Changement de direction à la tête du Parc Amazonien de Guyane. Depuis début septembre, Romain Lacoste est le nouveau directeur du plus grand parc national français et européen. Parc qui représente environ 40% du territoire guyanais, sur toute la partie sud. Avec beaucoup de dossiers qui l’attendent sur la table : la lutte évidemment contre l’orpaillage illégal, la coopération régionale et puis l’amélioration (non seulement de la recherche scientifique mais aussi de la qualité de vie des habitants puisqu’environ 20.000 personnes habitent sur le territoire du parc amazonien). Alors quels chantiers à venir ? Quelle action ? Sachant que cette action est définie par la charte du Parc. Pour en parler Romain Lacoste est avec nous ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C’était il y a bientôt 30 ans, en 1996. La Compagnie théâtrale Guyanaise (la première compagnie théâtrale de Guyane) était créée. Avec l’objectif à l’époque de répondre à l'absence de structures professionnelles dédiées au théâtre. En mettant l'accent évidemment sur la création, la production et la diffusion de spectacles. Et c’est via cette compagnie, qu’est né ensuite le Théâtre de Macouria (l’une des deux scènes conventionnées aujourd’hui d’intérêt national de la Guyane avec le centre dramatique de Saint-Laurent du Maroni). Ses locaux s'apprêtent à être rénovés. Nouveaux espaces, des gradins, bref, un coup de neuf bien mérité. Pour en parler, son directeur, Grégory Alexander, est avec nous ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Environ 125 litres par jour : c’est la quantité d’eau qu’utilise en moyenne chaque habitant sur le territoire. C’est une moyenne évidemment, dans les zones isolées non raccordées, la  consommation réelle peut tomber bien plus bas. Quoiqu’il en soit, sur ces dizaines voire centaines de litres d’eau, seule une toute petite partie est vraiment bue. Tout le reste correspond aux usages domestiques : hygiène, chasse d’eau, cuisine, ménage et vaisselle. Or lorsque l’on ouvre le robinet, c’est la même eau potable qui coule, peu importe l’utilisation qu’on en fera. Et si on en parle ce matin, c’est parce qu’à l’occasion du salon des maires (qui s’est tenu ce weekend), une entreprise a été invitée pour présenter les solutions qu’elle met en œuvre. Objectif affiché : donner une seconde vie à l’eau en la recyclant et en la réutilisant à la place de l’eau potable. L’entreprise s’appelle ACQUA.ecologie, son fondateur Romain Salza est avec nous ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C’est l’un des secteurs économiques les plus importants de Guyane (environ 5% du PIB guyanais). On parle du BTP ce matin et du secteur de la construction. Avec une situation actuelle pleine de contrastes : d’un côté, des chantiers de grande ampleur qui sont effectivement lancés, une activité à la hausse l’an dernier selon l’IEDOM, mais de l’autre : manque de visibilité, défaillance d’entreprises, et crainte de la part des acteurs locaux du BTP que la commande publique baisse dans les mois qui viennent. Or tout le monde le sait, la commande publique en Guyane (de l’Etat, des collectivités ou des bailleurs sociaux), c’est un peu le poumon du secteur de la construction. Alors où va-t-on ? Pour en parler, Emmanuel Bazin est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Top départ pour le salon des maires. Ce sera aujourd’hui et demain au PROGT à Matoury. Deux mois avant son équivalent au niveau national (le Congrès des maires de France, qui se tiendra à la mi-novembre). Objectif de l'événement : mettre sur la table les principales problématiques municipales (projets, finances, équipement), faire rencontrer les élus et la population mais aussi aborder les grands enjeux transversaux, qu’on retrouve d’une commune à l’autre (le foncier, le désenclavement, la démographie). A six mois des élections municipales, on prend le poul des mairies guyanaises ce matin. Comment vont-elles ? Et qu’attendre du salon qui s’ouvre aujourd’hui ? Pour en parler, Michel-Ange Jérémie est notre invité ce matin.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C’est un discours qui a été martelé par l’ancien premier ministre François Bayrou : "la France est en danger immédiat face au surendettement". Crise de la dette, déficit public, maîtrise de nos finances : impossible d’échapper à toutes ces expressions qui reviennent en boucle depuis ces dernières semaines, pour ne pas dire ces dernières décennies. Car la situation n’est pas nouvelle : depuis 1967, la France enchaîne en quelque sorte les découverts (avec des budgets en déséquilibre : plus de dépenses que de recettes). Des découverts qu’elle comble en empruntant sur les marchés financiers. Et la dette publique finalement : c’est le cumul de tous ces déficits additionnés les uns aux autres depuis près de 60 ans, auxquels on ajoute les intérêts à rembourser aux créanciers qui prêtent de l’argent à l’Etat. Conséquence : et bien plus de 3000 milliards d’euros de dette. Et ne vous y trompez pas, cela a un impact sur ce que l’on vit ici en Guyane. Le budget, les finances publiques et la dette ne sont pas des lointains sujets sans incidences sur notre vie quotidienne. Pour en parler, l'économiste Eric Heyer est notre invité ce matin.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Constitution française est-elle encore réformable ou bien faut-il définitivement passer à la suivante ? Rappelons-le d’abord, la Constitution concerne l'ensemble des règles juridiques qui définissent l'organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics. Dit autrement, c’est en quelque sorte le mode d’emploi du pays : c’est la Constitution qui fixe la règle du jeu électoral, qui garantit certains droits et qui sert de base à toutes les lois qui sont votées chaque année. Sauf que problème et tout le monde le constate : la Vème République semble aujourd’hui à bout de souffle (pas de majorité à l’assemblée nationale, fragmentation des partis et surtout : sentiment généralisé de défiance envers les institutions françaises). Sans parler des remises en cause qui viennent de Guyane, de Corse, de Nouvelle-Calédonie. Cela fait beaucoup : beaucoup de critiques pour un texte vieux de bientôt 70 ans, né dans une France qui n’a plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui. Pour en parler, Patrick Lingibé est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Comment savoir d’où vient le poisson - pêché au large de la Guyane - et qui se retrouve dans notre assiette : sa provenance, sa qualité, sa fraîcheur ? Officiellement et en moyenne, chaque personne en Guyane mangerait environ 20 kilos de poisson par an, mais c’est sans compter ni les nombreux pêcheurs amateurs qui consomment les produits qu’ils ont pêché eux-même. Ni le marché non-officiel de poisson. Très important sur tout le territoire, y compris sur le vieux port de Cayenne, avec des ventes informelles, qui passent sous les radars. C’est donc pour tenter de remettre un peu d’ordre dans ce marché qu’a été créée une halle à marée, au sein-même du MIR de Cayenne. Objectif affiché : avoir une meilleure traçabilité des poissons qui sont vendus mais aussi plus de rapidité à la vente pour les pêcheurs. Pour en parler, Léonard Ragnauth est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C’était il y a 10 ans. Juin 2015 : le gouvernement annonçait le lancement d'une OIN, opération d'intérêt national en Guyane : la première en Outre-mer. Objectif alors annoncé : permettre au territoire de rattraper son retard dans le domaine du logement, contribuer à son développement économique et à son équipement. Nous parlions à l’époque de 21.000 logements à construire en 15 ans, soit 1400 par an. Et ce en multipliant par 4, la production de ce qu’on appelle le “foncier urbain aménagé”, autrement dit préparer le terrain pour accueillir ensuite des constructions. 24 sites avaient été identifiés dans cette OIN, majoritairement dans l’agglomération de Cayenne et la commune de Saint-Laurent. Avec un acteur, pour chapeauter cette opération de grande ampleur : l’EPFAG. L'Etablissement Public Foncier d'Aménagement de la Guyane. Et si on parle ce matin, c’est parce que la cour des comptes a récemment publié un long rapport sur le bilan de l’EPFAG, huit ans après la création juridique de l’OIN. Rapport qui pointe du doigt, un écart important entre les ambitions initiales et les résultats observés. D’ici 2030, et loin des 21.000 logements annoncés, seuls 11.000 devraient sortir de terre. Alors pourquoi ce retard ? Quels sont les freins, voire les erreurs qui ont été faites ? Pour en parler, Denis Girou est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Quelles relations entre la Guyane et l’Inde ? Un pays auquel on ne pense pas tout de suite dès qu’on parle d’échange ou de partenariat à nouer avec le reste du monde : et pourtant, l’Inde et la Guyane, c’est une vieille histoire. Qui remonte à la moitié du 19ème siècle. Quand des milliers d’indiens, encouragés par le gouvernement français via des contrats d’engagement arrivèrent en Guyane suite à l’abolition de l’esclavage. Les premiers “engagés indiens” débarquèrent sur le territoire en 1856 : et c’est en partie pour préparer  l’anniversaire de leur arrivée (les 170 ans, ce sera l’année prochaine) qu’une délégation indienne est en Guyane en ce moment. Pour en parler, Rajaram Mohan Munuswamy est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.