Speaker #0Bienvenue sur Psycho-Sexo, le podcast de l'EPSO. Je suis Enora Tessandier, psychopraticienne spécialisée en sexologie et psychotrauma et fondatrice de l'EPSO, l'école internationale de psychosexologie holistique. Dans ce podcast, je vous partage des ressources, des témoignages et des approches concrètes en psychosexologie pour approfondir vos compétences et enrichir votre pratique. Bonjour ! J'espère que vous avez passé un joyeux Noël parce que pour ceux qui m'écoutent, si vous m'écoutez directement aujourd'hui, on est le 25 décembre. J'ai bien hésité à déplacer la date de sortie et puis je me suis dit non, après tout, si ça se trouve, qui sait, il y a peut-être quelqu'un qui m'écoute en voiture, en se dirigeant jusqu'à une maison pour fêter Noël. Donc voilà, je sors ce podcast le 25, mais il faut savoir que je l'ai enregistré le 10 décembre puisque de mon côté, ma mère arrive tout bientôt pour me rendre visite ici au Salvador et fêter les fêtes de fin d'année ici. Donc je prends un peu d'avance dans mes enregistrements. Aujourd'hui... Notre épisode, c'est un bilan de cette année 2024. Voilà, j'avais envie de le partager avec vous, comme ça vous allez connaître un peu plus les coulisses de Psychosexo et les coulisses de l'école EPSO. Donc voilà, cette année, elle a été synonyme de beaucoup de doutes. de remise en question, mais aussi synonyme de voyage. Donc, restez connectés, je vous raconte tout dans cet épisode. Déjà, il faut savoir qu'elle a commencé au Mexique. J'habitais en fin d'année dernière et début d'année dans une petite ville du Mexique qui n'est pas connue. du tourisme. J'étais probablement la seule aux yeux bleus de toute la ville et cheveux clairs. Mais j'avais rencontré quelqu'un via le couchsurfing et donc l'année 2025 a commencé dans sa maison. Donc j'ai passé, j'ai fait ce passage du 31 en premier dans cette maison mais de façon très particulière, c'est-à-dire que j'étais dans sa famille. Et lui, il est parti. Pendant le repas, il est parti, apparemment pour chercher quelque chose. Mais il n'est jamais revenu. Donc j'étais seule, avec des gens que je ne connaissais pas. Très cocasse, comme début d'année, voyez-vous. J'ai découvert une tradition, là-bas, ils brûlent. Ils appellent ça... brûle le vieux et en fait ce serait comme en français ce serait brûler la vieille mais la vieille année et donc il symbolise la vieille année par un comment on pourrait appeler ça une marionnette quoi, immense ils prennent des habits, ils les cousent et ils le brûlent mais l'info que je n'avais pas captée avant c'est que ce personnage est rempli de pétards. Et donc c'est assez impressionnant, il y a aussi beaucoup d'accidents. Bref, j'ai quand même pu assister à ça, ce qui était chouette de découvrir cette tradition. Niveau pro, à ce moment-là, j'avais très envie de sortir la formation en psychosexologie. Mais je me disais, je vais y aller petit à petit, donc je vais d'abord sortir une formation à destination des problématiques, on va dire, plutôt féminines, ou du moins de personnes qui ont un vagin. Je pensais la sortir en septembre, et à ce moment-là, et puis je voulais aussi sortir un podcast. En cette période, je découvre que j'adore jouer des personnages quand je fais des réels sur les réseaux sociaux, sur Instagram. Et tout le reste, c'est un peu pénible pour moi. Tandis qu'en fait, c'est facile pour moi de jouer des personnages. Donc c'est là qu'est né un personnage qui s'appelait Madame Iche, mais qui s'écrit H-I-X-E, Madame X quoi. À ce moment-là, les retours de ce personnage sont un peu mitigés, de mon côté je m'éclate. Au niveau perso, je dois quitter cette ville un peu plus tôt que prévu à cause de la coloc, et puis dans un sens... tant mieux parce que c'était un peu compliqué avec elle. Et ma destination suivante, donc j'aurais passé un mois dans cette ville-là, ma destination suivante, c'est San Cristobal de las Casas, dans les Chiapas, c'est déjà plus connu. Et là, j'avais découvert une petite maison éco-construite. Ah ! Et j'avais besoin de me retrouver seule, donc j'étais... très contente d'aller dans cette maison super agréable à vivre. Bon, sauf que j'y ai découvert le froid mexicain. Je n'avais absolument pas des habits pour, quoi. Donc, c'était un peu difficile. Dans cette maison, je faisais du feu pour me chauffer. Et le bois que la propriétaire me proposait, c'était une blinde. Donc, j'en avais acheté, je lui en achetais un petit peu. Mais j'allais aussi, dans les bois, chercher mon bois. Faut dire que c'est un type de chauffage assez particulier, et qu'il ne nécessitait que des petits bouts. Bref, je kiffe cette ville. J'adore être là-bas, même s'il fait un peu trop froid. Surtout dans la maison, des fois, dehors, il pouvait faire beau, vraiment beau. C'était assez particulier. D'ailleurs, parce que je pouvais partir pour me balader en t-shirt et puis en une heure, le temps passait d'agréable à froid. Au niveau pro, j'ai oublié de préciser, mais que pendant tout ce temps, je fais des consultes à distance. Je n'ai pas du tout arrêté les consultations thérapeutiques à distance. À ce moment-là, je commence vraiment à douter de Madame X, Madame Ish. Et je m'offre un soin énergétique de mon entreprise. Oui, oui, ça peut paraître un peu bizarre. Mais c'était très intéressant et la personne me confirme que ça ne matche pas avec Madame Ish. En février, je quitte... le Mexique, pour aller au Guatemala. Pas évident pour moi, parce qu'au final, j'avais passé un an au Mexique, et j'avais beaucoup apprécié, donc c'était un petit peu dur le départ. Mais voilà, j'allais retrouver une amie dans une marina, l'objectif c'était d'aider pour le chantier de bateau de ses potes. Au final, il n'y avait pas beaucoup de taf, en tout cas pour moi. Et donc, j'ai continué à bosser pas mal sur mon entreprise. Et en plus de ça, c'était assez dur pour moi de m'intégrer dans ce groupe de potes. Autre info, c'est qu'en parallèle, je loue ma maison aussi à plusieurs locataires. Et à ce moment-là, je venais de m'engager pour des travaux. Et une des locataires n'a pas payé son loyer. Donc financièrement, ça me mettait carrément dedans. Et au bout de 20 jours au Guatemala, où j'arrivais pas... Ouais, c'était pas confortable pour moi d'être là-bas. Eh bien, j'ai décidé de partir. Et quand j'ai pris cette décision pour aller donc au Salvador, mon idée était de continuer à descendre jusqu'au Brésil. Eh bien, tout s'est aligné. C'était un truc de dingue. Et puis arrivé au Salvador, je me suis sentie vraiment bien. Au bout de quelques jours au Salvador, j'ai fait du co-surfing chez quelqu'un qui était censé m'héberger une nuit et je ne suis jamais repartie. Donc ce qui s'est passé, comme vous pouvez vous l'imaginer... Non, en fait, comme j'ai adoré là-bas, j'ai adoré là où ils travaillaient. J'ai décidé de passer un mois comme je l'ai pu le faire au Mexique. Là, les deux, ce que je vous ai déjà raconté. J'ai... décidé d'aller dans la campagne, de trouver un logement pour un mois. Il bossait et voilà, profité de ce moment dans cet endroit-là. Et puis, il m'a dit que je pouvais dormir chez lui tant que je cherche. Puis au final, je n'ai pas trouvé. Et puis, on s'est mis ensemble. Et puis, du coup, on s'est dit qu'habiter ensemble, ça se passait bien. Donc, c'était peut-être un peu bête de chercher, de continuer à chercher. Voilà. Ça, c'est pour l'aspect perso. On est rendu à mars et au niveau pro, j'arrive pas à me remotiver. En fait, j'ai l'impression que tout ce que je fais n'avance à rien. De publier tous les jours sur Instagram, ça n'avance à rien. Bon, bien sûr, j'ai pas lancé encore le podcast. Pour l'information, je fais pas grand-chose. Je finis par réussir à me remotiver un peu et parce que je veux mettre du changement dans l'entreprise et je paye pour de la publicité Facebook. Pas beaucoup mais je tente. Ça n'a servi à rien. Et puis environ mi-avril je me remotive pour sortir un programme. Un programme pour les personnes qui ont des douleurs à la pénétration ou du vaginisme. Ce programme, en fait, j'avais déjà enregistré une grosse partie des vidéos l'année d'avant. Je me dis, bah allez, vas-y, je me remotive. Les vidéos, en plus, elles seront faites. Ça me mettra du boost et tout. Donc là, méga motivée, je découvre Olivia Sotoro. C'est... Sotoro, pardon, c'est... Elle fait des lives gratuits et tout qui me motivent à fond. Je suis à bloc. Mais encore une fois, il n'y a pas de vente. Voilà. Donc j'étais à nouveau blasée. À ce moment-là, donc là on est à peu près en mai, je préparais aussi des ateliers et des stages. Pour mon retour en France, oui, parce que j'avais prévu vraiment de rentrer en France pour l'été. Et donc je suis contente parce que ça me permet de travailler à plusieurs. J'ai plusieurs ateliers, plusieurs stages de prévu. Donc au niveau de la com, je bosse avec d'autres personnes. Ça me fait plaisir, ça me fait du bien. Et puis à ce moment-là aussi, je me rends compte que là, il n'y a pas à chier. Cette formation en psychosexo, je dois la sortir et je dois la sortir entière. Et qu'après tout, je n'ai pas besoin de créer tout le contenu d'un coup, puisque à chaque fois, j'aurai un mois pour créer le contenu du mois suivant. Et donc, je décide vraiment de la lancer. Et à partir de ce moment-là, la locataire n'a toujours pas à payer. Moi, c'est toujours galère. Donc, je me décide à... à demander de l'aide à ma famille en prêtant des sous, parce que sinon, l'autre idée, c'était de travailler. Quand j'allais venir en France, je me trouvais un emploi salarié. Et voilà, on m'aide financièrement, puis je crée le site Internet. Du moins, je commence à créer le site Internet de l'école. Au niveau du perso, c'est un peu compliqué de vivre dans la ville où j'étais, à Santa Ana, dans la maison de mon mec. Et lui, il se décide qu'il vient avec moi en France, en tout cas pendant deux mois. Donc, on cherche des locataires. Et puis ensuite, au retour, on cherchera une maison à la campagne. Donc, nous venons en France. Au final, les stages ne marchent pas. Ils sont tous annulés par manque d'inscription. En France, j'ai du mal à tout gérer puisque j'ai envie de voir tout le monde, j'ai envie de montrer plein de choses à mon conjoint, j'ai envie de l'emmener dans plein d'endroits et en même temps, je dois gérer aussi la langue parce que... enfin du moins, gérer plein de choses parce qu'il ne parle pas le français. Et le positif quand même, c'est que j'ai refait du présentiel dans l'Institut Bulles de Beauté d'une amie, de mon amie Émilie, qui est vers Bruxelles. C'est en pleine campagne, mais ça marche. Et j'accompagne à nouveau des personnes en présentiel, donc ça, ça m'a fait vraiment plaisir, ça m'a fait vraiment du bien. On arrive en septembre, j'ai rien avancé sur la com pour sortir la formation qui était dans ma tête fin octobre. Moi j'ai pas fait de podcast. En parallèle, mon compagnon est de retour au Salvador et puis on découvre un... On ne trouve pas de maison à la campagne mais en parallèle on découvre un terrain oufissime avec une cascade et tout. Mais il faut dire que les tarifs sont très chers au Salvador pour acheter du terrain. Quand je dis très cher, c'est qu'il y a peu d'endroits en France qui sont aussi chers. C'est vraiment genre Nice, Côte d'Azur, mais c'est assez hallucinant. Et à ce moment-là, je me mets la pression. Et je me mets à pression parce que je me dis qu'il faut de l'argent pour ce terrain, il faut qu'il y ait la formation à sortir, là il faut que je bosse comme une acharnée parce qu'elle sort tout bientôt. Et puis là je suis à deux doigts du burn-out, donc j'ai passé une semaine chez une amie dans le sud, ce qui m'a fait énormément de bien, et j'ai laissé tomber de sortir la formation pour le 28 octobre. qui était juste après mon retour au Salvador aussi. Donc, mi-octobre, je m'installe au Salvador. On a fait un compromis. Donc, on a une maison, pas à la campagne, mais avec un jardin. Donc, pour l'instant, ce sera ça. Et donc, quand je suis arrivée, en fait, j'avais envie juste de m'installer, de préparer tout. Et puis voilà, je n'étais pas à fond dans le boulot. En parallèle, je continue toujours mes consultes, mais... Mais la plupart du temps, j'étais en mode m'installer. On a fait direct le potager, quoi. Au bout de dix jours, je me suis dit, mais en fait, on a déjà fait tout ça, quoi. On a déjà un potager et tout. Bref. Et là, je me dis, à un moment donné, va falloir que je me décide vraiment qu'est-ce que je fais, quand est-ce que je lance la formation. Est-ce que j'attends, parce que je voulais absolument qu'elle sorte en septembre, une année scolaire, c'est une formation de trois ans, donc je voulais que ce soit... De septembre à juin, en gros, quoi, ou d'octobre à juin. Et là, je décide de la lancer en janvier. Fin janvier, donc le 28 janvier. Et de mettre le turbo sur la com, sur refaire le site internet, et puis cette fois-ci, de lancer le podcast. Et je suis à nouveau en mode gros boost. Et comme je le disais au début, ma mère arrive là dans quelques jours. Et une fois qu'elle sera là, je vais être en mode, je sais très bien que je ne vais pas beaucoup travailler. Et donc, voilà, mon idée est d'avoir le plus avancé possible. Et donc là, à ce moment-là, on était fin octobre et j'y croyais à fond. Et maintenant que j'enregistre, on est quoi ? On est le 9. Je suis toujours à fond. Bon, avec la santé qui commence à me dire « Bon, ce serait bien que cette fois, ça arrive bientôt, le temps de la pause. » Mais voilà où j'en suis. Voilà, ce podcast... Voilà, je... Ce podcast est sorti. Et j'en suis trop contente. J'adore ça. J'adore parler. Autant les newsletters, les articles, c'est pas mon truc. Mais alors, le... Parler, c'est... Je suis beaucoup plus à l'aise. Et voilà. Tout ne sera pas fait pour l'arrivée de ma mère qui est dans deux... Dans... Deux, deux jours et demi, voilà. Mais je suis confiante parce que j'ai vachement avancé. Et puis ben voilà, l'année prochaine est une autre année. Et avec ce lancement de cette école, ce projet que j'ai en tête depuis déjà un moment, ce lancement de podcast est fait et je l'ai en tête aussi depuis un moment. Donc je suis trop contente. Et l'année va commencer aussi avec une masterclass gratuite qui s'appelle « Comprendre et accompagner les insatisfactions sexuelles de vos patients ou clients » en fonction de comment vous dites. On y parlera de ce qui se cache derrière ces insatisfactions et puis comment accompagner. Ce sera bien évidemment des bases puisque ce sera en... deux fois, le 13 et le 15 janvier, à chaque fois des sessions de 1h30. Donc voilà, si tu as l'appel, je t'invite à nous rejoindre à cette masterclass qui sera super enrichissante pour tes accompagnements. Et puis, je te dis donc un joyeux Noël si tu es encore en train de fêter ton Noël. Je te souhaite une bonne fin d'année et je te dis à l'année prochaine si tu m'écoutes dans cette période-là. A bientôt ! Si tu as trouvé cet épisode utile, n'hésite pas à le partager, à me laisser une note 5 étoiles et à t'abonner pour ne rien manquer au prochain épisode. Ton soutien est crucial pour faire grandir cette aventure qui débute. Et si tu as des questions ou des sujets que tu aimerais qu'on aborde ensemble dans les prochains épisodes, Fais-le-moi savoir en commentaire ou sur les réseaux sociaux. Ce podcast est conçu pour toi, alors n'hésite pas à y participer et à le faire évoluer. Je te dis à très bientôt pour de nouveaux contenus où nous explorerons encore davantage les clés de l'accompagnement en sexo. Et je te dis à très vite !