- Speaker #0
Bienvenue sur Private Market Square, le rendez-vous de l'investissement sur les marchés privés et le capital investissement. Je suis Yann Charrère, cofondateur d'Airfund. Que vous soyez débutant ou expert, gérant de fonds, conseiller en investissement ou investisseur, découvrez les coulisses de l'investissement sur les marchés privés, les stratégies des meilleurs gérants, leurs spécialités, leurs axes de différenciation. Découvrez comment le capital investissement, l'immobilier ou l'infrastructure dynamisent vos portefeuilles d'investissement, en y apportant de la diversification et de la performance. Alors, si vous pensez que ce podcast est fait pour vous, abonnez-vous ! Bon épisode à tous ! L'investissement dans des fonds alternatifs comporte des risques, notamment de perte en capital et de liquidité. Les fonds investis peuvent être bloqués pendant une période de 10 ans. L'investissement dans les fonds peut être réservé aux investisseurs professionnels ou avertis. Merci de vérifier votre éligibilité. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et aucune garantie n'est donnée que les objectifs soient atteints. Toutes les informations présentées sont des opinions et interprétations propres à Airfund. Il ne s'agit en aucun cas d'une recommandation ou de conseil en investissement. Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Private Market Square. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Laurent Guillardi, directeur de gestion et membre du COMEX de Swen Capital Partners. Laurent, bienvenue parmi nous.
- Speaker #1
Merci, bonjour à tous, bonjour Yann.
- Speaker #0
Alors Laurent, aujourd'hui, le thème de notre podcast, évidemment, c'est le capital investissement, les actifs privés. Donc, on va parler de capital investissement aujourd'hui, notamment avec Swen Capital Partners. tu vas pouvoir nous présenter la... La société, et puis on parlera plus particulièrement de la stratégie Capital Entreprise 4, qui est une stratégie reconnue et dont c'est le quatrième millésime déjà chez Swen. Donc, nouveau fonds qui va être en distribution par Airfund. Est-ce qu'on peut commencer justement par déjà te présenter et puis nous présenter Swen ?
- Speaker #1
Bien sûr. Donc, Laurent Guillardi, tu l'as dit, je suis chez Swen depuis... Depuis un moment maintenant, parce que ça fait 18 ans que j'ai rejoint cette société de gestion, j'ai en charge la partie de multigestion Private Equity, donc je ne fais que du Private Equity, mais sous un angle un peu particulier, on y reviendra sur la sélection de gérants et on fait également beaucoup d'investissements en direct. Pour revenir sur Swen, on est une société de gestion française, uniquement dédiée à l'univers du non-coté, avec deux grandes activités, le financement d'entreprise ou le Private Equity. et puis les infrastructures. Et ensuite, on aborde ces deux grands segments par du financement de multigestion à travers des fonds ou beaucoup de financement en direct.
- Speaker #0
Merci. Alors, est-ce que tu peux, Soin Capital Partner, est-ce que tu peux nous dire à quel groupe ça appartient peut-être pour ceux qui ne le sauraient pas ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. On fait partie du groupe AEMA, qui est un groupe mutualiste, avec deux grandes sociétés d'assurance derrière, que sont le groupe Massif et le groupe Abeille Assurance.
- Speaker #0
Ok, merci. C'est toujours intéressant. Ça peut donner aussi des indications sur la façon de gérer, évidemment, le type d'actionnaire que vous avez et sûrement d'investisseur aussi dans vos fonds. Est-ce que tu peux nous dire aussi combien de professionnels, justement, compose l'équipe de Swain Capital Partners aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors, on est une société de gestion qui a bien grossi ces dernières années. Aujourd'hui, c'est 120 collaborateurs et c'est 10 milliards d'actifs gérés ou conseillés. Donc, on a quasiment plus que doublé nos actifs sur les cinq dernières années. Et l'ambition est de continuer sur cette voie-là.
- Speaker #0
Donc en effet, c'est une taille déjà significative. Alors justement, Laurent, avant de passer un peu plus en détail sur justement l'investissement, une dernière question sur Swen Capital Partners. Ça me paraît assez important de le mentionner, de l'expliquer. Vous êtes une société à mission. Donc moi, j'aimerais que tu nous expliques en quoi justement ça influence votre approche sur l'investissement, d'être une société à mission.
- Speaker #1
Très bon point. Donc Swen, on a un ADN très mutualiste. on l'a évoqué avec nos actionnaires mutualistes qui nous ont toujours poussé à aller sur de la finance la plus durable possible. Donc nous, chez Swen, on a toujours mis l'extra-financier au cœur de nos stratégies. Lorsqu'on a créé la société de gestion en 2015, c'était clairement l'axe de différenciation. Donc on appelait ça à l'époque RSE, ISR. ESG, aujourd'hui on appelle ça finance durable, et donc devenir société à mission, c'est effectif depuis presque deux ans maintenant chez Swen, c'était la continuité. Nous aujourd'hui on veut donner du sens à nos investissements, et donc toutes nos stratégies sont aujourd'hui très orientées finance durable. C'est pas l'objet du podcast, mais vous le savez on a des fonds dédiés à l'impact sur les sujets de régénération des océans, donc c'est une stratégie très particulière pour protéger et sauvegarder nos océans. on a une autre stratégie à impact sur les énergies renouvelables, sur la thématique du biogaz. Donc là encore, c'est clairement dans la stratégie de Swen. Et sur la partie de multigestion, ce dont on va parler aujourd'hui, là également, on met au cœur de notre sélection les angles extra-financiers. Donc lorsqu'on fait un investissement, soit dans un fonds, soit dans une entreprise, on veut que l'investissement ait certes une rentabilité financière, nos clients viennent chez nous aussi pour ça, mais on veut également que l'investissement ait un sens. Donc c'est pour ça que l'essentiel aujourd'hui dans nos investissements en une coloration, mais même plus qu'une coloration, soit environnementale, soit sociale. Mais jamais au détriment de la performance. C'est très important de le souligner.
- Speaker #0
Merci Laurent. Alors justement, si on parle plus spécifiquement de la stratégie d'investissement de multigestion et donc dans le détail un peu plus du fonds qui est en lancement, justement, c'est quoi la stratégie multigestion ? Qu'est-ce qui se cache derrière ce terme ?
- Speaker #1
Alors, multigestion, souvent il y a certains disent fond de fond, mais c'est vrai qu'on utilise plutôt le vocable de multigestion chez Swen. C'est le métier historique de la maison. Lorsqu'on a lancé Swen, on ne faisait que de la multigestion, soit sur des sujets de PME, soit sur des sujets d'infrastructure. Donc c'est vraiment le métier historique. Et sur les 10 milliards gérés ou conseillés par la maison, 80% de ces encours-là sont toujours aujourd'hui dans de la multigestion. Donc c'est clairement le pilier de la société. Et donc derrière le terme de multigestion ou multigérant, notre métier est en partie de sélectionner d'autres gérants qui eux-mêmes investiront dans les entreprises. Donc on démultiplie l'investissement en sélectionnant plusieurs gérants parce que nos programmes, on va y revenir, d'investissement sont très diversifiés. Le fonds dont on parle aujourd'hui, à l'instar de ses prédécesseurs, aura 300 sociétés en moyenne en portefeuille. Et nous, l'équipe aujourd'hui dédiée, on n'est pas capable de sélectionner 300 sociétés sur une période de 3 à 4 ans. Donc, c'est pour ça qu'on fait appel à d'autres gérants. Donc, on va les sélectionner, on va leur faire confiance et charge à eux de sélectionner eux-mêmes 10, 12, 15, 20 entreprises. Et donc, une fois qu'on a sélectionné une quinzaine de gérants, vous faites la multiplication. Et donc, on arrive à ces 300 entreprises uniques en portefeuille par Vintage. Donc, notre métier de multigérant, c'est de faire confiance, de sélectionner. d'autres personnes, d'autres sociétés de gestion, très compétentes sur leur domaine, avec chacune leur spécificité, que ce soit par zone géographique, que ce soit par secteur d'activité, que ce soit par taille d'entreprise. Le marché est très très profond et on a de quoi faire une sélection pertinente.
- Speaker #0
Alors justement, donc là on comprend bien effectivement la sélection des meilleurs gérants. Donc quels sont les critères principaux justement pour sélectionner un gérant ?
- Speaker #1
Donc quel est le... Le bon chasseur ou le mauvais chasseur ? Quel est le bon gérant, le mauvais gérant ?
- Speaker #0
Toujours difficile.
- Speaker #1
Oui, c'est toujours compliqué. Alors, on a quelques garde-fous, évidemment, lorsqu'on sélectionne un gérant. Le premier d'entre eux, c'est son track record. Donc, on va discuter avec lui. Qu'est-ce que tu as fait dans le passé ? Sur les 10, 15 dernières années, montre-nous ce que tu as fait en tant qu'actionnaire professionnel. Donc, on va regarder ses performances, mais pas que. On va regarder quel style d'actionnaire il est en contactant tous les patrons avec qui il a travaillé dans le passé. une fois qu'on les a tous contactés, on se fait une bonne idée de la couleur, du type d'actionnaire qui peut être. Donc ça, c'est important. On va regarder l'équipe qui va constituer ce fonds et l'alchimie qu'il peut y avoir entre eux. L'alignement d'intérêts, c'est primordial. S'assurer qu'entre eux et nous, on a vraiment le même objectif. Et puis, on regardera la solidité de la société de gestion, on regardera les termes financiers. Et puis, on va surtout regarder chez Swen la stratégie extra-financière. C'est comment est-ce qu'il intègre dans sa politique d'investissement les fameux critères E, S et G, que vous connaissez maintenant sur le bout des doigts, tout ce qui est autour de l'environnement, des sujets sociaux et de la gouvernance. Donc c'est un mix de tout ça. Il y a l'intuitu personnel également qui vient au milieu parce que lorsqu'on investit dans un fonds, on va travailler avec lui sur une période de 15 ans. Même si dans le règlement, il y a écrit 10 ans, ça va durer en moyenne 15 ans. Donc on veut s'associer avec des personnes avec qui on est à l'aise pour échanger sur cette très longue période.
- Speaker #0
D'accord. Et en termes de stratégie, on est majoritairement sur des fonds qui investissent en LBO. Est-ce qu'il y a un petit peu de capital risque, de capital croissance ? Comment est-ce que vous répartissez finalement aussi entre les différents cycles d'investissement ?
- Speaker #1
Alors sur le fonds dont on parle aujourd'hui, c'est clairement un fonds dédié. Au marché français, tout d'abord, ça sera uniquement des sociétés françaises dans le portefeuille. Et à plus de 90%, ce sont des sociétés sous LBO. On appelle ça le capital transmission, mais la plupart du temps, il y a de la dette, il y a du levier. Et donc, c'est le L de LBO. Et donc, oui, ce sont des sociétés qui sont rentables à 90%. Ensuite, il y a des différences. Certaines peuvent être plus ou moins grandes. Mais il faut en tous les cas que le niveau d'Ebitda soit... soit la rentabilité, pardon, soit l'investissement avec différents secteurs d'activité. Et puis nous, on essaye d'investir dans toute la France. Donc, on va chercher des entreprises qui sont situées dans toutes les régions.
- Speaker #0
Alors, merci pour revenir au gérant que vous sélectionnez. Est-ce qu'il faut absolument que ce soit leur deuxième, troisième, quatrième, cinquième fonds ? Ou est-ce que vous sélectionnez parfois ce qu'on appelle des emerging managers ?
- Speaker #1
Alors, on en sélectionne. parfois, voire souvent. On n'a pas peur, on ne se cache pas derrière notre petit doigt sur des nouvelles équipes. D'ailleurs, on est souvent présent au premier closing des fonds, alors que ce soit des nouveaux managers ou des managers existants. Je reviendrai sur ce point parce que c'est important. Mais pour répondre à la question, sur les trois millésimes précédents, on avait sélectionné une soixantaine de gérants. Sur ces soixante gérants, il y en avait plus d'une vingtaine qui étaient des first-time teams, first-time funds. Donc ça fait un bon tiers. Donc on a participé à l'émulation du marché français du capital d'investissement sur les 15 dernières années. Je ne te cache pas Yann que depuis trois ans, le marché est un peu plus compliqué, il y a beaucoup moins de nouvelles équipes qui se lancent.
- Speaker #0
C'est plus compliqué effectivement.
- Speaker #1
Et donc de facto sur nos nouveaux programmes, il y a moins de nouvelles équipes, mais quelque part c'est simplement la conséquence du marché difficile où créer une nouvelle équipe ex nihilo, c'est dans un environnement un peu plus contraint, c'est plus compliqué.
- Speaker #0
Moi, je trouve ça intéressant parce qu'on sait aussi, plusieurs études ont montré que les emerging managers avaient tendance à avoir des surperformances par rapport à des fonds peut-être plus établis parce qu'ils ont aussi plus de skin in the game. C'est leur premier fonds. Donc, il faut vraiment qu'ils performent énormément. Mais en même temps, c'est très compliqué de les identifier. Donc, s'appuyer justement comme sur Swen, par exemple, vous, vous êtes des spécialistes, eh bien, ça permet aux investisseurs d'avoir cet accès à des emerging managers avec potentiellement des performances intéressantes. tout en ayant la sécurité, entre guillemets, d'une sélection professionnelle et de la diversification que tu as mentionnée. Donc, c'est pour ça que je voulais qu'on parle aussi des emerging managers qu'on n'oublie pas, même si c'est compliqué pour eux de lever.
- Speaker #1
On ne les oublie pas du tout. En moyenne, tu as raison, sur notre premier millésime, on a plus de recul, la performance des existing est meilleure que la moyenne de nos fonds.
- Speaker #0
Donc, ça,
- Speaker #1
je confirme ce que tu dis. Par contre, il y a une plus grosse hétérogénéité des performances. Exactement. Donc, on peut être emerging. Certains marchent très, très, très bien. D'autres, beaucoup moins. Donc, en moyenne, c'est meilleur, mais il faut faire attention à la sélection.
- Speaker #0
Voilà. D'où l'intérêt de diversifier, de ne pas tout mettre sur un numéro. C'est hyper intéressant. Alors, on creuse toujours. Là, on a parlé effectivement de la sélection des fonds. Donc là, vous intervenez, ce qu'on appelle en primaire, un petit peu en secondaire aussi. et il y a du co-invest aussi. Donc, comment se répartissent un peu les différentes poches et pourquoi finalement c'est intéressant aussi pour... à fond en termes de diversification et de performance, d'associer du primaire, du secondaire et du co-invest au sein du même fonds ?
- Speaker #1
Oui, alors ces trois modalités d'investissement ont toutes leurs faiblesses et leurs avantages. Le nerf de la guerre, tout d'abord, c'est le primaire. C'est plus de 50% du programme et de nos programmes de manière générale qui sont dédiés à l'investissement de nouveaux fonds. Et donc nous, on y attache une grande importance parce que c'est ça qui fera la performance finale du fonds. C'est jamais le premier moteur de la fusée, c'est jamais le deuxième moteur de la fusée, mais c'est le troisième moteur. Le premier moteur de la fusée en termes de performance, c'est le secondaire. On va acheter des fonds qui sont en cours de vie, la plupart du temps matures, et dont les premières sessions ont déjà eu lieu ou vont avoir lieu très prochainement. Et donc ça va nous faire un retour de distribution très rapide après notre investissement. Et donc ça va générer les premières distributions pour nos clients. Le deuxième moteur de la performance et des distributions, c'est notre poche de coût. co-investissement. Donc on investit en direct au capital de PME et généralement, 4-5 ans après notre investissement, on a des retours assez significatifs parce qu'on a pris des positions assez fortes dans ces entreprises. Et puis le troisième moteur, c'est la partie primaire ou fond de fond. Et là, il faut laisser le temps au temps et généralement, c'est la poche qui commence à générer des distributions à partir de l'année 4 ou 5 du programme d'investissement. Donc les trois sont très importants. Si on n'en fait pas de primaire, On n'aura pas de co-investissement parce que nos co-investissements sont proposés, offerts par nos partenaires et pour y avoir accès, il faut forcément être investisseur et avoir une bonne relation avec eux. Et donc je reviens à mon point précédent, c'est d'ailleurs pour ça qu'on investit au premier closing de ces fonds parce qu'en entrant au premier closing, on crée clairement une relation particulière et différenciante avec ces gens et ils ne nous oublient pas lorsqu'il y a des co-investissements qui sont proposés. et également le primaire est très important. Pour le secondaire, parce que lors de l'analyse d'une opportunité secondaire, lorsqu'on est déjà présent dans le fonds, ça simplifie grandement son analyse et la finalité de l'opération. Pour ton info, on a 350 fonds en portefeuille. Donc, c'est ça notre vivier d'opportunités secondaires. On regarde essentiellement des opérations secondaires sur des fonds que nous avons déjà en portefeuille.
- Speaker #0
OK, merci. C'est super clair. Alors, ce qu'on n'a pas précisé ou ce que je n'ai pas précisé tout à l'heure, quand j'ai cité le nom du fonds Capital Entreprise 4, C'est que c'est un fonds nourricier qu'on a structuré et donc qui va être dédié justement à de la clientèle non professionnelle, donc à des particuliers. Mais donc c'est un fonds nourricier qui investit dans un fonds maître qui est le fonds institutionnel que vous gérez, dont c'est le quatrième millésime. Et ce fonds maître justement il est déjà lancé depuis quasiment deux ans maintenant. Donc il y a énormément d'investissements qui ont été faits déjà. Alors en primaire, en secondaire, mais aussi en co-invest. Alors ça, c'est un avantage évidemment pour les investisseurs parce qu'on n'investit pas dans une boîte noire. Il y a déjà énormément de transactions qui ont été réalisées et notamment en matière de co-investissement. Donc, tu vois venir ma prochaine question, c'est en termes de co-investissement, est-ce qu'il y a un ou deux deals qui sont intéressants à partager avec nos auditeurs sur ce fonds justement ?
- Speaker #1
Alors, tous nos deals sont intéressants. Après, on ne va pas avoir le temps de parler de tous. Effectivement, ce n'est pas du tout une boîte noire, ce nouveau programme, parce que... À l'heure où je vous parle, on a déjà engagé 90% de la taille du fonds. Donc les investisseurs qui entreraient demain auraient une visibilité très importante sur ce programme, sachant qu'on a cette capacité d'engager un peu plus que la taille du fonds pour optimiser la performance des clients. Donc on ira sur un taux d'engagement autour de 110 à 120%. Mais aujourd'hui, 90% du fonds est engagé et donc visible. Et sur la poche co-investissement dont tu me parles, on a d'ores et déjà réalisé 7 co-investissements, un huitième sera réalisé d'ici la fin du mois d'octobre, donc c'est une poche qui devrait avoir in fine 10 à 11 lignes, et il y en a déjà 8 qui sont déjà identifiées. Et à la question est-ce que je peux t'en parler, évidemment que je peux t'en parler. Alors l'essentiel de nos investissements sont sur des entreprises, ce que nous on appelle du B2B, donc du service aux entreprises, donc souvent des noms peu connus du grand public. Néanmoins, il y en a une aujourd'hui qui est active sur le B2C, c'est la société SOS Accessoires ou Ecopart, c'est son nouveau nom. Et donc, on a le plaisir d'accompagner cette société depuis tout début 2025. C'est une société qui était connue de nos services parce qu'il y avait déjà deux fonds partenaires qui étaient actionnaires depuis plusieurs années. et dans le cadre d'une croissance externe, donc la société SOS Accessoires, dont j'ai peut-être précisé l'activité, qui est le numéro 1 français de la... pièces détachées d'électroménagers pour les particuliers. Donc Yann, demain, tu as un problème sur ton frigidaire, tu veux changer une pièce, donc tu ne vas pas changer tout le frigo, tu vas aller sur le site de SOS Accessoires, tu auras une marketplace pour acheter la pièce dont tu as besoin, tu auras tous les tutos en ligne avec des vidéos pour t'expliquer comment changer la pièce, et si vraiment tu n'y arrives pas, tu pourras même avoir un technicien en visio qui, lui, va t'accompagner pour changer cette pièce. Donc c'est une société Numéro 1 de la pièce détachée pour les particuliers. Et donc nous, nous sommes entrés au capital de la société dans le cadre d'une croissance externe pour acheter le numéro 1 français de la pièce détachée, mais pour les professionnels. Donc pour en faire clairement le leader incontesté en France. Donc c'est une opération qui est très récente. On a réalisé l'investissement en début d'année. Et donc là, la première étape, ce sera l'intégration de cette croissance externe avant peut-être d'autres opérations de croissance externe dans le futur. Mais voilà, ça illustre assez bien ce que l'on cherche, une société évidemment française, évidemment rentable avec un très bon management et positionnée sur des tests d'investissement que nous aimons bien chez Swen. Donc là, on est clairement au cœur de l'économie circulaire, ça fait partie de notre test d'investissement. Il vaut mieux changer une pièce que tout jeter et acheter un appareil neuf et donc ça fait partie de notre portefeuille. Je pourrais également citer une société moins connue. qui s'appelle les Maisons Routin. C'est une entreprise qui fabrique et distribue des sirops pour les professionnels, pour la restauration notamment. C'est une société, là encore, que nous connaissions très bien parce qu'elle était détenue par un fonds d'investissement que nous avions en portefeuille, à savoir le fonds 7-2. Et ça a été repris par un autre fonds d'investissement chez qui nous sommes investisseurs, qui est Argos Climate. Et donc Argos a acheté cette société dans l'objectif notamment de décarboner l'entreprise. Donc la décarbonation fait partie de notre thèse d'investissement. Et donc là, on a décidé de co-investir à leur côté. toujours en minoritaire, il y a un leader dans l'opération et chacun reste à sa place. Et l'objectif stratégique notamment, ça sera de décarboner le scope 3 de la société. Pour faire simple, une société qui fait du sirop utilise beaucoup de sucre et il vaut peut-être mieux utiliser du sucre de betterave issu de nos champs en France que du sucre de canne qui vient des Antilles ou autre. Voilà, c'est un exemple.
- Speaker #0
Merci Laurent pour ces deux exemples, c'est très parlant et c'est toujours... Toujours très intéressant d'avoir ce type d'exemple. Alors si on en revient peut-être aux avantages clés justement que représente ce fonds pour des investisseurs, qu'est-ce que tu dirais finalement, on pense à des investisseurs particuliers notamment, le private equity on sait que c'est une nouvelle classe d'actifs, qu'est-ce que ça a comme avantage finalement d'investir dans ce nouveau fonds de Swayne, Capital Entreprise 4 ?
- Speaker #1
Alors le premier avantage je dirais c'est d'avoir accès avec un seul produit, à l'intégralité du marché. Évidemment, c'est possible de faire sa sélection soi-même, d'aller chercher une quinzaine de fonds de capital d'investissement et de devenir investisseur chez eux. Mais en particulier, pour les particuliers, c'est quelque chose d'assez peu aisé parce que la formation est difficilement accessible et souvent le ticket d'entrée est assez élevé, réservé aux investisseurs institutionnels. On parle souvent d'un million d'euros, voire plus. Donc là, avec un programme comme celui-là, Avec un seul ticket, on a une diversification immédiate. Donc je l'ai dit tout à l'heure, en transparent, c'est 300 entreprises et PME uniques. Et en premier niveau, c'est une vingtaine de fonds à travers notre sélection primaire ou secondaire. Donc avec un seul investissement, vous avez votre exposition sur la classe active pour les trois prochaines années. Donc ça, clairement, c'est l'intérêt numéro un, c'est la diversification. Ensuite, en termes de performance... C'est une performance de marché que l'on va offrir parce qu'on sera très très diversifié, mais la diversification ne va pas diminuer la performance. Nous, on veut clairement diminuer le risque avec cette diversification, avec notre approche extra-financière, mais pas au détriment de la performance. Donc notre ambition, et c'est le cas sur nos trois premiers millésimes, c'est d'avoir une performance de marché ajustée du risque très intéressante.
- Speaker #0
Et notamment si on la compare aux performances publiées par France Invest ?
- Speaker #1
Alors France Invest, c'est notre association professionnelle qui, chaque année, fait des études statistiques sur l'activité du private equity, sur ses performances. Et donc, vous pouvez avoir accès à ces statistiques-là sur leur site internet. Nous, on n'a pas à rougir des performances de nos programmes dédiés au marché français. On est clairement en ligne, voire au-delà de ce que propose France Invest.
- Speaker #0
Bon, merci. C'est clair. Et évidemment, il y a plus d'informations sur Airfun concernant les... Les performances attendues du fonds, ce qu'il faut retenir, c'est qu'effectivement, en termes de performance, ça ne montera peut-être pas au ciel, mais il y a une protection via la très forte diversification qui fait que pour des investisseurs particuliers, c'est quand même très adapté d'investir dans ce type de fonds. Évidemment, en fonction du profil de risque de l'investisseur, on le rappelle toujours, ce n'est pas pour tout le monde. Ça reste un fonds fermé avec une absence de liquidité pendant une période prolongée. Mais en tout cas, quand on a le temps, un horizon de temps long, qu'on est prêt à prendre des risques en capital. C'est vraiment le type d'investissement qui peut faire tout son sens pour avoir une performance élevée. Alors le track record, on en a un petit peu parlé, c'est le quatrième millésime. Donc voilà, là-dessus aussi, vous êtes, je dirais, assez incontournable. Est-ce qu'on peut revenir sur l'ancrage régional ? Tu en as parlé dans les fonds ou les participations en transparence, là encore. Combien est fait en région ? Combien est fait à Paris ? On dit toujours oui, c'est Paris, machin, etc. Mais nos régions ont du talent, donc est-ce qu'on peut en parler un petit peu ?
- Speaker #1
On peut en parler. Alors, l'essentiel des gérants non cotés français se trouve à Paris. C'est un fait, ils ont leur siège social à Paris. Après, il y a de plus en plus de fonds régionaux, ou alors des fonds parisiens avec des antennes régionales, des bureaux régionaux. Mais c'est vrai que la première région de France, en termes de siège social des entreprises, c'est souvent Paris. Nous, on essaye d'investir dans toutes les régions. on a un angle assez industriel sur pas mal de nos... de nos entreprises. Donc forcément, c'est plus simple d'avoir une industrie en région Auvergne-Rhône-Alpes que dans le centre de Paris. Et statistiquement, sur tous les co-investissements que nous avons réalisés, il y en a 70% qui sont en région. Et je pense qu'on a coché les cases des 12 régions françaises aujourd'hui.
- Speaker #0
Bon, ok, c'est bien. Alors, une question toujours, alors, c'est sur la géographie, là, effectivement, et sur la France en particulier. En ce moment, on vit une période un petit peu particulière ou un petit peu... peu délicates, avec pas mal d'incertitudes d'un point de vue politique, qui peuvent avoir un impact sur l'économie. Donc, qu'est-ce qui fait que ça reste malgré tout un bon moment ? d'investir sur des sociétés finalement françaises ?
- Speaker #1
Alors je ne suis pas macro-économiste, je ne suis pas économiste tout court, et je n'ai pas de boule de cristal. Je ne sais pas de quoi demain sera fait, et donc la meilleure protection sur l'avenir, c'est d'investir régulièrement dans la classe d'actifs. Nous, Swen, on a 15 ans d'existence, on a connu quelques cycles quand même, quelques périodes plus compliquées que d'autres, mais malgré ça, les performances sont là année après année. Donc nous, ce qu'on conseille à nos clients, c'est de ne pas faire d'à-coups, ne pas faire de va-et-vient, ne pas faire de stop-and-go, et donc d'investir de manière régulière. Et donc c'est le conseil que je donnais il y a 10 ans, que je donne il y a 5 ans, et que je continue à donner, parce qu'encore une fois, je n'ai pas de vision très macro sur l'économie. Les PME françaises, nous, c'est notre cœur de métier, c'est là où il y a le plus de croissance, c'est notre conviction, c'est pour ça qu'on investit essentiellement sur le marché du small cap.
- Speaker #0
mais à part ça est-ce qu'on peut est-ce que Est-ce que c'est vrai de dire que finalement les PME, notamment françaises, sont peut-être un peu plus protégées de l'environnement macroéconomique général que les très grandes entreprises ? Est-ce qu'on peut dire aussi que finalement dans les PME dans lesquelles vous investissez à travers les fonds que vous sélectionnez, il y a aussi une part finalement de leur chiffre d'affaires qui est fait à l'international, donc tout ne repose pas uniquement sur le marché français ?
- Speaker #1
Est-ce que les petites sociétés sont mieux protégées que les grosses ? Oui et non, parce que les grandes entreprises ont quand même beaucoup plus de ressorts pour absorber les à-coups économiques. Néanmoins, les petites, elles seront moins sujettes au sujet concernant la dette, par exemple. Donc, il y a moins de dette dans les PME. Donc, si les taux d'intérêt montent, ça ne se verra pas trop dans un investissement dans une petite entreprise. Et puis, c'est encore une fois, petites entreprises, petites équipes de management resserrées qui en veulent, qui vont se démener pour développer leur entreprise. Donc, il y a plus de ressorts de création de valeur dans les PME. Après nous, le fait de notre stratégie d'investissement très orientée finances durables, on va essayer de limiter certains risques pour le futur, notamment le risque climatique. La plupart des sociétés dans lesquelles on investit, je ne dirais pas s'en protéger du risque climatique parce que personne ne l'est, mais en tout cas, on a intégré ces risques-là peut-être plus que les autres. Et donc demain, elles seront plus à même de passer cette crise-là. Après, pour les crises économiques, toutes les sociétés vont être impactées si jamais il y en a une.
- Speaker #0
Merci d'être transparent. Après, c'est vrai que tu l'as dit. Peut-être un niveau d'endettement moins élevé. Donc, si les taux d'intérêt venaient à augmenter assez fortement, les petites entreprises seraient sûrement un peu plus protégées que certaines très grandes, qui ont des effets de levier très forts. Donc, c'est peut-être aussi un facteur de résilience. Et puis aussi, on ne l'a pas dit, mais les fonds dans lesquels vous investissez investissent aussi sur plusieurs années. Donc, il y a cet effet finalement aussi de lissage. Finalement, on n'investit pas de day one. entièrement. Donc on peut bénéficier aussi de ça et peut-être que dans finalement quelques mois aussi le marché français repartira même si aujourd'hui on n'est pas réellement en récession non plus comparé à l'Allemagne. Donc voilà, il y a pas mal d'éléments qui font qu'il ne faut pas trop s'inquiéter non plus, comme tu l'as dit. Les bons investisseurs, c'est ceux aussi qui investissent régulièrement et dans le temps.
- Speaker #1
Et peut-être pour compléter ce que tu dis, nous on n'a pas l'impression d'être dans un creux de vague. On a des flux de distribution réguliers parce que les fonds et les sociétés en transparence dans nos portefeuilles ont leur vie et il y a beaucoup de cessions. Néanmoins, si je dois te donner une statistique, l'année dernière, en 2024, on a rendu à nos clients un montant égal à 24% de leur valorisation du portefeuille en début d'année. Donc, on a rendu 24% de leur valeur sur un seul exercice. Donc, il y a eu des flux. de distribution et c'était presque notre meilleure année de distribution l'année dernière. Donc, on a des bonnes nouvelles et le portefeuille se comporte bien.
- Speaker #0
Ça, c'est un très bon point aussi parce qu'on dit souvent que les distributions se sont arrêtées ou raréfiées depuis 24 mois. Donc, non, ça prouve aussi qu'on peut toucher des distributions.
- Speaker #1
Mais parce que nous sommes sur ce segment du small cap, ça aurait été moins le cas sur le large cap ou sur le capital risque.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Laurent. Je pense qu'on a fait un bon tour. Peut-être un dernier point. Pour revenir sur le fonds institutionnel, vous avez levé combien aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors à ce jour, on est à 163 millions d'euros pour être précis. Et l'ambition, c'est de porter la taille du fonds à 180 millions d'euros, ce qui en ferait une taille supérieure à nos trois millésimes précédents.
- Speaker #0
Ok, merci. Donc, des investissements significatifs. Merci beaucoup. Je pense qu'on a fait un bon tour d'horizon à la fois sur Swen, sur la stratégie d'investissement multigestion et sur le fonds qui va être commercialisé. Donc, merci. Je rappelle à nos auditeurs qu'évidemment, notamment les conseillers en gestion de patrimoine, ils pourront avoir plus d'informations sur airfun.io en se connectant. Merci Laurent et à très bientôt.
- Speaker #1
Merci Yann.
- Speaker #0
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