Speaker #0Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode où aujourd'hui nous allons parler de l'habillage de façon totalement autonome. Comment apprendre un enfant à s'habiller ? L'apprentissage de l'habillage n'est pas seulement le développement de compétences d'auto-soin, en fait de prendre soin de soi, c'est aussi une occasion pour l'enfant de faire preuve d'autonomie, de renforcer sa confiance en lui et de réussir la joie de ses réussites. Mais comment organiser ce processus de manière à ce qu'il apporte de la satisfaction à l'enfant et génère moins de stress pour le parent ? Examinons aujourd'hui les étapes. par lesquelles passent les enfants en apprenant à s'habiller, ainsi que les manières de transférer l'initiative à un enfant plus âgé qui dépend encore de l'aide d'un adulte. Alors comment commencer par l'habillage de façon parfaitement autonome ? Dès le processus d'habillage, nous commençons à impliquer l'enfant, pratiquement dès la naissance, en parlant naturellement avec lui. C'est très important comme première étape. Pendant que l'enfant est encore très petit et que vous l'habillez, il est très très important de lui parler de ce que vous faites. Regardez-le dans les yeux, décrivez vos actions, expliquez ce qui se passe. Cela non seulement favorise la communication et le temps de qualité passé ensemble, pose les bases aussi du développement du langage, mais informe aussi l'enfant sur premièrement ses parties du corps et deuxièmement sur les vêtements et enfin sur ce qui lui arrive. Par exemple, vous pouvez dire maintenant je t'enfile un pantalon, une jambe puis l'autre, comme ça. Maintenant je te soulève un peu pour tirer le pantalon vers le haut. Allons-y ! enfilons-le et ainsi de suite pour mettre un t-shirt. Plus tard, lorsque l'enfant s'assoit, nous augmentons son implication dans ce processus car l'autonomie commence par l'observation. Et il est important que les tout-petits se familiarisent avec les vêtements et comprennent leur utilité. Ainsi, nous leur montrons chaque élément de vêtement avant de le mettre en le nommant à haute voix. Et lorsque nous mettons un pantalon, nous répétons nous mettons le pantalon, nous mettons le pantalon. Il est très important pendant l'habillage de ne pas distraire l'enfant avec mille choses dans le seul but de l'habiller rapidement. Non, plus tard, cela conduira à des difficultés d'habillage à un âge plus avancé. Refus, fugue, enfin quand l'enfant court partout, ou par exemple, il s'allonge par terre, se roule par terre. Parce qu'avant, ce processus n'avait pas tout simplement sa place dans la vie de l'enfant. Il n'était pas perçu car son cerveau était occupé ailleurs et tout se passait comme prévu en quelque sorte. C'est pourquoi dès le début, nous l'intégrons et l'incluons dans le processus d'habillage de l'enfant. Et progressivement, bien sûr, nous le rendons naturel. Nous les présentons dès le départ comme une action de soin de soi, donc comment prendre soin de soi, en montrant que nous lui apportons du soutien plutôt que de faire les choses à sa place, comme s'il s'agissait d'un processus sans importance sur lequel on pourrait ne pas se concentrer. Nous commentons le processus avec l'enfant. Regarde, la chaussette s'étire. Voilà, regarde, d'abord on met sur les orteils, puis sur le talon, et par ces actions et paroles, nous disons à l'enfant, fais attention, maintenant tu t'habilles, tu participes, tu n'es pas à l'écart, tu es impliqué dans le processus. En général, l'intérêt se manifeste vers 9-11 mois. En répondant à cet intérêt et en transmettant de plus en plus d'actions au bébé, nous l'aidons à apprendre à s'habiller seul et nous accélérons ce processus. On pourrait dire que nous le faisons en temps opportun car nous suivons l'intérêt de l'enfant. Au fil du temps, lorsque l'enfant tout petit montre un intérêt marqué et confiant et veut tout faire seul, nous l'impliquons activement dans des actions concrètes en partant du simple vers le plus complexe. L'apprentissage commence par des actions faciles à réaliser. ... Tirer une casquette jusqu'au bout, enfiler des crocs, enlever une chaussure, remonter un bas de pantalon, ajuster une casquette, remonter une fermeture éclair. Pendant ce temps, nous soutenons l'enfant par la parole, en collaborant avec lui. On peut dire dans un premier temps que c'est un travail conjoint. Tiens ta chaussette, allons-y ensemble. Tu tires devant et moi je tire derrière. Ou je tiens le manche et toi tu passes ta main. De telles tâches donnent à l'enfant un sentiment de réussite, ce qui le motive naturellement à aller plus loin. Et ajoutez progressivement des éléments plus complexes. Par exemple, si l'enfant a bien appris à remonter ses barbes, eh bien, montrez-lui comment les remonter jusqu'à la taille, etc. Il faut se rappeler que les enfants apprennent par la répétition. Les matériaux Montessori, comme les cadres avec fermeture, boutons fermeture éclair, boutons pression, etc., ou des équivalents faits maison, vont aider l'enfant à pratiquer des mouvements en dehors du contexte réel, afin qu'il puisse appliquer ses compétences avec une assurance au moment de s'habiller. Eh bien, si vous n'en avez pas, Soyez plus patient et laissez l'enfant s'entraîner davantage. Cela ne le retardera pas pour la promenade du matin, contrairement à ce que vous pourriez penser. En réalité, l'habillage fait partie intégrante de la sortie. C'est une partie très importante. C'est très important puisqu'il est en fait le prélude de cette sortie. Le manquer, c'est perdre beaucoup de choses. Prévoyez donc plus de temps pour se changer, commencez plus tôt. Avec le temps, le processus va s'accélérer. Il peut y avoir des échecs de temps à autre, mais ils seront suivis d'une stabilisation. Un compagnon essentiel pour le processus d'habillage, c'est bien sûr un environnement préparé. Un environnement préparé joue un rôle clé. Une armoire ou une étagère à la hauteur de l'enfant, une chaise confortable, un miroir. Et un choix minimal de vêtements, deux ou trois options, aideront l'enfant non seulement à développer son autonomie, mais aussi à éviter la surcharge lors du choix, ce qui est très important. Évidemment, la confiance envers l'enfant est un élément très important dans l'apprentissage de l'habillage autonome, car le respect de son rythme est essentiel dans votre interaction. Même si le tout petit met longtemps à manipuler des boutons ou enfiler un bas à l'envers, ne vous immisciez pas s'il y arrive seul. Proposez-lui une aide douce et un conseil seulement si nécessaire. Et bien sûr... Ne commentez pas ces actions du type « Dépêche-toi, nous sommes en retard » ou « Combien de temps vas-tu traîner avec ça ? » Mais ça, je pense que vous le savez déjà. Petite anecdote sur le « l'envers » . Au début de la petite enfance, lorsque l'enfant veut s'habiller seul et qu'il met un vêtement après plusieurs essais, mais à l'envers, eh bien, ne le corrigez pas. N'essayez pas de le faire changer de vêtement. Les commentaires tels que « habille-toi correctement » , « on ne porte pas ça comme ça » ou « les filles bien habillées ne portent pas les étiquettes à l'extérieur » sont vraiment des phrases à éviter, à oublier et à ne jamais utiliser. Premièrement, parce qu'ils sont évaluatifs, ce qui ne nous aide pas du tout. Et c'est d'ailleurs un autre sujet de podcast qu'on pourrait éventuellement faire. Deuxièmement, les efforts qu'il a déjà fournis et toute la joie de la satisfaction qu'il retire du travail accompli lui procurent du plaisir et l'inspireront pour des futures réussites. Accordez vraiment de l'attention à ce point. Montrez à l'enfant les coutures à l'envers. Expliquez-lui qu'elles se trouvent généralement à l'intérieur des vêtements. D'ailleurs, beaucoup de marques pour enfants cousent maintenant exprès les coutures à l'extérieur pour éviter l'inconfort. Les enfants sensibles apprécieront vraiment cela. Ainsi, les fabricants eux-mêmes ont prévu de telles choses. Et cela ne durera pas longtemps de toute façon. Alors maintenant, comment transférer l'initiative à un enfant qui a grandi ? Si votre enfant a déjà grandi, mais que vous l'habillez encore vous-même, vous pouvez commencer à introduire des changements par étapes. La première étape, c'est de changer votre approche de l'interaction. Parlez à votre enfant de son autonomie. Par exemple, tu sais faire tellement de choses par toi-même, je pense que tu pourrais aussi t'habiller tout seul. Il est important de parler avec chaleur et sans reproche. N'utilisez vraiment pas des phrases comme « tu es déjà grand » , « tu as grandi » , « il est temps vraiment de le faire par toi-même » . Proposez-le lui doucement. « Voyons quels vêtements tu sais déjà mettre sans mon aide » . « Regarde, tu as réussi à mettre ceci » . « Tu as réussi à mettre cela et cela. » Et regardons ensemble comment mettre ce t-shirt. Ou encore, « Tu sais comment boutonner ce vêtement ? » « Regarde, c'est comme ça. » Ensuite, essayez de créer une routine attrayante pour l'enfant. Par exemple, proposez-lui un jeu matinal tel que « Qui de nous s'habillera le plus vite ? » Ça, c'est quelque chose qui marche très bien. Ils aiment bien être les premiers. Il ne faut pas insister sur la compétition car cela pourrait décourager l'enfant. s'il n'est pas encore capable de se concentrer et de s'habiller correctement. Une formulation globale attrayante sans exiger un super résultat peut vraiment motiver l'enfant. Alors quoi d'autre ? Souvent, le problème, c'est que l'enfant veut encore jouer avec sa petite voiture ou autre chose et se distrait. Il va s'éloigner de l'habillage. Eh bien, on peut inverser la situation en lui disant qu'il pourra, par exemple, jouer avec sa voiture immédiatement après s'être habillé. Bien sûr, on ne va pas insister de trop. N'agissez pas comme si tout le monde sait déjà s'habiller et que lui, eh bien non, doit absolument le faire maintenant, sinon comment fera-t-il par la suite ? Cela peut rendre la situation difficile. Si pour une raison quelconque vous n'avez pas donné à l'enfant l'occasion de s'habiller plus tôt, il est tout à fait normal qu'il ait besoin de temps pour s'adapter maintenant. Donnez-lui ce temps. Au début, la tâche doit être simple. Commencez par lui confier une responsabilité partielle. Par exemple, laissez-le choisir ses vêtements parmi deux ou trois options appropriées. Bien sûr, par grand froid, ne choisissez pas des maillots de bain. laissez-le choisir sa tenue et aidez-le à la mettre par exemple. Moi sincèrement, les affaires d'été, elles sont toujours rangées en hiver. Comme ça, il n'a pas le choix, il ne les voit pas en fait. Enfin, mes enfants ne les voient ni dans les armoires, ni dans les commodes. Et c'est beaucoup plus facile. Ils ont le choix entre ce qui est de saison. Donc voilà, concrètement, laissez-le choisir sa tenue et aidez-le à la mettre par exemple. Ou qu'il mette lui-même une partie de ses vêtements qu'il apprend à enfiler, comme un t-shirt avec votre aide si nécessaire. Aidez-le pour le reste, c'est important. et augmenter progressivement l'autonomie. Utilisez des indices visuels. Par exemple, vous pouvez créer un jeu de cartes illustrant la séquence des actions. Sous-vêtements, pantalons, t-shirts, pulls, etc. Et les disposer dans l'ordre pour que l'enfant puisse les suivre et ne se trompe pas dans la séquence. Cela peut aider l'enfant à visualiser le processus global et à le gérer seul. Et surtout, n'oubliez pas l'exemple personnel. Les enfants apprennent toujours en vous observant. Si l'enfant ne montre pas d'initiative, laissez-le vous observer. Regarde, je mets mon manteau. regarde comment je fais. » Et ensuite, dites-lui « Maintenant, à toi de jouer. » Proposez-lui, inspirez-le. Et surtout, ne vous précipitez pas pour corriger. Rappelez-vous qu'un chapeau mal posé ou un pull mis à l'envers fait partie de l'apprentissage. Comme je l'ai dit plus tôt, l'essentiel, c'est de reconnaître les efforts fournis pour atteindre un résultat, surtout au début. Par exemple, « Regarde, tu as réussi à mettre ton pull tout seul. » Plus tard, avec le temps, vous pourrez ajouter « Penses-tu que c'était bien fait ? » Allons voir dans le miroir. Impliquer l'enfant dans le processus d'habillage l'aide à se sentir confiant et autonome. L'habillage devient une simple action intermédiaire et non une série interminable d'épisodes dramatiques. N'oubliez pas, l'apprentissage c'est un chemin et non une destination finale. La progressivité, la patience et le soutien de l'adulte sont les clés de la réussite dans l'acquisition des compétences de prendre soin de soi. Donnez à l'enfant l'occasion de s'exprimer et créer un environnement où il peut apprendre par la pratique et par la répétition. Vous verrez comment il prendra progressivement l'initiative en main. Si vous aimez le podcast Princesse Montessori, si vous voulez me soutenir dans ma démarche, vous avez deux choses à faire. La première, c'est de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée. Et la deuxième, c'est tout simplement de vous abonner au podcast. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Je vous souhaite beaucoup de succès et de persévérance dans ce processus de l'habillage. Et à très bientôt pour un nouvel épisode Princesse Montessori.