Speaker #0Bienvenue sur Psycho-Sexo, le podcast de l'Eipsho. Je suis Enora Tessandier, psychopraticienne spécialisée en sexologie et psychotrauma et fondatrice de l'Eipsho, l'école internationale de psychosexologie holistique. Dans ce podcast, je vous partage des ressources, des témoignages et des approches concrètes en psychosexologie pour approfondir vos compétences et enrichir votre pratique. Bonjour ! Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler des multiples dimensions du métier de sexologue. Donc je vais essayer de ne pas faire une liste, c'est mon défi, rendre cet épisode dynamique et pas juste une liste ennuyeuse. Donc j'espère que le pari sera tenu. Donc le métier de sexologue, il dépasse largement les clichés. Il ne s'agit pas... seulement d'accompagner des troubles sexuels, mais de rendre en compte la complexité des relations humaines, des émotions et des contextes sociaux, des maladies qu'on peut vivre, de plein de choses. Mon objectif, c'est donc de montrer la diversité et la richesse de cette profession. Donc si vous avez déjà pensé explorer ce domaine ou que vous êtes simplement curieux, cet épisode est fait pour vous. Donc bien sûr, les formations en sexologie varient de quelques semaines à trois ans en général, en tout cas pour celles qui sont en France. Ici, je vais m'inspirer des cursus les plus complets, qui sont de trois ans plutôt, pour montrer tout ce qu'un sexologue peut aborder dans sa pratique. Déjà, on va voir un peu tous les domaines dans lesquels peut intervenir le sexologue, la sexologue. Ensuite, on verra... les spécificités que chaque personne peut avoir ou chaque école, formation peuvent proposer. Le premier point, c'est accompagner les dysfonctions sexuelles et les blocages. Donc c'est un peu la base du métier de sexologue, avec tout ce qu'on appelle dysfonctions sexuelles, c'est-à-dire les dyspareunies, douleurs à la pénétration, le vaginisme. pénétration impossible, les troubles érectiles, l'éjaculation précoce ou encore l'anorgasmie. Donc ces troubles sont souvent liés à des réflexes physiologiques, il y a des croyances limitantes, des traumas ou des mécanismes inconscients qui peuvent rentrer en compte. Et l'objectif est d'aider les patients à retrouver une sexualité épanouie. C'est ce à quoi sont formés en général les personnes qui sont sexothérapeutes. Autre point très important des sexologues, c'est tout ce qui concerne le couple. Et donc le sexologue intervient dans les thématiques variées de l'envie d'être en couple, le célibat et l'envie de rencontrer quelqu'un, jusqu'à la gestion des conflits dans le couple, en passant par la jalousie, les relations extra-conjugales, peut-être la séduction, différents domaines. autour de ce qui fait couple. Et donc, il peut accompagner dans la thérapie de couple ou dans les accordages de couple. Et quand je dis thérapie de couple, je pense notamment surtout au conflit. Et donc, le sexologue peut accompagner qu'il y ait conflit ou pas. Il peut aussi accompagner lorsqu'il y a des relations extra-conjugales. mais aussi les différentes façons de faire couple, comme le polyamour, les relations libres, la monogamie, la polygamie, etc. Un psychosexologue peut accompagner durant les cycles de vie. Et chaque étape de la vie a ses spécificités. Donc, il va commencer, ça commence par le développement sexuel dès l'enfance, de la sexualité adolescente, Jusqu'aux enjeux de la personne vieillissante. Par exemple, je travaillais à l'hôpital en accueil de jour. Et donc, à ce moment-là, c'était plutôt moi qui allais aborder le sujet de la sexualité. Ou pas forcément sexualité, mais la vie intime avec sa... pouvait être par l'intermédiaire d'un livre. Il y en avait un qui était super, j'avais trouvé vraiment bien, qui s'appelait Zizi et Zezette et c'était adapté pour les enfants de 4 ans. Et donc bien évidemment, l'enjeu du psycho sexologue, c'est de savoir qu'est-ce qui est adapté en fonction de quel âge. Et c'était moi aussi qui était présente, ou du moins qui accompagnait quand il y avait des enfants qui abordaient des sujets compliqués autour de la sexualité. Ou non-sexualité, mais des violences sexuelles par exemple. Et puis plus tard, quand j'étais en CMP, donc en centre médico-psychologique pour adolescents, eh bien j'accompagnais tout type de problématiques, et notamment tout ce qui est autour de la sexualité, et donc le médecin, pédopsychiatre, orientait sur moi quand entraient en jeu les violences sexuelles ou l'accompagnement de jeunes qui étaient en recherche identitaire. On va pouvoir accompagner aussi tout ce qui est de l'ordre des impacts, de l'impact des transformations du corps, des événements comme la grossesse ou encore l'arrivée des enfants dans le couple. Et donc l'idée c'est que le sexologue est là pour aider à maintenir une relation épanouie et des relations sexuelles épanouies ou des relations intimes épanouies à chaque étape de vie. En fonction bien évidemment toujours... de ce que souhaitent les personnes et ce que souhaitent les couples. En parlant des tables de la vie, je vais revenir un petit peu sur l'enfance et l'adolescence avec un sujet bien spécifique qui est l'éducation à la vie affective et sexuelle. Et donc là, un psychosexologue peut tout à fait intervenir dans la prévention et... Faire ces animations, ces interventions d'éducation à la vie affective et sexuelle, que ce soit dans les collèges, dans les écoles, dans les collèges ou dans les lycées, il faut savoir qu'il y a une loi qui est mise en place qui oblige deux interventions par an et par cycle à partir de l'école primaire. Donc bien évidemment... C'est adapté en fonction de chaque âge. Et c'est ça qu'un psychosexologue est en capacité de faire. Donc il peut avoir des outils pour sensibiliser au consentement par exemple, ou à la communication, pour aborder les sujets dans les écoles, dans les collèges et lycées, avec les enfants et les jeunes. Donc par exemple... Ariane Torné, elle est psychosexologue en Suisse et elle intervient à l'EPSO. Elle a travaillé pendant plusieurs années en tant qu'intervenante dans les écoles pour faire ce genre d'intervention. Voilà tout à fait le genre de boulot que peut avoir un psychosexologue. Et puis, dans les interventions pendant les étapes de la vie des gens, Eh bien, j'ai abordé aussi la grossesse. Ce sujet, il est plus ou moins vu en fonction des écoles, et pour moi, ça fait partie intégrante de l'accompagnement du sexologue, que ce soit en amont de la grossesse, la conception, bien évidemment, ça a des liens avec la sexo, et donc aussi la PMA, donc pendant aussi tout le parcours de la PMA. Et après, et même s'il n'y a pas de parcours PMA aussi, et aussi l'accouchement. Bref, par exemple, j'ai souvent entendu le débat entre sexologues si le père doit voir l'accouchement ou pas parce que ça peut le traumatiser et avoir des dégâts dans la sexualité après. En fait, je devrais même dire que j'ai entendu des sexologues qui affirmaient que le père ne doit rien voir de l'accouchement. Bon, pour moi, il faut reprendre les choses en amont. Le traumatisme, c'est le fonctionnement institutionnel de l'accouchement qui l'a créé, qui le crée. Et donc, ça me semble important de sensibiliser les professionnels et les patients à un accouchement en douceur à un accouchement physiologique. Donc oui, pour moi, Ça fait partie du travail du sexologue aussi de connaître ce qu'est un accouchement physiologique et surtout que l'accouchement physiologique, il peut être orgasmique. Et que aussi, la sexualité, elle a toute sa place dans un accouchement. Bref, je devrais faire un podcast entier sur ce sujet. C'est pas le cas aujourd'hui, mais en tout cas... Dans ma vision de la sexo, la grossesse et l'accouchement et le postpartum ont leur place dans une formation de sexologue. Et puis, dans un cursus complet en psychosexologie, on va retrouver aussi tout ce qui est sexo et maladies et affections chroniques et handicaps, psychiatrie. Je vais aller un peu plus dans les détails. Mais on va pouvoir accompagner quand il y a de l'endométriose. Et donc savoir ce que c'est que l'endométriose, savoir accompagner les douleurs, savoir accompagner, se reconnecter à son corps. Il y a plein de choses à connaître quand une personne a de l'endométriose. On va pouvoir accompagner quand il y a aussi des affections chroniques. Donc par exemple, le diabète, la sclérose en plaques. la fibromyalgie et comment ces maladies vont affecter la vie intime et comment vivre avec. Donc c'est ça, pour moi la psychosexologie c'est vraiment un ensemble, c'est apprendre la personne dans son ensemble et pas juste la sexualité. On va retrouver aussi le sujet de la psychiatrie et donc savoir les... les liens qu'il y a entre la sexualité et les troubles psychiatriques, la dépression, bipolarité, schizophrénie, mais aussi les effets iatrogènes des médicaments. Quelqu'un qui a des problèmes d'érection, eh bien, on peut lui demander s'il a un traitement, puisque un certain nombre de traitements vont avoir des effets directs sur les érections. Et donc c'est super important d'avoir une collaboration avec les professionnels de la santé mentale. Et puis il peut nous arriver aussi d'intervenir en psychiatrie par exemple. Mais je vais donner un exemple un peu plus tard. Il y a aussi le sujet de la sexualité et du handicap. Donc il y a le handicap physique et en quoi ça peut atteindre... ou pas la sexualité. Et aussi le handicap mental. Donc handicap mental, ça qualifie à la fois une déficience intellectuelle et les conséquences qu'elle entraîne au quotidien. Donc le handicap mental, il se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision et une personne qui a une déficience. ne va pas forcément réagir de la même manière que d'autres à la sexualité ou à la vie intime. Je vais commencer par un exemple qui allie les deux sujets, psychiatrie et handicap. Lorsque j'étais en pédopsychiatrie, on m'a demandé d'intervenir sur un autre service de l'hôpital, en psychiatrie adulte, pour une personne qui venait... Parce qu'il avait eu des comportements sexuels. Entre guillemets, il avait eu des comportements sexuels. Je dis que ça allie psychiatrie et handicap parce qu'en fait, cette personne, elle avait une déficience. Elle avait un handicap mental et donc il avait, je ne sais plus quel âge, une trentaine d'années. 25, plutôt 25. Et il a été avec la structure où il était hébergé à la piscine et puis à voir des corps nus. Il a eu une érection à la piscine et en fait il en était très gêné et ça a été qualifié de pervers ou je ne sais quoi et donc il a été envoyé en psychiatrie. Sauf qu'il est important de prendre en considération que cette personne, elle a une déficience. Et donc, possiblement qu'au niveau physiologique, possiblement qu'au niveau intellectuel, les réactions corporelles peuvent être celles de quelqu'un de plus jeune. Donc, par exemple, à l'adolescence, il n'est pas rare que des jeunes qui doivent aller à la piscine avec le lycée par exemple ou le collège, le collège peut-être plus, n'ont pas envie d'y aller parce qu'en fait avoir des corps nus, ils peuvent se retrouver avec des érections qu'ils n'ont absolument pas contrôlées et il n'y a rien de pervers là dedans, c'est juste qu'il y a la découverte du corps, il y a tout un tas de choses et finalement cette personne qui avait peut-être 25 ans avait des réactions Comme un adolescent lorsqu'il n'y a pas de retard, lorsqu'il n'y a pas de déficience. Donc, en l'occurrence, moi j'ai été expliquer ça à l'équipe. On a travaillé comment ils pouvaient l'accompagner et tout ça. Et l'équipe psychiatrique, en fait, elle comprenait totalement tous ces mécanismes-là. Mais c'est au niveau de la structure que ça avait été compliqué. Voilà un exemple. Et en structure, justement, on peut aussi intervenir quand on a un double, enfin un diplôme autre par exemple. Moi j'étais éducatrice spécialisée avant, donc j'ai travaillé en structure pour personnes qui avaient un handicap. Et il m'arrivait d'aborder ce sujet avec les personnes accompagnées, qu'elles abordent ce sujet ou que je l'aborde en fonction des situations. ou que les équipes s'interrogent sur ce genre de sujet. Et donc là, j'avais toute ma place pour pouvoir donner un regard, finalement, d'expert dans ce sujet-là. Même si j'ai envie de dire, bon déjà, pour être expert, je ne sais pas si on l'est un jour, étant donné qu'on peut continuer à se former tout le temps. Et puis, en plus, dans le handicap, être expert. Dans la sexualité, ça me semble un peu compliqué étant donné que chaque personne a une déficience différente et que ça va vraiment jouer. Et je pense que c'est beaucoup plus difficile de faire des statistiques et des généralités dans le handicap. Et puis, je tiens à rappeler aussi que c'est pas parce qu'on est sexologue qu'on parle que de sexe. C'est aussi... Tout ce qui est autour de la vie intime. Donc je ne parlais pas forcément de sexe avec les résidents, mais on pouvait parler de leur vie intime, la vie de couple ou de non-couple, des différents partenaires qu'ils pouvaient avoir sans faire couple. Enfin, toutes ces multiplicités, toutes ces... comment on dit ? Toute cette variété de... de relations qu'ils pouvaient avoir. Sujet suivant, l'oncosexologie. Eh oui, un sexologue peut aussi accompagner pendant et après un cancer. Donc on va pouvoir travailler avec les personnes les impacts du cancer sur la sexualité, les impacts des traitements qui peuvent être lourds, qui sont très très souvent lourds. La perte d'estime de soi, la perte d'estime de soi aussi après une mastectomie par exemple, ou en fonction de ce qui se passe pendant le cancer ou pendant le processus médical, quand par exemple il y a une stomie. Et puis la diminution du désir, que ce soit parce qu'il y a beaucoup de choses à gérer, que ce soit parce que les médicaments sont lourds ou pour différentes raisons. Il y a souvent de la fatigue et puis il peut y avoir des difficultés relationnelles. Enfin, j'oublie sûrement des sujets, mais tout ça pour dire que le psychosexologue a bien sa place. Et puis dans la reconstruction après le cancer, on peut accompagner toujours à la confiance en soi, dans les relations intimes. Et puis voilà, là le psychosexologue peut travailler avec les oncologues et tout le personnel soignant en fait. Et je vais encore donner l'exemple de Ariane Torné qui intervient dans la formation sur ce sujet d'ailleurs. Et Ariane, elle intervient dans un centre, le centre Othium, où justement, il y a des professionnels qui accompagnent tous autour de ce sujet. Donc, psychologues, sexologues, docteurs. Je crois qu'il y a des personnes dans le massage. Et je ne sais plus quelles autres professions. Peut-être diététicien ou diététicienne. Bref, c'est possible. aussi d'être dans une structure comme celle-là. Autre sujet dans lequel un psychosexologue peut intervenir, qui n'a rien à voir, c'est d'accompagner des personnes de la communauté LGBTQIA+. Et donc là, c'est important d'être sensibilisé aux réalités spécifiques de cette communauté. Ça a été abordé dans l'épisode précédent avec Denis Trochesec, qui est aussi intervenant dans l'information. Et donc, si tu veux en savoir plus sur ce sujet, tu peux aller écouter l'épisode précédent. Et par rapport à ces sujets-là, donc bien évidemment, c'est de connaître ces spécificités. Et aussi... L'accompagnement des personnes trans. Donc on peut accompagner dans le questionnement de l'identité, ce que j'ai abordé, que je faisais en pédopsychiatrie, quand les jeunes se questionnent autour de leur identité. Et on peut accompagner pour expliquer quel parcours existe pour faire une transition. Et on peut totalement faire partie de ce parcours pour la transition en fonction des choix de la personne. En tant que psychosexologue, on peut aussi être formé à l'addiction à des comportements sexuels. Et donc là, ça implique de connaître le fonctionnement de l'addiction de façon générale et le fonctionnement des addictions à des comportements sexuels plus spécifiquement. Savoir en quoi... Le porno par exemple est addictif. Savoir qu'est-ce qui va se jouer pour la personne et les répercussions qu'il peut y avoir dans la sexualité aussi. Et on va pouvoir aussi connaître toutes les spécificités du chemsex. Je sais pas si vous connaissez. Chem ça vient de chemical. Donc c'est... Du sexe avec des drogues, en gros, pour faire très très très simple. Et donc, on peut être accompagné aussi à accompagner ces addictions-là, puisque malheureusement, encore aujourd'hui, dans des structures qui accompagnent au niveau des addictions, ils n'accompagnent pas forcément au niveau des addictions à des comportements sexuels. Et c'est pourtant quelque chose de très très courant, ces addictions-là, bien plus que ce qu'on le croit. Et là, ce sont dans les accompagnements en libéral que j'ai vraiment le plus utilisé ces connaissances. Maintenant qu'on a vu un petit peu dans les domaines dans lesquels peut travailler un psychosexologue ou peut se spécialiser, eh bien, il y a aussi les différentes approches. Donc bien évidemment, chaque école a... peut se baser sur un courant de pensée différent. Chaque école et chaque praticien du coup va apporter des outils différents. Par exemple, une école peut être orientée TCC, peut être orientée psychanalytique, gestalt, sexo-corporelle, sexo-positive. Et les formations vont utiliser des outils ou pas. peuvent utiliser plutôt des outils comme le Sense Focus, l'hypnose, la PNL, la systémie, le EFT, les mouvements oculaires et d'autres que je ne connais probablement pas. D'autres, certaines formations vont prendre en considération la physiologie, d'autres pas. Certaines formations vont donner des techniques concrètes, d'autres pas du tout. Et je vais donner un exemple. Bouger de telle façon, ça peut faire monter l'excitation. éviter de se mettre dans telle position pour éviter d'éjaculer trop rapidement, ce n'est pas toutes les formations qui vont transmettre ce genre d'informations. Et pour donner l'exemple de l'EPSO, l'école internationale en psychosexologie holistique, nous adoptons une approche intégrative qui combine plusieurs outils pour mieux répondre, enfin selon ma vision des choses, pour mieux répondre aux besoins des patients. des personnes qu'on accompagne. On va utiliser notamment la TCC, la psychologie positive, l'hypnose, les mouvements oculaires, un petit peu de systémie, la pratique de l'œuvre de Yoni, et vraiment l'intégration d'expériences corporelles dans la relation sexuelle. Il y a aussi une intervenante qui va venir pour aborder le tantra. Et puis, il y a aussi, en fonction de la formation de base du professionnel ou de ses aspirations, qu'il y aura une approche différente. Donc par exemple, un ostéopathe, une sage-femme, doula, médecin, éduc-spé, quelqu'un qui travaille dans le massage, quelqu'un qui travaille dans le massage tantrique, un, une infirmière, chacun va pouvoir y amener... Sa couleur, on peut dire ça comme ça. Voilà un petit peu ce que j'ai voulu retranscrire. Et bien sûr, je ne sais pas tout. Je n'ai pas étudié dans toutes les formations, dans toutes les écoles. J'ai essayé de donner des idées de ce qui peut exister. Et après, c'est aussi à chacun de voir ce qui lui parle ou ce qui ne lui parle pas. Moi-même, dans ce que j'ai cité, qui sont des choses que j'ai apprises, ou du moins j'ai appris des bases et des choses... que je transmets dans la formation en psychosexologie holistique à l'EPSO, eh bien, je ne suis pas spécialisée dans tout. Et en fonction des domaines, je vais réorienter sur des collègues. Et en l'occurrence, dans la formation, en fonction des domaines, ce seront des intervenants extérieurs qui vont venir intervenir pour parler de ce sujet qu'ils ont plus pratiqué, qu'ils ont... dans lequel ils ont beaucoup plus de connaissances que moi. Et ça me semble important dans une formation de pouvoir aborder tous ces sujets. Parce que par exemple, quelqu'un qui vient nous voir peut-être pour un tout autre sujet, va avoir de l'endométriose par exemple. Et bien c'est important d'avoir des bases, de pouvoir peut-être se référer aux notes qu'on avait pu prendre quand on était en formation si besoin, pour accompagner si... Tout dépend de l'accompagnement. Si on se sent de l'accompagner, et si on ne se sent pas, eh bien peut-être qu'on va pouvoir travailler en équipe aussi pour que la personne soit mieux accompagnée, ou peut-être qu'on va pouvoir réorienter la personne. Mais avoir les bases me semble important. Et puis bon, la sexologie, c'est quand même un domaine qui évolue, qui évolue avec les recherches scientifiques, mais aussi avec les enjeux sociétaux. C'est aussi ce que je trouve passionnant d'ailleurs, puisque ça bouge et on peut se former tout le temps. Maintenant, ce qui peut être aussi intéressant de voir en formation, c'est comment prendre soin de soi en tant que sexologue. Et c'est un sujet que j'ai à cœur d'aborder dans la formation. Donc l'autossoin, la prévention du burn-out, comment c'est important qu'on prenne soin de nous-mêmes. Et puis qu'on connaisse et qu'on pratique des techniques de gestion du stress par exemple, pour pouvoir rester positif. Sans parler du fait qu'il est primordial, à mon sens, de faire un travail sur soi, pour ne pas projeter sur la personne qu'on accompagne. Et puis la supervision et l'intervision est primordial aussi. Donc voilà, c'est des choses par exemple qu'il y aura à l'EPSO. Afin de prendre du recul sur sa pratique. Et donc pour toujours accompagner au mieux les personnes qui nous font confiance. Pour qu'on les accompagne. En conclusion, c'est un métier aux multiples facettes. Et en constante évolution. Alors, pourquoi devenir sexologue aujourd'hui ? Eh bien, parce que c'est une profession riche et variée. Ça me fait rire de dire ça parce que c'est pas moi qui vais dévaloriser ce métier. Mais aussi, ce que je trouve génial, c'est qu'il peut s'adapter vraiment dans de nombreux contextes. Peu importe quel métier on a de base, on peut l'utiliser. Enfin, non, pas peu importe, mais quand on est soignant, quand on est dans le social, c'est plein d'outils et de connaissances qu'on peut utiliser dans notre métier de base. Et puis on peut aussi s'installer en libéral, on peut faire une reconversion et s'installer à son compte. Plein de choses peuvent être inventées aussi. On peut... Oui, tout est inventé en fait. Et puis c'est un métier qui se fait sa place petit à petit. Oui, très petit à petit. mais qui se fait sa place dans les milieux conventionnels aussi. C'est ce que je disais avec mon poste par exemple d'éduc, où j'ai pu intervenir au lycée. Ah non, je ne l'ai pas dit que je suis intervenue au lycée pour faire des interventions via affectivité sexuelle, et j'étais en binôme avec l'infirmière. C'est grâce à un poste d'éduc, que je suis intervenue en pédopsie adulte, en pédopsie ado dans un autre service. Donc voilà, petit à petit, finalement, le sexologue se fait sa place. Vous voyez, dans les autres services, ce sont d'autres services qui ont fait appel à moi et qui ont su que dans l'hôpital, il y avait quelqu'un formé à la sexo et qui ont demandé à mon chef de service est-ce que cette personne pourrait venir dans mon service pour intervenir ? Donc, petit à petit, l'oiseau fait son nid. Et moi, j'ai espoir. qu'à un moment donné ce soit vraiment reconnu et la sexologie soit vraiment reconnue et quelle est sa place à part entière dans les institutions. Et donc si toi aussi tu sens l'appel vers cette formation, je t'invite à venir découvrir le programme de la formation en psychosexologie holistique qu'on propose à l'EPSO. Et si tu as des questions, n'hésite pas à me contacter. Tous les liens pour me contacter sont dans la description de ce podcast. Il y a le site internet, mon mail, Whatsapp, Instagram. Viens me voir et je répondrai à tes questions avec grand plaisir. La prochaine promo ouvre ses portes le 28 janvier, donc c'est tout bientôt. Alors ne tarde pas pour t'inscrire si tu es intéressé. Et sinon, je te dis à la semaine prochaine dans le prochain épisode où on sera deux, on sera avec Cécile Manchon pour un épisode à deux. Je ne sais pas encore le sujet. Mais on sera deux, ça c'est sûr. Allez, bonne journée ou bonne soirée et puis à bientôt. Nous voilà arrivés à la fin de cet épisode. Si vous entendez ce message, c'est que vous l'avez écouté jusqu'au bout. Et pour ça, je vous en remercie du fond du cœur. Si vous avez apprécié ce que vous avez entendu, pensez à le partager autour de vous, en me taguant par exemple, à laisser 5 étoiles ou même à vous abonner pour ne rien manquer. Et puis, sachez que je suis toujours à l'écoute de vos envies pour de nouveaux sujets, alors... Dites-moi en commentaire ou sur les réseaux sociaux ce qui vous intéresserait pour les prochains épisodes. En attendant, prenez soin de vous et je vous dis à mercredi prochain !