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Quadras

Cindy Lopes : au delà des apparences, comment la quarantaine a transformé sa vision de la vie, de la famille et de l'amour

Cindy Lopes : au delà des apparences, comment la quarantaine a transformé sa vision de la vie, de la famille et de l'amour

37min |24/06/2025
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37min |24/06/2025
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Description

Êtes-vous prêt à découvrir ce que signifie vraiment vivre sa quarantaine ? Dans cet épisode captivant du podcast "Quadras", animé par Camille Grieco, nous accueillons l'incroyable Cindy Lopes, artiste audacieuse et ancienne candidate de télé-réalité. Ensemble, ils plongent au cœur des défis et des joies de cette décennie si souvent redoutée, mais aussi si riche en enseignements. La quarantaine, c'est un tournant où la maturité et la confiance en soi prennent tout leur sens, et Cindy est là pour nous en parler avec une authenticité désarmante.


Cindy partage avec nous son parcours unique, révélant comment elle a attendu avec impatience d'atteindre cet âge charnière, espérant acquérir cette assurance qui lui manquait tant. Elle nous raconte sa transformation personnelle et comment la quarantaine l'a poussée à se recentrer sur l'essentiel : sa famille, ses enfants, tout en réévaluant la notion de couple et ce que signifie vraiment la liberté personnelle. À travers ce dialogue sincère, nous explorons des thèmes comme la célébrité, la sexualité, et les attentes sociétales qui pèsent sur nous tous.


Ce qui rend cet épisode encore plus fascinant, c'est la façon dont Cindy se décrit comme provocatrice. Son intention n'est pas de choquer, mais d'ouvrir le débat sur des sujets souvent considérés comme tabous. Elle nous rappelle l'importance de vivre selon nos propres termes, d'accepter notre parcours et de célébrer notre authenticité. La quarantaine peut être une période de remise en question, mais c'est aussi une opportunité de redéfinir notre bonheur personnel et notre vision de la vie.


Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous fera réfléchir à votre propre expérience de la quarantaine. Que vous soyez déjà dans cette décennie ou que vous y soyez sur le point d'entrer, cet épisode de "Quadras" est une véritable bouffée d'air frais. Préparez-vous à être inspiré, à rire et peut-être même à pleurer un peu, en écoutant des histoires qui résonnent avec nos propres luttes et triomphes. La quarantaine, c'est le moment de briller, alors venez découvrir comment vivre pleinement cette période de votre vie avec Cindy Lopes et Camille Grieco !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et là pour parler, personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça a été beaucoup de problèmes dans ma famille aussi. J'avais déjà cette certaine liberté, cette rébellion envers les hommes, très jeune. Donc le premier homme avec qui j'ai été en rébellion, c'était aussi mon père.

  • Speaker #0

    Un matin, on s'est réveillés et bim, 40 piges. Comment ça va les Quadras ? Bienvenue dans votre univers, bienvenue dans Quadra. Ensemble, on va parler des joies et des galères de la quarantaine. Vous savez ? Cette période où vous vous rendez compte que ce qui prend plus de poids que vous, ce sont vos responsabilités. Alors installez-vous bien, merci à ceux qui s'abonnent, pensez à mettre la petite cloche et le petit pouce pour ne rien rater de Quadra, mais surtout laissez vos commentaires, vos histoires, vos anecdotes, pour peut-être vous aussi venir au micro de Quadra. Quadra est diffusé sur les plateformes audio comme Spotify, Apple Podcast, Deezer, etc. mais aussi sur Youtube et sur les réseaux sociaux Instagram et TikTok quadra.podcast. Dans chaque épisode, je serai avec des personnalités inspirantes qui viendront nous raconter leur parcours, leur vision de la quarantaine, comment ils l'abordent, comment ils la vivent, comment ils l'ont vécu pour certains, mais aussi avec des experts qui viendront aussi nous parler de la quarantaine dans la société aujourd'hui. L'idée d'Enquadra, c'est de traverser cette période de la quarantaine en vous apportant des tips, des témoignages, le tout dans le respect, la bienveillance, mais surtout la bonne humeur. Donc faites une pause dans le Quadruunivers, lâchez les biberons, lâchez les applis de rencontre, et bienvenue dans Enquadra. Comment ça va les quadras ? Bienvenue, bienvenue dans le podcast qui explore les joies et les défis de la quarantaine. Et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Cindy Lopez, artiste, ancienne candidate de télé-réalité, personnage public légèrement sulfureux, mais aujourd'hui on va découvrir... une autre Cindy. Comment ça va Cindy ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien et toi merci.

  • Speaker #0

    Merci, bienvenue.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Un autre style de sujet aujourd'hui qu'on va aborder ensemble.

  • Speaker #0

    On va découvrir une autre Cindy, la Cindy de la quarantaine. Et justement, la quarantaine pour Cindy, c'est quoi ? C'est qui ? C'est quel quotidien ?

  • Speaker #1

    La quarantaine pour moi, il faut savoir que quand j'avais 20 ans, la première chose que j'avais envie de faire quand j'étais jeune enfin que... L'âge espéré idéal pour moi, c'était la quarantaine. C'est-à-dire que j'avais hâte d'avoir 40 ans pour qu'on m'appelle Madame. Voilà, pour avoir cette espèce de maturité que j'attendais. Et l'assurance, j'admirais beaucoup les femmes de 40 ans. Natacha Hamad, je la trouvais absolument sublime. Natacha Hamad,

  • Speaker #0

    je ne m'en rappelais pas.

  • Speaker #1

    En fait, j'avais croisé cette femme en boîte de nuit, en soirée. Je la croisais souvent et je me disais, le jour où j'ai son âge, je vais dire, je crois même... Elle reste à jour ? Elle avait presque, c'était la tranche d'âge que j'espérais, que j'attendais pour une femme. Pour moi, c'était l'apothéose. Je me suis toujours dit que je serais la plus heureuse du monde à 40 ans. Et ça y est.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'elle avait un truc, elle dégageait un truc.

  • Speaker #1

    Une sensualité qui n'avait pas les gamines de 20 ans.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Et du coup, tu l'as cette maturité aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    J'ai une certaine maturité. J'ai une assurance. Pas qu'une assurance vie.

  • Speaker #0

    Ah ben là, maintenant, il faut y penser l'assurance vie.

  • Speaker #1

    C'est parti. On peut y aller quoi du coup ? Et puis là, je suis en train de réfléchir à mes obsèques. Tu vois, on arrive à une partie de sa vie où on se dit que c'est le début de la fin.

  • Speaker #0

    Est-ce que comme moi, tu as reçu le courrier de la mi-retraite ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai reçu des trucs de retraite.

  • Speaker #0

    C'est bizarre, hein ? On te dit que dans quelques années,

  • Speaker #1

    tu vas faire ça. Ouais, c'est ça. Il faut commencer à calculer les trucs.

  • Speaker #0

    Bon, et du coup, comme tes mamans à la quarantaine, j'imagine que tu ne prépares plus les choses et tu n'envisages plus les choses de la même manière.

  • Speaker #1

    Alors maintenant je vais à l'essentiel, c'est-à-dire que de la vingtaine à la presque quarantaine, ma vie c'était d'en faire le maximum, d'en faire toujours trop, et j'accumais les déprojets, je me fatiguais à la tâche, et j'essayais de faire plein de choses. Et là la quarantaine ça m'a resituée, recadrée sur des choses qui me semblent... Là aujourd'hui je vais à l'essentiel, parce que la quarantaine c'est une étape cruciale dans la vie d'une femme, parce que c'est une évolution particulière, et en même temps nous on a moins de temps que vous les hommes pour... Pour fleurir, enfin je veux dire, c'est pas... C'est-à-dire qu'on va pas fleurir jusqu'à, comme vous, vous pouvez être encore classe et pas mal jusqu'à...

  • Speaker #0

    Vous l'êtes aussi, vous,

  • Speaker #1

    les femmes. Mais nous, les femmes, c'est un autre sujet, quoi. Et on n'a pas un rapport au couple qui est le même à la quarantaine. Là, à la quarantaine, puisque j'ai des enfants, en fait, c'est mes enfants qui passent avant. Et bien sûr... Je m'oublie pour eux. C'est un cas... Tu t'oublies pour eux ? Bien sûr, mais j'en suis ravie d'ailleurs. Mais c'est un autre... Après, toutes les femmes ne sont pas les mêmes, évidemment. Mais la quarantaine, chacun la vit comme il en vit. Et on se rapproche de ce qu'on est au fond de soi. Parce qu'on peut faire passer sa vie, sa jeunesse, à donner le change aux gens qui pensent que t'es comme ci ou comme ça. Vous savez, dans la vie, on arrive avec des cartes. On a tous des cartes en main. Il y en a qui sont des fils à papa. Il y en a qui sont... Je ne sais pas... des génies, de l'informatique, enfin on a tous des cartes en main, il y en a qui sont beaux, belles, voilà, on a chacun ses cartes en main, et voilà, il faut abattre ses cartes et jouer avec ce qu'on a dans la vie quand on arrive, donc moi je fustige pas les gens, je fustige pas les femmes, mais à la quarantaine, tu vas à l'essentiel, tu vas au droit au but, qu'est-ce que tu veux, qu'est-ce que t'as envie, moi la lumière ça a jamais été pour moi quelque chose d'important, d'intéressant, je dirais la célébrité, ce qui aime beaucoup de gens, moi ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est la liberté, je dirais financière, et Et... Et le temps. Le temps, c'est extrêmement important pour moi.

  • Speaker #0

    On va y revenir à la célébrité après, mais c'est bien parce que du coup, tu m'amènes plein de questions. En fait, je crois que je ne vais même pas suivre mes questions. Tu parlais du concept du couple à la quarantaine. C'est quoi du coup ton concept du couple ?

  • Speaker #1

    Alors le couple, quand on a 20 ans, alors ça va être très physiologique ce que je vais te dire, quand on a 20 ans, forcément, quand on est en début de vie pour une femme et qu'on n'a pas encore la quarantaine, en fait, on cherche sa moitié pour fabriquer sa famille. Et puis on comprend ce que c'est la vie de couple puisqu'on l'expérimente à un moment donné. Puis on fait nos enfants et tout. Puis on se rend compte à la quarantaine qu'en fin de compte, et il y a beaucoup de femmes qui sont d'ailleurs d'accord avec moi, qui ont d'ailleurs la quarantaine, qui se disent qu'en fait le couple c'est une douce illusion. C'est un peu comme le Père Noël, c'est un peu comme la petite souris. Enfin je veux dire, du bluff quoi. Enfin ça n'existe pas vraiment. Il y a bien sûr des couples qui sont heureux et qui durent toute leur vie. Voilà, ça existe. Mais c'est une belle utopie. Et je pense que l'utopie, il ne faut pas la chercher. Il ne faut pas chercher un rêve un peu inaccessible. Il faut déjà être heureux tout seul. Et pourquoi pas l'être à deux si un jour ça se présente. Mais je veux dire, à la quarantaine, tu n'en as plus rien à faire d'être en couple et de fatiguer.

  • Speaker #0

    Tu ne cherches pas le couple idéal.

  • Speaker #1

    Je ne cherche pas le couple du tout. Pour moi, je me dis, comment font ces gens, comment font ces femmes pour subir un mec à leur côté tous les jours ? C'est insupportable.

  • Speaker #0

    Je veux dire,

  • Speaker #1

    tu préfères adopter un télégal ?

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je suis un éternel célibataire, je crois. C'est parce que je dois être trop chiant. Mais c'est marrant, le fait d'arriver à un moment et se dire « En fait, le couple, ça ne sera plus mon objectif. » Alors que c'est là où tu te rends compte que ça a été l'objectif. Enfin, pour certains, moi, ça ne l'a jamais été.

  • Speaker #1

    Tu cherches à te dire « Bon, maintenant, il faut que je trouve ma moitié pour construire ma vie avec. » Et en fait, les femmes, aujourd'hui, se réveillent et la quarantaine t'ouvre les yeux, met un gros coup de claque dans la gueule. et là tu te dis mais non en fait c'est pas ça être heureux c'est pas être en couple et fonder ta famille avoir ton foyer parfois être heureux c'est être seul avec tes enfants ou d'ailleurs sans enfants et mener ta vie comme tu l'entends j'ai toujours dit la seule belle personne avec qui tu vivras toute ta vie c'est toi exactement mais mais du coup si j'ai envie de continuer un peu là dessus si ça se présente à toi quand ça se présente les choses se présentent c'est qu'elles sont tu vas pas fermer la porte c'est ça que je ne ferme pas la porte à son destin il est écrit un commenté mais euh... Mais il faudra quand même montrer pas de blanche et qu'il y a une succession d'éléments qui prouveront que c'est la bonne personne.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure de célébrité. Tu as une image publique qui est très marquée par la provocation, par un côté sans filtre. Est-ce que c'est un rôle assumé ? Est-ce que c'est une armure ? Est-ce que c'est un mélange des deux ? À la quarantaine, du coup, c'est qui la vraie Cindy ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas du tout un rôle. Je pense que ce que je ressens, je n'arrive pas à le garder pour moi. Par exemple, mentir, c'est quelque chose qui est un effort de ma part. Est-ce que je suis sulfureuse ? Mais je ne suis pas sulfureuse pour l'être et pour aguicher. Je suis sulfureuse pour faire réfléchir en provoquant. J'amène loin des débats. C'est-à-dire que quand je me suis mise à faire un ou deux tournages pour adultes, D'accord. En fait, c'est pour dire, mais nous, les femmes, on fait ce qu'on veut. On a envie aussi de montrer notre façon de voir l'amour, le sexe. Et le sexe, pour moi, c'est quelque chose qui ne doit pas être tabou et qui ne doit pas être fustigé comme étant quelque chose de sale. Donc, c'était un peu... Je suis toujours sulfureuse et provocatrice pour ouvrir un débat.

  • Speaker #0

    Alors après, quand je parlais de sulfureuse et provocatrice, ce n'est pas forcément par rapport au sexe.

  • Speaker #1

    C'est par rapport au sexe,

  • Speaker #0

    bien sûr. Dans le personnage que t'es. Je veux dire, j'ai regardé quelques interviews de toi. et oui En effet, tu es, comment on dit, tu es franc du collier, tu dis des choses, ce qui déplaît surtout beaucoup de gens quand je lisais les commentaires d'ailleurs, de certaines interviews. Mais voilà, est-ce que tu forces le trait ?

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    je ne pense pas le trait. Et c'est en aucun cas une armure pour te protéger ? Non,

  • Speaker #1

    je ne suis plus comme ça dans la vie. Je suis comme ça, je suis franche. Et ce qui est important de savoir, c'est qu'à 40 ans, donc à 20 ans, déjà les commentaires, ce qu'on pense de moi, j'en avais strictement rien à faire. Mais alors à 40 ans, j'en ai rien à foutre.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que moi, ça me touche les commentaires. Les trucs négatifs, je n'aime pas. Mais même pas forcément que sur moi. Par exemple, je sais que sur Quadra, quand il y a un truc trop négatif sur l'invité, Ça me saoule et j'ai tendance à vouloir l'enlever, mais on m'a dit qu'il ne fallait pas enlever les trucs.

  • Speaker #1

    Après, les haters qui font des choses ou qui disent des choses sur des gens qui ne sont pas dans l'interview ou des gens qui n'ont rien demandé, ça, il faut les retirer. Mais oui, les trucs... Moi, si on me critique, j'en ai rien à foutre.

  • Speaker #0

    Donc, du coup, la phrase qu'on parle de moi en bien ou en mal, je m'en fiche tant qu'on parle de moi.

  • Speaker #1

    Ah, mais moi, quand on ne parle pas de moi, j'en ai rien à foutre. C'est-à-dire que j'en ai vraiment rien à foutre.

  • Speaker #0

    C'est la réponse que j'ai.

  • Speaker #1

    C'est vraiment... On parle de moi si ça vous intéresse, bon bah parlez, mais enfin je veux dire ça changera pas ma vie. C'est vraiment à 40 ans, c'est vraiment très fort ça. Tu vois ce côté-là où tu te dis mais... Et aussi montrer aux gens qu'il faut s'émanciper du regard des autres. Grandir, évoluer et surtout prendre de la maturité, c'est de s'extraire du regard des autres. Parce que le premier regard des autres qu'on a dans sa vie, quand on n'est pas célèbre, et bien c'est aussi le regard de sa famille, de son cercle social. C'est quelque chose qui empêche les gens d'avancer et de réussir. Parce que les gens qui réussissent en réalité... C'est ceux qui osent, qui prennent des risques. Si on était tous pareils, tous des moutons à suivre le berger, il n'y a personne qui sortirait du lot. Moi, je n'ai jamais voulu être un mouton.

  • Speaker #0

    Mais ça ne cache pas une certaine sensibilité ? Parce qu'en fait, si tu veux, moi non, parce qu'on a discuté, etc. Mais est-ce que les gens se disent, même si tu t'en fous de regarder les gens, mais se disent pas, ouais, en fait Cindy, elle n'est pas sensible.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sensible, vraiment, surtout. J'ai un manque de sensibilité. Je vais être sensible sur, je ne sais pas, les enfants et les animaux. Les femmes, mais par exemple, il y a des trucs, je ne suis pas sensible. Ça me passe au-dessus. C'est bizarre. J'ai un dédain de certaines choses, ça ne me touche pas du tout.

  • Speaker #0

    Tu trouves que les gens le sont trop ? Parce qu'on parle beaucoup maintenant d'hypersensible, etc. Est-ce que tu trouves que les gens sont trop aujourd'hui sensibles ?

  • Speaker #1

    Je pense que rien que de fait, t'entendre dire est-ce que les gens sont trop sensibles, ça prouve qu'en fait, il faut avoir... Je ne sais pas, comme si on voulait tout s'être cadré, c'est-à-dire que les hypersensibles, pourquoi ils n'auraient pas le droit d'être hypersensibles ? Moi, ce qui me gêne, c'est qu'on fasse prendre des médicaments à des gamins qu'on dit hypersensibles ou hyperactifs ou hyper ci, hyper ça. Je veux dire, on force le monde à rentrer dans un moule, on force les gens à tous se ressembler, à tous marcher dans le même sens. Je pense que ça, c'est quelque chose qui, pour notre civilisation, je dirais, est un poison.

  • Speaker #0

    Tu parlais de l'appréciation des autres, l'aimer ou s'en foutre, et tu parlais du coup de la famille. Toi, tes proches, ta famille, comment ils voient ta carrière, aussi bien celle de quand tu as commencé que ce que tu fais aujourd'hui avec les contenus pour adultes, etc.

  • Speaker #1

    Ma famille, très tôt, on a été en conflit, en désaccord. Très jeune, j'étais avec un garçon plus vieux que moi, dealer.

  • Speaker #0

    Véritable pour parler, personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça a été beaucoup de problèmes dans ma famille aussi. J'avais déjà cette certaine liberté, cette rébellion envers les hommes, très jeune. Donc le premier homme avec qui j'ai été en rébellion, c'était aussi mon père, forcément. Donc ces attaques et ces punchlines et ces vannes et ces trucs, ça a commencé avec mon père. Donc j'étais bien entraînée parce qu'il était fort aussi. Ma famille aussi, un peu conservatrice. Du côté italien, ils étaient plutôt conservateurs. Enfin, ils sont toujours. Donc il a fallu que je me batte pour dire non, mais j'en ai rien à faire de ce que vous racontez. Je fais ce que je veux. Au revoir. Et puis mes parents, ils ont fini par, devant moi, me dire on n'est pas d'accord avec toi. Mais face aux autres personnes de la famille ou des amis, quand je posais pour payer mes études, par exemple, ou quand j'ai fait Secret Story, j'ai pris ma douche à poil, forcément, mes parents, face aux autres, ils étaient de mon côté. Mais à moi, ils m'ont dit, écoute Cindy, tu déconnes un petit peu. Faudrait que tu mettes la pédale douce.

  • Speaker #0

    Donc ça a pu être un sujet de tension, un peu, ta carrière et tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, mais il savait que j'étais, comme je le suis face aux gens et comme je suis face aux médias, je suis très réactive. C'est-à-dire que je peux vite m'énerver et vite prendre la mouche. Donc, quand il y a un sujet qui fait monter dans les tours, en général, on essaie de se dire, bon, on n'est pas d'accord, laisse tomber, on n'en parle plus.

  • Speaker #0

    Et par rapport au contenu pour adultes dont tu parlais tout à l'heure ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours fait des photos. Quand j'étais étudiante, j'ai toujours fait des photos. Tu as été dans cette espèce de fascination de la femme. C'est-à-dire que peut-être dans une autre vie, j'étais un homme et j'avais hâte d'être une femme. Et je me suis dit, le jour où je suis une femme, si toutefois ça m'ait donné la possibilité de se regarder à travers une image, ça fait aussi s'accepter. Je ne sais pas, la femme est belle, pourquoi on... Pourquoi on ne la prendrait pas en photo ? Pourquoi on ne la mettrait pas en scène ? Pourquoi on ne la valoriserait pas dans sa beauté ? Je sais que femme est belle à sa façon. La féminité, ce n'est pas un seul langage, ce n'est pas une seule couleur. La féminité, c'est toute une palette de couleurs qui peut s'exprimer. Et pour moi, la femme est belle, l'amour c'est beau, la sexualité c'est quelque chose que je milite pour que la sexualité soit dédiabolisée. qu'elle soit mise à l'honneur, qu'elle soit présentée comme étant... Pour moi la sexualité c'est comme boire ou manger, c'est un besoin qu'on a sur un moment tu vois. C'est pas quelque chose que tu vois moi je voudrais pas être en couple avec un mec tous les jours parce que j'ai pas envie d'avoir des rapports tous les jours, tu vois ce que je veux dire. Moi j'étais en couple, j'ai vécu en couple et je sais que c'est un fardeau et les femmes le savent, quand tu viens en couple avec un mec s'il a envie t'osera pas dire non et tu te forcera. Et moi, je préfère, tu vois, être tranquille et sonner le mec si j'ai besoin. Oulala, tu vois, c'est terrible à dire comme ça. Mais quand t'as 40 filles, t'en as plus rien à foutre.

  • Speaker #0

    Justement, tout à l'heure, je parlais des haters. Je veux faire un lien avec tout ça. Tu n'es pas un très très hater, ça ? Non, parce que j'ai lu beaucoup de trucs. Je sais que toi, tu t'en fous, mais même quand c'est sur les autres, c'est un truc que... J'ai lu des trucs que les gens mettaient à une interview que t'as fait chez Samzira. et justement il y en a beaucoup qui remettent en cause le fait que tes mamans et qu'en même temps Il y a aussi cette vie-là.

  • Speaker #1

    Enfin, cette vie-là, c'est pas...

  • Speaker #0

    Cette vie-là, enfin, ce que tu fais, quoi. Enfin, je veux dire... En fait,

  • Speaker #1

    que je fais,

  • Speaker #0

    en fait... Non, mais quand je parlais de cette vie-là, je parlais de la carrière. Je parlais pas que... C'est pas que les contenus. Je parle de manière générale. Ouais. Et...

  • Speaker #1

    Oui, le fait que je sois maman et que je puisse avoir, tu vois, une image... En fait, quand on est maman, on a aussi une sexualité. Quand on est maman, on a aussi une vie de couple Bon, quelle est la différence entre une nana qui va, tu vois, faire des photos ou se montrer, tu vois, bon, faut déjà montrer pas de blanche pour voir mes contenus notamment, mais je veux dire, quelle différence entre une femme qui va de temps en temps faire des photos ou des choses, tu vois, je dirais sexualisées pour la vie de ses enfants ou de son entourage, entre une femme qui fait ça, tu vois, comme moi, ou une nana qui va tous les soirs coucher dans la chambre d'à côté de ses enfants et... Tu vas avoir des rapports avec son mari, tu vois ce que je veux dire ? Je ne sais pas, moi, par exemple, la vie de couple, pour moi, cette espèce d'asservissement sexuel qu'a la femme mariée en couple, pour moi, ça, c'est sale, tu vois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, mais c'est sale.

  • Speaker #0

    Ah non, non, mais je suis dans le jugement.

  • Speaker #1

    Moi, je ne suis pas dans le jugement, c'est-à-dire que je ne juge pas les autres parce qu'ils ont cette vie et qu'ils sont rentrés dans un moule. La société nous guide comment penser, comment interagir avec les autres.

  • Speaker #0

    C'est un peu ce que je suis dans le temps d'être situé. Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que la société, aujourd'hui, nous oblige à avoir un certain mode de vie qu'on montre comme étant normal. Moi, tu vois, confronter ses enfants à une vie de couple et se galocher devant ses gosses et tout, moi, tu vois, par exemple, ça, ça n'existe pas, tu vois. Enfin, tu vois, je ne vais pas avoir un mec devant mes gosses et je ne vais pas, tu vois, ils vont jamais me voir. Je crois même qu'ils ne m'ont jamais vu embrasser un mec,

  • Speaker #0

    tu vois. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est bizarre. Et qu'est-ce que je leur dirais plus tard ? C'est la question.

  • Speaker #0

    Du coup, ça m'a amené à cette question. Je leur dirais que la maman est libre.

  • Speaker #1

    Elle montre au monde comment elle est elle-même. Et la sexualité, ce n'est pas quelque chose de sale, de honteux. Tout le monde la pratique. Sinon, mes enfants, vous ne seriez pas là. Il y a des façons de la pratiquer et des façons de la présenter. Et tu crois que c'est beau ce qui se passe avec tous les... les pornos où la femme est traitée comme un gien, si on lui tire les cheveux, on la déglingue et elle chiale. Franchement, c'est moche.

  • Speaker #0

    L'autre fois, je voyais une vidéo d'Arnaud Demanche, c'est un humoriste, et qui expliquait que, je trouvais ça assez vrai, il disait, voilà, la pédophilie, la zéophilie, tous ces trucs-là, c'est interdit. Et pourtant, dans les pornos et tout ça, ils mettent en scène des « je couchais avec mon beau-père, je couchais avec mon papa » . Donc en fait, c'est là où c'est illogique. Toi, je me doute qu'il y a un truc, il y a beaucoup plus de respect et que tu ne feras jamais ce genre de délire.

  • Speaker #1

    Moi, je ne fais pas tout ce genre de délire. Pour mettre la sexualité là où elle doit être. Après, il y a de la sexualité homosexuelle, bisexuelle, enfin chacun a ses... C'est autre chose. Mais après, entre adultes, toujours.

  • Speaker #0

    Justement, on parlait du côté maman, c'est quoi le quotidien de Cindy Lopez en dehors de tout l'aspect public ?

  • Speaker #1

    J'ai une vie de maman tout à fait ce qu'il y a de plus normal. Je me réveille, je réveille mes enfants, je leur fais leur petit déjeuner. Donc il faut que je fasse, par exemple pour ma fille, des crêpes tous les jours maison. Tous les jours ?

  • Speaker #0

    Et on n'a pas de crêpes là aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Non mais j'ai un pot que je mets au frigo où je fais les crêpes pour les 3-4 jours à venir. Et en fait tous les jours je lui fais ces crêpes fraîches parce que si par exemple elle ne sort pas de la poêle, elle ne peut pas les manger. En fait, je fais soit un oeuf au plat, soit des... Enfin bref, lui, il mange salé. Après, je les emmène à l'école. Et ensuite, je vais les chercher à 16h15. Donc, je va qu'à mes occupations, ce que j'ai à faire, mes rendez-vous, mes trucs en ligne, mes trucs. Comme ici, je viens et après, je cours vite pour aller les chercher, pour pas les laisser ni au goûter, ni au centre aéré. Donc, j'organise ma vie autour de mes enfants.

  • Speaker #0

    C'était un objectif d'être maman ?

  • Speaker #1

    Au début, non. Et puis, quand je suis devenue maman, j'ai... C'est marrant,

  • Speaker #0

    ça se voit quand on parle.

  • Speaker #1

    Pour moi, toute la journée, je pense à mes enfants. Toute la journée, j'attends de les voir. Et en fait, je passe mon temps à leur acheter des trucs. Par exemple, les vacances, c'est que pour eux. Tout ce qu'ils aiment, on va le faire. À la maison, c'est tout pour eux. Tout est organisé autour d'eux. Ils ont des chambres de ministres. Ils ont toujours les derniers trucs. Les idées farfelues qu'ils peuvent avoir. Des jeux, des vêtements, même un peu parfois. J'aime pas trop leur truc mais je les laisse faire. Enfin voilà quoi.

  • Speaker #0

    Je t'ai dit en train d'acheter des fringues ta fille et faire « Ah non,

  • Speaker #1

    moi ça... »

  • Speaker #0

    Je crois que t'essayes de la convaincre que non mais... Sans le dire vraiment « Ouais, je préfère ça. »

  • Speaker #1

    Ah si, elle veut pas. Je suis complètement à leur service. Je les sers sur un plateau. Ils ont le menu qu'ils veulent. Je suis vraiment une maman complètement qui pourrit ses gosses, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est bien.

  • Speaker #1

    Ils cherchent à leur épanouissement. Moi, le but de ma vie depuis que je suis devenue maman, c'est de tout faire, quoi que ça m'en coûte, tout ce qu'ils veulent, tout ce qu'ils ont besoin. Avoir une vie de rêve, d'enfant de rêve.

  • Speaker #0

    Tu veux qu'ils soient heureux.

  • Speaker #1

    Ça ne coûte pas cher de rendre heureux des enfants. Il suffit de s'organiser. Prévoir, c'est gouverner. Je demande à mes enfants où est-ce qu'ils veulent aller en vacances et c'est eux qui décident. D'ailleurs, ils m'ont sorti un truc, j'étais un peu dégoûtée, je voulais aller en Espagne ou en Italie pour les deuxièmes vacances. Et je dis bon, on va en Espagne, on est allé au Portugal. Ils m'ont dit on veut aller au Portugal. Je dis bon, pourquoi et tout. Avant de dormir, je leur demande. Donc ils me le disent et puis après, ils vont se coucher. Donc moi, je réserve au Portugal les vacances. Après Lisbonne, ok. Le lendemain matin, je leur dis au fait, pourquoi vous voulez aller au Portugal ? Parce que maman, elle est réservée. Elle fait, c'est pour voir Ronaldo. Non, mais c'est le gag. En fait, ils m'ont fait réserver des vacances au Portugal pour voir...

  • Speaker #0

    Le paysage, on s'en fout.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, j'étais dégoûtée. Je dis, mais la mer, elle n'est pas terriblement chaude à Portugal. Mais bon, voilà quoi. Donc, ils ont choisi.

  • Speaker #0

    T'es une maman, je t'aime ?

  • Speaker #1

    Oui, tous les jours. Et eux aussi. J'ai des cailles aussi. J'ai une passion pour tout ce qui est volatile.

  • Speaker #0

    T'as des cailles ?

  • Speaker #1

    J'ai fait mon jardin. Oh mon Dieu, j'ai... Vous ne piez pas du tout comme vous l'imaginez.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça qui est fou,

  • Speaker #1

    je ne t'imagine pas. J'ai mes petites cailles en haine toute ce matin. Quand je suis partie, elle boitait un peu. Donc j'ai commencé à la faire manger en la tenant, je la faisais boire et tout ça. J'ai des oeufs qui vont éclore aussi, donc...

  • Speaker #0

    Tu me dis la vétérinaire de caille.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    J'adore.

  • Speaker #1

    J'ai mes plantations, je fais pousser des fruits et légumes, enfin voilà quoi.

  • Speaker #0

    À la retraite, on te retrouve dans une ferme en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ce serait ton rêve ça ?

  • Speaker #1

    D'avoir une ferme, d'avoir un refuge pour animaux et d'avoir...

  • Speaker #0

    40 ans passés, qu'est-ce qui a radicalement changé ?

  • Speaker #1

    Je suis devenue presbyte.

  • Speaker #0

    Bienvenue au club.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    T'as les bras assez longs, pas ? Ils commencent à être trop courts.

  • Speaker #1

    Ouais, moi ils sont... J'ai mis ce que je vois pas non plus comme ça. Donc j'ai toujours mes petites lunettes dans mon sac. Alors j'ai toujours un petit lot de lunettes.

  • Speaker #0

    Alors voilà, parce que je précise qu'en off, tout à l'heure Cindy m'expliquait que c'est rien d'aller chez Ophtalmo, t'achètes plein de lunettes.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, t'achètes des lunettes de lecture, et tu te les fous sur le pif, et là tu vois parfaitement ce qui est écrit. Et ta petite épileur. ouais voilà C'est pas du tout sexy d'ailleurs, je vois rien de loin.

  • Speaker #0

    En fait, ce qui est horrible avec les lunettes pendant le presbyte, c'est le charron.

  • Speaker #1

    Non, ils sont très bien, ils sont fins. Bon, ils sont sales là, parce que j'ai fait de la peinture. Je suis loin d'être aussi glam que ce que vous imaginez. Je suis pas en mode soirée. Moi, je fais des brunchs, comme ça je me couche pas tard, parce que sinon le lendemain, je me réveille.

  • Speaker #0

    C'est vrai que dans les échanges qu'on a eus avant l'interview, j'ai compris que toi, le soir, tu sors pas.

  • Speaker #1

    Je suis appelée à partir de 21h, 21h30, 21h l'hiver. Et 21h45 l'été, parce qu'ils se couchent plus tard. Parce que je ne peux pas répondre au téléphone si mes gosses sont là, parce que laisse tomber, ils ne veulent pas. Ils me disent de raccrocher, c'est ton fils qui est très tyrannique avec moi. Mais je ne sors pas le soir, tu vois, j'évite. Si, vraiment, une fois tous les deux mois. Je ne sors pas, non. Et ça ne m'intéresse même pas, je n'en ai rien à faire.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des regrets ou des fiertés ? Ou les deux ?

  • Speaker #1

    Je pense que les plus belles choses qui se diront sur moi et de mes réussites, que vous ne connaissez peut-être pas encore, que vous les connaîtrez peut-être quand je ne serai plus de ce monde, mais est-ce que j'ai des regrets ? Non, j'ai pas de regrets parce qu'on peut pas revenir en arrière. Donc j'ai pas de regrets. Et des fiertés, je suis contente d'avoir fait des enfants. Je suis contente que le deuxième n'était pas prévu et qu'il soit arrivé quand même. Et je suis contente de la vie que j'ai aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et dans dix ans, tu te vois où ?

  • Speaker #1

    Je sais pas. Dans une grande maison à la campagne, mais pas trop loin de la ville. Peut-être à l'étranger.

  • Speaker #0

    Comment tu réagis ? Parce que t'es quelqu'un qui se revendique. Complètement féministe. Mais comment tu réagis face à un discours de femme qui pourrait considérer que tu es plutôt anti-féministe ?

  • Speaker #1

    Chacun est féministe à sa façon. Si d'être... Qu'est-ce qui est anti-féministe ? De se montrer nue. Mais par exemple, en quoi je serais anti-féministe ? C'est ma façon d'être féministe. Moi, ma façon d'être féministe, c'est de dire je fais ce que je veux et je m'émancipe du regard des autres et surtout de ceux des hommes. Et je n'ai pas à me cacher, me couvrir parce que je vais vous offusquer. ou vous provoquer le désir. Tu vois ce que je veux dire ? Moi, je revendique le fait d'avoir ma féminité, mon féminisme à moi. Je suis néo-féministe et à ma façon. C'est sûr que je ne suis pas dans la tranche des chiennes de garde. On est d'accord, les palopates et compagnie, bon bah, c'est pas plus délire dans la maison. J'ai mon féminisme à moi. Je ne suis pas là. Moi, toutes les femmes sont différentes, tous les féminismes sont différents. Après, je n'ai pas de soucis avec celles qui vont te dire... C'est quoi être une bonne féministe ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. En fait, je trouve ça bien comme discours parce qu'on a tendance à penser que ce soit le féminisme ou d'autres combats. C'est comme ça et point barre. Je trouve ça bien que tu dises qu'il y a plusieurs féminismes.

  • Speaker #1

    Féministe, tu es une femme, tu te revendiques comme libre. Être féministe, c'est de se dire, je n'ai pas demandé qu'on me dise bravo, merci ou quoi. Je n'ai pas demandé aux femmes de se reconnaître en moi. Si elles le font, tant mieux pour elles. Mais je veux dire, moi, je vis ma vie comme je l'entends. en m'émancipant du regard de la société et en me dégageant de ce qu'elle m'impose. Parce qu'en attendant, nous les femmes, on est quand même beaucoup plus nombreuses que les hommes à s'occuper de nos maisons, de nos familles, de nos enfants.

  • Speaker #0

    La charge mentale aussi.

  • Speaker #1

    La fameuse charge mentale qui est très complexe. C'est pour ça que maintenant, quand tu vieillis, tu es obligé d'aller à l'essentiel. De ne pas perdre ton temps avec des projets qui ne servent à rien ou qui ne te procurent aucun plaisir.

  • Speaker #0

    C'est Rémi qui disait ça l'autre jour. Rémi de Daron TV qui est venu, on parlait de la charge mentale. Il a reconnu, il a dit, mais la vraie charge mentale, en réalité, ce n'est pas d'aller faire les courses, c'est de faire la liste. Et ce n'est pas moi qui l'ai fait. Ce qu'il voulait dire dans l'image, c'est que la charge mentale, c'est tout ce que tu dois anticiper avant. Et je suis obligé de reconnaître, forcé de reconnaître, même si je ne suis pas le genre à être en couple, je l'ai été, j'ai vécu en couple, etc. Que je me rends compte que oui, en fait, je pensais réduire le truc en allant faire les courses, mais en vrai, non. parce que j'y ai pas pensé avant Ça fait un peu partie aussi du truc dans le couple ?

  • Speaker #1

    Dans le couple, moi quand j'étais en couple, j'avais l'impression de devoir m'occuper d'un mec en plus de mes enfants. C'est-à-dire un autre mec, un autre enfant encore. C'est ça en fait la vie de couple, t'es fatigué, tu nourris tes enfants quand ils sont bébés la nuit, tu te réveilles et puis t'es encore obligé de répondre à tes obligations de femme, d'épouse, de compagne et de t'infliger des rapports que t'as pas envie. Moi, je veux faire ce que j'ai envie quand j'ai envie. Et si j'ai envie de me balader avec une plume dans le derrière et de vous dire « je fais ce que je fais, je suis chez moi » , c'est mon problème. Tu as un côté guerrière,

  • Speaker #0

    on ne va pas se mentir, c'est un truc que tu assumes. Est-ce qu'il y a des vulnérabilités quand même quand on est guerrier ?

  • Speaker #1

    Toujours, toujours, ces vulnérabilités, on évite de les évoquer, mais c'est sûr que son cercle familial, c'est quelque chose qui a une vulnérabilité pour nous, bien sûr. guerrières comme moi. Je ne vais pas parler pour tout le monde, mais on est vulnérable, bien sûr.

  • Speaker #0

    Si tu avais un conseil à donner aux quadras qui doutent aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Si je pouvais donner un conseil, c'est tout ce qui est de trop dans sa vie, ne pas perdre de temps à le dégager. Je veux dire, les gens ne se fatiguent pas pour toi, ils ne s'inquiètent pas pour toi, donc pense à toi. Moi, je devrais plus penser à moi qu'aux autres, mais bon.

  • Speaker #0

    Mais c'est vraiment ce que tu sais, il y a un truc très à la mode, enfin très à la mode, c'est une réalité. On parle beaucoup des gens qui peuvent être toxiques dans nos vies. T'arrives à les déceler, toi ? À les virer, ces gens-là ?

  • Speaker #1

    J'ai du mal à virer, mais je les connais. Et j'ai tendance à vouloir m'entourer toujours de trois petits pions toxiques comme ça. Je ne sais pas pourquoi, c'est comme si je m'infligeais le truc. Alors que je sais que c'est toxique et inutile, mais c'est l'habitude. Je ne sais pas, je... C'est l'habitude, quoi. Voilà, je dis bon, il faut bien que je... Elle paye un peu.

  • Speaker #0

    Tout ne peut pas être parfait.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est quoi les red flags pour Cindy ?

  • Speaker #1

    La drogue. Ouais ? Ouais, la drogue c'est...

  • Speaker #0

    Moi, je suis de celle qui ne comprend pas un peu le discours médiatique autour des gens qui se droguent. Toujours dire oui, celui-là, il se drogue, celui-là, il se drogue. Au lieu de le fustiger et lui dire, ouais, mais attention, lui, c'est un drogué, machin. Je ne sais pas, parlez-en pour les aider, peut-être. Enfin, je ne sais pas, dites plutôt, cette personne a besoin d'aide, il faudrait peut-être l'aider à sortir de cette addiction. Je ne sais pas, on a l'impression que quand on parle des gens qui se droguent, on a l'impression que c'est un effet de mode et que ça ne va pas être soigné, quoi. on en parle comme si tu faisais partie de ces gens là mais je sais pas faut peut-être les aider ces gens, plutôt que juger constamment tu vois c'est vrai que j'aime pas trop fréquenter les gens qui se droguent c'est vrai que j'en fréquente pas ou alors ils me le disent pas ceux que je fréquente ou alors je les fréquente pas assez souvent pour le savoir c'est un peu ce que j'essaye d'expliquer par rapport à l'alcool aussi j'essaye d'expliquer ça par rapport à certains trucs quelqu'un qui boit avant de le juger il lui dit arrête de boire il faut peut-être essayer de comprendre pourquoi ce

  • Speaker #1

    qui fait que Merci. quel besoin ça apporte. Mais après, j'entends que, bien sûr, c'est des red flags.

  • Speaker #0

    Tu vois, les gens qui se... Si je me rends compte que la personne, elle prend ça, j'aurais pas envie de la fréquenter. Je me sentirais pas à l'aise.

  • Speaker #1

    Et dans toutes tes expériences de télé, t'as été confrontée beaucoup à ça ?

  • Speaker #0

    Une fois, avec FX. En fait, la dernière personne qui a pris ça devant moi, c'était lui. Et depuis, j'ai plus jamais voulu voir quelqu'un. Et d'ailleurs, dès que j'allais dans une soirée, même si c'était même pas chez moi... Et je disais, attention, si je vois quelqu'un prendre la moindre truc, je me barre. Donc, en fait, tout le monde était prévenu. Et donc, ils étaient très discrets. Je n'ai rien vu. Pendant que ça allait. Mais je n'ai jamais voulu revoir quelqu'un se prendre un rail devant moi. La dernière personne, c'était FX. Et plus jamais, je n'ai voulu revoir ça.

  • Speaker #1

    Oui, j'imagine que ça t'a marqué en plus, FX. Tu dirais quoi à la Cindy qui avait 20 ans ?

  • Speaker #0

    Je dirais, t'inquiète ma belle, tu vas gérer. Et je dirais aussi un truc. aux gamins de 20 ans qui peuvent nous écouter, qu'il faut qu'ils arrêtent un peu de faire trop de projets, de se projeter sur des choses et d'espérer, de faire un planning de vie, on va dire. Moi, je dirais qu'il faut qu'ils suivent leur instinct et qu'ils vivent leur vie au feeling. Il faut un peu se reconnecter avec son instinct et arrêter d'avoir, tu vois, un objectif précis. Il faut qu'ils aillent un peu, il faut qu'ils laissent un peu le... les choses venir à eux parce que sinon après ils passent à côté de belles opportunités et ils se plantent quoi.

  • Speaker #1

    C'est ce que tu vas dire à tes enfants quand ils grandiront ça ?

  • Speaker #0

    Oui parce que moi j'ai été comme ça, j'ai enchaîné beaucoup de trucs à lancer en même temps, j'ai fait ça. S'ils sont enfants et qu'ils se lancent dans trop de projets, de 20 à 25 ans je dirais allez, fais. Et puis après j'en dirais attends maintenant tu dois aller à l'essentiel et suivre ton instinct. Là j'apprends déjà mes enfants à suivre leur instinct.

  • Speaker #1

    Il y a une... est-ce que dans... Ta carrière, t'as eu une période de traversée du désert.

  • Speaker #0

    J'ai eu une période de rejet de la célébrité assez prononcée. Quand j'étais avec le père de mes enfants. Je suis partie en Belgique. J'ai tout coupé, fermé tous les réseaux. J'ai tout lourdé. Ce que j'ai pu regretter d'ailleurs après. Parce que fermer les réseaux qui sont bien pleins, c'est un peu con. Et ouais, j'ai eu une période comme ça où j'ai disparu totalement. J'ai changé de téléphone, j'ai changé de... pays. Enfin, c'était pas loin, mais bon, quand même. J'ai changé de tout et j'ai voulu avoir une vie normale.

  • Speaker #1

    Il y a eu des moments où t'as eu l'impression d'être surbookée ou trop prise, justement, de ne plus avoir de temps pour toi.

  • Speaker #0

    Ouais. J'ai eu ces périodes où en fait, je me rendais compte que je ne me reposais jamais, je n'étais jamais chez moi, j'étais toujours en déplacement. Et en fait, je ne me voyais pas exister. Je ne me voyais pas vivre. Je dormais, je me réveillais, je faisais mes trucs. Je ne m'arrêtais jamais, en fait. Moi, j'ai eu ces périodes. C'était lourd.

  • Speaker #1

    Allez, tu passes sur le grill des quadras. Je te pose cinq questions. T'es obligée de répondre en un mot. Ça va être sur les souvenirs. OK. D'accord ? Le goût d'un bonbon de ton enfance qui te manque.

  • Speaker #0

    avec un rambard qui collait aux dents et qui t'arrachait le plombage.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est vrai, moi ça m'était arrivé ça. Ça m'avait arraché l'appareil dentaire.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Ça m'avait arraché. L'émission de ton enfance qui a disparu.

  • Speaker #0

    Le Club Dorothée.

  • Speaker #1

    Oui, très souvent. Il revient souvent celui-là. Tu attendais ton nom à la fin du générique ?

  • Speaker #0

    Oui, je ne l'avais jamais.

  • Speaker #1

    Comme tout le monde. Rémi, il expliquait qu'en fait, il fallait la carte.

  • Speaker #0

    Et moi, quand j'ai dit à Jackie du Club Dorothée, pourquoi moi je n'avais pas mon nom, la carte, écoutez, j'ai fait d'un été gratuite. Alors mes parents, ils m'ont fait croire, pour ne pas payer un timbre. Ils m'ont fait croire toute ma vie que pour avoir son nom à la fin, il fallait payer une carte hyper chère. Alors que soi-disant, Jackie m'a dit que c'était gratuit. Donc j'étais un peu dégoûtée. Là, je le regrette.

  • Speaker #1

    Les grands drames de nos enfances. Moi, c'était le départ de gros quick. Mais bon, j'ai fait une vidéo là-dessus. Un truc que disaient tes parents qui te saoulait, mais que t'appliques quand même aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Mon père me disait toujours, il faut être économe, demain il fait jour. Ça veut dire quand tu consommes un truc ou tu dépenses trop, il dit attention demain il fait jour. J'adore ! Et maintenant je suis comme ça, demain il fait jour.

  • Speaker #1

    Ah je vais la garder.

  • Speaker #0

    Donc je ne suis pas oublié que le lendemain il faudra encore que tu manges, que tu... tu vois ? Ouais,

  • Speaker #1

    j'adore.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça que je suis économe, je ne dépense pas.

  • Speaker #1

    T'es économe.

  • Speaker #0

    Ah ouais. J'ai une creveur, moi je prends mes vacances très longtemps à l'avance, pas comme coup de chair, je me charge tous les bons plans. Par contre je pars beaucoup en vacances, hein. Tout l'été là. T'as des bons Ausha. Non, je réserve à l'avance, je cherche tous les bons plans. Tu vois, je prends les trucs parfois à la dernière minute, comme ça c'est moins cher. Ah oui, non, non. Après voir, c'est gouverner. C'est une autre phrase à noter. Il ne faut pas dépenser tous ses soins en connerie. Il faut penser à demain, car demain,

  • Speaker #1

    il fera jour. J'adore. Un adjectif pour qualifier la génération Z, les 20-30 ans ?

  • Speaker #0

    Cyberconnectée.

  • Speaker #1

    Tu te voyais faire quoi à 40 ans, quand tu étais petite ?

  • Speaker #0

    Je me voyais être chef d'entreprise, avec des hauts talons. Et donner des ordres à des hommes.

  • Speaker #1

    Bon, t'es pas très loin.

  • Speaker #0

    Ben voilà, comme quoi, finalement, j'ai réussi ma vie.

  • Speaker #1

    Il y a moins le côté chef d'entreprise. Non, il y a moins les ordres des hommes.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, à quelque chose près, on y est quand même.

  • Speaker #1

    Je rappelle que t'es pas chef d'entreprise, enfin, t'es peut-être un peu chef d'entreprise, mais t'es aussi artiste. Oui. Que tu exposes.

  • Speaker #0

    J'expose, tout à fait. Je fais des empreintes de mon corps, car j'étais muse quand j'étais jeune. D'ailleurs, j'étais très jalouse des artistes qui m'utilisaient. pour faire leurs oeuvres, les photographes, les peintres ou les sculpteurs. Et puis je me suis dit un jour qu'il fallait que je passe de l'autre côté du miroir et je me suis dit que j'allais être la muse et l'artiste en même temps.

  • Speaker #1

    C'est top ça !

  • Speaker #0

    Et du coup je fais des empreintes, d'ailleurs je préfère des expos donc il va falloir que je communique sur tout ça. Et la chose dans laquelle je suis le plus fier c'est Flower Power, mes oeuvres, je t'enverrai, tu pourras les glisser. Avec plaisir. Mes oeuvres, mes empreintes de pubis. qui pour moi est la chose la plus extraordinaire concernant l'origine du monde de Courbet. Pour moi, je trouve que c'est fascinant d'être provoque, mais artistiquement. C'est-à-dire que tu provoques en disant « je fais des empreintes de mon pubis » , ça donne une fleur et en même temps, tu te dis « ouais, mais c'est là » . Soit tu y vois la luxure, la déprave, avec ton regard parfois d'homme, soit tu y vois l'éclosion.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est subjectif là.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que ça s'appelait Coco Fesse, mon exposition.

  • Speaker #1

    D'accord, on sera ravis d'aller te voir. Merci beaucoup Cindy.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci d'être venue dans Quadra. N'oubliez pas de continuer à vous abonner à Quadra. Merci à vous, merci de continuer à liker, à commenter, à suivre, à partager, parce que c'est grâce à vous que Quadra existe. C'est grâce aux invités aussi. Encore merci beaucoup Cindy. Merci. Ciao les Quadra.

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode

    00:21

  • Rencontre avec Cindy Lopez : qui est-elle vraiment ?

    02:02

  • La quarantaine : attentes et réalités

    02:25

  • Maturité et responsabilités à la quarantaine

    04:23

  • Le couple : illusions et réalités à 40 ans

    06:10

  • La célébrité et l'image publique de Cindy

    08:45

  • La vie quotidienne de Cindy en tant que maman

    19:15

  • Réflexions sur le passé et conseils pour les jeunes

    24:36

  • Conclusion : vivre selon ses propres termes

    28:48

Description

Êtes-vous prêt à découvrir ce que signifie vraiment vivre sa quarantaine ? Dans cet épisode captivant du podcast "Quadras", animé par Camille Grieco, nous accueillons l'incroyable Cindy Lopes, artiste audacieuse et ancienne candidate de télé-réalité. Ensemble, ils plongent au cœur des défis et des joies de cette décennie si souvent redoutée, mais aussi si riche en enseignements. La quarantaine, c'est un tournant où la maturité et la confiance en soi prennent tout leur sens, et Cindy est là pour nous en parler avec une authenticité désarmante.


Cindy partage avec nous son parcours unique, révélant comment elle a attendu avec impatience d'atteindre cet âge charnière, espérant acquérir cette assurance qui lui manquait tant. Elle nous raconte sa transformation personnelle et comment la quarantaine l'a poussée à se recentrer sur l'essentiel : sa famille, ses enfants, tout en réévaluant la notion de couple et ce que signifie vraiment la liberté personnelle. À travers ce dialogue sincère, nous explorons des thèmes comme la célébrité, la sexualité, et les attentes sociétales qui pèsent sur nous tous.


Ce qui rend cet épisode encore plus fascinant, c'est la façon dont Cindy se décrit comme provocatrice. Son intention n'est pas de choquer, mais d'ouvrir le débat sur des sujets souvent considérés comme tabous. Elle nous rappelle l'importance de vivre selon nos propres termes, d'accepter notre parcours et de célébrer notre authenticité. La quarantaine peut être une période de remise en question, mais c'est aussi une opportunité de redéfinir notre bonheur personnel et notre vision de la vie.


Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous fera réfléchir à votre propre expérience de la quarantaine. Que vous soyez déjà dans cette décennie ou que vous y soyez sur le point d'entrer, cet épisode de "Quadras" est une véritable bouffée d'air frais. Préparez-vous à être inspiré, à rire et peut-être même à pleurer un peu, en écoutant des histoires qui résonnent avec nos propres luttes et triomphes. La quarantaine, c'est le moment de briller, alors venez découvrir comment vivre pleinement cette période de votre vie avec Cindy Lopes et Camille Grieco !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et là pour parler, personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça a été beaucoup de problèmes dans ma famille aussi. J'avais déjà cette certaine liberté, cette rébellion envers les hommes, très jeune. Donc le premier homme avec qui j'ai été en rébellion, c'était aussi mon père.

  • Speaker #0

    Un matin, on s'est réveillés et bim, 40 piges. Comment ça va les Quadras ? Bienvenue dans votre univers, bienvenue dans Quadra. Ensemble, on va parler des joies et des galères de la quarantaine. Vous savez ? Cette période où vous vous rendez compte que ce qui prend plus de poids que vous, ce sont vos responsabilités. Alors installez-vous bien, merci à ceux qui s'abonnent, pensez à mettre la petite cloche et le petit pouce pour ne rien rater de Quadra, mais surtout laissez vos commentaires, vos histoires, vos anecdotes, pour peut-être vous aussi venir au micro de Quadra. Quadra est diffusé sur les plateformes audio comme Spotify, Apple Podcast, Deezer, etc. mais aussi sur Youtube et sur les réseaux sociaux Instagram et TikTok quadra.podcast. Dans chaque épisode, je serai avec des personnalités inspirantes qui viendront nous raconter leur parcours, leur vision de la quarantaine, comment ils l'abordent, comment ils la vivent, comment ils l'ont vécu pour certains, mais aussi avec des experts qui viendront aussi nous parler de la quarantaine dans la société aujourd'hui. L'idée d'Enquadra, c'est de traverser cette période de la quarantaine en vous apportant des tips, des témoignages, le tout dans le respect, la bienveillance, mais surtout la bonne humeur. Donc faites une pause dans le Quadruunivers, lâchez les biberons, lâchez les applis de rencontre, et bienvenue dans Enquadra. Comment ça va les quadras ? Bienvenue, bienvenue dans le podcast qui explore les joies et les défis de la quarantaine. Et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Cindy Lopez, artiste, ancienne candidate de télé-réalité, personnage public légèrement sulfureux, mais aujourd'hui on va découvrir... une autre Cindy. Comment ça va Cindy ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien et toi merci.

  • Speaker #0

    Merci, bienvenue.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Un autre style de sujet aujourd'hui qu'on va aborder ensemble.

  • Speaker #0

    On va découvrir une autre Cindy, la Cindy de la quarantaine. Et justement, la quarantaine pour Cindy, c'est quoi ? C'est qui ? C'est quel quotidien ?

  • Speaker #1

    La quarantaine pour moi, il faut savoir que quand j'avais 20 ans, la première chose que j'avais envie de faire quand j'étais jeune enfin que... L'âge espéré idéal pour moi, c'était la quarantaine. C'est-à-dire que j'avais hâte d'avoir 40 ans pour qu'on m'appelle Madame. Voilà, pour avoir cette espèce de maturité que j'attendais. Et l'assurance, j'admirais beaucoup les femmes de 40 ans. Natacha Hamad, je la trouvais absolument sublime. Natacha Hamad,

  • Speaker #0

    je ne m'en rappelais pas.

  • Speaker #1

    En fait, j'avais croisé cette femme en boîte de nuit, en soirée. Je la croisais souvent et je me disais, le jour où j'ai son âge, je vais dire, je crois même... Elle reste à jour ? Elle avait presque, c'était la tranche d'âge que j'espérais, que j'attendais pour une femme. Pour moi, c'était l'apothéose. Je me suis toujours dit que je serais la plus heureuse du monde à 40 ans. Et ça y est.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'elle avait un truc, elle dégageait un truc.

  • Speaker #1

    Une sensualité qui n'avait pas les gamines de 20 ans.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Et du coup, tu l'as cette maturité aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    J'ai une certaine maturité. J'ai une assurance. Pas qu'une assurance vie.

  • Speaker #0

    Ah ben là, maintenant, il faut y penser l'assurance vie.

  • Speaker #1

    C'est parti. On peut y aller quoi du coup ? Et puis là, je suis en train de réfléchir à mes obsèques. Tu vois, on arrive à une partie de sa vie où on se dit que c'est le début de la fin.

  • Speaker #0

    Est-ce que comme moi, tu as reçu le courrier de la mi-retraite ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai reçu des trucs de retraite.

  • Speaker #0

    C'est bizarre, hein ? On te dit que dans quelques années,

  • Speaker #1

    tu vas faire ça. Ouais, c'est ça. Il faut commencer à calculer les trucs.

  • Speaker #0

    Bon, et du coup, comme tes mamans à la quarantaine, j'imagine que tu ne prépares plus les choses et tu n'envisages plus les choses de la même manière.

  • Speaker #1

    Alors maintenant je vais à l'essentiel, c'est-à-dire que de la vingtaine à la presque quarantaine, ma vie c'était d'en faire le maximum, d'en faire toujours trop, et j'accumais les déprojets, je me fatiguais à la tâche, et j'essayais de faire plein de choses. Et là la quarantaine ça m'a resituée, recadrée sur des choses qui me semblent... Là aujourd'hui je vais à l'essentiel, parce que la quarantaine c'est une étape cruciale dans la vie d'une femme, parce que c'est une évolution particulière, et en même temps nous on a moins de temps que vous les hommes pour... Pour fleurir, enfin je veux dire, c'est pas... C'est-à-dire qu'on va pas fleurir jusqu'à, comme vous, vous pouvez être encore classe et pas mal jusqu'à...

  • Speaker #0

    Vous l'êtes aussi, vous,

  • Speaker #1

    les femmes. Mais nous, les femmes, c'est un autre sujet, quoi. Et on n'a pas un rapport au couple qui est le même à la quarantaine. Là, à la quarantaine, puisque j'ai des enfants, en fait, c'est mes enfants qui passent avant. Et bien sûr... Je m'oublie pour eux. C'est un cas... Tu t'oublies pour eux ? Bien sûr, mais j'en suis ravie d'ailleurs. Mais c'est un autre... Après, toutes les femmes ne sont pas les mêmes, évidemment. Mais la quarantaine, chacun la vit comme il en vit. Et on se rapproche de ce qu'on est au fond de soi. Parce qu'on peut faire passer sa vie, sa jeunesse, à donner le change aux gens qui pensent que t'es comme ci ou comme ça. Vous savez, dans la vie, on arrive avec des cartes. On a tous des cartes en main. Il y en a qui sont des fils à papa. Il y en a qui sont... Je ne sais pas... des génies, de l'informatique, enfin on a tous des cartes en main, il y en a qui sont beaux, belles, voilà, on a chacun ses cartes en main, et voilà, il faut abattre ses cartes et jouer avec ce qu'on a dans la vie quand on arrive, donc moi je fustige pas les gens, je fustige pas les femmes, mais à la quarantaine, tu vas à l'essentiel, tu vas au droit au but, qu'est-ce que tu veux, qu'est-ce que t'as envie, moi la lumière ça a jamais été pour moi quelque chose d'important, d'intéressant, je dirais la célébrité, ce qui aime beaucoup de gens, moi ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est la liberté, je dirais financière, et Et... Et le temps. Le temps, c'est extrêmement important pour moi.

  • Speaker #0

    On va y revenir à la célébrité après, mais c'est bien parce que du coup, tu m'amènes plein de questions. En fait, je crois que je ne vais même pas suivre mes questions. Tu parlais du concept du couple à la quarantaine. C'est quoi du coup ton concept du couple ?

  • Speaker #1

    Alors le couple, quand on a 20 ans, alors ça va être très physiologique ce que je vais te dire, quand on a 20 ans, forcément, quand on est en début de vie pour une femme et qu'on n'a pas encore la quarantaine, en fait, on cherche sa moitié pour fabriquer sa famille. Et puis on comprend ce que c'est la vie de couple puisqu'on l'expérimente à un moment donné. Puis on fait nos enfants et tout. Puis on se rend compte à la quarantaine qu'en fin de compte, et il y a beaucoup de femmes qui sont d'ailleurs d'accord avec moi, qui ont d'ailleurs la quarantaine, qui se disent qu'en fait le couple c'est une douce illusion. C'est un peu comme le Père Noël, c'est un peu comme la petite souris. Enfin je veux dire, du bluff quoi. Enfin ça n'existe pas vraiment. Il y a bien sûr des couples qui sont heureux et qui durent toute leur vie. Voilà, ça existe. Mais c'est une belle utopie. Et je pense que l'utopie, il ne faut pas la chercher. Il ne faut pas chercher un rêve un peu inaccessible. Il faut déjà être heureux tout seul. Et pourquoi pas l'être à deux si un jour ça se présente. Mais je veux dire, à la quarantaine, tu n'en as plus rien à faire d'être en couple et de fatiguer.

  • Speaker #0

    Tu ne cherches pas le couple idéal.

  • Speaker #1

    Je ne cherche pas le couple du tout. Pour moi, je me dis, comment font ces gens, comment font ces femmes pour subir un mec à leur côté tous les jours ? C'est insupportable.

  • Speaker #0

    Je veux dire,

  • Speaker #1

    tu préfères adopter un télégal ?

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je suis un éternel célibataire, je crois. C'est parce que je dois être trop chiant. Mais c'est marrant, le fait d'arriver à un moment et se dire « En fait, le couple, ça ne sera plus mon objectif. » Alors que c'est là où tu te rends compte que ça a été l'objectif. Enfin, pour certains, moi, ça ne l'a jamais été.

  • Speaker #1

    Tu cherches à te dire « Bon, maintenant, il faut que je trouve ma moitié pour construire ma vie avec. » Et en fait, les femmes, aujourd'hui, se réveillent et la quarantaine t'ouvre les yeux, met un gros coup de claque dans la gueule. et là tu te dis mais non en fait c'est pas ça être heureux c'est pas être en couple et fonder ta famille avoir ton foyer parfois être heureux c'est être seul avec tes enfants ou d'ailleurs sans enfants et mener ta vie comme tu l'entends j'ai toujours dit la seule belle personne avec qui tu vivras toute ta vie c'est toi exactement mais mais du coup si j'ai envie de continuer un peu là dessus si ça se présente à toi quand ça se présente les choses se présentent c'est qu'elles sont tu vas pas fermer la porte c'est ça que je ne ferme pas la porte à son destin il est écrit un commenté mais euh... Mais il faudra quand même montrer pas de blanche et qu'il y a une succession d'éléments qui prouveront que c'est la bonne personne.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure de célébrité. Tu as une image publique qui est très marquée par la provocation, par un côté sans filtre. Est-ce que c'est un rôle assumé ? Est-ce que c'est une armure ? Est-ce que c'est un mélange des deux ? À la quarantaine, du coup, c'est qui la vraie Cindy ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas du tout un rôle. Je pense que ce que je ressens, je n'arrive pas à le garder pour moi. Par exemple, mentir, c'est quelque chose qui est un effort de ma part. Est-ce que je suis sulfureuse ? Mais je ne suis pas sulfureuse pour l'être et pour aguicher. Je suis sulfureuse pour faire réfléchir en provoquant. J'amène loin des débats. C'est-à-dire que quand je me suis mise à faire un ou deux tournages pour adultes, D'accord. En fait, c'est pour dire, mais nous, les femmes, on fait ce qu'on veut. On a envie aussi de montrer notre façon de voir l'amour, le sexe. Et le sexe, pour moi, c'est quelque chose qui ne doit pas être tabou et qui ne doit pas être fustigé comme étant quelque chose de sale. Donc, c'était un peu... Je suis toujours sulfureuse et provocatrice pour ouvrir un débat.

  • Speaker #0

    Alors après, quand je parlais de sulfureuse et provocatrice, ce n'est pas forcément par rapport au sexe.

  • Speaker #1

    C'est par rapport au sexe,

  • Speaker #0

    bien sûr. Dans le personnage que t'es. Je veux dire, j'ai regardé quelques interviews de toi. et oui En effet, tu es, comment on dit, tu es franc du collier, tu dis des choses, ce qui déplaît surtout beaucoup de gens quand je lisais les commentaires d'ailleurs, de certaines interviews. Mais voilà, est-ce que tu forces le trait ?

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    je ne pense pas le trait. Et c'est en aucun cas une armure pour te protéger ? Non,

  • Speaker #1

    je ne suis plus comme ça dans la vie. Je suis comme ça, je suis franche. Et ce qui est important de savoir, c'est qu'à 40 ans, donc à 20 ans, déjà les commentaires, ce qu'on pense de moi, j'en avais strictement rien à faire. Mais alors à 40 ans, j'en ai rien à foutre.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que moi, ça me touche les commentaires. Les trucs négatifs, je n'aime pas. Mais même pas forcément que sur moi. Par exemple, je sais que sur Quadra, quand il y a un truc trop négatif sur l'invité, Ça me saoule et j'ai tendance à vouloir l'enlever, mais on m'a dit qu'il ne fallait pas enlever les trucs.

  • Speaker #1

    Après, les haters qui font des choses ou qui disent des choses sur des gens qui ne sont pas dans l'interview ou des gens qui n'ont rien demandé, ça, il faut les retirer. Mais oui, les trucs... Moi, si on me critique, j'en ai rien à foutre.

  • Speaker #0

    Donc, du coup, la phrase qu'on parle de moi en bien ou en mal, je m'en fiche tant qu'on parle de moi.

  • Speaker #1

    Ah, mais moi, quand on ne parle pas de moi, j'en ai rien à foutre. C'est-à-dire que j'en ai vraiment rien à foutre.

  • Speaker #0

    C'est la réponse que j'ai.

  • Speaker #1

    C'est vraiment... On parle de moi si ça vous intéresse, bon bah parlez, mais enfin je veux dire ça changera pas ma vie. C'est vraiment à 40 ans, c'est vraiment très fort ça. Tu vois ce côté-là où tu te dis mais... Et aussi montrer aux gens qu'il faut s'émanciper du regard des autres. Grandir, évoluer et surtout prendre de la maturité, c'est de s'extraire du regard des autres. Parce que le premier regard des autres qu'on a dans sa vie, quand on n'est pas célèbre, et bien c'est aussi le regard de sa famille, de son cercle social. C'est quelque chose qui empêche les gens d'avancer et de réussir. Parce que les gens qui réussissent en réalité... C'est ceux qui osent, qui prennent des risques. Si on était tous pareils, tous des moutons à suivre le berger, il n'y a personne qui sortirait du lot. Moi, je n'ai jamais voulu être un mouton.

  • Speaker #0

    Mais ça ne cache pas une certaine sensibilité ? Parce qu'en fait, si tu veux, moi non, parce qu'on a discuté, etc. Mais est-ce que les gens se disent, même si tu t'en fous de regarder les gens, mais se disent pas, ouais, en fait Cindy, elle n'est pas sensible.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sensible, vraiment, surtout. J'ai un manque de sensibilité. Je vais être sensible sur, je ne sais pas, les enfants et les animaux. Les femmes, mais par exemple, il y a des trucs, je ne suis pas sensible. Ça me passe au-dessus. C'est bizarre. J'ai un dédain de certaines choses, ça ne me touche pas du tout.

  • Speaker #0

    Tu trouves que les gens le sont trop ? Parce qu'on parle beaucoup maintenant d'hypersensible, etc. Est-ce que tu trouves que les gens sont trop aujourd'hui sensibles ?

  • Speaker #1

    Je pense que rien que de fait, t'entendre dire est-ce que les gens sont trop sensibles, ça prouve qu'en fait, il faut avoir... Je ne sais pas, comme si on voulait tout s'être cadré, c'est-à-dire que les hypersensibles, pourquoi ils n'auraient pas le droit d'être hypersensibles ? Moi, ce qui me gêne, c'est qu'on fasse prendre des médicaments à des gamins qu'on dit hypersensibles ou hyperactifs ou hyper ci, hyper ça. Je veux dire, on force le monde à rentrer dans un moule, on force les gens à tous se ressembler, à tous marcher dans le même sens. Je pense que ça, c'est quelque chose qui, pour notre civilisation, je dirais, est un poison.

  • Speaker #0

    Tu parlais de l'appréciation des autres, l'aimer ou s'en foutre, et tu parlais du coup de la famille. Toi, tes proches, ta famille, comment ils voient ta carrière, aussi bien celle de quand tu as commencé que ce que tu fais aujourd'hui avec les contenus pour adultes, etc.

  • Speaker #1

    Ma famille, très tôt, on a été en conflit, en désaccord. Très jeune, j'étais avec un garçon plus vieux que moi, dealer.

  • Speaker #0

    Véritable pour parler, personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça a été beaucoup de problèmes dans ma famille aussi. J'avais déjà cette certaine liberté, cette rébellion envers les hommes, très jeune. Donc le premier homme avec qui j'ai été en rébellion, c'était aussi mon père, forcément. Donc ces attaques et ces punchlines et ces vannes et ces trucs, ça a commencé avec mon père. Donc j'étais bien entraînée parce qu'il était fort aussi. Ma famille aussi, un peu conservatrice. Du côté italien, ils étaient plutôt conservateurs. Enfin, ils sont toujours. Donc il a fallu que je me batte pour dire non, mais j'en ai rien à faire de ce que vous racontez. Je fais ce que je veux. Au revoir. Et puis mes parents, ils ont fini par, devant moi, me dire on n'est pas d'accord avec toi. Mais face aux autres personnes de la famille ou des amis, quand je posais pour payer mes études, par exemple, ou quand j'ai fait Secret Story, j'ai pris ma douche à poil, forcément, mes parents, face aux autres, ils étaient de mon côté. Mais à moi, ils m'ont dit, écoute Cindy, tu déconnes un petit peu. Faudrait que tu mettes la pédale douce.

  • Speaker #0

    Donc ça a pu être un sujet de tension, un peu, ta carrière et tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, mais il savait que j'étais, comme je le suis face aux gens et comme je suis face aux médias, je suis très réactive. C'est-à-dire que je peux vite m'énerver et vite prendre la mouche. Donc, quand il y a un sujet qui fait monter dans les tours, en général, on essaie de se dire, bon, on n'est pas d'accord, laisse tomber, on n'en parle plus.

  • Speaker #0

    Et par rapport au contenu pour adultes dont tu parlais tout à l'heure ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours fait des photos. Quand j'étais étudiante, j'ai toujours fait des photos. Tu as été dans cette espèce de fascination de la femme. C'est-à-dire que peut-être dans une autre vie, j'étais un homme et j'avais hâte d'être une femme. Et je me suis dit, le jour où je suis une femme, si toutefois ça m'ait donné la possibilité de se regarder à travers une image, ça fait aussi s'accepter. Je ne sais pas, la femme est belle, pourquoi on... Pourquoi on ne la prendrait pas en photo ? Pourquoi on ne la mettrait pas en scène ? Pourquoi on ne la valoriserait pas dans sa beauté ? Je sais que femme est belle à sa façon. La féminité, ce n'est pas un seul langage, ce n'est pas une seule couleur. La féminité, c'est toute une palette de couleurs qui peut s'exprimer. Et pour moi, la femme est belle, l'amour c'est beau, la sexualité c'est quelque chose que je milite pour que la sexualité soit dédiabolisée. qu'elle soit mise à l'honneur, qu'elle soit présentée comme étant... Pour moi la sexualité c'est comme boire ou manger, c'est un besoin qu'on a sur un moment tu vois. C'est pas quelque chose que tu vois moi je voudrais pas être en couple avec un mec tous les jours parce que j'ai pas envie d'avoir des rapports tous les jours, tu vois ce que je veux dire. Moi j'étais en couple, j'ai vécu en couple et je sais que c'est un fardeau et les femmes le savent, quand tu viens en couple avec un mec s'il a envie t'osera pas dire non et tu te forcera. Et moi, je préfère, tu vois, être tranquille et sonner le mec si j'ai besoin. Oulala, tu vois, c'est terrible à dire comme ça. Mais quand t'as 40 filles, t'en as plus rien à foutre.

  • Speaker #0

    Justement, tout à l'heure, je parlais des haters. Je veux faire un lien avec tout ça. Tu n'es pas un très très hater, ça ? Non, parce que j'ai lu beaucoup de trucs. Je sais que toi, tu t'en fous, mais même quand c'est sur les autres, c'est un truc que... J'ai lu des trucs que les gens mettaient à une interview que t'as fait chez Samzira. et justement il y en a beaucoup qui remettent en cause le fait que tes mamans et qu'en même temps Il y a aussi cette vie-là.

  • Speaker #1

    Enfin, cette vie-là, c'est pas...

  • Speaker #0

    Cette vie-là, enfin, ce que tu fais, quoi. Enfin, je veux dire... En fait,

  • Speaker #1

    que je fais,

  • Speaker #0

    en fait... Non, mais quand je parlais de cette vie-là, je parlais de la carrière. Je parlais pas que... C'est pas que les contenus. Je parle de manière générale. Ouais. Et...

  • Speaker #1

    Oui, le fait que je sois maman et que je puisse avoir, tu vois, une image... En fait, quand on est maman, on a aussi une sexualité. Quand on est maman, on a aussi une vie de couple Bon, quelle est la différence entre une nana qui va, tu vois, faire des photos ou se montrer, tu vois, bon, faut déjà montrer pas de blanche pour voir mes contenus notamment, mais je veux dire, quelle différence entre une femme qui va de temps en temps faire des photos ou des choses, tu vois, je dirais sexualisées pour la vie de ses enfants ou de son entourage, entre une femme qui fait ça, tu vois, comme moi, ou une nana qui va tous les soirs coucher dans la chambre d'à côté de ses enfants et... Tu vas avoir des rapports avec son mari, tu vois ce que je veux dire ? Je ne sais pas, moi, par exemple, la vie de couple, pour moi, cette espèce d'asservissement sexuel qu'a la femme mariée en couple, pour moi, ça, c'est sale, tu vois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, mais c'est sale.

  • Speaker #0

    Ah non, non, mais je suis dans le jugement.

  • Speaker #1

    Moi, je ne suis pas dans le jugement, c'est-à-dire que je ne juge pas les autres parce qu'ils ont cette vie et qu'ils sont rentrés dans un moule. La société nous guide comment penser, comment interagir avec les autres.

  • Speaker #0

    C'est un peu ce que je suis dans le temps d'être situé. Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que la société, aujourd'hui, nous oblige à avoir un certain mode de vie qu'on montre comme étant normal. Moi, tu vois, confronter ses enfants à une vie de couple et se galocher devant ses gosses et tout, moi, tu vois, par exemple, ça, ça n'existe pas, tu vois. Enfin, tu vois, je ne vais pas avoir un mec devant mes gosses et je ne vais pas, tu vois, ils vont jamais me voir. Je crois même qu'ils ne m'ont jamais vu embrasser un mec,

  • Speaker #0

    tu vois. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est bizarre. Et qu'est-ce que je leur dirais plus tard ? C'est la question.

  • Speaker #0

    Du coup, ça m'a amené à cette question. Je leur dirais que la maman est libre.

  • Speaker #1

    Elle montre au monde comment elle est elle-même. Et la sexualité, ce n'est pas quelque chose de sale, de honteux. Tout le monde la pratique. Sinon, mes enfants, vous ne seriez pas là. Il y a des façons de la pratiquer et des façons de la présenter. Et tu crois que c'est beau ce qui se passe avec tous les... les pornos où la femme est traitée comme un gien, si on lui tire les cheveux, on la déglingue et elle chiale. Franchement, c'est moche.

  • Speaker #0

    L'autre fois, je voyais une vidéo d'Arnaud Demanche, c'est un humoriste, et qui expliquait que, je trouvais ça assez vrai, il disait, voilà, la pédophilie, la zéophilie, tous ces trucs-là, c'est interdit. Et pourtant, dans les pornos et tout ça, ils mettent en scène des « je couchais avec mon beau-père, je couchais avec mon papa » . Donc en fait, c'est là où c'est illogique. Toi, je me doute qu'il y a un truc, il y a beaucoup plus de respect et que tu ne feras jamais ce genre de délire.

  • Speaker #1

    Moi, je ne fais pas tout ce genre de délire. Pour mettre la sexualité là où elle doit être. Après, il y a de la sexualité homosexuelle, bisexuelle, enfin chacun a ses... C'est autre chose. Mais après, entre adultes, toujours.

  • Speaker #0

    Justement, on parlait du côté maman, c'est quoi le quotidien de Cindy Lopez en dehors de tout l'aspect public ?

  • Speaker #1

    J'ai une vie de maman tout à fait ce qu'il y a de plus normal. Je me réveille, je réveille mes enfants, je leur fais leur petit déjeuner. Donc il faut que je fasse, par exemple pour ma fille, des crêpes tous les jours maison. Tous les jours ?

  • Speaker #0

    Et on n'a pas de crêpes là aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Non mais j'ai un pot que je mets au frigo où je fais les crêpes pour les 3-4 jours à venir. Et en fait tous les jours je lui fais ces crêpes fraîches parce que si par exemple elle ne sort pas de la poêle, elle ne peut pas les manger. En fait, je fais soit un oeuf au plat, soit des... Enfin bref, lui, il mange salé. Après, je les emmène à l'école. Et ensuite, je vais les chercher à 16h15. Donc, je va qu'à mes occupations, ce que j'ai à faire, mes rendez-vous, mes trucs en ligne, mes trucs. Comme ici, je viens et après, je cours vite pour aller les chercher, pour pas les laisser ni au goûter, ni au centre aéré. Donc, j'organise ma vie autour de mes enfants.

  • Speaker #0

    C'était un objectif d'être maman ?

  • Speaker #1

    Au début, non. Et puis, quand je suis devenue maman, j'ai... C'est marrant,

  • Speaker #0

    ça se voit quand on parle.

  • Speaker #1

    Pour moi, toute la journée, je pense à mes enfants. Toute la journée, j'attends de les voir. Et en fait, je passe mon temps à leur acheter des trucs. Par exemple, les vacances, c'est que pour eux. Tout ce qu'ils aiment, on va le faire. À la maison, c'est tout pour eux. Tout est organisé autour d'eux. Ils ont des chambres de ministres. Ils ont toujours les derniers trucs. Les idées farfelues qu'ils peuvent avoir. Des jeux, des vêtements, même un peu parfois. J'aime pas trop leur truc mais je les laisse faire. Enfin voilà quoi.

  • Speaker #0

    Je t'ai dit en train d'acheter des fringues ta fille et faire « Ah non,

  • Speaker #1

    moi ça... »

  • Speaker #0

    Je crois que t'essayes de la convaincre que non mais... Sans le dire vraiment « Ouais, je préfère ça. »

  • Speaker #1

    Ah si, elle veut pas. Je suis complètement à leur service. Je les sers sur un plateau. Ils ont le menu qu'ils veulent. Je suis vraiment une maman complètement qui pourrit ses gosses, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est bien.

  • Speaker #1

    Ils cherchent à leur épanouissement. Moi, le but de ma vie depuis que je suis devenue maman, c'est de tout faire, quoi que ça m'en coûte, tout ce qu'ils veulent, tout ce qu'ils ont besoin. Avoir une vie de rêve, d'enfant de rêve.

  • Speaker #0

    Tu veux qu'ils soient heureux.

  • Speaker #1

    Ça ne coûte pas cher de rendre heureux des enfants. Il suffit de s'organiser. Prévoir, c'est gouverner. Je demande à mes enfants où est-ce qu'ils veulent aller en vacances et c'est eux qui décident. D'ailleurs, ils m'ont sorti un truc, j'étais un peu dégoûtée, je voulais aller en Espagne ou en Italie pour les deuxièmes vacances. Et je dis bon, on va en Espagne, on est allé au Portugal. Ils m'ont dit on veut aller au Portugal. Je dis bon, pourquoi et tout. Avant de dormir, je leur demande. Donc ils me le disent et puis après, ils vont se coucher. Donc moi, je réserve au Portugal les vacances. Après Lisbonne, ok. Le lendemain matin, je leur dis au fait, pourquoi vous voulez aller au Portugal ? Parce que maman, elle est réservée. Elle fait, c'est pour voir Ronaldo. Non, mais c'est le gag. En fait, ils m'ont fait réserver des vacances au Portugal pour voir...

  • Speaker #0

    Le paysage, on s'en fout.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, j'étais dégoûtée. Je dis, mais la mer, elle n'est pas terriblement chaude à Portugal. Mais bon, voilà quoi. Donc, ils ont choisi.

  • Speaker #0

    T'es une maman, je t'aime ?

  • Speaker #1

    Oui, tous les jours. Et eux aussi. J'ai des cailles aussi. J'ai une passion pour tout ce qui est volatile.

  • Speaker #0

    T'as des cailles ?

  • Speaker #1

    J'ai fait mon jardin. Oh mon Dieu, j'ai... Vous ne piez pas du tout comme vous l'imaginez.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça qui est fou,

  • Speaker #1

    je ne t'imagine pas. J'ai mes petites cailles en haine toute ce matin. Quand je suis partie, elle boitait un peu. Donc j'ai commencé à la faire manger en la tenant, je la faisais boire et tout ça. J'ai des oeufs qui vont éclore aussi, donc...

  • Speaker #0

    Tu me dis la vétérinaire de caille.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    J'adore.

  • Speaker #1

    J'ai mes plantations, je fais pousser des fruits et légumes, enfin voilà quoi.

  • Speaker #0

    À la retraite, on te retrouve dans une ferme en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ce serait ton rêve ça ?

  • Speaker #1

    D'avoir une ferme, d'avoir un refuge pour animaux et d'avoir...

  • Speaker #0

    40 ans passés, qu'est-ce qui a radicalement changé ?

  • Speaker #1

    Je suis devenue presbyte.

  • Speaker #0

    Bienvenue au club.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    T'as les bras assez longs, pas ? Ils commencent à être trop courts.

  • Speaker #1

    Ouais, moi ils sont... J'ai mis ce que je vois pas non plus comme ça. Donc j'ai toujours mes petites lunettes dans mon sac. Alors j'ai toujours un petit lot de lunettes.

  • Speaker #0

    Alors voilà, parce que je précise qu'en off, tout à l'heure Cindy m'expliquait que c'est rien d'aller chez Ophtalmo, t'achètes plein de lunettes.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, t'achètes des lunettes de lecture, et tu te les fous sur le pif, et là tu vois parfaitement ce qui est écrit. Et ta petite épileur. ouais voilà C'est pas du tout sexy d'ailleurs, je vois rien de loin.

  • Speaker #0

    En fait, ce qui est horrible avec les lunettes pendant le presbyte, c'est le charron.

  • Speaker #1

    Non, ils sont très bien, ils sont fins. Bon, ils sont sales là, parce que j'ai fait de la peinture. Je suis loin d'être aussi glam que ce que vous imaginez. Je suis pas en mode soirée. Moi, je fais des brunchs, comme ça je me couche pas tard, parce que sinon le lendemain, je me réveille.

  • Speaker #0

    C'est vrai que dans les échanges qu'on a eus avant l'interview, j'ai compris que toi, le soir, tu sors pas.

  • Speaker #1

    Je suis appelée à partir de 21h, 21h30, 21h l'hiver. Et 21h45 l'été, parce qu'ils se couchent plus tard. Parce que je ne peux pas répondre au téléphone si mes gosses sont là, parce que laisse tomber, ils ne veulent pas. Ils me disent de raccrocher, c'est ton fils qui est très tyrannique avec moi. Mais je ne sors pas le soir, tu vois, j'évite. Si, vraiment, une fois tous les deux mois. Je ne sors pas, non. Et ça ne m'intéresse même pas, je n'en ai rien à faire.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des regrets ou des fiertés ? Ou les deux ?

  • Speaker #1

    Je pense que les plus belles choses qui se diront sur moi et de mes réussites, que vous ne connaissez peut-être pas encore, que vous les connaîtrez peut-être quand je ne serai plus de ce monde, mais est-ce que j'ai des regrets ? Non, j'ai pas de regrets parce qu'on peut pas revenir en arrière. Donc j'ai pas de regrets. Et des fiertés, je suis contente d'avoir fait des enfants. Je suis contente que le deuxième n'était pas prévu et qu'il soit arrivé quand même. Et je suis contente de la vie que j'ai aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et dans dix ans, tu te vois où ?

  • Speaker #1

    Je sais pas. Dans une grande maison à la campagne, mais pas trop loin de la ville. Peut-être à l'étranger.

  • Speaker #0

    Comment tu réagis ? Parce que t'es quelqu'un qui se revendique. Complètement féministe. Mais comment tu réagis face à un discours de femme qui pourrait considérer que tu es plutôt anti-féministe ?

  • Speaker #1

    Chacun est féministe à sa façon. Si d'être... Qu'est-ce qui est anti-féministe ? De se montrer nue. Mais par exemple, en quoi je serais anti-féministe ? C'est ma façon d'être féministe. Moi, ma façon d'être féministe, c'est de dire je fais ce que je veux et je m'émancipe du regard des autres et surtout de ceux des hommes. Et je n'ai pas à me cacher, me couvrir parce que je vais vous offusquer. ou vous provoquer le désir. Tu vois ce que je veux dire ? Moi, je revendique le fait d'avoir ma féminité, mon féminisme à moi. Je suis néo-féministe et à ma façon. C'est sûr que je ne suis pas dans la tranche des chiennes de garde. On est d'accord, les palopates et compagnie, bon bah, c'est pas plus délire dans la maison. J'ai mon féminisme à moi. Je ne suis pas là. Moi, toutes les femmes sont différentes, tous les féminismes sont différents. Après, je n'ai pas de soucis avec celles qui vont te dire... C'est quoi être une bonne féministe ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. En fait, je trouve ça bien comme discours parce qu'on a tendance à penser que ce soit le féminisme ou d'autres combats. C'est comme ça et point barre. Je trouve ça bien que tu dises qu'il y a plusieurs féminismes.

  • Speaker #1

    Féministe, tu es une femme, tu te revendiques comme libre. Être féministe, c'est de se dire, je n'ai pas demandé qu'on me dise bravo, merci ou quoi. Je n'ai pas demandé aux femmes de se reconnaître en moi. Si elles le font, tant mieux pour elles. Mais je veux dire, moi, je vis ma vie comme je l'entends. en m'émancipant du regard de la société et en me dégageant de ce qu'elle m'impose. Parce qu'en attendant, nous les femmes, on est quand même beaucoup plus nombreuses que les hommes à s'occuper de nos maisons, de nos familles, de nos enfants.

  • Speaker #0

    La charge mentale aussi.

  • Speaker #1

    La fameuse charge mentale qui est très complexe. C'est pour ça que maintenant, quand tu vieillis, tu es obligé d'aller à l'essentiel. De ne pas perdre ton temps avec des projets qui ne servent à rien ou qui ne te procurent aucun plaisir.

  • Speaker #0

    C'est Rémi qui disait ça l'autre jour. Rémi de Daron TV qui est venu, on parlait de la charge mentale. Il a reconnu, il a dit, mais la vraie charge mentale, en réalité, ce n'est pas d'aller faire les courses, c'est de faire la liste. Et ce n'est pas moi qui l'ai fait. Ce qu'il voulait dire dans l'image, c'est que la charge mentale, c'est tout ce que tu dois anticiper avant. Et je suis obligé de reconnaître, forcé de reconnaître, même si je ne suis pas le genre à être en couple, je l'ai été, j'ai vécu en couple, etc. Que je me rends compte que oui, en fait, je pensais réduire le truc en allant faire les courses, mais en vrai, non. parce que j'y ai pas pensé avant Ça fait un peu partie aussi du truc dans le couple ?

  • Speaker #1

    Dans le couple, moi quand j'étais en couple, j'avais l'impression de devoir m'occuper d'un mec en plus de mes enfants. C'est-à-dire un autre mec, un autre enfant encore. C'est ça en fait la vie de couple, t'es fatigué, tu nourris tes enfants quand ils sont bébés la nuit, tu te réveilles et puis t'es encore obligé de répondre à tes obligations de femme, d'épouse, de compagne et de t'infliger des rapports que t'as pas envie. Moi, je veux faire ce que j'ai envie quand j'ai envie. Et si j'ai envie de me balader avec une plume dans le derrière et de vous dire « je fais ce que je fais, je suis chez moi » , c'est mon problème. Tu as un côté guerrière,

  • Speaker #0

    on ne va pas se mentir, c'est un truc que tu assumes. Est-ce qu'il y a des vulnérabilités quand même quand on est guerrier ?

  • Speaker #1

    Toujours, toujours, ces vulnérabilités, on évite de les évoquer, mais c'est sûr que son cercle familial, c'est quelque chose qui a une vulnérabilité pour nous, bien sûr. guerrières comme moi. Je ne vais pas parler pour tout le monde, mais on est vulnérable, bien sûr.

  • Speaker #0

    Si tu avais un conseil à donner aux quadras qui doutent aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Si je pouvais donner un conseil, c'est tout ce qui est de trop dans sa vie, ne pas perdre de temps à le dégager. Je veux dire, les gens ne se fatiguent pas pour toi, ils ne s'inquiètent pas pour toi, donc pense à toi. Moi, je devrais plus penser à moi qu'aux autres, mais bon.

  • Speaker #0

    Mais c'est vraiment ce que tu sais, il y a un truc très à la mode, enfin très à la mode, c'est une réalité. On parle beaucoup des gens qui peuvent être toxiques dans nos vies. T'arrives à les déceler, toi ? À les virer, ces gens-là ?

  • Speaker #1

    J'ai du mal à virer, mais je les connais. Et j'ai tendance à vouloir m'entourer toujours de trois petits pions toxiques comme ça. Je ne sais pas pourquoi, c'est comme si je m'infligeais le truc. Alors que je sais que c'est toxique et inutile, mais c'est l'habitude. Je ne sais pas, je... C'est l'habitude, quoi. Voilà, je dis bon, il faut bien que je... Elle paye un peu.

  • Speaker #0

    Tout ne peut pas être parfait.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est quoi les red flags pour Cindy ?

  • Speaker #1

    La drogue. Ouais ? Ouais, la drogue c'est...

  • Speaker #0

    Moi, je suis de celle qui ne comprend pas un peu le discours médiatique autour des gens qui se droguent. Toujours dire oui, celui-là, il se drogue, celui-là, il se drogue. Au lieu de le fustiger et lui dire, ouais, mais attention, lui, c'est un drogué, machin. Je ne sais pas, parlez-en pour les aider, peut-être. Enfin, je ne sais pas, dites plutôt, cette personne a besoin d'aide, il faudrait peut-être l'aider à sortir de cette addiction. Je ne sais pas, on a l'impression que quand on parle des gens qui se droguent, on a l'impression que c'est un effet de mode et que ça ne va pas être soigné, quoi. on en parle comme si tu faisais partie de ces gens là mais je sais pas faut peut-être les aider ces gens, plutôt que juger constamment tu vois c'est vrai que j'aime pas trop fréquenter les gens qui se droguent c'est vrai que j'en fréquente pas ou alors ils me le disent pas ceux que je fréquente ou alors je les fréquente pas assez souvent pour le savoir c'est un peu ce que j'essaye d'expliquer par rapport à l'alcool aussi j'essaye d'expliquer ça par rapport à certains trucs quelqu'un qui boit avant de le juger il lui dit arrête de boire il faut peut-être essayer de comprendre pourquoi ce

  • Speaker #1

    qui fait que Merci. quel besoin ça apporte. Mais après, j'entends que, bien sûr, c'est des red flags.

  • Speaker #0

    Tu vois, les gens qui se... Si je me rends compte que la personne, elle prend ça, j'aurais pas envie de la fréquenter. Je me sentirais pas à l'aise.

  • Speaker #1

    Et dans toutes tes expériences de télé, t'as été confrontée beaucoup à ça ?

  • Speaker #0

    Une fois, avec FX. En fait, la dernière personne qui a pris ça devant moi, c'était lui. Et depuis, j'ai plus jamais voulu voir quelqu'un. Et d'ailleurs, dès que j'allais dans une soirée, même si c'était même pas chez moi... Et je disais, attention, si je vois quelqu'un prendre la moindre truc, je me barre. Donc, en fait, tout le monde était prévenu. Et donc, ils étaient très discrets. Je n'ai rien vu. Pendant que ça allait. Mais je n'ai jamais voulu revoir quelqu'un se prendre un rail devant moi. La dernière personne, c'était FX. Et plus jamais, je n'ai voulu revoir ça.

  • Speaker #1

    Oui, j'imagine que ça t'a marqué en plus, FX. Tu dirais quoi à la Cindy qui avait 20 ans ?

  • Speaker #0

    Je dirais, t'inquiète ma belle, tu vas gérer. Et je dirais aussi un truc. aux gamins de 20 ans qui peuvent nous écouter, qu'il faut qu'ils arrêtent un peu de faire trop de projets, de se projeter sur des choses et d'espérer, de faire un planning de vie, on va dire. Moi, je dirais qu'il faut qu'ils suivent leur instinct et qu'ils vivent leur vie au feeling. Il faut un peu se reconnecter avec son instinct et arrêter d'avoir, tu vois, un objectif précis. Il faut qu'ils aillent un peu, il faut qu'ils laissent un peu le... les choses venir à eux parce que sinon après ils passent à côté de belles opportunités et ils se plantent quoi.

  • Speaker #1

    C'est ce que tu vas dire à tes enfants quand ils grandiront ça ?

  • Speaker #0

    Oui parce que moi j'ai été comme ça, j'ai enchaîné beaucoup de trucs à lancer en même temps, j'ai fait ça. S'ils sont enfants et qu'ils se lancent dans trop de projets, de 20 à 25 ans je dirais allez, fais. Et puis après j'en dirais attends maintenant tu dois aller à l'essentiel et suivre ton instinct. Là j'apprends déjà mes enfants à suivre leur instinct.

  • Speaker #1

    Il y a une... est-ce que dans... Ta carrière, t'as eu une période de traversée du désert.

  • Speaker #0

    J'ai eu une période de rejet de la célébrité assez prononcée. Quand j'étais avec le père de mes enfants. Je suis partie en Belgique. J'ai tout coupé, fermé tous les réseaux. J'ai tout lourdé. Ce que j'ai pu regretter d'ailleurs après. Parce que fermer les réseaux qui sont bien pleins, c'est un peu con. Et ouais, j'ai eu une période comme ça où j'ai disparu totalement. J'ai changé de téléphone, j'ai changé de... pays. Enfin, c'était pas loin, mais bon, quand même. J'ai changé de tout et j'ai voulu avoir une vie normale.

  • Speaker #1

    Il y a eu des moments où t'as eu l'impression d'être surbookée ou trop prise, justement, de ne plus avoir de temps pour toi.

  • Speaker #0

    Ouais. J'ai eu ces périodes où en fait, je me rendais compte que je ne me reposais jamais, je n'étais jamais chez moi, j'étais toujours en déplacement. Et en fait, je ne me voyais pas exister. Je ne me voyais pas vivre. Je dormais, je me réveillais, je faisais mes trucs. Je ne m'arrêtais jamais, en fait. Moi, j'ai eu ces périodes. C'était lourd.

  • Speaker #1

    Allez, tu passes sur le grill des quadras. Je te pose cinq questions. T'es obligée de répondre en un mot. Ça va être sur les souvenirs. OK. D'accord ? Le goût d'un bonbon de ton enfance qui te manque.

  • Speaker #0

    avec un rambard qui collait aux dents et qui t'arrachait le plombage.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est vrai, moi ça m'était arrivé ça. Ça m'avait arraché l'appareil dentaire.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Ça m'avait arraché. L'émission de ton enfance qui a disparu.

  • Speaker #0

    Le Club Dorothée.

  • Speaker #1

    Oui, très souvent. Il revient souvent celui-là. Tu attendais ton nom à la fin du générique ?

  • Speaker #0

    Oui, je ne l'avais jamais.

  • Speaker #1

    Comme tout le monde. Rémi, il expliquait qu'en fait, il fallait la carte.

  • Speaker #0

    Et moi, quand j'ai dit à Jackie du Club Dorothée, pourquoi moi je n'avais pas mon nom, la carte, écoutez, j'ai fait d'un été gratuite. Alors mes parents, ils m'ont fait croire, pour ne pas payer un timbre. Ils m'ont fait croire toute ma vie que pour avoir son nom à la fin, il fallait payer une carte hyper chère. Alors que soi-disant, Jackie m'a dit que c'était gratuit. Donc j'étais un peu dégoûtée. Là, je le regrette.

  • Speaker #1

    Les grands drames de nos enfances. Moi, c'était le départ de gros quick. Mais bon, j'ai fait une vidéo là-dessus. Un truc que disaient tes parents qui te saoulait, mais que t'appliques quand même aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Mon père me disait toujours, il faut être économe, demain il fait jour. Ça veut dire quand tu consommes un truc ou tu dépenses trop, il dit attention demain il fait jour. J'adore ! Et maintenant je suis comme ça, demain il fait jour.

  • Speaker #1

    Ah je vais la garder.

  • Speaker #0

    Donc je ne suis pas oublié que le lendemain il faudra encore que tu manges, que tu... tu vois ? Ouais,

  • Speaker #1

    j'adore.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça que je suis économe, je ne dépense pas.

  • Speaker #1

    T'es économe.

  • Speaker #0

    Ah ouais. J'ai une creveur, moi je prends mes vacances très longtemps à l'avance, pas comme coup de chair, je me charge tous les bons plans. Par contre je pars beaucoup en vacances, hein. Tout l'été là. T'as des bons Ausha. Non, je réserve à l'avance, je cherche tous les bons plans. Tu vois, je prends les trucs parfois à la dernière minute, comme ça c'est moins cher. Ah oui, non, non. Après voir, c'est gouverner. C'est une autre phrase à noter. Il ne faut pas dépenser tous ses soins en connerie. Il faut penser à demain, car demain,

  • Speaker #1

    il fera jour. J'adore. Un adjectif pour qualifier la génération Z, les 20-30 ans ?

  • Speaker #0

    Cyberconnectée.

  • Speaker #1

    Tu te voyais faire quoi à 40 ans, quand tu étais petite ?

  • Speaker #0

    Je me voyais être chef d'entreprise, avec des hauts talons. Et donner des ordres à des hommes.

  • Speaker #1

    Bon, t'es pas très loin.

  • Speaker #0

    Ben voilà, comme quoi, finalement, j'ai réussi ma vie.

  • Speaker #1

    Il y a moins le côté chef d'entreprise. Non, il y a moins les ordres des hommes.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, à quelque chose près, on y est quand même.

  • Speaker #1

    Je rappelle que t'es pas chef d'entreprise, enfin, t'es peut-être un peu chef d'entreprise, mais t'es aussi artiste. Oui. Que tu exposes.

  • Speaker #0

    J'expose, tout à fait. Je fais des empreintes de mon corps, car j'étais muse quand j'étais jeune. D'ailleurs, j'étais très jalouse des artistes qui m'utilisaient. pour faire leurs oeuvres, les photographes, les peintres ou les sculpteurs. Et puis je me suis dit un jour qu'il fallait que je passe de l'autre côté du miroir et je me suis dit que j'allais être la muse et l'artiste en même temps.

  • Speaker #1

    C'est top ça !

  • Speaker #0

    Et du coup je fais des empreintes, d'ailleurs je préfère des expos donc il va falloir que je communique sur tout ça. Et la chose dans laquelle je suis le plus fier c'est Flower Power, mes oeuvres, je t'enverrai, tu pourras les glisser. Avec plaisir. Mes oeuvres, mes empreintes de pubis. qui pour moi est la chose la plus extraordinaire concernant l'origine du monde de Courbet. Pour moi, je trouve que c'est fascinant d'être provoque, mais artistiquement. C'est-à-dire que tu provoques en disant « je fais des empreintes de mon pubis » , ça donne une fleur et en même temps, tu te dis « ouais, mais c'est là » . Soit tu y vois la luxure, la déprave, avec ton regard parfois d'homme, soit tu y vois l'éclosion.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est subjectif là.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que ça s'appelait Coco Fesse, mon exposition.

  • Speaker #1

    D'accord, on sera ravis d'aller te voir. Merci beaucoup Cindy.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci d'être venue dans Quadra. N'oubliez pas de continuer à vous abonner à Quadra. Merci à vous, merci de continuer à liker, à commenter, à suivre, à partager, parce que c'est grâce à vous que Quadra existe. C'est grâce aux invités aussi. Encore merci beaucoup Cindy. Merci. Ciao les Quadra.

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode

    00:21

  • Rencontre avec Cindy Lopez : qui est-elle vraiment ?

    02:02

  • La quarantaine : attentes et réalités

    02:25

  • Maturité et responsabilités à la quarantaine

    04:23

  • Le couple : illusions et réalités à 40 ans

    06:10

  • La célébrité et l'image publique de Cindy

    08:45

  • La vie quotidienne de Cindy en tant que maman

    19:15

  • Réflexions sur le passé et conseils pour les jeunes

    24:36

  • Conclusion : vivre selon ses propres termes

    28:48

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Description

Êtes-vous prêt à découvrir ce que signifie vraiment vivre sa quarantaine ? Dans cet épisode captivant du podcast "Quadras", animé par Camille Grieco, nous accueillons l'incroyable Cindy Lopes, artiste audacieuse et ancienne candidate de télé-réalité. Ensemble, ils plongent au cœur des défis et des joies de cette décennie si souvent redoutée, mais aussi si riche en enseignements. La quarantaine, c'est un tournant où la maturité et la confiance en soi prennent tout leur sens, et Cindy est là pour nous en parler avec une authenticité désarmante.


Cindy partage avec nous son parcours unique, révélant comment elle a attendu avec impatience d'atteindre cet âge charnière, espérant acquérir cette assurance qui lui manquait tant. Elle nous raconte sa transformation personnelle et comment la quarantaine l'a poussée à se recentrer sur l'essentiel : sa famille, ses enfants, tout en réévaluant la notion de couple et ce que signifie vraiment la liberté personnelle. À travers ce dialogue sincère, nous explorons des thèmes comme la célébrité, la sexualité, et les attentes sociétales qui pèsent sur nous tous.


Ce qui rend cet épisode encore plus fascinant, c'est la façon dont Cindy se décrit comme provocatrice. Son intention n'est pas de choquer, mais d'ouvrir le débat sur des sujets souvent considérés comme tabous. Elle nous rappelle l'importance de vivre selon nos propres termes, d'accepter notre parcours et de célébrer notre authenticité. La quarantaine peut être une période de remise en question, mais c'est aussi une opportunité de redéfinir notre bonheur personnel et notre vision de la vie.


Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous fera réfléchir à votre propre expérience de la quarantaine. Que vous soyez déjà dans cette décennie ou que vous y soyez sur le point d'entrer, cet épisode de "Quadras" est une véritable bouffée d'air frais. Préparez-vous à être inspiré, à rire et peut-être même à pleurer un peu, en écoutant des histoires qui résonnent avec nos propres luttes et triomphes. La quarantaine, c'est le moment de briller, alors venez découvrir comment vivre pleinement cette période de votre vie avec Cindy Lopes et Camille Grieco !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et là pour parler, personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça a été beaucoup de problèmes dans ma famille aussi. J'avais déjà cette certaine liberté, cette rébellion envers les hommes, très jeune. Donc le premier homme avec qui j'ai été en rébellion, c'était aussi mon père.

  • Speaker #0

    Un matin, on s'est réveillés et bim, 40 piges. Comment ça va les Quadras ? Bienvenue dans votre univers, bienvenue dans Quadra. Ensemble, on va parler des joies et des galères de la quarantaine. Vous savez ? Cette période où vous vous rendez compte que ce qui prend plus de poids que vous, ce sont vos responsabilités. Alors installez-vous bien, merci à ceux qui s'abonnent, pensez à mettre la petite cloche et le petit pouce pour ne rien rater de Quadra, mais surtout laissez vos commentaires, vos histoires, vos anecdotes, pour peut-être vous aussi venir au micro de Quadra. Quadra est diffusé sur les plateformes audio comme Spotify, Apple Podcast, Deezer, etc. mais aussi sur Youtube et sur les réseaux sociaux Instagram et TikTok quadra.podcast. Dans chaque épisode, je serai avec des personnalités inspirantes qui viendront nous raconter leur parcours, leur vision de la quarantaine, comment ils l'abordent, comment ils la vivent, comment ils l'ont vécu pour certains, mais aussi avec des experts qui viendront aussi nous parler de la quarantaine dans la société aujourd'hui. L'idée d'Enquadra, c'est de traverser cette période de la quarantaine en vous apportant des tips, des témoignages, le tout dans le respect, la bienveillance, mais surtout la bonne humeur. Donc faites une pause dans le Quadruunivers, lâchez les biberons, lâchez les applis de rencontre, et bienvenue dans Enquadra. Comment ça va les quadras ? Bienvenue, bienvenue dans le podcast qui explore les joies et les défis de la quarantaine. Et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Cindy Lopez, artiste, ancienne candidate de télé-réalité, personnage public légèrement sulfureux, mais aujourd'hui on va découvrir... une autre Cindy. Comment ça va Cindy ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien et toi merci.

  • Speaker #0

    Merci, bienvenue.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Un autre style de sujet aujourd'hui qu'on va aborder ensemble.

  • Speaker #0

    On va découvrir une autre Cindy, la Cindy de la quarantaine. Et justement, la quarantaine pour Cindy, c'est quoi ? C'est qui ? C'est quel quotidien ?

  • Speaker #1

    La quarantaine pour moi, il faut savoir que quand j'avais 20 ans, la première chose que j'avais envie de faire quand j'étais jeune enfin que... L'âge espéré idéal pour moi, c'était la quarantaine. C'est-à-dire que j'avais hâte d'avoir 40 ans pour qu'on m'appelle Madame. Voilà, pour avoir cette espèce de maturité que j'attendais. Et l'assurance, j'admirais beaucoup les femmes de 40 ans. Natacha Hamad, je la trouvais absolument sublime. Natacha Hamad,

  • Speaker #0

    je ne m'en rappelais pas.

  • Speaker #1

    En fait, j'avais croisé cette femme en boîte de nuit, en soirée. Je la croisais souvent et je me disais, le jour où j'ai son âge, je vais dire, je crois même... Elle reste à jour ? Elle avait presque, c'était la tranche d'âge que j'espérais, que j'attendais pour une femme. Pour moi, c'était l'apothéose. Je me suis toujours dit que je serais la plus heureuse du monde à 40 ans. Et ça y est.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'elle avait un truc, elle dégageait un truc.

  • Speaker #1

    Une sensualité qui n'avait pas les gamines de 20 ans.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Et du coup, tu l'as cette maturité aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    J'ai une certaine maturité. J'ai une assurance. Pas qu'une assurance vie.

  • Speaker #0

    Ah ben là, maintenant, il faut y penser l'assurance vie.

  • Speaker #1

    C'est parti. On peut y aller quoi du coup ? Et puis là, je suis en train de réfléchir à mes obsèques. Tu vois, on arrive à une partie de sa vie où on se dit que c'est le début de la fin.

  • Speaker #0

    Est-ce que comme moi, tu as reçu le courrier de la mi-retraite ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai reçu des trucs de retraite.

  • Speaker #0

    C'est bizarre, hein ? On te dit que dans quelques années,

  • Speaker #1

    tu vas faire ça. Ouais, c'est ça. Il faut commencer à calculer les trucs.

  • Speaker #0

    Bon, et du coup, comme tes mamans à la quarantaine, j'imagine que tu ne prépares plus les choses et tu n'envisages plus les choses de la même manière.

  • Speaker #1

    Alors maintenant je vais à l'essentiel, c'est-à-dire que de la vingtaine à la presque quarantaine, ma vie c'était d'en faire le maximum, d'en faire toujours trop, et j'accumais les déprojets, je me fatiguais à la tâche, et j'essayais de faire plein de choses. Et là la quarantaine ça m'a resituée, recadrée sur des choses qui me semblent... Là aujourd'hui je vais à l'essentiel, parce que la quarantaine c'est une étape cruciale dans la vie d'une femme, parce que c'est une évolution particulière, et en même temps nous on a moins de temps que vous les hommes pour... Pour fleurir, enfin je veux dire, c'est pas... C'est-à-dire qu'on va pas fleurir jusqu'à, comme vous, vous pouvez être encore classe et pas mal jusqu'à...

  • Speaker #0

    Vous l'êtes aussi, vous,

  • Speaker #1

    les femmes. Mais nous, les femmes, c'est un autre sujet, quoi. Et on n'a pas un rapport au couple qui est le même à la quarantaine. Là, à la quarantaine, puisque j'ai des enfants, en fait, c'est mes enfants qui passent avant. Et bien sûr... Je m'oublie pour eux. C'est un cas... Tu t'oublies pour eux ? Bien sûr, mais j'en suis ravie d'ailleurs. Mais c'est un autre... Après, toutes les femmes ne sont pas les mêmes, évidemment. Mais la quarantaine, chacun la vit comme il en vit. Et on se rapproche de ce qu'on est au fond de soi. Parce qu'on peut faire passer sa vie, sa jeunesse, à donner le change aux gens qui pensent que t'es comme ci ou comme ça. Vous savez, dans la vie, on arrive avec des cartes. On a tous des cartes en main. Il y en a qui sont des fils à papa. Il y en a qui sont... Je ne sais pas... des génies, de l'informatique, enfin on a tous des cartes en main, il y en a qui sont beaux, belles, voilà, on a chacun ses cartes en main, et voilà, il faut abattre ses cartes et jouer avec ce qu'on a dans la vie quand on arrive, donc moi je fustige pas les gens, je fustige pas les femmes, mais à la quarantaine, tu vas à l'essentiel, tu vas au droit au but, qu'est-ce que tu veux, qu'est-ce que t'as envie, moi la lumière ça a jamais été pour moi quelque chose d'important, d'intéressant, je dirais la célébrité, ce qui aime beaucoup de gens, moi ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est la liberté, je dirais financière, et Et... Et le temps. Le temps, c'est extrêmement important pour moi.

  • Speaker #0

    On va y revenir à la célébrité après, mais c'est bien parce que du coup, tu m'amènes plein de questions. En fait, je crois que je ne vais même pas suivre mes questions. Tu parlais du concept du couple à la quarantaine. C'est quoi du coup ton concept du couple ?

  • Speaker #1

    Alors le couple, quand on a 20 ans, alors ça va être très physiologique ce que je vais te dire, quand on a 20 ans, forcément, quand on est en début de vie pour une femme et qu'on n'a pas encore la quarantaine, en fait, on cherche sa moitié pour fabriquer sa famille. Et puis on comprend ce que c'est la vie de couple puisqu'on l'expérimente à un moment donné. Puis on fait nos enfants et tout. Puis on se rend compte à la quarantaine qu'en fin de compte, et il y a beaucoup de femmes qui sont d'ailleurs d'accord avec moi, qui ont d'ailleurs la quarantaine, qui se disent qu'en fait le couple c'est une douce illusion. C'est un peu comme le Père Noël, c'est un peu comme la petite souris. Enfin je veux dire, du bluff quoi. Enfin ça n'existe pas vraiment. Il y a bien sûr des couples qui sont heureux et qui durent toute leur vie. Voilà, ça existe. Mais c'est une belle utopie. Et je pense que l'utopie, il ne faut pas la chercher. Il ne faut pas chercher un rêve un peu inaccessible. Il faut déjà être heureux tout seul. Et pourquoi pas l'être à deux si un jour ça se présente. Mais je veux dire, à la quarantaine, tu n'en as plus rien à faire d'être en couple et de fatiguer.

  • Speaker #0

    Tu ne cherches pas le couple idéal.

  • Speaker #1

    Je ne cherche pas le couple du tout. Pour moi, je me dis, comment font ces gens, comment font ces femmes pour subir un mec à leur côté tous les jours ? C'est insupportable.

  • Speaker #0

    Je veux dire,

  • Speaker #1

    tu préfères adopter un télégal ?

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je suis un éternel célibataire, je crois. C'est parce que je dois être trop chiant. Mais c'est marrant, le fait d'arriver à un moment et se dire « En fait, le couple, ça ne sera plus mon objectif. » Alors que c'est là où tu te rends compte que ça a été l'objectif. Enfin, pour certains, moi, ça ne l'a jamais été.

  • Speaker #1

    Tu cherches à te dire « Bon, maintenant, il faut que je trouve ma moitié pour construire ma vie avec. » Et en fait, les femmes, aujourd'hui, se réveillent et la quarantaine t'ouvre les yeux, met un gros coup de claque dans la gueule. et là tu te dis mais non en fait c'est pas ça être heureux c'est pas être en couple et fonder ta famille avoir ton foyer parfois être heureux c'est être seul avec tes enfants ou d'ailleurs sans enfants et mener ta vie comme tu l'entends j'ai toujours dit la seule belle personne avec qui tu vivras toute ta vie c'est toi exactement mais mais du coup si j'ai envie de continuer un peu là dessus si ça se présente à toi quand ça se présente les choses se présentent c'est qu'elles sont tu vas pas fermer la porte c'est ça que je ne ferme pas la porte à son destin il est écrit un commenté mais euh... Mais il faudra quand même montrer pas de blanche et qu'il y a une succession d'éléments qui prouveront que c'est la bonne personne.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure de célébrité. Tu as une image publique qui est très marquée par la provocation, par un côté sans filtre. Est-ce que c'est un rôle assumé ? Est-ce que c'est une armure ? Est-ce que c'est un mélange des deux ? À la quarantaine, du coup, c'est qui la vraie Cindy ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas du tout un rôle. Je pense que ce que je ressens, je n'arrive pas à le garder pour moi. Par exemple, mentir, c'est quelque chose qui est un effort de ma part. Est-ce que je suis sulfureuse ? Mais je ne suis pas sulfureuse pour l'être et pour aguicher. Je suis sulfureuse pour faire réfléchir en provoquant. J'amène loin des débats. C'est-à-dire que quand je me suis mise à faire un ou deux tournages pour adultes, D'accord. En fait, c'est pour dire, mais nous, les femmes, on fait ce qu'on veut. On a envie aussi de montrer notre façon de voir l'amour, le sexe. Et le sexe, pour moi, c'est quelque chose qui ne doit pas être tabou et qui ne doit pas être fustigé comme étant quelque chose de sale. Donc, c'était un peu... Je suis toujours sulfureuse et provocatrice pour ouvrir un débat.

  • Speaker #0

    Alors après, quand je parlais de sulfureuse et provocatrice, ce n'est pas forcément par rapport au sexe.

  • Speaker #1

    C'est par rapport au sexe,

  • Speaker #0

    bien sûr. Dans le personnage que t'es. Je veux dire, j'ai regardé quelques interviews de toi. et oui En effet, tu es, comment on dit, tu es franc du collier, tu dis des choses, ce qui déplaît surtout beaucoup de gens quand je lisais les commentaires d'ailleurs, de certaines interviews. Mais voilà, est-ce que tu forces le trait ?

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    je ne pense pas le trait. Et c'est en aucun cas une armure pour te protéger ? Non,

  • Speaker #1

    je ne suis plus comme ça dans la vie. Je suis comme ça, je suis franche. Et ce qui est important de savoir, c'est qu'à 40 ans, donc à 20 ans, déjà les commentaires, ce qu'on pense de moi, j'en avais strictement rien à faire. Mais alors à 40 ans, j'en ai rien à foutre.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que moi, ça me touche les commentaires. Les trucs négatifs, je n'aime pas. Mais même pas forcément que sur moi. Par exemple, je sais que sur Quadra, quand il y a un truc trop négatif sur l'invité, Ça me saoule et j'ai tendance à vouloir l'enlever, mais on m'a dit qu'il ne fallait pas enlever les trucs.

  • Speaker #1

    Après, les haters qui font des choses ou qui disent des choses sur des gens qui ne sont pas dans l'interview ou des gens qui n'ont rien demandé, ça, il faut les retirer. Mais oui, les trucs... Moi, si on me critique, j'en ai rien à foutre.

  • Speaker #0

    Donc, du coup, la phrase qu'on parle de moi en bien ou en mal, je m'en fiche tant qu'on parle de moi.

  • Speaker #1

    Ah, mais moi, quand on ne parle pas de moi, j'en ai rien à foutre. C'est-à-dire que j'en ai vraiment rien à foutre.

  • Speaker #0

    C'est la réponse que j'ai.

  • Speaker #1

    C'est vraiment... On parle de moi si ça vous intéresse, bon bah parlez, mais enfin je veux dire ça changera pas ma vie. C'est vraiment à 40 ans, c'est vraiment très fort ça. Tu vois ce côté-là où tu te dis mais... Et aussi montrer aux gens qu'il faut s'émanciper du regard des autres. Grandir, évoluer et surtout prendre de la maturité, c'est de s'extraire du regard des autres. Parce que le premier regard des autres qu'on a dans sa vie, quand on n'est pas célèbre, et bien c'est aussi le regard de sa famille, de son cercle social. C'est quelque chose qui empêche les gens d'avancer et de réussir. Parce que les gens qui réussissent en réalité... C'est ceux qui osent, qui prennent des risques. Si on était tous pareils, tous des moutons à suivre le berger, il n'y a personne qui sortirait du lot. Moi, je n'ai jamais voulu être un mouton.

  • Speaker #0

    Mais ça ne cache pas une certaine sensibilité ? Parce qu'en fait, si tu veux, moi non, parce qu'on a discuté, etc. Mais est-ce que les gens se disent, même si tu t'en fous de regarder les gens, mais se disent pas, ouais, en fait Cindy, elle n'est pas sensible.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sensible, vraiment, surtout. J'ai un manque de sensibilité. Je vais être sensible sur, je ne sais pas, les enfants et les animaux. Les femmes, mais par exemple, il y a des trucs, je ne suis pas sensible. Ça me passe au-dessus. C'est bizarre. J'ai un dédain de certaines choses, ça ne me touche pas du tout.

  • Speaker #0

    Tu trouves que les gens le sont trop ? Parce qu'on parle beaucoup maintenant d'hypersensible, etc. Est-ce que tu trouves que les gens sont trop aujourd'hui sensibles ?

  • Speaker #1

    Je pense que rien que de fait, t'entendre dire est-ce que les gens sont trop sensibles, ça prouve qu'en fait, il faut avoir... Je ne sais pas, comme si on voulait tout s'être cadré, c'est-à-dire que les hypersensibles, pourquoi ils n'auraient pas le droit d'être hypersensibles ? Moi, ce qui me gêne, c'est qu'on fasse prendre des médicaments à des gamins qu'on dit hypersensibles ou hyperactifs ou hyper ci, hyper ça. Je veux dire, on force le monde à rentrer dans un moule, on force les gens à tous se ressembler, à tous marcher dans le même sens. Je pense que ça, c'est quelque chose qui, pour notre civilisation, je dirais, est un poison.

  • Speaker #0

    Tu parlais de l'appréciation des autres, l'aimer ou s'en foutre, et tu parlais du coup de la famille. Toi, tes proches, ta famille, comment ils voient ta carrière, aussi bien celle de quand tu as commencé que ce que tu fais aujourd'hui avec les contenus pour adultes, etc.

  • Speaker #1

    Ma famille, très tôt, on a été en conflit, en désaccord. Très jeune, j'étais avec un garçon plus vieux que moi, dealer.

  • Speaker #0

    Véritable pour parler, personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça a été beaucoup de problèmes dans ma famille aussi. J'avais déjà cette certaine liberté, cette rébellion envers les hommes, très jeune. Donc le premier homme avec qui j'ai été en rébellion, c'était aussi mon père, forcément. Donc ces attaques et ces punchlines et ces vannes et ces trucs, ça a commencé avec mon père. Donc j'étais bien entraînée parce qu'il était fort aussi. Ma famille aussi, un peu conservatrice. Du côté italien, ils étaient plutôt conservateurs. Enfin, ils sont toujours. Donc il a fallu que je me batte pour dire non, mais j'en ai rien à faire de ce que vous racontez. Je fais ce que je veux. Au revoir. Et puis mes parents, ils ont fini par, devant moi, me dire on n'est pas d'accord avec toi. Mais face aux autres personnes de la famille ou des amis, quand je posais pour payer mes études, par exemple, ou quand j'ai fait Secret Story, j'ai pris ma douche à poil, forcément, mes parents, face aux autres, ils étaient de mon côté. Mais à moi, ils m'ont dit, écoute Cindy, tu déconnes un petit peu. Faudrait que tu mettes la pédale douce.

  • Speaker #0

    Donc ça a pu être un sujet de tension, un peu, ta carrière et tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, mais il savait que j'étais, comme je le suis face aux gens et comme je suis face aux médias, je suis très réactive. C'est-à-dire que je peux vite m'énerver et vite prendre la mouche. Donc, quand il y a un sujet qui fait monter dans les tours, en général, on essaie de se dire, bon, on n'est pas d'accord, laisse tomber, on n'en parle plus.

  • Speaker #0

    Et par rapport au contenu pour adultes dont tu parlais tout à l'heure ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours fait des photos. Quand j'étais étudiante, j'ai toujours fait des photos. Tu as été dans cette espèce de fascination de la femme. C'est-à-dire que peut-être dans une autre vie, j'étais un homme et j'avais hâte d'être une femme. Et je me suis dit, le jour où je suis une femme, si toutefois ça m'ait donné la possibilité de se regarder à travers une image, ça fait aussi s'accepter. Je ne sais pas, la femme est belle, pourquoi on... Pourquoi on ne la prendrait pas en photo ? Pourquoi on ne la mettrait pas en scène ? Pourquoi on ne la valoriserait pas dans sa beauté ? Je sais que femme est belle à sa façon. La féminité, ce n'est pas un seul langage, ce n'est pas une seule couleur. La féminité, c'est toute une palette de couleurs qui peut s'exprimer. Et pour moi, la femme est belle, l'amour c'est beau, la sexualité c'est quelque chose que je milite pour que la sexualité soit dédiabolisée. qu'elle soit mise à l'honneur, qu'elle soit présentée comme étant... Pour moi la sexualité c'est comme boire ou manger, c'est un besoin qu'on a sur un moment tu vois. C'est pas quelque chose que tu vois moi je voudrais pas être en couple avec un mec tous les jours parce que j'ai pas envie d'avoir des rapports tous les jours, tu vois ce que je veux dire. Moi j'étais en couple, j'ai vécu en couple et je sais que c'est un fardeau et les femmes le savent, quand tu viens en couple avec un mec s'il a envie t'osera pas dire non et tu te forcera. Et moi, je préfère, tu vois, être tranquille et sonner le mec si j'ai besoin. Oulala, tu vois, c'est terrible à dire comme ça. Mais quand t'as 40 filles, t'en as plus rien à foutre.

  • Speaker #0

    Justement, tout à l'heure, je parlais des haters. Je veux faire un lien avec tout ça. Tu n'es pas un très très hater, ça ? Non, parce que j'ai lu beaucoup de trucs. Je sais que toi, tu t'en fous, mais même quand c'est sur les autres, c'est un truc que... J'ai lu des trucs que les gens mettaient à une interview que t'as fait chez Samzira. et justement il y en a beaucoup qui remettent en cause le fait que tes mamans et qu'en même temps Il y a aussi cette vie-là.

  • Speaker #1

    Enfin, cette vie-là, c'est pas...

  • Speaker #0

    Cette vie-là, enfin, ce que tu fais, quoi. Enfin, je veux dire... En fait,

  • Speaker #1

    que je fais,

  • Speaker #0

    en fait... Non, mais quand je parlais de cette vie-là, je parlais de la carrière. Je parlais pas que... C'est pas que les contenus. Je parle de manière générale. Ouais. Et...

  • Speaker #1

    Oui, le fait que je sois maman et que je puisse avoir, tu vois, une image... En fait, quand on est maman, on a aussi une sexualité. Quand on est maman, on a aussi une vie de couple Bon, quelle est la différence entre une nana qui va, tu vois, faire des photos ou se montrer, tu vois, bon, faut déjà montrer pas de blanche pour voir mes contenus notamment, mais je veux dire, quelle différence entre une femme qui va de temps en temps faire des photos ou des choses, tu vois, je dirais sexualisées pour la vie de ses enfants ou de son entourage, entre une femme qui fait ça, tu vois, comme moi, ou une nana qui va tous les soirs coucher dans la chambre d'à côté de ses enfants et... Tu vas avoir des rapports avec son mari, tu vois ce que je veux dire ? Je ne sais pas, moi, par exemple, la vie de couple, pour moi, cette espèce d'asservissement sexuel qu'a la femme mariée en couple, pour moi, ça, c'est sale, tu vois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, mais c'est sale.

  • Speaker #0

    Ah non, non, mais je suis dans le jugement.

  • Speaker #1

    Moi, je ne suis pas dans le jugement, c'est-à-dire que je ne juge pas les autres parce qu'ils ont cette vie et qu'ils sont rentrés dans un moule. La société nous guide comment penser, comment interagir avec les autres.

  • Speaker #0

    C'est un peu ce que je suis dans le temps d'être situé. Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que la société, aujourd'hui, nous oblige à avoir un certain mode de vie qu'on montre comme étant normal. Moi, tu vois, confronter ses enfants à une vie de couple et se galocher devant ses gosses et tout, moi, tu vois, par exemple, ça, ça n'existe pas, tu vois. Enfin, tu vois, je ne vais pas avoir un mec devant mes gosses et je ne vais pas, tu vois, ils vont jamais me voir. Je crois même qu'ils ne m'ont jamais vu embrasser un mec,

  • Speaker #0

    tu vois. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est bizarre. Et qu'est-ce que je leur dirais plus tard ? C'est la question.

  • Speaker #0

    Du coup, ça m'a amené à cette question. Je leur dirais que la maman est libre.

  • Speaker #1

    Elle montre au monde comment elle est elle-même. Et la sexualité, ce n'est pas quelque chose de sale, de honteux. Tout le monde la pratique. Sinon, mes enfants, vous ne seriez pas là. Il y a des façons de la pratiquer et des façons de la présenter. Et tu crois que c'est beau ce qui se passe avec tous les... les pornos où la femme est traitée comme un gien, si on lui tire les cheveux, on la déglingue et elle chiale. Franchement, c'est moche.

  • Speaker #0

    L'autre fois, je voyais une vidéo d'Arnaud Demanche, c'est un humoriste, et qui expliquait que, je trouvais ça assez vrai, il disait, voilà, la pédophilie, la zéophilie, tous ces trucs-là, c'est interdit. Et pourtant, dans les pornos et tout ça, ils mettent en scène des « je couchais avec mon beau-père, je couchais avec mon papa » . Donc en fait, c'est là où c'est illogique. Toi, je me doute qu'il y a un truc, il y a beaucoup plus de respect et que tu ne feras jamais ce genre de délire.

  • Speaker #1

    Moi, je ne fais pas tout ce genre de délire. Pour mettre la sexualité là où elle doit être. Après, il y a de la sexualité homosexuelle, bisexuelle, enfin chacun a ses... C'est autre chose. Mais après, entre adultes, toujours.

  • Speaker #0

    Justement, on parlait du côté maman, c'est quoi le quotidien de Cindy Lopez en dehors de tout l'aspect public ?

  • Speaker #1

    J'ai une vie de maman tout à fait ce qu'il y a de plus normal. Je me réveille, je réveille mes enfants, je leur fais leur petit déjeuner. Donc il faut que je fasse, par exemple pour ma fille, des crêpes tous les jours maison. Tous les jours ?

  • Speaker #0

    Et on n'a pas de crêpes là aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Non mais j'ai un pot que je mets au frigo où je fais les crêpes pour les 3-4 jours à venir. Et en fait tous les jours je lui fais ces crêpes fraîches parce que si par exemple elle ne sort pas de la poêle, elle ne peut pas les manger. En fait, je fais soit un oeuf au plat, soit des... Enfin bref, lui, il mange salé. Après, je les emmène à l'école. Et ensuite, je vais les chercher à 16h15. Donc, je va qu'à mes occupations, ce que j'ai à faire, mes rendez-vous, mes trucs en ligne, mes trucs. Comme ici, je viens et après, je cours vite pour aller les chercher, pour pas les laisser ni au goûter, ni au centre aéré. Donc, j'organise ma vie autour de mes enfants.

  • Speaker #0

    C'était un objectif d'être maman ?

  • Speaker #1

    Au début, non. Et puis, quand je suis devenue maman, j'ai... C'est marrant,

  • Speaker #0

    ça se voit quand on parle.

  • Speaker #1

    Pour moi, toute la journée, je pense à mes enfants. Toute la journée, j'attends de les voir. Et en fait, je passe mon temps à leur acheter des trucs. Par exemple, les vacances, c'est que pour eux. Tout ce qu'ils aiment, on va le faire. À la maison, c'est tout pour eux. Tout est organisé autour d'eux. Ils ont des chambres de ministres. Ils ont toujours les derniers trucs. Les idées farfelues qu'ils peuvent avoir. Des jeux, des vêtements, même un peu parfois. J'aime pas trop leur truc mais je les laisse faire. Enfin voilà quoi.

  • Speaker #0

    Je t'ai dit en train d'acheter des fringues ta fille et faire « Ah non,

  • Speaker #1

    moi ça... »

  • Speaker #0

    Je crois que t'essayes de la convaincre que non mais... Sans le dire vraiment « Ouais, je préfère ça. »

  • Speaker #1

    Ah si, elle veut pas. Je suis complètement à leur service. Je les sers sur un plateau. Ils ont le menu qu'ils veulent. Je suis vraiment une maman complètement qui pourrit ses gosses, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est bien.

  • Speaker #1

    Ils cherchent à leur épanouissement. Moi, le but de ma vie depuis que je suis devenue maman, c'est de tout faire, quoi que ça m'en coûte, tout ce qu'ils veulent, tout ce qu'ils ont besoin. Avoir une vie de rêve, d'enfant de rêve.

  • Speaker #0

    Tu veux qu'ils soient heureux.

  • Speaker #1

    Ça ne coûte pas cher de rendre heureux des enfants. Il suffit de s'organiser. Prévoir, c'est gouverner. Je demande à mes enfants où est-ce qu'ils veulent aller en vacances et c'est eux qui décident. D'ailleurs, ils m'ont sorti un truc, j'étais un peu dégoûtée, je voulais aller en Espagne ou en Italie pour les deuxièmes vacances. Et je dis bon, on va en Espagne, on est allé au Portugal. Ils m'ont dit on veut aller au Portugal. Je dis bon, pourquoi et tout. Avant de dormir, je leur demande. Donc ils me le disent et puis après, ils vont se coucher. Donc moi, je réserve au Portugal les vacances. Après Lisbonne, ok. Le lendemain matin, je leur dis au fait, pourquoi vous voulez aller au Portugal ? Parce que maman, elle est réservée. Elle fait, c'est pour voir Ronaldo. Non, mais c'est le gag. En fait, ils m'ont fait réserver des vacances au Portugal pour voir...

  • Speaker #0

    Le paysage, on s'en fout.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, j'étais dégoûtée. Je dis, mais la mer, elle n'est pas terriblement chaude à Portugal. Mais bon, voilà quoi. Donc, ils ont choisi.

  • Speaker #0

    T'es une maman, je t'aime ?

  • Speaker #1

    Oui, tous les jours. Et eux aussi. J'ai des cailles aussi. J'ai une passion pour tout ce qui est volatile.

  • Speaker #0

    T'as des cailles ?

  • Speaker #1

    J'ai fait mon jardin. Oh mon Dieu, j'ai... Vous ne piez pas du tout comme vous l'imaginez.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça qui est fou,

  • Speaker #1

    je ne t'imagine pas. J'ai mes petites cailles en haine toute ce matin. Quand je suis partie, elle boitait un peu. Donc j'ai commencé à la faire manger en la tenant, je la faisais boire et tout ça. J'ai des oeufs qui vont éclore aussi, donc...

  • Speaker #0

    Tu me dis la vétérinaire de caille.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    J'adore.

  • Speaker #1

    J'ai mes plantations, je fais pousser des fruits et légumes, enfin voilà quoi.

  • Speaker #0

    À la retraite, on te retrouve dans une ferme en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ce serait ton rêve ça ?

  • Speaker #1

    D'avoir une ferme, d'avoir un refuge pour animaux et d'avoir...

  • Speaker #0

    40 ans passés, qu'est-ce qui a radicalement changé ?

  • Speaker #1

    Je suis devenue presbyte.

  • Speaker #0

    Bienvenue au club.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    T'as les bras assez longs, pas ? Ils commencent à être trop courts.

  • Speaker #1

    Ouais, moi ils sont... J'ai mis ce que je vois pas non plus comme ça. Donc j'ai toujours mes petites lunettes dans mon sac. Alors j'ai toujours un petit lot de lunettes.

  • Speaker #0

    Alors voilà, parce que je précise qu'en off, tout à l'heure Cindy m'expliquait que c'est rien d'aller chez Ophtalmo, t'achètes plein de lunettes.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, t'achètes des lunettes de lecture, et tu te les fous sur le pif, et là tu vois parfaitement ce qui est écrit. Et ta petite épileur. ouais voilà C'est pas du tout sexy d'ailleurs, je vois rien de loin.

  • Speaker #0

    En fait, ce qui est horrible avec les lunettes pendant le presbyte, c'est le charron.

  • Speaker #1

    Non, ils sont très bien, ils sont fins. Bon, ils sont sales là, parce que j'ai fait de la peinture. Je suis loin d'être aussi glam que ce que vous imaginez. Je suis pas en mode soirée. Moi, je fais des brunchs, comme ça je me couche pas tard, parce que sinon le lendemain, je me réveille.

  • Speaker #0

    C'est vrai que dans les échanges qu'on a eus avant l'interview, j'ai compris que toi, le soir, tu sors pas.

  • Speaker #1

    Je suis appelée à partir de 21h, 21h30, 21h l'hiver. Et 21h45 l'été, parce qu'ils se couchent plus tard. Parce que je ne peux pas répondre au téléphone si mes gosses sont là, parce que laisse tomber, ils ne veulent pas. Ils me disent de raccrocher, c'est ton fils qui est très tyrannique avec moi. Mais je ne sors pas le soir, tu vois, j'évite. Si, vraiment, une fois tous les deux mois. Je ne sors pas, non. Et ça ne m'intéresse même pas, je n'en ai rien à faire.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des regrets ou des fiertés ? Ou les deux ?

  • Speaker #1

    Je pense que les plus belles choses qui se diront sur moi et de mes réussites, que vous ne connaissez peut-être pas encore, que vous les connaîtrez peut-être quand je ne serai plus de ce monde, mais est-ce que j'ai des regrets ? Non, j'ai pas de regrets parce qu'on peut pas revenir en arrière. Donc j'ai pas de regrets. Et des fiertés, je suis contente d'avoir fait des enfants. Je suis contente que le deuxième n'était pas prévu et qu'il soit arrivé quand même. Et je suis contente de la vie que j'ai aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et dans dix ans, tu te vois où ?

  • Speaker #1

    Je sais pas. Dans une grande maison à la campagne, mais pas trop loin de la ville. Peut-être à l'étranger.

  • Speaker #0

    Comment tu réagis ? Parce que t'es quelqu'un qui se revendique. Complètement féministe. Mais comment tu réagis face à un discours de femme qui pourrait considérer que tu es plutôt anti-féministe ?

  • Speaker #1

    Chacun est féministe à sa façon. Si d'être... Qu'est-ce qui est anti-féministe ? De se montrer nue. Mais par exemple, en quoi je serais anti-féministe ? C'est ma façon d'être féministe. Moi, ma façon d'être féministe, c'est de dire je fais ce que je veux et je m'émancipe du regard des autres et surtout de ceux des hommes. Et je n'ai pas à me cacher, me couvrir parce que je vais vous offusquer. ou vous provoquer le désir. Tu vois ce que je veux dire ? Moi, je revendique le fait d'avoir ma féminité, mon féminisme à moi. Je suis néo-féministe et à ma façon. C'est sûr que je ne suis pas dans la tranche des chiennes de garde. On est d'accord, les palopates et compagnie, bon bah, c'est pas plus délire dans la maison. J'ai mon féminisme à moi. Je ne suis pas là. Moi, toutes les femmes sont différentes, tous les féminismes sont différents. Après, je n'ai pas de soucis avec celles qui vont te dire... C'est quoi être une bonne féministe ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. En fait, je trouve ça bien comme discours parce qu'on a tendance à penser que ce soit le féminisme ou d'autres combats. C'est comme ça et point barre. Je trouve ça bien que tu dises qu'il y a plusieurs féminismes.

  • Speaker #1

    Féministe, tu es une femme, tu te revendiques comme libre. Être féministe, c'est de se dire, je n'ai pas demandé qu'on me dise bravo, merci ou quoi. Je n'ai pas demandé aux femmes de se reconnaître en moi. Si elles le font, tant mieux pour elles. Mais je veux dire, moi, je vis ma vie comme je l'entends. en m'émancipant du regard de la société et en me dégageant de ce qu'elle m'impose. Parce qu'en attendant, nous les femmes, on est quand même beaucoup plus nombreuses que les hommes à s'occuper de nos maisons, de nos familles, de nos enfants.

  • Speaker #0

    La charge mentale aussi.

  • Speaker #1

    La fameuse charge mentale qui est très complexe. C'est pour ça que maintenant, quand tu vieillis, tu es obligé d'aller à l'essentiel. De ne pas perdre ton temps avec des projets qui ne servent à rien ou qui ne te procurent aucun plaisir.

  • Speaker #0

    C'est Rémi qui disait ça l'autre jour. Rémi de Daron TV qui est venu, on parlait de la charge mentale. Il a reconnu, il a dit, mais la vraie charge mentale, en réalité, ce n'est pas d'aller faire les courses, c'est de faire la liste. Et ce n'est pas moi qui l'ai fait. Ce qu'il voulait dire dans l'image, c'est que la charge mentale, c'est tout ce que tu dois anticiper avant. Et je suis obligé de reconnaître, forcé de reconnaître, même si je ne suis pas le genre à être en couple, je l'ai été, j'ai vécu en couple, etc. Que je me rends compte que oui, en fait, je pensais réduire le truc en allant faire les courses, mais en vrai, non. parce que j'y ai pas pensé avant Ça fait un peu partie aussi du truc dans le couple ?

  • Speaker #1

    Dans le couple, moi quand j'étais en couple, j'avais l'impression de devoir m'occuper d'un mec en plus de mes enfants. C'est-à-dire un autre mec, un autre enfant encore. C'est ça en fait la vie de couple, t'es fatigué, tu nourris tes enfants quand ils sont bébés la nuit, tu te réveilles et puis t'es encore obligé de répondre à tes obligations de femme, d'épouse, de compagne et de t'infliger des rapports que t'as pas envie. Moi, je veux faire ce que j'ai envie quand j'ai envie. Et si j'ai envie de me balader avec une plume dans le derrière et de vous dire « je fais ce que je fais, je suis chez moi » , c'est mon problème. Tu as un côté guerrière,

  • Speaker #0

    on ne va pas se mentir, c'est un truc que tu assumes. Est-ce qu'il y a des vulnérabilités quand même quand on est guerrier ?

  • Speaker #1

    Toujours, toujours, ces vulnérabilités, on évite de les évoquer, mais c'est sûr que son cercle familial, c'est quelque chose qui a une vulnérabilité pour nous, bien sûr. guerrières comme moi. Je ne vais pas parler pour tout le monde, mais on est vulnérable, bien sûr.

  • Speaker #0

    Si tu avais un conseil à donner aux quadras qui doutent aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Si je pouvais donner un conseil, c'est tout ce qui est de trop dans sa vie, ne pas perdre de temps à le dégager. Je veux dire, les gens ne se fatiguent pas pour toi, ils ne s'inquiètent pas pour toi, donc pense à toi. Moi, je devrais plus penser à moi qu'aux autres, mais bon.

  • Speaker #0

    Mais c'est vraiment ce que tu sais, il y a un truc très à la mode, enfin très à la mode, c'est une réalité. On parle beaucoup des gens qui peuvent être toxiques dans nos vies. T'arrives à les déceler, toi ? À les virer, ces gens-là ?

  • Speaker #1

    J'ai du mal à virer, mais je les connais. Et j'ai tendance à vouloir m'entourer toujours de trois petits pions toxiques comme ça. Je ne sais pas pourquoi, c'est comme si je m'infligeais le truc. Alors que je sais que c'est toxique et inutile, mais c'est l'habitude. Je ne sais pas, je... C'est l'habitude, quoi. Voilà, je dis bon, il faut bien que je... Elle paye un peu.

  • Speaker #0

    Tout ne peut pas être parfait.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est quoi les red flags pour Cindy ?

  • Speaker #1

    La drogue. Ouais ? Ouais, la drogue c'est...

  • Speaker #0

    Moi, je suis de celle qui ne comprend pas un peu le discours médiatique autour des gens qui se droguent. Toujours dire oui, celui-là, il se drogue, celui-là, il se drogue. Au lieu de le fustiger et lui dire, ouais, mais attention, lui, c'est un drogué, machin. Je ne sais pas, parlez-en pour les aider, peut-être. Enfin, je ne sais pas, dites plutôt, cette personne a besoin d'aide, il faudrait peut-être l'aider à sortir de cette addiction. Je ne sais pas, on a l'impression que quand on parle des gens qui se droguent, on a l'impression que c'est un effet de mode et que ça ne va pas être soigné, quoi. on en parle comme si tu faisais partie de ces gens là mais je sais pas faut peut-être les aider ces gens, plutôt que juger constamment tu vois c'est vrai que j'aime pas trop fréquenter les gens qui se droguent c'est vrai que j'en fréquente pas ou alors ils me le disent pas ceux que je fréquente ou alors je les fréquente pas assez souvent pour le savoir c'est un peu ce que j'essaye d'expliquer par rapport à l'alcool aussi j'essaye d'expliquer ça par rapport à certains trucs quelqu'un qui boit avant de le juger il lui dit arrête de boire il faut peut-être essayer de comprendre pourquoi ce

  • Speaker #1

    qui fait que Merci. quel besoin ça apporte. Mais après, j'entends que, bien sûr, c'est des red flags.

  • Speaker #0

    Tu vois, les gens qui se... Si je me rends compte que la personne, elle prend ça, j'aurais pas envie de la fréquenter. Je me sentirais pas à l'aise.

  • Speaker #1

    Et dans toutes tes expériences de télé, t'as été confrontée beaucoup à ça ?

  • Speaker #0

    Une fois, avec FX. En fait, la dernière personne qui a pris ça devant moi, c'était lui. Et depuis, j'ai plus jamais voulu voir quelqu'un. Et d'ailleurs, dès que j'allais dans une soirée, même si c'était même pas chez moi... Et je disais, attention, si je vois quelqu'un prendre la moindre truc, je me barre. Donc, en fait, tout le monde était prévenu. Et donc, ils étaient très discrets. Je n'ai rien vu. Pendant que ça allait. Mais je n'ai jamais voulu revoir quelqu'un se prendre un rail devant moi. La dernière personne, c'était FX. Et plus jamais, je n'ai voulu revoir ça.

  • Speaker #1

    Oui, j'imagine que ça t'a marqué en plus, FX. Tu dirais quoi à la Cindy qui avait 20 ans ?

  • Speaker #0

    Je dirais, t'inquiète ma belle, tu vas gérer. Et je dirais aussi un truc. aux gamins de 20 ans qui peuvent nous écouter, qu'il faut qu'ils arrêtent un peu de faire trop de projets, de se projeter sur des choses et d'espérer, de faire un planning de vie, on va dire. Moi, je dirais qu'il faut qu'ils suivent leur instinct et qu'ils vivent leur vie au feeling. Il faut un peu se reconnecter avec son instinct et arrêter d'avoir, tu vois, un objectif précis. Il faut qu'ils aillent un peu, il faut qu'ils laissent un peu le... les choses venir à eux parce que sinon après ils passent à côté de belles opportunités et ils se plantent quoi.

  • Speaker #1

    C'est ce que tu vas dire à tes enfants quand ils grandiront ça ?

  • Speaker #0

    Oui parce que moi j'ai été comme ça, j'ai enchaîné beaucoup de trucs à lancer en même temps, j'ai fait ça. S'ils sont enfants et qu'ils se lancent dans trop de projets, de 20 à 25 ans je dirais allez, fais. Et puis après j'en dirais attends maintenant tu dois aller à l'essentiel et suivre ton instinct. Là j'apprends déjà mes enfants à suivre leur instinct.

  • Speaker #1

    Il y a une... est-ce que dans... Ta carrière, t'as eu une période de traversée du désert.

  • Speaker #0

    J'ai eu une période de rejet de la célébrité assez prononcée. Quand j'étais avec le père de mes enfants. Je suis partie en Belgique. J'ai tout coupé, fermé tous les réseaux. J'ai tout lourdé. Ce que j'ai pu regretter d'ailleurs après. Parce que fermer les réseaux qui sont bien pleins, c'est un peu con. Et ouais, j'ai eu une période comme ça où j'ai disparu totalement. J'ai changé de téléphone, j'ai changé de... pays. Enfin, c'était pas loin, mais bon, quand même. J'ai changé de tout et j'ai voulu avoir une vie normale.

  • Speaker #1

    Il y a eu des moments où t'as eu l'impression d'être surbookée ou trop prise, justement, de ne plus avoir de temps pour toi.

  • Speaker #0

    Ouais. J'ai eu ces périodes où en fait, je me rendais compte que je ne me reposais jamais, je n'étais jamais chez moi, j'étais toujours en déplacement. Et en fait, je ne me voyais pas exister. Je ne me voyais pas vivre. Je dormais, je me réveillais, je faisais mes trucs. Je ne m'arrêtais jamais, en fait. Moi, j'ai eu ces périodes. C'était lourd.

  • Speaker #1

    Allez, tu passes sur le grill des quadras. Je te pose cinq questions. T'es obligée de répondre en un mot. Ça va être sur les souvenirs. OK. D'accord ? Le goût d'un bonbon de ton enfance qui te manque.

  • Speaker #0

    avec un rambard qui collait aux dents et qui t'arrachait le plombage.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est vrai, moi ça m'était arrivé ça. Ça m'avait arraché l'appareil dentaire.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Ça m'avait arraché. L'émission de ton enfance qui a disparu.

  • Speaker #0

    Le Club Dorothée.

  • Speaker #1

    Oui, très souvent. Il revient souvent celui-là. Tu attendais ton nom à la fin du générique ?

  • Speaker #0

    Oui, je ne l'avais jamais.

  • Speaker #1

    Comme tout le monde. Rémi, il expliquait qu'en fait, il fallait la carte.

  • Speaker #0

    Et moi, quand j'ai dit à Jackie du Club Dorothée, pourquoi moi je n'avais pas mon nom, la carte, écoutez, j'ai fait d'un été gratuite. Alors mes parents, ils m'ont fait croire, pour ne pas payer un timbre. Ils m'ont fait croire toute ma vie que pour avoir son nom à la fin, il fallait payer une carte hyper chère. Alors que soi-disant, Jackie m'a dit que c'était gratuit. Donc j'étais un peu dégoûtée. Là, je le regrette.

  • Speaker #1

    Les grands drames de nos enfances. Moi, c'était le départ de gros quick. Mais bon, j'ai fait une vidéo là-dessus. Un truc que disaient tes parents qui te saoulait, mais que t'appliques quand même aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Mon père me disait toujours, il faut être économe, demain il fait jour. Ça veut dire quand tu consommes un truc ou tu dépenses trop, il dit attention demain il fait jour. J'adore ! Et maintenant je suis comme ça, demain il fait jour.

  • Speaker #1

    Ah je vais la garder.

  • Speaker #0

    Donc je ne suis pas oublié que le lendemain il faudra encore que tu manges, que tu... tu vois ? Ouais,

  • Speaker #1

    j'adore.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça que je suis économe, je ne dépense pas.

  • Speaker #1

    T'es économe.

  • Speaker #0

    Ah ouais. J'ai une creveur, moi je prends mes vacances très longtemps à l'avance, pas comme coup de chair, je me charge tous les bons plans. Par contre je pars beaucoup en vacances, hein. Tout l'été là. T'as des bons Ausha. Non, je réserve à l'avance, je cherche tous les bons plans. Tu vois, je prends les trucs parfois à la dernière minute, comme ça c'est moins cher. Ah oui, non, non. Après voir, c'est gouverner. C'est une autre phrase à noter. Il ne faut pas dépenser tous ses soins en connerie. Il faut penser à demain, car demain,

  • Speaker #1

    il fera jour. J'adore. Un adjectif pour qualifier la génération Z, les 20-30 ans ?

  • Speaker #0

    Cyberconnectée.

  • Speaker #1

    Tu te voyais faire quoi à 40 ans, quand tu étais petite ?

  • Speaker #0

    Je me voyais être chef d'entreprise, avec des hauts talons. Et donner des ordres à des hommes.

  • Speaker #1

    Bon, t'es pas très loin.

  • Speaker #0

    Ben voilà, comme quoi, finalement, j'ai réussi ma vie.

  • Speaker #1

    Il y a moins le côté chef d'entreprise. Non, il y a moins les ordres des hommes.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, à quelque chose près, on y est quand même.

  • Speaker #1

    Je rappelle que t'es pas chef d'entreprise, enfin, t'es peut-être un peu chef d'entreprise, mais t'es aussi artiste. Oui. Que tu exposes.

  • Speaker #0

    J'expose, tout à fait. Je fais des empreintes de mon corps, car j'étais muse quand j'étais jeune. D'ailleurs, j'étais très jalouse des artistes qui m'utilisaient. pour faire leurs oeuvres, les photographes, les peintres ou les sculpteurs. Et puis je me suis dit un jour qu'il fallait que je passe de l'autre côté du miroir et je me suis dit que j'allais être la muse et l'artiste en même temps.

  • Speaker #1

    C'est top ça !

  • Speaker #0

    Et du coup je fais des empreintes, d'ailleurs je préfère des expos donc il va falloir que je communique sur tout ça. Et la chose dans laquelle je suis le plus fier c'est Flower Power, mes oeuvres, je t'enverrai, tu pourras les glisser. Avec plaisir. Mes oeuvres, mes empreintes de pubis. qui pour moi est la chose la plus extraordinaire concernant l'origine du monde de Courbet. Pour moi, je trouve que c'est fascinant d'être provoque, mais artistiquement. C'est-à-dire que tu provoques en disant « je fais des empreintes de mon pubis » , ça donne une fleur et en même temps, tu te dis « ouais, mais c'est là » . Soit tu y vois la luxure, la déprave, avec ton regard parfois d'homme, soit tu y vois l'éclosion.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est subjectif là.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que ça s'appelait Coco Fesse, mon exposition.

  • Speaker #1

    D'accord, on sera ravis d'aller te voir. Merci beaucoup Cindy.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci d'être venue dans Quadra. N'oubliez pas de continuer à vous abonner à Quadra. Merci à vous, merci de continuer à liker, à commenter, à suivre, à partager, parce que c'est grâce à vous que Quadra existe. C'est grâce aux invités aussi. Encore merci beaucoup Cindy. Merci. Ciao les Quadra.

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode

    00:21

  • Rencontre avec Cindy Lopez : qui est-elle vraiment ?

    02:02

  • La quarantaine : attentes et réalités

    02:25

  • Maturité et responsabilités à la quarantaine

    04:23

  • Le couple : illusions et réalités à 40 ans

    06:10

  • La célébrité et l'image publique de Cindy

    08:45

  • La vie quotidienne de Cindy en tant que maman

    19:15

  • Réflexions sur le passé et conseils pour les jeunes

    24:36

  • Conclusion : vivre selon ses propres termes

    28:48

Description

Êtes-vous prêt à découvrir ce que signifie vraiment vivre sa quarantaine ? Dans cet épisode captivant du podcast "Quadras", animé par Camille Grieco, nous accueillons l'incroyable Cindy Lopes, artiste audacieuse et ancienne candidate de télé-réalité. Ensemble, ils plongent au cœur des défis et des joies de cette décennie si souvent redoutée, mais aussi si riche en enseignements. La quarantaine, c'est un tournant où la maturité et la confiance en soi prennent tout leur sens, et Cindy est là pour nous en parler avec une authenticité désarmante.


Cindy partage avec nous son parcours unique, révélant comment elle a attendu avec impatience d'atteindre cet âge charnière, espérant acquérir cette assurance qui lui manquait tant. Elle nous raconte sa transformation personnelle et comment la quarantaine l'a poussée à se recentrer sur l'essentiel : sa famille, ses enfants, tout en réévaluant la notion de couple et ce que signifie vraiment la liberté personnelle. À travers ce dialogue sincère, nous explorons des thèmes comme la célébrité, la sexualité, et les attentes sociétales qui pèsent sur nous tous.


Ce qui rend cet épisode encore plus fascinant, c'est la façon dont Cindy se décrit comme provocatrice. Son intention n'est pas de choquer, mais d'ouvrir le débat sur des sujets souvent considérés comme tabous. Elle nous rappelle l'importance de vivre selon nos propres termes, d'accepter notre parcours et de célébrer notre authenticité. La quarantaine peut être une période de remise en question, mais c'est aussi une opportunité de redéfinir notre bonheur personnel et notre vision de la vie.


Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous fera réfléchir à votre propre expérience de la quarantaine. Que vous soyez déjà dans cette décennie ou que vous y soyez sur le point d'entrer, cet épisode de "Quadras" est une véritable bouffée d'air frais. Préparez-vous à être inspiré, à rire et peut-être même à pleurer un peu, en écoutant des histoires qui résonnent avec nos propres luttes et triomphes. La quarantaine, c'est le moment de briller, alors venez découvrir comment vivre pleinement cette période de votre vie avec Cindy Lopes et Camille Grieco !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et là pour parler, personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça a été beaucoup de problèmes dans ma famille aussi. J'avais déjà cette certaine liberté, cette rébellion envers les hommes, très jeune. Donc le premier homme avec qui j'ai été en rébellion, c'était aussi mon père.

  • Speaker #0

    Un matin, on s'est réveillés et bim, 40 piges. Comment ça va les Quadras ? Bienvenue dans votre univers, bienvenue dans Quadra. Ensemble, on va parler des joies et des galères de la quarantaine. Vous savez ? Cette période où vous vous rendez compte que ce qui prend plus de poids que vous, ce sont vos responsabilités. Alors installez-vous bien, merci à ceux qui s'abonnent, pensez à mettre la petite cloche et le petit pouce pour ne rien rater de Quadra, mais surtout laissez vos commentaires, vos histoires, vos anecdotes, pour peut-être vous aussi venir au micro de Quadra. Quadra est diffusé sur les plateformes audio comme Spotify, Apple Podcast, Deezer, etc. mais aussi sur Youtube et sur les réseaux sociaux Instagram et TikTok quadra.podcast. Dans chaque épisode, je serai avec des personnalités inspirantes qui viendront nous raconter leur parcours, leur vision de la quarantaine, comment ils l'abordent, comment ils la vivent, comment ils l'ont vécu pour certains, mais aussi avec des experts qui viendront aussi nous parler de la quarantaine dans la société aujourd'hui. L'idée d'Enquadra, c'est de traverser cette période de la quarantaine en vous apportant des tips, des témoignages, le tout dans le respect, la bienveillance, mais surtout la bonne humeur. Donc faites une pause dans le Quadruunivers, lâchez les biberons, lâchez les applis de rencontre, et bienvenue dans Enquadra. Comment ça va les quadras ? Bienvenue, bienvenue dans le podcast qui explore les joies et les défis de la quarantaine. Et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Cindy Lopez, artiste, ancienne candidate de télé-réalité, personnage public légèrement sulfureux, mais aujourd'hui on va découvrir... une autre Cindy. Comment ça va Cindy ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien et toi merci.

  • Speaker #0

    Merci, bienvenue.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Un autre style de sujet aujourd'hui qu'on va aborder ensemble.

  • Speaker #0

    On va découvrir une autre Cindy, la Cindy de la quarantaine. Et justement, la quarantaine pour Cindy, c'est quoi ? C'est qui ? C'est quel quotidien ?

  • Speaker #1

    La quarantaine pour moi, il faut savoir que quand j'avais 20 ans, la première chose que j'avais envie de faire quand j'étais jeune enfin que... L'âge espéré idéal pour moi, c'était la quarantaine. C'est-à-dire que j'avais hâte d'avoir 40 ans pour qu'on m'appelle Madame. Voilà, pour avoir cette espèce de maturité que j'attendais. Et l'assurance, j'admirais beaucoup les femmes de 40 ans. Natacha Hamad, je la trouvais absolument sublime. Natacha Hamad,

  • Speaker #0

    je ne m'en rappelais pas.

  • Speaker #1

    En fait, j'avais croisé cette femme en boîte de nuit, en soirée. Je la croisais souvent et je me disais, le jour où j'ai son âge, je vais dire, je crois même... Elle reste à jour ? Elle avait presque, c'était la tranche d'âge que j'espérais, que j'attendais pour une femme. Pour moi, c'était l'apothéose. Je me suis toujours dit que je serais la plus heureuse du monde à 40 ans. Et ça y est.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'elle avait un truc, elle dégageait un truc.

  • Speaker #1

    Une sensualité qui n'avait pas les gamines de 20 ans.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Et du coup, tu l'as cette maturité aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    J'ai une certaine maturité. J'ai une assurance. Pas qu'une assurance vie.

  • Speaker #0

    Ah ben là, maintenant, il faut y penser l'assurance vie.

  • Speaker #1

    C'est parti. On peut y aller quoi du coup ? Et puis là, je suis en train de réfléchir à mes obsèques. Tu vois, on arrive à une partie de sa vie où on se dit que c'est le début de la fin.

  • Speaker #0

    Est-ce que comme moi, tu as reçu le courrier de la mi-retraite ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai reçu des trucs de retraite.

  • Speaker #0

    C'est bizarre, hein ? On te dit que dans quelques années,

  • Speaker #1

    tu vas faire ça. Ouais, c'est ça. Il faut commencer à calculer les trucs.

  • Speaker #0

    Bon, et du coup, comme tes mamans à la quarantaine, j'imagine que tu ne prépares plus les choses et tu n'envisages plus les choses de la même manière.

  • Speaker #1

    Alors maintenant je vais à l'essentiel, c'est-à-dire que de la vingtaine à la presque quarantaine, ma vie c'était d'en faire le maximum, d'en faire toujours trop, et j'accumais les déprojets, je me fatiguais à la tâche, et j'essayais de faire plein de choses. Et là la quarantaine ça m'a resituée, recadrée sur des choses qui me semblent... Là aujourd'hui je vais à l'essentiel, parce que la quarantaine c'est une étape cruciale dans la vie d'une femme, parce que c'est une évolution particulière, et en même temps nous on a moins de temps que vous les hommes pour... Pour fleurir, enfin je veux dire, c'est pas... C'est-à-dire qu'on va pas fleurir jusqu'à, comme vous, vous pouvez être encore classe et pas mal jusqu'à...

  • Speaker #0

    Vous l'êtes aussi, vous,

  • Speaker #1

    les femmes. Mais nous, les femmes, c'est un autre sujet, quoi. Et on n'a pas un rapport au couple qui est le même à la quarantaine. Là, à la quarantaine, puisque j'ai des enfants, en fait, c'est mes enfants qui passent avant. Et bien sûr... Je m'oublie pour eux. C'est un cas... Tu t'oublies pour eux ? Bien sûr, mais j'en suis ravie d'ailleurs. Mais c'est un autre... Après, toutes les femmes ne sont pas les mêmes, évidemment. Mais la quarantaine, chacun la vit comme il en vit. Et on se rapproche de ce qu'on est au fond de soi. Parce qu'on peut faire passer sa vie, sa jeunesse, à donner le change aux gens qui pensent que t'es comme ci ou comme ça. Vous savez, dans la vie, on arrive avec des cartes. On a tous des cartes en main. Il y en a qui sont des fils à papa. Il y en a qui sont... Je ne sais pas... des génies, de l'informatique, enfin on a tous des cartes en main, il y en a qui sont beaux, belles, voilà, on a chacun ses cartes en main, et voilà, il faut abattre ses cartes et jouer avec ce qu'on a dans la vie quand on arrive, donc moi je fustige pas les gens, je fustige pas les femmes, mais à la quarantaine, tu vas à l'essentiel, tu vas au droit au but, qu'est-ce que tu veux, qu'est-ce que t'as envie, moi la lumière ça a jamais été pour moi quelque chose d'important, d'intéressant, je dirais la célébrité, ce qui aime beaucoup de gens, moi ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est la liberté, je dirais financière, et Et... Et le temps. Le temps, c'est extrêmement important pour moi.

  • Speaker #0

    On va y revenir à la célébrité après, mais c'est bien parce que du coup, tu m'amènes plein de questions. En fait, je crois que je ne vais même pas suivre mes questions. Tu parlais du concept du couple à la quarantaine. C'est quoi du coup ton concept du couple ?

  • Speaker #1

    Alors le couple, quand on a 20 ans, alors ça va être très physiologique ce que je vais te dire, quand on a 20 ans, forcément, quand on est en début de vie pour une femme et qu'on n'a pas encore la quarantaine, en fait, on cherche sa moitié pour fabriquer sa famille. Et puis on comprend ce que c'est la vie de couple puisqu'on l'expérimente à un moment donné. Puis on fait nos enfants et tout. Puis on se rend compte à la quarantaine qu'en fin de compte, et il y a beaucoup de femmes qui sont d'ailleurs d'accord avec moi, qui ont d'ailleurs la quarantaine, qui se disent qu'en fait le couple c'est une douce illusion. C'est un peu comme le Père Noël, c'est un peu comme la petite souris. Enfin je veux dire, du bluff quoi. Enfin ça n'existe pas vraiment. Il y a bien sûr des couples qui sont heureux et qui durent toute leur vie. Voilà, ça existe. Mais c'est une belle utopie. Et je pense que l'utopie, il ne faut pas la chercher. Il ne faut pas chercher un rêve un peu inaccessible. Il faut déjà être heureux tout seul. Et pourquoi pas l'être à deux si un jour ça se présente. Mais je veux dire, à la quarantaine, tu n'en as plus rien à faire d'être en couple et de fatiguer.

  • Speaker #0

    Tu ne cherches pas le couple idéal.

  • Speaker #1

    Je ne cherche pas le couple du tout. Pour moi, je me dis, comment font ces gens, comment font ces femmes pour subir un mec à leur côté tous les jours ? C'est insupportable.

  • Speaker #0

    Je veux dire,

  • Speaker #1

    tu préfères adopter un télégal ?

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je suis un éternel célibataire, je crois. C'est parce que je dois être trop chiant. Mais c'est marrant, le fait d'arriver à un moment et se dire « En fait, le couple, ça ne sera plus mon objectif. » Alors que c'est là où tu te rends compte que ça a été l'objectif. Enfin, pour certains, moi, ça ne l'a jamais été.

  • Speaker #1

    Tu cherches à te dire « Bon, maintenant, il faut que je trouve ma moitié pour construire ma vie avec. » Et en fait, les femmes, aujourd'hui, se réveillent et la quarantaine t'ouvre les yeux, met un gros coup de claque dans la gueule. et là tu te dis mais non en fait c'est pas ça être heureux c'est pas être en couple et fonder ta famille avoir ton foyer parfois être heureux c'est être seul avec tes enfants ou d'ailleurs sans enfants et mener ta vie comme tu l'entends j'ai toujours dit la seule belle personne avec qui tu vivras toute ta vie c'est toi exactement mais mais du coup si j'ai envie de continuer un peu là dessus si ça se présente à toi quand ça se présente les choses se présentent c'est qu'elles sont tu vas pas fermer la porte c'est ça que je ne ferme pas la porte à son destin il est écrit un commenté mais euh... Mais il faudra quand même montrer pas de blanche et qu'il y a une succession d'éléments qui prouveront que c'est la bonne personne.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure de célébrité. Tu as une image publique qui est très marquée par la provocation, par un côté sans filtre. Est-ce que c'est un rôle assumé ? Est-ce que c'est une armure ? Est-ce que c'est un mélange des deux ? À la quarantaine, du coup, c'est qui la vraie Cindy ?

  • Speaker #1

    Alors, ce n'est pas du tout un rôle. Je pense que ce que je ressens, je n'arrive pas à le garder pour moi. Par exemple, mentir, c'est quelque chose qui est un effort de ma part. Est-ce que je suis sulfureuse ? Mais je ne suis pas sulfureuse pour l'être et pour aguicher. Je suis sulfureuse pour faire réfléchir en provoquant. J'amène loin des débats. C'est-à-dire que quand je me suis mise à faire un ou deux tournages pour adultes, D'accord. En fait, c'est pour dire, mais nous, les femmes, on fait ce qu'on veut. On a envie aussi de montrer notre façon de voir l'amour, le sexe. Et le sexe, pour moi, c'est quelque chose qui ne doit pas être tabou et qui ne doit pas être fustigé comme étant quelque chose de sale. Donc, c'était un peu... Je suis toujours sulfureuse et provocatrice pour ouvrir un débat.

  • Speaker #0

    Alors après, quand je parlais de sulfureuse et provocatrice, ce n'est pas forcément par rapport au sexe.

  • Speaker #1

    C'est par rapport au sexe,

  • Speaker #0

    bien sûr. Dans le personnage que t'es. Je veux dire, j'ai regardé quelques interviews de toi. et oui En effet, tu es, comment on dit, tu es franc du collier, tu dis des choses, ce qui déplaît surtout beaucoup de gens quand je lisais les commentaires d'ailleurs, de certaines interviews. Mais voilà, est-ce que tu forces le trait ?

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    je ne pense pas le trait. Et c'est en aucun cas une armure pour te protéger ? Non,

  • Speaker #1

    je ne suis plus comme ça dans la vie. Je suis comme ça, je suis franche. Et ce qui est important de savoir, c'est qu'à 40 ans, donc à 20 ans, déjà les commentaires, ce qu'on pense de moi, j'en avais strictement rien à faire. Mais alors à 40 ans, j'en ai rien à foutre.

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que moi, ça me touche les commentaires. Les trucs négatifs, je n'aime pas. Mais même pas forcément que sur moi. Par exemple, je sais que sur Quadra, quand il y a un truc trop négatif sur l'invité, Ça me saoule et j'ai tendance à vouloir l'enlever, mais on m'a dit qu'il ne fallait pas enlever les trucs.

  • Speaker #1

    Après, les haters qui font des choses ou qui disent des choses sur des gens qui ne sont pas dans l'interview ou des gens qui n'ont rien demandé, ça, il faut les retirer. Mais oui, les trucs... Moi, si on me critique, j'en ai rien à foutre.

  • Speaker #0

    Donc, du coup, la phrase qu'on parle de moi en bien ou en mal, je m'en fiche tant qu'on parle de moi.

  • Speaker #1

    Ah, mais moi, quand on ne parle pas de moi, j'en ai rien à foutre. C'est-à-dire que j'en ai vraiment rien à foutre.

  • Speaker #0

    C'est la réponse que j'ai.

  • Speaker #1

    C'est vraiment... On parle de moi si ça vous intéresse, bon bah parlez, mais enfin je veux dire ça changera pas ma vie. C'est vraiment à 40 ans, c'est vraiment très fort ça. Tu vois ce côté-là où tu te dis mais... Et aussi montrer aux gens qu'il faut s'émanciper du regard des autres. Grandir, évoluer et surtout prendre de la maturité, c'est de s'extraire du regard des autres. Parce que le premier regard des autres qu'on a dans sa vie, quand on n'est pas célèbre, et bien c'est aussi le regard de sa famille, de son cercle social. C'est quelque chose qui empêche les gens d'avancer et de réussir. Parce que les gens qui réussissent en réalité... C'est ceux qui osent, qui prennent des risques. Si on était tous pareils, tous des moutons à suivre le berger, il n'y a personne qui sortirait du lot. Moi, je n'ai jamais voulu être un mouton.

  • Speaker #0

    Mais ça ne cache pas une certaine sensibilité ? Parce qu'en fait, si tu veux, moi non, parce qu'on a discuté, etc. Mais est-ce que les gens se disent, même si tu t'en fous de regarder les gens, mais se disent pas, ouais, en fait Cindy, elle n'est pas sensible.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas sensible, vraiment, surtout. J'ai un manque de sensibilité. Je vais être sensible sur, je ne sais pas, les enfants et les animaux. Les femmes, mais par exemple, il y a des trucs, je ne suis pas sensible. Ça me passe au-dessus. C'est bizarre. J'ai un dédain de certaines choses, ça ne me touche pas du tout.

  • Speaker #0

    Tu trouves que les gens le sont trop ? Parce qu'on parle beaucoup maintenant d'hypersensible, etc. Est-ce que tu trouves que les gens sont trop aujourd'hui sensibles ?

  • Speaker #1

    Je pense que rien que de fait, t'entendre dire est-ce que les gens sont trop sensibles, ça prouve qu'en fait, il faut avoir... Je ne sais pas, comme si on voulait tout s'être cadré, c'est-à-dire que les hypersensibles, pourquoi ils n'auraient pas le droit d'être hypersensibles ? Moi, ce qui me gêne, c'est qu'on fasse prendre des médicaments à des gamins qu'on dit hypersensibles ou hyperactifs ou hyper ci, hyper ça. Je veux dire, on force le monde à rentrer dans un moule, on force les gens à tous se ressembler, à tous marcher dans le même sens. Je pense que ça, c'est quelque chose qui, pour notre civilisation, je dirais, est un poison.

  • Speaker #0

    Tu parlais de l'appréciation des autres, l'aimer ou s'en foutre, et tu parlais du coup de la famille. Toi, tes proches, ta famille, comment ils voient ta carrière, aussi bien celle de quand tu as commencé que ce que tu fais aujourd'hui avec les contenus pour adultes, etc.

  • Speaker #1

    Ma famille, très tôt, on a été en conflit, en désaccord. Très jeune, j'étais avec un garçon plus vieux que moi, dealer.

  • Speaker #0

    Véritable pour parler, personne ne nous écoute.

  • Speaker #1

    Et en fait, ça a été beaucoup de problèmes dans ma famille aussi. J'avais déjà cette certaine liberté, cette rébellion envers les hommes, très jeune. Donc le premier homme avec qui j'ai été en rébellion, c'était aussi mon père, forcément. Donc ces attaques et ces punchlines et ces vannes et ces trucs, ça a commencé avec mon père. Donc j'étais bien entraînée parce qu'il était fort aussi. Ma famille aussi, un peu conservatrice. Du côté italien, ils étaient plutôt conservateurs. Enfin, ils sont toujours. Donc il a fallu que je me batte pour dire non, mais j'en ai rien à faire de ce que vous racontez. Je fais ce que je veux. Au revoir. Et puis mes parents, ils ont fini par, devant moi, me dire on n'est pas d'accord avec toi. Mais face aux autres personnes de la famille ou des amis, quand je posais pour payer mes études, par exemple, ou quand j'ai fait Secret Story, j'ai pris ma douche à poil, forcément, mes parents, face aux autres, ils étaient de mon côté. Mais à moi, ils m'ont dit, écoute Cindy, tu déconnes un petit peu. Faudrait que tu mettes la pédale douce.

  • Speaker #0

    Donc ça a pu être un sujet de tension, un peu, ta carrière et tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, mais il savait que j'étais, comme je le suis face aux gens et comme je suis face aux médias, je suis très réactive. C'est-à-dire que je peux vite m'énerver et vite prendre la mouche. Donc, quand il y a un sujet qui fait monter dans les tours, en général, on essaie de se dire, bon, on n'est pas d'accord, laisse tomber, on n'en parle plus.

  • Speaker #0

    Et par rapport au contenu pour adultes dont tu parlais tout à l'heure ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours fait des photos. Quand j'étais étudiante, j'ai toujours fait des photos. Tu as été dans cette espèce de fascination de la femme. C'est-à-dire que peut-être dans une autre vie, j'étais un homme et j'avais hâte d'être une femme. Et je me suis dit, le jour où je suis une femme, si toutefois ça m'ait donné la possibilité de se regarder à travers une image, ça fait aussi s'accepter. Je ne sais pas, la femme est belle, pourquoi on... Pourquoi on ne la prendrait pas en photo ? Pourquoi on ne la mettrait pas en scène ? Pourquoi on ne la valoriserait pas dans sa beauté ? Je sais que femme est belle à sa façon. La féminité, ce n'est pas un seul langage, ce n'est pas une seule couleur. La féminité, c'est toute une palette de couleurs qui peut s'exprimer. Et pour moi, la femme est belle, l'amour c'est beau, la sexualité c'est quelque chose que je milite pour que la sexualité soit dédiabolisée. qu'elle soit mise à l'honneur, qu'elle soit présentée comme étant... Pour moi la sexualité c'est comme boire ou manger, c'est un besoin qu'on a sur un moment tu vois. C'est pas quelque chose que tu vois moi je voudrais pas être en couple avec un mec tous les jours parce que j'ai pas envie d'avoir des rapports tous les jours, tu vois ce que je veux dire. Moi j'étais en couple, j'ai vécu en couple et je sais que c'est un fardeau et les femmes le savent, quand tu viens en couple avec un mec s'il a envie t'osera pas dire non et tu te forcera. Et moi, je préfère, tu vois, être tranquille et sonner le mec si j'ai besoin. Oulala, tu vois, c'est terrible à dire comme ça. Mais quand t'as 40 filles, t'en as plus rien à foutre.

  • Speaker #0

    Justement, tout à l'heure, je parlais des haters. Je veux faire un lien avec tout ça. Tu n'es pas un très très hater, ça ? Non, parce que j'ai lu beaucoup de trucs. Je sais que toi, tu t'en fous, mais même quand c'est sur les autres, c'est un truc que... J'ai lu des trucs que les gens mettaient à une interview que t'as fait chez Samzira. et justement il y en a beaucoup qui remettent en cause le fait que tes mamans et qu'en même temps Il y a aussi cette vie-là.

  • Speaker #1

    Enfin, cette vie-là, c'est pas...

  • Speaker #0

    Cette vie-là, enfin, ce que tu fais, quoi. Enfin, je veux dire... En fait,

  • Speaker #1

    que je fais,

  • Speaker #0

    en fait... Non, mais quand je parlais de cette vie-là, je parlais de la carrière. Je parlais pas que... C'est pas que les contenus. Je parle de manière générale. Ouais. Et...

  • Speaker #1

    Oui, le fait que je sois maman et que je puisse avoir, tu vois, une image... En fait, quand on est maman, on a aussi une sexualité. Quand on est maman, on a aussi une vie de couple Bon, quelle est la différence entre une nana qui va, tu vois, faire des photos ou se montrer, tu vois, bon, faut déjà montrer pas de blanche pour voir mes contenus notamment, mais je veux dire, quelle différence entre une femme qui va de temps en temps faire des photos ou des choses, tu vois, je dirais sexualisées pour la vie de ses enfants ou de son entourage, entre une femme qui fait ça, tu vois, comme moi, ou une nana qui va tous les soirs coucher dans la chambre d'à côté de ses enfants et... Tu vas avoir des rapports avec son mari, tu vois ce que je veux dire ? Je ne sais pas, moi, par exemple, la vie de couple, pour moi, cette espèce d'asservissement sexuel qu'a la femme mariée en couple, pour moi, ça, c'est sale, tu vois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, mais c'est sale.

  • Speaker #0

    Ah non, non, mais je suis dans le jugement.

  • Speaker #1

    Moi, je ne suis pas dans le jugement, c'est-à-dire que je ne juge pas les autres parce qu'ils ont cette vie et qu'ils sont rentrés dans un moule. La société nous guide comment penser, comment interagir avec les autres.

  • Speaker #0

    C'est un peu ce que je suis dans le temps d'être situé. Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que la société, aujourd'hui, nous oblige à avoir un certain mode de vie qu'on montre comme étant normal. Moi, tu vois, confronter ses enfants à une vie de couple et se galocher devant ses gosses et tout, moi, tu vois, par exemple, ça, ça n'existe pas, tu vois. Enfin, tu vois, je ne vais pas avoir un mec devant mes gosses et je ne vais pas, tu vois, ils vont jamais me voir. Je crois même qu'ils ne m'ont jamais vu embrasser un mec,

  • Speaker #0

    tu vois. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est bizarre. Et qu'est-ce que je leur dirais plus tard ? C'est la question.

  • Speaker #0

    Du coup, ça m'a amené à cette question. Je leur dirais que la maman est libre.

  • Speaker #1

    Elle montre au monde comment elle est elle-même. Et la sexualité, ce n'est pas quelque chose de sale, de honteux. Tout le monde la pratique. Sinon, mes enfants, vous ne seriez pas là. Il y a des façons de la pratiquer et des façons de la présenter. Et tu crois que c'est beau ce qui se passe avec tous les... les pornos où la femme est traitée comme un gien, si on lui tire les cheveux, on la déglingue et elle chiale. Franchement, c'est moche.

  • Speaker #0

    L'autre fois, je voyais une vidéo d'Arnaud Demanche, c'est un humoriste, et qui expliquait que, je trouvais ça assez vrai, il disait, voilà, la pédophilie, la zéophilie, tous ces trucs-là, c'est interdit. Et pourtant, dans les pornos et tout ça, ils mettent en scène des « je couchais avec mon beau-père, je couchais avec mon papa » . Donc en fait, c'est là où c'est illogique. Toi, je me doute qu'il y a un truc, il y a beaucoup plus de respect et que tu ne feras jamais ce genre de délire.

  • Speaker #1

    Moi, je ne fais pas tout ce genre de délire. Pour mettre la sexualité là où elle doit être. Après, il y a de la sexualité homosexuelle, bisexuelle, enfin chacun a ses... C'est autre chose. Mais après, entre adultes, toujours.

  • Speaker #0

    Justement, on parlait du côté maman, c'est quoi le quotidien de Cindy Lopez en dehors de tout l'aspect public ?

  • Speaker #1

    J'ai une vie de maman tout à fait ce qu'il y a de plus normal. Je me réveille, je réveille mes enfants, je leur fais leur petit déjeuner. Donc il faut que je fasse, par exemple pour ma fille, des crêpes tous les jours maison. Tous les jours ?

  • Speaker #0

    Et on n'a pas de crêpes là aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Non mais j'ai un pot que je mets au frigo où je fais les crêpes pour les 3-4 jours à venir. Et en fait tous les jours je lui fais ces crêpes fraîches parce que si par exemple elle ne sort pas de la poêle, elle ne peut pas les manger. En fait, je fais soit un oeuf au plat, soit des... Enfin bref, lui, il mange salé. Après, je les emmène à l'école. Et ensuite, je vais les chercher à 16h15. Donc, je va qu'à mes occupations, ce que j'ai à faire, mes rendez-vous, mes trucs en ligne, mes trucs. Comme ici, je viens et après, je cours vite pour aller les chercher, pour pas les laisser ni au goûter, ni au centre aéré. Donc, j'organise ma vie autour de mes enfants.

  • Speaker #0

    C'était un objectif d'être maman ?

  • Speaker #1

    Au début, non. Et puis, quand je suis devenue maman, j'ai... C'est marrant,

  • Speaker #0

    ça se voit quand on parle.

  • Speaker #1

    Pour moi, toute la journée, je pense à mes enfants. Toute la journée, j'attends de les voir. Et en fait, je passe mon temps à leur acheter des trucs. Par exemple, les vacances, c'est que pour eux. Tout ce qu'ils aiment, on va le faire. À la maison, c'est tout pour eux. Tout est organisé autour d'eux. Ils ont des chambres de ministres. Ils ont toujours les derniers trucs. Les idées farfelues qu'ils peuvent avoir. Des jeux, des vêtements, même un peu parfois. J'aime pas trop leur truc mais je les laisse faire. Enfin voilà quoi.

  • Speaker #0

    Je t'ai dit en train d'acheter des fringues ta fille et faire « Ah non,

  • Speaker #1

    moi ça... »

  • Speaker #0

    Je crois que t'essayes de la convaincre que non mais... Sans le dire vraiment « Ouais, je préfère ça. »

  • Speaker #1

    Ah si, elle veut pas. Je suis complètement à leur service. Je les sers sur un plateau. Ils ont le menu qu'ils veulent. Je suis vraiment une maman complètement qui pourrit ses gosses, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est bien.

  • Speaker #1

    Ils cherchent à leur épanouissement. Moi, le but de ma vie depuis que je suis devenue maman, c'est de tout faire, quoi que ça m'en coûte, tout ce qu'ils veulent, tout ce qu'ils ont besoin. Avoir une vie de rêve, d'enfant de rêve.

  • Speaker #0

    Tu veux qu'ils soient heureux.

  • Speaker #1

    Ça ne coûte pas cher de rendre heureux des enfants. Il suffit de s'organiser. Prévoir, c'est gouverner. Je demande à mes enfants où est-ce qu'ils veulent aller en vacances et c'est eux qui décident. D'ailleurs, ils m'ont sorti un truc, j'étais un peu dégoûtée, je voulais aller en Espagne ou en Italie pour les deuxièmes vacances. Et je dis bon, on va en Espagne, on est allé au Portugal. Ils m'ont dit on veut aller au Portugal. Je dis bon, pourquoi et tout. Avant de dormir, je leur demande. Donc ils me le disent et puis après, ils vont se coucher. Donc moi, je réserve au Portugal les vacances. Après Lisbonne, ok. Le lendemain matin, je leur dis au fait, pourquoi vous voulez aller au Portugal ? Parce que maman, elle est réservée. Elle fait, c'est pour voir Ronaldo. Non, mais c'est le gag. En fait, ils m'ont fait réserver des vacances au Portugal pour voir...

  • Speaker #0

    Le paysage, on s'en fout.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, j'étais dégoûtée. Je dis, mais la mer, elle n'est pas terriblement chaude à Portugal. Mais bon, voilà quoi. Donc, ils ont choisi.

  • Speaker #0

    T'es une maman, je t'aime ?

  • Speaker #1

    Oui, tous les jours. Et eux aussi. J'ai des cailles aussi. J'ai une passion pour tout ce qui est volatile.

  • Speaker #0

    T'as des cailles ?

  • Speaker #1

    J'ai fait mon jardin. Oh mon Dieu, j'ai... Vous ne piez pas du tout comme vous l'imaginez.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça qui est fou,

  • Speaker #1

    je ne t'imagine pas. J'ai mes petites cailles en haine toute ce matin. Quand je suis partie, elle boitait un peu. Donc j'ai commencé à la faire manger en la tenant, je la faisais boire et tout ça. J'ai des oeufs qui vont éclore aussi, donc...

  • Speaker #0

    Tu me dis la vétérinaire de caille.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    J'adore.

  • Speaker #1

    J'ai mes plantations, je fais pousser des fruits et légumes, enfin voilà quoi.

  • Speaker #0

    À la retraite, on te retrouve dans une ferme en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais, ce serait ton rêve ça ?

  • Speaker #1

    D'avoir une ferme, d'avoir un refuge pour animaux et d'avoir...

  • Speaker #0

    40 ans passés, qu'est-ce qui a radicalement changé ?

  • Speaker #1

    Je suis devenue presbyte.

  • Speaker #0

    Bienvenue au club.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    T'as les bras assez longs, pas ? Ils commencent à être trop courts.

  • Speaker #1

    Ouais, moi ils sont... J'ai mis ce que je vois pas non plus comme ça. Donc j'ai toujours mes petites lunettes dans mon sac. Alors j'ai toujours un petit lot de lunettes.

  • Speaker #0

    Alors voilà, parce que je précise qu'en off, tout à l'heure Cindy m'expliquait que c'est rien d'aller chez Ophtalmo, t'achètes plein de lunettes.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, t'achètes des lunettes de lecture, et tu te les fous sur le pif, et là tu vois parfaitement ce qui est écrit. Et ta petite épileur. ouais voilà C'est pas du tout sexy d'ailleurs, je vois rien de loin.

  • Speaker #0

    En fait, ce qui est horrible avec les lunettes pendant le presbyte, c'est le charron.

  • Speaker #1

    Non, ils sont très bien, ils sont fins. Bon, ils sont sales là, parce que j'ai fait de la peinture. Je suis loin d'être aussi glam que ce que vous imaginez. Je suis pas en mode soirée. Moi, je fais des brunchs, comme ça je me couche pas tard, parce que sinon le lendemain, je me réveille.

  • Speaker #0

    C'est vrai que dans les échanges qu'on a eus avant l'interview, j'ai compris que toi, le soir, tu sors pas.

  • Speaker #1

    Je suis appelée à partir de 21h, 21h30, 21h l'hiver. Et 21h45 l'été, parce qu'ils se couchent plus tard. Parce que je ne peux pas répondre au téléphone si mes gosses sont là, parce que laisse tomber, ils ne veulent pas. Ils me disent de raccrocher, c'est ton fils qui est très tyrannique avec moi. Mais je ne sors pas le soir, tu vois, j'évite. Si, vraiment, une fois tous les deux mois. Je ne sors pas, non. Et ça ne m'intéresse même pas, je n'en ai rien à faire.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des regrets ou des fiertés ? Ou les deux ?

  • Speaker #1

    Je pense que les plus belles choses qui se diront sur moi et de mes réussites, que vous ne connaissez peut-être pas encore, que vous les connaîtrez peut-être quand je ne serai plus de ce monde, mais est-ce que j'ai des regrets ? Non, j'ai pas de regrets parce qu'on peut pas revenir en arrière. Donc j'ai pas de regrets. Et des fiertés, je suis contente d'avoir fait des enfants. Je suis contente que le deuxième n'était pas prévu et qu'il soit arrivé quand même. Et je suis contente de la vie que j'ai aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et dans dix ans, tu te vois où ?

  • Speaker #1

    Je sais pas. Dans une grande maison à la campagne, mais pas trop loin de la ville. Peut-être à l'étranger.

  • Speaker #0

    Comment tu réagis ? Parce que t'es quelqu'un qui se revendique. Complètement féministe. Mais comment tu réagis face à un discours de femme qui pourrait considérer que tu es plutôt anti-féministe ?

  • Speaker #1

    Chacun est féministe à sa façon. Si d'être... Qu'est-ce qui est anti-féministe ? De se montrer nue. Mais par exemple, en quoi je serais anti-féministe ? C'est ma façon d'être féministe. Moi, ma façon d'être féministe, c'est de dire je fais ce que je veux et je m'émancipe du regard des autres et surtout de ceux des hommes. Et je n'ai pas à me cacher, me couvrir parce que je vais vous offusquer. ou vous provoquer le désir. Tu vois ce que je veux dire ? Moi, je revendique le fait d'avoir ma féminité, mon féminisme à moi. Je suis néo-féministe et à ma façon. C'est sûr que je ne suis pas dans la tranche des chiennes de garde. On est d'accord, les palopates et compagnie, bon bah, c'est pas plus délire dans la maison. J'ai mon féminisme à moi. Je ne suis pas là. Moi, toutes les femmes sont différentes, tous les féminismes sont différents. Après, je n'ai pas de soucis avec celles qui vont te dire... C'est quoi être une bonne féministe ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. En fait, je trouve ça bien comme discours parce qu'on a tendance à penser que ce soit le féminisme ou d'autres combats. C'est comme ça et point barre. Je trouve ça bien que tu dises qu'il y a plusieurs féminismes.

  • Speaker #1

    Féministe, tu es une femme, tu te revendiques comme libre. Être féministe, c'est de se dire, je n'ai pas demandé qu'on me dise bravo, merci ou quoi. Je n'ai pas demandé aux femmes de se reconnaître en moi. Si elles le font, tant mieux pour elles. Mais je veux dire, moi, je vis ma vie comme je l'entends. en m'émancipant du regard de la société et en me dégageant de ce qu'elle m'impose. Parce qu'en attendant, nous les femmes, on est quand même beaucoup plus nombreuses que les hommes à s'occuper de nos maisons, de nos familles, de nos enfants.

  • Speaker #0

    La charge mentale aussi.

  • Speaker #1

    La fameuse charge mentale qui est très complexe. C'est pour ça que maintenant, quand tu vieillis, tu es obligé d'aller à l'essentiel. De ne pas perdre ton temps avec des projets qui ne servent à rien ou qui ne te procurent aucun plaisir.

  • Speaker #0

    C'est Rémi qui disait ça l'autre jour. Rémi de Daron TV qui est venu, on parlait de la charge mentale. Il a reconnu, il a dit, mais la vraie charge mentale, en réalité, ce n'est pas d'aller faire les courses, c'est de faire la liste. Et ce n'est pas moi qui l'ai fait. Ce qu'il voulait dire dans l'image, c'est que la charge mentale, c'est tout ce que tu dois anticiper avant. Et je suis obligé de reconnaître, forcé de reconnaître, même si je ne suis pas le genre à être en couple, je l'ai été, j'ai vécu en couple, etc. Que je me rends compte que oui, en fait, je pensais réduire le truc en allant faire les courses, mais en vrai, non. parce que j'y ai pas pensé avant Ça fait un peu partie aussi du truc dans le couple ?

  • Speaker #1

    Dans le couple, moi quand j'étais en couple, j'avais l'impression de devoir m'occuper d'un mec en plus de mes enfants. C'est-à-dire un autre mec, un autre enfant encore. C'est ça en fait la vie de couple, t'es fatigué, tu nourris tes enfants quand ils sont bébés la nuit, tu te réveilles et puis t'es encore obligé de répondre à tes obligations de femme, d'épouse, de compagne et de t'infliger des rapports que t'as pas envie. Moi, je veux faire ce que j'ai envie quand j'ai envie. Et si j'ai envie de me balader avec une plume dans le derrière et de vous dire « je fais ce que je fais, je suis chez moi » , c'est mon problème. Tu as un côté guerrière,

  • Speaker #0

    on ne va pas se mentir, c'est un truc que tu assumes. Est-ce qu'il y a des vulnérabilités quand même quand on est guerrier ?

  • Speaker #1

    Toujours, toujours, ces vulnérabilités, on évite de les évoquer, mais c'est sûr que son cercle familial, c'est quelque chose qui a une vulnérabilité pour nous, bien sûr. guerrières comme moi. Je ne vais pas parler pour tout le monde, mais on est vulnérable, bien sûr.

  • Speaker #0

    Si tu avais un conseil à donner aux quadras qui doutent aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Si je pouvais donner un conseil, c'est tout ce qui est de trop dans sa vie, ne pas perdre de temps à le dégager. Je veux dire, les gens ne se fatiguent pas pour toi, ils ne s'inquiètent pas pour toi, donc pense à toi. Moi, je devrais plus penser à moi qu'aux autres, mais bon.

  • Speaker #0

    Mais c'est vraiment ce que tu sais, il y a un truc très à la mode, enfin très à la mode, c'est une réalité. On parle beaucoup des gens qui peuvent être toxiques dans nos vies. T'arrives à les déceler, toi ? À les virer, ces gens-là ?

  • Speaker #1

    J'ai du mal à virer, mais je les connais. Et j'ai tendance à vouloir m'entourer toujours de trois petits pions toxiques comme ça. Je ne sais pas pourquoi, c'est comme si je m'infligeais le truc. Alors que je sais que c'est toxique et inutile, mais c'est l'habitude. Je ne sais pas, je... C'est l'habitude, quoi. Voilà, je dis bon, il faut bien que je... Elle paye un peu.

  • Speaker #0

    Tout ne peut pas être parfait.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est quoi les red flags pour Cindy ?

  • Speaker #1

    La drogue. Ouais ? Ouais, la drogue c'est...

  • Speaker #0

    Moi, je suis de celle qui ne comprend pas un peu le discours médiatique autour des gens qui se droguent. Toujours dire oui, celui-là, il se drogue, celui-là, il se drogue. Au lieu de le fustiger et lui dire, ouais, mais attention, lui, c'est un drogué, machin. Je ne sais pas, parlez-en pour les aider, peut-être. Enfin, je ne sais pas, dites plutôt, cette personne a besoin d'aide, il faudrait peut-être l'aider à sortir de cette addiction. Je ne sais pas, on a l'impression que quand on parle des gens qui se droguent, on a l'impression que c'est un effet de mode et que ça ne va pas être soigné, quoi. on en parle comme si tu faisais partie de ces gens là mais je sais pas faut peut-être les aider ces gens, plutôt que juger constamment tu vois c'est vrai que j'aime pas trop fréquenter les gens qui se droguent c'est vrai que j'en fréquente pas ou alors ils me le disent pas ceux que je fréquente ou alors je les fréquente pas assez souvent pour le savoir c'est un peu ce que j'essaye d'expliquer par rapport à l'alcool aussi j'essaye d'expliquer ça par rapport à certains trucs quelqu'un qui boit avant de le juger il lui dit arrête de boire il faut peut-être essayer de comprendre pourquoi ce

  • Speaker #1

    qui fait que Merci. quel besoin ça apporte. Mais après, j'entends que, bien sûr, c'est des red flags.

  • Speaker #0

    Tu vois, les gens qui se... Si je me rends compte que la personne, elle prend ça, j'aurais pas envie de la fréquenter. Je me sentirais pas à l'aise.

  • Speaker #1

    Et dans toutes tes expériences de télé, t'as été confrontée beaucoup à ça ?

  • Speaker #0

    Une fois, avec FX. En fait, la dernière personne qui a pris ça devant moi, c'était lui. Et depuis, j'ai plus jamais voulu voir quelqu'un. Et d'ailleurs, dès que j'allais dans une soirée, même si c'était même pas chez moi... Et je disais, attention, si je vois quelqu'un prendre la moindre truc, je me barre. Donc, en fait, tout le monde était prévenu. Et donc, ils étaient très discrets. Je n'ai rien vu. Pendant que ça allait. Mais je n'ai jamais voulu revoir quelqu'un se prendre un rail devant moi. La dernière personne, c'était FX. Et plus jamais, je n'ai voulu revoir ça.

  • Speaker #1

    Oui, j'imagine que ça t'a marqué en plus, FX. Tu dirais quoi à la Cindy qui avait 20 ans ?

  • Speaker #0

    Je dirais, t'inquiète ma belle, tu vas gérer. Et je dirais aussi un truc. aux gamins de 20 ans qui peuvent nous écouter, qu'il faut qu'ils arrêtent un peu de faire trop de projets, de se projeter sur des choses et d'espérer, de faire un planning de vie, on va dire. Moi, je dirais qu'il faut qu'ils suivent leur instinct et qu'ils vivent leur vie au feeling. Il faut un peu se reconnecter avec son instinct et arrêter d'avoir, tu vois, un objectif précis. Il faut qu'ils aillent un peu, il faut qu'ils laissent un peu le... les choses venir à eux parce que sinon après ils passent à côté de belles opportunités et ils se plantent quoi.

  • Speaker #1

    C'est ce que tu vas dire à tes enfants quand ils grandiront ça ?

  • Speaker #0

    Oui parce que moi j'ai été comme ça, j'ai enchaîné beaucoup de trucs à lancer en même temps, j'ai fait ça. S'ils sont enfants et qu'ils se lancent dans trop de projets, de 20 à 25 ans je dirais allez, fais. Et puis après j'en dirais attends maintenant tu dois aller à l'essentiel et suivre ton instinct. Là j'apprends déjà mes enfants à suivre leur instinct.

  • Speaker #1

    Il y a une... est-ce que dans... Ta carrière, t'as eu une période de traversée du désert.

  • Speaker #0

    J'ai eu une période de rejet de la célébrité assez prononcée. Quand j'étais avec le père de mes enfants. Je suis partie en Belgique. J'ai tout coupé, fermé tous les réseaux. J'ai tout lourdé. Ce que j'ai pu regretter d'ailleurs après. Parce que fermer les réseaux qui sont bien pleins, c'est un peu con. Et ouais, j'ai eu une période comme ça où j'ai disparu totalement. J'ai changé de téléphone, j'ai changé de... pays. Enfin, c'était pas loin, mais bon, quand même. J'ai changé de tout et j'ai voulu avoir une vie normale.

  • Speaker #1

    Il y a eu des moments où t'as eu l'impression d'être surbookée ou trop prise, justement, de ne plus avoir de temps pour toi.

  • Speaker #0

    Ouais. J'ai eu ces périodes où en fait, je me rendais compte que je ne me reposais jamais, je n'étais jamais chez moi, j'étais toujours en déplacement. Et en fait, je ne me voyais pas exister. Je ne me voyais pas vivre. Je dormais, je me réveillais, je faisais mes trucs. Je ne m'arrêtais jamais, en fait. Moi, j'ai eu ces périodes. C'était lourd.

  • Speaker #1

    Allez, tu passes sur le grill des quadras. Je te pose cinq questions. T'es obligée de répondre en un mot. Ça va être sur les souvenirs. OK. D'accord ? Le goût d'un bonbon de ton enfance qui te manque.

  • Speaker #0

    avec un rambard qui collait aux dents et qui t'arrachait le plombage.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est vrai, moi ça m'était arrivé ça. Ça m'avait arraché l'appareil dentaire.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Ça m'avait arraché. L'émission de ton enfance qui a disparu.

  • Speaker #0

    Le Club Dorothée.

  • Speaker #1

    Oui, très souvent. Il revient souvent celui-là. Tu attendais ton nom à la fin du générique ?

  • Speaker #0

    Oui, je ne l'avais jamais.

  • Speaker #1

    Comme tout le monde. Rémi, il expliquait qu'en fait, il fallait la carte.

  • Speaker #0

    Et moi, quand j'ai dit à Jackie du Club Dorothée, pourquoi moi je n'avais pas mon nom, la carte, écoutez, j'ai fait d'un été gratuite. Alors mes parents, ils m'ont fait croire, pour ne pas payer un timbre. Ils m'ont fait croire toute ma vie que pour avoir son nom à la fin, il fallait payer une carte hyper chère. Alors que soi-disant, Jackie m'a dit que c'était gratuit. Donc j'étais un peu dégoûtée. Là, je le regrette.

  • Speaker #1

    Les grands drames de nos enfances. Moi, c'était le départ de gros quick. Mais bon, j'ai fait une vidéo là-dessus. Un truc que disaient tes parents qui te saoulait, mais que t'appliques quand même aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Mon père me disait toujours, il faut être économe, demain il fait jour. Ça veut dire quand tu consommes un truc ou tu dépenses trop, il dit attention demain il fait jour. J'adore ! Et maintenant je suis comme ça, demain il fait jour.

  • Speaker #1

    Ah je vais la garder.

  • Speaker #0

    Donc je ne suis pas oublié que le lendemain il faudra encore que tu manges, que tu... tu vois ? Ouais,

  • Speaker #1

    j'adore.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça que je suis économe, je ne dépense pas.

  • Speaker #1

    T'es économe.

  • Speaker #0

    Ah ouais. J'ai une creveur, moi je prends mes vacances très longtemps à l'avance, pas comme coup de chair, je me charge tous les bons plans. Par contre je pars beaucoup en vacances, hein. Tout l'été là. T'as des bons Ausha. Non, je réserve à l'avance, je cherche tous les bons plans. Tu vois, je prends les trucs parfois à la dernière minute, comme ça c'est moins cher. Ah oui, non, non. Après voir, c'est gouverner. C'est une autre phrase à noter. Il ne faut pas dépenser tous ses soins en connerie. Il faut penser à demain, car demain,

  • Speaker #1

    il fera jour. J'adore. Un adjectif pour qualifier la génération Z, les 20-30 ans ?

  • Speaker #0

    Cyberconnectée.

  • Speaker #1

    Tu te voyais faire quoi à 40 ans, quand tu étais petite ?

  • Speaker #0

    Je me voyais être chef d'entreprise, avec des hauts talons. Et donner des ordres à des hommes.

  • Speaker #1

    Bon, t'es pas très loin.

  • Speaker #0

    Ben voilà, comme quoi, finalement, j'ai réussi ma vie.

  • Speaker #1

    Il y a moins le côté chef d'entreprise. Non, il y a moins les ordres des hommes.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, à quelque chose près, on y est quand même.

  • Speaker #1

    Je rappelle que t'es pas chef d'entreprise, enfin, t'es peut-être un peu chef d'entreprise, mais t'es aussi artiste. Oui. Que tu exposes.

  • Speaker #0

    J'expose, tout à fait. Je fais des empreintes de mon corps, car j'étais muse quand j'étais jeune. D'ailleurs, j'étais très jalouse des artistes qui m'utilisaient. pour faire leurs oeuvres, les photographes, les peintres ou les sculpteurs. Et puis je me suis dit un jour qu'il fallait que je passe de l'autre côté du miroir et je me suis dit que j'allais être la muse et l'artiste en même temps.

  • Speaker #1

    C'est top ça !

  • Speaker #0

    Et du coup je fais des empreintes, d'ailleurs je préfère des expos donc il va falloir que je communique sur tout ça. Et la chose dans laquelle je suis le plus fier c'est Flower Power, mes oeuvres, je t'enverrai, tu pourras les glisser. Avec plaisir. Mes oeuvres, mes empreintes de pubis. qui pour moi est la chose la plus extraordinaire concernant l'origine du monde de Courbet. Pour moi, je trouve que c'est fascinant d'être provoque, mais artistiquement. C'est-à-dire que tu provoques en disant « je fais des empreintes de mon pubis » , ça donne une fleur et en même temps, tu te dis « ouais, mais c'est là » . Soit tu y vois la luxure, la déprave, avec ton regard parfois d'homme, soit tu y vois l'éclosion.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est subjectif là.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que ça s'appelait Coco Fesse, mon exposition.

  • Speaker #1

    D'accord, on sera ravis d'aller te voir. Merci beaucoup Cindy.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Merci d'être venue dans Quadra. N'oubliez pas de continuer à vous abonner à Quadra. Merci à vous, merci de continuer à liker, à commenter, à suivre, à partager, parce que c'est grâce à vous que Quadra existe. C'est grâce aux invités aussi. Encore merci beaucoup Cindy. Merci. Ciao les Quadra.

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode

    00:21

  • Rencontre avec Cindy Lopez : qui est-elle vraiment ?

    02:02

  • La quarantaine : attentes et réalités

    02:25

  • Maturité et responsabilités à la quarantaine

    04:23

  • Le couple : illusions et réalités à 40 ans

    06:10

  • La célébrité et l'image publique de Cindy

    08:45

  • La vie quotidienne de Cindy en tant que maman

    19:15

  • Réflexions sur le passé et conseils pour les jeunes

    24:36

  • Conclusion : vivre selon ses propres termes

    28:48

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