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Princesse Montessori

Peut-on pardonner à sa mère tout en respectant nos émotions et nos besoins ? Maman - pardonner sans s'annuler (E03)

Peut-on pardonner à sa mère tout en respectant nos émotions et nos besoins ? Maman - pardonner sans s'annuler (E03)

11min |03/12/2025
Play
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11min |03/12/2025
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Description

Les relations avec nos mères sont-elles un véritable terrain miné ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï nous plonge au cœur de cette thématique délicate.

Elle nous propose des outils concrets pour PACIFIER ces relations tout en restant fidèle à soi-même.

Grâce à des concepts novateurs comme le "cinéma en noir et blanc" et l'idée que "maman égale femme étrangère",

Xénia nous invite à établir des LIMITES claires, tout en reconnaissant et en validant nos ÉMOTIONS.


Maman - pardonner sans s'annuler (E03)


Nous abordons ensemble les reproches récurrents qui peuvent surgir dans ces interactions et comment notre ENFANT INTÉRIEUR peut influencer notre perception des échanges avec nos mères.

Xénia souligne une notion essentielle : il est possible de PARDONNER sans OUBLIER.

Elle nous rappelle également de nous libérer des attentes IRRÉALISTES envers l'image d'une mère idéale, qui peut souvent nous peser.



Pour faciliter ces échanges parfois difficiles, Xénia offre des phrases PRÊTES À L'EMPLOI et des protocoles simples à intégrer dans notre quotidien.

Ces outils visent à encourager une COMMUNICATION plus SEREINE et RESPECTUEUSE avec nos mères.

Imaginez pouvoir aborder vos interactions avec une nouvelle perspective, armé de conseils pratiques et de stratégies efficaces !



L'épisode se clôt sur une invitation chaleureuse à appliquer ces conseils dans votre vie quotidienne.

N'oubliez pas, chaque petit pas compte dans le cheminement vers des relations plus harmonieuses.

Et restez à l'écoute, car le prochain épisode sera centré sur la relation avec le père, une autre dynamique tout aussi fascinante.



Rejoignez-nous dans cet épisode de Princesse Montessori pour découvrir comment transformer vos relations maternelles en un espace de compréhension et de respect mutuel.

Ensemble, faisons de chaque échange un moment d'apprentissage et de croissance !


💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

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📖Mon site internet: https://organisationmontesori.com




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pardonner n'est pas s'annuler. Aujourd'hui, vous allez pacifier la relation avec votre mère sans renoncer à vous-même. Dans cet épisode, nous démelons les reproches récurrents, nous posons des frontières nettes et nous pratiquons deux outils concrets, le cinéma en noir et blanc et maman égale femme étrangère. A la fin, vous aurez des phrases prêtes à dire et un protocole simple pour vos prochains échanges avec maman. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia roubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Après être sortie de l'enfance, ce que nous avons vu dans l'épisode d'hier, Nous entrons aujourd'hui dans un terrain sensible, c'est la relation avec notre mère. Beaucoup d'adultes portent une douleur ancienne. Si elle m'avait aimé autrement, si elle n'avait pas été aussi dure, si elle m'avait comprise. Reconnaître cette peine est légitime, mais rester fixé sur le si seulement vous enlève la main sur votre présent. L'objectif de cet épisode n'est pas d'excuser ni de réécrire l'histoire. Il est de récupérer votre capacité d'agir maintenant avec la mère réelle que vous avez devant vous. Commençons par quelques clarifications utiles. Pardonner ici signifie retirer le crochet qui vous arrache l'énergie à chaque interaction. Cela ne vous oblige pas à oublier, ni à vous réconcilier, ni à vous exposer à la même blessure. Vous pouvez pardonner et garder des limites. Vous pouvez respecter et réduire le temps d'échange. Vous pouvez aimer et dire non. Pourquoi les reproches reviennent-ils si souvent ? Souvent parce que l'enfant en nous réclame encore une mère idéale. Cette attente sans objet appuie sur trois boutons. La rumination, elle aurait dû faire ceci cela. L'explosion, tu ne comprends jamais rien. Ou l'armure, je me blende et je coupe. Et il existe une quatrième voie, l'adulte clair. Je vois ce qui est possible, je cadre, je choisis et je me tiens. Entrons dans les outils. Je vous propose de pratiquer le cinéma en noir et blanc. L'objectif c'est de regarder votre histoire sans l'onde de choc émotionnel pour pouvoir décider avec votre tête d'adulte. Alors voici le mode d'emploi. Premièrement, asseyez-vous au calme, choisissez une scène douloureuse, pas la plus violente, une scène « moyenne » que vous ruminez souvent. Deuxièmement, fermez les yeux, passez la scène en noir et blanc, comme un vieux film muet. Ralentissez légèrement, baissez le son, remplacez les voix par un narrateur neutre qui décrit les faits. Par exemple, deux personnes sont à table, la mère hausse la voix, la fille serre les points, etc. Troisièmement, arrêtez sur image à trois moments clés. Pour chacun, écrivez deux colonnes. Fait observable, slash interprétation. Exemple, les faits, la mère dit, tu exagères. L'interprétation, elle ne m'aime pas. Quatrièmement, reprenez la scène et remplacez une phrase de votre rôle par une phrase d'adulte courte et claire. Exemple, je ne parlerai pas de ce sujet ce soir, nous en reparlerons samedi 10 minutes. Et cinquièmement, terminer par une décision minuscule applicable cette semaine. Format, durée, sujet à éviter, phrase d'ouverture. Ce passage en noir et blanc n'est pas une fuite, c'est un filtre qui réduit la charge pour laisser la stratégie entrer. Vous ne n'irez pas à la douleur, vous cesserez de la laisser piloter. Deuxième pratique que j'avais envie de faire aujourd'hui avec vous, c'est maman égale femme étrangère. L'objectif de cette pratique, c'est de récupérer une distance fonctionnelle quand la réactivité monte. Lorsque vous agissez comme si votre mère était une femme que vous respectez mais qui n'a aucun droit sur vous, vos phrases se clarifient, votre voix se calme et vos limites se posent sans théâtre. Alors, sans plus attendre, voici le mode d'emploi. Premièrement, eh bien, avant l'échange, dites-vous, je m'adresse à Madame Tartompion, une femme adulte, je suis une adulte. Bon, évidemment, vous remplacez Tortempion par le nom de famille. Par exemple, moi, je pourrais très bien dire « Je m'adresse à Madame Troubetzkoï, une femme adulte, je suis une adulte. » Deuxièmement, vous choisissez un format supportable. Message écrit, appel de 20 minutes, une visite courte. Et annoncez-le au début. « Maman, je t'appelle pour 20 minutes. J'ai envie de prendre des nouvelles. » Troisièmement, restez sur des sujets clairs. Si la conversation dévie sur un thème qui blesse, appliquez la redirection courtoise. Je n'entre pas. Pas dans ce sujet, raconte-moi plutôt ta semaine. Quatrièmement, si l'insistance perdure, eh bien posez la limite propre. Pour que nos échanges restent bons, j'ai besoin que nous laissions ce sujet de côté. Je te rappelle demain. Et puis tout de suite on achène, au revoir, à bientôt, etc. Voilà, on tine notre faim. Et cinquièmement, après l'échange, vous notez une chose que vous avez bien faite. Être resté calme. avoir conclu à l'heure et une chose que vous ferez différemment la prochaine fois. Cette posture femme étrangère désactive les scénarios enquistés, vous savez comme des quistes. Vous cessez d'attendre une mère idéale, vous traitez une adulte réelle avec vos conditions d'adulte. Voici quelques phrases prêtes à dire. Je suis contente de vous entendre, j'ai 20 minutes, je ne parlerai pas de ce sujet, parlons plutôt de ceci. Hum, quand tu dis ceci, je me sens tendue pour que l'échange reste bon, je te propose que nous restons... sur tel sujet. Et deuxième phrase hyper pratique, c'est je te répondrai demain par écrit. Deux points. Je viens samedi pour un café de 30 minutes, je repars à midi. Ou alors, je te remercie pour ceci, cela. Et sur ce point-là, je déciderai moi-même. Bon, ça a l'air facile tout ça, mais donc je vous ai préparé quelques cas fréquents et des réponses brèves. Et si maman ne m'a jamais aimée ? Oh ! Eh bien, pardon. Vous pouvez reconnaître la douleur, cesser d'exiger ce qui n'arrivera pas et recevoir ce qui est possible sans vous nier. Courtoisie, information familiale, aide technique ponctuelle, l'amour idéal n'est pas requis pour vous tenir droit. J'ai eu un petit fourrir maladroit et pour ne pas vous offenser en fait je vais quand même vous raconter d'où vient ce... ce rire. J'ai eu des tensions avec ma mère de ma puberté jusqu'à maintenant et j'étais aussi convaincue qu'elle ne m'aimait pas, que nous étions... constamment en compétition. Et je ressentais cette compétition, mais surtout, j'avais toujours l'impression de gagner dans la mesure où j'étais très favorisée comme étant la fille unique de mon père. J'ai trois frères. Et lorsque ma mère demandait un sac Vuitton, très souvent, mon père répondait « Écoute, j'ai racheté un cheval à Xenia. Ton sac Vuitton atteindra deux, trois mois. » Ou alors, ma mère qui réclamait ceci, cela, elle disait « Oui. » Il me disait « Ah, mais ce n'est pas le moment. Je viens d'acheter une selle à Xenia. Ah, mais là, Xenia part en compétition à tel endroit. accélère ceci, accélère cela. Et j'avais l'impression que toute la tension que j'avais avec ma mère était liée d'une espèce de jalousie maladive de sa part. Et j'en étais arrivée à la conclusion, dans la mesure où on a beaucoup de mal à rester dans la même pièce, j'en étais arrivée à la conclusion que ma mère ne m'a jamais aimée. Ou plutôt que ma mère avait cessé de m'aimer à partir de mes 13-14 ans. Et concrètement, il a fallu attendre le décès de mon père pour avoir mon premier je t'aime. Ou du moins, en fait, je ne me souviens pas du tout. de ma mère qui m'a dit « je t'aime » à un moment donné de ma vie. Et par conséquent, j'ai été agréablement surprise et très reconnaissante, pas reconnaissante du décès de mon père, mais très reconnaissante qu'elle ait réussi à exprimer ses émotions et que nous avons pu finalement échanger de façon efficace, sans s'engueuler. Nous avons réussi à rester au même endroit pendant plusieurs jours, sans nous engueuler, sans avoir un mot plus fort l'un que l'autre. Et c'est vrai que... Face à elle, j'ai tendance à garder mon calme parce que j'ai remarqué que plus je restais calme, plus elle s'énervait. Et je me suis toujours interdite de lever la voix, je n'y arrivais pas forcément. Donc voilà, tout ça pour vous dire que j'ai eu un ricanement de « et si ma maman ne m'a jamais aimée ? » Eh bien oui, parce que c'est quelque chose que j'ai ressenti. Bref, la deuxième phrase que je vous ai préparée pourrait très bien s'inclure à mon propre cas également. « Et si ma maman a été dure ? » Eh bien, vous pouvez vous protéger avec des formats courts, des sujets sûrs. terminer à l'heure la conversation que vous avez décidé d'avoir avec elle. Moi, très concrètement, en étant en Serbie, en fait, c'était devenu très facile parce que nos échanges étaient seulement téléphoniques. Et donc, par conséquent, j'ai pu appliquer cette technique, c'est-à-dire parler dans un certain format. Donc, conversation téléphonique, surtout pas visio, sur des sujets sûrs, mes enfants, par exemple, et avec une durée. Donc, voilà, à telle heure, c'était terminé. De toute façon, je n'avais que ce laps de temps à lui accorder. Bref, vous pouvez réparer en vous, prendre soin de soi après l'échange, avec des phrases d'autorespect, des carnets de preuves de vos progrès. Et si la durée, en fait, vire à l'agression, eh bien, vous activez le plan d'escalade que je vous proposerai dans un autre épisode. Un autre cas fréquent, eh bien, pourquoi tant de reproches de ma part ? Souvent, eh bien, en fait, c'est parce que l'enfant attend encore. Et dans ce cas, il y a écrivé deux colonnes. J'attendais ceci et je cesse d'attendre cela. Et dans la deuxième, en fait, mettez noir sur blanc ce que vous rendez. Et c'est une libération, je peux vous le garantir. Autre cas, et bien pourquoi je réagis ainsi ? Et bien tout simplement par âge psychologique. Devant la mère, nous redevenons des tout petits. Alors relevez vos épaules et parlez lentement. Gardez vos phrases courtes. L'adulte en vous revient par le corps. Et la gratitude alors ? Eh bien, la gratitude n'efface pas les limites. On peut dire merci pour ce qui a été donné sans s'exposer à ce qui blesse. Et ça aussi, je vais m'y consacrer dans l'épisode 7 de cette série. Alors voici le protocole pour le prochain échange avec votre maman. Premièrement, avant, vous allez faire une minute d'ancrage, c'est-à-dire où je suis et qu'est-ce que je fais. Vous allez choisir le format et la durée et vous allez noter une phrase d'ouverture. pour être sûr de ne pas balbutier. Allô ? Non, vous savez où vous en êtes, vous savez ce que vous avez à dire. Deuxièmement, le pendant. Vous abordez des sujets sûrs. Au pire, vous faites une redirection courtoise, vous posez des limites propres si nécessaire et surtout vous concluez à l'heure. Pas de débordement. Et troisièmement, c'est le après. Donc c'est un fait réussi, un ajustement, un pas pour la prochaine fois et vous écrivez une ligne dans votre carnet. Votre micro-mission pour ce soir, choisissez une scène moyenne avec votre mère et faites le cinéma en noir et blanc. Faits, V.S., interprétation. Une phrase d'adulte à insérer. Une décision minuscule pour cette semaine. Puis, écrivez votre format et phrase d'ouverture pour le prochain échange au propre sur une carte. Et gardez-la près du téléphone. Dans le prochain épisode, nous passerons à Papa se libérer des déceptions. Et là aussi, j'ai une pratique très puissante à vous proposer. renoncer aux attentes irréalistes, éclairer le cours réel de l'enfance et poser un lien adulte qui ne dépend plus d'un père idéal. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra ravi pour vous et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. A bientôt !

Chapters

  • Introduction à la relation avec notre mère

    00:00

  • Comprendre la douleur et les attentes

    00:54

  • Outils pratiques : le cinéma en noir et blanc

    02:15

  • Maman égale femme étrangère : établir des limites

    03:35

  • Protocole pour un échange réussi avec maman

    09:48

Description

Les relations avec nos mères sont-elles un véritable terrain miné ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï nous plonge au cœur de cette thématique délicate.

Elle nous propose des outils concrets pour PACIFIER ces relations tout en restant fidèle à soi-même.

Grâce à des concepts novateurs comme le "cinéma en noir et blanc" et l'idée que "maman égale femme étrangère",

Xénia nous invite à établir des LIMITES claires, tout en reconnaissant et en validant nos ÉMOTIONS.


Maman - pardonner sans s'annuler (E03)


Nous abordons ensemble les reproches récurrents qui peuvent surgir dans ces interactions et comment notre ENFANT INTÉRIEUR peut influencer notre perception des échanges avec nos mères.

Xénia souligne une notion essentielle : il est possible de PARDONNER sans OUBLIER.

Elle nous rappelle également de nous libérer des attentes IRRÉALISTES envers l'image d'une mère idéale, qui peut souvent nous peser.



Pour faciliter ces échanges parfois difficiles, Xénia offre des phrases PRÊTES À L'EMPLOI et des protocoles simples à intégrer dans notre quotidien.

Ces outils visent à encourager une COMMUNICATION plus SEREINE et RESPECTUEUSE avec nos mères.

Imaginez pouvoir aborder vos interactions avec une nouvelle perspective, armé de conseils pratiques et de stratégies efficaces !



L'épisode se clôt sur une invitation chaleureuse à appliquer ces conseils dans votre vie quotidienne.

N'oubliez pas, chaque petit pas compte dans le cheminement vers des relations plus harmonieuses.

Et restez à l'écoute, car le prochain épisode sera centré sur la relation avec le père, une autre dynamique tout aussi fascinante.



Rejoignez-nous dans cet épisode de Princesse Montessori pour découvrir comment transformer vos relations maternelles en un espace de compréhension et de respect mutuel.

Ensemble, faisons de chaque échange un moment d'apprentissage et de croissance !


💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

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🚀 Pour me suivre sur Telegram : https://t.me/OE9xsFyMlH8xMmI0

📖Mon site internet: https://organisationmontesori.com




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Pardonner n'est pas s'annuler. Aujourd'hui, vous allez pacifier la relation avec votre mère sans renoncer à vous-même. Dans cet épisode, nous démelons les reproches récurrents, nous posons des frontières nettes et nous pratiquons deux outils concrets, le cinéma en noir et blanc et maman égale femme étrangère. A la fin, vous aurez des phrases prêtes à dire et un protocole simple pour vos prochains échanges avec maman. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia roubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Après être sortie de l'enfance, ce que nous avons vu dans l'épisode d'hier, Nous entrons aujourd'hui dans un terrain sensible, c'est la relation avec notre mère. Beaucoup d'adultes portent une douleur ancienne. Si elle m'avait aimé autrement, si elle n'avait pas été aussi dure, si elle m'avait comprise. Reconnaître cette peine est légitime, mais rester fixé sur le si seulement vous enlève la main sur votre présent. L'objectif de cet épisode n'est pas d'excuser ni de réécrire l'histoire. Il est de récupérer votre capacité d'agir maintenant avec la mère réelle que vous avez devant vous. Commençons par quelques clarifications utiles. Pardonner ici signifie retirer le crochet qui vous arrache l'énergie à chaque interaction. Cela ne vous oblige pas à oublier, ni à vous réconcilier, ni à vous exposer à la même blessure. Vous pouvez pardonner et garder des limites. Vous pouvez respecter et réduire le temps d'échange. Vous pouvez aimer et dire non. Pourquoi les reproches reviennent-ils si souvent ? Souvent parce que l'enfant en nous réclame encore une mère idéale. Cette attente sans objet appuie sur trois boutons. La rumination, elle aurait dû faire ceci cela. L'explosion, tu ne comprends jamais rien. Ou l'armure, je me blende et je coupe. Et il existe une quatrième voie, l'adulte clair. Je vois ce qui est possible, je cadre, je choisis et je me tiens. Entrons dans les outils. Je vous propose de pratiquer le cinéma en noir et blanc. L'objectif c'est de regarder votre histoire sans l'onde de choc émotionnel pour pouvoir décider avec votre tête d'adulte. Alors voici le mode d'emploi. Premièrement, asseyez-vous au calme, choisissez une scène douloureuse, pas la plus violente, une scène « moyenne » que vous ruminez souvent. Deuxièmement, fermez les yeux, passez la scène en noir et blanc, comme un vieux film muet. Ralentissez légèrement, baissez le son, remplacez les voix par un narrateur neutre qui décrit les faits. Par exemple, deux personnes sont à table, la mère hausse la voix, la fille serre les points, etc. Troisièmement, arrêtez sur image à trois moments clés. Pour chacun, écrivez deux colonnes. Fait observable, slash interprétation. Exemple, les faits, la mère dit, tu exagères. L'interprétation, elle ne m'aime pas. Quatrièmement, reprenez la scène et remplacez une phrase de votre rôle par une phrase d'adulte courte et claire. Exemple, je ne parlerai pas de ce sujet ce soir, nous en reparlerons samedi 10 minutes. Et cinquièmement, terminer par une décision minuscule applicable cette semaine. Format, durée, sujet à éviter, phrase d'ouverture. Ce passage en noir et blanc n'est pas une fuite, c'est un filtre qui réduit la charge pour laisser la stratégie entrer. Vous ne n'irez pas à la douleur, vous cesserez de la laisser piloter. Deuxième pratique que j'avais envie de faire aujourd'hui avec vous, c'est maman égale femme étrangère. L'objectif de cette pratique, c'est de récupérer une distance fonctionnelle quand la réactivité monte. Lorsque vous agissez comme si votre mère était une femme que vous respectez mais qui n'a aucun droit sur vous, vos phrases se clarifient, votre voix se calme et vos limites se posent sans théâtre. Alors, sans plus attendre, voici le mode d'emploi. Premièrement, eh bien, avant l'échange, dites-vous, je m'adresse à Madame Tartompion, une femme adulte, je suis une adulte. Bon, évidemment, vous remplacez Tortempion par le nom de famille. Par exemple, moi, je pourrais très bien dire « Je m'adresse à Madame Troubetzkoï, une femme adulte, je suis une adulte. » Deuxièmement, vous choisissez un format supportable. Message écrit, appel de 20 minutes, une visite courte. Et annoncez-le au début. « Maman, je t'appelle pour 20 minutes. J'ai envie de prendre des nouvelles. » Troisièmement, restez sur des sujets clairs. Si la conversation dévie sur un thème qui blesse, appliquez la redirection courtoise. Je n'entre pas. Pas dans ce sujet, raconte-moi plutôt ta semaine. Quatrièmement, si l'insistance perdure, eh bien posez la limite propre. Pour que nos échanges restent bons, j'ai besoin que nous laissions ce sujet de côté. Je te rappelle demain. Et puis tout de suite on achène, au revoir, à bientôt, etc. Voilà, on tine notre faim. Et cinquièmement, après l'échange, vous notez une chose que vous avez bien faite. Être resté calme. avoir conclu à l'heure et une chose que vous ferez différemment la prochaine fois. Cette posture femme étrangère désactive les scénarios enquistés, vous savez comme des quistes. Vous cessez d'attendre une mère idéale, vous traitez une adulte réelle avec vos conditions d'adulte. Voici quelques phrases prêtes à dire. Je suis contente de vous entendre, j'ai 20 minutes, je ne parlerai pas de ce sujet, parlons plutôt de ceci. Hum, quand tu dis ceci, je me sens tendue pour que l'échange reste bon, je te propose que nous restons... sur tel sujet. Et deuxième phrase hyper pratique, c'est je te répondrai demain par écrit. Deux points. Je viens samedi pour un café de 30 minutes, je repars à midi. Ou alors, je te remercie pour ceci, cela. Et sur ce point-là, je déciderai moi-même. Bon, ça a l'air facile tout ça, mais donc je vous ai préparé quelques cas fréquents et des réponses brèves. Et si maman ne m'a jamais aimée ? Oh ! Eh bien, pardon. Vous pouvez reconnaître la douleur, cesser d'exiger ce qui n'arrivera pas et recevoir ce qui est possible sans vous nier. Courtoisie, information familiale, aide technique ponctuelle, l'amour idéal n'est pas requis pour vous tenir droit. J'ai eu un petit fourrir maladroit et pour ne pas vous offenser en fait je vais quand même vous raconter d'où vient ce... ce rire. J'ai eu des tensions avec ma mère de ma puberté jusqu'à maintenant et j'étais aussi convaincue qu'elle ne m'aimait pas, que nous étions... constamment en compétition. Et je ressentais cette compétition, mais surtout, j'avais toujours l'impression de gagner dans la mesure où j'étais très favorisée comme étant la fille unique de mon père. J'ai trois frères. Et lorsque ma mère demandait un sac Vuitton, très souvent, mon père répondait « Écoute, j'ai racheté un cheval à Xenia. Ton sac Vuitton atteindra deux, trois mois. » Ou alors, ma mère qui réclamait ceci, cela, elle disait « Oui. » Il me disait « Ah, mais ce n'est pas le moment. Je viens d'acheter une selle à Xenia. Ah, mais là, Xenia part en compétition à tel endroit. accélère ceci, accélère cela. Et j'avais l'impression que toute la tension que j'avais avec ma mère était liée d'une espèce de jalousie maladive de sa part. Et j'en étais arrivée à la conclusion, dans la mesure où on a beaucoup de mal à rester dans la même pièce, j'en étais arrivée à la conclusion que ma mère ne m'a jamais aimée. Ou plutôt que ma mère avait cessé de m'aimer à partir de mes 13-14 ans. Et concrètement, il a fallu attendre le décès de mon père pour avoir mon premier je t'aime. Ou du moins, en fait, je ne me souviens pas du tout. de ma mère qui m'a dit « je t'aime » à un moment donné de ma vie. Et par conséquent, j'ai été agréablement surprise et très reconnaissante, pas reconnaissante du décès de mon père, mais très reconnaissante qu'elle ait réussi à exprimer ses émotions et que nous avons pu finalement échanger de façon efficace, sans s'engueuler. Nous avons réussi à rester au même endroit pendant plusieurs jours, sans nous engueuler, sans avoir un mot plus fort l'un que l'autre. Et c'est vrai que... Face à elle, j'ai tendance à garder mon calme parce que j'ai remarqué que plus je restais calme, plus elle s'énervait. Et je me suis toujours interdite de lever la voix, je n'y arrivais pas forcément. Donc voilà, tout ça pour vous dire que j'ai eu un ricanement de « et si ma maman ne m'a jamais aimée ? » Eh bien oui, parce que c'est quelque chose que j'ai ressenti. Bref, la deuxième phrase que je vous ai préparée pourrait très bien s'inclure à mon propre cas également. « Et si ma maman a été dure ? » Eh bien, vous pouvez vous protéger avec des formats courts, des sujets sûrs. terminer à l'heure la conversation que vous avez décidé d'avoir avec elle. Moi, très concrètement, en étant en Serbie, en fait, c'était devenu très facile parce que nos échanges étaient seulement téléphoniques. Et donc, par conséquent, j'ai pu appliquer cette technique, c'est-à-dire parler dans un certain format. Donc, conversation téléphonique, surtout pas visio, sur des sujets sûrs, mes enfants, par exemple, et avec une durée. Donc, voilà, à telle heure, c'était terminé. De toute façon, je n'avais que ce laps de temps à lui accorder. Bref, vous pouvez réparer en vous, prendre soin de soi après l'échange, avec des phrases d'autorespect, des carnets de preuves de vos progrès. Et si la durée, en fait, vire à l'agression, eh bien, vous activez le plan d'escalade que je vous proposerai dans un autre épisode. Un autre cas fréquent, eh bien, pourquoi tant de reproches de ma part ? Souvent, eh bien, en fait, c'est parce que l'enfant attend encore. Et dans ce cas, il y a écrivé deux colonnes. J'attendais ceci et je cesse d'attendre cela. Et dans la deuxième, en fait, mettez noir sur blanc ce que vous rendez. Et c'est une libération, je peux vous le garantir. Autre cas, et bien pourquoi je réagis ainsi ? Et bien tout simplement par âge psychologique. Devant la mère, nous redevenons des tout petits. Alors relevez vos épaules et parlez lentement. Gardez vos phrases courtes. L'adulte en vous revient par le corps. Et la gratitude alors ? Eh bien, la gratitude n'efface pas les limites. On peut dire merci pour ce qui a été donné sans s'exposer à ce qui blesse. Et ça aussi, je vais m'y consacrer dans l'épisode 7 de cette série. Alors voici le protocole pour le prochain échange avec votre maman. Premièrement, avant, vous allez faire une minute d'ancrage, c'est-à-dire où je suis et qu'est-ce que je fais. Vous allez choisir le format et la durée et vous allez noter une phrase d'ouverture. pour être sûr de ne pas balbutier. Allô ? Non, vous savez où vous en êtes, vous savez ce que vous avez à dire. Deuxièmement, le pendant. Vous abordez des sujets sûrs. Au pire, vous faites une redirection courtoise, vous posez des limites propres si nécessaire et surtout vous concluez à l'heure. Pas de débordement. Et troisièmement, c'est le après. Donc c'est un fait réussi, un ajustement, un pas pour la prochaine fois et vous écrivez une ligne dans votre carnet. Votre micro-mission pour ce soir, choisissez une scène moyenne avec votre mère et faites le cinéma en noir et blanc. Faits, V.S., interprétation. Une phrase d'adulte à insérer. Une décision minuscule pour cette semaine. Puis, écrivez votre format et phrase d'ouverture pour le prochain échange au propre sur une carte. Et gardez-la près du téléphone. Dans le prochain épisode, nous passerons à Papa se libérer des déceptions. Et là aussi, j'ai une pratique très puissante à vous proposer. renoncer aux attentes irréalistes, éclairer le cours réel de l'enfance et poser un lien adulte qui ne dépend plus d'un père idéal. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra ravi pour vous et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. A bientôt !

Chapters

  • Introduction à la relation avec notre mère

    00:00

  • Comprendre la douleur et les attentes

    00:54

  • Outils pratiques : le cinéma en noir et blanc

    02:15

  • Maman égale femme étrangère : établir des limites

    03:35

  • Protocole pour un échange réussi avec maman

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Les relations avec nos mères sont-elles un véritable terrain miné ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï nous plonge au cœur de cette thématique délicate.

Elle nous propose des outils concrets pour PACIFIER ces relations tout en restant fidèle à soi-même.

Grâce à des concepts novateurs comme le "cinéma en noir et blanc" et l'idée que "maman égale femme étrangère",

Xénia nous invite à établir des LIMITES claires, tout en reconnaissant et en validant nos ÉMOTIONS.


Maman - pardonner sans s'annuler (E03)


Nous abordons ensemble les reproches récurrents qui peuvent surgir dans ces interactions et comment notre ENFANT INTÉRIEUR peut influencer notre perception des échanges avec nos mères.

Xénia souligne une notion essentielle : il est possible de PARDONNER sans OUBLIER.

Elle nous rappelle également de nous libérer des attentes IRRÉALISTES envers l'image d'une mère idéale, qui peut souvent nous peser.



Pour faciliter ces échanges parfois difficiles, Xénia offre des phrases PRÊTES À L'EMPLOI et des protocoles simples à intégrer dans notre quotidien.

Ces outils visent à encourager une COMMUNICATION plus SEREINE et RESPECTUEUSE avec nos mères.

Imaginez pouvoir aborder vos interactions avec une nouvelle perspective, armé de conseils pratiques et de stratégies efficaces !



L'épisode se clôt sur une invitation chaleureuse à appliquer ces conseils dans votre vie quotidienne.

N'oubliez pas, chaque petit pas compte dans le cheminement vers des relations plus harmonieuses.

Et restez à l'écoute, car le prochain épisode sera centré sur la relation avec le père, une autre dynamique tout aussi fascinante.



Rejoignez-nous dans cet épisode de Princesse Montessori pour découvrir comment transformer vos relations maternelles en un espace de compréhension et de respect mutuel.

Ensemble, faisons de chaque échange un moment d'apprentissage et de croissance !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pardonner n'est pas s'annuler. Aujourd'hui, vous allez pacifier la relation avec votre mère sans renoncer à vous-même. Dans cet épisode, nous démelons les reproches récurrents, nous posons des frontières nettes et nous pratiquons deux outils concrets, le cinéma en noir et blanc et maman égale femme étrangère. A la fin, vous aurez des phrases prêtes à dire et un protocole simple pour vos prochains échanges avec maman. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia roubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Après être sortie de l'enfance, ce que nous avons vu dans l'épisode d'hier, Nous entrons aujourd'hui dans un terrain sensible, c'est la relation avec notre mère. Beaucoup d'adultes portent une douleur ancienne. Si elle m'avait aimé autrement, si elle n'avait pas été aussi dure, si elle m'avait comprise. Reconnaître cette peine est légitime, mais rester fixé sur le si seulement vous enlève la main sur votre présent. L'objectif de cet épisode n'est pas d'excuser ni de réécrire l'histoire. Il est de récupérer votre capacité d'agir maintenant avec la mère réelle que vous avez devant vous. Commençons par quelques clarifications utiles. Pardonner ici signifie retirer le crochet qui vous arrache l'énergie à chaque interaction. Cela ne vous oblige pas à oublier, ni à vous réconcilier, ni à vous exposer à la même blessure. Vous pouvez pardonner et garder des limites. Vous pouvez respecter et réduire le temps d'échange. Vous pouvez aimer et dire non. Pourquoi les reproches reviennent-ils si souvent ? Souvent parce que l'enfant en nous réclame encore une mère idéale. Cette attente sans objet appuie sur trois boutons. La rumination, elle aurait dû faire ceci cela. L'explosion, tu ne comprends jamais rien. Ou l'armure, je me blende et je coupe. Et il existe une quatrième voie, l'adulte clair. Je vois ce qui est possible, je cadre, je choisis et je me tiens. Entrons dans les outils. Je vous propose de pratiquer le cinéma en noir et blanc. L'objectif c'est de regarder votre histoire sans l'onde de choc émotionnel pour pouvoir décider avec votre tête d'adulte. Alors voici le mode d'emploi. Premièrement, asseyez-vous au calme, choisissez une scène douloureuse, pas la plus violente, une scène « moyenne » que vous ruminez souvent. Deuxièmement, fermez les yeux, passez la scène en noir et blanc, comme un vieux film muet. Ralentissez légèrement, baissez le son, remplacez les voix par un narrateur neutre qui décrit les faits. Par exemple, deux personnes sont à table, la mère hausse la voix, la fille serre les points, etc. Troisièmement, arrêtez sur image à trois moments clés. Pour chacun, écrivez deux colonnes. Fait observable, slash interprétation. Exemple, les faits, la mère dit, tu exagères. L'interprétation, elle ne m'aime pas. Quatrièmement, reprenez la scène et remplacez une phrase de votre rôle par une phrase d'adulte courte et claire. Exemple, je ne parlerai pas de ce sujet ce soir, nous en reparlerons samedi 10 minutes. Et cinquièmement, terminer par une décision minuscule applicable cette semaine. Format, durée, sujet à éviter, phrase d'ouverture. Ce passage en noir et blanc n'est pas une fuite, c'est un filtre qui réduit la charge pour laisser la stratégie entrer. Vous ne n'irez pas à la douleur, vous cesserez de la laisser piloter. Deuxième pratique que j'avais envie de faire aujourd'hui avec vous, c'est maman égale femme étrangère. L'objectif de cette pratique, c'est de récupérer une distance fonctionnelle quand la réactivité monte. Lorsque vous agissez comme si votre mère était une femme que vous respectez mais qui n'a aucun droit sur vous, vos phrases se clarifient, votre voix se calme et vos limites se posent sans théâtre. Alors, sans plus attendre, voici le mode d'emploi. Premièrement, eh bien, avant l'échange, dites-vous, je m'adresse à Madame Tartompion, une femme adulte, je suis une adulte. Bon, évidemment, vous remplacez Tortempion par le nom de famille. Par exemple, moi, je pourrais très bien dire « Je m'adresse à Madame Troubetzkoï, une femme adulte, je suis une adulte. » Deuxièmement, vous choisissez un format supportable. Message écrit, appel de 20 minutes, une visite courte. Et annoncez-le au début. « Maman, je t'appelle pour 20 minutes. J'ai envie de prendre des nouvelles. » Troisièmement, restez sur des sujets clairs. Si la conversation dévie sur un thème qui blesse, appliquez la redirection courtoise. Je n'entre pas. Pas dans ce sujet, raconte-moi plutôt ta semaine. Quatrièmement, si l'insistance perdure, eh bien posez la limite propre. Pour que nos échanges restent bons, j'ai besoin que nous laissions ce sujet de côté. Je te rappelle demain. Et puis tout de suite on achène, au revoir, à bientôt, etc. Voilà, on tine notre faim. Et cinquièmement, après l'échange, vous notez une chose que vous avez bien faite. Être resté calme. avoir conclu à l'heure et une chose que vous ferez différemment la prochaine fois. Cette posture femme étrangère désactive les scénarios enquistés, vous savez comme des quistes. Vous cessez d'attendre une mère idéale, vous traitez une adulte réelle avec vos conditions d'adulte. Voici quelques phrases prêtes à dire. Je suis contente de vous entendre, j'ai 20 minutes, je ne parlerai pas de ce sujet, parlons plutôt de ceci. Hum, quand tu dis ceci, je me sens tendue pour que l'échange reste bon, je te propose que nous restons... sur tel sujet. Et deuxième phrase hyper pratique, c'est je te répondrai demain par écrit. Deux points. Je viens samedi pour un café de 30 minutes, je repars à midi. Ou alors, je te remercie pour ceci, cela. Et sur ce point-là, je déciderai moi-même. Bon, ça a l'air facile tout ça, mais donc je vous ai préparé quelques cas fréquents et des réponses brèves. Et si maman ne m'a jamais aimée ? Oh ! Eh bien, pardon. Vous pouvez reconnaître la douleur, cesser d'exiger ce qui n'arrivera pas et recevoir ce qui est possible sans vous nier. Courtoisie, information familiale, aide technique ponctuelle, l'amour idéal n'est pas requis pour vous tenir droit. J'ai eu un petit fourrir maladroit et pour ne pas vous offenser en fait je vais quand même vous raconter d'où vient ce... ce rire. J'ai eu des tensions avec ma mère de ma puberté jusqu'à maintenant et j'étais aussi convaincue qu'elle ne m'aimait pas, que nous étions... constamment en compétition. Et je ressentais cette compétition, mais surtout, j'avais toujours l'impression de gagner dans la mesure où j'étais très favorisée comme étant la fille unique de mon père. J'ai trois frères. Et lorsque ma mère demandait un sac Vuitton, très souvent, mon père répondait « Écoute, j'ai racheté un cheval à Xenia. Ton sac Vuitton atteindra deux, trois mois. » Ou alors, ma mère qui réclamait ceci, cela, elle disait « Oui. » Il me disait « Ah, mais ce n'est pas le moment. Je viens d'acheter une selle à Xenia. Ah, mais là, Xenia part en compétition à tel endroit. accélère ceci, accélère cela. Et j'avais l'impression que toute la tension que j'avais avec ma mère était liée d'une espèce de jalousie maladive de sa part. Et j'en étais arrivée à la conclusion, dans la mesure où on a beaucoup de mal à rester dans la même pièce, j'en étais arrivée à la conclusion que ma mère ne m'a jamais aimée. Ou plutôt que ma mère avait cessé de m'aimer à partir de mes 13-14 ans. Et concrètement, il a fallu attendre le décès de mon père pour avoir mon premier je t'aime. Ou du moins, en fait, je ne me souviens pas du tout. de ma mère qui m'a dit « je t'aime » à un moment donné de ma vie. Et par conséquent, j'ai été agréablement surprise et très reconnaissante, pas reconnaissante du décès de mon père, mais très reconnaissante qu'elle ait réussi à exprimer ses émotions et que nous avons pu finalement échanger de façon efficace, sans s'engueuler. Nous avons réussi à rester au même endroit pendant plusieurs jours, sans nous engueuler, sans avoir un mot plus fort l'un que l'autre. Et c'est vrai que... Face à elle, j'ai tendance à garder mon calme parce que j'ai remarqué que plus je restais calme, plus elle s'énervait. Et je me suis toujours interdite de lever la voix, je n'y arrivais pas forcément. Donc voilà, tout ça pour vous dire que j'ai eu un ricanement de « et si ma maman ne m'a jamais aimée ? » Eh bien oui, parce que c'est quelque chose que j'ai ressenti. Bref, la deuxième phrase que je vous ai préparée pourrait très bien s'inclure à mon propre cas également. « Et si ma maman a été dure ? » Eh bien, vous pouvez vous protéger avec des formats courts, des sujets sûrs. terminer à l'heure la conversation que vous avez décidé d'avoir avec elle. Moi, très concrètement, en étant en Serbie, en fait, c'était devenu très facile parce que nos échanges étaient seulement téléphoniques. Et donc, par conséquent, j'ai pu appliquer cette technique, c'est-à-dire parler dans un certain format. Donc, conversation téléphonique, surtout pas visio, sur des sujets sûrs, mes enfants, par exemple, et avec une durée. Donc, voilà, à telle heure, c'était terminé. De toute façon, je n'avais que ce laps de temps à lui accorder. Bref, vous pouvez réparer en vous, prendre soin de soi après l'échange, avec des phrases d'autorespect, des carnets de preuves de vos progrès. Et si la durée, en fait, vire à l'agression, eh bien, vous activez le plan d'escalade que je vous proposerai dans un autre épisode. Un autre cas fréquent, eh bien, pourquoi tant de reproches de ma part ? Souvent, eh bien, en fait, c'est parce que l'enfant attend encore. Et dans ce cas, il y a écrivé deux colonnes. J'attendais ceci et je cesse d'attendre cela. Et dans la deuxième, en fait, mettez noir sur blanc ce que vous rendez. Et c'est une libération, je peux vous le garantir. Autre cas, et bien pourquoi je réagis ainsi ? Et bien tout simplement par âge psychologique. Devant la mère, nous redevenons des tout petits. Alors relevez vos épaules et parlez lentement. Gardez vos phrases courtes. L'adulte en vous revient par le corps. Et la gratitude alors ? Eh bien, la gratitude n'efface pas les limites. On peut dire merci pour ce qui a été donné sans s'exposer à ce qui blesse. Et ça aussi, je vais m'y consacrer dans l'épisode 7 de cette série. Alors voici le protocole pour le prochain échange avec votre maman. Premièrement, avant, vous allez faire une minute d'ancrage, c'est-à-dire où je suis et qu'est-ce que je fais. Vous allez choisir le format et la durée et vous allez noter une phrase d'ouverture. pour être sûr de ne pas balbutier. Allô ? Non, vous savez où vous en êtes, vous savez ce que vous avez à dire. Deuxièmement, le pendant. Vous abordez des sujets sûrs. Au pire, vous faites une redirection courtoise, vous posez des limites propres si nécessaire et surtout vous concluez à l'heure. Pas de débordement. Et troisièmement, c'est le après. Donc c'est un fait réussi, un ajustement, un pas pour la prochaine fois et vous écrivez une ligne dans votre carnet. Votre micro-mission pour ce soir, choisissez une scène moyenne avec votre mère et faites le cinéma en noir et blanc. Faits, V.S., interprétation. Une phrase d'adulte à insérer. Une décision minuscule pour cette semaine. Puis, écrivez votre format et phrase d'ouverture pour le prochain échange au propre sur une carte. Et gardez-la près du téléphone. Dans le prochain épisode, nous passerons à Papa se libérer des déceptions. Et là aussi, j'ai une pratique très puissante à vous proposer. renoncer aux attentes irréalistes, éclairer le cours réel de l'enfance et poser un lien adulte qui ne dépend plus d'un père idéal. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra ravi pour vous et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. A bientôt !

Chapters

  • Introduction à la relation avec notre mère

    00:00

  • Comprendre la douleur et les attentes

    00:54

  • Outils pratiques : le cinéma en noir et blanc

    02:15

  • Maman égale femme étrangère : établir des limites

    03:35

  • Protocole pour un échange réussi avec maman

    09:48

Description

Les relations avec nos mères sont-elles un véritable terrain miné ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï nous plonge au cœur de cette thématique délicate.

Elle nous propose des outils concrets pour PACIFIER ces relations tout en restant fidèle à soi-même.

Grâce à des concepts novateurs comme le "cinéma en noir et blanc" et l'idée que "maman égale femme étrangère",

Xénia nous invite à établir des LIMITES claires, tout en reconnaissant et en validant nos ÉMOTIONS.


Maman - pardonner sans s'annuler (E03)


Nous abordons ensemble les reproches récurrents qui peuvent surgir dans ces interactions et comment notre ENFANT INTÉRIEUR peut influencer notre perception des échanges avec nos mères.

Xénia souligne une notion essentielle : il est possible de PARDONNER sans OUBLIER.

Elle nous rappelle également de nous libérer des attentes IRRÉALISTES envers l'image d'une mère idéale, qui peut souvent nous peser.



Pour faciliter ces échanges parfois difficiles, Xénia offre des phrases PRÊTES À L'EMPLOI et des protocoles simples à intégrer dans notre quotidien.

Ces outils visent à encourager une COMMUNICATION plus SEREINE et RESPECTUEUSE avec nos mères.

Imaginez pouvoir aborder vos interactions avec une nouvelle perspective, armé de conseils pratiques et de stratégies efficaces !



L'épisode se clôt sur une invitation chaleureuse à appliquer ces conseils dans votre vie quotidienne.

N'oubliez pas, chaque petit pas compte dans le cheminement vers des relations plus harmonieuses.

Et restez à l'écoute, car le prochain épisode sera centré sur la relation avec le père, une autre dynamique tout aussi fascinante.



Rejoignez-nous dans cet épisode de Princesse Montessori pour découvrir comment transformer vos relations maternelles en un espace de compréhension et de respect mutuel.

Ensemble, faisons de chaque échange un moment d'apprentissage et de croissance !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pardonner n'est pas s'annuler. Aujourd'hui, vous allez pacifier la relation avec votre mère sans renoncer à vous-même. Dans cet épisode, nous démelons les reproches récurrents, nous posons des frontières nettes et nous pratiquons deux outils concrets, le cinéma en noir et blanc et maman égale femme étrangère. A la fin, vous aurez des phrases prêtes à dire et un protocole simple pour vos prochains échanges avec maman. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia roubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Après être sortie de l'enfance, ce que nous avons vu dans l'épisode d'hier, Nous entrons aujourd'hui dans un terrain sensible, c'est la relation avec notre mère. Beaucoup d'adultes portent une douleur ancienne. Si elle m'avait aimé autrement, si elle n'avait pas été aussi dure, si elle m'avait comprise. Reconnaître cette peine est légitime, mais rester fixé sur le si seulement vous enlève la main sur votre présent. L'objectif de cet épisode n'est pas d'excuser ni de réécrire l'histoire. Il est de récupérer votre capacité d'agir maintenant avec la mère réelle que vous avez devant vous. Commençons par quelques clarifications utiles. Pardonner ici signifie retirer le crochet qui vous arrache l'énergie à chaque interaction. Cela ne vous oblige pas à oublier, ni à vous réconcilier, ni à vous exposer à la même blessure. Vous pouvez pardonner et garder des limites. Vous pouvez respecter et réduire le temps d'échange. Vous pouvez aimer et dire non. Pourquoi les reproches reviennent-ils si souvent ? Souvent parce que l'enfant en nous réclame encore une mère idéale. Cette attente sans objet appuie sur trois boutons. La rumination, elle aurait dû faire ceci cela. L'explosion, tu ne comprends jamais rien. Ou l'armure, je me blende et je coupe. Et il existe une quatrième voie, l'adulte clair. Je vois ce qui est possible, je cadre, je choisis et je me tiens. Entrons dans les outils. Je vous propose de pratiquer le cinéma en noir et blanc. L'objectif c'est de regarder votre histoire sans l'onde de choc émotionnel pour pouvoir décider avec votre tête d'adulte. Alors voici le mode d'emploi. Premièrement, asseyez-vous au calme, choisissez une scène douloureuse, pas la plus violente, une scène « moyenne » que vous ruminez souvent. Deuxièmement, fermez les yeux, passez la scène en noir et blanc, comme un vieux film muet. Ralentissez légèrement, baissez le son, remplacez les voix par un narrateur neutre qui décrit les faits. Par exemple, deux personnes sont à table, la mère hausse la voix, la fille serre les points, etc. Troisièmement, arrêtez sur image à trois moments clés. Pour chacun, écrivez deux colonnes. Fait observable, slash interprétation. Exemple, les faits, la mère dit, tu exagères. L'interprétation, elle ne m'aime pas. Quatrièmement, reprenez la scène et remplacez une phrase de votre rôle par une phrase d'adulte courte et claire. Exemple, je ne parlerai pas de ce sujet ce soir, nous en reparlerons samedi 10 minutes. Et cinquièmement, terminer par une décision minuscule applicable cette semaine. Format, durée, sujet à éviter, phrase d'ouverture. Ce passage en noir et blanc n'est pas une fuite, c'est un filtre qui réduit la charge pour laisser la stratégie entrer. Vous ne n'irez pas à la douleur, vous cesserez de la laisser piloter. Deuxième pratique que j'avais envie de faire aujourd'hui avec vous, c'est maman égale femme étrangère. L'objectif de cette pratique, c'est de récupérer une distance fonctionnelle quand la réactivité monte. Lorsque vous agissez comme si votre mère était une femme que vous respectez mais qui n'a aucun droit sur vous, vos phrases se clarifient, votre voix se calme et vos limites se posent sans théâtre. Alors, sans plus attendre, voici le mode d'emploi. Premièrement, eh bien, avant l'échange, dites-vous, je m'adresse à Madame Tartompion, une femme adulte, je suis une adulte. Bon, évidemment, vous remplacez Tortempion par le nom de famille. Par exemple, moi, je pourrais très bien dire « Je m'adresse à Madame Troubetzkoï, une femme adulte, je suis une adulte. » Deuxièmement, vous choisissez un format supportable. Message écrit, appel de 20 minutes, une visite courte. Et annoncez-le au début. « Maman, je t'appelle pour 20 minutes. J'ai envie de prendre des nouvelles. » Troisièmement, restez sur des sujets clairs. Si la conversation dévie sur un thème qui blesse, appliquez la redirection courtoise. Je n'entre pas. Pas dans ce sujet, raconte-moi plutôt ta semaine. Quatrièmement, si l'insistance perdure, eh bien posez la limite propre. Pour que nos échanges restent bons, j'ai besoin que nous laissions ce sujet de côté. Je te rappelle demain. Et puis tout de suite on achène, au revoir, à bientôt, etc. Voilà, on tine notre faim. Et cinquièmement, après l'échange, vous notez une chose que vous avez bien faite. Être resté calme. avoir conclu à l'heure et une chose que vous ferez différemment la prochaine fois. Cette posture femme étrangère désactive les scénarios enquistés, vous savez comme des quistes. Vous cessez d'attendre une mère idéale, vous traitez une adulte réelle avec vos conditions d'adulte. Voici quelques phrases prêtes à dire. Je suis contente de vous entendre, j'ai 20 minutes, je ne parlerai pas de ce sujet, parlons plutôt de ceci. Hum, quand tu dis ceci, je me sens tendue pour que l'échange reste bon, je te propose que nous restons... sur tel sujet. Et deuxième phrase hyper pratique, c'est je te répondrai demain par écrit. Deux points. Je viens samedi pour un café de 30 minutes, je repars à midi. Ou alors, je te remercie pour ceci, cela. Et sur ce point-là, je déciderai moi-même. Bon, ça a l'air facile tout ça, mais donc je vous ai préparé quelques cas fréquents et des réponses brèves. Et si maman ne m'a jamais aimée ? Oh ! Eh bien, pardon. Vous pouvez reconnaître la douleur, cesser d'exiger ce qui n'arrivera pas et recevoir ce qui est possible sans vous nier. Courtoisie, information familiale, aide technique ponctuelle, l'amour idéal n'est pas requis pour vous tenir droit. J'ai eu un petit fourrir maladroit et pour ne pas vous offenser en fait je vais quand même vous raconter d'où vient ce... ce rire. J'ai eu des tensions avec ma mère de ma puberté jusqu'à maintenant et j'étais aussi convaincue qu'elle ne m'aimait pas, que nous étions... constamment en compétition. Et je ressentais cette compétition, mais surtout, j'avais toujours l'impression de gagner dans la mesure où j'étais très favorisée comme étant la fille unique de mon père. J'ai trois frères. Et lorsque ma mère demandait un sac Vuitton, très souvent, mon père répondait « Écoute, j'ai racheté un cheval à Xenia. Ton sac Vuitton atteindra deux, trois mois. » Ou alors, ma mère qui réclamait ceci, cela, elle disait « Oui. » Il me disait « Ah, mais ce n'est pas le moment. Je viens d'acheter une selle à Xenia. Ah, mais là, Xenia part en compétition à tel endroit. accélère ceci, accélère cela. Et j'avais l'impression que toute la tension que j'avais avec ma mère était liée d'une espèce de jalousie maladive de sa part. Et j'en étais arrivée à la conclusion, dans la mesure où on a beaucoup de mal à rester dans la même pièce, j'en étais arrivée à la conclusion que ma mère ne m'a jamais aimée. Ou plutôt que ma mère avait cessé de m'aimer à partir de mes 13-14 ans. Et concrètement, il a fallu attendre le décès de mon père pour avoir mon premier je t'aime. Ou du moins, en fait, je ne me souviens pas du tout. de ma mère qui m'a dit « je t'aime » à un moment donné de ma vie. Et par conséquent, j'ai été agréablement surprise et très reconnaissante, pas reconnaissante du décès de mon père, mais très reconnaissante qu'elle ait réussi à exprimer ses émotions et que nous avons pu finalement échanger de façon efficace, sans s'engueuler. Nous avons réussi à rester au même endroit pendant plusieurs jours, sans nous engueuler, sans avoir un mot plus fort l'un que l'autre. Et c'est vrai que... Face à elle, j'ai tendance à garder mon calme parce que j'ai remarqué que plus je restais calme, plus elle s'énervait. Et je me suis toujours interdite de lever la voix, je n'y arrivais pas forcément. Donc voilà, tout ça pour vous dire que j'ai eu un ricanement de « et si ma maman ne m'a jamais aimée ? » Eh bien oui, parce que c'est quelque chose que j'ai ressenti. Bref, la deuxième phrase que je vous ai préparée pourrait très bien s'inclure à mon propre cas également. « Et si ma maman a été dure ? » Eh bien, vous pouvez vous protéger avec des formats courts, des sujets sûrs. terminer à l'heure la conversation que vous avez décidé d'avoir avec elle. Moi, très concrètement, en étant en Serbie, en fait, c'était devenu très facile parce que nos échanges étaient seulement téléphoniques. Et donc, par conséquent, j'ai pu appliquer cette technique, c'est-à-dire parler dans un certain format. Donc, conversation téléphonique, surtout pas visio, sur des sujets sûrs, mes enfants, par exemple, et avec une durée. Donc, voilà, à telle heure, c'était terminé. De toute façon, je n'avais que ce laps de temps à lui accorder. Bref, vous pouvez réparer en vous, prendre soin de soi après l'échange, avec des phrases d'autorespect, des carnets de preuves de vos progrès. Et si la durée, en fait, vire à l'agression, eh bien, vous activez le plan d'escalade que je vous proposerai dans un autre épisode. Un autre cas fréquent, eh bien, pourquoi tant de reproches de ma part ? Souvent, eh bien, en fait, c'est parce que l'enfant attend encore. Et dans ce cas, il y a écrivé deux colonnes. J'attendais ceci et je cesse d'attendre cela. Et dans la deuxième, en fait, mettez noir sur blanc ce que vous rendez. Et c'est une libération, je peux vous le garantir. Autre cas, et bien pourquoi je réagis ainsi ? Et bien tout simplement par âge psychologique. Devant la mère, nous redevenons des tout petits. Alors relevez vos épaules et parlez lentement. Gardez vos phrases courtes. L'adulte en vous revient par le corps. Et la gratitude alors ? Eh bien, la gratitude n'efface pas les limites. On peut dire merci pour ce qui a été donné sans s'exposer à ce qui blesse. Et ça aussi, je vais m'y consacrer dans l'épisode 7 de cette série. Alors voici le protocole pour le prochain échange avec votre maman. Premièrement, avant, vous allez faire une minute d'ancrage, c'est-à-dire où je suis et qu'est-ce que je fais. Vous allez choisir le format et la durée et vous allez noter une phrase d'ouverture. pour être sûr de ne pas balbutier. Allô ? Non, vous savez où vous en êtes, vous savez ce que vous avez à dire. Deuxièmement, le pendant. Vous abordez des sujets sûrs. Au pire, vous faites une redirection courtoise, vous posez des limites propres si nécessaire et surtout vous concluez à l'heure. Pas de débordement. Et troisièmement, c'est le après. Donc c'est un fait réussi, un ajustement, un pas pour la prochaine fois et vous écrivez une ligne dans votre carnet. Votre micro-mission pour ce soir, choisissez une scène moyenne avec votre mère et faites le cinéma en noir et blanc. Faits, V.S., interprétation. Une phrase d'adulte à insérer. Une décision minuscule pour cette semaine. Puis, écrivez votre format et phrase d'ouverture pour le prochain échange au propre sur une carte. Et gardez-la près du téléphone. Dans le prochain épisode, nous passerons à Papa se libérer des déceptions. Et là aussi, j'ai une pratique très puissante à vous proposer. renoncer aux attentes irréalistes, éclairer le cours réel de l'enfance et poser un lien adulte qui ne dépend plus d'un père idéal. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra ravi pour vous et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. A bientôt !

Chapters

  • Introduction à la relation avec notre mère

    00:00

  • Comprendre la douleur et les attentes

    00:54

  • Outils pratiques : le cinéma en noir et blanc

    02:15

  • Maman égale femme étrangère : établir des limites

    03:35

  • Protocole pour un échange réussi avec maman

    09:48

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