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Carnaval et Vakabonagerie avec Noam Sinseau - Pssit ! Épisode 2

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34min |01/03/2024
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Carnaval et Vakabonagerie avec Noam Sinseau - Pssit ! Épisode 2

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34min |01/03/2024
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Description

Nadia Chonville invite Noam Sinseau


Vakabonagerie, Gay pride, Malpropreté ? 

Le carnaval est surtout le miroir d’une société patriarcale et conservatrice. 

360 jours par an, une femme martiniquaise respectable doit cacher ses formes, ne pas exposer sa vie sexuelle, s’habiller sobrement, parler sobrement, serrer les jambes. Tout écart l’expose à la critique voire au châtiment, comme le méritent les shatta et toutes ces filles en short pété qui ne se respectent pas, dans les rues, à la plage, partout semble-t-il. Les corps des femmes ne tuent pas, mais avoir un corps de femme, ça tue.

Vakabonagerie, Gay pride, Malpropreté ? 

5 jours par an, pendant le carnaval, le féminin est autorisé. Les femmes occupent la rue avec des vêtements qui la plupart du temps les exposeraient aux pires insultes: pute, sketel, manawa, walpa, gaza… Pendant 5 jours, elles sont reines au carnaval. Et elles partagent leur trône avec les makoumè. 


Dans notre imaginaire collectif, un makoumè est un homme qui adopte des tenues ou des attitudes féminines, et qui aurait des relations sexuelles avec des hommes. Se déguiser en makoumè est désormais le jeu le plus courant chez les hommes martiniquais au Carnaval. Pourquoi ? Sommes-nous moins homophobes pendant le carnaval ? S’agit-il comme pour les femmes d’un rite d’inversion ? Et si les Makoumè et Walpa de carnaval servaient les intérêts… du patriarcat ? 

Vakabonagerie, Gay pride, Malpropreté ? 

Le carnaval est surtout le miroir d’une société patriarcale et conservatrice. 

A la fin de l’histoire, tout partira en fumée. 

Alors le Carnaval est-il vraiment un espace de liberté d’expression totale ? Sommes-nous toutes et tous égaux et égales dans la vakabonagerie ?

Invité : Noam Sinseau

Lieu : Garage Popular à Fort de France

Production / Réalisation : Agence Composite


www.agencecomposite.com/cracstudio

©Pssit episode 2,Crac Studio by Agence Composite, 2024


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Nadia Chonville invite Noam Sinseau


Vakabonagerie, Gay pride, Malpropreté ? 

Le carnaval est surtout le miroir d’une société patriarcale et conservatrice. 

360 jours par an, une femme martiniquaise respectable doit cacher ses formes, ne pas exposer sa vie sexuelle, s’habiller sobrement, parler sobrement, serrer les jambes. Tout écart l’expose à la critique voire au châtiment, comme le méritent les shatta et toutes ces filles en short pété qui ne se respectent pas, dans les rues, à la plage, partout semble-t-il. Les corps des femmes ne tuent pas, mais avoir un corps de femme, ça tue.

Vakabonagerie, Gay pride, Malpropreté ? 

5 jours par an, pendant le carnaval, le féminin est autorisé. Les femmes occupent la rue avec des vêtements qui la plupart du temps les exposeraient aux pires insultes: pute, sketel, manawa, walpa, gaza… Pendant 5 jours, elles sont reines au carnaval. Et elles partagent leur trône avec les makoumè. 


Dans notre imaginaire collectif, un makoumè est un homme qui adopte des tenues ou des attitudes féminines, et qui aurait des relations sexuelles avec des hommes. Se déguiser en makoumè est désormais le jeu le plus courant chez les hommes martiniquais au Carnaval. Pourquoi ? Sommes-nous moins homophobes pendant le carnaval ? S’agit-il comme pour les femmes d’un rite d’inversion ? Et si les Makoumè et Walpa de carnaval servaient les intérêts… du patriarcat ? 

Vakabonagerie, Gay pride, Malpropreté ? 

Le carnaval est surtout le miroir d’une société patriarcale et conservatrice. 

A la fin de l’histoire, tout partira en fumée. 

Alors le Carnaval est-il vraiment un espace de liberté d’expression totale ? Sommes-nous toutes et tous égaux et égales dans la vakabonagerie ?

Invité : Noam Sinseau

Lieu : Garage Popular à Fort de France

Production / Réalisation : Agence Composite


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Le carnaval est surtout le miroir d’une société patriarcale et conservatrice. 

360 jours par an, une femme martiniquaise respectable doit cacher ses formes, ne pas exposer sa vie sexuelle, s’habiller sobrement, parler sobrement, serrer les jambes. Tout écart l’expose à la critique voire au châtiment, comme le méritent les shatta et toutes ces filles en short pété qui ne se respectent pas, dans les rues, à la plage, partout semble-t-il. Les corps des femmes ne tuent pas, mais avoir un corps de femme, ça tue.

Vakabonagerie, Gay pride, Malpropreté ? 

5 jours par an, pendant le carnaval, le féminin est autorisé. Les femmes occupent la rue avec des vêtements qui la plupart du temps les exposeraient aux pires insultes: pute, sketel, manawa, walpa, gaza… Pendant 5 jours, elles sont reines au carnaval. Et elles partagent leur trône avec les makoumè. 


Dans notre imaginaire collectif, un makoumè est un homme qui adopte des tenues ou des attitudes féminines, et qui aurait des relations sexuelles avec des hommes. Se déguiser en makoumè est désormais le jeu le plus courant chez les hommes martiniquais au Carnaval. Pourquoi ? Sommes-nous moins homophobes pendant le carnaval ? S’agit-il comme pour les femmes d’un rite d’inversion ? Et si les Makoumè et Walpa de carnaval servaient les intérêts… du patriarcat ? 

Vakabonagerie, Gay pride, Malpropreté ? 

Le carnaval est surtout le miroir d’une société patriarcale et conservatrice. 

A la fin de l’histoire, tout partira en fumée. 

Alors le Carnaval est-il vraiment un espace de liberté d’expression totale ? Sommes-nous toutes et tous égaux et égales dans la vakabonagerie ?

Invité : Noam Sinseau

Lieu : Garage Popular à Fort de France

Production / Réalisation : Agence Composite


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Le carnaval est surtout le miroir d’une société patriarcale et conservatrice. 

360 jours par an, une femme martiniquaise respectable doit cacher ses formes, ne pas exposer sa vie sexuelle, s’habiller sobrement, parler sobrement, serrer les jambes. Tout écart l’expose à la critique voire au châtiment, comme le méritent les shatta et toutes ces filles en short pété qui ne se respectent pas, dans les rues, à la plage, partout semble-t-il. Les corps des femmes ne tuent pas, mais avoir un corps de femme, ça tue.

Vakabonagerie, Gay pride, Malpropreté ? 

5 jours par an, pendant le carnaval, le féminin est autorisé. Les femmes occupent la rue avec des vêtements qui la plupart du temps les exposeraient aux pires insultes: pute, sketel, manawa, walpa, gaza… Pendant 5 jours, elles sont reines au carnaval. Et elles partagent leur trône avec les makoumè. 


Dans notre imaginaire collectif, un makoumè est un homme qui adopte des tenues ou des attitudes féminines, et qui aurait des relations sexuelles avec des hommes. Se déguiser en makoumè est désormais le jeu le plus courant chez les hommes martiniquais au Carnaval. Pourquoi ? Sommes-nous moins homophobes pendant le carnaval ? S’agit-il comme pour les femmes d’un rite d’inversion ? Et si les Makoumè et Walpa de carnaval servaient les intérêts… du patriarcat ? 

Vakabonagerie, Gay pride, Malpropreté ? 

Le carnaval est surtout le miroir d’une société patriarcale et conservatrice. 

A la fin de l’histoire, tout partira en fumée. 

Alors le Carnaval est-il vraiment un espace de liberté d’expression totale ? Sommes-nous toutes et tous égaux et égales dans la vakabonagerie ?

Invité : Noam Sinseau

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