Speaker #0Bienvenue sur Psycho-Sexo, le podcast de l'EPSO. Je suis Enora Tessandier, psychopraticienne spécialisée en sexologie et psychotrauma et fondatrice de l'EPSO, l'école internationale de psychosexologie holistique. Dans ce podcast, je vous partage des ressources, des témoignages et des approches concrètes en psychosexologie pour approfondir vos compétences et enrichir votre pratique. Bonjour et bienvenue dans cet épisode où on va parler du désir. En fait, le prochain épisode va aborder aussi le ce sujet là, mais aujourd'hui je vais me... être focus sur ce qui entrave le désir dans... sur des points biologiques et médicaux, et puis avec Cécile Manchon, mercredi prochain, on verra comment on accompagne parce que c'est vrai que tout la partie médicale et hormonale ne fait pas tout dans ce sujet de difficulté à avoir du désir. Et oui, c'est pas parce qu'il y a du carburant dans la voiture qu'elle fonctionne, il peut aussi y avoir un pneu à plat, un problème de liquide de refroidissement ou simplement le conducteur qui n'a pas passé la première. Donc aujourd'hui déjà on va s'occuper du carburant. comment fonctionne la machine, comment fonctionne la voiture avec le carburant. Bon, c'est fini les métaphores, on va aller droit au but. Déjà, on va voir les hormones du désir. Donc, pour commencer bien évidemment, ce sujet il concerne les hommes et les femmes, et les personnes non-binaires. Donc, ce qui se passe, c'est que... pour les hommes en tout cas, pour les personnes qui ont un pénis. Le matin, les taux de testostérone sont plus hauts et ils vont baisser au fur et à mesure de la journée. En fait, ce qui se passe, c'est que la nuit, quand ils dorment, la testostérone va être sécrétée. Et je précise, quand ils dorment, parce que s'ils ne dorment pas, la testostérone sera moins ou pas sécrétée. D'où des problématiques de testostérone, d'érection ou de désir pour des hommes qui travaillent de nuit ou qui sont chauffeurs de poids lourd par exemple et qui travaillent de nuit. Je vais pas toujours utiliser personnes qui ont un pénis, voire même le terme le plus adapté serait personnes qui ont... des testicules, mais je vais dire hommes et femmes pour que ce soit plus fluide dans le podcast, bien évidemment, c'est toujours à prendre avec des pincettes et à adapter, c'est valable pour des personnes qui ne se considèrent ni hommes ni femmes. En tout cas, voilà pour cette hormone du désir. Concernant les hommes, maintenant, concernant les femmes, c'est déjà un petit peu plus compliqué. Pourquoi ? Parce qu'en fait, les femmes, elles vont avoir 10% de testostérone par rapport à ce qu'ont les hommes. Et l'hormone qui va être liée au désir sera la folliculine, mais qui est sécrétée durant le cycle, en fait. Elle ne se n'est pas sécrétée tous les jours. Donc c'est pour ça qu'en général, les deux périodes où il y a plus de désir pour les femmes, c'est avant l'ovulation et avant les règles. Mais on ne ressent pas toujours les choses comme ça, parce qu'il y a plein d'autres facteurs qui entrent en compte concernant le désir. Et c'est pour ça qu'on ne s'est pas focus là-dessus avec Cécile. Donc du coup, la femme, elle est sur un cycle en lien avec ses règles, en plus ou moins 28 jours, plus plus, moins moins, 28 jours. Tandis que l'homme est sur un cycle, du coup, circadien, qui est journalier, quoi. Maintenant, en fait, on va voir lorsque la problématique vient suite à d'autres points, plus médicaux, par exemple. Déjà, la... Un des sujets qui joue sur le désir, c'est, sans surprise je pense, la contraception hormonale. Voilà, c'est déjà le premier point où... eh bien ça va abaisser ces taux en fait d'hormones qui amènent du désir. Donc ce que j'ai dit tout à l'heure, pic de désir au moment, avant l'ovulation, ou pendant l'ovulation et pic de désir avant les règles, cela ne fonctionne pas pour une personne qui a une contraception hormonale. Qui dit contraception hormonale ? C'est pilule, c'est... stériles aux hormones, c'est un plan et tout ça. L'autre chose, on n'est pas sur un point médical, mais c'est l'allaitement pour différentes raisons, mais notamment hormonale, l'allaitement peut diminuer le désir. Et si on pense à allaitement dans les premiers mois après l'accouchement, bon... Il n'y a pas que l'allaitement, bien évidemment. Il peut y avoir plein d'autres points, comme la fatigue, des douleurs et tout ça, le besoin du corps de se repositionner un petit peu, on va dire. Et ça, c'est un autre sujet, je ne veux pas m'attarder dessus. Dans d'autres effets, c'est les effets iatrogènes de médicaments, notamment ceux qui agissent sur le... système nerveux central. Donc par exemple, les neuroleptiques, les antidépresseurs sont des médicaments qui peuvent vraiment faire baisser le désir. On va retrouver aussi de la consommation comme cannabis, alcool, voire même le tabac, et aussi, surtout, pendant des périodes de sevrage. L'absence du produit va avoir des conséquences sur l'activité dopaminergique et donc du coup ça peut vraiment jouer sur une période d'anédonie et donc de de non-désir mais de façon globale en fait, pas que dans la sexualité. Et puis des possibilités de dépendance aussi à la pornographie, la masturbation compulsive, vraiment ça peut engendrer aussi des difficultés au niveau du désir et au niveau de la sexualité qui serait... dans le couple. Ce qui peut se passer déjà c'est que le porno peut générer des problèmes d'érection. Donc en fait, en vrai de vrai, ce sujet nécessiterait un épisode entier rien que pour lui parce que c'est différentes choses qui sont pas que médicales et biologiques. Il y a des répercussions en chaîne. qui peuvent avoir lieu. Mais en tout cas ça peut jouer sur du non-désir sexuel et non sexuel aussi quoi, de la nédonie aussi. Et un dernier point c'est la lésion des neurones dopaminergiques qui vont du coup créer, produire un état d'anédonie intense. J'ai fait... un petit point sur différentes raisons biologiques, médicales peut-être qu'il y en a d'autres peut-être que j'en ai oublié et en tout cas il y a toute la partie émotionnelle il y a plein d'autres sujets qui rentrent en compte et donc c'est tout ça que l'on verra avec Cécile mercredi prochain avec Cécile Monchon Voilà, je vous dis à mercredi du coup et vous souhaite une bonne fin de journée ou de soirée, en fonction de quand vous m'écoutez. Et voilà, c'est la fin de cet épisode. Si vous êtes encore là, c'est que vous l'avez écouté jusqu'au bout et ça me touche profondément. Ce podcast est dans ses débuts, c'est un projet qui me tient à cœur mais aussi qui prend du temps alors... 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