undefined cover
undefined cover
Du bureau à la kinésiologie, le voyage de résilience d'Erine - REConversion ep 6 cover
Du bureau à la kinésiologie, le voyage de résilience d'Erine - REConversion ep 6 cover
REConversion podcast

Du bureau à la kinésiologie, le voyage de résilience d'Erine - REConversion ep 6

Du bureau à la kinésiologie, le voyage de résilience d'Erine - REConversion ep 6

22min |22/12/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Du bureau à la kinésiologie, le voyage de résilience d'Erine - REConversion ep 6 cover
Du bureau à la kinésiologie, le voyage de résilience d'Erine - REConversion ep 6 cover
REConversion podcast

Du bureau à la kinésiologie, le voyage de résilience d'Erine - REConversion ep 6

Du bureau à la kinésiologie, le voyage de résilience d'Erine - REConversion ep 6

22min |22/12/2024
Play

Description

Dans cet épisode inspirant du REConversion Podcast, nous avons le plaisir d'accueillir Erine, une jeune femme de 25 ans qui a transformé sa vie professionnelle en devenant kinésiologue avec sa propre entreprise, Kinesio and Co. Erine nous raconte son parcours atypique, marqué par une quête de sens et de bien-être qui l'a conduite à explorer différentes voies avant de trouver sa véritable passion.


Diplômée des Beaux-Arts, Erine a navigué à travers une multitude de petits boulots, ne trouvant pas sa place, mais cherchant activement ce qui pourrait lui convenir. Après plusieurs expériences salariées, notamment à la caisse primaire d'assurance maladie, elle a réalisé que le confort d'un bureau n'était plus suffisant pour elle. Un épisode de stress intense et d'agoraphobie l’a poussée à reconsidérer son cheminement professionnel.


C'est lors d'une formation en bien-être qu'Erine découvre la kinésiologie, une discipline qu'elle ne connaissait pas jusqu'alors. Intriguée par cette pratique qui allie émotion et mouvement, elle décide de se former sérieusement et de créer son entreprise. Erine nous explique le fonctionnement de la kinésiologie, utilisant des tests musculaires pour identifier les émotions et les blocages, tout en nous dévoilant son projet d'intégrer le Shiatsu dans ses compétences.


À travers son témoignage, elle évoque ses premières expériences en tant que kinésiologue, les défis de l'entrepreneuriat et l'importance d'un solide soutien psychologique pour réussir une reconversion. Erine partage également sa réflexion sur la responsabilité qui découle de sa pratique, en faisant valoir que chaque client mérite une écoute attentive et un accompagnement approprié.


Que vous soyez en quête de changement professionnel ou simplement en recherche d'inspiration, cet épisode est une belle invitation à envisager le monde des médecines alternatives comme un chemin viable pour trouver satisfaction et épanouissement personnel. Pour découvrir les services d’Erine, rendez-vous sur ses pages Instagram, Facebook et Resalib sous le nom Kinesio and Co.


N'oubliez pas de vous abonner, de laisser un commentaire, et de partager l'épisode avec ceux qui pourraient en bénéficier. Écoutez-le maintenant pour un voyage inspirant vers la reconversion et le mieux-être !


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


Réseaux sociaux du podcast:

http://www.youtube.com/@REConversionPodcast

https://www.facebook.com/REConversionpodcast

https://www.instagram.com/podcast.reconversion?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==

https://www.tiktok.com/@reconversion.podc?is_from_webapp=1&sender_device=pc


Site de Léo:

https://www.lb-visual-nord.fr

Site de Julien:

https://www.bleupoussin.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien

    bienvenue dans ce nouveau numéro de reconversion on accueille aujourd'hui Erine qui va nous présenter son projet de vie, sa reconversion professionnelle, toujours dans l'idée de pouvoir inspirer des personnes qui aujourd'hui se sentiraient peut-être dans un mal-être, ce besoin de changement professionnel. Et via cette émission, on souhaite vous donner le courage, l'envie et vous montrer peut-être que d'autres personnes l'ont fait. On réussit, mais également comment ça s'est passé. Bonjour !

  • Erine

    Bonjour ! Tout d'abord, je te remercie Julien de m'avoir accueillie aujourd'hui pour le podcast. Je suis très contente, c'est la première fois du coup que je fais un podcast. Je vais raconter un peu ma vie professionnelle et un peu personnelle aussi. Donc c'est vraiment une première. Du coup, Erine, 25 ans, bientôt 26. Je suis la dirigeante de Kinesio and Co. Je suis kinésiologue et sur le côté, je me forme au Shiatsu . Et je fais aussi, en passe-temps, plaisir de la communication animale.

  • Julien

    Est-ce que tu peux expliquer, vulgariser ce qu'est la kinésiologie ? Parce que c'est peut-être abstrait pour une partie des personnes qui vont écouter et suivre le podcast.

  • Erine

    C'est toujours compliqué d'expliquer un peu la kinésiologie, mais du coup, on travaille avec le test musculaire. Et le test musculaire, c'est le test de plein de muscles qui sont dans le corps, donc au niveau des bras, des jambes. Enfin voilà, on a des muscles un petit peu partout. Et le but du kinésiologue, c'est d'aller tester les muscles dans le corps pour savoir quels sont les stress et les émotions qui sont bloquées. Donc en fait, un muscle, sous l'effet du stress, va lâcher parce qu'il n'est pas, on va dire, capable d'être dans son plein potentiel en forme.

  • Julien

    Il peut être attiré ailleurs. peut-être.

  • Erine

    C'est ça. Oui, en fait, le corps va vouloir se mettre en vigilance, mais du coup, les muscles, on va pouvoir savoir qu'est-ce qui tient, qu'est-ce qui lâche, quelles émotions, quelles situations vont déséquilibrer le corps de la personne, les méridiens. On va utiliser la médecine traditionnelle chinoise en majeure partie. Il n'y a pas d'aiguille, il n'y a pas ça du tout, c'est vraiment trajet de méridien à cul-pression. Et du mouvement aussi, j'ai oublié de le préciser, mais la kinésiologie, c'est l'étude du mouvement principalement. Et on va remettre en mouvement les personnes avec des mouvements oculaires ou même des mouvements dans l'espace avec le corps, etc.

  • Julien

    Ok, donc si j'essaye de simplifier, tu me tiens le bras, tu me poses des questions et si tu sens que mon bras sera molli, c'est que tu as mis le doigt sur quelque chose.

  • Erine

    C'est un peu ça, oui.

  • Julien

    Ok, ça marche. Merci en tout cas de t'être prêté au jeu aussi pour aujourd'hui cet enregistrement. Et je crois savoir qu'avant d'être kinésiologue, tu as eu d'autres vies, d'autres métiers. Est-ce que tu peux m'en dire un petit peu plus ?

  • Erine

    Oui, à l'origine, je suis diplômée des Beaux-Arts, donc rien à voir avec la kinésiologie. Mais j'ai aussi eu beaucoup de petits boulots. Je me suis énormément cherchée pendant mes études aux Beaux-Arts de Valenciennes. Et j'ai fait une année de césure aussi, où j'ai expérimenté plein de choses dans des pays différents. Plein de métiers. J'ai fait des métiers très classiques où justement j'étais caissière, mise en rayon. Enfin voilà, j'ai fait tout plein de choses comme ça. Je travaillais dans un musée où j'accueillais du personnel. J'ai travaillé avec une compagnie de théâtre aussi. Enfin voilà, j'ai fait plein de métiers. J'ai aussi été chef de zone où je dirigeais des intérimaires. Donc vraiment artistique et classique. J'ai trouvé mon bonheur nulle part quoi. Mais j'ai vraiment essayé de tout tester. Parce que je me suis dit, vu que je ne sais pas, autant faire des choses. J'ai même fait aide soignante.

  • Julien

    Autant aller par élimination, en fait.

  • Erine

    Ouais, un peu ça. Et j'ai même fait aide soignante, du coup, dans un EHPAD pendant un mois, en tant que stagiaire. Et j'ai vraiment été chercher un peu tout, même infirmière. J'ai essayé de voir, etc. Mais je ne veux pas trouver mon bonheur, quoi. Ça marche.

  • Julien

    Et du coup, la dernière expérience avant que tu entames cette transition, c'était quoi ?

  • Erine

    C'était la caisse primaire d'assurance maladie, la CEPAM, pendant plus d'un an et demi. Donc assez long. Et je travaillais dans les bureaux classiques derrière un ordinateur.

  • Julien

    Et c'était frustrant pour toi ?

  • Erine

    J'aimais bien parce que toute ma vie petite, je m'étais dit soit je suis prof, soit je travaille derrière un bureau, je ne fais rien, je clique sur un clavier et c'est tout.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et qu'est-ce qui t'a mené justement à avoir envie de cette transition ?

  • Erine

    Au final, je me suis rendu compte qu'à derrière un bureau, ça ne me plaisait pas trop, que justement, ce n'était pas assez actif. Et en fait, que c'était très passif au final de cliquer sur un clavier. Je ne marchais pas, je ne bougeais pas. De 7h du matin à 16h, j'étais assise sur un bureau à faire constamment la même chose. Donc, c'était assez frustrant. Mais d'un autre côté, j'aimais bien parce que c'était très routiné. Le salaire qui tombe tous les mois, c'est très confortable. On ne va pas se mentir, ce n'est pas un travail où... Je me lève à 4h et je vais à l'usine. Enfin, pas du tout. C'était très confortable. Mais d'un autre côté, ce n'était pas forcément non plus ce que je recherchais, même si c'était l'idée de quand j'étais petite, ça n'a pas vraiment marché.

  • Julien

    Oui, mais parfois, on a des idées. Quand j'étais petit, je voulais être vétérinaire. Aujourd'hui, il s'avère que tout ce qui est médical, etc., ça ne me branche pas. La bio, j'ai arrêté aussi assez tôt dans mes études pour partir sur des sciences beaucoup plus appliquées, mais pas forcément biologie. Parfois tu te fais une idée quand t'es enfant, mais ça c'est peut-être aussi parce que t'as pas forcément la visibilité de tout ce qui existe. Au final, quand t'étais enfant, t'avais peut-être pas conscience de la kinésiologie par exemple.

  • Erine

    Ah bah non, pas du tout.

  • Julien

    Bah moi-même j'ai appris à tard ce que c'était, c'est assez récent. Ok, si tu devais évaluer ton mood général, ton bien-être, ton état d'esprit, au moment d'entamer cette transition, le moment vraiment où tu t'es dit, juste avant, je veux dire juste avant de te dire... ok, là je vais faire autre chose, je vais changer de métier. Juste avant ça, comment est-ce que tu te noterais de 1 à 10 ?

  • Erine

    Je l'aurais mis 5, c'est vraiment moyen.

  • Julien

    Le confort pour le positif, de dire voilà, je fais ma petite vie un peu pépère, je vais au travail le matin, je rentre le soir pas trop tard, et je ne travaille pas les week-ends, je suis payé à la fin du mois, c'est confortable comme ça, mais en même temps... frustré de ne pas avoir de mouvement, frustré peut-être aussi le manque de contact humain ?

  • Erine

    Non, ça va, parce que j'étais dans un open space.

  • Julien

    Donc, tu avais quand même eu un contact avec tes collègues.

  • Erine

    Ouais, non,

  • Julien

    ça ne se passe pas. Et du coup, donc 5 à ce moment-là. Besoin de changer quand même. Tu sentais que tu n'étais pas très, très... Pas à ta place.

  • Erine

    Ouais, non, clairement pas. Et même, j'ai fait des crises de stress et d'agoraphobie. Pendant plus de trois mois, je n'ai pas pu sortir de chez moi pour aller au travail. Et c'est vraiment là où je me suis dit, si mon corps ne veut plus y aller... Ok. Enfin, déjà que je recherchais...

  • Julien

    Un out avéré, quoi, au bout d'un moment.

  • Erine

    Et ça allait au point où vraiment, j'ai entamé un parcours psychologique. J'ai fait de l'hypnose, etc. pour vraiment m'en sortir. Et après, j'ai connu la kinésiologie. Parce que c'était vraiment pendant trois mois où... je ne pouvais plus sortir, même prendre mes clés je ne pouvais pas en fait, même promener mes chiens moi qui ai trois chiens et qui suis vraiment dans le mouvement c'est des choses que je ne pouvais plus faire et en partie liées au boulot tu sentais ton corps bloqué en fait ta tête disait il faudrait que je le fasse mais ton corps tu dis non en fait on n'y va pas ça a duré combien de temps ?

  • Julien

    ça a trois mois à peu près tu dis ?

  • Erine

    c'est très long et du coup j'ai passé mon mois d'anniversaire et mon anniversaire totalement enfermé séquestré chez moi un petit peu au final par moi même ce qu'au final il ya c'est c'était totalement pas toi même entre guillemets penser ça ouais c'est ça c'est totalement mental et je pouvais rien y faire et trouver un psychologue c'est dur parce que fallait qu'on me comprenne sur ce qui se passe et même qu'on me donne un rendez vous oui c'est facile en parler à quelqu'un d'autre je sais pas comment tu l'as vécu mais moi je sais que quand j'avais mon

  • Julien

    épisode de burn out d'en parler même à mes proches c'était pas évident Ma compagne de l'époque l'a vu forcément, parce qu'on habitait ensemble.

  • Erine

    Merci.

  • Julien

    Elle avait vu que j'avais pu travailler, mais ma famille n'était pas consciente que j'avais pu travailler. Je leur en parlais pas pour eux, je continuais à travailler, etc. Tout se passait bien, sauf que pas du tout en fait. Mais le fait de l'extérioriser, d'en parler à d'autres, c'est pas toujours évident.

  • Erine

    Surtout que quand on fait des crises un peu comme ça, où on n'arrive pas à sortir de chez soi, le truc c'est que même si on en parle, ça règle pas le problème. Parce qu'au final, je peux en parler autant que je veux, au téléphone ou quoi.

  • Julien

    Oui, on va dire, ce serait bien que tu fasses ça, mais t'as pas l'énergie de le faire.

  • Erine

    J'ai rencontré une psychologue qui était super à ce niveau-là, qui faisait aussi de l'hypnose, et elle qui m'a vraiment sorti un peu des sentiers battus, mais ça a pris au moins deux mois.

  • Julien

    Ça t'a donné l'énergie de relancer quelque chose ?

  • Erine

    Ouais, de relancer quelque chose. Après, je suis repartie au boulot, parce que mon contrat n'était pas terminé. Mais après, à la fin de mon contrat, je lui ai demandé un petit peu, parce qu'au final, je cherchais quand même un peu des conseils. Je lui ai dit, est-ce qu'il faut que je fasse quelque chose à la suite ? Bon, la réponse, c'est moi qui l'ai, c'est pas forcément elle. Mais elle m'a dit, fais ce que tu penses être le plus juste. Et je savais que ce n'était pas dans un bureau où c'était le plus juste.

  • Julien

    D'accord. Comment tu as découvert la kinésio ?

  • Erine

    Je suis allée dans une formation une fois. Bien-être, sur un peu des choses ésotériques que je ne connaissais pas du tout et qui n'étaient pas dans mon système de croyance, de valeur, tout ce qu'on veut.

  • Julien

    En tant que... C'est dans quel cadre ?

  • Erine

    Classique, vraiment.

  • Julien

    C'était toi pour découvrir ? Pour moi,

  • Erine

    découvrir.

  • Julien

    Pour apprendre des choses, c'était... Ouais. voir un petit peu ce qu'il y a de curiosité.

  • Erine

    Oui, c'est ça. C'était vraiment, dans ma démarche, c'était je ne connais pas, je ne comprends pas. Ça me paraît un peu bizarre, mais d'un autre côté, c'est ce genre de pratique qui m'a aidée à sortir un peu de mon enfermement via l'hypnose et même avec d'autres choses, avec le Reiki notamment, des choses comme ça. Et je me suis dit, je ne comprends pas, je n'y crois pas. Je vais quand même essayer parce que je suis un peu dure là-dessus, un peu dure. Mais je me suis dit, je vais tenter parce que j'ai fait plein de métiers différents. Mais ça, je ne connais pas. Ok. Et du coup, je suis rentrée là-dedans.

  • Julien

    C'est tombée amoureuse ?

  • Erine

    Franchement, pas tout à fait au début. Je me suis dit, c'est quoi ces gens ? C'est très bizarre. Ils parlent, ils testent des muscles, le corps parle. Qu'est-ce qu'ils me racontent là ? Puis surtout que c'était une formation pas sur la kinésiologie. C'était vraiment sur autre chose. Mais il y avait une kinésiologue. Et je me suis dit, c'est bizarre, tout le monde dit, il faudrait vraiment que tu fasses une sorte de kinésio à un tel, à un tel, à un tel. Et je me disais, c'est bizarre, je ne comprends pas. Et je n'ai même pas regardé la définition, je ne sais pas, j'ai eu un truc en moi où je me suis dit, dans pas longtemps, c'est moi qui serai la kinésiologue. Et je ne connaissais pas, je n'avais jamais fait de séance, la nana en avait parlé juste comme ça, de définition classique, comme j'ai pu le faire, enfin voilà. Et je regarde sur internet, je vois... tester les muscles, réflexes myotatiques, neuromusculaires, trois concepts en un, santé par le toucher, les muscles. Et je me suis dit, c'est le truc qui fait un peu ce que je voulais faire en tant qu'aide-soignant et infirmière, quand j'avais commencé un petit peu dans ce parcours-là, mais avec un truc que je ne comprenais pas, mais qui franchement, en moi, faisait réveiller une étincelle. Et même là, quand j'en parle, je sens que, tu vois, ça me donne une énergie totalement différente, quoi. Que quand je parlais il y a deux secondes de mon ancien boulot, quoi. on sent que t'es plus la même personne mais t'as pas la même énergie ça a réveillé un truc en moi alors que je connaissais pas vraiment et puis je me suis dit j'ai regardé 2-3 définitions toutes pourries sur google qui veulent rien dire et parfois on se dit c'est quoi ce truc de cinglé ce truc occulte plein de bizarrerie et j'ai lu une ou deux définitions et je me suis dit je vais en faire mon métier parce que je suis sûre que c'est ça que je voulais faire Et pourtant, depuis toute petite jusqu'à ces deux dernières années, moi, je m'étais dit boulot classique, bureau, machin, métro, boulot, dodo,

  • Julien

    un petit peu. Parce que peut-être qu'avant ça, tu n'avais pas trouvé l'aspect passion. Et du coup, tu disais le boulot, c'est ce qui me sert à payer mes factures. Et là, tu t'es dit en fait, je peux peut-être payer mes factures en faisant quelque chose qui me plaît.

  • Erine

    C'est ça. Et vraiment, il y a eu ce truc où toute ma vie étant petite, je me suis dit je n'ai pas de passion. J'ai fait pendant plus de dix ans de la danse. Enfin, j'ai fait du cheval, j'ai fait plein de trucs et je m'étais dit. purée mais je trouve pas de passion alors je voyais les gens autour de moi ils avaient tous une passion et moi je m'étais dit mais purée j'ai pas de passion il y a rien qui me qui m'anime mais au final la kinésiologie ça a été le truc où je me suis dit là ça réveille un truc mais parce que c'est aussi du mouvement et moi qui faisais de la danse je pense qu'en fait le truc qui me manquait c'était justement

  • Julien

    cette mise en mouvement dans mon métier aussi ok ça marche t'as quitté du coup ton fin de contrat à la CPAM. Comment s'est passée la suite ? Qu'est-ce que t'as entamé ? Quelles ont été les suites à ce moment-là ? Comment ça s'est passé ?

  • Erine

    Alors du coup, fin de contrat classique, je m'inscris à Pôle emploi. Je savais que je n'allais pas avoir de rémunération pendant un ou deux mois, même trois je crois.

  • Julien

    Le temps de la carence.

  • Erine

    Le temps de tout ça. Et je me suis dit, est-ce que je recherche un boulot tout de suite ou pas ? Et s'avère-t-il que j'ai envoyé un mail pour une formation de kinésiologie, juste pour avoir un devis. Et ils m'ont dit, il y a une session qui démarre demain, let's go. Du coup, je me suis dit, je regarde mon compte en banque, je me dis, ça va être compliqué. Mais je me suis dit, bon allez, peut-être que parfois dans la vie, il faut investir un petit peu pour savoir si ça vaut le coup. Puis après, je ne paye pas toute une formation complète. C'est juste, voilà, c'était trois jours.

  • Julien

    Au fur et à mesure, tu payes les modules au fur et à mesure,

  • Erine

    c'est ça ? Ouais, c'est ça. Et puis même, je me suis dit, si je n'investis pas un petit peu, parce qu'au final, quand je comparais avec les stages que j'avais déjà pu faire ou les boulots, En fait, j'ai fort investi sur des choses qui ne payaient pas ma santé mentale, physique, l'essence au final que je dépensais. Parce que parfois, j'avais des boulots, j'avais 40 minutes de route. Je me suis dit, est-ce que si tout ça, je le compare à une formation qui peut devenir passion métier, c'est peut-être pas plus rentable. Donc bon, je me suis un peu sacrifiée pour un mois.

  • Julien

    Je me suis fait des tests. Pour lequel tu avais la motivation. Quand tu pèses le bénéfice que ça peut t'apporter et le risque, tu te dis, ok, dans la balance, mon envie est plus forte que le risque.

  • Erine

    C'est ça. Et je me suis dit au pire au lieu de m'acheter des fringues ou un truc un peu plus lambda qui me tient moins à coeur je me suis dit je teste au pire je suis déçue ça me plaît pas bah tant pis ou sinon si c'est bien je trouverai les moyens parce qu'à ce moment là j'avais 0€ sur le côté pour démarrer quelconque formation rien du tout. Peanuts quoi, rien de plus.

  • Julien

    Comment ça s'est passé ces trois jours ?

  • Erine

    Extra. J'ai vraiment adhéré. Ouais, j'ai vraiment adhéré. Pourtant, c'était assez... Il y avait des propos qui étaient très durs sur justement le burn-out, etc.

  • Julien

    Ça se parlait à des choses qui étaient fraîches encore?

  • Erine

    Pas forcément pour moi, mais par rapport aux gens que je pouvais accompagner, je me suis dit, c'est pas un métier facile parce qu'on accueille des gens qui ont leur histoire. Et en fait, l'histoire de quelqu'un, c'est pas la nôtre. Et savoir répondre juste de manière correcte. parce qu'on n'est pas psychologue, on n'est pas professionnel de santé ni rien, il y a quand même un enjeu où je me suis dit, j'adore, mais il va falloir vraiment bosser sur la...

  • Julien

    Faut que t'arrives à prendre une distance, en fait, et pas prendre pour toi peut-être les difficultés qu'auraient rencontrées les patients que tu croises, c'est ça ?

  • Erine

    Ouais, c'est ça, parce qu'en fait, la majeure partie du temps, on a tous une histoire chargée et compliquée à notre niveau, et il y avait vraiment ce truc où je me suis dit, ouais, il faut que moi, en fait, je sois... professionnel, c'est vraiment un métier, c'est pas pour rigoler, et c'est pas j'aide ma tata le dimanche, enfin, je me suis dit, il y a quand même des conséquences, il y a un risque, les gens viennent nous voir, ils nous font confiance, le but, c'est que vraiment, on les accompagne au mieux, et pas que justement, on vienne empirer quelque chose, parce que justement, on a fait une mauvaise prise en charge, parce que, bah, en fait, on n'est pas bien formé, ou juste...

  • Julien

    Conscience de la responsabilité, en fait, qui tombait d'une séance que tu allais animer par la suite.

  • Erine

    Ouais. Parce que, par exemple, quand je fais le parallèle avec mon parcours psychologique et tout ça, j'avais déjà été voir d'autres psys qui étaient, enfin voilà, je vais dire pas faits pour moi, pas qu'ils n'étaient pas bons,

  • Julien

    pas ce que j'attendais.

  • Erine

    Et en fait, même dans mon parcours de vie à moi, je me rends compte que parfois, il y a des professionnels, qu'ils soient médicaux ou non, qui ont pu me faire des dégâts sur ma confiance en moi, ma motivation, même mon état de santé aussi. Mais voilà, après, c'est juste que peut-être ça ne me convenait pas et je ne remets en rien. Ce qui a été fait, ça fait peut-être aussi partie de ce qui lui est arrivé.

  • Julien

    Oui, je pense que pour les professionnels de santé, parfois il y a des matchs qui se font, qui ne se font pas. Et ça peut très bien passer avec une personne et pas du tout avec quelqu'un d'autre. Ok, entendu. Donc première formation, ça t'a donné envie d'apprendre d'autres ?

  • Erine

    Première formation, ça s'est bien passé, mais je n'étais pas satisfaite. Parce que j'ai soif de connaissances, j'ai besoin de savoir.

  • Julien

    Trop peu.

  • Erine

    Oui, un goût de trop peu. mais c'est pas grave je me dis elle m'a apporté des clés que je devais avoir à cet instant là mais je trouvais que c'était pas assez parce que du coup j'ai pas dit mais je travaille aussi avec les animaux et les enfants les bébés tout ça et il y avait vraiment ce truc où c'était bien mais pour moi c'était bien pour pas assez pour moi enfin en fait c'était bien mais il me manquait quand même un truc où vraiment je me suis dit il manque des choses il y a des choses que je ne sais pas sur comment fonctionne c'est court 3 jours Oui, après j'ai fait la formation sur beaucoup plus de temps.

  • Julien

    Ah oui, ok, je pensais que j'étais encore restée aux 3 jours.

  • Erine

    Non, non, aux 3 jours non, les 3 jours ont été chouettes, mais ça m'a pas appris assez pour tout faire. J'ai mis quasiment 2 ans de formation pour arriver au bout, et j'étais 100% full sur la formation enormément de cas pratique. Et j'avais des semaines de cours, etc. C'était chouette, mais à la fin je trouvais qu'il manquait des choses, donc j'ai fait une deuxième école, qui était plus complète. Mais là, par exemple, je me forme au shiatsu. Je pense que tout est un peu complémentaire. Et forcément, c'est un peu la réflexion que je m'étais faite. J'ai l'impression que la kinésiologie ne m'a pas tout appris.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Erine

    Mais parce qu'en fait, je pense que c'est normal.

  • Julien

    Ça peut répondre peut-être à certaines choses, mais pas à la totalité. C'est ça.

  • Erine

    Du coup, je me suis tournée vers le shiatsu. Parce que j'ai d'autres réponses, mais qui sont hyper complémentaires. Mais vu que c'est plus du massage, c'est assez différent.

  • Julien

    Et d'entamer ce deuxième parcours, d'abord kinésio, puis shiatsu, ça... Est-ce que c'est aussi une façon de venir asseoir une légitimité pour toi ? De renforcer une légitimité ? Ok, j'ai d'autant plus de formation, donc je pourrais encore mieux accompagner les gens ? Un peu en lien avec, comment dire, tu disais tout à l'heure, le besoin de... la responsabilité que tu ressentais. Est-ce que tu sentais le besoin d'encore mieux te préparer pour être certain de pouvoir accompagner globalement, peut-être plus globalement que la première formation ? Les personnes avec, cette fois-ci, une deuxième discipline ici ?

  • Erine

    Oui. Après, la légitimité, il n'y a que moi qui me la donne. Enfin, à ce niveau-là, c'est vrai que... Mais je pense que... Je ne sais pas. Au final, je ne sais pas ce que je vais chercher là-dedans. Je pense qu'il y a d'autres choses que...

  • Julien

    Tu pensais que tu avais besoin d'aller chercher plus.

  • Erine

    Oui. Et puis, c'est très différent parce qu'en kinésiologie, on peut parler comme on ne peut pas parler, mais comme on met le corps en fréquence... Enfin, on branche, on va dire, le corps sur des émotions et des stress, on peut vite... mal se sentir dans son corps et tout ça.

  • Julien

    C'est éponge de...

  • Erine

    On vient remettre en lumière un petit peu les choses, les émotions qui peuvent être trop impactantes pour le corps. Quand le shiatsu, on est vraiment sur un massage où il y a des points. Et la personne peut prendre conscience que le méridien, le point est douloureux parce qu'il y a sans doute des choses derrière. Mais on ne va pas creuser trop. Et je trouve que c'est vraiment la différence avec la kinésiologie. Le shiatsu, c'est vraiment le truc complémentaire où peut-être que si la personne n'est pas prête pour de la kinésio, elle peut venir pour du shiatsu. C'est plutôt massage, bien-être. Et après, peut-être que ça peut débloquer sur la kinésio. Un peu, oui. Je trouve, comment je l'ai perçu et comment je le vois, c'est un peu une préparation.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et du coup, entre deux, avant cette formation shiatsu, que tu es aujourd'hui en train de suivre, tu as créé ton entreprise, c'est ça ? Oui,

  • Erine

    c'est ça.

  • Julien

    Ça marche. Comment ça s'est passé, la partie administrative création ?

  • Erine

    Ça, ça a été, parce que j'avais déjà une entreprise avant. Donc, ça a été, j'avais déjà une entreprise, donc je savais déjà un peu comment ça fonctionnait. Mais... J'avais besoin quand même de savoir BIC, BNC, toutes ces choses-là, ou même le code APE, il a une importance aussi. Mais sinon, ça a été pas trop compliqué, surtout que j'ai été accompagnée par la BGE. Donc pour créer vraiment comme il fallait, par rapport à moi, ce que je voulais, c'était chouette. Donc ça a été assez simple, je trouve.

  • Julien

    Très bien. Aujourd'hui, chef d'entreprise, comment tu te renoterais sur la question de 1 à 10 de tout à l'heure ?

  • Erine

    8.

  • Julien

    Vite, c'est quand même une belle progression au final aujourd'hui. Il ne te manque plus que deux points pour être en harmonie parfaite. Aujourd'hui, quelqu'un qui souhaite faire appel à toi pour des séances de kinésiologie ou prochainement de Shiatsu, comment est-ce qu'on peut te contacter ? Où est-ce qu'on peut te trouver ?

  • Erine

    Je suis sur Instagram, Facebook et je suis sur resalib aussi pour la prise de rendez-vous. J'ai aussi un Calendly pour les gens qui souhaiteraient prendre des rendez-vous aussi.

  • Julien

    Donc Kinesio & Co, c'est ça ?

  • Erine

    Kinesio & Co, oui, c'est ça.

  • Julien

    Et tu te situes dans quelle commune ?

  • Erine

    Je suis à Bruxay-sur-Escaux.

  • Julien

    Ok, donc près de Valenciennes. C'est ça. Dans les Hauts-de-France. Ok, super. Je t'avais demandé de venir avec une carte de visite. Oui. Et moi j'ai une carte de visite qui m'a été laissée lors d'un précédent enregistrement ce matin, qui est de Leïla, qui fait les ongles. Ok. Mains et pieds, sur Douché-les-Mines, juste à côté d'ici. Du coup je vais te remettre la carte de Leïla, je vais prendre la tienne, et ta carte je la remettrai à la prochaine personne qui viendra.

  • Erine

    D'accord, ça marche.

  • Julien

    Merci. Merci beaucoup. En tout cas, pour cet échange, c'était hyper intéressant. Merci à toi. On a pu bien en discuter et j'espère que ça pourrait inspirer d'autres personnes. Merci à vous de nous avoir suivis. N'oubliez pas de vous abonner, de commenter, de mettre des j'aime sur les publications, etc. Le petit discours habituel. Mais c'est ce qui permet au podcast d'avoir de la visibilité et d'augmenter la portée auprès d'autres personnes qui en auraient besoin. Et à bientôt. Merci beaucoup.

  • Erine

    Merci,

  • Julien

    à bientôt.

Description

Dans cet épisode inspirant du REConversion Podcast, nous avons le plaisir d'accueillir Erine, une jeune femme de 25 ans qui a transformé sa vie professionnelle en devenant kinésiologue avec sa propre entreprise, Kinesio and Co. Erine nous raconte son parcours atypique, marqué par une quête de sens et de bien-être qui l'a conduite à explorer différentes voies avant de trouver sa véritable passion.


Diplômée des Beaux-Arts, Erine a navigué à travers une multitude de petits boulots, ne trouvant pas sa place, mais cherchant activement ce qui pourrait lui convenir. Après plusieurs expériences salariées, notamment à la caisse primaire d'assurance maladie, elle a réalisé que le confort d'un bureau n'était plus suffisant pour elle. Un épisode de stress intense et d'agoraphobie l’a poussée à reconsidérer son cheminement professionnel.


C'est lors d'une formation en bien-être qu'Erine découvre la kinésiologie, une discipline qu'elle ne connaissait pas jusqu'alors. Intriguée par cette pratique qui allie émotion et mouvement, elle décide de se former sérieusement et de créer son entreprise. Erine nous explique le fonctionnement de la kinésiologie, utilisant des tests musculaires pour identifier les émotions et les blocages, tout en nous dévoilant son projet d'intégrer le Shiatsu dans ses compétences.


À travers son témoignage, elle évoque ses premières expériences en tant que kinésiologue, les défis de l'entrepreneuriat et l'importance d'un solide soutien psychologique pour réussir une reconversion. Erine partage également sa réflexion sur la responsabilité qui découle de sa pratique, en faisant valoir que chaque client mérite une écoute attentive et un accompagnement approprié.


Que vous soyez en quête de changement professionnel ou simplement en recherche d'inspiration, cet épisode est une belle invitation à envisager le monde des médecines alternatives comme un chemin viable pour trouver satisfaction et épanouissement personnel. Pour découvrir les services d’Erine, rendez-vous sur ses pages Instagram, Facebook et Resalib sous le nom Kinesio and Co.


N'oubliez pas de vous abonner, de laisser un commentaire, et de partager l'épisode avec ceux qui pourraient en bénéficier. Écoutez-le maintenant pour un voyage inspirant vers la reconversion et le mieux-être !


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


Réseaux sociaux du podcast:

http://www.youtube.com/@REConversionPodcast

https://www.facebook.com/REConversionpodcast

https://www.instagram.com/podcast.reconversion?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==

https://www.tiktok.com/@reconversion.podc?is_from_webapp=1&sender_device=pc


Site de Léo:

https://www.lb-visual-nord.fr

Site de Julien:

https://www.bleupoussin.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien

    bienvenue dans ce nouveau numéro de reconversion on accueille aujourd'hui Erine qui va nous présenter son projet de vie, sa reconversion professionnelle, toujours dans l'idée de pouvoir inspirer des personnes qui aujourd'hui se sentiraient peut-être dans un mal-être, ce besoin de changement professionnel. Et via cette émission, on souhaite vous donner le courage, l'envie et vous montrer peut-être que d'autres personnes l'ont fait. On réussit, mais également comment ça s'est passé. Bonjour !

  • Erine

    Bonjour ! Tout d'abord, je te remercie Julien de m'avoir accueillie aujourd'hui pour le podcast. Je suis très contente, c'est la première fois du coup que je fais un podcast. Je vais raconter un peu ma vie professionnelle et un peu personnelle aussi. Donc c'est vraiment une première. Du coup, Erine, 25 ans, bientôt 26. Je suis la dirigeante de Kinesio and Co. Je suis kinésiologue et sur le côté, je me forme au Shiatsu . Et je fais aussi, en passe-temps, plaisir de la communication animale.

  • Julien

    Est-ce que tu peux expliquer, vulgariser ce qu'est la kinésiologie ? Parce que c'est peut-être abstrait pour une partie des personnes qui vont écouter et suivre le podcast.

  • Erine

    C'est toujours compliqué d'expliquer un peu la kinésiologie, mais du coup, on travaille avec le test musculaire. Et le test musculaire, c'est le test de plein de muscles qui sont dans le corps, donc au niveau des bras, des jambes. Enfin voilà, on a des muscles un petit peu partout. Et le but du kinésiologue, c'est d'aller tester les muscles dans le corps pour savoir quels sont les stress et les émotions qui sont bloquées. Donc en fait, un muscle, sous l'effet du stress, va lâcher parce qu'il n'est pas, on va dire, capable d'être dans son plein potentiel en forme.

  • Julien

    Il peut être attiré ailleurs. peut-être.

  • Erine

    C'est ça. Oui, en fait, le corps va vouloir se mettre en vigilance, mais du coup, les muscles, on va pouvoir savoir qu'est-ce qui tient, qu'est-ce qui lâche, quelles émotions, quelles situations vont déséquilibrer le corps de la personne, les méridiens. On va utiliser la médecine traditionnelle chinoise en majeure partie. Il n'y a pas d'aiguille, il n'y a pas ça du tout, c'est vraiment trajet de méridien à cul-pression. Et du mouvement aussi, j'ai oublié de le préciser, mais la kinésiologie, c'est l'étude du mouvement principalement. Et on va remettre en mouvement les personnes avec des mouvements oculaires ou même des mouvements dans l'espace avec le corps, etc.

  • Julien

    Ok, donc si j'essaye de simplifier, tu me tiens le bras, tu me poses des questions et si tu sens que mon bras sera molli, c'est que tu as mis le doigt sur quelque chose.

  • Erine

    C'est un peu ça, oui.

  • Julien

    Ok, ça marche. Merci en tout cas de t'être prêté au jeu aussi pour aujourd'hui cet enregistrement. Et je crois savoir qu'avant d'être kinésiologue, tu as eu d'autres vies, d'autres métiers. Est-ce que tu peux m'en dire un petit peu plus ?

  • Erine

    Oui, à l'origine, je suis diplômée des Beaux-Arts, donc rien à voir avec la kinésiologie. Mais j'ai aussi eu beaucoup de petits boulots. Je me suis énormément cherchée pendant mes études aux Beaux-Arts de Valenciennes. Et j'ai fait une année de césure aussi, où j'ai expérimenté plein de choses dans des pays différents. Plein de métiers. J'ai fait des métiers très classiques où justement j'étais caissière, mise en rayon. Enfin voilà, j'ai fait tout plein de choses comme ça. Je travaillais dans un musée où j'accueillais du personnel. J'ai travaillé avec une compagnie de théâtre aussi. Enfin voilà, j'ai fait plein de métiers. J'ai aussi été chef de zone où je dirigeais des intérimaires. Donc vraiment artistique et classique. J'ai trouvé mon bonheur nulle part quoi. Mais j'ai vraiment essayé de tout tester. Parce que je me suis dit, vu que je ne sais pas, autant faire des choses. J'ai même fait aide soignante.

  • Julien

    Autant aller par élimination, en fait.

  • Erine

    Ouais, un peu ça. Et j'ai même fait aide soignante, du coup, dans un EHPAD pendant un mois, en tant que stagiaire. Et j'ai vraiment été chercher un peu tout, même infirmière. J'ai essayé de voir, etc. Mais je ne veux pas trouver mon bonheur, quoi. Ça marche.

  • Julien

    Et du coup, la dernière expérience avant que tu entames cette transition, c'était quoi ?

  • Erine

    C'était la caisse primaire d'assurance maladie, la CEPAM, pendant plus d'un an et demi. Donc assez long. Et je travaillais dans les bureaux classiques derrière un ordinateur.

  • Julien

    Et c'était frustrant pour toi ?

  • Erine

    J'aimais bien parce que toute ma vie petite, je m'étais dit soit je suis prof, soit je travaille derrière un bureau, je ne fais rien, je clique sur un clavier et c'est tout.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et qu'est-ce qui t'a mené justement à avoir envie de cette transition ?

  • Erine

    Au final, je me suis rendu compte qu'à derrière un bureau, ça ne me plaisait pas trop, que justement, ce n'était pas assez actif. Et en fait, que c'était très passif au final de cliquer sur un clavier. Je ne marchais pas, je ne bougeais pas. De 7h du matin à 16h, j'étais assise sur un bureau à faire constamment la même chose. Donc, c'était assez frustrant. Mais d'un autre côté, j'aimais bien parce que c'était très routiné. Le salaire qui tombe tous les mois, c'est très confortable. On ne va pas se mentir, ce n'est pas un travail où... Je me lève à 4h et je vais à l'usine. Enfin, pas du tout. C'était très confortable. Mais d'un autre côté, ce n'était pas forcément non plus ce que je recherchais, même si c'était l'idée de quand j'étais petite, ça n'a pas vraiment marché.

  • Julien

    Oui, mais parfois, on a des idées. Quand j'étais petit, je voulais être vétérinaire. Aujourd'hui, il s'avère que tout ce qui est médical, etc., ça ne me branche pas. La bio, j'ai arrêté aussi assez tôt dans mes études pour partir sur des sciences beaucoup plus appliquées, mais pas forcément biologie. Parfois tu te fais une idée quand t'es enfant, mais ça c'est peut-être aussi parce que t'as pas forcément la visibilité de tout ce qui existe. Au final, quand t'étais enfant, t'avais peut-être pas conscience de la kinésiologie par exemple.

  • Erine

    Ah bah non, pas du tout.

  • Julien

    Bah moi-même j'ai appris à tard ce que c'était, c'est assez récent. Ok, si tu devais évaluer ton mood général, ton bien-être, ton état d'esprit, au moment d'entamer cette transition, le moment vraiment où tu t'es dit, juste avant, je veux dire juste avant de te dire... ok, là je vais faire autre chose, je vais changer de métier. Juste avant ça, comment est-ce que tu te noterais de 1 à 10 ?

  • Erine

    Je l'aurais mis 5, c'est vraiment moyen.

  • Julien

    Le confort pour le positif, de dire voilà, je fais ma petite vie un peu pépère, je vais au travail le matin, je rentre le soir pas trop tard, et je ne travaille pas les week-ends, je suis payé à la fin du mois, c'est confortable comme ça, mais en même temps... frustré de ne pas avoir de mouvement, frustré peut-être aussi le manque de contact humain ?

  • Erine

    Non, ça va, parce que j'étais dans un open space.

  • Julien

    Donc, tu avais quand même eu un contact avec tes collègues.

  • Erine

    Ouais, non,

  • Julien

    ça ne se passe pas. Et du coup, donc 5 à ce moment-là. Besoin de changer quand même. Tu sentais que tu n'étais pas très, très... Pas à ta place.

  • Erine

    Ouais, non, clairement pas. Et même, j'ai fait des crises de stress et d'agoraphobie. Pendant plus de trois mois, je n'ai pas pu sortir de chez moi pour aller au travail. Et c'est vraiment là où je me suis dit, si mon corps ne veut plus y aller... Ok. Enfin, déjà que je recherchais...

  • Julien

    Un out avéré, quoi, au bout d'un moment.

  • Erine

    Et ça allait au point où vraiment, j'ai entamé un parcours psychologique. J'ai fait de l'hypnose, etc. pour vraiment m'en sortir. Et après, j'ai connu la kinésiologie. Parce que c'était vraiment pendant trois mois où... je ne pouvais plus sortir, même prendre mes clés je ne pouvais pas en fait, même promener mes chiens moi qui ai trois chiens et qui suis vraiment dans le mouvement c'est des choses que je ne pouvais plus faire et en partie liées au boulot tu sentais ton corps bloqué en fait ta tête disait il faudrait que je le fasse mais ton corps tu dis non en fait on n'y va pas ça a duré combien de temps ?

  • Julien

    ça a trois mois à peu près tu dis ?

  • Erine

    c'est très long et du coup j'ai passé mon mois d'anniversaire et mon anniversaire totalement enfermé séquestré chez moi un petit peu au final par moi même ce qu'au final il ya c'est c'était totalement pas toi même entre guillemets penser ça ouais c'est ça c'est totalement mental et je pouvais rien y faire et trouver un psychologue c'est dur parce que fallait qu'on me comprenne sur ce qui se passe et même qu'on me donne un rendez vous oui c'est facile en parler à quelqu'un d'autre je sais pas comment tu l'as vécu mais moi je sais que quand j'avais mon

  • Julien

    épisode de burn out d'en parler même à mes proches c'était pas évident Ma compagne de l'époque l'a vu forcément, parce qu'on habitait ensemble.

  • Erine

    Merci.

  • Julien

    Elle avait vu que j'avais pu travailler, mais ma famille n'était pas consciente que j'avais pu travailler. Je leur en parlais pas pour eux, je continuais à travailler, etc. Tout se passait bien, sauf que pas du tout en fait. Mais le fait de l'extérioriser, d'en parler à d'autres, c'est pas toujours évident.

  • Erine

    Surtout que quand on fait des crises un peu comme ça, où on n'arrive pas à sortir de chez soi, le truc c'est que même si on en parle, ça règle pas le problème. Parce qu'au final, je peux en parler autant que je veux, au téléphone ou quoi.

  • Julien

    Oui, on va dire, ce serait bien que tu fasses ça, mais t'as pas l'énergie de le faire.

  • Erine

    J'ai rencontré une psychologue qui était super à ce niveau-là, qui faisait aussi de l'hypnose, et elle qui m'a vraiment sorti un peu des sentiers battus, mais ça a pris au moins deux mois.

  • Julien

    Ça t'a donné l'énergie de relancer quelque chose ?

  • Erine

    Ouais, de relancer quelque chose. Après, je suis repartie au boulot, parce que mon contrat n'était pas terminé. Mais après, à la fin de mon contrat, je lui ai demandé un petit peu, parce qu'au final, je cherchais quand même un peu des conseils. Je lui ai dit, est-ce qu'il faut que je fasse quelque chose à la suite ? Bon, la réponse, c'est moi qui l'ai, c'est pas forcément elle. Mais elle m'a dit, fais ce que tu penses être le plus juste. Et je savais que ce n'était pas dans un bureau où c'était le plus juste.

  • Julien

    D'accord. Comment tu as découvert la kinésio ?

  • Erine

    Je suis allée dans une formation une fois. Bien-être, sur un peu des choses ésotériques que je ne connaissais pas du tout et qui n'étaient pas dans mon système de croyance, de valeur, tout ce qu'on veut.

  • Julien

    En tant que... C'est dans quel cadre ?

  • Erine

    Classique, vraiment.

  • Julien

    C'était toi pour découvrir ? Pour moi,

  • Erine

    découvrir.

  • Julien

    Pour apprendre des choses, c'était... Ouais. voir un petit peu ce qu'il y a de curiosité.

  • Erine

    Oui, c'est ça. C'était vraiment, dans ma démarche, c'était je ne connais pas, je ne comprends pas. Ça me paraît un peu bizarre, mais d'un autre côté, c'est ce genre de pratique qui m'a aidée à sortir un peu de mon enfermement via l'hypnose et même avec d'autres choses, avec le Reiki notamment, des choses comme ça. Et je me suis dit, je ne comprends pas, je n'y crois pas. Je vais quand même essayer parce que je suis un peu dure là-dessus, un peu dure. Mais je me suis dit, je vais tenter parce que j'ai fait plein de métiers différents. Mais ça, je ne connais pas. Ok. Et du coup, je suis rentrée là-dedans.

  • Julien

    C'est tombée amoureuse ?

  • Erine

    Franchement, pas tout à fait au début. Je me suis dit, c'est quoi ces gens ? C'est très bizarre. Ils parlent, ils testent des muscles, le corps parle. Qu'est-ce qu'ils me racontent là ? Puis surtout que c'était une formation pas sur la kinésiologie. C'était vraiment sur autre chose. Mais il y avait une kinésiologue. Et je me suis dit, c'est bizarre, tout le monde dit, il faudrait vraiment que tu fasses une sorte de kinésio à un tel, à un tel, à un tel. Et je me disais, c'est bizarre, je ne comprends pas. Et je n'ai même pas regardé la définition, je ne sais pas, j'ai eu un truc en moi où je me suis dit, dans pas longtemps, c'est moi qui serai la kinésiologue. Et je ne connaissais pas, je n'avais jamais fait de séance, la nana en avait parlé juste comme ça, de définition classique, comme j'ai pu le faire, enfin voilà. Et je regarde sur internet, je vois... tester les muscles, réflexes myotatiques, neuromusculaires, trois concepts en un, santé par le toucher, les muscles. Et je me suis dit, c'est le truc qui fait un peu ce que je voulais faire en tant qu'aide-soignant et infirmière, quand j'avais commencé un petit peu dans ce parcours-là, mais avec un truc que je ne comprenais pas, mais qui franchement, en moi, faisait réveiller une étincelle. Et même là, quand j'en parle, je sens que, tu vois, ça me donne une énergie totalement différente, quoi. Que quand je parlais il y a deux secondes de mon ancien boulot, quoi. on sent que t'es plus la même personne mais t'as pas la même énergie ça a réveillé un truc en moi alors que je connaissais pas vraiment et puis je me suis dit j'ai regardé 2-3 définitions toutes pourries sur google qui veulent rien dire et parfois on se dit c'est quoi ce truc de cinglé ce truc occulte plein de bizarrerie et j'ai lu une ou deux définitions et je me suis dit je vais en faire mon métier parce que je suis sûre que c'est ça que je voulais faire Et pourtant, depuis toute petite jusqu'à ces deux dernières années, moi, je m'étais dit boulot classique, bureau, machin, métro, boulot, dodo,

  • Julien

    un petit peu. Parce que peut-être qu'avant ça, tu n'avais pas trouvé l'aspect passion. Et du coup, tu disais le boulot, c'est ce qui me sert à payer mes factures. Et là, tu t'es dit en fait, je peux peut-être payer mes factures en faisant quelque chose qui me plaît.

  • Erine

    C'est ça. Et vraiment, il y a eu ce truc où toute ma vie étant petite, je me suis dit je n'ai pas de passion. J'ai fait pendant plus de dix ans de la danse. Enfin, j'ai fait du cheval, j'ai fait plein de trucs et je m'étais dit. purée mais je trouve pas de passion alors je voyais les gens autour de moi ils avaient tous une passion et moi je m'étais dit mais purée j'ai pas de passion il y a rien qui me qui m'anime mais au final la kinésiologie ça a été le truc où je me suis dit là ça réveille un truc mais parce que c'est aussi du mouvement et moi qui faisais de la danse je pense qu'en fait le truc qui me manquait c'était justement

  • Julien

    cette mise en mouvement dans mon métier aussi ok ça marche t'as quitté du coup ton fin de contrat à la CPAM. Comment s'est passée la suite ? Qu'est-ce que t'as entamé ? Quelles ont été les suites à ce moment-là ? Comment ça s'est passé ?

  • Erine

    Alors du coup, fin de contrat classique, je m'inscris à Pôle emploi. Je savais que je n'allais pas avoir de rémunération pendant un ou deux mois, même trois je crois.

  • Julien

    Le temps de la carence.

  • Erine

    Le temps de tout ça. Et je me suis dit, est-ce que je recherche un boulot tout de suite ou pas ? Et s'avère-t-il que j'ai envoyé un mail pour une formation de kinésiologie, juste pour avoir un devis. Et ils m'ont dit, il y a une session qui démarre demain, let's go. Du coup, je me suis dit, je regarde mon compte en banque, je me dis, ça va être compliqué. Mais je me suis dit, bon allez, peut-être que parfois dans la vie, il faut investir un petit peu pour savoir si ça vaut le coup. Puis après, je ne paye pas toute une formation complète. C'est juste, voilà, c'était trois jours.

  • Julien

    Au fur et à mesure, tu payes les modules au fur et à mesure,

  • Erine

    c'est ça ? Ouais, c'est ça. Et puis même, je me suis dit, si je n'investis pas un petit peu, parce qu'au final, quand je comparais avec les stages que j'avais déjà pu faire ou les boulots, En fait, j'ai fort investi sur des choses qui ne payaient pas ma santé mentale, physique, l'essence au final que je dépensais. Parce que parfois, j'avais des boulots, j'avais 40 minutes de route. Je me suis dit, est-ce que si tout ça, je le compare à une formation qui peut devenir passion métier, c'est peut-être pas plus rentable. Donc bon, je me suis un peu sacrifiée pour un mois.

  • Julien

    Je me suis fait des tests. Pour lequel tu avais la motivation. Quand tu pèses le bénéfice que ça peut t'apporter et le risque, tu te dis, ok, dans la balance, mon envie est plus forte que le risque.

  • Erine

    C'est ça. Et je me suis dit au pire au lieu de m'acheter des fringues ou un truc un peu plus lambda qui me tient moins à coeur je me suis dit je teste au pire je suis déçue ça me plaît pas bah tant pis ou sinon si c'est bien je trouverai les moyens parce qu'à ce moment là j'avais 0€ sur le côté pour démarrer quelconque formation rien du tout. Peanuts quoi, rien de plus.

  • Julien

    Comment ça s'est passé ces trois jours ?

  • Erine

    Extra. J'ai vraiment adhéré. Ouais, j'ai vraiment adhéré. Pourtant, c'était assez... Il y avait des propos qui étaient très durs sur justement le burn-out, etc.

  • Julien

    Ça se parlait à des choses qui étaient fraîches encore?

  • Erine

    Pas forcément pour moi, mais par rapport aux gens que je pouvais accompagner, je me suis dit, c'est pas un métier facile parce qu'on accueille des gens qui ont leur histoire. Et en fait, l'histoire de quelqu'un, c'est pas la nôtre. Et savoir répondre juste de manière correcte. parce qu'on n'est pas psychologue, on n'est pas professionnel de santé ni rien, il y a quand même un enjeu où je me suis dit, j'adore, mais il va falloir vraiment bosser sur la...

  • Julien

    Faut que t'arrives à prendre une distance, en fait, et pas prendre pour toi peut-être les difficultés qu'auraient rencontrées les patients que tu croises, c'est ça ?

  • Erine

    Ouais, c'est ça, parce qu'en fait, la majeure partie du temps, on a tous une histoire chargée et compliquée à notre niveau, et il y avait vraiment ce truc où je me suis dit, ouais, il faut que moi, en fait, je sois... professionnel, c'est vraiment un métier, c'est pas pour rigoler, et c'est pas j'aide ma tata le dimanche, enfin, je me suis dit, il y a quand même des conséquences, il y a un risque, les gens viennent nous voir, ils nous font confiance, le but, c'est que vraiment, on les accompagne au mieux, et pas que justement, on vienne empirer quelque chose, parce que justement, on a fait une mauvaise prise en charge, parce que, bah, en fait, on n'est pas bien formé, ou juste...

  • Julien

    Conscience de la responsabilité, en fait, qui tombait d'une séance que tu allais animer par la suite.

  • Erine

    Ouais. Parce que, par exemple, quand je fais le parallèle avec mon parcours psychologique et tout ça, j'avais déjà été voir d'autres psys qui étaient, enfin voilà, je vais dire pas faits pour moi, pas qu'ils n'étaient pas bons,

  • Julien

    pas ce que j'attendais.

  • Erine

    Et en fait, même dans mon parcours de vie à moi, je me rends compte que parfois, il y a des professionnels, qu'ils soient médicaux ou non, qui ont pu me faire des dégâts sur ma confiance en moi, ma motivation, même mon état de santé aussi. Mais voilà, après, c'est juste que peut-être ça ne me convenait pas et je ne remets en rien. Ce qui a été fait, ça fait peut-être aussi partie de ce qui lui est arrivé.

  • Julien

    Oui, je pense que pour les professionnels de santé, parfois il y a des matchs qui se font, qui ne se font pas. Et ça peut très bien passer avec une personne et pas du tout avec quelqu'un d'autre. Ok, entendu. Donc première formation, ça t'a donné envie d'apprendre d'autres ?

  • Erine

    Première formation, ça s'est bien passé, mais je n'étais pas satisfaite. Parce que j'ai soif de connaissances, j'ai besoin de savoir.

  • Julien

    Trop peu.

  • Erine

    Oui, un goût de trop peu. mais c'est pas grave je me dis elle m'a apporté des clés que je devais avoir à cet instant là mais je trouvais que c'était pas assez parce que du coup j'ai pas dit mais je travaille aussi avec les animaux et les enfants les bébés tout ça et il y avait vraiment ce truc où c'était bien mais pour moi c'était bien pour pas assez pour moi enfin en fait c'était bien mais il me manquait quand même un truc où vraiment je me suis dit il manque des choses il y a des choses que je ne sais pas sur comment fonctionne c'est court 3 jours Oui, après j'ai fait la formation sur beaucoup plus de temps.

  • Julien

    Ah oui, ok, je pensais que j'étais encore restée aux 3 jours.

  • Erine

    Non, non, aux 3 jours non, les 3 jours ont été chouettes, mais ça m'a pas appris assez pour tout faire. J'ai mis quasiment 2 ans de formation pour arriver au bout, et j'étais 100% full sur la formation enormément de cas pratique. Et j'avais des semaines de cours, etc. C'était chouette, mais à la fin je trouvais qu'il manquait des choses, donc j'ai fait une deuxième école, qui était plus complète. Mais là, par exemple, je me forme au shiatsu. Je pense que tout est un peu complémentaire. Et forcément, c'est un peu la réflexion que je m'étais faite. J'ai l'impression que la kinésiologie ne m'a pas tout appris.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Erine

    Mais parce qu'en fait, je pense que c'est normal.

  • Julien

    Ça peut répondre peut-être à certaines choses, mais pas à la totalité. C'est ça.

  • Erine

    Du coup, je me suis tournée vers le shiatsu. Parce que j'ai d'autres réponses, mais qui sont hyper complémentaires. Mais vu que c'est plus du massage, c'est assez différent.

  • Julien

    Et d'entamer ce deuxième parcours, d'abord kinésio, puis shiatsu, ça... Est-ce que c'est aussi une façon de venir asseoir une légitimité pour toi ? De renforcer une légitimité ? Ok, j'ai d'autant plus de formation, donc je pourrais encore mieux accompagner les gens ? Un peu en lien avec, comment dire, tu disais tout à l'heure, le besoin de... la responsabilité que tu ressentais. Est-ce que tu sentais le besoin d'encore mieux te préparer pour être certain de pouvoir accompagner globalement, peut-être plus globalement que la première formation ? Les personnes avec, cette fois-ci, une deuxième discipline ici ?

  • Erine

    Oui. Après, la légitimité, il n'y a que moi qui me la donne. Enfin, à ce niveau-là, c'est vrai que... Mais je pense que... Je ne sais pas. Au final, je ne sais pas ce que je vais chercher là-dedans. Je pense qu'il y a d'autres choses que...

  • Julien

    Tu pensais que tu avais besoin d'aller chercher plus.

  • Erine

    Oui. Et puis, c'est très différent parce qu'en kinésiologie, on peut parler comme on ne peut pas parler, mais comme on met le corps en fréquence... Enfin, on branche, on va dire, le corps sur des émotions et des stress, on peut vite... mal se sentir dans son corps et tout ça.

  • Julien

    C'est éponge de...

  • Erine

    On vient remettre en lumière un petit peu les choses, les émotions qui peuvent être trop impactantes pour le corps. Quand le shiatsu, on est vraiment sur un massage où il y a des points. Et la personne peut prendre conscience que le méridien, le point est douloureux parce qu'il y a sans doute des choses derrière. Mais on ne va pas creuser trop. Et je trouve que c'est vraiment la différence avec la kinésiologie. Le shiatsu, c'est vraiment le truc complémentaire où peut-être que si la personne n'est pas prête pour de la kinésio, elle peut venir pour du shiatsu. C'est plutôt massage, bien-être. Et après, peut-être que ça peut débloquer sur la kinésio. Un peu, oui. Je trouve, comment je l'ai perçu et comment je le vois, c'est un peu une préparation.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et du coup, entre deux, avant cette formation shiatsu, que tu es aujourd'hui en train de suivre, tu as créé ton entreprise, c'est ça ? Oui,

  • Erine

    c'est ça.

  • Julien

    Ça marche. Comment ça s'est passé, la partie administrative création ?

  • Erine

    Ça, ça a été, parce que j'avais déjà une entreprise avant. Donc, ça a été, j'avais déjà une entreprise, donc je savais déjà un peu comment ça fonctionnait. Mais... J'avais besoin quand même de savoir BIC, BNC, toutes ces choses-là, ou même le code APE, il a une importance aussi. Mais sinon, ça a été pas trop compliqué, surtout que j'ai été accompagnée par la BGE. Donc pour créer vraiment comme il fallait, par rapport à moi, ce que je voulais, c'était chouette. Donc ça a été assez simple, je trouve.

  • Julien

    Très bien. Aujourd'hui, chef d'entreprise, comment tu te renoterais sur la question de 1 à 10 de tout à l'heure ?

  • Erine

    8.

  • Julien

    Vite, c'est quand même une belle progression au final aujourd'hui. Il ne te manque plus que deux points pour être en harmonie parfaite. Aujourd'hui, quelqu'un qui souhaite faire appel à toi pour des séances de kinésiologie ou prochainement de Shiatsu, comment est-ce qu'on peut te contacter ? Où est-ce qu'on peut te trouver ?

  • Erine

    Je suis sur Instagram, Facebook et je suis sur resalib aussi pour la prise de rendez-vous. J'ai aussi un Calendly pour les gens qui souhaiteraient prendre des rendez-vous aussi.

  • Julien

    Donc Kinesio & Co, c'est ça ?

  • Erine

    Kinesio & Co, oui, c'est ça.

  • Julien

    Et tu te situes dans quelle commune ?

  • Erine

    Je suis à Bruxay-sur-Escaux.

  • Julien

    Ok, donc près de Valenciennes. C'est ça. Dans les Hauts-de-France. Ok, super. Je t'avais demandé de venir avec une carte de visite. Oui. Et moi j'ai une carte de visite qui m'a été laissée lors d'un précédent enregistrement ce matin, qui est de Leïla, qui fait les ongles. Ok. Mains et pieds, sur Douché-les-Mines, juste à côté d'ici. Du coup je vais te remettre la carte de Leïla, je vais prendre la tienne, et ta carte je la remettrai à la prochaine personne qui viendra.

  • Erine

    D'accord, ça marche.

  • Julien

    Merci. Merci beaucoup. En tout cas, pour cet échange, c'était hyper intéressant. Merci à toi. On a pu bien en discuter et j'espère que ça pourrait inspirer d'autres personnes. Merci à vous de nous avoir suivis. N'oubliez pas de vous abonner, de commenter, de mettre des j'aime sur les publications, etc. Le petit discours habituel. Mais c'est ce qui permet au podcast d'avoir de la visibilité et d'augmenter la portée auprès d'autres personnes qui en auraient besoin. Et à bientôt. Merci beaucoup.

  • Erine

    Merci,

  • Julien

    à bientôt.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode inspirant du REConversion Podcast, nous avons le plaisir d'accueillir Erine, une jeune femme de 25 ans qui a transformé sa vie professionnelle en devenant kinésiologue avec sa propre entreprise, Kinesio and Co. Erine nous raconte son parcours atypique, marqué par une quête de sens et de bien-être qui l'a conduite à explorer différentes voies avant de trouver sa véritable passion.


Diplômée des Beaux-Arts, Erine a navigué à travers une multitude de petits boulots, ne trouvant pas sa place, mais cherchant activement ce qui pourrait lui convenir. Après plusieurs expériences salariées, notamment à la caisse primaire d'assurance maladie, elle a réalisé que le confort d'un bureau n'était plus suffisant pour elle. Un épisode de stress intense et d'agoraphobie l’a poussée à reconsidérer son cheminement professionnel.


C'est lors d'une formation en bien-être qu'Erine découvre la kinésiologie, une discipline qu'elle ne connaissait pas jusqu'alors. Intriguée par cette pratique qui allie émotion et mouvement, elle décide de se former sérieusement et de créer son entreprise. Erine nous explique le fonctionnement de la kinésiologie, utilisant des tests musculaires pour identifier les émotions et les blocages, tout en nous dévoilant son projet d'intégrer le Shiatsu dans ses compétences.


À travers son témoignage, elle évoque ses premières expériences en tant que kinésiologue, les défis de l'entrepreneuriat et l'importance d'un solide soutien psychologique pour réussir une reconversion. Erine partage également sa réflexion sur la responsabilité qui découle de sa pratique, en faisant valoir que chaque client mérite une écoute attentive et un accompagnement approprié.


Que vous soyez en quête de changement professionnel ou simplement en recherche d'inspiration, cet épisode est une belle invitation à envisager le monde des médecines alternatives comme un chemin viable pour trouver satisfaction et épanouissement personnel. Pour découvrir les services d’Erine, rendez-vous sur ses pages Instagram, Facebook et Resalib sous le nom Kinesio and Co.


N'oubliez pas de vous abonner, de laisser un commentaire, et de partager l'épisode avec ceux qui pourraient en bénéficier. Écoutez-le maintenant pour un voyage inspirant vers la reconversion et le mieux-être !


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


Réseaux sociaux du podcast:

http://www.youtube.com/@REConversionPodcast

https://www.facebook.com/REConversionpodcast

https://www.instagram.com/podcast.reconversion?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==

https://www.tiktok.com/@reconversion.podc?is_from_webapp=1&sender_device=pc


Site de Léo:

https://www.lb-visual-nord.fr

Site de Julien:

https://www.bleupoussin.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien

    bienvenue dans ce nouveau numéro de reconversion on accueille aujourd'hui Erine qui va nous présenter son projet de vie, sa reconversion professionnelle, toujours dans l'idée de pouvoir inspirer des personnes qui aujourd'hui se sentiraient peut-être dans un mal-être, ce besoin de changement professionnel. Et via cette émission, on souhaite vous donner le courage, l'envie et vous montrer peut-être que d'autres personnes l'ont fait. On réussit, mais également comment ça s'est passé. Bonjour !

  • Erine

    Bonjour ! Tout d'abord, je te remercie Julien de m'avoir accueillie aujourd'hui pour le podcast. Je suis très contente, c'est la première fois du coup que je fais un podcast. Je vais raconter un peu ma vie professionnelle et un peu personnelle aussi. Donc c'est vraiment une première. Du coup, Erine, 25 ans, bientôt 26. Je suis la dirigeante de Kinesio and Co. Je suis kinésiologue et sur le côté, je me forme au Shiatsu . Et je fais aussi, en passe-temps, plaisir de la communication animale.

  • Julien

    Est-ce que tu peux expliquer, vulgariser ce qu'est la kinésiologie ? Parce que c'est peut-être abstrait pour une partie des personnes qui vont écouter et suivre le podcast.

  • Erine

    C'est toujours compliqué d'expliquer un peu la kinésiologie, mais du coup, on travaille avec le test musculaire. Et le test musculaire, c'est le test de plein de muscles qui sont dans le corps, donc au niveau des bras, des jambes. Enfin voilà, on a des muscles un petit peu partout. Et le but du kinésiologue, c'est d'aller tester les muscles dans le corps pour savoir quels sont les stress et les émotions qui sont bloquées. Donc en fait, un muscle, sous l'effet du stress, va lâcher parce qu'il n'est pas, on va dire, capable d'être dans son plein potentiel en forme.

  • Julien

    Il peut être attiré ailleurs. peut-être.

  • Erine

    C'est ça. Oui, en fait, le corps va vouloir se mettre en vigilance, mais du coup, les muscles, on va pouvoir savoir qu'est-ce qui tient, qu'est-ce qui lâche, quelles émotions, quelles situations vont déséquilibrer le corps de la personne, les méridiens. On va utiliser la médecine traditionnelle chinoise en majeure partie. Il n'y a pas d'aiguille, il n'y a pas ça du tout, c'est vraiment trajet de méridien à cul-pression. Et du mouvement aussi, j'ai oublié de le préciser, mais la kinésiologie, c'est l'étude du mouvement principalement. Et on va remettre en mouvement les personnes avec des mouvements oculaires ou même des mouvements dans l'espace avec le corps, etc.

  • Julien

    Ok, donc si j'essaye de simplifier, tu me tiens le bras, tu me poses des questions et si tu sens que mon bras sera molli, c'est que tu as mis le doigt sur quelque chose.

  • Erine

    C'est un peu ça, oui.

  • Julien

    Ok, ça marche. Merci en tout cas de t'être prêté au jeu aussi pour aujourd'hui cet enregistrement. Et je crois savoir qu'avant d'être kinésiologue, tu as eu d'autres vies, d'autres métiers. Est-ce que tu peux m'en dire un petit peu plus ?

  • Erine

    Oui, à l'origine, je suis diplômée des Beaux-Arts, donc rien à voir avec la kinésiologie. Mais j'ai aussi eu beaucoup de petits boulots. Je me suis énormément cherchée pendant mes études aux Beaux-Arts de Valenciennes. Et j'ai fait une année de césure aussi, où j'ai expérimenté plein de choses dans des pays différents. Plein de métiers. J'ai fait des métiers très classiques où justement j'étais caissière, mise en rayon. Enfin voilà, j'ai fait tout plein de choses comme ça. Je travaillais dans un musée où j'accueillais du personnel. J'ai travaillé avec une compagnie de théâtre aussi. Enfin voilà, j'ai fait plein de métiers. J'ai aussi été chef de zone où je dirigeais des intérimaires. Donc vraiment artistique et classique. J'ai trouvé mon bonheur nulle part quoi. Mais j'ai vraiment essayé de tout tester. Parce que je me suis dit, vu que je ne sais pas, autant faire des choses. J'ai même fait aide soignante.

  • Julien

    Autant aller par élimination, en fait.

  • Erine

    Ouais, un peu ça. Et j'ai même fait aide soignante, du coup, dans un EHPAD pendant un mois, en tant que stagiaire. Et j'ai vraiment été chercher un peu tout, même infirmière. J'ai essayé de voir, etc. Mais je ne veux pas trouver mon bonheur, quoi. Ça marche.

  • Julien

    Et du coup, la dernière expérience avant que tu entames cette transition, c'était quoi ?

  • Erine

    C'était la caisse primaire d'assurance maladie, la CEPAM, pendant plus d'un an et demi. Donc assez long. Et je travaillais dans les bureaux classiques derrière un ordinateur.

  • Julien

    Et c'était frustrant pour toi ?

  • Erine

    J'aimais bien parce que toute ma vie petite, je m'étais dit soit je suis prof, soit je travaille derrière un bureau, je ne fais rien, je clique sur un clavier et c'est tout.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et qu'est-ce qui t'a mené justement à avoir envie de cette transition ?

  • Erine

    Au final, je me suis rendu compte qu'à derrière un bureau, ça ne me plaisait pas trop, que justement, ce n'était pas assez actif. Et en fait, que c'était très passif au final de cliquer sur un clavier. Je ne marchais pas, je ne bougeais pas. De 7h du matin à 16h, j'étais assise sur un bureau à faire constamment la même chose. Donc, c'était assez frustrant. Mais d'un autre côté, j'aimais bien parce que c'était très routiné. Le salaire qui tombe tous les mois, c'est très confortable. On ne va pas se mentir, ce n'est pas un travail où... Je me lève à 4h et je vais à l'usine. Enfin, pas du tout. C'était très confortable. Mais d'un autre côté, ce n'était pas forcément non plus ce que je recherchais, même si c'était l'idée de quand j'étais petite, ça n'a pas vraiment marché.

  • Julien

    Oui, mais parfois, on a des idées. Quand j'étais petit, je voulais être vétérinaire. Aujourd'hui, il s'avère que tout ce qui est médical, etc., ça ne me branche pas. La bio, j'ai arrêté aussi assez tôt dans mes études pour partir sur des sciences beaucoup plus appliquées, mais pas forcément biologie. Parfois tu te fais une idée quand t'es enfant, mais ça c'est peut-être aussi parce que t'as pas forcément la visibilité de tout ce qui existe. Au final, quand t'étais enfant, t'avais peut-être pas conscience de la kinésiologie par exemple.

  • Erine

    Ah bah non, pas du tout.

  • Julien

    Bah moi-même j'ai appris à tard ce que c'était, c'est assez récent. Ok, si tu devais évaluer ton mood général, ton bien-être, ton état d'esprit, au moment d'entamer cette transition, le moment vraiment où tu t'es dit, juste avant, je veux dire juste avant de te dire... ok, là je vais faire autre chose, je vais changer de métier. Juste avant ça, comment est-ce que tu te noterais de 1 à 10 ?

  • Erine

    Je l'aurais mis 5, c'est vraiment moyen.

  • Julien

    Le confort pour le positif, de dire voilà, je fais ma petite vie un peu pépère, je vais au travail le matin, je rentre le soir pas trop tard, et je ne travaille pas les week-ends, je suis payé à la fin du mois, c'est confortable comme ça, mais en même temps... frustré de ne pas avoir de mouvement, frustré peut-être aussi le manque de contact humain ?

  • Erine

    Non, ça va, parce que j'étais dans un open space.

  • Julien

    Donc, tu avais quand même eu un contact avec tes collègues.

  • Erine

    Ouais, non,

  • Julien

    ça ne se passe pas. Et du coup, donc 5 à ce moment-là. Besoin de changer quand même. Tu sentais que tu n'étais pas très, très... Pas à ta place.

  • Erine

    Ouais, non, clairement pas. Et même, j'ai fait des crises de stress et d'agoraphobie. Pendant plus de trois mois, je n'ai pas pu sortir de chez moi pour aller au travail. Et c'est vraiment là où je me suis dit, si mon corps ne veut plus y aller... Ok. Enfin, déjà que je recherchais...

  • Julien

    Un out avéré, quoi, au bout d'un moment.

  • Erine

    Et ça allait au point où vraiment, j'ai entamé un parcours psychologique. J'ai fait de l'hypnose, etc. pour vraiment m'en sortir. Et après, j'ai connu la kinésiologie. Parce que c'était vraiment pendant trois mois où... je ne pouvais plus sortir, même prendre mes clés je ne pouvais pas en fait, même promener mes chiens moi qui ai trois chiens et qui suis vraiment dans le mouvement c'est des choses que je ne pouvais plus faire et en partie liées au boulot tu sentais ton corps bloqué en fait ta tête disait il faudrait que je le fasse mais ton corps tu dis non en fait on n'y va pas ça a duré combien de temps ?

  • Julien

    ça a trois mois à peu près tu dis ?

  • Erine

    c'est très long et du coup j'ai passé mon mois d'anniversaire et mon anniversaire totalement enfermé séquestré chez moi un petit peu au final par moi même ce qu'au final il ya c'est c'était totalement pas toi même entre guillemets penser ça ouais c'est ça c'est totalement mental et je pouvais rien y faire et trouver un psychologue c'est dur parce que fallait qu'on me comprenne sur ce qui se passe et même qu'on me donne un rendez vous oui c'est facile en parler à quelqu'un d'autre je sais pas comment tu l'as vécu mais moi je sais que quand j'avais mon

  • Julien

    épisode de burn out d'en parler même à mes proches c'était pas évident Ma compagne de l'époque l'a vu forcément, parce qu'on habitait ensemble.

  • Erine

    Merci.

  • Julien

    Elle avait vu que j'avais pu travailler, mais ma famille n'était pas consciente que j'avais pu travailler. Je leur en parlais pas pour eux, je continuais à travailler, etc. Tout se passait bien, sauf que pas du tout en fait. Mais le fait de l'extérioriser, d'en parler à d'autres, c'est pas toujours évident.

  • Erine

    Surtout que quand on fait des crises un peu comme ça, où on n'arrive pas à sortir de chez soi, le truc c'est que même si on en parle, ça règle pas le problème. Parce qu'au final, je peux en parler autant que je veux, au téléphone ou quoi.

  • Julien

    Oui, on va dire, ce serait bien que tu fasses ça, mais t'as pas l'énergie de le faire.

  • Erine

    J'ai rencontré une psychologue qui était super à ce niveau-là, qui faisait aussi de l'hypnose, et elle qui m'a vraiment sorti un peu des sentiers battus, mais ça a pris au moins deux mois.

  • Julien

    Ça t'a donné l'énergie de relancer quelque chose ?

  • Erine

    Ouais, de relancer quelque chose. Après, je suis repartie au boulot, parce que mon contrat n'était pas terminé. Mais après, à la fin de mon contrat, je lui ai demandé un petit peu, parce qu'au final, je cherchais quand même un peu des conseils. Je lui ai dit, est-ce qu'il faut que je fasse quelque chose à la suite ? Bon, la réponse, c'est moi qui l'ai, c'est pas forcément elle. Mais elle m'a dit, fais ce que tu penses être le plus juste. Et je savais que ce n'était pas dans un bureau où c'était le plus juste.

  • Julien

    D'accord. Comment tu as découvert la kinésio ?

  • Erine

    Je suis allée dans une formation une fois. Bien-être, sur un peu des choses ésotériques que je ne connaissais pas du tout et qui n'étaient pas dans mon système de croyance, de valeur, tout ce qu'on veut.

  • Julien

    En tant que... C'est dans quel cadre ?

  • Erine

    Classique, vraiment.

  • Julien

    C'était toi pour découvrir ? Pour moi,

  • Erine

    découvrir.

  • Julien

    Pour apprendre des choses, c'était... Ouais. voir un petit peu ce qu'il y a de curiosité.

  • Erine

    Oui, c'est ça. C'était vraiment, dans ma démarche, c'était je ne connais pas, je ne comprends pas. Ça me paraît un peu bizarre, mais d'un autre côté, c'est ce genre de pratique qui m'a aidée à sortir un peu de mon enfermement via l'hypnose et même avec d'autres choses, avec le Reiki notamment, des choses comme ça. Et je me suis dit, je ne comprends pas, je n'y crois pas. Je vais quand même essayer parce que je suis un peu dure là-dessus, un peu dure. Mais je me suis dit, je vais tenter parce que j'ai fait plein de métiers différents. Mais ça, je ne connais pas. Ok. Et du coup, je suis rentrée là-dedans.

  • Julien

    C'est tombée amoureuse ?

  • Erine

    Franchement, pas tout à fait au début. Je me suis dit, c'est quoi ces gens ? C'est très bizarre. Ils parlent, ils testent des muscles, le corps parle. Qu'est-ce qu'ils me racontent là ? Puis surtout que c'était une formation pas sur la kinésiologie. C'était vraiment sur autre chose. Mais il y avait une kinésiologue. Et je me suis dit, c'est bizarre, tout le monde dit, il faudrait vraiment que tu fasses une sorte de kinésio à un tel, à un tel, à un tel. Et je me disais, c'est bizarre, je ne comprends pas. Et je n'ai même pas regardé la définition, je ne sais pas, j'ai eu un truc en moi où je me suis dit, dans pas longtemps, c'est moi qui serai la kinésiologue. Et je ne connaissais pas, je n'avais jamais fait de séance, la nana en avait parlé juste comme ça, de définition classique, comme j'ai pu le faire, enfin voilà. Et je regarde sur internet, je vois... tester les muscles, réflexes myotatiques, neuromusculaires, trois concepts en un, santé par le toucher, les muscles. Et je me suis dit, c'est le truc qui fait un peu ce que je voulais faire en tant qu'aide-soignant et infirmière, quand j'avais commencé un petit peu dans ce parcours-là, mais avec un truc que je ne comprenais pas, mais qui franchement, en moi, faisait réveiller une étincelle. Et même là, quand j'en parle, je sens que, tu vois, ça me donne une énergie totalement différente, quoi. Que quand je parlais il y a deux secondes de mon ancien boulot, quoi. on sent que t'es plus la même personne mais t'as pas la même énergie ça a réveillé un truc en moi alors que je connaissais pas vraiment et puis je me suis dit j'ai regardé 2-3 définitions toutes pourries sur google qui veulent rien dire et parfois on se dit c'est quoi ce truc de cinglé ce truc occulte plein de bizarrerie et j'ai lu une ou deux définitions et je me suis dit je vais en faire mon métier parce que je suis sûre que c'est ça que je voulais faire Et pourtant, depuis toute petite jusqu'à ces deux dernières années, moi, je m'étais dit boulot classique, bureau, machin, métro, boulot, dodo,

  • Julien

    un petit peu. Parce que peut-être qu'avant ça, tu n'avais pas trouvé l'aspect passion. Et du coup, tu disais le boulot, c'est ce qui me sert à payer mes factures. Et là, tu t'es dit en fait, je peux peut-être payer mes factures en faisant quelque chose qui me plaît.

  • Erine

    C'est ça. Et vraiment, il y a eu ce truc où toute ma vie étant petite, je me suis dit je n'ai pas de passion. J'ai fait pendant plus de dix ans de la danse. Enfin, j'ai fait du cheval, j'ai fait plein de trucs et je m'étais dit. purée mais je trouve pas de passion alors je voyais les gens autour de moi ils avaient tous une passion et moi je m'étais dit mais purée j'ai pas de passion il y a rien qui me qui m'anime mais au final la kinésiologie ça a été le truc où je me suis dit là ça réveille un truc mais parce que c'est aussi du mouvement et moi qui faisais de la danse je pense qu'en fait le truc qui me manquait c'était justement

  • Julien

    cette mise en mouvement dans mon métier aussi ok ça marche t'as quitté du coup ton fin de contrat à la CPAM. Comment s'est passée la suite ? Qu'est-ce que t'as entamé ? Quelles ont été les suites à ce moment-là ? Comment ça s'est passé ?

  • Erine

    Alors du coup, fin de contrat classique, je m'inscris à Pôle emploi. Je savais que je n'allais pas avoir de rémunération pendant un ou deux mois, même trois je crois.

  • Julien

    Le temps de la carence.

  • Erine

    Le temps de tout ça. Et je me suis dit, est-ce que je recherche un boulot tout de suite ou pas ? Et s'avère-t-il que j'ai envoyé un mail pour une formation de kinésiologie, juste pour avoir un devis. Et ils m'ont dit, il y a une session qui démarre demain, let's go. Du coup, je me suis dit, je regarde mon compte en banque, je me dis, ça va être compliqué. Mais je me suis dit, bon allez, peut-être que parfois dans la vie, il faut investir un petit peu pour savoir si ça vaut le coup. Puis après, je ne paye pas toute une formation complète. C'est juste, voilà, c'était trois jours.

  • Julien

    Au fur et à mesure, tu payes les modules au fur et à mesure,

  • Erine

    c'est ça ? Ouais, c'est ça. Et puis même, je me suis dit, si je n'investis pas un petit peu, parce qu'au final, quand je comparais avec les stages que j'avais déjà pu faire ou les boulots, En fait, j'ai fort investi sur des choses qui ne payaient pas ma santé mentale, physique, l'essence au final que je dépensais. Parce que parfois, j'avais des boulots, j'avais 40 minutes de route. Je me suis dit, est-ce que si tout ça, je le compare à une formation qui peut devenir passion métier, c'est peut-être pas plus rentable. Donc bon, je me suis un peu sacrifiée pour un mois.

  • Julien

    Je me suis fait des tests. Pour lequel tu avais la motivation. Quand tu pèses le bénéfice que ça peut t'apporter et le risque, tu te dis, ok, dans la balance, mon envie est plus forte que le risque.

  • Erine

    C'est ça. Et je me suis dit au pire au lieu de m'acheter des fringues ou un truc un peu plus lambda qui me tient moins à coeur je me suis dit je teste au pire je suis déçue ça me plaît pas bah tant pis ou sinon si c'est bien je trouverai les moyens parce qu'à ce moment là j'avais 0€ sur le côté pour démarrer quelconque formation rien du tout. Peanuts quoi, rien de plus.

  • Julien

    Comment ça s'est passé ces trois jours ?

  • Erine

    Extra. J'ai vraiment adhéré. Ouais, j'ai vraiment adhéré. Pourtant, c'était assez... Il y avait des propos qui étaient très durs sur justement le burn-out, etc.

  • Julien

    Ça se parlait à des choses qui étaient fraîches encore?

  • Erine

    Pas forcément pour moi, mais par rapport aux gens que je pouvais accompagner, je me suis dit, c'est pas un métier facile parce qu'on accueille des gens qui ont leur histoire. Et en fait, l'histoire de quelqu'un, c'est pas la nôtre. Et savoir répondre juste de manière correcte. parce qu'on n'est pas psychologue, on n'est pas professionnel de santé ni rien, il y a quand même un enjeu où je me suis dit, j'adore, mais il va falloir vraiment bosser sur la...

  • Julien

    Faut que t'arrives à prendre une distance, en fait, et pas prendre pour toi peut-être les difficultés qu'auraient rencontrées les patients que tu croises, c'est ça ?

  • Erine

    Ouais, c'est ça, parce qu'en fait, la majeure partie du temps, on a tous une histoire chargée et compliquée à notre niveau, et il y avait vraiment ce truc où je me suis dit, ouais, il faut que moi, en fait, je sois... professionnel, c'est vraiment un métier, c'est pas pour rigoler, et c'est pas j'aide ma tata le dimanche, enfin, je me suis dit, il y a quand même des conséquences, il y a un risque, les gens viennent nous voir, ils nous font confiance, le but, c'est que vraiment, on les accompagne au mieux, et pas que justement, on vienne empirer quelque chose, parce que justement, on a fait une mauvaise prise en charge, parce que, bah, en fait, on n'est pas bien formé, ou juste...

  • Julien

    Conscience de la responsabilité, en fait, qui tombait d'une séance que tu allais animer par la suite.

  • Erine

    Ouais. Parce que, par exemple, quand je fais le parallèle avec mon parcours psychologique et tout ça, j'avais déjà été voir d'autres psys qui étaient, enfin voilà, je vais dire pas faits pour moi, pas qu'ils n'étaient pas bons,

  • Julien

    pas ce que j'attendais.

  • Erine

    Et en fait, même dans mon parcours de vie à moi, je me rends compte que parfois, il y a des professionnels, qu'ils soient médicaux ou non, qui ont pu me faire des dégâts sur ma confiance en moi, ma motivation, même mon état de santé aussi. Mais voilà, après, c'est juste que peut-être ça ne me convenait pas et je ne remets en rien. Ce qui a été fait, ça fait peut-être aussi partie de ce qui lui est arrivé.

  • Julien

    Oui, je pense que pour les professionnels de santé, parfois il y a des matchs qui se font, qui ne se font pas. Et ça peut très bien passer avec une personne et pas du tout avec quelqu'un d'autre. Ok, entendu. Donc première formation, ça t'a donné envie d'apprendre d'autres ?

  • Erine

    Première formation, ça s'est bien passé, mais je n'étais pas satisfaite. Parce que j'ai soif de connaissances, j'ai besoin de savoir.

  • Julien

    Trop peu.

  • Erine

    Oui, un goût de trop peu. mais c'est pas grave je me dis elle m'a apporté des clés que je devais avoir à cet instant là mais je trouvais que c'était pas assez parce que du coup j'ai pas dit mais je travaille aussi avec les animaux et les enfants les bébés tout ça et il y avait vraiment ce truc où c'était bien mais pour moi c'était bien pour pas assez pour moi enfin en fait c'était bien mais il me manquait quand même un truc où vraiment je me suis dit il manque des choses il y a des choses que je ne sais pas sur comment fonctionne c'est court 3 jours Oui, après j'ai fait la formation sur beaucoup plus de temps.

  • Julien

    Ah oui, ok, je pensais que j'étais encore restée aux 3 jours.

  • Erine

    Non, non, aux 3 jours non, les 3 jours ont été chouettes, mais ça m'a pas appris assez pour tout faire. J'ai mis quasiment 2 ans de formation pour arriver au bout, et j'étais 100% full sur la formation enormément de cas pratique. Et j'avais des semaines de cours, etc. C'était chouette, mais à la fin je trouvais qu'il manquait des choses, donc j'ai fait une deuxième école, qui était plus complète. Mais là, par exemple, je me forme au shiatsu. Je pense que tout est un peu complémentaire. Et forcément, c'est un peu la réflexion que je m'étais faite. J'ai l'impression que la kinésiologie ne m'a pas tout appris.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Erine

    Mais parce qu'en fait, je pense que c'est normal.

  • Julien

    Ça peut répondre peut-être à certaines choses, mais pas à la totalité. C'est ça.

  • Erine

    Du coup, je me suis tournée vers le shiatsu. Parce que j'ai d'autres réponses, mais qui sont hyper complémentaires. Mais vu que c'est plus du massage, c'est assez différent.

  • Julien

    Et d'entamer ce deuxième parcours, d'abord kinésio, puis shiatsu, ça... Est-ce que c'est aussi une façon de venir asseoir une légitimité pour toi ? De renforcer une légitimité ? Ok, j'ai d'autant plus de formation, donc je pourrais encore mieux accompagner les gens ? Un peu en lien avec, comment dire, tu disais tout à l'heure, le besoin de... la responsabilité que tu ressentais. Est-ce que tu sentais le besoin d'encore mieux te préparer pour être certain de pouvoir accompagner globalement, peut-être plus globalement que la première formation ? Les personnes avec, cette fois-ci, une deuxième discipline ici ?

  • Erine

    Oui. Après, la légitimité, il n'y a que moi qui me la donne. Enfin, à ce niveau-là, c'est vrai que... Mais je pense que... Je ne sais pas. Au final, je ne sais pas ce que je vais chercher là-dedans. Je pense qu'il y a d'autres choses que...

  • Julien

    Tu pensais que tu avais besoin d'aller chercher plus.

  • Erine

    Oui. Et puis, c'est très différent parce qu'en kinésiologie, on peut parler comme on ne peut pas parler, mais comme on met le corps en fréquence... Enfin, on branche, on va dire, le corps sur des émotions et des stress, on peut vite... mal se sentir dans son corps et tout ça.

  • Julien

    C'est éponge de...

  • Erine

    On vient remettre en lumière un petit peu les choses, les émotions qui peuvent être trop impactantes pour le corps. Quand le shiatsu, on est vraiment sur un massage où il y a des points. Et la personne peut prendre conscience que le méridien, le point est douloureux parce qu'il y a sans doute des choses derrière. Mais on ne va pas creuser trop. Et je trouve que c'est vraiment la différence avec la kinésiologie. Le shiatsu, c'est vraiment le truc complémentaire où peut-être que si la personne n'est pas prête pour de la kinésio, elle peut venir pour du shiatsu. C'est plutôt massage, bien-être. Et après, peut-être que ça peut débloquer sur la kinésio. Un peu, oui. Je trouve, comment je l'ai perçu et comment je le vois, c'est un peu une préparation.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et du coup, entre deux, avant cette formation shiatsu, que tu es aujourd'hui en train de suivre, tu as créé ton entreprise, c'est ça ? Oui,

  • Erine

    c'est ça.

  • Julien

    Ça marche. Comment ça s'est passé, la partie administrative création ?

  • Erine

    Ça, ça a été, parce que j'avais déjà une entreprise avant. Donc, ça a été, j'avais déjà une entreprise, donc je savais déjà un peu comment ça fonctionnait. Mais... J'avais besoin quand même de savoir BIC, BNC, toutes ces choses-là, ou même le code APE, il a une importance aussi. Mais sinon, ça a été pas trop compliqué, surtout que j'ai été accompagnée par la BGE. Donc pour créer vraiment comme il fallait, par rapport à moi, ce que je voulais, c'était chouette. Donc ça a été assez simple, je trouve.

  • Julien

    Très bien. Aujourd'hui, chef d'entreprise, comment tu te renoterais sur la question de 1 à 10 de tout à l'heure ?

  • Erine

    8.

  • Julien

    Vite, c'est quand même une belle progression au final aujourd'hui. Il ne te manque plus que deux points pour être en harmonie parfaite. Aujourd'hui, quelqu'un qui souhaite faire appel à toi pour des séances de kinésiologie ou prochainement de Shiatsu, comment est-ce qu'on peut te contacter ? Où est-ce qu'on peut te trouver ?

  • Erine

    Je suis sur Instagram, Facebook et je suis sur resalib aussi pour la prise de rendez-vous. J'ai aussi un Calendly pour les gens qui souhaiteraient prendre des rendez-vous aussi.

  • Julien

    Donc Kinesio & Co, c'est ça ?

  • Erine

    Kinesio & Co, oui, c'est ça.

  • Julien

    Et tu te situes dans quelle commune ?

  • Erine

    Je suis à Bruxay-sur-Escaux.

  • Julien

    Ok, donc près de Valenciennes. C'est ça. Dans les Hauts-de-France. Ok, super. Je t'avais demandé de venir avec une carte de visite. Oui. Et moi j'ai une carte de visite qui m'a été laissée lors d'un précédent enregistrement ce matin, qui est de Leïla, qui fait les ongles. Ok. Mains et pieds, sur Douché-les-Mines, juste à côté d'ici. Du coup je vais te remettre la carte de Leïla, je vais prendre la tienne, et ta carte je la remettrai à la prochaine personne qui viendra.

  • Erine

    D'accord, ça marche.

  • Julien

    Merci. Merci beaucoup. En tout cas, pour cet échange, c'était hyper intéressant. Merci à toi. On a pu bien en discuter et j'espère que ça pourrait inspirer d'autres personnes. Merci à vous de nous avoir suivis. N'oubliez pas de vous abonner, de commenter, de mettre des j'aime sur les publications, etc. Le petit discours habituel. Mais c'est ce qui permet au podcast d'avoir de la visibilité et d'augmenter la portée auprès d'autres personnes qui en auraient besoin. Et à bientôt. Merci beaucoup.

  • Erine

    Merci,

  • Julien

    à bientôt.

Description

Dans cet épisode inspirant du REConversion Podcast, nous avons le plaisir d'accueillir Erine, une jeune femme de 25 ans qui a transformé sa vie professionnelle en devenant kinésiologue avec sa propre entreprise, Kinesio and Co. Erine nous raconte son parcours atypique, marqué par une quête de sens et de bien-être qui l'a conduite à explorer différentes voies avant de trouver sa véritable passion.


Diplômée des Beaux-Arts, Erine a navigué à travers une multitude de petits boulots, ne trouvant pas sa place, mais cherchant activement ce qui pourrait lui convenir. Après plusieurs expériences salariées, notamment à la caisse primaire d'assurance maladie, elle a réalisé que le confort d'un bureau n'était plus suffisant pour elle. Un épisode de stress intense et d'agoraphobie l’a poussée à reconsidérer son cheminement professionnel.


C'est lors d'une formation en bien-être qu'Erine découvre la kinésiologie, une discipline qu'elle ne connaissait pas jusqu'alors. Intriguée par cette pratique qui allie émotion et mouvement, elle décide de se former sérieusement et de créer son entreprise. Erine nous explique le fonctionnement de la kinésiologie, utilisant des tests musculaires pour identifier les émotions et les blocages, tout en nous dévoilant son projet d'intégrer le Shiatsu dans ses compétences.


À travers son témoignage, elle évoque ses premières expériences en tant que kinésiologue, les défis de l'entrepreneuriat et l'importance d'un solide soutien psychologique pour réussir une reconversion. Erine partage également sa réflexion sur la responsabilité qui découle de sa pratique, en faisant valoir que chaque client mérite une écoute attentive et un accompagnement approprié.


Que vous soyez en quête de changement professionnel ou simplement en recherche d'inspiration, cet épisode est une belle invitation à envisager le monde des médecines alternatives comme un chemin viable pour trouver satisfaction et épanouissement personnel. Pour découvrir les services d’Erine, rendez-vous sur ses pages Instagram, Facebook et Resalib sous le nom Kinesio and Co.


N'oubliez pas de vous abonner, de laisser un commentaire, et de partager l'épisode avec ceux qui pourraient en bénéficier. Écoutez-le maintenant pour un voyage inspirant vers la reconversion et le mieux-être !


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


Réseaux sociaux du podcast:

http://www.youtube.com/@REConversionPodcast

https://www.facebook.com/REConversionpodcast

https://www.instagram.com/podcast.reconversion?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw==

https://www.tiktok.com/@reconversion.podc?is_from_webapp=1&sender_device=pc


Site de Léo:

https://www.lb-visual-nord.fr

Site de Julien:

https://www.bleupoussin.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien

    bienvenue dans ce nouveau numéro de reconversion on accueille aujourd'hui Erine qui va nous présenter son projet de vie, sa reconversion professionnelle, toujours dans l'idée de pouvoir inspirer des personnes qui aujourd'hui se sentiraient peut-être dans un mal-être, ce besoin de changement professionnel. Et via cette émission, on souhaite vous donner le courage, l'envie et vous montrer peut-être que d'autres personnes l'ont fait. On réussit, mais également comment ça s'est passé. Bonjour !

  • Erine

    Bonjour ! Tout d'abord, je te remercie Julien de m'avoir accueillie aujourd'hui pour le podcast. Je suis très contente, c'est la première fois du coup que je fais un podcast. Je vais raconter un peu ma vie professionnelle et un peu personnelle aussi. Donc c'est vraiment une première. Du coup, Erine, 25 ans, bientôt 26. Je suis la dirigeante de Kinesio and Co. Je suis kinésiologue et sur le côté, je me forme au Shiatsu . Et je fais aussi, en passe-temps, plaisir de la communication animale.

  • Julien

    Est-ce que tu peux expliquer, vulgariser ce qu'est la kinésiologie ? Parce que c'est peut-être abstrait pour une partie des personnes qui vont écouter et suivre le podcast.

  • Erine

    C'est toujours compliqué d'expliquer un peu la kinésiologie, mais du coup, on travaille avec le test musculaire. Et le test musculaire, c'est le test de plein de muscles qui sont dans le corps, donc au niveau des bras, des jambes. Enfin voilà, on a des muscles un petit peu partout. Et le but du kinésiologue, c'est d'aller tester les muscles dans le corps pour savoir quels sont les stress et les émotions qui sont bloquées. Donc en fait, un muscle, sous l'effet du stress, va lâcher parce qu'il n'est pas, on va dire, capable d'être dans son plein potentiel en forme.

  • Julien

    Il peut être attiré ailleurs. peut-être.

  • Erine

    C'est ça. Oui, en fait, le corps va vouloir se mettre en vigilance, mais du coup, les muscles, on va pouvoir savoir qu'est-ce qui tient, qu'est-ce qui lâche, quelles émotions, quelles situations vont déséquilibrer le corps de la personne, les méridiens. On va utiliser la médecine traditionnelle chinoise en majeure partie. Il n'y a pas d'aiguille, il n'y a pas ça du tout, c'est vraiment trajet de méridien à cul-pression. Et du mouvement aussi, j'ai oublié de le préciser, mais la kinésiologie, c'est l'étude du mouvement principalement. Et on va remettre en mouvement les personnes avec des mouvements oculaires ou même des mouvements dans l'espace avec le corps, etc.

  • Julien

    Ok, donc si j'essaye de simplifier, tu me tiens le bras, tu me poses des questions et si tu sens que mon bras sera molli, c'est que tu as mis le doigt sur quelque chose.

  • Erine

    C'est un peu ça, oui.

  • Julien

    Ok, ça marche. Merci en tout cas de t'être prêté au jeu aussi pour aujourd'hui cet enregistrement. Et je crois savoir qu'avant d'être kinésiologue, tu as eu d'autres vies, d'autres métiers. Est-ce que tu peux m'en dire un petit peu plus ?

  • Erine

    Oui, à l'origine, je suis diplômée des Beaux-Arts, donc rien à voir avec la kinésiologie. Mais j'ai aussi eu beaucoup de petits boulots. Je me suis énormément cherchée pendant mes études aux Beaux-Arts de Valenciennes. Et j'ai fait une année de césure aussi, où j'ai expérimenté plein de choses dans des pays différents. Plein de métiers. J'ai fait des métiers très classiques où justement j'étais caissière, mise en rayon. Enfin voilà, j'ai fait tout plein de choses comme ça. Je travaillais dans un musée où j'accueillais du personnel. J'ai travaillé avec une compagnie de théâtre aussi. Enfin voilà, j'ai fait plein de métiers. J'ai aussi été chef de zone où je dirigeais des intérimaires. Donc vraiment artistique et classique. J'ai trouvé mon bonheur nulle part quoi. Mais j'ai vraiment essayé de tout tester. Parce que je me suis dit, vu que je ne sais pas, autant faire des choses. J'ai même fait aide soignante.

  • Julien

    Autant aller par élimination, en fait.

  • Erine

    Ouais, un peu ça. Et j'ai même fait aide soignante, du coup, dans un EHPAD pendant un mois, en tant que stagiaire. Et j'ai vraiment été chercher un peu tout, même infirmière. J'ai essayé de voir, etc. Mais je ne veux pas trouver mon bonheur, quoi. Ça marche.

  • Julien

    Et du coup, la dernière expérience avant que tu entames cette transition, c'était quoi ?

  • Erine

    C'était la caisse primaire d'assurance maladie, la CEPAM, pendant plus d'un an et demi. Donc assez long. Et je travaillais dans les bureaux classiques derrière un ordinateur.

  • Julien

    Et c'était frustrant pour toi ?

  • Erine

    J'aimais bien parce que toute ma vie petite, je m'étais dit soit je suis prof, soit je travaille derrière un bureau, je ne fais rien, je clique sur un clavier et c'est tout.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et qu'est-ce qui t'a mené justement à avoir envie de cette transition ?

  • Erine

    Au final, je me suis rendu compte qu'à derrière un bureau, ça ne me plaisait pas trop, que justement, ce n'était pas assez actif. Et en fait, que c'était très passif au final de cliquer sur un clavier. Je ne marchais pas, je ne bougeais pas. De 7h du matin à 16h, j'étais assise sur un bureau à faire constamment la même chose. Donc, c'était assez frustrant. Mais d'un autre côté, j'aimais bien parce que c'était très routiné. Le salaire qui tombe tous les mois, c'est très confortable. On ne va pas se mentir, ce n'est pas un travail où... Je me lève à 4h et je vais à l'usine. Enfin, pas du tout. C'était très confortable. Mais d'un autre côté, ce n'était pas forcément non plus ce que je recherchais, même si c'était l'idée de quand j'étais petite, ça n'a pas vraiment marché.

  • Julien

    Oui, mais parfois, on a des idées. Quand j'étais petit, je voulais être vétérinaire. Aujourd'hui, il s'avère que tout ce qui est médical, etc., ça ne me branche pas. La bio, j'ai arrêté aussi assez tôt dans mes études pour partir sur des sciences beaucoup plus appliquées, mais pas forcément biologie. Parfois tu te fais une idée quand t'es enfant, mais ça c'est peut-être aussi parce que t'as pas forcément la visibilité de tout ce qui existe. Au final, quand t'étais enfant, t'avais peut-être pas conscience de la kinésiologie par exemple.

  • Erine

    Ah bah non, pas du tout.

  • Julien

    Bah moi-même j'ai appris à tard ce que c'était, c'est assez récent. Ok, si tu devais évaluer ton mood général, ton bien-être, ton état d'esprit, au moment d'entamer cette transition, le moment vraiment où tu t'es dit, juste avant, je veux dire juste avant de te dire... ok, là je vais faire autre chose, je vais changer de métier. Juste avant ça, comment est-ce que tu te noterais de 1 à 10 ?

  • Erine

    Je l'aurais mis 5, c'est vraiment moyen.

  • Julien

    Le confort pour le positif, de dire voilà, je fais ma petite vie un peu pépère, je vais au travail le matin, je rentre le soir pas trop tard, et je ne travaille pas les week-ends, je suis payé à la fin du mois, c'est confortable comme ça, mais en même temps... frustré de ne pas avoir de mouvement, frustré peut-être aussi le manque de contact humain ?

  • Erine

    Non, ça va, parce que j'étais dans un open space.

  • Julien

    Donc, tu avais quand même eu un contact avec tes collègues.

  • Erine

    Ouais, non,

  • Julien

    ça ne se passe pas. Et du coup, donc 5 à ce moment-là. Besoin de changer quand même. Tu sentais que tu n'étais pas très, très... Pas à ta place.

  • Erine

    Ouais, non, clairement pas. Et même, j'ai fait des crises de stress et d'agoraphobie. Pendant plus de trois mois, je n'ai pas pu sortir de chez moi pour aller au travail. Et c'est vraiment là où je me suis dit, si mon corps ne veut plus y aller... Ok. Enfin, déjà que je recherchais...

  • Julien

    Un out avéré, quoi, au bout d'un moment.

  • Erine

    Et ça allait au point où vraiment, j'ai entamé un parcours psychologique. J'ai fait de l'hypnose, etc. pour vraiment m'en sortir. Et après, j'ai connu la kinésiologie. Parce que c'était vraiment pendant trois mois où... je ne pouvais plus sortir, même prendre mes clés je ne pouvais pas en fait, même promener mes chiens moi qui ai trois chiens et qui suis vraiment dans le mouvement c'est des choses que je ne pouvais plus faire et en partie liées au boulot tu sentais ton corps bloqué en fait ta tête disait il faudrait que je le fasse mais ton corps tu dis non en fait on n'y va pas ça a duré combien de temps ?

  • Julien

    ça a trois mois à peu près tu dis ?

  • Erine

    c'est très long et du coup j'ai passé mon mois d'anniversaire et mon anniversaire totalement enfermé séquestré chez moi un petit peu au final par moi même ce qu'au final il ya c'est c'était totalement pas toi même entre guillemets penser ça ouais c'est ça c'est totalement mental et je pouvais rien y faire et trouver un psychologue c'est dur parce que fallait qu'on me comprenne sur ce qui se passe et même qu'on me donne un rendez vous oui c'est facile en parler à quelqu'un d'autre je sais pas comment tu l'as vécu mais moi je sais que quand j'avais mon

  • Julien

    épisode de burn out d'en parler même à mes proches c'était pas évident Ma compagne de l'époque l'a vu forcément, parce qu'on habitait ensemble.

  • Erine

    Merci.

  • Julien

    Elle avait vu que j'avais pu travailler, mais ma famille n'était pas consciente que j'avais pu travailler. Je leur en parlais pas pour eux, je continuais à travailler, etc. Tout se passait bien, sauf que pas du tout en fait. Mais le fait de l'extérioriser, d'en parler à d'autres, c'est pas toujours évident.

  • Erine

    Surtout que quand on fait des crises un peu comme ça, où on n'arrive pas à sortir de chez soi, le truc c'est que même si on en parle, ça règle pas le problème. Parce qu'au final, je peux en parler autant que je veux, au téléphone ou quoi.

  • Julien

    Oui, on va dire, ce serait bien que tu fasses ça, mais t'as pas l'énergie de le faire.

  • Erine

    J'ai rencontré une psychologue qui était super à ce niveau-là, qui faisait aussi de l'hypnose, et elle qui m'a vraiment sorti un peu des sentiers battus, mais ça a pris au moins deux mois.

  • Julien

    Ça t'a donné l'énergie de relancer quelque chose ?

  • Erine

    Ouais, de relancer quelque chose. Après, je suis repartie au boulot, parce que mon contrat n'était pas terminé. Mais après, à la fin de mon contrat, je lui ai demandé un petit peu, parce qu'au final, je cherchais quand même un peu des conseils. Je lui ai dit, est-ce qu'il faut que je fasse quelque chose à la suite ? Bon, la réponse, c'est moi qui l'ai, c'est pas forcément elle. Mais elle m'a dit, fais ce que tu penses être le plus juste. Et je savais que ce n'était pas dans un bureau où c'était le plus juste.

  • Julien

    D'accord. Comment tu as découvert la kinésio ?

  • Erine

    Je suis allée dans une formation une fois. Bien-être, sur un peu des choses ésotériques que je ne connaissais pas du tout et qui n'étaient pas dans mon système de croyance, de valeur, tout ce qu'on veut.

  • Julien

    En tant que... C'est dans quel cadre ?

  • Erine

    Classique, vraiment.

  • Julien

    C'était toi pour découvrir ? Pour moi,

  • Erine

    découvrir.

  • Julien

    Pour apprendre des choses, c'était... Ouais. voir un petit peu ce qu'il y a de curiosité.

  • Erine

    Oui, c'est ça. C'était vraiment, dans ma démarche, c'était je ne connais pas, je ne comprends pas. Ça me paraît un peu bizarre, mais d'un autre côté, c'est ce genre de pratique qui m'a aidée à sortir un peu de mon enfermement via l'hypnose et même avec d'autres choses, avec le Reiki notamment, des choses comme ça. Et je me suis dit, je ne comprends pas, je n'y crois pas. Je vais quand même essayer parce que je suis un peu dure là-dessus, un peu dure. Mais je me suis dit, je vais tenter parce que j'ai fait plein de métiers différents. Mais ça, je ne connais pas. Ok. Et du coup, je suis rentrée là-dedans.

  • Julien

    C'est tombée amoureuse ?

  • Erine

    Franchement, pas tout à fait au début. Je me suis dit, c'est quoi ces gens ? C'est très bizarre. Ils parlent, ils testent des muscles, le corps parle. Qu'est-ce qu'ils me racontent là ? Puis surtout que c'était une formation pas sur la kinésiologie. C'était vraiment sur autre chose. Mais il y avait une kinésiologue. Et je me suis dit, c'est bizarre, tout le monde dit, il faudrait vraiment que tu fasses une sorte de kinésio à un tel, à un tel, à un tel. Et je me disais, c'est bizarre, je ne comprends pas. Et je n'ai même pas regardé la définition, je ne sais pas, j'ai eu un truc en moi où je me suis dit, dans pas longtemps, c'est moi qui serai la kinésiologue. Et je ne connaissais pas, je n'avais jamais fait de séance, la nana en avait parlé juste comme ça, de définition classique, comme j'ai pu le faire, enfin voilà. Et je regarde sur internet, je vois... tester les muscles, réflexes myotatiques, neuromusculaires, trois concepts en un, santé par le toucher, les muscles. Et je me suis dit, c'est le truc qui fait un peu ce que je voulais faire en tant qu'aide-soignant et infirmière, quand j'avais commencé un petit peu dans ce parcours-là, mais avec un truc que je ne comprenais pas, mais qui franchement, en moi, faisait réveiller une étincelle. Et même là, quand j'en parle, je sens que, tu vois, ça me donne une énergie totalement différente, quoi. Que quand je parlais il y a deux secondes de mon ancien boulot, quoi. on sent que t'es plus la même personne mais t'as pas la même énergie ça a réveillé un truc en moi alors que je connaissais pas vraiment et puis je me suis dit j'ai regardé 2-3 définitions toutes pourries sur google qui veulent rien dire et parfois on se dit c'est quoi ce truc de cinglé ce truc occulte plein de bizarrerie et j'ai lu une ou deux définitions et je me suis dit je vais en faire mon métier parce que je suis sûre que c'est ça que je voulais faire Et pourtant, depuis toute petite jusqu'à ces deux dernières années, moi, je m'étais dit boulot classique, bureau, machin, métro, boulot, dodo,

  • Julien

    un petit peu. Parce que peut-être qu'avant ça, tu n'avais pas trouvé l'aspect passion. Et du coup, tu disais le boulot, c'est ce qui me sert à payer mes factures. Et là, tu t'es dit en fait, je peux peut-être payer mes factures en faisant quelque chose qui me plaît.

  • Erine

    C'est ça. Et vraiment, il y a eu ce truc où toute ma vie étant petite, je me suis dit je n'ai pas de passion. J'ai fait pendant plus de dix ans de la danse. Enfin, j'ai fait du cheval, j'ai fait plein de trucs et je m'étais dit. purée mais je trouve pas de passion alors je voyais les gens autour de moi ils avaient tous une passion et moi je m'étais dit mais purée j'ai pas de passion il y a rien qui me qui m'anime mais au final la kinésiologie ça a été le truc où je me suis dit là ça réveille un truc mais parce que c'est aussi du mouvement et moi qui faisais de la danse je pense qu'en fait le truc qui me manquait c'était justement

  • Julien

    cette mise en mouvement dans mon métier aussi ok ça marche t'as quitté du coup ton fin de contrat à la CPAM. Comment s'est passée la suite ? Qu'est-ce que t'as entamé ? Quelles ont été les suites à ce moment-là ? Comment ça s'est passé ?

  • Erine

    Alors du coup, fin de contrat classique, je m'inscris à Pôle emploi. Je savais que je n'allais pas avoir de rémunération pendant un ou deux mois, même trois je crois.

  • Julien

    Le temps de la carence.

  • Erine

    Le temps de tout ça. Et je me suis dit, est-ce que je recherche un boulot tout de suite ou pas ? Et s'avère-t-il que j'ai envoyé un mail pour une formation de kinésiologie, juste pour avoir un devis. Et ils m'ont dit, il y a une session qui démarre demain, let's go. Du coup, je me suis dit, je regarde mon compte en banque, je me dis, ça va être compliqué. Mais je me suis dit, bon allez, peut-être que parfois dans la vie, il faut investir un petit peu pour savoir si ça vaut le coup. Puis après, je ne paye pas toute une formation complète. C'est juste, voilà, c'était trois jours.

  • Julien

    Au fur et à mesure, tu payes les modules au fur et à mesure,

  • Erine

    c'est ça ? Ouais, c'est ça. Et puis même, je me suis dit, si je n'investis pas un petit peu, parce qu'au final, quand je comparais avec les stages que j'avais déjà pu faire ou les boulots, En fait, j'ai fort investi sur des choses qui ne payaient pas ma santé mentale, physique, l'essence au final que je dépensais. Parce que parfois, j'avais des boulots, j'avais 40 minutes de route. Je me suis dit, est-ce que si tout ça, je le compare à une formation qui peut devenir passion métier, c'est peut-être pas plus rentable. Donc bon, je me suis un peu sacrifiée pour un mois.

  • Julien

    Je me suis fait des tests. Pour lequel tu avais la motivation. Quand tu pèses le bénéfice que ça peut t'apporter et le risque, tu te dis, ok, dans la balance, mon envie est plus forte que le risque.

  • Erine

    C'est ça. Et je me suis dit au pire au lieu de m'acheter des fringues ou un truc un peu plus lambda qui me tient moins à coeur je me suis dit je teste au pire je suis déçue ça me plaît pas bah tant pis ou sinon si c'est bien je trouverai les moyens parce qu'à ce moment là j'avais 0€ sur le côté pour démarrer quelconque formation rien du tout. Peanuts quoi, rien de plus.

  • Julien

    Comment ça s'est passé ces trois jours ?

  • Erine

    Extra. J'ai vraiment adhéré. Ouais, j'ai vraiment adhéré. Pourtant, c'était assez... Il y avait des propos qui étaient très durs sur justement le burn-out, etc.

  • Julien

    Ça se parlait à des choses qui étaient fraîches encore?

  • Erine

    Pas forcément pour moi, mais par rapport aux gens que je pouvais accompagner, je me suis dit, c'est pas un métier facile parce qu'on accueille des gens qui ont leur histoire. Et en fait, l'histoire de quelqu'un, c'est pas la nôtre. Et savoir répondre juste de manière correcte. parce qu'on n'est pas psychologue, on n'est pas professionnel de santé ni rien, il y a quand même un enjeu où je me suis dit, j'adore, mais il va falloir vraiment bosser sur la...

  • Julien

    Faut que t'arrives à prendre une distance, en fait, et pas prendre pour toi peut-être les difficultés qu'auraient rencontrées les patients que tu croises, c'est ça ?

  • Erine

    Ouais, c'est ça, parce qu'en fait, la majeure partie du temps, on a tous une histoire chargée et compliquée à notre niveau, et il y avait vraiment ce truc où je me suis dit, ouais, il faut que moi, en fait, je sois... professionnel, c'est vraiment un métier, c'est pas pour rigoler, et c'est pas j'aide ma tata le dimanche, enfin, je me suis dit, il y a quand même des conséquences, il y a un risque, les gens viennent nous voir, ils nous font confiance, le but, c'est que vraiment, on les accompagne au mieux, et pas que justement, on vienne empirer quelque chose, parce que justement, on a fait une mauvaise prise en charge, parce que, bah, en fait, on n'est pas bien formé, ou juste...

  • Julien

    Conscience de la responsabilité, en fait, qui tombait d'une séance que tu allais animer par la suite.

  • Erine

    Ouais. Parce que, par exemple, quand je fais le parallèle avec mon parcours psychologique et tout ça, j'avais déjà été voir d'autres psys qui étaient, enfin voilà, je vais dire pas faits pour moi, pas qu'ils n'étaient pas bons,

  • Julien

    pas ce que j'attendais.

  • Erine

    Et en fait, même dans mon parcours de vie à moi, je me rends compte que parfois, il y a des professionnels, qu'ils soient médicaux ou non, qui ont pu me faire des dégâts sur ma confiance en moi, ma motivation, même mon état de santé aussi. Mais voilà, après, c'est juste que peut-être ça ne me convenait pas et je ne remets en rien. Ce qui a été fait, ça fait peut-être aussi partie de ce qui lui est arrivé.

  • Julien

    Oui, je pense que pour les professionnels de santé, parfois il y a des matchs qui se font, qui ne se font pas. Et ça peut très bien passer avec une personne et pas du tout avec quelqu'un d'autre. Ok, entendu. Donc première formation, ça t'a donné envie d'apprendre d'autres ?

  • Erine

    Première formation, ça s'est bien passé, mais je n'étais pas satisfaite. Parce que j'ai soif de connaissances, j'ai besoin de savoir.

  • Julien

    Trop peu.

  • Erine

    Oui, un goût de trop peu. mais c'est pas grave je me dis elle m'a apporté des clés que je devais avoir à cet instant là mais je trouvais que c'était pas assez parce que du coup j'ai pas dit mais je travaille aussi avec les animaux et les enfants les bébés tout ça et il y avait vraiment ce truc où c'était bien mais pour moi c'était bien pour pas assez pour moi enfin en fait c'était bien mais il me manquait quand même un truc où vraiment je me suis dit il manque des choses il y a des choses que je ne sais pas sur comment fonctionne c'est court 3 jours Oui, après j'ai fait la formation sur beaucoup plus de temps.

  • Julien

    Ah oui, ok, je pensais que j'étais encore restée aux 3 jours.

  • Erine

    Non, non, aux 3 jours non, les 3 jours ont été chouettes, mais ça m'a pas appris assez pour tout faire. J'ai mis quasiment 2 ans de formation pour arriver au bout, et j'étais 100% full sur la formation enormément de cas pratique. Et j'avais des semaines de cours, etc. C'était chouette, mais à la fin je trouvais qu'il manquait des choses, donc j'ai fait une deuxième école, qui était plus complète. Mais là, par exemple, je me forme au shiatsu. Je pense que tout est un peu complémentaire. Et forcément, c'est un peu la réflexion que je m'étais faite. J'ai l'impression que la kinésiologie ne m'a pas tout appris.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Erine

    Mais parce qu'en fait, je pense que c'est normal.

  • Julien

    Ça peut répondre peut-être à certaines choses, mais pas à la totalité. C'est ça.

  • Erine

    Du coup, je me suis tournée vers le shiatsu. Parce que j'ai d'autres réponses, mais qui sont hyper complémentaires. Mais vu que c'est plus du massage, c'est assez différent.

  • Julien

    Et d'entamer ce deuxième parcours, d'abord kinésio, puis shiatsu, ça... Est-ce que c'est aussi une façon de venir asseoir une légitimité pour toi ? De renforcer une légitimité ? Ok, j'ai d'autant plus de formation, donc je pourrais encore mieux accompagner les gens ? Un peu en lien avec, comment dire, tu disais tout à l'heure, le besoin de... la responsabilité que tu ressentais. Est-ce que tu sentais le besoin d'encore mieux te préparer pour être certain de pouvoir accompagner globalement, peut-être plus globalement que la première formation ? Les personnes avec, cette fois-ci, une deuxième discipline ici ?

  • Erine

    Oui. Après, la légitimité, il n'y a que moi qui me la donne. Enfin, à ce niveau-là, c'est vrai que... Mais je pense que... Je ne sais pas. Au final, je ne sais pas ce que je vais chercher là-dedans. Je pense qu'il y a d'autres choses que...

  • Julien

    Tu pensais que tu avais besoin d'aller chercher plus.

  • Erine

    Oui. Et puis, c'est très différent parce qu'en kinésiologie, on peut parler comme on ne peut pas parler, mais comme on met le corps en fréquence... Enfin, on branche, on va dire, le corps sur des émotions et des stress, on peut vite... mal se sentir dans son corps et tout ça.

  • Julien

    C'est éponge de...

  • Erine

    On vient remettre en lumière un petit peu les choses, les émotions qui peuvent être trop impactantes pour le corps. Quand le shiatsu, on est vraiment sur un massage où il y a des points. Et la personne peut prendre conscience que le méridien, le point est douloureux parce qu'il y a sans doute des choses derrière. Mais on ne va pas creuser trop. Et je trouve que c'est vraiment la différence avec la kinésiologie. Le shiatsu, c'est vraiment le truc complémentaire où peut-être que si la personne n'est pas prête pour de la kinésio, elle peut venir pour du shiatsu. C'est plutôt massage, bien-être. Et après, peut-être que ça peut débloquer sur la kinésio. Un peu, oui. Je trouve, comment je l'ai perçu et comment je le vois, c'est un peu une préparation.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et du coup, entre deux, avant cette formation shiatsu, que tu es aujourd'hui en train de suivre, tu as créé ton entreprise, c'est ça ? Oui,

  • Erine

    c'est ça.

  • Julien

    Ça marche. Comment ça s'est passé, la partie administrative création ?

  • Erine

    Ça, ça a été, parce que j'avais déjà une entreprise avant. Donc, ça a été, j'avais déjà une entreprise, donc je savais déjà un peu comment ça fonctionnait. Mais... J'avais besoin quand même de savoir BIC, BNC, toutes ces choses-là, ou même le code APE, il a une importance aussi. Mais sinon, ça a été pas trop compliqué, surtout que j'ai été accompagnée par la BGE. Donc pour créer vraiment comme il fallait, par rapport à moi, ce que je voulais, c'était chouette. Donc ça a été assez simple, je trouve.

  • Julien

    Très bien. Aujourd'hui, chef d'entreprise, comment tu te renoterais sur la question de 1 à 10 de tout à l'heure ?

  • Erine

    8.

  • Julien

    Vite, c'est quand même une belle progression au final aujourd'hui. Il ne te manque plus que deux points pour être en harmonie parfaite. Aujourd'hui, quelqu'un qui souhaite faire appel à toi pour des séances de kinésiologie ou prochainement de Shiatsu, comment est-ce qu'on peut te contacter ? Où est-ce qu'on peut te trouver ?

  • Erine

    Je suis sur Instagram, Facebook et je suis sur resalib aussi pour la prise de rendez-vous. J'ai aussi un Calendly pour les gens qui souhaiteraient prendre des rendez-vous aussi.

  • Julien

    Donc Kinesio & Co, c'est ça ?

  • Erine

    Kinesio & Co, oui, c'est ça.

  • Julien

    Et tu te situes dans quelle commune ?

  • Erine

    Je suis à Bruxay-sur-Escaux.

  • Julien

    Ok, donc près de Valenciennes. C'est ça. Dans les Hauts-de-France. Ok, super. Je t'avais demandé de venir avec une carte de visite. Oui. Et moi j'ai une carte de visite qui m'a été laissée lors d'un précédent enregistrement ce matin, qui est de Leïla, qui fait les ongles. Ok. Mains et pieds, sur Douché-les-Mines, juste à côté d'ici. Du coup je vais te remettre la carte de Leïla, je vais prendre la tienne, et ta carte je la remettrai à la prochaine personne qui viendra.

  • Erine

    D'accord, ça marche.

  • Julien

    Merci. Merci beaucoup. En tout cas, pour cet échange, c'était hyper intéressant. Merci à toi. On a pu bien en discuter et j'espère que ça pourrait inspirer d'autres personnes. Merci à vous de nous avoir suivis. N'oubliez pas de vous abonner, de commenter, de mettre des j'aime sur les publications, etc. Le petit discours habituel. Mais c'est ce qui permet au podcast d'avoir de la visibilité et d'augmenter la portée auprès d'autres personnes qui en auraient besoin. Et à bientôt. Merci beaucoup.

  • Erine

    Merci,

  • Julien

    à bientôt.

Share

Embed

You may also like