- Speaker #0
Bienvenue sur le podcast pétillant et authentique Réveille ta nature. Telle une petite fée clochette, j'ai à cœur de t'emmener dans mon univers et à te guider vers plus de lumière et de connexion au cœur. Je suis Aurore et j'accompagne les femmes à passer de la course infernale à un rythme plus respectueux, de leur énergie et ça sans culpabilité. Je t'invite à cliquer dans la description de l'épisode pour avoir plus d'infos sur mes actualités. Tu me suis ? Bienvenue à tous dans ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, je reçois Caroline Lombard. pour un nouvel épisode sur comment travailler plus intelligemment, avec beaucoup plus de douceur et de ne pas être dans un système d'organisation un peu rigide. C'est la première fois que je t'invite sur ma chaîne de podcast, Caroline. C'est une première pour toi en plus, donc c'est un chouette. J'ai hâte de voir ce qu'on va partager. Est-ce que tu peux te présenter rapidement pour les gens qui ne te connaîtraient pas ici, dans ma communauté, s'il te plaît ?
- Speaker #1
Bonjour à tous et à toutes. Merci de ton invitation. Au revoir, je suis vraiment ravie d'être là. Alors moi, je suis Caroline Lombard, je suis business manager depuis 2012. J'accompagne les entrepreneurs en ligne à déployer leur vision via la structuration. Alors là, il y a un petit sourire, tout le monde ne nous le voit pas, mais c'est un gros mot souvent qui fait peur, la structuration, comme le mot organisation. Mais en fait, la structuration, elle est magique. Elle permet de te faire gagner de la clarté, de te faire gagner de la liberté. et en fait, la situation n'est pas là pour t'emprisonner. Au contraire, elle est vraiment au service de ton entreprise et j'ai envie de dire au service de ta vie. Pour moi, elle est vraiment indispensable si on veut une activité pérenne et si on veut travailler intelligemment. Donc, en clair, sans se cramer.
- Speaker #0
Voilà, exactement. Alors, on est alignés là-dessus, c'est pour ça aussi que je t'invitais ici parce que je sais que pour pas mal de mes... des personnes qui me suivent... Il peut y avoir une forme, en effet, de rigidité avec ce mot de structure, d'organisationnel. Ça peut, en fait, nous rigidifier. C'est peut-être des souvenirs d'école, je ne sais pas ce que tu en penses.
- Speaker #1
C'est vrai.
- Speaker #0
Des façons peut-être un peu rigides de fonctionner, alors que toi, je pense que ce que tu transmets, c'est aussi de voir ce qui nous convient à nous et de sortir peut-être d'une forme, justement, un peu de rigidité et d'écoute de soi, surtout.
- Speaker #1
En fait, c'est ça. Si on prend... Les outils organisationnels, les méthodes de structuration, il y a des méthodes universelles. Elles fonctionnent, mais le jeu, il n'est pas là. Le jeu, c'est les prendre, les décortiquer, les tester et les adapter. Pour moi, c'est vraiment ça. C'est-à-dire que je me suis beaucoup intéressée. Mon job, je le fais depuis 20 ans. Pour le point clair, ce n'est même pas un job, c'est vraiment une vocation, c'est quelque chose d'inné chez moi. Donc forcément, tu me dis organisation, moi c'est bon, j'ai les petits papillons dans le ventre, je suis heureuse. Seulement, je sais aussi que le cerveau, en fait, c'est une machine. Donc si tu lui donnes toujours plus à faire, il continue, il continue, il continue. Ça reste un organe, c'est-à-dire qu'à un moment donné, il va s'écuiser. Mais je pense que le cerveau, il faut le chouchouter. Donc, plus on va lui donner un cadre et de la… clarté mentale, entre parenthèses, plus il va être content, il va être productif et il va te sortir, il va popper, tu vois, il va te faire des idées de génie, tout va être aligné, tout va être beaucoup plus fluide parce qu'en fait, tu lui as donné un cadre. Et en fait, c'est de driver gentiment, tu vois, on n'est pas dur avec soi, au contraire, on cède, on se chouchoute. Mais ça veut aussi dire, ben, prendre des méthodes universelles qui existent et elles sont Elles sont vraiment très bien, mais par contre, ce n'est pas juste prendre comme un template, le dupliquer et basta. C'est vraiment prendre, essayer, adapter et voir ce qui fonctionne pour soi.
- Speaker #0
Donc en fait, il faut faire preuve de persévérance et d'adaptabilité. Il ne faut pas en effet se conditionner à peut-être des modèles qu'on a pu voir parce qu'aujourd'hui, on voit plein de choses. Quand tu commences à regarder un peu ce qui se fait en organisation, tu aurais tendance à dire, ça, on m'a dit que c'était le truc incroyable, il faut absolument que je le mette en place. alors que ça peut tout à fait ne pas te convenir.
- Speaker #1
Exactement, et on a le droit de se le dire aussi, ce n'est pas un échec. C'est là où vraiment l'aspect notion de jeu, pour moi l'organisation, c'est un jeu. Si je devais le prendre en image, c'est presque comme un Lego, si tu veux. Il faut vraiment le voir comme ça, parce qu'on a tous notre propre réalité, c'est-à-dire qu'on a tous nos contraintes, qu'elles soient familiales, qu'elles soient personnelles, peut-être même une maladie, peu importe. Et en fait, l'idée, c'est de se simplifier la vie parce que la vie, là, si on parle du travail, du business, ce n'est pas que travailler non plus. Donc, voilà. Je pense que si moi, j'axe mes accompagnements sur la structure parce que ce n'est même pas une croyance, je crois que c'est bon, c'est que je l'ai testé en fait. Je suis passée. Moi-même, j'ai expérimenté. C'est-à-dire que je suis passée par burn-out et maladies chroniques qui débarquent, qui te chamboulent toute ta vie. Et là, je me suis dit, OK, j'étais déjà organisée de base, mais je suis allée plus loin. J'ai poussé et j'ai adapté l'organisation à mon corps, à mon fonctionnement, à mon cerveau, à mon rythme biologique. J'ai exploré énormément de pistes. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai la recette qu'il me faut. Et toi,
- Speaker #0
quand tu me parles, j'ai... quelque chose qui me vient comme question, parce que du coup, quand on devient organisé, c'est relié aussi à la productivité. Souvent, quand on veut être organisé, c'est en lien avec la productivité, mais du coup, ça n'empêche pas qu'il peut y avoir un peu une dissonance entre les coûts de soi aussi, parce que peut-être qu'on va se dire, au plus je suis productive, au plus je suis organisée, au plus je peux en faire. C'est aussi peut-être de trouver un...
- Speaker #1
En fait, la productivité, il faut s'imaginer un peu comme une jauge à essence. C'est-à-dire qu'à un moment donné, il faut mettre la bonne essence. pour que la jauge se remplisse. Et quand la jauge, elle commence à diminuer et pas à être vide, à diminuer, c'est là qu'on vient lui redonner de l'essence. Et en fait, redonner de l'essence, c'est quoi ? Ça peut être, dans son organisation, par exemple, vraiment, on va prendre un cas pratico-pratique dans la journée, ça peut être de faire des pauses actives dans la journée, de se dire, ben non, je ne vais pas tracer quatre heures d'affilée sur un truc. Je sais qu'à un moment donné, je ne peux pas rester concentrée et produire de la qualité, m'éclater pendant 4 heures. Bon, pas. Je me lève de ma chaise, je vais aller bouger un petit peu, je vais prendre l'air, même si c'est 5-10 minutes, mais c'est ce qui me permettra de remonter un peu la jauge et de continuer ma journée. Il y a d'autres activités, il y a des gens qui ont besoin de faire du sport. Enfin voilà, il y a plein d'exemples. La productivité, c'est ça. Ce n'est pas juste être organisé pour cocher rapidement les cases de la tout doux, parce que pour moi, ce n'est pas ça la productivité. La productivité, c'est de travailler intelligemment Donc, par rapport, là, pour le coup, je vais parler vraiment de stratégie, mais par rapport à son entreprise, sa stratégie, sa vision. Mais c'est de travailler aussi en fonction de l'écoute de son corps. On parle beaucoup, il y a ce concept des chronotypes. Moi, je me base aussi beaucoup là-dessus avec mes clientes. Typiquement, moi, je suis lion. Donc, moi, mon réveil naturel, mais vraiment, je n'ai pas de réveil, c'est 5 heures du mat.
- Speaker #0
Bravo. Je suis admirative.
- Speaker #1
Oui, mais à 21 heures, il n'y a plus personne, Aurore. C'est un cycle. Mais ce qui fait qu'à 5h, je me réveille et je ne vais pas directement travailler. J'ai ma petite routine de réveil parce que je sais que j'en ai besoin pour rentrer dans ma journée de travail. Je fais cette petite routine-là. Je me prends le temps qu'il me faut. Je fais des activités qui nourrissent déjà. Et après, je commence ma journée. Je l'ai organisée. On pourra peut-être en parler comment je m'organise justement. Et après, je suis productive finalement toute la journée. Et après, on a aussi le droit d'avoir des journées d'armes. On a le droit aussi d'avoir des journées où ça ne va pas ou parce que Typiquement pour les femmes, le cycle menstruel peut aussi influer les saisons de l'année. Tout ça, quand je vous dis que j'ai poussé et que je suis allée à fond les ballons, je joue, c'est-à-dire que là, depuis un an, par exemple, j'expérimente le cycle menstruel. Je m'amuse, je mets des gros guillemets, mais je m'amuse à tout traquer et à me dire, OK, il se passe quoi à ce moment-là ?
- Speaker #0
Mais ça, c'est hyper intéressant quand tu commences à te renseigner, à expérimenter, tu vois, à te renseigner et après expérimenter, parce que ça, moi, je le fais aussi depuis quelques années, parce qu'en plus, j'ai des cycles un peu compliqués avec un système inflammatoire. Donc, mon cycle, ce n'est pas fun. C'est ça,
- Speaker #1
on est d'accord.
- Speaker #0
Je sais très bien que ce n'est pas des moments où il faut que je sois, que je dois prendre des décisions ou des moments où il faut que j'ai plein de rendez-vous clients, en fait. Non, parce que ça va m'achever, je le sais. Donc, c'est intéressant que tu évoques ça parce qu'il y a tellement de paramètres à prendre en compte.
- Speaker #1
Et c'est pas… J'insiste avec ce mot « jeu » parce qu'il ne faut pas le voir comme une prise de tête. « Oh, mais alors attends, il faut que je traque ça pour être productive. » Non, il n'y a pas de « il faut » . Moi, je pousse jusque-là parce que j'ai déjà expérimenté d'autres trucs avant et que j'ai une soif d'apprendre et j'ai une soif de faire corréler mon quotidien à mon corps. Et qu'en fait, plus j'avance dans cette connaissance de moi-même… et qui bouge parce qu'on évolue. Et puis, typiquement, si on prend l'exemple du cycle, tu as quand même la pré-ménopause, la ménopause, tu as tout ça qui s'installe, ou les grossesses, peu importe. Et donc, c'est ça qui est chouette, c'est que la vie, elle n'est pas linéaire. Donc, en fait, tu te redécouvres tout le temps, constamment. Et ça a un impact, oui, l'énergie au sens global du terme, ça a un impact sur son entreprise, sur son business. Et c'est pour ça que plus on se structure, plus on va aider. notre corps, on va aider notre cerveau dans les tâches du quotidien, pour les productivités opérationnelles, plus tu vas être à l'écoute parce que tu ne seras pas brouillé par d'autres choses à côté.
- Speaker #0
Oui, c'est une forme d'intelligence. Et moi, tu vois, je parle souvent d'énergie masculine, plutôt un peu dans l'action, et d'énergie féminine, intuitive et émotionnelle dans l'écoute. Et en fait, on a les deux parts. Et c'est aussi d'être en écoute sans pour autant tout traquer, parce que moi, c'est vrai que je trouve ça fun, mais je sais qu'il y a des personnes à qui ça peut rebuter, en fait. Donc, c'est juste déjà dans une optique. Moi, je parle beaucoup de météo intérieure. Le matin, quand tu te lèves, tu te dis, « Bon, à quelle météo intérieure je suis ? Est-ce que je suis un peu en mode ? » sont... Aujourd'hui, ça va être chiant. Ou est-ce qu'au contraire, il y a un grand soleil et du coup, aussi adapter, être plus doux aussi avec soi dans les moments où justement tu disais, peut-être il y a le cycle qui est là ou peut-être on est en plein mois de janvier, on n'a pas de lumière, on en a marre. Il y a aussi, ça infuse beaucoup.
- Speaker #1
Complètement. Mais il faut en prendre conscience. C'est-à-dire que je pense qu'il y a cette nécessité de prendre conscience aussi qu'il y a des facteurs. externe, mais il y a aussi des facteurs internes. Et cette météo, comme tu dis, la météo du matin, elle est top, parce que tu regardes la météo à la télé, tu te dis comment aujourd'hui ? C'est pareil, tu te lèves le matin, moi je me sens comment aujourd'hui ? Après, je ne suis pas fan non plus qu'on utilise ça, je mets encore des gros guillemets, comme une excuse. C'est-à-dire qu'il ne faut pas confondre intuition et humeur. Sinon, on peut rentrer dans un cercle vicieux, qui peut être la procrastination. et encore une fois procrastination moi je rejette rien je pense que toutes les émotions, tous les signaux sont là pour dire quelque chose typiquement si t'as prévu un projet et que tu procrastines pendant 6 mois pose toi les bonnes questions c'est pas juste que t'es en manque d'ambition ou fait néant,
- Speaker #0
c'est peut-être juste que ça colle pas avec ce que tu veux réellement au fond de toi moi je dis souvent que je suis une réaliste optimiste donc c'est de avoir une posture pour dire de voir la réalité en face Merci. mais aussi de jongler avec ce qui se trame, avec ce qui se passe à l'intérieur, à l'extérieur. Mais de ne pas lâcher son objectif. Aussi, non plus de sa vision, elle est importante, et de ne pas, comme tu disais, être dans une forme de procrastination. Et encore, des fois, ça peut être juste, parce que des fois, il y a besoin de réaliser quelque chose. Donc, c'est encore une fois faire preuve de douceur et de ne pas être en mode, je me tape sur les doigts si ce n'est pas fait comme il faut, mais c'est de réajuster.
- Speaker #1
Disons que la procrastination est un signal. Oui, mais c'est comme tout. Si on fait colère, joie, comme tu disais, on a toujours deux pensants, c'est un équilibre. La vie, c'est un doux équilibre. Et de savoir écouter et prendre en compte, on n'arrive parfois pas à analyser tout de suite et c'est OK aussi. Mais se rendre compte de... Et tu vois, on parlait de tracking, mais pour moi, ça fait partie du tracking aussi. C'est-à-dire que plus je vide mon cerveau justement dans une structure qui est faite pour ça, pour que je puisse analyser derrière, plus je... track finalement, alors ça va être super péjoratif ce que je vais dire, mais des datas, c'est-à-dire qu'est-ce qui s'est passé ou comment je me sens, plus je track, plus je peux me rendre en, et je peux analyser. Je ne vais pas analyser sur un ressenti ou doigt mouillé, c'est des datas, des trucs factuels. Plus je fais ça, plus et je rassure l'audience, je ne fais pas ça pendant trois ans. Quelques semaines, quelques mois suffisent des fois, quand c'est des trucs un peu plus lourds, il faut faire ça plus longtemps. Mais par exemple, l'organisation, pour savoir qu'est-ce qui te correspond mieux, combien de temps tu mets pour faire une tâche et tout ça, à un moment donné, il faut que tu commences à traquer. Si tu ne traques pas, tu ne feras que au ressenti. Et ça sera un peu plus complexe parce que tu ne seras pas forcément dans la réalité. Oui,
- Speaker #0
tu vas perdre du temps finalement. Il y a une question aussi de perdre du temps et peut-être de perdre de l'énergie aussi.
- Speaker #1
Aussi.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, ça me fait rebondir à ce que tu disais tout à l'heure. Tu disais que tu avais eu, enfin, souvent un historique inconfortable qui fait qu'aujourd'hui, on nous mène à ce qu'on dit. Du coup, tu disais que tu avais pu expérimenter un burn-out et qu'il y avait énormément de fatigue. Donc, comment ça t'a amené, justement, est-ce que c'est cet événement-là qui a amené à cette réflexion de, justement, c'est important de respecter son énergie ? Est-ce qu'il y a d'autres choses ? Est-ce que tu peux peut-être nous en parler un petit peu ?
- Speaker #1
Ouais, pour être honnête, ce burn-out, je l'ai fait à 24 ans, donc carrément pas. À cette époque-là, je n'avais pas cette prise de conscience, on n'avait pas cette éducation. C'était il y a quasi 20 ans, pour le resituer dans le contexte aussi, on parlait moins de tout ça. Honnêtement, même le terme hypersensible, ce n'était pas un terme qu'on utilisait beaucoup, donc il y a 20 ans. Ça a été un des événements, mais là, c'était plus le château de cartes, toujours l'image du château de cartes qui s'écroule, c'est le burn-out, le vrai. tu peux plus tomber du lit et tout, et tu comprends pas, parce que sur la feuille de papier, t'as tout pour être heureuse. Et donc, tu traverses ça tant bien que mal, et en fait, le vrai déclencheur, c'est... Je crois que j'ai commencé à me rendre compte que l'organisation était innée, et qu'en fait, je pouvais en faire une force pour les entrepreneurs que j'accompagnais. Et il y a 4 ans, j'ai un diabète 1 qui a débarqué dans ma vie. Et pour celles et ceux qui ne savent pas, un diabète 1, ce n'est pas comme un diabète 2. C'est-à-dire qu'en gros, mon pancréas, il s'est foutu en retraite. Je n'ai rien demandé. Du jour au lendemain, il s'est foutu en retraite. Et en fait, moi, je gère mon insuline toute seule. Mon pancréas n'en produit plus. Et dit comme ça, on se dit, ouais, OK. Sauf qu'en fait, c'est lié à l'alimentation. Donc, imaginez juste si vous mangez 3 repas par jour, qu'en fait, tu m'as dit qu'il présente. tout le temps et qu'il faut gérer tout le temps. Et c'est là que je me suis dit, attends, j'ai plein de choses à apprendre parce qu'il faut que j'apprenne, il faut que je comprenne comment ça fonctionne, il faut que j'apprenne à gérer la maladie parce qu'elle a un impact énorme sur mon quotidien. Donc, c'est là où j'ai commencé à me dire, pas avec ces termes, là maintenant, je le dis avec le recul, mais il faut penser minimaliste, il faut penser essentialisme, il faut penser travailler intelligemment. Tu ne vas pas rentrer dans ta journée plein de tâches juste pour plaisir de... cocher des cases dans la tout doux. Non. Fais-le en fonction de c'est quoi réellement ce que tu veux apporter dans le monde, pourquoi tu as créé ton entreprise, est-ce que tu veux venir améliorer chez les gens, et finalement, voilà. Arrêtez de se rajouter des couches d'oignon. Moi, j'ai enlevé des couches d'oignon. Au maximum. Et c'est comme ça que j'en suis venue. Je pense que c'est ce déclenchement de maladie. Et souvent, je le dis, t'es con, mais souvent, je dis, il faut que t'arrives à un truc pour que tu te rendes compte d'eux. Et moi, ce que j'essaie de faire aujourd'hui, c'est plutôt... essayer de transmettre ça, de se dire n'attends pas, soigne ta santé mentale, soigne ta santé physique via la structuration, via l'organisation, parce que tu verras vraiment, c'est ce qui va te permettre de t'alléger et de gagner en liberté et de prendre soin de toi.
- Speaker #0
Ça fait écho à un épisode qui est déjà sorti avec Mathilde, que tu connais. On parlait de ça justement et on se disait que ta santé, les maladies, elles se préparent des années à l'avance aussi. Alors, le but de ça, ce n'est pas de faire culpabiliser, de se dire « c'est mal » , mais c'est juste d'avoir ce recul, il est nécessaire, cette observation de soi, elle est nécessaire déjà dès où il y a un petit signal, sans attendre vraiment le gros coup de massue sur la tête.
- Speaker #1
Et c'est hyper,
- Speaker #0
hyper important. En effet, comme tu dis, souvent on attend vraiment que ce soit hyper inconfortable pour actionner, mais il y a d'autres façons de faire, du coup.
- Speaker #1
complètement Et comme tu le dis, on n'est pas là pour dire que c'est mal et tout ça. Sauf que je pense que la période post-Covid aussi a permis d'ouvrir un petit peu les consciences sur pas mal d'autres choses. Moi, je rencontre de plus en plus d'entrepreneurs aussi qui sont plus dans la réflexion de « Attends, je veux ralentir un peu » ou « Je veux qu'on m'aide à m'enlever des couches parce que j'ai ces schémas » ou « J'ai cette éducation de « Il faut travailler dur, il faut travailler plus » . Donc, finalement, ben... C'est induit dans mon accompagnement. Mais si tu veux, plus tu structures, plus tu es pure, plus tu vas droit au but, plus tu as un impact, plus tu as des résultats.
- Speaker #0
De toute façon, ce n'est pas pour rien en plus que dans les pays du Nord, ils travaillent, je ne sais plus combien d'heures, je n'ai pas les stats et les chiffres sous les yeux, mais ils travaillent, je pense, trois ou quatre jours. Et ça fonctionne très bien. C'est qu'il y a quand même un problème, un dysfonctionnement quelque part, en fait.
- Speaker #1
C'est ça, c'est exactement ça. et tu sais qu'il existe plein de lois de... de temps, la loi de Garçon. Il y en a une qui dit que, je ne sais plus comment elle s'appelle, mais elle dit qu'en fait, plus tu donnes du temps à une tâche, plus elle va être longue, en fait. Ah oui,
- Speaker #0
c'est le... Comment elle s'appelle ? C'est le gaz parfait, je pense.
- Speaker #1
Moi, je ne sais plus. Elle a tellement... Et ça, c'est pareil. Tu vois, c'est un mode jeu. C'est-à-dire que moi, je me suis amusée à les regarder et me dire, ah ouais, mais en fait, tu vois, dans mon quotidien, j'ai fait un effet miroir. Ouais, mais en fait, dans mon quotidien, ok, ben vas-y, je vais cadrer les choses un petit peu parce que c'est ça jouer, c'est de se demander ça marche,
- Speaker #0
ça marche pas et merci pour ça parce que c'est vrai que souvent on peut voir de dire que c'est un jeu parce qu'on peut mettre une forme un peu de rigidité alors qu'en fait non c'est des reconditionnements comme tu disais il faut travailler dur pour réussir, enfin je pense que c'est vraiment hyper ancré il y a ce système de cette ère du mérite finalement tu mérites que tu en achetais excusez-moi le terme mais c'est ça c'est des heures à brasser du vent oui Oui.
- Speaker #1
Moi, je lutte contre ça. C'est aussi l'aspect de l'essentialisme. C'est-à-dire qu'à un moment donné, c'est bien de travailler 8 heures, mais tu as fait quoi ? Il se passe quoi ? Comme dit, je ne suis pas du tout à la course. Je coche des cages sur une tout douce. Oui, ma journée, elle est cadrée. Oui, ma journée, elle est organisée. Mais je sais pourquoi je fais. En gros, une tâche, derrière, il faut qu'il y ait un objectif. Il faut qu'il y ait un impact. Ça peut aussi être, je prends l'exemple du sport. mais ça peut très bien être je sais que ça ça va remplir donc pour moi il y a un objectif en fait sur ce que je fais à tous ceux et toutes celles qui planifient leur séance de sport en fin de journée qui se disent ah non j'ai pas envie d'y aller ouais mais ok c'est dur d'y aller Peut-être parce que tu es fatigué, mais à un moment donné, tu sais aussi ce que ça va t'apporter, comme le vieil en fait derrière. Toujours imaginer ce qui va se passer derrière si je fais ça. Et s'il ne se passe rien et que finalement, c'est qu'il faut le supprimer.
- Speaker #0
Oui, clairement. Et du coup, tu parlais de ton planning au début de cet épisode. Comment tu optimises tes journées pour faire mieux et moins ?
- Speaker #1
Moi, j'ai un combo gagnant, je trouve qu'il est hyper sous-estimé. C'est l'agenda numérique. et la to-do numérique. Tu devais demain me garder, me dire que tu n'as que deux outils que tu gardes, même pas numérique. Tu vois, si demain, tout l'épée, c'est l'univers crame, c'est pas grave, ce serait agenda et to-do. C'est-à-dire qu'en gros, dans mon agenda, il est organisé en bloc de temps. J'ai des blocs de temps thématiques qui sont cadrés sur des temps limités. Et là, je me dis, waouh, ils vont se dire, elle est dans une prison, elle a plein de cadres, j'ai des blocs temps je peux te dire effectivement en 2060 ce que j'ai prévu ça ok mais j'ai une to-do list qui est corrélée au bloc temps c'est-à-dire qu'en gros j'arrive le matin j'ai mon bloc temps j'ai ma to-do devant moi j'ai shooté mon cerveau je ne lui montre que les tâches reliées à ce bloc temps d'où la structuration et il n'a pas la to-do list sur l'année. Il ne voit que ce qu'il a besoin de voir et donc déjà, il est en condition pour s'y mettre. Et après... Je fais l'organisation de la journée aussi en fonction du flow et du mood. C'est-à-dire, bien sûr, on a des deadlines. Bien sûr, on a des projets clients. Moi, j'ai des engagements. Je m'y tiens. Ceci étant, j'organise mes blocs de temps en fonction. C'est-à-dire, je sais que je suis du matin, comme je te le dis, 5h. 5h, je suis réveillée. Je démarre à 7h. Moi, tout ce qui va être vraiment jus de cerveau, grosse concentration, ça va être le matin. L'après-midi, je serai beaucoup plus à même. d'être dans des échanges, des réunions, des calls, des tâches même créatives, plus créatives. Pour moi, ça va être la récré de l'après-midi, tu vois.
- Speaker #0
Carrément.
- Speaker #1
Et en fait, à force justement d'avoir traqué, de me dire, OK, ça fonctionne bien là, cette tâche, par exemple, une tâche de jus de cerveau du matin, tu me la mets à 16h le soir, je vais mettre deux fois plus de temps pour la faire. Et c'est ça la productivité aussi. C'est de se dire, faire caler la bonne tâche au bon moment. Et il y a des jours, on a le droit, on a des humeurs, on a le droit de ne pas être bien. Mais comme on est structuré, on a de la visibilité et de la clarté, on peut se dire, soit je repousse, soit carrément je l'annule parce qu'elle ne me sert à rien. C'est ça aussi la structuration, c'est avoir de la visibilité. C'est pour ça que je dis que c'est de la liberté. C'est-à-dire qu'on ne fait plus les choses avec une sensation de course après le temps et de se mettre la pression. C'est non, non, c'est bon, tranquille, j'ai un autre bloc de temps demain qui est prévu sur cette même thématique. je vais le caler demain, demain est un autre jour
- Speaker #0
Du coup, tu as des priorités ou tu fonctionnes vraiment par ces blocs temps ? Est-ce que par exemple, tu vas dire, là, je sais qu'il y a ces trois priorités-là, c'est vraiment à faire aujourd'hui ? Ou est-ce que vraiment, tu fonctionnes vraiment, comme tu le disais, avec des blocs temps ?
- Speaker #1
Comme je te dis, j'ai vraiment ce combo gagnant bloc temps tout doux. C'est-à-dire que j'ai un bloc temps. On va dire, allez, 8h, 10h, c'est client A. J'ouvre ma tout doux. Dans ma tout doux, il y a effectivement deadline, priorité. Et comme c'est, par exemple, le matin, Je sais que je vais passer plus de temps sur un projet parce que je vais être le cerveau hyper dispo. Si j'ai un bloc dans l'après-midi pour le même client, je vais me garder ces tâches-là pour le client qui sont plus dans le mode peut-être gestion de projet ou plus créative parce que je sais que mon cerveau est plus adapté pour travailler sur ce type de tâches l'après-midi.
- Speaker #0
D'accord, super.
- Speaker #1
Et dans l'organe de la journée, ce n'est pas que des blocs de temps. Il y a des blocs temps imprévus aussi. C'est-à-dire que je me laisse un delta. Il y a des blocs temps, parce que je disais tout à l'heure, des pauses actives. Et ça me permet... Ça ne veut pas dire qu'on se comprenne bien. Ce n'est pas parce que j'ai un bloc temps à 10 heures, va prendre l'air, qu'à 10 heures pile, je suis sur ma montre. Non, non. J'écoute mon flow aussi. Si je dois le faire à 9 heures, je le fais à 9 heures parce que je sais que si je le fais à 11 heures, je le fais à 11 heures. Mais comme il y a un cadre,
- Speaker #0
Oui, et ça, c'est hyper important. C'est vrai qu'on a la chance de pouvoir le faire. Et c'est aussi la chance quand on est entrepreneur. Parce que je ne sais pas, en tant que salarié, c'est peut-être moins évident de le faire. Mais après, il y a toujours moyen, encore une fois, quand même hors du temps de travail, de fonctionner comme ça aussi. D'être à l'écoute aussi, de prendre un temps de recul, un temps d'observation. Parce que pour moi, il y a vraiment... Alors, peut-être que ça ne va pas plaire ce que je dis, mais cette phrase de « je n'ai pas le temps » , qui peut être... qui peut être dite très souvent par certaines personnes, en fait, ce n'est pas que tu n'as pas le temps, Mais tu ne peux pas dire que tu n'as pas le temps.
- Speaker #1
On a tous 168 heures par semaine. Alors oui, elle de dos compris. Mais quand bien même, on a tous le même temps. On n'a peut-être pas tous le même cadre, j'entends bien. Peut-être une personne sans enfant. Il y a des choses qui sont plus aisées pour elle. Et ça, c'est OK. Mais encore une fois, comme je disais, la situation, c'est aussi en fonction de sa propre réalité, de ses propres contraintes. Donc, tout est possible. Mais il ne faut pas utiliser l'excuse comme tu dis, je n'ai pas le temps. C'est juste que tu mets ton temps ou tu utilises ton temps à autre chose. Et c'est là où tu te demandes, est-ce que c'est utilisé à bon escient ou pas ?
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Et ce n'est pas forcément évident parce qu'en off, tu disais que tu accompagnais les solopreneurs créatifs. Et moi, j'ai pu observer, parce que je suis aussi très créative, que des fois, quand on est très créatif, on a tendance à aller peut-être papillonner, à se disperser, à avoir plein d'idées à la seconde. et du coup c'est assez compliqué, enfin pour moi en tout cas, je parle pour moi ça a été assez compliqué de me structurer parce que j'ai une idée je me laissais vite papillonner un peu à droite à gauche et du coup est-ce que peut-être tu aurais un mot à partager là-dessus sur peut-être des personnes qui sont dans une posture un peu comme moi j'ai pu être, peut-être que toi tu as pu être comme ça une forme de créativité et le fait d'apporter peut-être de la structure ou de l'organisation peut-être qu'il va y avoir une croyance que justement ça va me Merci. me limiter ou ça va me restreindre.
- Speaker #1
C'est toujours ce que j'explique à mes clients qui ont ce profil-là. Moi, je ne suis pas là pour éteindre la créativité. Au contraire, je suis là pour la déployer. Les conseils, vraiment un truc tout bête, mais que ce soit des projets, une tâche, un truc auquel on pense, moi, déjà, j'aime bien structurer en boîte à idées. C'est-à-dire qu'on ne laisse pas filer l'idée, mais on vide le cerveau, on la met quelque part. Elle est rangée. Ça, déjà. En termes de toile de fond, charge mentale, c'est hyper important. Après, moi aussi, ça m'arrive dans la journée de me dire, allez, j'ai vu un truc passer, tiens, je vais aller voir ça parce que ça m'intéresse. Et ce n'est pas pour autant que ça va me mettre dans le jeu dans ma journée, mais parce qu'encore une fois, j'ai mes blocs de temps, j'ai des moments tampons. Je ne me mets pas du 8h, 20h. C'est-à-dire qu'à un moment donné, ma journée, elle est aussi smooth parce qu'à un moment donné... J'ai une tout doux qui ne m'oppresse pas. Et juste pour la petite parenthèse, j'accompagne quand même quatre entreprises différentes chaque mois. Donc, je ne peux pas dire que je suis sans client et que j'ai du temps de moi-même non plus. Et j'ai ma propre entreprise à gérer aussi. Donc, tout est possible, tout est faisable. Mais c'est vraiment grâce à la structuration que j'ai pu, en fait, être grâce à la structuration et qui m'a permis de gagner en clarté en me disant « Ok, là, je peux. » En fait, je me donne le droit plus facilement, sans culpabiliser, mais parce que oui. Et puis, il ne faut pas éteindre cette créativité. Ça fait de nous ce qu'on est. Donc, il ne faut pas l'éteindre. Par contre, poser, c'est un peu comme une maison. C'est-à-dire que moi, je viens, je fais les murs. On fait les plans ensemble. Je suis architecte, on fait les murs. Et toi, tu arrives, je te donne le clé en main et tu mets ta peinture, tu mets ton sol. C'est vraiment l'image, tu vois. c'est là où tu peux déployer encore plus ta créativité c'est clair de toute façon là je suis tu me restes une convaincue comme on dit mais toi ça m'intéresse toi t'as fait comment pour te structurer et pas casser cette créativité finalement
- Speaker #0
Je l'ai laissé vivre quand elle était là justement. Au début, forcément, c'était un peu bancal parce qu'il y avait moins de structuration. J'avais du mal à avoir une vision. Tu parlais de vision tout à l'heure ou des objectifs clairs. Pour moi, c'était hyper compliqué d'être spécifique. Du coup, c'est au fur et à mesure du temps où j'ai expérimenté où j'ai aussi vu qu'il y a des choses qui fonctionnaient et des choses qui ne fonctionnaient pas. En effet, quand je bloquais la créativité ou l'inspiration et que je me forçais à faire autre chose parce que j'avais mis un bloc heure qu'il fallait que je fasse ça à ce moment-là, Ça ne marchait pas parce qu'il fallait que je vive ce qu'il y avait. Tu parlais de Flo tout à l'heure. Des fois, j'ai une idée, comme là, de podcast. Du coup, j'enregistre, on est à deux et des fois, j'enregistre toute seule. En fait, quand j'ai l'élan, il faut que je le fasse maintenant. Il faut que ce soit fait rapidement parce que ça va partir. Donc oui, justement, comme toi, j'ai des blocs de temps maintenant. Depuis deux, trois ans. Merci Marie pour ça parce que c'est elle aussi qui m'a aidée à me structurer. parce que j'étais pas du tout comme ça avant mais j'ai des blocs temps en fait alors moi je suis très papier, j'adore le papier donc mon agenda papier j'ai aussi un agenda en ligne mais j'aime me structurer et me dire qu'il y a des blocs temps dans l'agenda mais que c'est modulable et que par contre moi je fonctionne beaucoup par priorité surtout là je suis dans une phase où il y a beaucoup de changements et du coup il peut y avoir des anciens mécanismes qui reviennent Merci. Donc là, je me dis, c'est quoi la priorité du jour ? Qu'est-ce que tu as à faire ? Et j'aime bien faire un point le soir ou le matin, quand je commence ma journée, de où lever.
- Speaker #1
Mais ça veut dire que forcément, pour savoir ces priorités, tu les as cadrées. C'est-à-dire qu'elles sont écrites quelque part. Bien sûr, tout ce qu'on n'écrit pas n'existe pas. Et c'est ça que je veux dire quand je parle de structuration, c'est aussi diminuer la charge mentale. Ça, j'insiste vraiment là-dessus. parce qu'on ne se rend pas compte, on pense que tout est dans le cerveau mais à un moment donné il n'y a plus de rame dans le cerveau et plus on prend cette habitude de vider c'est pour ça que je parlais d'idées créatives moi pour tout te dire mes idées créatives, elles arrivent beaucoup dans des activités hors business c'est-à-dire typiquement moi le jardinage c'est le moment mais voilà je ne cherche pas à réfléchir à une idée elle vient à moi, elle me fait vibrer je pense que c'est le contact de la terre aussi clairement je me reconnecte et justement, je suis en dehors d'un PC et tout ça. Eh bien, je dégaine juste le téléphone. J'ai structuré mon entreprise, ce qui fait que j'ai juste deux clics à faire. L'idée, elle est rangée dans une boîte. Et le moment de mon bloc-temps où je suis en mode pilotage de mon entreprise, je ressors cette boîte.
- Speaker #0
C'est trop bien.
- Speaker #1
Donc en fait, tu vois, c'est deux clics. C'est deux clics, mais je n'ai pas laissé échapper l'idée. Le moment où j'ai décidé de travailler dessus, je la ressors et c'est là où tu te dis, bonne ou mauvaise ? Pas pour maintenant. Tu peux prendre des décisions beaucoup plus facilement, beaucoup plus alignées quand tu structures. Quand tu gardes tout en toile de fond, à un moment donné, tu as un brouillard mental. C'est évident. Oui. C'est évident. On vit dans nos cerveaux, chouchoutons nos cerveaux. C'est vraiment l'idée. Carrément.
- Speaker #0
En tout cas, merci pour ça et pour tout ce que tu partages. Je trouve que c'est très riche. Je ne sais pas comment ça t'est venu, justement. Je pense que c'était un cheminement. justement d'accompagner les entrepreneurs à structurer et optimiser finalement les coulisses de leur entreprise, c'est comme ça que tu le nommes.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Qu'est-ce que c'était quoi ? C'était parce qu'il y a ton parcours, est-ce que tu as une anecdote ou c'est venu de façon naturelle ?
- Speaker #1
Des constats je pense, à force d'avoir côtoyé plusieurs entrepreneurs, il y a deux points de douleur, moi qui me faisaient mal, moi au ventre, eux aussi mais moi aussi, c'est que je voyais le potentiel, je voyais les pépites qu'il y avait. dans leur entreprise, mais qui ne pouvaient pas être déployées correctement parce que pas de temps, parce que pas de budget pour déléguer, parce que tu vois, il y a un peu les trucs classiques qu'on voit passer aujourd'hui. Donc, il y avait vraiment ce point de douleur de se dire, c'est une pépite, mais mince. Parce qu'on est tous uniques, mais on forme un. C'est-à-dire que, tu vois, on est là pour apporter quelque chose aux autres aussi. Et là, typiquement dans le business, si on crée sa boîte, c'est aussi parce qu'on veut contribuer au monde entre nous. et qu'on veut apporter quelque chose. Et souvent, vous voyez ces pépites ne pas se déployer. Je me dis, waouh, mais c'est juste vraiment souvent par manque de structure, tout simplement. Et le deuxième aspect qui, là, pour le coup, est venu encore plus, je pense, avec l'arrivée du diabète, mais c'est la santé physique et mentale. Je vois trop et honnêtement, vraiment, je vois un gros gap qui s'est fait après la période post-Covid. J'ai un point de douleur de voir ces entrepreneurs se cramer, se cramer leur santé, ne pas entendre, ne pas voir, ou être dans le déni des signaux, et pour in fine se retrouver six mois après en burn-out, ou chloé, ou déclarer une maladie chronique, peu importe. Et ça, je ne dis pas que ça n'arrivera pas, je ne dis pas que... Il n'y a pas de hasard. Ceci dit, tu peux te prévenir. Tu peux prévenir plein de choses.
- Speaker #0
Tu peux te préserver, oui. Ça écho, parce que moi, c'est vrai que ça a été un pilier pendant très longtemps. Parce qu'on ne se connaît depuis pas si longtemps. Mais avant, moi, j'étais plus dans les soins esthétiques et les soins, mais vraiment axés sur du bio. J'ai commencé en 2012. Je pense que j'étais l'une des premières à faire ça, parce que ce n'était pas encore aussi en expansion qu'aujourd'hui. Mais en fait, la santé, c'est un pilier essentiel. Moi, c'est pareil, j'ai une déclenchée de maladie chronique inflammatoire de l'intestin à 19 ans. Donc, j'ai été mise dans le bain direct.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Donc, c'est tellement important.
- Speaker #1
En fait, l'énergie et la santé, c'est la ressource qu'il faut chouchouter, clairement. C'est la plus précieuse qu'on a. Et justement, quand on l'a et qu'on ne la chouchoute pas, on ne s'en rend pas compte de ces ressources-là. Elles ne sont même pas l'argent, en fait. Honnêtement. Non, je pense pas. C'est une énergie, c'est quelque chose qu'on s'échange, qui te permet de vivre, qui te permet d'accomplir peut-être des choses. Mais la santé,
- Speaker #0
si tu ne l'as pas,
- Speaker #1
tu n'iras pas très loin. Apprendre à se chouchouter, à se faire du bien, à prendre soin de soi. Et ça ne veut pas dire... Je suis aussi anti-discours. C'est bon, travailler trois heures par jour ou trois heures par semaine, c'est facile, tu peux gagner ta vie. Non, ce n'est pas vrai non plus. Il ne faut pas être dans le déni non plus. Mais on peut très bien travailler intelligemment, travailler avec un but, travailler de manière simple, de manière centralisée. Moi, concrètement, c'est ce que je propose. C'est de centraliser les choses pour qu'il ne s'ouvre ses cerveaux, qu'il n'ait pas besoin de s'éparpiller ou il n'aime pas une porte d'entrée pour aller s'éparpiller ailleurs. Mais tu vois, essayer de se simplifier la vie comme ça.
- Speaker #0
Vraiment. Dans une optique finalement minimaliste et slow. Enfin, oui, slow life et slow entrepreneurial, il y a ce terme-là qui existe depuis peu.
- Speaker #1
Tu rigoles, depuis peu. Moi, ça fait depuis 2019 que j'en parle sur mon blog. Mais à l'époque, tu vois, c'était pas entendu.
- Speaker #0
Non, ben c'est ça. C'est qu'en fait, ça se démocratise plus aujourd'hui, mais c'est vrai que ça existe depuis un temps, en effet.
- Speaker #1
Ça se démocratise. Le problème, c'est qu'on donne rarement les outils. C'est qu'on dit, vas-y, c'est possible de travailler 20 heures par semaine et gagner autant. Mais on ne te dit pas comment faire, parce que comme on a échangé toutes les deux, il y a ces croyances de « il faut travailler dur, il faut travailler plus » . En fait, on ne t'explique pas comment faire. Il n'y a pas 15 000 secrets. Il faut juste savoir t'organiser en fonction de toi et en fonction des objectifs que tu veux atteindre.
- Speaker #0
Il faut se connaître. Il faut aller observer ce qui est OK pour soi, ce qui n'est pas OK. C'est ce que tu proposes. C'est ce que je propose d'une façon un peu différente. Mais du coup,
- Speaker #1
on se rejoint, je pense. Le même message, quoi. C'est, ouais, pour soi-même, éclore. Et je pense que quand je te dis pépite tout à l'heure, je voyais tes yeux, tu vois. Justement, il y a des étoiles parce que je sais que tu as senti de quoi je voulais parler. Les pépites dans un business, ce n'est pas juste une idée à développer. Non, c'est aussi toi qui t'es, ce que tu peux transmettre, ce que tu peux apporter au monde, au monde avec un grand M, quoi.
- Speaker #0
Tu le dis, j'ai eu un frisson qui m'a fait... C'est rigolo parce que ça me fait penser à une anecdote que je vais partager aussi. Il y a quelques années, quand j'ai exploré tout ça au tout début, c'était suite à une rupture amoureuse que j'avais faite. Bref, j'avais eu l'opportunité de faire une formation, c'était avec la Chambre des métiers, je pense, sur le fait justement de se connaître tout ça. Et on me parlait justement des... Je ne sais plus comment elle l'avait... des profils cérébraux, je ne sais plus comment elle l'avait appelé, bref. Et en fait, elle avait dit oui, est-ce qu'il y a des personnes qui sentent qu'ils peuvent faire grand, mais qui, tu vois, qui ont cet élan-là, qui ne savent peut-être pas encore comment faire, parce que peut-être que ça paraît justement trop grand. Et je me rappelle quand elle m'avait dit ça, mais je me dis, mais ouais, je me sentais pourtant, c'était...
- Speaker #1
Ça vibrait. Ah,
- Speaker #0
de fou, je me sentais vraiment dans une posture de je sentais que ça vibrait de partout, c'était en 2017 ou 2018, je crois. Je ne savais pas comment, je ne savais pas, mais je savais que je pouvais le faire. C'est ça.
- Speaker #1
Oui, tu es moins ébresse. En fait, c'est comme tout dans la vie. Oui, tu es moins ébresse, ok. Vas-y, viens, on découpe en collines. Et structurer, c'est ça. Travailler intelligemment, c'est ça. C'est bien, on découpe en collines. On découpe, c'est typiquement les objectifs. Quand tu as une vision, tu n'as pas forcément un objectif. On va découper en deux, trois objectifs pour que tu sois plus slowly sur l'année et que tu puisses atteindre ta vision. Vraiment. Et en fait, c'est ça la structuration. C'est que ça, en fait. C'est pour ça que je dis, il ne faut pas avoir peur de ce mot, il ne faut pas avoir peur de l'organisation. C'est vraiment au service de nos vies, et pour vous, pro et perso. Parce que ouais, quand je m'organise en bloc de temps, je ne le dis pas, mais c'est ce que j'incuque à mes clientes, c'est d'abord on met le perso dans l'agenda et après on met le pro. Et souvent c'est con Mais attends, j'aurais plus de place et tout. Je dis, attends, d'abord le perso et après le perso.
- Speaker #0
Oui, comment on peut nourrir le bol des autres si l'autre, il est vide, si notre verre, il est vide à sec ?
- Speaker #1
Ça aussi, c'est une croyance. C'est s'oublier, quoi. C'est s'oublier d'abord pour les autres, d'abord faire... Ou parce que tu payais à faire ça. Oui, bien sûr. Et moi, je suis la première à tenir mes engagements. Et je suis professionnelle. Ce n'est pas ça le truc. C'est juste, à un moment donné, remplir ta jauge, quoi.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. C'est essentiel, en fait. Ce n'est même pas important, c'est que c'est essentiel. C'est important et urgent. C'est vraiment un primordial. Merci, Caroline. Est-ce que peut-être tu peux nous parler de ton… Tu parlais du coup que tu accompagnais, c'était surtout les solopreneurs du coup, les personnes qui travaillaient seules. Tu as un programme, tu as un accompagnement qui s'appelle Bâtir. Est-ce que peut-être tu as envie de nous en parler ?
- Speaker #1
Oui. Lui, il a éclos la cette année. C'est la naissance de tout ce cheminement. Finalement, j'ai constitué un programme sur 90 jours où j'accompagne les entrepreneurs en ligne en trois phases. La première phase, on revoit les fondamentaux, la vision, les objectifs, les projets. L'idée, c'est de bien aligner avec tout ça et de pouvoir les intégrer dans un système organisationnel. En deuxième phase, on voit tout ce qui est gestion du temps. et la direction qu'on veut donner, la boussole, comment faire. On décortique tout ça et on essaie d'imaginer une réalisation qui soit vraiment selon la réalité de l'entrepreneur. Et en troisième phase, moi j'implémente tout ça et je leur crée tout un système de travail centralisé et structuré pour qu'il n'y ait plus qu'à dérouler finalement leur feuille de route. Donc, j'intègre. Vraiment, je rentre dans le business, je fais un audit, j'intègre leur business. On décortique ça ensemble. On se met à nos deux cerveaux. On co-crée pour qu'à la fin, un peu comme l'image de la maison que je te donnais tout à l'heure, je livre la maison clé en main. Je t'accompagne. Je te montre. J'adapte selon toi, selon ton pas besoin et à toi après de l'adopter.
- Speaker #0
Trop chouette, c'est un sacré programme, ça donne envie.
- Speaker #1
Oui, je suis hyper fière parce qu'en fait, c'est comme dit, c'est un cheminement tant pro que perso. C'est-à-dire pro dans le sens compétence, mais aussi tous les clients, les entrepreneurs que j'ai pu rencontrer, les problématiques. Et perso, parce que tout ce que j'ai appris sur moi-même, justement, je l'ai intégré dans ce programme, en termes d'organisation, en termes de s'adapter à différents profils, mais s'adapter aussi à la vie. Et voilà, ne plus être en lutte contre soi-même, parce que pour moi L'entreprise, elle ne grandit pas à coup d'épuisement. Elle grandit avec de la bonne essence, de la bonne énergie au bon moment. Et quand je dis grandir, ce n'est pas que de la croissance chiffre. Vraiment, pour moi, la croissance, ce n'est pas que le chiffre d'affaires. C'est aussi la croissance de l'entrepreneur. Et c'est vraiment tout ce que j'ai injecté dans ces 90 jours. Alors, c'est intense, c'est clair, mais c'est guidé. On n'est pas tous à deux. Et voilà, en plus, je fais ça de manière très ludique. J'ai parlé de jeu au début. vraiment penser l'accompagnement de façon très ludique pour que ça passe crème.
- Speaker #0
Ouais, c'est important de mettre du jeu et justement du fun aussi, parce que ça, tu... C'est primordial pour donner envie aussi.
- Speaker #1
Et puis, encore une fois, on parle du cerveau, quoi. Si tu lui mets que des tableurs, par exemple, toute la journée à faire, ils sont liés, quoi. Donc, c'est vraiment cette image-là. Donc, voilà, ton accompagnement 90 jours, il est ouvert tout au long de l'année. Donc, on peut aller sur le site managerbackoffice.com pour prendre un premier rendez-vous diagnostique et on voit ensemble si on est prêt à travailler ensemble et à co-créer surtout ensemble parce que c'est un vrai travail d'équipe. Ce n'est pas juste un accompagnement, je te donne les clés, tu fais, tu suis. Non, non, c'est vraiment, on a une roadmap, on travaille ensemble. Et donc, voilà, ouvert toute l'année et les places ne sont pas limitées.
- Speaker #0
Trop bien. de toute façon je vais mettre dans le descriptif de cet épisode télécoordonné comme ça s'il y a des personnes qui ont envie de te contacter, qui ont envie peut-être de prendre une première séance d'agnostic avec toi on va me contacter sur Insta ou LinkedIn,
- Speaker #1
il n'y a aucun souci avec grand plaisir.
- Speaker #0
Ça marche, ce sera fait je noterai juste dans la description comme ça ce sera plus pratique pour tout le monde. En tout cas Caroline je te remercie beaucoup c'était très riche cet épisode Moi, j'aime bien poser une question aux personnes que je reçois sur ma chaîne de podcast, un peu intuitive, sur qu'est-ce que ça évoque pour toi, vraiment s'il y avait une chose à retenir sur le fait de réveiller sa nature. Est-ce que ça peut peut-être passer par l'organisation ? Peut-être pas. Qu'est-ce qui te vient intuitivement ?
- Speaker #1
Je pense que tu as dû le dire très souvent, mais l'écoute de soi. Ça part de là. Ça part de là. Écoute-toi, écoute ton corps et agis en fonction.
- Speaker #0
Et pas l'inverse.
- Speaker #1
Et pas l'inverse. Et pas l'inverse. Et la vie est belle. Voyons-la comme un jeu. C'est ça aussi, réveiller sa nature.
- Speaker #0
Trop bien. Merci beaucoup, Caroline, pour cet échange très riche. Et peut-être à bientôt dans un nouvel épisode, on ne sait pas.
- Speaker #1
On sait. Bonne journée.
- Speaker #0
D'avoir accepté cette invitation et à bientôt. C'est la fin de l'épisode et si tu entends ce message, c'est que tu es resté jusqu'au bout. Donc, je te remercie. Si cet épisode t'a plu ou si tu penses qu'il pourrait inspirer, aider un proche, je t'invite à le partager ou même à le noter avec une super note de 5 étoiles, bien sûr. À très bientôt dans un prochain épisode.