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#BalanceTonPorc et la Culture du Viol avec Alfounisme - Pssit ! Épisode 1

#BalanceTonPorc et la Culture du Viol avec Alfounisme - Pssit ! Épisode 1

30min |03/02/2024
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#BalanceTonPorc et la Culture du Viol avec Alfounisme - Pssit ! Épisode 1

#BalanceTonPorc et la Culture du Viol avec Alfounisme - Pssit ! Épisode 1

30min |03/02/2024
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Description

TW : Viol, agression sexuelle


Nadia Chonville invite Alfounisme


Quand un homme viole une femme, c’est un crime. Ce crime n’est pas le résultat d’une pulsion, mais surtout d’un problème culturel. 

Les femmes aussi peuvent avoir des pulsions sexuelles, des désirs, parfois brutaux, de toucher, envahir, consommer le corps d’une autre personne et pourtant, ces femmes assouvissent rarement ce désir. Rien ne les autorise à commettre un viol. Par contre, les hommes qui ont ce genre de pulsion se sentent bien souvent légitimes à sortir du fantasme pour passer à l’acte.  

Quand un homme viole une femme, c’est un crime sexiste. 


Pourquoi ?

Parce que depuis leur plus tendre enfance, ces hommes ont appris que le corps des femmes est un objet qu’ils peuvent toucher, consommer légitimement et sans conséquence. 

Aux Antilles, où la violence sexuelle a été pendant des siècles une arme esclavagiste et coloniale, il est encore plus difficile de dénoncer cette culture du viol.

Selon la culture patriarcale, les femmes choisissent leur fringues pour séduire les hommes. Dans ce cas, ont-elles provoqué leur violeur ?


Selon la culture patriarcale, les femmes ne savent pas faire la différence entre oui et non. 

D’ailleurs, est-on bien certain qu’elles soient douées de raison ?


Selon la culture patriarcale, les femmes mentent. Qui les croira si elles dénoncent une agression sexuelle ? 

Quand un homme viole une femme, c’est un crime, ce n’est pas un fait divers.

Est-ce toujours aux Antilles, un phénomène structurel ? 

Comment en finir avec la culture du viol ? 

Invité : Alfounisme

Lieu : Garage Popular à Fort de France

Production / Réalisation : Agence Composite


www.agencecomposite.com/cracstudio

©Pssit episode 1,Crac Studio by Agence Composite, 2024



En Martinique comme en Guadeloupe, on estime que 4000 femmes de 20 à 65 ans sont victimes d’agressions sexuelles dans des espaces publics chaque année. 

650 d’entre elles ont été victimes de viols ou de tentatives de viol (cf. INED)

L’agresseur est le plus souvent un proche de sa victime: près de 2000 femmes par an sont sujettes à la violence sexuelle de leur partenaire en Guadeloupe.

Et tout ça, c’est sans compter les mineures, les violences au travail … 

Pourtant, moins de 400 plaintes pour violences sexuelles ont été déposées en 2022 en Martinique. La plupart sont classées sans suite. 

En France, seuls 1% des viols finissent par être condamnés par la justice.

Les chiffres : 

https://viragedom.site.ined.fr/fichier/s_rubrique/28947/virage_dom_martinique.fr.pdf

https://viragedom.site.ined.fr/fichier/s_rubrique/28947/virage_dom_guadeloupe.fr.pdf

https://ovifem.alefpa.fr/documentation-femme-violence-martinique/


Discuter, approfondir : 


Description

TW : Viol, agression sexuelle


Nadia Chonville invite Alfounisme


Quand un homme viole une femme, c’est un crime. Ce crime n’est pas le résultat d’une pulsion, mais surtout d’un problème culturel. 

Les femmes aussi peuvent avoir des pulsions sexuelles, des désirs, parfois brutaux, de toucher, envahir, consommer le corps d’une autre personne et pourtant, ces femmes assouvissent rarement ce désir. Rien ne les autorise à commettre un viol. Par contre, les hommes qui ont ce genre de pulsion se sentent bien souvent légitimes à sortir du fantasme pour passer à l’acte.  

Quand un homme viole une femme, c’est un crime sexiste. 


Pourquoi ?

Parce que depuis leur plus tendre enfance, ces hommes ont appris que le corps des femmes est un objet qu’ils peuvent toucher, consommer légitimement et sans conséquence. 

Aux Antilles, où la violence sexuelle a été pendant des siècles une arme esclavagiste et coloniale, il est encore plus difficile de dénoncer cette culture du viol.

Selon la culture patriarcale, les femmes choisissent leur fringues pour séduire les hommes. Dans ce cas, ont-elles provoqué leur violeur ?


Selon la culture patriarcale, les femmes ne savent pas faire la différence entre oui et non. 

D’ailleurs, est-on bien certain qu’elles soient douées de raison ?


Selon la culture patriarcale, les femmes mentent. Qui les croira si elles dénoncent une agression sexuelle ? 

Quand un homme viole une femme, c’est un crime, ce n’est pas un fait divers.

Est-ce toujours aux Antilles, un phénomène structurel ? 

Comment en finir avec la culture du viol ? 

Invité : Alfounisme

Lieu : Garage Popular à Fort de France

Production / Réalisation : Agence Composite


www.agencecomposite.com/cracstudio

©Pssit episode 1,Crac Studio by Agence Composite, 2024



En Martinique comme en Guadeloupe, on estime que 4000 femmes de 20 à 65 ans sont victimes d’agressions sexuelles dans des espaces publics chaque année. 

650 d’entre elles ont été victimes de viols ou de tentatives de viol (cf. INED)

L’agresseur est le plus souvent un proche de sa victime: près de 2000 femmes par an sont sujettes à la violence sexuelle de leur partenaire en Guadeloupe.

Et tout ça, c’est sans compter les mineures, les violences au travail … 

Pourtant, moins de 400 plaintes pour violences sexuelles ont été déposées en 2022 en Martinique. La plupart sont classées sans suite. 

En France, seuls 1% des viols finissent par être condamnés par la justice.

Les chiffres : 

https://viragedom.site.ined.fr/fichier/s_rubrique/28947/virage_dom_martinique.fr.pdf

https://viragedom.site.ined.fr/fichier/s_rubrique/28947/virage_dom_guadeloupe.fr.pdf

https://ovifem.alefpa.fr/documentation-femme-violence-martinique/


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Quand un homme viole une femme, c’est un crime. Ce crime n’est pas le résultat d’une pulsion, mais surtout d’un problème culturel. 

Les femmes aussi peuvent avoir des pulsions sexuelles, des désirs, parfois brutaux, de toucher, envahir, consommer le corps d’une autre personne et pourtant, ces femmes assouvissent rarement ce désir. Rien ne les autorise à commettre un viol. Par contre, les hommes qui ont ce genre de pulsion se sentent bien souvent légitimes à sortir du fantasme pour passer à l’acte.  

Quand un homme viole une femme, c’est un crime sexiste. 


Pourquoi ?

Parce que depuis leur plus tendre enfance, ces hommes ont appris que le corps des femmes est un objet qu’ils peuvent toucher, consommer légitimement et sans conséquence. 

Aux Antilles, où la violence sexuelle a été pendant des siècles une arme esclavagiste et coloniale, il est encore plus difficile de dénoncer cette culture du viol.

Selon la culture patriarcale, les femmes choisissent leur fringues pour séduire les hommes. Dans ce cas, ont-elles provoqué leur violeur ?


Selon la culture patriarcale, les femmes ne savent pas faire la différence entre oui et non. 

D’ailleurs, est-on bien certain qu’elles soient douées de raison ?


Selon la culture patriarcale, les femmes mentent. Qui les croira si elles dénoncent une agression sexuelle ? 

Quand un homme viole une femme, c’est un crime, ce n’est pas un fait divers.

Est-ce toujours aux Antilles, un phénomène structurel ? 

Comment en finir avec la culture du viol ? 

Invité : Alfounisme

Lieu : Garage Popular à Fort de France

Production / Réalisation : Agence Composite


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En Martinique comme en Guadeloupe, on estime que 4000 femmes de 20 à 65 ans sont victimes d’agressions sexuelles dans des espaces publics chaque année. 

650 d’entre elles ont été victimes de viols ou de tentatives de viol (cf. INED)

L’agresseur est le plus souvent un proche de sa victime: près de 2000 femmes par an sont sujettes à la violence sexuelle de leur partenaire en Guadeloupe.

Et tout ça, c’est sans compter les mineures, les violences au travail … 

Pourtant, moins de 400 plaintes pour violences sexuelles ont été déposées en 2022 en Martinique. La plupart sont classées sans suite. 

En France, seuls 1% des viols finissent par être condamnés par la justice.

Les chiffres : 

https://viragedom.site.ined.fr/fichier/s_rubrique/28947/virage_dom_martinique.fr.pdf

https://viragedom.site.ined.fr/fichier/s_rubrique/28947/virage_dom_guadeloupe.fr.pdf

https://ovifem.alefpa.fr/documentation-femme-violence-martinique/


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Quand un homme viole une femme, c’est un crime. Ce crime n’est pas le résultat d’une pulsion, mais surtout d’un problème culturel. 

Les femmes aussi peuvent avoir des pulsions sexuelles, des désirs, parfois brutaux, de toucher, envahir, consommer le corps d’une autre personne et pourtant, ces femmes assouvissent rarement ce désir. Rien ne les autorise à commettre un viol. Par contre, les hommes qui ont ce genre de pulsion se sentent bien souvent légitimes à sortir du fantasme pour passer à l’acte.  

Quand un homme viole une femme, c’est un crime sexiste. 


Pourquoi ?

Parce que depuis leur plus tendre enfance, ces hommes ont appris que le corps des femmes est un objet qu’ils peuvent toucher, consommer légitimement et sans conséquence. 

Aux Antilles, où la violence sexuelle a été pendant des siècles une arme esclavagiste et coloniale, il est encore plus difficile de dénoncer cette culture du viol.

Selon la culture patriarcale, les femmes choisissent leur fringues pour séduire les hommes. Dans ce cas, ont-elles provoqué leur violeur ?


Selon la culture patriarcale, les femmes ne savent pas faire la différence entre oui et non. 

D’ailleurs, est-on bien certain qu’elles soient douées de raison ?


Selon la culture patriarcale, les femmes mentent. Qui les croira si elles dénoncent une agression sexuelle ? 

Quand un homme viole une femme, c’est un crime, ce n’est pas un fait divers.

Est-ce toujours aux Antilles, un phénomène structurel ? 

Comment en finir avec la culture du viol ? 

Invité : Alfounisme

Lieu : Garage Popular à Fort de France

Production / Réalisation : Agence Composite


www.agencecomposite.com/cracstudio

©Pssit episode 1,Crac Studio by Agence Composite, 2024



En Martinique comme en Guadeloupe, on estime que 4000 femmes de 20 à 65 ans sont victimes d’agressions sexuelles dans des espaces publics chaque année. 

650 d’entre elles ont été victimes de viols ou de tentatives de viol (cf. INED)

L’agresseur est le plus souvent un proche de sa victime: près de 2000 femmes par an sont sujettes à la violence sexuelle de leur partenaire en Guadeloupe.

Et tout ça, c’est sans compter les mineures, les violences au travail … 

Pourtant, moins de 400 plaintes pour violences sexuelles ont été déposées en 2022 en Martinique. La plupart sont classées sans suite. 

En France, seuls 1% des viols finissent par être condamnés par la justice.

Les chiffres : 

https://viragedom.site.ined.fr/fichier/s_rubrique/28947/virage_dom_martinique.fr.pdf

https://viragedom.site.ined.fr/fichier/s_rubrique/28947/virage_dom_guadeloupe.fr.pdf

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