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Récits Expats

Montréal, ma nouvelle maison : L'histoire d'une PVTiste française

Montréal, ma nouvelle maison : L'histoire d'une PVTiste française

28min |03/03/2024
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Montréal, ma nouvelle maison : L'histoire d'une PVTiste française

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Description

Dans ce tout premier épisode de Récits Expats, plonge au cœur de l'aventure de Simone, une jeune Française fraîchement débarquée à Montréal, au Canada. Découvre pourquoi elle a choisi de faire le grand saut et de franchir les océans pour s'installer dans la métropole québécoise. Ensemble, on explore les hauts et les bas qu'elle a vécus en arrivant dans cette ville dynamique, ainsi que son expérience unique en tant qu'expatriée francophone. Laisse-toi inspirer par son récit captivant !

Alors, prêt à nous suivre dans cette nouvelle aventure ? 😉 N'oublie pas de t'abonner pour ne manquer aucun épisode à venir et de partager cet épisode avec tes amis et ta famille. Car chez Récits Expats, chaque écho résonne comme une histoire, et chaque histoire est une aventure.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Récits expats. Je suis Wasline Saint-Fleur, votre hôte, je suis ravie de vous emmener dans un voyage au coeur des récits d'expatriés francophones à travers le monde. Dans ce podcast, nous explorons les histoires inspirantes, les défis surmontés, les aventures inoubliables de ceux qui ont choisi de franchir les frontières et de vivre à l'étranger. Alors installez-vous confortablement, laissez-vous être inspiré et transporté dans un monde où chaque écho est une histoire et où chaque histoire est une aventure. Notre invité de la semaine, c'est Simone, une jeune française installée à Montréal depuis 2022. Écoutons son histoire. Allô Simone, peux-tu te présenter brièvement en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Allô, allez c'est Simone, je suis une jeune expatriée à Montréal depuis décembre 2022, ça fait donc un an maintenant que je suis ici, dans la vie je suis assistante de direction, créatrice de contenu ainsi que coach en posture professionnelle, une coach de carrière.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas encore plus de quelle plateforme.

  • Speaker #1

    Alors, pour ce premier trimestre de 2024, toutes mes activités sont en pause, mais sur les réseaux sociaux, je crée du contenu principalement sur YouTube, plateforme sur laquelle je raconte ma nouvelle vie au Canada. Je donne bon nombre de tips pour les nouveaux arrivants. Je suis également sur Instagram. Il s'agissait d'un contenu un peu plus lifestyle, ainsi que sur TikTok, là où je me suis essayée à l'UGC, ainsi qu'à un contenu assez lifestyle. Et puis, présentement, je suis en plein remue-ménage par rapport à ma stratégie sur mes différents réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Quels sont les raisons qui t'ont poussé à choisir l'expatriation ? Pourquoi le Canada et principalement Montréal ?

  • Speaker #1

    Ça a commencé en France, là d'où je viens. J'avais à cœur, à la suite de mon DUT, gestion des entreprises et des administrations, de m'expatrier. Je voulais vraiment sortir de la France, j'ai songé à la Suisse, l'Angleterre, aux Etats-Unis, ainsi qu'au Canada. L'idée était donc principalement d'aller dans un pays anglophone de manière à accroître mon niveau d'anglais. Et puis le Canada, c'était comme le bon compromis dans la mesure où il y avait la sécurité du français, tout en étant dans un univers assez américain, assez anglo-saxon. Donc le Canada s'est vraiment présenté à moi comme la voie que je devais suivre. Et puis, au-delà de cela, à plusieurs reprises, j'ai failli venir au Canada après mon baccalauréat français, même un peu avant avec ma famille. En tout cas, à plusieurs reprises dans ma vie, ma vie a été liée au Canada, j'ai envie de dire. Ainsi, c'est naturellement que je me trouve ici quelques années plus tard.

  • Speaker #2

    D'accord. Tu disais que tu es venue ici pour améliorer en anglais.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Mais tu as choisi Montréal.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Pourquoi Montréal ?

  • Speaker #1

    C'est quelque peu contradictoire dans la mesure où le Québec est une province francophone et toutes les actions sont mises en place pour keep the French Pourquoi Montréal ? Parce que j'entendais davantage parler déjà d'une part. Je ne voulais pas absolument venir à Montréal parce que c'est la grande ville. je me disais que je pourrais aller aux villes alentours, etc. Mais quand on vient de l'extérieur, je sentais qu'il était préférable pour moi de me rendre à Montréal parce que c'est la ville la plus connue, là où tout était concentré. Et je trouvais ça bien plus safe pour une étrangère, même si je n'étais vraiment pas du tout fermée à l'idée d'aller aux alentours de Montréal tout en restant au Québec.

  • Speaker #0

    Tu dis safe, safe dans le sens où on parle français ici, qu'il y a une grande communauté francophone. Penses-tu que cela a facilité ton immigration ici au Canada ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, ça a pas mal contribué, même si dans le fond, je cherchais quand même un dépaysement. Oui, je cherchais quand même un dépaysement, donc ça ne m'aurait vraiment pas dérangé d'aller en Ontario, etc. Mais je sentais dans mon cœur, c'était assez profond que c'était Montréal, la ville dans laquelle je devais me rendre. En plus, à vrai dire… Heureusement que je me suis rendue à Montréal, dans une province où on parle français, parce que je venais quand même d'assez loin. Et pour m'insérer dans le marché du travail, en tout cas dans mon domaine, je pense que ça aurait été légèrement complexe. Parce que pour rappel, je suis assistante de direction, et bien que mon niveau d'anglais soit assez correct, est-ce que dès mes débuts, j'aurais pu être assistante de direction en anglais ? Pas si sûr. Donc heureusement finalement que j'ai commencé en français.

  • Speaker #2

    Ok, en étant ici, est-ce que tu as pu t'améliorer justement en anglais ?

  • Speaker #1

    Bonne question. Il s'est pas mal amélioré. En tout cas, je suis... Oui, il s'est pas mal amélioré. Pas autant que je le pensais finalement, car je parle pas mal français. Mais il est vrai que... Comment dirais-je ? Je suis souvent amenée à parler anglais, car il y a des personnes qui ne cherchent même pas à savoir si tu parles anglais ou français et qui te parlent anglais directement. Et puis naturellement, je réponds parce que j'ai d'assez bonnes bases. Mais également, c'est devenu vraiment naturel. Même moi, il m'est arrivé un jour d'aller dans un guichet, bien qu'on y parlait français. J'ai commencé en français et j'ai terminé en anglais. Je me suis même surprise là. Mais c'est de plus en plus naturel. mais également avec mes interactions avec les montréalaises et montréalaises je trouve qu'il y a pas mal d'anglais dans leur manière de parler etc, ça me permet réellement d'accroître mon niveau d'anglais et puis je peux affirmer oui que mon niveau d'anglais s'est assez amélioré

  • Speaker #2

    On va aller sur un sujet c'est tes expériences professionnelles on parlait de tes expériences depuis que tu es arrivée jusqu'à maintenant et quelles sont les différences que tu as eues ici et en France

  • Speaker #1

    Ok Par rapport à mon expérience professionnelle au Canada, tout a commencé en janvier 2023. Je cherchais donc un travail dans mon domaine qui est l'assistanat de direction. J'ai postulé à des agences de placement physiques mais également des agences de placement en ligne. Très vite, ma candidature suscitait bon nombre d'intérêts, etc. Et j'ai été embauchée en l'espace de deux jours. par une agence de placement pour travailler au sein d'un hôpital à Montréal. J'ai été adjointe de direction au sein de cet hôpital, à la direction des services professionnels. C'était l'une des directions les plus hautes. Ça s'est vraiment très bien passé à l'époque. J'étais vraiment satisfaite aussi bien de la rémunération que du travail en soi. Mais très vite, je commençais à fatiguer, dans la mesure où c'était très redondant, il n'y avait pas d'innovation. Et même l'environnement dans lequel j'étais était vraiment très ancien et moi ça a terni mon moral totalement. Et ainsi en mai Oui, en mai 2023, d'un commun accord avec mes employeurs, nous avons mis fin à mon contrat. Mais il s'agissait de toute manière d'un contrat temporaire pour commencer. Il ne s'agissait pas pour moi d'une grande surprise. Mai 2023, mon contrat à l'hôpital s'est donc achevé. Tout s'est vraiment bien déroulé. Je suis vraiment satisfaite de cette expérience professionnelle. Je me suis davantage concentrée sur la création de contenu. principalement sur TikTok ainsi que YouTube. C'est d'ailleurs durant cette période-là que ma chaîne YouTube a connu une croissance assez spectaculaire en début juillet. Je me suis donc lancée sur la création de contenu, mais je me sentais que je n'en générais pas vraiment de revenus, pour dire vrai. Mais également, la solitude commençait à refaire surface et je voulais avoir un réel cadre. Il me fallait réellement un cadre, je n'arrivais plus vraiment à me donner ce cadre-là moi-même. Et pour avoir ce cadre-là, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je retourne dans le marché de l'emploi. Raison pour laquelle, en août 2023, j'ai commencé à repostuler, etc. Et cette fois-ci, j'ai été embauchée au sein d'une université en tant qu'assistante de direction, encore une fois. Mon premier emploi, je l'ai trouvé en l'espace de deux semaines après mon arrivée. Mon second emploi, ça a pris un peu plus de temps. C'est-à-dire qu'entre le moment où je me suis dit qu'il fallait que je retrouve un nouveau travail et le moment où j'ai été embauchée, il y a eu environ un mois. Ça prenait un peu plus de temps, mais bon, j'accuse le fait que c'était en été. Maintenant, depuis lors, je suis assistante de direction au sein d'une université. Et pour le moment, j'y suis encore, en tout cas. J'ai été vachement bien accueillie, aussi bien dans mon premier emploi que dans le second. Le premier emploi, j'ai vraiment été bien accueillie. Bien que je fusse la plus jeune de l'équipe, etc. J'allais dire, à aucun moment, je me suis sentie infantilisée, mais ce serait faux, dans la mesure où à un moment, vers la fin de mon contrat d'ailleurs, mon manager commençait un peu plus à m'infantiliser et ça devenait totalement... totalement... How can I say that ? Relou. I don't know if you understand. Ça devient un peu agaçant de se faire infantiliser de la sorte. Elle était un peu trop derrière mon dos et ça m'agaçait. Mais à part ça, tout se déroulait assez bien. J'ai été très bien accueillie. Tout le monde était à l'écoute et comment dirais-je ? Même quand il m'arrivait de faire des erreurs, eh bien, pas ma manager, mais ma supérieure, vraiment la directrice, eh bien... elle était vraiment très compréhensive, elle était vraiment très encourageante. C'est-à-dire que si par exemple elle me faisait des reproches... on me faisait des reproches, après elle me disait, t'inquiète, ça va aller, ça commence toujours comme ça, et c'était vachement rassurant. Le contrat s'est terminé, dans le second emploi, pareil. Alors là, je me suis sentie vraiment bien accueillie et je me sens toujours aussi bien au sein de cette équipe. Il s'agit d'une équipe qui est vraiment très aidante. À mon accueil, tout le monde me disait, si tu as besoin d'aide, etc., je suis là, vraiment tout le monde. J'ai été vachement bien accueillie et je trouve que, en tout cas dans les entreprises ici, on est vachement bien accueillis. et j'ai vraiment apprécié cela vraiment apprécié cela et j'aimerais pour terminer j'aimerais faire une petite mention par rapport à la hiérarchie je trouve que ici pas qu'il n'y a pas de hiérarchie mais elles sont un peu moins visibles là c'est-à-dire qu'on se tutoie au bureau c'est-à-dire que même mes directrices je les tutoie dans le premier emploi je ne tutoyais pas parce que je la trouvais vraiment trop âgée là j'étais pas à l'aise mais là on se tutoie et elles exigent en tout cas qu'on se tutoie ok bon sujet merci

  • Speaker #2

    Oui, culinaires, pardon.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #2

    Que penses-tu de la cuisine ici ?

  • Speaker #1

    Que pense-tu de la cuisine ici ? Tu parles plutôt des restaurants ou bien de ce qu'on trouve dans les supermarchés ?

  • Speaker #2

    Là, canadien, typiquement canadien, là, c'est la poutine. Je ne penserais quoi de la poutine ? Pourquoi c'est quoi la poutine ?

  • Speaker #1

    Ok. J'ai eu l'occasion de manger ma première poutine en début 2023, quand je suis arrivée. Et personnellement, je n'ai vraiment pas apprécié. J'ai vraiment aimé. La première poutine a été assez correcte. Mais celle que j'ai mangée dans un autre restaurant, dont je ne ferai pas la pub, j'ai vraiment apprécié. Je sais qu'il y en a qui détestent ça, qui trouvent que c'est juste un bazar culinaire. Mais moi, personnellement, je suis une fan de poutine.

  • Speaker #2

    Juste pour info, on parle de la poutine, la nourriture,

  • Speaker #1

    pas le président. Ah bah oui, ma manière de parler, là, ça peut être un peu confus.

  • Speaker #2

    Le français d'ici, est-ce que tu arrives à t'y faire ?

  • Speaker #1

    Le français d'ici, est-ce que j'arrive à m'y faire ? Alors bon, c'est du français, oui, mais c'est vraiment différent. C'est-à-dire qu'il y a des expressions et parfois même des blagues dans lesquelles je ne m'y retrouve pas. et c'est un peu contraignant quand même, c'était un peu contraignant, même dans les débuts, on parlait la même langue, mais il est vrai qu'il y avait des expressions que je ne comprenais pas du tout, et je pense que les personnes en face de moi ne percutaient pas que je ne comprenais pas, parce que quand on parle français, on se dit qu'on se comprend tous, mais non, chacun a sa manière de parler, j'ai mon accent parisien, ils ont leur accent québécois, qui est assez compréhensible pour dire vrai. Même si je trouve, ça c'est la petite parenthèse, que l'accent montréalais et l'accent québécois sont assez différents. C'est mon petit avis. À part ça, globalement, on se comprend. Ça reste du français, mais il y a quand même des expressions qui diffèrent énormément. Et il faut vraiment, vraiment... la renfort de sa réalité.

  • Speaker #2

    Je vois ce que tu veux dire, mais je suis tout à fait d'accord pour le français montréalais et le français québécois. Je pense que le français montréalais est utilisé tantôt qu'il y a beaucoup d'ethnies en fait à Montréal. Ce qui fait que le français montréalais s'est adapté. Parce que pour moi, je trouve que le montréalais qui parle,

  • Speaker #1

    ils utilisent pas mal de mots anglais. Exactement.

  • Speaker #2

    Et les expressions françaises mélangées, enfin de français de France.

  • Speaker #0

    Et socialement parlant, comment t'as fait pour avoir des amis ? Comment t'as fait pour créer un entourage ici ?

  • Speaker #1

    Alors, en termes de réseau social, je ne peux pas compter sur mes entreprises dans la mesure où je suis toujours la plus jeune, donc on n'est pas du tout de la même génération. Donc, je ne peux pas compter sur ça pour me faire des proches, un entourage et ou des amis. Le premier trimestre, c'était assez complexe dans la mesure où je n'avais pas connaissance des moyens de socialisation. Ma vie, c'était le travail, la maison, la maison, le travail, ou bien sortir comme ça dans les rues comme j'aime faire, découvrir Montréal. J'ai assez apprécié cela. Ensuite, j'ai commencé à aller à plus d'événements, notamment en février, je commençais à rencontrer des personnes, etc. Mais je me rends compte qu'on se rend compte sur le moment où on parle, après on ne va pas forcément se revoir, se re-tchatcher, se reprendre un verre, etc. Il est à noter néanmoins que j'ai rencontré une personne en janvier 2020. Non, en février 2023, pardon, lors d'un événement. Elle était également nouvelle arrivante et depuis, c'est vraiment une très bonne copine. Il nous arrive assez souvent de faire des sorties, etc. Et on a fait pareil dans la mesure où on n'a personne ici. Elle, elle a quelques membres de sa famille. On n'a personne ici, on est arrivés en même temps. Donc, on est vraiment de bonnes copines qui allons à plein d'événements. À part ça, j'ai intégré également une église aux alentours de l'été 2023. Et là par contre, ça a eu un assez grand boom dans la croissance de mon réseau social, à vrai dire. J'ai rencontré bon nombre de personnes de ma génération, j'ai fait pas mal de connaissances, etc. Après, on ne sort peut-être pas encore en dehors de ça, mais en tout cas, je sens qu'il y a des personnes avec qui ça peut vraiment durer. et ça fait vraiment du bien de savoir qu'ils sont là on s'envoie des messages assez souvent pour avoir de nouvelles mutuellement et oui avoir intégré l'église vraiment ça m'a permis d'avoir un réel réseau social d'y aller toutes les semaines, deux à trois fois par semaine de voir du monde, de voir les mêmes personnes ça forge vraiment et pour terminer la plupart des personnes que je rencontre en général c'est plutôt à des événements que je trouve sur Eventbrite à ces événements là je rencontre des personnes ces personnes là m'invitent à leur anniversaire, à leur fête et à leur fête ou à leur anniversaire je rencontre encore d'autres personnes c'est ainsi que je suis en train de créer ma petite vie ici et j'apprécie vraiment le processus parce que c'est comme une nouvelle naissance comme ça j'étais née quand je suis arrivée ici et que j'étais en train de créer mon petit réseau et j'apprécie vraiment le processus.

  • Speaker #2

    Souvent, les conseils de l'immigration en arrivant avec un certain montant, est-ce que tu trouves que ce montant est un montant réaliste ?

  • Speaker #1

    Oui, largement. Alors, la somme préconisée pour venir en PVT, c'est 2 500 dollars. Et moi, j'avais environ plus de 2500 euros. La somme préconisée, en tout cas, elle est topissime. Dans la mesure où, bien qu'il y avait cette somme-là, cette somme-là, personnellement, je l'ai gardée dans un compte épargne. Je ne voulais pas y toucher, personnellement. Mais la somme avec laquelle je suis venue, je considère que la somme avec laquelle je suis venue, c'est 500 dollars, ni plus, ni moins. 500 dollars canadiens. qui fait environ 300 et quelques euros. Je me suis venue qu'avec 500 dollars, je m'étais dit en tout cas que je trouverais un emploi assez rapidement, ce qui a été le cas d'ailleurs. Je me suis fiée au témoignage de bon nombre de youtubeuses qui disaient qu'on trouve assez rapidement un emploi, et même aux différents groupes Facebook. Je me suis dit que 500 dollars, ce serait correct pour les premiers jours, pour faire mes courses, etc. Avant d'avoir mon emploi. Et 500 dollars, c'est largement suffisant. Ça a été largement suffisant pour moi. J'ai fait des courses pour une ou deux semaines là et ça a été largement suffisant pour tout ce que j'avais à gérer. Ça a pu me payer ma première colocation, qui était une colocation type Airbnb. Et ça a pu me payer mes... Toutes mes premières choses que j'avais achetées, mes bottes de neige, etc.

  • Speaker #2

    Oui, félicitations. Avec plaisir. Ton premier emploi, tu as travaillé au système santé.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Que peux-tu nous dire du système santé québécois comparé à la France, qu'en penses-tu ?

  • Speaker #1

    Quelle est donc la différence ? Alors, j'entends dire qu'il est assez inaccessible. C'est d'après les témoignages, parce que vraiment, heureusement, je n'ai pas eu de grosses galères médicales. m'a emmenée à l'hôpital, même si, à vrai dire, on n'attend pas les galères pour aller à l'hôpital. Ça, c'est une autre chose. J'entends dire également, j'ai eu pas mal de témoignages d'attentes faramineuses aux urgences. Et c'est également quelque chose que j'ai pu constater de près ou de loin. Voilà, je pèse un peu mes mots parce qu'il y a des choses qui sont assez confidentielles dont j'ai pu avoir connaissance. Pour accéder à certains médecins, il faille avoir un médecin de famille, etc. Je suis assez vague sur ce sujet dans la mesure où je n'ai même pas cherché à savoir. Je n'ai même pas cherché à savoir, j'ai compris la complexité, je me suis dit que non, je n'ai pas envie de plonger mon nez là-dedans pour le moment. En revanche, je prends quand même soin de ma santé, mais j'ai pris soin de ma santé quand je suis retournée en France temporairement en 2023. Je suis retournée, j'ai pu faire tout mon check-up, etc. Ici, il y a bon nombre de choses qui ne seront pas vraiment remboursées ou mal remboursées. Il est à noter que quand on prend un PVT, on a une assurance qui est obligatoire, l'assurance que j'ai. Est-ce que je l'ai utilisée ? Je l'ai utilisée pour le moment que pour mes soins en France. J'ai utilisé uniquement que pour mes soins en France parce que cette assurance-là comprend mon séjour au Canada ainsi que les différents séjours que je ferai hors du Canada pendant mon PVT. C'est-à-dire que demain, si je décide de me rendre au Zimbabwe, mes frais de santé seront pris en charge au Zimbabwe parce que je suis en PVT. Et là même, mes frais de santé, parce que je suis partie en France temporairement, sont pris en charge. Mais je n'ai pas encore reçu de remboursement. Du coup, je reste vraiment sur la réserve. j'envoyais tous les documents, toutes les preuves, etc. Tant que je n'ai pas encore reçu le remboursement, je reste vraiment sur la réserve.

  • Speaker #2

    Quelle a été ton expérience par rapport au PVT, les démarches administratives, les démarches en France et ici ?

  • Speaker #1

    Alors, en France, la première étape, et ça, j'ai une grosse vidéo sur YouTube qui en parle, mais étant donné que ma chaîne est pour le moment fermée, vous n'en aurez pas accès. La première étape a été de refaire mon passeport, mais bon, ça, c'est juste parce que mon passeport arrivait à expiration, donc ça ne concerne pas tout le monde. La seconde étape, ça a été de m'inscrire dans le Vincennes, ce qui s'est fait en juillet 2022. Troisième étape, c'était d'attendre, attendre, attendre, être dans le doute toujours, regarder tous les mardis matins, être dans le doute, avoir peur, mais avoir quand même la foi, etc. Et la dernière étape... J'ai eu le tirage au sort, le dernier tirage au sort, c'était le 17 octobre 2022. C'est vraiment le dernier tirage au sort, c'est-à-dire que c'est soit maintenant, soit je n'irai pas au Canada, ou bien d'une autre manière, parce que ma profonde conviction était qu'en 2022, la plante de mes pieds foule le sol canadien, en fait, ça c'était sûr et certain. Donc j'ai eu mon PVT, j'ai eu cette bonne nouvelle-là. au 17 octobre. Ensuite, tout s'est enchaîné. Tout a été vraiment très fluide et limpide et rapide. Je suis allée faire en prendre, prélever mes empreintes quelques jours après, aux alentours du 23 octobre. Fin octobre, je pouvais déjà me rendre au Canada. Tout était correct. Début décembre, j'ai pris mon billet d'avion. Et fin décembre, j'étais au Canada. Et puis voilà, globalement, j'ai un peu... Ça, ce fut les démarches en France. Une fois arrivée, j'étais assez outillée. Vous vous doutez bien que je me suis bourrée de contenu sur le Canada, sur le PVT. Donc, je savais qu'il fallait que j'aille faire mon NAS pour pouvoir légitimer ma présence sur le territoire.

  • Speaker #2

    Est-ce que je peux te dire, le NAS, ça équivaut à quoi ?

  • Speaker #1

    Le NAS, c'est le numéro d'assurance sociale. Moi, je trouve que ça équivaut au numéro de sécurité sociale en France. même si j'ai l'impression qu'au Canada, on en a davantage besoin. Parce que demain, si j'ai envie d'ouvrir un compte bancaire en France, on ne va pas me demander mon numéro de sécurité sociale. Là-haut, au Canada, pour ouvrir un compte bancaire, on a besoin de ce NAS-là. Même pour l'emploi, on a besoin de ce NAS-là, mais c'est également le cas en France en soi. Mais yes, on a pas mal besoin du NAS-là. C'est un numéro vraiment personnel, vraiment très confidentiel. Gardez-le bien, bien, bien. Ton identité peut être usurpée juste à cause de ton AS.

  • Speaker #2

    À part les institutions comme cité là, ton employeur peut le donner à personne.

  • Speaker #1

    Yes, vraiment un document confidentiel.

  • Speaker #2

    Mais le gouvernement, les agents au téléphone, normalement ils n'ont pas à te demander à part son personne, mais au téléphone normalement de toute façon c'est comme t'es ton AS.

  • Speaker #1

    Yes, exactly. Fais bien attention à ton NAS quand tu viendras, ou bien si tu es déjà sur le territoire. J'ai fait mon NAS le lendemain. Tout se passe sur Internet. Google is your best friend, en fait. Comment aller faire son NAS ? Tu vois l'adresse de l'endroit. Je me suis rendue à pied. J'ai fait mon NAS. Ça a duré moins de 20 minutes. Il faut quand même avoir une adresse, un numéro de téléphone. Mais si tu ne l'as pas, c'est quand même correct. et puis j'ajoutais d'autres ensuite je suis allée ouvrir mon compte en banque et puis voilà, globalement c'est les premières démarches à faire, mais j'aimerais mentionner une dernière démarche que j'ai eu à faire parce que moi j'aime bien être réglo sur tous les points c'est d'aller déclarer mes impôts ça s'est fait en début avril j'ai déclaré mes impôts en début avril 2023 je ne sais absolument pas si j'étais dans l'obligation de le faire ou pas, mais je tenais vraiment à ce que tout soit clair voilà

  • Speaker #2

    j'ai pas eu d'impôt à payer puisque j'avais travaillé j'avais pas travaillé en 2022 là mais yeah c'est la dernière démarche administrative que j'ai eu à faire jusqu'alors la dernière question yeah quel conseil donnerais-tu à des futurs expats ou des expats qui sont déjà là ou des gens qui veulent juste informer sur la vie au Canada comment y accéder ok des choses en fait que t'aurais aimé savoir avant d'arriver.

  • Speaker #1

    Ok. Déjà, pour ceux qui veulent venir, je vous invite à vous lancer. Mais bon, ça, c'est une phrase vraiment très bateau. Deuxièmement, ne pas croire que c'est l'Eldorado. Je vous conseillerais également de faire attention à vous. Vous êtes un jeune ou une jeune nouvelle expatriée dans le pays. Ce n'est pas tout le monde qui est bienveillant. Et même les personnes qui peuvent vous faire croire qu'elles sont là pour vous accueillir, les bras ouverts. etc. Je vous invite à rester prudent, à rester prudent, yes, ne pas tomber dans la psychopathie ou quoi que ce soit, mais à rester prudent. Faites attention à vous, déjà d'une part, également à aller vers les autres. N'oubliez pas que vous êtes nouveaux dans ce pays et ceux dans tous les pays du monde, vous êtes nouveaux, c'est à vous d'aller vers les autres. Les gens ne savent pas spécialement que vous êtes nouveaux, c'est à vous d'aller vers les autres, c'est à vous de faire vos rencontres. Eventbrite sera votre meilleur ami et c'est pas une collaboration j'espère qu'un jour ils me sponsoriseront Eventbrite sera votre meilleur ami pour trouver tout type d'événements en rapport avec vos centres d'intérêt ou non et j'aimerais également mentionner que je comprenais pas trop les gens qui disaient courageux, désexpatriés, etc. parce que j'ai un brin un peu solitaire mais à vrai dire ça l'est je le ressens vraiment de plus en plus avec la solitude que j'ai ressentie personnellement à... à mes débuts, lors de l'année 2023, mais également avec tout ce que j'entends sur les jeunes expatriés, hommes ou femmes d'ailleurs, dans les autres pays. J'entends des histoires de disparition, etc. Et je me dis que faisons attention à nous et donnons des nouvelles à nos proches quand on est aussi loin d'eux.

  • Speaker #2

    J'ai une question qui m'est... Est-ce que tu as pu t'adapter justement à l'hiver québécois ?

  • Speaker #1

    Le premier hiver fut horrible. horriblissime, véritablement. À telle enceinte que j'ai angoissée même durant tout l'été et l'automne de l'hiver. J'ai angoissée du prochain, de cet hiver-là. J'avais vraiment très peur de me retrouver dans cette solitude, dans ce froid. Bref, c'était vraiment angoissant. Le premier hiver fut vraiment déplorable. Mais le deuxième hiver, franchement, je suis en train de prendre ma revanche sur la vie parce que je quitte. Je kiffe pour quelles raisons ? Même pas parce que je fais des activités, parce que là, je me trouve vraiment pas assez active, mais c'est normal. Mais je sais pas, je kiffe. Je trouve que je suis déjà mieux vêtue. C'est bête, je me suis acheté des nouvelles bottes, du coup, je me sens mieux dehors quand je suis vêtue. Je me sens bien habillée, entre guillemets. Bien qu'il fasse froid, je me sens assez bien couverte, etc. Et je trouve que la neige, là, elle reste au sol, mais plus si longtemps que ça. L'année dernière, j'avais l'impression qu'il y avait énormément de neige. Je ne sais pas si c'était les débuts, mais c'est vraiment relou. Mais là, pour le moment, ça va. Là, on est en mi-février. Là, ça va. Je ne sais pas si la neige reviendra. Mais en tout cas, je m'accueillerai les bras ouverts parce que c'est ma nouvelle vie au Canada. En tout cas, cet hiver, je kiffe. Même d'un point de vue social, je vais à des événements. Là où, en début 2023, je ne connaissais pas vraiment Eventbrite, donc je n'allais pas à des événements. Ma vie, elle était vraiment triste. Là, je faisais travail-maison, maison-travail, travail-maison. Et de temps en temps, j'allais au centre-ville parce que j'aime beaucoup les buildings, les centres-villes et tout ce qui est grand là. Mais voilà. Alors, je m'appelle Simone. Sur mes réseaux, je compte revenir, mais je ne sais pas si j'aurai le même nom qu'avant, soit je dis juste Simone. En revanche, pour le moment, vous pouvez me retrouver sur la page Instagram Well done by Simone Il s'agit de la page Instagram de mon entreprise, mon cabinet de coaching en ligne, dans lequel j'accompagne les jeunes nouveaux arrivants entre 15 et 25 ans à Montréal dans la préparation de leur candidature ainsi que de leur entretien d'embauche en vue d'obtenir l'emploi qui leur est destiné. Cette page Instagram est toujours ouverte, c'est ma page professionnelle, je la keep encore. et c'est là-bas que vous pourrez me retrouver et le jour où j'ouvrirai mes différents autres réseaux sociaux assurément vous en serez informés car je vous en informerai sur ces réseaux sociaux là et puis là principalement vous pourrez me retrouver sur Welldone by Simone sur

  • Speaker #0

    Instagram Merci Simone pour ce partage ce fut un plaisir

  • Speaker #1

    Merci Wesleyne ce fut un réel plaisir et à très vite

  • Speaker #0

    C'est tout pour cet épisode de Récits Expats. Encore un grand merci à Simone. J'espère que vous avez apprécié. Si vous avez aimé cet épisode, n'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode à venir. N'hésitez pas à partager vos réflexions, vos suggestions et vos expériences en laissant un message sur nos réseaux sociaux ou en laissant un commentaire. Merci d'avoir écouté et à bientôt pour de nouvelles aventures avec Récits Expats. Bye bye !

Chapters

  • Introduction et présentation de Simone

    00:10

  • Les raisons de l'expatriation et choix du Canada

    00:36

  • Amélioration de l'anglais et adaptation à Montréal

    01:47

  • Expériences professionnelles et différences culturelles

    05:49

  • Le réseau social et la vie à Montréal

    10:55

  • Conseils pour futurs expatriés et réflexions finales

    16:15

Description

Dans ce tout premier épisode de Récits Expats, plonge au cœur de l'aventure de Simone, une jeune Française fraîchement débarquée à Montréal, au Canada. Découvre pourquoi elle a choisi de faire le grand saut et de franchir les océans pour s'installer dans la métropole québécoise. Ensemble, on explore les hauts et les bas qu'elle a vécus en arrivant dans cette ville dynamique, ainsi que son expérience unique en tant qu'expatriée francophone. Laisse-toi inspirer par son récit captivant !

Alors, prêt à nous suivre dans cette nouvelle aventure ? 😉 N'oublie pas de t'abonner pour ne manquer aucun épisode à venir et de partager cet épisode avec tes amis et ta famille. Car chez Récits Expats, chaque écho résonne comme une histoire, et chaque histoire est une aventure.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Récits expats. Je suis Wasline Saint-Fleur, votre hôte, je suis ravie de vous emmener dans un voyage au coeur des récits d'expatriés francophones à travers le monde. Dans ce podcast, nous explorons les histoires inspirantes, les défis surmontés, les aventures inoubliables de ceux qui ont choisi de franchir les frontières et de vivre à l'étranger. Alors installez-vous confortablement, laissez-vous être inspiré et transporté dans un monde où chaque écho est une histoire et où chaque histoire est une aventure. Notre invité de la semaine, c'est Simone, une jeune française installée à Montréal depuis 2022. Écoutons son histoire. Allô Simone, peux-tu te présenter brièvement en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Allô, allez c'est Simone, je suis une jeune expatriée à Montréal depuis décembre 2022, ça fait donc un an maintenant que je suis ici, dans la vie je suis assistante de direction, créatrice de contenu ainsi que coach en posture professionnelle, une coach de carrière.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas encore plus de quelle plateforme.

  • Speaker #1

    Alors, pour ce premier trimestre de 2024, toutes mes activités sont en pause, mais sur les réseaux sociaux, je crée du contenu principalement sur YouTube, plateforme sur laquelle je raconte ma nouvelle vie au Canada. Je donne bon nombre de tips pour les nouveaux arrivants. Je suis également sur Instagram. Il s'agissait d'un contenu un peu plus lifestyle, ainsi que sur TikTok, là où je me suis essayée à l'UGC, ainsi qu'à un contenu assez lifestyle. Et puis, présentement, je suis en plein remue-ménage par rapport à ma stratégie sur mes différents réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Quels sont les raisons qui t'ont poussé à choisir l'expatriation ? Pourquoi le Canada et principalement Montréal ?

  • Speaker #1

    Ça a commencé en France, là d'où je viens. J'avais à cœur, à la suite de mon DUT, gestion des entreprises et des administrations, de m'expatrier. Je voulais vraiment sortir de la France, j'ai songé à la Suisse, l'Angleterre, aux Etats-Unis, ainsi qu'au Canada. L'idée était donc principalement d'aller dans un pays anglophone de manière à accroître mon niveau d'anglais. Et puis le Canada, c'était comme le bon compromis dans la mesure où il y avait la sécurité du français, tout en étant dans un univers assez américain, assez anglo-saxon. Donc le Canada s'est vraiment présenté à moi comme la voie que je devais suivre. Et puis, au-delà de cela, à plusieurs reprises, j'ai failli venir au Canada après mon baccalauréat français, même un peu avant avec ma famille. En tout cas, à plusieurs reprises dans ma vie, ma vie a été liée au Canada, j'ai envie de dire. Ainsi, c'est naturellement que je me trouve ici quelques années plus tard.

  • Speaker #2

    D'accord. Tu disais que tu es venue ici pour améliorer en anglais.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Mais tu as choisi Montréal.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Pourquoi Montréal ?

  • Speaker #1

    C'est quelque peu contradictoire dans la mesure où le Québec est une province francophone et toutes les actions sont mises en place pour keep the French Pourquoi Montréal ? Parce que j'entendais davantage parler déjà d'une part. Je ne voulais pas absolument venir à Montréal parce que c'est la grande ville. je me disais que je pourrais aller aux villes alentours, etc. Mais quand on vient de l'extérieur, je sentais qu'il était préférable pour moi de me rendre à Montréal parce que c'est la ville la plus connue, là où tout était concentré. Et je trouvais ça bien plus safe pour une étrangère, même si je n'étais vraiment pas du tout fermée à l'idée d'aller aux alentours de Montréal tout en restant au Québec.

  • Speaker #0

    Tu dis safe, safe dans le sens où on parle français ici, qu'il y a une grande communauté francophone. Penses-tu que cela a facilité ton immigration ici au Canada ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, ça a pas mal contribué, même si dans le fond, je cherchais quand même un dépaysement. Oui, je cherchais quand même un dépaysement, donc ça ne m'aurait vraiment pas dérangé d'aller en Ontario, etc. Mais je sentais dans mon cœur, c'était assez profond que c'était Montréal, la ville dans laquelle je devais me rendre. En plus, à vrai dire… Heureusement que je me suis rendue à Montréal, dans une province où on parle français, parce que je venais quand même d'assez loin. Et pour m'insérer dans le marché du travail, en tout cas dans mon domaine, je pense que ça aurait été légèrement complexe. Parce que pour rappel, je suis assistante de direction, et bien que mon niveau d'anglais soit assez correct, est-ce que dès mes débuts, j'aurais pu être assistante de direction en anglais ? Pas si sûr. Donc heureusement finalement que j'ai commencé en français.

  • Speaker #2

    Ok, en étant ici, est-ce que tu as pu t'améliorer justement en anglais ?

  • Speaker #1

    Bonne question. Il s'est pas mal amélioré. En tout cas, je suis... Oui, il s'est pas mal amélioré. Pas autant que je le pensais finalement, car je parle pas mal français. Mais il est vrai que... Comment dirais-je ? Je suis souvent amenée à parler anglais, car il y a des personnes qui ne cherchent même pas à savoir si tu parles anglais ou français et qui te parlent anglais directement. Et puis naturellement, je réponds parce que j'ai d'assez bonnes bases. Mais également, c'est devenu vraiment naturel. Même moi, il m'est arrivé un jour d'aller dans un guichet, bien qu'on y parlait français. J'ai commencé en français et j'ai terminé en anglais. Je me suis même surprise là. Mais c'est de plus en plus naturel. mais également avec mes interactions avec les montréalaises et montréalaises je trouve qu'il y a pas mal d'anglais dans leur manière de parler etc, ça me permet réellement d'accroître mon niveau d'anglais et puis je peux affirmer oui que mon niveau d'anglais s'est assez amélioré

  • Speaker #2

    On va aller sur un sujet c'est tes expériences professionnelles on parlait de tes expériences depuis que tu es arrivée jusqu'à maintenant et quelles sont les différences que tu as eues ici et en France

  • Speaker #1

    Ok Par rapport à mon expérience professionnelle au Canada, tout a commencé en janvier 2023. Je cherchais donc un travail dans mon domaine qui est l'assistanat de direction. J'ai postulé à des agences de placement physiques mais également des agences de placement en ligne. Très vite, ma candidature suscitait bon nombre d'intérêts, etc. Et j'ai été embauchée en l'espace de deux jours. par une agence de placement pour travailler au sein d'un hôpital à Montréal. J'ai été adjointe de direction au sein de cet hôpital, à la direction des services professionnels. C'était l'une des directions les plus hautes. Ça s'est vraiment très bien passé à l'époque. J'étais vraiment satisfaite aussi bien de la rémunération que du travail en soi. Mais très vite, je commençais à fatiguer, dans la mesure où c'était très redondant, il n'y avait pas d'innovation. Et même l'environnement dans lequel j'étais était vraiment très ancien et moi ça a terni mon moral totalement. Et ainsi en mai Oui, en mai 2023, d'un commun accord avec mes employeurs, nous avons mis fin à mon contrat. Mais il s'agissait de toute manière d'un contrat temporaire pour commencer. Il ne s'agissait pas pour moi d'une grande surprise. Mai 2023, mon contrat à l'hôpital s'est donc achevé. Tout s'est vraiment bien déroulé. Je suis vraiment satisfaite de cette expérience professionnelle. Je me suis davantage concentrée sur la création de contenu. principalement sur TikTok ainsi que YouTube. C'est d'ailleurs durant cette période-là que ma chaîne YouTube a connu une croissance assez spectaculaire en début juillet. Je me suis donc lancée sur la création de contenu, mais je me sentais que je n'en générais pas vraiment de revenus, pour dire vrai. Mais également, la solitude commençait à refaire surface et je voulais avoir un réel cadre. Il me fallait réellement un cadre, je n'arrivais plus vraiment à me donner ce cadre-là moi-même. Et pour avoir ce cadre-là, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je retourne dans le marché de l'emploi. Raison pour laquelle, en août 2023, j'ai commencé à repostuler, etc. Et cette fois-ci, j'ai été embauchée au sein d'une université en tant qu'assistante de direction, encore une fois. Mon premier emploi, je l'ai trouvé en l'espace de deux semaines après mon arrivée. Mon second emploi, ça a pris un peu plus de temps. C'est-à-dire qu'entre le moment où je me suis dit qu'il fallait que je retrouve un nouveau travail et le moment où j'ai été embauchée, il y a eu environ un mois. Ça prenait un peu plus de temps, mais bon, j'accuse le fait que c'était en été. Maintenant, depuis lors, je suis assistante de direction au sein d'une université. Et pour le moment, j'y suis encore, en tout cas. J'ai été vachement bien accueillie, aussi bien dans mon premier emploi que dans le second. Le premier emploi, j'ai vraiment été bien accueillie. Bien que je fusse la plus jeune de l'équipe, etc. J'allais dire, à aucun moment, je me suis sentie infantilisée, mais ce serait faux, dans la mesure où à un moment, vers la fin de mon contrat d'ailleurs, mon manager commençait un peu plus à m'infantiliser et ça devenait totalement... totalement... How can I say that ? Relou. I don't know if you understand. Ça devient un peu agaçant de se faire infantiliser de la sorte. Elle était un peu trop derrière mon dos et ça m'agaçait. Mais à part ça, tout se déroulait assez bien. J'ai été très bien accueillie. Tout le monde était à l'écoute et comment dirais-je ? Même quand il m'arrivait de faire des erreurs, eh bien, pas ma manager, mais ma supérieure, vraiment la directrice, eh bien... elle était vraiment très compréhensive, elle était vraiment très encourageante. C'est-à-dire que si par exemple elle me faisait des reproches... on me faisait des reproches, après elle me disait, t'inquiète, ça va aller, ça commence toujours comme ça, et c'était vachement rassurant. Le contrat s'est terminé, dans le second emploi, pareil. Alors là, je me suis sentie vraiment bien accueillie et je me sens toujours aussi bien au sein de cette équipe. Il s'agit d'une équipe qui est vraiment très aidante. À mon accueil, tout le monde me disait, si tu as besoin d'aide, etc., je suis là, vraiment tout le monde. J'ai été vachement bien accueillie et je trouve que, en tout cas dans les entreprises ici, on est vachement bien accueillis. et j'ai vraiment apprécié cela vraiment apprécié cela et j'aimerais pour terminer j'aimerais faire une petite mention par rapport à la hiérarchie je trouve que ici pas qu'il n'y a pas de hiérarchie mais elles sont un peu moins visibles là c'est-à-dire qu'on se tutoie au bureau c'est-à-dire que même mes directrices je les tutoie dans le premier emploi je ne tutoyais pas parce que je la trouvais vraiment trop âgée là j'étais pas à l'aise mais là on se tutoie et elles exigent en tout cas qu'on se tutoie ok bon sujet merci

  • Speaker #2

    Oui, culinaires, pardon.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #2

    Que penses-tu de la cuisine ici ?

  • Speaker #1

    Que pense-tu de la cuisine ici ? Tu parles plutôt des restaurants ou bien de ce qu'on trouve dans les supermarchés ?

  • Speaker #2

    Là, canadien, typiquement canadien, là, c'est la poutine. Je ne penserais quoi de la poutine ? Pourquoi c'est quoi la poutine ?

  • Speaker #1

    Ok. J'ai eu l'occasion de manger ma première poutine en début 2023, quand je suis arrivée. Et personnellement, je n'ai vraiment pas apprécié. J'ai vraiment aimé. La première poutine a été assez correcte. Mais celle que j'ai mangée dans un autre restaurant, dont je ne ferai pas la pub, j'ai vraiment apprécié. Je sais qu'il y en a qui détestent ça, qui trouvent que c'est juste un bazar culinaire. Mais moi, personnellement, je suis une fan de poutine.

  • Speaker #2

    Juste pour info, on parle de la poutine, la nourriture,

  • Speaker #1

    pas le président. Ah bah oui, ma manière de parler, là, ça peut être un peu confus.

  • Speaker #2

    Le français d'ici, est-ce que tu arrives à t'y faire ?

  • Speaker #1

    Le français d'ici, est-ce que j'arrive à m'y faire ? Alors bon, c'est du français, oui, mais c'est vraiment différent. C'est-à-dire qu'il y a des expressions et parfois même des blagues dans lesquelles je ne m'y retrouve pas. et c'est un peu contraignant quand même, c'était un peu contraignant, même dans les débuts, on parlait la même langue, mais il est vrai qu'il y avait des expressions que je ne comprenais pas du tout, et je pense que les personnes en face de moi ne percutaient pas que je ne comprenais pas, parce que quand on parle français, on se dit qu'on se comprend tous, mais non, chacun a sa manière de parler, j'ai mon accent parisien, ils ont leur accent québécois, qui est assez compréhensible pour dire vrai. Même si je trouve, ça c'est la petite parenthèse, que l'accent montréalais et l'accent québécois sont assez différents. C'est mon petit avis. À part ça, globalement, on se comprend. Ça reste du français, mais il y a quand même des expressions qui diffèrent énormément. Et il faut vraiment, vraiment... la renfort de sa réalité.

  • Speaker #2

    Je vois ce que tu veux dire, mais je suis tout à fait d'accord pour le français montréalais et le français québécois. Je pense que le français montréalais est utilisé tantôt qu'il y a beaucoup d'ethnies en fait à Montréal. Ce qui fait que le français montréalais s'est adapté. Parce que pour moi, je trouve que le montréalais qui parle,

  • Speaker #1

    ils utilisent pas mal de mots anglais. Exactement.

  • Speaker #2

    Et les expressions françaises mélangées, enfin de français de France.

  • Speaker #0

    Et socialement parlant, comment t'as fait pour avoir des amis ? Comment t'as fait pour créer un entourage ici ?

  • Speaker #1

    Alors, en termes de réseau social, je ne peux pas compter sur mes entreprises dans la mesure où je suis toujours la plus jeune, donc on n'est pas du tout de la même génération. Donc, je ne peux pas compter sur ça pour me faire des proches, un entourage et ou des amis. Le premier trimestre, c'était assez complexe dans la mesure où je n'avais pas connaissance des moyens de socialisation. Ma vie, c'était le travail, la maison, la maison, le travail, ou bien sortir comme ça dans les rues comme j'aime faire, découvrir Montréal. J'ai assez apprécié cela. Ensuite, j'ai commencé à aller à plus d'événements, notamment en février, je commençais à rencontrer des personnes, etc. Mais je me rends compte qu'on se rend compte sur le moment où on parle, après on ne va pas forcément se revoir, se re-tchatcher, se reprendre un verre, etc. Il est à noter néanmoins que j'ai rencontré une personne en janvier 2020. Non, en février 2023, pardon, lors d'un événement. Elle était également nouvelle arrivante et depuis, c'est vraiment une très bonne copine. Il nous arrive assez souvent de faire des sorties, etc. Et on a fait pareil dans la mesure où on n'a personne ici. Elle, elle a quelques membres de sa famille. On n'a personne ici, on est arrivés en même temps. Donc, on est vraiment de bonnes copines qui allons à plein d'événements. À part ça, j'ai intégré également une église aux alentours de l'été 2023. Et là par contre, ça a eu un assez grand boom dans la croissance de mon réseau social, à vrai dire. J'ai rencontré bon nombre de personnes de ma génération, j'ai fait pas mal de connaissances, etc. Après, on ne sort peut-être pas encore en dehors de ça, mais en tout cas, je sens qu'il y a des personnes avec qui ça peut vraiment durer. et ça fait vraiment du bien de savoir qu'ils sont là on s'envoie des messages assez souvent pour avoir de nouvelles mutuellement et oui avoir intégré l'église vraiment ça m'a permis d'avoir un réel réseau social d'y aller toutes les semaines, deux à trois fois par semaine de voir du monde, de voir les mêmes personnes ça forge vraiment et pour terminer la plupart des personnes que je rencontre en général c'est plutôt à des événements que je trouve sur Eventbrite à ces événements là je rencontre des personnes ces personnes là m'invitent à leur anniversaire, à leur fête et à leur fête ou à leur anniversaire je rencontre encore d'autres personnes c'est ainsi que je suis en train de créer ma petite vie ici et j'apprécie vraiment le processus parce que c'est comme une nouvelle naissance comme ça j'étais née quand je suis arrivée ici et que j'étais en train de créer mon petit réseau et j'apprécie vraiment le processus.

  • Speaker #2

    Souvent, les conseils de l'immigration en arrivant avec un certain montant, est-ce que tu trouves que ce montant est un montant réaliste ?

  • Speaker #1

    Oui, largement. Alors, la somme préconisée pour venir en PVT, c'est 2 500 dollars. Et moi, j'avais environ plus de 2500 euros. La somme préconisée, en tout cas, elle est topissime. Dans la mesure où, bien qu'il y avait cette somme-là, cette somme-là, personnellement, je l'ai gardée dans un compte épargne. Je ne voulais pas y toucher, personnellement. Mais la somme avec laquelle je suis venue, je considère que la somme avec laquelle je suis venue, c'est 500 dollars, ni plus, ni moins. 500 dollars canadiens. qui fait environ 300 et quelques euros. Je me suis venue qu'avec 500 dollars, je m'étais dit en tout cas que je trouverais un emploi assez rapidement, ce qui a été le cas d'ailleurs. Je me suis fiée au témoignage de bon nombre de youtubeuses qui disaient qu'on trouve assez rapidement un emploi, et même aux différents groupes Facebook. Je me suis dit que 500 dollars, ce serait correct pour les premiers jours, pour faire mes courses, etc. Avant d'avoir mon emploi. Et 500 dollars, c'est largement suffisant. Ça a été largement suffisant pour moi. J'ai fait des courses pour une ou deux semaines là et ça a été largement suffisant pour tout ce que j'avais à gérer. Ça a pu me payer ma première colocation, qui était une colocation type Airbnb. Et ça a pu me payer mes... Toutes mes premières choses que j'avais achetées, mes bottes de neige, etc.

  • Speaker #2

    Oui, félicitations. Avec plaisir. Ton premier emploi, tu as travaillé au système santé.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Que peux-tu nous dire du système santé québécois comparé à la France, qu'en penses-tu ?

  • Speaker #1

    Quelle est donc la différence ? Alors, j'entends dire qu'il est assez inaccessible. C'est d'après les témoignages, parce que vraiment, heureusement, je n'ai pas eu de grosses galères médicales. m'a emmenée à l'hôpital, même si, à vrai dire, on n'attend pas les galères pour aller à l'hôpital. Ça, c'est une autre chose. J'entends dire également, j'ai eu pas mal de témoignages d'attentes faramineuses aux urgences. Et c'est également quelque chose que j'ai pu constater de près ou de loin. Voilà, je pèse un peu mes mots parce qu'il y a des choses qui sont assez confidentielles dont j'ai pu avoir connaissance. Pour accéder à certains médecins, il faille avoir un médecin de famille, etc. Je suis assez vague sur ce sujet dans la mesure où je n'ai même pas cherché à savoir. Je n'ai même pas cherché à savoir, j'ai compris la complexité, je me suis dit que non, je n'ai pas envie de plonger mon nez là-dedans pour le moment. En revanche, je prends quand même soin de ma santé, mais j'ai pris soin de ma santé quand je suis retournée en France temporairement en 2023. Je suis retournée, j'ai pu faire tout mon check-up, etc. Ici, il y a bon nombre de choses qui ne seront pas vraiment remboursées ou mal remboursées. Il est à noter que quand on prend un PVT, on a une assurance qui est obligatoire, l'assurance que j'ai. Est-ce que je l'ai utilisée ? Je l'ai utilisée pour le moment que pour mes soins en France. J'ai utilisé uniquement que pour mes soins en France parce que cette assurance-là comprend mon séjour au Canada ainsi que les différents séjours que je ferai hors du Canada pendant mon PVT. C'est-à-dire que demain, si je décide de me rendre au Zimbabwe, mes frais de santé seront pris en charge au Zimbabwe parce que je suis en PVT. Et là même, mes frais de santé, parce que je suis partie en France temporairement, sont pris en charge. Mais je n'ai pas encore reçu de remboursement. Du coup, je reste vraiment sur la réserve. j'envoyais tous les documents, toutes les preuves, etc. Tant que je n'ai pas encore reçu le remboursement, je reste vraiment sur la réserve.

  • Speaker #2

    Quelle a été ton expérience par rapport au PVT, les démarches administratives, les démarches en France et ici ?

  • Speaker #1

    Alors, en France, la première étape, et ça, j'ai une grosse vidéo sur YouTube qui en parle, mais étant donné que ma chaîne est pour le moment fermée, vous n'en aurez pas accès. La première étape a été de refaire mon passeport, mais bon, ça, c'est juste parce que mon passeport arrivait à expiration, donc ça ne concerne pas tout le monde. La seconde étape, ça a été de m'inscrire dans le Vincennes, ce qui s'est fait en juillet 2022. Troisième étape, c'était d'attendre, attendre, attendre, être dans le doute toujours, regarder tous les mardis matins, être dans le doute, avoir peur, mais avoir quand même la foi, etc. Et la dernière étape... J'ai eu le tirage au sort, le dernier tirage au sort, c'était le 17 octobre 2022. C'est vraiment le dernier tirage au sort, c'est-à-dire que c'est soit maintenant, soit je n'irai pas au Canada, ou bien d'une autre manière, parce que ma profonde conviction était qu'en 2022, la plante de mes pieds foule le sol canadien, en fait, ça c'était sûr et certain. Donc j'ai eu mon PVT, j'ai eu cette bonne nouvelle-là. au 17 octobre. Ensuite, tout s'est enchaîné. Tout a été vraiment très fluide et limpide et rapide. Je suis allée faire en prendre, prélever mes empreintes quelques jours après, aux alentours du 23 octobre. Fin octobre, je pouvais déjà me rendre au Canada. Tout était correct. Début décembre, j'ai pris mon billet d'avion. Et fin décembre, j'étais au Canada. Et puis voilà, globalement, j'ai un peu... Ça, ce fut les démarches en France. Une fois arrivée, j'étais assez outillée. Vous vous doutez bien que je me suis bourrée de contenu sur le Canada, sur le PVT. Donc, je savais qu'il fallait que j'aille faire mon NAS pour pouvoir légitimer ma présence sur le territoire.

  • Speaker #2

    Est-ce que je peux te dire, le NAS, ça équivaut à quoi ?

  • Speaker #1

    Le NAS, c'est le numéro d'assurance sociale. Moi, je trouve que ça équivaut au numéro de sécurité sociale en France. même si j'ai l'impression qu'au Canada, on en a davantage besoin. Parce que demain, si j'ai envie d'ouvrir un compte bancaire en France, on ne va pas me demander mon numéro de sécurité sociale. Là-haut, au Canada, pour ouvrir un compte bancaire, on a besoin de ce NAS-là. Même pour l'emploi, on a besoin de ce NAS-là, mais c'est également le cas en France en soi. Mais yes, on a pas mal besoin du NAS-là. C'est un numéro vraiment personnel, vraiment très confidentiel. Gardez-le bien, bien, bien. Ton identité peut être usurpée juste à cause de ton AS.

  • Speaker #2

    À part les institutions comme cité là, ton employeur peut le donner à personne.

  • Speaker #1

    Yes, vraiment un document confidentiel.

  • Speaker #2

    Mais le gouvernement, les agents au téléphone, normalement ils n'ont pas à te demander à part son personne, mais au téléphone normalement de toute façon c'est comme t'es ton AS.

  • Speaker #1

    Yes, exactly. Fais bien attention à ton NAS quand tu viendras, ou bien si tu es déjà sur le territoire. J'ai fait mon NAS le lendemain. Tout se passe sur Internet. Google is your best friend, en fait. Comment aller faire son NAS ? Tu vois l'adresse de l'endroit. Je me suis rendue à pied. J'ai fait mon NAS. Ça a duré moins de 20 minutes. Il faut quand même avoir une adresse, un numéro de téléphone. Mais si tu ne l'as pas, c'est quand même correct. et puis j'ajoutais d'autres ensuite je suis allée ouvrir mon compte en banque et puis voilà, globalement c'est les premières démarches à faire, mais j'aimerais mentionner une dernière démarche que j'ai eu à faire parce que moi j'aime bien être réglo sur tous les points c'est d'aller déclarer mes impôts ça s'est fait en début avril j'ai déclaré mes impôts en début avril 2023 je ne sais absolument pas si j'étais dans l'obligation de le faire ou pas, mais je tenais vraiment à ce que tout soit clair voilà

  • Speaker #2

    j'ai pas eu d'impôt à payer puisque j'avais travaillé j'avais pas travaillé en 2022 là mais yeah c'est la dernière démarche administrative que j'ai eu à faire jusqu'alors la dernière question yeah quel conseil donnerais-tu à des futurs expats ou des expats qui sont déjà là ou des gens qui veulent juste informer sur la vie au Canada comment y accéder ok des choses en fait que t'aurais aimé savoir avant d'arriver.

  • Speaker #1

    Ok. Déjà, pour ceux qui veulent venir, je vous invite à vous lancer. Mais bon, ça, c'est une phrase vraiment très bateau. Deuxièmement, ne pas croire que c'est l'Eldorado. Je vous conseillerais également de faire attention à vous. Vous êtes un jeune ou une jeune nouvelle expatriée dans le pays. Ce n'est pas tout le monde qui est bienveillant. Et même les personnes qui peuvent vous faire croire qu'elles sont là pour vous accueillir, les bras ouverts. etc. Je vous invite à rester prudent, à rester prudent, yes, ne pas tomber dans la psychopathie ou quoi que ce soit, mais à rester prudent. Faites attention à vous, déjà d'une part, également à aller vers les autres. N'oubliez pas que vous êtes nouveaux dans ce pays et ceux dans tous les pays du monde, vous êtes nouveaux, c'est à vous d'aller vers les autres. Les gens ne savent pas spécialement que vous êtes nouveaux, c'est à vous d'aller vers les autres, c'est à vous de faire vos rencontres. Eventbrite sera votre meilleur ami et c'est pas une collaboration j'espère qu'un jour ils me sponsoriseront Eventbrite sera votre meilleur ami pour trouver tout type d'événements en rapport avec vos centres d'intérêt ou non et j'aimerais également mentionner que je comprenais pas trop les gens qui disaient courageux, désexpatriés, etc. parce que j'ai un brin un peu solitaire mais à vrai dire ça l'est je le ressens vraiment de plus en plus avec la solitude que j'ai ressentie personnellement à... à mes débuts, lors de l'année 2023, mais également avec tout ce que j'entends sur les jeunes expatriés, hommes ou femmes d'ailleurs, dans les autres pays. J'entends des histoires de disparition, etc. Et je me dis que faisons attention à nous et donnons des nouvelles à nos proches quand on est aussi loin d'eux.

  • Speaker #2

    J'ai une question qui m'est... Est-ce que tu as pu t'adapter justement à l'hiver québécois ?

  • Speaker #1

    Le premier hiver fut horrible. horriblissime, véritablement. À telle enceinte que j'ai angoissée même durant tout l'été et l'automne de l'hiver. J'ai angoissée du prochain, de cet hiver-là. J'avais vraiment très peur de me retrouver dans cette solitude, dans ce froid. Bref, c'était vraiment angoissant. Le premier hiver fut vraiment déplorable. Mais le deuxième hiver, franchement, je suis en train de prendre ma revanche sur la vie parce que je quitte. Je kiffe pour quelles raisons ? Même pas parce que je fais des activités, parce que là, je me trouve vraiment pas assez active, mais c'est normal. Mais je sais pas, je kiffe. Je trouve que je suis déjà mieux vêtue. C'est bête, je me suis acheté des nouvelles bottes, du coup, je me sens mieux dehors quand je suis vêtue. Je me sens bien habillée, entre guillemets. Bien qu'il fasse froid, je me sens assez bien couverte, etc. Et je trouve que la neige, là, elle reste au sol, mais plus si longtemps que ça. L'année dernière, j'avais l'impression qu'il y avait énormément de neige. Je ne sais pas si c'était les débuts, mais c'est vraiment relou. Mais là, pour le moment, ça va. Là, on est en mi-février. Là, ça va. Je ne sais pas si la neige reviendra. Mais en tout cas, je m'accueillerai les bras ouverts parce que c'est ma nouvelle vie au Canada. En tout cas, cet hiver, je kiffe. Même d'un point de vue social, je vais à des événements. Là où, en début 2023, je ne connaissais pas vraiment Eventbrite, donc je n'allais pas à des événements. Ma vie, elle était vraiment triste. Là, je faisais travail-maison, maison-travail, travail-maison. Et de temps en temps, j'allais au centre-ville parce que j'aime beaucoup les buildings, les centres-villes et tout ce qui est grand là. Mais voilà. Alors, je m'appelle Simone. Sur mes réseaux, je compte revenir, mais je ne sais pas si j'aurai le même nom qu'avant, soit je dis juste Simone. En revanche, pour le moment, vous pouvez me retrouver sur la page Instagram Well done by Simone Il s'agit de la page Instagram de mon entreprise, mon cabinet de coaching en ligne, dans lequel j'accompagne les jeunes nouveaux arrivants entre 15 et 25 ans à Montréal dans la préparation de leur candidature ainsi que de leur entretien d'embauche en vue d'obtenir l'emploi qui leur est destiné. Cette page Instagram est toujours ouverte, c'est ma page professionnelle, je la keep encore. et c'est là-bas que vous pourrez me retrouver et le jour où j'ouvrirai mes différents autres réseaux sociaux assurément vous en serez informés car je vous en informerai sur ces réseaux sociaux là et puis là principalement vous pourrez me retrouver sur Welldone by Simone sur

  • Speaker #0

    Instagram Merci Simone pour ce partage ce fut un plaisir

  • Speaker #1

    Merci Wesleyne ce fut un réel plaisir et à très vite

  • Speaker #0

    C'est tout pour cet épisode de Récits Expats. Encore un grand merci à Simone. J'espère que vous avez apprécié. Si vous avez aimé cet épisode, n'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode à venir. N'hésitez pas à partager vos réflexions, vos suggestions et vos expériences en laissant un message sur nos réseaux sociaux ou en laissant un commentaire. Merci d'avoir écouté et à bientôt pour de nouvelles aventures avec Récits Expats. Bye bye !

Chapters

  • Introduction et présentation de Simone

    00:10

  • Les raisons de l'expatriation et choix du Canada

    00:36

  • Amélioration de l'anglais et adaptation à Montréal

    01:47

  • Expériences professionnelles et différences culturelles

    05:49

  • Le réseau social et la vie à Montréal

    10:55

  • Conseils pour futurs expatriés et réflexions finales

    16:15

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Description

Dans ce tout premier épisode de Récits Expats, plonge au cœur de l'aventure de Simone, une jeune Française fraîchement débarquée à Montréal, au Canada. Découvre pourquoi elle a choisi de faire le grand saut et de franchir les océans pour s'installer dans la métropole québécoise. Ensemble, on explore les hauts et les bas qu'elle a vécus en arrivant dans cette ville dynamique, ainsi que son expérience unique en tant qu'expatriée francophone. Laisse-toi inspirer par son récit captivant !

Alors, prêt à nous suivre dans cette nouvelle aventure ? 😉 N'oublie pas de t'abonner pour ne manquer aucun épisode à venir et de partager cet épisode avec tes amis et ta famille. Car chez Récits Expats, chaque écho résonne comme une histoire, et chaque histoire est une aventure.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Récits expats. Je suis Wasline Saint-Fleur, votre hôte, je suis ravie de vous emmener dans un voyage au coeur des récits d'expatriés francophones à travers le monde. Dans ce podcast, nous explorons les histoires inspirantes, les défis surmontés, les aventures inoubliables de ceux qui ont choisi de franchir les frontières et de vivre à l'étranger. Alors installez-vous confortablement, laissez-vous être inspiré et transporté dans un monde où chaque écho est une histoire et où chaque histoire est une aventure. Notre invité de la semaine, c'est Simone, une jeune française installée à Montréal depuis 2022. Écoutons son histoire. Allô Simone, peux-tu te présenter brièvement en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Allô, allez c'est Simone, je suis une jeune expatriée à Montréal depuis décembre 2022, ça fait donc un an maintenant que je suis ici, dans la vie je suis assistante de direction, créatrice de contenu ainsi que coach en posture professionnelle, une coach de carrière.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas encore plus de quelle plateforme.

  • Speaker #1

    Alors, pour ce premier trimestre de 2024, toutes mes activités sont en pause, mais sur les réseaux sociaux, je crée du contenu principalement sur YouTube, plateforme sur laquelle je raconte ma nouvelle vie au Canada. Je donne bon nombre de tips pour les nouveaux arrivants. Je suis également sur Instagram. Il s'agissait d'un contenu un peu plus lifestyle, ainsi que sur TikTok, là où je me suis essayée à l'UGC, ainsi qu'à un contenu assez lifestyle. Et puis, présentement, je suis en plein remue-ménage par rapport à ma stratégie sur mes différents réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Quels sont les raisons qui t'ont poussé à choisir l'expatriation ? Pourquoi le Canada et principalement Montréal ?

  • Speaker #1

    Ça a commencé en France, là d'où je viens. J'avais à cœur, à la suite de mon DUT, gestion des entreprises et des administrations, de m'expatrier. Je voulais vraiment sortir de la France, j'ai songé à la Suisse, l'Angleterre, aux Etats-Unis, ainsi qu'au Canada. L'idée était donc principalement d'aller dans un pays anglophone de manière à accroître mon niveau d'anglais. Et puis le Canada, c'était comme le bon compromis dans la mesure où il y avait la sécurité du français, tout en étant dans un univers assez américain, assez anglo-saxon. Donc le Canada s'est vraiment présenté à moi comme la voie que je devais suivre. Et puis, au-delà de cela, à plusieurs reprises, j'ai failli venir au Canada après mon baccalauréat français, même un peu avant avec ma famille. En tout cas, à plusieurs reprises dans ma vie, ma vie a été liée au Canada, j'ai envie de dire. Ainsi, c'est naturellement que je me trouve ici quelques années plus tard.

  • Speaker #2

    D'accord. Tu disais que tu es venue ici pour améliorer en anglais.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Mais tu as choisi Montréal.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Pourquoi Montréal ?

  • Speaker #1

    C'est quelque peu contradictoire dans la mesure où le Québec est une province francophone et toutes les actions sont mises en place pour keep the French Pourquoi Montréal ? Parce que j'entendais davantage parler déjà d'une part. Je ne voulais pas absolument venir à Montréal parce que c'est la grande ville. je me disais que je pourrais aller aux villes alentours, etc. Mais quand on vient de l'extérieur, je sentais qu'il était préférable pour moi de me rendre à Montréal parce que c'est la ville la plus connue, là où tout était concentré. Et je trouvais ça bien plus safe pour une étrangère, même si je n'étais vraiment pas du tout fermée à l'idée d'aller aux alentours de Montréal tout en restant au Québec.

  • Speaker #0

    Tu dis safe, safe dans le sens où on parle français ici, qu'il y a une grande communauté francophone. Penses-tu que cela a facilité ton immigration ici au Canada ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, ça a pas mal contribué, même si dans le fond, je cherchais quand même un dépaysement. Oui, je cherchais quand même un dépaysement, donc ça ne m'aurait vraiment pas dérangé d'aller en Ontario, etc. Mais je sentais dans mon cœur, c'était assez profond que c'était Montréal, la ville dans laquelle je devais me rendre. En plus, à vrai dire… Heureusement que je me suis rendue à Montréal, dans une province où on parle français, parce que je venais quand même d'assez loin. Et pour m'insérer dans le marché du travail, en tout cas dans mon domaine, je pense que ça aurait été légèrement complexe. Parce que pour rappel, je suis assistante de direction, et bien que mon niveau d'anglais soit assez correct, est-ce que dès mes débuts, j'aurais pu être assistante de direction en anglais ? Pas si sûr. Donc heureusement finalement que j'ai commencé en français.

  • Speaker #2

    Ok, en étant ici, est-ce que tu as pu t'améliorer justement en anglais ?

  • Speaker #1

    Bonne question. Il s'est pas mal amélioré. En tout cas, je suis... Oui, il s'est pas mal amélioré. Pas autant que je le pensais finalement, car je parle pas mal français. Mais il est vrai que... Comment dirais-je ? Je suis souvent amenée à parler anglais, car il y a des personnes qui ne cherchent même pas à savoir si tu parles anglais ou français et qui te parlent anglais directement. Et puis naturellement, je réponds parce que j'ai d'assez bonnes bases. Mais également, c'est devenu vraiment naturel. Même moi, il m'est arrivé un jour d'aller dans un guichet, bien qu'on y parlait français. J'ai commencé en français et j'ai terminé en anglais. Je me suis même surprise là. Mais c'est de plus en plus naturel. mais également avec mes interactions avec les montréalaises et montréalaises je trouve qu'il y a pas mal d'anglais dans leur manière de parler etc, ça me permet réellement d'accroître mon niveau d'anglais et puis je peux affirmer oui que mon niveau d'anglais s'est assez amélioré

  • Speaker #2

    On va aller sur un sujet c'est tes expériences professionnelles on parlait de tes expériences depuis que tu es arrivée jusqu'à maintenant et quelles sont les différences que tu as eues ici et en France

  • Speaker #1

    Ok Par rapport à mon expérience professionnelle au Canada, tout a commencé en janvier 2023. Je cherchais donc un travail dans mon domaine qui est l'assistanat de direction. J'ai postulé à des agences de placement physiques mais également des agences de placement en ligne. Très vite, ma candidature suscitait bon nombre d'intérêts, etc. Et j'ai été embauchée en l'espace de deux jours. par une agence de placement pour travailler au sein d'un hôpital à Montréal. J'ai été adjointe de direction au sein de cet hôpital, à la direction des services professionnels. C'était l'une des directions les plus hautes. Ça s'est vraiment très bien passé à l'époque. J'étais vraiment satisfaite aussi bien de la rémunération que du travail en soi. Mais très vite, je commençais à fatiguer, dans la mesure où c'était très redondant, il n'y avait pas d'innovation. Et même l'environnement dans lequel j'étais était vraiment très ancien et moi ça a terni mon moral totalement. Et ainsi en mai Oui, en mai 2023, d'un commun accord avec mes employeurs, nous avons mis fin à mon contrat. Mais il s'agissait de toute manière d'un contrat temporaire pour commencer. Il ne s'agissait pas pour moi d'une grande surprise. Mai 2023, mon contrat à l'hôpital s'est donc achevé. Tout s'est vraiment bien déroulé. Je suis vraiment satisfaite de cette expérience professionnelle. Je me suis davantage concentrée sur la création de contenu. principalement sur TikTok ainsi que YouTube. C'est d'ailleurs durant cette période-là que ma chaîne YouTube a connu une croissance assez spectaculaire en début juillet. Je me suis donc lancée sur la création de contenu, mais je me sentais que je n'en générais pas vraiment de revenus, pour dire vrai. Mais également, la solitude commençait à refaire surface et je voulais avoir un réel cadre. Il me fallait réellement un cadre, je n'arrivais plus vraiment à me donner ce cadre-là moi-même. Et pour avoir ce cadre-là, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je retourne dans le marché de l'emploi. Raison pour laquelle, en août 2023, j'ai commencé à repostuler, etc. Et cette fois-ci, j'ai été embauchée au sein d'une université en tant qu'assistante de direction, encore une fois. Mon premier emploi, je l'ai trouvé en l'espace de deux semaines après mon arrivée. Mon second emploi, ça a pris un peu plus de temps. C'est-à-dire qu'entre le moment où je me suis dit qu'il fallait que je retrouve un nouveau travail et le moment où j'ai été embauchée, il y a eu environ un mois. Ça prenait un peu plus de temps, mais bon, j'accuse le fait que c'était en été. Maintenant, depuis lors, je suis assistante de direction au sein d'une université. Et pour le moment, j'y suis encore, en tout cas. J'ai été vachement bien accueillie, aussi bien dans mon premier emploi que dans le second. Le premier emploi, j'ai vraiment été bien accueillie. Bien que je fusse la plus jeune de l'équipe, etc. J'allais dire, à aucun moment, je me suis sentie infantilisée, mais ce serait faux, dans la mesure où à un moment, vers la fin de mon contrat d'ailleurs, mon manager commençait un peu plus à m'infantiliser et ça devenait totalement... totalement... How can I say that ? Relou. I don't know if you understand. Ça devient un peu agaçant de se faire infantiliser de la sorte. Elle était un peu trop derrière mon dos et ça m'agaçait. Mais à part ça, tout se déroulait assez bien. J'ai été très bien accueillie. Tout le monde était à l'écoute et comment dirais-je ? Même quand il m'arrivait de faire des erreurs, eh bien, pas ma manager, mais ma supérieure, vraiment la directrice, eh bien... elle était vraiment très compréhensive, elle était vraiment très encourageante. C'est-à-dire que si par exemple elle me faisait des reproches... on me faisait des reproches, après elle me disait, t'inquiète, ça va aller, ça commence toujours comme ça, et c'était vachement rassurant. Le contrat s'est terminé, dans le second emploi, pareil. Alors là, je me suis sentie vraiment bien accueillie et je me sens toujours aussi bien au sein de cette équipe. Il s'agit d'une équipe qui est vraiment très aidante. À mon accueil, tout le monde me disait, si tu as besoin d'aide, etc., je suis là, vraiment tout le monde. J'ai été vachement bien accueillie et je trouve que, en tout cas dans les entreprises ici, on est vachement bien accueillis. et j'ai vraiment apprécié cela vraiment apprécié cela et j'aimerais pour terminer j'aimerais faire une petite mention par rapport à la hiérarchie je trouve que ici pas qu'il n'y a pas de hiérarchie mais elles sont un peu moins visibles là c'est-à-dire qu'on se tutoie au bureau c'est-à-dire que même mes directrices je les tutoie dans le premier emploi je ne tutoyais pas parce que je la trouvais vraiment trop âgée là j'étais pas à l'aise mais là on se tutoie et elles exigent en tout cas qu'on se tutoie ok bon sujet merci

  • Speaker #2

    Oui, culinaires, pardon.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #2

    Que penses-tu de la cuisine ici ?

  • Speaker #1

    Que pense-tu de la cuisine ici ? Tu parles plutôt des restaurants ou bien de ce qu'on trouve dans les supermarchés ?

  • Speaker #2

    Là, canadien, typiquement canadien, là, c'est la poutine. Je ne penserais quoi de la poutine ? Pourquoi c'est quoi la poutine ?

  • Speaker #1

    Ok. J'ai eu l'occasion de manger ma première poutine en début 2023, quand je suis arrivée. Et personnellement, je n'ai vraiment pas apprécié. J'ai vraiment aimé. La première poutine a été assez correcte. Mais celle que j'ai mangée dans un autre restaurant, dont je ne ferai pas la pub, j'ai vraiment apprécié. Je sais qu'il y en a qui détestent ça, qui trouvent que c'est juste un bazar culinaire. Mais moi, personnellement, je suis une fan de poutine.

  • Speaker #2

    Juste pour info, on parle de la poutine, la nourriture,

  • Speaker #1

    pas le président. Ah bah oui, ma manière de parler, là, ça peut être un peu confus.

  • Speaker #2

    Le français d'ici, est-ce que tu arrives à t'y faire ?

  • Speaker #1

    Le français d'ici, est-ce que j'arrive à m'y faire ? Alors bon, c'est du français, oui, mais c'est vraiment différent. C'est-à-dire qu'il y a des expressions et parfois même des blagues dans lesquelles je ne m'y retrouve pas. et c'est un peu contraignant quand même, c'était un peu contraignant, même dans les débuts, on parlait la même langue, mais il est vrai qu'il y avait des expressions que je ne comprenais pas du tout, et je pense que les personnes en face de moi ne percutaient pas que je ne comprenais pas, parce que quand on parle français, on se dit qu'on se comprend tous, mais non, chacun a sa manière de parler, j'ai mon accent parisien, ils ont leur accent québécois, qui est assez compréhensible pour dire vrai. Même si je trouve, ça c'est la petite parenthèse, que l'accent montréalais et l'accent québécois sont assez différents. C'est mon petit avis. À part ça, globalement, on se comprend. Ça reste du français, mais il y a quand même des expressions qui diffèrent énormément. Et il faut vraiment, vraiment... la renfort de sa réalité.

  • Speaker #2

    Je vois ce que tu veux dire, mais je suis tout à fait d'accord pour le français montréalais et le français québécois. Je pense que le français montréalais est utilisé tantôt qu'il y a beaucoup d'ethnies en fait à Montréal. Ce qui fait que le français montréalais s'est adapté. Parce que pour moi, je trouve que le montréalais qui parle,

  • Speaker #1

    ils utilisent pas mal de mots anglais. Exactement.

  • Speaker #2

    Et les expressions françaises mélangées, enfin de français de France.

  • Speaker #0

    Et socialement parlant, comment t'as fait pour avoir des amis ? Comment t'as fait pour créer un entourage ici ?

  • Speaker #1

    Alors, en termes de réseau social, je ne peux pas compter sur mes entreprises dans la mesure où je suis toujours la plus jeune, donc on n'est pas du tout de la même génération. Donc, je ne peux pas compter sur ça pour me faire des proches, un entourage et ou des amis. Le premier trimestre, c'était assez complexe dans la mesure où je n'avais pas connaissance des moyens de socialisation. Ma vie, c'était le travail, la maison, la maison, le travail, ou bien sortir comme ça dans les rues comme j'aime faire, découvrir Montréal. J'ai assez apprécié cela. Ensuite, j'ai commencé à aller à plus d'événements, notamment en février, je commençais à rencontrer des personnes, etc. Mais je me rends compte qu'on se rend compte sur le moment où on parle, après on ne va pas forcément se revoir, se re-tchatcher, se reprendre un verre, etc. Il est à noter néanmoins que j'ai rencontré une personne en janvier 2020. Non, en février 2023, pardon, lors d'un événement. Elle était également nouvelle arrivante et depuis, c'est vraiment une très bonne copine. Il nous arrive assez souvent de faire des sorties, etc. Et on a fait pareil dans la mesure où on n'a personne ici. Elle, elle a quelques membres de sa famille. On n'a personne ici, on est arrivés en même temps. Donc, on est vraiment de bonnes copines qui allons à plein d'événements. À part ça, j'ai intégré également une église aux alentours de l'été 2023. Et là par contre, ça a eu un assez grand boom dans la croissance de mon réseau social, à vrai dire. J'ai rencontré bon nombre de personnes de ma génération, j'ai fait pas mal de connaissances, etc. Après, on ne sort peut-être pas encore en dehors de ça, mais en tout cas, je sens qu'il y a des personnes avec qui ça peut vraiment durer. et ça fait vraiment du bien de savoir qu'ils sont là on s'envoie des messages assez souvent pour avoir de nouvelles mutuellement et oui avoir intégré l'église vraiment ça m'a permis d'avoir un réel réseau social d'y aller toutes les semaines, deux à trois fois par semaine de voir du monde, de voir les mêmes personnes ça forge vraiment et pour terminer la plupart des personnes que je rencontre en général c'est plutôt à des événements que je trouve sur Eventbrite à ces événements là je rencontre des personnes ces personnes là m'invitent à leur anniversaire, à leur fête et à leur fête ou à leur anniversaire je rencontre encore d'autres personnes c'est ainsi que je suis en train de créer ma petite vie ici et j'apprécie vraiment le processus parce que c'est comme une nouvelle naissance comme ça j'étais née quand je suis arrivée ici et que j'étais en train de créer mon petit réseau et j'apprécie vraiment le processus.

  • Speaker #2

    Souvent, les conseils de l'immigration en arrivant avec un certain montant, est-ce que tu trouves que ce montant est un montant réaliste ?

  • Speaker #1

    Oui, largement. Alors, la somme préconisée pour venir en PVT, c'est 2 500 dollars. Et moi, j'avais environ plus de 2500 euros. La somme préconisée, en tout cas, elle est topissime. Dans la mesure où, bien qu'il y avait cette somme-là, cette somme-là, personnellement, je l'ai gardée dans un compte épargne. Je ne voulais pas y toucher, personnellement. Mais la somme avec laquelle je suis venue, je considère que la somme avec laquelle je suis venue, c'est 500 dollars, ni plus, ni moins. 500 dollars canadiens. qui fait environ 300 et quelques euros. Je me suis venue qu'avec 500 dollars, je m'étais dit en tout cas que je trouverais un emploi assez rapidement, ce qui a été le cas d'ailleurs. Je me suis fiée au témoignage de bon nombre de youtubeuses qui disaient qu'on trouve assez rapidement un emploi, et même aux différents groupes Facebook. Je me suis dit que 500 dollars, ce serait correct pour les premiers jours, pour faire mes courses, etc. Avant d'avoir mon emploi. Et 500 dollars, c'est largement suffisant. Ça a été largement suffisant pour moi. J'ai fait des courses pour une ou deux semaines là et ça a été largement suffisant pour tout ce que j'avais à gérer. Ça a pu me payer ma première colocation, qui était une colocation type Airbnb. Et ça a pu me payer mes... Toutes mes premières choses que j'avais achetées, mes bottes de neige, etc.

  • Speaker #2

    Oui, félicitations. Avec plaisir. Ton premier emploi, tu as travaillé au système santé.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Que peux-tu nous dire du système santé québécois comparé à la France, qu'en penses-tu ?

  • Speaker #1

    Quelle est donc la différence ? Alors, j'entends dire qu'il est assez inaccessible. C'est d'après les témoignages, parce que vraiment, heureusement, je n'ai pas eu de grosses galères médicales. m'a emmenée à l'hôpital, même si, à vrai dire, on n'attend pas les galères pour aller à l'hôpital. Ça, c'est une autre chose. J'entends dire également, j'ai eu pas mal de témoignages d'attentes faramineuses aux urgences. Et c'est également quelque chose que j'ai pu constater de près ou de loin. Voilà, je pèse un peu mes mots parce qu'il y a des choses qui sont assez confidentielles dont j'ai pu avoir connaissance. Pour accéder à certains médecins, il faille avoir un médecin de famille, etc. Je suis assez vague sur ce sujet dans la mesure où je n'ai même pas cherché à savoir. Je n'ai même pas cherché à savoir, j'ai compris la complexité, je me suis dit que non, je n'ai pas envie de plonger mon nez là-dedans pour le moment. En revanche, je prends quand même soin de ma santé, mais j'ai pris soin de ma santé quand je suis retournée en France temporairement en 2023. Je suis retournée, j'ai pu faire tout mon check-up, etc. Ici, il y a bon nombre de choses qui ne seront pas vraiment remboursées ou mal remboursées. Il est à noter que quand on prend un PVT, on a une assurance qui est obligatoire, l'assurance que j'ai. Est-ce que je l'ai utilisée ? Je l'ai utilisée pour le moment que pour mes soins en France. J'ai utilisé uniquement que pour mes soins en France parce que cette assurance-là comprend mon séjour au Canada ainsi que les différents séjours que je ferai hors du Canada pendant mon PVT. C'est-à-dire que demain, si je décide de me rendre au Zimbabwe, mes frais de santé seront pris en charge au Zimbabwe parce que je suis en PVT. Et là même, mes frais de santé, parce que je suis partie en France temporairement, sont pris en charge. Mais je n'ai pas encore reçu de remboursement. Du coup, je reste vraiment sur la réserve. j'envoyais tous les documents, toutes les preuves, etc. Tant que je n'ai pas encore reçu le remboursement, je reste vraiment sur la réserve.

  • Speaker #2

    Quelle a été ton expérience par rapport au PVT, les démarches administratives, les démarches en France et ici ?

  • Speaker #1

    Alors, en France, la première étape, et ça, j'ai une grosse vidéo sur YouTube qui en parle, mais étant donné que ma chaîne est pour le moment fermée, vous n'en aurez pas accès. La première étape a été de refaire mon passeport, mais bon, ça, c'est juste parce que mon passeport arrivait à expiration, donc ça ne concerne pas tout le monde. La seconde étape, ça a été de m'inscrire dans le Vincennes, ce qui s'est fait en juillet 2022. Troisième étape, c'était d'attendre, attendre, attendre, être dans le doute toujours, regarder tous les mardis matins, être dans le doute, avoir peur, mais avoir quand même la foi, etc. Et la dernière étape... J'ai eu le tirage au sort, le dernier tirage au sort, c'était le 17 octobre 2022. C'est vraiment le dernier tirage au sort, c'est-à-dire que c'est soit maintenant, soit je n'irai pas au Canada, ou bien d'une autre manière, parce que ma profonde conviction était qu'en 2022, la plante de mes pieds foule le sol canadien, en fait, ça c'était sûr et certain. Donc j'ai eu mon PVT, j'ai eu cette bonne nouvelle-là. au 17 octobre. Ensuite, tout s'est enchaîné. Tout a été vraiment très fluide et limpide et rapide. Je suis allée faire en prendre, prélever mes empreintes quelques jours après, aux alentours du 23 octobre. Fin octobre, je pouvais déjà me rendre au Canada. Tout était correct. Début décembre, j'ai pris mon billet d'avion. Et fin décembre, j'étais au Canada. Et puis voilà, globalement, j'ai un peu... Ça, ce fut les démarches en France. Une fois arrivée, j'étais assez outillée. Vous vous doutez bien que je me suis bourrée de contenu sur le Canada, sur le PVT. Donc, je savais qu'il fallait que j'aille faire mon NAS pour pouvoir légitimer ma présence sur le territoire.

  • Speaker #2

    Est-ce que je peux te dire, le NAS, ça équivaut à quoi ?

  • Speaker #1

    Le NAS, c'est le numéro d'assurance sociale. Moi, je trouve que ça équivaut au numéro de sécurité sociale en France. même si j'ai l'impression qu'au Canada, on en a davantage besoin. Parce que demain, si j'ai envie d'ouvrir un compte bancaire en France, on ne va pas me demander mon numéro de sécurité sociale. Là-haut, au Canada, pour ouvrir un compte bancaire, on a besoin de ce NAS-là. Même pour l'emploi, on a besoin de ce NAS-là, mais c'est également le cas en France en soi. Mais yes, on a pas mal besoin du NAS-là. C'est un numéro vraiment personnel, vraiment très confidentiel. Gardez-le bien, bien, bien. Ton identité peut être usurpée juste à cause de ton AS.

  • Speaker #2

    À part les institutions comme cité là, ton employeur peut le donner à personne.

  • Speaker #1

    Yes, vraiment un document confidentiel.

  • Speaker #2

    Mais le gouvernement, les agents au téléphone, normalement ils n'ont pas à te demander à part son personne, mais au téléphone normalement de toute façon c'est comme t'es ton AS.

  • Speaker #1

    Yes, exactly. Fais bien attention à ton NAS quand tu viendras, ou bien si tu es déjà sur le territoire. J'ai fait mon NAS le lendemain. Tout se passe sur Internet. Google is your best friend, en fait. Comment aller faire son NAS ? Tu vois l'adresse de l'endroit. Je me suis rendue à pied. J'ai fait mon NAS. Ça a duré moins de 20 minutes. Il faut quand même avoir une adresse, un numéro de téléphone. Mais si tu ne l'as pas, c'est quand même correct. et puis j'ajoutais d'autres ensuite je suis allée ouvrir mon compte en banque et puis voilà, globalement c'est les premières démarches à faire, mais j'aimerais mentionner une dernière démarche que j'ai eu à faire parce que moi j'aime bien être réglo sur tous les points c'est d'aller déclarer mes impôts ça s'est fait en début avril j'ai déclaré mes impôts en début avril 2023 je ne sais absolument pas si j'étais dans l'obligation de le faire ou pas, mais je tenais vraiment à ce que tout soit clair voilà

  • Speaker #2

    j'ai pas eu d'impôt à payer puisque j'avais travaillé j'avais pas travaillé en 2022 là mais yeah c'est la dernière démarche administrative que j'ai eu à faire jusqu'alors la dernière question yeah quel conseil donnerais-tu à des futurs expats ou des expats qui sont déjà là ou des gens qui veulent juste informer sur la vie au Canada comment y accéder ok des choses en fait que t'aurais aimé savoir avant d'arriver.

  • Speaker #1

    Ok. Déjà, pour ceux qui veulent venir, je vous invite à vous lancer. Mais bon, ça, c'est une phrase vraiment très bateau. Deuxièmement, ne pas croire que c'est l'Eldorado. Je vous conseillerais également de faire attention à vous. Vous êtes un jeune ou une jeune nouvelle expatriée dans le pays. Ce n'est pas tout le monde qui est bienveillant. Et même les personnes qui peuvent vous faire croire qu'elles sont là pour vous accueillir, les bras ouverts. etc. Je vous invite à rester prudent, à rester prudent, yes, ne pas tomber dans la psychopathie ou quoi que ce soit, mais à rester prudent. Faites attention à vous, déjà d'une part, également à aller vers les autres. N'oubliez pas que vous êtes nouveaux dans ce pays et ceux dans tous les pays du monde, vous êtes nouveaux, c'est à vous d'aller vers les autres. Les gens ne savent pas spécialement que vous êtes nouveaux, c'est à vous d'aller vers les autres, c'est à vous de faire vos rencontres. Eventbrite sera votre meilleur ami et c'est pas une collaboration j'espère qu'un jour ils me sponsoriseront Eventbrite sera votre meilleur ami pour trouver tout type d'événements en rapport avec vos centres d'intérêt ou non et j'aimerais également mentionner que je comprenais pas trop les gens qui disaient courageux, désexpatriés, etc. parce que j'ai un brin un peu solitaire mais à vrai dire ça l'est je le ressens vraiment de plus en plus avec la solitude que j'ai ressentie personnellement à... à mes débuts, lors de l'année 2023, mais également avec tout ce que j'entends sur les jeunes expatriés, hommes ou femmes d'ailleurs, dans les autres pays. J'entends des histoires de disparition, etc. Et je me dis que faisons attention à nous et donnons des nouvelles à nos proches quand on est aussi loin d'eux.

  • Speaker #2

    J'ai une question qui m'est... Est-ce que tu as pu t'adapter justement à l'hiver québécois ?

  • Speaker #1

    Le premier hiver fut horrible. horriblissime, véritablement. À telle enceinte que j'ai angoissée même durant tout l'été et l'automne de l'hiver. J'ai angoissée du prochain, de cet hiver-là. J'avais vraiment très peur de me retrouver dans cette solitude, dans ce froid. Bref, c'était vraiment angoissant. Le premier hiver fut vraiment déplorable. Mais le deuxième hiver, franchement, je suis en train de prendre ma revanche sur la vie parce que je quitte. Je kiffe pour quelles raisons ? Même pas parce que je fais des activités, parce que là, je me trouve vraiment pas assez active, mais c'est normal. Mais je sais pas, je kiffe. Je trouve que je suis déjà mieux vêtue. C'est bête, je me suis acheté des nouvelles bottes, du coup, je me sens mieux dehors quand je suis vêtue. Je me sens bien habillée, entre guillemets. Bien qu'il fasse froid, je me sens assez bien couverte, etc. Et je trouve que la neige, là, elle reste au sol, mais plus si longtemps que ça. L'année dernière, j'avais l'impression qu'il y avait énormément de neige. Je ne sais pas si c'était les débuts, mais c'est vraiment relou. Mais là, pour le moment, ça va. Là, on est en mi-février. Là, ça va. Je ne sais pas si la neige reviendra. Mais en tout cas, je m'accueillerai les bras ouverts parce que c'est ma nouvelle vie au Canada. En tout cas, cet hiver, je kiffe. Même d'un point de vue social, je vais à des événements. Là où, en début 2023, je ne connaissais pas vraiment Eventbrite, donc je n'allais pas à des événements. Ma vie, elle était vraiment triste. Là, je faisais travail-maison, maison-travail, travail-maison. Et de temps en temps, j'allais au centre-ville parce que j'aime beaucoup les buildings, les centres-villes et tout ce qui est grand là. Mais voilà. Alors, je m'appelle Simone. Sur mes réseaux, je compte revenir, mais je ne sais pas si j'aurai le même nom qu'avant, soit je dis juste Simone. En revanche, pour le moment, vous pouvez me retrouver sur la page Instagram Well done by Simone Il s'agit de la page Instagram de mon entreprise, mon cabinet de coaching en ligne, dans lequel j'accompagne les jeunes nouveaux arrivants entre 15 et 25 ans à Montréal dans la préparation de leur candidature ainsi que de leur entretien d'embauche en vue d'obtenir l'emploi qui leur est destiné. Cette page Instagram est toujours ouverte, c'est ma page professionnelle, je la keep encore. et c'est là-bas que vous pourrez me retrouver et le jour où j'ouvrirai mes différents autres réseaux sociaux assurément vous en serez informés car je vous en informerai sur ces réseaux sociaux là et puis là principalement vous pourrez me retrouver sur Welldone by Simone sur

  • Speaker #0

    Instagram Merci Simone pour ce partage ce fut un plaisir

  • Speaker #1

    Merci Wesleyne ce fut un réel plaisir et à très vite

  • Speaker #0

    C'est tout pour cet épisode de Récits Expats. Encore un grand merci à Simone. J'espère que vous avez apprécié. Si vous avez aimé cet épisode, n'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode à venir. N'hésitez pas à partager vos réflexions, vos suggestions et vos expériences en laissant un message sur nos réseaux sociaux ou en laissant un commentaire. Merci d'avoir écouté et à bientôt pour de nouvelles aventures avec Récits Expats. Bye bye !

Chapters

  • Introduction et présentation de Simone

    00:10

  • Les raisons de l'expatriation et choix du Canada

    00:36

  • Amélioration de l'anglais et adaptation à Montréal

    01:47

  • Expériences professionnelles et différences culturelles

    05:49

  • Le réseau social et la vie à Montréal

    10:55

  • Conseils pour futurs expatriés et réflexions finales

    16:15

Description

Dans ce tout premier épisode de Récits Expats, plonge au cœur de l'aventure de Simone, une jeune Française fraîchement débarquée à Montréal, au Canada. Découvre pourquoi elle a choisi de faire le grand saut et de franchir les océans pour s'installer dans la métropole québécoise. Ensemble, on explore les hauts et les bas qu'elle a vécus en arrivant dans cette ville dynamique, ainsi que son expérience unique en tant qu'expatriée francophone. Laisse-toi inspirer par son récit captivant !

Alors, prêt à nous suivre dans cette nouvelle aventure ? 😉 N'oublie pas de t'abonner pour ne manquer aucun épisode à venir et de partager cet épisode avec tes amis et ta famille. Car chez Récits Expats, chaque écho résonne comme une histoire, et chaque histoire est une aventure.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Récits expats. Je suis Wasline Saint-Fleur, votre hôte, je suis ravie de vous emmener dans un voyage au coeur des récits d'expatriés francophones à travers le monde. Dans ce podcast, nous explorons les histoires inspirantes, les défis surmontés, les aventures inoubliables de ceux qui ont choisi de franchir les frontières et de vivre à l'étranger. Alors installez-vous confortablement, laissez-vous être inspiré et transporté dans un monde où chaque écho est une histoire et où chaque histoire est une aventure. Notre invité de la semaine, c'est Simone, une jeune française installée à Montréal depuis 2022. Écoutons son histoire. Allô Simone, peux-tu te présenter brièvement en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Allô, allez c'est Simone, je suis une jeune expatriée à Montréal depuis décembre 2022, ça fait donc un an maintenant que je suis ici, dans la vie je suis assistante de direction, créatrice de contenu ainsi que coach en posture professionnelle, une coach de carrière.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas encore plus de quelle plateforme.

  • Speaker #1

    Alors, pour ce premier trimestre de 2024, toutes mes activités sont en pause, mais sur les réseaux sociaux, je crée du contenu principalement sur YouTube, plateforme sur laquelle je raconte ma nouvelle vie au Canada. Je donne bon nombre de tips pour les nouveaux arrivants. Je suis également sur Instagram. Il s'agissait d'un contenu un peu plus lifestyle, ainsi que sur TikTok, là où je me suis essayée à l'UGC, ainsi qu'à un contenu assez lifestyle. Et puis, présentement, je suis en plein remue-ménage par rapport à ma stratégie sur mes différents réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Quels sont les raisons qui t'ont poussé à choisir l'expatriation ? Pourquoi le Canada et principalement Montréal ?

  • Speaker #1

    Ça a commencé en France, là d'où je viens. J'avais à cœur, à la suite de mon DUT, gestion des entreprises et des administrations, de m'expatrier. Je voulais vraiment sortir de la France, j'ai songé à la Suisse, l'Angleterre, aux Etats-Unis, ainsi qu'au Canada. L'idée était donc principalement d'aller dans un pays anglophone de manière à accroître mon niveau d'anglais. Et puis le Canada, c'était comme le bon compromis dans la mesure où il y avait la sécurité du français, tout en étant dans un univers assez américain, assez anglo-saxon. Donc le Canada s'est vraiment présenté à moi comme la voie que je devais suivre. Et puis, au-delà de cela, à plusieurs reprises, j'ai failli venir au Canada après mon baccalauréat français, même un peu avant avec ma famille. En tout cas, à plusieurs reprises dans ma vie, ma vie a été liée au Canada, j'ai envie de dire. Ainsi, c'est naturellement que je me trouve ici quelques années plus tard.

  • Speaker #2

    D'accord. Tu disais que tu es venue ici pour améliorer en anglais.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Mais tu as choisi Montréal.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Pourquoi Montréal ?

  • Speaker #1

    C'est quelque peu contradictoire dans la mesure où le Québec est une province francophone et toutes les actions sont mises en place pour keep the French Pourquoi Montréal ? Parce que j'entendais davantage parler déjà d'une part. Je ne voulais pas absolument venir à Montréal parce que c'est la grande ville. je me disais que je pourrais aller aux villes alentours, etc. Mais quand on vient de l'extérieur, je sentais qu'il était préférable pour moi de me rendre à Montréal parce que c'est la ville la plus connue, là où tout était concentré. Et je trouvais ça bien plus safe pour une étrangère, même si je n'étais vraiment pas du tout fermée à l'idée d'aller aux alentours de Montréal tout en restant au Québec.

  • Speaker #0

    Tu dis safe, safe dans le sens où on parle français ici, qu'il y a une grande communauté francophone. Penses-tu que cela a facilité ton immigration ici au Canada ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait, ça a pas mal contribué, même si dans le fond, je cherchais quand même un dépaysement. Oui, je cherchais quand même un dépaysement, donc ça ne m'aurait vraiment pas dérangé d'aller en Ontario, etc. Mais je sentais dans mon cœur, c'était assez profond que c'était Montréal, la ville dans laquelle je devais me rendre. En plus, à vrai dire… Heureusement que je me suis rendue à Montréal, dans une province où on parle français, parce que je venais quand même d'assez loin. Et pour m'insérer dans le marché du travail, en tout cas dans mon domaine, je pense que ça aurait été légèrement complexe. Parce que pour rappel, je suis assistante de direction, et bien que mon niveau d'anglais soit assez correct, est-ce que dès mes débuts, j'aurais pu être assistante de direction en anglais ? Pas si sûr. Donc heureusement finalement que j'ai commencé en français.

  • Speaker #2

    Ok, en étant ici, est-ce que tu as pu t'améliorer justement en anglais ?

  • Speaker #1

    Bonne question. Il s'est pas mal amélioré. En tout cas, je suis... Oui, il s'est pas mal amélioré. Pas autant que je le pensais finalement, car je parle pas mal français. Mais il est vrai que... Comment dirais-je ? Je suis souvent amenée à parler anglais, car il y a des personnes qui ne cherchent même pas à savoir si tu parles anglais ou français et qui te parlent anglais directement. Et puis naturellement, je réponds parce que j'ai d'assez bonnes bases. Mais également, c'est devenu vraiment naturel. Même moi, il m'est arrivé un jour d'aller dans un guichet, bien qu'on y parlait français. J'ai commencé en français et j'ai terminé en anglais. Je me suis même surprise là. Mais c'est de plus en plus naturel. mais également avec mes interactions avec les montréalaises et montréalaises je trouve qu'il y a pas mal d'anglais dans leur manière de parler etc, ça me permet réellement d'accroître mon niveau d'anglais et puis je peux affirmer oui que mon niveau d'anglais s'est assez amélioré

  • Speaker #2

    On va aller sur un sujet c'est tes expériences professionnelles on parlait de tes expériences depuis que tu es arrivée jusqu'à maintenant et quelles sont les différences que tu as eues ici et en France

  • Speaker #1

    Ok Par rapport à mon expérience professionnelle au Canada, tout a commencé en janvier 2023. Je cherchais donc un travail dans mon domaine qui est l'assistanat de direction. J'ai postulé à des agences de placement physiques mais également des agences de placement en ligne. Très vite, ma candidature suscitait bon nombre d'intérêts, etc. Et j'ai été embauchée en l'espace de deux jours. par une agence de placement pour travailler au sein d'un hôpital à Montréal. J'ai été adjointe de direction au sein de cet hôpital, à la direction des services professionnels. C'était l'une des directions les plus hautes. Ça s'est vraiment très bien passé à l'époque. J'étais vraiment satisfaite aussi bien de la rémunération que du travail en soi. Mais très vite, je commençais à fatiguer, dans la mesure où c'était très redondant, il n'y avait pas d'innovation. Et même l'environnement dans lequel j'étais était vraiment très ancien et moi ça a terni mon moral totalement. Et ainsi en mai Oui, en mai 2023, d'un commun accord avec mes employeurs, nous avons mis fin à mon contrat. Mais il s'agissait de toute manière d'un contrat temporaire pour commencer. Il ne s'agissait pas pour moi d'une grande surprise. Mai 2023, mon contrat à l'hôpital s'est donc achevé. Tout s'est vraiment bien déroulé. Je suis vraiment satisfaite de cette expérience professionnelle. Je me suis davantage concentrée sur la création de contenu. principalement sur TikTok ainsi que YouTube. C'est d'ailleurs durant cette période-là que ma chaîne YouTube a connu une croissance assez spectaculaire en début juillet. Je me suis donc lancée sur la création de contenu, mais je me sentais que je n'en générais pas vraiment de revenus, pour dire vrai. Mais également, la solitude commençait à refaire surface et je voulais avoir un réel cadre. Il me fallait réellement un cadre, je n'arrivais plus vraiment à me donner ce cadre-là moi-même. Et pour avoir ce cadre-là, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je retourne dans le marché de l'emploi. Raison pour laquelle, en août 2023, j'ai commencé à repostuler, etc. Et cette fois-ci, j'ai été embauchée au sein d'une université en tant qu'assistante de direction, encore une fois. Mon premier emploi, je l'ai trouvé en l'espace de deux semaines après mon arrivée. Mon second emploi, ça a pris un peu plus de temps. C'est-à-dire qu'entre le moment où je me suis dit qu'il fallait que je retrouve un nouveau travail et le moment où j'ai été embauchée, il y a eu environ un mois. Ça prenait un peu plus de temps, mais bon, j'accuse le fait que c'était en été. Maintenant, depuis lors, je suis assistante de direction au sein d'une université. Et pour le moment, j'y suis encore, en tout cas. J'ai été vachement bien accueillie, aussi bien dans mon premier emploi que dans le second. Le premier emploi, j'ai vraiment été bien accueillie. Bien que je fusse la plus jeune de l'équipe, etc. J'allais dire, à aucun moment, je me suis sentie infantilisée, mais ce serait faux, dans la mesure où à un moment, vers la fin de mon contrat d'ailleurs, mon manager commençait un peu plus à m'infantiliser et ça devenait totalement... totalement... How can I say that ? Relou. I don't know if you understand. Ça devient un peu agaçant de se faire infantiliser de la sorte. Elle était un peu trop derrière mon dos et ça m'agaçait. Mais à part ça, tout se déroulait assez bien. J'ai été très bien accueillie. Tout le monde était à l'écoute et comment dirais-je ? Même quand il m'arrivait de faire des erreurs, eh bien, pas ma manager, mais ma supérieure, vraiment la directrice, eh bien... elle était vraiment très compréhensive, elle était vraiment très encourageante. C'est-à-dire que si par exemple elle me faisait des reproches... on me faisait des reproches, après elle me disait, t'inquiète, ça va aller, ça commence toujours comme ça, et c'était vachement rassurant. Le contrat s'est terminé, dans le second emploi, pareil. Alors là, je me suis sentie vraiment bien accueillie et je me sens toujours aussi bien au sein de cette équipe. Il s'agit d'une équipe qui est vraiment très aidante. À mon accueil, tout le monde me disait, si tu as besoin d'aide, etc., je suis là, vraiment tout le monde. J'ai été vachement bien accueillie et je trouve que, en tout cas dans les entreprises ici, on est vachement bien accueillis. et j'ai vraiment apprécié cela vraiment apprécié cela et j'aimerais pour terminer j'aimerais faire une petite mention par rapport à la hiérarchie je trouve que ici pas qu'il n'y a pas de hiérarchie mais elles sont un peu moins visibles là c'est-à-dire qu'on se tutoie au bureau c'est-à-dire que même mes directrices je les tutoie dans le premier emploi je ne tutoyais pas parce que je la trouvais vraiment trop âgée là j'étais pas à l'aise mais là on se tutoie et elles exigent en tout cas qu'on se tutoie ok bon sujet merci

  • Speaker #2

    Oui, culinaires, pardon.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #2

    Que penses-tu de la cuisine ici ?

  • Speaker #1

    Que pense-tu de la cuisine ici ? Tu parles plutôt des restaurants ou bien de ce qu'on trouve dans les supermarchés ?

  • Speaker #2

    Là, canadien, typiquement canadien, là, c'est la poutine. Je ne penserais quoi de la poutine ? Pourquoi c'est quoi la poutine ?

  • Speaker #1

    Ok. J'ai eu l'occasion de manger ma première poutine en début 2023, quand je suis arrivée. Et personnellement, je n'ai vraiment pas apprécié. J'ai vraiment aimé. La première poutine a été assez correcte. Mais celle que j'ai mangée dans un autre restaurant, dont je ne ferai pas la pub, j'ai vraiment apprécié. Je sais qu'il y en a qui détestent ça, qui trouvent que c'est juste un bazar culinaire. Mais moi, personnellement, je suis une fan de poutine.

  • Speaker #2

    Juste pour info, on parle de la poutine, la nourriture,

  • Speaker #1

    pas le président. Ah bah oui, ma manière de parler, là, ça peut être un peu confus.

  • Speaker #2

    Le français d'ici, est-ce que tu arrives à t'y faire ?

  • Speaker #1

    Le français d'ici, est-ce que j'arrive à m'y faire ? Alors bon, c'est du français, oui, mais c'est vraiment différent. C'est-à-dire qu'il y a des expressions et parfois même des blagues dans lesquelles je ne m'y retrouve pas. et c'est un peu contraignant quand même, c'était un peu contraignant, même dans les débuts, on parlait la même langue, mais il est vrai qu'il y avait des expressions que je ne comprenais pas du tout, et je pense que les personnes en face de moi ne percutaient pas que je ne comprenais pas, parce que quand on parle français, on se dit qu'on se comprend tous, mais non, chacun a sa manière de parler, j'ai mon accent parisien, ils ont leur accent québécois, qui est assez compréhensible pour dire vrai. Même si je trouve, ça c'est la petite parenthèse, que l'accent montréalais et l'accent québécois sont assez différents. C'est mon petit avis. À part ça, globalement, on se comprend. Ça reste du français, mais il y a quand même des expressions qui diffèrent énormément. Et il faut vraiment, vraiment... la renfort de sa réalité.

  • Speaker #2

    Je vois ce que tu veux dire, mais je suis tout à fait d'accord pour le français montréalais et le français québécois. Je pense que le français montréalais est utilisé tantôt qu'il y a beaucoup d'ethnies en fait à Montréal. Ce qui fait que le français montréalais s'est adapté. Parce que pour moi, je trouve que le montréalais qui parle,

  • Speaker #1

    ils utilisent pas mal de mots anglais. Exactement.

  • Speaker #2

    Et les expressions françaises mélangées, enfin de français de France.

  • Speaker #0

    Et socialement parlant, comment t'as fait pour avoir des amis ? Comment t'as fait pour créer un entourage ici ?

  • Speaker #1

    Alors, en termes de réseau social, je ne peux pas compter sur mes entreprises dans la mesure où je suis toujours la plus jeune, donc on n'est pas du tout de la même génération. Donc, je ne peux pas compter sur ça pour me faire des proches, un entourage et ou des amis. Le premier trimestre, c'était assez complexe dans la mesure où je n'avais pas connaissance des moyens de socialisation. Ma vie, c'était le travail, la maison, la maison, le travail, ou bien sortir comme ça dans les rues comme j'aime faire, découvrir Montréal. J'ai assez apprécié cela. Ensuite, j'ai commencé à aller à plus d'événements, notamment en février, je commençais à rencontrer des personnes, etc. Mais je me rends compte qu'on se rend compte sur le moment où on parle, après on ne va pas forcément se revoir, se re-tchatcher, se reprendre un verre, etc. Il est à noter néanmoins que j'ai rencontré une personne en janvier 2020. Non, en février 2023, pardon, lors d'un événement. Elle était également nouvelle arrivante et depuis, c'est vraiment une très bonne copine. Il nous arrive assez souvent de faire des sorties, etc. Et on a fait pareil dans la mesure où on n'a personne ici. Elle, elle a quelques membres de sa famille. On n'a personne ici, on est arrivés en même temps. Donc, on est vraiment de bonnes copines qui allons à plein d'événements. À part ça, j'ai intégré également une église aux alentours de l'été 2023. Et là par contre, ça a eu un assez grand boom dans la croissance de mon réseau social, à vrai dire. J'ai rencontré bon nombre de personnes de ma génération, j'ai fait pas mal de connaissances, etc. Après, on ne sort peut-être pas encore en dehors de ça, mais en tout cas, je sens qu'il y a des personnes avec qui ça peut vraiment durer. et ça fait vraiment du bien de savoir qu'ils sont là on s'envoie des messages assez souvent pour avoir de nouvelles mutuellement et oui avoir intégré l'église vraiment ça m'a permis d'avoir un réel réseau social d'y aller toutes les semaines, deux à trois fois par semaine de voir du monde, de voir les mêmes personnes ça forge vraiment et pour terminer la plupart des personnes que je rencontre en général c'est plutôt à des événements que je trouve sur Eventbrite à ces événements là je rencontre des personnes ces personnes là m'invitent à leur anniversaire, à leur fête et à leur fête ou à leur anniversaire je rencontre encore d'autres personnes c'est ainsi que je suis en train de créer ma petite vie ici et j'apprécie vraiment le processus parce que c'est comme une nouvelle naissance comme ça j'étais née quand je suis arrivée ici et que j'étais en train de créer mon petit réseau et j'apprécie vraiment le processus.

  • Speaker #2

    Souvent, les conseils de l'immigration en arrivant avec un certain montant, est-ce que tu trouves que ce montant est un montant réaliste ?

  • Speaker #1

    Oui, largement. Alors, la somme préconisée pour venir en PVT, c'est 2 500 dollars. Et moi, j'avais environ plus de 2500 euros. La somme préconisée, en tout cas, elle est topissime. Dans la mesure où, bien qu'il y avait cette somme-là, cette somme-là, personnellement, je l'ai gardée dans un compte épargne. Je ne voulais pas y toucher, personnellement. Mais la somme avec laquelle je suis venue, je considère que la somme avec laquelle je suis venue, c'est 500 dollars, ni plus, ni moins. 500 dollars canadiens. qui fait environ 300 et quelques euros. Je me suis venue qu'avec 500 dollars, je m'étais dit en tout cas que je trouverais un emploi assez rapidement, ce qui a été le cas d'ailleurs. Je me suis fiée au témoignage de bon nombre de youtubeuses qui disaient qu'on trouve assez rapidement un emploi, et même aux différents groupes Facebook. Je me suis dit que 500 dollars, ce serait correct pour les premiers jours, pour faire mes courses, etc. Avant d'avoir mon emploi. Et 500 dollars, c'est largement suffisant. Ça a été largement suffisant pour moi. J'ai fait des courses pour une ou deux semaines là et ça a été largement suffisant pour tout ce que j'avais à gérer. Ça a pu me payer ma première colocation, qui était une colocation type Airbnb. Et ça a pu me payer mes... Toutes mes premières choses que j'avais achetées, mes bottes de neige, etc.

  • Speaker #2

    Oui, félicitations. Avec plaisir. Ton premier emploi, tu as travaillé au système santé.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Que peux-tu nous dire du système santé québécois comparé à la France, qu'en penses-tu ?

  • Speaker #1

    Quelle est donc la différence ? Alors, j'entends dire qu'il est assez inaccessible. C'est d'après les témoignages, parce que vraiment, heureusement, je n'ai pas eu de grosses galères médicales. m'a emmenée à l'hôpital, même si, à vrai dire, on n'attend pas les galères pour aller à l'hôpital. Ça, c'est une autre chose. J'entends dire également, j'ai eu pas mal de témoignages d'attentes faramineuses aux urgences. Et c'est également quelque chose que j'ai pu constater de près ou de loin. Voilà, je pèse un peu mes mots parce qu'il y a des choses qui sont assez confidentielles dont j'ai pu avoir connaissance. Pour accéder à certains médecins, il faille avoir un médecin de famille, etc. Je suis assez vague sur ce sujet dans la mesure où je n'ai même pas cherché à savoir. Je n'ai même pas cherché à savoir, j'ai compris la complexité, je me suis dit que non, je n'ai pas envie de plonger mon nez là-dedans pour le moment. En revanche, je prends quand même soin de ma santé, mais j'ai pris soin de ma santé quand je suis retournée en France temporairement en 2023. Je suis retournée, j'ai pu faire tout mon check-up, etc. Ici, il y a bon nombre de choses qui ne seront pas vraiment remboursées ou mal remboursées. Il est à noter que quand on prend un PVT, on a une assurance qui est obligatoire, l'assurance que j'ai. Est-ce que je l'ai utilisée ? Je l'ai utilisée pour le moment que pour mes soins en France. J'ai utilisé uniquement que pour mes soins en France parce que cette assurance-là comprend mon séjour au Canada ainsi que les différents séjours que je ferai hors du Canada pendant mon PVT. C'est-à-dire que demain, si je décide de me rendre au Zimbabwe, mes frais de santé seront pris en charge au Zimbabwe parce que je suis en PVT. Et là même, mes frais de santé, parce que je suis partie en France temporairement, sont pris en charge. Mais je n'ai pas encore reçu de remboursement. Du coup, je reste vraiment sur la réserve. j'envoyais tous les documents, toutes les preuves, etc. Tant que je n'ai pas encore reçu le remboursement, je reste vraiment sur la réserve.

  • Speaker #2

    Quelle a été ton expérience par rapport au PVT, les démarches administratives, les démarches en France et ici ?

  • Speaker #1

    Alors, en France, la première étape, et ça, j'ai une grosse vidéo sur YouTube qui en parle, mais étant donné que ma chaîne est pour le moment fermée, vous n'en aurez pas accès. La première étape a été de refaire mon passeport, mais bon, ça, c'est juste parce que mon passeport arrivait à expiration, donc ça ne concerne pas tout le monde. La seconde étape, ça a été de m'inscrire dans le Vincennes, ce qui s'est fait en juillet 2022. Troisième étape, c'était d'attendre, attendre, attendre, être dans le doute toujours, regarder tous les mardis matins, être dans le doute, avoir peur, mais avoir quand même la foi, etc. Et la dernière étape... J'ai eu le tirage au sort, le dernier tirage au sort, c'était le 17 octobre 2022. C'est vraiment le dernier tirage au sort, c'est-à-dire que c'est soit maintenant, soit je n'irai pas au Canada, ou bien d'une autre manière, parce que ma profonde conviction était qu'en 2022, la plante de mes pieds foule le sol canadien, en fait, ça c'était sûr et certain. Donc j'ai eu mon PVT, j'ai eu cette bonne nouvelle-là. au 17 octobre. Ensuite, tout s'est enchaîné. Tout a été vraiment très fluide et limpide et rapide. Je suis allée faire en prendre, prélever mes empreintes quelques jours après, aux alentours du 23 octobre. Fin octobre, je pouvais déjà me rendre au Canada. Tout était correct. Début décembre, j'ai pris mon billet d'avion. Et fin décembre, j'étais au Canada. Et puis voilà, globalement, j'ai un peu... Ça, ce fut les démarches en France. Une fois arrivée, j'étais assez outillée. Vous vous doutez bien que je me suis bourrée de contenu sur le Canada, sur le PVT. Donc, je savais qu'il fallait que j'aille faire mon NAS pour pouvoir légitimer ma présence sur le territoire.

  • Speaker #2

    Est-ce que je peux te dire, le NAS, ça équivaut à quoi ?

  • Speaker #1

    Le NAS, c'est le numéro d'assurance sociale. Moi, je trouve que ça équivaut au numéro de sécurité sociale en France. même si j'ai l'impression qu'au Canada, on en a davantage besoin. Parce que demain, si j'ai envie d'ouvrir un compte bancaire en France, on ne va pas me demander mon numéro de sécurité sociale. Là-haut, au Canada, pour ouvrir un compte bancaire, on a besoin de ce NAS-là. Même pour l'emploi, on a besoin de ce NAS-là, mais c'est également le cas en France en soi. Mais yes, on a pas mal besoin du NAS-là. C'est un numéro vraiment personnel, vraiment très confidentiel. Gardez-le bien, bien, bien. Ton identité peut être usurpée juste à cause de ton AS.

  • Speaker #2

    À part les institutions comme cité là, ton employeur peut le donner à personne.

  • Speaker #1

    Yes, vraiment un document confidentiel.

  • Speaker #2

    Mais le gouvernement, les agents au téléphone, normalement ils n'ont pas à te demander à part son personne, mais au téléphone normalement de toute façon c'est comme t'es ton AS.

  • Speaker #1

    Yes, exactly. Fais bien attention à ton NAS quand tu viendras, ou bien si tu es déjà sur le territoire. J'ai fait mon NAS le lendemain. Tout se passe sur Internet. Google is your best friend, en fait. Comment aller faire son NAS ? Tu vois l'adresse de l'endroit. Je me suis rendue à pied. J'ai fait mon NAS. Ça a duré moins de 20 minutes. Il faut quand même avoir une adresse, un numéro de téléphone. Mais si tu ne l'as pas, c'est quand même correct. et puis j'ajoutais d'autres ensuite je suis allée ouvrir mon compte en banque et puis voilà, globalement c'est les premières démarches à faire, mais j'aimerais mentionner une dernière démarche que j'ai eu à faire parce que moi j'aime bien être réglo sur tous les points c'est d'aller déclarer mes impôts ça s'est fait en début avril j'ai déclaré mes impôts en début avril 2023 je ne sais absolument pas si j'étais dans l'obligation de le faire ou pas, mais je tenais vraiment à ce que tout soit clair voilà

  • Speaker #2

    j'ai pas eu d'impôt à payer puisque j'avais travaillé j'avais pas travaillé en 2022 là mais yeah c'est la dernière démarche administrative que j'ai eu à faire jusqu'alors la dernière question yeah quel conseil donnerais-tu à des futurs expats ou des expats qui sont déjà là ou des gens qui veulent juste informer sur la vie au Canada comment y accéder ok des choses en fait que t'aurais aimé savoir avant d'arriver.

  • Speaker #1

    Ok. Déjà, pour ceux qui veulent venir, je vous invite à vous lancer. Mais bon, ça, c'est une phrase vraiment très bateau. Deuxièmement, ne pas croire que c'est l'Eldorado. Je vous conseillerais également de faire attention à vous. Vous êtes un jeune ou une jeune nouvelle expatriée dans le pays. Ce n'est pas tout le monde qui est bienveillant. Et même les personnes qui peuvent vous faire croire qu'elles sont là pour vous accueillir, les bras ouverts. etc. Je vous invite à rester prudent, à rester prudent, yes, ne pas tomber dans la psychopathie ou quoi que ce soit, mais à rester prudent. Faites attention à vous, déjà d'une part, également à aller vers les autres. N'oubliez pas que vous êtes nouveaux dans ce pays et ceux dans tous les pays du monde, vous êtes nouveaux, c'est à vous d'aller vers les autres. Les gens ne savent pas spécialement que vous êtes nouveaux, c'est à vous d'aller vers les autres, c'est à vous de faire vos rencontres. Eventbrite sera votre meilleur ami et c'est pas une collaboration j'espère qu'un jour ils me sponsoriseront Eventbrite sera votre meilleur ami pour trouver tout type d'événements en rapport avec vos centres d'intérêt ou non et j'aimerais également mentionner que je comprenais pas trop les gens qui disaient courageux, désexpatriés, etc. parce que j'ai un brin un peu solitaire mais à vrai dire ça l'est je le ressens vraiment de plus en plus avec la solitude que j'ai ressentie personnellement à... à mes débuts, lors de l'année 2023, mais également avec tout ce que j'entends sur les jeunes expatriés, hommes ou femmes d'ailleurs, dans les autres pays. J'entends des histoires de disparition, etc. Et je me dis que faisons attention à nous et donnons des nouvelles à nos proches quand on est aussi loin d'eux.

  • Speaker #2

    J'ai une question qui m'est... Est-ce que tu as pu t'adapter justement à l'hiver québécois ?

  • Speaker #1

    Le premier hiver fut horrible. horriblissime, véritablement. À telle enceinte que j'ai angoissée même durant tout l'été et l'automne de l'hiver. J'ai angoissée du prochain, de cet hiver-là. J'avais vraiment très peur de me retrouver dans cette solitude, dans ce froid. Bref, c'était vraiment angoissant. Le premier hiver fut vraiment déplorable. Mais le deuxième hiver, franchement, je suis en train de prendre ma revanche sur la vie parce que je quitte. Je kiffe pour quelles raisons ? Même pas parce que je fais des activités, parce que là, je me trouve vraiment pas assez active, mais c'est normal. Mais je sais pas, je kiffe. Je trouve que je suis déjà mieux vêtue. C'est bête, je me suis acheté des nouvelles bottes, du coup, je me sens mieux dehors quand je suis vêtue. Je me sens bien habillée, entre guillemets. Bien qu'il fasse froid, je me sens assez bien couverte, etc. Et je trouve que la neige, là, elle reste au sol, mais plus si longtemps que ça. L'année dernière, j'avais l'impression qu'il y avait énormément de neige. Je ne sais pas si c'était les débuts, mais c'est vraiment relou. Mais là, pour le moment, ça va. Là, on est en mi-février. Là, ça va. Je ne sais pas si la neige reviendra. Mais en tout cas, je m'accueillerai les bras ouverts parce que c'est ma nouvelle vie au Canada. En tout cas, cet hiver, je kiffe. Même d'un point de vue social, je vais à des événements. Là où, en début 2023, je ne connaissais pas vraiment Eventbrite, donc je n'allais pas à des événements. Ma vie, elle était vraiment triste. Là, je faisais travail-maison, maison-travail, travail-maison. Et de temps en temps, j'allais au centre-ville parce que j'aime beaucoup les buildings, les centres-villes et tout ce qui est grand là. Mais voilà. Alors, je m'appelle Simone. Sur mes réseaux, je compte revenir, mais je ne sais pas si j'aurai le même nom qu'avant, soit je dis juste Simone. En revanche, pour le moment, vous pouvez me retrouver sur la page Instagram Well done by Simone Il s'agit de la page Instagram de mon entreprise, mon cabinet de coaching en ligne, dans lequel j'accompagne les jeunes nouveaux arrivants entre 15 et 25 ans à Montréal dans la préparation de leur candidature ainsi que de leur entretien d'embauche en vue d'obtenir l'emploi qui leur est destiné. Cette page Instagram est toujours ouverte, c'est ma page professionnelle, je la keep encore. et c'est là-bas que vous pourrez me retrouver et le jour où j'ouvrirai mes différents autres réseaux sociaux assurément vous en serez informés car je vous en informerai sur ces réseaux sociaux là et puis là principalement vous pourrez me retrouver sur Welldone by Simone sur

  • Speaker #0

    Instagram Merci Simone pour ce partage ce fut un plaisir

  • Speaker #1

    Merci Wesleyne ce fut un réel plaisir et à très vite

  • Speaker #0

    C'est tout pour cet épisode de Récits Expats. Encore un grand merci à Simone. J'espère que vous avez apprécié. Si vous avez aimé cet épisode, n'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode à venir. N'hésitez pas à partager vos réflexions, vos suggestions et vos expériences en laissant un message sur nos réseaux sociaux ou en laissant un commentaire. Merci d'avoir écouté et à bientôt pour de nouvelles aventures avec Récits Expats. Bye bye !

Chapters

  • Introduction et présentation de Simone

    00:10

  • Les raisons de l'expatriation et choix du Canada

    00:36

  • Amélioration de l'anglais et adaptation à Montréal

    01:47

  • Expériences professionnelles et différences culturelles

    05:49

  • Le réseau social et la vie à Montréal

    10:55

  • Conseils pour futurs expatriés et réflexions finales

    16:15

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