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Quelles activités stimulent la MOTRICITÉ GLOBALE et la CONFIANCE EN SOI des enfants de 1 à 3 ans selon la méthode Montessori? cover
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Princesse Montessori

Quelles activités stimulent la MOTRICITÉ GLOBALE et la CONFIANCE EN SOI des enfants de 1 à 3 ans selon la méthode Montessori?

Quelles activités stimulent la MOTRICITÉ GLOBALE et la CONFIANCE EN SOI des enfants de 1 à 3 ans selon la méthode Montessori?

20min |25/11/2025
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Description

Savez-vous que le MOUVEMENT est la clé du développement harmonieux de votre enfant ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï nous plonge dans l'univers fascinant de la MOTRICITÉ GLOBALE chez les enfants de 1 à 3 ans.

Elle met en lumière l'importance cruciale du MOUVEMENT pour le développement intellectuel et personnel des tout-petits.



La MOTRICITÉ GLOBALE, qui engage les GRANDS GROUPES MUSCULAIRES, est essentielle pour acquérir l'équilibre et la capacité de se déplacer. Xénia partage des activités Montessori adaptées à cet âge, telles que :


  • La MARCHE

  • Les ESCALIERS

  • Les CHARIOTS

  • Les JEUX DE SAUT


Elle insiste sur la nécessité de laisser les enfants explorer et tester leurs limites, tout en leur offrant un ENVIRONNEMENT SÉCURISÉ pour bouger librement.

Les bienfaits du MOUVEMENT ne se limitent pas au développement physique ; ils engendrent également la CONFIANCE EN SOI et une meilleure COMPRÉHENSION DE L'ESPACE.



Xénia propose des jeux et des activités simples à réaliser à la maison.

Ces suggestions pratiques encouragent les parents à soutenir l'AUTONOMIE de leurs enfants et à modéliser un COMPORTEMENT ACTIF.

Elle conclut en rappelant que le PLAISIR DU MOUVEMENT est fondamental pour le BIEN-ÊTRE et le développement des enfants.



Ne manquez pas cet épisode enrichissant de Princesse Montessori, où vous découvrirez comment intégrer le MOUVEMENT dans la vie quotidienne de votre enfant et comment cela peut transformer son développement.

Écoutez dès maintenant et offrez à votre enfant l'opportunité de GRANDIR en toute confiance grâce à la MOTRICITÉ GLOBALE !



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Transcription

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, nous allons parler du développement de la motricité globale de l'enfant de 1 à 3 ans. Le mouvement est la base du développement intellectuel et de la personnalité de l'enfant. C'est pourquoi il est si important d'accorder une attention particulière à la possibilité de bouger librement pendant les premières années de sa vie. C'est précisément à travers le mouvement que l'enfant satisfait ses besoins fondamentaux, acquiert de l'autonomie, de l'indépendance, accumule de l'expérience et forme sa personnalité et son caractère. On distingue deux types de mouvements, la motricité globale et la motricité fine. La motricité globale, ce sont les mouvements de tout le corps, du tronc, de la tête, des bras, des jambes, ainsi que toute activité liée au déplacement du corps dans l'espace, au maintien de l'équilibre et aux mouvements des grands groupes musculaires. La motricité fine, ce sont les mouvements des petits muscles du corps et la capacité à manipuler de petits objets. En bref, la main est en quelque sorte l'outil principal de la motricité fine. Dans cet épisode de podcast, nous allons examiner avec vous des activités pour entraîner la motricité globale et l'équilibre, voir à quel âge et quels exercices conviennent et quel matériel on peut utiliser à la maison. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces. Un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour et bienvenue. Pour commencer, parlons de ce que le développement de la motricité globale apporte à l'enfant. Tout d'abord, il s'agit en principe de la formation des grands groupes musculaires et du fait que l'enfant acquiert l'équilibre et la capacité de se déplacer dans l'espace. Le développement des grands groupes musculaires permet à l'enfant d'accéder à de nouveaux types d'activités physiques qui lui étaient inaccessibles avant un an. Ce faisant, il renforce et développe ses muscles, sa musculature. Alors quel nouveau type d'activité, par exemple, va-t-il maîtriser ? Et bien courir, grimper, sauter, se hisser, tendre les bras pour attraper quelque chose, se pencher tout en gardant l'équilibre. En parlant de motricité globale, nous devons absolument mentionner la période des efforts maximum qui survint vers un an et demi. Alors qu'est-ce que cela signifie pour l'enfant ? Cela signifie qu'il détermine lui-même son maximum, la limite de ses possibilités. Par exemple, un bidon de 10 litres, je peux le soulever ou le pousser, mais un bidon de 30 litres, je ne pourrais ni le soulever ni le déplacer. ... même si je fais tous les efforts possibles. Et cette prise de conscience est très importante pour l'enfant car il comprend alors ses possibilités et la limite de ses efforts physiques. C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner si votre petit se met soudain à essayer de soulever des haltères, des gros bidons, à attraper des objets les plus lourds, ce qui inquiète souvent les parents. Et s'il se fait mal ? Et s'il se casse quelque chose ? Mais je veux vous rassurer, l'enfant teste en réalité ses capacités et il s'arrêtera exactement là où il ne pourra plus réussir. Il suffit donc d'observer cette période et de lui donner la possibilité de réaliser ses capacités dans ses efforts maximum. En développant sa motricité globale, l'enfant perfectionne sa représentation du schéma corporel. Il comprend où se trouvent les différentes parties de son corps, comment elles fonctionnent, comment le cerveau envoie des commandes à tel ou tel groupe musculaire, à telle ou telle partie du corps, et comment ensuite cette partie du corps, ces groupes musculaires, exécute ces commandes. L'enfant reçoit des informations sur la manière dont son corps est construit, où sont ses limites et comment le contrôler. En s'engageant dans l'entraînement de la motricité globale, l'enfant développe en même temps son cerveau. Il se produit ce que l'on appelle la latéralisation du cerveau, c'est-à-dire un développement symétrique de chaque hémisphère et de ses fonctions. Quand l'enfant maîtrise la motricité globale, il commence à ressentir ses grands mouvements. Il reçoit des informations sur lui-même et ses possibilités et donc il forme sa confiance en lui. Je peux. Je peux grimper sur ce toboggan, je peux soulever cette pierre, je peux lancer la balle aussi loin et aussi haut. Et bien sûr, cette foi de base en soi, cette confiance en soi, pose les fondations de la personnalité. En bougeant, en explorant l'espace qui l'entoure et les objets autour de lui, l'enfant acquiert de plus en plus de connaissances sur la façon dont tout est organisé autour de lui et sur la manière de se déplacer dans cet espace pour ne pas se cogner, pour obtenir ce qu'il veut. Faire rouler un chariot vers l'avant. atterrir sur ses pieds en glissant d'un toboggan sans se faire mal. En recevant de plus en plus de ce type d'informations, l'enfant acquiert aussi la confiance que le monde est sûr et bienveillant et il sait ce qu'il vaut mieux faire et ce qu'il vaut mieux ne pas faire. La motricité globale aide également à perfectionner la vision, à développer la vision. Par exemple, quand l'enfant lance une balle dans un panier, quand il évalue la distance jusqu'à ce panier ou le nombre de sauts qui les séparent de l'autre. de maman, etc. etc. C'est à travers l'action du corps, à travers le mouvement, que l'enfant acquiert aussi une idée de notion plus abstraite comme la distance et le temps. Quand l'enfant a peu d'expérience motrice, il lui est difficile d'évaluer par exemple la distance entre lui et un vélo en mouvement, une voiture ou une balle qui arrive. Il ne peut pas comprendre la vitesse à laquelle l'objet se déplace et donc il ne peut pas par exemple s'écarter ou esquiver à temps. Un enfant qui, lui, possède une bonne expérience motrice a déjà cette compréhension, ce qui signifie qu'il pourra s'écarter. ou se baisser à temps et attraper la balle qui arrive vers lui. Toute cette expérience motrice continue au développement de la volonté, de l'autonomie et de l'indépendance. Cela signifie que pour l'enfant, l'escalier, le trottoir, la nécessité d'enjamber ou de sauter par-dessus quelque chose ou simplement de marcher une assez longue distance à pied ne seront pas un obstacle. L'enfant naît avec un grand potentiel et des besoins naturels. L'activité motrice est précisément un besoin naturel de l'enfant. Et en lui donnant cette possibilité, en lui donnant la liberté de mouvement, nous satisfaisons ses besoins naturels, ses fameuses tendances humaines dont nous parlons dans le cadre de la méthode Montessori. La tâche principale de l'âge dont nous parlons ici, c'est l'adaptation à ce monde, l'adaptation à la vie des humains. On ne devient humain que lorsqu'on entre dans l'activité humaine. Et pour cela, il faut maîtriser le mouvement, il faut une activité motrice. Même simplement pour porter une carafe, se verser de l'eau, manger avec une cuillère. il faut une musculature développée La précision des mouvements, l'équilibre. Et dans ce cas, il faut être très attentif et ne pas oublier que l'enfant ne peut atteindre tout cela que par l'autoperfectionnement, par la maîtrise de mouvements de plus en plus complexes. Et bien sûr, lorsque nous voyons des enfants courir, sauter, grimper, nous voyons à quel point ils tirent de la joie du simple fait de bouger. C'est quelque chose que nous, adultes, perdons souvent alors que les enfants, eux, prennent un véritable plaisir à l'activité motrice. Alors, ne les privons pas de ce plaisir. Donc, Parlons maintenant des activités que nous pouvons proposer à l'enfant pour développer sa motricité globale. Pour un enfant d'environ 1 an, 1 an et demi, la chose la plus importante que l'enfant maîtrise à cet âge, c'est la marche. Notre tâche principale ici, c'est de soutenir l'enfant dans son désir de marcher. Cela signifie qu'il est important de renoncer à le porter tout le temps dans les bras, de limiter l'usage du trotteur, de la poussette et du harnais. Il est important d'essayer de réduire le temps passé dans le siège auto à 1 à 2 heures par jour maximum. au lieu de cela stimuler l'enfant à marcher à utiliser un chariot, à marcher en se tenant à la poussette. Il est utile de marcher sur différentes surfaces, par exemple pieds nus sur un plancher en bois, dehors sur le béton, l'asphalte, la terre. Cela peut être du sable, de l'herbe. Plus il y a de surfaces variées, surtout naturelles, plus l'enfant expérimente de sensations et plus son cerveau reçoit de nourriture et de stimulation pour se développer. Parlons des escaliers. Parce que c'est vrai que les escaliers, très souvent, nous en tant que parents, on a peur d'avoir grimpé nos enfants dans les escaliers. Alors prenons notre mal en patience et laissons nos enfants monter et descendre les escaliers. Vers le haut, vers le bas, aussi longtemps qu'ils le souhaitent. L'escalier est un entraînement universel, on en trouve partout. La hauteur et la taille des marches importent peu. L'essentiel c'est que l'enfant marche et reçoive l'entraînement dont il a besoin. Une autre activité ce sont les chariots et les brouettes. C'est un excellent exercice également. C'est la marche avec des objets que l'on peut tirer ou pousser. Par exemple différents chariots, brouettes, porteurs. petites poussettes, il existe même de petites tondeuses à gazon pour enfants. Les enfants adorent pousser ce genre d'objet pendant très longtemps. Vers un an et demi, quand on commence en fait la période des efforts maximum, on peut même les alourdir en y plaçant quelque chose d'assez lourd, un bidon de 5 litres d'eau, de grosses pierres ou des sacs remplis de quelque chose de lourd et ça procurera du plaisir à l'enfant. Aujourd'hui, dans de nombreux magasins, on trouve de petits caddies pour les plus jeunes clients. C'est une excellente occasion pour l'enfant non seulement de développer sa musculature, mais aussi de vous aider à faire les courses. Et du magasin à la maison, il peut porter son propre sac. L'essentiel est qu'il soit pratique pour lui. Et à la maison, il peut vous aider à décharger les courses et à les ranger sur les étagères ou dans le réfrigérateur. Il y a également les jouets à tirer et les porteurs. Les différents jouets à tirer avec une ficelle et les porteurs à pousser sont aussi très populaires chez les tout-petits. On les propose après un an lorsque l'enfant marche déjà avec assurance et que cela devient intéressant pour lui de marcher en ajoutant une difficulté. Il tire un objet derrière lui et doit se retourner, ce qui est déjà une action beaucoup plus complexe que d'avancer en regardant simplement devant soi. Et de telles complications aident non seulement à développer le mouvement, mais elles apportent aussi du plaisir et ce fameux sentiment de « je peux le faire et j'y arrive » . Et un autre plus pour la maman, c'est quand l'enfant refuse d'avancer à pied et demande les bras. Ce type de jouet... qu'il faut tirer ou pousser devant soi va l'intéresser et l'aider à marcher par lui-même. Parlons des bordures et des troncs d'arbres. Quand l'enfant maîtrise bien la marche, c'est-à-dire vers un an et demi, après un an et demi, on peut lui proposer de marcher sur les bordures, sur de petits troncs d'arbres. C'est une action bien plus difficile que de marcher sur une surface plane. Si l'enfant n'y a pas pensé tout seul et n'a pas essayé, vous pouvez lui montrer comment faire. Et à la maison, là où il n'y a pas de bordure, on peut tracer une bande large avec du scotch ou du ruban au sol. Nous posons le pied dessus lentement et avançons de façon à ce que l'enfant voit comment nous déplaçons nos jambes et maintenons notre corps. Croyez-moi, pour les tout-petits, ce n'est pas du tout une tâche simple, alors que pour vous, cela demandera un minimum d'effort. Les toboggans. L'une des activités préférées des tout-petits sur le terrain de jeu, eh bien oui, ce sont les toboggans, sur lesquels on peut premièrement grimper... et de différentes façons. Et peu à peu, si l'on n'intervient pas, l'enfant va commencer à le faire seul. Et deuxièmement, bien sûr, on peut en descendre ! En plus des toboggans extérieurs, il existe de très bonnes options pour la maison, par exemple en complément du fameux triangle de Picler que les éducateurs montessori recommandent souvent. C'est en soi un excellent premier mini parcours de motricité pour l'enfant car il permet de grimper, d'enjamber, de ramper et de glisser. En parlant de structures de motricité, on peut également mentionner le Rani Start. en français départ précoce, dont la variété de mouvements possibles est encore plus grande. Il comprend des anneaux, ce qui permet de se suspendre, de se hisser, de se balancer et de développer la braquation ainsi que l'appareil vestibulaire. La braquation, c'est le fait de se suspendre et de se balancer en utilisant surtout la ceinture scapulaire et la région thoracique. Dans les structures de motricité, la braquation est gérénalement facilitée par les anneaux et les barres suspendues à des cordes. Un outil compact et très utile, c'est le tunnel de jeu. Il ne prend pas beaucoup de place, une fois plié et les petits l'adorent. D'une part, il permet de ramper et de développer la motricité globale et d'autre part, il aide les enfants à surmonter une certaine anxiété ou une certaine peur. Il faut entrer dans le tunnel, ramper dans ce couloir étroit et long. Si vous êtes à l'autre extrémité du tunnel, en souriant et en encourageant l'enfant, il va surmonter son doute et sa peur et ce faisant, renforcer sa confiance en lui. Autre activité, les sauts. Les petits aiment sauter, ils peuvent le faire au sol, au début en se tenant un support. Ciao ! une barre, une chaise, vos mains. Puis ils peuvent sauter sans se tenir. On peut proposer différentes petites tâches. Tu peux sauter sur place. Jusqu'où tu peux sauter ? À quelle hauteur ? Sur un pied ? Sur l'autre ? Descendre d'une petite marche en sautant ? On peut aussi proposer des sauts sur différentes surfaces. Sol, sable, herbe, ce sont des sensations différentes que l'enfant expérimente en sautant. Et lorsqu'il est déjà suffisamment sûr de lui au sol, on peut proposer un trampoline à condition qu'il n'y ait pas de contre-indications médicales. La course. Et oui, on peut aussi courir, et comme pour la marche et les sauts, sur différentes surfaces. On peut demander de courir jusqu'à un arbre, de contourner la fontaine, etc. On peut inventer beaucoup de jeux amusants. Ce qu'il vaut mieux éviter, quand vous proposez en fait à l'enfant de courir, il est préférable de ne pas faire de course avec lui en compétition. Car si vous le laissez gagner exprès, vous lui donnez une fausse idée de ses capacités. Et si vous le battez, il peut être très déçu. Notre tâche, c'est qu'en prenant du plaisir à l'activité motrice, s'il maîtrise et perfectionne ses compétences qu'il y arrive de mieux en mieux. Parlons des véhicules pour enfants. Bien sûr, de 1 à 3 ans, c'est le temps de l'apprentissage des véhicules pour enfants, drésienne et vélo. Leur objectif principal, c'est l'acquisition de la coordination alternée des jambes et le maintien de l'équilibre. On peut commencer avec une drésienne à 3 roues ou un tricycle, mais l'essentiel est qu'il soit adapté à la taille de l'enfant pour qu'il touche bien le sol et puisse réellement pousser. Ensuite, on peut passer à une drésienne à 2 roues, puis au vélo à 2 roues. La la tâche se complique. L'enfant doit garder l'équilibre tout en se poussant sur la draisienne ou en pédalant sur le vélo. Ce qu'il ne faut vraiment pas faire, c'est acheter les fameux vélos poussettes où maman ou papa tiennent une grande poignée et poussent le vélo pendant que l'enfant reçoit l'information erronée qu'on peut se déplacer à vélo sans rien faire. Et c'est d'ailleurs une erreur que j'ai commise parce que je trouvais ça tellement pratique et tellement sympa pour ne pas avoir bébé au bras. On peut proposer une draisienne après un an, en toute confiance, après un an et demi et après deux ans et demi, voire vers 3 ans, puis pendant les Deux années suivantes, on peut aussi proposer un vélo à pédale ou par exemple une voiture à pédale. Et plus près de 3 ans, tentez déjà le vélo à deux roues. En dépit de la popularité actuelle des patins à glace, il est important de se rappeler qu'avant 4 ans, il vaut mieux ne pas mettre les enfants sur des patins car leur cartilage et leur ligament ne sont pas encore suffisamment solides. Après 4 ans, on peut commencer. Et n'oubliez pas les danses. La plupart des petits adorent danser. Pour cela, vous n'avez besoin que de votre musique préférée et d'une bonne humeur. Et quand juste danser commence à lasser, on peut ajouter de jolis rubans, de jolis foulards. On peut fabriquer facilement cet accessoire à la maison en attachant un ruban à un anneau de rideau par exemple. Ensuite, en dansant avec l'enfant, on peut ajouter des mouvements vers le haut et vers le bas, de côté, en cercle, en zigzag. Peu importe la musique sur laquelle vous allez danser, l'essentiel c'est de danser. J'entends souvent dire qu'il n'y a pas de place à la maison pour une structure de motricité, un trampoline ou un toboggan. Mais il existe un objet qui tient dans n'importe quel appartement, c'est le ballon. C'est l'outil universel, juste après l'escalier. On peut inventer tellement de jeux et d'exercices avec un ballon, le faire rouler, le lancer, le rattraper, le taper du pied, viser une corbeille ou une boîte, ou l'on jette le ballon. Les bosses et différents équipements d'équilibre, ainsi que les balançoires arc-en-ciel, ne prennent pas non plus beaucoup de place. On peut se tenir sur un pied, sur deux pieds, sur deux bosses ou une seule. Et les enfants inventent eux-mêmes différentes variantes. Par exemple, retourner la bosse. Ne cherchez pas à les corriger, laissez l'enfant faire ce que son corps lui suggère à ce moment-là. Comme la bosse n'est pas entièrement gonflée, elle n'est pas stable, elle bouge et l'enfant doit fournir un vrai effort pour garder son équilibre. Le plateau d'équilibre ne prend pas beaucoup de place non plus, mais apporte beaucoup de bénéfices car l'enfant peut y travailler son équilibre, mais aussi s'y allonger, se balancer ou le retourner et marcher dessus comme sur une poutre. C'est un bon exemple de plateau d'équilibre en bois avec du liège sur la face opposée. Son amplitude de bascule est limitée, suffisante pour que l'enfant se balance mais sans tomber. Et ce type de plateau peut supporter le poids d'un adulte, donc il sera source de plaisir non seulement pour l'enfant mais aussi pour les grands. Il existe encore un objet formidable que l'on peut recommander pour la maison, ce sont les fameuses balançoires arc-en-ciel. L'enfant peut s'y balancer mais aussi grimper dessus lorsqu'on les pose comme un pont ou ramper dessous, etc. On peut inventer beaucoup de jeux. Maintenant je vous propose quelques jeux de mouvements. On peut jouer à des jeux simples avec des mouvements, par exemple imiter les animaux. Proposer à l'enfant de se tenir comme une cigogne ou de se suspendre comme un singe, d'imiter le chat ou la girafe Tout cela favorise le développement de la motricité globale tout en restant joyeux et ludique On peut trouver des exemples de ce type de jeu dans le livre d'Eric Carle, De la tête aux pieds Le yoga est aussi une activité formidable, non seulement pour les adultes mais aussi pour les enfants On trouve aujourd'hui de très bons livres et des jeux de cartes qui présentent différentes postures avec un langage accessible et de belles illustrations ... Par exemple l'arbre ou la montagne. En réalisant ces asanas avec l'enfant, on peut obtenir ensemble un bénéfice et du plaisir. A la maison, on peut aussi faire de la gymnastique avec l'enfant, mais à cet âge-là, il ne faut pas enseigner de façon directive ni imposée. Il est important que l'enfant répète les mouvements comme il peut les faire lui-même. Il ne faut pas profiter du désir de l'enfant d'imiter les actions des adultes pour lui proposer des tâches pour lesquelles il n'est pas encore prêt. Il suffit de l'inviter à jouer à des jeux simples avec des mouvements. Nous pouvons aussi aider l'enfant à apprendre à effectuer des actions intentionnelles et ciblées. Un bon exemple, c'est de lancer des balles dans un panier dont j'ai déjà parlé. Il faut se souvenir que l'enfant ne va pas se faire du mal volontairement. Et c'est là que réside son chemin naturel de développement. C'est très important. Les adultes sous-estiment souvent les particularités des enfants et créent des obstacles à leur développement. Par exemple, vers 2 ans, un enfant peut parfaitement maîtriser les sauts sur un petit trampoline. Mais si on saute avec l'enfant en le prenant par la main, le centre de gravité se déplace et on risque de limiter l'acquisition de ses compétences de l'équilibre. Il est important que l'enfant prenne du plaisir en développant ses compétences. Plus il éprouve de plaisir, plus il est protégé contre les dépendances et plus la probabilité qu'il s'attache plus tard à quelque chose de néfaste est faible. Ainsi, le plaisir ne facilite pas seulement l'apprentissage, il est aussi un protecteur de base de la psyché et renforce la santé de l'enfant. Dans une large mesure, les enfants maîtrisent d'eux-mêmes différents types d'activités. Mais il leur faut parfois un exemple, une direction. Les adultes sont un modèle. Les adultes sont un modèle et l'amour du mouvement doit être modélisé. Le modèle que nous montrons aujourd'hui se reflètera dans leur vision de la vie plus tard. Les jeunes enfants ne peuvent pas ne pas courir car ils ont un besoin de mouvement. Mais les enfants d'âge scolaire s'assoient souvent sur leur téléphone justement parce que le modèle de comportement de l'adulte était ainsi. Pour résumer, il faut garder en mémoire que l'enfant porte en lui un besoin et un amour du mouvement. La première chose à faire, c'est donc d'enlever les obstacles, de donner la liberté de mouvement. La deuxième, c'est de se rappeler que nous sommes des modèles et que notre relation au mouvement et à l'activité influence celle de nos enfants. C'est pourquoi il est important de choisir ce qui vous convient et vous intéresse. Yoga, fitness, danse, toute forme de sport ou d'activité motrice. Faites-le avec plaisir pour que l'enfant voit ce plaisir et se mette lui-même à bouger seul ou avec vous. Deuxièmement, en enlevant les obstacles, nous créons le bon environnement. en proposant à l'enfant différents types d'activités, des équipements, des plateaux d'équilibre, tout ce dont nous avons en fait parlé dans cet épisode de podcast. Et troisièmement, n'oublions pas que nous sommes un modèle. La manière dont nous nous rapportons au mouvement et à l'activité motrice influence l'attitude de l'enfant. Trouvez donc une activité qui vous plaît. Yoga, fitness, danse, faites-la avec plaisir, de façon à ce que votre enfant le voit et ainsi vous éveillerez en lui l'envie d'essayer quelque chose de nouveau, de plus complexe. quelque chose qu'il pourra faire avec vous ou par lui-même. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra ravi pour vous. Et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes. Et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. À bientôt !

Chapters

  • Introduction au développement de la motricité globale

    00:00

  • Importance du mouvement pour l'enfant

    01:25

  • Les bienfaits de la motricité globale

    01:44

  • Activités pour soutenir la marche chez l'enfant

    06:57

  • Utilisation des escaliers et des chariots

    07:44

  • Jeux et activités pour développer la motricité

    10:20

  • Conclusion et conseils pour les parents

    16:19

Description

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Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï nous plonge dans l'univers fascinant de la MOTRICITÉ GLOBALE chez les enfants de 1 à 3 ans.

Elle met en lumière l'importance cruciale du MOUVEMENT pour le développement intellectuel et personnel des tout-petits.



La MOTRICITÉ GLOBALE, qui engage les GRANDS GROUPES MUSCULAIRES, est essentielle pour acquérir l'équilibre et la capacité de se déplacer. Xénia partage des activités Montessori adaptées à cet âge, telles que :


  • La MARCHE

  • Les ESCALIERS

  • Les CHARIOTS

  • Les JEUX DE SAUT


Elle insiste sur la nécessité de laisser les enfants explorer et tester leurs limites, tout en leur offrant un ENVIRONNEMENT SÉCURISÉ pour bouger librement.

Les bienfaits du MOUVEMENT ne se limitent pas au développement physique ; ils engendrent également la CONFIANCE EN SOI et une meilleure COMPRÉHENSION DE L'ESPACE.



Xénia propose des jeux et des activités simples à réaliser à la maison.

Ces suggestions pratiques encouragent les parents à soutenir l'AUTONOMIE de leurs enfants et à modéliser un COMPORTEMENT ACTIF.

Elle conclut en rappelant que le PLAISIR DU MOUVEMENT est fondamental pour le BIEN-ÊTRE et le développement des enfants.



Ne manquez pas cet épisode enrichissant de Princesse Montessori, où vous découvrirez comment intégrer le MOUVEMENT dans la vie quotidienne de votre enfant et comment cela peut transformer son développement.

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    Dans cet épisode, nous allons parler du développement de la motricité globale de l'enfant de 1 à 3 ans. Le mouvement est la base du développement intellectuel et de la personnalité de l'enfant. C'est pourquoi il est si important d'accorder une attention particulière à la possibilité de bouger librement pendant les premières années de sa vie. C'est précisément à travers le mouvement que l'enfant satisfait ses besoins fondamentaux, acquiert de l'autonomie, de l'indépendance, accumule de l'expérience et forme sa personnalité et son caractère. On distingue deux types de mouvements, la motricité globale et la motricité fine. La motricité globale, ce sont les mouvements de tout le corps, du tronc, de la tête, des bras, des jambes, ainsi que toute activité liée au déplacement du corps dans l'espace, au maintien de l'équilibre et aux mouvements des grands groupes musculaires. La motricité fine, ce sont les mouvements des petits muscles du corps et la capacité à manipuler de petits objets. En bref, la main est en quelque sorte l'outil principal de la motricité fine. Dans cet épisode de podcast, nous allons examiner avec vous des activités pour entraîner la motricité globale et l'équilibre, voir à quel âge et quels exercices conviennent et quel matériel on peut utiliser à la maison. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces. Un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour et bienvenue. Pour commencer, parlons de ce que le développement de la motricité globale apporte à l'enfant. Tout d'abord, il s'agit en principe de la formation des grands groupes musculaires et du fait que l'enfant acquiert l'équilibre et la capacité de se déplacer dans l'espace. Le développement des grands groupes musculaires permet à l'enfant d'accéder à de nouveaux types d'activités physiques qui lui étaient inaccessibles avant un an. Ce faisant, il renforce et développe ses muscles, sa musculature. Alors quel nouveau type d'activité, par exemple, va-t-il maîtriser ? Et bien courir, grimper, sauter, se hisser, tendre les bras pour attraper quelque chose, se pencher tout en gardant l'équilibre. En parlant de motricité globale, nous devons absolument mentionner la période des efforts maximum qui survint vers un an et demi. Alors qu'est-ce que cela signifie pour l'enfant ? Cela signifie qu'il détermine lui-même son maximum, la limite de ses possibilités. Par exemple, un bidon de 10 litres, je peux le soulever ou le pousser, mais un bidon de 30 litres, je ne pourrais ni le soulever ni le déplacer. ... même si je fais tous les efforts possibles. Et cette prise de conscience est très importante pour l'enfant car il comprend alors ses possibilités et la limite de ses efforts physiques. C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner si votre petit se met soudain à essayer de soulever des haltères, des gros bidons, à attraper des objets les plus lourds, ce qui inquiète souvent les parents. Et s'il se fait mal ? Et s'il se casse quelque chose ? Mais je veux vous rassurer, l'enfant teste en réalité ses capacités et il s'arrêtera exactement là où il ne pourra plus réussir. Il suffit donc d'observer cette période et de lui donner la possibilité de réaliser ses capacités dans ses efforts maximum. En développant sa motricité globale, l'enfant perfectionne sa représentation du schéma corporel. Il comprend où se trouvent les différentes parties de son corps, comment elles fonctionnent, comment le cerveau envoie des commandes à tel ou tel groupe musculaire, à telle ou telle partie du corps, et comment ensuite cette partie du corps, ces groupes musculaires, exécute ces commandes. L'enfant reçoit des informations sur la manière dont son corps est construit, où sont ses limites et comment le contrôler. En s'engageant dans l'entraînement de la motricité globale, l'enfant développe en même temps son cerveau. Il se produit ce que l'on appelle la latéralisation du cerveau, c'est-à-dire un développement symétrique de chaque hémisphère et de ses fonctions. Quand l'enfant maîtrise la motricité globale, il commence à ressentir ses grands mouvements. Il reçoit des informations sur lui-même et ses possibilités et donc il forme sa confiance en lui. Je peux. Je peux grimper sur ce toboggan, je peux soulever cette pierre, je peux lancer la balle aussi loin et aussi haut. Et bien sûr, cette foi de base en soi, cette confiance en soi, pose les fondations de la personnalité. En bougeant, en explorant l'espace qui l'entoure et les objets autour de lui, l'enfant acquiert de plus en plus de connaissances sur la façon dont tout est organisé autour de lui et sur la manière de se déplacer dans cet espace pour ne pas se cogner, pour obtenir ce qu'il veut. Faire rouler un chariot vers l'avant. atterrir sur ses pieds en glissant d'un toboggan sans se faire mal. En recevant de plus en plus de ce type d'informations, l'enfant acquiert aussi la confiance que le monde est sûr et bienveillant et il sait ce qu'il vaut mieux faire et ce qu'il vaut mieux ne pas faire. La motricité globale aide également à perfectionner la vision, à développer la vision. Par exemple, quand l'enfant lance une balle dans un panier, quand il évalue la distance jusqu'à ce panier ou le nombre de sauts qui les séparent de l'autre. de maman, etc. etc. C'est à travers l'action du corps, à travers le mouvement, que l'enfant acquiert aussi une idée de notion plus abstraite comme la distance et le temps. Quand l'enfant a peu d'expérience motrice, il lui est difficile d'évaluer par exemple la distance entre lui et un vélo en mouvement, une voiture ou une balle qui arrive. Il ne peut pas comprendre la vitesse à laquelle l'objet se déplace et donc il ne peut pas par exemple s'écarter ou esquiver à temps. Un enfant qui, lui, possède une bonne expérience motrice a déjà cette compréhension, ce qui signifie qu'il pourra s'écarter. ou se baisser à temps et attraper la balle qui arrive vers lui. Toute cette expérience motrice continue au développement de la volonté, de l'autonomie et de l'indépendance. Cela signifie que pour l'enfant, l'escalier, le trottoir, la nécessité d'enjamber ou de sauter par-dessus quelque chose ou simplement de marcher une assez longue distance à pied ne seront pas un obstacle. L'enfant naît avec un grand potentiel et des besoins naturels. L'activité motrice est précisément un besoin naturel de l'enfant. Et en lui donnant cette possibilité, en lui donnant la liberté de mouvement, nous satisfaisons ses besoins naturels, ses fameuses tendances humaines dont nous parlons dans le cadre de la méthode Montessori. La tâche principale de l'âge dont nous parlons ici, c'est l'adaptation à ce monde, l'adaptation à la vie des humains. On ne devient humain que lorsqu'on entre dans l'activité humaine. Et pour cela, il faut maîtriser le mouvement, il faut une activité motrice. Même simplement pour porter une carafe, se verser de l'eau, manger avec une cuillère. il faut une musculature développée La précision des mouvements, l'équilibre. Et dans ce cas, il faut être très attentif et ne pas oublier que l'enfant ne peut atteindre tout cela que par l'autoperfectionnement, par la maîtrise de mouvements de plus en plus complexes. Et bien sûr, lorsque nous voyons des enfants courir, sauter, grimper, nous voyons à quel point ils tirent de la joie du simple fait de bouger. C'est quelque chose que nous, adultes, perdons souvent alors que les enfants, eux, prennent un véritable plaisir à l'activité motrice. Alors, ne les privons pas de ce plaisir. Donc, Parlons maintenant des activités que nous pouvons proposer à l'enfant pour développer sa motricité globale. Pour un enfant d'environ 1 an, 1 an et demi, la chose la plus importante que l'enfant maîtrise à cet âge, c'est la marche. Notre tâche principale ici, c'est de soutenir l'enfant dans son désir de marcher. Cela signifie qu'il est important de renoncer à le porter tout le temps dans les bras, de limiter l'usage du trotteur, de la poussette et du harnais. Il est important d'essayer de réduire le temps passé dans le siège auto à 1 à 2 heures par jour maximum. au lieu de cela stimuler l'enfant à marcher à utiliser un chariot, à marcher en se tenant à la poussette. Il est utile de marcher sur différentes surfaces, par exemple pieds nus sur un plancher en bois, dehors sur le béton, l'asphalte, la terre. Cela peut être du sable, de l'herbe. Plus il y a de surfaces variées, surtout naturelles, plus l'enfant expérimente de sensations et plus son cerveau reçoit de nourriture et de stimulation pour se développer. Parlons des escaliers. Parce que c'est vrai que les escaliers, très souvent, nous en tant que parents, on a peur d'avoir grimpé nos enfants dans les escaliers. Alors prenons notre mal en patience et laissons nos enfants monter et descendre les escaliers. Vers le haut, vers le bas, aussi longtemps qu'ils le souhaitent. L'escalier est un entraînement universel, on en trouve partout. La hauteur et la taille des marches importent peu. L'essentiel c'est que l'enfant marche et reçoive l'entraînement dont il a besoin. Une autre activité ce sont les chariots et les brouettes. C'est un excellent exercice également. C'est la marche avec des objets que l'on peut tirer ou pousser. Par exemple différents chariots, brouettes, porteurs. petites poussettes, il existe même de petites tondeuses à gazon pour enfants. Les enfants adorent pousser ce genre d'objet pendant très longtemps. Vers un an et demi, quand on commence en fait la période des efforts maximum, on peut même les alourdir en y plaçant quelque chose d'assez lourd, un bidon de 5 litres d'eau, de grosses pierres ou des sacs remplis de quelque chose de lourd et ça procurera du plaisir à l'enfant. Aujourd'hui, dans de nombreux magasins, on trouve de petits caddies pour les plus jeunes clients. C'est une excellente occasion pour l'enfant non seulement de développer sa musculature, mais aussi de vous aider à faire les courses. Et du magasin à la maison, il peut porter son propre sac. L'essentiel est qu'il soit pratique pour lui. Et à la maison, il peut vous aider à décharger les courses et à les ranger sur les étagères ou dans le réfrigérateur. Il y a également les jouets à tirer et les porteurs. Les différents jouets à tirer avec une ficelle et les porteurs à pousser sont aussi très populaires chez les tout-petits. On les propose après un an lorsque l'enfant marche déjà avec assurance et que cela devient intéressant pour lui de marcher en ajoutant une difficulté. Il tire un objet derrière lui et doit se retourner, ce qui est déjà une action beaucoup plus complexe que d'avancer en regardant simplement devant soi. Et de telles complications aident non seulement à développer le mouvement, mais elles apportent aussi du plaisir et ce fameux sentiment de « je peux le faire et j'y arrive » . Et un autre plus pour la maman, c'est quand l'enfant refuse d'avancer à pied et demande les bras. Ce type de jouet... qu'il faut tirer ou pousser devant soi va l'intéresser et l'aider à marcher par lui-même. Parlons des bordures et des troncs d'arbres. Quand l'enfant maîtrise bien la marche, c'est-à-dire vers un an et demi, après un an et demi, on peut lui proposer de marcher sur les bordures, sur de petits troncs d'arbres. C'est une action bien plus difficile que de marcher sur une surface plane. Si l'enfant n'y a pas pensé tout seul et n'a pas essayé, vous pouvez lui montrer comment faire. Et à la maison, là où il n'y a pas de bordure, on peut tracer une bande large avec du scotch ou du ruban au sol. Nous posons le pied dessus lentement et avançons de façon à ce que l'enfant voit comment nous déplaçons nos jambes et maintenons notre corps. Croyez-moi, pour les tout-petits, ce n'est pas du tout une tâche simple, alors que pour vous, cela demandera un minimum d'effort. Les toboggans. L'une des activités préférées des tout-petits sur le terrain de jeu, eh bien oui, ce sont les toboggans, sur lesquels on peut premièrement grimper... et de différentes façons. Et peu à peu, si l'on n'intervient pas, l'enfant va commencer à le faire seul. Et deuxièmement, bien sûr, on peut en descendre ! En plus des toboggans extérieurs, il existe de très bonnes options pour la maison, par exemple en complément du fameux triangle de Picler que les éducateurs montessori recommandent souvent. C'est en soi un excellent premier mini parcours de motricité pour l'enfant car il permet de grimper, d'enjamber, de ramper et de glisser. En parlant de structures de motricité, on peut également mentionner le Rani Start. en français départ précoce, dont la variété de mouvements possibles est encore plus grande. Il comprend des anneaux, ce qui permet de se suspendre, de se hisser, de se balancer et de développer la braquation ainsi que l'appareil vestibulaire. La braquation, c'est le fait de se suspendre et de se balancer en utilisant surtout la ceinture scapulaire et la région thoracique. Dans les structures de motricité, la braquation est gérénalement facilitée par les anneaux et les barres suspendues à des cordes. Un outil compact et très utile, c'est le tunnel de jeu. Il ne prend pas beaucoup de place, une fois plié et les petits l'adorent. D'une part, il permet de ramper et de développer la motricité globale et d'autre part, il aide les enfants à surmonter une certaine anxiété ou une certaine peur. Il faut entrer dans le tunnel, ramper dans ce couloir étroit et long. Si vous êtes à l'autre extrémité du tunnel, en souriant et en encourageant l'enfant, il va surmonter son doute et sa peur et ce faisant, renforcer sa confiance en lui. Autre activité, les sauts. Les petits aiment sauter, ils peuvent le faire au sol, au début en se tenant un support. Ciao ! une barre, une chaise, vos mains. Puis ils peuvent sauter sans se tenir. On peut proposer différentes petites tâches. Tu peux sauter sur place. Jusqu'où tu peux sauter ? À quelle hauteur ? Sur un pied ? Sur l'autre ? Descendre d'une petite marche en sautant ? On peut aussi proposer des sauts sur différentes surfaces. Sol, sable, herbe, ce sont des sensations différentes que l'enfant expérimente en sautant. Et lorsqu'il est déjà suffisamment sûr de lui au sol, on peut proposer un trampoline à condition qu'il n'y ait pas de contre-indications médicales. La course. Et oui, on peut aussi courir, et comme pour la marche et les sauts, sur différentes surfaces. On peut demander de courir jusqu'à un arbre, de contourner la fontaine, etc. On peut inventer beaucoup de jeux amusants. Ce qu'il vaut mieux éviter, quand vous proposez en fait à l'enfant de courir, il est préférable de ne pas faire de course avec lui en compétition. Car si vous le laissez gagner exprès, vous lui donnez une fausse idée de ses capacités. Et si vous le battez, il peut être très déçu. Notre tâche, c'est qu'en prenant du plaisir à l'activité motrice, s'il maîtrise et perfectionne ses compétences qu'il y arrive de mieux en mieux. Parlons des véhicules pour enfants. Bien sûr, de 1 à 3 ans, c'est le temps de l'apprentissage des véhicules pour enfants, drésienne et vélo. Leur objectif principal, c'est l'acquisition de la coordination alternée des jambes et le maintien de l'équilibre. On peut commencer avec une drésienne à 3 roues ou un tricycle, mais l'essentiel est qu'il soit adapté à la taille de l'enfant pour qu'il touche bien le sol et puisse réellement pousser. Ensuite, on peut passer à une drésienne à 2 roues, puis au vélo à 2 roues. La la tâche se complique. L'enfant doit garder l'équilibre tout en se poussant sur la draisienne ou en pédalant sur le vélo. Ce qu'il ne faut vraiment pas faire, c'est acheter les fameux vélos poussettes où maman ou papa tiennent une grande poignée et poussent le vélo pendant que l'enfant reçoit l'information erronée qu'on peut se déplacer à vélo sans rien faire. Et c'est d'ailleurs une erreur que j'ai commise parce que je trouvais ça tellement pratique et tellement sympa pour ne pas avoir bébé au bras. On peut proposer une draisienne après un an, en toute confiance, après un an et demi et après deux ans et demi, voire vers 3 ans, puis pendant les Deux années suivantes, on peut aussi proposer un vélo à pédale ou par exemple une voiture à pédale. Et plus près de 3 ans, tentez déjà le vélo à deux roues. En dépit de la popularité actuelle des patins à glace, il est important de se rappeler qu'avant 4 ans, il vaut mieux ne pas mettre les enfants sur des patins car leur cartilage et leur ligament ne sont pas encore suffisamment solides. Après 4 ans, on peut commencer. Et n'oubliez pas les danses. La plupart des petits adorent danser. Pour cela, vous n'avez besoin que de votre musique préférée et d'une bonne humeur. Et quand juste danser commence à lasser, on peut ajouter de jolis rubans, de jolis foulards. On peut fabriquer facilement cet accessoire à la maison en attachant un ruban à un anneau de rideau par exemple. Ensuite, en dansant avec l'enfant, on peut ajouter des mouvements vers le haut et vers le bas, de côté, en cercle, en zigzag. Peu importe la musique sur laquelle vous allez danser, l'essentiel c'est de danser. J'entends souvent dire qu'il n'y a pas de place à la maison pour une structure de motricité, un trampoline ou un toboggan. Mais il existe un objet qui tient dans n'importe quel appartement, c'est le ballon. C'est l'outil universel, juste après l'escalier. On peut inventer tellement de jeux et d'exercices avec un ballon, le faire rouler, le lancer, le rattraper, le taper du pied, viser une corbeille ou une boîte, ou l'on jette le ballon. Les bosses et différents équipements d'équilibre, ainsi que les balançoires arc-en-ciel, ne prennent pas non plus beaucoup de place. On peut se tenir sur un pied, sur deux pieds, sur deux bosses ou une seule. Et les enfants inventent eux-mêmes différentes variantes. Par exemple, retourner la bosse. Ne cherchez pas à les corriger, laissez l'enfant faire ce que son corps lui suggère à ce moment-là. Comme la bosse n'est pas entièrement gonflée, elle n'est pas stable, elle bouge et l'enfant doit fournir un vrai effort pour garder son équilibre. Le plateau d'équilibre ne prend pas beaucoup de place non plus, mais apporte beaucoup de bénéfices car l'enfant peut y travailler son équilibre, mais aussi s'y allonger, se balancer ou le retourner et marcher dessus comme sur une poutre. C'est un bon exemple de plateau d'équilibre en bois avec du liège sur la face opposée. Son amplitude de bascule est limitée, suffisante pour que l'enfant se balance mais sans tomber. Et ce type de plateau peut supporter le poids d'un adulte, donc il sera source de plaisir non seulement pour l'enfant mais aussi pour les grands. Il existe encore un objet formidable que l'on peut recommander pour la maison, ce sont les fameuses balançoires arc-en-ciel. L'enfant peut s'y balancer mais aussi grimper dessus lorsqu'on les pose comme un pont ou ramper dessous, etc. On peut inventer beaucoup de jeux. Maintenant je vous propose quelques jeux de mouvements. On peut jouer à des jeux simples avec des mouvements, par exemple imiter les animaux. Proposer à l'enfant de se tenir comme une cigogne ou de se suspendre comme un singe, d'imiter le chat ou la girafe Tout cela favorise le développement de la motricité globale tout en restant joyeux et ludique On peut trouver des exemples de ce type de jeu dans le livre d'Eric Carle, De la tête aux pieds Le yoga est aussi une activité formidable, non seulement pour les adultes mais aussi pour les enfants On trouve aujourd'hui de très bons livres et des jeux de cartes qui présentent différentes postures avec un langage accessible et de belles illustrations ... Par exemple l'arbre ou la montagne. En réalisant ces asanas avec l'enfant, on peut obtenir ensemble un bénéfice et du plaisir. A la maison, on peut aussi faire de la gymnastique avec l'enfant, mais à cet âge-là, il ne faut pas enseigner de façon directive ni imposée. Il est important que l'enfant répète les mouvements comme il peut les faire lui-même. Il ne faut pas profiter du désir de l'enfant d'imiter les actions des adultes pour lui proposer des tâches pour lesquelles il n'est pas encore prêt. Il suffit de l'inviter à jouer à des jeux simples avec des mouvements. Nous pouvons aussi aider l'enfant à apprendre à effectuer des actions intentionnelles et ciblées. Un bon exemple, c'est de lancer des balles dans un panier dont j'ai déjà parlé. Il faut se souvenir que l'enfant ne va pas se faire du mal volontairement. Et c'est là que réside son chemin naturel de développement. C'est très important. Les adultes sous-estiment souvent les particularités des enfants et créent des obstacles à leur développement. Par exemple, vers 2 ans, un enfant peut parfaitement maîtriser les sauts sur un petit trampoline. Mais si on saute avec l'enfant en le prenant par la main, le centre de gravité se déplace et on risque de limiter l'acquisition de ses compétences de l'équilibre. Il est important que l'enfant prenne du plaisir en développant ses compétences. Plus il éprouve de plaisir, plus il est protégé contre les dépendances et plus la probabilité qu'il s'attache plus tard à quelque chose de néfaste est faible. Ainsi, le plaisir ne facilite pas seulement l'apprentissage, il est aussi un protecteur de base de la psyché et renforce la santé de l'enfant. Dans une large mesure, les enfants maîtrisent d'eux-mêmes différents types d'activités. Mais il leur faut parfois un exemple, une direction. Les adultes sont un modèle. Les adultes sont un modèle et l'amour du mouvement doit être modélisé. Le modèle que nous montrons aujourd'hui se reflètera dans leur vision de la vie plus tard. Les jeunes enfants ne peuvent pas ne pas courir car ils ont un besoin de mouvement. Mais les enfants d'âge scolaire s'assoient souvent sur leur téléphone justement parce que le modèle de comportement de l'adulte était ainsi. Pour résumer, il faut garder en mémoire que l'enfant porte en lui un besoin et un amour du mouvement. La première chose à faire, c'est donc d'enlever les obstacles, de donner la liberté de mouvement. La deuxième, c'est de se rappeler que nous sommes des modèles et que notre relation au mouvement et à l'activité influence celle de nos enfants. C'est pourquoi il est important de choisir ce qui vous convient et vous intéresse. Yoga, fitness, danse, toute forme de sport ou d'activité motrice. Faites-le avec plaisir pour que l'enfant voit ce plaisir et se mette lui-même à bouger seul ou avec vous. Deuxièmement, en enlevant les obstacles, nous créons le bon environnement. en proposant à l'enfant différents types d'activités, des équipements, des plateaux d'équilibre, tout ce dont nous avons en fait parlé dans cet épisode de podcast. Et troisièmement, n'oublions pas que nous sommes un modèle. La manière dont nous nous rapportons au mouvement et à l'activité motrice influence l'attitude de l'enfant. Trouvez donc une activité qui vous plaît. Yoga, fitness, danse, faites-la avec plaisir, de façon à ce que votre enfant le voit et ainsi vous éveillerez en lui l'envie d'essayer quelque chose de nouveau, de plus complexe. quelque chose qu'il pourra faire avec vous ou par lui-même. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra ravi pour vous. Et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes. Et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. À bientôt !

Chapters

  • Introduction au développement de la motricité globale

    00:00

  • Importance du mouvement pour l'enfant

    01:25

  • Les bienfaits de la motricité globale

    01:44

  • Activités pour soutenir la marche chez l'enfant

    06:57

  • Utilisation des escaliers et des chariots

    07:44

  • Jeux et activités pour développer la motricité

    10:20

  • Conclusion et conseils pour les parents

    16:19

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Description

Savez-vous que le MOUVEMENT est la clé du développement harmonieux de votre enfant ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï nous plonge dans l'univers fascinant de la MOTRICITÉ GLOBALE chez les enfants de 1 à 3 ans.

Elle met en lumière l'importance cruciale du MOUVEMENT pour le développement intellectuel et personnel des tout-petits.



La MOTRICITÉ GLOBALE, qui engage les GRANDS GROUPES MUSCULAIRES, est essentielle pour acquérir l'équilibre et la capacité de se déplacer. Xénia partage des activités Montessori adaptées à cet âge, telles que :


  • La MARCHE

  • Les ESCALIERS

  • Les CHARIOTS

  • Les JEUX DE SAUT


Elle insiste sur la nécessité de laisser les enfants explorer et tester leurs limites, tout en leur offrant un ENVIRONNEMENT SÉCURISÉ pour bouger librement.

Les bienfaits du MOUVEMENT ne se limitent pas au développement physique ; ils engendrent également la CONFIANCE EN SOI et une meilleure COMPRÉHENSION DE L'ESPACE.



Xénia propose des jeux et des activités simples à réaliser à la maison.

Ces suggestions pratiques encouragent les parents à soutenir l'AUTONOMIE de leurs enfants et à modéliser un COMPORTEMENT ACTIF.

Elle conclut en rappelant que le PLAISIR DU MOUVEMENT est fondamental pour le BIEN-ÊTRE et le développement des enfants.



Ne manquez pas cet épisode enrichissant de Princesse Montessori, où vous découvrirez comment intégrer le MOUVEMENT dans la vie quotidienne de votre enfant et comment cela peut transformer son développement.

Écoutez dès maintenant et offrez à votre enfant l'opportunité de GRANDIR en toute confiance grâce à la MOTRICITÉ GLOBALE !



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Transcription

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, nous allons parler du développement de la motricité globale de l'enfant de 1 à 3 ans. Le mouvement est la base du développement intellectuel et de la personnalité de l'enfant. C'est pourquoi il est si important d'accorder une attention particulière à la possibilité de bouger librement pendant les premières années de sa vie. C'est précisément à travers le mouvement que l'enfant satisfait ses besoins fondamentaux, acquiert de l'autonomie, de l'indépendance, accumule de l'expérience et forme sa personnalité et son caractère. On distingue deux types de mouvements, la motricité globale et la motricité fine. La motricité globale, ce sont les mouvements de tout le corps, du tronc, de la tête, des bras, des jambes, ainsi que toute activité liée au déplacement du corps dans l'espace, au maintien de l'équilibre et aux mouvements des grands groupes musculaires. La motricité fine, ce sont les mouvements des petits muscles du corps et la capacité à manipuler de petits objets. En bref, la main est en quelque sorte l'outil principal de la motricité fine. Dans cet épisode de podcast, nous allons examiner avec vous des activités pour entraîner la motricité globale et l'équilibre, voir à quel âge et quels exercices conviennent et quel matériel on peut utiliser à la maison. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces. Un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour et bienvenue. Pour commencer, parlons de ce que le développement de la motricité globale apporte à l'enfant. Tout d'abord, il s'agit en principe de la formation des grands groupes musculaires et du fait que l'enfant acquiert l'équilibre et la capacité de se déplacer dans l'espace. Le développement des grands groupes musculaires permet à l'enfant d'accéder à de nouveaux types d'activités physiques qui lui étaient inaccessibles avant un an. Ce faisant, il renforce et développe ses muscles, sa musculature. Alors quel nouveau type d'activité, par exemple, va-t-il maîtriser ? Et bien courir, grimper, sauter, se hisser, tendre les bras pour attraper quelque chose, se pencher tout en gardant l'équilibre. En parlant de motricité globale, nous devons absolument mentionner la période des efforts maximum qui survint vers un an et demi. Alors qu'est-ce que cela signifie pour l'enfant ? Cela signifie qu'il détermine lui-même son maximum, la limite de ses possibilités. Par exemple, un bidon de 10 litres, je peux le soulever ou le pousser, mais un bidon de 30 litres, je ne pourrais ni le soulever ni le déplacer. ... même si je fais tous les efforts possibles. Et cette prise de conscience est très importante pour l'enfant car il comprend alors ses possibilités et la limite de ses efforts physiques. C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner si votre petit se met soudain à essayer de soulever des haltères, des gros bidons, à attraper des objets les plus lourds, ce qui inquiète souvent les parents. Et s'il se fait mal ? Et s'il se casse quelque chose ? Mais je veux vous rassurer, l'enfant teste en réalité ses capacités et il s'arrêtera exactement là où il ne pourra plus réussir. Il suffit donc d'observer cette période et de lui donner la possibilité de réaliser ses capacités dans ses efforts maximum. En développant sa motricité globale, l'enfant perfectionne sa représentation du schéma corporel. Il comprend où se trouvent les différentes parties de son corps, comment elles fonctionnent, comment le cerveau envoie des commandes à tel ou tel groupe musculaire, à telle ou telle partie du corps, et comment ensuite cette partie du corps, ces groupes musculaires, exécute ces commandes. L'enfant reçoit des informations sur la manière dont son corps est construit, où sont ses limites et comment le contrôler. En s'engageant dans l'entraînement de la motricité globale, l'enfant développe en même temps son cerveau. Il se produit ce que l'on appelle la latéralisation du cerveau, c'est-à-dire un développement symétrique de chaque hémisphère et de ses fonctions. Quand l'enfant maîtrise la motricité globale, il commence à ressentir ses grands mouvements. Il reçoit des informations sur lui-même et ses possibilités et donc il forme sa confiance en lui. Je peux. Je peux grimper sur ce toboggan, je peux soulever cette pierre, je peux lancer la balle aussi loin et aussi haut. Et bien sûr, cette foi de base en soi, cette confiance en soi, pose les fondations de la personnalité. En bougeant, en explorant l'espace qui l'entoure et les objets autour de lui, l'enfant acquiert de plus en plus de connaissances sur la façon dont tout est organisé autour de lui et sur la manière de se déplacer dans cet espace pour ne pas se cogner, pour obtenir ce qu'il veut. Faire rouler un chariot vers l'avant. atterrir sur ses pieds en glissant d'un toboggan sans se faire mal. En recevant de plus en plus de ce type d'informations, l'enfant acquiert aussi la confiance que le monde est sûr et bienveillant et il sait ce qu'il vaut mieux faire et ce qu'il vaut mieux ne pas faire. La motricité globale aide également à perfectionner la vision, à développer la vision. Par exemple, quand l'enfant lance une balle dans un panier, quand il évalue la distance jusqu'à ce panier ou le nombre de sauts qui les séparent de l'autre. de maman, etc. etc. C'est à travers l'action du corps, à travers le mouvement, que l'enfant acquiert aussi une idée de notion plus abstraite comme la distance et le temps. Quand l'enfant a peu d'expérience motrice, il lui est difficile d'évaluer par exemple la distance entre lui et un vélo en mouvement, une voiture ou une balle qui arrive. Il ne peut pas comprendre la vitesse à laquelle l'objet se déplace et donc il ne peut pas par exemple s'écarter ou esquiver à temps. Un enfant qui, lui, possède une bonne expérience motrice a déjà cette compréhension, ce qui signifie qu'il pourra s'écarter. ou se baisser à temps et attraper la balle qui arrive vers lui. Toute cette expérience motrice continue au développement de la volonté, de l'autonomie et de l'indépendance. Cela signifie que pour l'enfant, l'escalier, le trottoir, la nécessité d'enjamber ou de sauter par-dessus quelque chose ou simplement de marcher une assez longue distance à pied ne seront pas un obstacle. L'enfant naît avec un grand potentiel et des besoins naturels. L'activité motrice est précisément un besoin naturel de l'enfant. Et en lui donnant cette possibilité, en lui donnant la liberté de mouvement, nous satisfaisons ses besoins naturels, ses fameuses tendances humaines dont nous parlons dans le cadre de la méthode Montessori. La tâche principale de l'âge dont nous parlons ici, c'est l'adaptation à ce monde, l'adaptation à la vie des humains. On ne devient humain que lorsqu'on entre dans l'activité humaine. Et pour cela, il faut maîtriser le mouvement, il faut une activité motrice. Même simplement pour porter une carafe, se verser de l'eau, manger avec une cuillère. il faut une musculature développée La précision des mouvements, l'équilibre. Et dans ce cas, il faut être très attentif et ne pas oublier que l'enfant ne peut atteindre tout cela que par l'autoperfectionnement, par la maîtrise de mouvements de plus en plus complexes. Et bien sûr, lorsque nous voyons des enfants courir, sauter, grimper, nous voyons à quel point ils tirent de la joie du simple fait de bouger. C'est quelque chose que nous, adultes, perdons souvent alors que les enfants, eux, prennent un véritable plaisir à l'activité motrice. Alors, ne les privons pas de ce plaisir. Donc, Parlons maintenant des activités que nous pouvons proposer à l'enfant pour développer sa motricité globale. Pour un enfant d'environ 1 an, 1 an et demi, la chose la plus importante que l'enfant maîtrise à cet âge, c'est la marche. Notre tâche principale ici, c'est de soutenir l'enfant dans son désir de marcher. Cela signifie qu'il est important de renoncer à le porter tout le temps dans les bras, de limiter l'usage du trotteur, de la poussette et du harnais. Il est important d'essayer de réduire le temps passé dans le siège auto à 1 à 2 heures par jour maximum. au lieu de cela stimuler l'enfant à marcher à utiliser un chariot, à marcher en se tenant à la poussette. Il est utile de marcher sur différentes surfaces, par exemple pieds nus sur un plancher en bois, dehors sur le béton, l'asphalte, la terre. Cela peut être du sable, de l'herbe. Plus il y a de surfaces variées, surtout naturelles, plus l'enfant expérimente de sensations et plus son cerveau reçoit de nourriture et de stimulation pour se développer. Parlons des escaliers. Parce que c'est vrai que les escaliers, très souvent, nous en tant que parents, on a peur d'avoir grimpé nos enfants dans les escaliers. Alors prenons notre mal en patience et laissons nos enfants monter et descendre les escaliers. Vers le haut, vers le bas, aussi longtemps qu'ils le souhaitent. L'escalier est un entraînement universel, on en trouve partout. La hauteur et la taille des marches importent peu. L'essentiel c'est que l'enfant marche et reçoive l'entraînement dont il a besoin. Une autre activité ce sont les chariots et les brouettes. C'est un excellent exercice également. C'est la marche avec des objets que l'on peut tirer ou pousser. Par exemple différents chariots, brouettes, porteurs. petites poussettes, il existe même de petites tondeuses à gazon pour enfants. Les enfants adorent pousser ce genre d'objet pendant très longtemps. Vers un an et demi, quand on commence en fait la période des efforts maximum, on peut même les alourdir en y plaçant quelque chose d'assez lourd, un bidon de 5 litres d'eau, de grosses pierres ou des sacs remplis de quelque chose de lourd et ça procurera du plaisir à l'enfant. Aujourd'hui, dans de nombreux magasins, on trouve de petits caddies pour les plus jeunes clients. C'est une excellente occasion pour l'enfant non seulement de développer sa musculature, mais aussi de vous aider à faire les courses. Et du magasin à la maison, il peut porter son propre sac. L'essentiel est qu'il soit pratique pour lui. Et à la maison, il peut vous aider à décharger les courses et à les ranger sur les étagères ou dans le réfrigérateur. Il y a également les jouets à tirer et les porteurs. Les différents jouets à tirer avec une ficelle et les porteurs à pousser sont aussi très populaires chez les tout-petits. On les propose après un an lorsque l'enfant marche déjà avec assurance et que cela devient intéressant pour lui de marcher en ajoutant une difficulté. Il tire un objet derrière lui et doit se retourner, ce qui est déjà une action beaucoup plus complexe que d'avancer en regardant simplement devant soi. Et de telles complications aident non seulement à développer le mouvement, mais elles apportent aussi du plaisir et ce fameux sentiment de « je peux le faire et j'y arrive » . Et un autre plus pour la maman, c'est quand l'enfant refuse d'avancer à pied et demande les bras. Ce type de jouet... qu'il faut tirer ou pousser devant soi va l'intéresser et l'aider à marcher par lui-même. Parlons des bordures et des troncs d'arbres. Quand l'enfant maîtrise bien la marche, c'est-à-dire vers un an et demi, après un an et demi, on peut lui proposer de marcher sur les bordures, sur de petits troncs d'arbres. C'est une action bien plus difficile que de marcher sur une surface plane. Si l'enfant n'y a pas pensé tout seul et n'a pas essayé, vous pouvez lui montrer comment faire. Et à la maison, là où il n'y a pas de bordure, on peut tracer une bande large avec du scotch ou du ruban au sol. Nous posons le pied dessus lentement et avançons de façon à ce que l'enfant voit comment nous déplaçons nos jambes et maintenons notre corps. Croyez-moi, pour les tout-petits, ce n'est pas du tout une tâche simple, alors que pour vous, cela demandera un minimum d'effort. Les toboggans. L'une des activités préférées des tout-petits sur le terrain de jeu, eh bien oui, ce sont les toboggans, sur lesquels on peut premièrement grimper... et de différentes façons. Et peu à peu, si l'on n'intervient pas, l'enfant va commencer à le faire seul. Et deuxièmement, bien sûr, on peut en descendre ! En plus des toboggans extérieurs, il existe de très bonnes options pour la maison, par exemple en complément du fameux triangle de Picler que les éducateurs montessori recommandent souvent. C'est en soi un excellent premier mini parcours de motricité pour l'enfant car il permet de grimper, d'enjamber, de ramper et de glisser. En parlant de structures de motricité, on peut également mentionner le Rani Start. en français départ précoce, dont la variété de mouvements possibles est encore plus grande. Il comprend des anneaux, ce qui permet de se suspendre, de se hisser, de se balancer et de développer la braquation ainsi que l'appareil vestibulaire. La braquation, c'est le fait de se suspendre et de se balancer en utilisant surtout la ceinture scapulaire et la région thoracique. Dans les structures de motricité, la braquation est gérénalement facilitée par les anneaux et les barres suspendues à des cordes. Un outil compact et très utile, c'est le tunnel de jeu. Il ne prend pas beaucoup de place, une fois plié et les petits l'adorent. D'une part, il permet de ramper et de développer la motricité globale et d'autre part, il aide les enfants à surmonter une certaine anxiété ou une certaine peur. Il faut entrer dans le tunnel, ramper dans ce couloir étroit et long. Si vous êtes à l'autre extrémité du tunnel, en souriant et en encourageant l'enfant, il va surmonter son doute et sa peur et ce faisant, renforcer sa confiance en lui. Autre activité, les sauts. Les petits aiment sauter, ils peuvent le faire au sol, au début en se tenant un support. Ciao ! une barre, une chaise, vos mains. Puis ils peuvent sauter sans se tenir. On peut proposer différentes petites tâches. Tu peux sauter sur place. Jusqu'où tu peux sauter ? À quelle hauteur ? Sur un pied ? Sur l'autre ? Descendre d'une petite marche en sautant ? On peut aussi proposer des sauts sur différentes surfaces. Sol, sable, herbe, ce sont des sensations différentes que l'enfant expérimente en sautant. Et lorsqu'il est déjà suffisamment sûr de lui au sol, on peut proposer un trampoline à condition qu'il n'y ait pas de contre-indications médicales. La course. Et oui, on peut aussi courir, et comme pour la marche et les sauts, sur différentes surfaces. On peut demander de courir jusqu'à un arbre, de contourner la fontaine, etc. On peut inventer beaucoup de jeux amusants. Ce qu'il vaut mieux éviter, quand vous proposez en fait à l'enfant de courir, il est préférable de ne pas faire de course avec lui en compétition. Car si vous le laissez gagner exprès, vous lui donnez une fausse idée de ses capacités. Et si vous le battez, il peut être très déçu. Notre tâche, c'est qu'en prenant du plaisir à l'activité motrice, s'il maîtrise et perfectionne ses compétences qu'il y arrive de mieux en mieux. Parlons des véhicules pour enfants. Bien sûr, de 1 à 3 ans, c'est le temps de l'apprentissage des véhicules pour enfants, drésienne et vélo. Leur objectif principal, c'est l'acquisition de la coordination alternée des jambes et le maintien de l'équilibre. On peut commencer avec une drésienne à 3 roues ou un tricycle, mais l'essentiel est qu'il soit adapté à la taille de l'enfant pour qu'il touche bien le sol et puisse réellement pousser. Ensuite, on peut passer à une drésienne à 2 roues, puis au vélo à 2 roues. La la tâche se complique. L'enfant doit garder l'équilibre tout en se poussant sur la draisienne ou en pédalant sur le vélo. Ce qu'il ne faut vraiment pas faire, c'est acheter les fameux vélos poussettes où maman ou papa tiennent une grande poignée et poussent le vélo pendant que l'enfant reçoit l'information erronée qu'on peut se déplacer à vélo sans rien faire. Et c'est d'ailleurs une erreur que j'ai commise parce que je trouvais ça tellement pratique et tellement sympa pour ne pas avoir bébé au bras. On peut proposer une draisienne après un an, en toute confiance, après un an et demi et après deux ans et demi, voire vers 3 ans, puis pendant les Deux années suivantes, on peut aussi proposer un vélo à pédale ou par exemple une voiture à pédale. Et plus près de 3 ans, tentez déjà le vélo à deux roues. En dépit de la popularité actuelle des patins à glace, il est important de se rappeler qu'avant 4 ans, il vaut mieux ne pas mettre les enfants sur des patins car leur cartilage et leur ligament ne sont pas encore suffisamment solides. Après 4 ans, on peut commencer. Et n'oubliez pas les danses. La plupart des petits adorent danser. Pour cela, vous n'avez besoin que de votre musique préférée et d'une bonne humeur. Et quand juste danser commence à lasser, on peut ajouter de jolis rubans, de jolis foulards. On peut fabriquer facilement cet accessoire à la maison en attachant un ruban à un anneau de rideau par exemple. Ensuite, en dansant avec l'enfant, on peut ajouter des mouvements vers le haut et vers le bas, de côté, en cercle, en zigzag. Peu importe la musique sur laquelle vous allez danser, l'essentiel c'est de danser. J'entends souvent dire qu'il n'y a pas de place à la maison pour une structure de motricité, un trampoline ou un toboggan. Mais il existe un objet qui tient dans n'importe quel appartement, c'est le ballon. C'est l'outil universel, juste après l'escalier. On peut inventer tellement de jeux et d'exercices avec un ballon, le faire rouler, le lancer, le rattraper, le taper du pied, viser une corbeille ou une boîte, ou l'on jette le ballon. Les bosses et différents équipements d'équilibre, ainsi que les balançoires arc-en-ciel, ne prennent pas non plus beaucoup de place. On peut se tenir sur un pied, sur deux pieds, sur deux bosses ou une seule. Et les enfants inventent eux-mêmes différentes variantes. Par exemple, retourner la bosse. Ne cherchez pas à les corriger, laissez l'enfant faire ce que son corps lui suggère à ce moment-là. Comme la bosse n'est pas entièrement gonflée, elle n'est pas stable, elle bouge et l'enfant doit fournir un vrai effort pour garder son équilibre. Le plateau d'équilibre ne prend pas beaucoup de place non plus, mais apporte beaucoup de bénéfices car l'enfant peut y travailler son équilibre, mais aussi s'y allonger, se balancer ou le retourner et marcher dessus comme sur une poutre. C'est un bon exemple de plateau d'équilibre en bois avec du liège sur la face opposée. Son amplitude de bascule est limitée, suffisante pour que l'enfant se balance mais sans tomber. Et ce type de plateau peut supporter le poids d'un adulte, donc il sera source de plaisir non seulement pour l'enfant mais aussi pour les grands. Il existe encore un objet formidable que l'on peut recommander pour la maison, ce sont les fameuses balançoires arc-en-ciel. L'enfant peut s'y balancer mais aussi grimper dessus lorsqu'on les pose comme un pont ou ramper dessous, etc. On peut inventer beaucoup de jeux. Maintenant je vous propose quelques jeux de mouvements. On peut jouer à des jeux simples avec des mouvements, par exemple imiter les animaux. Proposer à l'enfant de se tenir comme une cigogne ou de se suspendre comme un singe, d'imiter le chat ou la girafe Tout cela favorise le développement de la motricité globale tout en restant joyeux et ludique On peut trouver des exemples de ce type de jeu dans le livre d'Eric Carle, De la tête aux pieds Le yoga est aussi une activité formidable, non seulement pour les adultes mais aussi pour les enfants On trouve aujourd'hui de très bons livres et des jeux de cartes qui présentent différentes postures avec un langage accessible et de belles illustrations ... Par exemple l'arbre ou la montagne. En réalisant ces asanas avec l'enfant, on peut obtenir ensemble un bénéfice et du plaisir. A la maison, on peut aussi faire de la gymnastique avec l'enfant, mais à cet âge-là, il ne faut pas enseigner de façon directive ni imposée. Il est important que l'enfant répète les mouvements comme il peut les faire lui-même. Il ne faut pas profiter du désir de l'enfant d'imiter les actions des adultes pour lui proposer des tâches pour lesquelles il n'est pas encore prêt. Il suffit de l'inviter à jouer à des jeux simples avec des mouvements. Nous pouvons aussi aider l'enfant à apprendre à effectuer des actions intentionnelles et ciblées. Un bon exemple, c'est de lancer des balles dans un panier dont j'ai déjà parlé. Il faut se souvenir que l'enfant ne va pas se faire du mal volontairement. Et c'est là que réside son chemin naturel de développement. C'est très important. Les adultes sous-estiment souvent les particularités des enfants et créent des obstacles à leur développement. Par exemple, vers 2 ans, un enfant peut parfaitement maîtriser les sauts sur un petit trampoline. Mais si on saute avec l'enfant en le prenant par la main, le centre de gravité se déplace et on risque de limiter l'acquisition de ses compétences de l'équilibre. Il est important que l'enfant prenne du plaisir en développant ses compétences. Plus il éprouve de plaisir, plus il est protégé contre les dépendances et plus la probabilité qu'il s'attache plus tard à quelque chose de néfaste est faible. Ainsi, le plaisir ne facilite pas seulement l'apprentissage, il est aussi un protecteur de base de la psyché et renforce la santé de l'enfant. Dans une large mesure, les enfants maîtrisent d'eux-mêmes différents types d'activités. Mais il leur faut parfois un exemple, une direction. Les adultes sont un modèle. Les adultes sont un modèle et l'amour du mouvement doit être modélisé. Le modèle que nous montrons aujourd'hui se reflètera dans leur vision de la vie plus tard. Les jeunes enfants ne peuvent pas ne pas courir car ils ont un besoin de mouvement. Mais les enfants d'âge scolaire s'assoient souvent sur leur téléphone justement parce que le modèle de comportement de l'adulte était ainsi. Pour résumer, il faut garder en mémoire que l'enfant porte en lui un besoin et un amour du mouvement. La première chose à faire, c'est donc d'enlever les obstacles, de donner la liberté de mouvement. La deuxième, c'est de se rappeler que nous sommes des modèles et que notre relation au mouvement et à l'activité influence celle de nos enfants. C'est pourquoi il est important de choisir ce qui vous convient et vous intéresse. Yoga, fitness, danse, toute forme de sport ou d'activité motrice. Faites-le avec plaisir pour que l'enfant voit ce plaisir et se mette lui-même à bouger seul ou avec vous. Deuxièmement, en enlevant les obstacles, nous créons le bon environnement. en proposant à l'enfant différents types d'activités, des équipements, des plateaux d'équilibre, tout ce dont nous avons en fait parlé dans cet épisode de podcast. Et troisièmement, n'oublions pas que nous sommes un modèle. La manière dont nous nous rapportons au mouvement et à l'activité motrice influence l'attitude de l'enfant. Trouvez donc une activité qui vous plaît. Yoga, fitness, danse, faites-la avec plaisir, de façon à ce que votre enfant le voit et ainsi vous éveillerez en lui l'envie d'essayer quelque chose de nouveau, de plus complexe. quelque chose qu'il pourra faire avec vous ou par lui-même. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra ravi pour vous. Et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes. Et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. À bientôt !

Chapters

  • Introduction au développement de la motricité globale

    00:00

  • Importance du mouvement pour l'enfant

    01:25

  • Les bienfaits de la motricité globale

    01:44

  • Activités pour soutenir la marche chez l'enfant

    06:57

  • Utilisation des escaliers et des chariots

    07:44

  • Jeux et activités pour développer la motricité

    10:20

  • Conclusion et conseils pour les parents

    16:19

Description

Savez-vous que le MOUVEMENT est la clé du développement harmonieux de votre enfant ?

Dans cet épisode captivant de Princesse Montessori, Xénia Troubetzkoï nous plonge dans l'univers fascinant de la MOTRICITÉ GLOBALE chez les enfants de 1 à 3 ans.

Elle met en lumière l'importance cruciale du MOUVEMENT pour le développement intellectuel et personnel des tout-petits.



La MOTRICITÉ GLOBALE, qui engage les GRANDS GROUPES MUSCULAIRES, est essentielle pour acquérir l'équilibre et la capacité de se déplacer. Xénia partage des activités Montessori adaptées à cet âge, telles que :


  • La MARCHE

  • Les ESCALIERS

  • Les CHARIOTS

  • Les JEUX DE SAUT


Elle insiste sur la nécessité de laisser les enfants explorer et tester leurs limites, tout en leur offrant un ENVIRONNEMENT SÉCURISÉ pour bouger librement.

Les bienfaits du MOUVEMENT ne se limitent pas au développement physique ; ils engendrent également la CONFIANCE EN SOI et une meilleure COMPRÉHENSION DE L'ESPACE.



Xénia propose des jeux et des activités simples à réaliser à la maison.

Ces suggestions pratiques encouragent les parents à soutenir l'AUTONOMIE de leurs enfants et à modéliser un COMPORTEMENT ACTIF.

Elle conclut en rappelant que le PLAISIR DU MOUVEMENT est fondamental pour le BIEN-ÊTRE et le développement des enfants.



Ne manquez pas cet épisode enrichissant de Princesse Montessori, où vous découvrirez comment intégrer le MOUVEMENT dans la vie quotidienne de votre enfant et comment cela peut transformer son développement.

Écoutez dès maintenant et offrez à votre enfant l'opportunité de GRANDIR en toute confiance grâce à la MOTRICITÉ GLOBALE !



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Transcription

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, nous allons parler du développement de la motricité globale de l'enfant de 1 à 3 ans. Le mouvement est la base du développement intellectuel et de la personnalité de l'enfant. C'est pourquoi il est si important d'accorder une attention particulière à la possibilité de bouger librement pendant les premières années de sa vie. C'est précisément à travers le mouvement que l'enfant satisfait ses besoins fondamentaux, acquiert de l'autonomie, de l'indépendance, accumule de l'expérience et forme sa personnalité et son caractère. On distingue deux types de mouvements, la motricité globale et la motricité fine. La motricité globale, ce sont les mouvements de tout le corps, du tronc, de la tête, des bras, des jambes, ainsi que toute activité liée au déplacement du corps dans l'espace, au maintien de l'équilibre et aux mouvements des grands groupes musculaires. La motricité fine, ce sont les mouvements des petits muscles du corps et la capacité à manipuler de petits objets. En bref, la main est en quelque sorte l'outil principal de la motricité fine. Dans cet épisode de podcast, nous allons examiner avec vous des activités pour entraîner la motricité globale et l'équilibre, voir à quel âge et quels exercices conviennent et quel matériel on peut utiliser à la maison. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces. Un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour et bienvenue. Pour commencer, parlons de ce que le développement de la motricité globale apporte à l'enfant. Tout d'abord, il s'agit en principe de la formation des grands groupes musculaires et du fait que l'enfant acquiert l'équilibre et la capacité de se déplacer dans l'espace. Le développement des grands groupes musculaires permet à l'enfant d'accéder à de nouveaux types d'activités physiques qui lui étaient inaccessibles avant un an. Ce faisant, il renforce et développe ses muscles, sa musculature. Alors quel nouveau type d'activité, par exemple, va-t-il maîtriser ? Et bien courir, grimper, sauter, se hisser, tendre les bras pour attraper quelque chose, se pencher tout en gardant l'équilibre. En parlant de motricité globale, nous devons absolument mentionner la période des efforts maximum qui survint vers un an et demi. Alors qu'est-ce que cela signifie pour l'enfant ? Cela signifie qu'il détermine lui-même son maximum, la limite de ses possibilités. Par exemple, un bidon de 10 litres, je peux le soulever ou le pousser, mais un bidon de 30 litres, je ne pourrais ni le soulever ni le déplacer. ... même si je fais tous les efforts possibles. Et cette prise de conscience est très importante pour l'enfant car il comprend alors ses possibilités et la limite de ses efforts physiques. C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner si votre petit se met soudain à essayer de soulever des haltères, des gros bidons, à attraper des objets les plus lourds, ce qui inquiète souvent les parents. Et s'il se fait mal ? Et s'il se casse quelque chose ? Mais je veux vous rassurer, l'enfant teste en réalité ses capacités et il s'arrêtera exactement là où il ne pourra plus réussir. Il suffit donc d'observer cette période et de lui donner la possibilité de réaliser ses capacités dans ses efforts maximum. En développant sa motricité globale, l'enfant perfectionne sa représentation du schéma corporel. Il comprend où se trouvent les différentes parties de son corps, comment elles fonctionnent, comment le cerveau envoie des commandes à tel ou tel groupe musculaire, à telle ou telle partie du corps, et comment ensuite cette partie du corps, ces groupes musculaires, exécute ces commandes. L'enfant reçoit des informations sur la manière dont son corps est construit, où sont ses limites et comment le contrôler. En s'engageant dans l'entraînement de la motricité globale, l'enfant développe en même temps son cerveau. Il se produit ce que l'on appelle la latéralisation du cerveau, c'est-à-dire un développement symétrique de chaque hémisphère et de ses fonctions. Quand l'enfant maîtrise la motricité globale, il commence à ressentir ses grands mouvements. Il reçoit des informations sur lui-même et ses possibilités et donc il forme sa confiance en lui. Je peux. Je peux grimper sur ce toboggan, je peux soulever cette pierre, je peux lancer la balle aussi loin et aussi haut. Et bien sûr, cette foi de base en soi, cette confiance en soi, pose les fondations de la personnalité. En bougeant, en explorant l'espace qui l'entoure et les objets autour de lui, l'enfant acquiert de plus en plus de connaissances sur la façon dont tout est organisé autour de lui et sur la manière de se déplacer dans cet espace pour ne pas se cogner, pour obtenir ce qu'il veut. Faire rouler un chariot vers l'avant. atterrir sur ses pieds en glissant d'un toboggan sans se faire mal. En recevant de plus en plus de ce type d'informations, l'enfant acquiert aussi la confiance que le monde est sûr et bienveillant et il sait ce qu'il vaut mieux faire et ce qu'il vaut mieux ne pas faire. La motricité globale aide également à perfectionner la vision, à développer la vision. Par exemple, quand l'enfant lance une balle dans un panier, quand il évalue la distance jusqu'à ce panier ou le nombre de sauts qui les séparent de l'autre. de maman, etc. etc. C'est à travers l'action du corps, à travers le mouvement, que l'enfant acquiert aussi une idée de notion plus abstraite comme la distance et le temps. Quand l'enfant a peu d'expérience motrice, il lui est difficile d'évaluer par exemple la distance entre lui et un vélo en mouvement, une voiture ou une balle qui arrive. Il ne peut pas comprendre la vitesse à laquelle l'objet se déplace et donc il ne peut pas par exemple s'écarter ou esquiver à temps. Un enfant qui, lui, possède une bonne expérience motrice a déjà cette compréhension, ce qui signifie qu'il pourra s'écarter. ou se baisser à temps et attraper la balle qui arrive vers lui. Toute cette expérience motrice continue au développement de la volonté, de l'autonomie et de l'indépendance. Cela signifie que pour l'enfant, l'escalier, le trottoir, la nécessité d'enjamber ou de sauter par-dessus quelque chose ou simplement de marcher une assez longue distance à pied ne seront pas un obstacle. L'enfant naît avec un grand potentiel et des besoins naturels. L'activité motrice est précisément un besoin naturel de l'enfant. Et en lui donnant cette possibilité, en lui donnant la liberté de mouvement, nous satisfaisons ses besoins naturels, ses fameuses tendances humaines dont nous parlons dans le cadre de la méthode Montessori. La tâche principale de l'âge dont nous parlons ici, c'est l'adaptation à ce monde, l'adaptation à la vie des humains. On ne devient humain que lorsqu'on entre dans l'activité humaine. Et pour cela, il faut maîtriser le mouvement, il faut une activité motrice. Même simplement pour porter une carafe, se verser de l'eau, manger avec une cuillère. il faut une musculature développée La précision des mouvements, l'équilibre. Et dans ce cas, il faut être très attentif et ne pas oublier que l'enfant ne peut atteindre tout cela que par l'autoperfectionnement, par la maîtrise de mouvements de plus en plus complexes. Et bien sûr, lorsque nous voyons des enfants courir, sauter, grimper, nous voyons à quel point ils tirent de la joie du simple fait de bouger. C'est quelque chose que nous, adultes, perdons souvent alors que les enfants, eux, prennent un véritable plaisir à l'activité motrice. Alors, ne les privons pas de ce plaisir. Donc, Parlons maintenant des activités que nous pouvons proposer à l'enfant pour développer sa motricité globale. Pour un enfant d'environ 1 an, 1 an et demi, la chose la plus importante que l'enfant maîtrise à cet âge, c'est la marche. Notre tâche principale ici, c'est de soutenir l'enfant dans son désir de marcher. Cela signifie qu'il est important de renoncer à le porter tout le temps dans les bras, de limiter l'usage du trotteur, de la poussette et du harnais. Il est important d'essayer de réduire le temps passé dans le siège auto à 1 à 2 heures par jour maximum. au lieu de cela stimuler l'enfant à marcher à utiliser un chariot, à marcher en se tenant à la poussette. Il est utile de marcher sur différentes surfaces, par exemple pieds nus sur un plancher en bois, dehors sur le béton, l'asphalte, la terre. Cela peut être du sable, de l'herbe. Plus il y a de surfaces variées, surtout naturelles, plus l'enfant expérimente de sensations et plus son cerveau reçoit de nourriture et de stimulation pour se développer. Parlons des escaliers. Parce que c'est vrai que les escaliers, très souvent, nous en tant que parents, on a peur d'avoir grimpé nos enfants dans les escaliers. Alors prenons notre mal en patience et laissons nos enfants monter et descendre les escaliers. Vers le haut, vers le bas, aussi longtemps qu'ils le souhaitent. L'escalier est un entraînement universel, on en trouve partout. La hauteur et la taille des marches importent peu. L'essentiel c'est que l'enfant marche et reçoive l'entraînement dont il a besoin. Une autre activité ce sont les chariots et les brouettes. C'est un excellent exercice également. C'est la marche avec des objets que l'on peut tirer ou pousser. Par exemple différents chariots, brouettes, porteurs. petites poussettes, il existe même de petites tondeuses à gazon pour enfants. Les enfants adorent pousser ce genre d'objet pendant très longtemps. Vers un an et demi, quand on commence en fait la période des efforts maximum, on peut même les alourdir en y plaçant quelque chose d'assez lourd, un bidon de 5 litres d'eau, de grosses pierres ou des sacs remplis de quelque chose de lourd et ça procurera du plaisir à l'enfant. Aujourd'hui, dans de nombreux magasins, on trouve de petits caddies pour les plus jeunes clients. C'est une excellente occasion pour l'enfant non seulement de développer sa musculature, mais aussi de vous aider à faire les courses. Et du magasin à la maison, il peut porter son propre sac. L'essentiel est qu'il soit pratique pour lui. Et à la maison, il peut vous aider à décharger les courses et à les ranger sur les étagères ou dans le réfrigérateur. Il y a également les jouets à tirer et les porteurs. Les différents jouets à tirer avec une ficelle et les porteurs à pousser sont aussi très populaires chez les tout-petits. On les propose après un an lorsque l'enfant marche déjà avec assurance et que cela devient intéressant pour lui de marcher en ajoutant une difficulté. Il tire un objet derrière lui et doit se retourner, ce qui est déjà une action beaucoup plus complexe que d'avancer en regardant simplement devant soi. Et de telles complications aident non seulement à développer le mouvement, mais elles apportent aussi du plaisir et ce fameux sentiment de « je peux le faire et j'y arrive » . Et un autre plus pour la maman, c'est quand l'enfant refuse d'avancer à pied et demande les bras. Ce type de jouet... qu'il faut tirer ou pousser devant soi va l'intéresser et l'aider à marcher par lui-même. Parlons des bordures et des troncs d'arbres. Quand l'enfant maîtrise bien la marche, c'est-à-dire vers un an et demi, après un an et demi, on peut lui proposer de marcher sur les bordures, sur de petits troncs d'arbres. C'est une action bien plus difficile que de marcher sur une surface plane. Si l'enfant n'y a pas pensé tout seul et n'a pas essayé, vous pouvez lui montrer comment faire. Et à la maison, là où il n'y a pas de bordure, on peut tracer une bande large avec du scotch ou du ruban au sol. Nous posons le pied dessus lentement et avançons de façon à ce que l'enfant voit comment nous déplaçons nos jambes et maintenons notre corps. Croyez-moi, pour les tout-petits, ce n'est pas du tout une tâche simple, alors que pour vous, cela demandera un minimum d'effort. Les toboggans. L'une des activités préférées des tout-petits sur le terrain de jeu, eh bien oui, ce sont les toboggans, sur lesquels on peut premièrement grimper... et de différentes façons. Et peu à peu, si l'on n'intervient pas, l'enfant va commencer à le faire seul. Et deuxièmement, bien sûr, on peut en descendre ! En plus des toboggans extérieurs, il existe de très bonnes options pour la maison, par exemple en complément du fameux triangle de Picler que les éducateurs montessori recommandent souvent. C'est en soi un excellent premier mini parcours de motricité pour l'enfant car il permet de grimper, d'enjamber, de ramper et de glisser. En parlant de structures de motricité, on peut également mentionner le Rani Start. en français départ précoce, dont la variété de mouvements possibles est encore plus grande. Il comprend des anneaux, ce qui permet de se suspendre, de se hisser, de se balancer et de développer la braquation ainsi que l'appareil vestibulaire. La braquation, c'est le fait de se suspendre et de se balancer en utilisant surtout la ceinture scapulaire et la région thoracique. Dans les structures de motricité, la braquation est gérénalement facilitée par les anneaux et les barres suspendues à des cordes. Un outil compact et très utile, c'est le tunnel de jeu. Il ne prend pas beaucoup de place, une fois plié et les petits l'adorent. D'une part, il permet de ramper et de développer la motricité globale et d'autre part, il aide les enfants à surmonter une certaine anxiété ou une certaine peur. Il faut entrer dans le tunnel, ramper dans ce couloir étroit et long. Si vous êtes à l'autre extrémité du tunnel, en souriant et en encourageant l'enfant, il va surmonter son doute et sa peur et ce faisant, renforcer sa confiance en lui. Autre activité, les sauts. Les petits aiment sauter, ils peuvent le faire au sol, au début en se tenant un support. Ciao ! une barre, une chaise, vos mains. Puis ils peuvent sauter sans se tenir. On peut proposer différentes petites tâches. Tu peux sauter sur place. Jusqu'où tu peux sauter ? À quelle hauteur ? Sur un pied ? Sur l'autre ? Descendre d'une petite marche en sautant ? On peut aussi proposer des sauts sur différentes surfaces. Sol, sable, herbe, ce sont des sensations différentes que l'enfant expérimente en sautant. Et lorsqu'il est déjà suffisamment sûr de lui au sol, on peut proposer un trampoline à condition qu'il n'y ait pas de contre-indications médicales. La course. Et oui, on peut aussi courir, et comme pour la marche et les sauts, sur différentes surfaces. On peut demander de courir jusqu'à un arbre, de contourner la fontaine, etc. On peut inventer beaucoup de jeux amusants. Ce qu'il vaut mieux éviter, quand vous proposez en fait à l'enfant de courir, il est préférable de ne pas faire de course avec lui en compétition. Car si vous le laissez gagner exprès, vous lui donnez une fausse idée de ses capacités. Et si vous le battez, il peut être très déçu. Notre tâche, c'est qu'en prenant du plaisir à l'activité motrice, s'il maîtrise et perfectionne ses compétences qu'il y arrive de mieux en mieux. Parlons des véhicules pour enfants. Bien sûr, de 1 à 3 ans, c'est le temps de l'apprentissage des véhicules pour enfants, drésienne et vélo. Leur objectif principal, c'est l'acquisition de la coordination alternée des jambes et le maintien de l'équilibre. On peut commencer avec une drésienne à 3 roues ou un tricycle, mais l'essentiel est qu'il soit adapté à la taille de l'enfant pour qu'il touche bien le sol et puisse réellement pousser. Ensuite, on peut passer à une drésienne à 2 roues, puis au vélo à 2 roues. La la tâche se complique. L'enfant doit garder l'équilibre tout en se poussant sur la draisienne ou en pédalant sur le vélo. Ce qu'il ne faut vraiment pas faire, c'est acheter les fameux vélos poussettes où maman ou papa tiennent une grande poignée et poussent le vélo pendant que l'enfant reçoit l'information erronée qu'on peut se déplacer à vélo sans rien faire. Et c'est d'ailleurs une erreur que j'ai commise parce que je trouvais ça tellement pratique et tellement sympa pour ne pas avoir bébé au bras. On peut proposer une draisienne après un an, en toute confiance, après un an et demi et après deux ans et demi, voire vers 3 ans, puis pendant les Deux années suivantes, on peut aussi proposer un vélo à pédale ou par exemple une voiture à pédale. Et plus près de 3 ans, tentez déjà le vélo à deux roues. En dépit de la popularité actuelle des patins à glace, il est important de se rappeler qu'avant 4 ans, il vaut mieux ne pas mettre les enfants sur des patins car leur cartilage et leur ligament ne sont pas encore suffisamment solides. Après 4 ans, on peut commencer. Et n'oubliez pas les danses. La plupart des petits adorent danser. Pour cela, vous n'avez besoin que de votre musique préférée et d'une bonne humeur. Et quand juste danser commence à lasser, on peut ajouter de jolis rubans, de jolis foulards. On peut fabriquer facilement cet accessoire à la maison en attachant un ruban à un anneau de rideau par exemple. Ensuite, en dansant avec l'enfant, on peut ajouter des mouvements vers le haut et vers le bas, de côté, en cercle, en zigzag. Peu importe la musique sur laquelle vous allez danser, l'essentiel c'est de danser. J'entends souvent dire qu'il n'y a pas de place à la maison pour une structure de motricité, un trampoline ou un toboggan. Mais il existe un objet qui tient dans n'importe quel appartement, c'est le ballon. C'est l'outil universel, juste après l'escalier. On peut inventer tellement de jeux et d'exercices avec un ballon, le faire rouler, le lancer, le rattraper, le taper du pied, viser une corbeille ou une boîte, ou l'on jette le ballon. Les bosses et différents équipements d'équilibre, ainsi que les balançoires arc-en-ciel, ne prennent pas non plus beaucoup de place. On peut se tenir sur un pied, sur deux pieds, sur deux bosses ou une seule. Et les enfants inventent eux-mêmes différentes variantes. Par exemple, retourner la bosse. Ne cherchez pas à les corriger, laissez l'enfant faire ce que son corps lui suggère à ce moment-là. Comme la bosse n'est pas entièrement gonflée, elle n'est pas stable, elle bouge et l'enfant doit fournir un vrai effort pour garder son équilibre. Le plateau d'équilibre ne prend pas beaucoup de place non plus, mais apporte beaucoup de bénéfices car l'enfant peut y travailler son équilibre, mais aussi s'y allonger, se balancer ou le retourner et marcher dessus comme sur une poutre. C'est un bon exemple de plateau d'équilibre en bois avec du liège sur la face opposée. Son amplitude de bascule est limitée, suffisante pour que l'enfant se balance mais sans tomber. Et ce type de plateau peut supporter le poids d'un adulte, donc il sera source de plaisir non seulement pour l'enfant mais aussi pour les grands. Il existe encore un objet formidable que l'on peut recommander pour la maison, ce sont les fameuses balançoires arc-en-ciel. L'enfant peut s'y balancer mais aussi grimper dessus lorsqu'on les pose comme un pont ou ramper dessous, etc. On peut inventer beaucoup de jeux. Maintenant je vous propose quelques jeux de mouvements. On peut jouer à des jeux simples avec des mouvements, par exemple imiter les animaux. Proposer à l'enfant de se tenir comme une cigogne ou de se suspendre comme un singe, d'imiter le chat ou la girafe Tout cela favorise le développement de la motricité globale tout en restant joyeux et ludique On peut trouver des exemples de ce type de jeu dans le livre d'Eric Carle, De la tête aux pieds Le yoga est aussi une activité formidable, non seulement pour les adultes mais aussi pour les enfants On trouve aujourd'hui de très bons livres et des jeux de cartes qui présentent différentes postures avec un langage accessible et de belles illustrations ... Par exemple l'arbre ou la montagne. En réalisant ces asanas avec l'enfant, on peut obtenir ensemble un bénéfice et du plaisir. A la maison, on peut aussi faire de la gymnastique avec l'enfant, mais à cet âge-là, il ne faut pas enseigner de façon directive ni imposée. Il est important que l'enfant répète les mouvements comme il peut les faire lui-même. Il ne faut pas profiter du désir de l'enfant d'imiter les actions des adultes pour lui proposer des tâches pour lesquelles il n'est pas encore prêt. Il suffit de l'inviter à jouer à des jeux simples avec des mouvements. Nous pouvons aussi aider l'enfant à apprendre à effectuer des actions intentionnelles et ciblées. Un bon exemple, c'est de lancer des balles dans un panier dont j'ai déjà parlé. Il faut se souvenir que l'enfant ne va pas se faire du mal volontairement. Et c'est là que réside son chemin naturel de développement. C'est très important. Les adultes sous-estiment souvent les particularités des enfants et créent des obstacles à leur développement. Par exemple, vers 2 ans, un enfant peut parfaitement maîtriser les sauts sur un petit trampoline. Mais si on saute avec l'enfant en le prenant par la main, le centre de gravité se déplace et on risque de limiter l'acquisition de ses compétences de l'équilibre. Il est important que l'enfant prenne du plaisir en développant ses compétences. Plus il éprouve de plaisir, plus il est protégé contre les dépendances et plus la probabilité qu'il s'attache plus tard à quelque chose de néfaste est faible. Ainsi, le plaisir ne facilite pas seulement l'apprentissage, il est aussi un protecteur de base de la psyché et renforce la santé de l'enfant. Dans une large mesure, les enfants maîtrisent d'eux-mêmes différents types d'activités. Mais il leur faut parfois un exemple, une direction. Les adultes sont un modèle. Les adultes sont un modèle et l'amour du mouvement doit être modélisé. Le modèle que nous montrons aujourd'hui se reflètera dans leur vision de la vie plus tard. Les jeunes enfants ne peuvent pas ne pas courir car ils ont un besoin de mouvement. Mais les enfants d'âge scolaire s'assoient souvent sur leur téléphone justement parce que le modèle de comportement de l'adulte était ainsi. Pour résumer, il faut garder en mémoire que l'enfant porte en lui un besoin et un amour du mouvement. La première chose à faire, c'est donc d'enlever les obstacles, de donner la liberté de mouvement. La deuxième, c'est de se rappeler que nous sommes des modèles et que notre relation au mouvement et à l'activité influence celle de nos enfants. C'est pourquoi il est important de choisir ce qui vous convient et vous intéresse. Yoga, fitness, danse, toute forme de sport ou d'activité motrice. Faites-le avec plaisir pour que l'enfant voit ce plaisir et se mette lui-même à bouger seul ou avec vous. Deuxièmement, en enlevant les obstacles, nous créons le bon environnement. en proposant à l'enfant différents types d'activités, des équipements, des plateaux d'équilibre, tout ce dont nous avons en fait parlé dans cet épisode de podcast. Et troisièmement, n'oublions pas que nous sommes un modèle. La manière dont nous nous rapportons au mouvement et à l'activité motrice influence l'attitude de l'enfant. Trouvez donc une activité qui vous plaît. Yoga, fitness, danse, faites-la avec plaisir, de façon à ce que votre enfant le voit et ainsi vous éveillerez en lui l'envie d'essayer quelque chose de nouveau, de plus complexe. quelque chose qu'il pourra faire avec vous ou par lui-même. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra ravi pour vous. Et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes. Et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. À bientôt !

Chapters

  • Introduction au développement de la motricité globale

    00:00

  • Importance du mouvement pour l'enfant

    01:25

  • Les bienfaits de la motricité globale

    01:44

  • Activités pour soutenir la marche chez l'enfant

    06:57

  • Utilisation des escaliers et des chariots

    07:44

  • Jeux et activités pour développer la motricité

    10:20

  • Conclusion et conseils pour les parents

    16:19

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