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Quelque chose à vous dire- le podcast des parents séparés

PSST- Siobhan: "Je les appelais tous les jours"

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04min |13/10/2025|

135

Play
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04min |13/10/2025|

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Description

🎙️ Comment réussir à maintenir un lien avec ses enfants quand la sépération nous propulse dans deux pays différents? C'est ce qu'a vécu pendant 7 ans Siobhan, maman irlando -américaine installée à Bruxelles.


👉Quand elle apprend que son plus jeune fils, alors âgé de 2 ans, est atteint d’une leucémie, le couple qu’elle formait alors avec le père de son fils bat déjà de l'aile. Les trois années de traitement que va devoir subir son enfant vont leur être fatales.


👉Siobhan, qui était restée durant 6 ans femme au foyer pour s’occuper de son fils, décide de partir à Bruxelles travailler dans un domaine qui la passionne, la politique européenne. Alors qu’elle s’imaginait n’être que temporairement séparée de ses enfants qui vont rester en irlande, dans le petit village où elle a vécu avec leur père, la situation va durer 7 ans et elle devra se battre pour obtenir leur garde.


👉L'histoire de Siobhan est bouleversante à plusieurs égards. D’abord parce qu’elle fait voler en éclat le mode traditionnel de garde des enfants, généralement dévolu à la mère. Ensuite, parce qu’elle montre la résilience incroyable de Siobhan face au manque de ses enfants et les priorités qu’elle décide de suivre pour leur propre bien-être, malgré ses angoisses de les savoir loin d’elle la majeure partie de l’année.


👉N'hésitez pas à aller écouter l'épisode 43 en entier!


🎧Bonne écoute



✍️ Notes de l'épisode


🎙️ Podcasts

#43- Siobhan: "Je me suis sentie jugée"



☎️Laissez un message sur la boite vocale!  

👉Suivez le podcast sur Instagram, Facebook, et Linkedin

📩Email: quelquechoseavousdirepodcast@gmail.com


POUR SOUTENIR LE PODCAST METTEZ-LUI 5 ETOILES SUR VOTRE PLATEFORME DE PODCAST PREFEREE, ABONNEZ-VOUS, COMMENTEZ LE PODCAST. MERCI 🙏🙏!


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Psst, salut les parents, vous écoutez quelque chose à vous dire et tous les 15 jours, je vous partage une pensée inspirante d'une ou d'un invité du podcast. N'hésitez pas à aller écouter l'épisode en entier si cet extrait vous a plu. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Comment tu as réussi, toi, à maintenir un lien, à créer une relation en étant en Belgique, tes enfants en Irlande pendant 7 ans ? C'est énorme 7 ans ! On voit déjà quand on ne voit pas ses enfants pendant une semaine. comme ils peuvent avoir changé, comme ils peuvent prendre certaines habitudes, etc. Comment est-ce que tu as fait pour maintenir un lien et construire une relation satisfaisante avec tes enfants pendant toutes ces années ?

  • Speaker #2

    Le contact en présence était très important, je pense. Mais intercalé avec des appels, je les appelais tous les soirs. Si je les avais pendant cinq minutes, dix minutes, un quart d'heure. ça n'avait pas d'importance. L'important pour moi était qu'ils sachent que je voulais leur parler, je voulais avoir leurs nouvelles et je voulais pas non plus les forcer à sentir qu'ils étaient dans l'obligation de me parler tous les soirs en détail de leur journée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est-à-dire comment tu fais ça ? Parce qu'effectivement, ils sont là, je suis en train de jouer aux jeux vidéo, elles m'appellent, comment ça se passait ?

  • Speaker #2

    Mais il fallait que j'accepte qu'il y avait des fois quand un des deux voulait me parler et pas l'autre. C'était souvent mon fils aîné qui voulait me parler, mon jeune fils était un petit peu... Ouais, ok. Et si en partie, pourquoi je dépendais de mon ex, parce que quand j'avais pas mon jeune fils au téléphone pendant quelques jours, ou peut-être pour cinq minutes et puis une minute, je lui disais, mais est-ce que tu peux lui demander de m'appeler ? Le fait d'y aller souvent était aussi un aspect clé de maintenir cette relation. Je les voyais une fois par mois, une fois toutes les six semaines, et cela m'a permis aussi de créer des attaches et de faire des activités avec eux en présentiel. Et j'essayais toujours de proposer quelque chose de fun pendant mes week-ends, même si c'était juste d'aller revoir. un de mes cousins ou un membre de ma famille, mais au moins de faire un petit voyage, une excursion, ou d'inviter un copain pour faire de la natation. Mais j'essaie vraiment de m'intégrer dans leur vie, mais aussi de les intégrer dans ma vie, parce que j'avais quand même vécu là-bas pendant quelques années, et j'ai encore beaucoup de membres de ma famille là-bas. J'ai une grande famille, donc ils étaient très proches de ma famille et je voulais qu'ils puissent maintenir ces liens familiaux. Et donc c'était en vivant des choses ensemble qui m'a permis de maintenir des attaches, mais j'avoue que c'était parfois fatigant. Et voilà, il y avait ces angoisses. Ce qui m'est arrivé aussi du fait que j'avais une vie qui n'était pas traditionnelle, ni ici, ni là-bas, surtout pour la mère. Parce que comme tu as déjà évoqué, c'est souvent le père qui se trouve en situation éloignée de ses enfants. Générique

Description

🎙️ Comment réussir à maintenir un lien avec ses enfants quand la sépération nous propulse dans deux pays différents? C'est ce qu'a vécu pendant 7 ans Siobhan, maman irlando -américaine installée à Bruxelles.


👉Quand elle apprend que son plus jeune fils, alors âgé de 2 ans, est atteint d’une leucémie, le couple qu’elle formait alors avec le père de son fils bat déjà de l'aile. Les trois années de traitement que va devoir subir son enfant vont leur être fatales.


👉Siobhan, qui était restée durant 6 ans femme au foyer pour s’occuper de son fils, décide de partir à Bruxelles travailler dans un domaine qui la passionne, la politique européenne. Alors qu’elle s’imaginait n’être que temporairement séparée de ses enfants qui vont rester en irlande, dans le petit village où elle a vécu avec leur père, la situation va durer 7 ans et elle devra se battre pour obtenir leur garde.


👉L'histoire de Siobhan est bouleversante à plusieurs égards. D’abord parce qu’elle fait voler en éclat le mode traditionnel de garde des enfants, généralement dévolu à la mère. Ensuite, parce qu’elle montre la résilience incroyable de Siobhan face au manque de ses enfants et les priorités qu’elle décide de suivre pour leur propre bien-être, malgré ses angoisses de les savoir loin d’elle la majeure partie de l’année.


👉N'hésitez pas à aller écouter l'épisode 43 en entier!


🎧Bonne écoute



✍️ Notes de l'épisode


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  • Speaker #0

    Psst, salut les parents, vous écoutez quelque chose à vous dire et tous les 15 jours, je vous partage une pensée inspirante d'une ou d'un invité du podcast. N'hésitez pas à aller écouter l'épisode en entier si cet extrait vous a plu. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Comment tu as réussi, toi, à maintenir un lien, à créer une relation en étant en Belgique, tes enfants en Irlande pendant 7 ans ? C'est énorme 7 ans ! On voit déjà quand on ne voit pas ses enfants pendant une semaine. comme ils peuvent avoir changé, comme ils peuvent prendre certaines habitudes, etc. Comment est-ce que tu as fait pour maintenir un lien et construire une relation satisfaisante avec tes enfants pendant toutes ces années ?

  • Speaker #2

    Le contact en présence était très important, je pense. Mais intercalé avec des appels, je les appelais tous les soirs. Si je les avais pendant cinq minutes, dix minutes, un quart d'heure. ça n'avait pas d'importance. L'important pour moi était qu'ils sachent que je voulais leur parler, je voulais avoir leurs nouvelles et je voulais pas non plus les forcer à sentir qu'ils étaient dans l'obligation de me parler tous les soirs en détail de leur journée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est-à-dire comment tu fais ça ? Parce qu'effectivement, ils sont là, je suis en train de jouer aux jeux vidéo, elles m'appellent, comment ça se passait ?

  • Speaker #2

    Mais il fallait que j'accepte qu'il y avait des fois quand un des deux voulait me parler et pas l'autre. C'était souvent mon fils aîné qui voulait me parler, mon jeune fils était un petit peu... Ouais, ok. Et si en partie, pourquoi je dépendais de mon ex, parce que quand j'avais pas mon jeune fils au téléphone pendant quelques jours, ou peut-être pour cinq minutes et puis une minute, je lui disais, mais est-ce que tu peux lui demander de m'appeler ? Le fait d'y aller souvent était aussi un aspect clé de maintenir cette relation. Je les voyais une fois par mois, une fois toutes les six semaines, et cela m'a permis aussi de créer des attaches et de faire des activités avec eux en présentiel. Et j'essayais toujours de proposer quelque chose de fun pendant mes week-ends, même si c'était juste d'aller revoir. un de mes cousins ou un membre de ma famille, mais au moins de faire un petit voyage, une excursion, ou d'inviter un copain pour faire de la natation. Mais j'essaie vraiment de m'intégrer dans leur vie, mais aussi de les intégrer dans ma vie, parce que j'avais quand même vécu là-bas pendant quelques années, et j'ai encore beaucoup de membres de ma famille là-bas. J'ai une grande famille, donc ils étaient très proches de ma famille et je voulais qu'ils puissent maintenir ces liens familiaux. Et donc c'était en vivant des choses ensemble qui m'a permis de maintenir des attaches, mais j'avoue que c'était parfois fatigant. Et voilà, il y avait ces angoisses. Ce qui m'est arrivé aussi du fait que j'avais une vie qui n'était pas traditionnelle, ni ici, ni là-bas, surtout pour la mère. Parce que comme tu as déjà évoqué, c'est souvent le père qui se trouve en situation éloignée de ses enfants. Générique

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👉Quand elle apprend que son plus jeune fils, alors âgé de 2 ans, est atteint d’une leucémie, le couple qu’elle formait alors avec le père de son fils bat déjà de l'aile. Les trois années de traitement que va devoir subir son enfant vont leur être fatales.


👉Siobhan, qui était restée durant 6 ans femme au foyer pour s’occuper de son fils, décide de partir à Bruxelles travailler dans un domaine qui la passionne, la politique européenne. Alors qu’elle s’imaginait n’être que temporairement séparée de ses enfants qui vont rester en irlande, dans le petit village où elle a vécu avec leur père, la situation va durer 7 ans et elle devra se battre pour obtenir leur garde.


👉L'histoire de Siobhan est bouleversante à plusieurs égards. D’abord parce qu’elle fait voler en éclat le mode traditionnel de garde des enfants, généralement dévolu à la mère. Ensuite, parce qu’elle montre la résilience incroyable de Siobhan face au manque de ses enfants et les priorités qu’elle décide de suivre pour leur propre bien-être, malgré ses angoisses de les savoir loin d’elle la majeure partie de l’année.


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  • Speaker #1

    Comment tu as réussi, toi, à maintenir un lien, à créer une relation en étant en Belgique, tes enfants en Irlande pendant 7 ans ? C'est énorme 7 ans ! On voit déjà quand on ne voit pas ses enfants pendant une semaine. comme ils peuvent avoir changé, comme ils peuvent prendre certaines habitudes, etc. Comment est-ce que tu as fait pour maintenir un lien et construire une relation satisfaisante avec tes enfants pendant toutes ces années ?

  • Speaker #2

    Le contact en présence était très important, je pense. Mais intercalé avec des appels, je les appelais tous les soirs. Si je les avais pendant cinq minutes, dix minutes, un quart d'heure. ça n'avait pas d'importance. L'important pour moi était qu'ils sachent que je voulais leur parler, je voulais avoir leurs nouvelles et je voulais pas non plus les forcer à sentir qu'ils étaient dans l'obligation de me parler tous les soirs en détail de leur journée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est-à-dire comment tu fais ça ? Parce qu'effectivement, ils sont là, je suis en train de jouer aux jeux vidéo, elles m'appellent, comment ça se passait ?

  • Speaker #2

    Mais il fallait que j'accepte qu'il y avait des fois quand un des deux voulait me parler et pas l'autre. C'était souvent mon fils aîné qui voulait me parler, mon jeune fils était un petit peu... Ouais, ok. Et si en partie, pourquoi je dépendais de mon ex, parce que quand j'avais pas mon jeune fils au téléphone pendant quelques jours, ou peut-être pour cinq minutes et puis une minute, je lui disais, mais est-ce que tu peux lui demander de m'appeler ? Le fait d'y aller souvent était aussi un aspect clé de maintenir cette relation. Je les voyais une fois par mois, une fois toutes les six semaines, et cela m'a permis aussi de créer des attaches et de faire des activités avec eux en présentiel. Et j'essayais toujours de proposer quelque chose de fun pendant mes week-ends, même si c'était juste d'aller revoir. un de mes cousins ou un membre de ma famille, mais au moins de faire un petit voyage, une excursion, ou d'inviter un copain pour faire de la natation. Mais j'essaie vraiment de m'intégrer dans leur vie, mais aussi de les intégrer dans ma vie, parce que j'avais quand même vécu là-bas pendant quelques années, et j'ai encore beaucoup de membres de ma famille là-bas. J'ai une grande famille, donc ils étaient très proches de ma famille et je voulais qu'ils puissent maintenir ces liens familiaux. Et donc c'était en vivant des choses ensemble qui m'a permis de maintenir des attaches, mais j'avoue que c'était parfois fatigant. Et voilà, il y avait ces angoisses. Ce qui m'est arrivé aussi du fait que j'avais une vie qui n'était pas traditionnelle, ni ici, ni là-bas, surtout pour la mère. Parce que comme tu as déjà évoqué, c'est souvent le père qui se trouve en situation éloignée de ses enfants. Générique

Description

🎙️ Comment réussir à maintenir un lien avec ses enfants quand la sépération nous propulse dans deux pays différents? C'est ce qu'a vécu pendant 7 ans Siobhan, maman irlando -américaine installée à Bruxelles.


👉Quand elle apprend que son plus jeune fils, alors âgé de 2 ans, est atteint d’une leucémie, le couple qu’elle formait alors avec le père de son fils bat déjà de l'aile. Les trois années de traitement que va devoir subir son enfant vont leur être fatales.


👉Siobhan, qui était restée durant 6 ans femme au foyer pour s’occuper de son fils, décide de partir à Bruxelles travailler dans un domaine qui la passionne, la politique européenne. Alors qu’elle s’imaginait n’être que temporairement séparée de ses enfants qui vont rester en irlande, dans le petit village où elle a vécu avec leur père, la situation va durer 7 ans et elle devra se battre pour obtenir leur garde.


👉L'histoire de Siobhan est bouleversante à plusieurs égards. D’abord parce qu’elle fait voler en éclat le mode traditionnel de garde des enfants, généralement dévolu à la mère. Ensuite, parce qu’elle montre la résilience incroyable de Siobhan face au manque de ses enfants et les priorités qu’elle décide de suivre pour leur propre bien-être, malgré ses angoisses de les savoir loin d’elle la majeure partie de l’année.


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  • Speaker #1

    Comment tu as réussi, toi, à maintenir un lien, à créer une relation en étant en Belgique, tes enfants en Irlande pendant 7 ans ? C'est énorme 7 ans ! On voit déjà quand on ne voit pas ses enfants pendant une semaine. comme ils peuvent avoir changé, comme ils peuvent prendre certaines habitudes, etc. Comment est-ce que tu as fait pour maintenir un lien et construire une relation satisfaisante avec tes enfants pendant toutes ces années ?

  • Speaker #2

    Le contact en présence était très important, je pense. Mais intercalé avec des appels, je les appelais tous les soirs. Si je les avais pendant cinq minutes, dix minutes, un quart d'heure. ça n'avait pas d'importance. L'important pour moi était qu'ils sachent que je voulais leur parler, je voulais avoir leurs nouvelles et je voulais pas non plus les forcer à sentir qu'ils étaient dans l'obligation de me parler tous les soirs en détail de leur journée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est-à-dire comment tu fais ça ? Parce qu'effectivement, ils sont là, je suis en train de jouer aux jeux vidéo, elles m'appellent, comment ça se passait ?

  • Speaker #2

    Mais il fallait que j'accepte qu'il y avait des fois quand un des deux voulait me parler et pas l'autre. C'était souvent mon fils aîné qui voulait me parler, mon jeune fils était un petit peu... Ouais, ok. Et si en partie, pourquoi je dépendais de mon ex, parce que quand j'avais pas mon jeune fils au téléphone pendant quelques jours, ou peut-être pour cinq minutes et puis une minute, je lui disais, mais est-ce que tu peux lui demander de m'appeler ? Le fait d'y aller souvent était aussi un aspect clé de maintenir cette relation. Je les voyais une fois par mois, une fois toutes les six semaines, et cela m'a permis aussi de créer des attaches et de faire des activités avec eux en présentiel. Et j'essayais toujours de proposer quelque chose de fun pendant mes week-ends, même si c'était juste d'aller revoir. un de mes cousins ou un membre de ma famille, mais au moins de faire un petit voyage, une excursion, ou d'inviter un copain pour faire de la natation. Mais j'essaie vraiment de m'intégrer dans leur vie, mais aussi de les intégrer dans ma vie, parce que j'avais quand même vécu là-bas pendant quelques années, et j'ai encore beaucoup de membres de ma famille là-bas. J'ai une grande famille, donc ils étaient très proches de ma famille et je voulais qu'ils puissent maintenir ces liens familiaux. Et donc c'était en vivant des choses ensemble qui m'a permis de maintenir des attaches, mais j'avoue que c'était parfois fatigant. Et voilà, il y avait ces angoisses. Ce qui m'est arrivé aussi du fait que j'avais une vie qui n'était pas traditionnelle, ni ici, ni là-bas, surtout pour la mère. Parce que comme tu as déjà évoqué, c'est souvent le père qui se trouve en situation éloignée de ses enfants. Générique

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