#Xénia TroubetzkoïBienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Pour tout vous avouer, je suis loin d'être une experte. en sommeil et c'est mon conjoint qui s'occupe du coucher de nos enfants. Et la raison principale, c'est que j'ai la capacité de m'endormir en moins de deux minutes chrono, sitôt que je m'allonge. Pratique, non ? En tout cas, je vous laisse imaginer ce que cela donne lorsque Frédéric n'est pas là et que c'est à moi d'accompagner mes enfants dans leur sommeil. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode, vous l'avez compris, aujourd'hui nous allons parler sommeil et plus précisément d'un problème fréquent, pourquoi les enfants mettent-ils parfois très longtemps à s'endormir ? Bien évidemment, je n'ai pas préparé cet épisode toute seule, mais avant de commencer, j'ai une excellente nouvelle à vous annoncer. Alice du compte Instagram Dormir Comme un Bébé et Nathalie Fossa avec qui je collabore dans l'éveil émotionnel Montessori, mes deux expertes sommeil seront les prochaines invitées de mon podcast. Alors autant aujourd'hui nous allons nous pencher sur un âge bien précis, autant nous pourrons aborder toutes vos problématiques liées au sommeil de vos enfants avec Nathalie et Alice dans un prochain épisode. Vous pouvez donc dès à présent me contacter en DM sur Instagram ou sur mon canal Telegram afin que je puisse leur poser toutes vos questions. Maintenant que c'est dit, pour cet épisode, j'ai fait appel aussi à une éducatrice Montessori, experte en relations parents-enfants et consultante en sommeil Tatiana Tretyakova qui est en fait une de mes formatrices. et qui travaille à Moscou dans le centre Otrada Montessori. Alors pourquoi les enfants mettent-ils parfois très longtemps à s'endormir ? Voyons ensemble les principales raisons et les solutions possibles. La période jusqu'à 3 ans, elle est marquée par une croissance et un développement intense. Pensez-y, en peu de temps, un enfant qui ne parlait pas, ne marchait pas, devient un enfant qui court, qui saute, qui parle et exprime ses propres opinions et ses propres désirs. Cette évolution influence nécessairement la qualité du sommeil et le processus d'endormissement. Alors aujourd'hui, nous nous concentrons sur l'âge de 2 ans plus ou moins et sur les difficultés d'endormissement. D'après Tatiana Tretyakova, si l'endormissement prend plus de 20 minutes, il est considéré comme long. Alors c'est vrai que moi, ma fille est née, par contre, oui, elle s'endormait très très facilement. Aria, c'était en 10-15 minutes vraiment. Pour moi, c'était un temps tout à fait correct. Par contre, Victoria, on dépassait largement les 20 minutes. En ce moment, ça redevient un peu plus compliqué avec Neven. En tout cas, Dragan, qui là vient d'avoir ses 7 ans, est le champion. Il est comme moi, en 2 minutes chrono, il s'allonge, il dort. Mais aujourd'hui, nous parlons des 2 ans. À cet âge, les crises de négativisme, elles sont fréquentes. L'un des premiers signes clairs est le refus systématique de toute proposition parentale. Non, je veux le faire tout seul ! On a des crises, des caprices sans raison apparente, on a de l'opposition parfois qui est accompagnée de protestations bruyantes, des pleurs, des cris, ils se roulent par terre et des difficultés à s'endormir. Le mot « non » devient l'un des premiers moyens pour un enfant de revendiquer sa liberté. Il prend conscience qu'il est un individu à part entière et cherche à comprendre comment influencer le monde qui l'entoure. Cette période est donc essentielle dans la construction de son identité. Par ailleurs, entre 1 an et 8 mois et 2 ans et quelques mois, un phénomène courant est le faux refus de sieste. L'enfant semble ne plus avoir besoin de dormir en journée, mais il s'agit souvent d'une phase temporaire liée au développement. Ainsi, le processus de crise des 2 ans est une cause majeure des difficultés d'endormissement. Le fameux terrible tout. L'enfant cherche à décider seul quand il ira dormir. Bien sûr, il ne le fait pas exprès pour épuiser ses parents, mais cela a souvent cet effet. Voyons d'autres raisons qui expliquent un endormissement difficile. Premièrement, l'environnement du sommeil. Les conditions dans lesquelles dort l'enfant jouent un rôle essentiel dans la qualité de son sommeil. Mais ce n'est pas toujours évident pour les parents qui cherchent parfois la cause ailleurs. D'après Tatiana, on peut vérifier ces éléments. La température de la chambre, le bruit, la lumière et le confort. Alors concernant la température de la chambre, idéalement entre 18 et 22 degrés. Pour moi, c'est déjà trop froid. Bref, évitez les couvertures trop épaisses ou superposées, donc pas comme moi qui dort encore en chaussettes. Donc pour savoir si l'enfant a froid, touchez la nuque et si elle est chaude, il est à l'aise. Le bruit. Plus l'enfant grandit, plus il est sensible au son. Certains bébés dorment mieux avec un léger bruit. Bruits de fond, bruits blancs, roses, tandis que d'autres ont besoin de silence. La lumière. Après 3-4 mois, l'hormone du sommeil, la mélatonine, commence à se développer et est influencée par la lumière. Donc vraiment, il faudrait éviter les lumières vives avant le coucher et privilégier une lumière tamisée. Et enfin, le confort. Donc vérifier si le pyjama ne gratte pas, si la couche est sèche, si la litterie est bien ajustée, donc les draps ne doivent pas former de plis gênants. Deuxièmement, à un rythme irrégulier. Si l'heure du coucher varie trop d'un jour à l'autre, le corps de l'enfant ne comprend pas quand il est censé dormir. L'endormissement devient alors plus difficile. Alors, est-ce que vous le saviez ? L'éveil idéal pour un enfant de 1,5 et 2 ans est de 5 à 6 heures avant d'être prêt à dormir, d'après Tatiana. Si un enfant est mis au lit trop tôt, il va « digérer » son temps d'éveil dans le lit au lieu de dormir. Donc la solution, c'est d'observer pendant quelques jours à quel moment il montre des signes de fatigue et ajuster son horaire en conséquence. Troisièmement, l'absence de rituel du coucher. Si l'enfant passe brutalement d'une activité excitante, par exemple courir, danser, donc bref, s'il passe de ce genre d'activité excitante au lit, il aura du mal à s'endormir. Un rituel du coucher est essentiel car il signale à l'enfant qu'il est temps de dormir, il l'aide à se détendre et lui permet de recevoir un moment d'attention exclusif du parent. Beaucoup de parents veulent coucher. coucher rapidement leur enfant pour avoir enfin un moment de calme. Mais sauter cette étape peut rallonger le temps d'endormissement. Un rituel de 10 à 20 minutes sans téléphone, sans distraction peut grandement aider l'enfant. Quatrièmement, l'absence de pont vers le sommeil. Pont comme un pont, P-O-N-T. Avant le rituel du coucher, il est utile de prévoir une transition calme. Le pont vers le sommeil, c'est un temps de jeu calme. Par exemple, la lecture, les puzzles, le dessin, au moins une heure avant le coucher pour éviter une surstimulation. Bref, ce qui est à éviter juste avant le coucher, c'est l'excitation physique, courir, sauter, crier, les écrans et les lumières vives et les jeux qui déclenchent de fortes émotions. Cinquièmement, un manque d'activité en journée. Un enfant qui ne dépense pas assez d'énergie risque d'avoir du mal à s'endormir. Donc... D'après Tatiana, il faut privilégier les activités physiques régulières, les jeux extérieurs, vélo, danse et un bon équilibre entre activités physiques et mentales favorise un sommeil réparateur. Sixièmement, une autorité parentale floue. Alors là, je la rejoins totalement. Si l'enfant dicte les règles, il peut naturellement préférer jouer plutôt que dormir. Les parents doivent fixer un cadre clair tout en restant bienveillants, établir des limites fermes mais douces. faire comprendre que c'est l'adulte qui décide du moment du coucher. Parfois, les enfants testent les limites en sortant de leur lit plusieurs fois, en réclamant juste un dernier bisou, ce dernier bisou qui devient un cinquantième dernier bisou. Et ils trouvent aussi souvent des excuses pour ne pas dormir. La solution, c'est de rester ferme et cohérent. Et une fois le rituel terminé, on ne revient pas en arrière. Bon, alors me concernant, mes enfants attendent que je m'endorme au bout de deux minutes. Et là commence le rituel de Java, etc. Alors ce qui est génial, pour tout vous confier, c'est que mon sommeil est imperturbable. Quand je dors, je dors. Et un soir, Frédérico est rentré vers 1h du matin. Et à part Aria, qui avait donc ma plus grande, qui a fini par aller se coucher, tous les autres étaient en train de faire la bamboula dans la maison. Et moi, je dormais paisiblement sans me rendre compte de quoi que ce soit. Enfin voilà, pour conclure cet épisode, un enfant de 2 ans met du temps à s'endormir pour de nombreuses raisons. Développement, opposition, rythme irrégulier, manque d'activité, absence de rituel. Ah, je vous ai pas dit, chez moi, les enfants sont au lit à 19h. Donc imaginez lorsque c'est à moi d'aller les coucher. Bref, je résume. Il nous faut un environnement de sommeil adapté. un horaire régulier, un rituel rassurant, une transition calme avant le coucher et un bon équilibre entre activité physique et mentale. En appliquant ces conseils de manière progressive et cohérente, les parents peuvent aider leurs enfants à s'endormir plus facilement et sereinement. Sur ce, je vous souhaite un bon sommeil à tous !
