Speaker #0Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de faits modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast dédié à l'éducation et au développement personnel des parents comme des enfants. Aujourd'hui, nous allons explorer un domaine qui me fascine et qui est très important, c'est l'intelligence émotionnelle chez les enfants. Qu'est-ce que c'est exactement et comment nous pouvons, en tant que parents ou même en tant qu'éducateurs, aider nos enfants à la développer ? L'intelligence émotionnelle n'est pas seulement une compétence essentielle pour gérer et comprendre nos propres émotions, mais elle joue également un rôle déterminant dans la façon dont nous interagissons. avec les autres. A travers des discussions approfondies et des exemples comprets, nous allons découvrir comment cultiver cette compétence vitale dès le plus jeune âge pour préparer nos enfants à des interactions sociales réussies et une vie personnelle épanouie. Préparez-vous à plonger dans le monde des émotions et à apprendre à les naviguer efficacement. Alors qu'est-ce que l'intelligence émotionnelle d'un enfant et comment on va pouvoir la développer ? En fait il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions. Chacune d'entre elles nous dit quelque chose, nous met en garde, nous donne un indice, une clé vers nous-mêmes. La capacité à se comprendre est à prendre des décisions même dans des situations émotionnellement complexes. C'est ainsi que nous apprenons à gérer notre vie en nous basant sur des arguments rationnels plutôt que sur des états spontanés. Prenons un exemple de la vie d'un adulte. Marie, une comptable, se rend à une réunion importante en sachant que son directeur a tendance à évaluer sévèrement le travail des autres et à s'exprimer de manière abrupte. Avant la réunion, elle est bien sûr nerveuse. Tout lui échappe des mains, ce qui la met en colère contre son directeur. Pendant la réunion, elle se sent contente. Contrainte, parle de manière incohérente, elle a peur de proposer ses idées et semble donc sans initiative. Ses émotions la contrôlent totalement. Colère, peur, ressentiment. La conversation avec son patron devient une torture pour Marie et ne conduit à aucune amélioration dans son travail et ses résultats. Mais si Marie avait analysé la situation avant la réunion, au lieu de céder à ses émotions, cela l'aurait aidé à communiquer différemment avec son directeur. Après tout, la colère et l'agressivité peuvent être dirigées vers l'expression claire de sa position. Dire honnêtement les... Le problème est orienter la conversation vers une voie constructive, c'est-à-dire canaliser les émotions négatives vers l'avant et les utiliser à des fins bénéfiques plutôt que de les réprimer. Et dans ce cas, Marie aurait compris que son directeur stresse et est également nerveux car il veut avoir des résultats et non simplement exprimer de la négativité pour se divertir. En y réfléchissant, elle aurait pu justifier son opinion sur le processus de travail et peut-être obtenir du soutien pour mettre en œuvre de nouvelles idées plutôt qu'une nouvelle dose de critiques. motivante. Une telle conversation aurait été bénéfique pour les deux parties. La capacité à comprendre Comment se comporter dans des situations tendues pour que les émotions n'entravent pas à l'atteinte des objectifs est une manifestation de l'intelligence émotionnelle. En comprenant ce que nous ressentons et pourquoi, en sachant comment l'exprimer, nous pouvons contrôler nos propres émotions, éviter de s'irriter contre les autres en les considérant comme responsables de nos émotions, savoir comment retrouver notre équilibre émotionnel et être capable d'aider les autres. Si nous nous comprenons bien nous-mêmes, nous comprenons aussi les autres, Et si nous comprenons les autres, il est plus facile d'interagir avec eux, trouver un terrain d'entente, les aider lorsque cela est nécessaire, demander de l'aide et refuser les demandes inutiles, fixer des objectifs communs et les atteindre. Nous pouvons faire face aux situations conflictuelles avec grâce et les percevoir de manière générale avec calme. L'intelligence émotionnelle nous aide à comprendre nos propres émotions et celles des autres. C'est la clé de la pleine conscience, de la connexion avec soi-même, de la compréhension de soi et de la capacité à se réunir. à se gérer. Elle inclut la capacité à faire preuve d'empathie, à respecter les limites personnelles des autres et à ne pas permettre qu'elles violent les vôtres. Nous développons notre intelligence émotionnelle tout au long de notre vie. Ce n'est pas quelque chose que l'on possède dès la naissance de manière définitive. Son développement est un voyage qui dure toute une vie. Si nous apprenons à nous écouter et à comprendre les raisons de nos propres états émotionnels, si nous nous mettons à la place des autres pour mieux comprendre les raisons de leur comportement et de leurs actions, cela a un impact positif sur notre vie. sur tous les domaines de la vie. La première personne qui nous fait découvrir le monde des émotions humaines, c'est notre mère. Nous observons son sourire, son visage, nous salissons nos couches et nous pleurons. Et maman vient à notre secours, nous jouons à coucou avec elle. Nous nous amusons, nous rions et elle rit aussi. Les expressions faciales de la maman deviennent une réponse aux actions du bébé. C'est à partir de ces moments que nous commençons à vivre dans le champ de l'humain. Ce sont les parents qui apportent la première et essentielle contribution au développement de l'intelligence émotionnelle de l'enfant. Ils lui apprennent à accepter et à vivre différentes émotions, à les distinguer, à les nommer et à les exprimer et à comprendre ce qui se passe chez les autres. Alors comment développer l'intelligence émotionnelle de l'enfant ? Pour que notre enfant apprenne à se comprendre et à comprendre les autres, nommons plus souvent les émotions. Je vois que tu es content qu'on ait dessiné ensemble. Tu es triste parce que la tour en bois est tombée en morceaux, etc. Choisissons d'abord des états diamétralement opposés, tristesse, joie. Puis, lorsque l'enfant apprend à les distinguer, passons à des états intermédiaires plus subtils, tristesse, déception, regret ou joie, allégresse, plaisir. Nous pouvons également parler à notre enfant de nos propres émotions. Je suis contente que tu aies aimé qu'on joue ensemble. Je me fâche quand les jouets sont éparpillés dans la pièce. Cela aidera l'enfant au fil du temps à apprendre à se comprendre lui-même, mais aussi à comprendre les autres et à identifier les autres. Il est important de vérifier les détails et les expressions faciales qui indiquent une émotion particulière. Il est important que l'enfant sache que chacun de ces états a un nom, que papa et maman en font aussi l'expérience. Il est important d'élever notre enfant pour qu'il accepte que chaque émotion est normale. Non seulement l'enfant, mais tout le monde en fait l'expérience dans certaines circonstances, et il n'y a rien de mal à cela. Pour ce faire, nous acceptons, ne jugeons pas, et nommons non seulement ces sentiments, mais aussi les nôtres, c'est-à-dire ce que nous ressentons nous-mêmes et pourquoi nous le ressentons. Je suis contrariée parce que j'ai renversé de l'eau sur mon livre préféré. Je me sens très heureuse et comblée lorsque j'entends ton rire éclatant. Parlons à notre enfant des gens qui nous entourent, de ce qui leur arrive, de ce qu'ils ressentent, et pourquoi. Par exemple, sur les terrains de jeu, lorsque les mères ramènent leurs enfants à la maison, ils se mettent souvent à pleurer de chagrin et les mamans perdent souvent l'équilibre, elles s'énervent, se mettent en colère, elles grondent leurs enfants. Ces scènes émotionnelles attirent l'attention et touchent un point sensible. Les enfants observent généralement ces scènes avec attention en essayant de comprendre ce qui se passe. Nous, les adultes, avons souvent une attitude de jugement face à ces situations, prenant partie pour l'un ou pour l'autre, nous identifiant soit l'enfant malheureux, soit la mère malheureuse. Cependant, il est beaucoup plus bénéfique pour nous et pour notre enfant de décrire ce qui se passe sans porter de jugement. Si nous voyons que notre enfant est attiré par un événement incompréhensible, commentons-le, expliquons. Regarde, la mère de cet enfant est en colère et crie. Elle veut le ramener à la maison parce que c'est l'heure du dîner. Mais l'enfant ne veut pas rentrer à la maison et pleure parce qu'il veut rester et jouer encore. Le simple fait d'expliquer à notre enfant les émotions et les raisons des actions des autres sans porter de jugement est un excellent exercice de développement de l'intelligence émotionnelle. On peut aussi jouer. Jouez avec des cartes de reconnaissance des émotions lorsque l'enfant est prêt et intéressé. Il est généralement recommandé de commencer ce type d'activité après l'âge de 4 ans. Mais essayez d'abord de jouer avec d'autres adultes, c'est amusant, utile et très divertissant. Par la même occasion, vous comprendrez à quel point vous connaissez les nuances de ces états émotionnels et comment les présenter au mieux à votre enfant. Il est aussi important que nous assumions la responsabilité de notre propre vie et que nous apprenions à nos enfants à le faire. Dans les situations critiques, beaucoup d'entre nous ont tendance à rejeter la faute sur les autres et les circonstances ou au contraire à s'en prendre à nous-mêmes. Mais ces deux attitudes sont destructrices. Elles n'aident pas à éviter de se retrouver dans une situation similaire la prochaine fois ni à comprendre les véritables causes du problème. Lorsque l'on commet une erreur, on a souvent tendance à se promettre de ne plus jamais recommencer. Pourtant, nous répétons encore une fois l'acte indésirable. Nous nous culpabilisons. Disons à nouveau, et nous ressentons toute une série d'émotions désagréables. Un schéma de comportement ancré chez beaucoup d'entre nous depuis l'enfance se répète. Nous avons fait quelque chose de fâcheux, nous avons été blâmés et punis, maintenant nous sommes coupables, c'est tout. Tout au plus, nous avons demandé de réfléchir à notre comportement et de nous excuser et d'être désolés. Rarement, les adultes nous ont aidés à comprendre nos sentiments et les motifs de nos actions sans condamnation ni évaluation négative, sans attribution de responsabilité. Nous avons rarement été aidés à réfléchir à ce qui s'était passé et à choisir consciemment un moyen différent et plus constructif de sortir de telle situation. La responsabilité était le plus souvent remplacée par la culpabilité. La bonne chose à faire dans de telles situations est de ne blâmer personne. Il faut commencer par trouver la cause du comportement et ce qu'il faut faire pour y remédier. Qu'est-ce qui m'a poussé à agir de la sorte ? Quel événement ou chaîne d'événements ? Comment est-ce que je me sentais au moment de l'action et pourquoi ? et avant et après. Comment puis-je prendre soin de mon état afin de ne pas retomber dans des circonstances similaires et de ne pas les laisser déterminer mes actions, ma vie ? Nous pouvons alors aider nos enfants à gérer de manière constructive les situations difficiles de la vie et leur apprendre à porter la responsabilité et non le blâme. Nous commençons toujours par nous-mêmes. Enseignons-le à notre enfant. L'enfant, lorsqu'il est prêt, à partir de 4 ans environ, en comprenant ses émotions et plus tard les raisons qui les motivent, il pourra apprendre à gérer les difficultés de manière constructive et à ne pas se noyer dans des émotions négatives. comprendre ce qu'il attend de la vie et ne pas stagner dans des états émotionnels destructeurs, à être productif et à résoudre les problèmes de manière efficace en dépit des circonstances, d'aller plus facilement de l'avant et d'évaluer ses capacités de manière adéquate. Le développement de l'intelligence émotionnelle aidera votre enfant à mieux vivre sa vie et à ne pas laisser ses sentiments déterminer ses décisions. Lorsque nous parlons des émotions négatives d'un enfant, nous lui montrons que tout problème peut être résolu et que nous savons comment. Lui donnons des tâches réalisables afin qu'il puisse y faire face et accréer une expérience positive de la résolution de problèmes. Nous sommes tristes, nous sommes tombés en larmes et maintenant réfléchissons à ce qu'il faut faire la prochaine fois. Tu pleures parce que tu as fait tomber tous les jouets de l'étagère ? Je vais te montrer comment les ranger. Ensuite tu pourras te joindre à moi et m'aider. On peut aussi lire de la bonne littérature pour enfants avec nos enfants et discuter des livres et de leurs personnages. Rappelons-nous que la capacité de se mettre à la place d'une autre personne apparaît chez l'enfant au sens vraiment plein du terme. que vers l'âge de 6 ou 7 ans, lorsque les structures cérébrales nécessaires à une telle opération intellectuelle sont parvenues à maturité. Par conséquent, discutons toujours des livres en tenant compte du niveau de développement de l'enfant. N'attendons pas d'un enfant de 4 ans la complétité et la profondeur d'un enfant de 7 ans. Répondons aux questions qu'as-tu aimé et pourquoi ? Que ferais-tu si tu étais le héros ? Serons différentes pour le même enfant à chaque âge de développement. Écoutons nos enfants, intéressons-nous à leurs opinions et partageons nos pensées et nos sentiments. Il est important d'apprendre à séparer ses émotions de celles des autres. Cela permet de ne pas être contaminé par les émotions. des autres et de ne pas être influencée par des facteurs extérieurs. Une personne dont l'intelligence émotionnelle est développée, elle est très douée pour se dissocier des autres. Si nous faisons la distinction entre nos propres émotions et celles des autres, il nous est plus facile de ne pas nous laisser influencer par les autres et de prendre des décisions que nous ne regretterons pas plus tard. Par exemple, ne pas amener son enfant à des activités éducatives douteuses alors que tous les parents autour de soi le font et disent que c'est bien et nécessaire. Aidons-nous à ne pas nous irriter. Et nous mettre en colère ou nous sentir coupables lorsque quelqu'un d'autre est irrité. Mais laissons les autres vivre leurs émotions comme ils l'entendent. Ne violons pas leurs limites mais... Ne les laissons pas non plus violer les nôtres. Alors pourquoi il est important que les parents développent leur intelligence émotionnelle ? Si vous avez développé votre intelligence émotionnelle, il sera plus facile de la développer chez votre enfant. Par conséquent, si vous estimez que votre intelligence émotionnelle n'est pas suffisante pour vous, vous pouvez commencer à y travailler à tout moment. Ce sera bénéfique à la fois pour vous et pour votre enfant aussi. On va voir ensemble les signes qui peuvent indiquer une intelligence émotionnelle élevée ou une faible intelligence émotionnelle chez un adulte. Sans... C'est important de savoir que tout le monde présente des signes de faible intelligence émotionnelle. Et ce n'est pas une raison pour être déçu de vous-même, mais c'est une raison pour vous fixer de nouveaux vecteurs de développement. Alors on va voir les signes d'une faible intelligence émotionnelle versus les signes d'une forte intelligence émotionnelle. Vous vous vexez tout le temps et ne savez pas pardonner aux autres. Versus, vous ne vous vexez pas sans de très bonnes raisons. Vous pensez souvent que vous êtes incompris. Versus, vous savez comment vous faire entendre et comprendre. Face au stress, versus les changements d'humeur n'affectent pas vos projets et ne vous troublent pas. Vous ne savez pas ce que vous ressentez et pourquoi. Versus vous comprenez ce qui vous arrive et le nom de chaque sentiment. Vous pouvez distinguer des sentiments similaires, l'anxiété de la colère ou de la panique, l'amour ou de l'admiration, etc. Vous critiquez les autres et vous vous disputez constamment. Versus vous essayez de comprendre la position de l'autre personne et vous vous engagez dans un dialogue constructif. Vous avez peur du changement et mettez du temps à vous réagir. Vous adaptez à la nouveauté. Versus, vous êtes capable de vous adapter au changement et non de le fuir. Vous êtes enclin à l'autocritique excessive. Versus, vous n'avez pas peur d'admettre que vous vous sentez mal, vous considérez les émotions comme une source d'informations sur vous-même. Vous ne vous blâmez pas, mais vous apprenez à vous gérer. Vous n'avez pas confiance en vous et en vos actions. Vous attribuez vos échecs à votre entourage et aux circonstances. Versus, vous prenez la responsabilité de votre vie et quelle que soit la façon... dont quelqu'un agit, vous êtes responsable de vos émotions, vous ne cherchez pas de coupable. Incapacité à trouver un terrain d'entente avec les autres, versus vous essayez de vous mettre à la place de l'autre avant de le juger ou de vous disputer avec lui. Vous restez bloqué dans des émotions négatives, vous ne savez pas quoi faire, vous les fuyez, mais elles ne disparaissent pas. Versus, vous ne vous précipitez pas dans les émotions non productives, vous ne les fuyez pas non plus. Vous utilisez le chagrin et la culpabilité comme une clé pour vous comprendre vous-même. Vous avez du mal à comprendre les autres personnes, les expressions faciales et leurs gestes ne vous aident en rien. Versus vous êtes capable de lire les signes non-verbaux, de comprendre les émotions à partir des expressions faciales. Vous souffrez de fausses motivations, vous faites ce que tout le monde fait et vous le regrettez ensuite. Versus vous prenez des décisions pour vous-même sans regarder les autres ni être influencé par eux. Vous êtes guidé par vos propres objectifs et vos propres motivations. Vous vous sous-estimez ou vous vous surestimez. Versus vous savez faire preuve de discernement en ce qui concerne vos capacités. Vous êtes souvent déçus par les gens. Versus vous savez ce que vous pouvez attendre de chaque personne ou presque et que vous n'avez pas de fausses attentes. Petite parenthèse, mon programme gestion des émotions de 0 à 12 ans, l'éveil émotionnel Montessori, est enfin disponible. Les inscriptions démarrent aujourd'hui. Pendant un mois et demi, nous allons apprendre à réagir calmement à toutes les émotions intenses de notre enfant et l'aider à les gérer tout en préservant notre bien-être et notre sérénité. Et le lancement de la première session ouvre ses portes aujourd'hui, donc à savoir le 6 mai à l'heure où j'enregistre ce podcast. Je vais... Je vais vous mettre le lien juste en dessous de ce podcast. Reprenons notre discussion. Comment un parent peut développer son intelligence émotionnelle ? Alors voici quelques conseils pour développer l'intelligence émotionnelle à l'âge adulte. On peut se fixer 3 à 5 alarmes ou quelques messages instantanés par jour. Vous les faites apparaître à des moments spontanés avec la question Comment je me sens en ce moment ? Essayez d'y répondre le plus précisément possible et avec le temps, vous apprendrez à mieux discerner les émotions. En comprenant les raisons de vos sentiments, vous augmenterez votre intelligence émotionnelle et vous aiderez votre enfant à faire de même. Mieux nous comprenons nos émotions, plus vite nous pouvons apprendre à notre enfant à se comprendre lui-même et à comprendre les autres. Un autre conseil, c'est de noter ses états émotionnels dans un carnet ou un journal des émotions. Et ça permet vraiment d'explorer les déclencheurs de ses émotions et d'apprendre à les gérer. Cet exercice convient particulièrement... aux personnes qui aiment écrire, prendre des notes et qui ont le goût de l'écrit. Sinon vous pouvez méditer, faire du yoga, ça vous aidera à vous calmer et à entrer en contact avec vous-même. C'est ce que font de nombreux psychologues qui ont étudié le sujet de l'intelligence émotionnelle. Vous pouvez aussi apprendre à vous écouter. Ne fuyez pas les émotions, donnez-leur de l'espace et du temps. Vous pouvez développer des mécanismes personnels pour vous aider, que vous utiliserez en cas de bouleversement émotionnel. Ils sont très individuels, donc là, je ne vais pas rentrer dans les détails. Et vous pouvez vous poser les questions suivantes. Pourquoi cela se produit-il ? Qu'est-ce que je ressens ? Qu'est-ce qui me rend heureux ou en colère ? Qu'est-ce qui peut ramener la paix ? Peut-être avez-vous un besoin, par exemple, de prendre l'air, de vous excuser, de vous morfondre éventuellement ? Vous pouvez aussi vous mettre plus souvent à la place de l'autre. Réfléchissez aux raisons qui l'ont poussé à se comporter de telle ou telle manière, à ce qui a pu en être la cause. Dans le métro ou dans le bus, regardez un inconnu. Essayez de reconnaître ce qu'il ressent. C'est un excellent exercice également. Ce que vous disent les signes non-verbaux, les expressions faciales, les gestes, la posture, le regard, les mouvements. Et aussi, en regardant un film ou une série télévisée, vous pouvez analyser les émotions des personnages. Comment tel ou tel personnage s'est senti dans certaines circonstances, pourquoi il a agi comme il l'a fait et non l'inverse. L'intelligence émotionnelle ne se développe pas en une semaine, c'est un travail de longue haleine dont le résultat n'est pas immédiatement visible. Passons maintenant à comment le développement de l'intelligence émotionnelle contribuera à l'avenir de votre enfant. Nous sommes nombreux à nous inquiéter de l'avenir de nos enfants. Le monde évolue rapidement et personne ne sait à quoi il ressemblera lorsque nos enfants grandiront. Moi je me souviens, Internet est apparu quand j'avais 14 ans et concrètement c'était inintéressant, il n'y a rien à faire. C'était comme une révolution, Internet existe ! Et en fait sur Internet il n'y avait rien, c'était nul, regardez tout ce qu'il y a maintenant. Avant, nous avions des chaînes avec des boutons et des émissions à des heures précises. Maintenant, on peut voir des replays. Nos enfants ne restent pas scotchés devant des pubs. Ils peuvent regarder leurs émissions quand bon leur semble. L'anxiété nous pousse à développer nos enfants dans différentes directions en essayant de leur inculquer autant de connaissances, de compétences et d'aptitudes que possible. Mais tout comme les généraux se préparent généralement à une guerre passée, nous, parents, pouvons offrir à nos enfants des stratégies de réussite à l'époque de nos succès. Mais nous ne pouvons pas savoir à l'avance quelles seront les professions les plus demandées dans 20 ans et à quoi préparer notre enfant pour qu'il ne commette pas d'erreurs. Mais nous pouvons développer leur capacité d'adaptation et leur compétence sociale. Il leur sera plus facile de vivre dans les circonstances différentes, de trouver leur place dans la vie et de trouver des personnes proches d'eux. Aujourd'hui déjà, nous constatons une tendance croissante vers le secteur des prestations de services. Il s'agit d'un vaste domaine où une personne communique directement avec d'autres personnes, de la profession familière de serveur. à celle tout aussi familière d'enseignants ou de psychologues. Et combien de professions inconnues sont encore à venir ? Cela signifie que l'intelligence émotionnelle développée devient un soutien solide pour l'enfant, quelle que soit la tournure de la vie et quel que soit l'endroit où il se trouve. Notre pers... La personnalité devient un outil. En développant la personnalité d'un enfant, nous lui donnons quelque chose avec lequel il sera plus facile de devenir un adulte accompli. Et voici que nous arrivons à la fin de cet épisode sur l'intelligence émotionnelle. On va récapituler ensemble les points clés que nous avons explorés aujourd'hui. Nous avons vu la définition de l'intelligence émotionnelle. C'est cette aptitude fondamentale qui nous permet de comprendre et de gérer nos propres émotions, de faire preuve d'empathie et de respecter les limites personnelles des autres tout en défendant les nôtres. Nous avons également abordé l'importance du développement de l'intelligence émotionnelle chez l'enfant. Développer cette intelligence permet à l'enfant de mieux se comprendre lui-même et les autres. de distinguer ses émotions de celles des autres et de prendre des décisions basées sur ses propres réflexions plutôt que de suivre simplement l'avis de la majorité. Nous avons découvert comment développer l'intelligence émotionnelle chez les jeunes enfants et c'est essentiel de les familiariser progressivement avec les émotions. Cela implique de nommer et d'expliquer leurs émotions, vos émotions et celles des autres en expliquant également les raisons sous-jacentes. Nous avons abordé le rôle des parents dans cette démarche. C'est tout aussi important pour les parents de travailler sur leur propre intelligence émotionnelle et ce n'est pas évident. En renforçant notre intelligence émotionnelle, nous deviendrons un mentor plus efficace pour nos enfants. Et enfin, nous avons vu les bénéfices de l'intelligence émotionnelle. L'intelligence émotionnelle, c'est un outil puissant qui aide à mieux réussir, à s'adapter aux changes et à surmonter efficacement les défis. Elle permet de contrôler ses impulsions, de prendre en main sa propre vie et d'assumer ses objectifs. ses responsabilités. J'espère que vous repartez de cet épisode avec des outils et des idées pour aider à cultiver cette compétence essentielle non seulement chez vos enfants mais aussi pour vous-même. Et pour aller plus loin, vous pouvez vous inscrire à l'éveil émotionnel Montessori, mon nouveau programme sur les émotions des enfants de 0 à 12 ans. Merci d'avoir été avec moi aujourd'hui et n'oubliez pas, l'apprentissage de l'intelligence émotionnelle, c'est un voyage qui dure toute la vie. Prenez soin de vous et de vos enfants et continuez à nourrir cette capacité précieuse. Je vous souhaite une excellente journée, soirée, tout dépend de l'heure à laquelle vous m'écoutez et je vous dis à très bientôt dans le prochain épisode de Princesse Montessori.
