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Comment gérer les crises de colère de notre enfant  en public : stratégies pour parents et astuces Montessori cover
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Princesse Montessori

Comment gérer les crises de colère de notre enfant en public : stratégies pour parents et astuces Montessori

Comment gérer les crises de colère de notre enfant en public : stratégies pour parents et astuces Montessori

07min |25/11/2024|

23

Play
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07min |25/11/2024|

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Description

🔥 Votre enfant fait une crise en public et vous êtes dépassé(e) ?

Cet épisode explore comment gérer une crise de colère d’un enfant en public avec des stratégies Montessori simples et efficaces. 💡


Pourquoi les crises de colère sont-elles si gênantes pour les parents ? Découvrez comment vos propres émotions influencent celles de votre enfant et pourquoi il est essentiel de rester calme.


Comment gérer les crises dans des lieux publics comme un magasin ou un parc ? Je partage une expérience personnelle et des astuces concrètes pour désamorcer les crises sans stress.


Pourquoi les crises sont une opportunité d’apprentissage. Apprenez à accompagner votre enfant à travers ses émotions pour renforcer son autonomie et sa résilience.


🎧 Écoutez cet épisode maintenant pour des conseils pratiques sur la gestion des crises, adaptés à la méthode Montessori et aux parents modernes.


🔍 Mots-clés explorés dans cet épisode :

  • Gérer une crise de colère en public

  • Comment calmer un enfant qui hurle

  • Parentalité bienveillante face aux émotions

  • Techniques Montessori pour calmer une crise

  • Gestion émotionnelle des enfants et des parents


📲 Appuyez sur Play pour en savoir plus et transformez vos moments difficiles en opportunités d’apprentissage pour toute la famille. ✨


💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

🙋‍♀️🙋‍♂️Mon compte Instagram : https://www.instagram.com/organisationmontessori/

🚀 Pour me suivre sur Telegram : https://t.me/OE9xsFyMlH8xMmI0



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. On m'a posé une question suite à un coaching où j'avais parlé d'une expérience lors d'une crise de colère dans un lieu public lorsque ma fille aînée avait deux ans. La question portait sur ce que cela fait de vivre une crise de colère avec un enfant qui commence à se comporter de manière inacceptable dans un espace public. C'est en effet une question très importante car c'est une chose de gérer une crise de colère à la maison où il est plus facile de la désamorcer et une autre de la gérer en public. C'est une situation assez courante car nous avons des instincts sociaux qui se déclenchent dans ces moments-là. Tout d'abord, on ressent de la honte car dans la société, il n'est pas bien vu de se montrer bruyant, visible ou perturbateur. Et si l'on a certaines croyances ancrées depuis l'enfance, cela peut renforcer ce sentiment. Dans ces situations, la mère se retrouve seule face à un enfant qui hurle, crie, se débat, en bref un enfant qui est en pleine crise de colère. Et il est important de noter que chaque enfant réagit différemment lors d'une crise. Je vais vous raconter une expérience personnelle pour vous illustrer cela. Imaginez que nous sommes dans un magasin pour enfants, je suis avec Aria et je dois lui essayer des chaussures pour la maternelle. Elle a une taille de pied inhabituelle donc il est nécessaire de venir en magasin pour lui essayer les chaussures plutôt que de les commander en ligne ou même de les acheter dans le magasin pour les essayer à la maison, afin voilà d'éviter de nombreux retours. Nous entrons donc dans le magasin et je prends quelques boîtes de chaussures et soudain Aria aperçoit une énorme voiture Barbie rose décapotable sur une étagère. Mais quelle idée de mettre des jouets pas loin des chaussures ! Elle se précipite vers cette voiture en criant bip ! Aria sait bien que c'est une voiture. Et d'ailleurs, elle ne l'a pas appelée Ma comme elle avait l'habitude de le faire. Parce qu'en fait, Ma vient de machine qui est une voiture en russe. Donc Aria disait Ma Mais cette fois-ci, c'était vraiment comme un cri animal qui est sorti d'elle. Et ça avait eu en elle un immense enthousiasme, un intérêt vif. Comme tous les enfants sanguins, n'est-ce pas ? Et je comprenais parfaitement sa réaction. Nous sommes même restés un moment près de la voiture décapotable, nous l'avons regardée et j'ai discuté avec elle. Ensuite, je lui dis Mais Aria, je comprends que cela t'intéresse, mais maintenant, nous devons aller essayer des chaussures et des sandales. J'ai donc entamé un dialogue avec elle, comme je le fais habituellement. En général, si mon enfant est de bonne humeur, il se laisse convaincre à ce moment-là et me suit prêt à essayer des chaussures. Mais cette fois-ci, ce n'était pas le cas. Ce désir d'avoir la voiture était bon. beaucoup plus fort qu'elle, peut-être parce que cela faisait longtemps que nous n'étions pas allés dans un magasin, d'ailleurs je les emmène rarement mes enfants dans des magasins. Je n'ai donc pas pu désamorcer cette crise par la conversation. Nous aurions pu résoudre le problème si par exemple il s'était agi de choisir entre une purée qu'elle n'aime pas et une collation plus saine comme une banane. Mais cette fois, la méthode habituelle n'a pas fonctionné. Finalement, j'ai dû opter pour une autre stratégie, la prendre dans mes bras et la sortir de cette situation. Parce qu'après mes paroles, elle s'était précipitée sur toutes les voitures décapotables. Elle a essayé d'en attraper trois à la fois. J'ai donc reposé les voitures, pris mon enfant dans les bras et je l'ai emmené vers le rayon des chaussures. A ce moment-là, elle a éclaté en sanglots de tristesse, de colère et de frustration. Elle était... bouleversée et je me retrouvais seule avec un enfant hurlant au milieu d'autres clients et d'un vigile. En tout cas, ils me regardaient tous, c'était très très gênant. Et c'est là que s'est déclenché en moi ce sentiment de honte sociale. J'ai commencé à me sentir coupable, à me demander si j'avais fait quelque chose de mal, si je n'avais pas été assez empathique ou compréhensive avec ma fille. Puis est venue la frustration de constater que mes tentatives habituelles pour la calmer ne fonctionnaient pas ce jour-là. C'est là que j'ai pris conscience de ce qui se passait en moi à ce moment précis. Tout d'abord, c'était la honte qui avait déclenché une série d'émotions, probablement ancrées depuis l'enfance lorsque ma mère me disait que se comporter de manière bruyante ou inappropriée en public était mal vu. Je ressentais inconsciemment cette pression sociale et cela a contribué à alimenter mon irritation. Quand j'ai réalisé que j'étais en colère contre mon propre enfant, qui était simplement en train de vivre ses émotions et qui se sentait déçue par la réalité qui ne correspondait pas à ses attentes, je me suis dit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Pourquoi étais-je en colère contre elle ? Elle traversait un moment difficile et il m'appartenait de l'accompagner. J'ai pris du recul et je me suis dit que c'était ma responsabilité en tant que parent de gérer cette situation. J'avais amené Arya dans ce magasin et il était normal qu'elle réagisse ainsi. A ce moment-là, Aria se mettait à ramper pour retourner vers les voitures et je devais sans cesse la ramener vers moi en lui disant fermement Non Aria, nous ne retournerons pas vers les voitures maintenant C'est à ce moment que j'ai pris conscience de l'importance de ma propre responsabilité dans la gestion de ses émotions. Je me suis concentrée sur le fait de lui assurer un environnement sûr pendant la crise. Elle se laissait souvent tomber par terre et je devais la ramasser pour éviter qu'elle ne se blesse sur le carrelage. Finalement, j'ai réussi à la calmer en la mettant sur son petit vélo. C'est à ce moment qu'une femme est venue vers nous avec sa fille d'un an et deux mois. Elles ont entamé une conversation avec nous et Aria, voyant qu'elle pouvait s'exprimer en présence d'autres personnes, s'est calmée. Elle a pleuré un moment, mais elle a fini par se calmer toute seule. Cela m'a fait réaliser que parfois, laisser un enfant vivre ses émotions sans trop intervenir peut être la meilleure solution. Elle avait juste besoin de temps pour que ses émotions s'apaisent. Dans ces moments-là, il est essentiel d'utiliser des techniques de relaxation pour aider l'enfant à se calmer. Et j'en parlerai plus en détail si cela vous intéresse dans les prochains épisodes. En tout cas, au moment de la situation, moi je n'étais pas formée à la méthode Montessori, donc de toute façon je ne savais même pas qu'on pouvait utiliser des techniques de relaxation pour aider son enfant. Ce fut donc une expérience riche en apprentissage et... Franchement, merci encore à cette femme et à sa fille pour leur soutien. Je crois que des gens comme eux, capables d'intervenir et d'aider dans des moments de crise, sont incroyablement précieux. J'espère que de plus en plus de personnes développeront cette ouverture à aider les autres. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast Princesse Montessori sur la plateforme que vous écoutez. Cela vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. Vous aurez un avant-goût de l'épisode de la semaine, mais aussi toutes mes astuces et mes réflexions. Pour nous rejoindre, il vous suffit d'aller sur le lien membres.organisationmontessori.com. Je vous mets le lien, bien sûr, dans la légende de ces podcasts. Je vous souhaite une excellente journée ou soirée. A très vite.

Description

🔥 Votre enfant fait une crise en public et vous êtes dépassé(e) ?

Cet épisode explore comment gérer une crise de colère d’un enfant en public avec des stratégies Montessori simples et efficaces. 💡


Pourquoi les crises de colère sont-elles si gênantes pour les parents ? Découvrez comment vos propres émotions influencent celles de votre enfant et pourquoi il est essentiel de rester calme.


Comment gérer les crises dans des lieux publics comme un magasin ou un parc ? Je partage une expérience personnelle et des astuces concrètes pour désamorcer les crises sans stress.


Pourquoi les crises sont une opportunité d’apprentissage. Apprenez à accompagner votre enfant à travers ses émotions pour renforcer son autonomie et sa résilience.


🎧 Écoutez cet épisode maintenant pour des conseils pratiques sur la gestion des crises, adaptés à la méthode Montessori et aux parents modernes.


🔍 Mots-clés explorés dans cet épisode :

  • Gérer une crise de colère en public

  • Comment calmer un enfant qui hurle

  • Parentalité bienveillante face aux émotions

  • Techniques Montessori pour calmer une crise

  • Gestion émotionnelle des enfants et des parents


📲 Appuyez sur Play pour en savoir plus et transformez vos moments difficiles en opportunités d’apprentissage pour toute la famille. ✨


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. On m'a posé une question suite à un coaching où j'avais parlé d'une expérience lors d'une crise de colère dans un lieu public lorsque ma fille aînée avait deux ans. La question portait sur ce que cela fait de vivre une crise de colère avec un enfant qui commence à se comporter de manière inacceptable dans un espace public. C'est en effet une question très importante car c'est une chose de gérer une crise de colère à la maison où il est plus facile de la désamorcer et une autre de la gérer en public. C'est une situation assez courante car nous avons des instincts sociaux qui se déclenchent dans ces moments-là. Tout d'abord, on ressent de la honte car dans la société, il n'est pas bien vu de se montrer bruyant, visible ou perturbateur. Et si l'on a certaines croyances ancrées depuis l'enfance, cela peut renforcer ce sentiment. Dans ces situations, la mère se retrouve seule face à un enfant qui hurle, crie, se débat, en bref un enfant qui est en pleine crise de colère. Et il est important de noter que chaque enfant réagit différemment lors d'une crise. Je vais vous raconter une expérience personnelle pour vous illustrer cela. Imaginez que nous sommes dans un magasin pour enfants, je suis avec Aria et je dois lui essayer des chaussures pour la maternelle. Elle a une taille de pied inhabituelle donc il est nécessaire de venir en magasin pour lui essayer les chaussures plutôt que de les commander en ligne ou même de les acheter dans le magasin pour les essayer à la maison, afin voilà d'éviter de nombreux retours. Nous entrons donc dans le magasin et je prends quelques boîtes de chaussures et soudain Aria aperçoit une énorme voiture Barbie rose décapotable sur une étagère. Mais quelle idée de mettre des jouets pas loin des chaussures ! Elle se précipite vers cette voiture en criant bip ! Aria sait bien que c'est une voiture. Et d'ailleurs, elle ne l'a pas appelée Ma comme elle avait l'habitude de le faire. Parce qu'en fait, Ma vient de machine qui est une voiture en russe. Donc Aria disait Ma Mais cette fois-ci, c'était vraiment comme un cri animal qui est sorti d'elle. Et ça avait eu en elle un immense enthousiasme, un intérêt vif. Comme tous les enfants sanguins, n'est-ce pas ? Et je comprenais parfaitement sa réaction. Nous sommes même restés un moment près de la voiture décapotable, nous l'avons regardée et j'ai discuté avec elle. Ensuite, je lui dis Mais Aria, je comprends que cela t'intéresse, mais maintenant, nous devons aller essayer des chaussures et des sandales. J'ai donc entamé un dialogue avec elle, comme je le fais habituellement. En général, si mon enfant est de bonne humeur, il se laisse convaincre à ce moment-là et me suit prêt à essayer des chaussures. Mais cette fois-ci, ce n'était pas le cas. Ce désir d'avoir la voiture était bon. beaucoup plus fort qu'elle, peut-être parce que cela faisait longtemps que nous n'étions pas allés dans un magasin, d'ailleurs je les emmène rarement mes enfants dans des magasins. Je n'ai donc pas pu désamorcer cette crise par la conversation. Nous aurions pu résoudre le problème si par exemple il s'était agi de choisir entre une purée qu'elle n'aime pas et une collation plus saine comme une banane. Mais cette fois, la méthode habituelle n'a pas fonctionné. Finalement, j'ai dû opter pour une autre stratégie, la prendre dans mes bras et la sortir de cette situation. Parce qu'après mes paroles, elle s'était précipitée sur toutes les voitures décapotables. Elle a essayé d'en attraper trois à la fois. J'ai donc reposé les voitures, pris mon enfant dans les bras et je l'ai emmené vers le rayon des chaussures. A ce moment-là, elle a éclaté en sanglots de tristesse, de colère et de frustration. Elle était... bouleversée et je me retrouvais seule avec un enfant hurlant au milieu d'autres clients et d'un vigile. En tout cas, ils me regardaient tous, c'était très très gênant. Et c'est là que s'est déclenché en moi ce sentiment de honte sociale. J'ai commencé à me sentir coupable, à me demander si j'avais fait quelque chose de mal, si je n'avais pas été assez empathique ou compréhensive avec ma fille. Puis est venue la frustration de constater que mes tentatives habituelles pour la calmer ne fonctionnaient pas ce jour-là. C'est là que j'ai pris conscience de ce qui se passait en moi à ce moment précis. Tout d'abord, c'était la honte qui avait déclenché une série d'émotions, probablement ancrées depuis l'enfance lorsque ma mère me disait que se comporter de manière bruyante ou inappropriée en public était mal vu. Je ressentais inconsciemment cette pression sociale et cela a contribué à alimenter mon irritation. Quand j'ai réalisé que j'étais en colère contre mon propre enfant, qui était simplement en train de vivre ses émotions et qui se sentait déçue par la réalité qui ne correspondait pas à ses attentes, je me suis dit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Pourquoi étais-je en colère contre elle ? Elle traversait un moment difficile et il m'appartenait de l'accompagner. J'ai pris du recul et je me suis dit que c'était ma responsabilité en tant que parent de gérer cette situation. J'avais amené Arya dans ce magasin et il était normal qu'elle réagisse ainsi. A ce moment-là, Aria se mettait à ramper pour retourner vers les voitures et je devais sans cesse la ramener vers moi en lui disant fermement Non Aria, nous ne retournerons pas vers les voitures maintenant C'est à ce moment que j'ai pris conscience de l'importance de ma propre responsabilité dans la gestion de ses émotions. Je me suis concentrée sur le fait de lui assurer un environnement sûr pendant la crise. Elle se laissait souvent tomber par terre et je devais la ramasser pour éviter qu'elle ne se blesse sur le carrelage. Finalement, j'ai réussi à la calmer en la mettant sur son petit vélo. C'est à ce moment qu'une femme est venue vers nous avec sa fille d'un an et deux mois. Elles ont entamé une conversation avec nous et Aria, voyant qu'elle pouvait s'exprimer en présence d'autres personnes, s'est calmée. Elle a pleuré un moment, mais elle a fini par se calmer toute seule. Cela m'a fait réaliser que parfois, laisser un enfant vivre ses émotions sans trop intervenir peut être la meilleure solution. Elle avait juste besoin de temps pour que ses émotions s'apaisent. Dans ces moments-là, il est essentiel d'utiliser des techniques de relaxation pour aider l'enfant à se calmer. Et j'en parlerai plus en détail si cela vous intéresse dans les prochains épisodes. En tout cas, au moment de la situation, moi je n'étais pas formée à la méthode Montessori, donc de toute façon je ne savais même pas qu'on pouvait utiliser des techniques de relaxation pour aider son enfant. Ce fut donc une expérience riche en apprentissage et... Franchement, merci encore à cette femme et à sa fille pour leur soutien. Je crois que des gens comme eux, capables d'intervenir et d'aider dans des moments de crise, sont incroyablement précieux. J'espère que de plus en plus de personnes développeront cette ouverture à aider les autres. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast Princesse Montessori sur la plateforme que vous écoutez. Cela vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. Vous aurez un avant-goût de l'épisode de la semaine, mais aussi toutes mes astuces et mes réflexions. Pour nous rejoindre, il vous suffit d'aller sur le lien membres.organisationmontessori.com. Je vous mets le lien, bien sûr, dans la légende de ces podcasts. Je vous souhaite une excellente journée ou soirée. A très vite.

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Pourquoi les crises de colère sont-elles si gênantes pour les parents ? Découvrez comment vos propres émotions influencent celles de votre enfant et pourquoi il est essentiel de rester calme.


Comment gérer les crises dans des lieux publics comme un magasin ou un parc ? Je partage une expérience personnelle et des astuces concrètes pour désamorcer les crises sans stress.


Pourquoi les crises sont une opportunité d’apprentissage. Apprenez à accompagner votre enfant à travers ses émotions pour renforcer son autonomie et sa résilience.


🎧 Écoutez cet épisode maintenant pour des conseils pratiques sur la gestion des crises, adaptés à la méthode Montessori et aux parents modernes.


🔍 Mots-clés explorés dans cet épisode :

  • Gérer une crise de colère en public

  • Comment calmer un enfant qui hurle

  • Parentalité bienveillante face aux émotions

  • Techniques Montessori pour calmer une crise

  • Gestion émotionnelle des enfants et des parents


📲 Appuyez sur Play pour en savoir plus et transformez vos moments difficiles en opportunités d’apprentissage pour toute la famille. ✨


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. On m'a posé une question suite à un coaching où j'avais parlé d'une expérience lors d'une crise de colère dans un lieu public lorsque ma fille aînée avait deux ans. La question portait sur ce que cela fait de vivre une crise de colère avec un enfant qui commence à se comporter de manière inacceptable dans un espace public. C'est en effet une question très importante car c'est une chose de gérer une crise de colère à la maison où il est plus facile de la désamorcer et une autre de la gérer en public. C'est une situation assez courante car nous avons des instincts sociaux qui se déclenchent dans ces moments-là. Tout d'abord, on ressent de la honte car dans la société, il n'est pas bien vu de se montrer bruyant, visible ou perturbateur. Et si l'on a certaines croyances ancrées depuis l'enfance, cela peut renforcer ce sentiment. Dans ces situations, la mère se retrouve seule face à un enfant qui hurle, crie, se débat, en bref un enfant qui est en pleine crise de colère. Et il est important de noter que chaque enfant réagit différemment lors d'une crise. Je vais vous raconter une expérience personnelle pour vous illustrer cela. Imaginez que nous sommes dans un magasin pour enfants, je suis avec Aria et je dois lui essayer des chaussures pour la maternelle. Elle a une taille de pied inhabituelle donc il est nécessaire de venir en magasin pour lui essayer les chaussures plutôt que de les commander en ligne ou même de les acheter dans le magasin pour les essayer à la maison, afin voilà d'éviter de nombreux retours. Nous entrons donc dans le magasin et je prends quelques boîtes de chaussures et soudain Aria aperçoit une énorme voiture Barbie rose décapotable sur une étagère. Mais quelle idée de mettre des jouets pas loin des chaussures ! Elle se précipite vers cette voiture en criant bip ! Aria sait bien que c'est une voiture. Et d'ailleurs, elle ne l'a pas appelée Ma comme elle avait l'habitude de le faire. Parce qu'en fait, Ma vient de machine qui est une voiture en russe. Donc Aria disait Ma Mais cette fois-ci, c'était vraiment comme un cri animal qui est sorti d'elle. Et ça avait eu en elle un immense enthousiasme, un intérêt vif. Comme tous les enfants sanguins, n'est-ce pas ? Et je comprenais parfaitement sa réaction. Nous sommes même restés un moment près de la voiture décapotable, nous l'avons regardée et j'ai discuté avec elle. Ensuite, je lui dis Mais Aria, je comprends que cela t'intéresse, mais maintenant, nous devons aller essayer des chaussures et des sandales. J'ai donc entamé un dialogue avec elle, comme je le fais habituellement. En général, si mon enfant est de bonne humeur, il se laisse convaincre à ce moment-là et me suit prêt à essayer des chaussures. Mais cette fois-ci, ce n'était pas le cas. Ce désir d'avoir la voiture était bon. beaucoup plus fort qu'elle, peut-être parce que cela faisait longtemps que nous n'étions pas allés dans un magasin, d'ailleurs je les emmène rarement mes enfants dans des magasins. Je n'ai donc pas pu désamorcer cette crise par la conversation. Nous aurions pu résoudre le problème si par exemple il s'était agi de choisir entre une purée qu'elle n'aime pas et une collation plus saine comme une banane. Mais cette fois, la méthode habituelle n'a pas fonctionné. Finalement, j'ai dû opter pour une autre stratégie, la prendre dans mes bras et la sortir de cette situation. Parce qu'après mes paroles, elle s'était précipitée sur toutes les voitures décapotables. Elle a essayé d'en attraper trois à la fois. J'ai donc reposé les voitures, pris mon enfant dans les bras et je l'ai emmené vers le rayon des chaussures. A ce moment-là, elle a éclaté en sanglots de tristesse, de colère et de frustration. Elle était... bouleversée et je me retrouvais seule avec un enfant hurlant au milieu d'autres clients et d'un vigile. En tout cas, ils me regardaient tous, c'était très très gênant. Et c'est là que s'est déclenché en moi ce sentiment de honte sociale. J'ai commencé à me sentir coupable, à me demander si j'avais fait quelque chose de mal, si je n'avais pas été assez empathique ou compréhensive avec ma fille. Puis est venue la frustration de constater que mes tentatives habituelles pour la calmer ne fonctionnaient pas ce jour-là. C'est là que j'ai pris conscience de ce qui se passait en moi à ce moment précis. Tout d'abord, c'était la honte qui avait déclenché une série d'émotions, probablement ancrées depuis l'enfance lorsque ma mère me disait que se comporter de manière bruyante ou inappropriée en public était mal vu. Je ressentais inconsciemment cette pression sociale et cela a contribué à alimenter mon irritation. Quand j'ai réalisé que j'étais en colère contre mon propre enfant, qui était simplement en train de vivre ses émotions et qui se sentait déçue par la réalité qui ne correspondait pas à ses attentes, je me suis dit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Pourquoi étais-je en colère contre elle ? Elle traversait un moment difficile et il m'appartenait de l'accompagner. J'ai pris du recul et je me suis dit que c'était ma responsabilité en tant que parent de gérer cette situation. J'avais amené Arya dans ce magasin et il était normal qu'elle réagisse ainsi. A ce moment-là, Aria se mettait à ramper pour retourner vers les voitures et je devais sans cesse la ramener vers moi en lui disant fermement Non Aria, nous ne retournerons pas vers les voitures maintenant C'est à ce moment que j'ai pris conscience de l'importance de ma propre responsabilité dans la gestion de ses émotions. Je me suis concentrée sur le fait de lui assurer un environnement sûr pendant la crise. Elle se laissait souvent tomber par terre et je devais la ramasser pour éviter qu'elle ne se blesse sur le carrelage. Finalement, j'ai réussi à la calmer en la mettant sur son petit vélo. C'est à ce moment qu'une femme est venue vers nous avec sa fille d'un an et deux mois. Elles ont entamé une conversation avec nous et Aria, voyant qu'elle pouvait s'exprimer en présence d'autres personnes, s'est calmée. Elle a pleuré un moment, mais elle a fini par se calmer toute seule. Cela m'a fait réaliser que parfois, laisser un enfant vivre ses émotions sans trop intervenir peut être la meilleure solution. Elle avait juste besoin de temps pour que ses émotions s'apaisent. Dans ces moments-là, il est essentiel d'utiliser des techniques de relaxation pour aider l'enfant à se calmer. Et j'en parlerai plus en détail si cela vous intéresse dans les prochains épisodes. En tout cas, au moment de la situation, moi je n'étais pas formée à la méthode Montessori, donc de toute façon je ne savais même pas qu'on pouvait utiliser des techniques de relaxation pour aider son enfant. Ce fut donc une expérience riche en apprentissage et... Franchement, merci encore à cette femme et à sa fille pour leur soutien. Je crois que des gens comme eux, capables d'intervenir et d'aider dans des moments de crise, sont incroyablement précieux. J'espère que de plus en plus de personnes développeront cette ouverture à aider les autres. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast Princesse Montessori sur la plateforme que vous écoutez. Cela vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. Vous aurez un avant-goût de l'épisode de la semaine, mais aussi toutes mes astuces et mes réflexions. Pour nous rejoindre, il vous suffit d'aller sur le lien membres.organisationmontessori.com. Je vous mets le lien, bien sûr, dans la légende de ces podcasts. Je vous souhaite une excellente journée ou soirée. A très vite.

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🔥 Votre enfant fait une crise en public et vous êtes dépassé(e) ?

Cet épisode explore comment gérer une crise de colère d’un enfant en public avec des stratégies Montessori simples et efficaces. 💡


Pourquoi les crises de colère sont-elles si gênantes pour les parents ? Découvrez comment vos propres émotions influencent celles de votre enfant et pourquoi il est essentiel de rester calme.


Comment gérer les crises dans des lieux publics comme un magasin ou un parc ? Je partage une expérience personnelle et des astuces concrètes pour désamorcer les crises sans stress.


Pourquoi les crises sont une opportunité d’apprentissage. Apprenez à accompagner votre enfant à travers ses émotions pour renforcer son autonomie et sa résilience.


🎧 Écoutez cet épisode maintenant pour des conseils pratiques sur la gestion des crises, adaptés à la méthode Montessori et aux parents modernes.


🔍 Mots-clés explorés dans cet épisode :

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  • Comment calmer un enfant qui hurle

  • Parentalité bienveillante face aux émotions

  • Techniques Montessori pour calmer une crise

  • Gestion émotionnelle des enfants et des parents


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. On m'a posé une question suite à un coaching où j'avais parlé d'une expérience lors d'une crise de colère dans un lieu public lorsque ma fille aînée avait deux ans. La question portait sur ce que cela fait de vivre une crise de colère avec un enfant qui commence à se comporter de manière inacceptable dans un espace public. C'est en effet une question très importante car c'est une chose de gérer une crise de colère à la maison où il est plus facile de la désamorcer et une autre de la gérer en public. C'est une situation assez courante car nous avons des instincts sociaux qui se déclenchent dans ces moments-là. Tout d'abord, on ressent de la honte car dans la société, il n'est pas bien vu de se montrer bruyant, visible ou perturbateur. Et si l'on a certaines croyances ancrées depuis l'enfance, cela peut renforcer ce sentiment. Dans ces situations, la mère se retrouve seule face à un enfant qui hurle, crie, se débat, en bref un enfant qui est en pleine crise de colère. Et il est important de noter que chaque enfant réagit différemment lors d'une crise. Je vais vous raconter une expérience personnelle pour vous illustrer cela. Imaginez que nous sommes dans un magasin pour enfants, je suis avec Aria et je dois lui essayer des chaussures pour la maternelle. Elle a une taille de pied inhabituelle donc il est nécessaire de venir en magasin pour lui essayer les chaussures plutôt que de les commander en ligne ou même de les acheter dans le magasin pour les essayer à la maison, afin voilà d'éviter de nombreux retours. Nous entrons donc dans le magasin et je prends quelques boîtes de chaussures et soudain Aria aperçoit une énorme voiture Barbie rose décapotable sur une étagère. Mais quelle idée de mettre des jouets pas loin des chaussures ! Elle se précipite vers cette voiture en criant bip ! Aria sait bien que c'est une voiture. Et d'ailleurs, elle ne l'a pas appelée Ma comme elle avait l'habitude de le faire. Parce qu'en fait, Ma vient de machine qui est une voiture en russe. Donc Aria disait Ma Mais cette fois-ci, c'était vraiment comme un cri animal qui est sorti d'elle. Et ça avait eu en elle un immense enthousiasme, un intérêt vif. Comme tous les enfants sanguins, n'est-ce pas ? Et je comprenais parfaitement sa réaction. Nous sommes même restés un moment près de la voiture décapotable, nous l'avons regardée et j'ai discuté avec elle. Ensuite, je lui dis Mais Aria, je comprends que cela t'intéresse, mais maintenant, nous devons aller essayer des chaussures et des sandales. J'ai donc entamé un dialogue avec elle, comme je le fais habituellement. En général, si mon enfant est de bonne humeur, il se laisse convaincre à ce moment-là et me suit prêt à essayer des chaussures. Mais cette fois-ci, ce n'était pas le cas. Ce désir d'avoir la voiture était bon. beaucoup plus fort qu'elle, peut-être parce que cela faisait longtemps que nous n'étions pas allés dans un magasin, d'ailleurs je les emmène rarement mes enfants dans des magasins. Je n'ai donc pas pu désamorcer cette crise par la conversation. Nous aurions pu résoudre le problème si par exemple il s'était agi de choisir entre une purée qu'elle n'aime pas et une collation plus saine comme une banane. Mais cette fois, la méthode habituelle n'a pas fonctionné. Finalement, j'ai dû opter pour une autre stratégie, la prendre dans mes bras et la sortir de cette situation. Parce qu'après mes paroles, elle s'était précipitée sur toutes les voitures décapotables. Elle a essayé d'en attraper trois à la fois. J'ai donc reposé les voitures, pris mon enfant dans les bras et je l'ai emmené vers le rayon des chaussures. A ce moment-là, elle a éclaté en sanglots de tristesse, de colère et de frustration. Elle était... bouleversée et je me retrouvais seule avec un enfant hurlant au milieu d'autres clients et d'un vigile. En tout cas, ils me regardaient tous, c'était très très gênant. Et c'est là que s'est déclenché en moi ce sentiment de honte sociale. J'ai commencé à me sentir coupable, à me demander si j'avais fait quelque chose de mal, si je n'avais pas été assez empathique ou compréhensive avec ma fille. Puis est venue la frustration de constater que mes tentatives habituelles pour la calmer ne fonctionnaient pas ce jour-là. C'est là que j'ai pris conscience de ce qui se passait en moi à ce moment précis. Tout d'abord, c'était la honte qui avait déclenché une série d'émotions, probablement ancrées depuis l'enfance lorsque ma mère me disait que se comporter de manière bruyante ou inappropriée en public était mal vu. Je ressentais inconsciemment cette pression sociale et cela a contribué à alimenter mon irritation. Quand j'ai réalisé que j'étais en colère contre mon propre enfant, qui était simplement en train de vivre ses émotions et qui se sentait déçue par la réalité qui ne correspondait pas à ses attentes, je me suis dit qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Pourquoi étais-je en colère contre elle ? Elle traversait un moment difficile et il m'appartenait de l'accompagner. J'ai pris du recul et je me suis dit que c'était ma responsabilité en tant que parent de gérer cette situation. J'avais amené Arya dans ce magasin et il était normal qu'elle réagisse ainsi. A ce moment-là, Aria se mettait à ramper pour retourner vers les voitures et je devais sans cesse la ramener vers moi en lui disant fermement Non Aria, nous ne retournerons pas vers les voitures maintenant C'est à ce moment que j'ai pris conscience de l'importance de ma propre responsabilité dans la gestion de ses émotions. Je me suis concentrée sur le fait de lui assurer un environnement sûr pendant la crise. Elle se laissait souvent tomber par terre et je devais la ramasser pour éviter qu'elle ne se blesse sur le carrelage. Finalement, j'ai réussi à la calmer en la mettant sur son petit vélo. C'est à ce moment qu'une femme est venue vers nous avec sa fille d'un an et deux mois. Elles ont entamé une conversation avec nous et Aria, voyant qu'elle pouvait s'exprimer en présence d'autres personnes, s'est calmée. Elle a pleuré un moment, mais elle a fini par se calmer toute seule. Cela m'a fait réaliser que parfois, laisser un enfant vivre ses émotions sans trop intervenir peut être la meilleure solution. Elle avait juste besoin de temps pour que ses émotions s'apaisent. Dans ces moments-là, il est essentiel d'utiliser des techniques de relaxation pour aider l'enfant à se calmer. Et j'en parlerai plus en détail si cela vous intéresse dans les prochains épisodes. En tout cas, au moment de la situation, moi je n'étais pas formée à la méthode Montessori, donc de toute façon je ne savais même pas qu'on pouvait utiliser des techniques de relaxation pour aider son enfant. Ce fut donc une expérience riche en apprentissage et... Franchement, merci encore à cette femme et à sa fille pour leur soutien. Je crois que des gens comme eux, capables d'intervenir et d'aider dans des moments de crise, sont incroyablement précieux. J'espère que de plus en plus de personnes développeront cette ouverture à aider les autres. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast Princesse Montessori sur la plateforme que vous écoutez. Cela vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. Vous aurez un avant-goût de l'épisode de la semaine, mais aussi toutes mes astuces et mes réflexions. Pour nous rejoindre, il vous suffit d'aller sur le lien membres.organisationmontessori.com. Je vous mets le lien, bien sûr, dans la légende de ces podcasts. Je vous souhaite une excellente journée ou soirée. A très vite.

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