- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Reconnect. Je suis Séverine Lapp, naturopathe et coach. J'accompagne les femmes à prendre leur place dans la société, pleinement épanouie et alignée avec elle-même. Bonjour, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouvel épisode de mon podcast Reconnect. Aujourd'hui, j'ai la joie immense d'accueillir Alicia. Je vais te laisser te présenter.
- Speaker #1
Bonjour tout le monde, moi c'est Alicia, j'habite à Bali, je suis originaire de Strasbourg, j'ai 33 ans et je suis coach en développement personnel depuis plus de 5 ans maintenant. J'accompagne principalement aujourd'hui des entrepreneurs à se lancer et occuper pleinement leur place dans leur activité et à manifester une vie sur mesure.
- Speaker #0
Alors si je te reçois aujourd'hui, c'est déjà parce qu'on se connaît depuis quelques années et je vois ton évolution. Est-ce que tu peux nous dire, nous partager pourquoi à un moment tu as décidé de devenir coach et aussi pourquoi tu as eu envie de partir à Bali ?
- Speaker #1
Alors pour la partie coaching, parce qu'en fait... Il y a longtemps, donc il y a 10 ans à peu près en arrière, voire même un peu plus, j'étais assistante RH, j'avais fait des études dans les RH. J'étais assistante RH et j'étais vraiment pas épanouie dans mon métier. Je gagnais très peu ma vie, j'aimais pas du tout ce que je faisais, je me sentais enfermée. J'avais vraiment l'impression de subir ma vie. Au-delà de ça, dans mes relations amoureuses, c'était compliqué. En gros, j'avais un... pas mal de traumas que je traînais un petit peu de mon enfance, j'avais une très faible estime de moi et ça se répercutait dans tous les domaines de ma vie et j'avais vraiment l'impression d'être bloquée en fait et que ma vie était une succession de tristesse, de colère et de petits moments pour rattraper ça mais en gros c'était pas fameux fameux et en fait à un moment donné c'était trop la souffrance a été trop grande et du coup j'ai décidé de faire un travail sur moi. Donc j'ai commencé une thérapie pendant plusieurs mois, pendant même plusieurs années. J'ai commencé à plonger dans le développement personnel. Et il y a un moment donné où je suis tombée sur une personne en particulier qui m'a permis d'avoir beaucoup plus d'impact et de prise de conscience, de déclic sur la façon dont je fonctionnais et sur la qualité des pensées que j'avais à propos de moi, à propos du monde et du coup de la manière dont ça créait ma réalité. Et donc ça m'a permis de rapidement switcher et d'avoir vraiment cette sensation que je reprenais mon pouvoir en main, que je reprenais ma vie en main, que je redevenais créatrice de ma vie. Et donc suite à ça, toute ma vie elle a changé, j'ai changé de métier, je suis devenue commerciale pendant quelques années, j'ai adoré, mes relations amoureuses ont complètement changé aussi, mon rapport à moi-même a complètement évolué. et du coup... Le switch était tellement gros entre la Alicia que j'étais il y a quelques années et celle que j'étais devenue, que je me suis dit, mais si moi j'ai fait, si moi j'ai compris ces clés-là, tout le monde peut le faire aussi. Il faut absolument que je puisse l'apporter aux autres. Donc, j'ai commencé à me former à l'hypnose, à la PNL, au coaching. Et j'ai lancé mon activité quelques mois plus tard quand c'était le bon moment. Donc ça, c'est pour la partie coaching. et pour la partie Bali c'est parce que hum Quand j'ai lancé mon activité, au début, j'ai pris un cabinet d'hypnose dans lequel je recevais ma clientèle sur Strasbourg. Et en fait, c'était une superbe expérience. C'était un peu un rêve que j'avais, mais je me sentais très enfermée à nouveau. J'étais passée de commercial quand même libre qui allait sur le terrain à de nouveau dans un cabinet où tu fais du 8h, 18h. Je me sentais limitée aussi en termes de prospérité financière parce que je facturais à l'heure, donc c'était difficile de bien en vivre. et d'avoir quelque chose qui venait soutenir la vision que j'avais. Et en fait, j'ai commencé à découvrir sur les réseaux sociaux qu'il y a des gens qui exerçaient ce métier-là à Bali. Et en fait, j'ai été très appelée par le côté lifestyle que Bali offre, c'est-à-dire déjà le soleil, la mer, le côté très libre qu'on a ici, puisqu'on roule en scooter, on a un peu une vie très différente de la vie réglementée qu'il y a en France. Et puis par le côté alimentation saine, sport, développement personnel et puis surtout la spiritualité qui est très très mise en avant ici à Bali. C'est vraiment une île qui prône beaucoup la spiritualité, où il y a beaucoup d'expérience spirituelle. Et moi j'étais à fond là-dedans et en France je ne trouvais plus vraiment de quoi me nourrir, de quoi nourrir cette partie-là de moi. Et donc je suis partie à Bali une première fois en 2022 pour voir. Et j'ai eu un vrai coup de cœur. Et depuis, du coup, au fur et à mesure, j'y suis retournée plusieurs fois. Et maintenant, c'est l'île où je vis.
- Speaker #0
Merci beaucoup d'avoir partagé ton parcours. C'est vrai que je pense que tu m'inspires beaucoup. Et puis, j'ai aussi été à Bali. J'ai eu un coup de cœur aussi pour cette île en début d'année. Et je pense qu'il y a des événements de notre vie où à un moment, on prend conscience. justement on prend conscience que la manière dont on vit ne correspond pas forcément à ce qu'on aimerait vivre, ce qu'on aimerait ressentir. Donc moi c'est l'épreuve du burn-out par laquelle je suis passée il y a 11 ans qui m'a permis d'entamer ce processus de changement. Et aujourd'hui je suis connectée à ma vision, à ma mission également, et je sais que pour moi ce qui est important c'est de pouvoir vivre une partie de l'année à l'étranger. ça fait partie des rêves que j'avais peut-être à un moment que je m'empêchais de réaliser, qu'aujourd'hui je me permets totalement grâce à la liberté qu'offre l'entrepreneuriat. Donc là, je te parlais du burn-out. Que ce soit finalement burn-out ou difficultés qu'on rencontre dans notre vie, quand on est bloqué, c'est que derrière il y a des croyances peut-être, ou des blessures. Qu'est-ce qui se joue finalement pour qu'on ait un moment cette prise de conscience qu'on peut faire différemment et faire de notre vie une autre réalité ?
- Speaker #1
Souvent, c'est dommage, souvent on attend d'être en burn-out, de vivre une expérience assez vraiment douloureuse. Moi, ça a été une rupture amoureuse. C'est dommage parce que souvent, on attend ce moment-là. C'est comme ça, c'est la vie, mais c'est souvent un moment où on est vraiment au pied du mur qui fait qu'on va... chercher à se réaligner et à revivre une vie plus intentionnelle. Mais je pense qu'en fait, c'est beaucoup la peur qui nous empêche d'aller vers ce à quoi on aspire, parce qu'en tant qu'humain, on se sent en sécurité quand même dans une zone de confort. Notre subconscient va chercher à nous garder aussi dans une zone de connu. Et dès qu'on vient sortir de cette zone de connu, dès que ça vient toucher à quelque chose qu'on... qui est nouveau, quelque chose qu'on ne sait pas en fait, où on n'a pas de certitude, on n'a pas de contrôle sur ce qui va potentiellement se passer. Il y a énormément de peurs qui se réactivent, et ces peurs viennent souvent toucher effectivement des blessures, et ces blessures ont créé des croyances. Donc il y a tout un système qui se met en place. Mais c'est vrai que quand on est enfant, on développe des blessures en fonction de ce qu'on a pu vivre, des traumas plus ou moins forts, de l'environnement dans lequel on a grandi. Et une des peurs les plus profondes chez l'être humain, c'est de ne plus être aimé, c'est d'être seul, c'est de ne plus être aimé. Et très souvent, je crois que ce qui se joue beaucoup, c'est que le fait d'oser changer de vie, ça vient toucher un peu ce truc de « oui, mais j'ai peur de finir seule parce que, et si j'échoue, qu'est-ce qu'on va penser de moi ? Et si je prends ma place et qu'on me rejette et qu'on me juge ? Et si je ne suis pas à la hauteur ? Et si je ne suis pas légitime ? » Il y a beaucoup de peur. qui viennent, mais ces peurs, quand on déconstruit très souvent, elles viennent toucher le « mais j'ai peur, en fait, finalement, de ne plus être aimée et de finir seule » . Et donc, les gens, longtemps, vont rester bloqués dans une situation parce qu'ils sont drivés par cette peur-là et parce que, si, c'est vraiment un fonctionnement du mental, du subconscient de nous garder dans ce qu'on connaît pour ne pas aller vers quelque chose qui est hors de cette zone vraiment de confort.
- Speaker #0
J'aime beaucoup ce que tu dis, effectivement, par rapport à notre fonctionnement. Notre cerveau fera toujours tout pour nous maintenir en sécurité, notamment quand je parle du burn-out, on traverse une longue période de stress chronique suivi du burn-in, c'est un peu le moment où le corps s'enflamme, on a énormément de symptômes, souvent on ne veut pas écouter ce qui se passe, on est dans le déni et puis à un moment on s'effondre. Et pour cette période de reconstruction post burn out Bien souvent, il y a une prise en charge médicale, où on peut passer peut-être par la prise d'antidépresseurs ou d'anxiolithiques, et il y a une approche souvent aussi psychologique, mais il n'y a pas une approche justement sur ces croyances, sur des blessures, sur ce qui à un moment a fait qu'on s'est construit un monde qui nous a maintenu quelque part en sécurité, et que des événements douloureux sont là en fait pour... catalyser quelque chose pour créer du changement en nous. Sur le Burnout, j'en parlais encore hier avec une cliente, c'est vrai que c'est intéressant de venir déconstruire tout ça, parce que c'est comme ça que le vrai travail thérapeutique va se faire. Je dis ça vraiment sans jugement par rapport à l'approche conventionnelle du Burnout en France, le côté médical, mais de venir avec moi en tant que NaturoCoach, toi en tant que coaching. ou d'autres personnes qui connaissent justement ces sujets, c'est intéressant pour vraiment faire de cet événement traumatisant, que ce soit un burn-out ou une rupture, mais quelque chose qui nous permet de nous réaligner, de nous reconnecter à qui on est vraiment, au-delà de tout ce qu'on a mis en place pour nous protéger.
- Speaker #1
Et la blessure, le burn-out ? Moi, dans ce que j'ai pu observer, en tout cas, par rapport à mes coachings, dans mes coachings, tu me diras ce que tu en penses. Je trouve que c'est très, très souvent lié à une blessure d'injustice, c'est-à-dire que c'est très souvent lié à cette blessure de « je crois que je suis aimée pour ce que je fais et pas pour ce que je suis » . Donc, je ne suis pas assez pour ce que je suis. Si je veux être aimée, c'est par rapport à ce que je fais. Donc, c'est des personnes qui, très souvent, associent comportement et valeur, travail et valeur. Et du coup... forcément dans la vie de tous les jours en tout cas dans le monde du travail même dans le cercle familial etc c'est des personnes qui inconsciemment vont devoir veulent prouver leurs valeurs et qui vont avoir tendance à dépasser leurs limites à ne pas les sentir à être beaucoup dans une forme de perfectionnisme très poussé et à ne pas savoir ben ouais c'est ce que je disais dire non c'est vraiment des... vu que je suis aimée pour ce que je fais et pas pour ce que je suis, c'est des personnes qui ont tendance à faire, faire, faire jusqu'à jusqu'à arriver au burn out. Et ça c'est une blessure souvent qu'on a eu enfant quand on a eu un parent un peu strict, un parent un peu rigide et qu'on a eu cette sensation de ne jamais être assez pour ce qu'on était en fait.
- Speaker #0
Oui tout à fait, la déconstruction de ces blessures, de ce mode de fonctionnement qu'on a mis en place dans notre entourage. dans notre enfance, finalement c'est là où toute notre reconstruction mentale se fait, elle est liée à nos modèles, les modèles qui étaient autour de nous à l'époque, donc les parents ou peut-être, disons des temps des grands-parents ou peut-être du côté de l'éducation, des professeurs aussi ou des instits. Et dans cette blessure que tu décris, la blessure d'injustice, moi je la vois très souvent également parce qu'on perd forme en fait. On met toute notre énergie à l'endroit du travail au détriment des autres aspects de notre vie. Il y a une forte valeur travail, d'autant plus dans certaines régions comme l'Alsace, avec l'influence aussi germanique, dans des régions aussi qui ont connu la guerre. Je le sentais beaucoup en étant enfant de la part de mes parents et de mes grands-parents, qui cumulaient mes grands-parents deux métiers à un moment. Voilà, parce qu'il faut travailler, parce que c'est important de gagner de l'argent et au détriment parfois de sa santé physique en fait. Et on n'est pas habitué à un moment à écouter ce que le corps nous dit. C'est par la suite, quand on se reconnecte finalement à tous ces signaux d'alerte qu'on entend, le mental a voulu être plus fort en fait. Il a voulu garder les commandes pour nous protéger, toujours fonctionner effectivement sur... Vas-y, t'es forte, vas-y, sois parfaite, comme ça si tu ne fais pas d'erreur, on ne pourra pas te dire que tu fais mal ton travail, on ne pourra pas te juger. Ne délègue pas, aide les autres. Donc derrière ces blessures et toutes ces croyances, ce qui est intéressant à déconstruire, c'est pourquoi on agit comme ça. Est-ce qu'aujourd'hui, ça a encore effectivement besoin d'être là ? Ou est-ce qu'on peut faire différemment pour réinvestir aussi toutes les sphères de sa vie de manière plus équilibrée ?
- Speaker #1
Je pense qu'il y a deux choses. Je pense qu'effectivement, du coup, ces blessures ont créé des croyances. Et puis, la société a créé des croyances. Il faut travailler dur pour réussir. Toutes celles que tu as évoquées aussi. Donc, il y a vraiment déjà des croyances à venir déconstruire. Il y a une estime de soi à faire remonter. Parce que quand on a une bonne estime de soi, c'est beaucoup plus facile de poser ses limites. C'est beaucoup plus facile de les sentir, d'être à l'écoute de ses besoins. Et moi, ce que j'ai... ce dont j'ai vraiment pris conscience aussi dans l'entrepreneuriat, parce que dans l'entrepreneuriat, je me suis quand même plusieurs fois épuisée aussi. Je me suis rendue compte aussi qu'on est quand même dans une société où on est dans un modèle très masculin dans la façon de travailler. Et qu'en tant que femme... on est différente, on est cyclique, nos besoins sont différents, notre émotionnel est très différent, et en fait, on ne peut pas entreprendre, on ne peut pas être la même personne, enfin, on ne peut pas entreprendre de la même manière, nous, en tant que femmes, que les hommes, surtout si on veut tenir sur du long terme, et surtout si on veut aussi développer une entreprise qui est prospère, etc. Et je pense qu'il faut, aujourd'hui, déconstruire tout ça et revenir dans des modèles beaucoup plus féminins, et ça... Et on peut tout autant prospérer, parce que je pense qu'on a autre chose à apporter de par ce qu'on incarne, de par notre énergie, de par la façon dont on porte nos messages, de par le leadership qu'on peut avoir, etc. Donc, on peut tout autant réussir à faire de l'argent ou en tout cas à prospérer dans l'entrepreneuriat et même dans le salariat, finalement, être tout autant productive en respectant beaucoup plus sa nature, son cycle, etc. C'est juste qu'il faut... Savoir que par exemple il y a des moments où je vais bosser peut-être de manière plus intense et puis des moments où je vais me reposer de manière plus intense parce que dans mon cycle je suis comme ça et moi je pense que ce qui nous trahit beaucoup en tant que femmes et qui nous pousse beaucoup au burn-out c'est qu'on a tendance à vouloir être toujours fluctuante tu vois. Et moi je le vois combien de fois je me suis culpabilisée dans les phases où j'étais moins énergique, moins en forme juste au lieu de finalement... prendre ces phases-là peut-être pour faire naître de nouveaux projets, introspecter, et puis au moment où je retrouve toute mon énergie, parce que je suis dans une autre phase, mettre en place mes projets et être peut-être beaucoup plus dans la mise en place de certaines choses. Mais je pense que c'est vraiment la société qui fait qu'on est dans des modèles très masculins, en fait. Et ça, ce n'est pas de la faute à personne. Je pense que c'est juste qu'il y a eu, au début, c'était plus d'hommes qui créaient des entreprises. c'est quand même récent aussi que les femmes soient Et je pense que du coup, dans le salariat, par exemple, si tes clientes font principalement des burn-out dans le salariat, c'est souvent des modèles très masculins où il faut être constant. Et du coup, ça vient aussi, on n'est pas respecté dans notre cycle, on n'est pas à l'écoute de nos besoins, de notre cycle et de tout ça. Et je pense que c'est ça aussi qui impacte énormément.
- Speaker #0
Les émotions n'ont pas leur place en entreprise, de toute façon. En général, il y a un driver très fort aussi derrière tout ça, c'est justement le « sois forte, ne montre rien » .
- Speaker #1
Ça vient de quoi ? Ça vient du petit garçon aussi beaucoup ? Du modèle très masculin ?
- Speaker #0
Du modèle très masculin, oui. Le modèle très masculin. La semaine dernière, j'ai assisté à un atelier animé par une coach qui nous parlait du leadership entre authenticité et douceur. Elle nous donnait des statistiques, des chiffres officiels de la Business School anglaise, je crois, je ne sais plus exactement, qui disaient que les entreprises dirigées par des femmes performent mieux que celles dirigées par des hommes. C'est quand même intéressant d'avoir ça sous ce prisme-là et pour en revenir à l'entreprise. je vais te donner mon exemple, moi je sais que l'entrepreneuriat a été ma plus grosse sortie de zone de confort. Parce qu'en fait, je n'avais pas suffisamment travaillé sur mes croyances et mes blessures avant de me lancer dans l'entrepreneuriat. Et vraiment, je me suis pris un peu tout en pleine face. Ce côté effectivement, allez j'y vais, il faut que je gagne des sous, j'y vais jusqu'au point de peut-être à nouveau m'épuiser, donc régulièrement j'ai des signaux d'alerte, mais j'avais des peurs. Est-ce que je suis libre ? est-ce que je suis suffisamment légitime ? Est-ce que mon message est crédible ? De quel droit, finalement, est-ce que j'ai le droit de dire tout ça ? Je n'osais pas montrer au début sur les réseaux sociaux. Il y avait énormément de choses à déconstruire. Et je pense que c'est ça aussi qu'on peut apporter quand on est dans un entrepreneuriat où on tient plus compte de notre fluctuation hormonale. de la fluctuation aussi des variations des saisons. Alors, tu le vois peut-être moins à Bali, mais en France, on voit bien que sur les modèles d'entreprise, en général, on fixe les objectifs en fin d'année. Il faut vite cavaler pour finir l'année, alors qu'on est en automne-hiver, ce n'est pas la saison, ou d'un point de vue énergétique, on est le plus haut. Donc, c'est de pouvoir tenir compte aussi dans l'entrepreneuriat, tout ce que tu dis, notre... côté cyclique et notre côté aussi émotionnel. Et pour en tenir compte, il faut être connecté effectivement à tout ce qu'on ressent et c'est d'avoir nettoyé un peu tout ce qu'on se traînait aussi de notre vie d'avant qui nous permet tout ça. Est-ce qu'aujourd'hui, si tu avais un conseil à donner à une femme qui soit traverse le burn-out ou soit traverse une phase difficile et veut se lancer dans l'entrepreneuriat, qu'est-ce que tu aimerais lui dire ?
- Speaker #1
Alors moi, ce que je vois, c'est très important de travailler sur cette croyance-là, surtout quand on a fait un burn-out, parce que par exemple, toutes les femmes qui ont fait des burn-out dans le salariat et qui sont devenues entrepreneurs pour sortir du salariat parce qu'elles ont fait un burn-out, que ça les a traumatisées, qu'elles ont envie d'être à leur compte, qu'elles ont envie de respecter plus leur rythme et leur liberté, qu'elles ont envie d'avoir leur liberté. Un burn-out, ça laisse quand même un trauma dans le corps, ça laisse un trauma au niveau de l'inconscient. Toutes les entrepreneurs avec qui j'ai travaillé qui avaient fait des burn-out, c'est des femmes qui bloquaient leur succès, qui bloquaient leur réussite inconsciemment. Pourquoi ? Parce que du coup, c'est comme si une partie d'elles avait du coup une peur profonde d'être à nouveau dépassée. Et ça, si ce n'est pas traité, si en fait on n'a pas fait la transformation de l'histoire qu'on se raconte autour du burn-out qu'on a fait, si ce n'est pas quelque chose qui a été transmuté. pour en faire quelque chose de puissant et de beau et qui nous élève, inconsciemment, ça va venir saboter. C'est-à-dire que, par exemple, moi, j'ai travaillé avec des clientes qui venaient me voir en me disant, écoute, Alicia, je mets en place des actions depuis des mois et pour autant, j'ai zéro cliente, je n'ai pas de résultat. Et parfois, en quelques minutes, juste en leur posant quelques questions, j'en dis, OK, mais c'est quoi le risque pour toi d'avoir des clientes aujourd'hui ? C'est quoi le risque pour toi de prendre ta place aujourd'hui sur les réseaux ? Et en fait... Tout de suite, le truc qui venait, c'est d'être dépassé, c'est d'être dépassable parce qu'elles l'ont été, que ça a été un trauma, que c'est quelque chose qui a été très douloureux à vivre. Donc déjà, si vous avez fait un burn-out ou quoi, c'est très important de transmuter l'histoire que vous vous racontez à propos de ce burn-out, c'est-à-dire d'aller voir, je sais que ça va être bizarre dit comme ça, mais c'est le cas, c'est quoi les bénéfices que vous avez eus à faire ce burn-out pour que vraiment il n'y ait plus de charge émotionnelle associée au burn-out. Je pense que c'est très important. Et une fois que ça c'est fait... Je pense que c'est important aussi de créer un modèle d'affaires qui vient vous soutenir parce que tu vois par exemple les modèles d'affaires où on se vend à l'heure, souvent c'est des modèles d'affaires où on va être plafonné, on va être épuisé, on va avoir l'impression d'avoir une dette énergétique. Tu vois par exemple aujourd'hui, avant je discutais avec une femme que j'ai rencontrée dans un café et qui me disait qu'elle se sentait cramée dans son business et en fait très vite on a compris que c'est parce qu'aujourd'hui ces tarifs n'était pas assez élevée par rapport à ce qu'elle donne et que du coup, pourtant elle n'a pas énormément de clientes mais il y a une dette énergétique par rapport à ce que je donne et ce que je reçois donc je pense que c'est très important pour ne pas se sentir épuisée enfin repartir dans ça de Trouver un système, un modèle d'affaires qui vient vous soutenir, qui vient vous soutenir le fait que vous ayez du temps aussi pour vous, du temps pour vous reposer, du temps pour être dans votre énergie féminine, pour vous détendre. Et ce que je pense aussi qui est très important, je ne sais plus ce que je voulais dire. Ça me venait quand je parlais, mais là, ça ne me vient plus. Donc, le bordel traité, la croyance. avoir un système ou un modèle d'affaires qui vient nous soutenir. Et je ne sais plus ce que je voulais partager en troisième, ça me revient, je ne sais plus. Oui,
- Speaker #0
pas de souci. Alors, tu parles effectivement de l'entreprenariat. Je peux te donner un autre exemple d'une cliente que j'ai reçue hier, qui n'est pas entrepreneur, qui est salariée, mais qui passe trois heures par jour dans les transports pour aller sur son lieu de travail, et qui me disait, il faut que je tienne deux ans à ce poste. Donc, je lui ai dit qu'est-ce qu'on peut mettre en place aujourd'hui pour éviter que vous alliez jusqu'au burn-out. Parce que moi, dans ce qu'elle m'exprimait, je sentais déjà qu'elle était en train effectivement de piocher dans ses réserves. Et du coup, c'est dans les conseils que je lui ai donnés, c'est sur les temps effectivement de trajet, de déjà se reposer, de se donner le droit de le matin peut-être dormir dans le train quand elle est sur son train. en route vers son lieu de travail, idem sur le soir, et dans la journée absolument avoir des choses, des moments ressources, des moments qui la rechargent. Ne pas forcément aller déjeuner avec ses collaborateurs durant la pause de midi, mais de prendre du temps pour elle, à faire des activités qui la nourrissent. Peut-être trouver une salle de yoga à proximité de son lieu de travail, peut-être d'aller juste se balader, de respirer, de... de pratiquer peut-être des activités avec les mains pour débrancher aussi tout ce qui est mental, de peindre, dessiner, écrire, libérer. En fait, parce que pour moi, ce qui est important quand on est passé par un burn-out, comme tu le dis, c'est de préserver ce niveau d'énergie. Il y a une peur effectivement de rechuter un jour. c'est d'avoir conscience en fait que notre énergie, elle peut être illimitée, mais à condition qu'on en prenne soin au quotidien. Et le conseil que je donne aussi souvent, c'est de voir le matin à combien est-ce qu'on est chargé. On est comme un téléphone, comme une batterie de téléphone. On ne peut pas se dire qu'on va faire une journée, aller à 100% si le téléphone n'est chargé qu'à 25% le matin. Ça veut dire que dans la journée, il va falloir se brancher sur une prise pour... remonter son niveau d'énergie. Ouais, voilà. Est-ce qu'entre-temps, le troisième conseil était revenu ? Sinon, c'est pas grave, les personnes qui nous écoutent pourront te contacter pour avoir le troisième. En tout cas, merci beaucoup, Alicia, pour notre échange. C'était enrichissant, c'était chouette. J'espère que ça vous a plu à toutes les femmes qui nous écoutent. Et on reste à votre disposition pour vous accompagner et répondre à vos questions. Merci.
- Speaker #1
Merci pour l'invitation.