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Psycho Sexo - clefs et outils pour accompagner la sexualité et lever les tabous

Douleurs chroniques et sexualité : l'impact de l’alimentation anti-inflammatoire avec Anne L Beaulieu

Douleurs chroniques et sexualité : l'impact de l’alimentation anti-inflammatoire avec Anne L Beaulieu

51min |08/04/2025|

60

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51min |08/04/2025|

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Description

Et si l’alimentation avait plus d’impact qu’on ne le pense sur les douleurs chroniques ?

Dans cet épisode, nous accueillons Anne L. Beaulieu, naturopathe et phytothérapeute, pour explorer comment l'alimentation anti-inflammatoire peut soutenir les personnes vivant avec des douleurs chroniques (fibromyalgie, endométriose...).


À partir de son propre parcours, Anne partage son approche globale : nutrition, environnement, stress émotionnel… autant de leviers pour mieux comprendre ce que vivent nos patients.


Nous abordons ensemble :
• L'impact des maladies inflammatoires sur le quotidien
• Pourquoi modifier son alimentation peut réduire durablement l’inflammation
• Comment initier des changements simples auprès des personnes accompagnées
• Les limites des approches centrées uniquement sur les symptômes
• L’importance d’une approche globale (corps, émotions, environnement)


Un échange concret pour enrichir nos accompagnements thérapeutiques, en lien avec la santé et le bien-être.


📚 Anne propose également :


🎧 Écoute l’épisode complet pour découvrir une approche naturelle, réaliste et profondément humaine.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, j'ai la joie d'accueillir Anne L. Beaulieu pour parler de fibromyalgie, d'endométriose et de douleurs chroniques.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour l'invitation. Je suis super excitée, j'aime ça.

  • Speaker #0

    Donc, comme à mon habitude, j'aime bien présenter mon invité, mais je vais commencer par introduire un petit peu mon propos. Pourquoi... Sur ce podcast psychosexo, j'invite quelqu'un pour parler de fibromyalgie, de douleurs chroniques, d'endométriose. En fait, tout simplement parce qu'en consultation en sexo, c'est très régulier que des personnes viennent pour ce genre de sujet. Et ça arrive aussi que ce soit le partenaire qui vient. Alors, ce n'est pas pour la fibromyalgie ou les douleurs chroniques de sa femme, mais parce que ça génère chez lui des émotions, des stress ou des choses comme ça. Donc, c'est un sujet qui est assez récurrent. Et puis, oui, en tout cas, quand quelqu'un vit de la douleur, ça a des répercussions dans la sexualité. Et c'est très fréquent. Et donc, il me semblait intéressant d'en connaître un peu plus sur ces maladies. Et puis, vraiment de travailler en pluridisciplinarité parce que, Anne, toi, tu as un autre parcours que le mien.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et donc, je vais maintenant te présenter. Alors, tu as toi-même une fibromyalgie, tu as eu d'autres diagnostics, mais je te laisserai les aborder si jamais tu souhaites les aborder. En tout cas, c'est ça qui t'a amené, si j'ai bien compris, à faire des changements drastiques dans ta vie. Et après avoir bossé 20 ans en magasin bio, est-ce que j'ai bien retenu la leçon ? Tu as fait plusieurs formations. Maintenant, tu es naturopathe, phytothérapeute et depuis le Québec, d'où l'accent, si vous avez déjà entendu.

  • Speaker #1

    Enfin, accent,

  • Speaker #0

    c'est peut-être moi qui ai l'accent pour les Canadiens québécois. Tu as des formations spécifiques sur la fibromyalgie et en nutrition culinaire et nutrition intégrative. Alors là, d'ailleurs, je suis très curieuse de savoir un peu plus ce que c'est. J'espère que tu nous diras un peu. Et puis, tu es aussi auteure du livre Cuisinez simplement, réduisez votre douleur avec la cuisine inflammatoire.

  • Speaker #1

    Anti-inflammatoire. Oui. C'est bien correct. C'est juste drôle. Tu veux les rendre malades plus, toi ? Non.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es aussi l'auteur du magazine Fibromyalgie Autrement et du podcast Fibromyalgie Autrement aussi.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et puis, donc, tu accompagnes aussi en individuel, si j'ai bien compris.

  • Speaker #1

    C'est plus individuel, mais j'en parlerai plus tard.

  • Speaker #0

    Justement, si tu veux rajouter des points, je te laisse la parole.

  • Speaker #1

    Oui, bien merci beaucoup. Merci beaucoup, Enora. C'est un plaisir d'être là. Puis oui, j'ai un accent québécois. Je vais dire des mots, des fois, vous allez peut-être faire « hein » . Alors, tu me le diras si c'est pas du... Parce que oui, on a beaucoup de slang. Je sais pas comment on dit ça en français, mais c'est des patois, je pense, c'est ça. OK. Alors, ben, j'ai... Quand tu as commencé tantôt les sujets... Tu sais qu'on va parler, la fibromyalgie, douleurs chroniques, endométriose, j'ai tout ça. Je suis arrivée, moi, dans le fond, dans mon parcours, j'ai décidé à un moment donné, après un diagnostic de douleurs chroniques de plancher péluvien, c'était en 2016, si je ne me trompe pas. Là, j'ai été accueillie par le spécialiste d'un grand hôpital ici, un spécialiste reconnu mondial. que je devais me faire à l'idée d'aller dans un fauteuil roulant. OK. Ma vie a changé complètement et c'est là que je suis devenue très drastique parce que, après avoir pleuré un peu sur mon sort, puis trouvé que la vie n'était pas juste, je me suis dit « est-ce que je suis obligée de le croire ? » En fait, il n'y avait pas tort parce que ça faisait presque deux ans que je ne marchais plus. Mon mari faisait tout. Je ne pouvais pas rester debout sur mes jambes. J'avais des médicaments. Je devais en avoir une trentaine par jour, peut-être 15 prescriptions, mais plusieurs par jour. Mon cerveau était très gelé parce que pour faire baisser la douleur, on travaille le système nerveux. Le système nerveux, c'est de la tête jusqu'au pied, ça circule dans tout le corps. C'est le mot, rinjelé au niveau de ma colonne. C'est la seule façon que j'arrivais à me déplacer, mettons, 5-6 pas sans tomber à terre. C'était vraiment... Oui, je l'ai cru au début parce que je me suis dit, c'est ça que je vis. Mais j'ai vite tourné mon fusil d'épaule, changé d'épaule, comme on dit. Je me suis dit, attends là, il y a quelque chose que je peux faire. Et c'est là que j'ai commencé à devenir un... Des fois, mon mari me dit que je collecte les certifications. C'est une soif débordante de commencer à me responsabiliser de comment je peux prendre soin de mon corps. Parce que là, la médecine traditionnelle ne pouvait plus m'aider. C'était le photo roulant. Je n'étais pas d'accord. J'ai dit, on va voir. J'ai commencé à étudier beaucoup. Aller me chercher des certifications très spécifiques. Ma carte a commencé parce que moi, en ayant l'endométriose et la fibromyalgie, ça égale, on fait plus que doubler l'intensité de la douleur. Donc, je ne sais pas si tu en souffres de l'endométriose, mais je peux te dire que ça fait extrêmement mal. C'est douloureux. Quand on ajoute à ça la fibromyalgie, c'est reconnu. douleur est amplifiée. La fibromyalgie c'est un amplificateur de toutes les douleurs du corps. Donc on est comme oh oh oh oh. Fait que moi, les relations sexuelles on pourrait en reparler mais c'est un gros défi pour moi dans ma vie de couple. Ça va faire 43 ans, 43 ans, je suis pas bonne dans les chiffres, que je suis mariée avec le même homme qui m'a supportée, soutenue, encouragée et... appris à comprendre. C'est ça. Un gros parcours vraiment personnel qui m'a amené à moi à commencer à étudier parce que mon médecin, quand je l'avais vu après mon diagnostic de fauteuil roulant, j'appelle ça de même, il m'a dit je sais plus quoi te dire, je sais plus quoi te donner, tes doses sont au maximum. Là j'ai vu comme je vous ai dit que la médecine traditionnelle c'était plus... Ça ne marchait plus. Et j'ai tourné mon regard vers l'alternative. Toutes les choses qu'on peut faire, nous. Mais ça, quand tu plonges dans ce monde-là, je ne sais pas si tu es consciente, Nora, mais on peut se perdre. On peut se perdre parce qu'il y a beaucoup de contradictions. Il y a beaucoup de spécialistes qui disent une chose. D'autres spécialistes, tu dois le voir dans la sexualité aussi.

  • Speaker #0

    Je l'ai vu dans le domaine de l'alimentation surtout. Pour soit... Quand on a des douleurs, du rhumatisme, effectivement, il y a différentes théories. Et je pense que c'est aussi à chacun de trouver ce qui lui convient le mieux.

  • Speaker #1

    C'est très bien compris. Alors, le fait, c'est qu'on peut toujours trouver une étude scientifique qui va prouver ce qu'on veut dire. Et l'autre qui cherche l'inverse va trouver aussi. Et puis, il faut faire attention aussi quand on cherche des... Comme moi, je cherche toujours à aller chercher des preuves scientifiques pour aider mieux mes clients. Quand c'est dépassé, on disait, on oublie ça, ça ne fonctionne plus. Mais ce qui arrive avec la fibromyalgie, c'est qu'on n'a pas de nouvelles. Les gens, on va tous aller vers ça, on n'a rien d'autre. Ce n'est pas une maladie qui est prioritaire pour les gouvernements à faire des études. C'est dommage parce que le taux ne cesse de monter. Parce que c'est aussi la frénésie dans laquelle on vit. Tout doit aller vite, tout doit être fait, on doit performer partout. À un moment donné, on épuise le système nerveux, je reviens à ça. C'est ça. Ça fait que je me suis ramassée avec plusieurs certifications pour moi, pour m'aider, pour m'en sortir. Et quand mon médecin m'a vue quelques mois plus tard, il ne m'a pas reconnue. J'avais déjà commencé à être capable de marcher sans une marchette. Et puis... Je pouvais me tenir plus longtemps. Ma douleur avait réduit, donc ils m'ont posé des questions. Et puis là, il y a eu peur que je sois malade parce que oui, j'avais éliminé beaucoup d'aliments dans ma vie. Ça fait qu'il m'a fait passer tous les trucs d'examen, s'assurer que ce n'était pas dangereux ce que je faisais. Je suis retournée trois mois plus tard et là, j'avais perdu énormément de poids. J'avais perdu beaucoup d'inflammations. J'avais déjà commencé à diminuer mes médicaments. Puis il me dit, ah, il faut que tu ailles aider les gens parce que je n'ai rien fait pour toi.

  • Speaker #0

    Et quand tu dis que j'avais perdu beaucoup de poids, ce n'était pas négativement, parce que devenir trop mec, par exemple.

  • Speaker #1

    Non, c'est un bon point. Non, je ne connais pas ça, être trop mec dans ma vie. Mais non, ce n'était pas ça. Non, c'était parce que j'avais changé radicalement ma façon de manger. Et ce que je veux te dire, qui est super important, c'est que je pensais que je mangeais très bien. Je mangeais... Très très bien, et je mangeais plein de choses comme du tofu, des lentilles, de la viande, mais tu sais, de la bonne viande. Je mangeais bien, ça fait plus que 20 ans que j'étais dans les produits naturels, que j'étais gérante. Donc pour moi, me faire dire, non, ça c'est pas bon pour ton corps. Mais là, moi j'avais besoin de comprendre ça. Tu sais, moi je suis une fille que quand je comprends, là je peux mettre en pratique. C'est pour ça que je suis allée étudier, puis là j'ai compris qu'il y a des aliments qui vont nuire. à les gens qui ont des maladies auto-immunes, des maladies inflammatoires. Et je ne sais pas, je vais le dire tout de suite avant de l'oublier, mais je ne sais pas si les gens savent que l'endométriose est une maladie auto-immune. Moi, je l'ai appris quand j'ai commencé à étudier. Alors ça, c'est super important parce que souvent, les médecins ne vont jamais te le dire. Je ne sais pas si c'est à défaut de le savoir ou si ce n'est juste pas pertinent pour eux. Mais pour une personne comme moi qui travaille d'une autre façon, c'est super important. Parce que ce que ça me dit, c'est que ton corps t'attaque. C'est ça une maladie auto-immune, c'est le corps qui commence à travailler contre toi au lieu de pour toi. Alors ce qu'il fait, c'est qu'il prend ce qu'il n'aime pas, et il fait faire de l'inflammation pour te dire, « Yo, écoute-moi là, quand tu manges ça, j'aime pas ça. » Mais on ne le sait pas. En tout cas, moi, j'ai été des années à avoir l'endométriose. En fait, ce n'est pas compliqué. C'est 2016, c'était mon diagnostic. J'ai été diagnostiquée en 1982 avec l'endométriose et on ne m'a jamais dit ça.

  • Speaker #0

    En 82, parce qu'en France, en 82, je crois qu'ils diagnostiquaient même pas l'endométriose. C'est tout récent qu'ils commencent enfin un petit peu à en prendre conscience.

  • Speaker #1

    Oui, en 82, mais tout ce que j'ai eu, c'est voilà, tu fais de l'endométriose, c'est pour ça que tu as de la douleur. Bye bye.

  • Speaker #0

    T'imagines bien.

  • Speaker #1

    C'est pas tes médicaments, parce que sinon, moi, je perdais connaissance. J'étais partie, mon mari, elle est chez nous. Moi, en tout cas, pour moi, c'est sûr que probablement que la fibromyalgie, mais je n'avais pas été diagnostiquée encore fibromyalgique. Je ne sais pas quand elle est venue avant, parce que la fibromyalgie, ça prend des années avant ton... Mon diagnostic, qu'elle est venue avant, je ne sais pas. Mais je sais que les deux ont travaillé ensemble contre mon corps longtemps. Donc, on s'imagine, les deux, c'est inflammatoire. Ça, ce que ça veut dire, c'est quand il y a beaucoup d'inflammations à l'intérieur de tes organes, ton corps, la douleur est amplifiée. Donc là, on a la fibro, la douleur est amplifiée. Il y a beaucoup d'amplification aussi. Ce qui fait... extrêmement douloureux. Donc, moi, là, écoute, j'étais jeune fille, j'allais au secondaire puis je pouvais pas aller à l'école quand j'avais une menstruation. Aujourd'hui, je comprends. J'ai été diagnostiquée, je pense que j'avais 18 ans ou 19 ans. Et c'était dur de me faire diagnostiquer. Très dur. Même ici au Québec, là. Ça devait être dans les débuts parce qu'on n'arrêtait pas de me dire que c'était normal d'avoir mal au ventre. Ben,

  • Speaker #0

    moi, a priori, j'ai pas d'endométriose, mais, enfin, j'en sais rien. Juste que j'ai une douleur horrible le premier jour mais comme de ce que j'entends des personnes qui ont de l'endométriose c'est moi même qui dit non moi ça dure qu'une journée donc comparé à d'autres ça doit être ça doit pas être l'endométriose mais c'est vrai qu'au lycée j'étais incapable de rester en cours j'allais à l'infirmerie j'étais interne donc j'allais à l'infirmerie et l'infirmière elle et encore j'avais pas mes règles tous les mois et donc elle ne voyait pas souvent Mais je me rappelle qu'elle me disait « Non, mais c'est pas possible, il faut que tu prennes la pilule, tu peux pas louper les cours parce que t'as tes règles. » Et moi, je pouvais pas tenir sur une chaise, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Je me souviens, on était dans une fin de semaine de camp avec des couples, puis j'étais tout à fait comme je suis là. Et à un moment donné, je me suis levée de la table pour aller aux toilettes et j'ai lâché un cri de mort. Donc, tout le monde nous a regardés et j'ai... On peut attendre. Mon mari m'a regardé et dit « Bon, ça doit être ça, ça doit être les règles. » C'est comme si c'était pas dans ma... Mais là, j'ai été couché tout le reste de la semaine. Je n'avais pas emmené ma médication, je n'avais pas... Mon mari courait après des Advil, des Tylenol.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas entendu.

  • Speaker #1

    Il courait après quelqu'un qui avait un anti-inflammatoire, Advil ou quelque chose comme ça pour m'aider. Mais ce n'était jamais assez fort. C'était fort, les médicaments pour m'enlever la douleur. Mais chacun est différent. Mais normalement, on a mal avant, on a mal pendant et on a mal après. Donc, c'est ça, on a mal beaucoup. Parce que le temps que... En fait, je ne sais pas si les anges savent, c'est quoi l'endométriose, mais c'est vraiment au lieu que le sang soit dans ce qu'il doit être, il sort, puis il s'en va, il se promène dans le corps, il s'attache après nos intestins, il s'attache après nos trompes de valop, il s'attache, mais à l'extérieur. Et là, ça, ça devient un corps étranger qu'on appelle. Et le corps, ce qu'il fait, il veut le rejeter. C'est ça qui fait mal, ça fait de l'inflammation. Moi, j'en avais jusque dans le haut des intestins parce que oui, je me suis fait opérer. Ils sont allés tous chercher les petites boules. C'est comme du sang qui est caillé, tout pris ensemble. Et puis, ça fait... Quand il lâche l'organe à laquelle il est attaché, c'est ça qui nous fait mal quand ça sort. Et on le voit quand ça sort. C'est tout comme des petits mottons sèches de noir. qui sont sortis, donc c'est du sang qui est vieux, et ça fait extrêmement mal. Ça, ça se passe, comme je disais, c'est assez long. Ça, c'est important, et c'est ça qui fait qu'on a de l'inflammation, parce que le sang devrait être à l'intérieur des organes, qui fait qu'on va avoir un enfant, ou qu'on n'en aura pas, dans quelle phase qu'on est de notre cycle menstruel. Et quand il sort, là... Il devient comme un corps étranger, c'est ça. Et là, il nous attaque. C'est pour ça que c'est auto-immune, en fait. Parce que la fibromyalgie n'est pas une maladie auto-immune, pas encore reconnue comme ça. Je ne serais pas sûre qu'un jour, ça l'arrive. Mais ça, c'est personne à voir. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et alors, du coup, pourquoi changer l'alimentation ?

  • Speaker #1

    En fait, l'alimentation, c'est un point déterminant que je tiens à dire. C'est comme... C'est un peu comme quand tu fais une maison. Tu vas avoir un solage très solide, sinon ta maison, elle va écraser. Elle ne restera pas. Donc, le solage, pour moi, est-ce qu'on comprend ça ?

  • Speaker #0

    C'est l'échappe, c'est en dessous.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on assit la maison dessus. Oui. Structure, c'est ça. Donc, ça, ça doit être hyper solide parce que... Ce n'est pas la seule raison, mais c'est définitivement la fondation. Donc l'alimentation, il y a des aliments qu'on mange que notre corps peut utiliser. Et là, c'est là que ça rentre un peu dans mes études, les études de l'alimentation intégrative ou bien culinaire, des experts culinaires nutritionnels. C'est pour ça que je suis allée chercher ça. C'est de comprendre les aliments que je mange, de quoi sont faits, comment ils agissent dans mon corps et c'est quoi possiblement les réactions que je peux avoir quand j'ai mangé tel produit. Exemple, moi, pour commencer à réduire ma douleur, j'ai fait ce qu'on appelle le protocole auto-immune. Souvent, tu vas le voir passer sous l'acronyme AIP. C'est un cours qui se donne en anglais, c'était par un médecin. Je l'ai fait pour comprendre comment je devais faire pour changer ce qui se passait dans mon corps. C'est là que j'ai perdu du poids et que mon inflammation a diminué. Je me sentais tellement bien. Ça faisait des années que je n'avais pas vu ça. En plus, je pouvais réduire tranquillement toute la médication parce que j'avais moins de douleurs. Ma vie a eu un... Une énergie de « Ok, je peux vivre autrement. » C'est peut-être là qu'il vient mon mot. C'est très important. Donc, l'alimentation va faire un gros impact sur le corps. Parce que si on est en inflammation et on mange des aliments qui causent automatiquement une inflammation dans ton corps, et là, c'est comme si toi, tu nourris à gorgée à chaque fois que tu manges. Ah oui, t'as plus d'inflammation. Fait que ton corps, il est... On le voit physiquement, je ne sais pas si tu as déjà remarqué, mais des fois, il y a des gens qui deviennent très gonflés. Puis, c'est comme on voit de l'édème, il y a beaucoup, tu sais, c'est comme on ne se sent pas bien. C'est beaucoup, l'inflammation, ça ne se voit pas à part de l'extérieur. Si je coupe mon doigt. Je vais me saigner, puis oui, je vais faire de l'inflammation. Ça vient tout rouge autour de ma blessure. Peu importe à l'intérieur. Mais c'est pareil à l'intérieur. Quand on mange, le corps, pour se protéger de l'aliment qu'on a mangé, que notre corps ne peut pas, il n'est pas capable de gérer tout ce qui se passe, il va faire de l'inflammation. Mais nous, si on ne sait pas, qu'est-ce qu'on fait ? On continue à manger, on continue à manger. Moi, j'ai fait ce protocole-là. Il n'est pas facile à faire, mais il est très efficace. Donc, si tu me demanderais, mettons, qu'est-ce que tu fais avec une cliente qui a la fibromyalgie et l'endométriose ? Ce que je vais faire, c'est lui proposer, jamais forcer, mais proposer de commencer à couper certains aliments qu'on sait que c'est inflammatoire. Genre, tous les produits qui sont faits dans les magasins. Ils ont des produits chimiques, ils ont des produits pour préserver la longueur de vie. Et tout ça, c'est très inflammatoire. Qu'est-ce qu'on fait quand on est malade ? Je vais te le dire, on mange du tout fait, parce qu'on n'a pas l'énergie. On prend tout ce qui est fait en calme, ou déjà, c'est prêt, on a juste à le mettre au four, c'est tout. Là, on ne s'aide vraiment pas, mais c'est ça. Moi, la façon que j'aime, c'est qu'on y va tranquillement. Même les noix qui sont hyper bonnes pour la santé, pleines de bonnes valeurs nutritives, quand on est en inflammation, il y a des noix qui vont activer. Donc, il faut faire attention. Les amandes, par exemple, sont un cas. Moi, j'ai été quasiment trois ans sans être capable de manger des amandes. J'en mangeais, la douleur revenait. Et c'est aussi, je dirais, avec l'alimentation, ce que j'aime faire, c'est beaucoup d'enseignements. De là vient mes autres titres de la nutrition. je ne suis pas nutritionniste, mais j'ai appris qu'est-ce qu'il y a dans les aliments et qu'est-ce que ça peut faire dans ton corps et c'est quand il faut les intégrer comment ça peut aider le corps, c'est incroyable. Donc, tu sais, des fois j'ai des clients, ils sont réticents, mais je leur propose juste une petite chose à faire, ils l'enlèvent et trois jours après, ils m'écrivent pour me dire « Ok, je ne comprends pas tout, mais je sais que ça marche. » Parce qu'on le voit, c'est pas long. Notre inflammation commence à diminuer. Puis dès que l'inflammation diminue, on va mieux. C'est parce qu'on est constamment en inflammation interne. Je veux dire, ça peut être à l'externe aussi. Pardon ? Ça pourrait être à l'externe aussi si tu as une blessure, mais les maladies que je parle là, c'est toutes des choses qui ne se voient pas à l'extérieur. Le problème d'inflammation, moi, même si je te dis que j'ai la fibro, tu me regardes, tu es alors en forme. Oui, je suis en forme maintenant, aujourd'hui. Je prends zéro médication, je suis très en forme et je peux marcher. Mais je ne peux plus courir, parce que si je cours, là, je ne m'aide pas. Et ça, c'est ça que j'aime de la naturopathie, c'est quand on travaille, on ne travaille jamais juste une affaire. Mais oui, l'alimentation. anti-inflammatoire. Ce que ça veut dire, c'est on va aller chercher des aliments qui vont aider notre corps à travailler avec nous. Genre le gingembre. C'est super bon. En tisane. Manger, t'aimes pas ça ? J'étais comme, moi, avec Enora, j'aimais pas ça. Maintenant, j'en mets partout dans les salades. J'aime ça. Mais, tu sais, à toi, mettons que tu te réveilles quand, je te dirais juste un petit peu. Juste un petit peu au début. Et, à un moment donné, Moi, je suis toujours impressionnée de voir les gens qui n'aimaient pas ça, ça, ça, ça, ça. Puis maintenant, ils mangent tout ça. Puis ils sont comme, je ne sais pas comment je faisais pour manger les autres affaires. Je peux te l'expliquer, mais ça, c'est un autre podcast. Ça, c'est un état, mais la cannelle aussi fait ça. Mais il y a plein de herbes, de plantes qui vont aider. Mais il y a aussi l'alimentation, des aliments vraiment comme... J'ai dit tantôt, mettons, en croissant, c'est super bon. Mais peut-être en France, c'est fait avec du beurre. C'est déjà mieux. Mais ici, c'est fait avec des huiles qui sont déjà toxiques. Tu n'as pas grand but à manger ça. Autre que ça. Oui, c'est bon pour tes papilles glucidiques. Oui. Mais ton corps, il ne peut rien faire avec ça. Il va avoir zéro nutriment. Donc, tu ne le nourris pas. Ça, c'est l'autre affaire. On mange des aliments qui sont vides.

  • Speaker #0

    Dans les aliments inflammatoires, il y a le blé, non ?

  • Speaker #1

    Oui, le gluten est là. Mais moi, je mets un bémol à ça parce que des fois, les gens pensent, il faut que je coupe le gluten. X mois, je n'en mangerai plus jamais. Moi, je vais manger du pain. On trouve des alternatives à manger entre-temps. Il y a d'autres plantes qui peuvent être comme une farine qu'on peut utiliser, mais non, ça n'a pas le même goût. Et tu sais, un pain avec du gluten, ça vient ça d'eau. Mais un pain que tu fais maison, qui n'a pas de gluten, il monte à deux pouces et c'est fini. Parce que le gluten, en fait, le mot gluten, Je ne me souviens pas de la langue originale, mais ce que ça veut dire, c'est de la colle. En anglais, « glue » , c'est de la colle. Et c'est exactement ça que ça fait dans tes intestins. Ça colle. Ça reste collé après tes intestins à l'intérieur. Qu'est-ce que ça fait ? L'inflammation. Parce que ton corps doit travailler pour le faire digérer. Et c'est aussi la molécule qui est dans le blé. Ça veut aussi dire la farine blanche. C'est moins pire parce qu'il y a moins de blé. mais il y en a encore dedans. C'est sûr que ce n'est pas tout le monde qui réagit pareil. Ça, c'est... Bon, là, j'ai l'air d'une fille qui se vante, mais c'est ma spécialité à moi. C'est vraiment de respecter la bio-identité de chaque personne. Si la personne me dit, « Mais moi, j'en mange, j'oublie, puis je n'ai pas de problème, je n'ai pas mal au ventre, je ne suis pas constipée, je n'ai pas de diarrhée, je n'ai pas d'inflammation. » Parfait, mais on va la garder. Mais quand on va avoir fait toutes les autres affaires pour aider... puis qu'on voit qu'on n'a pas de résultat, là, je vais l'amener à réaliser. Peut-être que tu ne le sens pas. Est-ce que ça veut dire que ça ne fait pas de l'inflammation ? Non. Ça, c'est important. Oui, le blé, en fait, tous les grains. Ou quelques-uns peuvent manger du quinoa, ça passe. Le seigle, ça passe. Moi, je suis du genre à dire à mes clients, on va garder ceux-là, on va voir ce qui se passe. Mais ce n'est pas à l'éternité. Moi, je l'ai fait longtemps parce que je l'ai fait ce cours-là avec ce que j'allais chercher gratuit sur... En fait, je vais m'en expliquer, mais j'ai pratiqué ça dans ma vie au début pour renverser mon diagnostic. Tu vois, je ne l'ai pas éliminé, c'est encore là. Si je ne mange pas bien, il va revenir parce que c'est dans mon corps. Il a reconnu que je ne pouvais plus enlever ça. C'est un peu comme un cancer. Un coup que ton corps a reconnu les cellules saines. C'est dur, tu peux être en remission, qu'on appelle, mais tu as toujours un potentiel de l'avoir revenu. Bref, moi, je l'ai fait moi-même parce que je ne savais pas trop. Ça a duré plus longtemps parce que je ne savais pas ce que je faisais. Et quand j'ai vu ça, j'ai dit, je vais aller chercher un cours avec eux. Et c'est ça que j'ai fait. J'ai passé mon cours pour avoir l'accréditation d'être un coach certifié AIP. Mais pour avoir celui-là, ça me prenait un cours, un autre cours. Fait que je faisais deux cours en même temps. C'était n'importe quoi, mon affaire. J'ai étudié beaucoup. J'avais 55 ans. Fait que, tu sais, je ne suis pas... Ce n'est pas comme à 20 ans, aller à l'école. C'est un petit peu plus difficile. N'oubliez pas que j'avais le cerveau un petit peu en limbo parce que j'étais encore dans l'éducation. Oui, c'était des dures étapes, mais... Je suis tellement contente aujourd'hui parce que je suis capable d'identifier. Ma force, c'est devenu vraiment, avec mes clients, de voir la bioidentité. Ça, ce que ça veut dire, c'est tout son ensemble. C'est un profil symptomatique qu'on fait en naturopathie. Et on est capable d'analyser, pas diagnostiquer, mais on est capable d'analyser si c'est le système lymphatique qui ne fonctionne pas bien ou si c'est son système digestif qui cause que... L'alimentation, ça fait faire beaucoup d'inflammations. On arrive à décoder ça avec tout ce que notre client, tout client va nous partager. Ça, c'est pourquoi l'alimentation est la base. Après ça, il y a toutes les autres sphères de la vie que je touche. Je ne suis pas, par exemple, une sexologue, mais je pourrais lui demander « Est-ce que tu as des douleurs quand tu as des relations ? » Si elle me dit « Oui, on s'en va vérifier ça. » Pas physiquement, non. Mais intellectuellement, je vais poser des questions pour qu'on puisse comprendre. En général, s'il y a des douleurs, il y a quelque chose qui se passe. Il faut regarder. Est-ce que c'est émotionnel, psychologique, physique ? Il y a toutes sortes de raisons. Tu, on sait quelque chose.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est ça. Je pense que j'ai plus que répondu.

  • Speaker #0

    Du coup, l'accompagnement, il n'est pas que autour de l'alimentation, mais tu vas regarder aussi un petit peu autour de l'environnement, on va dire.

  • Speaker #1

    Oh, l'environnement, les relations, oui.

  • Speaker #0

    Environnement, je veux dire tout ce qui est autour de la personne.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que ça s'appelle... Moi, je suis naturopathe, thérapeute, holistique. Donc holistique, c'est global, c'est l'ensemble de la personne. On ne peut pas séparer juste le physique. J'ai encore des clients qui me disent « Ah, mais là, je ne veux pas aller là » . Mais tout à fait. Ce que tu penses t'affecte, ce que tu dis pas t'affecte, ce que tu ressens et que tu partages pas t'affecte. C'est pas juste l'alimentation, là. Tu peux manger bien, super bien. Et je l'ai vu dans ma vie, je l'ai vu dans la vie d'autres. Tu peux être à la coche sur ton aliment. Tu peux être sur la coche, comme on dit. C'est pas très français, ça, là. Tu peux être très, mettons, acideuse. Tu vas tout faire comme il faut. Ça va être quasiment parfait. Merci. X problèmes dans un autre super, puis que tu ne le règles pas, ça va bloquer ta digestion. Si on bloque la digestion, ça va faire d'autres choses. C'est comme le corps, il est très bien fait, très intelligent. Il ne compose jamais tout seul. Juste la digestion, je te donne un exemple que je donne tout le temps à celles qui me regardent avec. Pas sûr. OK, tu manges une lasagne Tu es avec des amis, tu prends une petite coupe de vin, c'est du fun total. Tu as zéro symptôme le lendemain. Tu te sens super bien, mais tu ne te mets plus tard. Tu fais la même rencontre, mais là, ça ne va pas. Il y a de quoi qui cloche, puis il y a une personne avec qui tu es frustré, puis tu ne parles pas, puis tu manges, puis ça ne va pas bien, puis tu as juste hâte de t'en aller. Mais là, tu ne te gères pas, puis tu as mal à l'estomac, puis tu as des diarrhées. et ça continue toute la semaine. La différence, c'est pas ce que t'as mangé tant que ça en ce moment-là, parce que, mettons, t'as mangé la même chose. C'est l'ambiance, c'est l'énergie, c'est le ressenti, le non-dit, la frustration. Mets tout ce que tu veux, c'est ça qui vient jouer souvent un rôle. Puis quand je dis que tu manges la même chose, c'est parce que normalement, ça va bien. Pourtant, tu as mangé la même affaire, mais deux contextes différents, deux réactions différentes. Là, on le voit clairement dans ce moment-là, dans les études qui sont faites, que c'est tout ce qui englobe autour de ça qui vient mettre un petit brin de différence dans la façon que ça se passe au niveau de quand c'est rendu dans ta bouche. Ça fait-tu du sens ?

  • Speaker #0

    Bon du coup moi ça me fait questionner beaucoup par rapport à personnellement.

  • Speaker #1

    Désolée !

  • Speaker #0

    Non non c'est que donc j'ai pas de douleur mais j'ai un ventre quasiment tout le temps gonflé. Et d'ailleurs je voulais te demander, les intolérances alimentaires est-ce que tu proposes de faire des tests ?

  • Speaker #1

    Non, non. Le meilleur test c'est toi qui vaut. prendre le temps d'observer. Ça, c'est super important. Je l'intègre dans mes consultations parce que, dans le fond, la meilleure personne pour savoir si elle est capable, parce qu'une intolérance, les tests, c'est plus ou moins véridique. C'est pas une allergie. Une allergie, tu le sais. Tu sais, Josée.

  • Speaker #0

    Ben, justement, moi, ça m'a changé la vie. Parce que quand je testais, moi, d'enlever des aliments, c'était au pif. Et je ne comprenais pas, je ne comprenais pas. Et par exemple, dans ces aliments, il y avait l'huile d'olive que j'utilisais très peu, mais quasiment tous les jours. Et donc, je ne trouvais pas d'où ça venait. Donc, franchement, moi, ça m'a changé la vie. Plutôt que d'être dans les tests, c'est pour ça que je demande aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'une intolérance, en plus, une intolérance, on peut l'avoir. Surtout, on va l'avoir quand il y a des moments... très inflammatoire au niveau des intestins, la digestion. La digestion, c'est à partir de la bouche jusqu'à l'anus. Tout ça, c'est le système digestif. Ça commence dans la bouche avec les enzymes et même, je te dirais, ça commence quasiment aussi avec les centaures. Hier, j'avais super faim, j'avais fait un jeûne intermittent et j'étais dans l'auto et un ami m'avait donné un pain qu'il avait fait sourdough, comment on dit ça ? Comment ? Un pain maison avec la fermentation. Ok. En tout cas, c'est super bon, c'est facile à digérer. Et j'avais faim. Juste à sentir le pain, je salivais dans ma bouche. Là, je suis en train de passer à ma digestion et ça l'active. Quand ça, ça l'arrive, on active notre système digestif à se préparer pour de la nourriture. Mais il n'en est pas venu avant une heure et demie plus tard. C'est comme, ah j'ai faim ! Mais bref, tout ça pour dire qu'une intolérance peut partir. Et tu vas être bien pendant des années. Mais si tu es en inflammation, c'est très difficile d'identifier. Puis il faut vraiment retirer tranquillement, puis voir. Puis dire, ah j'ai pas mangé, telle affaire. Donc ça, j'ai pas eu mal au ventre, j'ai pas le ventre gonflé. Donc là tu fais le test le lendemain. tu en prends, juste un petit peu. Une intégrance, ça n'en prend pas beaucoup. Ça peut être le bout d'une cuillère dans la bouche, mettons de l'huile d'olive, puis, oh, tu auras ton effet. Donc, c'est super important d'être attentif à tout ce qu'on met dans notre bouche, puis des réactions. Au début, c'est dur parce qu'on va tout analyser, mais moi, j'arrive dans cet accompagnement-là parce que c'est comme, tu peux venir un peu... un peu perdu là, tu sais c'est comme ok j'ai eu un petit point ici là, non non, on cherche les affaires plus significatives dans le sens que j'ai eu la diarrhée, une heure après je suis en diarrhée, ou j'ai pas été capable d'aller à la selle, moi normalement j'y vais quatre fois par jour, puis là j'ai mangé ça, puis je suis content, donc il faut l'identifier.

  • Speaker #0

    Et par rapport à... aux douleurs chroniques, est-ce que les réactions sont forcément tout de suite ? Parce que pour l'intolérance, j'ai découvert que ça pouvait être jusqu'à deux jours après.

  • Speaker #1

    Non, c'est raison. En fait, ça part n'importe quand, au moment qu'on le mange. Puis moi, dans mes cours, j'ai toujours appris que ça peut être une semaine plus tard aussi. C'est difficile de faire le lien. C'est pour ça que, dans le fond, le protocole AIPA a été évoqué. mis en place, c'est qu'on enlève énormément et après on réintègre une, on est mort, tranquillement, on attend et ça va, on remet. Donc, on est capable tout de suite de voir. Quand on commence à être en plus intuitif avec notre corps, qu'est-ce qu'on mange, je dirais que ça va quand même un bon processus qu'on arrive vite à « wow, ok, ça, ça ne me fait pas » . Puis, encore là, je dis, tu n'es pas… Toujours pris avec ça. Parce que quand tu as réussi à baisser l'inflammation, retrouver une belle harmonie dans ta vie, dans toutes les autres sphères, tu sais, c'est jamais parfait. Moi, je n'aime pas trop équilibrer parce qu'un équilibre, c'est comme parfait. Tu as le même poids partout. Tu sais, je sais bien que pour moi, ça prend juste un petit... Là, je baisse. Tu sais, tu ne prends pas grand-chose dans ta vie pour être en déséquilibre. Je préfère utiliser... utiliser le mot harmonie. Fait qu'on sait que c'est pas parfait, mais on travaille mieux avec ce qui se passe. Fait que c'est plus, pour moi, ma façon de voir les enfants. Sinon, si on cherche à être en équilibre, c'est long, longtemps, là.

  • Speaker #0

    Et je crois que si il y a des personnes qui sont intéressées, tu proposes un petit carnet gratuit.

  • Speaker #1

    Oui, pour les recettes, j'ai créé, c'est en mécréation, en fait, c'est comme mon lit, je pense que tu le vois, il est là. Je ne suis pas trop bonne. Tu le vois-tu ? Ça, c'est mon lit de recettes que j'ai créé, mais j'ai fait un PDF avec des recettes que j'ai créées aussi, qui sont anti-inflammatoires et ça donne le goût assez à la personne pour savoir, c'est quand même bon. Parce que quand on parle de, on ne mange pas de grains, on ne mange pas de bois, on ne mange pas de... Pardon ? il y a un ah ça coupe pas de grains on mange pas de quoi ben en fait lui je dis ça là mais lui il est pas ah il peut mais c'est sûr qu'il y a pas de produits laitiers il y a pas il y a pas de produits je crois qu'il y a pas de gluten dans lui c'est ça je me suis un peu ah je vais retourner voir mon livre pdf c'est ça c'est sans gluten mais quand on dit sans gluten souvent on fait comme ah ça ça goûte le carton c'est pas ben bon mais oui c'est vrai Il y a 30 ans, mais plus aujourd'hui. Aujourd'hui, on a des bons substituts qu'on peut prendre, qui sont aussi des bons aliments. Ça fait que c'est très bien. Ça, c'est gratuit.

  • Speaker #0

    Je confirme, quand on vit en France, moi, sans chercher à éliminer le gluten, je cherchais à varier. Donc, j'utilisais énormément de différentes farines. Bon, ici au Salvador, ce n'est pas la même chose.

  • Speaker #1

    Non, ça ne va pas. Vous n'avez pas de manioc au Salvador ?

  • Speaker #0

    En farine, autre que le blé, on va trouver du maïs. Et moi, j'ai une intolérance au maïs que je sens très, très bien.

  • Speaker #1

    Je te dirais que la majorité des gens, le maïs, ça passe. En fait, quand tu manges du maïs, il suffit juste de regarder tes selles que tu vois ton maïs. L'enveloppe est indigeste pour le corps. Ah, mais le maïs complet.

  • Speaker #0

    Enfin, le grain.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Là, moi, je parle... C'est déjà... Tu vois, ici, il y a les tortillas. J'utilisais la farine de maïs pour faire des pancakes, des gâteaux ou des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Ça ne marchait pas.

  • Speaker #0

    Non. Eh bien, j'ai découvert avec le test d'intolérance que ça faisait partie, oui. Et maintenant, je le vois clairement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. C'est sûr que le test d'intolérance, tu peux le faire, mais c'est quand même coûteux ici au Québec. Je me dis, si tu le fais, ce n'est pas autant véridique qu'un test quand tu as une allergie. C'est à voir. Si tu peux te le payer et que tu vois que ça l'aide, go.

  • Speaker #0

    Alors, je ne sais pas comment c'est. Moi, j'en profite pour transmettre le message. J'étais restée sur le fait que c'était très coûté en France aussi. Et en fait, là, dernièrement, il y a des entreprises qui font ça en France et aux États-Unis. Je crois au Canada aussi, il me semble l'avoir vu hier, mais à vérifier, qui sont beaucoup moins chères. J'ai eu peur que ce soit de l'arnaque. Et en fait, non, on est plusieurs à l'avoir fait. On est contents des résultats. Donc après, effectivement, comme tu dis, c'est de regarder. Mais quand on a déjà cette base, moi, je trouve que c'est… Enfin, perso, ça m'a aidée.

  • Speaker #1

    C'est un gros plus. Oui. Si le prix a baissé avec les années, ce qui devrait être, en fait, c'est bien.

  • Speaker #0

    Là, si on est quatre à le faire, ça fait 25 euros par personne. Alors, je ne sais pas, à peu près 25 dollars. C'est cher.

  • Speaker #1

    Oui. Il n'y a rien à perdre.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bref. Donc, on parlait de ton petit livre de recettes. Je mettrai le lien dans la description si les personnes souhaitent le télécharger gratuitement. Et j'ai quand même une dernière question pour toi. Vu que ce podcast, il est à destination des professionnels de l'accompagnement au sens large, donc social, soins, thérapeutes. Si quelqu'un a un patient ou quelqu'un qui l'accompagne qui a un de ses problèmes, des douleurs chroniques, qu'est-ce que tu lui conseillerais ? Qu'est-ce que tu conseillerais hormis d'orienter déjà dans un premier point, parce qu'orienter, on est d'accord, l'équipe pluridisciplinaire, c'est important, mais déjà, qu'est-ce que tu pourrais conseiller ?

  • Speaker #1

    Je conseillerais, peu importe l'inflammation qu'on a, l'endométriose. fibromyalgie ou même juste de se sentir tout le temps gonflé, même si tu n'as pas de diagnostic. C'est justement de commencer à prendre juste un petit carnet, puis noter. Quand j'ai noté, c'est, mettons, une beurrée avec du pain de maïs. Juste une tranche de pain au maïs, mettons, avec X dessus. pas les portions, c'est pas ça, mais juste de noter un petit calendrier pendant 2-3 jours de ce que tu manges, juste pour être capable de te référer après, ah, j'ai mangé ça 3 jours de temps, 3 jours de temps, j'ai mal au ventre. J'arrête une journée voir, t'as pas mal au ventre, ben là t'as un indicateur qu'il y a quelque chose qui va pas. Fait que ça, faire un petit journal, mais t'sais, on fait pas ça éternellement, c'est pas le but. Mais au début, quand tu es toute seule, tu n'as pas personne qui t'accompagne, comment tu peux faire pour voir est-ce que c'est ce que je mange ? Après ça, il y a tout le côté aussi du psychologique, qu'est-ce qu'on vit ? Si on est dans une phase très creuse, il faut aussi questionner comment on gère nos émotions. Ça l'affecte le corps, mais je dirais que tu peux taper, manger anti-inflammatoire ou manger de la façon à hippé. Il va te sortir les grandes lignes de c'est quoi. Tu commences avec ça. C'est déjà beaucoup. Parce que déjà là, tu vas être en train de travailler à faire baisser ta douleur. Ce qui va t'aider grandement. Et puis ça, même comme j'ai dit tantôt, avec l'endométriose, ça va changer. Tu vas le voir. Fait que si c'est comme... Puis je conseillerais d'aller voir quelqu'un parce que c'est le fun des fois d'être capable de s'en sortir tout seul. Mais je l'ai appris à mes dépens. Ça prend beaucoup plus de temps. Je pense à tout. avec la sexe et avec toutes les choses qu'on peut vivre quand on a une relation sexuelle. Des fois, si on y va avant, on va éviter des années soit de douleur ou de mauvaise conception ou de s'aider à s'enligner de la bonne façon. C'est hyper. énergivore de travailler toute seule puis essayer de comprendre puis faire les recherches. Ça, c'est ce que j'ai fait au début puis j'ai vite compris que c'est pour ça qu'il y a des gens qui sont spécifiques dans des domaines. On va les voir. Oui, on paye. Mais moi, je le vois comme un investissement parce que pour moi, j'ai payé des années de temps pour autre chose. J'avais pas le résultat que je voulais. Ça, c'est mon premier, mon deuxième conseil. Puis je pense que c'est important aussi d'avoir une personne à qui on peut parler, un entourage pour se confier parce que tout ce qu'on vit est toujours relié avec... C'est jamais isolé, je vais dire ça comme ça. C'est jamais isolé. Je pense que c'est ça. De trouver une personne pour t'aider, des solutions que tu peux peut-être trouver sur Internet, faire attention, c'est pas toujours là. Je ne dirais pas la vérité, mais Internet, c'est une place que tout le monde met leur connaissance. Il faut vraiment être vigilant où qu'on va chercher les informations. Il faut aller sur des sites qui sont vraiment spécifiés pour ce qu'on cherche. C'est mon recommandation. C'est gratuit, plus facile à mettre en pratique tout de suite. Tu le vois après ton cheminement. Il n'y a pas de progression. Ce sera le temps de faire appel à quelqu'un.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup pour tout ce que tu nous as transmis aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Je voulais juste te dire qu'on ne va pas parler de sexualité, on va être obligés de s'en voir.

  • Speaker #0

    D'accord, ça marche. Si c'est un sujet que tu voulais aborder, on se reverra.

  • Speaker #1

    fibromyalgie et l'endométriose c'est un sujet qu'il y a des difficultés au niveau de la sexualité et je sais que c'est quelque chose que tu connais mais je vais t'inviter oui alors on

  • Speaker #0

    va enregistrer aujourd'hui même un épisode où c'est moi qui interviens sur le sien mais effectivement si tu as d'autres choses à dire sur ce sujet je te réinviterai Avant qu'on s'arrête, je mets dans la description ton site internet. Je crois qu'on peut te retrouver sur Instagram.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Aussi, je mets dans la description. Peut-être si tu veux nous dire le nom rapidement.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Tote Anne L. Beaulieu.

  • Speaker #0

    Anne L. Beaulieu.

  • Speaker #1

    Mon nom, A-N-N-E, L. Beaulieu. Je vais toujours sur ce nom-là, comme ça, moins compliqué.

  • Speaker #0

    Et puis surtout, moi, je vous recommande énormément d'aller écouter son podcast, qui s'appelle Fibromyalgie. Autrement, je mettrai le lien, bien évidemment, aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est axé vraiment pour... Même là-dedans, je joue avec mes podcasts parce qu'on a la fibromyalgie, mais on a aussi une vie. Donc, ce n'est pas nécessairement obligé d'avoir la fibromyalgie pour écouter. C'est aussi axé pour que les gens qui l'ont pas puissent comprendre ce qu'ils ont. Fait que c'est un peu des deux que je fais. Mais j'aime ça parce que je me fais tout le temps dire, mais j'ai aucune idée c'est quoi la fibromyalgie. Et laissez-moi vous dire que ça c'est dur pour un partenaire.

  • Speaker #0

    Pardon ?

  • Speaker #1

    C'est dur pour le partenaire qui comprend pas sa femme ou la femme comprend pas son mari parce que oui, il y a des hommes qui l'ont. Donc un ou l'autre, ou peu importe là, dans la relation que vous êtes. c'est important de comprendre ce que l'autre vit à un certain degré.

  • Speaker #0

    Oui, et puis alors après aussi, il s'appelle fibromyalgie effectivement, mais il y a des épisodes qui sont intéressants pour tout le monde. C'est ça.

  • Speaker #1

    Parce que l'inflammation, c'est de l'inflammation. C'est le corps qui parle.

  • Speaker #0

    J'ai le souvenir d'un épisode, je n'ai pas le nom, c'était sur ce qu'on retrouve sur les perturbateurs endocriniens. On est tous concernés par ça.

  • Speaker #1

    Non. Je vais en faire un autre parce que ça, c'était comme un petit que j'ai fait. C'est très important de connaître comment notre corps travaille. Ça l'influence beaucoup. J'arrête là-dessus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc je pourrais le mettre aussi en lien cet épisode. Merci beaucoup, Anne. Et puis, je vous dis, chers auditeurs, à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci.

Description

Et si l’alimentation avait plus d’impact qu’on ne le pense sur les douleurs chroniques ?

Dans cet épisode, nous accueillons Anne L. Beaulieu, naturopathe et phytothérapeute, pour explorer comment l'alimentation anti-inflammatoire peut soutenir les personnes vivant avec des douleurs chroniques (fibromyalgie, endométriose...).


À partir de son propre parcours, Anne partage son approche globale : nutrition, environnement, stress émotionnel… autant de leviers pour mieux comprendre ce que vivent nos patients.


Nous abordons ensemble :
• L'impact des maladies inflammatoires sur le quotidien
• Pourquoi modifier son alimentation peut réduire durablement l’inflammation
• Comment initier des changements simples auprès des personnes accompagnées
• Les limites des approches centrées uniquement sur les symptômes
• L’importance d’une approche globale (corps, émotions, environnement)


Un échange concret pour enrichir nos accompagnements thérapeutiques, en lien avec la santé et le bien-être.


📚 Anne propose également :


🎧 Écoute l’épisode complet pour découvrir une approche naturelle, réaliste et profondément humaine.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, j'ai la joie d'accueillir Anne L. Beaulieu pour parler de fibromyalgie, d'endométriose et de douleurs chroniques.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour l'invitation. Je suis super excitée, j'aime ça.

  • Speaker #0

    Donc, comme à mon habitude, j'aime bien présenter mon invité, mais je vais commencer par introduire un petit peu mon propos. Pourquoi... Sur ce podcast psychosexo, j'invite quelqu'un pour parler de fibromyalgie, de douleurs chroniques, d'endométriose. En fait, tout simplement parce qu'en consultation en sexo, c'est très régulier que des personnes viennent pour ce genre de sujet. Et ça arrive aussi que ce soit le partenaire qui vient. Alors, ce n'est pas pour la fibromyalgie ou les douleurs chroniques de sa femme, mais parce que ça génère chez lui des émotions, des stress ou des choses comme ça. Donc, c'est un sujet qui est assez récurrent. Et puis, oui, en tout cas, quand quelqu'un vit de la douleur, ça a des répercussions dans la sexualité. Et c'est très fréquent. Et donc, il me semblait intéressant d'en connaître un peu plus sur ces maladies. Et puis, vraiment de travailler en pluridisciplinarité parce que, Anne, toi, tu as un autre parcours que le mien.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et donc, je vais maintenant te présenter. Alors, tu as toi-même une fibromyalgie, tu as eu d'autres diagnostics, mais je te laisserai les aborder si jamais tu souhaites les aborder. En tout cas, c'est ça qui t'a amené, si j'ai bien compris, à faire des changements drastiques dans ta vie. Et après avoir bossé 20 ans en magasin bio, est-ce que j'ai bien retenu la leçon ? Tu as fait plusieurs formations. Maintenant, tu es naturopathe, phytothérapeute et depuis le Québec, d'où l'accent, si vous avez déjà entendu.

  • Speaker #1

    Enfin, accent,

  • Speaker #0

    c'est peut-être moi qui ai l'accent pour les Canadiens québécois. Tu as des formations spécifiques sur la fibromyalgie et en nutrition culinaire et nutrition intégrative. Alors là, d'ailleurs, je suis très curieuse de savoir un peu plus ce que c'est. J'espère que tu nous diras un peu. Et puis, tu es aussi auteure du livre Cuisinez simplement, réduisez votre douleur avec la cuisine inflammatoire.

  • Speaker #1

    Anti-inflammatoire. Oui. C'est bien correct. C'est juste drôle. Tu veux les rendre malades plus, toi ? Non.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es aussi l'auteur du magazine Fibromyalgie Autrement et du podcast Fibromyalgie Autrement aussi.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et puis, donc, tu accompagnes aussi en individuel, si j'ai bien compris.

  • Speaker #1

    C'est plus individuel, mais j'en parlerai plus tard.

  • Speaker #0

    Justement, si tu veux rajouter des points, je te laisse la parole.

  • Speaker #1

    Oui, bien merci beaucoup. Merci beaucoup, Enora. C'est un plaisir d'être là. Puis oui, j'ai un accent québécois. Je vais dire des mots, des fois, vous allez peut-être faire « hein » . Alors, tu me le diras si c'est pas du... Parce que oui, on a beaucoup de slang. Je sais pas comment on dit ça en français, mais c'est des patois, je pense, c'est ça. OK. Alors, ben, j'ai... Quand tu as commencé tantôt les sujets... Tu sais qu'on va parler, la fibromyalgie, douleurs chroniques, endométriose, j'ai tout ça. Je suis arrivée, moi, dans le fond, dans mon parcours, j'ai décidé à un moment donné, après un diagnostic de douleurs chroniques de plancher péluvien, c'était en 2016, si je ne me trompe pas. Là, j'ai été accueillie par le spécialiste d'un grand hôpital ici, un spécialiste reconnu mondial. que je devais me faire à l'idée d'aller dans un fauteuil roulant. OK. Ma vie a changé complètement et c'est là que je suis devenue très drastique parce que, après avoir pleuré un peu sur mon sort, puis trouvé que la vie n'était pas juste, je me suis dit « est-ce que je suis obligée de le croire ? » En fait, il n'y avait pas tort parce que ça faisait presque deux ans que je ne marchais plus. Mon mari faisait tout. Je ne pouvais pas rester debout sur mes jambes. J'avais des médicaments. Je devais en avoir une trentaine par jour, peut-être 15 prescriptions, mais plusieurs par jour. Mon cerveau était très gelé parce que pour faire baisser la douleur, on travaille le système nerveux. Le système nerveux, c'est de la tête jusqu'au pied, ça circule dans tout le corps. C'est le mot, rinjelé au niveau de ma colonne. C'est la seule façon que j'arrivais à me déplacer, mettons, 5-6 pas sans tomber à terre. C'était vraiment... Oui, je l'ai cru au début parce que je me suis dit, c'est ça que je vis. Mais j'ai vite tourné mon fusil d'épaule, changé d'épaule, comme on dit. Je me suis dit, attends là, il y a quelque chose que je peux faire. Et c'est là que j'ai commencé à devenir un... Des fois, mon mari me dit que je collecte les certifications. C'est une soif débordante de commencer à me responsabiliser de comment je peux prendre soin de mon corps. Parce que là, la médecine traditionnelle ne pouvait plus m'aider. C'était le photo roulant. Je n'étais pas d'accord. J'ai dit, on va voir. J'ai commencé à étudier beaucoup. Aller me chercher des certifications très spécifiques. Ma carte a commencé parce que moi, en ayant l'endométriose et la fibromyalgie, ça égale, on fait plus que doubler l'intensité de la douleur. Donc, je ne sais pas si tu en souffres de l'endométriose, mais je peux te dire que ça fait extrêmement mal. C'est douloureux. Quand on ajoute à ça la fibromyalgie, c'est reconnu. douleur est amplifiée. La fibromyalgie c'est un amplificateur de toutes les douleurs du corps. Donc on est comme oh oh oh oh. Fait que moi, les relations sexuelles on pourrait en reparler mais c'est un gros défi pour moi dans ma vie de couple. Ça va faire 43 ans, 43 ans, je suis pas bonne dans les chiffres, que je suis mariée avec le même homme qui m'a supportée, soutenue, encouragée et... appris à comprendre. C'est ça. Un gros parcours vraiment personnel qui m'a amené à moi à commencer à étudier parce que mon médecin, quand je l'avais vu après mon diagnostic de fauteuil roulant, j'appelle ça de même, il m'a dit je sais plus quoi te dire, je sais plus quoi te donner, tes doses sont au maximum. Là j'ai vu comme je vous ai dit que la médecine traditionnelle c'était plus... Ça ne marchait plus. Et j'ai tourné mon regard vers l'alternative. Toutes les choses qu'on peut faire, nous. Mais ça, quand tu plonges dans ce monde-là, je ne sais pas si tu es consciente, Nora, mais on peut se perdre. On peut se perdre parce qu'il y a beaucoup de contradictions. Il y a beaucoup de spécialistes qui disent une chose. D'autres spécialistes, tu dois le voir dans la sexualité aussi.

  • Speaker #0

    Je l'ai vu dans le domaine de l'alimentation surtout. Pour soit... Quand on a des douleurs, du rhumatisme, effectivement, il y a différentes théories. Et je pense que c'est aussi à chacun de trouver ce qui lui convient le mieux.

  • Speaker #1

    C'est très bien compris. Alors, le fait, c'est qu'on peut toujours trouver une étude scientifique qui va prouver ce qu'on veut dire. Et l'autre qui cherche l'inverse va trouver aussi. Et puis, il faut faire attention aussi quand on cherche des... Comme moi, je cherche toujours à aller chercher des preuves scientifiques pour aider mieux mes clients. Quand c'est dépassé, on disait, on oublie ça, ça ne fonctionne plus. Mais ce qui arrive avec la fibromyalgie, c'est qu'on n'a pas de nouvelles. Les gens, on va tous aller vers ça, on n'a rien d'autre. Ce n'est pas une maladie qui est prioritaire pour les gouvernements à faire des études. C'est dommage parce que le taux ne cesse de monter. Parce que c'est aussi la frénésie dans laquelle on vit. Tout doit aller vite, tout doit être fait, on doit performer partout. À un moment donné, on épuise le système nerveux, je reviens à ça. C'est ça. Ça fait que je me suis ramassée avec plusieurs certifications pour moi, pour m'aider, pour m'en sortir. Et quand mon médecin m'a vue quelques mois plus tard, il ne m'a pas reconnue. J'avais déjà commencé à être capable de marcher sans une marchette. Et puis... Je pouvais me tenir plus longtemps. Ma douleur avait réduit, donc ils m'ont posé des questions. Et puis là, il y a eu peur que je sois malade parce que oui, j'avais éliminé beaucoup d'aliments dans ma vie. Ça fait qu'il m'a fait passer tous les trucs d'examen, s'assurer que ce n'était pas dangereux ce que je faisais. Je suis retournée trois mois plus tard et là, j'avais perdu énormément de poids. J'avais perdu beaucoup d'inflammations. J'avais déjà commencé à diminuer mes médicaments. Puis il me dit, ah, il faut que tu ailles aider les gens parce que je n'ai rien fait pour toi.

  • Speaker #0

    Et quand tu dis que j'avais perdu beaucoup de poids, ce n'était pas négativement, parce que devenir trop mec, par exemple.

  • Speaker #1

    Non, c'est un bon point. Non, je ne connais pas ça, être trop mec dans ma vie. Mais non, ce n'était pas ça. Non, c'était parce que j'avais changé radicalement ma façon de manger. Et ce que je veux te dire, qui est super important, c'est que je pensais que je mangeais très bien. Je mangeais... Très très bien, et je mangeais plein de choses comme du tofu, des lentilles, de la viande, mais tu sais, de la bonne viande. Je mangeais bien, ça fait plus que 20 ans que j'étais dans les produits naturels, que j'étais gérante. Donc pour moi, me faire dire, non, ça c'est pas bon pour ton corps. Mais là, moi j'avais besoin de comprendre ça. Tu sais, moi je suis une fille que quand je comprends, là je peux mettre en pratique. C'est pour ça que je suis allée étudier, puis là j'ai compris qu'il y a des aliments qui vont nuire. à les gens qui ont des maladies auto-immunes, des maladies inflammatoires. Et je ne sais pas, je vais le dire tout de suite avant de l'oublier, mais je ne sais pas si les gens savent que l'endométriose est une maladie auto-immune. Moi, je l'ai appris quand j'ai commencé à étudier. Alors ça, c'est super important parce que souvent, les médecins ne vont jamais te le dire. Je ne sais pas si c'est à défaut de le savoir ou si ce n'est juste pas pertinent pour eux. Mais pour une personne comme moi qui travaille d'une autre façon, c'est super important. Parce que ce que ça me dit, c'est que ton corps t'attaque. C'est ça une maladie auto-immune, c'est le corps qui commence à travailler contre toi au lieu de pour toi. Alors ce qu'il fait, c'est qu'il prend ce qu'il n'aime pas, et il fait faire de l'inflammation pour te dire, « Yo, écoute-moi là, quand tu manges ça, j'aime pas ça. » Mais on ne le sait pas. En tout cas, moi, j'ai été des années à avoir l'endométriose. En fait, ce n'est pas compliqué. C'est 2016, c'était mon diagnostic. J'ai été diagnostiquée en 1982 avec l'endométriose et on ne m'a jamais dit ça.

  • Speaker #0

    En 82, parce qu'en France, en 82, je crois qu'ils diagnostiquaient même pas l'endométriose. C'est tout récent qu'ils commencent enfin un petit peu à en prendre conscience.

  • Speaker #1

    Oui, en 82, mais tout ce que j'ai eu, c'est voilà, tu fais de l'endométriose, c'est pour ça que tu as de la douleur. Bye bye.

  • Speaker #0

    T'imagines bien.

  • Speaker #1

    C'est pas tes médicaments, parce que sinon, moi, je perdais connaissance. J'étais partie, mon mari, elle est chez nous. Moi, en tout cas, pour moi, c'est sûr que probablement que la fibromyalgie, mais je n'avais pas été diagnostiquée encore fibromyalgique. Je ne sais pas quand elle est venue avant, parce que la fibromyalgie, ça prend des années avant ton... Mon diagnostic, qu'elle est venue avant, je ne sais pas. Mais je sais que les deux ont travaillé ensemble contre mon corps longtemps. Donc, on s'imagine, les deux, c'est inflammatoire. Ça, ce que ça veut dire, c'est quand il y a beaucoup d'inflammations à l'intérieur de tes organes, ton corps, la douleur est amplifiée. Donc là, on a la fibro, la douleur est amplifiée. Il y a beaucoup d'amplification aussi. Ce qui fait... extrêmement douloureux. Donc, moi, là, écoute, j'étais jeune fille, j'allais au secondaire puis je pouvais pas aller à l'école quand j'avais une menstruation. Aujourd'hui, je comprends. J'ai été diagnostiquée, je pense que j'avais 18 ans ou 19 ans. Et c'était dur de me faire diagnostiquer. Très dur. Même ici au Québec, là. Ça devait être dans les débuts parce qu'on n'arrêtait pas de me dire que c'était normal d'avoir mal au ventre. Ben,

  • Speaker #0

    moi, a priori, j'ai pas d'endométriose, mais, enfin, j'en sais rien. Juste que j'ai une douleur horrible le premier jour mais comme de ce que j'entends des personnes qui ont de l'endométriose c'est moi même qui dit non moi ça dure qu'une journée donc comparé à d'autres ça doit être ça doit pas être l'endométriose mais c'est vrai qu'au lycée j'étais incapable de rester en cours j'allais à l'infirmerie j'étais interne donc j'allais à l'infirmerie et l'infirmière elle et encore j'avais pas mes règles tous les mois et donc elle ne voyait pas souvent Mais je me rappelle qu'elle me disait « Non, mais c'est pas possible, il faut que tu prennes la pilule, tu peux pas louper les cours parce que t'as tes règles. » Et moi, je pouvais pas tenir sur une chaise, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Je me souviens, on était dans une fin de semaine de camp avec des couples, puis j'étais tout à fait comme je suis là. Et à un moment donné, je me suis levée de la table pour aller aux toilettes et j'ai lâché un cri de mort. Donc, tout le monde nous a regardés et j'ai... On peut attendre. Mon mari m'a regardé et dit « Bon, ça doit être ça, ça doit être les règles. » C'est comme si c'était pas dans ma... Mais là, j'ai été couché tout le reste de la semaine. Je n'avais pas emmené ma médication, je n'avais pas... Mon mari courait après des Advil, des Tylenol.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas entendu.

  • Speaker #1

    Il courait après quelqu'un qui avait un anti-inflammatoire, Advil ou quelque chose comme ça pour m'aider. Mais ce n'était jamais assez fort. C'était fort, les médicaments pour m'enlever la douleur. Mais chacun est différent. Mais normalement, on a mal avant, on a mal pendant et on a mal après. Donc, c'est ça, on a mal beaucoup. Parce que le temps que... En fait, je ne sais pas si les anges savent, c'est quoi l'endométriose, mais c'est vraiment au lieu que le sang soit dans ce qu'il doit être, il sort, puis il s'en va, il se promène dans le corps, il s'attache après nos intestins, il s'attache après nos trompes de valop, il s'attache, mais à l'extérieur. Et là, ça, ça devient un corps étranger qu'on appelle. Et le corps, ce qu'il fait, il veut le rejeter. C'est ça qui fait mal, ça fait de l'inflammation. Moi, j'en avais jusque dans le haut des intestins parce que oui, je me suis fait opérer. Ils sont allés tous chercher les petites boules. C'est comme du sang qui est caillé, tout pris ensemble. Et puis, ça fait... Quand il lâche l'organe à laquelle il est attaché, c'est ça qui nous fait mal quand ça sort. Et on le voit quand ça sort. C'est tout comme des petits mottons sèches de noir. qui sont sortis, donc c'est du sang qui est vieux, et ça fait extrêmement mal. Ça, ça se passe, comme je disais, c'est assez long. Ça, c'est important, et c'est ça qui fait qu'on a de l'inflammation, parce que le sang devrait être à l'intérieur des organes, qui fait qu'on va avoir un enfant, ou qu'on n'en aura pas, dans quelle phase qu'on est de notre cycle menstruel. Et quand il sort, là... Il devient comme un corps étranger, c'est ça. Et là, il nous attaque. C'est pour ça que c'est auto-immune, en fait. Parce que la fibromyalgie n'est pas une maladie auto-immune, pas encore reconnue comme ça. Je ne serais pas sûre qu'un jour, ça l'arrive. Mais ça, c'est personne à voir. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et alors, du coup, pourquoi changer l'alimentation ?

  • Speaker #1

    En fait, l'alimentation, c'est un point déterminant que je tiens à dire. C'est comme... C'est un peu comme quand tu fais une maison. Tu vas avoir un solage très solide, sinon ta maison, elle va écraser. Elle ne restera pas. Donc, le solage, pour moi, est-ce qu'on comprend ça ?

  • Speaker #0

    C'est l'échappe, c'est en dessous.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on assit la maison dessus. Oui. Structure, c'est ça. Donc, ça, ça doit être hyper solide parce que... Ce n'est pas la seule raison, mais c'est définitivement la fondation. Donc l'alimentation, il y a des aliments qu'on mange que notre corps peut utiliser. Et là, c'est là que ça rentre un peu dans mes études, les études de l'alimentation intégrative ou bien culinaire, des experts culinaires nutritionnels. C'est pour ça que je suis allée chercher ça. C'est de comprendre les aliments que je mange, de quoi sont faits, comment ils agissent dans mon corps et c'est quoi possiblement les réactions que je peux avoir quand j'ai mangé tel produit. Exemple, moi, pour commencer à réduire ma douleur, j'ai fait ce qu'on appelle le protocole auto-immune. Souvent, tu vas le voir passer sous l'acronyme AIP. C'est un cours qui se donne en anglais, c'était par un médecin. Je l'ai fait pour comprendre comment je devais faire pour changer ce qui se passait dans mon corps. C'est là que j'ai perdu du poids et que mon inflammation a diminué. Je me sentais tellement bien. Ça faisait des années que je n'avais pas vu ça. En plus, je pouvais réduire tranquillement toute la médication parce que j'avais moins de douleurs. Ma vie a eu un... Une énergie de « Ok, je peux vivre autrement. » C'est peut-être là qu'il vient mon mot. C'est très important. Donc, l'alimentation va faire un gros impact sur le corps. Parce que si on est en inflammation et on mange des aliments qui causent automatiquement une inflammation dans ton corps, et là, c'est comme si toi, tu nourris à gorgée à chaque fois que tu manges. Ah oui, t'as plus d'inflammation. Fait que ton corps, il est... On le voit physiquement, je ne sais pas si tu as déjà remarqué, mais des fois, il y a des gens qui deviennent très gonflés. Puis, c'est comme on voit de l'édème, il y a beaucoup, tu sais, c'est comme on ne se sent pas bien. C'est beaucoup, l'inflammation, ça ne se voit pas à part de l'extérieur. Si je coupe mon doigt. Je vais me saigner, puis oui, je vais faire de l'inflammation. Ça vient tout rouge autour de ma blessure. Peu importe à l'intérieur. Mais c'est pareil à l'intérieur. Quand on mange, le corps, pour se protéger de l'aliment qu'on a mangé, que notre corps ne peut pas, il n'est pas capable de gérer tout ce qui se passe, il va faire de l'inflammation. Mais nous, si on ne sait pas, qu'est-ce qu'on fait ? On continue à manger, on continue à manger. Moi, j'ai fait ce protocole-là. Il n'est pas facile à faire, mais il est très efficace. Donc, si tu me demanderais, mettons, qu'est-ce que tu fais avec une cliente qui a la fibromyalgie et l'endométriose ? Ce que je vais faire, c'est lui proposer, jamais forcer, mais proposer de commencer à couper certains aliments qu'on sait que c'est inflammatoire. Genre, tous les produits qui sont faits dans les magasins. Ils ont des produits chimiques, ils ont des produits pour préserver la longueur de vie. Et tout ça, c'est très inflammatoire. Qu'est-ce qu'on fait quand on est malade ? Je vais te le dire, on mange du tout fait, parce qu'on n'a pas l'énergie. On prend tout ce qui est fait en calme, ou déjà, c'est prêt, on a juste à le mettre au four, c'est tout. Là, on ne s'aide vraiment pas, mais c'est ça. Moi, la façon que j'aime, c'est qu'on y va tranquillement. Même les noix qui sont hyper bonnes pour la santé, pleines de bonnes valeurs nutritives, quand on est en inflammation, il y a des noix qui vont activer. Donc, il faut faire attention. Les amandes, par exemple, sont un cas. Moi, j'ai été quasiment trois ans sans être capable de manger des amandes. J'en mangeais, la douleur revenait. Et c'est aussi, je dirais, avec l'alimentation, ce que j'aime faire, c'est beaucoup d'enseignements. De là vient mes autres titres de la nutrition. je ne suis pas nutritionniste, mais j'ai appris qu'est-ce qu'il y a dans les aliments et qu'est-ce que ça peut faire dans ton corps et c'est quand il faut les intégrer comment ça peut aider le corps, c'est incroyable. Donc, tu sais, des fois j'ai des clients, ils sont réticents, mais je leur propose juste une petite chose à faire, ils l'enlèvent et trois jours après, ils m'écrivent pour me dire « Ok, je ne comprends pas tout, mais je sais que ça marche. » Parce qu'on le voit, c'est pas long. Notre inflammation commence à diminuer. Puis dès que l'inflammation diminue, on va mieux. C'est parce qu'on est constamment en inflammation interne. Je veux dire, ça peut être à l'externe aussi. Pardon ? Ça pourrait être à l'externe aussi si tu as une blessure, mais les maladies que je parle là, c'est toutes des choses qui ne se voient pas à l'extérieur. Le problème d'inflammation, moi, même si je te dis que j'ai la fibro, tu me regardes, tu es alors en forme. Oui, je suis en forme maintenant, aujourd'hui. Je prends zéro médication, je suis très en forme et je peux marcher. Mais je ne peux plus courir, parce que si je cours, là, je ne m'aide pas. Et ça, c'est ça que j'aime de la naturopathie, c'est quand on travaille, on ne travaille jamais juste une affaire. Mais oui, l'alimentation. anti-inflammatoire. Ce que ça veut dire, c'est on va aller chercher des aliments qui vont aider notre corps à travailler avec nous. Genre le gingembre. C'est super bon. En tisane. Manger, t'aimes pas ça ? J'étais comme, moi, avec Enora, j'aimais pas ça. Maintenant, j'en mets partout dans les salades. J'aime ça. Mais, tu sais, à toi, mettons que tu te réveilles quand, je te dirais juste un petit peu. Juste un petit peu au début. Et, à un moment donné, Moi, je suis toujours impressionnée de voir les gens qui n'aimaient pas ça, ça, ça, ça, ça. Puis maintenant, ils mangent tout ça. Puis ils sont comme, je ne sais pas comment je faisais pour manger les autres affaires. Je peux te l'expliquer, mais ça, c'est un autre podcast. Ça, c'est un état, mais la cannelle aussi fait ça. Mais il y a plein de herbes, de plantes qui vont aider. Mais il y a aussi l'alimentation, des aliments vraiment comme... J'ai dit tantôt, mettons, en croissant, c'est super bon. Mais peut-être en France, c'est fait avec du beurre. C'est déjà mieux. Mais ici, c'est fait avec des huiles qui sont déjà toxiques. Tu n'as pas grand but à manger ça. Autre que ça. Oui, c'est bon pour tes papilles glucidiques. Oui. Mais ton corps, il ne peut rien faire avec ça. Il va avoir zéro nutriment. Donc, tu ne le nourris pas. Ça, c'est l'autre affaire. On mange des aliments qui sont vides.

  • Speaker #0

    Dans les aliments inflammatoires, il y a le blé, non ?

  • Speaker #1

    Oui, le gluten est là. Mais moi, je mets un bémol à ça parce que des fois, les gens pensent, il faut que je coupe le gluten. X mois, je n'en mangerai plus jamais. Moi, je vais manger du pain. On trouve des alternatives à manger entre-temps. Il y a d'autres plantes qui peuvent être comme une farine qu'on peut utiliser, mais non, ça n'a pas le même goût. Et tu sais, un pain avec du gluten, ça vient ça d'eau. Mais un pain que tu fais maison, qui n'a pas de gluten, il monte à deux pouces et c'est fini. Parce que le gluten, en fait, le mot gluten, Je ne me souviens pas de la langue originale, mais ce que ça veut dire, c'est de la colle. En anglais, « glue » , c'est de la colle. Et c'est exactement ça que ça fait dans tes intestins. Ça colle. Ça reste collé après tes intestins à l'intérieur. Qu'est-ce que ça fait ? L'inflammation. Parce que ton corps doit travailler pour le faire digérer. Et c'est aussi la molécule qui est dans le blé. Ça veut aussi dire la farine blanche. C'est moins pire parce qu'il y a moins de blé. mais il y en a encore dedans. C'est sûr que ce n'est pas tout le monde qui réagit pareil. Ça, c'est... Bon, là, j'ai l'air d'une fille qui se vante, mais c'est ma spécialité à moi. C'est vraiment de respecter la bio-identité de chaque personne. Si la personne me dit, « Mais moi, j'en mange, j'oublie, puis je n'ai pas de problème, je n'ai pas mal au ventre, je ne suis pas constipée, je n'ai pas de diarrhée, je n'ai pas d'inflammation. » Parfait, mais on va la garder. Mais quand on va avoir fait toutes les autres affaires pour aider... puis qu'on voit qu'on n'a pas de résultat, là, je vais l'amener à réaliser. Peut-être que tu ne le sens pas. Est-ce que ça veut dire que ça ne fait pas de l'inflammation ? Non. Ça, c'est important. Oui, le blé, en fait, tous les grains. Ou quelques-uns peuvent manger du quinoa, ça passe. Le seigle, ça passe. Moi, je suis du genre à dire à mes clients, on va garder ceux-là, on va voir ce qui se passe. Mais ce n'est pas à l'éternité. Moi, je l'ai fait longtemps parce que je l'ai fait ce cours-là avec ce que j'allais chercher gratuit sur... En fait, je vais m'en expliquer, mais j'ai pratiqué ça dans ma vie au début pour renverser mon diagnostic. Tu vois, je ne l'ai pas éliminé, c'est encore là. Si je ne mange pas bien, il va revenir parce que c'est dans mon corps. Il a reconnu que je ne pouvais plus enlever ça. C'est un peu comme un cancer. Un coup que ton corps a reconnu les cellules saines. C'est dur, tu peux être en remission, qu'on appelle, mais tu as toujours un potentiel de l'avoir revenu. Bref, moi, je l'ai fait moi-même parce que je ne savais pas trop. Ça a duré plus longtemps parce que je ne savais pas ce que je faisais. Et quand j'ai vu ça, j'ai dit, je vais aller chercher un cours avec eux. Et c'est ça que j'ai fait. J'ai passé mon cours pour avoir l'accréditation d'être un coach certifié AIP. Mais pour avoir celui-là, ça me prenait un cours, un autre cours. Fait que je faisais deux cours en même temps. C'était n'importe quoi, mon affaire. J'ai étudié beaucoup. J'avais 55 ans. Fait que, tu sais, je ne suis pas... Ce n'est pas comme à 20 ans, aller à l'école. C'est un petit peu plus difficile. N'oubliez pas que j'avais le cerveau un petit peu en limbo parce que j'étais encore dans l'éducation. Oui, c'était des dures étapes, mais... Je suis tellement contente aujourd'hui parce que je suis capable d'identifier. Ma force, c'est devenu vraiment, avec mes clients, de voir la bioidentité. Ça, ce que ça veut dire, c'est tout son ensemble. C'est un profil symptomatique qu'on fait en naturopathie. Et on est capable d'analyser, pas diagnostiquer, mais on est capable d'analyser si c'est le système lymphatique qui ne fonctionne pas bien ou si c'est son système digestif qui cause que... L'alimentation, ça fait faire beaucoup d'inflammations. On arrive à décoder ça avec tout ce que notre client, tout client va nous partager. Ça, c'est pourquoi l'alimentation est la base. Après ça, il y a toutes les autres sphères de la vie que je touche. Je ne suis pas, par exemple, une sexologue, mais je pourrais lui demander « Est-ce que tu as des douleurs quand tu as des relations ? » Si elle me dit « Oui, on s'en va vérifier ça. » Pas physiquement, non. Mais intellectuellement, je vais poser des questions pour qu'on puisse comprendre. En général, s'il y a des douleurs, il y a quelque chose qui se passe. Il faut regarder. Est-ce que c'est émotionnel, psychologique, physique ? Il y a toutes sortes de raisons. Tu, on sait quelque chose.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est ça. Je pense que j'ai plus que répondu.

  • Speaker #0

    Du coup, l'accompagnement, il n'est pas que autour de l'alimentation, mais tu vas regarder aussi un petit peu autour de l'environnement, on va dire.

  • Speaker #1

    Oh, l'environnement, les relations, oui.

  • Speaker #0

    Environnement, je veux dire tout ce qui est autour de la personne.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que ça s'appelle... Moi, je suis naturopathe, thérapeute, holistique. Donc holistique, c'est global, c'est l'ensemble de la personne. On ne peut pas séparer juste le physique. J'ai encore des clients qui me disent « Ah, mais là, je ne veux pas aller là » . Mais tout à fait. Ce que tu penses t'affecte, ce que tu dis pas t'affecte, ce que tu ressens et que tu partages pas t'affecte. C'est pas juste l'alimentation, là. Tu peux manger bien, super bien. Et je l'ai vu dans ma vie, je l'ai vu dans la vie d'autres. Tu peux être à la coche sur ton aliment. Tu peux être sur la coche, comme on dit. C'est pas très français, ça, là. Tu peux être très, mettons, acideuse. Tu vas tout faire comme il faut. Ça va être quasiment parfait. Merci. X problèmes dans un autre super, puis que tu ne le règles pas, ça va bloquer ta digestion. Si on bloque la digestion, ça va faire d'autres choses. C'est comme le corps, il est très bien fait, très intelligent. Il ne compose jamais tout seul. Juste la digestion, je te donne un exemple que je donne tout le temps à celles qui me regardent avec. Pas sûr. OK, tu manges une lasagne Tu es avec des amis, tu prends une petite coupe de vin, c'est du fun total. Tu as zéro symptôme le lendemain. Tu te sens super bien, mais tu ne te mets plus tard. Tu fais la même rencontre, mais là, ça ne va pas. Il y a de quoi qui cloche, puis il y a une personne avec qui tu es frustré, puis tu ne parles pas, puis tu manges, puis ça ne va pas bien, puis tu as juste hâte de t'en aller. Mais là, tu ne te gères pas, puis tu as mal à l'estomac, puis tu as des diarrhées. et ça continue toute la semaine. La différence, c'est pas ce que t'as mangé tant que ça en ce moment-là, parce que, mettons, t'as mangé la même chose. C'est l'ambiance, c'est l'énergie, c'est le ressenti, le non-dit, la frustration. Mets tout ce que tu veux, c'est ça qui vient jouer souvent un rôle. Puis quand je dis que tu manges la même chose, c'est parce que normalement, ça va bien. Pourtant, tu as mangé la même affaire, mais deux contextes différents, deux réactions différentes. Là, on le voit clairement dans ce moment-là, dans les études qui sont faites, que c'est tout ce qui englobe autour de ça qui vient mettre un petit brin de différence dans la façon que ça se passe au niveau de quand c'est rendu dans ta bouche. Ça fait-tu du sens ?

  • Speaker #0

    Bon du coup moi ça me fait questionner beaucoup par rapport à personnellement.

  • Speaker #1

    Désolée !

  • Speaker #0

    Non non c'est que donc j'ai pas de douleur mais j'ai un ventre quasiment tout le temps gonflé. Et d'ailleurs je voulais te demander, les intolérances alimentaires est-ce que tu proposes de faire des tests ?

  • Speaker #1

    Non, non. Le meilleur test c'est toi qui vaut. prendre le temps d'observer. Ça, c'est super important. Je l'intègre dans mes consultations parce que, dans le fond, la meilleure personne pour savoir si elle est capable, parce qu'une intolérance, les tests, c'est plus ou moins véridique. C'est pas une allergie. Une allergie, tu le sais. Tu sais, Josée.

  • Speaker #0

    Ben, justement, moi, ça m'a changé la vie. Parce que quand je testais, moi, d'enlever des aliments, c'était au pif. Et je ne comprenais pas, je ne comprenais pas. Et par exemple, dans ces aliments, il y avait l'huile d'olive que j'utilisais très peu, mais quasiment tous les jours. Et donc, je ne trouvais pas d'où ça venait. Donc, franchement, moi, ça m'a changé la vie. Plutôt que d'être dans les tests, c'est pour ça que je demande aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'une intolérance, en plus, une intolérance, on peut l'avoir. Surtout, on va l'avoir quand il y a des moments... très inflammatoire au niveau des intestins, la digestion. La digestion, c'est à partir de la bouche jusqu'à l'anus. Tout ça, c'est le système digestif. Ça commence dans la bouche avec les enzymes et même, je te dirais, ça commence quasiment aussi avec les centaures. Hier, j'avais super faim, j'avais fait un jeûne intermittent et j'étais dans l'auto et un ami m'avait donné un pain qu'il avait fait sourdough, comment on dit ça ? Comment ? Un pain maison avec la fermentation. Ok. En tout cas, c'est super bon, c'est facile à digérer. Et j'avais faim. Juste à sentir le pain, je salivais dans ma bouche. Là, je suis en train de passer à ma digestion et ça l'active. Quand ça, ça l'arrive, on active notre système digestif à se préparer pour de la nourriture. Mais il n'en est pas venu avant une heure et demie plus tard. C'est comme, ah j'ai faim ! Mais bref, tout ça pour dire qu'une intolérance peut partir. Et tu vas être bien pendant des années. Mais si tu es en inflammation, c'est très difficile d'identifier. Puis il faut vraiment retirer tranquillement, puis voir. Puis dire, ah j'ai pas mangé, telle affaire. Donc ça, j'ai pas eu mal au ventre, j'ai pas le ventre gonflé. Donc là tu fais le test le lendemain. tu en prends, juste un petit peu. Une intégrance, ça n'en prend pas beaucoup. Ça peut être le bout d'une cuillère dans la bouche, mettons de l'huile d'olive, puis, oh, tu auras ton effet. Donc, c'est super important d'être attentif à tout ce qu'on met dans notre bouche, puis des réactions. Au début, c'est dur parce qu'on va tout analyser, mais moi, j'arrive dans cet accompagnement-là parce que c'est comme, tu peux venir un peu... un peu perdu là, tu sais c'est comme ok j'ai eu un petit point ici là, non non, on cherche les affaires plus significatives dans le sens que j'ai eu la diarrhée, une heure après je suis en diarrhée, ou j'ai pas été capable d'aller à la selle, moi normalement j'y vais quatre fois par jour, puis là j'ai mangé ça, puis je suis content, donc il faut l'identifier.

  • Speaker #0

    Et par rapport à... aux douleurs chroniques, est-ce que les réactions sont forcément tout de suite ? Parce que pour l'intolérance, j'ai découvert que ça pouvait être jusqu'à deux jours après.

  • Speaker #1

    Non, c'est raison. En fait, ça part n'importe quand, au moment qu'on le mange. Puis moi, dans mes cours, j'ai toujours appris que ça peut être une semaine plus tard aussi. C'est difficile de faire le lien. C'est pour ça que, dans le fond, le protocole AIPA a été évoqué. mis en place, c'est qu'on enlève énormément et après on réintègre une, on est mort, tranquillement, on attend et ça va, on remet. Donc, on est capable tout de suite de voir. Quand on commence à être en plus intuitif avec notre corps, qu'est-ce qu'on mange, je dirais que ça va quand même un bon processus qu'on arrive vite à « wow, ok, ça, ça ne me fait pas » . Puis, encore là, je dis, tu n'es pas… Toujours pris avec ça. Parce que quand tu as réussi à baisser l'inflammation, retrouver une belle harmonie dans ta vie, dans toutes les autres sphères, tu sais, c'est jamais parfait. Moi, je n'aime pas trop équilibrer parce qu'un équilibre, c'est comme parfait. Tu as le même poids partout. Tu sais, je sais bien que pour moi, ça prend juste un petit... Là, je baisse. Tu sais, tu ne prends pas grand-chose dans ta vie pour être en déséquilibre. Je préfère utiliser... utiliser le mot harmonie. Fait qu'on sait que c'est pas parfait, mais on travaille mieux avec ce qui se passe. Fait que c'est plus, pour moi, ma façon de voir les enfants. Sinon, si on cherche à être en équilibre, c'est long, longtemps, là.

  • Speaker #0

    Et je crois que si il y a des personnes qui sont intéressées, tu proposes un petit carnet gratuit.

  • Speaker #1

    Oui, pour les recettes, j'ai créé, c'est en mécréation, en fait, c'est comme mon lit, je pense que tu le vois, il est là. Je ne suis pas trop bonne. Tu le vois-tu ? Ça, c'est mon lit de recettes que j'ai créé, mais j'ai fait un PDF avec des recettes que j'ai créées aussi, qui sont anti-inflammatoires et ça donne le goût assez à la personne pour savoir, c'est quand même bon. Parce que quand on parle de, on ne mange pas de grains, on ne mange pas de bois, on ne mange pas de... Pardon ? il y a un ah ça coupe pas de grains on mange pas de quoi ben en fait lui je dis ça là mais lui il est pas ah il peut mais c'est sûr qu'il y a pas de produits laitiers il y a pas il y a pas de produits je crois qu'il y a pas de gluten dans lui c'est ça je me suis un peu ah je vais retourner voir mon livre pdf c'est ça c'est sans gluten mais quand on dit sans gluten souvent on fait comme ah ça ça goûte le carton c'est pas ben bon mais oui c'est vrai Il y a 30 ans, mais plus aujourd'hui. Aujourd'hui, on a des bons substituts qu'on peut prendre, qui sont aussi des bons aliments. Ça fait que c'est très bien. Ça, c'est gratuit.

  • Speaker #0

    Je confirme, quand on vit en France, moi, sans chercher à éliminer le gluten, je cherchais à varier. Donc, j'utilisais énormément de différentes farines. Bon, ici au Salvador, ce n'est pas la même chose.

  • Speaker #1

    Non, ça ne va pas. Vous n'avez pas de manioc au Salvador ?

  • Speaker #0

    En farine, autre que le blé, on va trouver du maïs. Et moi, j'ai une intolérance au maïs que je sens très, très bien.

  • Speaker #1

    Je te dirais que la majorité des gens, le maïs, ça passe. En fait, quand tu manges du maïs, il suffit juste de regarder tes selles que tu vois ton maïs. L'enveloppe est indigeste pour le corps. Ah, mais le maïs complet.

  • Speaker #0

    Enfin, le grain.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Là, moi, je parle... C'est déjà... Tu vois, ici, il y a les tortillas. J'utilisais la farine de maïs pour faire des pancakes, des gâteaux ou des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Ça ne marchait pas.

  • Speaker #0

    Non. Eh bien, j'ai découvert avec le test d'intolérance que ça faisait partie, oui. Et maintenant, je le vois clairement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. C'est sûr que le test d'intolérance, tu peux le faire, mais c'est quand même coûteux ici au Québec. Je me dis, si tu le fais, ce n'est pas autant véridique qu'un test quand tu as une allergie. C'est à voir. Si tu peux te le payer et que tu vois que ça l'aide, go.

  • Speaker #0

    Alors, je ne sais pas comment c'est. Moi, j'en profite pour transmettre le message. J'étais restée sur le fait que c'était très coûté en France aussi. Et en fait, là, dernièrement, il y a des entreprises qui font ça en France et aux États-Unis. Je crois au Canada aussi, il me semble l'avoir vu hier, mais à vérifier, qui sont beaucoup moins chères. J'ai eu peur que ce soit de l'arnaque. Et en fait, non, on est plusieurs à l'avoir fait. On est contents des résultats. Donc après, effectivement, comme tu dis, c'est de regarder. Mais quand on a déjà cette base, moi, je trouve que c'est… Enfin, perso, ça m'a aidée.

  • Speaker #1

    C'est un gros plus. Oui. Si le prix a baissé avec les années, ce qui devrait être, en fait, c'est bien.

  • Speaker #0

    Là, si on est quatre à le faire, ça fait 25 euros par personne. Alors, je ne sais pas, à peu près 25 dollars. C'est cher.

  • Speaker #1

    Oui. Il n'y a rien à perdre.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bref. Donc, on parlait de ton petit livre de recettes. Je mettrai le lien dans la description si les personnes souhaitent le télécharger gratuitement. Et j'ai quand même une dernière question pour toi. Vu que ce podcast, il est à destination des professionnels de l'accompagnement au sens large, donc social, soins, thérapeutes. Si quelqu'un a un patient ou quelqu'un qui l'accompagne qui a un de ses problèmes, des douleurs chroniques, qu'est-ce que tu lui conseillerais ? Qu'est-ce que tu conseillerais hormis d'orienter déjà dans un premier point, parce qu'orienter, on est d'accord, l'équipe pluridisciplinaire, c'est important, mais déjà, qu'est-ce que tu pourrais conseiller ?

  • Speaker #1

    Je conseillerais, peu importe l'inflammation qu'on a, l'endométriose. fibromyalgie ou même juste de se sentir tout le temps gonflé, même si tu n'as pas de diagnostic. C'est justement de commencer à prendre juste un petit carnet, puis noter. Quand j'ai noté, c'est, mettons, une beurrée avec du pain de maïs. Juste une tranche de pain au maïs, mettons, avec X dessus. pas les portions, c'est pas ça, mais juste de noter un petit calendrier pendant 2-3 jours de ce que tu manges, juste pour être capable de te référer après, ah, j'ai mangé ça 3 jours de temps, 3 jours de temps, j'ai mal au ventre. J'arrête une journée voir, t'as pas mal au ventre, ben là t'as un indicateur qu'il y a quelque chose qui va pas. Fait que ça, faire un petit journal, mais t'sais, on fait pas ça éternellement, c'est pas le but. Mais au début, quand tu es toute seule, tu n'as pas personne qui t'accompagne, comment tu peux faire pour voir est-ce que c'est ce que je mange ? Après ça, il y a tout le côté aussi du psychologique, qu'est-ce qu'on vit ? Si on est dans une phase très creuse, il faut aussi questionner comment on gère nos émotions. Ça l'affecte le corps, mais je dirais que tu peux taper, manger anti-inflammatoire ou manger de la façon à hippé. Il va te sortir les grandes lignes de c'est quoi. Tu commences avec ça. C'est déjà beaucoup. Parce que déjà là, tu vas être en train de travailler à faire baisser ta douleur. Ce qui va t'aider grandement. Et puis ça, même comme j'ai dit tantôt, avec l'endométriose, ça va changer. Tu vas le voir. Fait que si c'est comme... Puis je conseillerais d'aller voir quelqu'un parce que c'est le fun des fois d'être capable de s'en sortir tout seul. Mais je l'ai appris à mes dépens. Ça prend beaucoup plus de temps. Je pense à tout. avec la sexe et avec toutes les choses qu'on peut vivre quand on a une relation sexuelle. Des fois, si on y va avant, on va éviter des années soit de douleur ou de mauvaise conception ou de s'aider à s'enligner de la bonne façon. C'est hyper. énergivore de travailler toute seule puis essayer de comprendre puis faire les recherches. Ça, c'est ce que j'ai fait au début puis j'ai vite compris que c'est pour ça qu'il y a des gens qui sont spécifiques dans des domaines. On va les voir. Oui, on paye. Mais moi, je le vois comme un investissement parce que pour moi, j'ai payé des années de temps pour autre chose. J'avais pas le résultat que je voulais. Ça, c'est mon premier, mon deuxième conseil. Puis je pense que c'est important aussi d'avoir une personne à qui on peut parler, un entourage pour se confier parce que tout ce qu'on vit est toujours relié avec... C'est jamais isolé, je vais dire ça comme ça. C'est jamais isolé. Je pense que c'est ça. De trouver une personne pour t'aider, des solutions que tu peux peut-être trouver sur Internet, faire attention, c'est pas toujours là. Je ne dirais pas la vérité, mais Internet, c'est une place que tout le monde met leur connaissance. Il faut vraiment être vigilant où qu'on va chercher les informations. Il faut aller sur des sites qui sont vraiment spécifiés pour ce qu'on cherche. C'est mon recommandation. C'est gratuit, plus facile à mettre en pratique tout de suite. Tu le vois après ton cheminement. Il n'y a pas de progression. Ce sera le temps de faire appel à quelqu'un.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup pour tout ce que tu nous as transmis aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Je voulais juste te dire qu'on ne va pas parler de sexualité, on va être obligés de s'en voir.

  • Speaker #0

    D'accord, ça marche. Si c'est un sujet que tu voulais aborder, on se reverra.

  • Speaker #1

    fibromyalgie et l'endométriose c'est un sujet qu'il y a des difficultés au niveau de la sexualité et je sais que c'est quelque chose que tu connais mais je vais t'inviter oui alors on

  • Speaker #0

    va enregistrer aujourd'hui même un épisode où c'est moi qui interviens sur le sien mais effectivement si tu as d'autres choses à dire sur ce sujet je te réinviterai Avant qu'on s'arrête, je mets dans la description ton site internet. Je crois qu'on peut te retrouver sur Instagram.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Aussi, je mets dans la description. Peut-être si tu veux nous dire le nom rapidement.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Tote Anne L. Beaulieu.

  • Speaker #0

    Anne L. Beaulieu.

  • Speaker #1

    Mon nom, A-N-N-E, L. Beaulieu. Je vais toujours sur ce nom-là, comme ça, moins compliqué.

  • Speaker #0

    Et puis surtout, moi, je vous recommande énormément d'aller écouter son podcast, qui s'appelle Fibromyalgie. Autrement, je mettrai le lien, bien évidemment, aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est axé vraiment pour... Même là-dedans, je joue avec mes podcasts parce qu'on a la fibromyalgie, mais on a aussi une vie. Donc, ce n'est pas nécessairement obligé d'avoir la fibromyalgie pour écouter. C'est aussi axé pour que les gens qui l'ont pas puissent comprendre ce qu'ils ont. Fait que c'est un peu des deux que je fais. Mais j'aime ça parce que je me fais tout le temps dire, mais j'ai aucune idée c'est quoi la fibromyalgie. Et laissez-moi vous dire que ça c'est dur pour un partenaire.

  • Speaker #0

    Pardon ?

  • Speaker #1

    C'est dur pour le partenaire qui comprend pas sa femme ou la femme comprend pas son mari parce que oui, il y a des hommes qui l'ont. Donc un ou l'autre, ou peu importe là, dans la relation que vous êtes. c'est important de comprendre ce que l'autre vit à un certain degré.

  • Speaker #0

    Oui, et puis alors après aussi, il s'appelle fibromyalgie effectivement, mais il y a des épisodes qui sont intéressants pour tout le monde. C'est ça.

  • Speaker #1

    Parce que l'inflammation, c'est de l'inflammation. C'est le corps qui parle.

  • Speaker #0

    J'ai le souvenir d'un épisode, je n'ai pas le nom, c'était sur ce qu'on retrouve sur les perturbateurs endocriniens. On est tous concernés par ça.

  • Speaker #1

    Non. Je vais en faire un autre parce que ça, c'était comme un petit que j'ai fait. C'est très important de connaître comment notre corps travaille. Ça l'influence beaucoup. J'arrête là-dessus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc je pourrais le mettre aussi en lien cet épisode. Merci beaucoup, Anne. Et puis, je vous dis, chers auditeurs, à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci.

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Description

Et si l’alimentation avait plus d’impact qu’on ne le pense sur les douleurs chroniques ?

Dans cet épisode, nous accueillons Anne L. Beaulieu, naturopathe et phytothérapeute, pour explorer comment l'alimentation anti-inflammatoire peut soutenir les personnes vivant avec des douleurs chroniques (fibromyalgie, endométriose...).


À partir de son propre parcours, Anne partage son approche globale : nutrition, environnement, stress émotionnel… autant de leviers pour mieux comprendre ce que vivent nos patients.


Nous abordons ensemble :
• L'impact des maladies inflammatoires sur le quotidien
• Pourquoi modifier son alimentation peut réduire durablement l’inflammation
• Comment initier des changements simples auprès des personnes accompagnées
• Les limites des approches centrées uniquement sur les symptômes
• L’importance d’une approche globale (corps, émotions, environnement)


Un échange concret pour enrichir nos accompagnements thérapeutiques, en lien avec la santé et le bien-être.


📚 Anne propose également :


🎧 Écoute l’épisode complet pour découvrir une approche naturelle, réaliste et profondément humaine.


✨ Si cet épisode t’a inspiré, pense à laisser une ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et à le partager autour de toi. Ton soutien est précieux et m’aide énormément à faire connaître ce podcast !

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, j'ai la joie d'accueillir Anne L. Beaulieu pour parler de fibromyalgie, d'endométriose et de douleurs chroniques.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour l'invitation. Je suis super excitée, j'aime ça.

  • Speaker #0

    Donc, comme à mon habitude, j'aime bien présenter mon invité, mais je vais commencer par introduire un petit peu mon propos. Pourquoi... Sur ce podcast psychosexo, j'invite quelqu'un pour parler de fibromyalgie, de douleurs chroniques, d'endométriose. En fait, tout simplement parce qu'en consultation en sexo, c'est très régulier que des personnes viennent pour ce genre de sujet. Et ça arrive aussi que ce soit le partenaire qui vient. Alors, ce n'est pas pour la fibromyalgie ou les douleurs chroniques de sa femme, mais parce que ça génère chez lui des émotions, des stress ou des choses comme ça. Donc, c'est un sujet qui est assez récurrent. Et puis, oui, en tout cas, quand quelqu'un vit de la douleur, ça a des répercussions dans la sexualité. Et c'est très fréquent. Et donc, il me semblait intéressant d'en connaître un peu plus sur ces maladies. Et puis, vraiment de travailler en pluridisciplinarité parce que, Anne, toi, tu as un autre parcours que le mien.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et donc, je vais maintenant te présenter. Alors, tu as toi-même une fibromyalgie, tu as eu d'autres diagnostics, mais je te laisserai les aborder si jamais tu souhaites les aborder. En tout cas, c'est ça qui t'a amené, si j'ai bien compris, à faire des changements drastiques dans ta vie. Et après avoir bossé 20 ans en magasin bio, est-ce que j'ai bien retenu la leçon ? Tu as fait plusieurs formations. Maintenant, tu es naturopathe, phytothérapeute et depuis le Québec, d'où l'accent, si vous avez déjà entendu.

  • Speaker #1

    Enfin, accent,

  • Speaker #0

    c'est peut-être moi qui ai l'accent pour les Canadiens québécois. Tu as des formations spécifiques sur la fibromyalgie et en nutrition culinaire et nutrition intégrative. Alors là, d'ailleurs, je suis très curieuse de savoir un peu plus ce que c'est. J'espère que tu nous diras un peu. Et puis, tu es aussi auteure du livre Cuisinez simplement, réduisez votre douleur avec la cuisine inflammatoire.

  • Speaker #1

    Anti-inflammatoire. Oui. C'est bien correct. C'est juste drôle. Tu veux les rendre malades plus, toi ? Non.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es aussi l'auteur du magazine Fibromyalgie Autrement et du podcast Fibromyalgie Autrement aussi.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et puis, donc, tu accompagnes aussi en individuel, si j'ai bien compris.

  • Speaker #1

    C'est plus individuel, mais j'en parlerai plus tard.

  • Speaker #0

    Justement, si tu veux rajouter des points, je te laisse la parole.

  • Speaker #1

    Oui, bien merci beaucoup. Merci beaucoup, Enora. C'est un plaisir d'être là. Puis oui, j'ai un accent québécois. Je vais dire des mots, des fois, vous allez peut-être faire « hein » . Alors, tu me le diras si c'est pas du... Parce que oui, on a beaucoup de slang. Je sais pas comment on dit ça en français, mais c'est des patois, je pense, c'est ça. OK. Alors, ben, j'ai... Quand tu as commencé tantôt les sujets... Tu sais qu'on va parler, la fibromyalgie, douleurs chroniques, endométriose, j'ai tout ça. Je suis arrivée, moi, dans le fond, dans mon parcours, j'ai décidé à un moment donné, après un diagnostic de douleurs chroniques de plancher péluvien, c'était en 2016, si je ne me trompe pas. Là, j'ai été accueillie par le spécialiste d'un grand hôpital ici, un spécialiste reconnu mondial. que je devais me faire à l'idée d'aller dans un fauteuil roulant. OK. Ma vie a changé complètement et c'est là que je suis devenue très drastique parce que, après avoir pleuré un peu sur mon sort, puis trouvé que la vie n'était pas juste, je me suis dit « est-ce que je suis obligée de le croire ? » En fait, il n'y avait pas tort parce que ça faisait presque deux ans que je ne marchais plus. Mon mari faisait tout. Je ne pouvais pas rester debout sur mes jambes. J'avais des médicaments. Je devais en avoir une trentaine par jour, peut-être 15 prescriptions, mais plusieurs par jour. Mon cerveau était très gelé parce que pour faire baisser la douleur, on travaille le système nerveux. Le système nerveux, c'est de la tête jusqu'au pied, ça circule dans tout le corps. C'est le mot, rinjelé au niveau de ma colonne. C'est la seule façon que j'arrivais à me déplacer, mettons, 5-6 pas sans tomber à terre. C'était vraiment... Oui, je l'ai cru au début parce que je me suis dit, c'est ça que je vis. Mais j'ai vite tourné mon fusil d'épaule, changé d'épaule, comme on dit. Je me suis dit, attends là, il y a quelque chose que je peux faire. Et c'est là que j'ai commencé à devenir un... Des fois, mon mari me dit que je collecte les certifications. C'est une soif débordante de commencer à me responsabiliser de comment je peux prendre soin de mon corps. Parce que là, la médecine traditionnelle ne pouvait plus m'aider. C'était le photo roulant. Je n'étais pas d'accord. J'ai dit, on va voir. J'ai commencé à étudier beaucoup. Aller me chercher des certifications très spécifiques. Ma carte a commencé parce que moi, en ayant l'endométriose et la fibromyalgie, ça égale, on fait plus que doubler l'intensité de la douleur. Donc, je ne sais pas si tu en souffres de l'endométriose, mais je peux te dire que ça fait extrêmement mal. C'est douloureux. Quand on ajoute à ça la fibromyalgie, c'est reconnu. douleur est amplifiée. La fibromyalgie c'est un amplificateur de toutes les douleurs du corps. Donc on est comme oh oh oh oh. Fait que moi, les relations sexuelles on pourrait en reparler mais c'est un gros défi pour moi dans ma vie de couple. Ça va faire 43 ans, 43 ans, je suis pas bonne dans les chiffres, que je suis mariée avec le même homme qui m'a supportée, soutenue, encouragée et... appris à comprendre. C'est ça. Un gros parcours vraiment personnel qui m'a amené à moi à commencer à étudier parce que mon médecin, quand je l'avais vu après mon diagnostic de fauteuil roulant, j'appelle ça de même, il m'a dit je sais plus quoi te dire, je sais plus quoi te donner, tes doses sont au maximum. Là j'ai vu comme je vous ai dit que la médecine traditionnelle c'était plus... Ça ne marchait plus. Et j'ai tourné mon regard vers l'alternative. Toutes les choses qu'on peut faire, nous. Mais ça, quand tu plonges dans ce monde-là, je ne sais pas si tu es consciente, Nora, mais on peut se perdre. On peut se perdre parce qu'il y a beaucoup de contradictions. Il y a beaucoup de spécialistes qui disent une chose. D'autres spécialistes, tu dois le voir dans la sexualité aussi.

  • Speaker #0

    Je l'ai vu dans le domaine de l'alimentation surtout. Pour soit... Quand on a des douleurs, du rhumatisme, effectivement, il y a différentes théories. Et je pense que c'est aussi à chacun de trouver ce qui lui convient le mieux.

  • Speaker #1

    C'est très bien compris. Alors, le fait, c'est qu'on peut toujours trouver une étude scientifique qui va prouver ce qu'on veut dire. Et l'autre qui cherche l'inverse va trouver aussi. Et puis, il faut faire attention aussi quand on cherche des... Comme moi, je cherche toujours à aller chercher des preuves scientifiques pour aider mieux mes clients. Quand c'est dépassé, on disait, on oublie ça, ça ne fonctionne plus. Mais ce qui arrive avec la fibromyalgie, c'est qu'on n'a pas de nouvelles. Les gens, on va tous aller vers ça, on n'a rien d'autre. Ce n'est pas une maladie qui est prioritaire pour les gouvernements à faire des études. C'est dommage parce que le taux ne cesse de monter. Parce que c'est aussi la frénésie dans laquelle on vit. Tout doit aller vite, tout doit être fait, on doit performer partout. À un moment donné, on épuise le système nerveux, je reviens à ça. C'est ça. Ça fait que je me suis ramassée avec plusieurs certifications pour moi, pour m'aider, pour m'en sortir. Et quand mon médecin m'a vue quelques mois plus tard, il ne m'a pas reconnue. J'avais déjà commencé à être capable de marcher sans une marchette. Et puis... Je pouvais me tenir plus longtemps. Ma douleur avait réduit, donc ils m'ont posé des questions. Et puis là, il y a eu peur que je sois malade parce que oui, j'avais éliminé beaucoup d'aliments dans ma vie. Ça fait qu'il m'a fait passer tous les trucs d'examen, s'assurer que ce n'était pas dangereux ce que je faisais. Je suis retournée trois mois plus tard et là, j'avais perdu énormément de poids. J'avais perdu beaucoup d'inflammations. J'avais déjà commencé à diminuer mes médicaments. Puis il me dit, ah, il faut que tu ailles aider les gens parce que je n'ai rien fait pour toi.

  • Speaker #0

    Et quand tu dis que j'avais perdu beaucoup de poids, ce n'était pas négativement, parce que devenir trop mec, par exemple.

  • Speaker #1

    Non, c'est un bon point. Non, je ne connais pas ça, être trop mec dans ma vie. Mais non, ce n'était pas ça. Non, c'était parce que j'avais changé radicalement ma façon de manger. Et ce que je veux te dire, qui est super important, c'est que je pensais que je mangeais très bien. Je mangeais... Très très bien, et je mangeais plein de choses comme du tofu, des lentilles, de la viande, mais tu sais, de la bonne viande. Je mangeais bien, ça fait plus que 20 ans que j'étais dans les produits naturels, que j'étais gérante. Donc pour moi, me faire dire, non, ça c'est pas bon pour ton corps. Mais là, moi j'avais besoin de comprendre ça. Tu sais, moi je suis une fille que quand je comprends, là je peux mettre en pratique. C'est pour ça que je suis allée étudier, puis là j'ai compris qu'il y a des aliments qui vont nuire. à les gens qui ont des maladies auto-immunes, des maladies inflammatoires. Et je ne sais pas, je vais le dire tout de suite avant de l'oublier, mais je ne sais pas si les gens savent que l'endométriose est une maladie auto-immune. Moi, je l'ai appris quand j'ai commencé à étudier. Alors ça, c'est super important parce que souvent, les médecins ne vont jamais te le dire. Je ne sais pas si c'est à défaut de le savoir ou si ce n'est juste pas pertinent pour eux. Mais pour une personne comme moi qui travaille d'une autre façon, c'est super important. Parce que ce que ça me dit, c'est que ton corps t'attaque. C'est ça une maladie auto-immune, c'est le corps qui commence à travailler contre toi au lieu de pour toi. Alors ce qu'il fait, c'est qu'il prend ce qu'il n'aime pas, et il fait faire de l'inflammation pour te dire, « Yo, écoute-moi là, quand tu manges ça, j'aime pas ça. » Mais on ne le sait pas. En tout cas, moi, j'ai été des années à avoir l'endométriose. En fait, ce n'est pas compliqué. C'est 2016, c'était mon diagnostic. J'ai été diagnostiquée en 1982 avec l'endométriose et on ne m'a jamais dit ça.

  • Speaker #0

    En 82, parce qu'en France, en 82, je crois qu'ils diagnostiquaient même pas l'endométriose. C'est tout récent qu'ils commencent enfin un petit peu à en prendre conscience.

  • Speaker #1

    Oui, en 82, mais tout ce que j'ai eu, c'est voilà, tu fais de l'endométriose, c'est pour ça que tu as de la douleur. Bye bye.

  • Speaker #0

    T'imagines bien.

  • Speaker #1

    C'est pas tes médicaments, parce que sinon, moi, je perdais connaissance. J'étais partie, mon mari, elle est chez nous. Moi, en tout cas, pour moi, c'est sûr que probablement que la fibromyalgie, mais je n'avais pas été diagnostiquée encore fibromyalgique. Je ne sais pas quand elle est venue avant, parce que la fibromyalgie, ça prend des années avant ton... Mon diagnostic, qu'elle est venue avant, je ne sais pas. Mais je sais que les deux ont travaillé ensemble contre mon corps longtemps. Donc, on s'imagine, les deux, c'est inflammatoire. Ça, ce que ça veut dire, c'est quand il y a beaucoup d'inflammations à l'intérieur de tes organes, ton corps, la douleur est amplifiée. Donc là, on a la fibro, la douleur est amplifiée. Il y a beaucoup d'amplification aussi. Ce qui fait... extrêmement douloureux. Donc, moi, là, écoute, j'étais jeune fille, j'allais au secondaire puis je pouvais pas aller à l'école quand j'avais une menstruation. Aujourd'hui, je comprends. J'ai été diagnostiquée, je pense que j'avais 18 ans ou 19 ans. Et c'était dur de me faire diagnostiquer. Très dur. Même ici au Québec, là. Ça devait être dans les débuts parce qu'on n'arrêtait pas de me dire que c'était normal d'avoir mal au ventre. Ben,

  • Speaker #0

    moi, a priori, j'ai pas d'endométriose, mais, enfin, j'en sais rien. Juste que j'ai une douleur horrible le premier jour mais comme de ce que j'entends des personnes qui ont de l'endométriose c'est moi même qui dit non moi ça dure qu'une journée donc comparé à d'autres ça doit être ça doit pas être l'endométriose mais c'est vrai qu'au lycée j'étais incapable de rester en cours j'allais à l'infirmerie j'étais interne donc j'allais à l'infirmerie et l'infirmière elle et encore j'avais pas mes règles tous les mois et donc elle ne voyait pas souvent Mais je me rappelle qu'elle me disait « Non, mais c'est pas possible, il faut que tu prennes la pilule, tu peux pas louper les cours parce que t'as tes règles. » Et moi, je pouvais pas tenir sur une chaise, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Je me souviens, on était dans une fin de semaine de camp avec des couples, puis j'étais tout à fait comme je suis là. Et à un moment donné, je me suis levée de la table pour aller aux toilettes et j'ai lâché un cri de mort. Donc, tout le monde nous a regardés et j'ai... On peut attendre. Mon mari m'a regardé et dit « Bon, ça doit être ça, ça doit être les règles. » C'est comme si c'était pas dans ma... Mais là, j'ai été couché tout le reste de la semaine. Je n'avais pas emmené ma médication, je n'avais pas... Mon mari courait après des Advil, des Tylenol.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas entendu.

  • Speaker #1

    Il courait après quelqu'un qui avait un anti-inflammatoire, Advil ou quelque chose comme ça pour m'aider. Mais ce n'était jamais assez fort. C'était fort, les médicaments pour m'enlever la douleur. Mais chacun est différent. Mais normalement, on a mal avant, on a mal pendant et on a mal après. Donc, c'est ça, on a mal beaucoup. Parce que le temps que... En fait, je ne sais pas si les anges savent, c'est quoi l'endométriose, mais c'est vraiment au lieu que le sang soit dans ce qu'il doit être, il sort, puis il s'en va, il se promène dans le corps, il s'attache après nos intestins, il s'attache après nos trompes de valop, il s'attache, mais à l'extérieur. Et là, ça, ça devient un corps étranger qu'on appelle. Et le corps, ce qu'il fait, il veut le rejeter. C'est ça qui fait mal, ça fait de l'inflammation. Moi, j'en avais jusque dans le haut des intestins parce que oui, je me suis fait opérer. Ils sont allés tous chercher les petites boules. C'est comme du sang qui est caillé, tout pris ensemble. Et puis, ça fait... Quand il lâche l'organe à laquelle il est attaché, c'est ça qui nous fait mal quand ça sort. Et on le voit quand ça sort. C'est tout comme des petits mottons sèches de noir. qui sont sortis, donc c'est du sang qui est vieux, et ça fait extrêmement mal. Ça, ça se passe, comme je disais, c'est assez long. Ça, c'est important, et c'est ça qui fait qu'on a de l'inflammation, parce que le sang devrait être à l'intérieur des organes, qui fait qu'on va avoir un enfant, ou qu'on n'en aura pas, dans quelle phase qu'on est de notre cycle menstruel. Et quand il sort, là... Il devient comme un corps étranger, c'est ça. Et là, il nous attaque. C'est pour ça que c'est auto-immune, en fait. Parce que la fibromyalgie n'est pas une maladie auto-immune, pas encore reconnue comme ça. Je ne serais pas sûre qu'un jour, ça l'arrive. Mais ça, c'est personne à voir. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et alors, du coup, pourquoi changer l'alimentation ?

  • Speaker #1

    En fait, l'alimentation, c'est un point déterminant que je tiens à dire. C'est comme... C'est un peu comme quand tu fais une maison. Tu vas avoir un solage très solide, sinon ta maison, elle va écraser. Elle ne restera pas. Donc, le solage, pour moi, est-ce qu'on comprend ça ?

  • Speaker #0

    C'est l'échappe, c'est en dessous.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on assit la maison dessus. Oui. Structure, c'est ça. Donc, ça, ça doit être hyper solide parce que... Ce n'est pas la seule raison, mais c'est définitivement la fondation. Donc l'alimentation, il y a des aliments qu'on mange que notre corps peut utiliser. Et là, c'est là que ça rentre un peu dans mes études, les études de l'alimentation intégrative ou bien culinaire, des experts culinaires nutritionnels. C'est pour ça que je suis allée chercher ça. C'est de comprendre les aliments que je mange, de quoi sont faits, comment ils agissent dans mon corps et c'est quoi possiblement les réactions que je peux avoir quand j'ai mangé tel produit. Exemple, moi, pour commencer à réduire ma douleur, j'ai fait ce qu'on appelle le protocole auto-immune. Souvent, tu vas le voir passer sous l'acronyme AIP. C'est un cours qui se donne en anglais, c'était par un médecin. Je l'ai fait pour comprendre comment je devais faire pour changer ce qui se passait dans mon corps. C'est là que j'ai perdu du poids et que mon inflammation a diminué. Je me sentais tellement bien. Ça faisait des années que je n'avais pas vu ça. En plus, je pouvais réduire tranquillement toute la médication parce que j'avais moins de douleurs. Ma vie a eu un... Une énergie de « Ok, je peux vivre autrement. » C'est peut-être là qu'il vient mon mot. C'est très important. Donc, l'alimentation va faire un gros impact sur le corps. Parce que si on est en inflammation et on mange des aliments qui causent automatiquement une inflammation dans ton corps, et là, c'est comme si toi, tu nourris à gorgée à chaque fois que tu manges. Ah oui, t'as plus d'inflammation. Fait que ton corps, il est... On le voit physiquement, je ne sais pas si tu as déjà remarqué, mais des fois, il y a des gens qui deviennent très gonflés. Puis, c'est comme on voit de l'édème, il y a beaucoup, tu sais, c'est comme on ne se sent pas bien. C'est beaucoup, l'inflammation, ça ne se voit pas à part de l'extérieur. Si je coupe mon doigt. Je vais me saigner, puis oui, je vais faire de l'inflammation. Ça vient tout rouge autour de ma blessure. Peu importe à l'intérieur. Mais c'est pareil à l'intérieur. Quand on mange, le corps, pour se protéger de l'aliment qu'on a mangé, que notre corps ne peut pas, il n'est pas capable de gérer tout ce qui se passe, il va faire de l'inflammation. Mais nous, si on ne sait pas, qu'est-ce qu'on fait ? On continue à manger, on continue à manger. Moi, j'ai fait ce protocole-là. Il n'est pas facile à faire, mais il est très efficace. Donc, si tu me demanderais, mettons, qu'est-ce que tu fais avec une cliente qui a la fibromyalgie et l'endométriose ? Ce que je vais faire, c'est lui proposer, jamais forcer, mais proposer de commencer à couper certains aliments qu'on sait que c'est inflammatoire. Genre, tous les produits qui sont faits dans les magasins. Ils ont des produits chimiques, ils ont des produits pour préserver la longueur de vie. Et tout ça, c'est très inflammatoire. Qu'est-ce qu'on fait quand on est malade ? Je vais te le dire, on mange du tout fait, parce qu'on n'a pas l'énergie. On prend tout ce qui est fait en calme, ou déjà, c'est prêt, on a juste à le mettre au four, c'est tout. Là, on ne s'aide vraiment pas, mais c'est ça. Moi, la façon que j'aime, c'est qu'on y va tranquillement. Même les noix qui sont hyper bonnes pour la santé, pleines de bonnes valeurs nutritives, quand on est en inflammation, il y a des noix qui vont activer. Donc, il faut faire attention. Les amandes, par exemple, sont un cas. Moi, j'ai été quasiment trois ans sans être capable de manger des amandes. J'en mangeais, la douleur revenait. Et c'est aussi, je dirais, avec l'alimentation, ce que j'aime faire, c'est beaucoup d'enseignements. De là vient mes autres titres de la nutrition. je ne suis pas nutritionniste, mais j'ai appris qu'est-ce qu'il y a dans les aliments et qu'est-ce que ça peut faire dans ton corps et c'est quand il faut les intégrer comment ça peut aider le corps, c'est incroyable. Donc, tu sais, des fois j'ai des clients, ils sont réticents, mais je leur propose juste une petite chose à faire, ils l'enlèvent et trois jours après, ils m'écrivent pour me dire « Ok, je ne comprends pas tout, mais je sais que ça marche. » Parce qu'on le voit, c'est pas long. Notre inflammation commence à diminuer. Puis dès que l'inflammation diminue, on va mieux. C'est parce qu'on est constamment en inflammation interne. Je veux dire, ça peut être à l'externe aussi. Pardon ? Ça pourrait être à l'externe aussi si tu as une blessure, mais les maladies que je parle là, c'est toutes des choses qui ne se voient pas à l'extérieur. Le problème d'inflammation, moi, même si je te dis que j'ai la fibro, tu me regardes, tu es alors en forme. Oui, je suis en forme maintenant, aujourd'hui. Je prends zéro médication, je suis très en forme et je peux marcher. Mais je ne peux plus courir, parce que si je cours, là, je ne m'aide pas. Et ça, c'est ça que j'aime de la naturopathie, c'est quand on travaille, on ne travaille jamais juste une affaire. Mais oui, l'alimentation. anti-inflammatoire. Ce que ça veut dire, c'est on va aller chercher des aliments qui vont aider notre corps à travailler avec nous. Genre le gingembre. C'est super bon. En tisane. Manger, t'aimes pas ça ? J'étais comme, moi, avec Enora, j'aimais pas ça. Maintenant, j'en mets partout dans les salades. J'aime ça. Mais, tu sais, à toi, mettons que tu te réveilles quand, je te dirais juste un petit peu. Juste un petit peu au début. Et, à un moment donné, Moi, je suis toujours impressionnée de voir les gens qui n'aimaient pas ça, ça, ça, ça, ça. Puis maintenant, ils mangent tout ça. Puis ils sont comme, je ne sais pas comment je faisais pour manger les autres affaires. Je peux te l'expliquer, mais ça, c'est un autre podcast. Ça, c'est un état, mais la cannelle aussi fait ça. Mais il y a plein de herbes, de plantes qui vont aider. Mais il y a aussi l'alimentation, des aliments vraiment comme... J'ai dit tantôt, mettons, en croissant, c'est super bon. Mais peut-être en France, c'est fait avec du beurre. C'est déjà mieux. Mais ici, c'est fait avec des huiles qui sont déjà toxiques. Tu n'as pas grand but à manger ça. Autre que ça. Oui, c'est bon pour tes papilles glucidiques. Oui. Mais ton corps, il ne peut rien faire avec ça. Il va avoir zéro nutriment. Donc, tu ne le nourris pas. Ça, c'est l'autre affaire. On mange des aliments qui sont vides.

  • Speaker #0

    Dans les aliments inflammatoires, il y a le blé, non ?

  • Speaker #1

    Oui, le gluten est là. Mais moi, je mets un bémol à ça parce que des fois, les gens pensent, il faut que je coupe le gluten. X mois, je n'en mangerai plus jamais. Moi, je vais manger du pain. On trouve des alternatives à manger entre-temps. Il y a d'autres plantes qui peuvent être comme une farine qu'on peut utiliser, mais non, ça n'a pas le même goût. Et tu sais, un pain avec du gluten, ça vient ça d'eau. Mais un pain que tu fais maison, qui n'a pas de gluten, il monte à deux pouces et c'est fini. Parce que le gluten, en fait, le mot gluten, Je ne me souviens pas de la langue originale, mais ce que ça veut dire, c'est de la colle. En anglais, « glue » , c'est de la colle. Et c'est exactement ça que ça fait dans tes intestins. Ça colle. Ça reste collé après tes intestins à l'intérieur. Qu'est-ce que ça fait ? L'inflammation. Parce que ton corps doit travailler pour le faire digérer. Et c'est aussi la molécule qui est dans le blé. Ça veut aussi dire la farine blanche. C'est moins pire parce qu'il y a moins de blé. mais il y en a encore dedans. C'est sûr que ce n'est pas tout le monde qui réagit pareil. Ça, c'est... Bon, là, j'ai l'air d'une fille qui se vante, mais c'est ma spécialité à moi. C'est vraiment de respecter la bio-identité de chaque personne. Si la personne me dit, « Mais moi, j'en mange, j'oublie, puis je n'ai pas de problème, je n'ai pas mal au ventre, je ne suis pas constipée, je n'ai pas de diarrhée, je n'ai pas d'inflammation. » Parfait, mais on va la garder. Mais quand on va avoir fait toutes les autres affaires pour aider... puis qu'on voit qu'on n'a pas de résultat, là, je vais l'amener à réaliser. Peut-être que tu ne le sens pas. Est-ce que ça veut dire que ça ne fait pas de l'inflammation ? Non. Ça, c'est important. Oui, le blé, en fait, tous les grains. Ou quelques-uns peuvent manger du quinoa, ça passe. Le seigle, ça passe. Moi, je suis du genre à dire à mes clients, on va garder ceux-là, on va voir ce qui se passe. Mais ce n'est pas à l'éternité. Moi, je l'ai fait longtemps parce que je l'ai fait ce cours-là avec ce que j'allais chercher gratuit sur... En fait, je vais m'en expliquer, mais j'ai pratiqué ça dans ma vie au début pour renverser mon diagnostic. Tu vois, je ne l'ai pas éliminé, c'est encore là. Si je ne mange pas bien, il va revenir parce que c'est dans mon corps. Il a reconnu que je ne pouvais plus enlever ça. C'est un peu comme un cancer. Un coup que ton corps a reconnu les cellules saines. C'est dur, tu peux être en remission, qu'on appelle, mais tu as toujours un potentiel de l'avoir revenu. Bref, moi, je l'ai fait moi-même parce que je ne savais pas trop. Ça a duré plus longtemps parce que je ne savais pas ce que je faisais. Et quand j'ai vu ça, j'ai dit, je vais aller chercher un cours avec eux. Et c'est ça que j'ai fait. J'ai passé mon cours pour avoir l'accréditation d'être un coach certifié AIP. Mais pour avoir celui-là, ça me prenait un cours, un autre cours. Fait que je faisais deux cours en même temps. C'était n'importe quoi, mon affaire. J'ai étudié beaucoup. J'avais 55 ans. Fait que, tu sais, je ne suis pas... Ce n'est pas comme à 20 ans, aller à l'école. C'est un petit peu plus difficile. N'oubliez pas que j'avais le cerveau un petit peu en limbo parce que j'étais encore dans l'éducation. Oui, c'était des dures étapes, mais... Je suis tellement contente aujourd'hui parce que je suis capable d'identifier. Ma force, c'est devenu vraiment, avec mes clients, de voir la bioidentité. Ça, ce que ça veut dire, c'est tout son ensemble. C'est un profil symptomatique qu'on fait en naturopathie. Et on est capable d'analyser, pas diagnostiquer, mais on est capable d'analyser si c'est le système lymphatique qui ne fonctionne pas bien ou si c'est son système digestif qui cause que... L'alimentation, ça fait faire beaucoup d'inflammations. On arrive à décoder ça avec tout ce que notre client, tout client va nous partager. Ça, c'est pourquoi l'alimentation est la base. Après ça, il y a toutes les autres sphères de la vie que je touche. Je ne suis pas, par exemple, une sexologue, mais je pourrais lui demander « Est-ce que tu as des douleurs quand tu as des relations ? » Si elle me dit « Oui, on s'en va vérifier ça. » Pas physiquement, non. Mais intellectuellement, je vais poser des questions pour qu'on puisse comprendre. En général, s'il y a des douleurs, il y a quelque chose qui se passe. Il faut regarder. Est-ce que c'est émotionnel, psychologique, physique ? Il y a toutes sortes de raisons. Tu, on sait quelque chose.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est ça. Je pense que j'ai plus que répondu.

  • Speaker #0

    Du coup, l'accompagnement, il n'est pas que autour de l'alimentation, mais tu vas regarder aussi un petit peu autour de l'environnement, on va dire.

  • Speaker #1

    Oh, l'environnement, les relations, oui.

  • Speaker #0

    Environnement, je veux dire tout ce qui est autour de la personne.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que ça s'appelle... Moi, je suis naturopathe, thérapeute, holistique. Donc holistique, c'est global, c'est l'ensemble de la personne. On ne peut pas séparer juste le physique. J'ai encore des clients qui me disent « Ah, mais là, je ne veux pas aller là » . Mais tout à fait. Ce que tu penses t'affecte, ce que tu dis pas t'affecte, ce que tu ressens et que tu partages pas t'affecte. C'est pas juste l'alimentation, là. Tu peux manger bien, super bien. Et je l'ai vu dans ma vie, je l'ai vu dans la vie d'autres. Tu peux être à la coche sur ton aliment. Tu peux être sur la coche, comme on dit. C'est pas très français, ça, là. Tu peux être très, mettons, acideuse. Tu vas tout faire comme il faut. Ça va être quasiment parfait. Merci. X problèmes dans un autre super, puis que tu ne le règles pas, ça va bloquer ta digestion. Si on bloque la digestion, ça va faire d'autres choses. C'est comme le corps, il est très bien fait, très intelligent. Il ne compose jamais tout seul. Juste la digestion, je te donne un exemple que je donne tout le temps à celles qui me regardent avec. Pas sûr. OK, tu manges une lasagne Tu es avec des amis, tu prends une petite coupe de vin, c'est du fun total. Tu as zéro symptôme le lendemain. Tu te sens super bien, mais tu ne te mets plus tard. Tu fais la même rencontre, mais là, ça ne va pas. Il y a de quoi qui cloche, puis il y a une personne avec qui tu es frustré, puis tu ne parles pas, puis tu manges, puis ça ne va pas bien, puis tu as juste hâte de t'en aller. Mais là, tu ne te gères pas, puis tu as mal à l'estomac, puis tu as des diarrhées. et ça continue toute la semaine. La différence, c'est pas ce que t'as mangé tant que ça en ce moment-là, parce que, mettons, t'as mangé la même chose. C'est l'ambiance, c'est l'énergie, c'est le ressenti, le non-dit, la frustration. Mets tout ce que tu veux, c'est ça qui vient jouer souvent un rôle. Puis quand je dis que tu manges la même chose, c'est parce que normalement, ça va bien. Pourtant, tu as mangé la même affaire, mais deux contextes différents, deux réactions différentes. Là, on le voit clairement dans ce moment-là, dans les études qui sont faites, que c'est tout ce qui englobe autour de ça qui vient mettre un petit brin de différence dans la façon que ça se passe au niveau de quand c'est rendu dans ta bouche. Ça fait-tu du sens ?

  • Speaker #0

    Bon du coup moi ça me fait questionner beaucoup par rapport à personnellement.

  • Speaker #1

    Désolée !

  • Speaker #0

    Non non c'est que donc j'ai pas de douleur mais j'ai un ventre quasiment tout le temps gonflé. Et d'ailleurs je voulais te demander, les intolérances alimentaires est-ce que tu proposes de faire des tests ?

  • Speaker #1

    Non, non. Le meilleur test c'est toi qui vaut. prendre le temps d'observer. Ça, c'est super important. Je l'intègre dans mes consultations parce que, dans le fond, la meilleure personne pour savoir si elle est capable, parce qu'une intolérance, les tests, c'est plus ou moins véridique. C'est pas une allergie. Une allergie, tu le sais. Tu sais, Josée.

  • Speaker #0

    Ben, justement, moi, ça m'a changé la vie. Parce que quand je testais, moi, d'enlever des aliments, c'était au pif. Et je ne comprenais pas, je ne comprenais pas. Et par exemple, dans ces aliments, il y avait l'huile d'olive que j'utilisais très peu, mais quasiment tous les jours. Et donc, je ne trouvais pas d'où ça venait. Donc, franchement, moi, ça m'a changé la vie. Plutôt que d'être dans les tests, c'est pour ça que je demande aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'une intolérance, en plus, une intolérance, on peut l'avoir. Surtout, on va l'avoir quand il y a des moments... très inflammatoire au niveau des intestins, la digestion. La digestion, c'est à partir de la bouche jusqu'à l'anus. Tout ça, c'est le système digestif. Ça commence dans la bouche avec les enzymes et même, je te dirais, ça commence quasiment aussi avec les centaures. Hier, j'avais super faim, j'avais fait un jeûne intermittent et j'étais dans l'auto et un ami m'avait donné un pain qu'il avait fait sourdough, comment on dit ça ? Comment ? Un pain maison avec la fermentation. Ok. En tout cas, c'est super bon, c'est facile à digérer. Et j'avais faim. Juste à sentir le pain, je salivais dans ma bouche. Là, je suis en train de passer à ma digestion et ça l'active. Quand ça, ça l'arrive, on active notre système digestif à se préparer pour de la nourriture. Mais il n'en est pas venu avant une heure et demie plus tard. C'est comme, ah j'ai faim ! Mais bref, tout ça pour dire qu'une intolérance peut partir. Et tu vas être bien pendant des années. Mais si tu es en inflammation, c'est très difficile d'identifier. Puis il faut vraiment retirer tranquillement, puis voir. Puis dire, ah j'ai pas mangé, telle affaire. Donc ça, j'ai pas eu mal au ventre, j'ai pas le ventre gonflé. Donc là tu fais le test le lendemain. tu en prends, juste un petit peu. Une intégrance, ça n'en prend pas beaucoup. Ça peut être le bout d'une cuillère dans la bouche, mettons de l'huile d'olive, puis, oh, tu auras ton effet. Donc, c'est super important d'être attentif à tout ce qu'on met dans notre bouche, puis des réactions. Au début, c'est dur parce qu'on va tout analyser, mais moi, j'arrive dans cet accompagnement-là parce que c'est comme, tu peux venir un peu... un peu perdu là, tu sais c'est comme ok j'ai eu un petit point ici là, non non, on cherche les affaires plus significatives dans le sens que j'ai eu la diarrhée, une heure après je suis en diarrhée, ou j'ai pas été capable d'aller à la selle, moi normalement j'y vais quatre fois par jour, puis là j'ai mangé ça, puis je suis content, donc il faut l'identifier.

  • Speaker #0

    Et par rapport à... aux douleurs chroniques, est-ce que les réactions sont forcément tout de suite ? Parce que pour l'intolérance, j'ai découvert que ça pouvait être jusqu'à deux jours après.

  • Speaker #1

    Non, c'est raison. En fait, ça part n'importe quand, au moment qu'on le mange. Puis moi, dans mes cours, j'ai toujours appris que ça peut être une semaine plus tard aussi. C'est difficile de faire le lien. C'est pour ça que, dans le fond, le protocole AIPA a été évoqué. mis en place, c'est qu'on enlève énormément et après on réintègre une, on est mort, tranquillement, on attend et ça va, on remet. Donc, on est capable tout de suite de voir. Quand on commence à être en plus intuitif avec notre corps, qu'est-ce qu'on mange, je dirais que ça va quand même un bon processus qu'on arrive vite à « wow, ok, ça, ça ne me fait pas » . Puis, encore là, je dis, tu n'es pas… Toujours pris avec ça. Parce que quand tu as réussi à baisser l'inflammation, retrouver une belle harmonie dans ta vie, dans toutes les autres sphères, tu sais, c'est jamais parfait. Moi, je n'aime pas trop équilibrer parce qu'un équilibre, c'est comme parfait. Tu as le même poids partout. Tu sais, je sais bien que pour moi, ça prend juste un petit... Là, je baisse. Tu sais, tu ne prends pas grand-chose dans ta vie pour être en déséquilibre. Je préfère utiliser... utiliser le mot harmonie. Fait qu'on sait que c'est pas parfait, mais on travaille mieux avec ce qui se passe. Fait que c'est plus, pour moi, ma façon de voir les enfants. Sinon, si on cherche à être en équilibre, c'est long, longtemps, là.

  • Speaker #0

    Et je crois que si il y a des personnes qui sont intéressées, tu proposes un petit carnet gratuit.

  • Speaker #1

    Oui, pour les recettes, j'ai créé, c'est en mécréation, en fait, c'est comme mon lit, je pense que tu le vois, il est là. Je ne suis pas trop bonne. Tu le vois-tu ? Ça, c'est mon lit de recettes que j'ai créé, mais j'ai fait un PDF avec des recettes que j'ai créées aussi, qui sont anti-inflammatoires et ça donne le goût assez à la personne pour savoir, c'est quand même bon. Parce que quand on parle de, on ne mange pas de grains, on ne mange pas de bois, on ne mange pas de... Pardon ? il y a un ah ça coupe pas de grains on mange pas de quoi ben en fait lui je dis ça là mais lui il est pas ah il peut mais c'est sûr qu'il y a pas de produits laitiers il y a pas il y a pas de produits je crois qu'il y a pas de gluten dans lui c'est ça je me suis un peu ah je vais retourner voir mon livre pdf c'est ça c'est sans gluten mais quand on dit sans gluten souvent on fait comme ah ça ça goûte le carton c'est pas ben bon mais oui c'est vrai Il y a 30 ans, mais plus aujourd'hui. Aujourd'hui, on a des bons substituts qu'on peut prendre, qui sont aussi des bons aliments. Ça fait que c'est très bien. Ça, c'est gratuit.

  • Speaker #0

    Je confirme, quand on vit en France, moi, sans chercher à éliminer le gluten, je cherchais à varier. Donc, j'utilisais énormément de différentes farines. Bon, ici au Salvador, ce n'est pas la même chose.

  • Speaker #1

    Non, ça ne va pas. Vous n'avez pas de manioc au Salvador ?

  • Speaker #0

    En farine, autre que le blé, on va trouver du maïs. Et moi, j'ai une intolérance au maïs que je sens très, très bien.

  • Speaker #1

    Je te dirais que la majorité des gens, le maïs, ça passe. En fait, quand tu manges du maïs, il suffit juste de regarder tes selles que tu vois ton maïs. L'enveloppe est indigeste pour le corps. Ah, mais le maïs complet.

  • Speaker #0

    Enfin, le grain.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Là, moi, je parle... C'est déjà... Tu vois, ici, il y a les tortillas. J'utilisais la farine de maïs pour faire des pancakes, des gâteaux ou des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Ça ne marchait pas.

  • Speaker #0

    Non. Eh bien, j'ai découvert avec le test d'intolérance que ça faisait partie, oui. Et maintenant, je le vois clairement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. C'est sûr que le test d'intolérance, tu peux le faire, mais c'est quand même coûteux ici au Québec. Je me dis, si tu le fais, ce n'est pas autant véridique qu'un test quand tu as une allergie. C'est à voir. Si tu peux te le payer et que tu vois que ça l'aide, go.

  • Speaker #0

    Alors, je ne sais pas comment c'est. Moi, j'en profite pour transmettre le message. J'étais restée sur le fait que c'était très coûté en France aussi. Et en fait, là, dernièrement, il y a des entreprises qui font ça en France et aux États-Unis. Je crois au Canada aussi, il me semble l'avoir vu hier, mais à vérifier, qui sont beaucoup moins chères. J'ai eu peur que ce soit de l'arnaque. Et en fait, non, on est plusieurs à l'avoir fait. On est contents des résultats. Donc après, effectivement, comme tu dis, c'est de regarder. Mais quand on a déjà cette base, moi, je trouve que c'est… Enfin, perso, ça m'a aidée.

  • Speaker #1

    C'est un gros plus. Oui. Si le prix a baissé avec les années, ce qui devrait être, en fait, c'est bien.

  • Speaker #0

    Là, si on est quatre à le faire, ça fait 25 euros par personne. Alors, je ne sais pas, à peu près 25 dollars. C'est cher.

  • Speaker #1

    Oui. Il n'y a rien à perdre.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bref. Donc, on parlait de ton petit livre de recettes. Je mettrai le lien dans la description si les personnes souhaitent le télécharger gratuitement. Et j'ai quand même une dernière question pour toi. Vu que ce podcast, il est à destination des professionnels de l'accompagnement au sens large, donc social, soins, thérapeutes. Si quelqu'un a un patient ou quelqu'un qui l'accompagne qui a un de ses problèmes, des douleurs chroniques, qu'est-ce que tu lui conseillerais ? Qu'est-ce que tu conseillerais hormis d'orienter déjà dans un premier point, parce qu'orienter, on est d'accord, l'équipe pluridisciplinaire, c'est important, mais déjà, qu'est-ce que tu pourrais conseiller ?

  • Speaker #1

    Je conseillerais, peu importe l'inflammation qu'on a, l'endométriose. fibromyalgie ou même juste de se sentir tout le temps gonflé, même si tu n'as pas de diagnostic. C'est justement de commencer à prendre juste un petit carnet, puis noter. Quand j'ai noté, c'est, mettons, une beurrée avec du pain de maïs. Juste une tranche de pain au maïs, mettons, avec X dessus. pas les portions, c'est pas ça, mais juste de noter un petit calendrier pendant 2-3 jours de ce que tu manges, juste pour être capable de te référer après, ah, j'ai mangé ça 3 jours de temps, 3 jours de temps, j'ai mal au ventre. J'arrête une journée voir, t'as pas mal au ventre, ben là t'as un indicateur qu'il y a quelque chose qui va pas. Fait que ça, faire un petit journal, mais t'sais, on fait pas ça éternellement, c'est pas le but. Mais au début, quand tu es toute seule, tu n'as pas personne qui t'accompagne, comment tu peux faire pour voir est-ce que c'est ce que je mange ? Après ça, il y a tout le côté aussi du psychologique, qu'est-ce qu'on vit ? Si on est dans une phase très creuse, il faut aussi questionner comment on gère nos émotions. Ça l'affecte le corps, mais je dirais que tu peux taper, manger anti-inflammatoire ou manger de la façon à hippé. Il va te sortir les grandes lignes de c'est quoi. Tu commences avec ça. C'est déjà beaucoup. Parce que déjà là, tu vas être en train de travailler à faire baisser ta douleur. Ce qui va t'aider grandement. Et puis ça, même comme j'ai dit tantôt, avec l'endométriose, ça va changer. Tu vas le voir. Fait que si c'est comme... Puis je conseillerais d'aller voir quelqu'un parce que c'est le fun des fois d'être capable de s'en sortir tout seul. Mais je l'ai appris à mes dépens. Ça prend beaucoup plus de temps. Je pense à tout. avec la sexe et avec toutes les choses qu'on peut vivre quand on a une relation sexuelle. Des fois, si on y va avant, on va éviter des années soit de douleur ou de mauvaise conception ou de s'aider à s'enligner de la bonne façon. C'est hyper. énergivore de travailler toute seule puis essayer de comprendre puis faire les recherches. Ça, c'est ce que j'ai fait au début puis j'ai vite compris que c'est pour ça qu'il y a des gens qui sont spécifiques dans des domaines. On va les voir. Oui, on paye. Mais moi, je le vois comme un investissement parce que pour moi, j'ai payé des années de temps pour autre chose. J'avais pas le résultat que je voulais. Ça, c'est mon premier, mon deuxième conseil. Puis je pense que c'est important aussi d'avoir une personne à qui on peut parler, un entourage pour se confier parce que tout ce qu'on vit est toujours relié avec... C'est jamais isolé, je vais dire ça comme ça. C'est jamais isolé. Je pense que c'est ça. De trouver une personne pour t'aider, des solutions que tu peux peut-être trouver sur Internet, faire attention, c'est pas toujours là. Je ne dirais pas la vérité, mais Internet, c'est une place que tout le monde met leur connaissance. Il faut vraiment être vigilant où qu'on va chercher les informations. Il faut aller sur des sites qui sont vraiment spécifiés pour ce qu'on cherche. C'est mon recommandation. C'est gratuit, plus facile à mettre en pratique tout de suite. Tu le vois après ton cheminement. Il n'y a pas de progression. Ce sera le temps de faire appel à quelqu'un.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup pour tout ce que tu nous as transmis aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Je voulais juste te dire qu'on ne va pas parler de sexualité, on va être obligés de s'en voir.

  • Speaker #0

    D'accord, ça marche. Si c'est un sujet que tu voulais aborder, on se reverra.

  • Speaker #1

    fibromyalgie et l'endométriose c'est un sujet qu'il y a des difficultés au niveau de la sexualité et je sais que c'est quelque chose que tu connais mais je vais t'inviter oui alors on

  • Speaker #0

    va enregistrer aujourd'hui même un épisode où c'est moi qui interviens sur le sien mais effectivement si tu as d'autres choses à dire sur ce sujet je te réinviterai Avant qu'on s'arrête, je mets dans la description ton site internet. Je crois qu'on peut te retrouver sur Instagram.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Aussi, je mets dans la description. Peut-être si tu veux nous dire le nom rapidement.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Tote Anne L. Beaulieu.

  • Speaker #0

    Anne L. Beaulieu.

  • Speaker #1

    Mon nom, A-N-N-E, L. Beaulieu. Je vais toujours sur ce nom-là, comme ça, moins compliqué.

  • Speaker #0

    Et puis surtout, moi, je vous recommande énormément d'aller écouter son podcast, qui s'appelle Fibromyalgie. Autrement, je mettrai le lien, bien évidemment, aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est axé vraiment pour... Même là-dedans, je joue avec mes podcasts parce qu'on a la fibromyalgie, mais on a aussi une vie. Donc, ce n'est pas nécessairement obligé d'avoir la fibromyalgie pour écouter. C'est aussi axé pour que les gens qui l'ont pas puissent comprendre ce qu'ils ont. Fait que c'est un peu des deux que je fais. Mais j'aime ça parce que je me fais tout le temps dire, mais j'ai aucune idée c'est quoi la fibromyalgie. Et laissez-moi vous dire que ça c'est dur pour un partenaire.

  • Speaker #0

    Pardon ?

  • Speaker #1

    C'est dur pour le partenaire qui comprend pas sa femme ou la femme comprend pas son mari parce que oui, il y a des hommes qui l'ont. Donc un ou l'autre, ou peu importe là, dans la relation que vous êtes. c'est important de comprendre ce que l'autre vit à un certain degré.

  • Speaker #0

    Oui, et puis alors après aussi, il s'appelle fibromyalgie effectivement, mais il y a des épisodes qui sont intéressants pour tout le monde. C'est ça.

  • Speaker #1

    Parce que l'inflammation, c'est de l'inflammation. C'est le corps qui parle.

  • Speaker #0

    J'ai le souvenir d'un épisode, je n'ai pas le nom, c'était sur ce qu'on retrouve sur les perturbateurs endocriniens. On est tous concernés par ça.

  • Speaker #1

    Non. Je vais en faire un autre parce que ça, c'était comme un petit que j'ai fait. C'est très important de connaître comment notre corps travaille. Ça l'influence beaucoup. J'arrête là-dessus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc je pourrais le mettre aussi en lien cet épisode. Merci beaucoup, Anne. Et puis, je vous dis, chers auditeurs, à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci.

Description

Et si l’alimentation avait plus d’impact qu’on ne le pense sur les douleurs chroniques ?

Dans cet épisode, nous accueillons Anne L. Beaulieu, naturopathe et phytothérapeute, pour explorer comment l'alimentation anti-inflammatoire peut soutenir les personnes vivant avec des douleurs chroniques (fibromyalgie, endométriose...).


À partir de son propre parcours, Anne partage son approche globale : nutrition, environnement, stress émotionnel… autant de leviers pour mieux comprendre ce que vivent nos patients.


Nous abordons ensemble :
• L'impact des maladies inflammatoires sur le quotidien
• Pourquoi modifier son alimentation peut réduire durablement l’inflammation
• Comment initier des changements simples auprès des personnes accompagnées
• Les limites des approches centrées uniquement sur les symptômes
• L’importance d’une approche globale (corps, émotions, environnement)


Un échange concret pour enrichir nos accompagnements thérapeutiques, en lien avec la santé et le bien-être.


📚 Anne propose également :


🎧 Écoute l’épisode complet pour découvrir une approche naturelle, réaliste et profondément humaine.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, j'ai la joie d'accueillir Anne L. Beaulieu pour parler de fibromyalgie, d'endométriose et de douleurs chroniques.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour l'invitation. Je suis super excitée, j'aime ça.

  • Speaker #0

    Donc, comme à mon habitude, j'aime bien présenter mon invité, mais je vais commencer par introduire un petit peu mon propos. Pourquoi... Sur ce podcast psychosexo, j'invite quelqu'un pour parler de fibromyalgie, de douleurs chroniques, d'endométriose. En fait, tout simplement parce qu'en consultation en sexo, c'est très régulier que des personnes viennent pour ce genre de sujet. Et ça arrive aussi que ce soit le partenaire qui vient. Alors, ce n'est pas pour la fibromyalgie ou les douleurs chroniques de sa femme, mais parce que ça génère chez lui des émotions, des stress ou des choses comme ça. Donc, c'est un sujet qui est assez récurrent. Et puis, oui, en tout cas, quand quelqu'un vit de la douleur, ça a des répercussions dans la sexualité. Et c'est très fréquent. Et donc, il me semblait intéressant d'en connaître un peu plus sur ces maladies. Et puis, vraiment de travailler en pluridisciplinarité parce que, Anne, toi, tu as un autre parcours que le mien.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et donc, je vais maintenant te présenter. Alors, tu as toi-même une fibromyalgie, tu as eu d'autres diagnostics, mais je te laisserai les aborder si jamais tu souhaites les aborder. En tout cas, c'est ça qui t'a amené, si j'ai bien compris, à faire des changements drastiques dans ta vie. Et après avoir bossé 20 ans en magasin bio, est-ce que j'ai bien retenu la leçon ? Tu as fait plusieurs formations. Maintenant, tu es naturopathe, phytothérapeute et depuis le Québec, d'où l'accent, si vous avez déjà entendu.

  • Speaker #1

    Enfin, accent,

  • Speaker #0

    c'est peut-être moi qui ai l'accent pour les Canadiens québécois. Tu as des formations spécifiques sur la fibromyalgie et en nutrition culinaire et nutrition intégrative. Alors là, d'ailleurs, je suis très curieuse de savoir un peu plus ce que c'est. J'espère que tu nous diras un peu. Et puis, tu es aussi auteure du livre Cuisinez simplement, réduisez votre douleur avec la cuisine inflammatoire.

  • Speaker #1

    Anti-inflammatoire. Oui. C'est bien correct. C'est juste drôle. Tu veux les rendre malades plus, toi ? Non.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es aussi l'auteur du magazine Fibromyalgie Autrement et du podcast Fibromyalgie Autrement aussi.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et puis, donc, tu accompagnes aussi en individuel, si j'ai bien compris.

  • Speaker #1

    C'est plus individuel, mais j'en parlerai plus tard.

  • Speaker #0

    Justement, si tu veux rajouter des points, je te laisse la parole.

  • Speaker #1

    Oui, bien merci beaucoup. Merci beaucoup, Enora. C'est un plaisir d'être là. Puis oui, j'ai un accent québécois. Je vais dire des mots, des fois, vous allez peut-être faire « hein » . Alors, tu me le diras si c'est pas du... Parce que oui, on a beaucoup de slang. Je sais pas comment on dit ça en français, mais c'est des patois, je pense, c'est ça. OK. Alors, ben, j'ai... Quand tu as commencé tantôt les sujets... Tu sais qu'on va parler, la fibromyalgie, douleurs chroniques, endométriose, j'ai tout ça. Je suis arrivée, moi, dans le fond, dans mon parcours, j'ai décidé à un moment donné, après un diagnostic de douleurs chroniques de plancher péluvien, c'était en 2016, si je ne me trompe pas. Là, j'ai été accueillie par le spécialiste d'un grand hôpital ici, un spécialiste reconnu mondial. que je devais me faire à l'idée d'aller dans un fauteuil roulant. OK. Ma vie a changé complètement et c'est là que je suis devenue très drastique parce que, après avoir pleuré un peu sur mon sort, puis trouvé que la vie n'était pas juste, je me suis dit « est-ce que je suis obligée de le croire ? » En fait, il n'y avait pas tort parce que ça faisait presque deux ans que je ne marchais plus. Mon mari faisait tout. Je ne pouvais pas rester debout sur mes jambes. J'avais des médicaments. Je devais en avoir une trentaine par jour, peut-être 15 prescriptions, mais plusieurs par jour. Mon cerveau était très gelé parce que pour faire baisser la douleur, on travaille le système nerveux. Le système nerveux, c'est de la tête jusqu'au pied, ça circule dans tout le corps. C'est le mot, rinjelé au niveau de ma colonne. C'est la seule façon que j'arrivais à me déplacer, mettons, 5-6 pas sans tomber à terre. C'était vraiment... Oui, je l'ai cru au début parce que je me suis dit, c'est ça que je vis. Mais j'ai vite tourné mon fusil d'épaule, changé d'épaule, comme on dit. Je me suis dit, attends là, il y a quelque chose que je peux faire. Et c'est là que j'ai commencé à devenir un... Des fois, mon mari me dit que je collecte les certifications. C'est une soif débordante de commencer à me responsabiliser de comment je peux prendre soin de mon corps. Parce que là, la médecine traditionnelle ne pouvait plus m'aider. C'était le photo roulant. Je n'étais pas d'accord. J'ai dit, on va voir. J'ai commencé à étudier beaucoup. Aller me chercher des certifications très spécifiques. Ma carte a commencé parce que moi, en ayant l'endométriose et la fibromyalgie, ça égale, on fait plus que doubler l'intensité de la douleur. Donc, je ne sais pas si tu en souffres de l'endométriose, mais je peux te dire que ça fait extrêmement mal. C'est douloureux. Quand on ajoute à ça la fibromyalgie, c'est reconnu. douleur est amplifiée. La fibromyalgie c'est un amplificateur de toutes les douleurs du corps. Donc on est comme oh oh oh oh. Fait que moi, les relations sexuelles on pourrait en reparler mais c'est un gros défi pour moi dans ma vie de couple. Ça va faire 43 ans, 43 ans, je suis pas bonne dans les chiffres, que je suis mariée avec le même homme qui m'a supportée, soutenue, encouragée et... appris à comprendre. C'est ça. Un gros parcours vraiment personnel qui m'a amené à moi à commencer à étudier parce que mon médecin, quand je l'avais vu après mon diagnostic de fauteuil roulant, j'appelle ça de même, il m'a dit je sais plus quoi te dire, je sais plus quoi te donner, tes doses sont au maximum. Là j'ai vu comme je vous ai dit que la médecine traditionnelle c'était plus... Ça ne marchait plus. Et j'ai tourné mon regard vers l'alternative. Toutes les choses qu'on peut faire, nous. Mais ça, quand tu plonges dans ce monde-là, je ne sais pas si tu es consciente, Nora, mais on peut se perdre. On peut se perdre parce qu'il y a beaucoup de contradictions. Il y a beaucoup de spécialistes qui disent une chose. D'autres spécialistes, tu dois le voir dans la sexualité aussi.

  • Speaker #0

    Je l'ai vu dans le domaine de l'alimentation surtout. Pour soit... Quand on a des douleurs, du rhumatisme, effectivement, il y a différentes théories. Et je pense que c'est aussi à chacun de trouver ce qui lui convient le mieux.

  • Speaker #1

    C'est très bien compris. Alors, le fait, c'est qu'on peut toujours trouver une étude scientifique qui va prouver ce qu'on veut dire. Et l'autre qui cherche l'inverse va trouver aussi. Et puis, il faut faire attention aussi quand on cherche des... Comme moi, je cherche toujours à aller chercher des preuves scientifiques pour aider mieux mes clients. Quand c'est dépassé, on disait, on oublie ça, ça ne fonctionne plus. Mais ce qui arrive avec la fibromyalgie, c'est qu'on n'a pas de nouvelles. Les gens, on va tous aller vers ça, on n'a rien d'autre. Ce n'est pas une maladie qui est prioritaire pour les gouvernements à faire des études. C'est dommage parce que le taux ne cesse de monter. Parce que c'est aussi la frénésie dans laquelle on vit. Tout doit aller vite, tout doit être fait, on doit performer partout. À un moment donné, on épuise le système nerveux, je reviens à ça. C'est ça. Ça fait que je me suis ramassée avec plusieurs certifications pour moi, pour m'aider, pour m'en sortir. Et quand mon médecin m'a vue quelques mois plus tard, il ne m'a pas reconnue. J'avais déjà commencé à être capable de marcher sans une marchette. Et puis... Je pouvais me tenir plus longtemps. Ma douleur avait réduit, donc ils m'ont posé des questions. Et puis là, il y a eu peur que je sois malade parce que oui, j'avais éliminé beaucoup d'aliments dans ma vie. Ça fait qu'il m'a fait passer tous les trucs d'examen, s'assurer que ce n'était pas dangereux ce que je faisais. Je suis retournée trois mois plus tard et là, j'avais perdu énormément de poids. J'avais perdu beaucoup d'inflammations. J'avais déjà commencé à diminuer mes médicaments. Puis il me dit, ah, il faut que tu ailles aider les gens parce que je n'ai rien fait pour toi.

  • Speaker #0

    Et quand tu dis que j'avais perdu beaucoup de poids, ce n'était pas négativement, parce que devenir trop mec, par exemple.

  • Speaker #1

    Non, c'est un bon point. Non, je ne connais pas ça, être trop mec dans ma vie. Mais non, ce n'était pas ça. Non, c'était parce que j'avais changé radicalement ma façon de manger. Et ce que je veux te dire, qui est super important, c'est que je pensais que je mangeais très bien. Je mangeais... Très très bien, et je mangeais plein de choses comme du tofu, des lentilles, de la viande, mais tu sais, de la bonne viande. Je mangeais bien, ça fait plus que 20 ans que j'étais dans les produits naturels, que j'étais gérante. Donc pour moi, me faire dire, non, ça c'est pas bon pour ton corps. Mais là, moi j'avais besoin de comprendre ça. Tu sais, moi je suis une fille que quand je comprends, là je peux mettre en pratique. C'est pour ça que je suis allée étudier, puis là j'ai compris qu'il y a des aliments qui vont nuire. à les gens qui ont des maladies auto-immunes, des maladies inflammatoires. Et je ne sais pas, je vais le dire tout de suite avant de l'oublier, mais je ne sais pas si les gens savent que l'endométriose est une maladie auto-immune. Moi, je l'ai appris quand j'ai commencé à étudier. Alors ça, c'est super important parce que souvent, les médecins ne vont jamais te le dire. Je ne sais pas si c'est à défaut de le savoir ou si ce n'est juste pas pertinent pour eux. Mais pour une personne comme moi qui travaille d'une autre façon, c'est super important. Parce que ce que ça me dit, c'est que ton corps t'attaque. C'est ça une maladie auto-immune, c'est le corps qui commence à travailler contre toi au lieu de pour toi. Alors ce qu'il fait, c'est qu'il prend ce qu'il n'aime pas, et il fait faire de l'inflammation pour te dire, « Yo, écoute-moi là, quand tu manges ça, j'aime pas ça. » Mais on ne le sait pas. En tout cas, moi, j'ai été des années à avoir l'endométriose. En fait, ce n'est pas compliqué. C'est 2016, c'était mon diagnostic. J'ai été diagnostiquée en 1982 avec l'endométriose et on ne m'a jamais dit ça.

  • Speaker #0

    En 82, parce qu'en France, en 82, je crois qu'ils diagnostiquaient même pas l'endométriose. C'est tout récent qu'ils commencent enfin un petit peu à en prendre conscience.

  • Speaker #1

    Oui, en 82, mais tout ce que j'ai eu, c'est voilà, tu fais de l'endométriose, c'est pour ça que tu as de la douleur. Bye bye.

  • Speaker #0

    T'imagines bien.

  • Speaker #1

    C'est pas tes médicaments, parce que sinon, moi, je perdais connaissance. J'étais partie, mon mari, elle est chez nous. Moi, en tout cas, pour moi, c'est sûr que probablement que la fibromyalgie, mais je n'avais pas été diagnostiquée encore fibromyalgique. Je ne sais pas quand elle est venue avant, parce que la fibromyalgie, ça prend des années avant ton... Mon diagnostic, qu'elle est venue avant, je ne sais pas. Mais je sais que les deux ont travaillé ensemble contre mon corps longtemps. Donc, on s'imagine, les deux, c'est inflammatoire. Ça, ce que ça veut dire, c'est quand il y a beaucoup d'inflammations à l'intérieur de tes organes, ton corps, la douleur est amplifiée. Donc là, on a la fibro, la douleur est amplifiée. Il y a beaucoup d'amplification aussi. Ce qui fait... extrêmement douloureux. Donc, moi, là, écoute, j'étais jeune fille, j'allais au secondaire puis je pouvais pas aller à l'école quand j'avais une menstruation. Aujourd'hui, je comprends. J'ai été diagnostiquée, je pense que j'avais 18 ans ou 19 ans. Et c'était dur de me faire diagnostiquer. Très dur. Même ici au Québec, là. Ça devait être dans les débuts parce qu'on n'arrêtait pas de me dire que c'était normal d'avoir mal au ventre. Ben,

  • Speaker #0

    moi, a priori, j'ai pas d'endométriose, mais, enfin, j'en sais rien. Juste que j'ai une douleur horrible le premier jour mais comme de ce que j'entends des personnes qui ont de l'endométriose c'est moi même qui dit non moi ça dure qu'une journée donc comparé à d'autres ça doit être ça doit pas être l'endométriose mais c'est vrai qu'au lycée j'étais incapable de rester en cours j'allais à l'infirmerie j'étais interne donc j'allais à l'infirmerie et l'infirmière elle et encore j'avais pas mes règles tous les mois et donc elle ne voyait pas souvent Mais je me rappelle qu'elle me disait « Non, mais c'est pas possible, il faut que tu prennes la pilule, tu peux pas louper les cours parce que t'as tes règles. » Et moi, je pouvais pas tenir sur une chaise, en fait.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Je me souviens, on était dans une fin de semaine de camp avec des couples, puis j'étais tout à fait comme je suis là. Et à un moment donné, je me suis levée de la table pour aller aux toilettes et j'ai lâché un cri de mort. Donc, tout le monde nous a regardés et j'ai... On peut attendre. Mon mari m'a regardé et dit « Bon, ça doit être ça, ça doit être les règles. » C'est comme si c'était pas dans ma... Mais là, j'ai été couché tout le reste de la semaine. Je n'avais pas emmené ma médication, je n'avais pas... Mon mari courait après des Advil, des Tylenol.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas entendu.

  • Speaker #1

    Il courait après quelqu'un qui avait un anti-inflammatoire, Advil ou quelque chose comme ça pour m'aider. Mais ce n'était jamais assez fort. C'était fort, les médicaments pour m'enlever la douleur. Mais chacun est différent. Mais normalement, on a mal avant, on a mal pendant et on a mal après. Donc, c'est ça, on a mal beaucoup. Parce que le temps que... En fait, je ne sais pas si les anges savent, c'est quoi l'endométriose, mais c'est vraiment au lieu que le sang soit dans ce qu'il doit être, il sort, puis il s'en va, il se promène dans le corps, il s'attache après nos intestins, il s'attache après nos trompes de valop, il s'attache, mais à l'extérieur. Et là, ça, ça devient un corps étranger qu'on appelle. Et le corps, ce qu'il fait, il veut le rejeter. C'est ça qui fait mal, ça fait de l'inflammation. Moi, j'en avais jusque dans le haut des intestins parce que oui, je me suis fait opérer. Ils sont allés tous chercher les petites boules. C'est comme du sang qui est caillé, tout pris ensemble. Et puis, ça fait... Quand il lâche l'organe à laquelle il est attaché, c'est ça qui nous fait mal quand ça sort. Et on le voit quand ça sort. C'est tout comme des petits mottons sèches de noir. qui sont sortis, donc c'est du sang qui est vieux, et ça fait extrêmement mal. Ça, ça se passe, comme je disais, c'est assez long. Ça, c'est important, et c'est ça qui fait qu'on a de l'inflammation, parce que le sang devrait être à l'intérieur des organes, qui fait qu'on va avoir un enfant, ou qu'on n'en aura pas, dans quelle phase qu'on est de notre cycle menstruel. Et quand il sort, là... Il devient comme un corps étranger, c'est ça. Et là, il nous attaque. C'est pour ça que c'est auto-immune, en fait. Parce que la fibromyalgie n'est pas une maladie auto-immune, pas encore reconnue comme ça. Je ne serais pas sûre qu'un jour, ça l'arrive. Mais ça, c'est personne à voir. C'est ça.

  • Speaker #0

    Et alors, du coup, pourquoi changer l'alimentation ?

  • Speaker #1

    En fait, l'alimentation, c'est un point déterminant que je tiens à dire. C'est comme... C'est un peu comme quand tu fais une maison. Tu vas avoir un solage très solide, sinon ta maison, elle va écraser. Elle ne restera pas. Donc, le solage, pour moi, est-ce qu'on comprend ça ?

  • Speaker #0

    C'est l'échappe, c'est en dessous.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on assit la maison dessus. Oui. Structure, c'est ça. Donc, ça, ça doit être hyper solide parce que... Ce n'est pas la seule raison, mais c'est définitivement la fondation. Donc l'alimentation, il y a des aliments qu'on mange que notre corps peut utiliser. Et là, c'est là que ça rentre un peu dans mes études, les études de l'alimentation intégrative ou bien culinaire, des experts culinaires nutritionnels. C'est pour ça que je suis allée chercher ça. C'est de comprendre les aliments que je mange, de quoi sont faits, comment ils agissent dans mon corps et c'est quoi possiblement les réactions que je peux avoir quand j'ai mangé tel produit. Exemple, moi, pour commencer à réduire ma douleur, j'ai fait ce qu'on appelle le protocole auto-immune. Souvent, tu vas le voir passer sous l'acronyme AIP. C'est un cours qui se donne en anglais, c'était par un médecin. Je l'ai fait pour comprendre comment je devais faire pour changer ce qui se passait dans mon corps. C'est là que j'ai perdu du poids et que mon inflammation a diminué. Je me sentais tellement bien. Ça faisait des années que je n'avais pas vu ça. En plus, je pouvais réduire tranquillement toute la médication parce que j'avais moins de douleurs. Ma vie a eu un... Une énergie de « Ok, je peux vivre autrement. » C'est peut-être là qu'il vient mon mot. C'est très important. Donc, l'alimentation va faire un gros impact sur le corps. Parce que si on est en inflammation et on mange des aliments qui causent automatiquement une inflammation dans ton corps, et là, c'est comme si toi, tu nourris à gorgée à chaque fois que tu manges. Ah oui, t'as plus d'inflammation. Fait que ton corps, il est... On le voit physiquement, je ne sais pas si tu as déjà remarqué, mais des fois, il y a des gens qui deviennent très gonflés. Puis, c'est comme on voit de l'édème, il y a beaucoup, tu sais, c'est comme on ne se sent pas bien. C'est beaucoup, l'inflammation, ça ne se voit pas à part de l'extérieur. Si je coupe mon doigt. Je vais me saigner, puis oui, je vais faire de l'inflammation. Ça vient tout rouge autour de ma blessure. Peu importe à l'intérieur. Mais c'est pareil à l'intérieur. Quand on mange, le corps, pour se protéger de l'aliment qu'on a mangé, que notre corps ne peut pas, il n'est pas capable de gérer tout ce qui se passe, il va faire de l'inflammation. Mais nous, si on ne sait pas, qu'est-ce qu'on fait ? On continue à manger, on continue à manger. Moi, j'ai fait ce protocole-là. Il n'est pas facile à faire, mais il est très efficace. Donc, si tu me demanderais, mettons, qu'est-ce que tu fais avec une cliente qui a la fibromyalgie et l'endométriose ? Ce que je vais faire, c'est lui proposer, jamais forcer, mais proposer de commencer à couper certains aliments qu'on sait que c'est inflammatoire. Genre, tous les produits qui sont faits dans les magasins. Ils ont des produits chimiques, ils ont des produits pour préserver la longueur de vie. Et tout ça, c'est très inflammatoire. Qu'est-ce qu'on fait quand on est malade ? Je vais te le dire, on mange du tout fait, parce qu'on n'a pas l'énergie. On prend tout ce qui est fait en calme, ou déjà, c'est prêt, on a juste à le mettre au four, c'est tout. Là, on ne s'aide vraiment pas, mais c'est ça. Moi, la façon que j'aime, c'est qu'on y va tranquillement. Même les noix qui sont hyper bonnes pour la santé, pleines de bonnes valeurs nutritives, quand on est en inflammation, il y a des noix qui vont activer. Donc, il faut faire attention. Les amandes, par exemple, sont un cas. Moi, j'ai été quasiment trois ans sans être capable de manger des amandes. J'en mangeais, la douleur revenait. Et c'est aussi, je dirais, avec l'alimentation, ce que j'aime faire, c'est beaucoup d'enseignements. De là vient mes autres titres de la nutrition. je ne suis pas nutritionniste, mais j'ai appris qu'est-ce qu'il y a dans les aliments et qu'est-ce que ça peut faire dans ton corps et c'est quand il faut les intégrer comment ça peut aider le corps, c'est incroyable. Donc, tu sais, des fois j'ai des clients, ils sont réticents, mais je leur propose juste une petite chose à faire, ils l'enlèvent et trois jours après, ils m'écrivent pour me dire « Ok, je ne comprends pas tout, mais je sais que ça marche. » Parce qu'on le voit, c'est pas long. Notre inflammation commence à diminuer. Puis dès que l'inflammation diminue, on va mieux. C'est parce qu'on est constamment en inflammation interne. Je veux dire, ça peut être à l'externe aussi. Pardon ? Ça pourrait être à l'externe aussi si tu as une blessure, mais les maladies que je parle là, c'est toutes des choses qui ne se voient pas à l'extérieur. Le problème d'inflammation, moi, même si je te dis que j'ai la fibro, tu me regardes, tu es alors en forme. Oui, je suis en forme maintenant, aujourd'hui. Je prends zéro médication, je suis très en forme et je peux marcher. Mais je ne peux plus courir, parce que si je cours, là, je ne m'aide pas. Et ça, c'est ça que j'aime de la naturopathie, c'est quand on travaille, on ne travaille jamais juste une affaire. Mais oui, l'alimentation. anti-inflammatoire. Ce que ça veut dire, c'est on va aller chercher des aliments qui vont aider notre corps à travailler avec nous. Genre le gingembre. C'est super bon. En tisane. Manger, t'aimes pas ça ? J'étais comme, moi, avec Enora, j'aimais pas ça. Maintenant, j'en mets partout dans les salades. J'aime ça. Mais, tu sais, à toi, mettons que tu te réveilles quand, je te dirais juste un petit peu. Juste un petit peu au début. Et, à un moment donné, Moi, je suis toujours impressionnée de voir les gens qui n'aimaient pas ça, ça, ça, ça, ça. Puis maintenant, ils mangent tout ça. Puis ils sont comme, je ne sais pas comment je faisais pour manger les autres affaires. Je peux te l'expliquer, mais ça, c'est un autre podcast. Ça, c'est un état, mais la cannelle aussi fait ça. Mais il y a plein de herbes, de plantes qui vont aider. Mais il y a aussi l'alimentation, des aliments vraiment comme... J'ai dit tantôt, mettons, en croissant, c'est super bon. Mais peut-être en France, c'est fait avec du beurre. C'est déjà mieux. Mais ici, c'est fait avec des huiles qui sont déjà toxiques. Tu n'as pas grand but à manger ça. Autre que ça. Oui, c'est bon pour tes papilles glucidiques. Oui. Mais ton corps, il ne peut rien faire avec ça. Il va avoir zéro nutriment. Donc, tu ne le nourris pas. Ça, c'est l'autre affaire. On mange des aliments qui sont vides.

  • Speaker #0

    Dans les aliments inflammatoires, il y a le blé, non ?

  • Speaker #1

    Oui, le gluten est là. Mais moi, je mets un bémol à ça parce que des fois, les gens pensent, il faut que je coupe le gluten. X mois, je n'en mangerai plus jamais. Moi, je vais manger du pain. On trouve des alternatives à manger entre-temps. Il y a d'autres plantes qui peuvent être comme une farine qu'on peut utiliser, mais non, ça n'a pas le même goût. Et tu sais, un pain avec du gluten, ça vient ça d'eau. Mais un pain que tu fais maison, qui n'a pas de gluten, il monte à deux pouces et c'est fini. Parce que le gluten, en fait, le mot gluten, Je ne me souviens pas de la langue originale, mais ce que ça veut dire, c'est de la colle. En anglais, « glue » , c'est de la colle. Et c'est exactement ça que ça fait dans tes intestins. Ça colle. Ça reste collé après tes intestins à l'intérieur. Qu'est-ce que ça fait ? L'inflammation. Parce que ton corps doit travailler pour le faire digérer. Et c'est aussi la molécule qui est dans le blé. Ça veut aussi dire la farine blanche. C'est moins pire parce qu'il y a moins de blé. mais il y en a encore dedans. C'est sûr que ce n'est pas tout le monde qui réagit pareil. Ça, c'est... Bon, là, j'ai l'air d'une fille qui se vante, mais c'est ma spécialité à moi. C'est vraiment de respecter la bio-identité de chaque personne. Si la personne me dit, « Mais moi, j'en mange, j'oublie, puis je n'ai pas de problème, je n'ai pas mal au ventre, je ne suis pas constipée, je n'ai pas de diarrhée, je n'ai pas d'inflammation. » Parfait, mais on va la garder. Mais quand on va avoir fait toutes les autres affaires pour aider... puis qu'on voit qu'on n'a pas de résultat, là, je vais l'amener à réaliser. Peut-être que tu ne le sens pas. Est-ce que ça veut dire que ça ne fait pas de l'inflammation ? Non. Ça, c'est important. Oui, le blé, en fait, tous les grains. Ou quelques-uns peuvent manger du quinoa, ça passe. Le seigle, ça passe. Moi, je suis du genre à dire à mes clients, on va garder ceux-là, on va voir ce qui se passe. Mais ce n'est pas à l'éternité. Moi, je l'ai fait longtemps parce que je l'ai fait ce cours-là avec ce que j'allais chercher gratuit sur... En fait, je vais m'en expliquer, mais j'ai pratiqué ça dans ma vie au début pour renverser mon diagnostic. Tu vois, je ne l'ai pas éliminé, c'est encore là. Si je ne mange pas bien, il va revenir parce que c'est dans mon corps. Il a reconnu que je ne pouvais plus enlever ça. C'est un peu comme un cancer. Un coup que ton corps a reconnu les cellules saines. C'est dur, tu peux être en remission, qu'on appelle, mais tu as toujours un potentiel de l'avoir revenu. Bref, moi, je l'ai fait moi-même parce que je ne savais pas trop. Ça a duré plus longtemps parce que je ne savais pas ce que je faisais. Et quand j'ai vu ça, j'ai dit, je vais aller chercher un cours avec eux. Et c'est ça que j'ai fait. J'ai passé mon cours pour avoir l'accréditation d'être un coach certifié AIP. Mais pour avoir celui-là, ça me prenait un cours, un autre cours. Fait que je faisais deux cours en même temps. C'était n'importe quoi, mon affaire. J'ai étudié beaucoup. J'avais 55 ans. Fait que, tu sais, je ne suis pas... Ce n'est pas comme à 20 ans, aller à l'école. C'est un petit peu plus difficile. N'oubliez pas que j'avais le cerveau un petit peu en limbo parce que j'étais encore dans l'éducation. Oui, c'était des dures étapes, mais... Je suis tellement contente aujourd'hui parce que je suis capable d'identifier. Ma force, c'est devenu vraiment, avec mes clients, de voir la bioidentité. Ça, ce que ça veut dire, c'est tout son ensemble. C'est un profil symptomatique qu'on fait en naturopathie. Et on est capable d'analyser, pas diagnostiquer, mais on est capable d'analyser si c'est le système lymphatique qui ne fonctionne pas bien ou si c'est son système digestif qui cause que... L'alimentation, ça fait faire beaucoup d'inflammations. On arrive à décoder ça avec tout ce que notre client, tout client va nous partager. Ça, c'est pourquoi l'alimentation est la base. Après ça, il y a toutes les autres sphères de la vie que je touche. Je ne suis pas, par exemple, une sexologue, mais je pourrais lui demander « Est-ce que tu as des douleurs quand tu as des relations ? » Si elle me dit « Oui, on s'en va vérifier ça. » Pas physiquement, non. Mais intellectuellement, je vais poser des questions pour qu'on puisse comprendre. En général, s'il y a des douleurs, il y a quelque chose qui se passe. Il faut regarder. Est-ce que c'est émotionnel, psychologique, physique ? Il y a toutes sortes de raisons. Tu, on sait quelque chose.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est ça. Je pense que j'ai plus que répondu.

  • Speaker #0

    Du coup, l'accompagnement, il n'est pas que autour de l'alimentation, mais tu vas regarder aussi un petit peu autour de l'environnement, on va dire.

  • Speaker #1

    Oh, l'environnement, les relations, oui.

  • Speaker #0

    Environnement, je veux dire tout ce qui est autour de la personne.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que ça s'appelle... Moi, je suis naturopathe, thérapeute, holistique. Donc holistique, c'est global, c'est l'ensemble de la personne. On ne peut pas séparer juste le physique. J'ai encore des clients qui me disent « Ah, mais là, je ne veux pas aller là » . Mais tout à fait. Ce que tu penses t'affecte, ce que tu dis pas t'affecte, ce que tu ressens et que tu partages pas t'affecte. C'est pas juste l'alimentation, là. Tu peux manger bien, super bien. Et je l'ai vu dans ma vie, je l'ai vu dans la vie d'autres. Tu peux être à la coche sur ton aliment. Tu peux être sur la coche, comme on dit. C'est pas très français, ça, là. Tu peux être très, mettons, acideuse. Tu vas tout faire comme il faut. Ça va être quasiment parfait. Merci. X problèmes dans un autre super, puis que tu ne le règles pas, ça va bloquer ta digestion. Si on bloque la digestion, ça va faire d'autres choses. C'est comme le corps, il est très bien fait, très intelligent. Il ne compose jamais tout seul. Juste la digestion, je te donne un exemple que je donne tout le temps à celles qui me regardent avec. Pas sûr. OK, tu manges une lasagne Tu es avec des amis, tu prends une petite coupe de vin, c'est du fun total. Tu as zéro symptôme le lendemain. Tu te sens super bien, mais tu ne te mets plus tard. Tu fais la même rencontre, mais là, ça ne va pas. Il y a de quoi qui cloche, puis il y a une personne avec qui tu es frustré, puis tu ne parles pas, puis tu manges, puis ça ne va pas bien, puis tu as juste hâte de t'en aller. Mais là, tu ne te gères pas, puis tu as mal à l'estomac, puis tu as des diarrhées. et ça continue toute la semaine. La différence, c'est pas ce que t'as mangé tant que ça en ce moment-là, parce que, mettons, t'as mangé la même chose. C'est l'ambiance, c'est l'énergie, c'est le ressenti, le non-dit, la frustration. Mets tout ce que tu veux, c'est ça qui vient jouer souvent un rôle. Puis quand je dis que tu manges la même chose, c'est parce que normalement, ça va bien. Pourtant, tu as mangé la même affaire, mais deux contextes différents, deux réactions différentes. Là, on le voit clairement dans ce moment-là, dans les études qui sont faites, que c'est tout ce qui englobe autour de ça qui vient mettre un petit brin de différence dans la façon que ça se passe au niveau de quand c'est rendu dans ta bouche. Ça fait-tu du sens ?

  • Speaker #0

    Bon du coup moi ça me fait questionner beaucoup par rapport à personnellement.

  • Speaker #1

    Désolée !

  • Speaker #0

    Non non c'est que donc j'ai pas de douleur mais j'ai un ventre quasiment tout le temps gonflé. Et d'ailleurs je voulais te demander, les intolérances alimentaires est-ce que tu proposes de faire des tests ?

  • Speaker #1

    Non, non. Le meilleur test c'est toi qui vaut. prendre le temps d'observer. Ça, c'est super important. Je l'intègre dans mes consultations parce que, dans le fond, la meilleure personne pour savoir si elle est capable, parce qu'une intolérance, les tests, c'est plus ou moins véridique. C'est pas une allergie. Une allergie, tu le sais. Tu sais, Josée.

  • Speaker #0

    Ben, justement, moi, ça m'a changé la vie. Parce que quand je testais, moi, d'enlever des aliments, c'était au pif. Et je ne comprenais pas, je ne comprenais pas. Et par exemple, dans ces aliments, il y avait l'huile d'olive que j'utilisais très peu, mais quasiment tous les jours. Et donc, je ne trouvais pas d'où ça venait. Donc, franchement, moi, ça m'a changé la vie. Plutôt que d'être dans les tests, c'est pour ça que je demande aussi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'une intolérance, en plus, une intolérance, on peut l'avoir. Surtout, on va l'avoir quand il y a des moments... très inflammatoire au niveau des intestins, la digestion. La digestion, c'est à partir de la bouche jusqu'à l'anus. Tout ça, c'est le système digestif. Ça commence dans la bouche avec les enzymes et même, je te dirais, ça commence quasiment aussi avec les centaures. Hier, j'avais super faim, j'avais fait un jeûne intermittent et j'étais dans l'auto et un ami m'avait donné un pain qu'il avait fait sourdough, comment on dit ça ? Comment ? Un pain maison avec la fermentation. Ok. En tout cas, c'est super bon, c'est facile à digérer. Et j'avais faim. Juste à sentir le pain, je salivais dans ma bouche. Là, je suis en train de passer à ma digestion et ça l'active. Quand ça, ça l'arrive, on active notre système digestif à se préparer pour de la nourriture. Mais il n'en est pas venu avant une heure et demie plus tard. C'est comme, ah j'ai faim ! Mais bref, tout ça pour dire qu'une intolérance peut partir. Et tu vas être bien pendant des années. Mais si tu es en inflammation, c'est très difficile d'identifier. Puis il faut vraiment retirer tranquillement, puis voir. Puis dire, ah j'ai pas mangé, telle affaire. Donc ça, j'ai pas eu mal au ventre, j'ai pas le ventre gonflé. Donc là tu fais le test le lendemain. tu en prends, juste un petit peu. Une intégrance, ça n'en prend pas beaucoup. Ça peut être le bout d'une cuillère dans la bouche, mettons de l'huile d'olive, puis, oh, tu auras ton effet. Donc, c'est super important d'être attentif à tout ce qu'on met dans notre bouche, puis des réactions. Au début, c'est dur parce qu'on va tout analyser, mais moi, j'arrive dans cet accompagnement-là parce que c'est comme, tu peux venir un peu... un peu perdu là, tu sais c'est comme ok j'ai eu un petit point ici là, non non, on cherche les affaires plus significatives dans le sens que j'ai eu la diarrhée, une heure après je suis en diarrhée, ou j'ai pas été capable d'aller à la selle, moi normalement j'y vais quatre fois par jour, puis là j'ai mangé ça, puis je suis content, donc il faut l'identifier.

  • Speaker #0

    Et par rapport à... aux douleurs chroniques, est-ce que les réactions sont forcément tout de suite ? Parce que pour l'intolérance, j'ai découvert que ça pouvait être jusqu'à deux jours après.

  • Speaker #1

    Non, c'est raison. En fait, ça part n'importe quand, au moment qu'on le mange. Puis moi, dans mes cours, j'ai toujours appris que ça peut être une semaine plus tard aussi. C'est difficile de faire le lien. C'est pour ça que, dans le fond, le protocole AIPA a été évoqué. mis en place, c'est qu'on enlève énormément et après on réintègre une, on est mort, tranquillement, on attend et ça va, on remet. Donc, on est capable tout de suite de voir. Quand on commence à être en plus intuitif avec notre corps, qu'est-ce qu'on mange, je dirais que ça va quand même un bon processus qu'on arrive vite à « wow, ok, ça, ça ne me fait pas » . Puis, encore là, je dis, tu n'es pas… Toujours pris avec ça. Parce que quand tu as réussi à baisser l'inflammation, retrouver une belle harmonie dans ta vie, dans toutes les autres sphères, tu sais, c'est jamais parfait. Moi, je n'aime pas trop équilibrer parce qu'un équilibre, c'est comme parfait. Tu as le même poids partout. Tu sais, je sais bien que pour moi, ça prend juste un petit... Là, je baisse. Tu sais, tu ne prends pas grand-chose dans ta vie pour être en déséquilibre. Je préfère utiliser... utiliser le mot harmonie. Fait qu'on sait que c'est pas parfait, mais on travaille mieux avec ce qui se passe. Fait que c'est plus, pour moi, ma façon de voir les enfants. Sinon, si on cherche à être en équilibre, c'est long, longtemps, là.

  • Speaker #0

    Et je crois que si il y a des personnes qui sont intéressées, tu proposes un petit carnet gratuit.

  • Speaker #1

    Oui, pour les recettes, j'ai créé, c'est en mécréation, en fait, c'est comme mon lit, je pense que tu le vois, il est là. Je ne suis pas trop bonne. Tu le vois-tu ? Ça, c'est mon lit de recettes que j'ai créé, mais j'ai fait un PDF avec des recettes que j'ai créées aussi, qui sont anti-inflammatoires et ça donne le goût assez à la personne pour savoir, c'est quand même bon. Parce que quand on parle de, on ne mange pas de grains, on ne mange pas de bois, on ne mange pas de... Pardon ? il y a un ah ça coupe pas de grains on mange pas de quoi ben en fait lui je dis ça là mais lui il est pas ah il peut mais c'est sûr qu'il y a pas de produits laitiers il y a pas il y a pas de produits je crois qu'il y a pas de gluten dans lui c'est ça je me suis un peu ah je vais retourner voir mon livre pdf c'est ça c'est sans gluten mais quand on dit sans gluten souvent on fait comme ah ça ça goûte le carton c'est pas ben bon mais oui c'est vrai Il y a 30 ans, mais plus aujourd'hui. Aujourd'hui, on a des bons substituts qu'on peut prendre, qui sont aussi des bons aliments. Ça fait que c'est très bien. Ça, c'est gratuit.

  • Speaker #0

    Je confirme, quand on vit en France, moi, sans chercher à éliminer le gluten, je cherchais à varier. Donc, j'utilisais énormément de différentes farines. Bon, ici au Salvador, ce n'est pas la même chose.

  • Speaker #1

    Non, ça ne va pas. Vous n'avez pas de manioc au Salvador ?

  • Speaker #0

    En farine, autre que le blé, on va trouver du maïs. Et moi, j'ai une intolérance au maïs que je sens très, très bien.

  • Speaker #1

    Je te dirais que la majorité des gens, le maïs, ça passe. En fait, quand tu manges du maïs, il suffit juste de regarder tes selles que tu vois ton maïs. L'enveloppe est indigeste pour le corps. Ah, mais le maïs complet.

  • Speaker #0

    Enfin, le grain.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Là, moi, je parle... C'est déjà... Tu vois, ici, il y a les tortillas. J'utilisais la farine de maïs pour faire des pancakes, des gâteaux ou des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Ça ne marchait pas.

  • Speaker #0

    Non. Eh bien, j'ai découvert avec le test d'intolérance que ça faisait partie, oui. Et maintenant, je le vois clairement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. C'est sûr que le test d'intolérance, tu peux le faire, mais c'est quand même coûteux ici au Québec. Je me dis, si tu le fais, ce n'est pas autant véridique qu'un test quand tu as une allergie. C'est à voir. Si tu peux te le payer et que tu vois que ça l'aide, go.

  • Speaker #0

    Alors, je ne sais pas comment c'est. Moi, j'en profite pour transmettre le message. J'étais restée sur le fait que c'était très coûté en France aussi. Et en fait, là, dernièrement, il y a des entreprises qui font ça en France et aux États-Unis. Je crois au Canada aussi, il me semble l'avoir vu hier, mais à vérifier, qui sont beaucoup moins chères. J'ai eu peur que ce soit de l'arnaque. Et en fait, non, on est plusieurs à l'avoir fait. On est contents des résultats. Donc après, effectivement, comme tu dis, c'est de regarder. Mais quand on a déjà cette base, moi, je trouve que c'est… Enfin, perso, ça m'a aidée.

  • Speaker #1

    C'est un gros plus. Oui. Si le prix a baissé avec les années, ce qui devrait être, en fait, c'est bien.

  • Speaker #0

    Là, si on est quatre à le faire, ça fait 25 euros par personne. Alors, je ne sais pas, à peu près 25 dollars. C'est cher.

  • Speaker #1

    Oui. Il n'y a rien à perdre.

  • Speaker #0

    C'est ça. Bref. Donc, on parlait de ton petit livre de recettes. Je mettrai le lien dans la description si les personnes souhaitent le télécharger gratuitement. Et j'ai quand même une dernière question pour toi. Vu que ce podcast, il est à destination des professionnels de l'accompagnement au sens large, donc social, soins, thérapeutes. Si quelqu'un a un patient ou quelqu'un qui l'accompagne qui a un de ses problèmes, des douleurs chroniques, qu'est-ce que tu lui conseillerais ? Qu'est-ce que tu conseillerais hormis d'orienter déjà dans un premier point, parce qu'orienter, on est d'accord, l'équipe pluridisciplinaire, c'est important, mais déjà, qu'est-ce que tu pourrais conseiller ?

  • Speaker #1

    Je conseillerais, peu importe l'inflammation qu'on a, l'endométriose. fibromyalgie ou même juste de se sentir tout le temps gonflé, même si tu n'as pas de diagnostic. C'est justement de commencer à prendre juste un petit carnet, puis noter. Quand j'ai noté, c'est, mettons, une beurrée avec du pain de maïs. Juste une tranche de pain au maïs, mettons, avec X dessus. pas les portions, c'est pas ça, mais juste de noter un petit calendrier pendant 2-3 jours de ce que tu manges, juste pour être capable de te référer après, ah, j'ai mangé ça 3 jours de temps, 3 jours de temps, j'ai mal au ventre. J'arrête une journée voir, t'as pas mal au ventre, ben là t'as un indicateur qu'il y a quelque chose qui va pas. Fait que ça, faire un petit journal, mais t'sais, on fait pas ça éternellement, c'est pas le but. Mais au début, quand tu es toute seule, tu n'as pas personne qui t'accompagne, comment tu peux faire pour voir est-ce que c'est ce que je mange ? Après ça, il y a tout le côté aussi du psychologique, qu'est-ce qu'on vit ? Si on est dans une phase très creuse, il faut aussi questionner comment on gère nos émotions. Ça l'affecte le corps, mais je dirais que tu peux taper, manger anti-inflammatoire ou manger de la façon à hippé. Il va te sortir les grandes lignes de c'est quoi. Tu commences avec ça. C'est déjà beaucoup. Parce que déjà là, tu vas être en train de travailler à faire baisser ta douleur. Ce qui va t'aider grandement. Et puis ça, même comme j'ai dit tantôt, avec l'endométriose, ça va changer. Tu vas le voir. Fait que si c'est comme... Puis je conseillerais d'aller voir quelqu'un parce que c'est le fun des fois d'être capable de s'en sortir tout seul. Mais je l'ai appris à mes dépens. Ça prend beaucoup plus de temps. Je pense à tout. avec la sexe et avec toutes les choses qu'on peut vivre quand on a une relation sexuelle. Des fois, si on y va avant, on va éviter des années soit de douleur ou de mauvaise conception ou de s'aider à s'enligner de la bonne façon. C'est hyper. énergivore de travailler toute seule puis essayer de comprendre puis faire les recherches. Ça, c'est ce que j'ai fait au début puis j'ai vite compris que c'est pour ça qu'il y a des gens qui sont spécifiques dans des domaines. On va les voir. Oui, on paye. Mais moi, je le vois comme un investissement parce que pour moi, j'ai payé des années de temps pour autre chose. J'avais pas le résultat que je voulais. Ça, c'est mon premier, mon deuxième conseil. Puis je pense que c'est important aussi d'avoir une personne à qui on peut parler, un entourage pour se confier parce que tout ce qu'on vit est toujours relié avec... C'est jamais isolé, je vais dire ça comme ça. C'est jamais isolé. Je pense que c'est ça. De trouver une personne pour t'aider, des solutions que tu peux peut-être trouver sur Internet, faire attention, c'est pas toujours là. Je ne dirais pas la vérité, mais Internet, c'est une place que tout le monde met leur connaissance. Il faut vraiment être vigilant où qu'on va chercher les informations. Il faut aller sur des sites qui sont vraiment spécifiés pour ce qu'on cherche. C'est mon recommandation. C'est gratuit, plus facile à mettre en pratique tout de suite. Tu le vois après ton cheminement. Il n'y a pas de progression. Ce sera le temps de faire appel à quelqu'un.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup pour tout ce que tu nous as transmis aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Je voulais juste te dire qu'on ne va pas parler de sexualité, on va être obligés de s'en voir.

  • Speaker #0

    D'accord, ça marche. Si c'est un sujet que tu voulais aborder, on se reverra.

  • Speaker #1

    fibromyalgie et l'endométriose c'est un sujet qu'il y a des difficultés au niveau de la sexualité et je sais que c'est quelque chose que tu connais mais je vais t'inviter oui alors on

  • Speaker #0

    va enregistrer aujourd'hui même un épisode où c'est moi qui interviens sur le sien mais effectivement si tu as d'autres choses à dire sur ce sujet je te réinviterai Avant qu'on s'arrête, je mets dans la description ton site internet. Je crois qu'on peut te retrouver sur Instagram.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Aussi, je mets dans la description. Peut-être si tu veux nous dire le nom rapidement.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Tote Anne L. Beaulieu.

  • Speaker #0

    Anne L. Beaulieu.

  • Speaker #1

    Mon nom, A-N-N-E, L. Beaulieu. Je vais toujours sur ce nom-là, comme ça, moins compliqué.

  • Speaker #0

    Et puis surtout, moi, je vous recommande énormément d'aller écouter son podcast, qui s'appelle Fibromyalgie. Autrement, je mettrai le lien, bien évidemment, aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est axé vraiment pour... Même là-dedans, je joue avec mes podcasts parce qu'on a la fibromyalgie, mais on a aussi une vie. Donc, ce n'est pas nécessairement obligé d'avoir la fibromyalgie pour écouter. C'est aussi axé pour que les gens qui l'ont pas puissent comprendre ce qu'ils ont. Fait que c'est un peu des deux que je fais. Mais j'aime ça parce que je me fais tout le temps dire, mais j'ai aucune idée c'est quoi la fibromyalgie. Et laissez-moi vous dire que ça c'est dur pour un partenaire.

  • Speaker #0

    Pardon ?

  • Speaker #1

    C'est dur pour le partenaire qui comprend pas sa femme ou la femme comprend pas son mari parce que oui, il y a des hommes qui l'ont. Donc un ou l'autre, ou peu importe là, dans la relation que vous êtes. c'est important de comprendre ce que l'autre vit à un certain degré.

  • Speaker #0

    Oui, et puis alors après aussi, il s'appelle fibromyalgie effectivement, mais il y a des épisodes qui sont intéressants pour tout le monde. C'est ça.

  • Speaker #1

    Parce que l'inflammation, c'est de l'inflammation. C'est le corps qui parle.

  • Speaker #0

    J'ai le souvenir d'un épisode, je n'ai pas le nom, c'était sur ce qu'on retrouve sur les perturbateurs endocriniens. On est tous concernés par ça.

  • Speaker #1

    Non. Je vais en faire un autre parce que ça, c'était comme un petit que j'ai fait. C'est très important de connaître comment notre corps travaille. Ça l'influence beaucoup. J'arrête là-dessus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc je pourrais le mettre aussi en lien cet épisode. Merci beaucoup, Anne. Et puis, je vous dis, chers auditeurs, à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci.

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