Speaker #0Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Comment interdire correctement pour que le mot non fonctionne et ne provoque pas de réaction ? pas une envie d'enfreindre les règles. Établir des limites pour les enfants et les maintenir est l'une des tâches les plus difficiles de la parentalité qui demande chaque jour beaucoup de ressources et d'énergie. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. Dans cet épisode, nous allons voir ensemble comment poser des limites et utiliser le mot non pour qu'il soit vraiment efficace et qu'il ne suscite pas de protestation ou de désir de contourner les règles. J'aimerais aussi partager des recommandations sur comment créer une atmosphère de sécurité et de confiance où l'enfant percevra les limites comme un soutien et non comme une punition. Comment pouvons-nous poser des limites à un enfant pour qu'il entende les règles, pour qu'il les comprenne et pour qu'il s'arrête ? Tout d'abord, l'enfant doit connaître et comprendre les règles, ce qui les permet de faire, ce qui ne les permet pas et pourquoi. Les règles aident l'enfant à comprendre comment fonctionne le monde et comment les gens se comportent dans ce monde. Toute liberté que nous donnons à un enfant est accompagnée d'une certaine structure de limites. Un petit enfant doit apprendre quelles sont ces limites et comprendre comment se comporter dans une situation donnée. Quand nous apprenons à conduire, nous acquérons la possibilité de nous déplacer d'un point à un autre et de prendre différents itinéraires. Cela nous donne une liberté de mouvement. Mais pour conduire, nous devons respecter des règles strictes de circulation. Nous devons être en harmonie avec les autres personnes qui se trouvent sur la route avec nous. Sans ces règles, il y aurait du chaos sur la route. Avec les règles pour les enfants, c'est exactement la même structure. Nous ne limitons pas leur liberté de mouvement, nous plaçons pour eux des repères clairs pour qu'ils puissent se socialiser librement, traverser le processus d'humanisation et devenir des personnes de leur temps et de leur environnement. Il existe des règles générales qui doivent être respectées partout. Par exemple, ne pas causer de préjudice physique à autrui, ne pas prendre ou casser les affaires des autres. Il y a des règles familiales spécifiques à chaque foyer qui sont respectées au sein de la famille. Par exemple, personne ne regarde la télévision pendant les repas ou tout le monde se lave les mains dès qu'il entre à la maison. Il y a aussi des règles sociales. Par exemple, dans les lieux publics, nous parlons doucement et nous nous déplaçons calmement. Les règles doivent correspondre à l'âge de l'enfant pour qu'il puisse les comprendre et les respecter. Un enfant ne peut pas respecter une règle qu'il ne comprend pas. Il est important que les règles soient adaptées à la réalité et qu'elles garantissent la sécurité. Par exemple, si on touche une casserole sur une plaque chaude, elle peut tomber et brûler. Les règles doivent être bénéfiques pour l'enfant, afin que leur respect apporte quelque chose d'utile pour la vie en société. Par exemple, dans un cinéma, si on se lève pendant un film, les autres spectateurs ne verront pas d'écran. Les règles doivent avoir un résultat clair et garantir leur stabilité en cas de transgression. Que fera l'adulte si une règle est enfreinte ? Il faut réfléchir et discuter avec tout le monde. tous les membres de la famille pour savoir quelles règles vous êtes prêts à introduire progressivement pour l'enfant. Il ne devrait pas y en avoir trop, et elle devrait se limiter à la sécurité et aux normes de comportement social et familial. Essayez de formuler les règles de manière positive sans utiliser des formulations négatives comme « non, ne fais pas ça » , etc. Quand nous utilisons régulièrement des constructions négatives dans notre communication avec l'enfant, cela devient pour lui un bruit de fond auquel il ne réagit plus. Pourquoi devrait-il répondre à un autre non s'il l'entend tout le temps ? Réservez un non clair et strict pour des moments particuliers, afin que l'enfant puisse immédiatement réagir à vos paroles et s'arrêter. Dans d'autres cas, utilisez des formulations neutres. Par exemple, dans le magasin, nous marchons calmement pour ne pas gêner les autres clients. Si vous avez déjà dit non à un enfant, il est très important de maintenir cette interdiction. La cohérence de l'adulte et le maintien de son interdiction sont une partie essentielle de l'établissement des limites. L'enfant doit sentir qu'il peut s'appuyer sur vous et savoir que si vous dites quelque chose, ce sera ainsi. L'expérience de l'enfant se construit progressivement à travers de nombreuses situations. Avec le temps, il ne posera plus de refus systématique à vos propositions, mais saura que tout se déroulera comme vous l'avez dit. L'atmosphère doit rester amicale. Nous proposons des règles à l'enfant comme un cadeau, avec amour et acceptation. Je vois que tu ne veux pas descendre tout seul, alors je vais t'aider. Les punitions, les interdictions, les manipulations ou les isolements ne fonctionnent pas avec les enfants lorsqu'ils enfreignent les règles. Elles peuvent réprimer le désir de transgresser l'interdiction, mais elles ne donnent pas à l'enfant une compréhension des raisons pour lesquelles il ne doit pas agir ainsi. Dans la méthode Montessori, on utilise la méthode des conséquences naturelles, où l'enfant est confronté aux résultats directs de ses actions. Par exemple, une punition pourrait être « si tu ne viens pas manger maintenant, tu n'auras pas le temps de jouer après le dîner et tu iras directement au lit » . Une conséquence naturelle serait, si tu ne viens pas manger maintenant, tu n'auras plus le temps de jouer avant de te coucher, car à 21h, nous allons nous laver et nous préparer pour le lit, tu te souviens ? Dans le premier cas, le parent impose une restriction arbitraire. Dans le second cas, l'enfant comprend pourquoi il doit se conformer à la règle. En vivant cette expérience plusieurs fois, il développera une compréhension des causes et des conséquences, et les paroles du parent en tant que figure d'autorité auront du poids, et il suivra les instructions de l'adulte. Si un enfant adopte un comportement dangereux ou antisocial, il est très important d'intervenir immédiatement. Par exemple, s'il lance du sable sur d'autres enfants dans une aire de jeu, le parent pourrait dire « Nous jouons avec le sable en construisant des châteaux ou en creusant. Lancer du sable est dangereux et désagréable. » Si l'enfant continue, l'adulte doit agir. « Tu continues de lancer du sable sur les autres, nous devons quitter l'aire de jeu. » Si l'enfant commence à crier ou à pleurer, il est important de maintenir la limite en expliquant les émotions ressenties. « Je vois que tu es en colère parce que nous avons dû partir. Tu voulais rester et jouer davantage, mais tu as continué à lancer du sable, alors nous avons dû partir. » Ce type d'approche peut être appliqué à toute situation nécessitant une intervention immédiate. Dans les autres cas, utilisez la méthode des conséquences naturelles pour aider l'enfant à développer son autonomie et son sens des responsabilités. J'espère que cet épisode vous a plu. 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