Episode 8 : Entrepreneuses cover
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Episode 8 : Entrepreneuses

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19min |20/05/2021
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Description

Aujourd’hui encore, les femmes créatrices d’entreprise se voient refuser un crédit près de deux fois plus souvent que les hommes. Un trait renforcé pendant la crise, puisque l’accès aux aides de l’Etat s’est révélé plus compliqué pour les entrepreneures femmes, pourtant majoritairement à la tête de plus petites structures donc plus fragiles. 

Des phénomènes conjoncturels et structurels qui témoignent de la difficulté pour les femmes d’asseoir leur crédibilité en tant que sujets économiques à part entière. 

Déborah Loye est directrice générale de SISTA. SISTA est un collectif créé par des femmes entrepreneures et investisseures, qui vise justement à réduire l’écart de financement entre les hommes et les femmes. Le collectif de femmes Sista cherche notamment à imposer la mixité dans un secteur économique très particulier et très masculin, le numérique. 

Les start-ups ne sont que le maillon le plus moderne d’une chaîne économique toute entière caractérisée par la stagnation des inégalités entre femmes et hommes. On compte en général encore 25% d’inégalités de revenus entre les sexes pendant la vie active, et 42% au moment de la retraite. 30% des femmes travaillent encore à temps partiel, majoritairement subi. 

Elles se voient plus souvent exclues des niveaux hiérarchiques les plus élevés, valorisants, qualifiés et rémunérés des entreprises (c’est le fameux “plafond de verre”). Lorsqu’elles y accèdent en effet, ce sont souvent dans des secteurs moins stratégiques ou des fonctions support comme l’administratif et la communication (c’est là la “paroi de verre”). 

En bref, les inégalités poursuivent toutes les femmes sur le marché du travail : qu’elles soient éloignées de l’emploi, précaires dans l’emploi, ou cadres.

Marie-Pierre Rixain, députée En Marche et présidente de la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée, nous alerte sur ces inégalités économiques de long terme que la crise perpétue voire renforce. Ces conséquences de la crise ne sont pas palliées par la puissance publique, puisque le plan de relance de l’Etat, qui finance l’économie d’avenir, s’organise pour soutenir des secteurs où les femmes sont de fait très minoritaires. 

> En savoir plus avec le rapport de la Fondation des Femmes sur l'impact du Covid-19 sur le travail des femmes et sur le plan de relance de l'Etat 

En ce sens, Marie Pierre Rixain a déposé une proposition de loi visant à « accélérer l’égalité économique et professionnelle » entre les femmes et les hommes. Ce texte cherche notamment à lutter contre les biais de genre dans les choix de carrière.

 

Crédits : 

Écrit et conçu par Mahaut Chaudouët Delmas

Interviews préparées et réalisées par Mahaut Chaudouët Delmas et Luna Gay-Padoan

Réalisation montage mixage musique par Thomas Loupias

Action financée par la Région Ile-de-France


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Aujourd’hui encore, les femmes créatrices d’entreprise se voient refuser un crédit près de deux fois plus souvent que les hommes. Un trait renforcé pendant la crise, puisque l’accès aux aides de l’Etat s’est révélé plus compliqué pour les entrepreneures femmes, pourtant majoritairement à la tête de plus petites structures donc plus fragiles. 

Des phénomènes conjoncturels et structurels qui témoignent de la difficulté pour les femmes d’asseoir leur crédibilité en tant que sujets économiques à part entière. 

Déborah Loye est directrice générale de SISTA. SISTA est un collectif créé par des femmes entrepreneures et investisseures, qui vise justement à réduire l’écart de financement entre les hommes et les femmes. Le collectif de femmes Sista cherche notamment à imposer la mixité dans un secteur économique très particulier et très masculin, le numérique. 

Les start-ups ne sont que le maillon le plus moderne d’une chaîne économique toute entière caractérisée par la stagnation des inégalités entre femmes et hommes. On compte en général encore 25% d’inégalités de revenus entre les sexes pendant la vie active, et 42% au moment de la retraite. 30% des femmes travaillent encore à temps partiel, majoritairement subi. 

Elles se voient plus souvent exclues des niveaux hiérarchiques les plus élevés, valorisants, qualifiés et rémunérés des entreprises (c’est le fameux “plafond de verre”). Lorsqu’elles y accèdent en effet, ce sont souvent dans des secteurs moins stratégiques ou des fonctions support comme l’administratif et la communication (c’est là la “paroi de verre”). 

En bref, les inégalités poursuivent toutes les femmes sur le marché du travail : qu’elles soient éloignées de l’emploi, précaires dans l’emploi, ou cadres.

Marie-Pierre Rixain, députée En Marche et présidente de la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée, nous alerte sur ces inégalités économiques de long terme que la crise perpétue voire renforce. Ces conséquences de la crise ne sont pas palliées par la puissance publique, puisque le plan de relance de l’Etat, qui finance l’économie d’avenir, s’organise pour soutenir des secteurs où les femmes sont de fait très minoritaires. 

> En savoir plus avec le rapport de la Fondation des Femmes sur l'impact du Covid-19 sur le travail des femmes et sur le plan de relance de l'Etat 

En ce sens, Marie Pierre Rixain a déposé une proposition de loi visant à « accélérer l’égalité économique et professionnelle » entre les femmes et les hommes. Ce texte cherche notamment à lutter contre les biais de genre dans les choix de carrière.

 

Crédits : 

Écrit et conçu par Mahaut Chaudouët Delmas

Interviews préparées et réalisées par Mahaut Chaudouët Delmas et Luna Gay-Padoan

Réalisation montage mixage musique par Thomas Loupias

Action financée par la Région Ile-de-France


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Aujourd’hui encore, les femmes créatrices d’entreprise se voient refuser un crédit près de deux fois plus souvent que les hommes. Un trait renforcé pendant la crise, puisque l’accès aux aides de l’Etat s’est révélé plus compliqué pour les entrepreneures femmes, pourtant majoritairement à la tête de plus petites structures donc plus fragiles. 

Des phénomènes conjoncturels et structurels qui témoignent de la difficulté pour les femmes d’asseoir leur crédibilité en tant que sujets économiques à part entière. 

Déborah Loye est directrice générale de SISTA. SISTA est un collectif créé par des femmes entrepreneures et investisseures, qui vise justement à réduire l’écart de financement entre les hommes et les femmes. Le collectif de femmes Sista cherche notamment à imposer la mixité dans un secteur économique très particulier et très masculin, le numérique. 

Les start-ups ne sont que le maillon le plus moderne d’une chaîne économique toute entière caractérisée par la stagnation des inégalités entre femmes et hommes. On compte en général encore 25% d’inégalités de revenus entre les sexes pendant la vie active, et 42% au moment de la retraite. 30% des femmes travaillent encore à temps partiel, majoritairement subi. 

Elles se voient plus souvent exclues des niveaux hiérarchiques les plus élevés, valorisants, qualifiés et rémunérés des entreprises (c’est le fameux “plafond de verre”). Lorsqu’elles y accèdent en effet, ce sont souvent dans des secteurs moins stratégiques ou des fonctions support comme l’administratif et la communication (c’est là la “paroi de verre”). 

En bref, les inégalités poursuivent toutes les femmes sur le marché du travail : qu’elles soient éloignées de l’emploi, précaires dans l’emploi, ou cadres.

Marie-Pierre Rixain, députée En Marche et présidente de la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée, nous alerte sur ces inégalités économiques de long terme que la crise perpétue voire renforce. Ces conséquences de la crise ne sont pas palliées par la puissance publique, puisque le plan de relance de l’Etat, qui finance l’économie d’avenir, s’organise pour soutenir des secteurs où les femmes sont de fait très minoritaires. 

> En savoir plus avec le rapport de la Fondation des Femmes sur l'impact du Covid-19 sur le travail des femmes et sur le plan de relance de l'Etat 

En ce sens, Marie Pierre Rixain a déposé une proposition de loi visant à « accélérer l’égalité économique et professionnelle » entre les femmes et les hommes. Ce texte cherche notamment à lutter contre les biais de genre dans les choix de carrière.

 

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Aujourd’hui encore, les femmes créatrices d’entreprise se voient refuser un crédit près de deux fois plus souvent que les hommes. Un trait renforcé pendant la crise, puisque l’accès aux aides de l’Etat s’est révélé plus compliqué pour les entrepreneures femmes, pourtant majoritairement à la tête de plus petites structures donc plus fragiles. 

Des phénomènes conjoncturels et structurels qui témoignent de la difficulté pour les femmes d’asseoir leur crédibilité en tant que sujets économiques à part entière. 

Déborah Loye est directrice générale de SISTA. SISTA est un collectif créé par des femmes entrepreneures et investisseures, qui vise justement à réduire l’écart de financement entre les hommes et les femmes. Le collectif de femmes Sista cherche notamment à imposer la mixité dans un secteur économique très particulier et très masculin, le numérique. 

Les start-ups ne sont que le maillon le plus moderne d’une chaîne économique toute entière caractérisée par la stagnation des inégalités entre femmes et hommes. On compte en général encore 25% d’inégalités de revenus entre les sexes pendant la vie active, et 42% au moment de la retraite. 30% des femmes travaillent encore à temps partiel, majoritairement subi. 

Elles se voient plus souvent exclues des niveaux hiérarchiques les plus élevés, valorisants, qualifiés et rémunérés des entreprises (c’est le fameux “plafond de verre”). Lorsqu’elles y accèdent en effet, ce sont souvent dans des secteurs moins stratégiques ou des fonctions support comme l’administratif et la communication (c’est là la “paroi de verre”). 

En bref, les inégalités poursuivent toutes les femmes sur le marché du travail : qu’elles soient éloignées de l’emploi, précaires dans l’emploi, ou cadres.

Marie-Pierre Rixain, députée En Marche et présidente de la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée, nous alerte sur ces inégalités économiques de long terme que la crise perpétue voire renforce. Ces conséquences de la crise ne sont pas palliées par la puissance publique, puisque le plan de relance de l’Etat, qui finance l’économie d’avenir, s’organise pour soutenir des secteurs où les femmes sont de fait très minoritaires. 

> En savoir plus avec le rapport de la Fondation des Femmes sur l'impact du Covid-19 sur le travail des femmes et sur le plan de relance de l'Etat 

En ce sens, Marie Pierre Rixain a déposé une proposition de loi visant à « accélérer l’égalité économique et professionnelle » entre les femmes et les hommes. Ce texte cherche notamment à lutter contre les biais de genre dans les choix de carrière.

 

Crédits : 

Écrit et conçu par Mahaut Chaudouët Delmas

Interviews préparées et réalisées par Mahaut Chaudouët Delmas et Luna Gay-Padoan

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