131 : Comment gérer les effets secondaires des antidépresseurs ? cover
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Raconte-moi ta dépression

131 : Comment gérer les effets secondaires des antidépresseurs ?

131 : Comment gérer les effets secondaires des antidépresseurs ?

22min |07/02/2025
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Description

Dans cet épisode, nous explorons des stratégies concrètes pour atténuer la fatigue, l’insomnie, les nausées et autres effets secondaires des traitements psychiques, tout en optimisant leur efficacité. 🌿💙


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🎧Raconte-moi ta dépression est un podcast dédié aux personnes en dépression et leurs proche.

😌Je suis Manuella et je suis votre hôte.

Le but ? Donner de la motivation aux dépressifs et du réconfort. Il est possible d'avoir une vie pleine de sens avec la dépression ! Les proches de dépressifs sont aussi concernés et peuvent eux aussi recevoir des encouragements.

✨Pour retrouver mes contenus c'est par ici :

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Transcription

  • Speaker #0

    Dans l'épisode du jour, je te parle du antidépresseur. Je ne te parle pas que de ça, je te parle de la gestion des effets secondaires. Ça a tendance à nous faire pas mal de stress et pas mal de mal. Je vais te montrer comment est-ce que tu vas réussir à prendre soin de toi malgré la notion d'effet secondaire.

  • Speaker #1

    Hey ! Bonjour à tous et bienvenue ! Vous écoutez Raconte-moi ta dépression, c'est le podcast dont vous avez besoin pour gérer au mieux la vôtre et celle de votre proche. Moi, c'est Manuela et je suis coach pour dépressifs et pour proches de dépressifs. Après dépression, rechute et tout ce qui va avec, j'ai décidé de faire en sorte de pouvoir apporter aux personnes qui en souffrent directement ou indirectement tous, je dis bien tous les conseils que j'aurais aimé avoir pour mieux gérer la mienne. D'ailleurs, n'écoute surtout pas la voix de la dépression et ne pense même pas un seul instant que tu ne puisses pas t'en sortir. Voie cet épisode comme une conversation chaleureuse avec une amie qui n'a qu'une seule envie. T'aider face à ta dépression. Tu es perdu, tu ne sais plus comment faire, la dépression de ton proche commence à te dépasser. Eh bien toi aussi,

  • Speaker #0

    tu es au bon endroit.

  • Speaker #1

    Je te proposerai, chers proches, des conseils concrets pour l'entourage des dépressifs afin d'être une aide réelle et non une aide destructrice. Chaque mercredi pour les proches des dépressifs et chaque vendredi pour les dépressifs. Ici, je te partage tous les conseils dont tu as besoin pour retrouver joie, motivation et savoir-faire. Alors, tu t'installes confortablement. confortablement, tu prends une petite boisson chaude et un plaid ou alors tu augmentes le son dans ta voiture et c'est parti !

  • Speaker #0

    Bienvenue à toi dans l'épisode du jour, j'espère que tu vas bien. Alors aujourd'hui on va parler d'un peu un sujet particulier mais un sujet qui m'a vraiment été beaucoup demandé, c'est la gestion des effets secondaires face aux antidépresseurs et tout autre traitement psychique. que l'on peut avoir. Alors c'est vrai que prendre un antidépresseur, un anxiolytique ou un stabilisateur d'humeur ou un neuroleptique, c'est pas vraiment très très simple. Notre société a une vision assez particulière de ce genre de médicament et c'est vrai qu'il est ancré en nous de longues fausses croyances. Personnellement, quand mon médecin m'a proposé pour la première fois des antidépresseurs, je lui ai dit non. Et je me souviens de sa réaction de me dire « mais qu'est-ce qui fait que vous dites non ? » Et je lui dis « je ne suis pas faible » . Alors il me regarde et me dit « mais prendre un traitement n'a rien à voir avec de la faiblesse » . Et je lui dis « mais non, mais si je prends un antidépresseur, c'est qu'il va gagner, que moi je n'ai pas gagné. Je n'ai pas été capable de tenir le coup » . Et j'ai vu dans son regard ce côté triste de voir à quel point notre société a marqué vraiment nos esprits. sur la prise d'antidépresseurs sur ce qu'est un traitement. Personnellement, moi je ne savais pas ce qu'était un antidépresseur. La seule chose que je savais, c'est que c'était pour les faibles. Et que je n'étais pas faible. Et qu'il ne fallait pas que j'accepte être faible. Bon, je pense que je me suis un petit peu plantée. Et que j'avais très très mal compris ce qu'était l'intérêt de prendre ce genre de médicament. Et puis, autour de moi, il y avait pas mal de personnes qui me disaient « Ouais, tu verras. » Les effets secondaires, c'est une catastrophe, tu ne pourras pas gérer, etc. Et pourtant, avec le fait que j'avais une dépression sévère, le traitement avait l'air d'être la solution. Je n'étais pas capable par moi-même de gérer mes émotions, de gérer mes variations d'humeur. J'étais complètement déconnectée, complètement vide. J'étais vraiment apathique, je ne ressentais absolument plus rien. Et on voyait bien à quel point j'avais besoin d'un antidépresseur. Mais comme cette société m'a construite à travers l'antidépresseur, c'est de la faiblesse, c'était plutôt difficile. Pour toi par exemple, comment tu vois cet antidépresseur ? Parce que d'une manière générale, si on veut gérer au mieux les effets secondaires, il faut commencer déjà par la première question. Comment est-ce qu'on considère ce genre de traitement ? Parce que ce n'est pas l'histoire de dire qu'il y a un effet placebo ou que du coup comme on... On somatise, c'est pour ça que ça ne marche pas. Je ne suis pas là-dessus. Je suis surtout sur le fait qu'aujourd'hui, la société a massacré la vision des antidépresseurs et que certaines dérives dans lesquelles on peut tomber ont aussi amené une mauvaise image de l'antidépresseur. Moi, je sais que j'ai l'image d'une tante, d'une amie à ma mère qui était sous antidépresseur depuis des années, qui n'avait pas l'air de s'en sortir. La manière dont on parlait d'elle, elle avait l'air d'être cette personne qui était incapable de gérer sa vie, alors qu'en fait, ça n'a absolument rien à voir. Et que des fois, on a aussi des médecins, des médecins généralistes qui donnent des antidépresseurs sans apporter à la personne une aide psychique. Nous savons que la dépression... n'est pas juste un dysfonctionnement de neurotransmetteurs, de ces petites molécules qui permettent à nos neurones de se transmettre une information. Nous savons que, psychologiquement parlant, pour pouvoir réussir à sortir d'une dépression, le traitement est une béquille, mais le plâtre sera la thérapie. Et comme on a eu certains défauts, certains excès, certaines mauvaises compréhensions, ou une mauvaise mise en pratique de ce truc-là, la société a décrété que prendre des antidépresseurs, c'est l'archouma, c'est la honte, c'est n'importe quoi. Et je ne parle même pas de l'anxiolétique, qui d'une certaine manière, lui, en apportant un peu d'accoutumance, est vu comme le truc le plus chimique au monde. Mais en fait, on va prendre quelques instants. Et en fait, si tu veux, ce que j'ai envie de faire, moi, c'est d'aller attraper les gens qui nous ont mis ça dans la tête, qui nous ont donné des informations qu'ils ne connaissaient pas. sans nous donner toutes leurs informations personnelles. J'ai envie de les prendre, de les secouer comme des cocotiers, de les balancer par la fenêtre, de balancer de l'eau, mon compost, les croquettes de mon chat, tout ce qui me passe par la main. Là, j'ai quoi ? J'ai une bouteille d'eau. J'ai balancé mon casque. J'ai balancé mon micro de podcast. Pour leur faire comprendre qu'en fait, c'est à cause de vous que nous avons une vision biaisée des antidépresseurs. Vous qui soyez, n'en prenez pas. Vous qui le soyez de toute façon, n'avez pas mis en place tout le truc. Alors je ne suis pas là pour condamner ceux qui ne prennent que des antidépresseurs et qui n'ont pas de thérapie. Par contre, je suis là pour dire que malheureusement, quand vous parlez d'antidépresseurs en disant que c'est un traitement qui ne sert à rien, moi j'en ai pris 20 ans et ça ne sert à rien, je peux comprendre la déception, je peux comprendre la frustration. Mais ce que je peux aussi avoir du mal à comprendre, c'est d'accepter qu'en fait, cette problématique... Elle vient du fait qu'on n'a pas forcément de thérapie et qu'on a donné beaucoup d'antidépresseurs sans penser qu'il y avait un côté psychique. Aujourd'hui, les psychiatres de plus en plus expriment le fait qu'il faut une thérapie à côté. Il y a quelques années, c'était encore non, non, juste les antidépresseurs, ça suffit. Et maintenant, on n'est plus là-dessus. Et je pense qu'il faut qu'on évolue sur cette vision, de voir qu'encore une fois, je vais le répéter, les antidépresseurs comme des béquilles, et la thérapie comme le plâtre. Parce qu'avec tout ce qui va se passer, ça va nous permettre de bien mieux gérer la prise de médicaments et surtout de voir aussi la fin du bout du tunnel quand on arrêtera le médicament. Parce que c'est ça qui est assez frustrant. Quand on nous dit comment est-ce qu'on sort de la dépression ? J'en sais rien, il faut que je fasse une thérapie. En fait, le but de la thérapie, c'est de nous apprendre à comprendre notre histoire personnelle, nous apprendre à comprendre pourquoi nous avons une dépression. Nous allons apprendre à comprendre si on sait gérer nos émotions, de la bonne façon bien sûr, si on sait comment est-ce qu'on gère notre quotidien et les épreuves que l'on peut avoir, pour tout simplement ensuite dans le futur, savoir que toutes ces épreuves-là, on les connaît, on n'a pas besoin d'être accompagné parce qu'on sait comment gérer la situation, et donc on n'a plus besoin d'antidépresseurs. Voilà ce que je voulais dire en introduction sur la notion d'antidépresseurs. Alors maintenant on va parler d'un autre sujet. Un sujet qui n'est pas facile, le sujet de gérer les effets secondaires du traitement. Personnellement, ça a été quelque chose de très difficile, les effets secondaires. Et c'est pour ça que j'en parle avec une petite émotion dans la voix, parce que je me rappelle de mon parcours antidépresseur, qui est tout sauf facile. Alors avant de parler de ça, on va faire un gros disclaimer. Pour vraiment réussir à gérer les effets secondaires de tout le traitement, tout médicament que tu prends, il te faut avoir un allié, c'est-à-dire le psychiatre ou ton médecin. Franchement, on ne peut pas se battre seul face à la gestion des effets secondaires. Ce sont les médecins, les psychiatres qui savent ce qui est bon pour nous et qui peuvent nous aider à mieux gérer ces effets secondaires et ces situations un peu compliquées. Donc tout ce que je vais dire va prendre en compte le fait qu'on a un thérapeute, parce que lui aussi va nous aider. à gérer la situation. Alors, on le sait, l'antidépresseur met pas mal de temps à agir. On part du principe qu'il met entre trois semaines et un mois avant qu'on puisse voir les effets sur nous. Par contre, la plupart des effets secondaires, eux, ils arrivent dès le début. Ça, c'est un truc qui rend fou, c'est-à-dire qu'on a les effets secondaires qui sont là très rapidement et qu'on n'a pas forcément l'effet de l'antidépresseur rapidement. C'est donc une période qui peut être un petit peu compliquée et il est entièrement normal de te demander est-ce que j'ai fait le bon choix ? L'importance, c'est de se rappeler que l'antidépresseur fonctionne avec un petit peu plus de temps et que du coup, c'est important de ne pas juger trop vite le médicament. Parce que ton corps a besoin de temps pour s'adapter. On se souvient de ce qu'avait dit notre cher psychiatre qui a été interviewé sur ce podcast, qui explique qu'en fait, les antidépresseurs touchent nos neurotransmetteurs importants, la sérotonine, la dopamine et la norepinephrine ou la norehydraline. Et en fait, ils vont des fois toucher d'autres neurotransmetteurs, ce qui fait qu'on va avoir d'autres symptômes qui vont arriver. Mais à travers mon expérience, Les effets secondaires sont souvent atténués avec le temps et avec quelques semaines. Du coup, il y a beaucoup de symptômes qui vont s'atténuer. Mais ce qui est assez intéressant, c'est que si on trouve que les effets secondaires au bout d'un mois ne s'améliorent pas ou sont insupportables, il ne faut pas arrêter le traitement. Peut-être que le traitement n'est pas adapté. C'est donc à ce moment-là qu'il faut en parler à son psychiatre ou à son médecin traitant. Maintenant, il y a quelques astuces que tu peux faire pour mieux supporter les effets secondaires. Par exemple, il y a un truc intéressant, c'est la fatigue et la somnolence. Moi, j'ai eu très rapidement de ça parce que j'ai pris des neuroleptiques qui m'ont apporté beaucoup de fatigue. Mais peut-être que toi, tu prends des anxiolytiques ou un antidépresseur qui t'amènent de la somnolence. Alors, le conseil que je donne, et ça c'est mon médecin qui me l'a donné, le psychiatre, si ce médicament te fatigue, le prendre le soir, ça peut aider. A l'inverse, si ça t'énerve, ça t'excite, c'est-à-dire que tu as une rumination au moment du coucher, mieux vaut le prendre le matin. Et c'est là où c'est intéressant d'en parler avec le psychiatre ou le médecin, parce qu'en fonction de ta situation, on va te proposer de le prendre à telle heure, à telle autre heure. Par exemple, moi j'ai eu des nausées et des troubles digestifs. On m'a donc proposé de prendre mon traitement le soir, au moment de mon repas. Et ça a été vraiment bénéfique. Bien sûr, j'ai appris à boire. bien plus d'eau, surtout quand t'as les nausées et avec la sécheresse buccale. Moi, je ne l'ai pas eu à 100%. Je l'ai eu un petit peu, mais pas à 100%. Mais la bouteille d'eau, elle a vraiment marché pour moi. Après, t'as les chewing-gums, sans sucre de préférence, qui sont plutôt pas mal. Alors, il y a un sujet qui est un petit peu particulier. On va parler de la baisse de libido. La baisse de libido et les antidépresseurs, c'est un sujet assez délicat mais important. Et je pense qu'il faut en discuter avec le partenaire. Je vais y raconter un truc, vous ne voyez pas que je suis toute rouge, mais en fait avec mon chéri, moi je n'avais pas de libido, c'était très compliqué. Et en fait, on en a beaucoup parlé, on en a beaucoup discuté, on a fait en sorte de pouvoir comprendre un petit peu ce qui se passait. Pas de libido, pas d'envie, c'était un petit peu difficile. Et donc j'en ai parlé avec mon médecin et mon psychiatre. Et donc du coup, ce qui est assez intéressant, c'est qu'on a compris un peu pourquoi je n'avais pas de libido. Et avec mon conjoint, on a essayé de trouver des solutions adaptées à notre couple pour pouvoir gérer cette situation. Le fait d'en parler, ça permet de montrer à la personne que ce n'est pas que je ne te désire plus, mais que c'est le médicament qui me fait de la peine. Ça permet aussi de s'asseoir et de voir qu'est-ce qu'on peut faire pour trouver l'équilibre entre j'ai pas envie et j'ai méga envie. Et ça permet aussi, d'une certaine manière, de ne pas en vouloir au traitement, de ne pas réussir à avoir de l'intimité. Le plus important, vraiment le plus important, c'est de trouver son équilibre avec les traitements. Et non du coup, de parler vraiment sans cesse avec le psychiatre. Si tu as la sensation d'être dans le brouillard, c'est-à-dire d'être un peu nébuleuse toute la journée, c'est intéressant de faire des pauses, de bouger, d'essayer d'être active. Je ne l'ai pas dit dans fatigue et somnolence, mais l'activité sportive aide beaucoup face aux effets secondaires. Alors tu peux ne pas être un méga sportif, mais s'activer un petit peu, marcher autour de chez soi, faire un petit peu de marche, un peu de sport si on aime ça, ça peut vraiment beaucoup aider dans la situation. Alors si malgré tout les effets secondaires sont trop forts et que tu sens qu'ils sont trop difficiles, c'est assez intéressant d'en parler avec ton thérapeute. Parce que c'est lui qui va trouver l'intérêt. Moi, le conseil que je peux te donner, c'est que si on te donne un traitement et qu'on te dit qu'on se prend un rendez-vous dans un mois pour voir comment ça passe, demande à ton thérapeute de se revoir dans deux semaines. Parce que ça peut être intéressant si tu as beaucoup trop d'effets secondaires. Alors, quand on se retrouve avec les effets secondaires, il y a pas mal de changements, de trucs qu'on peut faire pour que les effets secondaires ne soient pas aussi difficiles. Déjà, on peut changer la dose. Parfois, une dose plus faible peut suffire et obtenir l'effet recherché sans trop d'effets secondaires. Ensuite, on a le changement d'horaire de prise. Des fois, le fait que ça puisse être le matin ou le soir, ça peut vraiment aider. Moi, je suis passée du matin au soir et ça a été vraiment la révélation. Après, il y a le changement de traitement. Tous les antidépresseurs ne provoquent pas les mêmes réactions. Parfois, en tester un autre peut être une solution. Moi, j'ai connu une cliente qui a eu au moins 5 ou 6 antidépresseurs différents. Ça a été difficile pour elle, mais le temps qu'on trouve celui qui fonctionne, eh bien, ça a marché. Moi, j'ai utilisé 2-3 antidépresseurs avant de trouver le bon. C'est juste que des fois, c'est long. C'est fatigant de chercher le bon médicament, mais en fait, une fois qu'on a le bon, c'est vraiment top. Bien sûr, ce qui est vraiment assez important, c'est que l'antidépresseur ne peut pas être fait sans thérapie, sans activité physique et surtout une bonne hygiène de vie. Personnellement, j'ai eu certains effets secondaires, comme la prise de poids. Et parce que je n'ai pas mangé correctement, j'ai enflé, mais vraiment enflé, enflé. Et ça a été très difficile pour moi de trouver l'équilibre. et de pouvoir réussir à réaccepter mon corps. Adapter le traitement, c'est aussi adapter son alimentation. Mon psychiatre m'a recommandé d'aller voir une nutritionniste, ce que j'ai fait pour limiter les dégâts de la prise de poids. Et en fait, toutes ces choses-là, c'est super intéressant de se rendre compte que quand on en parle avec le médecin ou le psychiatre, on se rend compte qu'on a beaucoup d'options face à tout ça. Et que du coup, c'est là où c'est intéressant de se rappeler que le médecin, le psychiatre est ton allié. pas ton ennemi. Et que si tu parles de tout, tu pourras bien mieux gérer les effets secondaires. Vous serez une équipe pour pouvoir te permettre à toi de trouver l'équilibre. Bien sûr, il ne faut jamais arrêter un antidépresseur seul, parce que d'une certaine manière, c'est un médicament assez intéressant pour nous. Et par contre, si ça ne convient pas, il faut voir le médecin. Ce n'est pas tout seul dans notre coin qu'on va décider d'arrêter ou pas. En tout cas, c'est le conseil que je te demande d'éviter. Si tu l'as déjà fait, je pense qu'on a été nombreux à le faire. Moi aussi, je l'ai fait, arrêté du jour au lendemain. Ça pique un peu et c'est un petit peu dommage, mais ça fait partie de la vie. Et que si tu l'as déjà fait, au contraire, ne te culpabilise pas. Et que si tu veux reprendre le traitement, parle-en avec ton thérapeute. Maintenant, face à tout ça, ce qui est assez intéressant, c'est de rester patient, mais lucide. On le sait très bien qu'un traitement n'est pas une solution miracle. Mais ce n'est pas non plus une punition. Et c'est là où c'est intéressant parce qu'on a souvent cette sensation que les antidépresseurs, c'est vraiment quelque chose de mauvais, etc. Alors que l'important, c'est de trouver son équilibre entre les bienfaits du médicament et les effets secondaires qu'on est prêt à tolérer. Bien sûr, si après plusieurs semaines, le médicament semble faire plus de mal que de bien, on va revoir, reconsidérer l'option avec son psychiatre et son médecin. Et c'est là où c'est assez intéressant. Et que du coup, si on se rappelle vraiment de l'utilité du traitement, ça ne peut que vraiment nous aider. Et vraiment, le conseil que j'ai déjà partagé, on n'arrête pas son traitement du jour au lendemain. Même si les effets secondaires sont agaçants, un arrêt trop rapide peut provoquer un effet de sevrage et de rupture, de rechute brutale. Alors un sevrage progressif sur la supervision du médecin, par contre, est une solution qu'il ne faut pas oublier. Il y a un petit truc qui m'a fait vachement sourire quand j'ai essayé de préparer l'épisode de podcast du jour, c'est qu'en fait on va nous demander à nous, personnes en dépression, d'avoir une bonne hygiène de vie. Et ça, c'est ça qui me fait souvent assez rigoler. Parce que moi, quand je suis tombée avec la dépression, je n'avais pas une bonne hygiène de vie. Je ne mangeais pas correctement, j'avais le corps assez fin qui permettait en fait de faire un peu n'importe quoi. Mais d'une certaine manière... Il y a pas mal d'effets secondaires qui sont arrivés parce que je n'avais pas une bonne hygiène de vie. Alors je sais, ça pique un peu de dire ça, mais c'est quand même assez intéressant. Et que quand on se rend compte que finalement notre hygiène de vie n'est pas bonne, ça peut être intéressant avant d'aller tout de suite attaquer l'antidépresseur. On va prendre un exemple. Moi, j'ai eu l'exemple, par exemple, de la somnolence. Le fait de faire une activité sportive, ça m'a vraiment fait du bien. Et l'activité sportive, c'est un grand classique que l'on propose quand on souffre de dépression. Et souvent, les conseils que l'on donne, c'est juste de manger, de boire, boire de l'eau, éviter le sucre, de pouvoir, en fait, de temps en temps arrêter de fumer, etc. Et qu'en fait, d'une certaine manière, quelquefois, le plus important, c'est juste de trouver notre équilibre de vie. et qu'une fois que l'équilibre de vie a été trouvé, c'est là où ça se passe au mieux. Alors bien sûr, ici, l'objectif, ce n'est pas de te prendre la tête outre mesure. Si vraiment les antidépresseurs ne te conviennent pas, parle-en avec ton psychiatre. Parce que c'est un parcours qui peut prendre du temps. Et que du coup, si tu le fais avec ton médecin, ça va te permettre de pouvoir t'aider au mieux. Moi, je me rappelle que mon psychiatre, mon papy psychiatre, il m'avait fait toute une liste des médicaments qui existaient pour que je puisse, moi, avoir la liste un petit peu des antidépresseurs qui existaient, etc. Je les avais un petit peu mis en lumière avec ce que je connaissais déjà. Et ce qui est assez intéressant, c'est qu'il en existe beaucoup, d'antidépresseurs, beaucoup de neuroleptiques qui vont avoir un fonctionnement assez différent. Et donc, du coup, ce qui peut être aussi intéressant, c'est de savoir que si on a un effet secondaire qui pose problème. Le médecin, lui, peut réussir à trouver un équilibre. Et surtout, les psychiatres. Donc, ne te prends pas plus la tête que ça. Les effets secondaires, il faut en parler d'une certaine manière à son thérapeute. Et ça, c'est vraiment important. On rappelle, l'antidépresseur n'amène pas d'accoutumance ni de dépendance. Nous sommes d'accord, ce n'est pas un traitement qui amène cela. Peut-être des fois les anxiolytiques, mais voilà, l'antidépresseur, ce n'est pas sa place. n'a pas cet effet de dépendance. Et ça, c'est vraiment intéressant. On a vu beaucoup de choses aujourd'hui, n'est-ce pas ? Ben oui, on a vu à quel point les antidépresseurs et autres traitements peuvent être quelquefois des bons alliés, mais assez inconfortables. Franchement, l'objectif est de ne pas te décourager face à la poursuite des soins que tu vas faire, avec des ajustements, du soutien, du temps, de parler avec ton médecin et ton psychiatre, tu vas pouvoir trouver un équilibre. et bénéficier pleinement des effets de ce médicament. Ce qui est vraiment intéressant à savoir, c'est que tu n'es pas seul dans ce processus. Tu as du monde autour de toi et des solutions existent pour améliorer la qualité de ta vie. Et ça, c'est le point le plus important. Plus tu parleras avec ton thérapeute, avec ton médecin, ton psychiatre, plus tu trouveras l'équilibre sur ce que tu ressens par rapport à la maladie. Alors vraiment, aujourd'hui, les effets secondaires sont présents, mais on peut les atténuer. Il ne faut pas avoir peur de ça. Bien sûr, il faut vraiment s'entourer de son psychiatre et de son médecin traitant. J'espère en tout cas que l'épisode d'aujourd'hui t'aura un petit peu encouragé. Merci à toi d'avoir écouté jusqu'au bout et je te dis à très vite lors du prochain épisode du podcast.

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    Dans l'épisode du jour, je te parle du antidépresseur. Je ne te parle pas que de ça, je te parle de la gestion des effets secondaires. Ça a tendance à nous faire pas mal de stress et pas mal de mal. Je vais te montrer comment est-ce que tu vas réussir à prendre soin de toi malgré la notion d'effet secondaire.

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    Hey ! Bonjour à tous et bienvenue ! Vous écoutez Raconte-moi ta dépression, c'est le podcast dont vous avez besoin pour gérer au mieux la vôtre et celle de votre proche. Moi, c'est Manuela et je suis coach pour dépressifs et pour proches de dépressifs. Après dépression, rechute et tout ce qui va avec, j'ai décidé de faire en sorte de pouvoir apporter aux personnes qui en souffrent directement ou indirectement tous, je dis bien tous les conseils que j'aurais aimé avoir pour mieux gérer la mienne. D'ailleurs, n'écoute surtout pas la voix de la dépression et ne pense même pas un seul instant que tu ne puisses pas t'en sortir. Voie cet épisode comme une conversation chaleureuse avec une amie qui n'a qu'une seule envie. T'aider face à ta dépression. Tu es perdu, tu ne sais plus comment faire, la dépression de ton proche commence à te dépasser. Eh bien toi aussi,

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  • Speaker #0

    Bienvenue à toi dans l'épisode du jour, j'espère que tu vas bien. Alors aujourd'hui on va parler d'un peu un sujet particulier mais un sujet qui m'a vraiment été beaucoup demandé, c'est la gestion des effets secondaires face aux antidépresseurs et tout autre traitement psychique. que l'on peut avoir. Alors c'est vrai que prendre un antidépresseur, un anxiolytique ou un stabilisateur d'humeur ou un neuroleptique, c'est pas vraiment très très simple. Notre société a une vision assez particulière de ce genre de médicament et c'est vrai qu'il est ancré en nous de longues fausses croyances. Personnellement, quand mon médecin m'a proposé pour la première fois des antidépresseurs, je lui ai dit non. Et je me souviens de sa réaction de me dire « mais qu'est-ce qui fait que vous dites non ? » Et je lui dis « je ne suis pas faible » . Alors il me regarde et me dit « mais prendre un traitement n'a rien à voir avec de la faiblesse » . Et je lui dis « mais non, mais si je prends un antidépresseur, c'est qu'il va gagner, que moi je n'ai pas gagné. Je n'ai pas été capable de tenir le coup » . Et j'ai vu dans son regard ce côté triste de voir à quel point notre société a marqué vraiment nos esprits. sur la prise d'antidépresseurs sur ce qu'est un traitement. Personnellement, moi je ne savais pas ce qu'était un antidépresseur. La seule chose que je savais, c'est que c'était pour les faibles. Et que je n'étais pas faible. Et qu'il ne fallait pas que j'accepte être faible. Bon, je pense que je me suis un petit peu plantée. Et que j'avais très très mal compris ce qu'était l'intérêt de prendre ce genre de médicament. Et puis, autour de moi, il y avait pas mal de personnes qui me disaient « Ouais, tu verras. » Les effets secondaires, c'est une catastrophe, tu ne pourras pas gérer, etc. Et pourtant, avec le fait que j'avais une dépression sévère, le traitement avait l'air d'être la solution. Je n'étais pas capable par moi-même de gérer mes émotions, de gérer mes variations d'humeur. J'étais complètement déconnectée, complètement vide. J'étais vraiment apathique, je ne ressentais absolument plus rien. Et on voyait bien à quel point j'avais besoin d'un antidépresseur. Mais comme cette société m'a construite à travers l'antidépresseur, c'est de la faiblesse, c'était plutôt difficile. Pour toi par exemple, comment tu vois cet antidépresseur ? Parce que d'une manière générale, si on veut gérer au mieux les effets secondaires, il faut commencer déjà par la première question. Comment est-ce qu'on considère ce genre de traitement ? Parce que ce n'est pas l'histoire de dire qu'il y a un effet placebo ou que du coup comme on... On somatise, c'est pour ça que ça ne marche pas. Je ne suis pas là-dessus. Je suis surtout sur le fait qu'aujourd'hui, la société a massacré la vision des antidépresseurs et que certaines dérives dans lesquelles on peut tomber ont aussi amené une mauvaise image de l'antidépresseur. Moi, je sais que j'ai l'image d'une tante, d'une amie à ma mère qui était sous antidépresseur depuis des années, qui n'avait pas l'air de s'en sortir. La manière dont on parlait d'elle, elle avait l'air d'être cette personne qui était incapable de gérer sa vie, alors qu'en fait, ça n'a absolument rien à voir. Et que des fois, on a aussi des médecins, des médecins généralistes qui donnent des antidépresseurs sans apporter à la personne une aide psychique. Nous savons que la dépression... n'est pas juste un dysfonctionnement de neurotransmetteurs, de ces petites molécules qui permettent à nos neurones de se transmettre une information. Nous savons que, psychologiquement parlant, pour pouvoir réussir à sortir d'une dépression, le traitement est une béquille, mais le plâtre sera la thérapie. Et comme on a eu certains défauts, certains excès, certaines mauvaises compréhensions, ou une mauvaise mise en pratique de ce truc-là, la société a décrété que prendre des antidépresseurs, c'est l'archouma, c'est la honte, c'est n'importe quoi. Et je ne parle même pas de l'anxiolétique, qui d'une certaine manière, lui, en apportant un peu d'accoutumance, est vu comme le truc le plus chimique au monde. Mais en fait, on va prendre quelques instants. Et en fait, si tu veux, ce que j'ai envie de faire, moi, c'est d'aller attraper les gens qui nous ont mis ça dans la tête, qui nous ont donné des informations qu'ils ne connaissaient pas. sans nous donner toutes leurs informations personnelles. J'ai envie de les prendre, de les secouer comme des cocotiers, de les balancer par la fenêtre, de balancer de l'eau, mon compost, les croquettes de mon chat, tout ce qui me passe par la main. Là, j'ai quoi ? J'ai une bouteille d'eau. J'ai balancé mon casque. J'ai balancé mon micro de podcast. Pour leur faire comprendre qu'en fait, c'est à cause de vous que nous avons une vision biaisée des antidépresseurs. Vous qui soyez, n'en prenez pas. Vous qui le soyez de toute façon, n'avez pas mis en place tout le truc. Alors je ne suis pas là pour condamner ceux qui ne prennent que des antidépresseurs et qui n'ont pas de thérapie. Par contre, je suis là pour dire que malheureusement, quand vous parlez d'antidépresseurs en disant que c'est un traitement qui ne sert à rien, moi j'en ai pris 20 ans et ça ne sert à rien, je peux comprendre la déception, je peux comprendre la frustration. Mais ce que je peux aussi avoir du mal à comprendre, c'est d'accepter qu'en fait, cette problématique... Elle vient du fait qu'on n'a pas forcément de thérapie et qu'on a donné beaucoup d'antidépresseurs sans penser qu'il y avait un côté psychique. Aujourd'hui, les psychiatres de plus en plus expriment le fait qu'il faut une thérapie à côté. Il y a quelques années, c'était encore non, non, juste les antidépresseurs, ça suffit. Et maintenant, on n'est plus là-dessus. Et je pense qu'il faut qu'on évolue sur cette vision, de voir qu'encore une fois, je vais le répéter, les antidépresseurs comme des béquilles, et la thérapie comme le plâtre. Parce qu'avec tout ce qui va se passer, ça va nous permettre de bien mieux gérer la prise de médicaments et surtout de voir aussi la fin du bout du tunnel quand on arrêtera le médicament. Parce que c'est ça qui est assez frustrant. Quand on nous dit comment est-ce qu'on sort de la dépression ? J'en sais rien, il faut que je fasse une thérapie. En fait, le but de la thérapie, c'est de nous apprendre à comprendre notre histoire personnelle, nous apprendre à comprendre pourquoi nous avons une dépression. Nous allons apprendre à comprendre si on sait gérer nos émotions, de la bonne façon bien sûr, si on sait comment est-ce qu'on gère notre quotidien et les épreuves que l'on peut avoir, pour tout simplement ensuite dans le futur, savoir que toutes ces épreuves-là, on les connaît, on n'a pas besoin d'être accompagné parce qu'on sait comment gérer la situation, et donc on n'a plus besoin d'antidépresseurs. Voilà ce que je voulais dire en introduction sur la notion d'antidépresseurs. Alors maintenant on va parler d'un autre sujet. Un sujet qui n'est pas facile, le sujet de gérer les effets secondaires du traitement. Personnellement, ça a été quelque chose de très difficile, les effets secondaires. Et c'est pour ça que j'en parle avec une petite émotion dans la voix, parce que je me rappelle de mon parcours antidépresseur, qui est tout sauf facile. Alors avant de parler de ça, on va faire un gros disclaimer. Pour vraiment réussir à gérer les effets secondaires de tout le traitement, tout médicament que tu prends, il te faut avoir un allié, c'est-à-dire le psychiatre ou ton médecin. Franchement, on ne peut pas se battre seul face à la gestion des effets secondaires. Ce sont les médecins, les psychiatres qui savent ce qui est bon pour nous et qui peuvent nous aider à mieux gérer ces effets secondaires et ces situations un peu compliquées. Donc tout ce que je vais dire va prendre en compte le fait qu'on a un thérapeute, parce que lui aussi va nous aider. à gérer la situation. Alors, on le sait, l'antidépresseur met pas mal de temps à agir. On part du principe qu'il met entre trois semaines et un mois avant qu'on puisse voir les effets sur nous. Par contre, la plupart des effets secondaires, eux, ils arrivent dès le début. Ça, c'est un truc qui rend fou, c'est-à-dire qu'on a les effets secondaires qui sont là très rapidement et qu'on n'a pas forcément l'effet de l'antidépresseur rapidement. C'est donc une période qui peut être un petit peu compliquée et il est entièrement normal de te demander est-ce que j'ai fait le bon choix ? L'importance, c'est de se rappeler que l'antidépresseur fonctionne avec un petit peu plus de temps et que du coup, c'est important de ne pas juger trop vite le médicament. Parce que ton corps a besoin de temps pour s'adapter. On se souvient de ce qu'avait dit notre cher psychiatre qui a été interviewé sur ce podcast, qui explique qu'en fait, les antidépresseurs touchent nos neurotransmetteurs importants, la sérotonine, la dopamine et la norepinephrine ou la norehydraline. Et en fait, ils vont des fois toucher d'autres neurotransmetteurs, ce qui fait qu'on va avoir d'autres symptômes qui vont arriver. Mais à travers mon expérience, Les effets secondaires sont souvent atténués avec le temps et avec quelques semaines. Du coup, il y a beaucoup de symptômes qui vont s'atténuer. Mais ce qui est assez intéressant, c'est que si on trouve que les effets secondaires au bout d'un mois ne s'améliorent pas ou sont insupportables, il ne faut pas arrêter le traitement. Peut-être que le traitement n'est pas adapté. C'est donc à ce moment-là qu'il faut en parler à son psychiatre ou à son médecin traitant. Maintenant, il y a quelques astuces que tu peux faire pour mieux supporter les effets secondaires. Par exemple, il y a un truc intéressant, c'est la fatigue et la somnolence. Moi, j'ai eu très rapidement de ça parce que j'ai pris des neuroleptiques qui m'ont apporté beaucoup de fatigue. Mais peut-être que toi, tu prends des anxiolytiques ou un antidépresseur qui t'amènent de la somnolence. Alors, le conseil que je donne, et ça c'est mon médecin qui me l'a donné, le psychiatre, si ce médicament te fatigue, le prendre le soir, ça peut aider. A l'inverse, si ça t'énerve, ça t'excite, c'est-à-dire que tu as une rumination au moment du coucher, mieux vaut le prendre le matin. Et c'est là où c'est intéressant d'en parler avec le psychiatre ou le médecin, parce qu'en fonction de ta situation, on va te proposer de le prendre à telle heure, à telle autre heure. Par exemple, moi j'ai eu des nausées et des troubles digestifs. On m'a donc proposé de prendre mon traitement le soir, au moment de mon repas. Et ça a été vraiment bénéfique. Bien sûr, j'ai appris à boire. bien plus d'eau, surtout quand t'as les nausées et avec la sécheresse buccale. Moi, je ne l'ai pas eu à 100%. Je l'ai eu un petit peu, mais pas à 100%. Mais la bouteille d'eau, elle a vraiment marché pour moi. Après, t'as les chewing-gums, sans sucre de préférence, qui sont plutôt pas mal. Alors, il y a un sujet qui est un petit peu particulier. On va parler de la baisse de libido. La baisse de libido et les antidépresseurs, c'est un sujet assez délicat mais important. Et je pense qu'il faut en discuter avec le partenaire. Je vais y raconter un truc, vous ne voyez pas que je suis toute rouge, mais en fait avec mon chéri, moi je n'avais pas de libido, c'était très compliqué. Et en fait, on en a beaucoup parlé, on en a beaucoup discuté, on a fait en sorte de pouvoir comprendre un petit peu ce qui se passait. Pas de libido, pas d'envie, c'était un petit peu difficile. Et donc j'en ai parlé avec mon médecin et mon psychiatre. Et donc du coup, ce qui est assez intéressant, c'est qu'on a compris un peu pourquoi je n'avais pas de libido. Et avec mon conjoint, on a essayé de trouver des solutions adaptées à notre couple pour pouvoir gérer cette situation. Le fait d'en parler, ça permet de montrer à la personne que ce n'est pas que je ne te désire plus, mais que c'est le médicament qui me fait de la peine. Ça permet aussi de s'asseoir et de voir qu'est-ce qu'on peut faire pour trouver l'équilibre entre j'ai pas envie et j'ai méga envie. Et ça permet aussi, d'une certaine manière, de ne pas en vouloir au traitement, de ne pas réussir à avoir de l'intimité. Le plus important, vraiment le plus important, c'est de trouver son équilibre avec les traitements. Et non du coup, de parler vraiment sans cesse avec le psychiatre. Si tu as la sensation d'être dans le brouillard, c'est-à-dire d'être un peu nébuleuse toute la journée, c'est intéressant de faire des pauses, de bouger, d'essayer d'être active. Je ne l'ai pas dit dans fatigue et somnolence, mais l'activité sportive aide beaucoup face aux effets secondaires. Alors tu peux ne pas être un méga sportif, mais s'activer un petit peu, marcher autour de chez soi, faire un petit peu de marche, un peu de sport si on aime ça, ça peut vraiment beaucoup aider dans la situation. Alors si malgré tout les effets secondaires sont trop forts et que tu sens qu'ils sont trop difficiles, c'est assez intéressant d'en parler avec ton thérapeute. Parce que c'est lui qui va trouver l'intérêt. Moi, le conseil que je peux te donner, c'est que si on te donne un traitement et qu'on te dit qu'on se prend un rendez-vous dans un mois pour voir comment ça passe, demande à ton thérapeute de se revoir dans deux semaines. Parce que ça peut être intéressant si tu as beaucoup trop d'effets secondaires. Alors, quand on se retrouve avec les effets secondaires, il y a pas mal de changements, de trucs qu'on peut faire pour que les effets secondaires ne soient pas aussi difficiles. Déjà, on peut changer la dose. Parfois, une dose plus faible peut suffire et obtenir l'effet recherché sans trop d'effets secondaires. Ensuite, on a le changement d'horaire de prise. Des fois, le fait que ça puisse être le matin ou le soir, ça peut vraiment aider. Moi, je suis passée du matin au soir et ça a été vraiment la révélation. Après, il y a le changement de traitement. Tous les antidépresseurs ne provoquent pas les mêmes réactions. Parfois, en tester un autre peut être une solution. Moi, j'ai connu une cliente qui a eu au moins 5 ou 6 antidépresseurs différents. Ça a été difficile pour elle, mais le temps qu'on trouve celui qui fonctionne, eh bien, ça a marché. Moi, j'ai utilisé 2-3 antidépresseurs avant de trouver le bon. C'est juste que des fois, c'est long. C'est fatigant de chercher le bon médicament, mais en fait, une fois qu'on a le bon, c'est vraiment top. Bien sûr, ce qui est vraiment assez important, c'est que l'antidépresseur ne peut pas être fait sans thérapie, sans activité physique et surtout une bonne hygiène de vie. Personnellement, j'ai eu certains effets secondaires, comme la prise de poids. Et parce que je n'ai pas mangé correctement, j'ai enflé, mais vraiment enflé, enflé. Et ça a été très difficile pour moi de trouver l'équilibre. et de pouvoir réussir à réaccepter mon corps. Adapter le traitement, c'est aussi adapter son alimentation. Mon psychiatre m'a recommandé d'aller voir une nutritionniste, ce que j'ai fait pour limiter les dégâts de la prise de poids. Et en fait, toutes ces choses-là, c'est super intéressant de se rendre compte que quand on en parle avec le médecin ou le psychiatre, on se rend compte qu'on a beaucoup d'options face à tout ça. Et que du coup, c'est là où c'est intéressant de se rappeler que le médecin, le psychiatre est ton allié. pas ton ennemi. Et que si tu parles de tout, tu pourras bien mieux gérer les effets secondaires. Vous serez une équipe pour pouvoir te permettre à toi de trouver l'équilibre. Bien sûr, il ne faut jamais arrêter un antidépresseur seul, parce que d'une certaine manière, c'est un médicament assez intéressant pour nous. Et par contre, si ça ne convient pas, il faut voir le médecin. Ce n'est pas tout seul dans notre coin qu'on va décider d'arrêter ou pas. En tout cas, c'est le conseil que je te demande d'éviter. Si tu l'as déjà fait, je pense qu'on a été nombreux à le faire. Moi aussi, je l'ai fait, arrêté du jour au lendemain. Ça pique un peu et c'est un petit peu dommage, mais ça fait partie de la vie. Et que si tu l'as déjà fait, au contraire, ne te culpabilise pas. Et que si tu veux reprendre le traitement, parle-en avec ton thérapeute. Maintenant, face à tout ça, ce qui est assez intéressant, c'est de rester patient, mais lucide. On le sait très bien qu'un traitement n'est pas une solution miracle. Mais ce n'est pas non plus une punition. Et c'est là où c'est intéressant parce qu'on a souvent cette sensation que les antidépresseurs, c'est vraiment quelque chose de mauvais, etc. Alors que l'important, c'est de trouver son équilibre entre les bienfaits du médicament et les effets secondaires qu'on est prêt à tolérer. Bien sûr, si après plusieurs semaines, le médicament semble faire plus de mal que de bien, on va revoir, reconsidérer l'option avec son psychiatre et son médecin. Et c'est là où c'est assez intéressant. Et que du coup, si on se rappelle vraiment de l'utilité du traitement, ça ne peut que vraiment nous aider. Et vraiment, le conseil que j'ai déjà partagé, on n'arrête pas son traitement du jour au lendemain. Même si les effets secondaires sont agaçants, un arrêt trop rapide peut provoquer un effet de sevrage et de rupture, de rechute brutale. Alors un sevrage progressif sur la supervision du médecin, par contre, est une solution qu'il ne faut pas oublier. Il y a un petit truc qui m'a fait vachement sourire quand j'ai essayé de préparer l'épisode de podcast du jour, c'est qu'en fait on va nous demander à nous, personnes en dépression, d'avoir une bonne hygiène de vie. Et ça, c'est ça qui me fait souvent assez rigoler. Parce que moi, quand je suis tombée avec la dépression, je n'avais pas une bonne hygiène de vie. Je ne mangeais pas correctement, j'avais le corps assez fin qui permettait en fait de faire un peu n'importe quoi. Mais d'une certaine manière... Il y a pas mal d'effets secondaires qui sont arrivés parce que je n'avais pas une bonne hygiène de vie. Alors je sais, ça pique un peu de dire ça, mais c'est quand même assez intéressant. Et que quand on se rend compte que finalement notre hygiène de vie n'est pas bonne, ça peut être intéressant avant d'aller tout de suite attaquer l'antidépresseur. On va prendre un exemple. Moi, j'ai eu l'exemple, par exemple, de la somnolence. Le fait de faire une activité sportive, ça m'a vraiment fait du bien. Et l'activité sportive, c'est un grand classique que l'on propose quand on souffre de dépression. Et souvent, les conseils que l'on donne, c'est juste de manger, de boire, boire de l'eau, éviter le sucre, de pouvoir, en fait, de temps en temps arrêter de fumer, etc. Et qu'en fait, d'une certaine manière, quelquefois, le plus important, c'est juste de trouver notre équilibre de vie. et qu'une fois que l'équilibre de vie a été trouvé, c'est là où ça se passe au mieux. Alors bien sûr, ici, l'objectif, ce n'est pas de te prendre la tête outre mesure. Si vraiment les antidépresseurs ne te conviennent pas, parle-en avec ton psychiatre. Parce que c'est un parcours qui peut prendre du temps. Et que du coup, si tu le fais avec ton médecin, ça va te permettre de pouvoir t'aider au mieux. Moi, je me rappelle que mon psychiatre, mon papy psychiatre, il m'avait fait toute une liste des médicaments qui existaient pour que je puisse, moi, avoir la liste un petit peu des antidépresseurs qui existaient, etc. Je les avais un petit peu mis en lumière avec ce que je connaissais déjà. Et ce qui est assez intéressant, c'est qu'il en existe beaucoup, d'antidépresseurs, beaucoup de neuroleptiques qui vont avoir un fonctionnement assez différent. Et donc, du coup, ce qui peut être aussi intéressant, c'est de savoir que si on a un effet secondaire qui pose problème. Le médecin, lui, peut réussir à trouver un équilibre. Et surtout, les psychiatres. Donc, ne te prends pas plus la tête que ça. Les effets secondaires, il faut en parler d'une certaine manière à son thérapeute. Et ça, c'est vraiment important. On rappelle, l'antidépresseur n'amène pas d'accoutumance ni de dépendance. Nous sommes d'accord, ce n'est pas un traitement qui amène cela. Peut-être des fois les anxiolytiques, mais voilà, l'antidépresseur, ce n'est pas sa place. n'a pas cet effet de dépendance. Et ça, c'est vraiment intéressant. On a vu beaucoup de choses aujourd'hui, n'est-ce pas ? Ben oui, on a vu à quel point les antidépresseurs et autres traitements peuvent être quelquefois des bons alliés, mais assez inconfortables. Franchement, l'objectif est de ne pas te décourager face à la poursuite des soins que tu vas faire, avec des ajustements, du soutien, du temps, de parler avec ton médecin et ton psychiatre, tu vas pouvoir trouver un équilibre. et bénéficier pleinement des effets de ce médicament. Ce qui est vraiment intéressant à savoir, c'est que tu n'es pas seul dans ce processus. Tu as du monde autour de toi et des solutions existent pour améliorer la qualité de ta vie. Et ça, c'est le point le plus important. Plus tu parleras avec ton thérapeute, avec ton médecin, ton psychiatre, plus tu trouveras l'équilibre sur ce que tu ressens par rapport à la maladie. Alors vraiment, aujourd'hui, les effets secondaires sont présents, mais on peut les atténuer. Il ne faut pas avoir peur de ça. Bien sûr, il faut vraiment s'entourer de son psychiatre et de son médecin traitant. J'espère en tout cas que l'épisode d'aujourd'hui t'aura un petit peu encouragé. Merci à toi d'avoir écouté jusqu'au bout et je te dis à très vite lors du prochain épisode du podcast.

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🎧Raconte-moi ta dépression est un podcast dédié aux personnes en dépression et leurs proche.

😌Je suis Manuella et je suis votre hôte.

Le but ? Donner de la motivation aux dépressifs et du réconfort. Il est possible d'avoir une vie pleine de sens avec la dépression ! Les proches de dépressifs sont aussi concernés et peuvent eux aussi recevoir des encouragements.

✨Pour retrouver mes contenus c'est par ici :

https://www.mydelipression.com  



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans l'épisode du jour, je te parle du antidépresseur. Je ne te parle pas que de ça, je te parle de la gestion des effets secondaires. Ça a tendance à nous faire pas mal de stress et pas mal de mal. Je vais te montrer comment est-ce que tu vas réussir à prendre soin de toi malgré la notion d'effet secondaire.

  • Speaker #1

    Hey ! Bonjour à tous et bienvenue ! Vous écoutez Raconte-moi ta dépression, c'est le podcast dont vous avez besoin pour gérer au mieux la vôtre et celle de votre proche. Moi, c'est Manuela et je suis coach pour dépressifs et pour proches de dépressifs. Après dépression, rechute et tout ce qui va avec, j'ai décidé de faire en sorte de pouvoir apporter aux personnes qui en souffrent directement ou indirectement tous, je dis bien tous les conseils que j'aurais aimé avoir pour mieux gérer la mienne. D'ailleurs, n'écoute surtout pas la voix de la dépression et ne pense même pas un seul instant que tu ne puisses pas t'en sortir. Voie cet épisode comme une conversation chaleureuse avec une amie qui n'a qu'une seule envie. T'aider face à ta dépression. Tu es perdu, tu ne sais plus comment faire, la dépression de ton proche commence à te dépasser. Eh bien toi aussi,

  • Speaker #0

    tu es au bon endroit.

  • Speaker #1

    Je te proposerai, chers proches, des conseils concrets pour l'entourage des dépressifs afin d'être une aide réelle et non une aide destructrice. Chaque mercredi pour les proches des dépressifs et chaque vendredi pour les dépressifs. Ici, je te partage tous les conseils dont tu as besoin pour retrouver joie, motivation et savoir-faire. Alors, tu t'installes confortablement. confortablement, tu prends une petite boisson chaude et un plaid ou alors tu augmentes le son dans ta voiture et c'est parti !

  • Speaker #0

    Bienvenue à toi dans l'épisode du jour, j'espère que tu vas bien. Alors aujourd'hui on va parler d'un peu un sujet particulier mais un sujet qui m'a vraiment été beaucoup demandé, c'est la gestion des effets secondaires face aux antidépresseurs et tout autre traitement psychique. que l'on peut avoir. Alors c'est vrai que prendre un antidépresseur, un anxiolytique ou un stabilisateur d'humeur ou un neuroleptique, c'est pas vraiment très très simple. Notre société a une vision assez particulière de ce genre de médicament et c'est vrai qu'il est ancré en nous de longues fausses croyances. Personnellement, quand mon médecin m'a proposé pour la première fois des antidépresseurs, je lui ai dit non. Et je me souviens de sa réaction de me dire « mais qu'est-ce qui fait que vous dites non ? » Et je lui dis « je ne suis pas faible » . Alors il me regarde et me dit « mais prendre un traitement n'a rien à voir avec de la faiblesse » . Et je lui dis « mais non, mais si je prends un antidépresseur, c'est qu'il va gagner, que moi je n'ai pas gagné. Je n'ai pas été capable de tenir le coup » . Et j'ai vu dans son regard ce côté triste de voir à quel point notre société a marqué vraiment nos esprits. sur la prise d'antidépresseurs sur ce qu'est un traitement. Personnellement, moi je ne savais pas ce qu'était un antidépresseur. La seule chose que je savais, c'est que c'était pour les faibles. Et que je n'étais pas faible. Et qu'il ne fallait pas que j'accepte être faible. Bon, je pense que je me suis un petit peu plantée. Et que j'avais très très mal compris ce qu'était l'intérêt de prendre ce genre de médicament. Et puis, autour de moi, il y avait pas mal de personnes qui me disaient « Ouais, tu verras. » Les effets secondaires, c'est une catastrophe, tu ne pourras pas gérer, etc. Et pourtant, avec le fait que j'avais une dépression sévère, le traitement avait l'air d'être la solution. Je n'étais pas capable par moi-même de gérer mes émotions, de gérer mes variations d'humeur. J'étais complètement déconnectée, complètement vide. J'étais vraiment apathique, je ne ressentais absolument plus rien. Et on voyait bien à quel point j'avais besoin d'un antidépresseur. Mais comme cette société m'a construite à travers l'antidépresseur, c'est de la faiblesse, c'était plutôt difficile. Pour toi par exemple, comment tu vois cet antidépresseur ? Parce que d'une manière générale, si on veut gérer au mieux les effets secondaires, il faut commencer déjà par la première question. Comment est-ce qu'on considère ce genre de traitement ? Parce que ce n'est pas l'histoire de dire qu'il y a un effet placebo ou que du coup comme on... On somatise, c'est pour ça que ça ne marche pas. Je ne suis pas là-dessus. Je suis surtout sur le fait qu'aujourd'hui, la société a massacré la vision des antidépresseurs et que certaines dérives dans lesquelles on peut tomber ont aussi amené une mauvaise image de l'antidépresseur. Moi, je sais que j'ai l'image d'une tante, d'une amie à ma mère qui était sous antidépresseur depuis des années, qui n'avait pas l'air de s'en sortir. La manière dont on parlait d'elle, elle avait l'air d'être cette personne qui était incapable de gérer sa vie, alors qu'en fait, ça n'a absolument rien à voir. Et que des fois, on a aussi des médecins, des médecins généralistes qui donnent des antidépresseurs sans apporter à la personne une aide psychique. Nous savons que la dépression... n'est pas juste un dysfonctionnement de neurotransmetteurs, de ces petites molécules qui permettent à nos neurones de se transmettre une information. Nous savons que, psychologiquement parlant, pour pouvoir réussir à sortir d'une dépression, le traitement est une béquille, mais le plâtre sera la thérapie. Et comme on a eu certains défauts, certains excès, certaines mauvaises compréhensions, ou une mauvaise mise en pratique de ce truc-là, la société a décrété que prendre des antidépresseurs, c'est l'archouma, c'est la honte, c'est n'importe quoi. Et je ne parle même pas de l'anxiolétique, qui d'une certaine manière, lui, en apportant un peu d'accoutumance, est vu comme le truc le plus chimique au monde. Mais en fait, on va prendre quelques instants. Et en fait, si tu veux, ce que j'ai envie de faire, moi, c'est d'aller attraper les gens qui nous ont mis ça dans la tête, qui nous ont donné des informations qu'ils ne connaissaient pas. sans nous donner toutes leurs informations personnelles. J'ai envie de les prendre, de les secouer comme des cocotiers, de les balancer par la fenêtre, de balancer de l'eau, mon compost, les croquettes de mon chat, tout ce qui me passe par la main. Là, j'ai quoi ? J'ai une bouteille d'eau. J'ai balancé mon casque. J'ai balancé mon micro de podcast. Pour leur faire comprendre qu'en fait, c'est à cause de vous que nous avons une vision biaisée des antidépresseurs. Vous qui soyez, n'en prenez pas. Vous qui le soyez de toute façon, n'avez pas mis en place tout le truc. Alors je ne suis pas là pour condamner ceux qui ne prennent que des antidépresseurs et qui n'ont pas de thérapie. Par contre, je suis là pour dire que malheureusement, quand vous parlez d'antidépresseurs en disant que c'est un traitement qui ne sert à rien, moi j'en ai pris 20 ans et ça ne sert à rien, je peux comprendre la déception, je peux comprendre la frustration. Mais ce que je peux aussi avoir du mal à comprendre, c'est d'accepter qu'en fait, cette problématique... Elle vient du fait qu'on n'a pas forcément de thérapie et qu'on a donné beaucoup d'antidépresseurs sans penser qu'il y avait un côté psychique. Aujourd'hui, les psychiatres de plus en plus expriment le fait qu'il faut une thérapie à côté. Il y a quelques années, c'était encore non, non, juste les antidépresseurs, ça suffit. Et maintenant, on n'est plus là-dessus. Et je pense qu'il faut qu'on évolue sur cette vision, de voir qu'encore une fois, je vais le répéter, les antidépresseurs comme des béquilles, et la thérapie comme le plâtre. Parce qu'avec tout ce qui va se passer, ça va nous permettre de bien mieux gérer la prise de médicaments et surtout de voir aussi la fin du bout du tunnel quand on arrêtera le médicament. Parce que c'est ça qui est assez frustrant. Quand on nous dit comment est-ce qu'on sort de la dépression ? J'en sais rien, il faut que je fasse une thérapie. En fait, le but de la thérapie, c'est de nous apprendre à comprendre notre histoire personnelle, nous apprendre à comprendre pourquoi nous avons une dépression. Nous allons apprendre à comprendre si on sait gérer nos émotions, de la bonne façon bien sûr, si on sait comment est-ce qu'on gère notre quotidien et les épreuves que l'on peut avoir, pour tout simplement ensuite dans le futur, savoir que toutes ces épreuves-là, on les connaît, on n'a pas besoin d'être accompagné parce qu'on sait comment gérer la situation, et donc on n'a plus besoin d'antidépresseurs. Voilà ce que je voulais dire en introduction sur la notion d'antidépresseurs. Alors maintenant on va parler d'un autre sujet. Un sujet qui n'est pas facile, le sujet de gérer les effets secondaires du traitement. Personnellement, ça a été quelque chose de très difficile, les effets secondaires. Et c'est pour ça que j'en parle avec une petite émotion dans la voix, parce que je me rappelle de mon parcours antidépresseur, qui est tout sauf facile. Alors avant de parler de ça, on va faire un gros disclaimer. Pour vraiment réussir à gérer les effets secondaires de tout le traitement, tout médicament que tu prends, il te faut avoir un allié, c'est-à-dire le psychiatre ou ton médecin. Franchement, on ne peut pas se battre seul face à la gestion des effets secondaires. Ce sont les médecins, les psychiatres qui savent ce qui est bon pour nous et qui peuvent nous aider à mieux gérer ces effets secondaires et ces situations un peu compliquées. Donc tout ce que je vais dire va prendre en compte le fait qu'on a un thérapeute, parce que lui aussi va nous aider. à gérer la situation. Alors, on le sait, l'antidépresseur met pas mal de temps à agir. On part du principe qu'il met entre trois semaines et un mois avant qu'on puisse voir les effets sur nous. Par contre, la plupart des effets secondaires, eux, ils arrivent dès le début. Ça, c'est un truc qui rend fou, c'est-à-dire qu'on a les effets secondaires qui sont là très rapidement et qu'on n'a pas forcément l'effet de l'antidépresseur rapidement. C'est donc une période qui peut être un petit peu compliquée et il est entièrement normal de te demander est-ce que j'ai fait le bon choix ? L'importance, c'est de se rappeler que l'antidépresseur fonctionne avec un petit peu plus de temps et que du coup, c'est important de ne pas juger trop vite le médicament. Parce que ton corps a besoin de temps pour s'adapter. On se souvient de ce qu'avait dit notre cher psychiatre qui a été interviewé sur ce podcast, qui explique qu'en fait, les antidépresseurs touchent nos neurotransmetteurs importants, la sérotonine, la dopamine et la norepinephrine ou la norehydraline. Et en fait, ils vont des fois toucher d'autres neurotransmetteurs, ce qui fait qu'on va avoir d'autres symptômes qui vont arriver. Mais à travers mon expérience, Les effets secondaires sont souvent atténués avec le temps et avec quelques semaines. Du coup, il y a beaucoup de symptômes qui vont s'atténuer. Mais ce qui est assez intéressant, c'est que si on trouve que les effets secondaires au bout d'un mois ne s'améliorent pas ou sont insupportables, il ne faut pas arrêter le traitement. Peut-être que le traitement n'est pas adapté. C'est donc à ce moment-là qu'il faut en parler à son psychiatre ou à son médecin traitant. Maintenant, il y a quelques astuces que tu peux faire pour mieux supporter les effets secondaires. Par exemple, il y a un truc intéressant, c'est la fatigue et la somnolence. Moi, j'ai eu très rapidement de ça parce que j'ai pris des neuroleptiques qui m'ont apporté beaucoup de fatigue. Mais peut-être que toi, tu prends des anxiolytiques ou un antidépresseur qui t'amènent de la somnolence. Alors, le conseil que je donne, et ça c'est mon médecin qui me l'a donné, le psychiatre, si ce médicament te fatigue, le prendre le soir, ça peut aider. A l'inverse, si ça t'énerve, ça t'excite, c'est-à-dire que tu as une rumination au moment du coucher, mieux vaut le prendre le matin. Et c'est là où c'est intéressant d'en parler avec le psychiatre ou le médecin, parce qu'en fonction de ta situation, on va te proposer de le prendre à telle heure, à telle autre heure. Par exemple, moi j'ai eu des nausées et des troubles digestifs. On m'a donc proposé de prendre mon traitement le soir, au moment de mon repas. Et ça a été vraiment bénéfique. Bien sûr, j'ai appris à boire. bien plus d'eau, surtout quand t'as les nausées et avec la sécheresse buccale. Moi, je ne l'ai pas eu à 100%. Je l'ai eu un petit peu, mais pas à 100%. Mais la bouteille d'eau, elle a vraiment marché pour moi. Après, t'as les chewing-gums, sans sucre de préférence, qui sont plutôt pas mal. Alors, il y a un sujet qui est un petit peu particulier. On va parler de la baisse de libido. La baisse de libido et les antidépresseurs, c'est un sujet assez délicat mais important. Et je pense qu'il faut en discuter avec le partenaire. Je vais y raconter un truc, vous ne voyez pas que je suis toute rouge, mais en fait avec mon chéri, moi je n'avais pas de libido, c'était très compliqué. Et en fait, on en a beaucoup parlé, on en a beaucoup discuté, on a fait en sorte de pouvoir comprendre un petit peu ce qui se passait. Pas de libido, pas d'envie, c'était un petit peu difficile. Et donc j'en ai parlé avec mon médecin et mon psychiatre. Et donc du coup, ce qui est assez intéressant, c'est qu'on a compris un peu pourquoi je n'avais pas de libido. Et avec mon conjoint, on a essayé de trouver des solutions adaptées à notre couple pour pouvoir gérer cette situation. Le fait d'en parler, ça permet de montrer à la personne que ce n'est pas que je ne te désire plus, mais que c'est le médicament qui me fait de la peine. Ça permet aussi de s'asseoir et de voir qu'est-ce qu'on peut faire pour trouver l'équilibre entre j'ai pas envie et j'ai méga envie. Et ça permet aussi, d'une certaine manière, de ne pas en vouloir au traitement, de ne pas réussir à avoir de l'intimité. Le plus important, vraiment le plus important, c'est de trouver son équilibre avec les traitements. Et non du coup, de parler vraiment sans cesse avec le psychiatre. Si tu as la sensation d'être dans le brouillard, c'est-à-dire d'être un peu nébuleuse toute la journée, c'est intéressant de faire des pauses, de bouger, d'essayer d'être active. Je ne l'ai pas dit dans fatigue et somnolence, mais l'activité sportive aide beaucoup face aux effets secondaires. Alors tu peux ne pas être un méga sportif, mais s'activer un petit peu, marcher autour de chez soi, faire un petit peu de marche, un peu de sport si on aime ça, ça peut vraiment beaucoup aider dans la situation. Alors si malgré tout les effets secondaires sont trop forts et que tu sens qu'ils sont trop difficiles, c'est assez intéressant d'en parler avec ton thérapeute. Parce que c'est lui qui va trouver l'intérêt. Moi, le conseil que je peux te donner, c'est que si on te donne un traitement et qu'on te dit qu'on se prend un rendez-vous dans un mois pour voir comment ça passe, demande à ton thérapeute de se revoir dans deux semaines. Parce que ça peut être intéressant si tu as beaucoup trop d'effets secondaires. Alors, quand on se retrouve avec les effets secondaires, il y a pas mal de changements, de trucs qu'on peut faire pour que les effets secondaires ne soient pas aussi difficiles. Déjà, on peut changer la dose. Parfois, une dose plus faible peut suffire et obtenir l'effet recherché sans trop d'effets secondaires. Ensuite, on a le changement d'horaire de prise. Des fois, le fait que ça puisse être le matin ou le soir, ça peut vraiment aider. Moi, je suis passée du matin au soir et ça a été vraiment la révélation. Après, il y a le changement de traitement. Tous les antidépresseurs ne provoquent pas les mêmes réactions. Parfois, en tester un autre peut être une solution. Moi, j'ai connu une cliente qui a eu au moins 5 ou 6 antidépresseurs différents. Ça a été difficile pour elle, mais le temps qu'on trouve celui qui fonctionne, eh bien, ça a marché. Moi, j'ai utilisé 2-3 antidépresseurs avant de trouver le bon. C'est juste que des fois, c'est long. C'est fatigant de chercher le bon médicament, mais en fait, une fois qu'on a le bon, c'est vraiment top. Bien sûr, ce qui est vraiment assez important, c'est que l'antidépresseur ne peut pas être fait sans thérapie, sans activité physique et surtout une bonne hygiène de vie. Personnellement, j'ai eu certains effets secondaires, comme la prise de poids. Et parce que je n'ai pas mangé correctement, j'ai enflé, mais vraiment enflé, enflé. Et ça a été très difficile pour moi de trouver l'équilibre. et de pouvoir réussir à réaccepter mon corps. Adapter le traitement, c'est aussi adapter son alimentation. Mon psychiatre m'a recommandé d'aller voir une nutritionniste, ce que j'ai fait pour limiter les dégâts de la prise de poids. Et en fait, toutes ces choses-là, c'est super intéressant de se rendre compte que quand on en parle avec le médecin ou le psychiatre, on se rend compte qu'on a beaucoup d'options face à tout ça. Et que du coup, c'est là où c'est intéressant de se rappeler que le médecin, le psychiatre est ton allié. pas ton ennemi. Et que si tu parles de tout, tu pourras bien mieux gérer les effets secondaires. Vous serez une équipe pour pouvoir te permettre à toi de trouver l'équilibre. Bien sûr, il ne faut jamais arrêter un antidépresseur seul, parce que d'une certaine manière, c'est un médicament assez intéressant pour nous. Et par contre, si ça ne convient pas, il faut voir le médecin. Ce n'est pas tout seul dans notre coin qu'on va décider d'arrêter ou pas. En tout cas, c'est le conseil que je te demande d'éviter. Si tu l'as déjà fait, je pense qu'on a été nombreux à le faire. Moi aussi, je l'ai fait, arrêté du jour au lendemain. Ça pique un peu et c'est un petit peu dommage, mais ça fait partie de la vie. Et que si tu l'as déjà fait, au contraire, ne te culpabilise pas. Et que si tu veux reprendre le traitement, parle-en avec ton thérapeute. Maintenant, face à tout ça, ce qui est assez intéressant, c'est de rester patient, mais lucide. On le sait très bien qu'un traitement n'est pas une solution miracle. Mais ce n'est pas non plus une punition. Et c'est là où c'est intéressant parce qu'on a souvent cette sensation que les antidépresseurs, c'est vraiment quelque chose de mauvais, etc. Alors que l'important, c'est de trouver son équilibre entre les bienfaits du médicament et les effets secondaires qu'on est prêt à tolérer. Bien sûr, si après plusieurs semaines, le médicament semble faire plus de mal que de bien, on va revoir, reconsidérer l'option avec son psychiatre et son médecin. Et c'est là où c'est assez intéressant. Et que du coup, si on se rappelle vraiment de l'utilité du traitement, ça ne peut que vraiment nous aider. Et vraiment, le conseil que j'ai déjà partagé, on n'arrête pas son traitement du jour au lendemain. Même si les effets secondaires sont agaçants, un arrêt trop rapide peut provoquer un effet de sevrage et de rupture, de rechute brutale. Alors un sevrage progressif sur la supervision du médecin, par contre, est une solution qu'il ne faut pas oublier. Il y a un petit truc qui m'a fait vachement sourire quand j'ai essayé de préparer l'épisode de podcast du jour, c'est qu'en fait on va nous demander à nous, personnes en dépression, d'avoir une bonne hygiène de vie. Et ça, c'est ça qui me fait souvent assez rigoler. Parce que moi, quand je suis tombée avec la dépression, je n'avais pas une bonne hygiène de vie. Je ne mangeais pas correctement, j'avais le corps assez fin qui permettait en fait de faire un peu n'importe quoi. Mais d'une certaine manière... Il y a pas mal d'effets secondaires qui sont arrivés parce que je n'avais pas une bonne hygiène de vie. Alors je sais, ça pique un peu de dire ça, mais c'est quand même assez intéressant. Et que quand on se rend compte que finalement notre hygiène de vie n'est pas bonne, ça peut être intéressant avant d'aller tout de suite attaquer l'antidépresseur. On va prendre un exemple. Moi, j'ai eu l'exemple, par exemple, de la somnolence. Le fait de faire une activité sportive, ça m'a vraiment fait du bien. Et l'activité sportive, c'est un grand classique que l'on propose quand on souffre de dépression. Et souvent, les conseils que l'on donne, c'est juste de manger, de boire, boire de l'eau, éviter le sucre, de pouvoir, en fait, de temps en temps arrêter de fumer, etc. Et qu'en fait, d'une certaine manière, quelquefois, le plus important, c'est juste de trouver notre équilibre de vie. et qu'une fois que l'équilibre de vie a été trouvé, c'est là où ça se passe au mieux. Alors bien sûr, ici, l'objectif, ce n'est pas de te prendre la tête outre mesure. Si vraiment les antidépresseurs ne te conviennent pas, parle-en avec ton psychiatre. Parce que c'est un parcours qui peut prendre du temps. Et que du coup, si tu le fais avec ton médecin, ça va te permettre de pouvoir t'aider au mieux. Moi, je me rappelle que mon psychiatre, mon papy psychiatre, il m'avait fait toute une liste des médicaments qui existaient pour que je puisse, moi, avoir la liste un petit peu des antidépresseurs qui existaient, etc. Je les avais un petit peu mis en lumière avec ce que je connaissais déjà. Et ce qui est assez intéressant, c'est qu'il en existe beaucoup, d'antidépresseurs, beaucoup de neuroleptiques qui vont avoir un fonctionnement assez différent. Et donc, du coup, ce qui peut être aussi intéressant, c'est de savoir que si on a un effet secondaire qui pose problème. Le médecin, lui, peut réussir à trouver un équilibre. Et surtout, les psychiatres. Donc, ne te prends pas plus la tête que ça. Les effets secondaires, il faut en parler d'une certaine manière à son thérapeute. Et ça, c'est vraiment important. On rappelle, l'antidépresseur n'amène pas d'accoutumance ni de dépendance. Nous sommes d'accord, ce n'est pas un traitement qui amène cela. Peut-être des fois les anxiolytiques, mais voilà, l'antidépresseur, ce n'est pas sa place. n'a pas cet effet de dépendance. Et ça, c'est vraiment intéressant. On a vu beaucoup de choses aujourd'hui, n'est-ce pas ? Ben oui, on a vu à quel point les antidépresseurs et autres traitements peuvent être quelquefois des bons alliés, mais assez inconfortables. Franchement, l'objectif est de ne pas te décourager face à la poursuite des soins que tu vas faire, avec des ajustements, du soutien, du temps, de parler avec ton médecin et ton psychiatre, tu vas pouvoir trouver un équilibre. et bénéficier pleinement des effets de ce médicament. Ce qui est vraiment intéressant à savoir, c'est que tu n'es pas seul dans ce processus. Tu as du monde autour de toi et des solutions existent pour améliorer la qualité de ta vie. Et ça, c'est le point le plus important. Plus tu parleras avec ton thérapeute, avec ton médecin, ton psychiatre, plus tu trouveras l'équilibre sur ce que tu ressens par rapport à la maladie. Alors vraiment, aujourd'hui, les effets secondaires sont présents, mais on peut les atténuer. Il ne faut pas avoir peur de ça. Bien sûr, il faut vraiment s'entourer de son psychiatre et de son médecin traitant. J'espère en tout cas que l'épisode d'aujourd'hui t'aura un petit peu encouragé. Merci à toi d'avoir écouté jusqu'au bout et je te dis à très vite lors du prochain épisode du podcast.

Description

Dans cet épisode, nous explorons des stratégies concrètes pour atténuer la fatigue, l’insomnie, les nausées et autres effets secondaires des traitements psychiques, tout en optimisant leur efficacité. 🌿💙


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🎧Raconte-moi ta dépression est un podcast dédié aux personnes en dépression et leurs proche.

😌Je suis Manuella et je suis votre hôte.

Le but ? Donner de la motivation aux dépressifs et du réconfort. Il est possible d'avoir une vie pleine de sens avec la dépression ! Les proches de dépressifs sont aussi concernés et peuvent eux aussi recevoir des encouragements.

✨Pour retrouver mes contenus c'est par ici :

https://www.mydelipression.com  



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans l'épisode du jour, je te parle du antidépresseur. Je ne te parle pas que de ça, je te parle de la gestion des effets secondaires. Ça a tendance à nous faire pas mal de stress et pas mal de mal. Je vais te montrer comment est-ce que tu vas réussir à prendre soin de toi malgré la notion d'effet secondaire.

  • Speaker #1

    Hey ! Bonjour à tous et bienvenue ! Vous écoutez Raconte-moi ta dépression, c'est le podcast dont vous avez besoin pour gérer au mieux la vôtre et celle de votre proche. Moi, c'est Manuela et je suis coach pour dépressifs et pour proches de dépressifs. Après dépression, rechute et tout ce qui va avec, j'ai décidé de faire en sorte de pouvoir apporter aux personnes qui en souffrent directement ou indirectement tous, je dis bien tous les conseils que j'aurais aimé avoir pour mieux gérer la mienne. D'ailleurs, n'écoute surtout pas la voix de la dépression et ne pense même pas un seul instant que tu ne puisses pas t'en sortir. Voie cet épisode comme une conversation chaleureuse avec une amie qui n'a qu'une seule envie. T'aider face à ta dépression. Tu es perdu, tu ne sais plus comment faire, la dépression de ton proche commence à te dépasser. Eh bien toi aussi,

  • Speaker #0

    tu es au bon endroit.

  • Speaker #1

    Je te proposerai, chers proches, des conseils concrets pour l'entourage des dépressifs afin d'être une aide réelle et non une aide destructrice. Chaque mercredi pour les proches des dépressifs et chaque vendredi pour les dépressifs. Ici, je te partage tous les conseils dont tu as besoin pour retrouver joie, motivation et savoir-faire. Alors, tu t'installes confortablement. confortablement, tu prends une petite boisson chaude et un plaid ou alors tu augmentes le son dans ta voiture et c'est parti !

  • Speaker #0

    Bienvenue à toi dans l'épisode du jour, j'espère que tu vas bien. Alors aujourd'hui on va parler d'un peu un sujet particulier mais un sujet qui m'a vraiment été beaucoup demandé, c'est la gestion des effets secondaires face aux antidépresseurs et tout autre traitement psychique. que l'on peut avoir. Alors c'est vrai que prendre un antidépresseur, un anxiolytique ou un stabilisateur d'humeur ou un neuroleptique, c'est pas vraiment très très simple. Notre société a une vision assez particulière de ce genre de médicament et c'est vrai qu'il est ancré en nous de longues fausses croyances. Personnellement, quand mon médecin m'a proposé pour la première fois des antidépresseurs, je lui ai dit non. Et je me souviens de sa réaction de me dire « mais qu'est-ce qui fait que vous dites non ? » Et je lui dis « je ne suis pas faible » . Alors il me regarde et me dit « mais prendre un traitement n'a rien à voir avec de la faiblesse » . Et je lui dis « mais non, mais si je prends un antidépresseur, c'est qu'il va gagner, que moi je n'ai pas gagné. Je n'ai pas été capable de tenir le coup » . Et j'ai vu dans son regard ce côté triste de voir à quel point notre société a marqué vraiment nos esprits. sur la prise d'antidépresseurs sur ce qu'est un traitement. Personnellement, moi je ne savais pas ce qu'était un antidépresseur. La seule chose que je savais, c'est que c'était pour les faibles. Et que je n'étais pas faible. Et qu'il ne fallait pas que j'accepte être faible. Bon, je pense que je me suis un petit peu plantée. Et que j'avais très très mal compris ce qu'était l'intérêt de prendre ce genre de médicament. Et puis, autour de moi, il y avait pas mal de personnes qui me disaient « Ouais, tu verras. » Les effets secondaires, c'est une catastrophe, tu ne pourras pas gérer, etc. Et pourtant, avec le fait que j'avais une dépression sévère, le traitement avait l'air d'être la solution. Je n'étais pas capable par moi-même de gérer mes émotions, de gérer mes variations d'humeur. J'étais complètement déconnectée, complètement vide. J'étais vraiment apathique, je ne ressentais absolument plus rien. Et on voyait bien à quel point j'avais besoin d'un antidépresseur. Mais comme cette société m'a construite à travers l'antidépresseur, c'est de la faiblesse, c'était plutôt difficile. Pour toi par exemple, comment tu vois cet antidépresseur ? Parce que d'une manière générale, si on veut gérer au mieux les effets secondaires, il faut commencer déjà par la première question. Comment est-ce qu'on considère ce genre de traitement ? Parce que ce n'est pas l'histoire de dire qu'il y a un effet placebo ou que du coup comme on... On somatise, c'est pour ça que ça ne marche pas. Je ne suis pas là-dessus. Je suis surtout sur le fait qu'aujourd'hui, la société a massacré la vision des antidépresseurs et que certaines dérives dans lesquelles on peut tomber ont aussi amené une mauvaise image de l'antidépresseur. Moi, je sais que j'ai l'image d'une tante, d'une amie à ma mère qui était sous antidépresseur depuis des années, qui n'avait pas l'air de s'en sortir. La manière dont on parlait d'elle, elle avait l'air d'être cette personne qui était incapable de gérer sa vie, alors qu'en fait, ça n'a absolument rien à voir. Et que des fois, on a aussi des médecins, des médecins généralistes qui donnent des antidépresseurs sans apporter à la personne une aide psychique. Nous savons que la dépression... n'est pas juste un dysfonctionnement de neurotransmetteurs, de ces petites molécules qui permettent à nos neurones de se transmettre une information. Nous savons que, psychologiquement parlant, pour pouvoir réussir à sortir d'une dépression, le traitement est une béquille, mais le plâtre sera la thérapie. Et comme on a eu certains défauts, certains excès, certaines mauvaises compréhensions, ou une mauvaise mise en pratique de ce truc-là, la société a décrété que prendre des antidépresseurs, c'est l'archouma, c'est la honte, c'est n'importe quoi. Et je ne parle même pas de l'anxiolétique, qui d'une certaine manière, lui, en apportant un peu d'accoutumance, est vu comme le truc le plus chimique au monde. Mais en fait, on va prendre quelques instants. Et en fait, si tu veux, ce que j'ai envie de faire, moi, c'est d'aller attraper les gens qui nous ont mis ça dans la tête, qui nous ont donné des informations qu'ils ne connaissaient pas. sans nous donner toutes leurs informations personnelles. J'ai envie de les prendre, de les secouer comme des cocotiers, de les balancer par la fenêtre, de balancer de l'eau, mon compost, les croquettes de mon chat, tout ce qui me passe par la main. Là, j'ai quoi ? J'ai une bouteille d'eau. J'ai balancé mon casque. J'ai balancé mon micro de podcast. Pour leur faire comprendre qu'en fait, c'est à cause de vous que nous avons une vision biaisée des antidépresseurs. Vous qui soyez, n'en prenez pas. Vous qui le soyez de toute façon, n'avez pas mis en place tout le truc. Alors je ne suis pas là pour condamner ceux qui ne prennent que des antidépresseurs et qui n'ont pas de thérapie. Par contre, je suis là pour dire que malheureusement, quand vous parlez d'antidépresseurs en disant que c'est un traitement qui ne sert à rien, moi j'en ai pris 20 ans et ça ne sert à rien, je peux comprendre la déception, je peux comprendre la frustration. Mais ce que je peux aussi avoir du mal à comprendre, c'est d'accepter qu'en fait, cette problématique... Elle vient du fait qu'on n'a pas forcément de thérapie et qu'on a donné beaucoup d'antidépresseurs sans penser qu'il y avait un côté psychique. Aujourd'hui, les psychiatres de plus en plus expriment le fait qu'il faut une thérapie à côté. Il y a quelques années, c'était encore non, non, juste les antidépresseurs, ça suffit. Et maintenant, on n'est plus là-dessus. Et je pense qu'il faut qu'on évolue sur cette vision, de voir qu'encore une fois, je vais le répéter, les antidépresseurs comme des béquilles, et la thérapie comme le plâtre. Parce qu'avec tout ce qui va se passer, ça va nous permettre de bien mieux gérer la prise de médicaments et surtout de voir aussi la fin du bout du tunnel quand on arrêtera le médicament. Parce que c'est ça qui est assez frustrant. Quand on nous dit comment est-ce qu'on sort de la dépression ? J'en sais rien, il faut que je fasse une thérapie. En fait, le but de la thérapie, c'est de nous apprendre à comprendre notre histoire personnelle, nous apprendre à comprendre pourquoi nous avons une dépression. Nous allons apprendre à comprendre si on sait gérer nos émotions, de la bonne façon bien sûr, si on sait comment est-ce qu'on gère notre quotidien et les épreuves que l'on peut avoir, pour tout simplement ensuite dans le futur, savoir que toutes ces épreuves-là, on les connaît, on n'a pas besoin d'être accompagné parce qu'on sait comment gérer la situation, et donc on n'a plus besoin d'antidépresseurs. Voilà ce que je voulais dire en introduction sur la notion d'antidépresseurs. Alors maintenant on va parler d'un autre sujet. Un sujet qui n'est pas facile, le sujet de gérer les effets secondaires du traitement. Personnellement, ça a été quelque chose de très difficile, les effets secondaires. Et c'est pour ça que j'en parle avec une petite émotion dans la voix, parce que je me rappelle de mon parcours antidépresseur, qui est tout sauf facile. Alors avant de parler de ça, on va faire un gros disclaimer. Pour vraiment réussir à gérer les effets secondaires de tout le traitement, tout médicament que tu prends, il te faut avoir un allié, c'est-à-dire le psychiatre ou ton médecin. Franchement, on ne peut pas se battre seul face à la gestion des effets secondaires. Ce sont les médecins, les psychiatres qui savent ce qui est bon pour nous et qui peuvent nous aider à mieux gérer ces effets secondaires et ces situations un peu compliquées. Donc tout ce que je vais dire va prendre en compte le fait qu'on a un thérapeute, parce que lui aussi va nous aider. à gérer la situation. Alors, on le sait, l'antidépresseur met pas mal de temps à agir. On part du principe qu'il met entre trois semaines et un mois avant qu'on puisse voir les effets sur nous. Par contre, la plupart des effets secondaires, eux, ils arrivent dès le début. Ça, c'est un truc qui rend fou, c'est-à-dire qu'on a les effets secondaires qui sont là très rapidement et qu'on n'a pas forcément l'effet de l'antidépresseur rapidement. C'est donc une période qui peut être un petit peu compliquée et il est entièrement normal de te demander est-ce que j'ai fait le bon choix ? L'importance, c'est de se rappeler que l'antidépresseur fonctionne avec un petit peu plus de temps et que du coup, c'est important de ne pas juger trop vite le médicament. Parce que ton corps a besoin de temps pour s'adapter. On se souvient de ce qu'avait dit notre cher psychiatre qui a été interviewé sur ce podcast, qui explique qu'en fait, les antidépresseurs touchent nos neurotransmetteurs importants, la sérotonine, la dopamine et la norepinephrine ou la norehydraline. Et en fait, ils vont des fois toucher d'autres neurotransmetteurs, ce qui fait qu'on va avoir d'autres symptômes qui vont arriver. Mais à travers mon expérience, Les effets secondaires sont souvent atténués avec le temps et avec quelques semaines. Du coup, il y a beaucoup de symptômes qui vont s'atténuer. Mais ce qui est assez intéressant, c'est que si on trouve que les effets secondaires au bout d'un mois ne s'améliorent pas ou sont insupportables, il ne faut pas arrêter le traitement. Peut-être que le traitement n'est pas adapté. C'est donc à ce moment-là qu'il faut en parler à son psychiatre ou à son médecin traitant. Maintenant, il y a quelques astuces que tu peux faire pour mieux supporter les effets secondaires. Par exemple, il y a un truc intéressant, c'est la fatigue et la somnolence. Moi, j'ai eu très rapidement de ça parce que j'ai pris des neuroleptiques qui m'ont apporté beaucoup de fatigue. Mais peut-être que toi, tu prends des anxiolytiques ou un antidépresseur qui t'amènent de la somnolence. Alors, le conseil que je donne, et ça c'est mon médecin qui me l'a donné, le psychiatre, si ce médicament te fatigue, le prendre le soir, ça peut aider. A l'inverse, si ça t'énerve, ça t'excite, c'est-à-dire que tu as une rumination au moment du coucher, mieux vaut le prendre le matin. Et c'est là où c'est intéressant d'en parler avec le psychiatre ou le médecin, parce qu'en fonction de ta situation, on va te proposer de le prendre à telle heure, à telle autre heure. Par exemple, moi j'ai eu des nausées et des troubles digestifs. On m'a donc proposé de prendre mon traitement le soir, au moment de mon repas. Et ça a été vraiment bénéfique. Bien sûr, j'ai appris à boire. bien plus d'eau, surtout quand t'as les nausées et avec la sécheresse buccale. Moi, je ne l'ai pas eu à 100%. Je l'ai eu un petit peu, mais pas à 100%. Mais la bouteille d'eau, elle a vraiment marché pour moi. Après, t'as les chewing-gums, sans sucre de préférence, qui sont plutôt pas mal. Alors, il y a un sujet qui est un petit peu particulier. On va parler de la baisse de libido. La baisse de libido et les antidépresseurs, c'est un sujet assez délicat mais important. Et je pense qu'il faut en discuter avec le partenaire. Je vais y raconter un truc, vous ne voyez pas que je suis toute rouge, mais en fait avec mon chéri, moi je n'avais pas de libido, c'était très compliqué. Et en fait, on en a beaucoup parlé, on en a beaucoup discuté, on a fait en sorte de pouvoir comprendre un petit peu ce qui se passait. Pas de libido, pas d'envie, c'était un petit peu difficile. Et donc j'en ai parlé avec mon médecin et mon psychiatre. Et donc du coup, ce qui est assez intéressant, c'est qu'on a compris un peu pourquoi je n'avais pas de libido. Et avec mon conjoint, on a essayé de trouver des solutions adaptées à notre couple pour pouvoir gérer cette situation. Le fait d'en parler, ça permet de montrer à la personne que ce n'est pas que je ne te désire plus, mais que c'est le médicament qui me fait de la peine. Ça permet aussi de s'asseoir et de voir qu'est-ce qu'on peut faire pour trouver l'équilibre entre j'ai pas envie et j'ai méga envie. Et ça permet aussi, d'une certaine manière, de ne pas en vouloir au traitement, de ne pas réussir à avoir de l'intimité. Le plus important, vraiment le plus important, c'est de trouver son équilibre avec les traitements. Et non du coup, de parler vraiment sans cesse avec le psychiatre. Si tu as la sensation d'être dans le brouillard, c'est-à-dire d'être un peu nébuleuse toute la journée, c'est intéressant de faire des pauses, de bouger, d'essayer d'être active. Je ne l'ai pas dit dans fatigue et somnolence, mais l'activité sportive aide beaucoup face aux effets secondaires. Alors tu peux ne pas être un méga sportif, mais s'activer un petit peu, marcher autour de chez soi, faire un petit peu de marche, un peu de sport si on aime ça, ça peut vraiment beaucoup aider dans la situation. Alors si malgré tout les effets secondaires sont trop forts et que tu sens qu'ils sont trop difficiles, c'est assez intéressant d'en parler avec ton thérapeute. Parce que c'est lui qui va trouver l'intérêt. Moi, le conseil que je peux te donner, c'est que si on te donne un traitement et qu'on te dit qu'on se prend un rendez-vous dans un mois pour voir comment ça passe, demande à ton thérapeute de se revoir dans deux semaines. Parce que ça peut être intéressant si tu as beaucoup trop d'effets secondaires. Alors, quand on se retrouve avec les effets secondaires, il y a pas mal de changements, de trucs qu'on peut faire pour que les effets secondaires ne soient pas aussi difficiles. Déjà, on peut changer la dose. Parfois, une dose plus faible peut suffire et obtenir l'effet recherché sans trop d'effets secondaires. Ensuite, on a le changement d'horaire de prise. Des fois, le fait que ça puisse être le matin ou le soir, ça peut vraiment aider. Moi, je suis passée du matin au soir et ça a été vraiment la révélation. Après, il y a le changement de traitement. Tous les antidépresseurs ne provoquent pas les mêmes réactions. Parfois, en tester un autre peut être une solution. Moi, j'ai connu une cliente qui a eu au moins 5 ou 6 antidépresseurs différents. Ça a été difficile pour elle, mais le temps qu'on trouve celui qui fonctionne, eh bien, ça a marché. Moi, j'ai utilisé 2-3 antidépresseurs avant de trouver le bon. C'est juste que des fois, c'est long. C'est fatigant de chercher le bon médicament, mais en fait, une fois qu'on a le bon, c'est vraiment top. Bien sûr, ce qui est vraiment assez important, c'est que l'antidépresseur ne peut pas être fait sans thérapie, sans activité physique et surtout une bonne hygiène de vie. Personnellement, j'ai eu certains effets secondaires, comme la prise de poids. Et parce que je n'ai pas mangé correctement, j'ai enflé, mais vraiment enflé, enflé. Et ça a été très difficile pour moi de trouver l'équilibre. et de pouvoir réussir à réaccepter mon corps. Adapter le traitement, c'est aussi adapter son alimentation. Mon psychiatre m'a recommandé d'aller voir une nutritionniste, ce que j'ai fait pour limiter les dégâts de la prise de poids. Et en fait, toutes ces choses-là, c'est super intéressant de se rendre compte que quand on en parle avec le médecin ou le psychiatre, on se rend compte qu'on a beaucoup d'options face à tout ça. Et que du coup, c'est là où c'est intéressant de se rappeler que le médecin, le psychiatre est ton allié. pas ton ennemi. Et que si tu parles de tout, tu pourras bien mieux gérer les effets secondaires. Vous serez une équipe pour pouvoir te permettre à toi de trouver l'équilibre. Bien sûr, il ne faut jamais arrêter un antidépresseur seul, parce que d'une certaine manière, c'est un médicament assez intéressant pour nous. Et par contre, si ça ne convient pas, il faut voir le médecin. Ce n'est pas tout seul dans notre coin qu'on va décider d'arrêter ou pas. En tout cas, c'est le conseil que je te demande d'éviter. Si tu l'as déjà fait, je pense qu'on a été nombreux à le faire. Moi aussi, je l'ai fait, arrêté du jour au lendemain. Ça pique un peu et c'est un petit peu dommage, mais ça fait partie de la vie. Et que si tu l'as déjà fait, au contraire, ne te culpabilise pas. Et que si tu veux reprendre le traitement, parle-en avec ton thérapeute. Maintenant, face à tout ça, ce qui est assez intéressant, c'est de rester patient, mais lucide. On le sait très bien qu'un traitement n'est pas une solution miracle. Mais ce n'est pas non plus une punition. Et c'est là où c'est intéressant parce qu'on a souvent cette sensation que les antidépresseurs, c'est vraiment quelque chose de mauvais, etc. Alors que l'important, c'est de trouver son équilibre entre les bienfaits du médicament et les effets secondaires qu'on est prêt à tolérer. Bien sûr, si après plusieurs semaines, le médicament semble faire plus de mal que de bien, on va revoir, reconsidérer l'option avec son psychiatre et son médecin. Et c'est là où c'est assez intéressant. Et que du coup, si on se rappelle vraiment de l'utilité du traitement, ça ne peut que vraiment nous aider. Et vraiment, le conseil que j'ai déjà partagé, on n'arrête pas son traitement du jour au lendemain. Même si les effets secondaires sont agaçants, un arrêt trop rapide peut provoquer un effet de sevrage et de rupture, de rechute brutale. Alors un sevrage progressif sur la supervision du médecin, par contre, est une solution qu'il ne faut pas oublier. Il y a un petit truc qui m'a fait vachement sourire quand j'ai essayé de préparer l'épisode de podcast du jour, c'est qu'en fait on va nous demander à nous, personnes en dépression, d'avoir une bonne hygiène de vie. Et ça, c'est ça qui me fait souvent assez rigoler. Parce que moi, quand je suis tombée avec la dépression, je n'avais pas une bonne hygiène de vie. Je ne mangeais pas correctement, j'avais le corps assez fin qui permettait en fait de faire un peu n'importe quoi. Mais d'une certaine manière... Il y a pas mal d'effets secondaires qui sont arrivés parce que je n'avais pas une bonne hygiène de vie. Alors je sais, ça pique un peu de dire ça, mais c'est quand même assez intéressant. Et que quand on se rend compte que finalement notre hygiène de vie n'est pas bonne, ça peut être intéressant avant d'aller tout de suite attaquer l'antidépresseur. On va prendre un exemple. Moi, j'ai eu l'exemple, par exemple, de la somnolence. Le fait de faire une activité sportive, ça m'a vraiment fait du bien. Et l'activité sportive, c'est un grand classique que l'on propose quand on souffre de dépression. Et souvent, les conseils que l'on donne, c'est juste de manger, de boire, boire de l'eau, éviter le sucre, de pouvoir, en fait, de temps en temps arrêter de fumer, etc. Et qu'en fait, d'une certaine manière, quelquefois, le plus important, c'est juste de trouver notre équilibre de vie. et qu'une fois que l'équilibre de vie a été trouvé, c'est là où ça se passe au mieux. Alors bien sûr, ici, l'objectif, ce n'est pas de te prendre la tête outre mesure. Si vraiment les antidépresseurs ne te conviennent pas, parle-en avec ton psychiatre. Parce que c'est un parcours qui peut prendre du temps. Et que du coup, si tu le fais avec ton médecin, ça va te permettre de pouvoir t'aider au mieux. Moi, je me rappelle que mon psychiatre, mon papy psychiatre, il m'avait fait toute une liste des médicaments qui existaient pour que je puisse, moi, avoir la liste un petit peu des antidépresseurs qui existaient, etc. Je les avais un petit peu mis en lumière avec ce que je connaissais déjà. Et ce qui est assez intéressant, c'est qu'il en existe beaucoup, d'antidépresseurs, beaucoup de neuroleptiques qui vont avoir un fonctionnement assez différent. Et donc, du coup, ce qui peut être aussi intéressant, c'est de savoir que si on a un effet secondaire qui pose problème. Le médecin, lui, peut réussir à trouver un équilibre. Et surtout, les psychiatres. Donc, ne te prends pas plus la tête que ça. Les effets secondaires, il faut en parler d'une certaine manière à son thérapeute. Et ça, c'est vraiment important. On rappelle, l'antidépresseur n'amène pas d'accoutumance ni de dépendance. Nous sommes d'accord, ce n'est pas un traitement qui amène cela. Peut-être des fois les anxiolytiques, mais voilà, l'antidépresseur, ce n'est pas sa place. n'a pas cet effet de dépendance. Et ça, c'est vraiment intéressant. On a vu beaucoup de choses aujourd'hui, n'est-ce pas ? Ben oui, on a vu à quel point les antidépresseurs et autres traitements peuvent être quelquefois des bons alliés, mais assez inconfortables. Franchement, l'objectif est de ne pas te décourager face à la poursuite des soins que tu vas faire, avec des ajustements, du soutien, du temps, de parler avec ton médecin et ton psychiatre, tu vas pouvoir trouver un équilibre. et bénéficier pleinement des effets de ce médicament. Ce qui est vraiment intéressant à savoir, c'est que tu n'es pas seul dans ce processus. Tu as du monde autour de toi et des solutions existent pour améliorer la qualité de ta vie. Et ça, c'est le point le plus important. Plus tu parleras avec ton thérapeute, avec ton médecin, ton psychiatre, plus tu trouveras l'équilibre sur ce que tu ressens par rapport à la maladie. Alors vraiment, aujourd'hui, les effets secondaires sont présents, mais on peut les atténuer. Il ne faut pas avoir peur de ça. Bien sûr, il faut vraiment s'entourer de son psychiatre et de son médecin traitant. J'espère en tout cas que l'épisode d'aujourd'hui t'aura un petit peu encouragé. Merci à toi d'avoir écouté jusqu'au bout et je te dis à très vite lors du prochain épisode du podcast.

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