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Se libérer de l'autorité de ses supérieurs, Leïla nous explique sa reconversion professionnelle - REConversion ep 5

Se libérer de l'autorité de ses supérieurs, Leïla nous explique sa reconversion professionnelle - REConversion ep 5

20min |08/12/2024
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Description

Dans cet épisode captivant du REConversion Podcast, nous accueillons Leila, une jeune entrepreneuse de 26 ans, qui partage avec nous son parcours de reconversion professionnelle. Après avoir exercé en tant que vendeuse dans l'alimentaire, Leila a décidé de prendre son envol et de se lancer dans l'univers de la beauté en ouvrant son propre institut de prothésie ongulaire, Leila Nails, dans le Nord de la France.


Au cours de cet épisode, découvrez comment Leila est passée d'une vie confortable mais peu épanouissante à celle d'une Cheffe d'entreprise épanouie. Malgré ses expériences positives dans la vente, Leila se sentait freinée par l'autorité et le manque de liberté dans un emploi salarié. Elle nous raconte comment un déclic l'a poussée à changer de vie et à se lancer dans une activité qui lui tenait à cœur.


Leila partage les étapes clés de sa transition : la préparation, les travaux de son institut, les formations indispensables, ainsi que les défis qu'elle a rencontrés tout au long de ce processus. Elle évoque également l'importance d'un bon soutien familial dans cette aventure et comment son expérience en tant que cliente a influencé sa vision du métier de prothésiste ongulaire.


Aujourd'hui, Leila met l'accent sur l'importance de créer un environnement confortable et accueillant pour ses clients, tout en se montrant passionnée par son métier. Elle nous parle de l'équilibre parfait entre la vie professionnelle et personnelle qu'elle a trouvé en tant qu'indépendante et partage ses projets futurs, notamment l'éventualité de former de nouveaux professionnels.


Que vous envisagiez une reconversion ou que vous soyez simplement curieux d'entendre des histoires inspirantes, cet épisode est une ode à la passion, à la détermination et à la recherche d'un épanouissement professionnel. Rejoignez-nous et laissez-vous inspirer par le parcours fascinant de Leila !


🔗 Retrouvez Leila sur les réseaux sociaux sous le nom Leila Nails et n'hésitez pas à vous abonner à notre podcast pour découvrir d'autres récits de reconversion réussie. Laissez-nous un commentaire et un "j'aime" si cet épisode vous a plu. À bientôt sur le REConversion Podcast !


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


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Site de Julien:

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Julien

    bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de reconversion on accueille aujourd'hui les là donc nouvel épisode de reconversion qui a toujours pour but de vous encourager à suivre une reconversion professionnelle si vous en sentez le besoin, si vous en sentez l'envie. Ne pas rester dans une situation difficile, ne pas rester dans une situation où vous ne vous plaisez plus. Et l'idée, c'est de présenter des parcours pour montrer que c'est possible, que ça se passe pour d'autres personnes, qu'il y a parfois des difficultés, mais qu'au final, jusqu'à aujourd'hui, toutes les personnes qu'on a reçues étaient contentes d'avoir changé cette situation. Bonjour Léila.

  • Leila

    Bonjour Julien.

  • Julien

    Bienvenue.

  • Leila

    Merci.

  • Julien

    Je te laisse te présenter un petit peu aujourd'hui quelle est ta situation et puis après on embraye sur ton parcours.

  • Leila

    Ok ça marche, du coup moi c'est Leila, bonjour à tous. J'ai 26 ans et je suis prothésiste ongulaire du coup à mon compte dans le Nord.

  • Julien

    Ok, est-ce que d'être prothésiste ongulaire c'est quelque chose que tu as toujours eu envie de faire ? Est-ce que c'était à ça que tu t'es destinée, prédestinée tes études depuis que tu étais tout petit ? Tu disais voilà je veux travailler dans ce domaine là ou est-ce que c'est quelque chose qui t'est venu par la suite ?

  • Leila

    Alors non, du coup, étant petite, j'étais plutôt garçon manqué. C'est plutôt vers le bac, presque à la majorité du coup, que j'étais intéressée par l'esthétique. Mais comme j'étais très bonne à l'école, je suis partie plutôt sur un bac scientifique que j'ai eu. Et malheureusement, je n'ai pas pu continuer les études. Donc, je me suis lancée dans la vie active. J'ai fait des petits boulots. Et récemment, j'étais encore vendeuse, où ça se passait très bien. J'aimais bien d'ailleurs, puisqu'il y avait le contact humain que j'aimais beaucoup. Et puis comme toute entreprise, on a un peu nos petits avantages qui font qu'on a un confort qui fait qu'on n'a pas forcément envie de bouger. Et il y a eu un déclic où j'ai décidé d'ouvrir mon entreprise dans l'esthétique. Et ça faisait pas loin de 10 ans que je faisais mes ongles chez des prothésistes ongulaires. Donc j'ai eu cette passion précise pour les ongles et du coup je me suis lancée en tant que prothésiste ongulaire.

  • Julien

    Ok. Qu'est-ce qui t'a encouragé justement à faire ce changement, à faire cette transition de cette situation confortable ? Comme tu le disais, moi j'ai connu aussi que la plupart des personnes, je pense, qui ont suivi une reconversion ont connu, parce qu'on est dans une situation où on se dit, alors voilà, je suis plus ou moins bien dans la situation où je suis, mais au moins je sais ce qui rentre chaque mois, je sais ce que j'ai à faire, je sais avec qui je travaille, je n'ai pas de surprise, ça me plaît, ça ne me plaît pas, mais au moins je sais où j'en suis. Qu'est-ce qui t'a poussé justement à faire cette transition, à entamer cette transition ?

  • Leila

    Alors, déjà, je me suis rendu compte que j'avais un petit problème avec l'autorité. C'est vrai que me donner des ordres à longueur de journée, tout ça, ça devenait un peu pesant. J'acceptais plus du tout ça, en fait. Et il y a le côté aussi de non-liberté, où on doit demander pour avoir des congés, où on n'est pas sûr que ça soit accepté, où on a des horaires assez stricts. Et aussi, ce qui m'a un peu...

  • Julien

    refroidi par rapport aux salariats c'est le côté où c'est de plus en plus compliqué de monter en grade ok donc en fait il ya plus de il ya presque plus de possibilités d'évoluer donc ça vraiment ça manquait et aujourd'hui les évolutions final se font plus en changeant de structure en changeant d'entreprise c'est ça j'ai une expérience des années à ce poste là je vais les postuler ailleurs sur le poste supérieur et ça devient aujourd'hui presque plus simple que d'évoluer dans la même entreprise complètement il ya cette évolution là qui est favorisé ok Comment tu te sentais au moment d'entamer la transition, si tu devais faire un bilan entre une note sur dix, entre ton état personnel, bien-être, mental et d'une manière générale à ce moment-là ? Comment est-ce que tu t'évaluais, pas uniquement pro, mais global ?

  • Leila

    En fait, je pense que j'étais à 5 sur 10, dans le sens où je voulais ce projet et du coup, il y avait beaucoup d'excitation. Donc ça, c'était top. Mais à contrario, j'étais... pas bien du tout dans l'entreprise. Et du coup, 5 sur 10, franchement.

  • Julien

    C'est la transition qui te motivait. C'est ça qui te tenait. Sinon,

  • Leila

    tu aurais... Non,

  • Julien

    tu n'étais vraiment pas bien. Et c'est cet objectif et cette idée de transition qui t'a permis de tenir. Donc, tu étais vendeuse. C'est ça ? Dans quel type d'enseigne ?

  • Leila

    Alors, c'était dans l'alimentaire.

  • Julien

    Ok.

  • Leila

    Voilà.

  • Julien

    Pas du tout en lien avec l'esthétique. Mais le fait de créer ton entreprise à ce moment-là, c'était une opportunité pour exercer un métier passion, renouer avec cette passion que tu as depuis des années à titre perso et pouvoir en faire ton métier. Et surtout, réussir à obtenir ces libertés que tu disais tout à l'heure qui sont importantes pour toi. C'est ça. un peu manager tes vacances comme tu en as envie, manager tes horaires, tes jours de travail, etc. C'est ça qui te motivait en plus du métier passion dans cette idée de prendre ton indépendance.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et comment ça s'est passé du coup cette transition ? Quelles sont les étapes que tu as suivies ? Est-ce que tu t'es lancé, tu as foncé tête baissée, tu t'es dit, vas-y, je crée mon entreprise, je m'inscris sur Internet et puis demain je suis installé. Est-ce que tu as une grosse phase de prise de renseignement ? Est-ce que tu étais seul ? Comment ça s'est passé ?

  • Leila

    Alors, il y a eu pas mal d'étapes quand même. Je suis quelqu'un où quand j'ai quelque chose en tête, ça va assez vite. Donc en quelques jours, j'ai pris la décision du coup d'ouvrir mon institut de prothésie angulaire. Mais ayant l'expérience en tant que cliente de prothésiste angulaire, je voulais quelque chose de plus qualitatif. Je voulais améliorer justement ce métier, en tout cas dans le Nord. Et du coup, je n'ai pas voulu me lancer n'importe comment. Donc il y a eu une étape travaux. Puisque du coup, j'ai fait mon institut de prothésie angulaire, donc dans une dépendance, mais ça a été fait de A à Z, complètement neuf. Donc ça, ça a été assez long, ça a pris un bon six mois quand même pour les travaux et les formations. Donc forcément, se former sur la prothésie angulaire, mais pas que, du coup, sur l'entrepreneuriat, la comptabilité, le graphisme, la photographie. Donc voilà, tout ça, je me suis formée. Donc ça a pris aussi plusieurs mois, j'ai été autodidacte donc je me suis entraînée sur moi-même, je me suis formée sur internet et j'ai commencé du coup quelques mois après, je dirais quatre mois après les premières modèles. Voilà donc j'ai fait des modèles et quand je me suis vraiment sentie prête et que les travaux étaient terminés, seulement à ce moment-là je me suis lancée donc on n'est pas loin d'un an je pense.

  • Julien

    de préparation. Et ton poste, tu l'avais quitté quand à ce moment-là ? Est-ce que c'était au tout début ? Tu t'es dit, je pars sur autre chose, je quitte mon ancien emploi et j'entame à ce moment-là seulement mes formations, etc. Ou est-ce que ces formations et ces préparations, tu les as faites en parallèle de ton activité salariée ?

  • Leila

    Alors, je voulais justement faire en parallèle ce qui est moins dangereux, entre guillemets.

  • Julien

    Oui, parce que tu gardes un salaire pendant ce temps-là et tu te réserves aussi plus de temps de chômage derrière potentiellement.

  • Leila

    Voilà, c'est ça. Et puis, du coup, j'avais l'avantage de pouvoir passer en temps partiel dans mon entreprise.

  • Julien

    D'accord.

  • Leila

    Le souci, c'est que ça ne se passait pas très bien. Et puis, mon ancienne patronne commençait à m'imposer des horaires, notamment en week-end, ce que je ne voulais pas du tout. Je n'avais pas trop le choix, donc j'ai accepté. Et donc, je me suis dit non, il faut que j'arrête, je n'ai pas le choix. Et j'ai demandé une rupture conventionnelle qu'elle a acceptée.

  • Julien

    OK, c'est bien.

  • Leila

    Ça, c'est une bonne page.

  • Julien

    Ça a se passé, je vais dire... proprement au niveau de la sortie.

  • Leila

    Ça aurait pu être pire.

  • Julien

    C'est ça. Un mois, deux mois, puis tu étais libérée de ce côté-là.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    Tu as pu te consacrer entièrement à ton projet.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    D'accord. Tu t'es sentie comment au moment où tu as signé ta rupture conventionnelle ? Tu as senti une libération à ce moment-là ?

  • Leila

    Oui. Et c'est marrant parce que les dernières semaines, je liquidais un peu mes congés du coup pour ne pas travailler du tout dans la boîte. Et c'est vraiment au moment de la signature où je me suis sentie complètement libérée. Oui,

  • Julien

    ça fait un poids en moi. Ça y est, tu n'es plus salariée.

  • Leila

    Complètement.

  • Julien

    Ça a concrétisé un peu ton projet. Oui. C'était le moment, même si tu avais pu démarrer les travaux en parallèle, le fait d'avoir ce papier dans tes mains, ça te disait, ça y est, maintenant, je suis en route pour devenir chef d'entreprise.

  • Leila

    Oui, c'est là où j'étais chef d'entreprise et puis salariée. OK.

  • Julien

    Tu as des personnes dans ton entourage qui sont aussi chefs d'entreprise, qui ont pu te conseiller un peu là-dessus ? Ou est-ce que tu es seule ?

  • Leila

    Non, j'ai mon frère, donc on n'est pas très nombreux. C'est beaucoup de salariés justement dans ma famille. Du coup, c'est mon grand frère, lui, qui a lancé sa boîte. Ça se passe plutôt bien aussi. Et puis, il m'a aiguillée surtout au niveau administratif.

  • Julien

    Ok, c'est les papiers.

  • Leila

    Oui, parce qu'il n'est pas tout dans l'esthétique.

  • Julien

    C'est la partie qui fait le plus peur de... D'être chef d'entreprise, le fait de pouvoir gérer les papiers et tout ça ?

  • Leila

    Ça ne fait pas tellement peur parce que du coup, je suis en micro-entreprise. Donc, au niveau papier, c'est assez light, c'est ça. Après, c'est au niveau des travaux. Ça m'a rajouté aussi de la paperasse puisqu'il y a les déclarations de travaux, etc. Changement. Non, du coup, ça ne fait pas forcément peur, mais c'est vrai que c'est bien. Et puis, du coup, il m'a conseillé aussi de faire une formation à la Chambre des métiers, donc sur l'entrepreneuriat. Et voilà, c'est un petit plus parce qu'il y a quand même des choses à savoir.

  • Julien

    D'accord. C'est une formation sur combien de temps que tu as suivi à la chambre des métiers ?

  • Leila

    trois jours il me semble.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et dedans, tu vois un petit peu tout ce qui est paperasse, compta, les choses à faire, les choses à ne pas faire, etc. C'est ça ? Pour éviter de tomber dans des pièges, savoir ce à quoi tu as droit, et pouvoir anticiper aussi les charges sociales, notamment que tu vas avoir à payer pour ne pas te retrouver avec une surprise au bout d'un an, avec la fin de l'acre, et se dire ces charges sociales que je payais 15, 12, 100, aujourd'hui ils passent à 25, qu'est-ce qui se passe ? Donc pouvoir anticiper tout ça, et pouvoir aussi peut-être... Est-ce que ça a été aussi l'occasion de calculer un petit peu des prévisions de ce que tu avais besoin de réaliser pour pouvoir tourner et pouvoir te rémunérer comme tu le souhaitais ?

  • Leila

    Oui, c'est vrai que ça aide pas mal quand même de faire une formation comme ça et savoir au niveau des tarifs tout ça. Ce n'est pas évident au début. C'est vrai que ça prend quand même plusieurs semaines à trouver les tarifs, tout ça. Il nous aide pas mal sur la rentabilité de l'entreprise. C'est important, oui.

  • Julien

    OK. Les formations que tu as suivies, est-ce que c'est toi qui les a financées ? Est-ce que tu as pu être aidée ? Est-ce que tu as pu utiliser peut-être ton CPF ? Comment ça s'est passé ?

  • Leila

    Alors au niveau des aides, oui, j'ai eu le CPF du coup pour la première formation que j'ai faite. Elle a duré trois semaines.

  • Julien

    La prothésie angulaire, là, c'est ça ?

  • Leila

    Voilà, c'est ça. Mais c'est bien pour les bases, les maladies, etc. L'hygiène, super important. Mais après, au niveau technique, c'est mieux de faire une formation à part. Et là, du coup, ça serait à notre charge. Donc j'ai eu une aide pour la formation avec les points CPF et du coup j'ai eu une aide du CLAP, donc une aide financière de 1000 euros il me semble. Et ça, ça permet du coup de financer plutôt le matériel.

  • Julien

    Ok, ça marche. Donc ton stock, ton outillage, etc. Ta formation, justement la première formation que tu as fait en trois semaines, ça t'a orienté dans la conception de ton local ? Est-ce que tu avais des idées de base et en suivant la formation tu t'es dit bah non en fait... ça, il vaut mieux que je le mette ici ou il vaut mieux que je le prévoie avec tel espace, etc. parce que ce sera plus pratique, parce que c'est plus sécuritaire, etc. Ça t'a un peu orienté là-dessus ou pas ?

  • Leila

    Au niveau de l'enseigne, du coup, enfin de...

  • Julien

    En fait, de l'aménagement de ton local, de l'aménagement de l'institut. Est-ce que le fait d'avoir fait la formation, ça t'a fait te dire, ça, je pensais le mettre là, mais finalement, c'est peut-être pas optimal parce consigne de sécurité, parce consigne d'hygiène, etc. Parce que peut-être qu'il faut que je rajoute un point d'eau, etc. Ou est-ce qu'au final, c'était déjà très clair dans ta tête et c'était déjà de la bonne façon ?

  • Leila

    Oui, c'est vrai que ça aide. Après, comme j'ai fait mes ongles pendant 10 ans chez une dizaine de prothésistes angulaires, j'avais déjà vu les points faibles et les points forts de toutes les enseignes, de tous les instituts. Et du coup, oui, la formation, il y a un peu plus de détails. Oui, c'est vrai que l'institut se dessine plus facilement dans notre tête puisque... ça manque peut-être de lumière ou de confort pour la cliente et je me suis dit bon voilà je voulais un peu plus de confort pour la cliente etc par rapport à la formation puisque en formation c'est des modèles c'est pas un matériel hyper qualitatif les produits oui mais pas forcément le confort client par exemple ok ça c'est un point qui est hyper important pour toi oui en avant c'est ta marque de fabrique un petit peu alors la marque de fabrique du coup c'est la qualité de la prestation et Mais aussi, du coup, le moment avec la cliente, c'est super important au niveau du confort. Et du moment qu'elle passe, je pense pas que ce soit bien. Voilà, c'est ça.

  • Julien

    Fais-nous une petite projection, là. Comment ça se passe ? On arrive à ton institut. S'il y a des dames qui nous écoutent et qui pourraient être intéressées, ou peut-être des hommes qui pourraient être intéressés, comment ça se passe quand on arrive à ton institut ?

  • Leila

    Alors, ouais, c'est hyper cocooning. Donc, moi, j'allume une petite bougie à la vanille. Les filles, elles arrivent, il fait bon. Il y a le porte-manteau, elles s'installent. Le siège, il est hyper confortable. Elles ont à disposition toutes les couleurs, tous les nail arts, etc. Souvent, elles apportent déjà un peu leurs idées. Je mets de la musique. Après, les filles, elles aiment bien des fois être sur leur téléphone, des fois non. On discute pas mal aussi, quand même, il faut se le dire. Et puis, je leur sers une boisson, chaude ou froide, selon ce qu'elles veulent. Elles ont des petits bonbons à disposition aussi. Elles adorent ça, surtout les mamans, d'ailleurs. Elles disent que c'est calme, qu'on se détend et qu'elles adorent passer un moment à l'Institut.

  • Julien

    En plus de l'argument de je vais ressortir avec des jolis ongles il y a l'argument de je viens m'occuper de moi et je viens passer un bon moment C'est quelque chose que tu recherchais quand tu étais cliente ?

  • Leila

    Oui, parce qu'il y a le côté ongles, c'est certain. On aime bien sortir avec une belle manucure, mais le moment en lui-même, passer deux heures rien que pour soi, c'est super agréable.

  • Julien

    Le savourer plutôt que d'être sur un coin de comptoir, à l'arrache en 30 minutes.

  • Leila

    Voilà, c'est ça, c'est exactement ça, ouais.

  • Julien

    Ok, très bien. Aujourd'hui, ça fait combien de temps que tu exerces ?

  • Leila

    Alors du coup, depuis le mois de juin, donc ça fait cinq mois.

  • Julien

    Ok.

  • Leila

    5 mois où je ne fais plus de modèle, où j'ai vraiment des clients.

  • Julien

    Ça marche. Et si on reprend un peu la question de tout à l'heure avec la notation sur 10, aujourd'hui, ton état d'esprit global, pro, perso, alignement, etc., tu te situes où ?

  • Leila

    10 sur 10.

  • Julien

    Ok, donc on a doublé. Oui. One ne peut plus faire mieux. Aujourd'hui, tu es complètement épanouie dans ce que tu fais, dans ton métier. Est-ce que justement, cette organisation du travail que tu recherchais, est-ce que c'est quelque chose aujourd'hui que tu trouves pleinement ? dans ton activité d'indépendante ou au final, tu es quand même tenu par des exigences et c'est peut-être un peu moins de liberté que ce que tu pensais ? Ou alors tu fais vraiment complètement ce que tu veux ?

  • Leila

    C'est libre à 100%, complètement. On choisit vraiment le type de cliente qu'on veut aussi, nos tarifs, les horaires. Si j'ai besoin d'un projet, c'est ça. L'année prochaine, je compte partir en vacances. Je sais que je vais avoir mes vacances, qu'il n'y aura pas de problème au niveau des congés. Voilà, c'est... Libre à 100% et non, c'est exactement ce que j'imaginais. Voilà, à 100%, oui.

  • Julien

    Comment ça s'est passé dans ta famille proche, avec ton conjoint, avec tes enfants, avec tes parents, quand tu annonçais que tu voulais devenir indépendante ? Est-ce qu'on t'a regardé avec des grands yeux en disant mais t'es folle, tu quittes un confort pour partir sur une incertitude, une insécurité ? Ou est-ce qu'on t'a poussé en disant bah vas-y, éclate-toi et fais ce que t'as envie de faire ?

  • Leila

    On m'a plutôt aidée franchement dans le bon sens et je trouve que c'est super important. Et je les remercie souvent à leur dire c'est grâce à vous aussi que j'en suis là. Mon conjoint m'a suivi à 100%, même 200%. Je crois qu'il est encore plus motivé que moi. Mes enfants, ils étaient contents que je fasse les ongles, très coquettes. Et puis rentrer de l'école et me voir dans l'institut, me faire un bisou. Ils ont adoré. Et un peu plus de crainte du côté des parents, mais ils ne me l'ont pas montré. Ils m'ont bien soutenue, ouais. C'est bien,

  • Julien

    top. Une fierté aujourd'hui d'être chef d'entreprise ?

  • Leila

    Non, pas tellement fière. Je ne ressens pas de la fierté. Je ne sais pas.

  • Julien

    C'est l'épanouissement plus que la fierté ?

  • Leila

    Ouais, c'est ça. Parce que je savais que j'allais le faire et que j'allais y arriver. Parce que je pense que tout est possible, vraiment. Et je savais que j'allais, dans tous les cas, me donner les moyens. Quitte à travailler des heures et des heures, je savais que j'allais réussir. Non, pas forcément de la fierté, puisque du coup, comme on disait, ma famille croyait déjà en moi. Donc en soi, je n'avais rien à prouver. Voilà, non, pas forcément.

  • Julien

    Si tu te retrouves aujourd'hui face à la Leïla d'il y a deux ans, qui est vendeuse, qui n'est pas épanouie dans ce qu'elle fait forcément, du moins qui ne se sent pas forcément bien là où elle est. Si tu avais un conseil à lui donner à ce moment-là, ce serait quoi ?

  • Leila

    Peut-être d'être un peu plus patiente. Ouais. Et après, la Leïla d'avant, elle savait déjà qu'elle allait ouvrir un jour ou l'autre une entreprise. C'était en projet. Il fallait que ce soit un bon moment. Oui. Donc, elle savait déjà et peut-être un peu plus patiente. Et de toute façon, je pense que ça s'est fait dans les bons timings parce que moi, mon CDI m'a permis d'acheter ma maison.

  • Julien

    Tu as pu asseoir une sécurité avant.

  • Leila

    Voilà, c'est ça le chemin un peu classique. Et du coup, le CDI m'a bien aidée à ce niveau-là. Donc, je ne regrette pas.

  • Julien

    Ok, ça marche. C'était le bon moment pour toi de quitter cette activité professionnelle qui ne te plaisait plus forcément pour te lancer dans autre chose. Mais tu as été suffisamment patiente pour attendre le bon moment et pas foncer en disant ça commence à me saouler, j'y vais maintenant. Tu as des projets à venir ? Est-ce que tu as des évolutions déjà en tête pour ton entreprise, pour ton institut ? Comment tu vois les prochaines années ?

  • Leila

    Oui, bien sûr. L'avantage aussi de l'entrepreneuriat, c'est qu'on peut évoluer. Alors on peut aussi coupler ça à de la vente ou alors proposer d'autres services, donc se former dans les cils par exemple. Donc je peux additionner des services, ça c'est bien aussi. Et puis on peut se développer dans tellement de choses. Moi je partirais peut-être aussi dans la formation, donc former de futurs prothèsistes ongulaires ou techniciennes de cils aussi. Donc à voir par la suite, mais ouais, énormément d'évolutions en tête.

  • Julien

    Ça marche, plein de projets. Aujourd'hui, comment est-ce qu'on peut te retrouver si on souhaite faire appel à toi et passer ce petit moment confort ? Comment est-ce qu'on peut te retrouver ? Où est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Leila

    Un peu partout. Je suis un peu partout. Donc Google, j'aime bien, je suis un peu à l'ancienne. Après, les réseaux sociaux. Donc de toute façon, si on met Leila ou même Prothésiste Ongulaire Nord, on va me trouver automatiquement sur les réseaux.

  • Julien

    Le nom justement de ton entreprise, parce qu'on ne l'a pas évoqué, je pense. Si je veux te rechercher sur Facebook, sur Instagram, qu'est-ce que je dois taper ?

  • Leila

    Alors c'est Leila Nails, mais du coup comme je disais, même Prothésiste Angulaire Nord, avec les mots-clés, ils vont me trouver.

  • Julien

    Je retombe dedans.

  • Leila

    Donc c'est Leila Nails, oui.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et c'est ta photo, on peut te retrouver dessus.

  • Leila

    Oui.

  • Julien

    Ok, super. Alors je t'avais demandé de prévoir une carte de visite. Oui. J'ai vu que tu l'avais fait. Et je vais te remettre celle de Gaëlle, qui est passée il y a quelques semaines. Alors ce n'est pas forcément exactement le même sens que les enregistrements, mais tout simplement parce qu'on fait plusieurs sessions. Aujourd'hui, par exemple, on reçoit trois personnes. Et c'est pour ça aussi que j'ai plusieurs fois les mêmes vêtements, je me change aussi. Mais je vais te remettre la carte de Gaëlle. Je vais t'inviter à me remettre la tienne, que je remettrai une autre personne qui viendra. Et l'idée, c'est de faire un peu une transmission comme ça de coordonnées et de personnes qui ont suivi une reconversion et qui ont suivi un peu ce parcours.

  • Leila

    D'accord, ça marche. Et ben voilà.

  • Julien

    Merci. Merci beaucoup. De rien. D'avoir participé à cette interview. C'était hyper intéressant. Merci à vous de nous avoir suivis. Alors, comme d'habitude, n'hésitez pas à vous abonner, à mettre un j'aime, à commenter, à suivre ce que l'on fait. C'est ce qui va nous permettre aussi de donner de la visibilité à ce podcast et de pouvoir, on le souhaite, aider d'autres personnes à accomplir une reconversion professionnelle. Merci beaucoup pour ce moment et à bientôt.

  • Leila

    A bientôt.

Description

Dans cet épisode captivant du REConversion Podcast, nous accueillons Leila, une jeune entrepreneuse de 26 ans, qui partage avec nous son parcours de reconversion professionnelle. Après avoir exercé en tant que vendeuse dans l'alimentaire, Leila a décidé de prendre son envol et de se lancer dans l'univers de la beauté en ouvrant son propre institut de prothésie ongulaire, Leila Nails, dans le Nord de la France.


Au cours de cet épisode, découvrez comment Leila est passée d'une vie confortable mais peu épanouissante à celle d'une Cheffe d'entreprise épanouie. Malgré ses expériences positives dans la vente, Leila se sentait freinée par l'autorité et le manque de liberté dans un emploi salarié. Elle nous raconte comment un déclic l'a poussée à changer de vie et à se lancer dans une activité qui lui tenait à cœur.


Leila partage les étapes clés de sa transition : la préparation, les travaux de son institut, les formations indispensables, ainsi que les défis qu'elle a rencontrés tout au long de ce processus. Elle évoque également l'importance d'un bon soutien familial dans cette aventure et comment son expérience en tant que cliente a influencé sa vision du métier de prothésiste ongulaire.


Aujourd'hui, Leila met l'accent sur l'importance de créer un environnement confortable et accueillant pour ses clients, tout en se montrant passionnée par son métier. Elle nous parle de l'équilibre parfait entre la vie professionnelle et personnelle qu'elle a trouvé en tant qu'indépendante et partage ses projets futurs, notamment l'éventualité de former de nouveaux professionnels.


Que vous envisagiez une reconversion ou que vous soyez simplement curieux d'entendre des histoires inspirantes, cet épisode est une ode à la passion, à la détermination et à la recherche d'un épanouissement professionnel. Rejoignez-nous et laissez-vous inspirer par le parcours fascinant de Leila !


🔗 Retrouvez Leila sur les réseaux sociaux sous le nom Leila Nails et n'hésitez pas à vous abonner à notre podcast pour découvrir d'autres récits de reconversion réussie. Laissez-nous un commentaire et un "j'aime" si cet épisode vous a plu. À bientôt sur le REConversion Podcast !


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


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Transcription

  • Julien

    bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de reconversion on accueille aujourd'hui les là donc nouvel épisode de reconversion qui a toujours pour but de vous encourager à suivre une reconversion professionnelle si vous en sentez le besoin, si vous en sentez l'envie. Ne pas rester dans une situation difficile, ne pas rester dans une situation où vous ne vous plaisez plus. Et l'idée, c'est de présenter des parcours pour montrer que c'est possible, que ça se passe pour d'autres personnes, qu'il y a parfois des difficultés, mais qu'au final, jusqu'à aujourd'hui, toutes les personnes qu'on a reçues étaient contentes d'avoir changé cette situation. Bonjour Léila.

  • Leila

    Bonjour Julien.

  • Julien

    Bienvenue.

  • Leila

    Merci.

  • Julien

    Je te laisse te présenter un petit peu aujourd'hui quelle est ta situation et puis après on embraye sur ton parcours.

  • Leila

    Ok ça marche, du coup moi c'est Leila, bonjour à tous. J'ai 26 ans et je suis prothésiste ongulaire du coup à mon compte dans le Nord.

  • Julien

    Ok, est-ce que d'être prothésiste ongulaire c'est quelque chose que tu as toujours eu envie de faire ? Est-ce que c'était à ça que tu t'es destinée, prédestinée tes études depuis que tu étais tout petit ? Tu disais voilà je veux travailler dans ce domaine là ou est-ce que c'est quelque chose qui t'est venu par la suite ?

  • Leila

    Alors non, du coup, étant petite, j'étais plutôt garçon manqué. C'est plutôt vers le bac, presque à la majorité du coup, que j'étais intéressée par l'esthétique. Mais comme j'étais très bonne à l'école, je suis partie plutôt sur un bac scientifique que j'ai eu. Et malheureusement, je n'ai pas pu continuer les études. Donc, je me suis lancée dans la vie active. J'ai fait des petits boulots. Et récemment, j'étais encore vendeuse, où ça se passait très bien. J'aimais bien d'ailleurs, puisqu'il y avait le contact humain que j'aimais beaucoup. Et puis comme toute entreprise, on a un peu nos petits avantages qui font qu'on a un confort qui fait qu'on n'a pas forcément envie de bouger. Et il y a eu un déclic où j'ai décidé d'ouvrir mon entreprise dans l'esthétique. Et ça faisait pas loin de 10 ans que je faisais mes ongles chez des prothésistes ongulaires. Donc j'ai eu cette passion précise pour les ongles et du coup je me suis lancée en tant que prothésiste ongulaire.

  • Julien

    Ok. Qu'est-ce qui t'a encouragé justement à faire ce changement, à faire cette transition de cette situation confortable ? Comme tu le disais, moi j'ai connu aussi que la plupart des personnes, je pense, qui ont suivi une reconversion ont connu, parce qu'on est dans une situation où on se dit, alors voilà, je suis plus ou moins bien dans la situation où je suis, mais au moins je sais ce qui rentre chaque mois, je sais ce que j'ai à faire, je sais avec qui je travaille, je n'ai pas de surprise, ça me plaît, ça ne me plaît pas, mais au moins je sais où j'en suis. Qu'est-ce qui t'a poussé justement à faire cette transition, à entamer cette transition ?

  • Leila

    Alors, déjà, je me suis rendu compte que j'avais un petit problème avec l'autorité. C'est vrai que me donner des ordres à longueur de journée, tout ça, ça devenait un peu pesant. J'acceptais plus du tout ça, en fait. Et il y a le côté aussi de non-liberté, où on doit demander pour avoir des congés, où on n'est pas sûr que ça soit accepté, où on a des horaires assez stricts. Et aussi, ce qui m'a un peu...

  • Julien

    refroidi par rapport aux salariats c'est le côté où c'est de plus en plus compliqué de monter en grade ok donc en fait il ya plus de il ya presque plus de possibilités d'évoluer donc ça vraiment ça manquait et aujourd'hui les évolutions final se font plus en changeant de structure en changeant d'entreprise c'est ça j'ai une expérience des années à ce poste là je vais les postuler ailleurs sur le poste supérieur et ça devient aujourd'hui presque plus simple que d'évoluer dans la même entreprise complètement il ya cette évolution là qui est favorisé ok Comment tu te sentais au moment d'entamer la transition, si tu devais faire un bilan entre une note sur dix, entre ton état personnel, bien-être, mental et d'une manière générale à ce moment-là ? Comment est-ce que tu t'évaluais, pas uniquement pro, mais global ?

  • Leila

    En fait, je pense que j'étais à 5 sur 10, dans le sens où je voulais ce projet et du coup, il y avait beaucoup d'excitation. Donc ça, c'était top. Mais à contrario, j'étais... pas bien du tout dans l'entreprise. Et du coup, 5 sur 10, franchement.

  • Julien

    C'est la transition qui te motivait. C'est ça qui te tenait. Sinon,

  • Leila

    tu aurais... Non,

  • Julien

    tu n'étais vraiment pas bien. Et c'est cet objectif et cette idée de transition qui t'a permis de tenir. Donc, tu étais vendeuse. C'est ça ? Dans quel type d'enseigne ?

  • Leila

    Alors, c'était dans l'alimentaire.

  • Julien

    Ok.

  • Leila

    Voilà.

  • Julien

    Pas du tout en lien avec l'esthétique. Mais le fait de créer ton entreprise à ce moment-là, c'était une opportunité pour exercer un métier passion, renouer avec cette passion que tu as depuis des années à titre perso et pouvoir en faire ton métier. Et surtout, réussir à obtenir ces libertés que tu disais tout à l'heure qui sont importantes pour toi. C'est ça. un peu manager tes vacances comme tu en as envie, manager tes horaires, tes jours de travail, etc. C'est ça qui te motivait en plus du métier passion dans cette idée de prendre ton indépendance.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et comment ça s'est passé du coup cette transition ? Quelles sont les étapes que tu as suivies ? Est-ce que tu t'es lancé, tu as foncé tête baissée, tu t'es dit, vas-y, je crée mon entreprise, je m'inscris sur Internet et puis demain je suis installé. Est-ce que tu as une grosse phase de prise de renseignement ? Est-ce que tu étais seul ? Comment ça s'est passé ?

  • Leila

    Alors, il y a eu pas mal d'étapes quand même. Je suis quelqu'un où quand j'ai quelque chose en tête, ça va assez vite. Donc en quelques jours, j'ai pris la décision du coup d'ouvrir mon institut de prothésie angulaire. Mais ayant l'expérience en tant que cliente de prothésiste angulaire, je voulais quelque chose de plus qualitatif. Je voulais améliorer justement ce métier, en tout cas dans le Nord. Et du coup, je n'ai pas voulu me lancer n'importe comment. Donc il y a eu une étape travaux. Puisque du coup, j'ai fait mon institut de prothésie angulaire, donc dans une dépendance, mais ça a été fait de A à Z, complètement neuf. Donc ça, ça a été assez long, ça a pris un bon six mois quand même pour les travaux et les formations. Donc forcément, se former sur la prothésie angulaire, mais pas que, du coup, sur l'entrepreneuriat, la comptabilité, le graphisme, la photographie. Donc voilà, tout ça, je me suis formée. Donc ça a pris aussi plusieurs mois, j'ai été autodidacte donc je me suis entraînée sur moi-même, je me suis formée sur internet et j'ai commencé du coup quelques mois après, je dirais quatre mois après les premières modèles. Voilà donc j'ai fait des modèles et quand je me suis vraiment sentie prête et que les travaux étaient terminés, seulement à ce moment-là je me suis lancée donc on n'est pas loin d'un an je pense.

  • Julien

    de préparation. Et ton poste, tu l'avais quitté quand à ce moment-là ? Est-ce que c'était au tout début ? Tu t'es dit, je pars sur autre chose, je quitte mon ancien emploi et j'entame à ce moment-là seulement mes formations, etc. Ou est-ce que ces formations et ces préparations, tu les as faites en parallèle de ton activité salariée ?

  • Leila

    Alors, je voulais justement faire en parallèle ce qui est moins dangereux, entre guillemets.

  • Julien

    Oui, parce que tu gardes un salaire pendant ce temps-là et tu te réserves aussi plus de temps de chômage derrière potentiellement.

  • Leila

    Voilà, c'est ça. Et puis, du coup, j'avais l'avantage de pouvoir passer en temps partiel dans mon entreprise.

  • Julien

    D'accord.

  • Leila

    Le souci, c'est que ça ne se passait pas très bien. Et puis, mon ancienne patronne commençait à m'imposer des horaires, notamment en week-end, ce que je ne voulais pas du tout. Je n'avais pas trop le choix, donc j'ai accepté. Et donc, je me suis dit non, il faut que j'arrête, je n'ai pas le choix. Et j'ai demandé une rupture conventionnelle qu'elle a acceptée.

  • Julien

    OK, c'est bien.

  • Leila

    Ça, c'est une bonne page.

  • Julien

    Ça a se passé, je vais dire... proprement au niveau de la sortie.

  • Leila

    Ça aurait pu être pire.

  • Julien

    C'est ça. Un mois, deux mois, puis tu étais libérée de ce côté-là.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    Tu as pu te consacrer entièrement à ton projet.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    D'accord. Tu t'es sentie comment au moment où tu as signé ta rupture conventionnelle ? Tu as senti une libération à ce moment-là ?

  • Leila

    Oui. Et c'est marrant parce que les dernières semaines, je liquidais un peu mes congés du coup pour ne pas travailler du tout dans la boîte. Et c'est vraiment au moment de la signature où je me suis sentie complètement libérée. Oui,

  • Julien

    ça fait un poids en moi. Ça y est, tu n'es plus salariée.

  • Leila

    Complètement.

  • Julien

    Ça a concrétisé un peu ton projet. Oui. C'était le moment, même si tu avais pu démarrer les travaux en parallèle, le fait d'avoir ce papier dans tes mains, ça te disait, ça y est, maintenant, je suis en route pour devenir chef d'entreprise.

  • Leila

    Oui, c'est là où j'étais chef d'entreprise et puis salariée. OK.

  • Julien

    Tu as des personnes dans ton entourage qui sont aussi chefs d'entreprise, qui ont pu te conseiller un peu là-dessus ? Ou est-ce que tu es seule ?

  • Leila

    Non, j'ai mon frère, donc on n'est pas très nombreux. C'est beaucoup de salariés justement dans ma famille. Du coup, c'est mon grand frère, lui, qui a lancé sa boîte. Ça se passe plutôt bien aussi. Et puis, il m'a aiguillée surtout au niveau administratif.

  • Julien

    Ok, c'est les papiers.

  • Leila

    Oui, parce qu'il n'est pas tout dans l'esthétique.

  • Julien

    C'est la partie qui fait le plus peur de... D'être chef d'entreprise, le fait de pouvoir gérer les papiers et tout ça ?

  • Leila

    Ça ne fait pas tellement peur parce que du coup, je suis en micro-entreprise. Donc, au niveau papier, c'est assez light, c'est ça. Après, c'est au niveau des travaux. Ça m'a rajouté aussi de la paperasse puisqu'il y a les déclarations de travaux, etc. Changement. Non, du coup, ça ne fait pas forcément peur, mais c'est vrai que c'est bien. Et puis, du coup, il m'a conseillé aussi de faire une formation à la Chambre des métiers, donc sur l'entrepreneuriat. Et voilà, c'est un petit plus parce qu'il y a quand même des choses à savoir.

  • Julien

    D'accord. C'est une formation sur combien de temps que tu as suivi à la chambre des métiers ?

  • Leila

    trois jours il me semble.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et dedans, tu vois un petit peu tout ce qui est paperasse, compta, les choses à faire, les choses à ne pas faire, etc. C'est ça ? Pour éviter de tomber dans des pièges, savoir ce à quoi tu as droit, et pouvoir anticiper aussi les charges sociales, notamment que tu vas avoir à payer pour ne pas te retrouver avec une surprise au bout d'un an, avec la fin de l'acre, et se dire ces charges sociales que je payais 15, 12, 100, aujourd'hui ils passent à 25, qu'est-ce qui se passe ? Donc pouvoir anticiper tout ça, et pouvoir aussi peut-être... Est-ce que ça a été aussi l'occasion de calculer un petit peu des prévisions de ce que tu avais besoin de réaliser pour pouvoir tourner et pouvoir te rémunérer comme tu le souhaitais ?

  • Leila

    Oui, c'est vrai que ça aide pas mal quand même de faire une formation comme ça et savoir au niveau des tarifs tout ça. Ce n'est pas évident au début. C'est vrai que ça prend quand même plusieurs semaines à trouver les tarifs, tout ça. Il nous aide pas mal sur la rentabilité de l'entreprise. C'est important, oui.

  • Julien

    OK. Les formations que tu as suivies, est-ce que c'est toi qui les a financées ? Est-ce que tu as pu être aidée ? Est-ce que tu as pu utiliser peut-être ton CPF ? Comment ça s'est passé ?

  • Leila

    Alors au niveau des aides, oui, j'ai eu le CPF du coup pour la première formation que j'ai faite. Elle a duré trois semaines.

  • Julien

    La prothésie angulaire, là, c'est ça ?

  • Leila

    Voilà, c'est ça. Mais c'est bien pour les bases, les maladies, etc. L'hygiène, super important. Mais après, au niveau technique, c'est mieux de faire une formation à part. Et là, du coup, ça serait à notre charge. Donc j'ai eu une aide pour la formation avec les points CPF et du coup j'ai eu une aide du CLAP, donc une aide financière de 1000 euros il me semble. Et ça, ça permet du coup de financer plutôt le matériel.

  • Julien

    Ok, ça marche. Donc ton stock, ton outillage, etc. Ta formation, justement la première formation que tu as fait en trois semaines, ça t'a orienté dans la conception de ton local ? Est-ce que tu avais des idées de base et en suivant la formation tu t'es dit bah non en fait... ça, il vaut mieux que je le mette ici ou il vaut mieux que je le prévoie avec tel espace, etc. parce que ce sera plus pratique, parce que c'est plus sécuritaire, etc. Ça t'a un peu orienté là-dessus ou pas ?

  • Leila

    Au niveau de l'enseigne, du coup, enfin de...

  • Julien

    En fait, de l'aménagement de ton local, de l'aménagement de l'institut. Est-ce que le fait d'avoir fait la formation, ça t'a fait te dire, ça, je pensais le mettre là, mais finalement, c'est peut-être pas optimal parce consigne de sécurité, parce consigne d'hygiène, etc. Parce que peut-être qu'il faut que je rajoute un point d'eau, etc. Ou est-ce qu'au final, c'était déjà très clair dans ta tête et c'était déjà de la bonne façon ?

  • Leila

    Oui, c'est vrai que ça aide. Après, comme j'ai fait mes ongles pendant 10 ans chez une dizaine de prothésistes angulaires, j'avais déjà vu les points faibles et les points forts de toutes les enseignes, de tous les instituts. Et du coup, oui, la formation, il y a un peu plus de détails. Oui, c'est vrai que l'institut se dessine plus facilement dans notre tête puisque... ça manque peut-être de lumière ou de confort pour la cliente et je me suis dit bon voilà je voulais un peu plus de confort pour la cliente etc par rapport à la formation puisque en formation c'est des modèles c'est pas un matériel hyper qualitatif les produits oui mais pas forcément le confort client par exemple ok ça c'est un point qui est hyper important pour toi oui en avant c'est ta marque de fabrique un petit peu alors la marque de fabrique du coup c'est la qualité de la prestation et Mais aussi, du coup, le moment avec la cliente, c'est super important au niveau du confort. Et du moment qu'elle passe, je pense pas que ce soit bien. Voilà, c'est ça.

  • Julien

    Fais-nous une petite projection, là. Comment ça se passe ? On arrive à ton institut. S'il y a des dames qui nous écoutent et qui pourraient être intéressées, ou peut-être des hommes qui pourraient être intéressés, comment ça se passe quand on arrive à ton institut ?

  • Leila

    Alors, ouais, c'est hyper cocooning. Donc, moi, j'allume une petite bougie à la vanille. Les filles, elles arrivent, il fait bon. Il y a le porte-manteau, elles s'installent. Le siège, il est hyper confortable. Elles ont à disposition toutes les couleurs, tous les nail arts, etc. Souvent, elles apportent déjà un peu leurs idées. Je mets de la musique. Après, les filles, elles aiment bien des fois être sur leur téléphone, des fois non. On discute pas mal aussi, quand même, il faut se le dire. Et puis, je leur sers une boisson, chaude ou froide, selon ce qu'elles veulent. Elles ont des petits bonbons à disposition aussi. Elles adorent ça, surtout les mamans, d'ailleurs. Elles disent que c'est calme, qu'on se détend et qu'elles adorent passer un moment à l'Institut.

  • Julien

    En plus de l'argument de je vais ressortir avec des jolis ongles il y a l'argument de je viens m'occuper de moi et je viens passer un bon moment C'est quelque chose que tu recherchais quand tu étais cliente ?

  • Leila

    Oui, parce qu'il y a le côté ongles, c'est certain. On aime bien sortir avec une belle manucure, mais le moment en lui-même, passer deux heures rien que pour soi, c'est super agréable.

  • Julien

    Le savourer plutôt que d'être sur un coin de comptoir, à l'arrache en 30 minutes.

  • Leila

    Voilà, c'est ça, c'est exactement ça, ouais.

  • Julien

    Ok, très bien. Aujourd'hui, ça fait combien de temps que tu exerces ?

  • Leila

    Alors du coup, depuis le mois de juin, donc ça fait cinq mois.

  • Julien

    Ok.

  • Leila

    5 mois où je ne fais plus de modèle, où j'ai vraiment des clients.

  • Julien

    Ça marche. Et si on reprend un peu la question de tout à l'heure avec la notation sur 10, aujourd'hui, ton état d'esprit global, pro, perso, alignement, etc., tu te situes où ?

  • Leila

    10 sur 10.

  • Julien

    Ok, donc on a doublé. Oui. One ne peut plus faire mieux. Aujourd'hui, tu es complètement épanouie dans ce que tu fais, dans ton métier. Est-ce que justement, cette organisation du travail que tu recherchais, est-ce que c'est quelque chose aujourd'hui que tu trouves pleinement ? dans ton activité d'indépendante ou au final, tu es quand même tenu par des exigences et c'est peut-être un peu moins de liberté que ce que tu pensais ? Ou alors tu fais vraiment complètement ce que tu veux ?

  • Leila

    C'est libre à 100%, complètement. On choisit vraiment le type de cliente qu'on veut aussi, nos tarifs, les horaires. Si j'ai besoin d'un projet, c'est ça. L'année prochaine, je compte partir en vacances. Je sais que je vais avoir mes vacances, qu'il n'y aura pas de problème au niveau des congés. Voilà, c'est... Libre à 100% et non, c'est exactement ce que j'imaginais. Voilà, à 100%, oui.

  • Julien

    Comment ça s'est passé dans ta famille proche, avec ton conjoint, avec tes enfants, avec tes parents, quand tu annonçais que tu voulais devenir indépendante ? Est-ce qu'on t'a regardé avec des grands yeux en disant mais t'es folle, tu quittes un confort pour partir sur une incertitude, une insécurité ? Ou est-ce qu'on t'a poussé en disant bah vas-y, éclate-toi et fais ce que t'as envie de faire ?

  • Leila

    On m'a plutôt aidée franchement dans le bon sens et je trouve que c'est super important. Et je les remercie souvent à leur dire c'est grâce à vous aussi que j'en suis là. Mon conjoint m'a suivi à 100%, même 200%. Je crois qu'il est encore plus motivé que moi. Mes enfants, ils étaient contents que je fasse les ongles, très coquettes. Et puis rentrer de l'école et me voir dans l'institut, me faire un bisou. Ils ont adoré. Et un peu plus de crainte du côté des parents, mais ils ne me l'ont pas montré. Ils m'ont bien soutenue, ouais. C'est bien,

  • Julien

    top. Une fierté aujourd'hui d'être chef d'entreprise ?

  • Leila

    Non, pas tellement fière. Je ne ressens pas de la fierté. Je ne sais pas.

  • Julien

    C'est l'épanouissement plus que la fierté ?

  • Leila

    Ouais, c'est ça. Parce que je savais que j'allais le faire et que j'allais y arriver. Parce que je pense que tout est possible, vraiment. Et je savais que j'allais, dans tous les cas, me donner les moyens. Quitte à travailler des heures et des heures, je savais que j'allais réussir. Non, pas forcément de la fierté, puisque du coup, comme on disait, ma famille croyait déjà en moi. Donc en soi, je n'avais rien à prouver. Voilà, non, pas forcément.

  • Julien

    Si tu te retrouves aujourd'hui face à la Leïla d'il y a deux ans, qui est vendeuse, qui n'est pas épanouie dans ce qu'elle fait forcément, du moins qui ne se sent pas forcément bien là où elle est. Si tu avais un conseil à lui donner à ce moment-là, ce serait quoi ?

  • Leila

    Peut-être d'être un peu plus patiente. Ouais. Et après, la Leïla d'avant, elle savait déjà qu'elle allait ouvrir un jour ou l'autre une entreprise. C'était en projet. Il fallait que ce soit un bon moment. Oui. Donc, elle savait déjà et peut-être un peu plus patiente. Et de toute façon, je pense que ça s'est fait dans les bons timings parce que moi, mon CDI m'a permis d'acheter ma maison.

  • Julien

    Tu as pu asseoir une sécurité avant.

  • Leila

    Voilà, c'est ça le chemin un peu classique. Et du coup, le CDI m'a bien aidée à ce niveau-là. Donc, je ne regrette pas.

  • Julien

    Ok, ça marche. C'était le bon moment pour toi de quitter cette activité professionnelle qui ne te plaisait plus forcément pour te lancer dans autre chose. Mais tu as été suffisamment patiente pour attendre le bon moment et pas foncer en disant ça commence à me saouler, j'y vais maintenant. Tu as des projets à venir ? Est-ce que tu as des évolutions déjà en tête pour ton entreprise, pour ton institut ? Comment tu vois les prochaines années ?

  • Leila

    Oui, bien sûr. L'avantage aussi de l'entrepreneuriat, c'est qu'on peut évoluer. Alors on peut aussi coupler ça à de la vente ou alors proposer d'autres services, donc se former dans les cils par exemple. Donc je peux additionner des services, ça c'est bien aussi. Et puis on peut se développer dans tellement de choses. Moi je partirais peut-être aussi dans la formation, donc former de futurs prothèsistes ongulaires ou techniciennes de cils aussi. Donc à voir par la suite, mais ouais, énormément d'évolutions en tête.

  • Julien

    Ça marche, plein de projets. Aujourd'hui, comment est-ce qu'on peut te retrouver si on souhaite faire appel à toi et passer ce petit moment confort ? Comment est-ce qu'on peut te retrouver ? Où est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Leila

    Un peu partout. Je suis un peu partout. Donc Google, j'aime bien, je suis un peu à l'ancienne. Après, les réseaux sociaux. Donc de toute façon, si on met Leila ou même Prothésiste Ongulaire Nord, on va me trouver automatiquement sur les réseaux.

  • Julien

    Le nom justement de ton entreprise, parce qu'on ne l'a pas évoqué, je pense. Si je veux te rechercher sur Facebook, sur Instagram, qu'est-ce que je dois taper ?

  • Leila

    Alors c'est Leila Nails, mais du coup comme je disais, même Prothésiste Angulaire Nord, avec les mots-clés, ils vont me trouver.

  • Julien

    Je retombe dedans.

  • Leila

    Donc c'est Leila Nails, oui.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et c'est ta photo, on peut te retrouver dessus.

  • Leila

    Oui.

  • Julien

    Ok, super. Alors je t'avais demandé de prévoir une carte de visite. Oui. J'ai vu que tu l'avais fait. Et je vais te remettre celle de Gaëlle, qui est passée il y a quelques semaines. Alors ce n'est pas forcément exactement le même sens que les enregistrements, mais tout simplement parce qu'on fait plusieurs sessions. Aujourd'hui, par exemple, on reçoit trois personnes. Et c'est pour ça aussi que j'ai plusieurs fois les mêmes vêtements, je me change aussi. Mais je vais te remettre la carte de Gaëlle. Je vais t'inviter à me remettre la tienne, que je remettrai une autre personne qui viendra. Et l'idée, c'est de faire un peu une transmission comme ça de coordonnées et de personnes qui ont suivi une reconversion et qui ont suivi un peu ce parcours.

  • Leila

    D'accord, ça marche. Et ben voilà.

  • Julien

    Merci. Merci beaucoup. De rien. D'avoir participé à cette interview. C'était hyper intéressant. Merci à vous de nous avoir suivis. Alors, comme d'habitude, n'hésitez pas à vous abonner, à mettre un j'aime, à commenter, à suivre ce que l'on fait. C'est ce qui va nous permettre aussi de donner de la visibilité à ce podcast et de pouvoir, on le souhaite, aider d'autres personnes à accomplir une reconversion professionnelle. Merci beaucoup pour ce moment et à bientôt.

  • Leila

    A bientôt.

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Description

Dans cet épisode captivant du REConversion Podcast, nous accueillons Leila, une jeune entrepreneuse de 26 ans, qui partage avec nous son parcours de reconversion professionnelle. Après avoir exercé en tant que vendeuse dans l'alimentaire, Leila a décidé de prendre son envol et de se lancer dans l'univers de la beauté en ouvrant son propre institut de prothésie ongulaire, Leila Nails, dans le Nord de la France.


Au cours de cet épisode, découvrez comment Leila est passée d'une vie confortable mais peu épanouissante à celle d'une Cheffe d'entreprise épanouie. Malgré ses expériences positives dans la vente, Leila se sentait freinée par l'autorité et le manque de liberté dans un emploi salarié. Elle nous raconte comment un déclic l'a poussée à changer de vie et à se lancer dans une activité qui lui tenait à cœur.


Leila partage les étapes clés de sa transition : la préparation, les travaux de son institut, les formations indispensables, ainsi que les défis qu'elle a rencontrés tout au long de ce processus. Elle évoque également l'importance d'un bon soutien familial dans cette aventure et comment son expérience en tant que cliente a influencé sa vision du métier de prothésiste ongulaire.


Aujourd'hui, Leila met l'accent sur l'importance de créer un environnement confortable et accueillant pour ses clients, tout en se montrant passionnée par son métier. Elle nous parle de l'équilibre parfait entre la vie professionnelle et personnelle qu'elle a trouvé en tant qu'indépendante et partage ses projets futurs, notamment l'éventualité de former de nouveaux professionnels.


Que vous envisagiez une reconversion ou que vous soyez simplement curieux d'entendre des histoires inspirantes, cet épisode est une ode à la passion, à la détermination et à la recherche d'un épanouissement professionnel. Rejoignez-nous et laissez-vous inspirer par le parcours fascinant de Leila !


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Transcription

  • Julien

    bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de reconversion on accueille aujourd'hui les là donc nouvel épisode de reconversion qui a toujours pour but de vous encourager à suivre une reconversion professionnelle si vous en sentez le besoin, si vous en sentez l'envie. Ne pas rester dans une situation difficile, ne pas rester dans une situation où vous ne vous plaisez plus. Et l'idée, c'est de présenter des parcours pour montrer que c'est possible, que ça se passe pour d'autres personnes, qu'il y a parfois des difficultés, mais qu'au final, jusqu'à aujourd'hui, toutes les personnes qu'on a reçues étaient contentes d'avoir changé cette situation. Bonjour Léila.

  • Leila

    Bonjour Julien.

  • Julien

    Bienvenue.

  • Leila

    Merci.

  • Julien

    Je te laisse te présenter un petit peu aujourd'hui quelle est ta situation et puis après on embraye sur ton parcours.

  • Leila

    Ok ça marche, du coup moi c'est Leila, bonjour à tous. J'ai 26 ans et je suis prothésiste ongulaire du coup à mon compte dans le Nord.

  • Julien

    Ok, est-ce que d'être prothésiste ongulaire c'est quelque chose que tu as toujours eu envie de faire ? Est-ce que c'était à ça que tu t'es destinée, prédestinée tes études depuis que tu étais tout petit ? Tu disais voilà je veux travailler dans ce domaine là ou est-ce que c'est quelque chose qui t'est venu par la suite ?

  • Leila

    Alors non, du coup, étant petite, j'étais plutôt garçon manqué. C'est plutôt vers le bac, presque à la majorité du coup, que j'étais intéressée par l'esthétique. Mais comme j'étais très bonne à l'école, je suis partie plutôt sur un bac scientifique que j'ai eu. Et malheureusement, je n'ai pas pu continuer les études. Donc, je me suis lancée dans la vie active. J'ai fait des petits boulots. Et récemment, j'étais encore vendeuse, où ça se passait très bien. J'aimais bien d'ailleurs, puisqu'il y avait le contact humain que j'aimais beaucoup. Et puis comme toute entreprise, on a un peu nos petits avantages qui font qu'on a un confort qui fait qu'on n'a pas forcément envie de bouger. Et il y a eu un déclic où j'ai décidé d'ouvrir mon entreprise dans l'esthétique. Et ça faisait pas loin de 10 ans que je faisais mes ongles chez des prothésistes ongulaires. Donc j'ai eu cette passion précise pour les ongles et du coup je me suis lancée en tant que prothésiste ongulaire.

  • Julien

    Ok. Qu'est-ce qui t'a encouragé justement à faire ce changement, à faire cette transition de cette situation confortable ? Comme tu le disais, moi j'ai connu aussi que la plupart des personnes, je pense, qui ont suivi une reconversion ont connu, parce qu'on est dans une situation où on se dit, alors voilà, je suis plus ou moins bien dans la situation où je suis, mais au moins je sais ce qui rentre chaque mois, je sais ce que j'ai à faire, je sais avec qui je travaille, je n'ai pas de surprise, ça me plaît, ça ne me plaît pas, mais au moins je sais où j'en suis. Qu'est-ce qui t'a poussé justement à faire cette transition, à entamer cette transition ?

  • Leila

    Alors, déjà, je me suis rendu compte que j'avais un petit problème avec l'autorité. C'est vrai que me donner des ordres à longueur de journée, tout ça, ça devenait un peu pesant. J'acceptais plus du tout ça, en fait. Et il y a le côté aussi de non-liberté, où on doit demander pour avoir des congés, où on n'est pas sûr que ça soit accepté, où on a des horaires assez stricts. Et aussi, ce qui m'a un peu...

  • Julien

    refroidi par rapport aux salariats c'est le côté où c'est de plus en plus compliqué de monter en grade ok donc en fait il ya plus de il ya presque plus de possibilités d'évoluer donc ça vraiment ça manquait et aujourd'hui les évolutions final se font plus en changeant de structure en changeant d'entreprise c'est ça j'ai une expérience des années à ce poste là je vais les postuler ailleurs sur le poste supérieur et ça devient aujourd'hui presque plus simple que d'évoluer dans la même entreprise complètement il ya cette évolution là qui est favorisé ok Comment tu te sentais au moment d'entamer la transition, si tu devais faire un bilan entre une note sur dix, entre ton état personnel, bien-être, mental et d'une manière générale à ce moment-là ? Comment est-ce que tu t'évaluais, pas uniquement pro, mais global ?

  • Leila

    En fait, je pense que j'étais à 5 sur 10, dans le sens où je voulais ce projet et du coup, il y avait beaucoup d'excitation. Donc ça, c'était top. Mais à contrario, j'étais... pas bien du tout dans l'entreprise. Et du coup, 5 sur 10, franchement.

  • Julien

    C'est la transition qui te motivait. C'est ça qui te tenait. Sinon,

  • Leila

    tu aurais... Non,

  • Julien

    tu n'étais vraiment pas bien. Et c'est cet objectif et cette idée de transition qui t'a permis de tenir. Donc, tu étais vendeuse. C'est ça ? Dans quel type d'enseigne ?

  • Leila

    Alors, c'était dans l'alimentaire.

  • Julien

    Ok.

  • Leila

    Voilà.

  • Julien

    Pas du tout en lien avec l'esthétique. Mais le fait de créer ton entreprise à ce moment-là, c'était une opportunité pour exercer un métier passion, renouer avec cette passion que tu as depuis des années à titre perso et pouvoir en faire ton métier. Et surtout, réussir à obtenir ces libertés que tu disais tout à l'heure qui sont importantes pour toi. C'est ça. un peu manager tes vacances comme tu en as envie, manager tes horaires, tes jours de travail, etc. C'est ça qui te motivait en plus du métier passion dans cette idée de prendre ton indépendance.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et comment ça s'est passé du coup cette transition ? Quelles sont les étapes que tu as suivies ? Est-ce que tu t'es lancé, tu as foncé tête baissée, tu t'es dit, vas-y, je crée mon entreprise, je m'inscris sur Internet et puis demain je suis installé. Est-ce que tu as une grosse phase de prise de renseignement ? Est-ce que tu étais seul ? Comment ça s'est passé ?

  • Leila

    Alors, il y a eu pas mal d'étapes quand même. Je suis quelqu'un où quand j'ai quelque chose en tête, ça va assez vite. Donc en quelques jours, j'ai pris la décision du coup d'ouvrir mon institut de prothésie angulaire. Mais ayant l'expérience en tant que cliente de prothésiste angulaire, je voulais quelque chose de plus qualitatif. Je voulais améliorer justement ce métier, en tout cas dans le Nord. Et du coup, je n'ai pas voulu me lancer n'importe comment. Donc il y a eu une étape travaux. Puisque du coup, j'ai fait mon institut de prothésie angulaire, donc dans une dépendance, mais ça a été fait de A à Z, complètement neuf. Donc ça, ça a été assez long, ça a pris un bon six mois quand même pour les travaux et les formations. Donc forcément, se former sur la prothésie angulaire, mais pas que, du coup, sur l'entrepreneuriat, la comptabilité, le graphisme, la photographie. Donc voilà, tout ça, je me suis formée. Donc ça a pris aussi plusieurs mois, j'ai été autodidacte donc je me suis entraînée sur moi-même, je me suis formée sur internet et j'ai commencé du coup quelques mois après, je dirais quatre mois après les premières modèles. Voilà donc j'ai fait des modèles et quand je me suis vraiment sentie prête et que les travaux étaient terminés, seulement à ce moment-là je me suis lancée donc on n'est pas loin d'un an je pense.

  • Julien

    de préparation. Et ton poste, tu l'avais quitté quand à ce moment-là ? Est-ce que c'était au tout début ? Tu t'es dit, je pars sur autre chose, je quitte mon ancien emploi et j'entame à ce moment-là seulement mes formations, etc. Ou est-ce que ces formations et ces préparations, tu les as faites en parallèle de ton activité salariée ?

  • Leila

    Alors, je voulais justement faire en parallèle ce qui est moins dangereux, entre guillemets.

  • Julien

    Oui, parce que tu gardes un salaire pendant ce temps-là et tu te réserves aussi plus de temps de chômage derrière potentiellement.

  • Leila

    Voilà, c'est ça. Et puis, du coup, j'avais l'avantage de pouvoir passer en temps partiel dans mon entreprise.

  • Julien

    D'accord.

  • Leila

    Le souci, c'est que ça ne se passait pas très bien. Et puis, mon ancienne patronne commençait à m'imposer des horaires, notamment en week-end, ce que je ne voulais pas du tout. Je n'avais pas trop le choix, donc j'ai accepté. Et donc, je me suis dit non, il faut que j'arrête, je n'ai pas le choix. Et j'ai demandé une rupture conventionnelle qu'elle a acceptée.

  • Julien

    OK, c'est bien.

  • Leila

    Ça, c'est une bonne page.

  • Julien

    Ça a se passé, je vais dire... proprement au niveau de la sortie.

  • Leila

    Ça aurait pu être pire.

  • Julien

    C'est ça. Un mois, deux mois, puis tu étais libérée de ce côté-là.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    Tu as pu te consacrer entièrement à ton projet.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    D'accord. Tu t'es sentie comment au moment où tu as signé ta rupture conventionnelle ? Tu as senti une libération à ce moment-là ?

  • Leila

    Oui. Et c'est marrant parce que les dernières semaines, je liquidais un peu mes congés du coup pour ne pas travailler du tout dans la boîte. Et c'est vraiment au moment de la signature où je me suis sentie complètement libérée. Oui,

  • Julien

    ça fait un poids en moi. Ça y est, tu n'es plus salariée.

  • Leila

    Complètement.

  • Julien

    Ça a concrétisé un peu ton projet. Oui. C'était le moment, même si tu avais pu démarrer les travaux en parallèle, le fait d'avoir ce papier dans tes mains, ça te disait, ça y est, maintenant, je suis en route pour devenir chef d'entreprise.

  • Leila

    Oui, c'est là où j'étais chef d'entreprise et puis salariée. OK.

  • Julien

    Tu as des personnes dans ton entourage qui sont aussi chefs d'entreprise, qui ont pu te conseiller un peu là-dessus ? Ou est-ce que tu es seule ?

  • Leila

    Non, j'ai mon frère, donc on n'est pas très nombreux. C'est beaucoup de salariés justement dans ma famille. Du coup, c'est mon grand frère, lui, qui a lancé sa boîte. Ça se passe plutôt bien aussi. Et puis, il m'a aiguillée surtout au niveau administratif.

  • Julien

    Ok, c'est les papiers.

  • Leila

    Oui, parce qu'il n'est pas tout dans l'esthétique.

  • Julien

    C'est la partie qui fait le plus peur de... D'être chef d'entreprise, le fait de pouvoir gérer les papiers et tout ça ?

  • Leila

    Ça ne fait pas tellement peur parce que du coup, je suis en micro-entreprise. Donc, au niveau papier, c'est assez light, c'est ça. Après, c'est au niveau des travaux. Ça m'a rajouté aussi de la paperasse puisqu'il y a les déclarations de travaux, etc. Changement. Non, du coup, ça ne fait pas forcément peur, mais c'est vrai que c'est bien. Et puis, du coup, il m'a conseillé aussi de faire une formation à la Chambre des métiers, donc sur l'entrepreneuriat. Et voilà, c'est un petit plus parce qu'il y a quand même des choses à savoir.

  • Julien

    D'accord. C'est une formation sur combien de temps que tu as suivi à la chambre des métiers ?

  • Leila

    trois jours il me semble.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et dedans, tu vois un petit peu tout ce qui est paperasse, compta, les choses à faire, les choses à ne pas faire, etc. C'est ça ? Pour éviter de tomber dans des pièges, savoir ce à quoi tu as droit, et pouvoir anticiper aussi les charges sociales, notamment que tu vas avoir à payer pour ne pas te retrouver avec une surprise au bout d'un an, avec la fin de l'acre, et se dire ces charges sociales que je payais 15, 12, 100, aujourd'hui ils passent à 25, qu'est-ce qui se passe ? Donc pouvoir anticiper tout ça, et pouvoir aussi peut-être... Est-ce que ça a été aussi l'occasion de calculer un petit peu des prévisions de ce que tu avais besoin de réaliser pour pouvoir tourner et pouvoir te rémunérer comme tu le souhaitais ?

  • Leila

    Oui, c'est vrai que ça aide pas mal quand même de faire une formation comme ça et savoir au niveau des tarifs tout ça. Ce n'est pas évident au début. C'est vrai que ça prend quand même plusieurs semaines à trouver les tarifs, tout ça. Il nous aide pas mal sur la rentabilité de l'entreprise. C'est important, oui.

  • Julien

    OK. Les formations que tu as suivies, est-ce que c'est toi qui les a financées ? Est-ce que tu as pu être aidée ? Est-ce que tu as pu utiliser peut-être ton CPF ? Comment ça s'est passé ?

  • Leila

    Alors au niveau des aides, oui, j'ai eu le CPF du coup pour la première formation que j'ai faite. Elle a duré trois semaines.

  • Julien

    La prothésie angulaire, là, c'est ça ?

  • Leila

    Voilà, c'est ça. Mais c'est bien pour les bases, les maladies, etc. L'hygiène, super important. Mais après, au niveau technique, c'est mieux de faire une formation à part. Et là, du coup, ça serait à notre charge. Donc j'ai eu une aide pour la formation avec les points CPF et du coup j'ai eu une aide du CLAP, donc une aide financière de 1000 euros il me semble. Et ça, ça permet du coup de financer plutôt le matériel.

  • Julien

    Ok, ça marche. Donc ton stock, ton outillage, etc. Ta formation, justement la première formation que tu as fait en trois semaines, ça t'a orienté dans la conception de ton local ? Est-ce que tu avais des idées de base et en suivant la formation tu t'es dit bah non en fait... ça, il vaut mieux que je le mette ici ou il vaut mieux que je le prévoie avec tel espace, etc. parce que ce sera plus pratique, parce que c'est plus sécuritaire, etc. Ça t'a un peu orienté là-dessus ou pas ?

  • Leila

    Au niveau de l'enseigne, du coup, enfin de...

  • Julien

    En fait, de l'aménagement de ton local, de l'aménagement de l'institut. Est-ce que le fait d'avoir fait la formation, ça t'a fait te dire, ça, je pensais le mettre là, mais finalement, c'est peut-être pas optimal parce consigne de sécurité, parce consigne d'hygiène, etc. Parce que peut-être qu'il faut que je rajoute un point d'eau, etc. Ou est-ce qu'au final, c'était déjà très clair dans ta tête et c'était déjà de la bonne façon ?

  • Leila

    Oui, c'est vrai que ça aide. Après, comme j'ai fait mes ongles pendant 10 ans chez une dizaine de prothésistes angulaires, j'avais déjà vu les points faibles et les points forts de toutes les enseignes, de tous les instituts. Et du coup, oui, la formation, il y a un peu plus de détails. Oui, c'est vrai que l'institut se dessine plus facilement dans notre tête puisque... ça manque peut-être de lumière ou de confort pour la cliente et je me suis dit bon voilà je voulais un peu plus de confort pour la cliente etc par rapport à la formation puisque en formation c'est des modèles c'est pas un matériel hyper qualitatif les produits oui mais pas forcément le confort client par exemple ok ça c'est un point qui est hyper important pour toi oui en avant c'est ta marque de fabrique un petit peu alors la marque de fabrique du coup c'est la qualité de la prestation et Mais aussi, du coup, le moment avec la cliente, c'est super important au niveau du confort. Et du moment qu'elle passe, je pense pas que ce soit bien. Voilà, c'est ça.

  • Julien

    Fais-nous une petite projection, là. Comment ça se passe ? On arrive à ton institut. S'il y a des dames qui nous écoutent et qui pourraient être intéressées, ou peut-être des hommes qui pourraient être intéressés, comment ça se passe quand on arrive à ton institut ?

  • Leila

    Alors, ouais, c'est hyper cocooning. Donc, moi, j'allume une petite bougie à la vanille. Les filles, elles arrivent, il fait bon. Il y a le porte-manteau, elles s'installent. Le siège, il est hyper confortable. Elles ont à disposition toutes les couleurs, tous les nail arts, etc. Souvent, elles apportent déjà un peu leurs idées. Je mets de la musique. Après, les filles, elles aiment bien des fois être sur leur téléphone, des fois non. On discute pas mal aussi, quand même, il faut se le dire. Et puis, je leur sers une boisson, chaude ou froide, selon ce qu'elles veulent. Elles ont des petits bonbons à disposition aussi. Elles adorent ça, surtout les mamans, d'ailleurs. Elles disent que c'est calme, qu'on se détend et qu'elles adorent passer un moment à l'Institut.

  • Julien

    En plus de l'argument de je vais ressortir avec des jolis ongles il y a l'argument de je viens m'occuper de moi et je viens passer un bon moment C'est quelque chose que tu recherchais quand tu étais cliente ?

  • Leila

    Oui, parce qu'il y a le côté ongles, c'est certain. On aime bien sortir avec une belle manucure, mais le moment en lui-même, passer deux heures rien que pour soi, c'est super agréable.

  • Julien

    Le savourer plutôt que d'être sur un coin de comptoir, à l'arrache en 30 minutes.

  • Leila

    Voilà, c'est ça, c'est exactement ça, ouais.

  • Julien

    Ok, très bien. Aujourd'hui, ça fait combien de temps que tu exerces ?

  • Leila

    Alors du coup, depuis le mois de juin, donc ça fait cinq mois.

  • Julien

    Ok.

  • Leila

    5 mois où je ne fais plus de modèle, où j'ai vraiment des clients.

  • Julien

    Ça marche. Et si on reprend un peu la question de tout à l'heure avec la notation sur 10, aujourd'hui, ton état d'esprit global, pro, perso, alignement, etc., tu te situes où ?

  • Leila

    10 sur 10.

  • Julien

    Ok, donc on a doublé. Oui. One ne peut plus faire mieux. Aujourd'hui, tu es complètement épanouie dans ce que tu fais, dans ton métier. Est-ce que justement, cette organisation du travail que tu recherchais, est-ce que c'est quelque chose aujourd'hui que tu trouves pleinement ? dans ton activité d'indépendante ou au final, tu es quand même tenu par des exigences et c'est peut-être un peu moins de liberté que ce que tu pensais ? Ou alors tu fais vraiment complètement ce que tu veux ?

  • Leila

    C'est libre à 100%, complètement. On choisit vraiment le type de cliente qu'on veut aussi, nos tarifs, les horaires. Si j'ai besoin d'un projet, c'est ça. L'année prochaine, je compte partir en vacances. Je sais que je vais avoir mes vacances, qu'il n'y aura pas de problème au niveau des congés. Voilà, c'est... Libre à 100% et non, c'est exactement ce que j'imaginais. Voilà, à 100%, oui.

  • Julien

    Comment ça s'est passé dans ta famille proche, avec ton conjoint, avec tes enfants, avec tes parents, quand tu annonçais que tu voulais devenir indépendante ? Est-ce qu'on t'a regardé avec des grands yeux en disant mais t'es folle, tu quittes un confort pour partir sur une incertitude, une insécurité ? Ou est-ce qu'on t'a poussé en disant bah vas-y, éclate-toi et fais ce que t'as envie de faire ?

  • Leila

    On m'a plutôt aidée franchement dans le bon sens et je trouve que c'est super important. Et je les remercie souvent à leur dire c'est grâce à vous aussi que j'en suis là. Mon conjoint m'a suivi à 100%, même 200%. Je crois qu'il est encore plus motivé que moi. Mes enfants, ils étaient contents que je fasse les ongles, très coquettes. Et puis rentrer de l'école et me voir dans l'institut, me faire un bisou. Ils ont adoré. Et un peu plus de crainte du côté des parents, mais ils ne me l'ont pas montré. Ils m'ont bien soutenue, ouais. C'est bien,

  • Julien

    top. Une fierté aujourd'hui d'être chef d'entreprise ?

  • Leila

    Non, pas tellement fière. Je ne ressens pas de la fierté. Je ne sais pas.

  • Julien

    C'est l'épanouissement plus que la fierté ?

  • Leila

    Ouais, c'est ça. Parce que je savais que j'allais le faire et que j'allais y arriver. Parce que je pense que tout est possible, vraiment. Et je savais que j'allais, dans tous les cas, me donner les moyens. Quitte à travailler des heures et des heures, je savais que j'allais réussir. Non, pas forcément de la fierté, puisque du coup, comme on disait, ma famille croyait déjà en moi. Donc en soi, je n'avais rien à prouver. Voilà, non, pas forcément.

  • Julien

    Si tu te retrouves aujourd'hui face à la Leïla d'il y a deux ans, qui est vendeuse, qui n'est pas épanouie dans ce qu'elle fait forcément, du moins qui ne se sent pas forcément bien là où elle est. Si tu avais un conseil à lui donner à ce moment-là, ce serait quoi ?

  • Leila

    Peut-être d'être un peu plus patiente. Ouais. Et après, la Leïla d'avant, elle savait déjà qu'elle allait ouvrir un jour ou l'autre une entreprise. C'était en projet. Il fallait que ce soit un bon moment. Oui. Donc, elle savait déjà et peut-être un peu plus patiente. Et de toute façon, je pense que ça s'est fait dans les bons timings parce que moi, mon CDI m'a permis d'acheter ma maison.

  • Julien

    Tu as pu asseoir une sécurité avant.

  • Leila

    Voilà, c'est ça le chemin un peu classique. Et du coup, le CDI m'a bien aidée à ce niveau-là. Donc, je ne regrette pas.

  • Julien

    Ok, ça marche. C'était le bon moment pour toi de quitter cette activité professionnelle qui ne te plaisait plus forcément pour te lancer dans autre chose. Mais tu as été suffisamment patiente pour attendre le bon moment et pas foncer en disant ça commence à me saouler, j'y vais maintenant. Tu as des projets à venir ? Est-ce que tu as des évolutions déjà en tête pour ton entreprise, pour ton institut ? Comment tu vois les prochaines années ?

  • Leila

    Oui, bien sûr. L'avantage aussi de l'entrepreneuriat, c'est qu'on peut évoluer. Alors on peut aussi coupler ça à de la vente ou alors proposer d'autres services, donc se former dans les cils par exemple. Donc je peux additionner des services, ça c'est bien aussi. Et puis on peut se développer dans tellement de choses. Moi je partirais peut-être aussi dans la formation, donc former de futurs prothèsistes ongulaires ou techniciennes de cils aussi. Donc à voir par la suite, mais ouais, énormément d'évolutions en tête.

  • Julien

    Ça marche, plein de projets. Aujourd'hui, comment est-ce qu'on peut te retrouver si on souhaite faire appel à toi et passer ce petit moment confort ? Comment est-ce qu'on peut te retrouver ? Où est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Leila

    Un peu partout. Je suis un peu partout. Donc Google, j'aime bien, je suis un peu à l'ancienne. Après, les réseaux sociaux. Donc de toute façon, si on met Leila ou même Prothésiste Ongulaire Nord, on va me trouver automatiquement sur les réseaux.

  • Julien

    Le nom justement de ton entreprise, parce qu'on ne l'a pas évoqué, je pense. Si je veux te rechercher sur Facebook, sur Instagram, qu'est-ce que je dois taper ?

  • Leila

    Alors c'est Leila Nails, mais du coup comme je disais, même Prothésiste Angulaire Nord, avec les mots-clés, ils vont me trouver.

  • Julien

    Je retombe dedans.

  • Leila

    Donc c'est Leila Nails, oui.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et c'est ta photo, on peut te retrouver dessus.

  • Leila

    Oui.

  • Julien

    Ok, super. Alors je t'avais demandé de prévoir une carte de visite. Oui. J'ai vu que tu l'avais fait. Et je vais te remettre celle de Gaëlle, qui est passée il y a quelques semaines. Alors ce n'est pas forcément exactement le même sens que les enregistrements, mais tout simplement parce qu'on fait plusieurs sessions. Aujourd'hui, par exemple, on reçoit trois personnes. Et c'est pour ça aussi que j'ai plusieurs fois les mêmes vêtements, je me change aussi. Mais je vais te remettre la carte de Gaëlle. Je vais t'inviter à me remettre la tienne, que je remettrai une autre personne qui viendra. Et l'idée, c'est de faire un peu une transmission comme ça de coordonnées et de personnes qui ont suivi une reconversion et qui ont suivi un peu ce parcours.

  • Leila

    D'accord, ça marche. Et ben voilà.

  • Julien

    Merci. Merci beaucoup. De rien. D'avoir participé à cette interview. C'était hyper intéressant. Merci à vous de nous avoir suivis. Alors, comme d'habitude, n'hésitez pas à vous abonner, à mettre un j'aime, à commenter, à suivre ce que l'on fait. C'est ce qui va nous permettre aussi de donner de la visibilité à ce podcast et de pouvoir, on le souhaite, aider d'autres personnes à accomplir une reconversion professionnelle. Merci beaucoup pour ce moment et à bientôt.

  • Leila

    A bientôt.

Description

Dans cet épisode captivant du REConversion Podcast, nous accueillons Leila, une jeune entrepreneuse de 26 ans, qui partage avec nous son parcours de reconversion professionnelle. Après avoir exercé en tant que vendeuse dans l'alimentaire, Leila a décidé de prendre son envol et de se lancer dans l'univers de la beauté en ouvrant son propre institut de prothésie ongulaire, Leila Nails, dans le Nord de la France.


Au cours de cet épisode, découvrez comment Leila est passée d'une vie confortable mais peu épanouissante à celle d'une Cheffe d'entreprise épanouie. Malgré ses expériences positives dans la vente, Leila se sentait freinée par l'autorité et le manque de liberté dans un emploi salarié. Elle nous raconte comment un déclic l'a poussée à changer de vie et à se lancer dans une activité qui lui tenait à cœur.


Leila partage les étapes clés de sa transition : la préparation, les travaux de son institut, les formations indispensables, ainsi que les défis qu'elle a rencontrés tout au long de ce processus. Elle évoque également l'importance d'un bon soutien familial dans cette aventure et comment son expérience en tant que cliente a influencé sa vision du métier de prothésiste ongulaire.


Aujourd'hui, Leila met l'accent sur l'importance de créer un environnement confortable et accueillant pour ses clients, tout en se montrant passionnée par son métier. Elle nous parle de l'équilibre parfait entre la vie professionnelle et personnelle qu'elle a trouvé en tant qu'indépendante et partage ses projets futurs, notamment l'éventualité de former de nouveaux professionnels.


Que vous envisagiez une reconversion ou que vous soyez simplement curieux d'entendre des histoires inspirantes, cet épisode est une ode à la passion, à la détermination et à la recherche d'un épanouissement professionnel. Rejoignez-nous et laissez-vous inspirer par le parcours fascinant de Leila !


🔗 Retrouvez Leila sur les réseaux sociaux sous le nom Leila Nails et n'hésitez pas à vous abonner à notre podcast pour découvrir d'autres récits de reconversion réussie. Laissez-nous un commentaire et un "j'aime" si cet épisode vous a plu. À bientôt sur le REConversion Podcast !


Merci de nous suivre, REConversion c'est Léo à la technique et Julien à l'organisation et interview.


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Transcription

  • Julien

    bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de reconversion on accueille aujourd'hui les là donc nouvel épisode de reconversion qui a toujours pour but de vous encourager à suivre une reconversion professionnelle si vous en sentez le besoin, si vous en sentez l'envie. Ne pas rester dans une situation difficile, ne pas rester dans une situation où vous ne vous plaisez plus. Et l'idée, c'est de présenter des parcours pour montrer que c'est possible, que ça se passe pour d'autres personnes, qu'il y a parfois des difficultés, mais qu'au final, jusqu'à aujourd'hui, toutes les personnes qu'on a reçues étaient contentes d'avoir changé cette situation. Bonjour Léila.

  • Leila

    Bonjour Julien.

  • Julien

    Bienvenue.

  • Leila

    Merci.

  • Julien

    Je te laisse te présenter un petit peu aujourd'hui quelle est ta situation et puis après on embraye sur ton parcours.

  • Leila

    Ok ça marche, du coup moi c'est Leila, bonjour à tous. J'ai 26 ans et je suis prothésiste ongulaire du coup à mon compte dans le Nord.

  • Julien

    Ok, est-ce que d'être prothésiste ongulaire c'est quelque chose que tu as toujours eu envie de faire ? Est-ce que c'était à ça que tu t'es destinée, prédestinée tes études depuis que tu étais tout petit ? Tu disais voilà je veux travailler dans ce domaine là ou est-ce que c'est quelque chose qui t'est venu par la suite ?

  • Leila

    Alors non, du coup, étant petite, j'étais plutôt garçon manqué. C'est plutôt vers le bac, presque à la majorité du coup, que j'étais intéressée par l'esthétique. Mais comme j'étais très bonne à l'école, je suis partie plutôt sur un bac scientifique que j'ai eu. Et malheureusement, je n'ai pas pu continuer les études. Donc, je me suis lancée dans la vie active. J'ai fait des petits boulots. Et récemment, j'étais encore vendeuse, où ça se passait très bien. J'aimais bien d'ailleurs, puisqu'il y avait le contact humain que j'aimais beaucoup. Et puis comme toute entreprise, on a un peu nos petits avantages qui font qu'on a un confort qui fait qu'on n'a pas forcément envie de bouger. Et il y a eu un déclic où j'ai décidé d'ouvrir mon entreprise dans l'esthétique. Et ça faisait pas loin de 10 ans que je faisais mes ongles chez des prothésistes ongulaires. Donc j'ai eu cette passion précise pour les ongles et du coup je me suis lancée en tant que prothésiste ongulaire.

  • Julien

    Ok. Qu'est-ce qui t'a encouragé justement à faire ce changement, à faire cette transition de cette situation confortable ? Comme tu le disais, moi j'ai connu aussi que la plupart des personnes, je pense, qui ont suivi une reconversion ont connu, parce qu'on est dans une situation où on se dit, alors voilà, je suis plus ou moins bien dans la situation où je suis, mais au moins je sais ce qui rentre chaque mois, je sais ce que j'ai à faire, je sais avec qui je travaille, je n'ai pas de surprise, ça me plaît, ça ne me plaît pas, mais au moins je sais où j'en suis. Qu'est-ce qui t'a poussé justement à faire cette transition, à entamer cette transition ?

  • Leila

    Alors, déjà, je me suis rendu compte que j'avais un petit problème avec l'autorité. C'est vrai que me donner des ordres à longueur de journée, tout ça, ça devenait un peu pesant. J'acceptais plus du tout ça, en fait. Et il y a le côté aussi de non-liberté, où on doit demander pour avoir des congés, où on n'est pas sûr que ça soit accepté, où on a des horaires assez stricts. Et aussi, ce qui m'a un peu...

  • Julien

    refroidi par rapport aux salariats c'est le côté où c'est de plus en plus compliqué de monter en grade ok donc en fait il ya plus de il ya presque plus de possibilités d'évoluer donc ça vraiment ça manquait et aujourd'hui les évolutions final se font plus en changeant de structure en changeant d'entreprise c'est ça j'ai une expérience des années à ce poste là je vais les postuler ailleurs sur le poste supérieur et ça devient aujourd'hui presque plus simple que d'évoluer dans la même entreprise complètement il ya cette évolution là qui est favorisé ok Comment tu te sentais au moment d'entamer la transition, si tu devais faire un bilan entre une note sur dix, entre ton état personnel, bien-être, mental et d'une manière générale à ce moment-là ? Comment est-ce que tu t'évaluais, pas uniquement pro, mais global ?

  • Leila

    En fait, je pense que j'étais à 5 sur 10, dans le sens où je voulais ce projet et du coup, il y avait beaucoup d'excitation. Donc ça, c'était top. Mais à contrario, j'étais... pas bien du tout dans l'entreprise. Et du coup, 5 sur 10, franchement.

  • Julien

    C'est la transition qui te motivait. C'est ça qui te tenait. Sinon,

  • Leila

    tu aurais... Non,

  • Julien

    tu n'étais vraiment pas bien. Et c'est cet objectif et cette idée de transition qui t'a permis de tenir. Donc, tu étais vendeuse. C'est ça ? Dans quel type d'enseigne ?

  • Leila

    Alors, c'était dans l'alimentaire.

  • Julien

    Ok.

  • Leila

    Voilà.

  • Julien

    Pas du tout en lien avec l'esthétique. Mais le fait de créer ton entreprise à ce moment-là, c'était une opportunité pour exercer un métier passion, renouer avec cette passion que tu as depuis des années à titre perso et pouvoir en faire ton métier. Et surtout, réussir à obtenir ces libertés que tu disais tout à l'heure qui sont importantes pour toi. C'est ça. un peu manager tes vacances comme tu en as envie, manager tes horaires, tes jours de travail, etc. C'est ça qui te motivait en plus du métier passion dans cette idée de prendre ton indépendance.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et comment ça s'est passé du coup cette transition ? Quelles sont les étapes que tu as suivies ? Est-ce que tu t'es lancé, tu as foncé tête baissée, tu t'es dit, vas-y, je crée mon entreprise, je m'inscris sur Internet et puis demain je suis installé. Est-ce que tu as une grosse phase de prise de renseignement ? Est-ce que tu étais seul ? Comment ça s'est passé ?

  • Leila

    Alors, il y a eu pas mal d'étapes quand même. Je suis quelqu'un où quand j'ai quelque chose en tête, ça va assez vite. Donc en quelques jours, j'ai pris la décision du coup d'ouvrir mon institut de prothésie angulaire. Mais ayant l'expérience en tant que cliente de prothésiste angulaire, je voulais quelque chose de plus qualitatif. Je voulais améliorer justement ce métier, en tout cas dans le Nord. Et du coup, je n'ai pas voulu me lancer n'importe comment. Donc il y a eu une étape travaux. Puisque du coup, j'ai fait mon institut de prothésie angulaire, donc dans une dépendance, mais ça a été fait de A à Z, complètement neuf. Donc ça, ça a été assez long, ça a pris un bon six mois quand même pour les travaux et les formations. Donc forcément, se former sur la prothésie angulaire, mais pas que, du coup, sur l'entrepreneuriat, la comptabilité, le graphisme, la photographie. Donc voilà, tout ça, je me suis formée. Donc ça a pris aussi plusieurs mois, j'ai été autodidacte donc je me suis entraînée sur moi-même, je me suis formée sur internet et j'ai commencé du coup quelques mois après, je dirais quatre mois après les premières modèles. Voilà donc j'ai fait des modèles et quand je me suis vraiment sentie prête et que les travaux étaient terminés, seulement à ce moment-là je me suis lancée donc on n'est pas loin d'un an je pense.

  • Julien

    de préparation. Et ton poste, tu l'avais quitté quand à ce moment-là ? Est-ce que c'était au tout début ? Tu t'es dit, je pars sur autre chose, je quitte mon ancien emploi et j'entame à ce moment-là seulement mes formations, etc. Ou est-ce que ces formations et ces préparations, tu les as faites en parallèle de ton activité salariée ?

  • Leila

    Alors, je voulais justement faire en parallèle ce qui est moins dangereux, entre guillemets.

  • Julien

    Oui, parce que tu gardes un salaire pendant ce temps-là et tu te réserves aussi plus de temps de chômage derrière potentiellement.

  • Leila

    Voilà, c'est ça. Et puis, du coup, j'avais l'avantage de pouvoir passer en temps partiel dans mon entreprise.

  • Julien

    D'accord.

  • Leila

    Le souci, c'est que ça ne se passait pas très bien. Et puis, mon ancienne patronne commençait à m'imposer des horaires, notamment en week-end, ce que je ne voulais pas du tout. Je n'avais pas trop le choix, donc j'ai accepté. Et donc, je me suis dit non, il faut que j'arrête, je n'ai pas le choix. Et j'ai demandé une rupture conventionnelle qu'elle a acceptée.

  • Julien

    OK, c'est bien.

  • Leila

    Ça, c'est une bonne page.

  • Julien

    Ça a se passé, je vais dire... proprement au niveau de la sortie.

  • Leila

    Ça aurait pu être pire.

  • Julien

    C'est ça. Un mois, deux mois, puis tu étais libérée de ce côté-là.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    Tu as pu te consacrer entièrement à ton projet.

  • Leila

    Oui, c'est ça.

  • Julien

    D'accord. Tu t'es sentie comment au moment où tu as signé ta rupture conventionnelle ? Tu as senti une libération à ce moment-là ?

  • Leila

    Oui. Et c'est marrant parce que les dernières semaines, je liquidais un peu mes congés du coup pour ne pas travailler du tout dans la boîte. Et c'est vraiment au moment de la signature où je me suis sentie complètement libérée. Oui,

  • Julien

    ça fait un poids en moi. Ça y est, tu n'es plus salariée.

  • Leila

    Complètement.

  • Julien

    Ça a concrétisé un peu ton projet. Oui. C'était le moment, même si tu avais pu démarrer les travaux en parallèle, le fait d'avoir ce papier dans tes mains, ça te disait, ça y est, maintenant, je suis en route pour devenir chef d'entreprise.

  • Leila

    Oui, c'est là où j'étais chef d'entreprise et puis salariée. OK.

  • Julien

    Tu as des personnes dans ton entourage qui sont aussi chefs d'entreprise, qui ont pu te conseiller un peu là-dessus ? Ou est-ce que tu es seule ?

  • Leila

    Non, j'ai mon frère, donc on n'est pas très nombreux. C'est beaucoup de salariés justement dans ma famille. Du coup, c'est mon grand frère, lui, qui a lancé sa boîte. Ça se passe plutôt bien aussi. Et puis, il m'a aiguillée surtout au niveau administratif.

  • Julien

    Ok, c'est les papiers.

  • Leila

    Oui, parce qu'il n'est pas tout dans l'esthétique.

  • Julien

    C'est la partie qui fait le plus peur de... D'être chef d'entreprise, le fait de pouvoir gérer les papiers et tout ça ?

  • Leila

    Ça ne fait pas tellement peur parce que du coup, je suis en micro-entreprise. Donc, au niveau papier, c'est assez light, c'est ça. Après, c'est au niveau des travaux. Ça m'a rajouté aussi de la paperasse puisqu'il y a les déclarations de travaux, etc. Changement. Non, du coup, ça ne fait pas forcément peur, mais c'est vrai que c'est bien. Et puis, du coup, il m'a conseillé aussi de faire une formation à la Chambre des métiers, donc sur l'entrepreneuriat. Et voilà, c'est un petit plus parce qu'il y a quand même des choses à savoir.

  • Julien

    D'accord. C'est une formation sur combien de temps que tu as suivi à la chambre des métiers ?

  • Leila

    trois jours il me semble.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et dedans, tu vois un petit peu tout ce qui est paperasse, compta, les choses à faire, les choses à ne pas faire, etc. C'est ça ? Pour éviter de tomber dans des pièges, savoir ce à quoi tu as droit, et pouvoir anticiper aussi les charges sociales, notamment que tu vas avoir à payer pour ne pas te retrouver avec une surprise au bout d'un an, avec la fin de l'acre, et se dire ces charges sociales que je payais 15, 12, 100, aujourd'hui ils passent à 25, qu'est-ce qui se passe ? Donc pouvoir anticiper tout ça, et pouvoir aussi peut-être... Est-ce que ça a été aussi l'occasion de calculer un petit peu des prévisions de ce que tu avais besoin de réaliser pour pouvoir tourner et pouvoir te rémunérer comme tu le souhaitais ?

  • Leila

    Oui, c'est vrai que ça aide pas mal quand même de faire une formation comme ça et savoir au niveau des tarifs tout ça. Ce n'est pas évident au début. C'est vrai que ça prend quand même plusieurs semaines à trouver les tarifs, tout ça. Il nous aide pas mal sur la rentabilité de l'entreprise. C'est important, oui.

  • Julien

    OK. Les formations que tu as suivies, est-ce que c'est toi qui les a financées ? Est-ce que tu as pu être aidée ? Est-ce que tu as pu utiliser peut-être ton CPF ? Comment ça s'est passé ?

  • Leila

    Alors au niveau des aides, oui, j'ai eu le CPF du coup pour la première formation que j'ai faite. Elle a duré trois semaines.

  • Julien

    La prothésie angulaire, là, c'est ça ?

  • Leila

    Voilà, c'est ça. Mais c'est bien pour les bases, les maladies, etc. L'hygiène, super important. Mais après, au niveau technique, c'est mieux de faire une formation à part. Et là, du coup, ça serait à notre charge. Donc j'ai eu une aide pour la formation avec les points CPF et du coup j'ai eu une aide du CLAP, donc une aide financière de 1000 euros il me semble. Et ça, ça permet du coup de financer plutôt le matériel.

  • Julien

    Ok, ça marche. Donc ton stock, ton outillage, etc. Ta formation, justement la première formation que tu as fait en trois semaines, ça t'a orienté dans la conception de ton local ? Est-ce que tu avais des idées de base et en suivant la formation tu t'es dit bah non en fait... ça, il vaut mieux que je le mette ici ou il vaut mieux que je le prévoie avec tel espace, etc. parce que ce sera plus pratique, parce que c'est plus sécuritaire, etc. Ça t'a un peu orienté là-dessus ou pas ?

  • Leila

    Au niveau de l'enseigne, du coup, enfin de...

  • Julien

    En fait, de l'aménagement de ton local, de l'aménagement de l'institut. Est-ce que le fait d'avoir fait la formation, ça t'a fait te dire, ça, je pensais le mettre là, mais finalement, c'est peut-être pas optimal parce consigne de sécurité, parce consigne d'hygiène, etc. Parce que peut-être qu'il faut que je rajoute un point d'eau, etc. Ou est-ce qu'au final, c'était déjà très clair dans ta tête et c'était déjà de la bonne façon ?

  • Leila

    Oui, c'est vrai que ça aide. Après, comme j'ai fait mes ongles pendant 10 ans chez une dizaine de prothésistes angulaires, j'avais déjà vu les points faibles et les points forts de toutes les enseignes, de tous les instituts. Et du coup, oui, la formation, il y a un peu plus de détails. Oui, c'est vrai que l'institut se dessine plus facilement dans notre tête puisque... ça manque peut-être de lumière ou de confort pour la cliente et je me suis dit bon voilà je voulais un peu plus de confort pour la cliente etc par rapport à la formation puisque en formation c'est des modèles c'est pas un matériel hyper qualitatif les produits oui mais pas forcément le confort client par exemple ok ça c'est un point qui est hyper important pour toi oui en avant c'est ta marque de fabrique un petit peu alors la marque de fabrique du coup c'est la qualité de la prestation et Mais aussi, du coup, le moment avec la cliente, c'est super important au niveau du confort. Et du moment qu'elle passe, je pense pas que ce soit bien. Voilà, c'est ça.

  • Julien

    Fais-nous une petite projection, là. Comment ça se passe ? On arrive à ton institut. S'il y a des dames qui nous écoutent et qui pourraient être intéressées, ou peut-être des hommes qui pourraient être intéressés, comment ça se passe quand on arrive à ton institut ?

  • Leila

    Alors, ouais, c'est hyper cocooning. Donc, moi, j'allume une petite bougie à la vanille. Les filles, elles arrivent, il fait bon. Il y a le porte-manteau, elles s'installent. Le siège, il est hyper confortable. Elles ont à disposition toutes les couleurs, tous les nail arts, etc. Souvent, elles apportent déjà un peu leurs idées. Je mets de la musique. Après, les filles, elles aiment bien des fois être sur leur téléphone, des fois non. On discute pas mal aussi, quand même, il faut se le dire. Et puis, je leur sers une boisson, chaude ou froide, selon ce qu'elles veulent. Elles ont des petits bonbons à disposition aussi. Elles adorent ça, surtout les mamans, d'ailleurs. Elles disent que c'est calme, qu'on se détend et qu'elles adorent passer un moment à l'Institut.

  • Julien

    En plus de l'argument de je vais ressortir avec des jolis ongles il y a l'argument de je viens m'occuper de moi et je viens passer un bon moment C'est quelque chose que tu recherchais quand tu étais cliente ?

  • Leila

    Oui, parce qu'il y a le côté ongles, c'est certain. On aime bien sortir avec une belle manucure, mais le moment en lui-même, passer deux heures rien que pour soi, c'est super agréable.

  • Julien

    Le savourer plutôt que d'être sur un coin de comptoir, à l'arrache en 30 minutes.

  • Leila

    Voilà, c'est ça, c'est exactement ça, ouais.

  • Julien

    Ok, très bien. Aujourd'hui, ça fait combien de temps que tu exerces ?

  • Leila

    Alors du coup, depuis le mois de juin, donc ça fait cinq mois.

  • Julien

    Ok.

  • Leila

    5 mois où je ne fais plus de modèle, où j'ai vraiment des clients.

  • Julien

    Ça marche. Et si on reprend un peu la question de tout à l'heure avec la notation sur 10, aujourd'hui, ton état d'esprit global, pro, perso, alignement, etc., tu te situes où ?

  • Leila

    10 sur 10.

  • Julien

    Ok, donc on a doublé. Oui. One ne peut plus faire mieux. Aujourd'hui, tu es complètement épanouie dans ce que tu fais, dans ton métier. Est-ce que justement, cette organisation du travail que tu recherchais, est-ce que c'est quelque chose aujourd'hui que tu trouves pleinement ? dans ton activité d'indépendante ou au final, tu es quand même tenu par des exigences et c'est peut-être un peu moins de liberté que ce que tu pensais ? Ou alors tu fais vraiment complètement ce que tu veux ?

  • Leila

    C'est libre à 100%, complètement. On choisit vraiment le type de cliente qu'on veut aussi, nos tarifs, les horaires. Si j'ai besoin d'un projet, c'est ça. L'année prochaine, je compte partir en vacances. Je sais que je vais avoir mes vacances, qu'il n'y aura pas de problème au niveau des congés. Voilà, c'est... Libre à 100% et non, c'est exactement ce que j'imaginais. Voilà, à 100%, oui.

  • Julien

    Comment ça s'est passé dans ta famille proche, avec ton conjoint, avec tes enfants, avec tes parents, quand tu annonçais que tu voulais devenir indépendante ? Est-ce qu'on t'a regardé avec des grands yeux en disant mais t'es folle, tu quittes un confort pour partir sur une incertitude, une insécurité ? Ou est-ce qu'on t'a poussé en disant bah vas-y, éclate-toi et fais ce que t'as envie de faire ?

  • Leila

    On m'a plutôt aidée franchement dans le bon sens et je trouve que c'est super important. Et je les remercie souvent à leur dire c'est grâce à vous aussi que j'en suis là. Mon conjoint m'a suivi à 100%, même 200%. Je crois qu'il est encore plus motivé que moi. Mes enfants, ils étaient contents que je fasse les ongles, très coquettes. Et puis rentrer de l'école et me voir dans l'institut, me faire un bisou. Ils ont adoré. Et un peu plus de crainte du côté des parents, mais ils ne me l'ont pas montré. Ils m'ont bien soutenue, ouais. C'est bien,

  • Julien

    top. Une fierté aujourd'hui d'être chef d'entreprise ?

  • Leila

    Non, pas tellement fière. Je ne ressens pas de la fierté. Je ne sais pas.

  • Julien

    C'est l'épanouissement plus que la fierté ?

  • Leila

    Ouais, c'est ça. Parce que je savais que j'allais le faire et que j'allais y arriver. Parce que je pense que tout est possible, vraiment. Et je savais que j'allais, dans tous les cas, me donner les moyens. Quitte à travailler des heures et des heures, je savais que j'allais réussir. Non, pas forcément de la fierté, puisque du coup, comme on disait, ma famille croyait déjà en moi. Donc en soi, je n'avais rien à prouver. Voilà, non, pas forcément.

  • Julien

    Si tu te retrouves aujourd'hui face à la Leïla d'il y a deux ans, qui est vendeuse, qui n'est pas épanouie dans ce qu'elle fait forcément, du moins qui ne se sent pas forcément bien là où elle est. Si tu avais un conseil à lui donner à ce moment-là, ce serait quoi ?

  • Leila

    Peut-être d'être un peu plus patiente. Ouais. Et après, la Leïla d'avant, elle savait déjà qu'elle allait ouvrir un jour ou l'autre une entreprise. C'était en projet. Il fallait que ce soit un bon moment. Oui. Donc, elle savait déjà et peut-être un peu plus patiente. Et de toute façon, je pense que ça s'est fait dans les bons timings parce que moi, mon CDI m'a permis d'acheter ma maison.

  • Julien

    Tu as pu asseoir une sécurité avant.

  • Leila

    Voilà, c'est ça le chemin un peu classique. Et du coup, le CDI m'a bien aidée à ce niveau-là. Donc, je ne regrette pas.

  • Julien

    Ok, ça marche. C'était le bon moment pour toi de quitter cette activité professionnelle qui ne te plaisait plus forcément pour te lancer dans autre chose. Mais tu as été suffisamment patiente pour attendre le bon moment et pas foncer en disant ça commence à me saouler, j'y vais maintenant. Tu as des projets à venir ? Est-ce que tu as des évolutions déjà en tête pour ton entreprise, pour ton institut ? Comment tu vois les prochaines années ?

  • Leila

    Oui, bien sûr. L'avantage aussi de l'entrepreneuriat, c'est qu'on peut évoluer. Alors on peut aussi coupler ça à de la vente ou alors proposer d'autres services, donc se former dans les cils par exemple. Donc je peux additionner des services, ça c'est bien aussi. Et puis on peut se développer dans tellement de choses. Moi je partirais peut-être aussi dans la formation, donc former de futurs prothèsistes ongulaires ou techniciennes de cils aussi. Donc à voir par la suite, mais ouais, énormément d'évolutions en tête.

  • Julien

    Ça marche, plein de projets. Aujourd'hui, comment est-ce qu'on peut te retrouver si on souhaite faire appel à toi et passer ce petit moment confort ? Comment est-ce qu'on peut te retrouver ? Où est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Leila

    Un peu partout. Je suis un peu partout. Donc Google, j'aime bien, je suis un peu à l'ancienne. Après, les réseaux sociaux. Donc de toute façon, si on met Leila ou même Prothésiste Ongulaire Nord, on va me trouver automatiquement sur les réseaux.

  • Julien

    Le nom justement de ton entreprise, parce qu'on ne l'a pas évoqué, je pense. Si je veux te rechercher sur Facebook, sur Instagram, qu'est-ce que je dois taper ?

  • Leila

    Alors c'est Leila Nails, mais du coup comme je disais, même Prothésiste Angulaire Nord, avec les mots-clés, ils vont me trouver.

  • Julien

    Je retombe dedans.

  • Leila

    Donc c'est Leila Nails, oui.

  • Julien

    Ok, ça marche. Et c'est ta photo, on peut te retrouver dessus.

  • Leila

    Oui.

  • Julien

    Ok, super. Alors je t'avais demandé de prévoir une carte de visite. Oui. J'ai vu que tu l'avais fait. Et je vais te remettre celle de Gaëlle, qui est passée il y a quelques semaines. Alors ce n'est pas forcément exactement le même sens que les enregistrements, mais tout simplement parce qu'on fait plusieurs sessions. Aujourd'hui, par exemple, on reçoit trois personnes. Et c'est pour ça aussi que j'ai plusieurs fois les mêmes vêtements, je me change aussi. Mais je vais te remettre la carte de Gaëlle. Je vais t'inviter à me remettre la tienne, que je remettrai une autre personne qui viendra. Et l'idée, c'est de faire un peu une transmission comme ça de coordonnées et de personnes qui ont suivi une reconversion et qui ont suivi un peu ce parcours.

  • Leila

    D'accord, ça marche. Et ben voilà.

  • Julien

    Merci. Merci beaucoup. De rien. D'avoir participé à cette interview. C'était hyper intéressant. Merci à vous de nous avoir suivis. Alors, comme d'habitude, n'hésitez pas à vous abonner, à mettre un j'aime, à commenter, à suivre ce que l'on fait. C'est ce qui va nous permettre aussi de donner de la visibilité à ce podcast et de pouvoir, on le souhaite, aider d'autres personnes à accomplir une reconversion professionnelle. Merci beaucoup pour ce moment et à bientôt.

  • Leila

    A bientôt.

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