Speaker #0Parce que c'est un sujet qui m'est très demandé, et bien je me suis enfin décidée à créer une nouvelle série dédiée à apaiser et clarifier la relation avec nos propres parents, pour reprendre en fait notre énergie et avancer sereinement. Alors voici le cap, en 14 épisodes nous allons poser une boussole simple, comprendre les dynamiques familiales, transformer les reproches en pas concrets, et on va traiter les cas difficiles avec des scripts prêts à l'emploi. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour et bienvenue ! Aujourd'hui nous allons poser le cap, à savoir le passé, le présent et le futur. Avant de réparer une relation, il faut une boussole. Aujourd'hui nous allons installer trois repères très simples, le passé, le présent, l'avenir et une pratique concrète pour quitter la rumination et revenir à l'action. Et à la fin de cet épisode, vous aurez une phrase boussole, un exercice d'ancrage et un premier pas à poser dès ce soir. Vous tenez entre vos mains l'ouverture d'une série sur les relations familiales. et d'abord sur la relation aux parents. Et avant d'entrer dans les cas concrets, posons le cap. Parce que sans cap, on s'épuise à revenir toujours au même point. Alors qu'avec un cap, la même énergie devient du progrès. Maintenant, imaginez une scène familière. Vous repensez à une phrase dite il y a des années. Ah, il aurait pu... Elle avait pas le droit... Ah, mais si seulement... Et là, le cœur s'accélère, le regard se brouille. Vous n'êtes plus dans votre journée, vous êtes dans un film qui repasse en boucle. Et pendant ce temps, un message reste sans réponse. Un dossier n'avance pas. un enfant vous regarde. Le passé aspire en fait votre présent. Et la question, ce n'est pas de savoir si votre blessure est légitime. Elle l'est peut-être, elle l'est sûrement. La question utile, c'est est-ce que ce film m'aide à vivre mieux aujourd'hui et demain ? Et si la réponse est non, il faut une autre posture. La boussole que je vous propose tient en trois phrases, toujours dans cet ordre. Le passé, c'est le passé. Je prends le meilleur du présent et je fais quelque chose pour l'avenir. Et ces trois phrases ne demandent ni d'oublier ni de banaliser. Elles proposent une hiérarchie. On cesse de rembobiner, on voit ce qui est là et on pose un pas qui va construire. D'abord, le passé, c'est le passé. Cela ne supprime pas la mémoire. Cela signifie je cesse de m'y ensabler. Chaque fois que la bobine repart, vous la coupez avec une phrase courte. Stop, ici et maintenant. Puis vous revenez à la seconde phrase. Je prends le meilleur du présent. Qu'est-ce qui fonctionne déjà ? Même un peu, dans ma vie, dans cette relation, dans cette journée. Et enfin, la troisième phrase donne la direction. Je fais quelque chose, petit à petit, pour l'avenir. Un appel, une précision, une limite posée proprement, un geste envers soi. Et si vous vous dites que c'est plus facile à dire qu'à faire, et bien vous avez parfaitement raison. Et c'est pourquoi nous passons tout de suite à la pratique. Voici la pratique numéro 1 qui va être très courte, à dire en silence, qui coupe net la rumination et vous restitue votre liberté d'agir. Arrêtez-vous une seconde et posez-vous deux questions. Où suis-je et qu'est-ce que je fais ? Répondez avec des mots simples. Je suis dans la cuisine, je prépare le repas. Ou alors, je suis dans la voiture, je conduis. Ou alors, je suis au bureau, je relis un mail. Et ajoutez ensuite un petit verbe d'action utile. Je coupe le feu, j'envoie la réponse, j'ouvre la fenêtre. Et cette micro-séquence paraît dérisoire mais elle est puissante. Elle arrête le film, elle vous rend au réel. Et du réel, vous pouvez entreprendre quelque chose. Un exemple en lien avec nos parents. Vous rédigez un message et une pensée vous surgit. Ah, de toute façon, ils ne m'ont jamais soutenu. Et là, c'est la bobine qui repart. Alors, vous vous arrêtez net. Où suis-je ? Qu'est-ce que je fais ? Réponse, je suis à mon bureau. Je rédige un message pour clarifier un point. Et là, on ajoute une action. J'écris la phrase précise dont j'ai besoin. Et dans le présent, il y a un geste utile et atteignable. Le geste est petit, mais il relève la tête. Autre exemple, vous sortez d'un appel éprouvant avec votre mère. Le corps tremble encore et les reproches tournent. Revenez à la pratique. Où suis-je ? Qu'est-ce que je fais ? Réponse, par exemple, je suis dans l'entrée, je retire mes chaussures. Ajoutez l'action, je bois un verre d'eau. Je note une phrase sur ce que j'ai bien tenu. Je planifie un bref message de recadrage pour demain. Et vous passez du remous à la conduite. Pour vous aider, installez votre phrase boussole dans la maison, sur l'écran verrouillé de votre téléphone. Le passé est le passé. Je prends le meilleur du présent. Je fais quelque chose pour l'avenir. Et lisez-la trois fois par jour pendant sept jours. Au début, ce sera mécanique. Puis votre esprit prendra l'habitude de se ramener vers l'utile. Déplions rapidement les trois repères avec leur piège et leur porte de sortie. Le passé est passé. Le piège est double. L'obsession, repasser mille fois la scène, chercher une autre fin. Et l'anesthésie, c'est réellement la même chose. Rien, on n'y pense plus. Les deux, en fait, usent. La porte de sortie, c'est la reconnaissance sans engloutissement. Oui, ça a été douloureux. Oui, j'aurais aimé autre chose. Puis, vous vous rappelez que votre journée est en cours. Vous revenez à votre lieu, à votre geste. Vous ne n'y êtes pas, vous priorisez. Alors prenez le meilleur du présent. Le piège ici, c'est l'aveuglement. Quand on souffre, on ne voit plus ce qui tient. Il y a pourtant presque toujours des éléments utiles. Un lien allié dans la famille, une routine qui vous fait du bien, un créneau où les chances se passent mieux, un sujet sur lequel la conversation reste possible. Les nommés ne trahissent pas votre douleur. Les nommés vous rendent du pouvoir. Et faites tout pour l'avenir. Le piège, là, c'est l'ambition vague. À partir de maintenant, tout sera différent. L'avenir aime les pas concrets. Nous parlerons dans les prochains épisodes de limites, de hiérarchies, de gratitude, de cas difficiles. Aujourd'hui, contentez-vous d'un seul pas modeste et vrai. Par exemple, quand la colère monte, je dis « je vous répondrai demain » . Et là, je note mes trois points, je les envoie en deux phrases. Ou alors, je choisis un canal d'échange supportable et je m'y tiens pendant un mois. Un pas minuscule, en fait, vaut mieux qu'un serment immense. Alors maintenant, je vous propose un exercice d'ancrage d'une minute. Tenez-vous debout, pieds au sol, et dites mentalement « où suis-je ? » . Qu'est-ce que je fais ? Répondez. Nommez trois choses que vous voyez, trois sons que vous entendez. Une sensation dans le corps ? Terminez en formulant un geste utile. J'envoie ce message. J'éteins mon téléphone pendant une heure. Je prépare mon carnet pour demain. Voilà, vous avez quitté le film et vous avez retrouvé votre journée. Alors au cours de mes coachings, il y a souvent quand même quelques questions qui revenaient souvent. Mais si j'ai raison d'être en colère ? Eh bien oui, vous pouvez avoir raison et choisir pour vous une action qui vous fait grandir. La colère, elle signale un besoin. Elle ne décide pas à votre place. Autre question, et si arrêter de rembobiner banalise ce que j'ai vécu ? Eh bien non, son âme ne banalise pas, cela hiérarchise. Je reconnais puis je choisis. Et dernière question que j'entends souvent, mais c'est, et si mes parents ne changent pas ? Alors vous changez votre manière de vous tenir dans la relation. Format, fréquence, sujet, limite, nous verrons comment piloter cela étape par étape. Avant de conclure, j'aimerais vous donner une scène repère à garder. Vous raccrochez après un échange difficile, vous respirez et vous dites « Le passé est passé, je prends le meilleur du présent, je fais quelque chose pour l'avenir. » Vous buvez une gorgée d'eau, vous notez un point que vous avez bien tenu, vous écrivez pour demain une phrase claire que vous enverrez. Et bien voilà, vous avez repris la main, c'est discret, c'est décisif. Donc voilà, je vais me répéter, mais votre micro-mission pour ce soir, c'est d'écrire votre phrase boussole sur un papier, de le coller à un endroit qui sera toujours au niveau de vos yeux en fait. et de programmer trois rappels discrets pour demain, matin, midi et soir. Et à chaque rappel, vous pratiquez « Où suis-je ? Qu'est-ce que je fais ? » et vous ajoutez un petit verbe d'action utile. Et ensuite, vous choisissez un pas vers l'avenir en lien avec vos parents, minuscule et réel, à poser dans les 24 heures. Et demain, nous transformerons la famille en source de force. Et vous verrez comment lire vos liens, identifier ce qui soutient et construire votre carte de lignage pour savoir où puiser et où économiser. votre énergie. Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur l'application de votre choix. Les plus grandes, c'est Apple Podcasts et Spotify. Vous mettez 5 étoiles, c'est ultra rapide pour vous et moi, ça change radicalement les choses parce que c'est le meilleur moyen de faire découvrir mon podcast à d'autres personnes et c'est ça qui fait vraiment vivre ce podcast. A bientôt !