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Quadras

Nico de "osez by Nico" : la crise de la quarantaine, même pas peur... enfin presque !

Nico de "osez by Nico" : la crise de la quarantaine, même pas peur... enfin presque !

41min |22/03/2025
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Description


Vous vous êtes déjà demandé ce que signifie vraiment vivre la quarantaine ? Dans cet épisode de Quadras, Camille Grieco et Nico, un entrepreneur et podcasteur audacieux, plongent au cœur des défis et des joies de cette période charnière de la vie. Ensemble, ils explorent des thèmes universels tels que la peur de vieillir, les remises en question personnelles et les transformations de vie qui jalonnent cette décennie fascinante.

Nico partage avec sincérité son parcours à travers la quarantaine, évoquant ses insécurités liées à son statut de célibataire et les pressions sociales qui l'entourent. À travers leurs échanges, Camille et Nico confrontent leurs perceptions de la vie à 40 ans, discutant des attentes qu'ils avaient et de la manière dont ils naviguent dans les incertitudes qui accompagnent cette étape de la vie. C'est une conversation authentique, remplie d'humour et de réflexions profondes.

Les auditeurs découvriront l'importance d'oser prendre des décisions, même lorsque l'avenir semble flou. Nico et Camille soulignent également la nécessité de se reconnecter avec soi-même à travers des expériences personnelles significatives, qu'il s'agisse de voyager, de se lancer dans de nouveaux projets ou simplement d'apprendre à se connaître à nouveau. Cet épisode est une véritable invitation à embrasser cette période de la vie avec courage et optimisme.

Ensemble, ils nous rappellent que la quarantaine n'est pas une fin, mais un nouveau départ, une chance de redéfinir nos ambitions et de réévaluer nos priorités. Alors, si vous êtes curieux d'entendre des histoires inspirantes et des réflexions sur ce que signifie traverser la quarantaine, ne manquez pas cet épisode captivant de Quadras. Rejoignez-nous pour une exploration sincère et enrichissante qui vous donnera le sourire et peut-être même le courage de faire face à vos propres défis !

Écoutez dès maintenant et partagez vos pensées avec nous. La quarantaine est une aventure, alors partons ensemble à sa découverte !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu vois comme quoi même à 40 ans on peut se faire virer d'un train par la SNCF et par les flics carrément.

  • Speaker #1

    J'en avais 27. Ouais,

  • Speaker #0

    bon bah j'espère que ça te réarrivera pour la peine, comme ça on pourra le justifier.

  • Speaker #1

    Mais genre là ça enregistre ? Ouais. Ah oui c'est ok.

  • Speaker #0

    Et du coup maintenant je l'ai mon off tu vois. Voilà, c'est très bien. Un matin, on s'est réveillé et bim, 40 piges. Comment ça va les quadras ? Bienvenue dans votre univers, bienvenue dans Quadra. Ensemble on va parler des joies et des galères de la quarantaine. Vous savez, cette période où vous vous rendez compte que ce qui prend plus de poids que vous, ce sont vos responsabilités. Alors installez-vous bien, merci à ceux qui s'abonnent, pensez à mettre la petite cloche et le petit pouce pour ne rien rater de Quadra, mais surtout laissez vos commentaires, vos histoires, vos anecdotes pour peut-être vous aussi venir au micro de Quadra. Quadra est diffusé sur les plateformes audio comme Spotify, Apple Podcasts, Deezer, etc. mais aussi sur YouTube et sur les réseaux sociaux Instagram et TikTok Quadra. point podcast. Dans chaque épisode, je serai avec des personnalités inspirantes qui viendront nous raconter leur parcours, leur vision de la quarantaine, comment ils l'abordent, comment ils la vivent, comment ils l'ont vécu pour certains, mais aussi avec des experts qui viendront aussi nous parler de la quarantaine dans la société aujourd'hui. L'idée d'Enquadra, c'est de traverser cette période de la quarantaine en vous apportant des tips, des témoignages, le tout dans le respect, la bienveillance, mais surtout la bonne humeur. Donc faites une pause dans le Quadruunivers, lâchez les biberons, lâchez les applis de rencontre, et bienvenue Comment ça va les Quadras ? Je suis aujourd'hui avec Nico de Oser by Nico, oui la force motrice d'Oser by Nico. Il est aussi créateur inspirant, journaliste, entrepreneur, je sais pas ce que Nico ne fait pas. Bonjour Nico, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Camille, je me sens très bien parce que je suis avec toi, il y a une très belle énergie et je suis hyper content d'être là.

  • Speaker #0

    C'est bien parce qu'on va parler un peu d'énergie, et on va parler de cette énergie de la quarantaine. Cette quarantaine, justement, on va direct aller dans le vif du sujet. 39 ans, je le dis, la quarantaine, comment tu te sens ?

  • Speaker #1

    Compliqué. Pourquoi ? C'est très compliqué. Je crois que j'ai fait ma crise de la trentaine, sauf que je ne l'avais pas vue venir. Et la crise de la quarante, ça fait un an et demi que je pense que je la prépare. Et honnêtement, il y a beaucoup de peur. Beaucoup de remises en question, beaucoup de doutes, beaucoup d'insécurités qui ressortent.

  • Speaker #0

    C'est marrant d'avoir fait crise de la trentaine et d'attaquer aussi une crise de la quarantaine. Parce que moi j'ai fait une crise de la quarantaine, une pré-crise de la quarantaine à 35, mais du coup je ne me suis pas tapé les deux. J'ai abordé les 40 tranquille. Toi il y a vraiment un truc qui te fait flipper dans la quarantaine qui arrive ?

  • Speaker #1

    Oui, j'entends beaucoup de gens qui disent que la quarantaine c'est super etc. Et en fait moi je crois que ça remet en question énormément de choses sur ma peur principale qui est la peur de vieillir. Donc du coup tout ce qui touche au fait de vieillir, donc ça peut être les rides, les cheveux blancs, perdre mes cheveux, tout ça, ça m'angoisse. De me dire que je suis célibataire depuis un an, est-ce que je vais pouvoir refaire ma vie ? De me voir être passé d'un 60 mètres carrés, enfin tu vois quand tu as dit un peu tout ce que j'ai fait, qu'est-ce que je ne suis pas ? Oui, j'ai sur le papier énormément de choses, mais néanmoins, suite à une séparation, je suis passé d'un 60 mètres carrés haussmanien à un 17 mètres carrés. Donc à me dire, en fait, tu vas commencer ta quarantaine. Alors, je n'aime pas dire ça, mais presque moins bien qu'un étudiant. Parce que quand j'étais étudiant, j'avais un 30 mètres carrés sur les grands boulevards.

  • Speaker #0

    Oui, mais justement, la quarantaine, c'est ça qui est beau, c'est que c'est un renouveau.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce que moi, c'est comme ça que je l'ai vécu. Moi, en ce moment, depuis mes 40 ans, je suis rentré à Paris après un séjour où j'étais parti dans le sud pour de très mauvaises raisons. Mais en fait, je vis une nouvelle étape. Tu ne la vois pas comme ça, toi ?

  • Speaker #1

    Je ne la vois pas encore comme une nouvelle étape. En fait, quand je suis seul chez moi le soir, j'ai du mal à voir la situation autrement. Hier, je disais à ma thérapeute, je crois que je préférais être en couple comme j'étais en couple, même si je n'étais pas forcément heureux. Parce que c'était presque plus simple que de... qu'aujourd'hui être face à mes insécurités et de voir y faire face seul en fait. C'est quelque chose que j'ai appris depuis un an et demi, c'est de reprendre ma vie en main. Je crois que le couple, en tout cas, je te parle vraiment de ce couple parce que j'ai l'impression que ça a été le soutien que j'ai eu pendant neuf ans et que là, de terminer cette relation, c'est me retrouver face à être face à la vie mais seul, à tenir mes projets seul. J'ai réalisé beaucoup de choses grâce au soutien du cocon. qu'on peut avoir dans un couple.

  • Speaker #0

    Et si ça t'était arrivé à 35 ans, tu l'aurais vécu pareil ?

  • Speaker #1

    Potentiellement, c'est difficile à dire. Parce que 40 ans,

  • Speaker #0

    c'est une décennie particulière. On se dit, je ne sais pas si tu connais la chanson de Ben Mazoué, L'envie, où il dit, j'ai la moitié de ma vie encore, et ça sera la meilleure moitié, mais tu es à une moitié de ta vie.

  • Speaker #1

    Oui, c'est comme ça que j'essaie de le voir. C'est-à-dire que ce matin, je me suis réveillé, j'étais en pleine forme, et j'ai envie de bouffer la vie et de faire tous les projets que je réalise. Je crois que c'est un peu même d'ailleurs mon ambivalence. Je suis un peu cette personne qui parle de ses insécurités, mais qui en même temps, à côté de ça, va au bout du monde en Colombie sans parler espagnol avec un sac à dos pendant deux mois.

  • Speaker #0

    Jamais de la vie je fais un truc pareil. J'ai pris le pour ça.

  • Speaker #1

    Il y a vraiment des... Tu vois, lancer mon podcast, investir dans l'immobilier, faire des conférences. J'adore donner des conférences pour inspirer les gens. Il y a vraiment toute une partie de moi. qui est un peu on y va en fonce parce que c'est partie de mon ADN personnel dosé. Ce mot-là ne sort pas de nulle part, c'est que je l'incarne dans ma vie. Mais en fait, mes projets sont à la hauteur de mes doutes.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Globalement, mes projets n'arrivent pas sans doute. Il y a tout le temps des peurs, sauf que je les dépasse. Là, c'est vrai qu'on commence cet épisode direct dans mes insécurités.

  • Speaker #0

    Oui, je veux dire, il y a quelqu'un qui m'a très bien conservé ce dossier.

  • Speaker #1

    Mais effectivement. ces insécurités c'est ce qui me nourrit aussi à créer à avancer à essayer parce que justement c'est les moments où je me retrouve seule alors j'ai déménagé depuis j'ai gagné un peu de mètre carré enfin c'est pas encore le 60 mètre carré haussmanien mais l'année dernière il y avait ce côté ah t'as 38 ans t'es malheureux après ta rupture que t'as voulu je tiens à le préciser je l'ai voulu cette rupture en fait je me suis rendu compte de tout ce qui n'allait pas en fait je me suis retrouvé face à moi-même alors Ça, ça a été le truc. Et donc, j'ose parce que c'est ma manière d'avancer. Donc, je suis parti en Colombie parce que c'était pour moi une manière de... Je pars du principe que ta vie avance au rythme des décisions que tu prends. Donc, si tu ne prends pas de décision, tu restes dans l'immobilisme. Et ça, c'est quelque chose que je me répète constamment. Et donc avancer c'est quelque part me dire si t'es pas bien là où t'es, on va aller voir ailleurs. Et c'est comme ça que je suis parti en Colombie l'année dernière. Et c'est comme ça que j'étais parti en Inde l'année d'avant, à la fin de ma relation. C'est la même chose, je suis pas bien dans mon couple, qu'est-ce que je fais ? Bon on va bouger, on va prendre une décision. on va acter, on va partir. Je suis parti en Inde. Bon, j'ai rencontré un Indien, je tombe amoureux. Enfin, ça a été une histoire. Écoute,

  • Speaker #0

    tu dois l'utiliser à l'agréable, écoute.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qui a amené la rupture. Mais en tout cas, c'est les actions qui me permettent d'avancer. Donc, même dans mes doutes, comme mes doutes actuels, je sais que c'est l'action d'avancer qui me permettra d'aller mieux. Enfin, en tout cas, de retrouver une stabilité émotionnelle.

  • Speaker #0

    Je te conseille le livre de quelqu'un que j'ai reçu au début, quand j'ai commencé le podcast, Alexia Borg, qui s'appelle La solitude est un connard. Je te conseille vivement, vu ce que tu me dis, je pense que ça peut beaucoup te parler, beaucoup t'aider. Elle parle justement de cet inconfort, de... Est-ce que justement, être seul, c'est pas quelque chose qui, au bout d'un moment, nous aide plutôt à avancer ? Moi c'est ce que j'ai vécu quand je suis parti à Cannes. Je me suis retrouvé finalement tout seul, largué, cocu, en deuil parce que je venais de perdre quelqu'un. Et le fait de me retrouver seul a été dur, et en fait ça a été au bout du compte. Ça a été mon moteur de dingue. C'est pour ça que je suis revenu ici avec mille fois plus d'énergie. Mais je pense que parfois, aborder cette décennie ou une nouvelle décennie seul, ça peut être bénéfique. Ça dépend après comment tu transformes l'essai.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quelque chose que j'ai essayé. La Colombie, je suis parti seul et j'ai fait une retraite de yoga, de méditation, de silence. Et l'été dernier, idem, j'ai passé une semaine seul sur une péniche, sans ordinateur, sans livre, sans musique, sans rien. juste face à moi-même. La solitude, je l'embrasse quand il faut. Mais je crois que j'ai plus de mal à trouver la joie de la solitude dans le quotidien, qui me ramène un peu à mon quotidien. Et justement, en fait, quand la solitude, elle est choisie, je n'ai pas de problème. Mais quand la solitude, je la sens subie, c'est là où elle me pose un peu de problématiques. Et ce matin, je lisais le livre de Fabrice Midal, je ne sais pas si tu le situes, qui est un philosophe, et il parle de la magie dans le quotidien, la magie dans la simplicité. Et ça me faisait du bien de le lire parce que je me rends compte qu'effectivement, à trop vouloir une vie extraordinaire, ce que j'ai sur le papier, j'en oublie d'être dans la simplicité du quotidien puisque j'ai le sentiment et avec toutes les interviews que j'ai pu faire ou les gens que j'ai pu rencontrer, en fait, on peut vivre des choses extraordinaires. Ça n'empêche pas que la plupart des gens ont une vie assez classique dans le quotidien.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis dans le podcast avec Franck Lové où tu parles du fait que... tous les gens que tu rencontres, peu importe leur statut, ont des problématiques qui sont les mêmes que tout le monde.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est quelque chose que j'ai appris, je crois, dans ce podcast. C'est à quel point tous les gens que je mettais sur un piédestal avaient des problématiques. identiques, voire pires, et en fait avaient une vie que je ne voudrais pas forcément, alors que je les mettais sur un piédestal. Et ça m'a permis de définir aussi à quel point envier la vie des autres, on oublie souvent quels sont les... On voit uniquement les bénéfices.

  • Speaker #0

    Et justement, en parlant de ce podcast, Oser by Nico, comment t'es venue l'idée de le créer, et maintenant, à l'approche de la quarantaine, est-ce que tu l'abordes différemment ? Parce qu'il est fort le thème, Oser. Tu t'en sers quand même de ce mot. Est-ce que du coup, aujourd'hui, tu vas l'aborder un peu différemment ? Et comment ça t'est venu ?

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que je devais, la semaine dernière, me faire tatouer Osée sur le bras en monogramme. Ça a été décalé. Est-ce que je dois avoir un signe de la vie ? Je ne sais pas. Enfin bref, ça c'est... C'est pour te montrer à quel point ce mot, Ola, c'est mon mantra. Je pars un peu du principe que la vie, c'est des petits points. Un peu comme Steve Jobs qui avait parlé dans la conférence à Harvard, je crois, connecte ce dot. Quand on regarde sa vie, on voit qu'il y a eu plein de points connectés. On ne sait pas à l'avance où on va aller si réellement on écoute de la vie. Des fois, on se retrouve à des endroits où on n'aurait jamais imaginé. Et je crois que je suis arrivé sur le podcast parce que je suis passé de l'artiste une partie de ma vie, où à l'époque, je m'appelais, enfin, mon pseudonyme, c'était Stade Malco et je faisais de la musique et je m'éclatais là-dedans. Et c'était mon cœur qui parlait, c'était ma passion. Puis ensuite, il y a eu l'Inde, une première fois qui est arrivée, qui m'a totalement transformée. Où là, je me suis dit, il faut que je revoie ma vie. À l'époque, on travaillait ensemble.

  • Speaker #0

    J'explique, on a travaillé ensemble avec Nico il y a dix ans.

  • Speaker #1

    Ouais, avec Évine Thomas. Et il y a eu un moment donné où moi, cette vie-là ne m'allait plus. Les thématiques qu'on abordait dans l'émission ne m'allaient plus. Et c'est pour ça que je suis partie en Inde. Et ça a été un premier déclic. Ma vie n'est pas celle que je veux. Encore une fois, cette idée de mouvement, en fait. Je pars aussi du principe que le mouvement crée la chance. Donc autant bouger. Donc je suis partie en Inde. Je suis revenue. J'ai su que je devais changer quelque chose à ma vie, mais je ne savais pas trop comment. Et puis là, ma propriétaire m'a mis à la porte de chez moi.

  • Speaker #0

    C'est en fait, merci, c'est grâce à elle que tu as fait ce truc.

  • Speaker #1

    Je peux la remercier parce que finalement, je rentre d'Inde et d'un voyage en Asie pendant six mois. Je rentre, elle me met à la porte. Je n'ai pas de fiche de paie. Je suis intermittent du spectacle. Je n'ai pas d'argent de côté. Je ne sais pas où je vais aller et mon banquier me dit « Investis dans l'immobilier, achète un appart » . Je dis « Mais je ne pourrais pas » . Il me dit « Mais si, ça fait des années que vous êtes intermittent, moi je vous suis » . Je trouve un appart, sauf que je découvre le monde de l'immobilier et en fait, le Nico artiste s'est transformé en Nico investisseur puisque je n'ai pas acheté ma résidence principale et là je suis devenu investisseur immobilier. Personne ne comprenait, personne ne m'entendait, il y avait vraiment ce côté, tout le monde me disait « C'est impossible » . Tout le monde me disait « C'est impossible » . impossible.

  • Speaker #0

    Moi, quand tu me le racontes, ça me paraît presque utopiste.

  • Speaker #1

    Mais, à l'époque, mon mec le premier, ma mère, mes amis, t'es intermittent, t'as pas d'argent de côté et tu veux être rentier et vivre à Bali ? Arrête d'écouter les vendeurs de rêves sur YouTube.

  • Speaker #0

    Et il y en a beaucoup.

  • Speaker #1

    Et franchement, j'ai fait une formation, j'ai été faire un séminaire, je me souviens, j'avais payé 300 euros le séminaire, j'avais l'impression de m'être fait... ... entubé comme pas possible en faisant ce truc-là. Et deux mois après, j'ai acheté mon premier appart sans apport à 15% de rentabilité. Six mois après, mon deuxième appart à 12% de rentabilité. Un peu plus d'un an après, mon troisième appart à 12% de rentabilité. Et j'ai triplé mon salaire avec l'immobilier à ce moment-là. Encore une fois, parce que les choses évoluent. Mais à ce moment-là, j'avais triplé, quadruplé mon salaire en si peu de temps. Et c'est là... où j'en viens, c'est-à-dire qu'à un moment donné, je crois que j'ai voulu, j'avais besoin d'exister, de ne plus être cet artiste, mais que je ne sois plus ce mec où on dit « Ah, mais tu ne sais pas gérer ton argent, blablabla » . C'est comme si j'avais pris le contre-pied. Et je suis devenue cet investisseur à faire des conférences. Je n'ai jamais quitté la scène, que ce soit dans la musique, dans le podcast.

  • Speaker #0

    La musique, c'est toujours ton truc.

  • Speaker #1

    Ah oui. Là, on enregistre ce podcast vendredi. Le vendredi, c'est les sorties. Ce matin, à 6h, j'écoutais les sorties. C'est toujours là. Mais effectivement, il y a eu ce côté où je me suis dit j'ai réussi à... Je suis quelqu'un de passionné. Donc, l'immobilier, j'étais passionné. C'est pour ça que j'ai créé un Instagram, que j'ai fait une chaîne YouTube, que j'ai commencé à être coach, à être conférencier autour de ça. Et au bout d'un moment, quand je m'étais mis à jour financièrement, Je crois que j'ai commencé à me poser la question, mais c'est quoi la vie, en fait ? Maintenant que j'ai plus besoin de survivre. Alors, j'ai jamais été millionnaire ou autre, mais juste j'avais une... Par rapport au mec qui était à Découvert, j'étais plus tranquille. J'étais beaucoup plus tranquille. J'étais en couple, je gagnais de l'argent. J'avais atteint l'objectif, ce que je voulais, être presque ce businessman. Et j'ai commencé à me dire, mais à quoi ça sert ? Et donc, je suis parti faire du chamanisme.

  • Speaker #0

    Tu pars beaucoup, dès qu'il y a un événement, hop,

  • Speaker #1

    je pars. Oui, beaucoup. J'expérimente. Donc, j'ai fait du chamanisme, des stages de développement personnel. Et en fait, en me questionnant, c'est là que l'envie de créer un podcast est née. Et le podcast est né, c'est ça qui est assez dingue, je faisais ma plus grande conférence. Devant 600 personnes, il y avait tous mes mentors de l'immobilier qui étaient présents au premier rang. C'était une véritable fierté pour moi d'être invité, d'être reconnu quelque part, parce qu'il y avait toujours ce... Est-ce que je suis vraiment légitime ?

  • Speaker #0

    Petit syndrome de l'imposteur.

  • Speaker #1

    Ouais, et à l'époque, j'étais entouré d'un monde très hétéro. Et le fait d'être gay, c'est comme si je me considérais moins bien que ces businessmen hétéros. Il y avait une notion de juste moins bien qu'eux. Et là, d'être devant eux, il y avait... Tu peux exister tel que tu es, en étant toi-même, finalement. Et le lendemain de cette conférence, j'arrêtais l'immobilier et je lançais mon podcast. Et je repartais à zéro.

  • Speaker #0

    T'as osé.

  • Speaker #1

    Et j'ai osé, ouais.

  • Speaker #0

    Sur ce podcast, justement, t'en es à une centaine d'épisodes, un peu plus. Quelle est, cette question va être très difficile, je pense, quelle est l'invité qui t'a le plus marqué ? Sur une centaine, il va falloir que tu trouves.

  • Speaker #1

    C'est compliqué parce que, en fait, je peux peut-être t'en citer trois.

  • Speaker #0

    Allez, trois.

  • Speaker #1

    Pour différentes raisons. L'un de mes premiers invités qui m'a marqué, c'est Yannissia, qui est un danseur. Ce podcast est quand même né autour du développement personnel. Mais j'y amène des personnes qui ne sont pas dans le milieu du développement personnel. Et Yannissia, c'était ça. C'était ce mec danseur que j'avais vu dans Drag Race, qui avait un charisme de fou. Je ne le connaissais pas. Je le trouvais beau. Et je me suis dit, on va aller voir qui c'est ce mec. Je l'ai invité, il m'a fait un épisode incroyable. C'était au tout début du podcast et j'ai trouvé qu'il incarnait le développement personnel là où d'autres en font des théories mais ne l'incarnent pas. Et ça, j'ai adoré finalement rencontrer quelqu'un qui me disait, moi je suis comme ça. Et en fait, regarde ma vie, c'est du développement personnel, sauf qu'il ne l'explique pas comme ça. Mais en fait, il le démontre. Et il m'avait scotché sur son histoire de vie, sur ce qu'il représentait, sur son côté solaire. J'avais adoré. J'ai beaucoup aimé Chloé Bloom aussi, qui est une influenceuse. Il y a des épisodes comme ça où je me sens dans une bulle. Et avec elle, je pense qu'on a les mêmes insécurités, le même besoin de briller. Et je crois qu'on s'est vu en miroir. Enfin, en tout cas, je me suis reconnu en elle comme un effet miroir. Et j'étais dans une bulle avec elle pendant une heure dix.

  • Speaker #0

    C'est une bonne chose.

  • Speaker #1

    Et j'ai adoré cet échange. Et je dirais, là c'est intuitivement, c'est-à-dire que je réfléchis pas, mais intuitivement, le dernier, et tu l'as évoqué tout à l'heure, c'est Franck Globvet. Pour moi, Franck Globvet, j'avais très peur de l'interviewer. C'est quelqu'un qui démonte, on va dire, tout le mouvement de la spiritualité, du développement personnel, qui est assez rentre-dedans. Et il est arrivé avec un quart d'heure d'avance. J'avais pas eu le temps de me poser, j'avais pas eu le temps de faire mes trois minutes de méditation. Il débarque avec un pote en mode, j'avais oublié ton interview. Là je suis avec un pote, on est allé prendre un café, du coup je le ramène, ça te dérange pas ? On se pose où ? Et moi qui étais déjà stressé...

  • Speaker #0

    Et t'en as rajouté une couche.

  • Speaker #1

    Je me suis dit, ok, donc là j'ai même pas le temps de me recentrer, de relire mes notes, rien du tout. Et en fait il s'est installé, il m'a dit la caméra elle est... On fait comment ? Et on y va en fait. Bon bah très bien, donc l'interview était à 10h, à 10h01 ça tournait.

  • Speaker #0

    C'est vrai que pour le coup moi j'ai adoré cet épisode parce que... Déjà j'aime beaucoup l'homme, Franck Lopvet, mais en plus avec toi il a ce truc où... Déjà il a une philosophie de vie, de cette façon comme tu dis de démonter la spiritualité, ses codes de vie, à un moment il parle un peu des objectifs et de « il faut absolument être en sécurité » . Il démonte un peu tous ces trucs-là. Et donc, j'invite vraiment les gens à aller écouter cet épisode. Et les autres, évidemment. Mais moi, il m'a beaucoup perturbé. Et toi aussi, j'ai l'impression que tu as perturbé. Parce que parfois, il n'est pas... Ce n'est pas qu'il n'est pas tendre, mais il n'hésite pas à te dire ce qu'il pense de toi aussi, de ta façon d'être.

  • Speaker #1

    Ce podcast est une thérapie. J'ai créé ce podcast. Je crois que si le podcast marche, d'ailleurs, c'est parce que c'est Nico qui a ses invités dans son salon. Et donc, tout ce que je t'ai raconté là, je peux le développer à certains moments. Le grand amour en Inde, la séparation, l'immobilier, selon qui j'ai en face de moi, je vais créer un échange avec ça. C'est une thérapie. Mais en fait, je me suis rendu compte que... Parler de moi, c'est pas pour parler de moi, en vrai. C'est juste que j'ai besoin d'avoir un regard. extérieure de ce que je raconte et faire rebondir les gens sur ce que je raconte pour amener dans le concret. Parce que justement, le côté théorie, globalement, de « on donne des leçons, tu dois faire ci, tu dois faire ça » , ça ne fonctionne pas. Et en fait, dans le fait de raconter des histoires, les gens s'y retrouvent. Et je me suis retrouvée avec des échanges, Stéphane Alix, qui est un journaliste, écrivain, au bout d'une demi-heure, il me faisait toutes les interviews qu'il venait de faire pour la sortie de son livre. Et moi, à ce moment-là, je n'allais pas bien du tout, du tout, du tout. C'était justement après ma séparation et avec mon 17 mètres carrés. Je me souviens un jour où je suis rentré et j'avais des idées sombres. J'étais là, mais à quoi ça sert de vivre ? Je lui ai partagé ça. Ce n'est pas pour parler de moi. Mais en fait, je me suis dit, si je partage quelque chose d'intime, il me donnera de l'intime. Et c'est ce qui s'est passé parce qu'en fait, il m'a écouté, il m'a regardé. J'ai senti la connexion se créer. Et là, il m'a dit, sache que plein de fois, j'ai voulu partir de cette terre. Et là, en fait, il m'a lâché un truc que je n'aurais jamais imaginé. Et je crois que la vulnérabilité, c'est ce qui permet le lien à l'autre. Et là, je peux rebondir aussi avec Florence Escaravage, qui est coach en amour. Comme elle m'a dit, puisque moi, du coup, je vais lui parler de mes problématiques de date. Elle m'a dit, bah...

  • Speaker #0

    On les a tous. On fera un podcast là-dessus.

  • Speaker #1

    À un moment donné, le date, c'est pas le superman ou la superwoman qui doit se présenter. C'est la personne vulnérable, en fait, qui enlève les masques. Alors, il faut trouver le juste milieu. En date, on me dit souvent que je suis un peu psy.

  • Speaker #0

    C'est le risque aussi. Mais quand tu abordes ces choses-là, c'est quelque chose auquel je me suis intéressé depuis peu, puisque tu m'as connu avant. J'étais beaucoup plus brut de décoffrage que je le suis maintenant, beaucoup moins doux, beaucoup moins apaisé dans les choses. Mais c'est un peu comme toi. Parfois, j'ai des dates où je me rends compte que limite, je deviens psy. Et c'est risqué, ça.

  • Speaker #1

    Mais c'est, je pense, l'envie d'aller connaître l'autre, que la pluie et le beau temps, c'est sympa. Mais moi, ça m'intéresse de voir qui est l'autre. c'est quoi ces rêves, c'est quoi ces peurs mais c'est pas pour le psychanalyser sur place mais c'est pour connecter et je pense que ça j'aurais jamais pu le faire à 25 tout comme toi ni à 30 et en fait c'est la vie qui m'a amené, quand je te parlais de connecter les dots il y a vraiment ce côté là, ce podcast est arrivé parce que j'ai besoin de comprendre la vie de comprendre qu'est-ce qu'on fout là sur cette Terre pourquoi il y a une Lune ça paraît bizarre de dire ça mais moi je trouve ça hallucinant qu'il y ait une Lune, qu'on soit des humains sur une Terre au milieu d'une galaxie avec des planètes je me dis mais on est rien et on est ... tout en même temps et ça, des fois je pars très loin à me poser toutes ces questions et ce podcast c'est une manière justement d'exprimer tous les questionnements autour de la vie avec des gens qui me disent ce qu'ils pensent de la vie.

  • Speaker #0

    Et à propos de questionnements, maintenant qu'on arrive à la quarantaine mon cher Nico, enfin moi ça y est c'est passé depuis bientôt un an est-ce que t'as vu des changements que ce soit physique ou mental ? Je parle aussi des physiques.

  • Speaker #1

    Physique je fais tout pour que ça n'existe pas.

  • Speaker #0

    Quand je dis physique, ça peut être mal au dos le matin.

  • Speaker #1

    Alors, pas forcément. Je vais au sport quasi tous les jours. C'est un truc que je continue, que j'essaye de faire. Ça fait trois ans que je fais du Botox. Alors là, aujourd'hui, où on enregistre l'épisode, ça fait plus de six mois. Donc normalement, ça ne se voit pas trop. Enfin, ça ne doit pas se voir parce qu'il y a la pluie.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas assez calé pour ça, Arthur.

  • Speaker #1

    Mais c'est vraiment peur de... J'ai eu beaucoup d'anglais étant adolescent. et donc la qualité de la peau pour moi prend beaucoup de place par ce complexe que j'ai du petit Nico quand il avait 14 ans mais du coup vieillir n'aide pas là dessus parce qu'elle ne va pas en s'améliorant ah oui mais malheureusement tu ne peux rien y faire bah en tout cas le Botox contre le fait de vieillir je veux dire oui contre le fait de vieillir le Botox m'aide à me sentir un peu mieux je sais que c'est reculer pour mieux sauter ça j'en ai conscience donc je le fais en conscience ah On verra la suite après. La peur de perdre mes cheveux, j'ai l'impression d'en perdre un peu.

  • Speaker #0

    Très bien, je te rassure, tu m'es bien.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas certain de pouvoir l'accepter, donc pareil, je sais que j'aurais recours, je pense, à lâcher.

  • Speaker #0

    Maintenant, ça se fait tellement bien. On ne va pas faire ça en Tunisie ou en Turquie. Enfin, je n'ai rien contre, mais idéalement, fais-le chez quelqu'un qui te le fait bien. Moi, je les ai perdus à... Attention, j'avoue un grand secret. J'ai commencé à perdre mes cheveux à 19 ans. Donc à 23 ans, je me suis rasé la tête et... depuis que j'ai 23 ans je vis avec bon c'est vrai que c'est plus facile à accepter je pense quand t'as la vingtaine que quand t'as la quarantaine ça je peux l'entendre ouais ouais ouais de toute façon moi c'est lié à mon image personnelle à 25 ans je suis pas sûr que je l'aurai accepté non plus je sais pas

  • Speaker #1

    En tout cas, il y a ces deux points-là qui sont quand même assez importants. Le fait de prendre du poids aussi, je fais très attention. Je vois une nutritionniste depuis trois mois. Encore une fois, c'est plus le côté « je veux prendre soin de moi parce que je sais que mon corps va me suivre jusqu'au bout » . Et j'ai eu l'occasion d'interviewer Major Mouvement. Je ne sais pas si tu connais qu'il y a un kiné très suivi, parce qu'il a 3 millions d'abonnés, sur le bien-être du corps. Et comme il expliquait, le sport et la musculation, ça fait travailler l'intérieur dans tous les cas et ça fait gagner en jeunesse. Ce n'est pas tomber dans l'oreille d'un sourd, alors on va au sport, on mange bien et on voit une nutritionniste pour du coup, pareil.

  • Speaker #0

    Donc ce n'est pas que par peur de vieillir, c'est aussi par besoin de s'entretenir. Oui,

  • Speaker #1

    totalement. Et justement, me sentir bien. Je pense que ce qui a changé également, c'est les nuits de 8h. Je me couche à 22h30, je me lève à 5-6h sans réveil. C'est intuitif, c'est mon corps, il est comme ça. J'ai appris à me connaître et à voir qu'est-ce qui fonctionne. Les soirées, j'adore ça. J'adore sortir et j'adore aller en boîte, mais je n'y vais plus parce que le prix à payer est trop grand. Donc, je sors peu.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas l'impression de te priver un petit peu ? Je ne dis pas qu'il faut le faire beaucoup, mais est-ce que tu ne t'empêches pas aussi par peur ? que des choses changent.

  • Speaker #1

    Si, complètement. C'est un peu une bataille que j'ai avec mon meilleur ami qui trouve que je suis trop psycho-rigide. Mais le prix à payer pour moi le lendemain est vraiment compliqué. Parce que ça va autant être physiquement, ça va être physiquement, ça va être au niveau intestinal, ça va être mon visage qui en prend un coup aussi, et ça va être moralement. L'alcool et une soirée, le lendemain, le moral n'est pas au top.

  • Speaker #0

    Je vois bien.

  • Speaker #1

    Je crois que je préfère me lever à 6h, aller au sport, faire mes projets, me nourrir de ce que j'aime, et de temps en temps une soirée. Mais trop de soirées, c'est impossible aujourd'hui. J'ai plus envie.

  • Speaker #0

    J'ai une amie qui me dit souvent que je me couche beaucoup trop tôt. Parce que je me suis mis à faire comme toi. Et bizarrement, je me sens... Alors moi, je fais quand même un peu trop de soirées, mais j'alterne un peu les deux. Mais je devrais peut-être... Mets un peu sur ton exemple.

  • Speaker #1

    Après, un équilibre à trouver. Et puis, chacun a son propre équilibre. Quand je dis que je me lève à 5-6 heures, pour des gens, ça paraît fou. Mais c'est ce qu'on appelle des chronotypes.

  • Speaker #0

    Oui, mais une fois que tu as tes 8 heures de sommeil, ça te sert à quoi de rester dans ton lit jusqu'à 10 heures ?

  • Speaker #1

    Justement, les chronotypes expliquent bien. C'est un scientifique américain qui avait expliqué ça. Il y a des gens qui sont du matin, d'autres qui sont plutôt de la journée, d'autres du soir et d'autres qui ont un sommeil instable. Je ne vais pas te faire un cours là-dessus, mais je me suis rendu compte que moi, naturellement, je suis du matin. Et c'est la même chose. J'ai du mal dans mon environnement, même professionnel. Je suis productif de 6h à 15h. À 15h, je n'ai plus envie. Il faut faire autre chose. Il faut méditer, il faut colorier. Et c'est juste comprendre qu'on est tous différents. Et ça, c'est quelque chose que j'ai mis du temps à comprendre. Ça, c'est mon fonctionnement. Ce n'est pas le fonctionnement de mon meilleur ami ou d'un tel ou de toi. On a tous un fonctionnement. Et c'est de trouver ce qui est juste pour soi. Et donc, à partir du moment où on trouve son mode d'emploi, du coup, la vie est aussi, j'ai l'impression, un peu plus douce.

  • Speaker #0

    T'avances dans le temps, comme on a dit, de toute façon t'as pas le choix, comme tout le monde. C'est quoi les épreuves qui t'ont permis de grandir, d'évoluer ? Ou des personnes qui, par leur attitude, qu'elles soient positives ou négatives, t'ont amené, je te dis, à grandir, à évoluer, à prendre des leçons de vie ?

  • Speaker #1

    Mon ex, j'ai grandi avec lui, je pense que le couple permet de grandir vraiment beaucoup. Je lui ai apporté la folie, je lui ai apporté l'audace. Alors, attention, je me lance des fleurs, mais il me l'a dit.

  • Speaker #0

    N'hésite pas en commentaire à le dire.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il a changé de métier. Il avait un métier très classique et maintenant, il est photographe professionnel et il vit sa vie rêvée. Et il m'a dit, c'est à tes côtés que j'ai osé finalement être qui je suis aujourd'hui. Et lui, il m'a apporté un côté carré, soutenant à 100% dans l'immobilier. Il était totalement dans ce côté-là. Donc, il m'a soutenu énormément. Ouais, ça, ça a été la propriétaire qui m'a mis à la porte. En vrai, c'est... En fait, des fois, j'aime pas dire ça parce que je trouve que c'est tellement cliché, mais la vérité là-dedans, c'est ces moments compliqués ou ces personnes compliquées que l'on rencontre, mais qui sont nécessaires pour avancer. Je l'ai insultée, cette propriétaire qui m'a mis à la porte, qui voulait pas me rendre ma caution et avec qui j'ai eu des problématiques à l'époque où j'avais pas d'argent, où je savais pas où j'allais me loger. Sans elle, il n'y aurait potentiellement pas osé Baïnico. Oui,

  • Speaker #0

    mais je vois très bien. Tout à l'heure, j'en ai vaguement parlé, mais tout ce que je fais aujourd'hui, c'est-à-dire la création de Quadra, etc., c'est plus récent, mais c'est pareil, c'est Unex, où je me suis retrouvé largué le lendemain des obsèques de mon père, EcoQ et machin. J'en ai voulu, comme toi, beaucoup. Et en fait, aujourd'hui, ça m'amène justement à ma question d'après. Est-ce qu'on... À l'approche de la quarantaine, est-ce qu'on pardonne plus facilement ou est-ce qu'on se blinde ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais plus pardonner. Pardonner parce que s'il y a quelque chose que j'ai aussi appris, c'est à quel point notre prisme, les lunettes que l'on a sur la vie, c'est tellement différent selon les gens. J'ai un ami qui a disparu de ma vie il y a cinq ans. Disparu en mode, il a coupé les ponts, il n'est pas mort, il est vraiment disparu. Oui, ça m'agace parce que je ne sais pas pourquoi, parce que c'était un de mes meilleurs amis depuis le collège. Je ne saurais jamais. Enfin, peut-être, à la limite, je m'en fous. Mais c'est prendre du recul, je ne sais pas pourquoi, mais c'est sa vision, c'est à un moment donné, il s'est retiré. Enfin, où il s'est retiré. Où il m'a retiré de sa vie. C'est comme ça. Et c'est juste de comprendre les situations comme elles viennent avec plus de recul. Ce n'est pas toujours évident. Et je suis sûrement... On dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Des fois, je suis très mauvais élève. Mais néanmoins, j'arrive à prendre plus de recul sur... En fait, tout le monde... je vais passer pour un bisounours, mais tout le monde est gentil à sa manière, c'est juste que des fois on ne comprend pas cette gentillesse-là.

  • Speaker #0

    Alors bisounours, c'est une référence de Quadra, je tiens à le dire, parce que ça n'existe plus aujourd'hui. D'ailleurs, Franck Le Bé, il t'en parle à un moment de l'interprétation. On fait des choses, que chacun a son interprétation, et que comme tu dis, on parle de prisme, et c'est pour ça que... Moi je pense comme toi sur le fait que je pardonne beaucoup plus facilement depuis que j'ai compris que ma façon de voir les choses n'est pas la façon de l'autre en face. Quand je te parlais de l'ex, elle n'a jamais rien fait de mal. Alors que pour moi, elle m'a complètement détruit à un moment donné. Bon, c'est malheureusement comme ça. Et comment tu fais pour trouver tes petits bonheurs du quotidien en quelques mots ?

  • Speaker #1

    En ce moment, j'avoue que j'ai très envie de reprendre un chat. J'ai eu un chat pendant 14 ans qui est décédé, enfin qui est mort au moment où je me séparais. Il y a vraiment eu une page, allez on vire tout, le mec, le chat,

  • Speaker #0

    l'appart,

  • Speaker #1

    plus rien. Et là, il y a cette envie de retrouver une connexion en tout cas avec un animal et une forme de simplicité, je crois. Créer ce cocon, en fait recréer ce cocon. Hier, j'ai fait du tri dans ma penderie, j'ai fait du tri chez moi. J'ai acheté un petit meuble pour faire du rangement. Je crois que ce plaisir, je le trouve dans la réorganisation de ce que j'ai envie de créer. Et c'est donc créer un cocon. Parce que mon appartement, c'est certes pas un loft, mais je me sens très bien dedans. Donc, c'est créer ce petit cocon à moi avec un chat. Juste retrouver ce qui me fait du bien.

  • Speaker #0

    Et bien, tu vois, tu es en plein renouveau.

  • Speaker #1

    Et potentiellement un voyage, encore une fois.

  • Speaker #0

    Oh, mais si tu aimes ça, fais-le.

  • Speaker #1

    Au Brésil.

  • Speaker #0

    Voilà. T'as bien raison. Parlons un peu de la société, à l'approche de ta quarantaine, comment tu la vois la société aujourd'hui ? Est-ce que tu as le même regard qu'il y a dix ans ?

  • Speaker #1

    C'est effrayant parce que je crois que je n'avais pas trop de regard à l'époque, donc je vivais. Ce qui est pour moi une qualité, quelque part.

  • Speaker #0

    Mais désolé.

  • Speaker #1

    Oui, des œillères peut-être. Après, je trouve que c'est important de prendre soin de soi avant tout, avant de prendre soin des autres et de la société. Si dans un avion, on invite aux gens de mettre le masque à oxygène sur soi avant de le mettre à quelqu'un d'autre, c'est parce qu'il faut bien se sentir bien pour pouvoir sauver les autres. Enfin, non pas que je veuille sauver la société ou les autres.

  • Speaker #0

    On attend quelqu'un en ce moment, c'est pile la période.

  • Speaker #1

    Oui, je ne suis pas ce bestie-là. En tout cas, je fais ce que je peux avec la voix qui m'est donnée dans le podcast. Comme toi, finalement. Après, je n'ai pas du tout d'ambition. Ce que je veux dire par là, c'est que j'hallucine de voir comment la société évolue. J'hallucine de voir comment aujourd'hui, on est dans un monde terrifiant avec des guerres. Alors que ça, on l'a vu dans les cours au lycée et qu'on reproduit les mêmes schémas. Et moi, peut-être encore une fois un côté bisounours, je ne comprends pas comment on peut se faire du mal. Je ne comprends pas comment on ne peut pas aimer l'autre. Je ne comprends pas comment on ne peut pas se soutenir. Je comprends que chacun ait sa vie à gérer, c'est une chose. Mais de là à aller détruire la vie des autres, ça, je ne comprends pas.

  • Speaker #0

    Surtout que j'ai vu un extrait d'un autre podcast où tu parles du fait que tu as une famille aujourd'hui, que ton père s'est remarié à une femme sénégalaise, que tu as des demi-frères qui sont métisses, etc. Et que ça t'a permis de voir, par leur prisme aussi, aussi à la société comme elle est vis-à-vis d'eux.

  • Speaker #1

    Oui, de comprendre le racisme. L'homophobie, je l'avais connue par mon enfance, enfin enfance, pas forcément, adolescence en tout cas. Une homophobie toute... Rien de dramatique. En tout cas, juste me faire comprendre que j'étais différent. À l'époque où même moi, je ne savais pas trop pourquoi. Mais c'est vrai que le racisme, je n'en ai pas vraiment connu. Mais avoir des frères et sœurs qui ont entre 8 et 12 ans, une belle-mère sénégalaise, c'est me retrouver face à ma petite sœur qui me dit les gens disent que je n'ai pas la bonne couleur à l'école ou que je suis trop marron. Et du coup, je suis rejetée et je n'ai pas de copine. Ou c'est ma belle-mère qui se fait contrôler quand elle va faire ses courses. Et... Et c'est vrai que ça, quand ça touche en fait quelque part à ma famille, je le vois avec un regard totalement différent. Et je vois finalement quelque chose que je ne voyais pas avant, où j'aurais même eu tendance à dire « Ah, la victimisation, ça va deux minutes » . Mais en termes d'homophobie aussi, je veux dire, le côté bon... Mais en fait, non, il y a quand même des regards... La société n'a pas toujours un regard bienveillant. sur les gens selon d'où ils viennent ou qui ils sont intrinsèquement.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais revenir en arrière, tu dirais quoi au Nico qui avait 20 ans ? Je te l'ai piqué celle-là !

  • Speaker #1

    Non mais parce que c'est vrai que ça va... alors je la pose pas tout le temps, mais ça m'arrive de la poser et je me dis je ne sais pas du tout !

  • Speaker #0

    Et bah oui, bah voilà, en fait je me suis dit je vais l'avoir !

  • Speaker #1

    Au Nico de 20 ans ? J'aurais envie de lui dire ne change rien ! Et en même temps, il y a plusieurs choses que j'aurais fait différemment. Ou pas. Si, à l'époque où les banques prêtaient sans apport, j'aurais acheté plus d'appart.

  • Speaker #0

    On y revient. De quoi t'es le plus fier aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je vais reprendre ce mot, mais d'oser. Malgré les doutes, malgré les peurs, malgré les insécurités, j'ose. Et pourtant, hier, c'était le sujet avec ma thérapeute. Parce que j'hésite avec ce chat. Elle me dit à un moment donné, donnez-vous le droit à l'erreur.

  • Speaker #0

    Mais même du chauvin.

  • Speaker #1

    Pas de l'erreur du chat. Elle dit mais vous allez voir ce qui va se passer. Vous ne savez pas. Donnez-vous le droit. Pareil, j'étais là. Oui, mais est-ce que c'est le bon moment pour partir au Brésil ? Ça fait trois ans que vous partez. Allez-y. Si vous voulez rentrer plus tôt, vous rentrez plus tôt. Donnez-vous le droit à l'erreur et continuez d'oser. Vous l'incarnez. Continuez. Donc, c'est ça dont je suis le plus fier. C'est malgré les doutes, j'avance. J'essaye et peut-être ma curiosité, la curiosité d'aller voir ailleurs alors qu'on pourrait me dire c'est pas bien, faut pas faire comme ça ou ça marche pas ou cette personne n'est pas bonne. Et moi de me dire tant que j'ai pas fait ma propre opinion, je ne sais pas. Donc c'est cette curiosité en tout cas à aller vers les expériences, les activités, les gens, le monde.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as l'air gré ?

  • Speaker #1

    Justement, à part cette histoire d'appart...

  • Speaker #0

    Ça peut être que ça. T'as le droit de pas en avoir non plus.

  • Speaker #1

    Non, parce que ce qui me touche le plus aujourd'hui, c'est la séparation, mais quelque part, je regrette pas ma séparation, même si c'était confortable. Mais je pense qu'il faut savoir faire le grand saut pour aller vers une vie où on se sent vraiment aligné. Pour l'instant, ce saut, je suis encore en chute libre. Alors, je n'ai pas envie de m'écraser.

  • Speaker #0

    Non, je ne te le souhaite pas quand même. Je doute que tu te fais écraser.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas, je rebondis sur le trampoline qui m'attend en bas. J'y crois. J'ai la foi dans cette idée-là. Même si la période n'est pas toujours évidente. Je veux que ma quarantaine, malgré les doutes, soit vibrante, soit pleine de joie, pleine d'opportunités, pleine de magie. Donc, j'y crois malgré tout.

  • Speaker #0

    J'adore cette réponse. Vraiment, parce que je suis tellement en raccord. Allez, on va se détendre un petit peu. Cinq questions. Tu vas passer sur le grill des quadras. Cinq questions que je pose à tout le monde. Tu réponds en un mot, si tu peux en un mot. Le goût d'un bonbon de ton enfance qui te manque ? La ventoline ?

  • Speaker #1

    Non, ce petit truc avec des bonhommes où tu avais des petites...

  • Speaker #0

    Ah, les pezes !

  • Speaker #1

    Les Paises ?

  • Speaker #0

    Ouais, les Paises, le tube là. Ok, ouais, les Paises.

  • Speaker #1

    Les Paises.

  • Speaker #0

    Ok. L'émission de ton enfance ou le dessin animé qui te manque ?

  • Speaker #1

    Ça peut être un film ?

  • Speaker #0

    Ça peut être un film.

  • Speaker #1

    L'Histoire sans fin ? Ah ouais,

  • Speaker #0

    l'Histoire sans fin avec Falgore.

  • Speaker #1

    Je dis ça parce que ça représente pour moi toute l'aventure, les films d'aventure de l'époque, de magie qui ont créé mon univers créatif.

  • Speaker #0

    Bastien et Falgore. J'avais préféré le 2 au premier d'ailleurs. Avec Bastien où c'est Bastien qui va dans le monde des rêves. Ok. J'avais adoré le 2. Un truc que disaient tes parents qui t'énervaient mais que tu appliques aujourd'hui sans te rendre compte.

  • Speaker #1

    Bah me coucher tôt. Ou les choses te passeront. C'est-à-dire ? Je faisais beaucoup de piercing quand j'étais ado. Et ma grand-mère me disait ça va te passer. Et je lui disais mais c'est pas vrai mamie. Et aujourd'hui je me dis si tu avais raison.

  • Speaker #0

    Merci mamie. Un adjectif pour qualifier la génération Z les 20-30 ans ?

  • Speaker #1

    Surconnectée.

  • Speaker #0

    Tu te voyais faire quoi à 40 ans ?

  • Speaker #1

    Pour moi ça n'existait pas à cet âge.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu te pensais que tu aurais 20 ans toute ta vie.

  • Speaker #1

    Vraiment ? Pour moi j'allais pas dépasser les 30. Donc je ne voyais pas les 40 ans. J'ai souvenir de fêter les 40 ans de mon père. Et mon père, je le voyais vieux.

  • Speaker #0

    Comme je dis, on est trop jeune pour les vieux et trop vieux pour les jeunes. C'est le problème de 40 ans. Merci beaucoup Nico.

  • Speaker #1

    C'était un vrai plaisir Camille.

  • Speaker #0

    Pour moi aussi. Vous pouvez retrouver Nico dans Oser by Nico, qu'on peut retrouver sur Youtube, sur les plateformes audio, sur Instagram. Oser by Nico, je vous mets le petit hashtag. Merci beaucoup. J'étais vraiment très content de te recevoir. n'oubliez pas de vous abonner à Quadra de liker, de mettre la petite cloche de commenter parce que c'est grâce à ça que Quadra peut continuer à vivre on se retrouve très vite dans le Quadrunivers je remercie encore Nico et à bientôt les Quadras Bientôt, salut !

Chapters

  • Introduction à Quadras et aux thèmes de la quarantaine

    00:00

  • Discussion avec Nico sur la quarantaine et ses défis

    01:59

  • Les peurs liées à la vieillesse et aux changements de vie

    02:18

  • Réflexions sur la crise de la quarantaine et le renouveau

    04:04

  • Oser prendre des décisions malgré les doutes

    05:51

  • Importance de la solitude et des moments de réflexion

    07:54

  • L'impact des expériences de vie sur la perception de soi

    10:36

  • Évolution personnelle et professionnelle à l'approche de la quarantaine

    15:10

  • Conclusion et encouragements à oser vivre pleinement

    19:34

Description


Vous vous êtes déjà demandé ce que signifie vraiment vivre la quarantaine ? Dans cet épisode de Quadras, Camille Grieco et Nico, un entrepreneur et podcasteur audacieux, plongent au cœur des défis et des joies de cette période charnière de la vie. Ensemble, ils explorent des thèmes universels tels que la peur de vieillir, les remises en question personnelles et les transformations de vie qui jalonnent cette décennie fascinante.

Nico partage avec sincérité son parcours à travers la quarantaine, évoquant ses insécurités liées à son statut de célibataire et les pressions sociales qui l'entourent. À travers leurs échanges, Camille et Nico confrontent leurs perceptions de la vie à 40 ans, discutant des attentes qu'ils avaient et de la manière dont ils naviguent dans les incertitudes qui accompagnent cette étape de la vie. C'est une conversation authentique, remplie d'humour et de réflexions profondes.

Les auditeurs découvriront l'importance d'oser prendre des décisions, même lorsque l'avenir semble flou. Nico et Camille soulignent également la nécessité de se reconnecter avec soi-même à travers des expériences personnelles significatives, qu'il s'agisse de voyager, de se lancer dans de nouveaux projets ou simplement d'apprendre à se connaître à nouveau. Cet épisode est une véritable invitation à embrasser cette période de la vie avec courage et optimisme.

Ensemble, ils nous rappellent que la quarantaine n'est pas une fin, mais un nouveau départ, une chance de redéfinir nos ambitions et de réévaluer nos priorités. Alors, si vous êtes curieux d'entendre des histoires inspirantes et des réflexions sur ce que signifie traverser la quarantaine, ne manquez pas cet épisode captivant de Quadras. Rejoignez-nous pour une exploration sincère et enrichissante qui vous donnera le sourire et peut-être même le courage de faire face à vos propres défis !

Écoutez dès maintenant et partagez vos pensées avec nous. La quarantaine est une aventure, alors partons ensemble à sa découverte !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu vois comme quoi même à 40 ans on peut se faire virer d'un train par la SNCF et par les flics carrément.

  • Speaker #1

    J'en avais 27. Ouais,

  • Speaker #0

    bon bah j'espère que ça te réarrivera pour la peine, comme ça on pourra le justifier.

  • Speaker #1

    Mais genre là ça enregistre ? Ouais. Ah oui c'est ok.

  • Speaker #0

    Et du coup maintenant je l'ai mon off tu vois. Voilà, c'est très bien. Un matin, on s'est réveillé et bim, 40 piges. Comment ça va les quadras ? Bienvenue dans votre univers, bienvenue dans Quadra. Ensemble on va parler des joies et des galères de la quarantaine. Vous savez, cette période où vous vous rendez compte que ce qui prend plus de poids que vous, ce sont vos responsabilités. Alors installez-vous bien, merci à ceux qui s'abonnent, pensez à mettre la petite cloche et le petit pouce pour ne rien rater de Quadra, mais surtout laissez vos commentaires, vos histoires, vos anecdotes pour peut-être vous aussi venir au micro de Quadra. Quadra est diffusé sur les plateformes audio comme Spotify, Apple Podcasts, Deezer, etc. mais aussi sur YouTube et sur les réseaux sociaux Instagram et TikTok Quadra. point podcast. Dans chaque épisode, je serai avec des personnalités inspirantes qui viendront nous raconter leur parcours, leur vision de la quarantaine, comment ils l'abordent, comment ils la vivent, comment ils l'ont vécu pour certains, mais aussi avec des experts qui viendront aussi nous parler de la quarantaine dans la société aujourd'hui. L'idée d'Enquadra, c'est de traverser cette période de la quarantaine en vous apportant des tips, des témoignages, le tout dans le respect, la bienveillance, mais surtout la bonne humeur. Donc faites une pause dans le Quadruunivers, lâchez les biberons, lâchez les applis de rencontre, et bienvenue Comment ça va les Quadras ? Je suis aujourd'hui avec Nico de Oser by Nico, oui la force motrice d'Oser by Nico. Il est aussi créateur inspirant, journaliste, entrepreneur, je sais pas ce que Nico ne fait pas. Bonjour Nico, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Camille, je me sens très bien parce que je suis avec toi, il y a une très belle énergie et je suis hyper content d'être là.

  • Speaker #0

    C'est bien parce qu'on va parler un peu d'énergie, et on va parler de cette énergie de la quarantaine. Cette quarantaine, justement, on va direct aller dans le vif du sujet. 39 ans, je le dis, la quarantaine, comment tu te sens ?

  • Speaker #1

    Compliqué. Pourquoi ? C'est très compliqué. Je crois que j'ai fait ma crise de la trentaine, sauf que je ne l'avais pas vue venir. Et la crise de la quarante, ça fait un an et demi que je pense que je la prépare. Et honnêtement, il y a beaucoup de peur. Beaucoup de remises en question, beaucoup de doutes, beaucoup d'insécurités qui ressortent.

  • Speaker #0

    C'est marrant d'avoir fait crise de la trentaine et d'attaquer aussi une crise de la quarantaine. Parce que moi j'ai fait une crise de la quarantaine, une pré-crise de la quarantaine à 35, mais du coup je ne me suis pas tapé les deux. J'ai abordé les 40 tranquille. Toi il y a vraiment un truc qui te fait flipper dans la quarantaine qui arrive ?

  • Speaker #1

    Oui, j'entends beaucoup de gens qui disent que la quarantaine c'est super etc. Et en fait moi je crois que ça remet en question énormément de choses sur ma peur principale qui est la peur de vieillir. Donc du coup tout ce qui touche au fait de vieillir, donc ça peut être les rides, les cheveux blancs, perdre mes cheveux, tout ça, ça m'angoisse. De me dire que je suis célibataire depuis un an, est-ce que je vais pouvoir refaire ma vie ? De me voir être passé d'un 60 mètres carrés, enfin tu vois quand tu as dit un peu tout ce que j'ai fait, qu'est-ce que je ne suis pas ? Oui, j'ai sur le papier énormément de choses, mais néanmoins, suite à une séparation, je suis passé d'un 60 mètres carrés haussmanien à un 17 mètres carrés. Donc à me dire, en fait, tu vas commencer ta quarantaine. Alors, je n'aime pas dire ça, mais presque moins bien qu'un étudiant. Parce que quand j'étais étudiant, j'avais un 30 mètres carrés sur les grands boulevards.

  • Speaker #0

    Oui, mais justement, la quarantaine, c'est ça qui est beau, c'est que c'est un renouveau.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce que moi, c'est comme ça que je l'ai vécu. Moi, en ce moment, depuis mes 40 ans, je suis rentré à Paris après un séjour où j'étais parti dans le sud pour de très mauvaises raisons. Mais en fait, je vis une nouvelle étape. Tu ne la vois pas comme ça, toi ?

  • Speaker #1

    Je ne la vois pas encore comme une nouvelle étape. En fait, quand je suis seul chez moi le soir, j'ai du mal à voir la situation autrement. Hier, je disais à ma thérapeute, je crois que je préférais être en couple comme j'étais en couple, même si je n'étais pas forcément heureux. Parce que c'était presque plus simple que de... qu'aujourd'hui être face à mes insécurités et de voir y faire face seul en fait. C'est quelque chose que j'ai appris depuis un an et demi, c'est de reprendre ma vie en main. Je crois que le couple, en tout cas, je te parle vraiment de ce couple parce que j'ai l'impression que ça a été le soutien que j'ai eu pendant neuf ans et que là, de terminer cette relation, c'est me retrouver face à être face à la vie mais seul, à tenir mes projets seul. J'ai réalisé beaucoup de choses grâce au soutien du cocon. qu'on peut avoir dans un couple.

  • Speaker #0

    Et si ça t'était arrivé à 35 ans, tu l'aurais vécu pareil ?

  • Speaker #1

    Potentiellement, c'est difficile à dire. Parce que 40 ans,

  • Speaker #0

    c'est une décennie particulière. On se dit, je ne sais pas si tu connais la chanson de Ben Mazoué, L'envie, où il dit, j'ai la moitié de ma vie encore, et ça sera la meilleure moitié, mais tu es à une moitié de ta vie.

  • Speaker #1

    Oui, c'est comme ça que j'essaie de le voir. C'est-à-dire que ce matin, je me suis réveillé, j'étais en pleine forme, et j'ai envie de bouffer la vie et de faire tous les projets que je réalise. Je crois que c'est un peu même d'ailleurs mon ambivalence. Je suis un peu cette personne qui parle de ses insécurités, mais qui en même temps, à côté de ça, va au bout du monde en Colombie sans parler espagnol avec un sac à dos pendant deux mois.

  • Speaker #0

    Jamais de la vie je fais un truc pareil. J'ai pris le pour ça.

  • Speaker #1

    Il y a vraiment des... Tu vois, lancer mon podcast, investir dans l'immobilier, faire des conférences. J'adore donner des conférences pour inspirer les gens. Il y a vraiment toute une partie de moi. qui est un peu on y va en fonce parce que c'est partie de mon ADN personnel dosé. Ce mot-là ne sort pas de nulle part, c'est que je l'incarne dans ma vie. Mais en fait, mes projets sont à la hauteur de mes doutes.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Globalement, mes projets n'arrivent pas sans doute. Il y a tout le temps des peurs, sauf que je les dépasse. Là, c'est vrai qu'on commence cet épisode direct dans mes insécurités.

  • Speaker #0

    Oui, je veux dire, il y a quelqu'un qui m'a très bien conservé ce dossier.

  • Speaker #1

    Mais effectivement. ces insécurités c'est ce qui me nourrit aussi à créer à avancer à essayer parce que justement c'est les moments où je me retrouve seule alors j'ai déménagé depuis j'ai gagné un peu de mètre carré enfin c'est pas encore le 60 mètre carré haussmanien mais l'année dernière il y avait ce côté ah t'as 38 ans t'es malheureux après ta rupture que t'as voulu je tiens à le préciser je l'ai voulu cette rupture en fait je me suis rendu compte de tout ce qui n'allait pas en fait je me suis retrouvé face à moi-même alors Ça, ça a été le truc. Et donc, j'ose parce que c'est ma manière d'avancer. Donc, je suis parti en Colombie parce que c'était pour moi une manière de... Je pars du principe que ta vie avance au rythme des décisions que tu prends. Donc, si tu ne prends pas de décision, tu restes dans l'immobilisme. Et ça, c'est quelque chose que je me répète constamment. Et donc avancer c'est quelque part me dire si t'es pas bien là où t'es, on va aller voir ailleurs. Et c'est comme ça que je suis parti en Colombie l'année dernière. Et c'est comme ça que j'étais parti en Inde l'année d'avant, à la fin de ma relation. C'est la même chose, je suis pas bien dans mon couple, qu'est-ce que je fais ? Bon on va bouger, on va prendre une décision. on va acter, on va partir. Je suis parti en Inde. Bon, j'ai rencontré un Indien, je tombe amoureux. Enfin, ça a été une histoire. Écoute,

  • Speaker #0

    tu dois l'utiliser à l'agréable, écoute.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qui a amené la rupture. Mais en tout cas, c'est les actions qui me permettent d'avancer. Donc, même dans mes doutes, comme mes doutes actuels, je sais que c'est l'action d'avancer qui me permettra d'aller mieux. Enfin, en tout cas, de retrouver une stabilité émotionnelle.

  • Speaker #0

    Je te conseille le livre de quelqu'un que j'ai reçu au début, quand j'ai commencé le podcast, Alexia Borg, qui s'appelle La solitude est un connard. Je te conseille vivement, vu ce que tu me dis, je pense que ça peut beaucoup te parler, beaucoup t'aider. Elle parle justement de cet inconfort, de... Est-ce que justement, être seul, c'est pas quelque chose qui, au bout d'un moment, nous aide plutôt à avancer ? Moi c'est ce que j'ai vécu quand je suis parti à Cannes. Je me suis retrouvé finalement tout seul, largué, cocu, en deuil parce que je venais de perdre quelqu'un. Et le fait de me retrouver seul a été dur, et en fait ça a été au bout du compte. Ça a été mon moteur de dingue. C'est pour ça que je suis revenu ici avec mille fois plus d'énergie. Mais je pense que parfois, aborder cette décennie ou une nouvelle décennie seul, ça peut être bénéfique. Ça dépend après comment tu transformes l'essai.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quelque chose que j'ai essayé. La Colombie, je suis parti seul et j'ai fait une retraite de yoga, de méditation, de silence. Et l'été dernier, idem, j'ai passé une semaine seul sur une péniche, sans ordinateur, sans livre, sans musique, sans rien. juste face à moi-même. La solitude, je l'embrasse quand il faut. Mais je crois que j'ai plus de mal à trouver la joie de la solitude dans le quotidien, qui me ramène un peu à mon quotidien. Et justement, en fait, quand la solitude, elle est choisie, je n'ai pas de problème. Mais quand la solitude, je la sens subie, c'est là où elle me pose un peu de problématiques. Et ce matin, je lisais le livre de Fabrice Midal, je ne sais pas si tu le situes, qui est un philosophe, et il parle de la magie dans le quotidien, la magie dans la simplicité. Et ça me faisait du bien de le lire parce que je me rends compte qu'effectivement, à trop vouloir une vie extraordinaire, ce que j'ai sur le papier, j'en oublie d'être dans la simplicité du quotidien puisque j'ai le sentiment et avec toutes les interviews que j'ai pu faire ou les gens que j'ai pu rencontrer, en fait, on peut vivre des choses extraordinaires. Ça n'empêche pas que la plupart des gens ont une vie assez classique dans le quotidien.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis dans le podcast avec Franck Lové où tu parles du fait que... tous les gens que tu rencontres, peu importe leur statut, ont des problématiques qui sont les mêmes que tout le monde.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est quelque chose que j'ai appris, je crois, dans ce podcast. C'est à quel point tous les gens que je mettais sur un piédestal avaient des problématiques. identiques, voire pires, et en fait avaient une vie que je ne voudrais pas forcément, alors que je les mettais sur un piédestal. Et ça m'a permis de définir aussi à quel point envier la vie des autres, on oublie souvent quels sont les... On voit uniquement les bénéfices.

  • Speaker #0

    Et justement, en parlant de ce podcast, Oser by Nico, comment t'es venue l'idée de le créer, et maintenant, à l'approche de la quarantaine, est-ce que tu l'abordes différemment ? Parce qu'il est fort le thème, Oser. Tu t'en sers quand même de ce mot. Est-ce que du coup, aujourd'hui, tu vas l'aborder un peu différemment ? Et comment ça t'est venu ?

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que je devais, la semaine dernière, me faire tatouer Osée sur le bras en monogramme. Ça a été décalé. Est-ce que je dois avoir un signe de la vie ? Je ne sais pas. Enfin bref, ça c'est... C'est pour te montrer à quel point ce mot, Ola, c'est mon mantra. Je pars un peu du principe que la vie, c'est des petits points. Un peu comme Steve Jobs qui avait parlé dans la conférence à Harvard, je crois, connecte ce dot. Quand on regarde sa vie, on voit qu'il y a eu plein de points connectés. On ne sait pas à l'avance où on va aller si réellement on écoute de la vie. Des fois, on se retrouve à des endroits où on n'aurait jamais imaginé. Et je crois que je suis arrivé sur le podcast parce que je suis passé de l'artiste une partie de ma vie, où à l'époque, je m'appelais, enfin, mon pseudonyme, c'était Stade Malco et je faisais de la musique et je m'éclatais là-dedans. Et c'était mon cœur qui parlait, c'était ma passion. Puis ensuite, il y a eu l'Inde, une première fois qui est arrivée, qui m'a totalement transformée. Où là, je me suis dit, il faut que je revoie ma vie. À l'époque, on travaillait ensemble.

  • Speaker #0

    J'explique, on a travaillé ensemble avec Nico il y a dix ans.

  • Speaker #1

    Ouais, avec Évine Thomas. Et il y a eu un moment donné où moi, cette vie-là ne m'allait plus. Les thématiques qu'on abordait dans l'émission ne m'allaient plus. Et c'est pour ça que je suis partie en Inde. Et ça a été un premier déclic. Ma vie n'est pas celle que je veux. Encore une fois, cette idée de mouvement, en fait. Je pars aussi du principe que le mouvement crée la chance. Donc autant bouger. Donc je suis partie en Inde. Je suis revenue. J'ai su que je devais changer quelque chose à ma vie, mais je ne savais pas trop comment. Et puis là, ma propriétaire m'a mis à la porte de chez moi.

  • Speaker #0

    C'est en fait, merci, c'est grâce à elle que tu as fait ce truc.

  • Speaker #1

    Je peux la remercier parce que finalement, je rentre d'Inde et d'un voyage en Asie pendant six mois. Je rentre, elle me met à la porte. Je n'ai pas de fiche de paie. Je suis intermittent du spectacle. Je n'ai pas d'argent de côté. Je ne sais pas où je vais aller et mon banquier me dit « Investis dans l'immobilier, achète un appart » . Je dis « Mais je ne pourrais pas » . Il me dit « Mais si, ça fait des années que vous êtes intermittent, moi je vous suis » . Je trouve un appart, sauf que je découvre le monde de l'immobilier et en fait, le Nico artiste s'est transformé en Nico investisseur puisque je n'ai pas acheté ma résidence principale et là je suis devenu investisseur immobilier. Personne ne comprenait, personne ne m'entendait, il y avait vraiment ce côté, tout le monde me disait « C'est impossible » . Tout le monde me disait « C'est impossible » . impossible.

  • Speaker #0

    Moi, quand tu me le racontes, ça me paraît presque utopiste.

  • Speaker #1

    Mais, à l'époque, mon mec le premier, ma mère, mes amis, t'es intermittent, t'as pas d'argent de côté et tu veux être rentier et vivre à Bali ? Arrête d'écouter les vendeurs de rêves sur YouTube.

  • Speaker #0

    Et il y en a beaucoup.

  • Speaker #1

    Et franchement, j'ai fait une formation, j'ai été faire un séminaire, je me souviens, j'avais payé 300 euros le séminaire, j'avais l'impression de m'être fait... ... entubé comme pas possible en faisant ce truc-là. Et deux mois après, j'ai acheté mon premier appart sans apport à 15% de rentabilité. Six mois après, mon deuxième appart à 12% de rentabilité. Un peu plus d'un an après, mon troisième appart à 12% de rentabilité. Et j'ai triplé mon salaire avec l'immobilier à ce moment-là. Encore une fois, parce que les choses évoluent. Mais à ce moment-là, j'avais triplé, quadruplé mon salaire en si peu de temps. Et c'est là... où j'en viens, c'est-à-dire qu'à un moment donné, je crois que j'ai voulu, j'avais besoin d'exister, de ne plus être cet artiste, mais que je ne sois plus ce mec où on dit « Ah, mais tu ne sais pas gérer ton argent, blablabla » . C'est comme si j'avais pris le contre-pied. Et je suis devenue cet investisseur à faire des conférences. Je n'ai jamais quitté la scène, que ce soit dans la musique, dans le podcast.

  • Speaker #0

    La musique, c'est toujours ton truc.

  • Speaker #1

    Ah oui. Là, on enregistre ce podcast vendredi. Le vendredi, c'est les sorties. Ce matin, à 6h, j'écoutais les sorties. C'est toujours là. Mais effectivement, il y a eu ce côté où je me suis dit j'ai réussi à... Je suis quelqu'un de passionné. Donc, l'immobilier, j'étais passionné. C'est pour ça que j'ai créé un Instagram, que j'ai fait une chaîne YouTube, que j'ai commencé à être coach, à être conférencier autour de ça. Et au bout d'un moment, quand je m'étais mis à jour financièrement, Je crois que j'ai commencé à me poser la question, mais c'est quoi la vie, en fait ? Maintenant que j'ai plus besoin de survivre. Alors, j'ai jamais été millionnaire ou autre, mais juste j'avais une... Par rapport au mec qui était à Découvert, j'étais plus tranquille. J'étais beaucoup plus tranquille. J'étais en couple, je gagnais de l'argent. J'avais atteint l'objectif, ce que je voulais, être presque ce businessman. Et j'ai commencé à me dire, mais à quoi ça sert ? Et donc, je suis parti faire du chamanisme.

  • Speaker #0

    Tu pars beaucoup, dès qu'il y a un événement, hop,

  • Speaker #1

    je pars. Oui, beaucoup. J'expérimente. Donc, j'ai fait du chamanisme, des stages de développement personnel. Et en fait, en me questionnant, c'est là que l'envie de créer un podcast est née. Et le podcast est né, c'est ça qui est assez dingue, je faisais ma plus grande conférence. Devant 600 personnes, il y avait tous mes mentors de l'immobilier qui étaient présents au premier rang. C'était une véritable fierté pour moi d'être invité, d'être reconnu quelque part, parce qu'il y avait toujours ce... Est-ce que je suis vraiment légitime ?

  • Speaker #0

    Petit syndrome de l'imposteur.

  • Speaker #1

    Ouais, et à l'époque, j'étais entouré d'un monde très hétéro. Et le fait d'être gay, c'est comme si je me considérais moins bien que ces businessmen hétéros. Il y avait une notion de juste moins bien qu'eux. Et là, d'être devant eux, il y avait... Tu peux exister tel que tu es, en étant toi-même, finalement. Et le lendemain de cette conférence, j'arrêtais l'immobilier et je lançais mon podcast. Et je repartais à zéro.

  • Speaker #0

    T'as osé.

  • Speaker #1

    Et j'ai osé, ouais.

  • Speaker #0

    Sur ce podcast, justement, t'en es à une centaine d'épisodes, un peu plus. Quelle est, cette question va être très difficile, je pense, quelle est l'invité qui t'a le plus marqué ? Sur une centaine, il va falloir que tu trouves.

  • Speaker #1

    C'est compliqué parce que, en fait, je peux peut-être t'en citer trois.

  • Speaker #0

    Allez, trois.

  • Speaker #1

    Pour différentes raisons. L'un de mes premiers invités qui m'a marqué, c'est Yannissia, qui est un danseur. Ce podcast est quand même né autour du développement personnel. Mais j'y amène des personnes qui ne sont pas dans le milieu du développement personnel. Et Yannissia, c'était ça. C'était ce mec danseur que j'avais vu dans Drag Race, qui avait un charisme de fou. Je ne le connaissais pas. Je le trouvais beau. Et je me suis dit, on va aller voir qui c'est ce mec. Je l'ai invité, il m'a fait un épisode incroyable. C'était au tout début du podcast et j'ai trouvé qu'il incarnait le développement personnel là où d'autres en font des théories mais ne l'incarnent pas. Et ça, j'ai adoré finalement rencontrer quelqu'un qui me disait, moi je suis comme ça. Et en fait, regarde ma vie, c'est du développement personnel, sauf qu'il ne l'explique pas comme ça. Mais en fait, il le démontre. Et il m'avait scotché sur son histoire de vie, sur ce qu'il représentait, sur son côté solaire. J'avais adoré. J'ai beaucoup aimé Chloé Bloom aussi, qui est une influenceuse. Il y a des épisodes comme ça où je me sens dans une bulle. Et avec elle, je pense qu'on a les mêmes insécurités, le même besoin de briller. Et je crois qu'on s'est vu en miroir. Enfin, en tout cas, je me suis reconnu en elle comme un effet miroir. Et j'étais dans une bulle avec elle pendant une heure dix.

  • Speaker #0

    C'est une bonne chose.

  • Speaker #1

    Et j'ai adoré cet échange. Et je dirais, là c'est intuitivement, c'est-à-dire que je réfléchis pas, mais intuitivement, le dernier, et tu l'as évoqué tout à l'heure, c'est Franck Globvet. Pour moi, Franck Globvet, j'avais très peur de l'interviewer. C'est quelqu'un qui démonte, on va dire, tout le mouvement de la spiritualité, du développement personnel, qui est assez rentre-dedans. Et il est arrivé avec un quart d'heure d'avance. J'avais pas eu le temps de me poser, j'avais pas eu le temps de faire mes trois minutes de méditation. Il débarque avec un pote en mode, j'avais oublié ton interview. Là je suis avec un pote, on est allé prendre un café, du coup je le ramène, ça te dérange pas ? On se pose où ? Et moi qui étais déjà stressé...

  • Speaker #0

    Et t'en as rajouté une couche.

  • Speaker #1

    Je me suis dit, ok, donc là j'ai même pas le temps de me recentrer, de relire mes notes, rien du tout. Et en fait il s'est installé, il m'a dit la caméra elle est... On fait comment ? Et on y va en fait. Bon bah très bien, donc l'interview était à 10h, à 10h01 ça tournait.

  • Speaker #0

    C'est vrai que pour le coup moi j'ai adoré cet épisode parce que... Déjà j'aime beaucoup l'homme, Franck Lopvet, mais en plus avec toi il a ce truc où... Déjà il a une philosophie de vie, de cette façon comme tu dis de démonter la spiritualité, ses codes de vie, à un moment il parle un peu des objectifs et de « il faut absolument être en sécurité » . Il démonte un peu tous ces trucs-là. Et donc, j'invite vraiment les gens à aller écouter cet épisode. Et les autres, évidemment. Mais moi, il m'a beaucoup perturbé. Et toi aussi, j'ai l'impression que tu as perturbé. Parce que parfois, il n'est pas... Ce n'est pas qu'il n'est pas tendre, mais il n'hésite pas à te dire ce qu'il pense de toi aussi, de ta façon d'être.

  • Speaker #1

    Ce podcast est une thérapie. J'ai créé ce podcast. Je crois que si le podcast marche, d'ailleurs, c'est parce que c'est Nico qui a ses invités dans son salon. Et donc, tout ce que je t'ai raconté là, je peux le développer à certains moments. Le grand amour en Inde, la séparation, l'immobilier, selon qui j'ai en face de moi, je vais créer un échange avec ça. C'est une thérapie. Mais en fait, je me suis rendu compte que... Parler de moi, c'est pas pour parler de moi, en vrai. C'est juste que j'ai besoin d'avoir un regard. extérieure de ce que je raconte et faire rebondir les gens sur ce que je raconte pour amener dans le concret. Parce que justement, le côté théorie, globalement, de « on donne des leçons, tu dois faire ci, tu dois faire ça » , ça ne fonctionne pas. Et en fait, dans le fait de raconter des histoires, les gens s'y retrouvent. Et je me suis retrouvée avec des échanges, Stéphane Alix, qui est un journaliste, écrivain, au bout d'une demi-heure, il me faisait toutes les interviews qu'il venait de faire pour la sortie de son livre. Et moi, à ce moment-là, je n'allais pas bien du tout, du tout, du tout. C'était justement après ma séparation et avec mon 17 mètres carrés. Je me souviens un jour où je suis rentré et j'avais des idées sombres. J'étais là, mais à quoi ça sert de vivre ? Je lui ai partagé ça. Ce n'est pas pour parler de moi. Mais en fait, je me suis dit, si je partage quelque chose d'intime, il me donnera de l'intime. Et c'est ce qui s'est passé parce qu'en fait, il m'a écouté, il m'a regardé. J'ai senti la connexion se créer. Et là, il m'a dit, sache que plein de fois, j'ai voulu partir de cette terre. Et là, en fait, il m'a lâché un truc que je n'aurais jamais imaginé. Et je crois que la vulnérabilité, c'est ce qui permet le lien à l'autre. Et là, je peux rebondir aussi avec Florence Escaravage, qui est coach en amour. Comme elle m'a dit, puisque moi, du coup, je vais lui parler de mes problématiques de date. Elle m'a dit, bah...

  • Speaker #0

    On les a tous. On fera un podcast là-dessus.

  • Speaker #1

    À un moment donné, le date, c'est pas le superman ou la superwoman qui doit se présenter. C'est la personne vulnérable, en fait, qui enlève les masques. Alors, il faut trouver le juste milieu. En date, on me dit souvent que je suis un peu psy.

  • Speaker #0

    C'est le risque aussi. Mais quand tu abordes ces choses-là, c'est quelque chose auquel je me suis intéressé depuis peu, puisque tu m'as connu avant. J'étais beaucoup plus brut de décoffrage que je le suis maintenant, beaucoup moins doux, beaucoup moins apaisé dans les choses. Mais c'est un peu comme toi. Parfois, j'ai des dates où je me rends compte que limite, je deviens psy. Et c'est risqué, ça.

  • Speaker #1

    Mais c'est, je pense, l'envie d'aller connaître l'autre, que la pluie et le beau temps, c'est sympa. Mais moi, ça m'intéresse de voir qui est l'autre. c'est quoi ces rêves, c'est quoi ces peurs mais c'est pas pour le psychanalyser sur place mais c'est pour connecter et je pense que ça j'aurais jamais pu le faire à 25 tout comme toi ni à 30 et en fait c'est la vie qui m'a amené, quand je te parlais de connecter les dots il y a vraiment ce côté là, ce podcast est arrivé parce que j'ai besoin de comprendre la vie de comprendre qu'est-ce qu'on fout là sur cette Terre pourquoi il y a une Lune ça paraît bizarre de dire ça mais moi je trouve ça hallucinant qu'il y ait une Lune, qu'on soit des humains sur une Terre au milieu d'une galaxie avec des planètes je me dis mais on est rien et on est ... tout en même temps et ça, des fois je pars très loin à me poser toutes ces questions et ce podcast c'est une manière justement d'exprimer tous les questionnements autour de la vie avec des gens qui me disent ce qu'ils pensent de la vie.

  • Speaker #0

    Et à propos de questionnements, maintenant qu'on arrive à la quarantaine mon cher Nico, enfin moi ça y est c'est passé depuis bientôt un an est-ce que t'as vu des changements que ce soit physique ou mental ? Je parle aussi des physiques.

  • Speaker #1

    Physique je fais tout pour que ça n'existe pas.

  • Speaker #0

    Quand je dis physique, ça peut être mal au dos le matin.

  • Speaker #1

    Alors, pas forcément. Je vais au sport quasi tous les jours. C'est un truc que je continue, que j'essaye de faire. Ça fait trois ans que je fais du Botox. Alors là, aujourd'hui, où on enregistre l'épisode, ça fait plus de six mois. Donc normalement, ça ne se voit pas trop. Enfin, ça ne doit pas se voir parce qu'il y a la pluie.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas assez calé pour ça, Arthur.

  • Speaker #1

    Mais c'est vraiment peur de... J'ai eu beaucoup d'anglais étant adolescent. et donc la qualité de la peau pour moi prend beaucoup de place par ce complexe que j'ai du petit Nico quand il avait 14 ans mais du coup vieillir n'aide pas là dessus parce qu'elle ne va pas en s'améliorant ah oui mais malheureusement tu ne peux rien y faire bah en tout cas le Botox contre le fait de vieillir je veux dire oui contre le fait de vieillir le Botox m'aide à me sentir un peu mieux je sais que c'est reculer pour mieux sauter ça j'en ai conscience donc je le fais en conscience ah On verra la suite après. La peur de perdre mes cheveux, j'ai l'impression d'en perdre un peu.

  • Speaker #0

    Très bien, je te rassure, tu m'es bien.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas certain de pouvoir l'accepter, donc pareil, je sais que j'aurais recours, je pense, à lâcher.

  • Speaker #0

    Maintenant, ça se fait tellement bien. On ne va pas faire ça en Tunisie ou en Turquie. Enfin, je n'ai rien contre, mais idéalement, fais-le chez quelqu'un qui te le fait bien. Moi, je les ai perdus à... Attention, j'avoue un grand secret. J'ai commencé à perdre mes cheveux à 19 ans. Donc à 23 ans, je me suis rasé la tête et... depuis que j'ai 23 ans je vis avec bon c'est vrai que c'est plus facile à accepter je pense quand t'as la vingtaine que quand t'as la quarantaine ça je peux l'entendre ouais ouais ouais de toute façon moi c'est lié à mon image personnelle à 25 ans je suis pas sûr que je l'aurai accepté non plus je sais pas

  • Speaker #1

    En tout cas, il y a ces deux points-là qui sont quand même assez importants. Le fait de prendre du poids aussi, je fais très attention. Je vois une nutritionniste depuis trois mois. Encore une fois, c'est plus le côté « je veux prendre soin de moi parce que je sais que mon corps va me suivre jusqu'au bout » . Et j'ai eu l'occasion d'interviewer Major Mouvement. Je ne sais pas si tu connais qu'il y a un kiné très suivi, parce qu'il a 3 millions d'abonnés, sur le bien-être du corps. Et comme il expliquait, le sport et la musculation, ça fait travailler l'intérieur dans tous les cas et ça fait gagner en jeunesse. Ce n'est pas tomber dans l'oreille d'un sourd, alors on va au sport, on mange bien et on voit une nutritionniste pour du coup, pareil.

  • Speaker #0

    Donc ce n'est pas que par peur de vieillir, c'est aussi par besoin de s'entretenir. Oui,

  • Speaker #1

    totalement. Et justement, me sentir bien. Je pense que ce qui a changé également, c'est les nuits de 8h. Je me couche à 22h30, je me lève à 5-6h sans réveil. C'est intuitif, c'est mon corps, il est comme ça. J'ai appris à me connaître et à voir qu'est-ce qui fonctionne. Les soirées, j'adore ça. J'adore sortir et j'adore aller en boîte, mais je n'y vais plus parce que le prix à payer est trop grand. Donc, je sors peu.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas l'impression de te priver un petit peu ? Je ne dis pas qu'il faut le faire beaucoup, mais est-ce que tu ne t'empêches pas aussi par peur ? que des choses changent.

  • Speaker #1

    Si, complètement. C'est un peu une bataille que j'ai avec mon meilleur ami qui trouve que je suis trop psycho-rigide. Mais le prix à payer pour moi le lendemain est vraiment compliqué. Parce que ça va autant être physiquement, ça va être physiquement, ça va être au niveau intestinal, ça va être mon visage qui en prend un coup aussi, et ça va être moralement. L'alcool et une soirée, le lendemain, le moral n'est pas au top.

  • Speaker #0

    Je vois bien.

  • Speaker #1

    Je crois que je préfère me lever à 6h, aller au sport, faire mes projets, me nourrir de ce que j'aime, et de temps en temps une soirée. Mais trop de soirées, c'est impossible aujourd'hui. J'ai plus envie.

  • Speaker #0

    J'ai une amie qui me dit souvent que je me couche beaucoup trop tôt. Parce que je me suis mis à faire comme toi. Et bizarrement, je me sens... Alors moi, je fais quand même un peu trop de soirées, mais j'alterne un peu les deux. Mais je devrais peut-être... Mets un peu sur ton exemple.

  • Speaker #1

    Après, un équilibre à trouver. Et puis, chacun a son propre équilibre. Quand je dis que je me lève à 5-6 heures, pour des gens, ça paraît fou. Mais c'est ce qu'on appelle des chronotypes.

  • Speaker #0

    Oui, mais une fois que tu as tes 8 heures de sommeil, ça te sert à quoi de rester dans ton lit jusqu'à 10 heures ?

  • Speaker #1

    Justement, les chronotypes expliquent bien. C'est un scientifique américain qui avait expliqué ça. Il y a des gens qui sont du matin, d'autres qui sont plutôt de la journée, d'autres du soir et d'autres qui ont un sommeil instable. Je ne vais pas te faire un cours là-dessus, mais je me suis rendu compte que moi, naturellement, je suis du matin. Et c'est la même chose. J'ai du mal dans mon environnement, même professionnel. Je suis productif de 6h à 15h. À 15h, je n'ai plus envie. Il faut faire autre chose. Il faut méditer, il faut colorier. Et c'est juste comprendre qu'on est tous différents. Et ça, c'est quelque chose que j'ai mis du temps à comprendre. Ça, c'est mon fonctionnement. Ce n'est pas le fonctionnement de mon meilleur ami ou d'un tel ou de toi. On a tous un fonctionnement. Et c'est de trouver ce qui est juste pour soi. Et donc, à partir du moment où on trouve son mode d'emploi, du coup, la vie est aussi, j'ai l'impression, un peu plus douce.

  • Speaker #0

    T'avances dans le temps, comme on a dit, de toute façon t'as pas le choix, comme tout le monde. C'est quoi les épreuves qui t'ont permis de grandir, d'évoluer ? Ou des personnes qui, par leur attitude, qu'elles soient positives ou négatives, t'ont amené, je te dis, à grandir, à évoluer, à prendre des leçons de vie ?

  • Speaker #1

    Mon ex, j'ai grandi avec lui, je pense que le couple permet de grandir vraiment beaucoup. Je lui ai apporté la folie, je lui ai apporté l'audace. Alors, attention, je me lance des fleurs, mais il me l'a dit.

  • Speaker #0

    N'hésite pas en commentaire à le dire.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il a changé de métier. Il avait un métier très classique et maintenant, il est photographe professionnel et il vit sa vie rêvée. Et il m'a dit, c'est à tes côtés que j'ai osé finalement être qui je suis aujourd'hui. Et lui, il m'a apporté un côté carré, soutenant à 100% dans l'immobilier. Il était totalement dans ce côté-là. Donc, il m'a soutenu énormément. Ouais, ça, ça a été la propriétaire qui m'a mis à la porte. En vrai, c'est... En fait, des fois, j'aime pas dire ça parce que je trouve que c'est tellement cliché, mais la vérité là-dedans, c'est ces moments compliqués ou ces personnes compliquées que l'on rencontre, mais qui sont nécessaires pour avancer. Je l'ai insultée, cette propriétaire qui m'a mis à la porte, qui voulait pas me rendre ma caution et avec qui j'ai eu des problématiques à l'époque où j'avais pas d'argent, où je savais pas où j'allais me loger. Sans elle, il n'y aurait potentiellement pas osé Baïnico. Oui,

  • Speaker #0

    mais je vois très bien. Tout à l'heure, j'en ai vaguement parlé, mais tout ce que je fais aujourd'hui, c'est-à-dire la création de Quadra, etc., c'est plus récent, mais c'est pareil, c'est Unex, où je me suis retrouvé largué le lendemain des obsèques de mon père, EcoQ et machin. J'en ai voulu, comme toi, beaucoup. Et en fait, aujourd'hui, ça m'amène justement à ma question d'après. Est-ce qu'on... À l'approche de la quarantaine, est-ce qu'on pardonne plus facilement ou est-ce qu'on se blinde ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais plus pardonner. Pardonner parce que s'il y a quelque chose que j'ai aussi appris, c'est à quel point notre prisme, les lunettes que l'on a sur la vie, c'est tellement différent selon les gens. J'ai un ami qui a disparu de ma vie il y a cinq ans. Disparu en mode, il a coupé les ponts, il n'est pas mort, il est vraiment disparu. Oui, ça m'agace parce que je ne sais pas pourquoi, parce que c'était un de mes meilleurs amis depuis le collège. Je ne saurais jamais. Enfin, peut-être, à la limite, je m'en fous. Mais c'est prendre du recul, je ne sais pas pourquoi, mais c'est sa vision, c'est à un moment donné, il s'est retiré. Enfin, où il s'est retiré. Où il m'a retiré de sa vie. C'est comme ça. Et c'est juste de comprendre les situations comme elles viennent avec plus de recul. Ce n'est pas toujours évident. Et je suis sûrement... On dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Des fois, je suis très mauvais élève. Mais néanmoins, j'arrive à prendre plus de recul sur... En fait, tout le monde... je vais passer pour un bisounours, mais tout le monde est gentil à sa manière, c'est juste que des fois on ne comprend pas cette gentillesse-là.

  • Speaker #0

    Alors bisounours, c'est une référence de Quadra, je tiens à le dire, parce que ça n'existe plus aujourd'hui. D'ailleurs, Franck Le Bé, il t'en parle à un moment de l'interprétation. On fait des choses, que chacun a son interprétation, et que comme tu dis, on parle de prisme, et c'est pour ça que... Moi je pense comme toi sur le fait que je pardonne beaucoup plus facilement depuis que j'ai compris que ma façon de voir les choses n'est pas la façon de l'autre en face. Quand je te parlais de l'ex, elle n'a jamais rien fait de mal. Alors que pour moi, elle m'a complètement détruit à un moment donné. Bon, c'est malheureusement comme ça. Et comment tu fais pour trouver tes petits bonheurs du quotidien en quelques mots ?

  • Speaker #1

    En ce moment, j'avoue que j'ai très envie de reprendre un chat. J'ai eu un chat pendant 14 ans qui est décédé, enfin qui est mort au moment où je me séparais. Il y a vraiment eu une page, allez on vire tout, le mec, le chat,

  • Speaker #0

    l'appart,

  • Speaker #1

    plus rien. Et là, il y a cette envie de retrouver une connexion en tout cas avec un animal et une forme de simplicité, je crois. Créer ce cocon, en fait recréer ce cocon. Hier, j'ai fait du tri dans ma penderie, j'ai fait du tri chez moi. J'ai acheté un petit meuble pour faire du rangement. Je crois que ce plaisir, je le trouve dans la réorganisation de ce que j'ai envie de créer. Et c'est donc créer un cocon. Parce que mon appartement, c'est certes pas un loft, mais je me sens très bien dedans. Donc, c'est créer ce petit cocon à moi avec un chat. Juste retrouver ce qui me fait du bien.

  • Speaker #0

    Et bien, tu vois, tu es en plein renouveau.

  • Speaker #1

    Et potentiellement un voyage, encore une fois.

  • Speaker #0

    Oh, mais si tu aimes ça, fais-le.

  • Speaker #1

    Au Brésil.

  • Speaker #0

    Voilà. T'as bien raison. Parlons un peu de la société, à l'approche de ta quarantaine, comment tu la vois la société aujourd'hui ? Est-ce que tu as le même regard qu'il y a dix ans ?

  • Speaker #1

    C'est effrayant parce que je crois que je n'avais pas trop de regard à l'époque, donc je vivais. Ce qui est pour moi une qualité, quelque part.

  • Speaker #0

    Mais désolé.

  • Speaker #1

    Oui, des œillères peut-être. Après, je trouve que c'est important de prendre soin de soi avant tout, avant de prendre soin des autres et de la société. Si dans un avion, on invite aux gens de mettre le masque à oxygène sur soi avant de le mettre à quelqu'un d'autre, c'est parce qu'il faut bien se sentir bien pour pouvoir sauver les autres. Enfin, non pas que je veuille sauver la société ou les autres.

  • Speaker #0

    On attend quelqu'un en ce moment, c'est pile la période.

  • Speaker #1

    Oui, je ne suis pas ce bestie-là. En tout cas, je fais ce que je peux avec la voix qui m'est donnée dans le podcast. Comme toi, finalement. Après, je n'ai pas du tout d'ambition. Ce que je veux dire par là, c'est que j'hallucine de voir comment la société évolue. J'hallucine de voir comment aujourd'hui, on est dans un monde terrifiant avec des guerres. Alors que ça, on l'a vu dans les cours au lycée et qu'on reproduit les mêmes schémas. Et moi, peut-être encore une fois un côté bisounours, je ne comprends pas comment on peut se faire du mal. Je ne comprends pas comment on ne peut pas aimer l'autre. Je ne comprends pas comment on ne peut pas se soutenir. Je comprends que chacun ait sa vie à gérer, c'est une chose. Mais de là à aller détruire la vie des autres, ça, je ne comprends pas.

  • Speaker #0

    Surtout que j'ai vu un extrait d'un autre podcast où tu parles du fait que tu as une famille aujourd'hui, que ton père s'est remarié à une femme sénégalaise, que tu as des demi-frères qui sont métisses, etc. Et que ça t'a permis de voir, par leur prisme aussi, aussi à la société comme elle est vis-à-vis d'eux.

  • Speaker #1

    Oui, de comprendre le racisme. L'homophobie, je l'avais connue par mon enfance, enfin enfance, pas forcément, adolescence en tout cas. Une homophobie toute... Rien de dramatique. En tout cas, juste me faire comprendre que j'étais différent. À l'époque où même moi, je ne savais pas trop pourquoi. Mais c'est vrai que le racisme, je n'en ai pas vraiment connu. Mais avoir des frères et sœurs qui ont entre 8 et 12 ans, une belle-mère sénégalaise, c'est me retrouver face à ma petite sœur qui me dit les gens disent que je n'ai pas la bonne couleur à l'école ou que je suis trop marron. Et du coup, je suis rejetée et je n'ai pas de copine. Ou c'est ma belle-mère qui se fait contrôler quand elle va faire ses courses. Et... Et c'est vrai que ça, quand ça touche en fait quelque part à ma famille, je le vois avec un regard totalement différent. Et je vois finalement quelque chose que je ne voyais pas avant, où j'aurais même eu tendance à dire « Ah, la victimisation, ça va deux minutes » . Mais en termes d'homophobie aussi, je veux dire, le côté bon... Mais en fait, non, il y a quand même des regards... La société n'a pas toujours un regard bienveillant. sur les gens selon d'où ils viennent ou qui ils sont intrinsèquement.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais revenir en arrière, tu dirais quoi au Nico qui avait 20 ans ? Je te l'ai piqué celle-là !

  • Speaker #1

    Non mais parce que c'est vrai que ça va... alors je la pose pas tout le temps, mais ça m'arrive de la poser et je me dis je ne sais pas du tout !

  • Speaker #0

    Et bah oui, bah voilà, en fait je me suis dit je vais l'avoir !

  • Speaker #1

    Au Nico de 20 ans ? J'aurais envie de lui dire ne change rien ! Et en même temps, il y a plusieurs choses que j'aurais fait différemment. Ou pas. Si, à l'époque où les banques prêtaient sans apport, j'aurais acheté plus d'appart.

  • Speaker #0

    On y revient. De quoi t'es le plus fier aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je vais reprendre ce mot, mais d'oser. Malgré les doutes, malgré les peurs, malgré les insécurités, j'ose. Et pourtant, hier, c'était le sujet avec ma thérapeute. Parce que j'hésite avec ce chat. Elle me dit à un moment donné, donnez-vous le droit à l'erreur.

  • Speaker #0

    Mais même du chauvin.

  • Speaker #1

    Pas de l'erreur du chat. Elle dit mais vous allez voir ce qui va se passer. Vous ne savez pas. Donnez-vous le droit. Pareil, j'étais là. Oui, mais est-ce que c'est le bon moment pour partir au Brésil ? Ça fait trois ans que vous partez. Allez-y. Si vous voulez rentrer plus tôt, vous rentrez plus tôt. Donnez-vous le droit à l'erreur et continuez d'oser. Vous l'incarnez. Continuez. Donc, c'est ça dont je suis le plus fier. C'est malgré les doutes, j'avance. J'essaye et peut-être ma curiosité, la curiosité d'aller voir ailleurs alors qu'on pourrait me dire c'est pas bien, faut pas faire comme ça ou ça marche pas ou cette personne n'est pas bonne. Et moi de me dire tant que j'ai pas fait ma propre opinion, je ne sais pas. Donc c'est cette curiosité en tout cas à aller vers les expériences, les activités, les gens, le monde.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as l'air gré ?

  • Speaker #1

    Justement, à part cette histoire d'appart...

  • Speaker #0

    Ça peut être que ça. T'as le droit de pas en avoir non plus.

  • Speaker #1

    Non, parce que ce qui me touche le plus aujourd'hui, c'est la séparation, mais quelque part, je regrette pas ma séparation, même si c'était confortable. Mais je pense qu'il faut savoir faire le grand saut pour aller vers une vie où on se sent vraiment aligné. Pour l'instant, ce saut, je suis encore en chute libre. Alors, je n'ai pas envie de m'écraser.

  • Speaker #0

    Non, je ne te le souhaite pas quand même. Je doute que tu te fais écraser.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas, je rebondis sur le trampoline qui m'attend en bas. J'y crois. J'ai la foi dans cette idée-là. Même si la période n'est pas toujours évidente. Je veux que ma quarantaine, malgré les doutes, soit vibrante, soit pleine de joie, pleine d'opportunités, pleine de magie. Donc, j'y crois malgré tout.

  • Speaker #0

    J'adore cette réponse. Vraiment, parce que je suis tellement en raccord. Allez, on va se détendre un petit peu. Cinq questions. Tu vas passer sur le grill des quadras. Cinq questions que je pose à tout le monde. Tu réponds en un mot, si tu peux en un mot. Le goût d'un bonbon de ton enfance qui te manque ? La ventoline ?

  • Speaker #1

    Non, ce petit truc avec des bonhommes où tu avais des petites...

  • Speaker #0

    Ah, les pezes !

  • Speaker #1

    Les Paises ?

  • Speaker #0

    Ouais, les Paises, le tube là. Ok, ouais, les Paises.

  • Speaker #1

    Les Paises.

  • Speaker #0

    Ok. L'émission de ton enfance ou le dessin animé qui te manque ?

  • Speaker #1

    Ça peut être un film ?

  • Speaker #0

    Ça peut être un film.

  • Speaker #1

    L'Histoire sans fin ? Ah ouais,

  • Speaker #0

    l'Histoire sans fin avec Falgore.

  • Speaker #1

    Je dis ça parce que ça représente pour moi toute l'aventure, les films d'aventure de l'époque, de magie qui ont créé mon univers créatif.

  • Speaker #0

    Bastien et Falgore. J'avais préféré le 2 au premier d'ailleurs. Avec Bastien où c'est Bastien qui va dans le monde des rêves. Ok. J'avais adoré le 2. Un truc que disaient tes parents qui t'énervaient mais que tu appliques aujourd'hui sans te rendre compte.

  • Speaker #1

    Bah me coucher tôt. Ou les choses te passeront. C'est-à-dire ? Je faisais beaucoup de piercing quand j'étais ado. Et ma grand-mère me disait ça va te passer. Et je lui disais mais c'est pas vrai mamie. Et aujourd'hui je me dis si tu avais raison.

  • Speaker #0

    Merci mamie. Un adjectif pour qualifier la génération Z les 20-30 ans ?

  • Speaker #1

    Surconnectée.

  • Speaker #0

    Tu te voyais faire quoi à 40 ans ?

  • Speaker #1

    Pour moi ça n'existait pas à cet âge.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu te pensais que tu aurais 20 ans toute ta vie.

  • Speaker #1

    Vraiment ? Pour moi j'allais pas dépasser les 30. Donc je ne voyais pas les 40 ans. J'ai souvenir de fêter les 40 ans de mon père. Et mon père, je le voyais vieux.

  • Speaker #0

    Comme je dis, on est trop jeune pour les vieux et trop vieux pour les jeunes. C'est le problème de 40 ans. Merci beaucoup Nico.

  • Speaker #1

    C'était un vrai plaisir Camille.

  • Speaker #0

    Pour moi aussi. Vous pouvez retrouver Nico dans Oser by Nico, qu'on peut retrouver sur Youtube, sur les plateformes audio, sur Instagram. Oser by Nico, je vous mets le petit hashtag. Merci beaucoup. J'étais vraiment très content de te recevoir. n'oubliez pas de vous abonner à Quadra de liker, de mettre la petite cloche de commenter parce que c'est grâce à ça que Quadra peut continuer à vivre on se retrouve très vite dans le Quadrunivers je remercie encore Nico et à bientôt les Quadras Bientôt, salut !

Chapters

  • Introduction à Quadras et aux thèmes de la quarantaine

    00:00

  • Discussion avec Nico sur la quarantaine et ses défis

    01:59

  • Les peurs liées à la vieillesse et aux changements de vie

    02:18

  • Réflexions sur la crise de la quarantaine et le renouveau

    04:04

  • Oser prendre des décisions malgré les doutes

    05:51

  • Importance de la solitude et des moments de réflexion

    07:54

  • L'impact des expériences de vie sur la perception de soi

    10:36

  • Évolution personnelle et professionnelle à l'approche de la quarantaine

    15:10

  • Conclusion et encouragements à oser vivre pleinement

    19:34

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Description


Vous vous êtes déjà demandé ce que signifie vraiment vivre la quarantaine ? Dans cet épisode de Quadras, Camille Grieco et Nico, un entrepreneur et podcasteur audacieux, plongent au cœur des défis et des joies de cette période charnière de la vie. Ensemble, ils explorent des thèmes universels tels que la peur de vieillir, les remises en question personnelles et les transformations de vie qui jalonnent cette décennie fascinante.

Nico partage avec sincérité son parcours à travers la quarantaine, évoquant ses insécurités liées à son statut de célibataire et les pressions sociales qui l'entourent. À travers leurs échanges, Camille et Nico confrontent leurs perceptions de la vie à 40 ans, discutant des attentes qu'ils avaient et de la manière dont ils naviguent dans les incertitudes qui accompagnent cette étape de la vie. C'est une conversation authentique, remplie d'humour et de réflexions profondes.

Les auditeurs découvriront l'importance d'oser prendre des décisions, même lorsque l'avenir semble flou. Nico et Camille soulignent également la nécessité de se reconnecter avec soi-même à travers des expériences personnelles significatives, qu'il s'agisse de voyager, de se lancer dans de nouveaux projets ou simplement d'apprendre à se connaître à nouveau. Cet épisode est une véritable invitation à embrasser cette période de la vie avec courage et optimisme.

Ensemble, ils nous rappellent que la quarantaine n'est pas une fin, mais un nouveau départ, une chance de redéfinir nos ambitions et de réévaluer nos priorités. Alors, si vous êtes curieux d'entendre des histoires inspirantes et des réflexions sur ce que signifie traverser la quarantaine, ne manquez pas cet épisode captivant de Quadras. Rejoignez-nous pour une exploration sincère et enrichissante qui vous donnera le sourire et peut-être même le courage de faire face à vos propres défis !

Écoutez dès maintenant et partagez vos pensées avec nous. La quarantaine est une aventure, alors partons ensemble à sa découverte !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu vois comme quoi même à 40 ans on peut se faire virer d'un train par la SNCF et par les flics carrément.

  • Speaker #1

    J'en avais 27. Ouais,

  • Speaker #0

    bon bah j'espère que ça te réarrivera pour la peine, comme ça on pourra le justifier.

  • Speaker #1

    Mais genre là ça enregistre ? Ouais. Ah oui c'est ok.

  • Speaker #0

    Et du coup maintenant je l'ai mon off tu vois. Voilà, c'est très bien. Un matin, on s'est réveillé et bim, 40 piges. Comment ça va les quadras ? Bienvenue dans votre univers, bienvenue dans Quadra. Ensemble on va parler des joies et des galères de la quarantaine. Vous savez, cette période où vous vous rendez compte que ce qui prend plus de poids que vous, ce sont vos responsabilités. Alors installez-vous bien, merci à ceux qui s'abonnent, pensez à mettre la petite cloche et le petit pouce pour ne rien rater de Quadra, mais surtout laissez vos commentaires, vos histoires, vos anecdotes pour peut-être vous aussi venir au micro de Quadra. Quadra est diffusé sur les plateformes audio comme Spotify, Apple Podcasts, Deezer, etc. mais aussi sur YouTube et sur les réseaux sociaux Instagram et TikTok Quadra. point podcast. Dans chaque épisode, je serai avec des personnalités inspirantes qui viendront nous raconter leur parcours, leur vision de la quarantaine, comment ils l'abordent, comment ils la vivent, comment ils l'ont vécu pour certains, mais aussi avec des experts qui viendront aussi nous parler de la quarantaine dans la société aujourd'hui. L'idée d'Enquadra, c'est de traverser cette période de la quarantaine en vous apportant des tips, des témoignages, le tout dans le respect, la bienveillance, mais surtout la bonne humeur. Donc faites une pause dans le Quadruunivers, lâchez les biberons, lâchez les applis de rencontre, et bienvenue Comment ça va les Quadras ? Je suis aujourd'hui avec Nico de Oser by Nico, oui la force motrice d'Oser by Nico. Il est aussi créateur inspirant, journaliste, entrepreneur, je sais pas ce que Nico ne fait pas. Bonjour Nico, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Camille, je me sens très bien parce que je suis avec toi, il y a une très belle énergie et je suis hyper content d'être là.

  • Speaker #0

    C'est bien parce qu'on va parler un peu d'énergie, et on va parler de cette énergie de la quarantaine. Cette quarantaine, justement, on va direct aller dans le vif du sujet. 39 ans, je le dis, la quarantaine, comment tu te sens ?

  • Speaker #1

    Compliqué. Pourquoi ? C'est très compliqué. Je crois que j'ai fait ma crise de la trentaine, sauf que je ne l'avais pas vue venir. Et la crise de la quarante, ça fait un an et demi que je pense que je la prépare. Et honnêtement, il y a beaucoup de peur. Beaucoup de remises en question, beaucoup de doutes, beaucoup d'insécurités qui ressortent.

  • Speaker #0

    C'est marrant d'avoir fait crise de la trentaine et d'attaquer aussi une crise de la quarantaine. Parce que moi j'ai fait une crise de la quarantaine, une pré-crise de la quarantaine à 35, mais du coup je ne me suis pas tapé les deux. J'ai abordé les 40 tranquille. Toi il y a vraiment un truc qui te fait flipper dans la quarantaine qui arrive ?

  • Speaker #1

    Oui, j'entends beaucoup de gens qui disent que la quarantaine c'est super etc. Et en fait moi je crois que ça remet en question énormément de choses sur ma peur principale qui est la peur de vieillir. Donc du coup tout ce qui touche au fait de vieillir, donc ça peut être les rides, les cheveux blancs, perdre mes cheveux, tout ça, ça m'angoisse. De me dire que je suis célibataire depuis un an, est-ce que je vais pouvoir refaire ma vie ? De me voir être passé d'un 60 mètres carrés, enfin tu vois quand tu as dit un peu tout ce que j'ai fait, qu'est-ce que je ne suis pas ? Oui, j'ai sur le papier énormément de choses, mais néanmoins, suite à une séparation, je suis passé d'un 60 mètres carrés haussmanien à un 17 mètres carrés. Donc à me dire, en fait, tu vas commencer ta quarantaine. Alors, je n'aime pas dire ça, mais presque moins bien qu'un étudiant. Parce que quand j'étais étudiant, j'avais un 30 mètres carrés sur les grands boulevards.

  • Speaker #0

    Oui, mais justement, la quarantaine, c'est ça qui est beau, c'est que c'est un renouveau.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce que moi, c'est comme ça que je l'ai vécu. Moi, en ce moment, depuis mes 40 ans, je suis rentré à Paris après un séjour où j'étais parti dans le sud pour de très mauvaises raisons. Mais en fait, je vis une nouvelle étape. Tu ne la vois pas comme ça, toi ?

  • Speaker #1

    Je ne la vois pas encore comme une nouvelle étape. En fait, quand je suis seul chez moi le soir, j'ai du mal à voir la situation autrement. Hier, je disais à ma thérapeute, je crois que je préférais être en couple comme j'étais en couple, même si je n'étais pas forcément heureux. Parce que c'était presque plus simple que de... qu'aujourd'hui être face à mes insécurités et de voir y faire face seul en fait. C'est quelque chose que j'ai appris depuis un an et demi, c'est de reprendre ma vie en main. Je crois que le couple, en tout cas, je te parle vraiment de ce couple parce que j'ai l'impression que ça a été le soutien que j'ai eu pendant neuf ans et que là, de terminer cette relation, c'est me retrouver face à être face à la vie mais seul, à tenir mes projets seul. J'ai réalisé beaucoup de choses grâce au soutien du cocon. qu'on peut avoir dans un couple.

  • Speaker #0

    Et si ça t'était arrivé à 35 ans, tu l'aurais vécu pareil ?

  • Speaker #1

    Potentiellement, c'est difficile à dire. Parce que 40 ans,

  • Speaker #0

    c'est une décennie particulière. On se dit, je ne sais pas si tu connais la chanson de Ben Mazoué, L'envie, où il dit, j'ai la moitié de ma vie encore, et ça sera la meilleure moitié, mais tu es à une moitié de ta vie.

  • Speaker #1

    Oui, c'est comme ça que j'essaie de le voir. C'est-à-dire que ce matin, je me suis réveillé, j'étais en pleine forme, et j'ai envie de bouffer la vie et de faire tous les projets que je réalise. Je crois que c'est un peu même d'ailleurs mon ambivalence. Je suis un peu cette personne qui parle de ses insécurités, mais qui en même temps, à côté de ça, va au bout du monde en Colombie sans parler espagnol avec un sac à dos pendant deux mois.

  • Speaker #0

    Jamais de la vie je fais un truc pareil. J'ai pris le pour ça.

  • Speaker #1

    Il y a vraiment des... Tu vois, lancer mon podcast, investir dans l'immobilier, faire des conférences. J'adore donner des conférences pour inspirer les gens. Il y a vraiment toute une partie de moi. qui est un peu on y va en fonce parce que c'est partie de mon ADN personnel dosé. Ce mot-là ne sort pas de nulle part, c'est que je l'incarne dans ma vie. Mais en fait, mes projets sont à la hauteur de mes doutes.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Globalement, mes projets n'arrivent pas sans doute. Il y a tout le temps des peurs, sauf que je les dépasse. Là, c'est vrai qu'on commence cet épisode direct dans mes insécurités.

  • Speaker #0

    Oui, je veux dire, il y a quelqu'un qui m'a très bien conservé ce dossier.

  • Speaker #1

    Mais effectivement. ces insécurités c'est ce qui me nourrit aussi à créer à avancer à essayer parce que justement c'est les moments où je me retrouve seule alors j'ai déménagé depuis j'ai gagné un peu de mètre carré enfin c'est pas encore le 60 mètre carré haussmanien mais l'année dernière il y avait ce côté ah t'as 38 ans t'es malheureux après ta rupture que t'as voulu je tiens à le préciser je l'ai voulu cette rupture en fait je me suis rendu compte de tout ce qui n'allait pas en fait je me suis retrouvé face à moi-même alors Ça, ça a été le truc. Et donc, j'ose parce que c'est ma manière d'avancer. Donc, je suis parti en Colombie parce que c'était pour moi une manière de... Je pars du principe que ta vie avance au rythme des décisions que tu prends. Donc, si tu ne prends pas de décision, tu restes dans l'immobilisme. Et ça, c'est quelque chose que je me répète constamment. Et donc avancer c'est quelque part me dire si t'es pas bien là où t'es, on va aller voir ailleurs. Et c'est comme ça que je suis parti en Colombie l'année dernière. Et c'est comme ça que j'étais parti en Inde l'année d'avant, à la fin de ma relation. C'est la même chose, je suis pas bien dans mon couple, qu'est-ce que je fais ? Bon on va bouger, on va prendre une décision. on va acter, on va partir. Je suis parti en Inde. Bon, j'ai rencontré un Indien, je tombe amoureux. Enfin, ça a été une histoire. Écoute,

  • Speaker #0

    tu dois l'utiliser à l'agréable, écoute.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qui a amené la rupture. Mais en tout cas, c'est les actions qui me permettent d'avancer. Donc, même dans mes doutes, comme mes doutes actuels, je sais que c'est l'action d'avancer qui me permettra d'aller mieux. Enfin, en tout cas, de retrouver une stabilité émotionnelle.

  • Speaker #0

    Je te conseille le livre de quelqu'un que j'ai reçu au début, quand j'ai commencé le podcast, Alexia Borg, qui s'appelle La solitude est un connard. Je te conseille vivement, vu ce que tu me dis, je pense que ça peut beaucoup te parler, beaucoup t'aider. Elle parle justement de cet inconfort, de... Est-ce que justement, être seul, c'est pas quelque chose qui, au bout d'un moment, nous aide plutôt à avancer ? Moi c'est ce que j'ai vécu quand je suis parti à Cannes. Je me suis retrouvé finalement tout seul, largué, cocu, en deuil parce que je venais de perdre quelqu'un. Et le fait de me retrouver seul a été dur, et en fait ça a été au bout du compte. Ça a été mon moteur de dingue. C'est pour ça que je suis revenu ici avec mille fois plus d'énergie. Mais je pense que parfois, aborder cette décennie ou une nouvelle décennie seul, ça peut être bénéfique. Ça dépend après comment tu transformes l'essai.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quelque chose que j'ai essayé. La Colombie, je suis parti seul et j'ai fait une retraite de yoga, de méditation, de silence. Et l'été dernier, idem, j'ai passé une semaine seul sur une péniche, sans ordinateur, sans livre, sans musique, sans rien. juste face à moi-même. La solitude, je l'embrasse quand il faut. Mais je crois que j'ai plus de mal à trouver la joie de la solitude dans le quotidien, qui me ramène un peu à mon quotidien. Et justement, en fait, quand la solitude, elle est choisie, je n'ai pas de problème. Mais quand la solitude, je la sens subie, c'est là où elle me pose un peu de problématiques. Et ce matin, je lisais le livre de Fabrice Midal, je ne sais pas si tu le situes, qui est un philosophe, et il parle de la magie dans le quotidien, la magie dans la simplicité. Et ça me faisait du bien de le lire parce que je me rends compte qu'effectivement, à trop vouloir une vie extraordinaire, ce que j'ai sur le papier, j'en oublie d'être dans la simplicité du quotidien puisque j'ai le sentiment et avec toutes les interviews que j'ai pu faire ou les gens que j'ai pu rencontrer, en fait, on peut vivre des choses extraordinaires. Ça n'empêche pas que la plupart des gens ont une vie assez classique dans le quotidien.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis dans le podcast avec Franck Lové où tu parles du fait que... tous les gens que tu rencontres, peu importe leur statut, ont des problématiques qui sont les mêmes que tout le monde.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est quelque chose que j'ai appris, je crois, dans ce podcast. C'est à quel point tous les gens que je mettais sur un piédestal avaient des problématiques. identiques, voire pires, et en fait avaient une vie que je ne voudrais pas forcément, alors que je les mettais sur un piédestal. Et ça m'a permis de définir aussi à quel point envier la vie des autres, on oublie souvent quels sont les... On voit uniquement les bénéfices.

  • Speaker #0

    Et justement, en parlant de ce podcast, Oser by Nico, comment t'es venue l'idée de le créer, et maintenant, à l'approche de la quarantaine, est-ce que tu l'abordes différemment ? Parce qu'il est fort le thème, Oser. Tu t'en sers quand même de ce mot. Est-ce que du coup, aujourd'hui, tu vas l'aborder un peu différemment ? Et comment ça t'est venu ?

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que je devais, la semaine dernière, me faire tatouer Osée sur le bras en monogramme. Ça a été décalé. Est-ce que je dois avoir un signe de la vie ? Je ne sais pas. Enfin bref, ça c'est... C'est pour te montrer à quel point ce mot, Ola, c'est mon mantra. Je pars un peu du principe que la vie, c'est des petits points. Un peu comme Steve Jobs qui avait parlé dans la conférence à Harvard, je crois, connecte ce dot. Quand on regarde sa vie, on voit qu'il y a eu plein de points connectés. On ne sait pas à l'avance où on va aller si réellement on écoute de la vie. Des fois, on se retrouve à des endroits où on n'aurait jamais imaginé. Et je crois que je suis arrivé sur le podcast parce que je suis passé de l'artiste une partie de ma vie, où à l'époque, je m'appelais, enfin, mon pseudonyme, c'était Stade Malco et je faisais de la musique et je m'éclatais là-dedans. Et c'était mon cœur qui parlait, c'était ma passion. Puis ensuite, il y a eu l'Inde, une première fois qui est arrivée, qui m'a totalement transformée. Où là, je me suis dit, il faut que je revoie ma vie. À l'époque, on travaillait ensemble.

  • Speaker #0

    J'explique, on a travaillé ensemble avec Nico il y a dix ans.

  • Speaker #1

    Ouais, avec Évine Thomas. Et il y a eu un moment donné où moi, cette vie-là ne m'allait plus. Les thématiques qu'on abordait dans l'émission ne m'allaient plus. Et c'est pour ça que je suis partie en Inde. Et ça a été un premier déclic. Ma vie n'est pas celle que je veux. Encore une fois, cette idée de mouvement, en fait. Je pars aussi du principe que le mouvement crée la chance. Donc autant bouger. Donc je suis partie en Inde. Je suis revenue. J'ai su que je devais changer quelque chose à ma vie, mais je ne savais pas trop comment. Et puis là, ma propriétaire m'a mis à la porte de chez moi.

  • Speaker #0

    C'est en fait, merci, c'est grâce à elle que tu as fait ce truc.

  • Speaker #1

    Je peux la remercier parce que finalement, je rentre d'Inde et d'un voyage en Asie pendant six mois. Je rentre, elle me met à la porte. Je n'ai pas de fiche de paie. Je suis intermittent du spectacle. Je n'ai pas d'argent de côté. Je ne sais pas où je vais aller et mon banquier me dit « Investis dans l'immobilier, achète un appart » . Je dis « Mais je ne pourrais pas » . Il me dit « Mais si, ça fait des années que vous êtes intermittent, moi je vous suis » . Je trouve un appart, sauf que je découvre le monde de l'immobilier et en fait, le Nico artiste s'est transformé en Nico investisseur puisque je n'ai pas acheté ma résidence principale et là je suis devenu investisseur immobilier. Personne ne comprenait, personne ne m'entendait, il y avait vraiment ce côté, tout le monde me disait « C'est impossible » . Tout le monde me disait « C'est impossible » . impossible.

  • Speaker #0

    Moi, quand tu me le racontes, ça me paraît presque utopiste.

  • Speaker #1

    Mais, à l'époque, mon mec le premier, ma mère, mes amis, t'es intermittent, t'as pas d'argent de côté et tu veux être rentier et vivre à Bali ? Arrête d'écouter les vendeurs de rêves sur YouTube.

  • Speaker #0

    Et il y en a beaucoup.

  • Speaker #1

    Et franchement, j'ai fait une formation, j'ai été faire un séminaire, je me souviens, j'avais payé 300 euros le séminaire, j'avais l'impression de m'être fait... ... entubé comme pas possible en faisant ce truc-là. Et deux mois après, j'ai acheté mon premier appart sans apport à 15% de rentabilité. Six mois après, mon deuxième appart à 12% de rentabilité. Un peu plus d'un an après, mon troisième appart à 12% de rentabilité. Et j'ai triplé mon salaire avec l'immobilier à ce moment-là. Encore une fois, parce que les choses évoluent. Mais à ce moment-là, j'avais triplé, quadruplé mon salaire en si peu de temps. Et c'est là... où j'en viens, c'est-à-dire qu'à un moment donné, je crois que j'ai voulu, j'avais besoin d'exister, de ne plus être cet artiste, mais que je ne sois plus ce mec où on dit « Ah, mais tu ne sais pas gérer ton argent, blablabla » . C'est comme si j'avais pris le contre-pied. Et je suis devenue cet investisseur à faire des conférences. Je n'ai jamais quitté la scène, que ce soit dans la musique, dans le podcast.

  • Speaker #0

    La musique, c'est toujours ton truc.

  • Speaker #1

    Ah oui. Là, on enregistre ce podcast vendredi. Le vendredi, c'est les sorties. Ce matin, à 6h, j'écoutais les sorties. C'est toujours là. Mais effectivement, il y a eu ce côté où je me suis dit j'ai réussi à... Je suis quelqu'un de passionné. Donc, l'immobilier, j'étais passionné. C'est pour ça que j'ai créé un Instagram, que j'ai fait une chaîne YouTube, que j'ai commencé à être coach, à être conférencier autour de ça. Et au bout d'un moment, quand je m'étais mis à jour financièrement, Je crois que j'ai commencé à me poser la question, mais c'est quoi la vie, en fait ? Maintenant que j'ai plus besoin de survivre. Alors, j'ai jamais été millionnaire ou autre, mais juste j'avais une... Par rapport au mec qui était à Découvert, j'étais plus tranquille. J'étais beaucoup plus tranquille. J'étais en couple, je gagnais de l'argent. J'avais atteint l'objectif, ce que je voulais, être presque ce businessman. Et j'ai commencé à me dire, mais à quoi ça sert ? Et donc, je suis parti faire du chamanisme.

  • Speaker #0

    Tu pars beaucoup, dès qu'il y a un événement, hop,

  • Speaker #1

    je pars. Oui, beaucoup. J'expérimente. Donc, j'ai fait du chamanisme, des stages de développement personnel. Et en fait, en me questionnant, c'est là que l'envie de créer un podcast est née. Et le podcast est né, c'est ça qui est assez dingue, je faisais ma plus grande conférence. Devant 600 personnes, il y avait tous mes mentors de l'immobilier qui étaient présents au premier rang. C'était une véritable fierté pour moi d'être invité, d'être reconnu quelque part, parce qu'il y avait toujours ce... Est-ce que je suis vraiment légitime ?

  • Speaker #0

    Petit syndrome de l'imposteur.

  • Speaker #1

    Ouais, et à l'époque, j'étais entouré d'un monde très hétéro. Et le fait d'être gay, c'est comme si je me considérais moins bien que ces businessmen hétéros. Il y avait une notion de juste moins bien qu'eux. Et là, d'être devant eux, il y avait... Tu peux exister tel que tu es, en étant toi-même, finalement. Et le lendemain de cette conférence, j'arrêtais l'immobilier et je lançais mon podcast. Et je repartais à zéro.

  • Speaker #0

    T'as osé.

  • Speaker #1

    Et j'ai osé, ouais.

  • Speaker #0

    Sur ce podcast, justement, t'en es à une centaine d'épisodes, un peu plus. Quelle est, cette question va être très difficile, je pense, quelle est l'invité qui t'a le plus marqué ? Sur une centaine, il va falloir que tu trouves.

  • Speaker #1

    C'est compliqué parce que, en fait, je peux peut-être t'en citer trois.

  • Speaker #0

    Allez, trois.

  • Speaker #1

    Pour différentes raisons. L'un de mes premiers invités qui m'a marqué, c'est Yannissia, qui est un danseur. Ce podcast est quand même né autour du développement personnel. Mais j'y amène des personnes qui ne sont pas dans le milieu du développement personnel. Et Yannissia, c'était ça. C'était ce mec danseur que j'avais vu dans Drag Race, qui avait un charisme de fou. Je ne le connaissais pas. Je le trouvais beau. Et je me suis dit, on va aller voir qui c'est ce mec. Je l'ai invité, il m'a fait un épisode incroyable. C'était au tout début du podcast et j'ai trouvé qu'il incarnait le développement personnel là où d'autres en font des théories mais ne l'incarnent pas. Et ça, j'ai adoré finalement rencontrer quelqu'un qui me disait, moi je suis comme ça. Et en fait, regarde ma vie, c'est du développement personnel, sauf qu'il ne l'explique pas comme ça. Mais en fait, il le démontre. Et il m'avait scotché sur son histoire de vie, sur ce qu'il représentait, sur son côté solaire. J'avais adoré. J'ai beaucoup aimé Chloé Bloom aussi, qui est une influenceuse. Il y a des épisodes comme ça où je me sens dans une bulle. Et avec elle, je pense qu'on a les mêmes insécurités, le même besoin de briller. Et je crois qu'on s'est vu en miroir. Enfin, en tout cas, je me suis reconnu en elle comme un effet miroir. Et j'étais dans une bulle avec elle pendant une heure dix.

  • Speaker #0

    C'est une bonne chose.

  • Speaker #1

    Et j'ai adoré cet échange. Et je dirais, là c'est intuitivement, c'est-à-dire que je réfléchis pas, mais intuitivement, le dernier, et tu l'as évoqué tout à l'heure, c'est Franck Globvet. Pour moi, Franck Globvet, j'avais très peur de l'interviewer. C'est quelqu'un qui démonte, on va dire, tout le mouvement de la spiritualité, du développement personnel, qui est assez rentre-dedans. Et il est arrivé avec un quart d'heure d'avance. J'avais pas eu le temps de me poser, j'avais pas eu le temps de faire mes trois minutes de méditation. Il débarque avec un pote en mode, j'avais oublié ton interview. Là je suis avec un pote, on est allé prendre un café, du coup je le ramène, ça te dérange pas ? On se pose où ? Et moi qui étais déjà stressé...

  • Speaker #0

    Et t'en as rajouté une couche.

  • Speaker #1

    Je me suis dit, ok, donc là j'ai même pas le temps de me recentrer, de relire mes notes, rien du tout. Et en fait il s'est installé, il m'a dit la caméra elle est... On fait comment ? Et on y va en fait. Bon bah très bien, donc l'interview était à 10h, à 10h01 ça tournait.

  • Speaker #0

    C'est vrai que pour le coup moi j'ai adoré cet épisode parce que... Déjà j'aime beaucoup l'homme, Franck Lopvet, mais en plus avec toi il a ce truc où... Déjà il a une philosophie de vie, de cette façon comme tu dis de démonter la spiritualité, ses codes de vie, à un moment il parle un peu des objectifs et de « il faut absolument être en sécurité » . Il démonte un peu tous ces trucs-là. Et donc, j'invite vraiment les gens à aller écouter cet épisode. Et les autres, évidemment. Mais moi, il m'a beaucoup perturbé. Et toi aussi, j'ai l'impression que tu as perturbé. Parce que parfois, il n'est pas... Ce n'est pas qu'il n'est pas tendre, mais il n'hésite pas à te dire ce qu'il pense de toi aussi, de ta façon d'être.

  • Speaker #1

    Ce podcast est une thérapie. J'ai créé ce podcast. Je crois que si le podcast marche, d'ailleurs, c'est parce que c'est Nico qui a ses invités dans son salon. Et donc, tout ce que je t'ai raconté là, je peux le développer à certains moments. Le grand amour en Inde, la séparation, l'immobilier, selon qui j'ai en face de moi, je vais créer un échange avec ça. C'est une thérapie. Mais en fait, je me suis rendu compte que... Parler de moi, c'est pas pour parler de moi, en vrai. C'est juste que j'ai besoin d'avoir un regard. extérieure de ce que je raconte et faire rebondir les gens sur ce que je raconte pour amener dans le concret. Parce que justement, le côté théorie, globalement, de « on donne des leçons, tu dois faire ci, tu dois faire ça » , ça ne fonctionne pas. Et en fait, dans le fait de raconter des histoires, les gens s'y retrouvent. Et je me suis retrouvée avec des échanges, Stéphane Alix, qui est un journaliste, écrivain, au bout d'une demi-heure, il me faisait toutes les interviews qu'il venait de faire pour la sortie de son livre. Et moi, à ce moment-là, je n'allais pas bien du tout, du tout, du tout. C'était justement après ma séparation et avec mon 17 mètres carrés. Je me souviens un jour où je suis rentré et j'avais des idées sombres. J'étais là, mais à quoi ça sert de vivre ? Je lui ai partagé ça. Ce n'est pas pour parler de moi. Mais en fait, je me suis dit, si je partage quelque chose d'intime, il me donnera de l'intime. Et c'est ce qui s'est passé parce qu'en fait, il m'a écouté, il m'a regardé. J'ai senti la connexion se créer. Et là, il m'a dit, sache que plein de fois, j'ai voulu partir de cette terre. Et là, en fait, il m'a lâché un truc que je n'aurais jamais imaginé. Et je crois que la vulnérabilité, c'est ce qui permet le lien à l'autre. Et là, je peux rebondir aussi avec Florence Escaravage, qui est coach en amour. Comme elle m'a dit, puisque moi, du coup, je vais lui parler de mes problématiques de date. Elle m'a dit, bah...

  • Speaker #0

    On les a tous. On fera un podcast là-dessus.

  • Speaker #1

    À un moment donné, le date, c'est pas le superman ou la superwoman qui doit se présenter. C'est la personne vulnérable, en fait, qui enlève les masques. Alors, il faut trouver le juste milieu. En date, on me dit souvent que je suis un peu psy.

  • Speaker #0

    C'est le risque aussi. Mais quand tu abordes ces choses-là, c'est quelque chose auquel je me suis intéressé depuis peu, puisque tu m'as connu avant. J'étais beaucoup plus brut de décoffrage que je le suis maintenant, beaucoup moins doux, beaucoup moins apaisé dans les choses. Mais c'est un peu comme toi. Parfois, j'ai des dates où je me rends compte que limite, je deviens psy. Et c'est risqué, ça.

  • Speaker #1

    Mais c'est, je pense, l'envie d'aller connaître l'autre, que la pluie et le beau temps, c'est sympa. Mais moi, ça m'intéresse de voir qui est l'autre. c'est quoi ces rêves, c'est quoi ces peurs mais c'est pas pour le psychanalyser sur place mais c'est pour connecter et je pense que ça j'aurais jamais pu le faire à 25 tout comme toi ni à 30 et en fait c'est la vie qui m'a amené, quand je te parlais de connecter les dots il y a vraiment ce côté là, ce podcast est arrivé parce que j'ai besoin de comprendre la vie de comprendre qu'est-ce qu'on fout là sur cette Terre pourquoi il y a une Lune ça paraît bizarre de dire ça mais moi je trouve ça hallucinant qu'il y ait une Lune, qu'on soit des humains sur une Terre au milieu d'une galaxie avec des planètes je me dis mais on est rien et on est ... tout en même temps et ça, des fois je pars très loin à me poser toutes ces questions et ce podcast c'est une manière justement d'exprimer tous les questionnements autour de la vie avec des gens qui me disent ce qu'ils pensent de la vie.

  • Speaker #0

    Et à propos de questionnements, maintenant qu'on arrive à la quarantaine mon cher Nico, enfin moi ça y est c'est passé depuis bientôt un an est-ce que t'as vu des changements que ce soit physique ou mental ? Je parle aussi des physiques.

  • Speaker #1

    Physique je fais tout pour que ça n'existe pas.

  • Speaker #0

    Quand je dis physique, ça peut être mal au dos le matin.

  • Speaker #1

    Alors, pas forcément. Je vais au sport quasi tous les jours. C'est un truc que je continue, que j'essaye de faire. Ça fait trois ans que je fais du Botox. Alors là, aujourd'hui, où on enregistre l'épisode, ça fait plus de six mois. Donc normalement, ça ne se voit pas trop. Enfin, ça ne doit pas se voir parce qu'il y a la pluie.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas assez calé pour ça, Arthur.

  • Speaker #1

    Mais c'est vraiment peur de... J'ai eu beaucoup d'anglais étant adolescent. et donc la qualité de la peau pour moi prend beaucoup de place par ce complexe que j'ai du petit Nico quand il avait 14 ans mais du coup vieillir n'aide pas là dessus parce qu'elle ne va pas en s'améliorant ah oui mais malheureusement tu ne peux rien y faire bah en tout cas le Botox contre le fait de vieillir je veux dire oui contre le fait de vieillir le Botox m'aide à me sentir un peu mieux je sais que c'est reculer pour mieux sauter ça j'en ai conscience donc je le fais en conscience ah On verra la suite après. La peur de perdre mes cheveux, j'ai l'impression d'en perdre un peu.

  • Speaker #0

    Très bien, je te rassure, tu m'es bien.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas certain de pouvoir l'accepter, donc pareil, je sais que j'aurais recours, je pense, à lâcher.

  • Speaker #0

    Maintenant, ça se fait tellement bien. On ne va pas faire ça en Tunisie ou en Turquie. Enfin, je n'ai rien contre, mais idéalement, fais-le chez quelqu'un qui te le fait bien. Moi, je les ai perdus à... Attention, j'avoue un grand secret. J'ai commencé à perdre mes cheveux à 19 ans. Donc à 23 ans, je me suis rasé la tête et... depuis que j'ai 23 ans je vis avec bon c'est vrai que c'est plus facile à accepter je pense quand t'as la vingtaine que quand t'as la quarantaine ça je peux l'entendre ouais ouais ouais de toute façon moi c'est lié à mon image personnelle à 25 ans je suis pas sûr que je l'aurai accepté non plus je sais pas

  • Speaker #1

    En tout cas, il y a ces deux points-là qui sont quand même assez importants. Le fait de prendre du poids aussi, je fais très attention. Je vois une nutritionniste depuis trois mois. Encore une fois, c'est plus le côté « je veux prendre soin de moi parce que je sais que mon corps va me suivre jusqu'au bout » . Et j'ai eu l'occasion d'interviewer Major Mouvement. Je ne sais pas si tu connais qu'il y a un kiné très suivi, parce qu'il a 3 millions d'abonnés, sur le bien-être du corps. Et comme il expliquait, le sport et la musculation, ça fait travailler l'intérieur dans tous les cas et ça fait gagner en jeunesse. Ce n'est pas tomber dans l'oreille d'un sourd, alors on va au sport, on mange bien et on voit une nutritionniste pour du coup, pareil.

  • Speaker #0

    Donc ce n'est pas que par peur de vieillir, c'est aussi par besoin de s'entretenir. Oui,

  • Speaker #1

    totalement. Et justement, me sentir bien. Je pense que ce qui a changé également, c'est les nuits de 8h. Je me couche à 22h30, je me lève à 5-6h sans réveil. C'est intuitif, c'est mon corps, il est comme ça. J'ai appris à me connaître et à voir qu'est-ce qui fonctionne. Les soirées, j'adore ça. J'adore sortir et j'adore aller en boîte, mais je n'y vais plus parce que le prix à payer est trop grand. Donc, je sors peu.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas l'impression de te priver un petit peu ? Je ne dis pas qu'il faut le faire beaucoup, mais est-ce que tu ne t'empêches pas aussi par peur ? que des choses changent.

  • Speaker #1

    Si, complètement. C'est un peu une bataille que j'ai avec mon meilleur ami qui trouve que je suis trop psycho-rigide. Mais le prix à payer pour moi le lendemain est vraiment compliqué. Parce que ça va autant être physiquement, ça va être physiquement, ça va être au niveau intestinal, ça va être mon visage qui en prend un coup aussi, et ça va être moralement. L'alcool et une soirée, le lendemain, le moral n'est pas au top.

  • Speaker #0

    Je vois bien.

  • Speaker #1

    Je crois que je préfère me lever à 6h, aller au sport, faire mes projets, me nourrir de ce que j'aime, et de temps en temps une soirée. Mais trop de soirées, c'est impossible aujourd'hui. J'ai plus envie.

  • Speaker #0

    J'ai une amie qui me dit souvent que je me couche beaucoup trop tôt. Parce que je me suis mis à faire comme toi. Et bizarrement, je me sens... Alors moi, je fais quand même un peu trop de soirées, mais j'alterne un peu les deux. Mais je devrais peut-être... Mets un peu sur ton exemple.

  • Speaker #1

    Après, un équilibre à trouver. Et puis, chacun a son propre équilibre. Quand je dis que je me lève à 5-6 heures, pour des gens, ça paraît fou. Mais c'est ce qu'on appelle des chronotypes.

  • Speaker #0

    Oui, mais une fois que tu as tes 8 heures de sommeil, ça te sert à quoi de rester dans ton lit jusqu'à 10 heures ?

  • Speaker #1

    Justement, les chronotypes expliquent bien. C'est un scientifique américain qui avait expliqué ça. Il y a des gens qui sont du matin, d'autres qui sont plutôt de la journée, d'autres du soir et d'autres qui ont un sommeil instable. Je ne vais pas te faire un cours là-dessus, mais je me suis rendu compte que moi, naturellement, je suis du matin. Et c'est la même chose. J'ai du mal dans mon environnement, même professionnel. Je suis productif de 6h à 15h. À 15h, je n'ai plus envie. Il faut faire autre chose. Il faut méditer, il faut colorier. Et c'est juste comprendre qu'on est tous différents. Et ça, c'est quelque chose que j'ai mis du temps à comprendre. Ça, c'est mon fonctionnement. Ce n'est pas le fonctionnement de mon meilleur ami ou d'un tel ou de toi. On a tous un fonctionnement. Et c'est de trouver ce qui est juste pour soi. Et donc, à partir du moment où on trouve son mode d'emploi, du coup, la vie est aussi, j'ai l'impression, un peu plus douce.

  • Speaker #0

    T'avances dans le temps, comme on a dit, de toute façon t'as pas le choix, comme tout le monde. C'est quoi les épreuves qui t'ont permis de grandir, d'évoluer ? Ou des personnes qui, par leur attitude, qu'elles soient positives ou négatives, t'ont amené, je te dis, à grandir, à évoluer, à prendre des leçons de vie ?

  • Speaker #1

    Mon ex, j'ai grandi avec lui, je pense que le couple permet de grandir vraiment beaucoup. Je lui ai apporté la folie, je lui ai apporté l'audace. Alors, attention, je me lance des fleurs, mais il me l'a dit.

  • Speaker #0

    N'hésite pas en commentaire à le dire.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il a changé de métier. Il avait un métier très classique et maintenant, il est photographe professionnel et il vit sa vie rêvée. Et il m'a dit, c'est à tes côtés que j'ai osé finalement être qui je suis aujourd'hui. Et lui, il m'a apporté un côté carré, soutenant à 100% dans l'immobilier. Il était totalement dans ce côté-là. Donc, il m'a soutenu énormément. Ouais, ça, ça a été la propriétaire qui m'a mis à la porte. En vrai, c'est... En fait, des fois, j'aime pas dire ça parce que je trouve que c'est tellement cliché, mais la vérité là-dedans, c'est ces moments compliqués ou ces personnes compliquées que l'on rencontre, mais qui sont nécessaires pour avancer. Je l'ai insultée, cette propriétaire qui m'a mis à la porte, qui voulait pas me rendre ma caution et avec qui j'ai eu des problématiques à l'époque où j'avais pas d'argent, où je savais pas où j'allais me loger. Sans elle, il n'y aurait potentiellement pas osé Baïnico. Oui,

  • Speaker #0

    mais je vois très bien. Tout à l'heure, j'en ai vaguement parlé, mais tout ce que je fais aujourd'hui, c'est-à-dire la création de Quadra, etc., c'est plus récent, mais c'est pareil, c'est Unex, où je me suis retrouvé largué le lendemain des obsèques de mon père, EcoQ et machin. J'en ai voulu, comme toi, beaucoup. Et en fait, aujourd'hui, ça m'amène justement à ma question d'après. Est-ce qu'on... À l'approche de la quarantaine, est-ce qu'on pardonne plus facilement ou est-ce qu'on se blinde ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais plus pardonner. Pardonner parce que s'il y a quelque chose que j'ai aussi appris, c'est à quel point notre prisme, les lunettes que l'on a sur la vie, c'est tellement différent selon les gens. J'ai un ami qui a disparu de ma vie il y a cinq ans. Disparu en mode, il a coupé les ponts, il n'est pas mort, il est vraiment disparu. Oui, ça m'agace parce que je ne sais pas pourquoi, parce que c'était un de mes meilleurs amis depuis le collège. Je ne saurais jamais. Enfin, peut-être, à la limite, je m'en fous. Mais c'est prendre du recul, je ne sais pas pourquoi, mais c'est sa vision, c'est à un moment donné, il s'est retiré. Enfin, où il s'est retiré. Où il m'a retiré de sa vie. C'est comme ça. Et c'est juste de comprendre les situations comme elles viennent avec plus de recul. Ce n'est pas toujours évident. Et je suis sûrement... On dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Des fois, je suis très mauvais élève. Mais néanmoins, j'arrive à prendre plus de recul sur... En fait, tout le monde... je vais passer pour un bisounours, mais tout le monde est gentil à sa manière, c'est juste que des fois on ne comprend pas cette gentillesse-là.

  • Speaker #0

    Alors bisounours, c'est une référence de Quadra, je tiens à le dire, parce que ça n'existe plus aujourd'hui. D'ailleurs, Franck Le Bé, il t'en parle à un moment de l'interprétation. On fait des choses, que chacun a son interprétation, et que comme tu dis, on parle de prisme, et c'est pour ça que... Moi je pense comme toi sur le fait que je pardonne beaucoup plus facilement depuis que j'ai compris que ma façon de voir les choses n'est pas la façon de l'autre en face. Quand je te parlais de l'ex, elle n'a jamais rien fait de mal. Alors que pour moi, elle m'a complètement détruit à un moment donné. Bon, c'est malheureusement comme ça. Et comment tu fais pour trouver tes petits bonheurs du quotidien en quelques mots ?

  • Speaker #1

    En ce moment, j'avoue que j'ai très envie de reprendre un chat. J'ai eu un chat pendant 14 ans qui est décédé, enfin qui est mort au moment où je me séparais. Il y a vraiment eu une page, allez on vire tout, le mec, le chat,

  • Speaker #0

    l'appart,

  • Speaker #1

    plus rien. Et là, il y a cette envie de retrouver une connexion en tout cas avec un animal et une forme de simplicité, je crois. Créer ce cocon, en fait recréer ce cocon. Hier, j'ai fait du tri dans ma penderie, j'ai fait du tri chez moi. J'ai acheté un petit meuble pour faire du rangement. Je crois que ce plaisir, je le trouve dans la réorganisation de ce que j'ai envie de créer. Et c'est donc créer un cocon. Parce que mon appartement, c'est certes pas un loft, mais je me sens très bien dedans. Donc, c'est créer ce petit cocon à moi avec un chat. Juste retrouver ce qui me fait du bien.

  • Speaker #0

    Et bien, tu vois, tu es en plein renouveau.

  • Speaker #1

    Et potentiellement un voyage, encore une fois.

  • Speaker #0

    Oh, mais si tu aimes ça, fais-le.

  • Speaker #1

    Au Brésil.

  • Speaker #0

    Voilà. T'as bien raison. Parlons un peu de la société, à l'approche de ta quarantaine, comment tu la vois la société aujourd'hui ? Est-ce que tu as le même regard qu'il y a dix ans ?

  • Speaker #1

    C'est effrayant parce que je crois que je n'avais pas trop de regard à l'époque, donc je vivais. Ce qui est pour moi une qualité, quelque part.

  • Speaker #0

    Mais désolé.

  • Speaker #1

    Oui, des œillères peut-être. Après, je trouve que c'est important de prendre soin de soi avant tout, avant de prendre soin des autres et de la société. Si dans un avion, on invite aux gens de mettre le masque à oxygène sur soi avant de le mettre à quelqu'un d'autre, c'est parce qu'il faut bien se sentir bien pour pouvoir sauver les autres. Enfin, non pas que je veuille sauver la société ou les autres.

  • Speaker #0

    On attend quelqu'un en ce moment, c'est pile la période.

  • Speaker #1

    Oui, je ne suis pas ce bestie-là. En tout cas, je fais ce que je peux avec la voix qui m'est donnée dans le podcast. Comme toi, finalement. Après, je n'ai pas du tout d'ambition. Ce que je veux dire par là, c'est que j'hallucine de voir comment la société évolue. J'hallucine de voir comment aujourd'hui, on est dans un monde terrifiant avec des guerres. Alors que ça, on l'a vu dans les cours au lycée et qu'on reproduit les mêmes schémas. Et moi, peut-être encore une fois un côté bisounours, je ne comprends pas comment on peut se faire du mal. Je ne comprends pas comment on ne peut pas aimer l'autre. Je ne comprends pas comment on ne peut pas se soutenir. Je comprends que chacun ait sa vie à gérer, c'est une chose. Mais de là à aller détruire la vie des autres, ça, je ne comprends pas.

  • Speaker #0

    Surtout que j'ai vu un extrait d'un autre podcast où tu parles du fait que tu as une famille aujourd'hui, que ton père s'est remarié à une femme sénégalaise, que tu as des demi-frères qui sont métisses, etc. Et que ça t'a permis de voir, par leur prisme aussi, aussi à la société comme elle est vis-à-vis d'eux.

  • Speaker #1

    Oui, de comprendre le racisme. L'homophobie, je l'avais connue par mon enfance, enfin enfance, pas forcément, adolescence en tout cas. Une homophobie toute... Rien de dramatique. En tout cas, juste me faire comprendre que j'étais différent. À l'époque où même moi, je ne savais pas trop pourquoi. Mais c'est vrai que le racisme, je n'en ai pas vraiment connu. Mais avoir des frères et sœurs qui ont entre 8 et 12 ans, une belle-mère sénégalaise, c'est me retrouver face à ma petite sœur qui me dit les gens disent que je n'ai pas la bonne couleur à l'école ou que je suis trop marron. Et du coup, je suis rejetée et je n'ai pas de copine. Ou c'est ma belle-mère qui se fait contrôler quand elle va faire ses courses. Et... Et c'est vrai que ça, quand ça touche en fait quelque part à ma famille, je le vois avec un regard totalement différent. Et je vois finalement quelque chose que je ne voyais pas avant, où j'aurais même eu tendance à dire « Ah, la victimisation, ça va deux minutes » . Mais en termes d'homophobie aussi, je veux dire, le côté bon... Mais en fait, non, il y a quand même des regards... La société n'a pas toujours un regard bienveillant. sur les gens selon d'où ils viennent ou qui ils sont intrinsèquement.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais revenir en arrière, tu dirais quoi au Nico qui avait 20 ans ? Je te l'ai piqué celle-là !

  • Speaker #1

    Non mais parce que c'est vrai que ça va... alors je la pose pas tout le temps, mais ça m'arrive de la poser et je me dis je ne sais pas du tout !

  • Speaker #0

    Et bah oui, bah voilà, en fait je me suis dit je vais l'avoir !

  • Speaker #1

    Au Nico de 20 ans ? J'aurais envie de lui dire ne change rien ! Et en même temps, il y a plusieurs choses que j'aurais fait différemment. Ou pas. Si, à l'époque où les banques prêtaient sans apport, j'aurais acheté plus d'appart.

  • Speaker #0

    On y revient. De quoi t'es le plus fier aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je vais reprendre ce mot, mais d'oser. Malgré les doutes, malgré les peurs, malgré les insécurités, j'ose. Et pourtant, hier, c'était le sujet avec ma thérapeute. Parce que j'hésite avec ce chat. Elle me dit à un moment donné, donnez-vous le droit à l'erreur.

  • Speaker #0

    Mais même du chauvin.

  • Speaker #1

    Pas de l'erreur du chat. Elle dit mais vous allez voir ce qui va se passer. Vous ne savez pas. Donnez-vous le droit. Pareil, j'étais là. Oui, mais est-ce que c'est le bon moment pour partir au Brésil ? Ça fait trois ans que vous partez. Allez-y. Si vous voulez rentrer plus tôt, vous rentrez plus tôt. Donnez-vous le droit à l'erreur et continuez d'oser. Vous l'incarnez. Continuez. Donc, c'est ça dont je suis le plus fier. C'est malgré les doutes, j'avance. J'essaye et peut-être ma curiosité, la curiosité d'aller voir ailleurs alors qu'on pourrait me dire c'est pas bien, faut pas faire comme ça ou ça marche pas ou cette personne n'est pas bonne. Et moi de me dire tant que j'ai pas fait ma propre opinion, je ne sais pas. Donc c'est cette curiosité en tout cas à aller vers les expériences, les activités, les gens, le monde.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as l'air gré ?

  • Speaker #1

    Justement, à part cette histoire d'appart...

  • Speaker #0

    Ça peut être que ça. T'as le droit de pas en avoir non plus.

  • Speaker #1

    Non, parce que ce qui me touche le plus aujourd'hui, c'est la séparation, mais quelque part, je regrette pas ma séparation, même si c'était confortable. Mais je pense qu'il faut savoir faire le grand saut pour aller vers une vie où on se sent vraiment aligné. Pour l'instant, ce saut, je suis encore en chute libre. Alors, je n'ai pas envie de m'écraser.

  • Speaker #0

    Non, je ne te le souhaite pas quand même. Je doute que tu te fais écraser.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas, je rebondis sur le trampoline qui m'attend en bas. J'y crois. J'ai la foi dans cette idée-là. Même si la période n'est pas toujours évidente. Je veux que ma quarantaine, malgré les doutes, soit vibrante, soit pleine de joie, pleine d'opportunités, pleine de magie. Donc, j'y crois malgré tout.

  • Speaker #0

    J'adore cette réponse. Vraiment, parce que je suis tellement en raccord. Allez, on va se détendre un petit peu. Cinq questions. Tu vas passer sur le grill des quadras. Cinq questions que je pose à tout le monde. Tu réponds en un mot, si tu peux en un mot. Le goût d'un bonbon de ton enfance qui te manque ? La ventoline ?

  • Speaker #1

    Non, ce petit truc avec des bonhommes où tu avais des petites...

  • Speaker #0

    Ah, les pezes !

  • Speaker #1

    Les Paises ?

  • Speaker #0

    Ouais, les Paises, le tube là. Ok, ouais, les Paises.

  • Speaker #1

    Les Paises.

  • Speaker #0

    Ok. L'émission de ton enfance ou le dessin animé qui te manque ?

  • Speaker #1

    Ça peut être un film ?

  • Speaker #0

    Ça peut être un film.

  • Speaker #1

    L'Histoire sans fin ? Ah ouais,

  • Speaker #0

    l'Histoire sans fin avec Falgore.

  • Speaker #1

    Je dis ça parce que ça représente pour moi toute l'aventure, les films d'aventure de l'époque, de magie qui ont créé mon univers créatif.

  • Speaker #0

    Bastien et Falgore. J'avais préféré le 2 au premier d'ailleurs. Avec Bastien où c'est Bastien qui va dans le monde des rêves. Ok. J'avais adoré le 2. Un truc que disaient tes parents qui t'énervaient mais que tu appliques aujourd'hui sans te rendre compte.

  • Speaker #1

    Bah me coucher tôt. Ou les choses te passeront. C'est-à-dire ? Je faisais beaucoup de piercing quand j'étais ado. Et ma grand-mère me disait ça va te passer. Et je lui disais mais c'est pas vrai mamie. Et aujourd'hui je me dis si tu avais raison.

  • Speaker #0

    Merci mamie. Un adjectif pour qualifier la génération Z les 20-30 ans ?

  • Speaker #1

    Surconnectée.

  • Speaker #0

    Tu te voyais faire quoi à 40 ans ?

  • Speaker #1

    Pour moi ça n'existait pas à cet âge.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu te pensais que tu aurais 20 ans toute ta vie.

  • Speaker #1

    Vraiment ? Pour moi j'allais pas dépasser les 30. Donc je ne voyais pas les 40 ans. J'ai souvenir de fêter les 40 ans de mon père. Et mon père, je le voyais vieux.

  • Speaker #0

    Comme je dis, on est trop jeune pour les vieux et trop vieux pour les jeunes. C'est le problème de 40 ans. Merci beaucoup Nico.

  • Speaker #1

    C'était un vrai plaisir Camille.

  • Speaker #0

    Pour moi aussi. Vous pouvez retrouver Nico dans Oser by Nico, qu'on peut retrouver sur Youtube, sur les plateformes audio, sur Instagram. Oser by Nico, je vous mets le petit hashtag. Merci beaucoup. J'étais vraiment très content de te recevoir. n'oubliez pas de vous abonner à Quadra de liker, de mettre la petite cloche de commenter parce que c'est grâce à ça que Quadra peut continuer à vivre on se retrouve très vite dans le Quadrunivers je remercie encore Nico et à bientôt les Quadras Bientôt, salut !

Chapters

  • Introduction à Quadras et aux thèmes de la quarantaine

    00:00

  • Discussion avec Nico sur la quarantaine et ses défis

    01:59

  • Les peurs liées à la vieillesse et aux changements de vie

    02:18

  • Réflexions sur la crise de la quarantaine et le renouveau

    04:04

  • Oser prendre des décisions malgré les doutes

    05:51

  • Importance de la solitude et des moments de réflexion

    07:54

  • L'impact des expériences de vie sur la perception de soi

    10:36

  • Évolution personnelle et professionnelle à l'approche de la quarantaine

    15:10

  • Conclusion et encouragements à oser vivre pleinement

    19:34

Description


Vous vous êtes déjà demandé ce que signifie vraiment vivre la quarantaine ? Dans cet épisode de Quadras, Camille Grieco et Nico, un entrepreneur et podcasteur audacieux, plongent au cœur des défis et des joies de cette période charnière de la vie. Ensemble, ils explorent des thèmes universels tels que la peur de vieillir, les remises en question personnelles et les transformations de vie qui jalonnent cette décennie fascinante.

Nico partage avec sincérité son parcours à travers la quarantaine, évoquant ses insécurités liées à son statut de célibataire et les pressions sociales qui l'entourent. À travers leurs échanges, Camille et Nico confrontent leurs perceptions de la vie à 40 ans, discutant des attentes qu'ils avaient et de la manière dont ils naviguent dans les incertitudes qui accompagnent cette étape de la vie. C'est une conversation authentique, remplie d'humour et de réflexions profondes.

Les auditeurs découvriront l'importance d'oser prendre des décisions, même lorsque l'avenir semble flou. Nico et Camille soulignent également la nécessité de se reconnecter avec soi-même à travers des expériences personnelles significatives, qu'il s'agisse de voyager, de se lancer dans de nouveaux projets ou simplement d'apprendre à se connaître à nouveau. Cet épisode est une véritable invitation à embrasser cette période de la vie avec courage et optimisme.

Ensemble, ils nous rappellent que la quarantaine n'est pas une fin, mais un nouveau départ, une chance de redéfinir nos ambitions et de réévaluer nos priorités. Alors, si vous êtes curieux d'entendre des histoires inspirantes et des réflexions sur ce que signifie traverser la quarantaine, ne manquez pas cet épisode captivant de Quadras. Rejoignez-nous pour une exploration sincère et enrichissante qui vous donnera le sourire et peut-être même le courage de faire face à vos propres défis !

Écoutez dès maintenant et partagez vos pensées avec nous. La quarantaine est une aventure, alors partons ensemble à sa découverte !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu vois comme quoi même à 40 ans on peut se faire virer d'un train par la SNCF et par les flics carrément.

  • Speaker #1

    J'en avais 27. Ouais,

  • Speaker #0

    bon bah j'espère que ça te réarrivera pour la peine, comme ça on pourra le justifier.

  • Speaker #1

    Mais genre là ça enregistre ? Ouais. Ah oui c'est ok.

  • Speaker #0

    Et du coup maintenant je l'ai mon off tu vois. Voilà, c'est très bien. Un matin, on s'est réveillé et bim, 40 piges. Comment ça va les quadras ? Bienvenue dans votre univers, bienvenue dans Quadra. Ensemble on va parler des joies et des galères de la quarantaine. Vous savez, cette période où vous vous rendez compte que ce qui prend plus de poids que vous, ce sont vos responsabilités. Alors installez-vous bien, merci à ceux qui s'abonnent, pensez à mettre la petite cloche et le petit pouce pour ne rien rater de Quadra, mais surtout laissez vos commentaires, vos histoires, vos anecdotes pour peut-être vous aussi venir au micro de Quadra. Quadra est diffusé sur les plateformes audio comme Spotify, Apple Podcasts, Deezer, etc. mais aussi sur YouTube et sur les réseaux sociaux Instagram et TikTok Quadra. point podcast. Dans chaque épisode, je serai avec des personnalités inspirantes qui viendront nous raconter leur parcours, leur vision de la quarantaine, comment ils l'abordent, comment ils la vivent, comment ils l'ont vécu pour certains, mais aussi avec des experts qui viendront aussi nous parler de la quarantaine dans la société aujourd'hui. L'idée d'Enquadra, c'est de traverser cette période de la quarantaine en vous apportant des tips, des témoignages, le tout dans le respect, la bienveillance, mais surtout la bonne humeur. Donc faites une pause dans le Quadruunivers, lâchez les biberons, lâchez les applis de rencontre, et bienvenue Comment ça va les Quadras ? Je suis aujourd'hui avec Nico de Oser by Nico, oui la force motrice d'Oser by Nico. Il est aussi créateur inspirant, journaliste, entrepreneur, je sais pas ce que Nico ne fait pas. Bonjour Nico, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Salut Camille, je me sens très bien parce que je suis avec toi, il y a une très belle énergie et je suis hyper content d'être là.

  • Speaker #0

    C'est bien parce qu'on va parler un peu d'énergie, et on va parler de cette énergie de la quarantaine. Cette quarantaine, justement, on va direct aller dans le vif du sujet. 39 ans, je le dis, la quarantaine, comment tu te sens ?

  • Speaker #1

    Compliqué. Pourquoi ? C'est très compliqué. Je crois que j'ai fait ma crise de la trentaine, sauf que je ne l'avais pas vue venir. Et la crise de la quarante, ça fait un an et demi que je pense que je la prépare. Et honnêtement, il y a beaucoup de peur. Beaucoup de remises en question, beaucoup de doutes, beaucoup d'insécurités qui ressortent.

  • Speaker #0

    C'est marrant d'avoir fait crise de la trentaine et d'attaquer aussi une crise de la quarantaine. Parce que moi j'ai fait une crise de la quarantaine, une pré-crise de la quarantaine à 35, mais du coup je ne me suis pas tapé les deux. J'ai abordé les 40 tranquille. Toi il y a vraiment un truc qui te fait flipper dans la quarantaine qui arrive ?

  • Speaker #1

    Oui, j'entends beaucoup de gens qui disent que la quarantaine c'est super etc. Et en fait moi je crois que ça remet en question énormément de choses sur ma peur principale qui est la peur de vieillir. Donc du coup tout ce qui touche au fait de vieillir, donc ça peut être les rides, les cheveux blancs, perdre mes cheveux, tout ça, ça m'angoisse. De me dire que je suis célibataire depuis un an, est-ce que je vais pouvoir refaire ma vie ? De me voir être passé d'un 60 mètres carrés, enfin tu vois quand tu as dit un peu tout ce que j'ai fait, qu'est-ce que je ne suis pas ? Oui, j'ai sur le papier énormément de choses, mais néanmoins, suite à une séparation, je suis passé d'un 60 mètres carrés haussmanien à un 17 mètres carrés. Donc à me dire, en fait, tu vas commencer ta quarantaine. Alors, je n'aime pas dire ça, mais presque moins bien qu'un étudiant. Parce que quand j'étais étudiant, j'avais un 30 mètres carrés sur les grands boulevards.

  • Speaker #0

    Oui, mais justement, la quarantaine, c'est ça qui est beau, c'est que c'est un renouveau.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Parce que moi, c'est comme ça que je l'ai vécu. Moi, en ce moment, depuis mes 40 ans, je suis rentré à Paris après un séjour où j'étais parti dans le sud pour de très mauvaises raisons. Mais en fait, je vis une nouvelle étape. Tu ne la vois pas comme ça, toi ?

  • Speaker #1

    Je ne la vois pas encore comme une nouvelle étape. En fait, quand je suis seul chez moi le soir, j'ai du mal à voir la situation autrement. Hier, je disais à ma thérapeute, je crois que je préférais être en couple comme j'étais en couple, même si je n'étais pas forcément heureux. Parce que c'était presque plus simple que de... qu'aujourd'hui être face à mes insécurités et de voir y faire face seul en fait. C'est quelque chose que j'ai appris depuis un an et demi, c'est de reprendre ma vie en main. Je crois que le couple, en tout cas, je te parle vraiment de ce couple parce que j'ai l'impression que ça a été le soutien que j'ai eu pendant neuf ans et que là, de terminer cette relation, c'est me retrouver face à être face à la vie mais seul, à tenir mes projets seul. J'ai réalisé beaucoup de choses grâce au soutien du cocon. qu'on peut avoir dans un couple.

  • Speaker #0

    Et si ça t'était arrivé à 35 ans, tu l'aurais vécu pareil ?

  • Speaker #1

    Potentiellement, c'est difficile à dire. Parce que 40 ans,

  • Speaker #0

    c'est une décennie particulière. On se dit, je ne sais pas si tu connais la chanson de Ben Mazoué, L'envie, où il dit, j'ai la moitié de ma vie encore, et ça sera la meilleure moitié, mais tu es à une moitié de ta vie.

  • Speaker #1

    Oui, c'est comme ça que j'essaie de le voir. C'est-à-dire que ce matin, je me suis réveillé, j'étais en pleine forme, et j'ai envie de bouffer la vie et de faire tous les projets que je réalise. Je crois que c'est un peu même d'ailleurs mon ambivalence. Je suis un peu cette personne qui parle de ses insécurités, mais qui en même temps, à côté de ça, va au bout du monde en Colombie sans parler espagnol avec un sac à dos pendant deux mois.

  • Speaker #0

    Jamais de la vie je fais un truc pareil. J'ai pris le pour ça.

  • Speaker #1

    Il y a vraiment des... Tu vois, lancer mon podcast, investir dans l'immobilier, faire des conférences. J'adore donner des conférences pour inspirer les gens. Il y a vraiment toute une partie de moi. qui est un peu on y va en fonce parce que c'est partie de mon ADN personnel dosé. Ce mot-là ne sort pas de nulle part, c'est que je l'incarne dans ma vie. Mais en fait, mes projets sont à la hauteur de mes doutes.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Globalement, mes projets n'arrivent pas sans doute. Il y a tout le temps des peurs, sauf que je les dépasse. Là, c'est vrai qu'on commence cet épisode direct dans mes insécurités.

  • Speaker #0

    Oui, je veux dire, il y a quelqu'un qui m'a très bien conservé ce dossier.

  • Speaker #1

    Mais effectivement. ces insécurités c'est ce qui me nourrit aussi à créer à avancer à essayer parce que justement c'est les moments où je me retrouve seule alors j'ai déménagé depuis j'ai gagné un peu de mètre carré enfin c'est pas encore le 60 mètre carré haussmanien mais l'année dernière il y avait ce côté ah t'as 38 ans t'es malheureux après ta rupture que t'as voulu je tiens à le préciser je l'ai voulu cette rupture en fait je me suis rendu compte de tout ce qui n'allait pas en fait je me suis retrouvé face à moi-même alors Ça, ça a été le truc. Et donc, j'ose parce que c'est ma manière d'avancer. Donc, je suis parti en Colombie parce que c'était pour moi une manière de... Je pars du principe que ta vie avance au rythme des décisions que tu prends. Donc, si tu ne prends pas de décision, tu restes dans l'immobilisme. Et ça, c'est quelque chose que je me répète constamment. Et donc avancer c'est quelque part me dire si t'es pas bien là où t'es, on va aller voir ailleurs. Et c'est comme ça que je suis parti en Colombie l'année dernière. Et c'est comme ça que j'étais parti en Inde l'année d'avant, à la fin de ma relation. C'est la même chose, je suis pas bien dans mon couple, qu'est-ce que je fais ? Bon on va bouger, on va prendre une décision. on va acter, on va partir. Je suis parti en Inde. Bon, j'ai rencontré un Indien, je tombe amoureux. Enfin, ça a été une histoire. Écoute,

  • Speaker #0

    tu dois l'utiliser à l'agréable, écoute.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qui a amené la rupture. Mais en tout cas, c'est les actions qui me permettent d'avancer. Donc, même dans mes doutes, comme mes doutes actuels, je sais que c'est l'action d'avancer qui me permettra d'aller mieux. Enfin, en tout cas, de retrouver une stabilité émotionnelle.

  • Speaker #0

    Je te conseille le livre de quelqu'un que j'ai reçu au début, quand j'ai commencé le podcast, Alexia Borg, qui s'appelle La solitude est un connard. Je te conseille vivement, vu ce que tu me dis, je pense que ça peut beaucoup te parler, beaucoup t'aider. Elle parle justement de cet inconfort, de... Est-ce que justement, être seul, c'est pas quelque chose qui, au bout d'un moment, nous aide plutôt à avancer ? Moi c'est ce que j'ai vécu quand je suis parti à Cannes. Je me suis retrouvé finalement tout seul, largué, cocu, en deuil parce que je venais de perdre quelqu'un. Et le fait de me retrouver seul a été dur, et en fait ça a été au bout du compte. Ça a été mon moteur de dingue. C'est pour ça que je suis revenu ici avec mille fois plus d'énergie. Mais je pense que parfois, aborder cette décennie ou une nouvelle décennie seul, ça peut être bénéfique. Ça dépend après comment tu transformes l'essai.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quelque chose que j'ai essayé. La Colombie, je suis parti seul et j'ai fait une retraite de yoga, de méditation, de silence. Et l'été dernier, idem, j'ai passé une semaine seul sur une péniche, sans ordinateur, sans livre, sans musique, sans rien. juste face à moi-même. La solitude, je l'embrasse quand il faut. Mais je crois que j'ai plus de mal à trouver la joie de la solitude dans le quotidien, qui me ramène un peu à mon quotidien. Et justement, en fait, quand la solitude, elle est choisie, je n'ai pas de problème. Mais quand la solitude, je la sens subie, c'est là où elle me pose un peu de problématiques. Et ce matin, je lisais le livre de Fabrice Midal, je ne sais pas si tu le situes, qui est un philosophe, et il parle de la magie dans le quotidien, la magie dans la simplicité. Et ça me faisait du bien de le lire parce que je me rends compte qu'effectivement, à trop vouloir une vie extraordinaire, ce que j'ai sur le papier, j'en oublie d'être dans la simplicité du quotidien puisque j'ai le sentiment et avec toutes les interviews que j'ai pu faire ou les gens que j'ai pu rencontrer, en fait, on peut vivre des choses extraordinaires. Ça n'empêche pas que la plupart des gens ont une vie assez classique dans le quotidien.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis dans le podcast avec Franck Lové où tu parles du fait que... tous les gens que tu rencontres, peu importe leur statut, ont des problématiques qui sont les mêmes que tout le monde.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est quelque chose que j'ai appris, je crois, dans ce podcast. C'est à quel point tous les gens que je mettais sur un piédestal avaient des problématiques. identiques, voire pires, et en fait avaient une vie que je ne voudrais pas forcément, alors que je les mettais sur un piédestal. Et ça m'a permis de définir aussi à quel point envier la vie des autres, on oublie souvent quels sont les... On voit uniquement les bénéfices.

  • Speaker #0

    Et justement, en parlant de ce podcast, Oser by Nico, comment t'es venue l'idée de le créer, et maintenant, à l'approche de la quarantaine, est-ce que tu l'abordes différemment ? Parce qu'il est fort le thème, Oser. Tu t'en sers quand même de ce mot. Est-ce que du coup, aujourd'hui, tu vas l'aborder un peu différemment ? Et comment ça t'est venu ?

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que je devais, la semaine dernière, me faire tatouer Osée sur le bras en monogramme. Ça a été décalé. Est-ce que je dois avoir un signe de la vie ? Je ne sais pas. Enfin bref, ça c'est... C'est pour te montrer à quel point ce mot, Ola, c'est mon mantra. Je pars un peu du principe que la vie, c'est des petits points. Un peu comme Steve Jobs qui avait parlé dans la conférence à Harvard, je crois, connecte ce dot. Quand on regarde sa vie, on voit qu'il y a eu plein de points connectés. On ne sait pas à l'avance où on va aller si réellement on écoute de la vie. Des fois, on se retrouve à des endroits où on n'aurait jamais imaginé. Et je crois que je suis arrivé sur le podcast parce que je suis passé de l'artiste une partie de ma vie, où à l'époque, je m'appelais, enfin, mon pseudonyme, c'était Stade Malco et je faisais de la musique et je m'éclatais là-dedans. Et c'était mon cœur qui parlait, c'était ma passion. Puis ensuite, il y a eu l'Inde, une première fois qui est arrivée, qui m'a totalement transformée. Où là, je me suis dit, il faut que je revoie ma vie. À l'époque, on travaillait ensemble.

  • Speaker #0

    J'explique, on a travaillé ensemble avec Nico il y a dix ans.

  • Speaker #1

    Ouais, avec Évine Thomas. Et il y a eu un moment donné où moi, cette vie-là ne m'allait plus. Les thématiques qu'on abordait dans l'émission ne m'allaient plus. Et c'est pour ça que je suis partie en Inde. Et ça a été un premier déclic. Ma vie n'est pas celle que je veux. Encore une fois, cette idée de mouvement, en fait. Je pars aussi du principe que le mouvement crée la chance. Donc autant bouger. Donc je suis partie en Inde. Je suis revenue. J'ai su que je devais changer quelque chose à ma vie, mais je ne savais pas trop comment. Et puis là, ma propriétaire m'a mis à la porte de chez moi.

  • Speaker #0

    C'est en fait, merci, c'est grâce à elle que tu as fait ce truc.

  • Speaker #1

    Je peux la remercier parce que finalement, je rentre d'Inde et d'un voyage en Asie pendant six mois. Je rentre, elle me met à la porte. Je n'ai pas de fiche de paie. Je suis intermittent du spectacle. Je n'ai pas d'argent de côté. Je ne sais pas où je vais aller et mon banquier me dit « Investis dans l'immobilier, achète un appart » . Je dis « Mais je ne pourrais pas » . Il me dit « Mais si, ça fait des années que vous êtes intermittent, moi je vous suis » . Je trouve un appart, sauf que je découvre le monde de l'immobilier et en fait, le Nico artiste s'est transformé en Nico investisseur puisque je n'ai pas acheté ma résidence principale et là je suis devenu investisseur immobilier. Personne ne comprenait, personne ne m'entendait, il y avait vraiment ce côté, tout le monde me disait « C'est impossible » . Tout le monde me disait « C'est impossible » . impossible.

  • Speaker #0

    Moi, quand tu me le racontes, ça me paraît presque utopiste.

  • Speaker #1

    Mais, à l'époque, mon mec le premier, ma mère, mes amis, t'es intermittent, t'as pas d'argent de côté et tu veux être rentier et vivre à Bali ? Arrête d'écouter les vendeurs de rêves sur YouTube.

  • Speaker #0

    Et il y en a beaucoup.

  • Speaker #1

    Et franchement, j'ai fait une formation, j'ai été faire un séminaire, je me souviens, j'avais payé 300 euros le séminaire, j'avais l'impression de m'être fait... ... entubé comme pas possible en faisant ce truc-là. Et deux mois après, j'ai acheté mon premier appart sans apport à 15% de rentabilité. Six mois après, mon deuxième appart à 12% de rentabilité. Un peu plus d'un an après, mon troisième appart à 12% de rentabilité. Et j'ai triplé mon salaire avec l'immobilier à ce moment-là. Encore une fois, parce que les choses évoluent. Mais à ce moment-là, j'avais triplé, quadruplé mon salaire en si peu de temps. Et c'est là... où j'en viens, c'est-à-dire qu'à un moment donné, je crois que j'ai voulu, j'avais besoin d'exister, de ne plus être cet artiste, mais que je ne sois plus ce mec où on dit « Ah, mais tu ne sais pas gérer ton argent, blablabla » . C'est comme si j'avais pris le contre-pied. Et je suis devenue cet investisseur à faire des conférences. Je n'ai jamais quitté la scène, que ce soit dans la musique, dans le podcast.

  • Speaker #0

    La musique, c'est toujours ton truc.

  • Speaker #1

    Ah oui. Là, on enregistre ce podcast vendredi. Le vendredi, c'est les sorties. Ce matin, à 6h, j'écoutais les sorties. C'est toujours là. Mais effectivement, il y a eu ce côté où je me suis dit j'ai réussi à... Je suis quelqu'un de passionné. Donc, l'immobilier, j'étais passionné. C'est pour ça que j'ai créé un Instagram, que j'ai fait une chaîne YouTube, que j'ai commencé à être coach, à être conférencier autour de ça. Et au bout d'un moment, quand je m'étais mis à jour financièrement, Je crois que j'ai commencé à me poser la question, mais c'est quoi la vie, en fait ? Maintenant que j'ai plus besoin de survivre. Alors, j'ai jamais été millionnaire ou autre, mais juste j'avais une... Par rapport au mec qui était à Découvert, j'étais plus tranquille. J'étais beaucoup plus tranquille. J'étais en couple, je gagnais de l'argent. J'avais atteint l'objectif, ce que je voulais, être presque ce businessman. Et j'ai commencé à me dire, mais à quoi ça sert ? Et donc, je suis parti faire du chamanisme.

  • Speaker #0

    Tu pars beaucoup, dès qu'il y a un événement, hop,

  • Speaker #1

    je pars. Oui, beaucoup. J'expérimente. Donc, j'ai fait du chamanisme, des stages de développement personnel. Et en fait, en me questionnant, c'est là que l'envie de créer un podcast est née. Et le podcast est né, c'est ça qui est assez dingue, je faisais ma plus grande conférence. Devant 600 personnes, il y avait tous mes mentors de l'immobilier qui étaient présents au premier rang. C'était une véritable fierté pour moi d'être invité, d'être reconnu quelque part, parce qu'il y avait toujours ce... Est-ce que je suis vraiment légitime ?

  • Speaker #0

    Petit syndrome de l'imposteur.

  • Speaker #1

    Ouais, et à l'époque, j'étais entouré d'un monde très hétéro. Et le fait d'être gay, c'est comme si je me considérais moins bien que ces businessmen hétéros. Il y avait une notion de juste moins bien qu'eux. Et là, d'être devant eux, il y avait... Tu peux exister tel que tu es, en étant toi-même, finalement. Et le lendemain de cette conférence, j'arrêtais l'immobilier et je lançais mon podcast. Et je repartais à zéro.

  • Speaker #0

    T'as osé.

  • Speaker #1

    Et j'ai osé, ouais.

  • Speaker #0

    Sur ce podcast, justement, t'en es à une centaine d'épisodes, un peu plus. Quelle est, cette question va être très difficile, je pense, quelle est l'invité qui t'a le plus marqué ? Sur une centaine, il va falloir que tu trouves.

  • Speaker #1

    C'est compliqué parce que, en fait, je peux peut-être t'en citer trois.

  • Speaker #0

    Allez, trois.

  • Speaker #1

    Pour différentes raisons. L'un de mes premiers invités qui m'a marqué, c'est Yannissia, qui est un danseur. Ce podcast est quand même né autour du développement personnel. Mais j'y amène des personnes qui ne sont pas dans le milieu du développement personnel. Et Yannissia, c'était ça. C'était ce mec danseur que j'avais vu dans Drag Race, qui avait un charisme de fou. Je ne le connaissais pas. Je le trouvais beau. Et je me suis dit, on va aller voir qui c'est ce mec. Je l'ai invité, il m'a fait un épisode incroyable. C'était au tout début du podcast et j'ai trouvé qu'il incarnait le développement personnel là où d'autres en font des théories mais ne l'incarnent pas. Et ça, j'ai adoré finalement rencontrer quelqu'un qui me disait, moi je suis comme ça. Et en fait, regarde ma vie, c'est du développement personnel, sauf qu'il ne l'explique pas comme ça. Mais en fait, il le démontre. Et il m'avait scotché sur son histoire de vie, sur ce qu'il représentait, sur son côté solaire. J'avais adoré. J'ai beaucoup aimé Chloé Bloom aussi, qui est une influenceuse. Il y a des épisodes comme ça où je me sens dans une bulle. Et avec elle, je pense qu'on a les mêmes insécurités, le même besoin de briller. Et je crois qu'on s'est vu en miroir. Enfin, en tout cas, je me suis reconnu en elle comme un effet miroir. Et j'étais dans une bulle avec elle pendant une heure dix.

  • Speaker #0

    C'est une bonne chose.

  • Speaker #1

    Et j'ai adoré cet échange. Et je dirais, là c'est intuitivement, c'est-à-dire que je réfléchis pas, mais intuitivement, le dernier, et tu l'as évoqué tout à l'heure, c'est Franck Globvet. Pour moi, Franck Globvet, j'avais très peur de l'interviewer. C'est quelqu'un qui démonte, on va dire, tout le mouvement de la spiritualité, du développement personnel, qui est assez rentre-dedans. Et il est arrivé avec un quart d'heure d'avance. J'avais pas eu le temps de me poser, j'avais pas eu le temps de faire mes trois minutes de méditation. Il débarque avec un pote en mode, j'avais oublié ton interview. Là je suis avec un pote, on est allé prendre un café, du coup je le ramène, ça te dérange pas ? On se pose où ? Et moi qui étais déjà stressé...

  • Speaker #0

    Et t'en as rajouté une couche.

  • Speaker #1

    Je me suis dit, ok, donc là j'ai même pas le temps de me recentrer, de relire mes notes, rien du tout. Et en fait il s'est installé, il m'a dit la caméra elle est... On fait comment ? Et on y va en fait. Bon bah très bien, donc l'interview était à 10h, à 10h01 ça tournait.

  • Speaker #0

    C'est vrai que pour le coup moi j'ai adoré cet épisode parce que... Déjà j'aime beaucoup l'homme, Franck Lopvet, mais en plus avec toi il a ce truc où... Déjà il a une philosophie de vie, de cette façon comme tu dis de démonter la spiritualité, ses codes de vie, à un moment il parle un peu des objectifs et de « il faut absolument être en sécurité » . Il démonte un peu tous ces trucs-là. Et donc, j'invite vraiment les gens à aller écouter cet épisode. Et les autres, évidemment. Mais moi, il m'a beaucoup perturbé. Et toi aussi, j'ai l'impression que tu as perturbé. Parce que parfois, il n'est pas... Ce n'est pas qu'il n'est pas tendre, mais il n'hésite pas à te dire ce qu'il pense de toi aussi, de ta façon d'être.

  • Speaker #1

    Ce podcast est une thérapie. J'ai créé ce podcast. Je crois que si le podcast marche, d'ailleurs, c'est parce que c'est Nico qui a ses invités dans son salon. Et donc, tout ce que je t'ai raconté là, je peux le développer à certains moments. Le grand amour en Inde, la séparation, l'immobilier, selon qui j'ai en face de moi, je vais créer un échange avec ça. C'est une thérapie. Mais en fait, je me suis rendu compte que... Parler de moi, c'est pas pour parler de moi, en vrai. C'est juste que j'ai besoin d'avoir un regard. extérieure de ce que je raconte et faire rebondir les gens sur ce que je raconte pour amener dans le concret. Parce que justement, le côté théorie, globalement, de « on donne des leçons, tu dois faire ci, tu dois faire ça » , ça ne fonctionne pas. Et en fait, dans le fait de raconter des histoires, les gens s'y retrouvent. Et je me suis retrouvée avec des échanges, Stéphane Alix, qui est un journaliste, écrivain, au bout d'une demi-heure, il me faisait toutes les interviews qu'il venait de faire pour la sortie de son livre. Et moi, à ce moment-là, je n'allais pas bien du tout, du tout, du tout. C'était justement après ma séparation et avec mon 17 mètres carrés. Je me souviens un jour où je suis rentré et j'avais des idées sombres. J'étais là, mais à quoi ça sert de vivre ? Je lui ai partagé ça. Ce n'est pas pour parler de moi. Mais en fait, je me suis dit, si je partage quelque chose d'intime, il me donnera de l'intime. Et c'est ce qui s'est passé parce qu'en fait, il m'a écouté, il m'a regardé. J'ai senti la connexion se créer. Et là, il m'a dit, sache que plein de fois, j'ai voulu partir de cette terre. Et là, en fait, il m'a lâché un truc que je n'aurais jamais imaginé. Et je crois que la vulnérabilité, c'est ce qui permet le lien à l'autre. Et là, je peux rebondir aussi avec Florence Escaravage, qui est coach en amour. Comme elle m'a dit, puisque moi, du coup, je vais lui parler de mes problématiques de date. Elle m'a dit, bah...

  • Speaker #0

    On les a tous. On fera un podcast là-dessus.

  • Speaker #1

    À un moment donné, le date, c'est pas le superman ou la superwoman qui doit se présenter. C'est la personne vulnérable, en fait, qui enlève les masques. Alors, il faut trouver le juste milieu. En date, on me dit souvent que je suis un peu psy.

  • Speaker #0

    C'est le risque aussi. Mais quand tu abordes ces choses-là, c'est quelque chose auquel je me suis intéressé depuis peu, puisque tu m'as connu avant. J'étais beaucoup plus brut de décoffrage que je le suis maintenant, beaucoup moins doux, beaucoup moins apaisé dans les choses. Mais c'est un peu comme toi. Parfois, j'ai des dates où je me rends compte que limite, je deviens psy. Et c'est risqué, ça.

  • Speaker #1

    Mais c'est, je pense, l'envie d'aller connaître l'autre, que la pluie et le beau temps, c'est sympa. Mais moi, ça m'intéresse de voir qui est l'autre. c'est quoi ces rêves, c'est quoi ces peurs mais c'est pas pour le psychanalyser sur place mais c'est pour connecter et je pense que ça j'aurais jamais pu le faire à 25 tout comme toi ni à 30 et en fait c'est la vie qui m'a amené, quand je te parlais de connecter les dots il y a vraiment ce côté là, ce podcast est arrivé parce que j'ai besoin de comprendre la vie de comprendre qu'est-ce qu'on fout là sur cette Terre pourquoi il y a une Lune ça paraît bizarre de dire ça mais moi je trouve ça hallucinant qu'il y ait une Lune, qu'on soit des humains sur une Terre au milieu d'une galaxie avec des planètes je me dis mais on est rien et on est ... tout en même temps et ça, des fois je pars très loin à me poser toutes ces questions et ce podcast c'est une manière justement d'exprimer tous les questionnements autour de la vie avec des gens qui me disent ce qu'ils pensent de la vie.

  • Speaker #0

    Et à propos de questionnements, maintenant qu'on arrive à la quarantaine mon cher Nico, enfin moi ça y est c'est passé depuis bientôt un an est-ce que t'as vu des changements que ce soit physique ou mental ? Je parle aussi des physiques.

  • Speaker #1

    Physique je fais tout pour que ça n'existe pas.

  • Speaker #0

    Quand je dis physique, ça peut être mal au dos le matin.

  • Speaker #1

    Alors, pas forcément. Je vais au sport quasi tous les jours. C'est un truc que je continue, que j'essaye de faire. Ça fait trois ans que je fais du Botox. Alors là, aujourd'hui, où on enregistre l'épisode, ça fait plus de six mois. Donc normalement, ça ne se voit pas trop. Enfin, ça ne doit pas se voir parce qu'il y a la pluie.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas assez calé pour ça, Arthur.

  • Speaker #1

    Mais c'est vraiment peur de... J'ai eu beaucoup d'anglais étant adolescent. et donc la qualité de la peau pour moi prend beaucoup de place par ce complexe que j'ai du petit Nico quand il avait 14 ans mais du coup vieillir n'aide pas là dessus parce qu'elle ne va pas en s'améliorant ah oui mais malheureusement tu ne peux rien y faire bah en tout cas le Botox contre le fait de vieillir je veux dire oui contre le fait de vieillir le Botox m'aide à me sentir un peu mieux je sais que c'est reculer pour mieux sauter ça j'en ai conscience donc je le fais en conscience ah On verra la suite après. La peur de perdre mes cheveux, j'ai l'impression d'en perdre un peu.

  • Speaker #0

    Très bien, je te rassure, tu m'es bien.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas certain de pouvoir l'accepter, donc pareil, je sais que j'aurais recours, je pense, à lâcher.

  • Speaker #0

    Maintenant, ça se fait tellement bien. On ne va pas faire ça en Tunisie ou en Turquie. Enfin, je n'ai rien contre, mais idéalement, fais-le chez quelqu'un qui te le fait bien. Moi, je les ai perdus à... Attention, j'avoue un grand secret. J'ai commencé à perdre mes cheveux à 19 ans. Donc à 23 ans, je me suis rasé la tête et... depuis que j'ai 23 ans je vis avec bon c'est vrai que c'est plus facile à accepter je pense quand t'as la vingtaine que quand t'as la quarantaine ça je peux l'entendre ouais ouais ouais de toute façon moi c'est lié à mon image personnelle à 25 ans je suis pas sûr que je l'aurai accepté non plus je sais pas

  • Speaker #1

    En tout cas, il y a ces deux points-là qui sont quand même assez importants. Le fait de prendre du poids aussi, je fais très attention. Je vois une nutritionniste depuis trois mois. Encore une fois, c'est plus le côté « je veux prendre soin de moi parce que je sais que mon corps va me suivre jusqu'au bout » . Et j'ai eu l'occasion d'interviewer Major Mouvement. Je ne sais pas si tu connais qu'il y a un kiné très suivi, parce qu'il a 3 millions d'abonnés, sur le bien-être du corps. Et comme il expliquait, le sport et la musculation, ça fait travailler l'intérieur dans tous les cas et ça fait gagner en jeunesse. Ce n'est pas tomber dans l'oreille d'un sourd, alors on va au sport, on mange bien et on voit une nutritionniste pour du coup, pareil.

  • Speaker #0

    Donc ce n'est pas que par peur de vieillir, c'est aussi par besoin de s'entretenir. Oui,

  • Speaker #1

    totalement. Et justement, me sentir bien. Je pense que ce qui a changé également, c'est les nuits de 8h. Je me couche à 22h30, je me lève à 5-6h sans réveil. C'est intuitif, c'est mon corps, il est comme ça. J'ai appris à me connaître et à voir qu'est-ce qui fonctionne. Les soirées, j'adore ça. J'adore sortir et j'adore aller en boîte, mais je n'y vais plus parce que le prix à payer est trop grand. Donc, je sors peu.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas l'impression de te priver un petit peu ? Je ne dis pas qu'il faut le faire beaucoup, mais est-ce que tu ne t'empêches pas aussi par peur ? que des choses changent.

  • Speaker #1

    Si, complètement. C'est un peu une bataille que j'ai avec mon meilleur ami qui trouve que je suis trop psycho-rigide. Mais le prix à payer pour moi le lendemain est vraiment compliqué. Parce que ça va autant être physiquement, ça va être physiquement, ça va être au niveau intestinal, ça va être mon visage qui en prend un coup aussi, et ça va être moralement. L'alcool et une soirée, le lendemain, le moral n'est pas au top.

  • Speaker #0

    Je vois bien.

  • Speaker #1

    Je crois que je préfère me lever à 6h, aller au sport, faire mes projets, me nourrir de ce que j'aime, et de temps en temps une soirée. Mais trop de soirées, c'est impossible aujourd'hui. J'ai plus envie.

  • Speaker #0

    J'ai une amie qui me dit souvent que je me couche beaucoup trop tôt. Parce que je me suis mis à faire comme toi. Et bizarrement, je me sens... Alors moi, je fais quand même un peu trop de soirées, mais j'alterne un peu les deux. Mais je devrais peut-être... Mets un peu sur ton exemple.

  • Speaker #1

    Après, un équilibre à trouver. Et puis, chacun a son propre équilibre. Quand je dis que je me lève à 5-6 heures, pour des gens, ça paraît fou. Mais c'est ce qu'on appelle des chronotypes.

  • Speaker #0

    Oui, mais une fois que tu as tes 8 heures de sommeil, ça te sert à quoi de rester dans ton lit jusqu'à 10 heures ?

  • Speaker #1

    Justement, les chronotypes expliquent bien. C'est un scientifique américain qui avait expliqué ça. Il y a des gens qui sont du matin, d'autres qui sont plutôt de la journée, d'autres du soir et d'autres qui ont un sommeil instable. Je ne vais pas te faire un cours là-dessus, mais je me suis rendu compte que moi, naturellement, je suis du matin. Et c'est la même chose. J'ai du mal dans mon environnement, même professionnel. Je suis productif de 6h à 15h. À 15h, je n'ai plus envie. Il faut faire autre chose. Il faut méditer, il faut colorier. Et c'est juste comprendre qu'on est tous différents. Et ça, c'est quelque chose que j'ai mis du temps à comprendre. Ça, c'est mon fonctionnement. Ce n'est pas le fonctionnement de mon meilleur ami ou d'un tel ou de toi. On a tous un fonctionnement. Et c'est de trouver ce qui est juste pour soi. Et donc, à partir du moment où on trouve son mode d'emploi, du coup, la vie est aussi, j'ai l'impression, un peu plus douce.

  • Speaker #0

    T'avances dans le temps, comme on a dit, de toute façon t'as pas le choix, comme tout le monde. C'est quoi les épreuves qui t'ont permis de grandir, d'évoluer ? Ou des personnes qui, par leur attitude, qu'elles soient positives ou négatives, t'ont amené, je te dis, à grandir, à évoluer, à prendre des leçons de vie ?

  • Speaker #1

    Mon ex, j'ai grandi avec lui, je pense que le couple permet de grandir vraiment beaucoup. Je lui ai apporté la folie, je lui ai apporté l'audace. Alors, attention, je me lance des fleurs, mais il me l'a dit.

  • Speaker #0

    N'hésite pas en commentaire à le dire.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'il a changé de métier. Il avait un métier très classique et maintenant, il est photographe professionnel et il vit sa vie rêvée. Et il m'a dit, c'est à tes côtés que j'ai osé finalement être qui je suis aujourd'hui. Et lui, il m'a apporté un côté carré, soutenant à 100% dans l'immobilier. Il était totalement dans ce côté-là. Donc, il m'a soutenu énormément. Ouais, ça, ça a été la propriétaire qui m'a mis à la porte. En vrai, c'est... En fait, des fois, j'aime pas dire ça parce que je trouve que c'est tellement cliché, mais la vérité là-dedans, c'est ces moments compliqués ou ces personnes compliquées que l'on rencontre, mais qui sont nécessaires pour avancer. Je l'ai insultée, cette propriétaire qui m'a mis à la porte, qui voulait pas me rendre ma caution et avec qui j'ai eu des problématiques à l'époque où j'avais pas d'argent, où je savais pas où j'allais me loger. Sans elle, il n'y aurait potentiellement pas osé Baïnico. Oui,

  • Speaker #0

    mais je vois très bien. Tout à l'heure, j'en ai vaguement parlé, mais tout ce que je fais aujourd'hui, c'est-à-dire la création de Quadra, etc., c'est plus récent, mais c'est pareil, c'est Unex, où je me suis retrouvé largué le lendemain des obsèques de mon père, EcoQ et machin. J'en ai voulu, comme toi, beaucoup. Et en fait, aujourd'hui, ça m'amène justement à ma question d'après. Est-ce qu'on... À l'approche de la quarantaine, est-ce qu'on pardonne plus facilement ou est-ce qu'on se blinde ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais plus pardonner. Pardonner parce que s'il y a quelque chose que j'ai aussi appris, c'est à quel point notre prisme, les lunettes que l'on a sur la vie, c'est tellement différent selon les gens. J'ai un ami qui a disparu de ma vie il y a cinq ans. Disparu en mode, il a coupé les ponts, il n'est pas mort, il est vraiment disparu. Oui, ça m'agace parce que je ne sais pas pourquoi, parce que c'était un de mes meilleurs amis depuis le collège. Je ne saurais jamais. Enfin, peut-être, à la limite, je m'en fous. Mais c'est prendre du recul, je ne sais pas pourquoi, mais c'est sa vision, c'est à un moment donné, il s'est retiré. Enfin, où il s'est retiré. Où il m'a retiré de sa vie. C'est comme ça. Et c'est juste de comprendre les situations comme elles viennent avec plus de recul. Ce n'est pas toujours évident. Et je suis sûrement... On dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Des fois, je suis très mauvais élève. Mais néanmoins, j'arrive à prendre plus de recul sur... En fait, tout le monde... je vais passer pour un bisounours, mais tout le monde est gentil à sa manière, c'est juste que des fois on ne comprend pas cette gentillesse-là.

  • Speaker #0

    Alors bisounours, c'est une référence de Quadra, je tiens à le dire, parce que ça n'existe plus aujourd'hui. D'ailleurs, Franck Le Bé, il t'en parle à un moment de l'interprétation. On fait des choses, que chacun a son interprétation, et que comme tu dis, on parle de prisme, et c'est pour ça que... Moi je pense comme toi sur le fait que je pardonne beaucoup plus facilement depuis que j'ai compris que ma façon de voir les choses n'est pas la façon de l'autre en face. Quand je te parlais de l'ex, elle n'a jamais rien fait de mal. Alors que pour moi, elle m'a complètement détruit à un moment donné. Bon, c'est malheureusement comme ça. Et comment tu fais pour trouver tes petits bonheurs du quotidien en quelques mots ?

  • Speaker #1

    En ce moment, j'avoue que j'ai très envie de reprendre un chat. J'ai eu un chat pendant 14 ans qui est décédé, enfin qui est mort au moment où je me séparais. Il y a vraiment eu une page, allez on vire tout, le mec, le chat,

  • Speaker #0

    l'appart,

  • Speaker #1

    plus rien. Et là, il y a cette envie de retrouver une connexion en tout cas avec un animal et une forme de simplicité, je crois. Créer ce cocon, en fait recréer ce cocon. Hier, j'ai fait du tri dans ma penderie, j'ai fait du tri chez moi. J'ai acheté un petit meuble pour faire du rangement. Je crois que ce plaisir, je le trouve dans la réorganisation de ce que j'ai envie de créer. Et c'est donc créer un cocon. Parce que mon appartement, c'est certes pas un loft, mais je me sens très bien dedans. Donc, c'est créer ce petit cocon à moi avec un chat. Juste retrouver ce qui me fait du bien.

  • Speaker #0

    Et bien, tu vois, tu es en plein renouveau.

  • Speaker #1

    Et potentiellement un voyage, encore une fois.

  • Speaker #0

    Oh, mais si tu aimes ça, fais-le.

  • Speaker #1

    Au Brésil.

  • Speaker #0

    Voilà. T'as bien raison. Parlons un peu de la société, à l'approche de ta quarantaine, comment tu la vois la société aujourd'hui ? Est-ce que tu as le même regard qu'il y a dix ans ?

  • Speaker #1

    C'est effrayant parce que je crois que je n'avais pas trop de regard à l'époque, donc je vivais. Ce qui est pour moi une qualité, quelque part.

  • Speaker #0

    Mais désolé.

  • Speaker #1

    Oui, des œillères peut-être. Après, je trouve que c'est important de prendre soin de soi avant tout, avant de prendre soin des autres et de la société. Si dans un avion, on invite aux gens de mettre le masque à oxygène sur soi avant de le mettre à quelqu'un d'autre, c'est parce qu'il faut bien se sentir bien pour pouvoir sauver les autres. Enfin, non pas que je veuille sauver la société ou les autres.

  • Speaker #0

    On attend quelqu'un en ce moment, c'est pile la période.

  • Speaker #1

    Oui, je ne suis pas ce bestie-là. En tout cas, je fais ce que je peux avec la voix qui m'est donnée dans le podcast. Comme toi, finalement. Après, je n'ai pas du tout d'ambition. Ce que je veux dire par là, c'est que j'hallucine de voir comment la société évolue. J'hallucine de voir comment aujourd'hui, on est dans un monde terrifiant avec des guerres. Alors que ça, on l'a vu dans les cours au lycée et qu'on reproduit les mêmes schémas. Et moi, peut-être encore une fois un côté bisounours, je ne comprends pas comment on peut se faire du mal. Je ne comprends pas comment on ne peut pas aimer l'autre. Je ne comprends pas comment on ne peut pas se soutenir. Je comprends que chacun ait sa vie à gérer, c'est une chose. Mais de là à aller détruire la vie des autres, ça, je ne comprends pas.

  • Speaker #0

    Surtout que j'ai vu un extrait d'un autre podcast où tu parles du fait que tu as une famille aujourd'hui, que ton père s'est remarié à une femme sénégalaise, que tu as des demi-frères qui sont métisses, etc. Et que ça t'a permis de voir, par leur prisme aussi, aussi à la société comme elle est vis-à-vis d'eux.

  • Speaker #1

    Oui, de comprendre le racisme. L'homophobie, je l'avais connue par mon enfance, enfin enfance, pas forcément, adolescence en tout cas. Une homophobie toute... Rien de dramatique. En tout cas, juste me faire comprendre que j'étais différent. À l'époque où même moi, je ne savais pas trop pourquoi. Mais c'est vrai que le racisme, je n'en ai pas vraiment connu. Mais avoir des frères et sœurs qui ont entre 8 et 12 ans, une belle-mère sénégalaise, c'est me retrouver face à ma petite sœur qui me dit les gens disent que je n'ai pas la bonne couleur à l'école ou que je suis trop marron. Et du coup, je suis rejetée et je n'ai pas de copine. Ou c'est ma belle-mère qui se fait contrôler quand elle va faire ses courses. Et... Et c'est vrai que ça, quand ça touche en fait quelque part à ma famille, je le vois avec un regard totalement différent. Et je vois finalement quelque chose que je ne voyais pas avant, où j'aurais même eu tendance à dire « Ah, la victimisation, ça va deux minutes » . Mais en termes d'homophobie aussi, je veux dire, le côté bon... Mais en fait, non, il y a quand même des regards... La société n'a pas toujours un regard bienveillant. sur les gens selon d'où ils viennent ou qui ils sont intrinsèquement.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais revenir en arrière, tu dirais quoi au Nico qui avait 20 ans ? Je te l'ai piqué celle-là !

  • Speaker #1

    Non mais parce que c'est vrai que ça va... alors je la pose pas tout le temps, mais ça m'arrive de la poser et je me dis je ne sais pas du tout !

  • Speaker #0

    Et bah oui, bah voilà, en fait je me suis dit je vais l'avoir !

  • Speaker #1

    Au Nico de 20 ans ? J'aurais envie de lui dire ne change rien ! Et en même temps, il y a plusieurs choses que j'aurais fait différemment. Ou pas. Si, à l'époque où les banques prêtaient sans apport, j'aurais acheté plus d'appart.

  • Speaker #0

    On y revient. De quoi t'es le plus fier aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je vais reprendre ce mot, mais d'oser. Malgré les doutes, malgré les peurs, malgré les insécurités, j'ose. Et pourtant, hier, c'était le sujet avec ma thérapeute. Parce que j'hésite avec ce chat. Elle me dit à un moment donné, donnez-vous le droit à l'erreur.

  • Speaker #0

    Mais même du chauvin.

  • Speaker #1

    Pas de l'erreur du chat. Elle dit mais vous allez voir ce qui va se passer. Vous ne savez pas. Donnez-vous le droit. Pareil, j'étais là. Oui, mais est-ce que c'est le bon moment pour partir au Brésil ? Ça fait trois ans que vous partez. Allez-y. Si vous voulez rentrer plus tôt, vous rentrez plus tôt. Donnez-vous le droit à l'erreur et continuez d'oser. Vous l'incarnez. Continuez. Donc, c'est ça dont je suis le plus fier. C'est malgré les doutes, j'avance. J'essaye et peut-être ma curiosité, la curiosité d'aller voir ailleurs alors qu'on pourrait me dire c'est pas bien, faut pas faire comme ça ou ça marche pas ou cette personne n'est pas bonne. Et moi de me dire tant que j'ai pas fait ma propre opinion, je ne sais pas. Donc c'est cette curiosité en tout cas à aller vers les expériences, les activités, les gens, le monde.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as l'air gré ?

  • Speaker #1

    Justement, à part cette histoire d'appart...

  • Speaker #0

    Ça peut être que ça. T'as le droit de pas en avoir non plus.

  • Speaker #1

    Non, parce que ce qui me touche le plus aujourd'hui, c'est la séparation, mais quelque part, je regrette pas ma séparation, même si c'était confortable. Mais je pense qu'il faut savoir faire le grand saut pour aller vers une vie où on se sent vraiment aligné. Pour l'instant, ce saut, je suis encore en chute libre. Alors, je n'ai pas envie de m'écraser.

  • Speaker #0

    Non, je ne te le souhaite pas quand même. Je doute que tu te fais écraser.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas, je rebondis sur le trampoline qui m'attend en bas. J'y crois. J'ai la foi dans cette idée-là. Même si la période n'est pas toujours évidente. Je veux que ma quarantaine, malgré les doutes, soit vibrante, soit pleine de joie, pleine d'opportunités, pleine de magie. Donc, j'y crois malgré tout.

  • Speaker #0

    J'adore cette réponse. Vraiment, parce que je suis tellement en raccord. Allez, on va se détendre un petit peu. Cinq questions. Tu vas passer sur le grill des quadras. Cinq questions que je pose à tout le monde. Tu réponds en un mot, si tu peux en un mot. Le goût d'un bonbon de ton enfance qui te manque ? La ventoline ?

  • Speaker #1

    Non, ce petit truc avec des bonhommes où tu avais des petites...

  • Speaker #0

    Ah, les pezes !

  • Speaker #1

    Les Paises ?

  • Speaker #0

    Ouais, les Paises, le tube là. Ok, ouais, les Paises.

  • Speaker #1

    Les Paises.

  • Speaker #0

    Ok. L'émission de ton enfance ou le dessin animé qui te manque ?

  • Speaker #1

    Ça peut être un film ?

  • Speaker #0

    Ça peut être un film.

  • Speaker #1

    L'Histoire sans fin ? Ah ouais,

  • Speaker #0

    l'Histoire sans fin avec Falgore.

  • Speaker #1

    Je dis ça parce que ça représente pour moi toute l'aventure, les films d'aventure de l'époque, de magie qui ont créé mon univers créatif.

  • Speaker #0

    Bastien et Falgore. J'avais préféré le 2 au premier d'ailleurs. Avec Bastien où c'est Bastien qui va dans le monde des rêves. Ok. J'avais adoré le 2. Un truc que disaient tes parents qui t'énervaient mais que tu appliques aujourd'hui sans te rendre compte.

  • Speaker #1

    Bah me coucher tôt. Ou les choses te passeront. C'est-à-dire ? Je faisais beaucoup de piercing quand j'étais ado. Et ma grand-mère me disait ça va te passer. Et je lui disais mais c'est pas vrai mamie. Et aujourd'hui je me dis si tu avais raison.

  • Speaker #0

    Merci mamie. Un adjectif pour qualifier la génération Z les 20-30 ans ?

  • Speaker #1

    Surconnectée.

  • Speaker #0

    Tu te voyais faire quoi à 40 ans ?

  • Speaker #1

    Pour moi ça n'existait pas à cet âge.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tu te pensais que tu aurais 20 ans toute ta vie.

  • Speaker #1

    Vraiment ? Pour moi j'allais pas dépasser les 30. Donc je ne voyais pas les 40 ans. J'ai souvenir de fêter les 40 ans de mon père. Et mon père, je le voyais vieux.

  • Speaker #0

    Comme je dis, on est trop jeune pour les vieux et trop vieux pour les jeunes. C'est le problème de 40 ans. Merci beaucoup Nico.

  • Speaker #1

    C'était un vrai plaisir Camille.

  • Speaker #0

    Pour moi aussi. Vous pouvez retrouver Nico dans Oser by Nico, qu'on peut retrouver sur Youtube, sur les plateformes audio, sur Instagram. Oser by Nico, je vous mets le petit hashtag. Merci beaucoup. J'étais vraiment très content de te recevoir. n'oubliez pas de vous abonner à Quadra de liker, de mettre la petite cloche de commenter parce que c'est grâce à ça que Quadra peut continuer à vivre on se retrouve très vite dans le Quadrunivers je remercie encore Nico et à bientôt les Quadras Bientôt, salut !

Chapters

  • Introduction à Quadras et aux thèmes de la quarantaine

    00:00

  • Discussion avec Nico sur la quarantaine et ses défis

    01:59

  • Les peurs liées à la vieillesse et aux changements de vie

    02:18

  • Réflexions sur la crise de la quarantaine et le renouveau

    04:04

  • Oser prendre des décisions malgré les doutes

    05:51

  • Importance de la solitude et des moments de réflexion

    07:54

  • L'impact des expériences de vie sur la perception de soi

    10:36

  • Évolution personnelle et professionnelle à l'approche de la quarantaine

    15:10

  • Conclusion et encouragements à oser vivre pleinement

    19:34

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