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Réveille-toi ! Revèle-toi !

Permaculture : Un Art de Vivre pour Équilibrer Notre Quotidien et Créer un Monde Durable

Permaculture : Un Art de Vivre pour Équilibrer Notre Quotidien et Créer un Monde Durable

1h25 |26/01/2025
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Description


Êtes-vous prêt à transformer votre quotidien et à embrasser un mode de vie plus durable ? Dans cet épisode de "Réveille-toi ! Révèle-toi !", Diane et Jérémy d'Autonovie vous plongent au cœur de la permaculture, un concept révolutionnaire qui va bien au-delà du jardinage. Diane et Jérémy introduisent la permaculture comme un véritable art de vivre, influençant chaque choix que nous faisons.

La permaculture, développée par Bill Mollison et David Holmgren dans les années 70, est née en réponse à la crise énergétique. Mais saviez-vous qu'elle représente bien plus qu'une simple méthode de culture ? Dans cet épisode captivant, vous découvrirez comment la permaculture englobe des domaines variés tels que l'éducation, la santé, l'économie, et même la gouvernance. Chaque "pétale" de la permaculture est exploré en profondeur, illustrant comment ces principes peuvent être appliqués dans divers aspects de notre vie quotidienne.

Diane et Jérémy vous guident à travers des chapitres enrichissants, où vous apprendrez à gérer vos ressources de manière efficace, à améliorer votre santé et à renforcer vos interactions sociales. Ce voyage à travers la permaculture vous montrera comment ces pratiques peuvent constituer une réponse concrète aux défis contemporains.

En conclusion, cet épisode vous encourage à intégrer la permaculture dans votre vie quotidienne. Imaginez un monde où chaque action, chaque décision, contribue à un environnement plus durable et équilibré. La permaculture n'est pas seulement une méthode de culture, c'est une philosophie de vie qui nous invite à repenser notre rapport à la nature et à notre communauté. Ne manquez pas cette occasion de découvrir comment vous pouvez faire une différence dès aujourd'hui ! Écoutez "Réveille-toi ! Révèle-toi !" et laissez-vous inspirer par les possibilités infinies que la permaculture a à offrir.


On vous souhaite une très belle écoute et pensez à nous partager ce que cet épisode vous a apporté.


Si vous voulez aller plus loin, nos prochaines dates de stages en permaculture sont:

  • du 2 au 7 mars

  • du 6 au 12 avril

  • du 20 au 27 avril

  • du 14 au 19 mai

Contactez nous et suivez nous sur Instagram pour plus d'informations et d'inspirations au quotidien https://www.instagram.com/autono.vie

ou en nous envoyons un mail diane@autonovie.fr ou jeremy@autonovie.fr


A très vite !!


Diane & Jeremy


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Réveille-toi ! Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien.

  • Speaker #1

    Salut tout le monde.

  • Speaker #0

    On est le dimanche 26 ou 27...

  • Speaker #1

    Ah non.

  • Speaker #0

    En fait, on est le lundi 20 et on enregistre pour... Pour ce week-end, en fait, pour le 26, exactement. C'est ça. Donc, gros bisous à tous. Et on voulait déjà vous remercier pour le premier enregistrement. voilà parce qu'on a fait plus de 160 écoutes et c'est super chouette et donc je voulais vraiment vous remercier pour ça Diane est-ce que tu veux les remercier pour ça ?

  • Speaker #1

    Merci oui pour vos retours c'était chouette d'avoir des petits messages sur notre premier podcast

  • Speaker #0

    Donc, comme c'était le premier, il y avait plein de petits trucs bizarres, notamment le son début d'enregistrement. On n'était pas près du micro, donc voilà, j'ai flagé les dianes et maintenant elle va parler fort et distinctement. Après, on vous a demandé aussi de nous écrire. Mais on ne vous a pas donné l'adresse, donc forcément, ça marche moyen sans adresse. Donc, vous pouvez écrire à l'adresse, soit sur Instagram, sur le compte.

  • Speaker #1

    At autono.vi, donc sur le compte.

  • Speaker #0

    sur mon compte instagram ou sur diane at autonomie point fr et voilà ou sinon sur mon mail à moi c'est pareil jérémy at autonomie point fr voilà qu'est ce qu'il y avait d'autre et bien enchaîné en fait on a fini fait super donc on va parler on avait dit qu'on allait vous parler de la permaculture pourquoi c'était important de parler la permaculture parce que c'est un point d'entrée essentiel dans notre quotidien et dans ce qu'on a à proposer aux gens. Et donc, c'est important que vous compreniez le prisme qu'on a par rapport à cette discipline.

  • Speaker #1

    Pour nous, c'est un art de vivre. Donc, c'est quelque chose qui rythme notre vie dans chaque thématique, dans chaque choix qu'on fait. Donc vous allez voir comment la permaculture peut être vraiment un guide.

  • Speaker #0

    Donc on va commencer par un... On ne veut pas que ce soit trop... Parce qu'on pourrait faire trois jours sur la permaculture. Et un podcast de trois jours, ça fait long. Je comprendrais. Donc on va faire vraiment un truc... Désolé pour les aphéssinados de la permaculture. On va faire très court, très succinct, très vulgarisé, très caricatural. Mais essentiel quand même. pour comprendre.

  • Speaker #1

    Après, on pourra rentrer dans un détail sur d'autres podcasts.

  • Speaker #0

    On pourra revenir sur d'autres podcasts, sur peut-être des éléments de la permaculture. Voilà. Donc là, c'est une première mise en bouche, je dirais. Et cette première mise en bouche, c'est important que vous compreniez d'où ça vient, la permaculture. Pour faire simple, en fait, c'était dans les années 70, 73, exactement, pendant le premier choc pétrolier. Et il y avait deux bonhommes, un professeur de biologie et un élève. Le professeur, c'était Bill Mollison. L'élève, c'était David O'Grain. Et ils se sont rendus compte que pendant le premier choc pétrolier, tout ce qui était énergie fossile s'appuait, au sens propre comme au sens figuré. Et du coup, ils ont commencé à se dire, comment est-ce qu'on peut faire pour se créer un monde plus soutenable et plus désirable en descente énergétique ? Je vais répéter cette phrase parce que c'est le point de départ de toute la permaculture, c'est comment est-ce qu'on peut vivre de façon soutenable et désirable dans un monde en descente énergétique. Parce qu'en plein choc pétrolier, il commençait à y avoir une fausse pénurie de pétrole, parce qu'en fait il y avait du pétrole mais c'était surtout les pays producteurs qui voulaient savoir si c'était bien les maîtres du monde. Et donc bon, c'est un agifossile, on sait tous qu'elle ne va pas durer. Et donc, voilà, c'était le point de départ de nos amis Mollison et Holgren. Et à partir de là, qu'est-ce qu'ils ont été faire ? Eh bien, ils ont été observer, beaucoup, beaucoup observer, s'approprier tout ce qui se fait sans énergie fossile. Et je vous le donne en mille, ce qui se fait sans énergie fossile, c'est le vivant. Le vivant, les lois du vivant. Les lois du vivant, la nature. Ça, c'était vraiment le gros, gros chantier pour leur observation. Et après, il y avait... une partie qui était plus liée à des tribus autochtones qui évoluaient au sein d'une famille, d'un clan ou de plusieurs tribus. Et donc vous regardez et observez les interdépendances qu'il y avait dans les tribus. Et puis aussi, une autre partie, ce sont, moi j'appelle ça les mentors, les maîtres à penser, qui eux sont plutôt des gens qui faisaient de la permaculture, sans avoir forcément mis le mot permaculture dans leur pratique. Et du coup, entre la nature, les tribus et les maîtres à penser, Holgren et Mollison ont développé la permaculture. Et si vous voulez revenir à la genèse de cette façon de... de penser, de voir le monde, et ainsi de suite, n'allez pas chercher d'autres sources que David Lodgren et Bill Mollison, dans les bouquins qui s'appellent Permaculture 1 et Permaculture 2. Ils étaient très forts en marketing, les biologistes. Voilà, ça c'était vraiment pour la petite histoire. Donc, qu'est-ce qu'on tient de la permaculture ? Parce que souvent, quand on parle de permaculture... On pense tous aux pieds de tomates qui poussent sur une butte de paille et avec un jardinier qui est allongé sur un hamac à côté. Bon, c'est ok pour le jardinier le hamac, mais c'est pas que ça en fait. C'est loin d'être que ça. D'ailleurs, on a fait une petite coquille la dernière fois qu'on a parlé de la permaculture en disant que c'était... Comment dire ? Il y avait une phrase qui était mal tournée. On a dit bien au contraire en ce qui concerne le potager. Non, c'est vraiment le potager, c'est un super support. Parce que c'est vivant, c'est opérationnel, ça produit, on peut observer beaucoup de choses, donc c'est vraiment un super support du quotidien et un super support pédagogique. Mais c'est que 5-7% de ce que c'est que la permaculture. Et c'est ce qu'on veut vous présenter là, c'est ce qu'on cherche à vous présenter pendant nos formations, nos stages et tout ça. Donc voilà, on va rentrer dans le vif du sujet. Donc la perma, grosso modo, si vous avez Google Images pas très loin, vous tapez fleurs permaculturelles. Fleurs permaculturelles. Et vous allez vous retrouver avec une sorte de fleurs, avec plein de pétales et une spirale. Voilà, on va rentrer un peu dans le détail de tout ça, pour que vous compreniez en fait la discipline et la sous-discipline qu'est la permaculture. Mais avant tout, j'aimerais que vous compreniez... comment dire... Non, on le fera après. On fera après parce que sinon je vais vous perdre. Donc les pétales de la permaculture, on va commencer par la première parce qu'en fait la permaculture c'est une discipline dite, alors c'est un terme un peu compliqué, syntropique, et rien à voir avec syntropé, syntropique dans le sens où ça part de quelque chose de simple, de local et d'individuel, et ça évolue, ça évolue, ça évolue, ça grandit, ça se développe, ça évolue, il y a quelque chose de complexe. de global et de collectif. Voilà, c'est vraiment important d'intégrer cette notion là. Et donc ça commence par quelque chose par et ça commence par l'enseignement et la culture. Voilà, dans l'enseignement et la culture, on va retrouver tout ce qui est lié à l'art, à l'observation de la nature, à la connaissance, à l'éducation et j'en passe. D'ailleurs, si tu veux peut-être rajouter quelque chose, toi,

  • Speaker #1

    sur l'éducation. C'est vrai que nous, on a fait des choix. On y reviendra dans d'autres podcasts éducatifs, avec nos enfants notamment. Et donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, on peut faire tout à fait un parallèle entre la permaculture et l'éducation. La façon dont on éduque, dont on enseigne aux enfants, manque d'écologie envers l'humain. Et en particulier envers les enfants, puisqu'on adapte de manière absurde des maltraitances depuis le plus jeune âge, une instruction, des apprentissages, on détruit le potentiel humain. Et le non-respect des besoins de l'enfant, ils altèrent considérablement la conscience de lui-même, des autres et de la nature. Donc c'est vrai que la permaculture réfléchit autrement. Et c'est aussi les choix qu'on a fait, c'est-à-dire de se baser plus sur le respect de tous ces besoins naturels de développement, de liberté, d'autonomie, d'enthousiasme. Donc c'est vraiment une autre façon d'enseigner. Il y a d'autres manières de faire. On y reviendra.

  • Speaker #0

    Voili, voilou ! Donc ça, c'était pour la première pétale. Et après, on attaque avec un autre pétale qui est la santé et le bien-être. Santé, bien-être, développement personnel. Voilà, c'est des petites choses que j'imagine Diane va être intéressée, sur lesquelles elle veut parler.

  • Speaker #1

    Oui, alors de manière très courte, mais c'est vrai qu'on peut tout à fait, encore une fois, faire la parallèle entre la permaculture et moi ce que je vais aborder, on va dire, en termes de naturopathie, puisqu'il s'agit de naturopathie ou de permaculture, tous les systèmes vivants participent aux mêmes lois. Donc l'idée c'est de repositionner la nature au centre, de respecter les lois naturelles et d'envisager l'être humain comme un tout. Il faut vraiment reprendre la naturopathie comme moi je la vois et comme je pense beaucoup la voir en naturopathie. L'idée, et elle est vraiment en lien avec la permaculture pour le coup, l'idée c'est vraiment de refaire confiance aux capacités extraordinaires. de préservation, d'autorégulation du corps humain, de lui laisser toute sa place et de l'accompagner en ce sens, sans nuire. Donc ça c'est vraiment, voilà, je vais vous donner quelques petits exemples parce que ça peut paraître un peu, on va dire, abstrait. C'est vrai qu'on est dans un contexte environnemental qui est un peu complexe, mais quelques petits exemples pour contribuer à ça, ça va être de choisir par exemple une alimentation locale. de saison biologique le moins transformé possible avec des modes de cuisson sans cuisson ou des modes de cuisson douce des ustensiles appropriés qui ne vont pas nuire être à l'écouté de ses besoins physiologiques donc ça veut dire manger quand on a faim et pas juste manger parce que on a un horaire particulier être à l'écouté de ce qui se passe de la communication qu'il y a avec notre corps parce que notre corps nous envoie des messages. Il va y avoir aussi se mettre en mouvement. La nature, elle n'est pas statique. Et donc la permaculture, c'est aussi ça, c'est aussi se remettre en mouvement, marcher, pratiquer une activité physique, s'oxygéner, ralentir. Il va y avoir le maintien aussi et la restauration d'une vie microbienne, riche, équilibrée, ne pas trop aseptiser, ne pas trop laver. suivre le rythme des saisons bien entendu et soutenir l'organisme avec des jeûnes, des cures, enfin voilà on pourra y revenir. Et profiter bien évidemment de la lumière du soleil comme le fait la nature de manière tout à fait naturelle. Enfin voilà on pourra y revenir et puis c'est quelque chose aussi qu'on aborde évidemment dans nos stages en famille. Donc voilà je vais m'arrêter là pour la santé. Après,

  • Speaker #0

    je peux rester trois jours aussi. Restez dans le lit, mettez vos pyjamas et ça durera un petit peu.

  • Speaker #1

    Si, ce que je peux aborder dans cette partie-là aussi, c'est la partie un peu plus cuisine.

  • Speaker #0

    Cuisine ou cruisine, tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Il y a la cuisine, bien évidemment, que nous, on pratique. Et la cuisine, c'est plutôt comment on l'applique. C'est-à-dire qu'on va intégrer plutôt que séparer. Donc, on va cuisiner pour nourrir le corps, pour se faire... Du bien, donc qu'est-ce que c'est se faire du bien ? Ce n'est pas que du plaisir, c'est aussi répondre aux lois naturelles, physiologiques de notre corps, cultiver un rapport plus sain avec la nourriture, ne pas être dans la surconsommation, d'arrêter de prendre plus à la terre au-delà de nos besoins et de choisir une nourriture qui ne rime plus avec la souffrance animale par exemple. Ça peut être conserver l'énergie aussi, stocker l'énergie, ça fait aussi partie des... des principes de la permaculture, donc chauffer au bois ou en tout cas réduire ses consommations, avoir un placard un peu organisé qui permet de ne pas aller au magasin à chaque besoin, de courir à chaque repas. Et puis comme je le disais, d'avoir des solutions lentes et à petite échelle, donc de cultiver le local, le bio, puis la joie de faire ensemble, de fabriquer, de préparer ensemble. Et puis de redonner à la terre. Parce qu'évidemment, quand on cuisine, on peut redonner à la terre. Si on est sur une cuisine qui est principalement végétale, on va pouvoir redonner à la terre en faisant son compost et en créant un cercle vertueux.

  • Speaker #0

    C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Tu veux me faire un petit résumé ?

  • Speaker #0

    C'est un petit résumé sympa. Je vais être beaucoup moins... Je vais être beaucoup moins... exotique que toi, parce que sinon le podcast va durer... Deux jours et demi. Et du coup, après, l'enseignement, la culture... Je vous raconterai une petite phrase qui permet de comprendre tous les pétales et comment ça s'enchevêtre bien, tout ça. Donc, après l'enseignement, la culture, la santé, le bien-être, on retrouve, alors ça peut paraître paradoxal, on retrouve un pétale qui est la finance et l'économie. Et là, tous ceux qui sont à fond dans le potager, tout ça, et dans le vivant, dans la nature et tout, ils disent que la finance et l'économie, ça n'a rien de permaculturel. Et en fait, c'est ce qu'on fait de l'argent qui n'a rien de permaculturel. Mais satisfaire le besoin d'un tiers... C'est considéré comme étant permaculturel et ça passe par de l'économie, ça passe par de la finance. Alors sans rentrer trop dans les détails, moi c'est quelque chose que j'affectionne particulièrement parce que j'accompagne justement les chefs d'entreprise à essayer de retravailler leur raison d'être, à retravailler leur approche des capitaux pour justement ne pas se focaliser que sur le capital financier et travailler sur le capital social et environnemental. Et en fait leur faire comprendre que c'est grâce au capital social et environnemental cumuler, qu'on peut entretenir et stabiliser le capital économique et le capital financier. Je la fais très simple. Et donc, dans la finance et l'économie, qu'est-ce qu'on va retrouver ? On va retrouver tout ce qui transite autour des transactions. C'est grâce à ça qu'on peut développer des monnaies locales, des actions comme les économies sociales et solidaires, avoir une entreprise qui soit un peu dans le mouvement de... Alors bon, même si c'est beaucoup de papier et beaucoup d'administratif, la RSE, mais au-delà de la RSE, c'est vraiment peut-être la notion d'entreprise à mission et peut-être même encore plus loin la notion de perma-économie ou de perma-entreprise, où là, il n'y a pas de papier, c'est juste des choses qui sont faites ensemble à travers des montages comme des scopes ou ce genre d'organisation. Je pense à François Richer notamment et NERCOP. Je pense à plein d'organisations qui sont arrivées à mettre en place des points de gouvernance qui sont super importants. Et ça nous ouvre, ça nous amène à la quatrième pétale qui est le foncier et la gouvernance. Parce qu'en fait, que vous soyez vous sur votre terrain ou une entreprise sur un lieu, sur un territoire, il y a un foncier. Il y a une emprise sur terre, il y a un territoire, il y a un paysage. Et généralement, on n'est pas tout seul, tout seul. Il y a toujours du monde, que ce soit en interne ou en délégation, ou en sous-traitance, ou en fournisseur. Enfin bon, je passe, mais voilà, il y a quand même beaucoup d'interactions avec des gens. Le woofing, enfin voilà, il y a vraiment plein, plein, plein de choses. Et du coup, ça demande vraiment de, justement, bien s'organiser sur ce territoire. et de développer l'interdépendance qui peut y avoir avec les autres parties prenantes, de près ou de loin, sur ce même territoire. Je vais court parce que sinon je pourrais rester trop longtemps et je n'ai pas envie de vous perdre. Donc vient après le pétale que tout le monde a en tête, qui est le soin à la nature et à la terre. Donc là, oui, là, on peut y aller. C'est le potager, c'est le verger, c'est l'agroforesterie, c'est les... Qu'est-ce qu'on peut rajouter d'autre ?

  • Speaker #1

    L'agriculture biologique,

  • Speaker #0

    la biodynamie. La biodynamie, voilà. Il y a vraiment à boire et à manger dans ce volet-là parce que c'est là-dessus qu'on y arrive. D'ailleurs, petite parenthèse sur la permaculture, c'est un mot anglais, c'est un anglicisme, mot valise. Donc ça veut dire que lorsque ça a été... développé dans les années 70-80, enfin 70, permaculture, traduit, ça veut dire agriculture permanente. Et comme c'est une discipline dite inclusive, c'est-à-dire qu'elle va intégrer, dès que ça satisfait les éthiques et que ça nourrit les principes, ça rentre dans le prisme permaculturel. Et aux vues et aux évolutions de comment justement on a exploité ces éthiques et ces principes, aujourd'hui on est passé de l'agriculture permanente à la culture de la permanence. Et ça c'est super important parce que ça permet de vraiment comprendre que ce n'est pas que le potager. La culture, donc on parle de la civilisation, là on parle de l'humanité, de la culture donc de la permanence, j'allais dire performance, mauvaise blague, la culture de la permanence. Et cette permanence, en fait, c'est la stabilité. C'est ce qu'on retrouve dans le vivant. Le vivant est stable, il est robuste, il est viable, il est autogéré, il est circulaire, il coopère. Enfin voilà, il y a tout ça. Et du coup, c'est ce que la permaculture essaie de transmettre à travers ses éthiques et ses principes. Donc, le soin à la terre et à la nature. Voilà d'ailleurs on a des petites questions sur le sujet je sais pas ce que tu veux qu'on en parlera après mais il y a des questions merci d'ailleurs à ceux qui nous ont envoyé les questions. Voilà après il reste deux pétales et pas des moindres. L'avant dernier donc c'est l'habitat. L'habitat, tout de suite on pense à sa maison, c'est un habitat. Mais ça peut être quatre cailloux dans un chemin, c'est aussi un habitat. Un tas de bois qui traîne, c'est un habitat. Une rivière, c'est un habitat. Un potager, une planche de culture, c'est un habitat. Tout peut être considéré comme un habitat. Et l'idée justement, c'est de pouvoir créer des habitats qui soient les plus accueillants possibles. pour chaque espèce vivante et donc voilà on passe par plein de recherches, plein d'observations autour de ça et l'idée c'est bien évidemment de faire ces habitats avec des matériaux naturels que ce soit le bout de bois ou les cailloux c'est très naturel mais notre maison si ça peut être avec des matériaux naturels voilà je crois par exemple chez nous on essaie de faire une carter, on a aussi une bouteille de bouchon, on a aussi une bouteille de On est en train de réfléchir à un abri de bois, on réfléchit avec des matériaux en bois, en bois, en bois et nature, nature, nature. Et enfin, les derniers pétales, c'est l'outil et la technologie. Donc, outils technologie, c'est tout ce qui va consister à utiliser des outils qui vont permettre de transformer notre projet, de faire évoluer notre projet, de faire grandir le projet. Et ça passe aussi par, non pas l'acquisition d'outils, mais peut-être la mutualisation d'outils ou le partage de technologies. Voilà, on essaye de sortir de la possession pour rentrer plutôt dans la fonctionnalité et dans l'usage à travers les outils et la technologie. Donc là, l'idée, c'est vraiment de réutiliser les outils, d'essayer d'avoir des outils qui se réparent, d'avoir des outils qui sont... des outils à main, voilà, toutes ces petites choses-là.

  • Speaker #1

    Et puis quand on est dans la possession, on peut aussi revoir les choses avec ce qui va être d'occasion. Le fait de recycler, c'est aussi ça, c'est aussi acheter de seconde main.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Donc ça renvoie aux 5 R pour les déchets, mais ça, on en parlera un peu plus tard. Donc si je résume vite fait la flèche permaculturelle, parce que ça fait quand même 22 minutes qu'on est sur le podcast. On va commencer par acquérir de la connaissance avec le pétale enseignement et culture. Une fois qu'on a acquis de la connaissance, c'est moi qui l'ai interprété et qui le traduit comme ça. Ce n'est pas forcément dans les textes, mais je trouve que ça sonne bien. Donc, on acquiert de la connaissance. Avec cette connaissance, qu'est-ce qu'on comprend ? On comprend qu'on est sûrement la personne la plus importante sur Terre. Du coup, on arrive sur le pétale santé et bien-être. Et lorsque l'on est en santé et qu'on se sent bien, qu'on est épanoui, qu'est-ce qu'on a envie ? On a envie de contribuer au monde. Et donc, contribuer au monde, on arrive au pétale finance et économie. Contribuer au monde, c'est développer une activité qui consiste à prendre soin des autres, prendre soin de la Terre et ainsi de suite. J'anticipe un petit peu les éthiques qui vont à pas tarder arriver. Et contribuer au monde, c'est pas tout seul qu'on contribue au monde, c'est jamais tout seul, c'est toujours avec des gens autour de nous. il y a une forme de gouvernance. Et cette gouvernance, elle se met en place sur un territoire. Et du coup, ça nous permet de prendre soin à la terre et à la nature. Et quand on prend soin à la terre et à la nature, très souvent, on va développer des habitats. Et ces habitats, ils sont construits avec des outils et des technologies. Et ça, on a fait un premier tour. Et ça ne s'arrête jamais. Parce que grâce à ce premier tour, on va avoir un retour d'expérience. Et donc, on va retourner dans la pétale enseignement et culture, qui va nous permettre de développer encore plus de santé et de bien-être. Pas forcément pour nous. mais pour ceux qui sont proches de nous et qu'on aime. Ça va permettre peut-être de développer d'autres activités, avec d'autres gouvernances, sur d'autres fonciers, pour toujours prendre plus soin de la terre et la nature, et ainsi développer des habitats avec d'autres outils et technologies, et ainsi de suite, et ainsi de suite. C'est le côté syntropique et évolutif de la fleur permaculturelle. Voilà, ça c'est très important que vous le sachiez, c'est la base. Après, viennent les éthiques. Les éthiques, c'est un terme un peu galvaudé, je trouve. Les éthiques, si on doit traduire ça sur du français classique, on va plutôt dire les valeurs de la permaculture. Il y en a trois. Elles sont super simples. Un enfant de 5 ans peut les comprendre. Vous, vous allez les comprendre. Première éthique. Avant, je disais qu'il n'y avait pas d'ordre. Maintenant, j'en mets un d'ordre. En fait, je mets le premier éthique en premier et le plus dur à satisfaire, comme ça au moins, si on ne fait pas, on ne fait pas les autres. Essai prendre soin de la terre. Tout simplement. Alors attention, la terre avec un T minuscule. Prendre soin de la terre et je vais tout de suite enchaîner avec le deuxième éthique, qui est lui facile à intégrer aussi, c'est prendre soin des êtres vivants, enfin des êtres humains et des êtres vivants en général. Et dernière éthique, c'est partager de façon équitable. Donc quand je dis ça, je dis beaucoup de choses très compréhensibles, mais on ne sait pas trop comment ça s'applique dans le quotidien. Et pour ça, je vais vous poser trois questions. Et ces trois questions, c'est des questions à se poser si vous voulez entreprendre une démarche durable dans le temps. Donc, première question par rapport à prendre soin de la terre, c'est est-ce que mon projet, est-ce que ma démarche, est-ce que ma résolution, est-ce que mon activité, peu importe ce que vous mettez dans le filtre, mais est-ce que c'est quelque chose d'agradant ? Donc quand vous entendez agradant, vous avez plutôt l'habitude d'entendre dégradant. Là, c'est agradant. Donc est-ce que ça va améliorer ? Est-ce que ça va régénérer le milieu dans lequel je suis ? Donc ça, c'est la première question. Et malheureusement, très souvent, 99,99% du temps, eh bien, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas agradant. Voilà. Donc c'est là qu'on commence à réviser son projet et que les principes qu'on va vous présenter dans quelques minutes sont à intégrer. Donc, première question, est-ce que mon projet est agradant ? Deuxième question, est-ce que mon projet prend soin des gens ? Des gens que j'aime.

  • Speaker #1

    En action, ce n'est pas forcément un projet.

  • Speaker #0

    Oui, mon action, projet, action, démarche, activité, appelez-le comme vous voulez. Et troisième chose, quelles sont les limites de mon projet, de mon action ? Et qu'est-ce que je fais du surplus ? Voilà, ça c'est super puissant de se mettre des limites avant de démarrer. parce que bien évidemment, quand on est dans le fleu de l'action, on n'a pas envie de se mettre des limites. Et puis, quand on voit que ça marche ou que ça demande du temps ou ci ou ça, on continue, on continue, on continue. Et c'est exactement un des facteurs de notre déperdition par rapport au monde d'aujourd'hui. C'est qu'on n'a pas de limites, on vit sans limites dans un monde bien évidemment limité. Et du coup, ça crée du désordre. Donc, première chose à faire, c'est vraiment, vraiment, enfin première chose à faire. Quand vous avez déjà répondu aux deux premières. C'est vraiment de réfléchir aux limites de votre projet. Ça peut être des limites temporelles, ça peut être des limites budgétaires, ça peut être des limites de personnes, ça peut être des limites... Voilà, mettez des limites. C'est pas restrictif, au contraire. C'est vraiment... Ça vous permettra, une fois que vous avez vos limites, de pouvoir être libre dans le périmètre défini par ces limites. Donc lâchez-vous sur les limites, c'est vraiment guidant. Et puis, alors après, là arrivent les principes de l'Aperma. Mais avant qu'on rentre sur les principes de l'Aperma, il y a un truc que j'aime bien dire. Je prends toujours l'exemple qui parle à tout le monde, c'est le principe du GPS. Le GPS, avant d'aller quelque part que vous ne savez pas où aller, vous êtes un petit peu, ah bah tiens, je ne sais pas où je vais. Bon, ça peut générer du stress. Ou alors vous savez que vous allez appuyer sur le GPS et que ça va vous guider sans problème. En tout cas, il y a une forme d'interrogation sur votre destination. Et donc, vous mettez votre destination sur le GPS. Et une fois que vous avez appuyé sur itinéraire ou validé, boum, là, vous avez l'itinéraire. Et dans tous les cas, vous êtes rassuré, vous êtes tranquille dans votre voiture et vous suivez ce que vous dit le GPS. En fait, qu'est-ce que fait le GPS ? Il va vous amener à destination en respectant un code. Il va vous respecter le code de la route. Il va vous permettre de... Voilà, il va vous amener des informations sur la signalisation, il va vous amener des informations sur les croisements, il va vous amener des informations sur tout plein de choses qui vont vous permettre d'accéder à votre objectif, à savoir votre destination. C'est le GPS qui utilise le code de la route. Bon, et bien, la permaculture, c'est exactement pareil. C'est pas le code de la route, c'est un autre code, c'est le code du vivant. Vous avez un projet... Vous avez un objectif, vous le mettez dans votre GPS permaculturel et à travers le code vivant et donc grosso modo les 12 principes qu'on va vite vous présenter, vous allez pouvoir atteindre la destination, vous allez pouvoir atteindre votre objectif. Et votre projet, votre action, votre objectif, il sera, si vous respectez les principes de la perma, il sera stable. donc viable à moyen et long terme, il sera autogéré. C'est-à-dire que normalement, vous allez mettre assez d'éléments pour que tout ça cohabite ensemble et que vous, vous ayez de moins en moins d'interventions à faire. Et il sera abondant. Abondant, voilà, le mot est lâché. On est dans l'abondance. Parce que la nature, le vivant est abondant. Donc c'est vraiment un super prisme. Et sans plus attendre, on va commencer les principes. Donc les principes... rapidos, parce que là, ça aussi, on pourrait rester des plombes. Rapidos, rapidos. Principe 1, qui est... Alors, il y a pour moi, après je ne sais pas Diane ce qu'elle va dire, pour moi, il y a deux principes qui sont indispensables. C'est le premier et le dernier, en sachant que ça boucle, ça boucle tout le temps. Donc, le premier et le dernier sont vraiment les principes les plus forgeurs, les plus inspirants en ce qui me concerne. On va vite les balayer. Mon amour, on t'écoute ! Principe 1.

  • Speaker #1

    Observer et interagir.

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    super. Donc ça, c'est vraiment le plus important.

  • Speaker #0

    Oui, c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Et ça marche dans tous les domaines. Du coup, dans toutes les fleurs de la permaculture, c'est hyper important d'observer et d'interagir avant de faire quoi que ce soit.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, un cas classique, et je ne vais pas m'éterniser, mais il est vraiment super important celui-là, c'est quand on investit dans un lieu, par exemple, si on a une démarche portée sur le soin à la nature, à la terre, autour d'un foncier et qu'on cherche peut-être l'autosuffisance ou ce genre de choses. Il y a quelques fondamentaux et un des fondamentaux, c'est d'observer son terrain pendant au moins les quatre saisons. Et alors, ce n'est pas juste ne rien faire, c'est beaucoup de travail d'observation, beaucoup de travail d'identification, de recensement. pour voir comment la nature, votre lieu, se comporte à travers les quatre saisons. Et une fois qu'on a fait ce travail d'investigation, on va pouvoir tout simplement composer avec. On va s'intégrer dans cet écosystème de façon la plus passive possible et trouver notre place au milieu de tout ça. Donc c'est vraiment un super principe. Et donc dans le monde de l'entreprise, On va le retrouver à travers d'autres actions comme le pestel, comme la raison d'être, l'ikigai et toutes ces choses-là. Et pour la perméducation, rapidement, on va le retrouver sur le fait de ne pas intervenir. Votre enfant va se casser la figure. Oui, qu'il se casse la figure ! Il apprendra beaucoup mieux que si vous lui dites Non, non, non, attention, tu vas tomber ! Voilà. Peut-être que ça vous parle. Deuxième principe, deuxième principe.

  • Speaker #1

    Collecter et stocker l'énergie.

  • Speaker #0

    Et oui, collecter et stocker de l'énergie. Bon là, c'est assez simple en fait. Vous avez trouvé votre espace, vous avez trouvé votre lieu, vous avez trouvé ce qui vous plaît, vous avez bien identifié toutes les composantes. Bon, il va falloir quand même produire un truc. Et donc, en vue de produire quelque chose, il vous faut stocker de l'énergie, il faut collecter et stocker de l'énergie. Et l'énergie, c'est simple, c'est les quatre éléments, l'eau, l'air, le feu, la terre. Donc déjà, quand vous cherchez un terrain, quand vous cherchez à obtenir une récolte, Il faut que vous ayez l'eau, l'air, le feu, la terre, pas très très loin. Donc il y a plein de façons de collecter, plein d'énergies différentes. Je passe les détails. Si vous avez des questions ou autre, on pourra rentrer dans ces sujets-là. Mais, mais, mais, mais, je passe vite. Pour le monde de l'entreprise, c'est assez simple. Il y a une sorte d'analogie avec les quatre éléments. Et là aussi, il faut collecter, stocker cette énergie. Donc l'eau, ça va être les liquidités, donc plutôt ramenées à l'argent. La terre, ça va être la matière, donc c'est plutôt les matières premières. Et l'air, c'est aérien, c'est la communication, c'est tout ce qui est lié aux relations humaines. Je ne dis pas ressources humaines, je dis vraiment relations humaines, c'est bien plus large. Et enfin le feu, c'est puissant, c'est l'énergie. C'est l'énergie qu'on met dans nos activités pour pouvoir avancer et produire ce qu'on a à produire. Et donc ces quatre éléments-là, c'est vraiment à bichonner, chouchouter pour les entreprises et aussi pour n'importe quel projet.

  • Speaker #1

    Après on peut aussi le rajouter dans la cuisine, dans le quotidien, utiliser le soleil. On peut aussi... Aller chercher des provisions sauvages, de la cueillette sauvage. On peut le voir aussi dans l'éducation. Alors je vais assez vite, parce qu'effectivement, sinon ça va être un peu long. En éducation, Marie Montessori le disait très bien, aide-moi à faire seul. Aider l'enfant à canaliser son énergie. En cuisine, on va pouvoir le voir avec la lactofermentation, par exemple, pour conserver. Il y a plein de manières de faire, évidemment, mais je vous en donne un petit exemple. Voilà, de manière assez courte. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, c'est bien. Troisième principe.

  • Speaker #1

    Production.

  • Speaker #0

    Créer une production, obtenir une récolte, oui c'est... Ben voilà, on a observé, vous remarquez à chaque fois ça raconte une petite histoire et je recommence du début, on a observé, on a collecté, stocké l'énergie, en vue de produire une récolte, bon ben cette récolte elle est ce qu'elle est, et c'est très bien, attention, petite chose quand même qui est importante, la récolte n'est pas que matériel, ce n'est pas que le fruit ou le légume que vous allez récupérer dans votre potager, ce n'est pas que les... le chiffre, la marge ou le dividende que vous allez faire avec votre entreprise. Ce n'est pas que votre enfant, si on parle de perméducation, va avoir une bonne note ou bien se comporter. Ce n'est pas que ça la récolte. La récolte, elle est aussi immatérielle. C'est l'énergie et l'envie que j'ai, la motivation que j'ai quand je vais dans mon potager. Parce qu'on passe plus de temps dans son potager à faire en sorte d'aider la nature que de récolter. Tous ceux qui font du potager, ils le savent très bien. Donc, si on n'y va qu'en vue de récolter, c'est une énergie qui est mal redistribuée, c'est un peu déséquilibré. Donc, c'est très important d'aller dans son potager, non pas en disant, il faut que j'y aille, j'ai ça à faire, j'ai ça à faire. Parce qu'à ce moment-là, vous n'êtes pas dans une énergie très positive et votre production immatérielle, votre récolte immatérielle, elle va être faible. Le but du jeu, c'est d'y aller. en jouet, et quitte à ne pas y aller si vous n'avez pas envie d'y aller, parce que c'est l'hiver, parce qu'il fait froid, parce que vous êtes fatigué, n'y allez pas, ce n'est pas grave, la nature va se débrouiller toute seule. Mais quand vous y allez par contre, vous y allez avec joie, gaieté, bien-être et bonne humeur. Et ça se ressent aussi dans le monde de l'entreprise. Dans le monde de l'entreprise, c'est pareil. Ce n'est pas parce que vous avez gagné une affaire que ça y est, vous avez votre récolte. Non. Si vous mettez de l'énergie au fur et à mesure pour obtenir cette affaire ou produire un livrable, peu importe, c'est tous les jours un petit peu qu'il faut célébrer, qu'il faut se motiver, qu'il faut remotiver si vous êtes dans la responsabilité d'encadrement. Et donc c'est super super important. Et ce que je vous dis là pour l'entreprise, c'est exactement pareil pour vos enfants. c'est pas juste reconnaître le travail bien fait, c'est reconnaître l'intention, reconnaître l'énergie, reconnaître la progression du travail qui est en cours. Le chemin. Et ça c'est super important parce qu'on s'arrête trop souvent au résultat. Et ce qui compte c'est le chemin, c'est pas le résultat. Voilà. Non mais oh, je suis en train de m'énerver là, j'ai l'impression que je m'énerve.

  • Speaker #1

    Et sous un autre prisme, il y a aussi le fait maison qu'on voit de plus en plus aujourd'hui. Oui. Le fait de transformer une surabondance saisonnière, c'est gratifiant, mais c'est aussi faire plus sain. Comme disait, il parlait justement du plaisir, Jérémy et Bill Mollison le disaient justement, ils affirmaient que le plaisir était aussi une récolte. Donc voilà, la joie, le plaisir sont aussi des nourritures essentielles qui sont importantes à cultiver.

  • Speaker #0

    Exactement. Quatrième principe, j'espère que vous nous suivez toujours là, nous on sait mais j'espère que... Vous nous direz si ce genre de truc, parce que j'ai l'impression qu'on parle très vite, j'ai l'impression qu'on en voit beaucoup de matière, j'espère que c'est pas trop d'un coup, sinon vous faites pause, vous prenez des notes...

  • Speaker #1

    Et surtout pensez à nous poser des questions.

  • Speaker #0

    Et surtout pensez à nous poser des questions, tout à fait, tout à fait madame.

  • Speaker #1

    Donc le quatrième principe, appliquer l'autorégulation et accepter la rétroaction.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors, c'est des mots compliqués, mais en fait, c'est juste parler de retour d'expérience. En fait, vous êtes dans un schéma qui permet d'essayer des choses, de faire des erreurs, parce que oui, on fait des erreurs, et d'apprendre quelque chose, tout simplement. Donc, votre récolte, qu'elle soit immatérielle ou matérielle, va avoir un niveau de satisfaction, un niveau de résultat, et c'est là qu'on va pouvoir apprendre des choses. C'est là qu'on va pouvoir se dire, tiens, Là, j'ai essayé ça, ça marche plutôt bien, je suis content. Ou à l'inverse, tiens, j'ai essayé ci et ça ne marche pas très bien. Qu'est-ce que je peux changer ? Comment je peux expérimenter des petites expériences, justement, un peu à Ausha droite, pour, par exemple, l'implantation de mes cultures. Plutôt que de mettre tout au même endroit, je vais en mettre un peu partout et je vais voir ce qui se développe le mieux en fonction de l'exposition, en fonction de l'humidité, en fonction des plantes voisinantes et j'en passe. Donc ça, c'est... C'est super important d'être dans vraiment le mode essai erreur apprentissage. Se planter, c'est grandir. Je répète, je répète, se planter, c'est grandir. Voilà. Ça, c'était pour la perma en général, pour le monde de l'entreprise, c'est pareil en fait. Voilà, c'est pareil. Il y a des petites règles en plus, notamment la règle des un tiers, le fait de pouvoir mesurer, évaluer, assumer et s'engager. Les tests de robustesse, les stress tests, ça permet d'avancer sereinement dans son entrepreneuriat. Et enfin, pour l'autorégulation au niveau des enfants, c'est la notion de... d'auto-évaluation justement et surtout surtout surtout ben c'est un peu ce que je disais tout à l'heure c'est toujours pareil c'est privilégier les conséquences naturelles aux conséquences logiques si vous savez pas ce que ça veut dire ben démerdez vous cherchez regardez ce que ça veut dire mais les conséquences naturelles c'est c'est votre gosse qui apprend tout seul parce qu'il est tombé qui s'est relevé qui se dit tiens faudrait que je me tienne à la porte ou ou au mur pour avancer Les conséquences logiques, c'est de dire à votre enfant Tiens, tu ferais bien de te tenir sur le mur ou sur la porte pour avancer. Bon, c'est logique, c'est bien, mais ça vient de vous. Et du coup, ça nuit à son apprentissage personnel parce que vous êtes la béquille qu'il n'a pas besoin.

  • Speaker #1

    C'est montrer les gestes pour leur permettre d'avancer par eux-mêmes. Tu te calmes. Et en confiance.

  • Speaker #0

    Tu vas te calmer. Tu vas te calmer. Voilà, tout de suite. Ça, c'était autorégulation. Très bien, quatre. Merci. Le

  • Speaker #1

    5. Utiliser et valoriser les ressources et les services renouvelables. Laisse-t-on faire la nature ?

  • Speaker #0

    Laisse-t-on faire la nature, c'est exactement ça. En fait, quand on a fait notre première boucle de rétroaction, on apprend des choses. Le premier message, c'est qu'il faut que tu remettes un peu plus de services renouvelables dans ton projet. Donc, on va réutiliser de façon passive et directe les éléments, travailler les écosystèmes, travailler le low-tech. peut-être développer... Moi, j'entends beaucoup des gens qui disent j'ai pas d'autonomie alimentaire, nanana Mais en fait, tu vas dans la forêt ou tu vas dans n'importe quel endroit, tu marches sur une assiette. Donc la cuillère sauvage, ça peut être aussi un truc super intéressant. Donc voilà, il faut toujours travailler ces notions de services renouvelables. Et c'est pareil pour le monde de l'entreprise. Travailler, ça a raison d'être. Ça, c'est quelque chose de très renouvelable, en fait. Donc il faut bien la travailler, bien l'entretenir. Les RH, la gouvernance, les paysages et les infrastructures, l'intelligence inépuisable, faire preuve d'exnovation, alors je vais balancer des mots, si on pouvait les mettre au scrabble, on se ferait des scores de dingue. Donc, exaptation, incrémentation, disruption, voilà, tous ces trucs-là qui permettent de changer un petit peu de façon de penser au niveau entrepreneurial. mais qui permettent aussi de sortir du silo et de sortir de l'effet tunnel, tout simplement. Et pour la perméducation, rapidement, toucher le cœur avant la tête, travailler l'intelligence émotionnelle, bricoler avec vos enfants, leur parler de leurs neuf sens. Oui, neuf sens. Je vous invite à aller chercher. Vos enfants apprennent normalement si votre école est à jour. Ça, c'est un test de mise à jour de l'école. Si votre école est à jour, ils n'enseignent plus que nous avons cinq sens, mais ils enseignent que nous avons neuf sens. Demandez à vos gosses qu'est-ce qu'ils ont appris. Est-ce qu'ils sont plutôt cinq sens ou plutôt neuf sens ? Et envoyez-nous votre réponse. Et pour tous les curieux de mais c'est quoi les neuf sens ? soit vous nous envoyez un message, soit vous allez chercher par vous-même, tout simplement. Sixième principe. On est bientôt à la moitié, les enfants.

  • Speaker #1

    Ne pas produire de déchets.

  • Speaker #0

    Ne pas produire de déchets.

  • Speaker #1

    Mieux vaut prévenir que guérir.

  • Speaker #0

    Mieux vaut prévenir que guérir. Ça sert à quelque chose que je répète ?

  • Speaker #1

    Non, rien.

  • Speaker #0

    Donc...

  • Speaker #1

    Les 5 R.

  • Speaker #0

    Les 5 R. Alors, les 5 R. Attention, accrochez-vous. Refuser. Ah bah, vas-y.

  • Speaker #1

    Refuser, réduire, réutiliser, réparer et recycler. Ça, on est vraiment là sur l'éthique à adopter en matière de déchets. Exactement. Donc faire son compost, on l'a dit tout à l'heure, ça devient incontournable. Recycler des affaires usagées, réduire le gaspillage alimentaire, acheter en vrac, acheter d'occasion. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Sur le volet permaculture, au jardin, c'est le compost, les toilettes sèches.

  • Speaker #1

    Les toilettes sèches, exact.

  • Speaker #0

    Arrêter de faire p... pipi et caca dans de l'eau potable. S'il vous plaît.

  • Speaker #1

    C'est un peu bête.

  • Speaker #0

    S'il vous plaît. Ah, punaise. Qu'est-ce que... Oui, je suis désolé. Je vais juste finir sur l'eau potable parce que ça me... Mais l'eau potable sur terre, c'est l'équivalent du lac Baïkal. D'accord ? L'eau potable sur terre, c'est un lac. Arrêtez de chier dedans. Voilà, merci.

  • Speaker #1

    On va te faire des amis.

  • Speaker #0

    Oui, franchement.

  • Speaker #1

    Récupérer l'eau de pluie, réparer ses outils avec soin, réparer maison, réapprendre à réparer. Il y a de plus en plus de manières de faire, de sociétés qui aident à réparer ses électroménagers. Il y a avoir une gourde plutôt que d'acheter des bouteilles. Le plastique, il faut arrêter avec ce plastique qui envahit le monde. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Oui, alors ce n'est pas pour vous mesdames, qu'elle dit ça, avoir une gourde. Oh, c'est moche. Oh, c'est moche. Pour l'entreprise, l'économie circulaire et surtout, en complément de l'économie circulaire, on va avoir l'économie de l'usage et de la possession. Donc ce qu'on appelle l'économie de la fonctionnalité. Et ça, c'est des super vecteurs de développement, d'activité, mais aussi surtout de satisfaction et donc de réduction de déchets. Parce qu'on n'est plus dans je possède un matériel et je le jette. On est dans j'utilise un matériel et je peux peut-être en faire partager avec d'autres. Et en même temps, quand je ne m'en sers pas, il est utilisé par d'autres. Et s'il est cassé, je peux peut-être le réparer ou le rendre à celui qui me l'a... prêté à l'entreprise qui m'a vendu, loué ou vendu. Enfin voilà, on est vraiment sur quelque chose de différent. Et c'est important de bien intégrer cette notion de fonctionnalité et non de possession. Pour la perma-éducation, si on rentre sur le sujet, c'est un peu tout ça, mais ramené au monde de l'enfant. Donc, par exemple, le cas classique, c'est les cadeaux. Bon, les cadeaux, stop, on arrête le cadeau matériel. Moi, je... Je parle pour Diane parce qu'en fait il y a quelques années, quand on est arrivé ici, on a été les premiers à faire pour les anniversaires des enfants, tu sais. Ouais, parenthèse, Diane me montre le temps. On est à 47 minutes. Si vous avez décroché, c'est dommage, mais vous pouvez revenir. Et sinon, on est à ça de faire plus quoi la prochaine fois ? Ou sinon...

  • Speaker #1

    C'est un gros volet là.

  • Speaker #0

    C'est un gros pavé, ouais. Je le savais qu'en allant sur la perma, on serait... Voilà, elle me fait des gestes là. Qu'est-ce que c'est ? Pourquoi t'es...

  • Speaker #1

    C'est moche ces gestes Non je vais sur la santé Non c'est bon,

  • Speaker #0

    attends j'ai pas fini Parce qu'on a pas fini, ça c'est très important Les cadeaux des anniversaires des gosses On arrive dans une salle Là où il y a 8-10 gamins Ça court dans tous les sens, il y a du sucre Que ce soit en boisson Ou en gâteau Ou en bonbon Et après c'est l'ouverture des cadeaux Donc tout le monde y va de son petit cadeau Avec son papier emballage Blablabla Bon, ça, il y a cinq ans, quand on est arrivé là où on est arrivé, c'était comme ça. Et moi, j'ai dit à Diane, c'est hors de question qu'on cautionne ça. Donc, on s'est mis à faire ce qu'on appelle des cadeaux immatériels. Donc, cadeau immatériel, c'est quoi ? C'est une petite enveloppe avec un petit message écrit par l'enfant qui offre le cadeau et qui dit tu viens à la maison passer une demi journée. On va se faire une balade en vélo. On va aller au cinéma. On va se faire un petit repas. On va se faire amuser, un peu d'agrobranche, blablabla. Voilà. Et bien, cinq ans après, c'est, je pense, la majorité des cadeaux lorsqu'on est sur les anniversaires. Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Avec les copains, oui.

  • Speaker #0

    Donc, au début, on est des ovnis, mais après, c'est les autres, les ovnis. Donc, je vous invite à expérimenter ce truc-là. Et donc, insuffler ça dans cette génération qui est la génération d'avenir.

  • Speaker #1

    Et surtout, c'est vraiment des souvenirs qu'ils n'oublient pas. Parce que des cadeaux matériels, moi, les miens, ils ne savent déjà même plus ce qu'ils ont eu à Noël de matériel. Par contre, ils se souviennent de ce qu'ils ont eu d'immatériel. Et on est en janvier.

  • Speaker #0

    Et on est en janvier.

  • Speaker #1

    Pour la santé, quand même, je pense que sur la partie déchets, évitez au maximum tout ce qui va être chimique, les perturbateurs endocriniens. Ça va du déodorant chimique, ça va au parfum d'ambiance, ça va au... Ça, on est vraiment sur du déchet qui... qui... des cosmétiques non écologiques, les produits ménagers, les pesticides dans les jardins. Remplacez le plus possible pour ne pas nuire. Parce que là encore, on nuit à la nature, à la planète, mais aussi à son corps. C'est énorme ce qu'on ingère dans ces cas-là. Est-ce que tu as d'autres choses à rajouter sur ce principe ?

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Alors, principe 7, la conception des motifs au détail.

  • Speaker #0

    Alors là, normalement, je devrais introduire... Ouais, je devrais introduire la notion fractale qu'on retrouve dans la permaculture. Je ne vais pas le faire. Je ne vais pas le faire, dites-vous qu'à partir de maintenant, ce qu'on va évoquer, c'est plutôt les choses qui vont s'imbriquer entre les systèmes. Tout ce qu'on a vu jusqu'à présent, c'était une approche plutôt dite individuelle, sur un objet, un chantier, voilà. Et tout ce qui va suivre derrière, ça va être, tout ce qui va suivre à partir de maintenant, ça va être plutôt la co-évolution, comment tous ces objets, ces systèmes évoluent entre eux. Du coup, j'introduis la notion de fractal. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que... Ben oui, parce que un objet, un élément, un système, on va appeler ça comme ça, un système, il est lui-même fait de plein de sous-systèmes. Voilà, quand vous regardez un flocon de neige à l'œil nu, là, vous voyez les petites branches du flocon de neige. Bon, ben quand vous regardez ce flocon de neige au microscope, hop, et ben ce même flocon de neige, il est fait de plein de petits flocons de neige qui ont le même pattern, le même motif que le flocon de neige principal. Pareil pour la toile d'araignée. Bon, pareil pour plein de choses. Pareil pour notre cerveau. Donc à partir de maintenant, on va être sur la coévolution des systèmes et des sous-systèmes entre eux. Et le premier, comme l'a dit Diane, c'est partir des structures d'ensemble pour arriver au détail. Là, typiquement, il faut se poser des bonnes questions. Et donc, on est plutôt sur la planification. On est sur beaucoup de jus de cerveau. Parce qu'en fait, retenez juste un truc. C'est que quelque chose qui... qui foirent au niveau de la planification de l'étude et autres, ça va vous coûter 1 à modifier. En revanche, si vous gardez ce problème-là et que vous le ramenez au développement, ça va vous coûter 10. Et puis si vous gardez ce problème au niveau du développement et que vous le ramenez au déploiement, ça va vous coûter 100. Et puis si vous l'avez gardé ce problème et que vous l'avez installé et que maintenant vous devez le maintenir, ça va vous coûter 1000. Donc, que ce soit pour la permaculture, la perméconomie ou la perméducation, c'est très important. Alors, des fois, on a l'impression de tourner en rond, mais ce n'est pas grave, c'est un vecteur de champ de possible. C'est vraiment très important de prendre le temps, de se poser les bonnes questions, posez-vous plein de questions, même les plus folles, et ça vous permettra de gagner en sérénité. Et donc, pour ça, en perma, il y a un outil qu'on appelle le design. avec un acronyme qui s'appelle Vobredim. Je ne vous en dis pas plus, mais allez chercher si ça vous intéresse. Un autre truc aussi, on le dégarde sur ce poste-là, sur le conception, c'est la notion de vision. Donc l'idée de ce principe, c'est vraiment d'avoir une vision globale et une action locale. C'est-à-dire qu'il faut avoir une vision vraiment la plus lointaine possible, même sur plusieurs générations, c'est pas gênant. mais vraiment avec des actions locales. Et donc, pour ça, il y a plein de petits outils qui nous permettent d'avancer sereinement.

  • Speaker #1

    En santé, on va être sur des médecines préventives, holistiques, anticipées. Donc, renforcer ses défenses. Comme disait le célèbre Hippocrate, que ton alimentation soit ta première médecine. Donc, voilà, favorisez vraiment les aliments auxquels vous voulez ressembler. Mettez de la couleur, mettez du bon, du bio, respectez les cycles naturels, la vie du sol, des animaux. Refusez tout ce qui est chimique, tout ce qui est pesticides. Enfin voilà, on va être sur du, comme on l'a déjà un peu dit, local, saison, le moins transformé possible.

  • Speaker #0

    Exactement. Principe

  • Speaker #1

    8. 8, t'as parlé d'éducation sur le 7 ?

  • Speaker #0

    Ah non c'est vrai en fait sur la perméducation sur le 7 c'est vraiment identifier et savoir exprimer son besoin apprenez à vos enfants à exprimer leurs besoins les je sais pas, j'en ai marre donc on insiste on essaye de, et si tu savais qu'est-ce que tu pourrais dire tu sais pas encore donc vas-y balance voilà faut qu'ils apprennent à exprimer leurs besoins leurs émotions ça ça va les aider et leur apprendre aussi la technique des petits pas. Ça leur permet d'avoir une vision lointaine et d'attaquer pas à pas leurs projets. Et enfin, de changer le rapport à la pénibilité qui revient au principe de produire une récolte. C'est-à-dire qu'il y a le goût de l'effort qu'aujourd'hui, avec tous nos outils assistés, que ce soit virtuels ou matériels, On a de moins en moins envie de donner de l'énergie, on devient des feignants, des grosses feignasses. Le rapport à la pénibilité, le rapport à l'effort est à reconstruire, à retravailler. C'est ce qu'on fait dans ce genre de situation.

  • Speaker #1

    Maria Montessori insistait aussi sur la nécessité d'un environnement nourricier, riche pour l'enfant. Un environnement extérieur animé, réchauffé par l'amour, riche en aliments, où tout accueille, où rien n'entrave. Et il y a aussi David Holgren qui parlait des enfants, qui disait que lorsque les enfants découvrent très jeunes le plaisir de fourrager dans un jardin pour y trouver de la nourriture, ils sont plus susceptibles d'acquérir en grandissant une compréhension profonde et intuitive de notre dépendance à l'égard de la nature et de son abondance. Je cite.

  • Speaker #0

    C'est beau ça.

  • Speaker #1

    C'est David qui l'a dit, c'est pas moi.

  • Speaker #0

    Sacré David. Du coup, on passe au principe 8.

  • Speaker #1

    Intégrer plutôt que séparer. L'union fait la force, quoi.

  • Speaker #0

    L'union fait la force, ouais. Donc là, c'est penser différemment que ce qu'on nous a inculqué. Donc là, c'est le truc anti-compétition, c'est le truc anti-évaluation. Voilà, on est plutôt dans l'inclusion, on est plutôt dans les symbioses qu'on va retrouver.

  • Speaker #1

    Les associations.

  • Speaker #0

    Voilà. T'as quand même coupé aussi, présent que t'y es. Ouais. Ouais, super. Donc voilà, penser aux associations, penser à la mutualisation. Et il y a une règle, alors là aussi je pourrais y passer une grosse demi-heure, c'est un élément, plusieurs fonctions, une fonction, plusieurs éléments. En fait, pour que votre système soit résilient, c'est important que vous ayez beaucoup de rédondance. Dans le vivant, il y a beaucoup, il y a énormément de rédondance, d'incohérence, d'inefficacité, voilà. Mais c'est ce qui fait que ça marche, c'est ce qui fait que c'est robuste. Ce n'est pas performant, mais c'est robuste, c'est stable, c'est stable malgré les fluctuations. Donc, n'hésitez pas à mettre de la redondance et à penser et, et pas où. À penser avec et pas pour, ou encore moins vers. Voilà, penser avec, penser et. Et développer la coopération. Ça, on le retrouve aussi dans le monde de l'entreprise, à travers des outils comme l'intelligence collective, en privilégiant les liens top-down, bottom-up. En développant les qualités relationnelles, de coopération, d'entraide, il y a plein d'outils aujourd'hui qui permettent de se sentir bien au travail, et ça c'est important parce que la jeune génération, elle a un autre rapport que nous vieux cons au travail. Donc il faut être vaillant sur ça.

  • Speaker #1

    Puis dans le pratico-pratique, t'avais fini ?

  • Speaker #0

    Oui, mais vu que tu as envie de me couper la parole, vas-y, c'est ton plaisir.

  • Speaker #1

    Dans le pratico-pratique, ça va être aussi faire du sport utile en se déplaçant pour aller au travail à vélo, monter les escaliers. Ça va être faire des tâches ménagères avec les enfants. Une étude a montré que c'était de faire participer les enfants aux tâches domestiques dès 3 ans. C'est bon pour l'enfant, puis c'est bien aussi pour nous. Donc, réduire les produits raffinés. Cuisiner des produits bruts pour tout ce qui va être, moi je reviens toujours sur la cuisine, la santé. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Sur la perméducation, il y a un truc aussi qui est la gestion des émotions. Plutôt que de rejeter l'émotion qui arrive parce qu'on n'arrive pas à mettre un mot, parce que c'est un peu désagréable, parce que plein de toutes ces choses-là. L'idée c'est d'être dans l'accueil, l'acceptation. Et peut-être même la boucle relationnelle avec ce qui est en train de se passer dans son corps et dans son esprit, pour pouvoir donner à nos enfants la capacité de réguler leurs émotions quand ils seront un peu plus grands, à l'âge de l'adolescence ou même à l'âge adulte. Ça, c'est des choses qu'on ne nous apprend pas à l'école. Et que si vous, parents, vous ne leur donnez pas ces moyens-là, vous allez vous retrouver avec des gamins qui pourraient peut-être être en souffrance parce qu'il y a quelqu'un qui leur a mal parlé. ou que ça part en violence. C'est souvent l'étape d'après la compétition, c'est la violence. Déjà la compétition c'est un signal fort qu'il ne faut pas aller vers là, parce que de toute façon on va vers la violence. Donc soyez vigilants à toutes ces choses-là. Et donc introduisez dans votre éducation la notion de nuance de gris, moi j'appelle ça comme ça. Parce qu'en fait ce n'est pas tout blanc ou tout noir, c'est une nuance de gris. Et c'est pas qu'une cause, une conséquence, c'est souvent multi-causes, multi-factorielles. Donc c'est important d'intégrer toutes ces petites choses-là pour... Développer l'esprit d'entraide, la servabilité, l'esprit d'équipe et toutes ces choses-là. Moi, c'était bon pour ce principe-là.

  • Speaker #1

    Après, il y a le yoga.

  • Speaker #0

    Ah, le yoga. Principe 8 bis, a priori, parce que madame, elle veut mettre du yoga.

  • Speaker #1

    Non, parce que dans intégrer plutôt que séparer, on est typiquement, pour moi, dans ça. Audrey, si tu nous écoutes, tu me diras si je dis des bêtises. Mais dans le yoga, il y a le corps, il y a le cœur et il y a l'esprit. Donc, c'est aussi... Ça rejoint aussi la permaculture, intégrer plutôt que séparer. Donc, pratiquer le yoga, surtout avec Audrey. Ça va,

  • Speaker #0

    tu fais ton placement de copine. C'est même plus placement de produit, c'est placement de copine maintenant.

  • Speaker #1

    Donc, principe numéro 9. Utiliser des solutions lentes et à petite échelle.

  • Speaker #0

    Eh oui ! Là, c'est simple. À partir de maintenant, tout ce qu'on va vous dire, c'est qu'il y a le système actuel. Il faut faire l'inverse. Voilà, on a parlé de la compétition, il faut faire de la coopération. On vit dans un monde où on va à 200 à l'heure, c'est à base du matin, vite vite vite, après manger le midi, il faut faire vite vite vite, et après le soir, il faut vite vite rentrer, vite vite s'occuper des enfants, vite vite les doucher, vite vite manger, vite vite vite vite vite vite vite vite, voilà. Ça bug ? En fait, dans la nature, c'est lent, c'est très lent. Et donc, voilà, une fois que j'ai dit ça, en fait, j'ai tout dit. Essayez de vraiment développer pas à pas vos projets. Voyez, un exemple, c'est quand même de chercher petit. Chercher petit, pourquoi ? Parce qu'en cherchant petit, si vous devez réviser votre projet, votre action, il n'y aura pas grand-chose à réviser parce que c'était petit, justement. Donc, c'est plus créatif et c'est plus efficace et c'est donc moins énergivore. Donc, voilà, travaillez ça. Pour les entreprises, essayez de sortir de la taille critique de l'entreprise et plutôt raisonnez sur la taille d'épanouissement. La croissance pour croître, ça ne sert à rien. Et puis, qu'est-ce qu'on met derrière croissance ? Si c'est juste le prisme du chiffre, c'est vraiment que ça ne sert à rien. C'est dommage, vous n'avez qu'un pied sur la chaise du développement. Donc voilà, l'idée, c'est vraiment d'adapter votre économie aux territoires, aux humains, travailler avec des périmètres restreints, donc définir les limites de l'entreprise, développer ce qu'on appelle la scalabilité. Je ne rentrerai pas dans le détail de la scalabilité, mais regardez sur Internet, il y a des choses très intéressantes autour de ça. Et de travailler aussi l'innovation frugale et cohérente. Quand on veut faire... Bien avec moins. Less is more, exactement. Ceux qui nous connaissent, ils savent ce que ça veut dire. Et pour la perméducation, c'est prendre le temps de faire une chose à la fois. Prendre le temps, et c'est ce que moi j'ai beaucoup aimé dans l'éducation Montessori, c'est que le travail, il est préparé, il est guidé, il est présenté, il est lent, mais au moins ça rentre. on le fait que quelques fois et ça rentre dans la tête de nos chères petites têtes brunes donc voilà, lentement, des gestes lents, des repas lents la lecture à voix haute, pour développer la patience, pour développer la tolérance voilà, ça c'est des choses on prend son temps c'est bien,

  • Speaker #1

    je crois qu'on a on a saisi, et ne sous-estimez pas les petits gestes Au quotidien, il y a de quoi faire.

  • Speaker #0

    Tu veux faire du yoga encore ? Non,

  • Speaker #1

    mais on peut faire des petits gestes qui ont leur impact. Donc ça, c'est important et ça fait vraiment partie de ce principe-là.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup pour cette intervention. Je pense qu'avec ça, on peut...

  • Speaker #1

    Je peux développer.

  • Speaker #0

    Non, tu ne développes pas. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    Principe 10.

  • Speaker #0

    Allez, principe 10.

  • Speaker #1

    Utiliser et valoriser la diversité. Ne mettez pas tous vos yeux dans le même panier.

  • Speaker #0

    Oui, parce que les yeux dans le même panier, ça fait mal. Les oeufs,

  • Speaker #1

    les oeufs.

  • Speaker #0

    Les yeux, c'est compliqué. Bon, ben oui, là aussi, tout est dit. Avec le titre, tout est dit. Diversifier, diversifier, diversifier. Mélanger toutes les cultures possibles et inimaginables. Et moi, souvent, quand les gens viennent faire leur stage en Pérou, ils attaquent leur projet avec les associations. Alors oui, il y a des associations, mais c'est des approches très empiriques. Il y a l'exemple de la mille pas, où les trois sœurs avec le maïs, la courge et le petit pois, ou le haricot, c'est sympa, ça marche très bien, mais... C'est du plus plus parce que ça marchera très bien si vous avez une bonne exposition, un bon sol. Donc ça fera un plus, mais ce n'est pas tout. Donc ne rentrez pas dans la permaculture que pour faire des associations de plantes. Parce que, après, je ne sais pas qui va vous transmettre la permaculture, mais ce n'est pas l'alpha et l'oméga de la permaculture, très clairement. Donc vivre des expériences, essayer des choses, voir comment ça se comporte. imbriquer des choses qui sont plutôt grimpant rampant couvre-sol machin ça c'est marrant voilà fait fait vous faites vous plaisir par rapport à ça mais ne rentrez pas billes en tête alors je sais que je dis ça parce que moi j'ai fait cette erreur là d'avoir mon tableau et de dire bon bah il faut que je mette absolument telle culture avec telle autre culture parce que c'est marqué sur le tableau bon bah non c'est pas c'est pas ça donc par contre ce qui est important c'est de diversifier voilà diversifier polyculture c'est vraiment super important Pour l'entreprise, c'est pareil. Travailler avec un creuset local. Dans votre environnement, si vous êtes entrepreneur, il y a des écoles, des entreprises, des associations. Il faut travailler avec tous ces gens-là. Ce n'est pas juste des clients et des fournisseurs. Il faut travailler, élargir le spectre. Je sors d'une formation avec des entrepreneurs la semaine dernière et je retourne cette semaine avec d'autres. et en réfléchissant avec le prisme permaculturel, ils ont développé dans leur étude de cas, ils ont développé des petites choses super sympathiques qui élargissent le champ juste du chiffre. L'exemple, je pense à Juliette et son magasin de vêtements, dans notre discussion, elle rajoute déjà de la seconde main dans son magasin, et puis pour aller plus loin, On réfléchit à introduire des personnes âgées à la retraite qui s'ennuient devant la télé pour les mettre dans le magasin pour créer des ateliers de réparation de vêtements. Et du coup, ça élargit le spectre social, ça élargit la vitrine du magasin et ça permet de générer d'autres interactions qui sont vecteurs de développement, tout simplement.

  • Speaker #1

    C'est génial ça ?

  • Speaker #0

    C'est génial ça, merci. Voilà, ça c'était pour le monde de l'entreprise. Qu'est-ce que je peux dire d'autre sur le monde de l'entreprise ? Oui, raisonner en recherche-action. Voilà, recherche-action et pas juste formation-action. Ouais, recherche, ok, ça me fait des gros yeux. 1h07, ok, merci. Et pour l'enfant, c'est développer les talents, c'est développer aussi l'alloparentalité. Alloparentalité, dit autrement, tout le monde est parent en fait. Ça marche comme ça dans les tribus. Petite précision quand même importante Notre façon de voir le monde D'accord Elle est plutôt weird Elle est plutôt weird Enfin quand je dis notre système occidental tel qu'on le connait aujourd'hui C'est weird Je vous invite à aller regarder ce que ça veut dire l'acronyme weird Ça veut dire bizarre en anglais Mais ça veut surtout dire Western, educated, industrial Rich, undemocratic Et ça Ça c'est même pas 16% de la population mondiale.

  • Speaker #1

    C'est très récent aussi.

  • Speaker #0

    C'est très récent, mais c'est surtout que ce n'est pas 16% de la population mondiale. Et on en fait un dogme. On en fait une norme. Allô ? Il n'y a pas un problème, là ? Donc, dans les 84 autres pourcents de la population mondiale, l'exemple typique de la loparentalité, c'est que... Quand en France, enfin dans le monde occidental, votre femme, elle a mis la chose la plus importante au monde, elle a fait naître la chose la plus importante au monde, et bien après, il faut que vite qu'elle se retrouve ses forces et que vite elle aille travailler. Bon, l'alloparentalité, ce n'est pas ça. L'alloparentalité, c'est carrément l'inverse. Maman, elle a mis la chère petite tête brune au monde, elle va se reposer. Elle sera là juste pour allaiter l'enfant et le reste du temps... l'enfant, il est prêt, il est pris en charge, il est géré par tonton, tata, le papa, les cousins, les grands-pères et les machins et on est tous parents. C'est ça l'alloparentalité. D'ailleurs, quand les familles viennent chez nous, on fait preuve d'alloparentalité. C'est-à-dire que je parle à vos enfants comme je parle à mes enfants. Et c'est ok. D'ailleurs, ça permet de développer d'autres réactions. C'est très intéressant. Voilà, je ne vais pas m'éterniser parce que tu me fais des gros yeux.

  • Speaker #1

    Non mais arrête, je suis pas de gros yeux.

  • Speaker #0

    Si, tu fais des gros yeux, ils sont énormes.

  • Speaker #1

    Dans l'alimentation, diversifier, alors oui diversifier, mais attention à pas manger tout et n'importe quoi, parce qu'aujourd'hui, il y a un peu ça qui est rentré dans la société. Donc on peut diversifier sa nourriture en restant dans... Le végétaux, enfin les végétaux parce qu'effectivement il y a une diversité incroyable de fruits et de légumes qui apporte tout ce dont on a besoin donc ça c'est hyper important. Quoi d'autre on a fait le tour là ? Ok, de toute façon il faut qu'on...

  • Speaker #0

    Oui exactement, qui est en plus super important.

  • Speaker #1

    Le principe 11, utiliser les interfaces et valoriser les éléments de bordure.

  • Speaker #0

    Alors, je vous disais tout à l'heure qu'il y en avait deux qui étaient super importants pour moi. Le troisième, le top 3, c'est celui-là. Il rentre dans le top 3, celui-là, c'est les interfaces, les interactions. Il faut multiplier, multiplier, multiplier les interactions. Pour faire simple, quand vous avez une zone d'un côté et une zone de l'autre, il y a une frontière commune entre les deux. C'est au niveau de la frontière commune que vous allez avoir le maximum de vie. Parce qu'il y a la vie de la zone 1, la vie de la zone 2. Et à la frontière, il y a la vie de la zone 1 et 2. Et donc, c'est foisonnant. Et ça, on le voit bien sur les lisières de rivières, sur tout ce qui touche, quand on fait un peu de potager, les haies. Quand je dis potager, ça peut être aussi des plus grosses cultures, mais les haies, c'est le vecteur d'interface. Et ça permet de créer de la biodiversité et donc de préserver les cultures intéressantes. ça me fait penser... non c'est bon. Donc les bordures, les bordures, les bordures et qu'en fait dans le monde de l'entreprise qu'est ce que c'est ? C'est développer les interactions, développer aussi le dépassement de fonctions et faire évoluer vos fiches de poste pour élargir un peu le prisme de la fonction pour ne pas se retrouver coincé si il y a un départ ou s'il y a une maladie ou que sais-je. L'idée aussi c'est de se faire rencontrer des visions différentes dans l'entreprise. Je ne sais pas dans quoi vous travaillez, mais très souvent dans une entreprise, il y a un gros fossé, un gros clivage entre le monde commercial et le monde technique. C'est le premier truc auquel il faut vous servir de ces interfaces pour qu'ils communiquent et pour que ça se passe mieux, pour qu'il y ait plus d'adhérence et de compréhension du monde de l'autre. Oui, complètement. Les interfaces, ça va permettre vraiment de comprendre le monde. qu'on ne connaît pas et ça va être une source de richesse et j'en passe. Ah,

  • Speaker #1

    il y a David Holgren qui disait justement Les bordures sont des zones dynamiques et productives où s'échangent des matières et de l'énergie. C'est là que se nouent les relations coopératives et compétitives.

  • Speaker #0

    Exactement. Merci David. Grâce à toi, on n'y voit plus que ça.

  • Speaker #1

    Et ça marche pour tout. Ça marche sur la santé, sur nos organes, au sein des êtres vivants, les poumons, les intestins, la peau sont des surfaces d'échange. D'une extraordinaire complexité.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc voilà, et donc côté enfant, la diversification sociale, le fait d'être dans le dépassement de soi, le fait de développer l'assertivité, d'inciter le changement. Toutes ces petites zones un peu confrontantes, de quoi on parle ? On parle de votre zone de confort. Vous avez votre zone de confort. Et en dehors de cette zone de confort, qu'est-ce que vous avez ? Vous avez l'inconnu. Et à la frontière entre votre zone de confort et l'inconnu, vous avez votre espace de curiosité. Bon, tout est dit, développez votre espace de curiosité pour que l'inconnu soit de moins en moins inconnu et que vos zones de confort soient de plus en plus larges. Petite parenthèse, quand je dis que l'inconnu soit de moins en moins inconnu, plus on en apprend et moins on en sait. Voilà, ça c'est un truc aussi qui est important à intégrer. Donc, c'est pas grave, mais il faut être conscient de la chose et que c'est justement pas le fait de tout savoir qui est important, mais c'est le fait d'accumuler de la connaissance et de l'expérience qui nous enrichit.

  • Speaker #1

    Ça n'empêche pas de continuer d'apprendre.

  • Speaker #0

    C'est ce que je viens de dire. Tu parles podcast, tu comprends pas, c'est le message.

  • Speaker #1

    Mon principe 12.

  • Speaker #0

    12, t'as un problème ?

  • Speaker #1

    Face au changement... être inventif !

  • Speaker #0

    Ouais t'as un problème toi ! Si t'as un problème, c'est que t'as la solution ! Et oui, le problème est la solution ! Ben voilà en fait, ce principe en fait, il nous dit de voir les choses un peu différemment et quand on se heurte à un problème, se dire que c'est en fait l'occasion, souvent c'est toujours la même, avec notre expérience on se rend compte que c'est souvent la même chose. Quand on a un problème, c'est l'occasion d'élargir justement notre zone de confort, d'élargir notre zone de curiosité, d'apprendre quelque chose et surtout de lâcher. Lâcher !

  • Speaker #1

    Transformer les contraintes en opportunités.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Être flexible.

  • Speaker #0

    Oui, être flexible et voilà... Durer. C'est se poser et sortir de son train-train, de son rond-rond pour pouvoir exploiter ce qui est là. C'est un monde d'opportunités. Moi, quand je parle beaucoup de changement climatique, c'est assez anxiogène. Quand on fait une fresque du climat, franchement, à la fin de la fresque du climat, on a envie de se couper les veines. Soit on sait le problème et on reste dans le problème et on cherche toutes les lames de rasoir rouillées comme ça, au moins on passe à autre chose. soit on se dit que c'est une bonne opportunité pour créer quelque chose de plus puissant. Et c'est un monde d'opportunités. Et c'est aussi le message qu'on tient à faire passer quand on accueille les gens en formation et autres, c'est qu'on a tout, on a encore la chance d'avoir et des ressources, et des moyens, et de l'énergie, au sens propre comme au sens figuré, pour pouvoir être acteur du monde de demain. Donc go, go, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Voilà. Et pour reprendre, je passe un coucou, alors je ne pense pas qu'il nous écoute, mais à Philippe et son papa. Je tairai les noms parce qu'ils sont connus, mais son papa, pour rentrer dans son bureau, il y avait une petite phrase qui disait si vous pensez rentrer dans ce bureau avec un problème sans solution, c'est peut-être que vous faites partie du problème Voilà, j'adore cette phrase. Alors elle est assez percutante. En matière de management, c'est assez incisif. Mais c'est vrai. Arrêtons de nous plaindre et soyons vecteurs de propositions. On n'aura peut-être pas la bonne réponse. Mais on s'en fout d'avoir la bonne réponse. Le but du jeu, c'est d'expérimenter des choses. Donc voilà, je vais me calmer. Je vais faire 2-3 minutes de méditation pour redescendre. Mais c'est super important.

  • Speaker #1

    Pour les enfants ?

  • Speaker #0

    Les enfants, c'est bon les enfants.

  • Speaker #1

    Nos enfants ne connaîtront pas le même monde que le nôtre.

  • Speaker #0

    Oh là là, dites-moi, Les enfants oui bien sûr. Ah l'IA les amis, l'IA, si vous voulez qu'on parle de l'IA, je veux qu'on en parle parce que c'est puissant, c'est fou, c'est en train de nous déborder un truc de dingue. Mais vas-y pardon je t'ai coupé.

  • Speaker #1

    Non non c'est juste les préparer du coup au changement qui va s'opérer parce que il faut plutôt que leur apprendre des choses qu'ils ne connaîtront plus demain, leur apprendre plutôt à penser, à discerner. leur montrer la simplicité de la vie, l'éthique, enfin, revenir aux choses simples.

  • Speaker #0

    Exactement, revenir aux choses simples. Voilà, on a fait le tour. Heureusement qu'il n'y en a pas 53 des principes.

  • Speaker #1

    Eh oui, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Donc, on a fait un tour. J'ai l'impression qu'on a été très, très vite, mais ce n'est pas grave. C'est une autre façon de vous présenter les choses. C'est vrai que quand vous venez en stage, on prend le temps. C'est ça ce qu'on vient de faire en une heure. On le fait en beaucoup plus de temps, avec beaucoup plus d'incarnation, beaucoup plus de vécu, beaucoup plus de...

  • Speaker #1

    C'est une vraie immersion.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc on le vit.

  • Speaker #0

    Donc voilà. J'en profite, je le dis parce que j'y pense maintenant. Et si vous êtes arrivés à 1h18 à nous suivre jusqu'au bout, franchement, c'est super. Et merci. Et merci, merci beaucoup. Si vous voulez qu'on creuse d'autres sujets, vous écrivez sur Instagram ou à diane.autonovi.fr. Et voilà. Et dernière petite chose, c'est concernant les stages du mois d'avril. Stages du mois d'avril. On est désolé pour la zone A, il n'y a plus de place. Donc zone A, bye bye, merci, désolé. Il reste une place pour la zone B et je crois une place pour la zone C. Donc il nous reste le créneau du 7 au 11 avril et le créneau du 14 au 18 avril. Voilà.

  • Speaker #1

    Quand on dit une place, c'est ?

  • Speaker #0

    Ah oui, pardon. Oui, pardon, on rembobine. C'est pour un stage en famille, généralement. Là, c'est plutôt les vacances scolaires, donc on est plutôt en famille. Et donc, voilà. Et puis, je suis un peu foufou, un peu... Diane, elle est avec des gros yeux, je ne sais pas ce que je vais dire. Si vous venez cette semaine-là, grâce au podcast que vous avez écouté jusqu'au bout, jusqu'au bout, jusqu'au bout, on vous fait une remise de 10%. Voilà. Non, oui, je sais, Diane, je sais, je sais.

  • Speaker #1

    Tout va bien.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est le jeu, je suis joueur et puis voilà. Donc, 7-11 avril, en sachant que vous arrivez le 6 et que vous repartez le 12. Et stage du 14-18 avril, vous arrivez le 13 et vous repartez le 19. En fait, on fait vraiment cinq jours complets avec donc papa, maman, les enfants.

  • Speaker #1

    Et on va aborder tous ces sujets de la permaculture au sens l'âge, la perméducation. La santé, l'alimentation ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, après on vous enverra. On vous enverra généralement comment ça se passe. On envoie un Google Form avec une quarantaine de cases à cocher où chaque membre de la famille choisit ce qu'il a envie de vivre pendant le séjour. Et ça, c'est ce que Diane et moi on kiffe. C'est qu'avec ce que vous allez mettre comme besoin ou cahier des charges, on va dire, nous on va vous construire un parcours pédagogique fait sur mesure pour le papa, la maman et les enfants. Et comme ça, ça fait une vraie immersion totale. En sachant que tout est pris en charge. J'aime pas cette expression, vous êtes nourris, logés, blanchis. Voilà, mais en tout cas, c'est le cas.

  • Speaker #1

    Et personnalisés,

  • Speaker #0

    surtout. Oui, et surtout personnalisés. Qu'est-ce qu'on n'a pas dit qu'il faudrait qu'on dise ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'on est pas mal.

  • Speaker #0

    On est pas mal. Donc, on se dit, dans 15 jours, dans 15 jours,

  • Speaker #1

    on sera... Les réponses aux questions.

  • Speaker #0

    Ah oui, punaise, les réponses aux questions.

  • Speaker #1

    Donc, on a eu des questions, alors, sur la... Permaculture très potagère, à savoir quel est le pourcentage de ce qu'on récolte chez nous à aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, pour répondre à Charlotte, je crois, c'est Charlotte qui avait écrit cette question. Tout à fait. C'est Charlotte. Bonjour Charlotte et merci pour les questions. Aujourd'hui, on est... Alors ça aussi, cette année, on n'a pas été bon parce qu'en plus on est parti en pleine culture. Enfin bon, on oublie. Mais on arrive grosso modo à 2-3 mois. Ce qui fait que 2-3 mois d'autonomie alimentaire. Ce qui est bien, mais pas top.

  • Speaker #1

    Mais pas suffisant.

  • Speaker #0

    Donc on travaille toujours notre autonomie alimentaire. Et là, je pense que cette année, ça devrait être une bonne année parce qu'on va être là. On va pouvoir s'en occuper. On va pouvoir... Alors après, ça va dépendre de la météo et de tout plein de choses. Mais normalement, les choses sont faites de façon à ce que ce soit assez résilient pour supporter les chaos climatiques, enfin météorologiques. Voilà. Donc ça, c'est pour répondre directement à la question. En sachant quand même qu'en ce qui nous concerne, on est plutôt entre... aux alentours de 100 kg de fruits et de légumes par semaine, donc il faut quand même nourrir la bête, et que d'un point de vue global, tout ce qu'on va manger chez nous, c'est soit issu de l'agriculture bio, enfin à minima c'est bio, et on passe par, petit coup de pub, parce que tu as parlé de ta copine tout à l'heure, Audrey, moi j'ai parlé d'une, pas d'un maître à penser, mais d'une personne que j'ai vue, on a discuté une demi-journée avec lui, qui s'appelle Rufino, qui est en Espagne, qui tient des... comment ça s'appelle ? Des cintas ?

  • Speaker #1

    Des fincas,

  • Speaker #0

    c'est des fermes... Des fermes espagnoles, sans serre, sans additifs, sans engrais chimiques, sans rien du tout.

  • Speaker #1

    Là, on vous parle de Fruitstock, notre fournisseur.

  • Speaker #0

    Et on vous parle de Fruitstock, de notre fournisseur, où on a lancé un centre... Enfin, on est organisme de...

  • Speaker #1

    Responsable d'un groupe.

  • Speaker #0

    Voilà, on est responsable d'un groupe. Et tous les... 15 jours, grosso modo, on va commander entre 300 et 500 kilos de fruits et de légumes.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais au total... Non, non, pas autant. Nous, on commande à peu près 100 kilos tous les 15 jours. Oui. Parce que c'est moi la responsable du groupe, donc il n'y a pas forcément la notion...

  • Speaker #0

    Vas-y, madame la responsable, vas-y.

  • Speaker #1

    Et on va dire qu'on est à peu près à 200 kilos, parce qu'on commande le plus sur le groupe. Donc on commande à peu près 200 kilos, mais il y a 100 kilos qui est pour nous tous les 15 jours.

  • Speaker #0

    Voilà. Et donc entre les 100 kilos qu'on commande tous les 15 jours, plus un peu notre production... Et bien en fait on vit dans des... on mange permaculturel. Voilà, ça c'est super important. Il y avait quoi d'autre comme question ?

  • Speaker #1

    Il y avait sur la notion de récolte, quelqu'un qui nous parlait des récoltes à rapport à ce qu'elle apportait à la terre.

  • Speaker #0

    Ah, Étoile des Neiges ! Coucou Étoile des Neiges ! Oui, alors c'était super intéressant, alors je n'ai pas son prénom, je ne sais plus, bon c'est pas grave. Je crois que je t'ai laissé mes coordonnées, étoile des neiges. Si tu écoutes ce podcast, rappelle-le moi parce que ton sujet, en fait, elle a un sujet qui est super intéressant, c'est qu'elle fait tout ce qu'il faut, mais elle n'a pas, selon elle, elle n'a pas, comment dire, des récoltes de qualité abondantes et tout ça. Donc, ça demande un peu d'investigation. Donc, on a commencé à s'échanger des infos et je suis très heureux de pouvoir l'aider. par par mes sms ou instagram c'est un peu chiant donc vocal c'est bien donc n'hésite pas à me rappeler donc on va clôturer là parce qu'on a largement débordé et donc on va se retrouver une prochaine fois le 9 janvier sortie 9 février pardon sortie du futur podcast et ce podcast il parlera de quoi mon amour

  • Speaker #1

    Je crois qu'on avait dit qu'on aborderait les bains froids et l'hormèse. On est encore en hiver, on est encore dans le sujet. Et c'est quelque chose qui fait partie de notre quotidien aussi. Donc voilà, on va aller sur ce sujet-là, il me semble, sur le prochain podcast.

  • Speaker #0

    Eh bien très bien.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas si vous avez des questions. Oui. Que ce soit sur le podcast qu'on vient d'enregistrer là tout de suite, sur la permaculture, ou sur d'autres sujets que vous aimeriez qu'on aborde, ou sur le prochain podcast sur les bains froids, si vous avez des questions sur ces sujets-là, comme ça on pourra les aborder lors du prochain podcast.

  • Speaker #0

    Alors du bain froid, pas que, c'est Ormèze,

  • Speaker #1

    20 ans de carrelage. Oui, le travail de l'Ormèze, l'intérêt du froid, de la respiration.

  • Speaker #0

    Oui, respirer ça peut servir. Voilà, on vous a spoilé le podcast.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup !

  • Speaker #0

    Gros bisous, tchuss !

Description


Êtes-vous prêt à transformer votre quotidien et à embrasser un mode de vie plus durable ? Dans cet épisode de "Réveille-toi ! Révèle-toi !", Diane et Jérémy d'Autonovie vous plongent au cœur de la permaculture, un concept révolutionnaire qui va bien au-delà du jardinage. Diane et Jérémy introduisent la permaculture comme un véritable art de vivre, influençant chaque choix que nous faisons.

La permaculture, développée par Bill Mollison et David Holmgren dans les années 70, est née en réponse à la crise énergétique. Mais saviez-vous qu'elle représente bien plus qu'une simple méthode de culture ? Dans cet épisode captivant, vous découvrirez comment la permaculture englobe des domaines variés tels que l'éducation, la santé, l'économie, et même la gouvernance. Chaque "pétale" de la permaculture est exploré en profondeur, illustrant comment ces principes peuvent être appliqués dans divers aspects de notre vie quotidienne.

Diane et Jérémy vous guident à travers des chapitres enrichissants, où vous apprendrez à gérer vos ressources de manière efficace, à améliorer votre santé et à renforcer vos interactions sociales. Ce voyage à travers la permaculture vous montrera comment ces pratiques peuvent constituer une réponse concrète aux défis contemporains.

En conclusion, cet épisode vous encourage à intégrer la permaculture dans votre vie quotidienne. Imaginez un monde où chaque action, chaque décision, contribue à un environnement plus durable et équilibré. La permaculture n'est pas seulement une méthode de culture, c'est une philosophie de vie qui nous invite à repenser notre rapport à la nature et à notre communauté. Ne manquez pas cette occasion de découvrir comment vous pouvez faire une différence dès aujourd'hui ! Écoutez "Réveille-toi ! Révèle-toi !" et laissez-vous inspirer par les possibilités infinies que la permaculture a à offrir.


On vous souhaite une très belle écoute et pensez à nous partager ce que cet épisode vous a apporté.


Si vous voulez aller plus loin, nos prochaines dates de stages en permaculture sont:

  • du 2 au 7 mars

  • du 6 au 12 avril

  • du 20 au 27 avril

  • du 14 au 19 mai

Contactez nous et suivez nous sur Instagram pour plus d'informations et d'inspirations au quotidien https://www.instagram.com/autono.vie

ou en nous envoyons un mail diane@autonovie.fr ou jeremy@autonovie.fr


A très vite !!


Diane & Jeremy


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Réveille-toi ! Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien.

  • Speaker #1

    Salut tout le monde.

  • Speaker #0

    On est le dimanche 26 ou 27...

  • Speaker #1

    Ah non.

  • Speaker #0

    En fait, on est le lundi 20 et on enregistre pour... Pour ce week-end, en fait, pour le 26, exactement. C'est ça. Donc, gros bisous à tous. Et on voulait déjà vous remercier pour le premier enregistrement. voilà parce qu'on a fait plus de 160 écoutes et c'est super chouette et donc je voulais vraiment vous remercier pour ça Diane est-ce que tu veux les remercier pour ça ?

  • Speaker #1

    Merci oui pour vos retours c'était chouette d'avoir des petits messages sur notre premier podcast

  • Speaker #0

    Donc, comme c'était le premier, il y avait plein de petits trucs bizarres, notamment le son début d'enregistrement. On n'était pas près du micro, donc voilà, j'ai flagé les dianes et maintenant elle va parler fort et distinctement. Après, on vous a demandé aussi de nous écrire. Mais on ne vous a pas donné l'adresse, donc forcément, ça marche moyen sans adresse. Donc, vous pouvez écrire à l'adresse, soit sur Instagram, sur le compte.

  • Speaker #1

    At autono.vi, donc sur le compte.

  • Speaker #0

    sur mon compte instagram ou sur diane at autonomie point fr et voilà ou sinon sur mon mail à moi c'est pareil jérémy at autonomie point fr voilà qu'est ce qu'il y avait d'autre et bien enchaîné en fait on a fini fait super donc on va parler on avait dit qu'on allait vous parler de la permaculture pourquoi c'était important de parler la permaculture parce que c'est un point d'entrée essentiel dans notre quotidien et dans ce qu'on a à proposer aux gens. Et donc, c'est important que vous compreniez le prisme qu'on a par rapport à cette discipline.

  • Speaker #1

    Pour nous, c'est un art de vivre. Donc, c'est quelque chose qui rythme notre vie dans chaque thématique, dans chaque choix qu'on fait. Donc vous allez voir comment la permaculture peut être vraiment un guide.

  • Speaker #0

    Donc on va commencer par un... On ne veut pas que ce soit trop... Parce qu'on pourrait faire trois jours sur la permaculture. Et un podcast de trois jours, ça fait long. Je comprendrais. Donc on va faire vraiment un truc... Désolé pour les aphéssinados de la permaculture. On va faire très court, très succinct, très vulgarisé, très caricatural. Mais essentiel quand même. pour comprendre.

  • Speaker #1

    Après, on pourra rentrer dans un détail sur d'autres podcasts.

  • Speaker #0

    On pourra revenir sur d'autres podcasts, sur peut-être des éléments de la permaculture. Voilà. Donc là, c'est une première mise en bouche, je dirais. Et cette première mise en bouche, c'est important que vous compreniez d'où ça vient, la permaculture. Pour faire simple, en fait, c'était dans les années 70, 73, exactement, pendant le premier choc pétrolier. Et il y avait deux bonhommes, un professeur de biologie et un élève. Le professeur, c'était Bill Mollison. L'élève, c'était David O'Grain. Et ils se sont rendus compte que pendant le premier choc pétrolier, tout ce qui était énergie fossile s'appuait, au sens propre comme au sens figuré. Et du coup, ils ont commencé à se dire, comment est-ce qu'on peut faire pour se créer un monde plus soutenable et plus désirable en descente énergétique ? Je vais répéter cette phrase parce que c'est le point de départ de toute la permaculture, c'est comment est-ce qu'on peut vivre de façon soutenable et désirable dans un monde en descente énergétique. Parce qu'en plein choc pétrolier, il commençait à y avoir une fausse pénurie de pétrole, parce qu'en fait il y avait du pétrole mais c'était surtout les pays producteurs qui voulaient savoir si c'était bien les maîtres du monde. Et donc bon, c'est un agifossile, on sait tous qu'elle ne va pas durer. Et donc, voilà, c'était le point de départ de nos amis Mollison et Holgren. Et à partir de là, qu'est-ce qu'ils ont été faire ? Eh bien, ils ont été observer, beaucoup, beaucoup observer, s'approprier tout ce qui se fait sans énergie fossile. Et je vous le donne en mille, ce qui se fait sans énergie fossile, c'est le vivant. Le vivant, les lois du vivant. Les lois du vivant, la nature. Ça, c'était vraiment le gros, gros chantier pour leur observation. Et après, il y avait... une partie qui était plus liée à des tribus autochtones qui évoluaient au sein d'une famille, d'un clan ou de plusieurs tribus. Et donc vous regardez et observez les interdépendances qu'il y avait dans les tribus. Et puis aussi, une autre partie, ce sont, moi j'appelle ça les mentors, les maîtres à penser, qui eux sont plutôt des gens qui faisaient de la permaculture, sans avoir forcément mis le mot permaculture dans leur pratique. Et du coup, entre la nature, les tribus et les maîtres à penser, Holgren et Mollison ont développé la permaculture. Et si vous voulez revenir à la genèse de cette façon de... de penser, de voir le monde, et ainsi de suite, n'allez pas chercher d'autres sources que David Lodgren et Bill Mollison, dans les bouquins qui s'appellent Permaculture 1 et Permaculture 2. Ils étaient très forts en marketing, les biologistes. Voilà, ça c'était vraiment pour la petite histoire. Donc, qu'est-ce qu'on tient de la permaculture ? Parce que souvent, quand on parle de permaculture... On pense tous aux pieds de tomates qui poussent sur une butte de paille et avec un jardinier qui est allongé sur un hamac à côté. Bon, c'est ok pour le jardinier le hamac, mais c'est pas que ça en fait. C'est loin d'être que ça. D'ailleurs, on a fait une petite coquille la dernière fois qu'on a parlé de la permaculture en disant que c'était... Comment dire ? Il y avait une phrase qui était mal tournée. On a dit bien au contraire en ce qui concerne le potager. Non, c'est vraiment le potager, c'est un super support. Parce que c'est vivant, c'est opérationnel, ça produit, on peut observer beaucoup de choses, donc c'est vraiment un super support du quotidien et un super support pédagogique. Mais c'est que 5-7% de ce que c'est que la permaculture. Et c'est ce qu'on veut vous présenter là, c'est ce qu'on cherche à vous présenter pendant nos formations, nos stages et tout ça. Donc voilà, on va rentrer dans le vif du sujet. Donc la perma, grosso modo, si vous avez Google Images pas très loin, vous tapez fleurs permaculturelles. Fleurs permaculturelles. Et vous allez vous retrouver avec une sorte de fleurs, avec plein de pétales et une spirale. Voilà, on va rentrer un peu dans le détail de tout ça, pour que vous compreniez en fait la discipline et la sous-discipline qu'est la permaculture. Mais avant tout, j'aimerais que vous compreniez... comment dire... Non, on le fera après. On fera après parce que sinon je vais vous perdre. Donc les pétales de la permaculture, on va commencer par la première parce qu'en fait la permaculture c'est une discipline dite, alors c'est un terme un peu compliqué, syntropique, et rien à voir avec syntropé, syntropique dans le sens où ça part de quelque chose de simple, de local et d'individuel, et ça évolue, ça évolue, ça évolue, ça grandit, ça se développe, ça évolue, il y a quelque chose de complexe. de global et de collectif. Voilà, c'est vraiment important d'intégrer cette notion là. Et donc ça commence par quelque chose par et ça commence par l'enseignement et la culture. Voilà, dans l'enseignement et la culture, on va retrouver tout ce qui est lié à l'art, à l'observation de la nature, à la connaissance, à l'éducation et j'en passe. D'ailleurs, si tu veux peut-être rajouter quelque chose, toi,

  • Speaker #1

    sur l'éducation. C'est vrai que nous, on a fait des choix. On y reviendra dans d'autres podcasts éducatifs, avec nos enfants notamment. Et donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, on peut faire tout à fait un parallèle entre la permaculture et l'éducation. La façon dont on éduque, dont on enseigne aux enfants, manque d'écologie envers l'humain. Et en particulier envers les enfants, puisqu'on adapte de manière absurde des maltraitances depuis le plus jeune âge, une instruction, des apprentissages, on détruit le potentiel humain. Et le non-respect des besoins de l'enfant, ils altèrent considérablement la conscience de lui-même, des autres et de la nature. Donc c'est vrai que la permaculture réfléchit autrement. Et c'est aussi les choix qu'on a fait, c'est-à-dire de se baser plus sur le respect de tous ces besoins naturels de développement, de liberté, d'autonomie, d'enthousiasme. Donc c'est vraiment une autre façon d'enseigner. Il y a d'autres manières de faire. On y reviendra.

  • Speaker #0

    Voili, voilou ! Donc ça, c'était pour la première pétale. Et après, on attaque avec un autre pétale qui est la santé et le bien-être. Santé, bien-être, développement personnel. Voilà, c'est des petites choses que j'imagine Diane va être intéressée, sur lesquelles elle veut parler.

  • Speaker #1

    Oui, alors de manière très courte, mais c'est vrai qu'on peut tout à fait, encore une fois, faire la parallèle entre la permaculture et moi ce que je vais aborder, on va dire, en termes de naturopathie, puisqu'il s'agit de naturopathie ou de permaculture, tous les systèmes vivants participent aux mêmes lois. Donc l'idée c'est de repositionner la nature au centre, de respecter les lois naturelles et d'envisager l'être humain comme un tout. Il faut vraiment reprendre la naturopathie comme moi je la vois et comme je pense beaucoup la voir en naturopathie. L'idée, et elle est vraiment en lien avec la permaculture pour le coup, l'idée c'est vraiment de refaire confiance aux capacités extraordinaires. de préservation, d'autorégulation du corps humain, de lui laisser toute sa place et de l'accompagner en ce sens, sans nuire. Donc ça c'est vraiment, voilà, je vais vous donner quelques petits exemples parce que ça peut paraître un peu, on va dire, abstrait. C'est vrai qu'on est dans un contexte environnemental qui est un peu complexe, mais quelques petits exemples pour contribuer à ça, ça va être de choisir par exemple une alimentation locale. de saison biologique le moins transformé possible avec des modes de cuisson sans cuisson ou des modes de cuisson douce des ustensiles appropriés qui ne vont pas nuire être à l'écouté de ses besoins physiologiques donc ça veut dire manger quand on a faim et pas juste manger parce que on a un horaire particulier être à l'écouté de ce qui se passe de la communication qu'il y a avec notre corps parce que notre corps nous envoie des messages. Il va y avoir aussi se mettre en mouvement. La nature, elle n'est pas statique. Et donc la permaculture, c'est aussi ça, c'est aussi se remettre en mouvement, marcher, pratiquer une activité physique, s'oxygéner, ralentir. Il va y avoir le maintien aussi et la restauration d'une vie microbienne, riche, équilibrée, ne pas trop aseptiser, ne pas trop laver. suivre le rythme des saisons bien entendu et soutenir l'organisme avec des jeûnes, des cures, enfin voilà on pourra y revenir. Et profiter bien évidemment de la lumière du soleil comme le fait la nature de manière tout à fait naturelle. Enfin voilà on pourra y revenir et puis c'est quelque chose aussi qu'on aborde évidemment dans nos stages en famille. Donc voilà je vais m'arrêter là pour la santé. Après,

  • Speaker #0

    je peux rester trois jours aussi. Restez dans le lit, mettez vos pyjamas et ça durera un petit peu.

  • Speaker #1

    Si, ce que je peux aborder dans cette partie-là aussi, c'est la partie un peu plus cuisine.

  • Speaker #0

    Cuisine ou cruisine, tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Il y a la cuisine, bien évidemment, que nous, on pratique. Et la cuisine, c'est plutôt comment on l'applique. C'est-à-dire qu'on va intégrer plutôt que séparer. Donc, on va cuisiner pour nourrir le corps, pour se faire... Du bien, donc qu'est-ce que c'est se faire du bien ? Ce n'est pas que du plaisir, c'est aussi répondre aux lois naturelles, physiologiques de notre corps, cultiver un rapport plus sain avec la nourriture, ne pas être dans la surconsommation, d'arrêter de prendre plus à la terre au-delà de nos besoins et de choisir une nourriture qui ne rime plus avec la souffrance animale par exemple. Ça peut être conserver l'énergie aussi, stocker l'énergie, ça fait aussi partie des... des principes de la permaculture, donc chauffer au bois ou en tout cas réduire ses consommations, avoir un placard un peu organisé qui permet de ne pas aller au magasin à chaque besoin, de courir à chaque repas. Et puis comme je le disais, d'avoir des solutions lentes et à petite échelle, donc de cultiver le local, le bio, puis la joie de faire ensemble, de fabriquer, de préparer ensemble. Et puis de redonner à la terre. Parce qu'évidemment, quand on cuisine, on peut redonner à la terre. Si on est sur une cuisine qui est principalement végétale, on va pouvoir redonner à la terre en faisant son compost et en créant un cercle vertueux.

  • Speaker #0

    C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Tu veux me faire un petit résumé ?

  • Speaker #0

    C'est un petit résumé sympa. Je vais être beaucoup moins... Je vais être beaucoup moins... exotique que toi, parce que sinon le podcast va durer... Deux jours et demi. Et du coup, après, l'enseignement, la culture... Je vous raconterai une petite phrase qui permet de comprendre tous les pétales et comment ça s'enchevêtre bien, tout ça. Donc, après l'enseignement, la culture, la santé, le bien-être, on retrouve, alors ça peut paraître paradoxal, on retrouve un pétale qui est la finance et l'économie. Et là, tous ceux qui sont à fond dans le potager, tout ça, et dans le vivant, dans la nature et tout, ils disent que la finance et l'économie, ça n'a rien de permaculturel. Et en fait, c'est ce qu'on fait de l'argent qui n'a rien de permaculturel. Mais satisfaire le besoin d'un tiers... C'est considéré comme étant permaculturel et ça passe par de l'économie, ça passe par de la finance. Alors sans rentrer trop dans les détails, moi c'est quelque chose que j'affectionne particulièrement parce que j'accompagne justement les chefs d'entreprise à essayer de retravailler leur raison d'être, à retravailler leur approche des capitaux pour justement ne pas se focaliser que sur le capital financier et travailler sur le capital social et environnemental. Et en fait leur faire comprendre que c'est grâce au capital social et environnemental cumuler, qu'on peut entretenir et stabiliser le capital économique et le capital financier. Je la fais très simple. Et donc, dans la finance et l'économie, qu'est-ce qu'on va retrouver ? On va retrouver tout ce qui transite autour des transactions. C'est grâce à ça qu'on peut développer des monnaies locales, des actions comme les économies sociales et solidaires, avoir une entreprise qui soit un peu dans le mouvement de... Alors bon, même si c'est beaucoup de papier et beaucoup d'administratif, la RSE, mais au-delà de la RSE, c'est vraiment peut-être la notion d'entreprise à mission et peut-être même encore plus loin la notion de perma-économie ou de perma-entreprise, où là, il n'y a pas de papier, c'est juste des choses qui sont faites ensemble à travers des montages comme des scopes ou ce genre d'organisation. Je pense à François Richer notamment et NERCOP. Je pense à plein d'organisations qui sont arrivées à mettre en place des points de gouvernance qui sont super importants. Et ça nous ouvre, ça nous amène à la quatrième pétale qui est le foncier et la gouvernance. Parce qu'en fait, que vous soyez vous sur votre terrain ou une entreprise sur un lieu, sur un territoire, il y a un foncier. Il y a une emprise sur terre, il y a un territoire, il y a un paysage. Et généralement, on n'est pas tout seul, tout seul. Il y a toujours du monde, que ce soit en interne ou en délégation, ou en sous-traitance, ou en fournisseur. Enfin bon, je passe, mais voilà, il y a quand même beaucoup d'interactions avec des gens. Le woofing, enfin voilà, il y a vraiment plein, plein, plein de choses. Et du coup, ça demande vraiment de, justement, bien s'organiser sur ce territoire. et de développer l'interdépendance qui peut y avoir avec les autres parties prenantes, de près ou de loin, sur ce même territoire. Je vais court parce que sinon je pourrais rester trop longtemps et je n'ai pas envie de vous perdre. Donc vient après le pétale que tout le monde a en tête, qui est le soin à la nature et à la terre. Donc là, oui, là, on peut y aller. C'est le potager, c'est le verger, c'est l'agroforesterie, c'est les... Qu'est-ce qu'on peut rajouter d'autre ?

  • Speaker #1

    L'agriculture biologique,

  • Speaker #0

    la biodynamie. La biodynamie, voilà. Il y a vraiment à boire et à manger dans ce volet-là parce que c'est là-dessus qu'on y arrive. D'ailleurs, petite parenthèse sur la permaculture, c'est un mot anglais, c'est un anglicisme, mot valise. Donc ça veut dire que lorsque ça a été... développé dans les années 70-80, enfin 70, permaculture, traduit, ça veut dire agriculture permanente. Et comme c'est une discipline dite inclusive, c'est-à-dire qu'elle va intégrer, dès que ça satisfait les éthiques et que ça nourrit les principes, ça rentre dans le prisme permaculturel. Et aux vues et aux évolutions de comment justement on a exploité ces éthiques et ces principes, aujourd'hui on est passé de l'agriculture permanente à la culture de la permanence. Et ça c'est super important parce que ça permet de vraiment comprendre que ce n'est pas que le potager. La culture, donc on parle de la civilisation, là on parle de l'humanité, de la culture donc de la permanence, j'allais dire performance, mauvaise blague, la culture de la permanence. Et cette permanence, en fait, c'est la stabilité. C'est ce qu'on retrouve dans le vivant. Le vivant est stable, il est robuste, il est viable, il est autogéré, il est circulaire, il coopère. Enfin voilà, il y a tout ça. Et du coup, c'est ce que la permaculture essaie de transmettre à travers ses éthiques et ses principes. Donc, le soin à la terre et à la nature. Voilà d'ailleurs on a des petites questions sur le sujet je sais pas ce que tu veux qu'on en parlera après mais il y a des questions merci d'ailleurs à ceux qui nous ont envoyé les questions. Voilà après il reste deux pétales et pas des moindres. L'avant dernier donc c'est l'habitat. L'habitat, tout de suite on pense à sa maison, c'est un habitat. Mais ça peut être quatre cailloux dans un chemin, c'est aussi un habitat. Un tas de bois qui traîne, c'est un habitat. Une rivière, c'est un habitat. Un potager, une planche de culture, c'est un habitat. Tout peut être considéré comme un habitat. Et l'idée justement, c'est de pouvoir créer des habitats qui soient les plus accueillants possibles. pour chaque espèce vivante et donc voilà on passe par plein de recherches, plein d'observations autour de ça et l'idée c'est bien évidemment de faire ces habitats avec des matériaux naturels que ce soit le bout de bois ou les cailloux c'est très naturel mais notre maison si ça peut être avec des matériaux naturels voilà je crois par exemple chez nous on essaie de faire une carter, on a aussi une bouteille de bouchon, on a aussi une bouteille de On est en train de réfléchir à un abri de bois, on réfléchit avec des matériaux en bois, en bois, en bois et nature, nature, nature. Et enfin, les derniers pétales, c'est l'outil et la technologie. Donc, outils technologie, c'est tout ce qui va consister à utiliser des outils qui vont permettre de transformer notre projet, de faire évoluer notre projet, de faire grandir le projet. Et ça passe aussi par, non pas l'acquisition d'outils, mais peut-être la mutualisation d'outils ou le partage de technologies. Voilà, on essaye de sortir de la possession pour rentrer plutôt dans la fonctionnalité et dans l'usage à travers les outils et la technologie. Donc là, l'idée, c'est vraiment de réutiliser les outils, d'essayer d'avoir des outils qui se réparent, d'avoir des outils qui sont... des outils à main, voilà, toutes ces petites choses-là.

  • Speaker #1

    Et puis quand on est dans la possession, on peut aussi revoir les choses avec ce qui va être d'occasion. Le fait de recycler, c'est aussi ça, c'est aussi acheter de seconde main.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Donc ça renvoie aux 5 R pour les déchets, mais ça, on en parlera un peu plus tard. Donc si je résume vite fait la flèche permaculturelle, parce que ça fait quand même 22 minutes qu'on est sur le podcast. On va commencer par acquérir de la connaissance avec le pétale enseignement et culture. Une fois qu'on a acquis de la connaissance, c'est moi qui l'ai interprété et qui le traduit comme ça. Ce n'est pas forcément dans les textes, mais je trouve que ça sonne bien. Donc, on acquiert de la connaissance. Avec cette connaissance, qu'est-ce qu'on comprend ? On comprend qu'on est sûrement la personne la plus importante sur Terre. Du coup, on arrive sur le pétale santé et bien-être. Et lorsque l'on est en santé et qu'on se sent bien, qu'on est épanoui, qu'est-ce qu'on a envie ? On a envie de contribuer au monde. Et donc, contribuer au monde, on arrive au pétale finance et économie. Contribuer au monde, c'est développer une activité qui consiste à prendre soin des autres, prendre soin de la Terre et ainsi de suite. J'anticipe un petit peu les éthiques qui vont à pas tarder arriver. Et contribuer au monde, c'est pas tout seul qu'on contribue au monde, c'est jamais tout seul, c'est toujours avec des gens autour de nous. il y a une forme de gouvernance. Et cette gouvernance, elle se met en place sur un territoire. Et du coup, ça nous permet de prendre soin à la terre et à la nature. Et quand on prend soin à la terre et à la nature, très souvent, on va développer des habitats. Et ces habitats, ils sont construits avec des outils et des technologies. Et ça, on a fait un premier tour. Et ça ne s'arrête jamais. Parce que grâce à ce premier tour, on va avoir un retour d'expérience. Et donc, on va retourner dans la pétale enseignement et culture, qui va nous permettre de développer encore plus de santé et de bien-être. Pas forcément pour nous. mais pour ceux qui sont proches de nous et qu'on aime. Ça va permettre peut-être de développer d'autres activités, avec d'autres gouvernances, sur d'autres fonciers, pour toujours prendre plus soin de la terre et la nature, et ainsi développer des habitats avec d'autres outils et technologies, et ainsi de suite, et ainsi de suite. C'est le côté syntropique et évolutif de la fleur permaculturelle. Voilà, ça c'est très important que vous le sachiez, c'est la base. Après, viennent les éthiques. Les éthiques, c'est un terme un peu galvaudé, je trouve. Les éthiques, si on doit traduire ça sur du français classique, on va plutôt dire les valeurs de la permaculture. Il y en a trois. Elles sont super simples. Un enfant de 5 ans peut les comprendre. Vous, vous allez les comprendre. Première éthique. Avant, je disais qu'il n'y avait pas d'ordre. Maintenant, j'en mets un d'ordre. En fait, je mets le premier éthique en premier et le plus dur à satisfaire, comme ça au moins, si on ne fait pas, on ne fait pas les autres. Essai prendre soin de la terre. Tout simplement. Alors attention, la terre avec un T minuscule. Prendre soin de la terre et je vais tout de suite enchaîner avec le deuxième éthique, qui est lui facile à intégrer aussi, c'est prendre soin des êtres vivants, enfin des êtres humains et des êtres vivants en général. Et dernière éthique, c'est partager de façon équitable. Donc quand je dis ça, je dis beaucoup de choses très compréhensibles, mais on ne sait pas trop comment ça s'applique dans le quotidien. Et pour ça, je vais vous poser trois questions. Et ces trois questions, c'est des questions à se poser si vous voulez entreprendre une démarche durable dans le temps. Donc, première question par rapport à prendre soin de la terre, c'est est-ce que mon projet, est-ce que ma démarche, est-ce que ma résolution, est-ce que mon activité, peu importe ce que vous mettez dans le filtre, mais est-ce que c'est quelque chose d'agradant ? Donc quand vous entendez agradant, vous avez plutôt l'habitude d'entendre dégradant. Là, c'est agradant. Donc est-ce que ça va améliorer ? Est-ce que ça va régénérer le milieu dans lequel je suis ? Donc ça, c'est la première question. Et malheureusement, très souvent, 99,99% du temps, eh bien, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas agradant. Voilà. Donc c'est là qu'on commence à réviser son projet et que les principes qu'on va vous présenter dans quelques minutes sont à intégrer. Donc, première question, est-ce que mon projet est agradant ? Deuxième question, est-ce que mon projet prend soin des gens ? Des gens que j'aime.

  • Speaker #1

    En action, ce n'est pas forcément un projet.

  • Speaker #0

    Oui, mon action, projet, action, démarche, activité, appelez-le comme vous voulez. Et troisième chose, quelles sont les limites de mon projet, de mon action ? Et qu'est-ce que je fais du surplus ? Voilà, ça c'est super puissant de se mettre des limites avant de démarrer. parce que bien évidemment, quand on est dans le fleu de l'action, on n'a pas envie de se mettre des limites. Et puis, quand on voit que ça marche ou que ça demande du temps ou ci ou ça, on continue, on continue, on continue. Et c'est exactement un des facteurs de notre déperdition par rapport au monde d'aujourd'hui. C'est qu'on n'a pas de limites, on vit sans limites dans un monde bien évidemment limité. Et du coup, ça crée du désordre. Donc, première chose à faire, c'est vraiment, vraiment, enfin première chose à faire. Quand vous avez déjà répondu aux deux premières. C'est vraiment de réfléchir aux limites de votre projet. Ça peut être des limites temporelles, ça peut être des limites budgétaires, ça peut être des limites de personnes, ça peut être des limites... Voilà, mettez des limites. C'est pas restrictif, au contraire. C'est vraiment... Ça vous permettra, une fois que vous avez vos limites, de pouvoir être libre dans le périmètre défini par ces limites. Donc lâchez-vous sur les limites, c'est vraiment guidant. Et puis, alors après, là arrivent les principes de l'Aperma. Mais avant qu'on rentre sur les principes de l'Aperma, il y a un truc que j'aime bien dire. Je prends toujours l'exemple qui parle à tout le monde, c'est le principe du GPS. Le GPS, avant d'aller quelque part que vous ne savez pas où aller, vous êtes un petit peu, ah bah tiens, je ne sais pas où je vais. Bon, ça peut générer du stress. Ou alors vous savez que vous allez appuyer sur le GPS et que ça va vous guider sans problème. En tout cas, il y a une forme d'interrogation sur votre destination. Et donc, vous mettez votre destination sur le GPS. Et une fois que vous avez appuyé sur itinéraire ou validé, boum, là, vous avez l'itinéraire. Et dans tous les cas, vous êtes rassuré, vous êtes tranquille dans votre voiture et vous suivez ce que vous dit le GPS. En fait, qu'est-ce que fait le GPS ? Il va vous amener à destination en respectant un code. Il va vous respecter le code de la route. Il va vous permettre de... Voilà, il va vous amener des informations sur la signalisation, il va vous amener des informations sur les croisements, il va vous amener des informations sur tout plein de choses qui vont vous permettre d'accéder à votre objectif, à savoir votre destination. C'est le GPS qui utilise le code de la route. Bon, et bien, la permaculture, c'est exactement pareil. C'est pas le code de la route, c'est un autre code, c'est le code du vivant. Vous avez un projet... Vous avez un objectif, vous le mettez dans votre GPS permaculturel et à travers le code vivant et donc grosso modo les 12 principes qu'on va vite vous présenter, vous allez pouvoir atteindre la destination, vous allez pouvoir atteindre votre objectif. Et votre projet, votre action, votre objectif, il sera, si vous respectez les principes de la perma, il sera stable. donc viable à moyen et long terme, il sera autogéré. C'est-à-dire que normalement, vous allez mettre assez d'éléments pour que tout ça cohabite ensemble et que vous, vous ayez de moins en moins d'interventions à faire. Et il sera abondant. Abondant, voilà, le mot est lâché. On est dans l'abondance. Parce que la nature, le vivant est abondant. Donc c'est vraiment un super prisme. Et sans plus attendre, on va commencer les principes. Donc les principes... rapidos, parce que là, ça aussi, on pourrait rester des plombes. Rapidos, rapidos. Principe 1, qui est... Alors, il y a pour moi, après je ne sais pas Diane ce qu'elle va dire, pour moi, il y a deux principes qui sont indispensables. C'est le premier et le dernier, en sachant que ça boucle, ça boucle tout le temps. Donc, le premier et le dernier sont vraiment les principes les plus forgeurs, les plus inspirants en ce qui me concerne. On va vite les balayer. Mon amour, on t'écoute ! Principe 1.

  • Speaker #1

    Observer et interagir.

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    super. Donc ça, c'est vraiment le plus important.

  • Speaker #0

    Oui, c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Et ça marche dans tous les domaines. Du coup, dans toutes les fleurs de la permaculture, c'est hyper important d'observer et d'interagir avant de faire quoi que ce soit.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, un cas classique, et je ne vais pas m'éterniser, mais il est vraiment super important celui-là, c'est quand on investit dans un lieu, par exemple, si on a une démarche portée sur le soin à la nature, à la terre, autour d'un foncier et qu'on cherche peut-être l'autosuffisance ou ce genre de choses. Il y a quelques fondamentaux et un des fondamentaux, c'est d'observer son terrain pendant au moins les quatre saisons. Et alors, ce n'est pas juste ne rien faire, c'est beaucoup de travail d'observation, beaucoup de travail d'identification, de recensement. pour voir comment la nature, votre lieu, se comporte à travers les quatre saisons. Et une fois qu'on a fait ce travail d'investigation, on va pouvoir tout simplement composer avec. On va s'intégrer dans cet écosystème de façon la plus passive possible et trouver notre place au milieu de tout ça. Donc c'est vraiment un super principe. Et donc dans le monde de l'entreprise, On va le retrouver à travers d'autres actions comme le pestel, comme la raison d'être, l'ikigai et toutes ces choses-là. Et pour la perméducation, rapidement, on va le retrouver sur le fait de ne pas intervenir. Votre enfant va se casser la figure. Oui, qu'il se casse la figure ! Il apprendra beaucoup mieux que si vous lui dites Non, non, non, attention, tu vas tomber ! Voilà. Peut-être que ça vous parle. Deuxième principe, deuxième principe.

  • Speaker #1

    Collecter et stocker l'énergie.

  • Speaker #0

    Et oui, collecter et stocker de l'énergie. Bon là, c'est assez simple en fait. Vous avez trouvé votre espace, vous avez trouvé votre lieu, vous avez trouvé ce qui vous plaît, vous avez bien identifié toutes les composantes. Bon, il va falloir quand même produire un truc. Et donc, en vue de produire quelque chose, il vous faut stocker de l'énergie, il faut collecter et stocker de l'énergie. Et l'énergie, c'est simple, c'est les quatre éléments, l'eau, l'air, le feu, la terre. Donc déjà, quand vous cherchez un terrain, quand vous cherchez à obtenir une récolte, Il faut que vous ayez l'eau, l'air, le feu, la terre, pas très très loin. Donc il y a plein de façons de collecter, plein d'énergies différentes. Je passe les détails. Si vous avez des questions ou autre, on pourra rentrer dans ces sujets-là. Mais, mais, mais, mais, je passe vite. Pour le monde de l'entreprise, c'est assez simple. Il y a une sorte d'analogie avec les quatre éléments. Et là aussi, il faut collecter, stocker cette énergie. Donc l'eau, ça va être les liquidités, donc plutôt ramenées à l'argent. La terre, ça va être la matière, donc c'est plutôt les matières premières. Et l'air, c'est aérien, c'est la communication, c'est tout ce qui est lié aux relations humaines. Je ne dis pas ressources humaines, je dis vraiment relations humaines, c'est bien plus large. Et enfin le feu, c'est puissant, c'est l'énergie. C'est l'énergie qu'on met dans nos activités pour pouvoir avancer et produire ce qu'on a à produire. Et donc ces quatre éléments-là, c'est vraiment à bichonner, chouchouter pour les entreprises et aussi pour n'importe quel projet.

  • Speaker #1

    Après on peut aussi le rajouter dans la cuisine, dans le quotidien, utiliser le soleil. On peut aussi... Aller chercher des provisions sauvages, de la cueillette sauvage. On peut le voir aussi dans l'éducation. Alors je vais assez vite, parce qu'effectivement, sinon ça va être un peu long. En éducation, Marie Montessori le disait très bien, aide-moi à faire seul. Aider l'enfant à canaliser son énergie. En cuisine, on va pouvoir le voir avec la lactofermentation, par exemple, pour conserver. Il y a plein de manières de faire, évidemment, mais je vous en donne un petit exemple. Voilà, de manière assez courte. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, c'est bien. Troisième principe.

  • Speaker #1

    Production.

  • Speaker #0

    Créer une production, obtenir une récolte, oui c'est... Ben voilà, on a observé, vous remarquez à chaque fois ça raconte une petite histoire et je recommence du début, on a observé, on a collecté, stocké l'énergie, en vue de produire une récolte, bon ben cette récolte elle est ce qu'elle est, et c'est très bien, attention, petite chose quand même qui est importante, la récolte n'est pas que matériel, ce n'est pas que le fruit ou le légume que vous allez récupérer dans votre potager, ce n'est pas que les... le chiffre, la marge ou le dividende que vous allez faire avec votre entreprise. Ce n'est pas que votre enfant, si on parle de perméducation, va avoir une bonne note ou bien se comporter. Ce n'est pas que ça la récolte. La récolte, elle est aussi immatérielle. C'est l'énergie et l'envie que j'ai, la motivation que j'ai quand je vais dans mon potager. Parce qu'on passe plus de temps dans son potager à faire en sorte d'aider la nature que de récolter. Tous ceux qui font du potager, ils le savent très bien. Donc, si on n'y va qu'en vue de récolter, c'est une énergie qui est mal redistribuée, c'est un peu déséquilibré. Donc, c'est très important d'aller dans son potager, non pas en disant, il faut que j'y aille, j'ai ça à faire, j'ai ça à faire. Parce qu'à ce moment-là, vous n'êtes pas dans une énergie très positive et votre production immatérielle, votre récolte immatérielle, elle va être faible. Le but du jeu, c'est d'y aller. en jouet, et quitte à ne pas y aller si vous n'avez pas envie d'y aller, parce que c'est l'hiver, parce qu'il fait froid, parce que vous êtes fatigué, n'y allez pas, ce n'est pas grave, la nature va se débrouiller toute seule. Mais quand vous y allez par contre, vous y allez avec joie, gaieté, bien-être et bonne humeur. Et ça se ressent aussi dans le monde de l'entreprise. Dans le monde de l'entreprise, c'est pareil. Ce n'est pas parce que vous avez gagné une affaire que ça y est, vous avez votre récolte. Non. Si vous mettez de l'énergie au fur et à mesure pour obtenir cette affaire ou produire un livrable, peu importe, c'est tous les jours un petit peu qu'il faut célébrer, qu'il faut se motiver, qu'il faut remotiver si vous êtes dans la responsabilité d'encadrement. Et donc c'est super super important. Et ce que je vous dis là pour l'entreprise, c'est exactement pareil pour vos enfants. c'est pas juste reconnaître le travail bien fait, c'est reconnaître l'intention, reconnaître l'énergie, reconnaître la progression du travail qui est en cours. Le chemin. Et ça c'est super important parce qu'on s'arrête trop souvent au résultat. Et ce qui compte c'est le chemin, c'est pas le résultat. Voilà. Non mais oh, je suis en train de m'énerver là, j'ai l'impression que je m'énerve.

  • Speaker #1

    Et sous un autre prisme, il y a aussi le fait maison qu'on voit de plus en plus aujourd'hui. Oui. Le fait de transformer une surabondance saisonnière, c'est gratifiant, mais c'est aussi faire plus sain. Comme disait, il parlait justement du plaisir, Jérémy et Bill Mollison le disaient justement, ils affirmaient que le plaisir était aussi une récolte. Donc voilà, la joie, le plaisir sont aussi des nourritures essentielles qui sont importantes à cultiver.

  • Speaker #0

    Exactement. Quatrième principe, j'espère que vous nous suivez toujours là, nous on sait mais j'espère que... Vous nous direz si ce genre de truc, parce que j'ai l'impression qu'on parle très vite, j'ai l'impression qu'on en voit beaucoup de matière, j'espère que c'est pas trop d'un coup, sinon vous faites pause, vous prenez des notes...

  • Speaker #1

    Et surtout pensez à nous poser des questions.

  • Speaker #0

    Et surtout pensez à nous poser des questions, tout à fait, tout à fait madame.

  • Speaker #1

    Donc le quatrième principe, appliquer l'autorégulation et accepter la rétroaction.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors, c'est des mots compliqués, mais en fait, c'est juste parler de retour d'expérience. En fait, vous êtes dans un schéma qui permet d'essayer des choses, de faire des erreurs, parce que oui, on fait des erreurs, et d'apprendre quelque chose, tout simplement. Donc, votre récolte, qu'elle soit immatérielle ou matérielle, va avoir un niveau de satisfaction, un niveau de résultat, et c'est là qu'on va pouvoir apprendre des choses. C'est là qu'on va pouvoir se dire, tiens, Là, j'ai essayé ça, ça marche plutôt bien, je suis content. Ou à l'inverse, tiens, j'ai essayé ci et ça ne marche pas très bien. Qu'est-ce que je peux changer ? Comment je peux expérimenter des petites expériences, justement, un peu à Ausha droite, pour, par exemple, l'implantation de mes cultures. Plutôt que de mettre tout au même endroit, je vais en mettre un peu partout et je vais voir ce qui se développe le mieux en fonction de l'exposition, en fonction de l'humidité, en fonction des plantes voisinantes et j'en passe. Donc ça, c'est... C'est super important d'être dans vraiment le mode essai erreur apprentissage. Se planter, c'est grandir. Je répète, je répète, se planter, c'est grandir. Voilà. Ça, c'était pour la perma en général, pour le monde de l'entreprise, c'est pareil en fait. Voilà, c'est pareil. Il y a des petites règles en plus, notamment la règle des un tiers, le fait de pouvoir mesurer, évaluer, assumer et s'engager. Les tests de robustesse, les stress tests, ça permet d'avancer sereinement dans son entrepreneuriat. Et enfin, pour l'autorégulation au niveau des enfants, c'est la notion de... d'auto-évaluation justement et surtout surtout surtout ben c'est un peu ce que je disais tout à l'heure c'est toujours pareil c'est privilégier les conséquences naturelles aux conséquences logiques si vous savez pas ce que ça veut dire ben démerdez vous cherchez regardez ce que ça veut dire mais les conséquences naturelles c'est c'est votre gosse qui apprend tout seul parce qu'il est tombé qui s'est relevé qui se dit tiens faudrait que je me tienne à la porte ou ou au mur pour avancer Les conséquences logiques, c'est de dire à votre enfant Tiens, tu ferais bien de te tenir sur le mur ou sur la porte pour avancer. Bon, c'est logique, c'est bien, mais ça vient de vous. Et du coup, ça nuit à son apprentissage personnel parce que vous êtes la béquille qu'il n'a pas besoin.

  • Speaker #1

    C'est montrer les gestes pour leur permettre d'avancer par eux-mêmes. Tu te calmes. Et en confiance.

  • Speaker #0

    Tu vas te calmer. Tu vas te calmer. Voilà, tout de suite. Ça, c'était autorégulation. Très bien, quatre. Merci. Le

  • Speaker #1

    5. Utiliser et valoriser les ressources et les services renouvelables. Laisse-t-on faire la nature ?

  • Speaker #0

    Laisse-t-on faire la nature, c'est exactement ça. En fait, quand on a fait notre première boucle de rétroaction, on apprend des choses. Le premier message, c'est qu'il faut que tu remettes un peu plus de services renouvelables dans ton projet. Donc, on va réutiliser de façon passive et directe les éléments, travailler les écosystèmes, travailler le low-tech. peut-être développer... Moi, j'entends beaucoup des gens qui disent j'ai pas d'autonomie alimentaire, nanana Mais en fait, tu vas dans la forêt ou tu vas dans n'importe quel endroit, tu marches sur une assiette. Donc la cuillère sauvage, ça peut être aussi un truc super intéressant. Donc voilà, il faut toujours travailler ces notions de services renouvelables. Et c'est pareil pour le monde de l'entreprise. Travailler, ça a raison d'être. Ça, c'est quelque chose de très renouvelable, en fait. Donc il faut bien la travailler, bien l'entretenir. Les RH, la gouvernance, les paysages et les infrastructures, l'intelligence inépuisable, faire preuve d'exnovation, alors je vais balancer des mots, si on pouvait les mettre au scrabble, on se ferait des scores de dingue. Donc, exaptation, incrémentation, disruption, voilà, tous ces trucs-là qui permettent de changer un petit peu de façon de penser au niveau entrepreneurial. mais qui permettent aussi de sortir du silo et de sortir de l'effet tunnel, tout simplement. Et pour la perméducation, rapidement, toucher le cœur avant la tête, travailler l'intelligence émotionnelle, bricoler avec vos enfants, leur parler de leurs neuf sens. Oui, neuf sens. Je vous invite à aller chercher. Vos enfants apprennent normalement si votre école est à jour. Ça, c'est un test de mise à jour de l'école. Si votre école est à jour, ils n'enseignent plus que nous avons cinq sens, mais ils enseignent que nous avons neuf sens. Demandez à vos gosses qu'est-ce qu'ils ont appris. Est-ce qu'ils sont plutôt cinq sens ou plutôt neuf sens ? Et envoyez-nous votre réponse. Et pour tous les curieux de mais c'est quoi les neuf sens ? soit vous nous envoyez un message, soit vous allez chercher par vous-même, tout simplement. Sixième principe. On est bientôt à la moitié, les enfants.

  • Speaker #1

    Ne pas produire de déchets.

  • Speaker #0

    Ne pas produire de déchets.

  • Speaker #1

    Mieux vaut prévenir que guérir.

  • Speaker #0

    Mieux vaut prévenir que guérir. Ça sert à quelque chose que je répète ?

  • Speaker #1

    Non, rien.

  • Speaker #0

    Donc...

  • Speaker #1

    Les 5 R.

  • Speaker #0

    Les 5 R. Alors, les 5 R. Attention, accrochez-vous. Refuser. Ah bah, vas-y.

  • Speaker #1

    Refuser, réduire, réutiliser, réparer et recycler. Ça, on est vraiment là sur l'éthique à adopter en matière de déchets. Exactement. Donc faire son compost, on l'a dit tout à l'heure, ça devient incontournable. Recycler des affaires usagées, réduire le gaspillage alimentaire, acheter en vrac, acheter d'occasion. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Sur le volet permaculture, au jardin, c'est le compost, les toilettes sèches.

  • Speaker #1

    Les toilettes sèches, exact.

  • Speaker #0

    Arrêter de faire p... pipi et caca dans de l'eau potable. S'il vous plaît.

  • Speaker #1

    C'est un peu bête.

  • Speaker #0

    S'il vous plaît. Ah, punaise. Qu'est-ce que... Oui, je suis désolé. Je vais juste finir sur l'eau potable parce que ça me... Mais l'eau potable sur terre, c'est l'équivalent du lac Baïkal. D'accord ? L'eau potable sur terre, c'est un lac. Arrêtez de chier dedans. Voilà, merci.

  • Speaker #1

    On va te faire des amis.

  • Speaker #0

    Oui, franchement.

  • Speaker #1

    Récupérer l'eau de pluie, réparer ses outils avec soin, réparer maison, réapprendre à réparer. Il y a de plus en plus de manières de faire, de sociétés qui aident à réparer ses électroménagers. Il y a avoir une gourde plutôt que d'acheter des bouteilles. Le plastique, il faut arrêter avec ce plastique qui envahit le monde. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Oui, alors ce n'est pas pour vous mesdames, qu'elle dit ça, avoir une gourde. Oh, c'est moche. Oh, c'est moche. Pour l'entreprise, l'économie circulaire et surtout, en complément de l'économie circulaire, on va avoir l'économie de l'usage et de la possession. Donc ce qu'on appelle l'économie de la fonctionnalité. Et ça, c'est des super vecteurs de développement, d'activité, mais aussi surtout de satisfaction et donc de réduction de déchets. Parce qu'on n'est plus dans je possède un matériel et je le jette. On est dans j'utilise un matériel et je peux peut-être en faire partager avec d'autres. Et en même temps, quand je ne m'en sers pas, il est utilisé par d'autres. Et s'il est cassé, je peux peut-être le réparer ou le rendre à celui qui me l'a... prêté à l'entreprise qui m'a vendu, loué ou vendu. Enfin voilà, on est vraiment sur quelque chose de différent. Et c'est important de bien intégrer cette notion de fonctionnalité et non de possession. Pour la perma-éducation, si on rentre sur le sujet, c'est un peu tout ça, mais ramené au monde de l'enfant. Donc, par exemple, le cas classique, c'est les cadeaux. Bon, les cadeaux, stop, on arrête le cadeau matériel. Moi, je... Je parle pour Diane parce qu'en fait il y a quelques années, quand on est arrivé ici, on a été les premiers à faire pour les anniversaires des enfants, tu sais. Ouais, parenthèse, Diane me montre le temps. On est à 47 minutes. Si vous avez décroché, c'est dommage, mais vous pouvez revenir. Et sinon, on est à ça de faire plus quoi la prochaine fois ? Ou sinon...

  • Speaker #1

    C'est un gros volet là.

  • Speaker #0

    C'est un gros pavé, ouais. Je le savais qu'en allant sur la perma, on serait... Voilà, elle me fait des gestes là. Qu'est-ce que c'est ? Pourquoi t'es...

  • Speaker #1

    C'est moche ces gestes Non je vais sur la santé Non c'est bon,

  • Speaker #0

    attends j'ai pas fini Parce qu'on a pas fini, ça c'est très important Les cadeaux des anniversaires des gosses On arrive dans une salle Là où il y a 8-10 gamins Ça court dans tous les sens, il y a du sucre Que ce soit en boisson Ou en gâteau Ou en bonbon Et après c'est l'ouverture des cadeaux Donc tout le monde y va de son petit cadeau Avec son papier emballage Blablabla Bon, ça, il y a cinq ans, quand on est arrivé là où on est arrivé, c'était comme ça. Et moi, j'ai dit à Diane, c'est hors de question qu'on cautionne ça. Donc, on s'est mis à faire ce qu'on appelle des cadeaux immatériels. Donc, cadeau immatériel, c'est quoi ? C'est une petite enveloppe avec un petit message écrit par l'enfant qui offre le cadeau et qui dit tu viens à la maison passer une demi journée. On va se faire une balade en vélo. On va aller au cinéma. On va se faire un petit repas. On va se faire amuser, un peu d'agrobranche, blablabla. Voilà. Et bien, cinq ans après, c'est, je pense, la majorité des cadeaux lorsqu'on est sur les anniversaires. Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Avec les copains, oui.

  • Speaker #0

    Donc, au début, on est des ovnis, mais après, c'est les autres, les ovnis. Donc, je vous invite à expérimenter ce truc-là. Et donc, insuffler ça dans cette génération qui est la génération d'avenir.

  • Speaker #1

    Et surtout, c'est vraiment des souvenirs qu'ils n'oublient pas. Parce que des cadeaux matériels, moi, les miens, ils ne savent déjà même plus ce qu'ils ont eu à Noël de matériel. Par contre, ils se souviennent de ce qu'ils ont eu d'immatériel. Et on est en janvier.

  • Speaker #0

    Et on est en janvier.

  • Speaker #1

    Pour la santé, quand même, je pense que sur la partie déchets, évitez au maximum tout ce qui va être chimique, les perturbateurs endocriniens. Ça va du déodorant chimique, ça va au parfum d'ambiance, ça va au... Ça, on est vraiment sur du déchet qui... qui... des cosmétiques non écologiques, les produits ménagers, les pesticides dans les jardins. Remplacez le plus possible pour ne pas nuire. Parce que là encore, on nuit à la nature, à la planète, mais aussi à son corps. C'est énorme ce qu'on ingère dans ces cas-là. Est-ce que tu as d'autres choses à rajouter sur ce principe ?

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Alors, principe 7, la conception des motifs au détail.

  • Speaker #0

    Alors là, normalement, je devrais introduire... Ouais, je devrais introduire la notion fractale qu'on retrouve dans la permaculture. Je ne vais pas le faire. Je ne vais pas le faire, dites-vous qu'à partir de maintenant, ce qu'on va évoquer, c'est plutôt les choses qui vont s'imbriquer entre les systèmes. Tout ce qu'on a vu jusqu'à présent, c'était une approche plutôt dite individuelle, sur un objet, un chantier, voilà. Et tout ce qui va suivre derrière, ça va être, tout ce qui va suivre à partir de maintenant, ça va être plutôt la co-évolution, comment tous ces objets, ces systèmes évoluent entre eux. Du coup, j'introduis la notion de fractal. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que... Ben oui, parce que un objet, un élément, un système, on va appeler ça comme ça, un système, il est lui-même fait de plein de sous-systèmes. Voilà, quand vous regardez un flocon de neige à l'œil nu, là, vous voyez les petites branches du flocon de neige. Bon, ben quand vous regardez ce flocon de neige au microscope, hop, et ben ce même flocon de neige, il est fait de plein de petits flocons de neige qui ont le même pattern, le même motif que le flocon de neige principal. Pareil pour la toile d'araignée. Bon, pareil pour plein de choses. Pareil pour notre cerveau. Donc à partir de maintenant, on va être sur la coévolution des systèmes et des sous-systèmes entre eux. Et le premier, comme l'a dit Diane, c'est partir des structures d'ensemble pour arriver au détail. Là, typiquement, il faut se poser des bonnes questions. Et donc, on est plutôt sur la planification. On est sur beaucoup de jus de cerveau. Parce qu'en fait, retenez juste un truc. C'est que quelque chose qui... qui foirent au niveau de la planification de l'étude et autres, ça va vous coûter 1 à modifier. En revanche, si vous gardez ce problème-là et que vous le ramenez au développement, ça va vous coûter 10. Et puis si vous gardez ce problème au niveau du développement et que vous le ramenez au déploiement, ça va vous coûter 100. Et puis si vous l'avez gardé ce problème et que vous l'avez installé et que maintenant vous devez le maintenir, ça va vous coûter 1000. Donc, que ce soit pour la permaculture, la perméconomie ou la perméducation, c'est très important. Alors, des fois, on a l'impression de tourner en rond, mais ce n'est pas grave, c'est un vecteur de champ de possible. C'est vraiment très important de prendre le temps, de se poser les bonnes questions, posez-vous plein de questions, même les plus folles, et ça vous permettra de gagner en sérénité. Et donc, pour ça, en perma, il y a un outil qu'on appelle le design. avec un acronyme qui s'appelle Vobredim. Je ne vous en dis pas plus, mais allez chercher si ça vous intéresse. Un autre truc aussi, on le dégarde sur ce poste-là, sur le conception, c'est la notion de vision. Donc l'idée de ce principe, c'est vraiment d'avoir une vision globale et une action locale. C'est-à-dire qu'il faut avoir une vision vraiment la plus lointaine possible, même sur plusieurs générations, c'est pas gênant. mais vraiment avec des actions locales. Et donc, pour ça, il y a plein de petits outils qui nous permettent d'avancer sereinement.

  • Speaker #1

    En santé, on va être sur des médecines préventives, holistiques, anticipées. Donc, renforcer ses défenses. Comme disait le célèbre Hippocrate, que ton alimentation soit ta première médecine. Donc, voilà, favorisez vraiment les aliments auxquels vous voulez ressembler. Mettez de la couleur, mettez du bon, du bio, respectez les cycles naturels, la vie du sol, des animaux. Refusez tout ce qui est chimique, tout ce qui est pesticides. Enfin voilà, on va être sur du, comme on l'a déjà un peu dit, local, saison, le moins transformé possible.

  • Speaker #0

    Exactement. Principe

  • Speaker #1

    8. 8, t'as parlé d'éducation sur le 7 ?

  • Speaker #0

    Ah non c'est vrai en fait sur la perméducation sur le 7 c'est vraiment identifier et savoir exprimer son besoin apprenez à vos enfants à exprimer leurs besoins les je sais pas, j'en ai marre donc on insiste on essaye de, et si tu savais qu'est-ce que tu pourrais dire tu sais pas encore donc vas-y balance voilà faut qu'ils apprennent à exprimer leurs besoins leurs émotions ça ça va les aider et leur apprendre aussi la technique des petits pas. Ça leur permet d'avoir une vision lointaine et d'attaquer pas à pas leurs projets. Et enfin, de changer le rapport à la pénibilité qui revient au principe de produire une récolte. C'est-à-dire qu'il y a le goût de l'effort qu'aujourd'hui, avec tous nos outils assistés, que ce soit virtuels ou matériels, On a de moins en moins envie de donner de l'énergie, on devient des feignants, des grosses feignasses. Le rapport à la pénibilité, le rapport à l'effort est à reconstruire, à retravailler. C'est ce qu'on fait dans ce genre de situation.

  • Speaker #1

    Maria Montessori insistait aussi sur la nécessité d'un environnement nourricier, riche pour l'enfant. Un environnement extérieur animé, réchauffé par l'amour, riche en aliments, où tout accueille, où rien n'entrave. Et il y a aussi David Holgren qui parlait des enfants, qui disait que lorsque les enfants découvrent très jeunes le plaisir de fourrager dans un jardin pour y trouver de la nourriture, ils sont plus susceptibles d'acquérir en grandissant une compréhension profonde et intuitive de notre dépendance à l'égard de la nature et de son abondance. Je cite.

  • Speaker #0

    C'est beau ça.

  • Speaker #1

    C'est David qui l'a dit, c'est pas moi.

  • Speaker #0

    Sacré David. Du coup, on passe au principe 8.

  • Speaker #1

    Intégrer plutôt que séparer. L'union fait la force, quoi.

  • Speaker #0

    L'union fait la force, ouais. Donc là, c'est penser différemment que ce qu'on nous a inculqué. Donc là, c'est le truc anti-compétition, c'est le truc anti-évaluation. Voilà, on est plutôt dans l'inclusion, on est plutôt dans les symbioses qu'on va retrouver.

  • Speaker #1

    Les associations.

  • Speaker #0

    Voilà. T'as quand même coupé aussi, présent que t'y es. Ouais. Ouais, super. Donc voilà, penser aux associations, penser à la mutualisation. Et il y a une règle, alors là aussi je pourrais y passer une grosse demi-heure, c'est un élément, plusieurs fonctions, une fonction, plusieurs éléments. En fait, pour que votre système soit résilient, c'est important que vous ayez beaucoup de rédondance. Dans le vivant, il y a beaucoup, il y a énormément de rédondance, d'incohérence, d'inefficacité, voilà. Mais c'est ce qui fait que ça marche, c'est ce qui fait que c'est robuste. Ce n'est pas performant, mais c'est robuste, c'est stable, c'est stable malgré les fluctuations. Donc, n'hésitez pas à mettre de la redondance et à penser et, et pas où. À penser avec et pas pour, ou encore moins vers. Voilà, penser avec, penser et. Et développer la coopération. Ça, on le retrouve aussi dans le monde de l'entreprise, à travers des outils comme l'intelligence collective, en privilégiant les liens top-down, bottom-up. En développant les qualités relationnelles, de coopération, d'entraide, il y a plein d'outils aujourd'hui qui permettent de se sentir bien au travail, et ça c'est important parce que la jeune génération, elle a un autre rapport que nous vieux cons au travail. Donc il faut être vaillant sur ça.

  • Speaker #1

    Puis dans le pratico-pratique, t'avais fini ?

  • Speaker #0

    Oui, mais vu que tu as envie de me couper la parole, vas-y, c'est ton plaisir.

  • Speaker #1

    Dans le pratico-pratique, ça va être aussi faire du sport utile en se déplaçant pour aller au travail à vélo, monter les escaliers. Ça va être faire des tâches ménagères avec les enfants. Une étude a montré que c'était de faire participer les enfants aux tâches domestiques dès 3 ans. C'est bon pour l'enfant, puis c'est bien aussi pour nous. Donc, réduire les produits raffinés. Cuisiner des produits bruts pour tout ce qui va être, moi je reviens toujours sur la cuisine, la santé. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Sur la perméducation, il y a un truc aussi qui est la gestion des émotions. Plutôt que de rejeter l'émotion qui arrive parce qu'on n'arrive pas à mettre un mot, parce que c'est un peu désagréable, parce que plein de toutes ces choses-là. L'idée c'est d'être dans l'accueil, l'acceptation. Et peut-être même la boucle relationnelle avec ce qui est en train de se passer dans son corps et dans son esprit, pour pouvoir donner à nos enfants la capacité de réguler leurs émotions quand ils seront un peu plus grands, à l'âge de l'adolescence ou même à l'âge adulte. Ça, c'est des choses qu'on ne nous apprend pas à l'école. Et que si vous, parents, vous ne leur donnez pas ces moyens-là, vous allez vous retrouver avec des gamins qui pourraient peut-être être en souffrance parce qu'il y a quelqu'un qui leur a mal parlé. ou que ça part en violence. C'est souvent l'étape d'après la compétition, c'est la violence. Déjà la compétition c'est un signal fort qu'il ne faut pas aller vers là, parce que de toute façon on va vers la violence. Donc soyez vigilants à toutes ces choses-là. Et donc introduisez dans votre éducation la notion de nuance de gris, moi j'appelle ça comme ça. Parce qu'en fait ce n'est pas tout blanc ou tout noir, c'est une nuance de gris. Et c'est pas qu'une cause, une conséquence, c'est souvent multi-causes, multi-factorielles. Donc c'est important d'intégrer toutes ces petites choses-là pour... Développer l'esprit d'entraide, la servabilité, l'esprit d'équipe et toutes ces choses-là. Moi, c'était bon pour ce principe-là.

  • Speaker #1

    Après, il y a le yoga.

  • Speaker #0

    Ah, le yoga. Principe 8 bis, a priori, parce que madame, elle veut mettre du yoga.

  • Speaker #1

    Non, parce que dans intégrer plutôt que séparer, on est typiquement, pour moi, dans ça. Audrey, si tu nous écoutes, tu me diras si je dis des bêtises. Mais dans le yoga, il y a le corps, il y a le cœur et il y a l'esprit. Donc, c'est aussi... Ça rejoint aussi la permaculture, intégrer plutôt que séparer. Donc, pratiquer le yoga, surtout avec Audrey. Ça va,

  • Speaker #0

    tu fais ton placement de copine. C'est même plus placement de produit, c'est placement de copine maintenant.

  • Speaker #1

    Donc, principe numéro 9. Utiliser des solutions lentes et à petite échelle.

  • Speaker #0

    Eh oui ! Là, c'est simple. À partir de maintenant, tout ce qu'on va vous dire, c'est qu'il y a le système actuel. Il faut faire l'inverse. Voilà, on a parlé de la compétition, il faut faire de la coopération. On vit dans un monde où on va à 200 à l'heure, c'est à base du matin, vite vite vite, après manger le midi, il faut faire vite vite vite, et après le soir, il faut vite vite rentrer, vite vite s'occuper des enfants, vite vite les doucher, vite vite manger, vite vite vite vite vite vite vite vite, voilà. Ça bug ? En fait, dans la nature, c'est lent, c'est très lent. Et donc, voilà, une fois que j'ai dit ça, en fait, j'ai tout dit. Essayez de vraiment développer pas à pas vos projets. Voyez, un exemple, c'est quand même de chercher petit. Chercher petit, pourquoi ? Parce qu'en cherchant petit, si vous devez réviser votre projet, votre action, il n'y aura pas grand-chose à réviser parce que c'était petit, justement. Donc, c'est plus créatif et c'est plus efficace et c'est donc moins énergivore. Donc, voilà, travaillez ça. Pour les entreprises, essayez de sortir de la taille critique de l'entreprise et plutôt raisonnez sur la taille d'épanouissement. La croissance pour croître, ça ne sert à rien. Et puis, qu'est-ce qu'on met derrière croissance ? Si c'est juste le prisme du chiffre, c'est vraiment que ça ne sert à rien. C'est dommage, vous n'avez qu'un pied sur la chaise du développement. Donc voilà, l'idée, c'est vraiment d'adapter votre économie aux territoires, aux humains, travailler avec des périmètres restreints, donc définir les limites de l'entreprise, développer ce qu'on appelle la scalabilité. Je ne rentrerai pas dans le détail de la scalabilité, mais regardez sur Internet, il y a des choses très intéressantes autour de ça. Et de travailler aussi l'innovation frugale et cohérente. Quand on veut faire... Bien avec moins. Less is more, exactement. Ceux qui nous connaissent, ils savent ce que ça veut dire. Et pour la perméducation, c'est prendre le temps de faire une chose à la fois. Prendre le temps, et c'est ce que moi j'ai beaucoup aimé dans l'éducation Montessori, c'est que le travail, il est préparé, il est guidé, il est présenté, il est lent, mais au moins ça rentre. on le fait que quelques fois et ça rentre dans la tête de nos chères petites têtes brunes donc voilà, lentement, des gestes lents, des repas lents la lecture à voix haute, pour développer la patience, pour développer la tolérance voilà, ça c'est des choses on prend son temps c'est bien,

  • Speaker #1

    je crois qu'on a on a saisi, et ne sous-estimez pas les petits gestes Au quotidien, il y a de quoi faire.

  • Speaker #0

    Tu veux faire du yoga encore ? Non,

  • Speaker #1

    mais on peut faire des petits gestes qui ont leur impact. Donc ça, c'est important et ça fait vraiment partie de ce principe-là.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup pour cette intervention. Je pense qu'avec ça, on peut...

  • Speaker #1

    Je peux développer.

  • Speaker #0

    Non, tu ne développes pas. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    Principe 10.

  • Speaker #0

    Allez, principe 10.

  • Speaker #1

    Utiliser et valoriser la diversité. Ne mettez pas tous vos yeux dans le même panier.

  • Speaker #0

    Oui, parce que les yeux dans le même panier, ça fait mal. Les oeufs,

  • Speaker #1

    les oeufs.

  • Speaker #0

    Les yeux, c'est compliqué. Bon, ben oui, là aussi, tout est dit. Avec le titre, tout est dit. Diversifier, diversifier, diversifier. Mélanger toutes les cultures possibles et inimaginables. Et moi, souvent, quand les gens viennent faire leur stage en Pérou, ils attaquent leur projet avec les associations. Alors oui, il y a des associations, mais c'est des approches très empiriques. Il y a l'exemple de la mille pas, où les trois sœurs avec le maïs, la courge et le petit pois, ou le haricot, c'est sympa, ça marche très bien, mais... C'est du plus plus parce que ça marchera très bien si vous avez une bonne exposition, un bon sol. Donc ça fera un plus, mais ce n'est pas tout. Donc ne rentrez pas dans la permaculture que pour faire des associations de plantes. Parce que, après, je ne sais pas qui va vous transmettre la permaculture, mais ce n'est pas l'alpha et l'oméga de la permaculture, très clairement. Donc vivre des expériences, essayer des choses, voir comment ça se comporte. imbriquer des choses qui sont plutôt grimpant rampant couvre-sol machin ça c'est marrant voilà fait fait vous faites vous plaisir par rapport à ça mais ne rentrez pas billes en tête alors je sais que je dis ça parce que moi j'ai fait cette erreur là d'avoir mon tableau et de dire bon bah il faut que je mette absolument telle culture avec telle autre culture parce que c'est marqué sur le tableau bon bah non c'est pas c'est pas ça donc par contre ce qui est important c'est de diversifier voilà diversifier polyculture c'est vraiment super important Pour l'entreprise, c'est pareil. Travailler avec un creuset local. Dans votre environnement, si vous êtes entrepreneur, il y a des écoles, des entreprises, des associations. Il faut travailler avec tous ces gens-là. Ce n'est pas juste des clients et des fournisseurs. Il faut travailler, élargir le spectre. Je sors d'une formation avec des entrepreneurs la semaine dernière et je retourne cette semaine avec d'autres. et en réfléchissant avec le prisme permaculturel, ils ont développé dans leur étude de cas, ils ont développé des petites choses super sympathiques qui élargissent le champ juste du chiffre. L'exemple, je pense à Juliette et son magasin de vêtements, dans notre discussion, elle rajoute déjà de la seconde main dans son magasin, et puis pour aller plus loin, On réfléchit à introduire des personnes âgées à la retraite qui s'ennuient devant la télé pour les mettre dans le magasin pour créer des ateliers de réparation de vêtements. Et du coup, ça élargit le spectre social, ça élargit la vitrine du magasin et ça permet de générer d'autres interactions qui sont vecteurs de développement, tout simplement.

  • Speaker #1

    C'est génial ça ?

  • Speaker #0

    C'est génial ça, merci. Voilà, ça c'était pour le monde de l'entreprise. Qu'est-ce que je peux dire d'autre sur le monde de l'entreprise ? Oui, raisonner en recherche-action. Voilà, recherche-action et pas juste formation-action. Ouais, recherche, ok, ça me fait des gros yeux. 1h07, ok, merci. Et pour l'enfant, c'est développer les talents, c'est développer aussi l'alloparentalité. Alloparentalité, dit autrement, tout le monde est parent en fait. Ça marche comme ça dans les tribus. Petite précision quand même importante Notre façon de voir le monde D'accord Elle est plutôt weird Elle est plutôt weird Enfin quand je dis notre système occidental tel qu'on le connait aujourd'hui C'est weird Je vous invite à aller regarder ce que ça veut dire l'acronyme weird Ça veut dire bizarre en anglais Mais ça veut surtout dire Western, educated, industrial Rich, undemocratic Et ça Ça c'est même pas 16% de la population mondiale.

  • Speaker #1

    C'est très récent aussi.

  • Speaker #0

    C'est très récent, mais c'est surtout que ce n'est pas 16% de la population mondiale. Et on en fait un dogme. On en fait une norme. Allô ? Il n'y a pas un problème, là ? Donc, dans les 84 autres pourcents de la population mondiale, l'exemple typique de la loparentalité, c'est que... Quand en France, enfin dans le monde occidental, votre femme, elle a mis la chose la plus importante au monde, elle a fait naître la chose la plus importante au monde, et bien après, il faut que vite qu'elle se retrouve ses forces et que vite elle aille travailler. Bon, l'alloparentalité, ce n'est pas ça. L'alloparentalité, c'est carrément l'inverse. Maman, elle a mis la chère petite tête brune au monde, elle va se reposer. Elle sera là juste pour allaiter l'enfant et le reste du temps... l'enfant, il est prêt, il est pris en charge, il est géré par tonton, tata, le papa, les cousins, les grands-pères et les machins et on est tous parents. C'est ça l'alloparentalité. D'ailleurs, quand les familles viennent chez nous, on fait preuve d'alloparentalité. C'est-à-dire que je parle à vos enfants comme je parle à mes enfants. Et c'est ok. D'ailleurs, ça permet de développer d'autres réactions. C'est très intéressant. Voilà, je ne vais pas m'éterniser parce que tu me fais des gros yeux.

  • Speaker #1

    Non mais arrête, je suis pas de gros yeux.

  • Speaker #0

    Si, tu fais des gros yeux, ils sont énormes.

  • Speaker #1

    Dans l'alimentation, diversifier, alors oui diversifier, mais attention à pas manger tout et n'importe quoi, parce qu'aujourd'hui, il y a un peu ça qui est rentré dans la société. Donc on peut diversifier sa nourriture en restant dans... Le végétaux, enfin les végétaux parce qu'effectivement il y a une diversité incroyable de fruits et de légumes qui apporte tout ce dont on a besoin donc ça c'est hyper important. Quoi d'autre on a fait le tour là ? Ok, de toute façon il faut qu'on...

  • Speaker #0

    Oui exactement, qui est en plus super important.

  • Speaker #1

    Le principe 11, utiliser les interfaces et valoriser les éléments de bordure.

  • Speaker #0

    Alors, je vous disais tout à l'heure qu'il y en avait deux qui étaient super importants pour moi. Le troisième, le top 3, c'est celui-là. Il rentre dans le top 3, celui-là, c'est les interfaces, les interactions. Il faut multiplier, multiplier, multiplier les interactions. Pour faire simple, quand vous avez une zone d'un côté et une zone de l'autre, il y a une frontière commune entre les deux. C'est au niveau de la frontière commune que vous allez avoir le maximum de vie. Parce qu'il y a la vie de la zone 1, la vie de la zone 2. Et à la frontière, il y a la vie de la zone 1 et 2. Et donc, c'est foisonnant. Et ça, on le voit bien sur les lisières de rivières, sur tout ce qui touche, quand on fait un peu de potager, les haies. Quand je dis potager, ça peut être aussi des plus grosses cultures, mais les haies, c'est le vecteur d'interface. Et ça permet de créer de la biodiversité et donc de préserver les cultures intéressantes. ça me fait penser... non c'est bon. Donc les bordures, les bordures, les bordures et qu'en fait dans le monde de l'entreprise qu'est ce que c'est ? C'est développer les interactions, développer aussi le dépassement de fonctions et faire évoluer vos fiches de poste pour élargir un peu le prisme de la fonction pour ne pas se retrouver coincé si il y a un départ ou s'il y a une maladie ou que sais-je. L'idée aussi c'est de se faire rencontrer des visions différentes dans l'entreprise. Je ne sais pas dans quoi vous travaillez, mais très souvent dans une entreprise, il y a un gros fossé, un gros clivage entre le monde commercial et le monde technique. C'est le premier truc auquel il faut vous servir de ces interfaces pour qu'ils communiquent et pour que ça se passe mieux, pour qu'il y ait plus d'adhérence et de compréhension du monde de l'autre. Oui, complètement. Les interfaces, ça va permettre vraiment de comprendre le monde. qu'on ne connaît pas et ça va être une source de richesse et j'en passe. Ah,

  • Speaker #1

    il y a David Holgren qui disait justement Les bordures sont des zones dynamiques et productives où s'échangent des matières et de l'énergie. C'est là que se nouent les relations coopératives et compétitives.

  • Speaker #0

    Exactement. Merci David. Grâce à toi, on n'y voit plus que ça.

  • Speaker #1

    Et ça marche pour tout. Ça marche sur la santé, sur nos organes, au sein des êtres vivants, les poumons, les intestins, la peau sont des surfaces d'échange. D'une extraordinaire complexité.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc voilà, et donc côté enfant, la diversification sociale, le fait d'être dans le dépassement de soi, le fait de développer l'assertivité, d'inciter le changement. Toutes ces petites zones un peu confrontantes, de quoi on parle ? On parle de votre zone de confort. Vous avez votre zone de confort. Et en dehors de cette zone de confort, qu'est-ce que vous avez ? Vous avez l'inconnu. Et à la frontière entre votre zone de confort et l'inconnu, vous avez votre espace de curiosité. Bon, tout est dit, développez votre espace de curiosité pour que l'inconnu soit de moins en moins inconnu et que vos zones de confort soient de plus en plus larges. Petite parenthèse, quand je dis que l'inconnu soit de moins en moins inconnu, plus on en apprend et moins on en sait. Voilà, ça c'est un truc aussi qui est important à intégrer. Donc, c'est pas grave, mais il faut être conscient de la chose et que c'est justement pas le fait de tout savoir qui est important, mais c'est le fait d'accumuler de la connaissance et de l'expérience qui nous enrichit.

  • Speaker #1

    Ça n'empêche pas de continuer d'apprendre.

  • Speaker #0

    C'est ce que je viens de dire. Tu parles podcast, tu comprends pas, c'est le message.

  • Speaker #1

    Mon principe 12.

  • Speaker #0

    12, t'as un problème ?

  • Speaker #1

    Face au changement... être inventif !

  • Speaker #0

    Ouais t'as un problème toi ! Si t'as un problème, c'est que t'as la solution ! Et oui, le problème est la solution ! Ben voilà en fait, ce principe en fait, il nous dit de voir les choses un peu différemment et quand on se heurte à un problème, se dire que c'est en fait l'occasion, souvent c'est toujours la même, avec notre expérience on se rend compte que c'est souvent la même chose. Quand on a un problème, c'est l'occasion d'élargir justement notre zone de confort, d'élargir notre zone de curiosité, d'apprendre quelque chose et surtout de lâcher. Lâcher !

  • Speaker #1

    Transformer les contraintes en opportunités.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Être flexible.

  • Speaker #0

    Oui, être flexible et voilà... Durer. C'est se poser et sortir de son train-train, de son rond-rond pour pouvoir exploiter ce qui est là. C'est un monde d'opportunités. Moi, quand je parle beaucoup de changement climatique, c'est assez anxiogène. Quand on fait une fresque du climat, franchement, à la fin de la fresque du climat, on a envie de se couper les veines. Soit on sait le problème et on reste dans le problème et on cherche toutes les lames de rasoir rouillées comme ça, au moins on passe à autre chose. soit on se dit que c'est une bonne opportunité pour créer quelque chose de plus puissant. Et c'est un monde d'opportunités. Et c'est aussi le message qu'on tient à faire passer quand on accueille les gens en formation et autres, c'est qu'on a tout, on a encore la chance d'avoir et des ressources, et des moyens, et de l'énergie, au sens propre comme au sens figuré, pour pouvoir être acteur du monde de demain. Donc go, go, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Voilà. Et pour reprendre, je passe un coucou, alors je ne pense pas qu'il nous écoute, mais à Philippe et son papa. Je tairai les noms parce qu'ils sont connus, mais son papa, pour rentrer dans son bureau, il y avait une petite phrase qui disait si vous pensez rentrer dans ce bureau avec un problème sans solution, c'est peut-être que vous faites partie du problème Voilà, j'adore cette phrase. Alors elle est assez percutante. En matière de management, c'est assez incisif. Mais c'est vrai. Arrêtons de nous plaindre et soyons vecteurs de propositions. On n'aura peut-être pas la bonne réponse. Mais on s'en fout d'avoir la bonne réponse. Le but du jeu, c'est d'expérimenter des choses. Donc voilà, je vais me calmer. Je vais faire 2-3 minutes de méditation pour redescendre. Mais c'est super important.

  • Speaker #1

    Pour les enfants ?

  • Speaker #0

    Les enfants, c'est bon les enfants.

  • Speaker #1

    Nos enfants ne connaîtront pas le même monde que le nôtre.

  • Speaker #0

    Oh là là, dites-moi, Les enfants oui bien sûr. Ah l'IA les amis, l'IA, si vous voulez qu'on parle de l'IA, je veux qu'on en parle parce que c'est puissant, c'est fou, c'est en train de nous déborder un truc de dingue. Mais vas-y pardon je t'ai coupé.

  • Speaker #1

    Non non c'est juste les préparer du coup au changement qui va s'opérer parce que il faut plutôt que leur apprendre des choses qu'ils ne connaîtront plus demain, leur apprendre plutôt à penser, à discerner. leur montrer la simplicité de la vie, l'éthique, enfin, revenir aux choses simples.

  • Speaker #0

    Exactement, revenir aux choses simples. Voilà, on a fait le tour. Heureusement qu'il n'y en a pas 53 des principes.

  • Speaker #1

    Eh oui, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Donc, on a fait un tour. J'ai l'impression qu'on a été très, très vite, mais ce n'est pas grave. C'est une autre façon de vous présenter les choses. C'est vrai que quand vous venez en stage, on prend le temps. C'est ça ce qu'on vient de faire en une heure. On le fait en beaucoup plus de temps, avec beaucoup plus d'incarnation, beaucoup plus de vécu, beaucoup plus de...

  • Speaker #1

    C'est une vraie immersion.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc on le vit.

  • Speaker #0

    Donc voilà. J'en profite, je le dis parce que j'y pense maintenant. Et si vous êtes arrivés à 1h18 à nous suivre jusqu'au bout, franchement, c'est super. Et merci. Et merci, merci beaucoup. Si vous voulez qu'on creuse d'autres sujets, vous écrivez sur Instagram ou à diane.autonovi.fr. Et voilà. Et dernière petite chose, c'est concernant les stages du mois d'avril. Stages du mois d'avril. On est désolé pour la zone A, il n'y a plus de place. Donc zone A, bye bye, merci, désolé. Il reste une place pour la zone B et je crois une place pour la zone C. Donc il nous reste le créneau du 7 au 11 avril et le créneau du 14 au 18 avril. Voilà.

  • Speaker #1

    Quand on dit une place, c'est ?

  • Speaker #0

    Ah oui, pardon. Oui, pardon, on rembobine. C'est pour un stage en famille, généralement. Là, c'est plutôt les vacances scolaires, donc on est plutôt en famille. Et donc, voilà. Et puis, je suis un peu foufou, un peu... Diane, elle est avec des gros yeux, je ne sais pas ce que je vais dire. Si vous venez cette semaine-là, grâce au podcast que vous avez écouté jusqu'au bout, jusqu'au bout, jusqu'au bout, on vous fait une remise de 10%. Voilà. Non, oui, je sais, Diane, je sais, je sais.

  • Speaker #1

    Tout va bien.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est le jeu, je suis joueur et puis voilà. Donc, 7-11 avril, en sachant que vous arrivez le 6 et que vous repartez le 12. Et stage du 14-18 avril, vous arrivez le 13 et vous repartez le 19. En fait, on fait vraiment cinq jours complets avec donc papa, maman, les enfants.

  • Speaker #1

    Et on va aborder tous ces sujets de la permaculture au sens l'âge, la perméducation. La santé, l'alimentation ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, après on vous enverra. On vous enverra généralement comment ça se passe. On envoie un Google Form avec une quarantaine de cases à cocher où chaque membre de la famille choisit ce qu'il a envie de vivre pendant le séjour. Et ça, c'est ce que Diane et moi on kiffe. C'est qu'avec ce que vous allez mettre comme besoin ou cahier des charges, on va dire, nous on va vous construire un parcours pédagogique fait sur mesure pour le papa, la maman et les enfants. Et comme ça, ça fait une vraie immersion totale. En sachant que tout est pris en charge. J'aime pas cette expression, vous êtes nourris, logés, blanchis. Voilà, mais en tout cas, c'est le cas.

  • Speaker #1

    Et personnalisés,

  • Speaker #0

    surtout. Oui, et surtout personnalisés. Qu'est-ce qu'on n'a pas dit qu'il faudrait qu'on dise ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'on est pas mal.

  • Speaker #0

    On est pas mal. Donc, on se dit, dans 15 jours, dans 15 jours,

  • Speaker #1

    on sera... Les réponses aux questions.

  • Speaker #0

    Ah oui, punaise, les réponses aux questions.

  • Speaker #1

    Donc, on a eu des questions, alors, sur la... Permaculture très potagère, à savoir quel est le pourcentage de ce qu'on récolte chez nous à aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, pour répondre à Charlotte, je crois, c'est Charlotte qui avait écrit cette question. Tout à fait. C'est Charlotte. Bonjour Charlotte et merci pour les questions. Aujourd'hui, on est... Alors ça aussi, cette année, on n'a pas été bon parce qu'en plus on est parti en pleine culture. Enfin bon, on oublie. Mais on arrive grosso modo à 2-3 mois. Ce qui fait que 2-3 mois d'autonomie alimentaire. Ce qui est bien, mais pas top.

  • Speaker #1

    Mais pas suffisant.

  • Speaker #0

    Donc on travaille toujours notre autonomie alimentaire. Et là, je pense que cette année, ça devrait être une bonne année parce qu'on va être là. On va pouvoir s'en occuper. On va pouvoir... Alors après, ça va dépendre de la météo et de tout plein de choses. Mais normalement, les choses sont faites de façon à ce que ce soit assez résilient pour supporter les chaos climatiques, enfin météorologiques. Voilà. Donc ça, c'est pour répondre directement à la question. En sachant quand même qu'en ce qui nous concerne, on est plutôt entre... aux alentours de 100 kg de fruits et de légumes par semaine, donc il faut quand même nourrir la bête, et que d'un point de vue global, tout ce qu'on va manger chez nous, c'est soit issu de l'agriculture bio, enfin à minima c'est bio, et on passe par, petit coup de pub, parce que tu as parlé de ta copine tout à l'heure, Audrey, moi j'ai parlé d'une, pas d'un maître à penser, mais d'une personne que j'ai vue, on a discuté une demi-journée avec lui, qui s'appelle Rufino, qui est en Espagne, qui tient des... comment ça s'appelle ? Des cintas ?

  • Speaker #1

    Des fincas,

  • Speaker #0

    c'est des fermes... Des fermes espagnoles, sans serre, sans additifs, sans engrais chimiques, sans rien du tout.

  • Speaker #1

    Là, on vous parle de Fruitstock, notre fournisseur.

  • Speaker #0

    Et on vous parle de Fruitstock, de notre fournisseur, où on a lancé un centre... Enfin, on est organisme de...

  • Speaker #1

    Responsable d'un groupe.

  • Speaker #0

    Voilà, on est responsable d'un groupe. Et tous les... 15 jours, grosso modo, on va commander entre 300 et 500 kilos de fruits et de légumes.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais au total... Non, non, pas autant. Nous, on commande à peu près 100 kilos tous les 15 jours. Oui. Parce que c'est moi la responsable du groupe, donc il n'y a pas forcément la notion...

  • Speaker #0

    Vas-y, madame la responsable, vas-y.

  • Speaker #1

    Et on va dire qu'on est à peu près à 200 kilos, parce qu'on commande le plus sur le groupe. Donc on commande à peu près 200 kilos, mais il y a 100 kilos qui est pour nous tous les 15 jours.

  • Speaker #0

    Voilà. Et donc entre les 100 kilos qu'on commande tous les 15 jours, plus un peu notre production... Et bien en fait on vit dans des... on mange permaculturel. Voilà, ça c'est super important. Il y avait quoi d'autre comme question ?

  • Speaker #1

    Il y avait sur la notion de récolte, quelqu'un qui nous parlait des récoltes à rapport à ce qu'elle apportait à la terre.

  • Speaker #0

    Ah, Étoile des Neiges ! Coucou Étoile des Neiges ! Oui, alors c'était super intéressant, alors je n'ai pas son prénom, je ne sais plus, bon c'est pas grave. Je crois que je t'ai laissé mes coordonnées, étoile des neiges. Si tu écoutes ce podcast, rappelle-le moi parce que ton sujet, en fait, elle a un sujet qui est super intéressant, c'est qu'elle fait tout ce qu'il faut, mais elle n'a pas, selon elle, elle n'a pas, comment dire, des récoltes de qualité abondantes et tout ça. Donc, ça demande un peu d'investigation. Donc, on a commencé à s'échanger des infos et je suis très heureux de pouvoir l'aider. par par mes sms ou instagram c'est un peu chiant donc vocal c'est bien donc n'hésite pas à me rappeler donc on va clôturer là parce qu'on a largement débordé et donc on va se retrouver une prochaine fois le 9 janvier sortie 9 février pardon sortie du futur podcast et ce podcast il parlera de quoi mon amour

  • Speaker #1

    Je crois qu'on avait dit qu'on aborderait les bains froids et l'hormèse. On est encore en hiver, on est encore dans le sujet. Et c'est quelque chose qui fait partie de notre quotidien aussi. Donc voilà, on va aller sur ce sujet-là, il me semble, sur le prochain podcast.

  • Speaker #0

    Eh bien très bien.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas si vous avez des questions. Oui. Que ce soit sur le podcast qu'on vient d'enregistrer là tout de suite, sur la permaculture, ou sur d'autres sujets que vous aimeriez qu'on aborde, ou sur le prochain podcast sur les bains froids, si vous avez des questions sur ces sujets-là, comme ça on pourra les aborder lors du prochain podcast.

  • Speaker #0

    Alors du bain froid, pas que, c'est Ormèze,

  • Speaker #1

    20 ans de carrelage. Oui, le travail de l'Ormèze, l'intérêt du froid, de la respiration.

  • Speaker #0

    Oui, respirer ça peut servir. Voilà, on vous a spoilé le podcast.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup !

  • Speaker #0

    Gros bisous, tchuss !

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Description


Êtes-vous prêt à transformer votre quotidien et à embrasser un mode de vie plus durable ? Dans cet épisode de "Réveille-toi ! Révèle-toi !", Diane et Jérémy d'Autonovie vous plongent au cœur de la permaculture, un concept révolutionnaire qui va bien au-delà du jardinage. Diane et Jérémy introduisent la permaculture comme un véritable art de vivre, influençant chaque choix que nous faisons.

La permaculture, développée par Bill Mollison et David Holmgren dans les années 70, est née en réponse à la crise énergétique. Mais saviez-vous qu'elle représente bien plus qu'une simple méthode de culture ? Dans cet épisode captivant, vous découvrirez comment la permaculture englobe des domaines variés tels que l'éducation, la santé, l'économie, et même la gouvernance. Chaque "pétale" de la permaculture est exploré en profondeur, illustrant comment ces principes peuvent être appliqués dans divers aspects de notre vie quotidienne.

Diane et Jérémy vous guident à travers des chapitres enrichissants, où vous apprendrez à gérer vos ressources de manière efficace, à améliorer votre santé et à renforcer vos interactions sociales. Ce voyage à travers la permaculture vous montrera comment ces pratiques peuvent constituer une réponse concrète aux défis contemporains.

En conclusion, cet épisode vous encourage à intégrer la permaculture dans votre vie quotidienne. Imaginez un monde où chaque action, chaque décision, contribue à un environnement plus durable et équilibré. La permaculture n'est pas seulement une méthode de culture, c'est une philosophie de vie qui nous invite à repenser notre rapport à la nature et à notre communauté. Ne manquez pas cette occasion de découvrir comment vous pouvez faire une différence dès aujourd'hui ! Écoutez "Réveille-toi ! Révèle-toi !" et laissez-vous inspirer par les possibilités infinies que la permaculture a à offrir.


On vous souhaite une très belle écoute et pensez à nous partager ce que cet épisode vous a apporté.


Si vous voulez aller plus loin, nos prochaines dates de stages en permaculture sont:

  • du 2 au 7 mars

  • du 6 au 12 avril

  • du 20 au 27 avril

  • du 14 au 19 mai

Contactez nous et suivez nous sur Instagram pour plus d'informations et d'inspirations au quotidien https://www.instagram.com/autono.vie

ou en nous envoyons un mail diane@autonovie.fr ou jeremy@autonovie.fr


A très vite !!


Diane & Jeremy


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Réveille-toi ! Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien.

  • Speaker #1

    Salut tout le monde.

  • Speaker #0

    On est le dimanche 26 ou 27...

  • Speaker #1

    Ah non.

  • Speaker #0

    En fait, on est le lundi 20 et on enregistre pour... Pour ce week-end, en fait, pour le 26, exactement. C'est ça. Donc, gros bisous à tous. Et on voulait déjà vous remercier pour le premier enregistrement. voilà parce qu'on a fait plus de 160 écoutes et c'est super chouette et donc je voulais vraiment vous remercier pour ça Diane est-ce que tu veux les remercier pour ça ?

  • Speaker #1

    Merci oui pour vos retours c'était chouette d'avoir des petits messages sur notre premier podcast

  • Speaker #0

    Donc, comme c'était le premier, il y avait plein de petits trucs bizarres, notamment le son début d'enregistrement. On n'était pas près du micro, donc voilà, j'ai flagé les dianes et maintenant elle va parler fort et distinctement. Après, on vous a demandé aussi de nous écrire. Mais on ne vous a pas donné l'adresse, donc forcément, ça marche moyen sans adresse. Donc, vous pouvez écrire à l'adresse, soit sur Instagram, sur le compte.

  • Speaker #1

    At autono.vi, donc sur le compte.

  • Speaker #0

    sur mon compte instagram ou sur diane at autonomie point fr et voilà ou sinon sur mon mail à moi c'est pareil jérémy at autonomie point fr voilà qu'est ce qu'il y avait d'autre et bien enchaîné en fait on a fini fait super donc on va parler on avait dit qu'on allait vous parler de la permaculture pourquoi c'était important de parler la permaculture parce que c'est un point d'entrée essentiel dans notre quotidien et dans ce qu'on a à proposer aux gens. Et donc, c'est important que vous compreniez le prisme qu'on a par rapport à cette discipline.

  • Speaker #1

    Pour nous, c'est un art de vivre. Donc, c'est quelque chose qui rythme notre vie dans chaque thématique, dans chaque choix qu'on fait. Donc vous allez voir comment la permaculture peut être vraiment un guide.

  • Speaker #0

    Donc on va commencer par un... On ne veut pas que ce soit trop... Parce qu'on pourrait faire trois jours sur la permaculture. Et un podcast de trois jours, ça fait long. Je comprendrais. Donc on va faire vraiment un truc... Désolé pour les aphéssinados de la permaculture. On va faire très court, très succinct, très vulgarisé, très caricatural. Mais essentiel quand même. pour comprendre.

  • Speaker #1

    Après, on pourra rentrer dans un détail sur d'autres podcasts.

  • Speaker #0

    On pourra revenir sur d'autres podcasts, sur peut-être des éléments de la permaculture. Voilà. Donc là, c'est une première mise en bouche, je dirais. Et cette première mise en bouche, c'est important que vous compreniez d'où ça vient, la permaculture. Pour faire simple, en fait, c'était dans les années 70, 73, exactement, pendant le premier choc pétrolier. Et il y avait deux bonhommes, un professeur de biologie et un élève. Le professeur, c'était Bill Mollison. L'élève, c'était David O'Grain. Et ils se sont rendus compte que pendant le premier choc pétrolier, tout ce qui était énergie fossile s'appuait, au sens propre comme au sens figuré. Et du coup, ils ont commencé à se dire, comment est-ce qu'on peut faire pour se créer un monde plus soutenable et plus désirable en descente énergétique ? Je vais répéter cette phrase parce que c'est le point de départ de toute la permaculture, c'est comment est-ce qu'on peut vivre de façon soutenable et désirable dans un monde en descente énergétique. Parce qu'en plein choc pétrolier, il commençait à y avoir une fausse pénurie de pétrole, parce qu'en fait il y avait du pétrole mais c'était surtout les pays producteurs qui voulaient savoir si c'était bien les maîtres du monde. Et donc bon, c'est un agifossile, on sait tous qu'elle ne va pas durer. Et donc, voilà, c'était le point de départ de nos amis Mollison et Holgren. Et à partir de là, qu'est-ce qu'ils ont été faire ? Eh bien, ils ont été observer, beaucoup, beaucoup observer, s'approprier tout ce qui se fait sans énergie fossile. Et je vous le donne en mille, ce qui se fait sans énergie fossile, c'est le vivant. Le vivant, les lois du vivant. Les lois du vivant, la nature. Ça, c'était vraiment le gros, gros chantier pour leur observation. Et après, il y avait... une partie qui était plus liée à des tribus autochtones qui évoluaient au sein d'une famille, d'un clan ou de plusieurs tribus. Et donc vous regardez et observez les interdépendances qu'il y avait dans les tribus. Et puis aussi, une autre partie, ce sont, moi j'appelle ça les mentors, les maîtres à penser, qui eux sont plutôt des gens qui faisaient de la permaculture, sans avoir forcément mis le mot permaculture dans leur pratique. Et du coup, entre la nature, les tribus et les maîtres à penser, Holgren et Mollison ont développé la permaculture. Et si vous voulez revenir à la genèse de cette façon de... de penser, de voir le monde, et ainsi de suite, n'allez pas chercher d'autres sources que David Lodgren et Bill Mollison, dans les bouquins qui s'appellent Permaculture 1 et Permaculture 2. Ils étaient très forts en marketing, les biologistes. Voilà, ça c'était vraiment pour la petite histoire. Donc, qu'est-ce qu'on tient de la permaculture ? Parce que souvent, quand on parle de permaculture... On pense tous aux pieds de tomates qui poussent sur une butte de paille et avec un jardinier qui est allongé sur un hamac à côté. Bon, c'est ok pour le jardinier le hamac, mais c'est pas que ça en fait. C'est loin d'être que ça. D'ailleurs, on a fait une petite coquille la dernière fois qu'on a parlé de la permaculture en disant que c'était... Comment dire ? Il y avait une phrase qui était mal tournée. On a dit bien au contraire en ce qui concerne le potager. Non, c'est vraiment le potager, c'est un super support. Parce que c'est vivant, c'est opérationnel, ça produit, on peut observer beaucoup de choses, donc c'est vraiment un super support du quotidien et un super support pédagogique. Mais c'est que 5-7% de ce que c'est que la permaculture. Et c'est ce qu'on veut vous présenter là, c'est ce qu'on cherche à vous présenter pendant nos formations, nos stages et tout ça. Donc voilà, on va rentrer dans le vif du sujet. Donc la perma, grosso modo, si vous avez Google Images pas très loin, vous tapez fleurs permaculturelles. Fleurs permaculturelles. Et vous allez vous retrouver avec une sorte de fleurs, avec plein de pétales et une spirale. Voilà, on va rentrer un peu dans le détail de tout ça, pour que vous compreniez en fait la discipline et la sous-discipline qu'est la permaculture. Mais avant tout, j'aimerais que vous compreniez... comment dire... Non, on le fera après. On fera après parce que sinon je vais vous perdre. Donc les pétales de la permaculture, on va commencer par la première parce qu'en fait la permaculture c'est une discipline dite, alors c'est un terme un peu compliqué, syntropique, et rien à voir avec syntropé, syntropique dans le sens où ça part de quelque chose de simple, de local et d'individuel, et ça évolue, ça évolue, ça évolue, ça grandit, ça se développe, ça évolue, il y a quelque chose de complexe. de global et de collectif. Voilà, c'est vraiment important d'intégrer cette notion là. Et donc ça commence par quelque chose par et ça commence par l'enseignement et la culture. Voilà, dans l'enseignement et la culture, on va retrouver tout ce qui est lié à l'art, à l'observation de la nature, à la connaissance, à l'éducation et j'en passe. D'ailleurs, si tu veux peut-être rajouter quelque chose, toi,

  • Speaker #1

    sur l'éducation. C'est vrai que nous, on a fait des choix. On y reviendra dans d'autres podcasts éducatifs, avec nos enfants notamment. Et donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, on peut faire tout à fait un parallèle entre la permaculture et l'éducation. La façon dont on éduque, dont on enseigne aux enfants, manque d'écologie envers l'humain. Et en particulier envers les enfants, puisqu'on adapte de manière absurde des maltraitances depuis le plus jeune âge, une instruction, des apprentissages, on détruit le potentiel humain. Et le non-respect des besoins de l'enfant, ils altèrent considérablement la conscience de lui-même, des autres et de la nature. Donc c'est vrai que la permaculture réfléchit autrement. Et c'est aussi les choix qu'on a fait, c'est-à-dire de se baser plus sur le respect de tous ces besoins naturels de développement, de liberté, d'autonomie, d'enthousiasme. Donc c'est vraiment une autre façon d'enseigner. Il y a d'autres manières de faire. On y reviendra.

  • Speaker #0

    Voili, voilou ! Donc ça, c'était pour la première pétale. Et après, on attaque avec un autre pétale qui est la santé et le bien-être. Santé, bien-être, développement personnel. Voilà, c'est des petites choses que j'imagine Diane va être intéressée, sur lesquelles elle veut parler.

  • Speaker #1

    Oui, alors de manière très courte, mais c'est vrai qu'on peut tout à fait, encore une fois, faire la parallèle entre la permaculture et moi ce que je vais aborder, on va dire, en termes de naturopathie, puisqu'il s'agit de naturopathie ou de permaculture, tous les systèmes vivants participent aux mêmes lois. Donc l'idée c'est de repositionner la nature au centre, de respecter les lois naturelles et d'envisager l'être humain comme un tout. Il faut vraiment reprendre la naturopathie comme moi je la vois et comme je pense beaucoup la voir en naturopathie. L'idée, et elle est vraiment en lien avec la permaculture pour le coup, l'idée c'est vraiment de refaire confiance aux capacités extraordinaires. de préservation, d'autorégulation du corps humain, de lui laisser toute sa place et de l'accompagner en ce sens, sans nuire. Donc ça c'est vraiment, voilà, je vais vous donner quelques petits exemples parce que ça peut paraître un peu, on va dire, abstrait. C'est vrai qu'on est dans un contexte environnemental qui est un peu complexe, mais quelques petits exemples pour contribuer à ça, ça va être de choisir par exemple une alimentation locale. de saison biologique le moins transformé possible avec des modes de cuisson sans cuisson ou des modes de cuisson douce des ustensiles appropriés qui ne vont pas nuire être à l'écouté de ses besoins physiologiques donc ça veut dire manger quand on a faim et pas juste manger parce que on a un horaire particulier être à l'écouté de ce qui se passe de la communication qu'il y a avec notre corps parce que notre corps nous envoie des messages. Il va y avoir aussi se mettre en mouvement. La nature, elle n'est pas statique. Et donc la permaculture, c'est aussi ça, c'est aussi se remettre en mouvement, marcher, pratiquer une activité physique, s'oxygéner, ralentir. Il va y avoir le maintien aussi et la restauration d'une vie microbienne, riche, équilibrée, ne pas trop aseptiser, ne pas trop laver. suivre le rythme des saisons bien entendu et soutenir l'organisme avec des jeûnes, des cures, enfin voilà on pourra y revenir. Et profiter bien évidemment de la lumière du soleil comme le fait la nature de manière tout à fait naturelle. Enfin voilà on pourra y revenir et puis c'est quelque chose aussi qu'on aborde évidemment dans nos stages en famille. Donc voilà je vais m'arrêter là pour la santé. Après,

  • Speaker #0

    je peux rester trois jours aussi. Restez dans le lit, mettez vos pyjamas et ça durera un petit peu.

  • Speaker #1

    Si, ce que je peux aborder dans cette partie-là aussi, c'est la partie un peu plus cuisine.

  • Speaker #0

    Cuisine ou cruisine, tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Il y a la cuisine, bien évidemment, que nous, on pratique. Et la cuisine, c'est plutôt comment on l'applique. C'est-à-dire qu'on va intégrer plutôt que séparer. Donc, on va cuisiner pour nourrir le corps, pour se faire... Du bien, donc qu'est-ce que c'est se faire du bien ? Ce n'est pas que du plaisir, c'est aussi répondre aux lois naturelles, physiologiques de notre corps, cultiver un rapport plus sain avec la nourriture, ne pas être dans la surconsommation, d'arrêter de prendre plus à la terre au-delà de nos besoins et de choisir une nourriture qui ne rime plus avec la souffrance animale par exemple. Ça peut être conserver l'énergie aussi, stocker l'énergie, ça fait aussi partie des... des principes de la permaculture, donc chauffer au bois ou en tout cas réduire ses consommations, avoir un placard un peu organisé qui permet de ne pas aller au magasin à chaque besoin, de courir à chaque repas. Et puis comme je le disais, d'avoir des solutions lentes et à petite échelle, donc de cultiver le local, le bio, puis la joie de faire ensemble, de fabriquer, de préparer ensemble. Et puis de redonner à la terre. Parce qu'évidemment, quand on cuisine, on peut redonner à la terre. Si on est sur une cuisine qui est principalement végétale, on va pouvoir redonner à la terre en faisant son compost et en créant un cercle vertueux.

  • Speaker #0

    C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Tu veux me faire un petit résumé ?

  • Speaker #0

    C'est un petit résumé sympa. Je vais être beaucoup moins... Je vais être beaucoup moins... exotique que toi, parce que sinon le podcast va durer... Deux jours et demi. Et du coup, après, l'enseignement, la culture... Je vous raconterai une petite phrase qui permet de comprendre tous les pétales et comment ça s'enchevêtre bien, tout ça. Donc, après l'enseignement, la culture, la santé, le bien-être, on retrouve, alors ça peut paraître paradoxal, on retrouve un pétale qui est la finance et l'économie. Et là, tous ceux qui sont à fond dans le potager, tout ça, et dans le vivant, dans la nature et tout, ils disent que la finance et l'économie, ça n'a rien de permaculturel. Et en fait, c'est ce qu'on fait de l'argent qui n'a rien de permaculturel. Mais satisfaire le besoin d'un tiers... C'est considéré comme étant permaculturel et ça passe par de l'économie, ça passe par de la finance. Alors sans rentrer trop dans les détails, moi c'est quelque chose que j'affectionne particulièrement parce que j'accompagne justement les chefs d'entreprise à essayer de retravailler leur raison d'être, à retravailler leur approche des capitaux pour justement ne pas se focaliser que sur le capital financier et travailler sur le capital social et environnemental. Et en fait leur faire comprendre que c'est grâce au capital social et environnemental cumuler, qu'on peut entretenir et stabiliser le capital économique et le capital financier. Je la fais très simple. Et donc, dans la finance et l'économie, qu'est-ce qu'on va retrouver ? On va retrouver tout ce qui transite autour des transactions. C'est grâce à ça qu'on peut développer des monnaies locales, des actions comme les économies sociales et solidaires, avoir une entreprise qui soit un peu dans le mouvement de... Alors bon, même si c'est beaucoup de papier et beaucoup d'administratif, la RSE, mais au-delà de la RSE, c'est vraiment peut-être la notion d'entreprise à mission et peut-être même encore plus loin la notion de perma-économie ou de perma-entreprise, où là, il n'y a pas de papier, c'est juste des choses qui sont faites ensemble à travers des montages comme des scopes ou ce genre d'organisation. Je pense à François Richer notamment et NERCOP. Je pense à plein d'organisations qui sont arrivées à mettre en place des points de gouvernance qui sont super importants. Et ça nous ouvre, ça nous amène à la quatrième pétale qui est le foncier et la gouvernance. Parce qu'en fait, que vous soyez vous sur votre terrain ou une entreprise sur un lieu, sur un territoire, il y a un foncier. Il y a une emprise sur terre, il y a un territoire, il y a un paysage. Et généralement, on n'est pas tout seul, tout seul. Il y a toujours du monde, que ce soit en interne ou en délégation, ou en sous-traitance, ou en fournisseur. Enfin bon, je passe, mais voilà, il y a quand même beaucoup d'interactions avec des gens. Le woofing, enfin voilà, il y a vraiment plein, plein, plein de choses. Et du coup, ça demande vraiment de, justement, bien s'organiser sur ce territoire. et de développer l'interdépendance qui peut y avoir avec les autres parties prenantes, de près ou de loin, sur ce même territoire. Je vais court parce que sinon je pourrais rester trop longtemps et je n'ai pas envie de vous perdre. Donc vient après le pétale que tout le monde a en tête, qui est le soin à la nature et à la terre. Donc là, oui, là, on peut y aller. C'est le potager, c'est le verger, c'est l'agroforesterie, c'est les... Qu'est-ce qu'on peut rajouter d'autre ?

  • Speaker #1

    L'agriculture biologique,

  • Speaker #0

    la biodynamie. La biodynamie, voilà. Il y a vraiment à boire et à manger dans ce volet-là parce que c'est là-dessus qu'on y arrive. D'ailleurs, petite parenthèse sur la permaculture, c'est un mot anglais, c'est un anglicisme, mot valise. Donc ça veut dire que lorsque ça a été... développé dans les années 70-80, enfin 70, permaculture, traduit, ça veut dire agriculture permanente. Et comme c'est une discipline dite inclusive, c'est-à-dire qu'elle va intégrer, dès que ça satisfait les éthiques et que ça nourrit les principes, ça rentre dans le prisme permaculturel. Et aux vues et aux évolutions de comment justement on a exploité ces éthiques et ces principes, aujourd'hui on est passé de l'agriculture permanente à la culture de la permanence. Et ça c'est super important parce que ça permet de vraiment comprendre que ce n'est pas que le potager. La culture, donc on parle de la civilisation, là on parle de l'humanité, de la culture donc de la permanence, j'allais dire performance, mauvaise blague, la culture de la permanence. Et cette permanence, en fait, c'est la stabilité. C'est ce qu'on retrouve dans le vivant. Le vivant est stable, il est robuste, il est viable, il est autogéré, il est circulaire, il coopère. Enfin voilà, il y a tout ça. Et du coup, c'est ce que la permaculture essaie de transmettre à travers ses éthiques et ses principes. Donc, le soin à la terre et à la nature. Voilà d'ailleurs on a des petites questions sur le sujet je sais pas ce que tu veux qu'on en parlera après mais il y a des questions merci d'ailleurs à ceux qui nous ont envoyé les questions. Voilà après il reste deux pétales et pas des moindres. L'avant dernier donc c'est l'habitat. L'habitat, tout de suite on pense à sa maison, c'est un habitat. Mais ça peut être quatre cailloux dans un chemin, c'est aussi un habitat. Un tas de bois qui traîne, c'est un habitat. Une rivière, c'est un habitat. Un potager, une planche de culture, c'est un habitat. Tout peut être considéré comme un habitat. Et l'idée justement, c'est de pouvoir créer des habitats qui soient les plus accueillants possibles. pour chaque espèce vivante et donc voilà on passe par plein de recherches, plein d'observations autour de ça et l'idée c'est bien évidemment de faire ces habitats avec des matériaux naturels que ce soit le bout de bois ou les cailloux c'est très naturel mais notre maison si ça peut être avec des matériaux naturels voilà je crois par exemple chez nous on essaie de faire une carter, on a aussi une bouteille de bouchon, on a aussi une bouteille de On est en train de réfléchir à un abri de bois, on réfléchit avec des matériaux en bois, en bois, en bois et nature, nature, nature. Et enfin, les derniers pétales, c'est l'outil et la technologie. Donc, outils technologie, c'est tout ce qui va consister à utiliser des outils qui vont permettre de transformer notre projet, de faire évoluer notre projet, de faire grandir le projet. Et ça passe aussi par, non pas l'acquisition d'outils, mais peut-être la mutualisation d'outils ou le partage de technologies. Voilà, on essaye de sortir de la possession pour rentrer plutôt dans la fonctionnalité et dans l'usage à travers les outils et la technologie. Donc là, l'idée, c'est vraiment de réutiliser les outils, d'essayer d'avoir des outils qui se réparent, d'avoir des outils qui sont... des outils à main, voilà, toutes ces petites choses-là.

  • Speaker #1

    Et puis quand on est dans la possession, on peut aussi revoir les choses avec ce qui va être d'occasion. Le fait de recycler, c'est aussi ça, c'est aussi acheter de seconde main.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Donc ça renvoie aux 5 R pour les déchets, mais ça, on en parlera un peu plus tard. Donc si je résume vite fait la flèche permaculturelle, parce que ça fait quand même 22 minutes qu'on est sur le podcast. On va commencer par acquérir de la connaissance avec le pétale enseignement et culture. Une fois qu'on a acquis de la connaissance, c'est moi qui l'ai interprété et qui le traduit comme ça. Ce n'est pas forcément dans les textes, mais je trouve que ça sonne bien. Donc, on acquiert de la connaissance. Avec cette connaissance, qu'est-ce qu'on comprend ? On comprend qu'on est sûrement la personne la plus importante sur Terre. Du coup, on arrive sur le pétale santé et bien-être. Et lorsque l'on est en santé et qu'on se sent bien, qu'on est épanoui, qu'est-ce qu'on a envie ? On a envie de contribuer au monde. Et donc, contribuer au monde, on arrive au pétale finance et économie. Contribuer au monde, c'est développer une activité qui consiste à prendre soin des autres, prendre soin de la Terre et ainsi de suite. J'anticipe un petit peu les éthiques qui vont à pas tarder arriver. Et contribuer au monde, c'est pas tout seul qu'on contribue au monde, c'est jamais tout seul, c'est toujours avec des gens autour de nous. il y a une forme de gouvernance. Et cette gouvernance, elle se met en place sur un territoire. Et du coup, ça nous permet de prendre soin à la terre et à la nature. Et quand on prend soin à la terre et à la nature, très souvent, on va développer des habitats. Et ces habitats, ils sont construits avec des outils et des technologies. Et ça, on a fait un premier tour. Et ça ne s'arrête jamais. Parce que grâce à ce premier tour, on va avoir un retour d'expérience. Et donc, on va retourner dans la pétale enseignement et culture, qui va nous permettre de développer encore plus de santé et de bien-être. Pas forcément pour nous. mais pour ceux qui sont proches de nous et qu'on aime. Ça va permettre peut-être de développer d'autres activités, avec d'autres gouvernances, sur d'autres fonciers, pour toujours prendre plus soin de la terre et la nature, et ainsi développer des habitats avec d'autres outils et technologies, et ainsi de suite, et ainsi de suite. C'est le côté syntropique et évolutif de la fleur permaculturelle. Voilà, ça c'est très important que vous le sachiez, c'est la base. Après, viennent les éthiques. Les éthiques, c'est un terme un peu galvaudé, je trouve. Les éthiques, si on doit traduire ça sur du français classique, on va plutôt dire les valeurs de la permaculture. Il y en a trois. Elles sont super simples. Un enfant de 5 ans peut les comprendre. Vous, vous allez les comprendre. Première éthique. Avant, je disais qu'il n'y avait pas d'ordre. Maintenant, j'en mets un d'ordre. En fait, je mets le premier éthique en premier et le plus dur à satisfaire, comme ça au moins, si on ne fait pas, on ne fait pas les autres. Essai prendre soin de la terre. Tout simplement. Alors attention, la terre avec un T minuscule. Prendre soin de la terre et je vais tout de suite enchaîner avec le deuxième éthique, qui est lui facile à intégrer aussi, c'est prendre soin des êtres vivants, enfin des êtres humains et des êtres vivants en général. Et dernière éthique, c'est partager de façon équitable. Donc quand je dis ça, je dis beaucoup de choses très compréhensibles, mais on ne sait pas trop comment ça s'applique dans le quotidien. Et pour ça, je vais vous poser trois questions. Et ces trois questions, c'est des questions à se poser si vous voulez entreprendre une démarche durable dans le temps. Donc, première question par rapport à prendre soin de la terre, c'est est-ce que mon projet, est-ce que ma démarche, est-ce que ma résolution, est-ce que mon activité, peu importe ce que vous mettez dans le filtre, mais est-ce que c'est quelque chose d'agradant ? Donc quand vous entendez agradant, vous avez plutôt l'habitude d'entendre dégradant. Là, c'est agradant. Donc est-ce que ça va améliorer ? Est-ce que ça va régénérer le milieu dans lequel je suis ? Donc ça, c'est la première question. Et malheureusement, très souvent, 99,99% du temps, eh bien, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas agradant. Voilà. Donc c'est là qu'on commence à réviser son projet et que les principes qu'on va vous présenter dans quelques minutes sont à intégrer. Donc, première question, est-ce que mon projet est agradant ? Deuxième question, est-ce que mon projet prend soin des gens ? Des gens que j'aime.

  • Speaker #1

    En action, ce n'est pas forcément un projet.

  • Speaker #0

    Oui, mon action, projet, action, démarche, activité, appelez-le comme vous voulez. Et troisième chose, quelles sont les limites de mon projet, de mon action ? Et qu'est-ce que je fais du surplus ? Voilà, ça c'est super puissant de se mettre des limites avant de démarrer. parce que bien évidemment, quand on est dans le fleu de l'action, on n'a pas envie de se mettre des limites. Et puis, quand on voit que ça marche ou que ça demande du temps ou ci ou ça, on continue, on continue, on continue. Et c'est exactement un des facteurs de notre déperdition par rapport au monde d'aujourd'hui. C'est qu'on n'a pas de limites, on vit sans limites dans un monde bien évidemment limité. Et du coup, ça crée du désordre. Donc, première chose à faire, c'est vraiment, vraiment, enfin première chose à faire. Quand vous avez déjà répondu aux deux premières. C'est vraiment de réfléchir aux limites de votre projet. Ça peut être des limites temporelles, ça peut être des limites budgétaires, ça peut être des limites de personnes, ça peut être des limites... Voilà, mettez des limites. C'est pas restrictif, au contraire. C'est vraiment... Ça vous permettra, une fois que vous avez vos limites, de pouvoir être libre dans le périmètre défini par ces limites. Donc lâchez-vous sur les limites, c'est vraiment guidant. Et puis, alors après, là arrivent les principes de l'Aperma. Mais avant qu'on rentre sur les principes de l'Aperma, il y a un truc que j'aime bien dire. Je prends toujours l'exemple qui parle à tout le monde, c'est le principe du GPS. Le GPS, avant d'aller quelque part que vous ne savez pas où aller, vous êtes un petit peu, ah bah tiens, je ne sais pas où je vais. Bon, ça peut générer du stress. Ou alors vous savez que vous allez appuyer sur le GPS et que ça va vous guider sans problème. En tout cas, il y a une forme d'interrogation sur votre destination. Et donc, vous mettez votre destination sur le GPS. Et une fois que vous avez appuyé sur itinéraire ou validé, boum, là, vous avez l'itinéraire. Et dans tous les cas, vous êtes rassuré, vous êtes tranquille dans votre voiture et vous suivez ce que vous dit le GPS. En fait, qu'est-ce que fait le GPS ? Il va vous amener à destination en respectant un code. Il va vous respecter le code de la route. Il va vous permettre de... Voilà, il va vous amener des informations sur la signalisation, il va vous amener des informations sur les croisements, il va vous amener des informations sur tout plein de choses qui vont vous permettre d'accéder à votre objectif, à savoir votre destination. C'est le GPS qui utilise le code de la route. Bon, et bien, la permaculture, c'est exactement pareil. C'est pas le code de la route, c'est un autre code, c'est le code du vivant. Vous avez un projet... Vous avez un objectif, vous le mettez dans votre GPS permaculturel et à travers le code vivant et donc grosso modo les 12 principes qu'on va vite vous présenter, vous allez pouvoir atteindre la destination, vous allez pouvoir atteindre votre objectif. Et votre projet, votre action, votre objectif, il sera, si vous respectez les principes de la perma, il sera stable. donc viable à moyen et long terme, il sera autogéré. C'est-à-dire que normalement, vous allez mettre assez d'éléments pour que tout ça cohabite ensemble et que vous, vous ayez de moins en moins d'interventions à faire. Et il sera abondant. Abondant, voilà, le mot est lâché. On est dans l'abondance. Parce que la nature, le vivant est abondant. Donc c'est vraiment un super prisme. Et sans plus attendre, on va commencer les principes. Donc les principes... rapidos, parce que là, ça aussi, on pourrait rester des plombes. Rapidos, rapidos. Principe 1, qui est... Alors, il y a pour moi, après je ne sais pas Diane ce qu'elle va dire, pour moi, il y a deux principes qui sont indispensables. C'est le premier et le dernier, en sachant que ça boucle, ça boucle tout le temps. Donc, le premier et le dernier sont vraiment les principes les plus forgeurs, les plus inspirants en ce qui me concerne. On va vite les balayer. Mon amour, on t'écoute ! Principe 1.

  • Speaker #1

    Observer et interagir.

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    super. Donc ça, c'est vraiment le plus important.

  • Speaker #0

    Oui, c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Et ça marche dans tous les domaines. Du coup, dans toutes les fleurs de la permaculture, c'est hyper important d'observer et d'interagir avant de faire quoi que ce soit.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, un cas classique, et je ne vais pas m'éterniser, mais il est vraiment super important celui-là, c'est quand on investit dans un lieu, par exemple, si on a une démarche portée sur le soin à la nature, à la terre, autour d'un foncier et qu'on cherche peut-être l'autosuffisance ou ce genre de choses. Il y a quelques fondamentaux et un des fondamentaux, c'est d'observer son terrain pendant au moins les quatre saisons. Et alors, ce n'est pas juste ne rien faire, c'est beaucoup de travail d'observation, beaucoup de travail d'identification, de recensement. pour voir comment la nature, votre lieu, se comporte à travers les quatre saisons. Et une fois qu'on a fait ce travail d'investigation, on va pouvoir tout simplement composer avec. On va s'intégrer dans cet écosystème de façon la plus passive possible et trouver notre place au milieu de tout ça. Donc c'est vraiment un super principe. Et donc dans le monde de l'entreprise, On va le retrouver à travers d'autres actions comme le pestel, comme la raison d'être, l'ikigai et toutes ces choses-là. Et pour la perméducation, rapidement, on va le retrouver sur le fait de ne pas intervenir. Votre enfant va se casser la figure. Oui, qu'il se casse la figure ! Il apprendra beaucoup mieux que si vous lui dites Non, non, non, attention, tu vas tomber ! Voilà. Peut-être que ça vous parle. Deuxième principe, deuxième principe.

  • Speaker #1

    Collecter et stocker l'énergie.

  • Speaker #0

    Et oui, collecter et stocker de l'énergie. Bon là, c'est assez simple en fait. Vous avez trouvé votre espace, vous avez trouvé votre lieu, vous avez trouvé ce qui vous plaît, vous avez bien identifié toutes les composantes. Bon, il va falloir quand même produire un truc. Et donc, en vue de produire quelque chose, il vous faut stocker de l'énergie, il faut collecter et stocker de l'énergie. Et l'énergie, c'est simple, c'est les quatre éléments, l'eau, l'air, le feu, la terre. Donc déjà, quand vous cherchez un terrain, quand vous cherchez à obtenir une récolte, Il faut que vous ayez l'eau, l'air, le feu, la terre, pas très très loin. Donc il y a plein de façons de collecter, plein d'énergies différentes. Je passe les détails. Si vous avez des questions ou autre, on pourra rentrer dans ces sujets-là. Mais, mais, mais, mais, je passe vite. Pour le monde de l'entreprise, c'est assez simple. Il y a une sorte d'analogie avec les quatre éléments. Et là aussi, il faut collecter, stocker cette énergie. Donc l'eau, ça va être les liquidités, donc plutôt ramenées à l'argent. La terre, ça va être la matière, donc c'est plutôt les matières premières. Et l'air, c'est aérien, c'est la communication, c'est tout ce qui est lié aux relations humaines. Je ne dis pas ressources humaines, je dis vraiment relations humaines, c'est bien plus large. Et enfin le feu, c'est puissant, c'est l'énergie. C'est l'énergie qu'on met dans nos activités pour pouvoir avancer et produire ce qu'on a à produire. Et donc ces quatre éléments-là, c'est vraiment à bichonner, chouchouter pour les entreprises et aussi pour n'importe quel projet.

  • Speaker #1

    Après on peut aussi le rajouter dans la cuisine, dans le quotidien, utiliser le soleil. On peut aussi... Aller chercher des provisions sauvages, de la cueillette sauvage. On peut le voir aussi dans l'éducation. Alors je vais assez vite, parce qu'effectivement, sinon ça va être un peu long. En éducation, Marie Montessori le disait très bien, aide-moi à faire seul. Aider l'enfant à canaliser son énergie. En cuisine, on va pouvoir le voir avec la lactofermentation, par exemple, pour conserver. Il y a plein de manières de faire, évidemment, mais je vous en donne un petit exemple. Voilà, de manière assez courte. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, c'est bien. Troisième principe.

  • Speaker #1

    Production.

  • Speaker #0

    Créer une production, obtenir une récolte, oui c'est... Ben voilà, on a observé, vous remarquez à chaque fois ça raconte une petite histoire et je recommence du début, on a observé, on a collecté, stocké l'énergie, en vue de produire une récolte, bon ben cette récolte elle est ce qu'elle est, et c'est très bien, attention, petite chose quand même qui est importante, la récolte n'est pas que matériel, ce n'est pas que le fruit ou le légume que vous allez récupérer dans votre potager, ce n'est pas que les... le chiffre, la marge ou le dividende que vous allez faire avec votre entreprise. Ce n'est pas que votre enfant, si on parle de perméducation, va avoir une bonne note ou bien se comporter. Ce n'est pas que ça la récolte. La récolte, elle est aussi immatérielle. C'est l'énergie et l'envie que j'ai, la motivation que j'ai quand je vais dans mon potager. Parce qu'on passe plus de temps dans son potager à faire en sorte d'aider la nature que de récolter. Tous ceux qui font du potager, ils le savent très bien. Donc, si on n'y va qu'en vue de récolter, c'est une énergie qui est mal redistribuée, c'est un peu déséquilibré. Donc, c'est très important d'aller dans son potager, non pas en disant, il faut que j'y aille, j'ai ça à faire, j'ai ça à faire. Parce qu'à ce moment-là, vous n'êtes pas dans une énergie très positive et votre production immatérielle, votre récolte immatérielle, elle va être faible. Le but du jeu, c'est d'y aller. en jouet, et quitte à ne pas y aller si vous n'avez pas envie d'y aller, parce que c'est l'hiver, parce qu'il fait froid, parce que vous êtes fatigué, n'y allez pas, ce n'est pas grave, la nature va se débrouiller toute seule. Mais quand vous y allez par contre, vous y allez avec joie, gaieté, bien-être et bonne humeur. Et ça se ressent aussi dans le monde de l'entreprise. Dans le monde de l'entreprise, c'est pareil. Ce n'est pas parce que vous avez gagné une affaire que ça y est, vous avez votre récolte. Non. Si vous mettez de l'énergie au fur et à mesure pour obtenir cette affaire ou produire un livrable, peu importe, c'est tous les jours un petit peu qu'il faut célébrer, qu'il faut se motiver, qu'il faut remotiver si vous êtes dans la responsabilité d'encadrement. Et donc c'est super super important. Et ce que je vous dis là pour l'entreprise, c'est exactement pareil pour vos enfants. c'est pas juste reconnaître le travail bien fait, c'est reconnaître l'intention, reconnaître l'énergie, reconnaître la progression du travail qui est en cours. Le chemin. Et ça c'est super important parce qu'on s'arrête trop souvent au résultat. Et ce qui compte c'est le chemin, c'est pas le résultat. Voilà. Non mais oh, je suis en train de m'énerver là, j'ai l'impression que je m'énerve.

  • Speaker #1

    Et sous un autre prisme, il y a aussi le fait maison qu'on voit de plus en plus aujourd'hui. Oui. Le fait de transformer une surabondance saisonnière, c'est gratifiant, mais c'est aussi faire plus sain. Comme disait, il parlait justement du plaisir, Jérémy et Bill Mollison le disaient justement, ils affirmaient que le plaisir était aussi une récolte. Donc voilà, la joie, le plaisir sont aussi des nourritures essentielles qui sont importantes à cultiver.

  • Speaker #0

    Exactement. Quatrième principe, j'espère que vous nous suivez toujours là, nous on sait mais j'espère que... Vous nous direz si ce genre de truc, parce que j'ai l'impression qu'on parle très vite, j'ai l'impression qu'on en voit beaucoup de matière, j'espère que c'est pas trop d'un coup, sinon vous faites pause, vous prenez des notes...

  • Speaker #1

    Et surtout pensez à nous poser des questions.

  • Speaker #0

    Et surtout pensez à nous poser des questions, tout à fait, tout à fait madame.

  • Speaker #1

    Donc le quatrième principe, appliquer l'autorégulation et accepter la rétroaction.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors, c'est des mots compliqués, mais en fait, c'est juste parler de retour d'expérience. En fait, vous êtes dans un schéma qui permet d'essayer des choses, de faire des erreurs, parce que oui, on fait des erreurs, et d'apprendre quelque chose, tout simplement. Donc, votre récolte, qu'elle soit immatérielle ou matérielle, va avoir un niveau de satisfaction, un niveau de résultat, et c'est là qu'on va pouvoir apprendre des choses. C'est là qu'on va pouvoir se dire, tiens, Là, j'ai essayé ça, ça marche plutôt bien, je suis content. Ou à l'inverse, tiens, j'ai essayé ci et ça ne marche pas très bien. Qu'est-ce que je peux changer ? Comment je peux expérimenter des petites expériences, justement, un peu à Ausha droite, pour, par exemple, l'implantation de mes cultures. Plutôt que de mettre tout au même endroit, je vais en mettre un peu partout et je vais voir ce qui se développe le mieux en fonction de l'exposition, en fonction de l'humidité, en fonction des plantes voisinantes et j'en passe. Donc ça, c'est... C'est super important d'être dans vraiment le mode essai erreur apprentissage. Se planter, c'est grandir. Je répète, je répète, se planter, c'est grandir. Voilà. Ça, c'était pour la perma en général, pour le monde de l'entreprise, c'est pareil en fait. Voilà, c'est pareil. Il y a des petites règles en plus, notamment la règle des un tiers, le fait de pouvoir mesurer, évaluer, assumer et s'engager. Les tests de robustesse, les stress tests, ça permet d'avancer sereinement dans son entrepreneuriat. Et enfin, pour l'autorégulation au niveau des enfants, c'est la notion de... d'auto-évaluation justement et surtout surtout surtout ben c'est un peu ce que je disais tout à l'heure c'est toujours pareil c'est privilégier les conséquences naturelles aux conséquences logiques si vous savez pas ce que ça veut dire ben démerdez vous cherchez regardez ce que ça veut dire mais les conséquences naturelles c'est c'est votre gosse qui apprend tout seul parce qu'il est tombé qui s'est relevé qui se dit tiens faudrait que je me tienne à la porte ou ou au mur pour avancer Les conséquences logiques, c'est de dire à votre enfant Tiens, tu ferais bien de te tenir sur le mur ou sur la porte pour avancer. Bon, c'est logique, c'est bien, mais ça vient de vous. Et du coup, ça nuit à son apprentissage personnel parce que vous êtes la béquille qu'il n'a pas besoin.

  • Speaker #1

    C'est montrer les gestes pour leur permettre d'avancer par eux-mêmes. Tu te calmes. Et en confiance.

  • Speaker #0

    Tu vas te calmer. Tu vas te calmer. Voilà, tout de suite. Ça, c'était autorégulation. Très bien, quatre. Merci. Le

  • Speaker #1

    5. Utiliser et valoriser les ressources et les services renouvelables. Laisse-t-on faire la nature ?

  • Speaker #0

    Laisse-t-on faire la nature, c'est exactement ça. En fait, quand on a fait notre première boucle de rétroaction, on apprend des choses. Le premier message, c'est qu'il faut que tu remettes un peu plus de services renouvelables dans ton projet. Donc, on va réutiliser de façon passive et directe les éléments, travailler les écosystèmes, travailler le low-tech. peut-être développer... Moi, j'entends beaucoup des gens qui disent j'ai pas d'autonomie alimentaire, nanana Mais en fait, tu vas dans la forêt ou tu vas dans n'importe quel endroit, tu marches sur une assiette. Donc la cuillère sauvage, ça peut être aussi un truc super intéressant. Donc voilà, il faut toujours travailler ces notions de services renouvelables. Et c'est pareil pour le monde de l'entreprise. Travailler, ça a raison d'être. Ça, c'est quelque chose de très renouvelable, en fait. Donc il faut bien la travailler, bien l'entretenir. Les RH, la gouvernance, les paysages et les infrastructures, l'intelligence inépuisable, faire preuve d'exnovation, alors je vais balancer des mots, si on pouvait les mettre au scrabble, on se ferait des scores de dingue. Donc, exaptation, incrémentation, disruption, voilà, tous ces trucs-là qui permettent de changer un petit peu de façon de penser au niveau entrepreneurial. mais qui permettent aussi de sortir du silo et de sortir de l'effet tunnel, tout simplement. Et pour la perméducation, rapidement, toucher le cœur avant la tête, travailler l'intelligence émotionnelle, bricoler avec vos enfants, leur parler de leurs neuf sens. Oui, neuf sens. Je vous invite à aller chercher. Vos enfants apprennent normalement si votre école est à jour. Ça, c'est un test de mise à jour de l'école. Si votre école est à jour, ils n'enseignent plus que nous avons cinq sens, mais ils enseignent que nous avons neuf sens. Demandez à vos gosses qu'est-ce qu'ils ont appris. Est-ce qu'ils sont plutôt cinq sens ou plutôt neuf sens ? Et envoyez-nous votre réponse. Et pour tous les curieux de mais c'est quoi les neuf sens ? soit vous nous envoyez un message, soit vous allez chercher par vous-même, tout simplement. Sixième principe. On est bientôt à la moitié, les enfants.

  • Speaker #1

    Ne pas produire de déchets.

  • Speaker #0

    Ne pas produire de déchets.

  • Speaker #1

    Mieux vaut prévenir que guérir.

  • Speaker #0

    Mieux vaut prévenir que guérir. Ça sert à quelque chose que je répète ?

  • Speaker #1

    Non, rien.

  • Speaker #0

    Donc...

  • Speaker #1

    Les 5 R.

  • Speaker #0

    Les 5 R. Alors, les 5 R. Attention, accrochez-vous. Refuser. Ah bah, vas-y.

  • Speaker #1

    Refuser, réduire, réutiliser, réparer et recycler. Ça, on est vraiment là sur l'éthique à adopter en matière de déchets. Exactement. Donc faire son compost, on l'a dit tout à l'heure, ça devient incontournable. Recycler des affaires usagées, réduire le gaspillage alimentaire, acheter en vrac, acheter d'occasion. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Sur le volet permaculture, au jardin, c'est le compost, les toilettes sèches.

  • Speaker #1

    Les toilettes sèches, exact.

  • Speaker #0

    Arrêter de faire p... pipi et caca dans de l'eau potable. S'il vous plaît.

  • Speaker #1

    C'est un peu bête.

  • Speaker #0

    S'il vous plaît. Ah, punaise. Qu'est-ce que... Oui, je suis désolé. Je vais juste finir sur l'eau potable parce que ça me... Mais l'eau potable sur terre, c'est l'équivalent du lac Baïkal. D'accord ? L'eau potable sur terre, c'est un lac. Arrêtez de chier dedans. Voilà, merci.

  • Speaker #1

    On va te faire des amis.

  • Speaker #0

    Oui, franchement.

  • Speaker #1

    Récupérer l'eau de pluie, réparer ses outils avec soin, réparer maison, réapprendre à réparer. Il y a de plus en plus de manières de faire, de sociétés qui aident à réparer ses électroménagers. Il y a avoir une gourde plutôt que d'acheter des bouteilles. Le plastique, il faut arrêter avec ce plastique qui envahit le monde. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Oui, alors ce n'est pas pour vous mesdames, qu'elle dit ça, avoir une gourde. Oh, c'est moche. Oh, c'est moche. Pour l'entreprise, l'économie circulaire et surtout, en complément de l'économie circulaire, on va avoir l'économie de l'usage et de la possession. Donc ce qu'on appelle l'économie de la fonctionnalité. Et ça, c'est des super vecteurs de développement, d'activité, mais aussi surtout de satisfaction et donc de réduction de déchets. Parce qu'on n'est plus dans je possède un matériel et je le jette. On est dans j'utilise un matériel et je peux peut-être en faire partager avec d'autres. Et en même temps, quand je ne m'en sers pas, il est utilisé par d'autres. Et s'il est cassé, je peux peut-être le réparer ou le rendre à celui qui me l'a... prêté à l'entreprise qui m'a vendu, loué ou vendu. Enfin voilà, on est vraiment sur quelque chose de différent. Et c'est important de bien intégrer cette notion de fonctionnalité et non de possession. Pour la perma-éducation, si on rentre sur le sujet, c'est un peu tout ça, mais ramené au monde de l'enfant. Donc, par exemple, le cas classique, c'est les cadeaux. Bon, les cadeaux, stop, on arrête le cadeau matériel. Moi, je... Je parle pour Diane parce qu'en fait il y a quelques années, quand on est arrivé ici, on a été les premiers à faire pour les anniversaires des enfants, tu sais. Ouais, parenthèse, Diane me montre le temps. On est à 47 minutes. Si vous avez décroché, c'est dommage, mais vous pouvez revenir. Et sinon, on est à ça de faire plus quoi la prochaine fois ? Ou sinon...

  • Speaker #1

    C'est un gros volet là.

  • Speaker #0

    C'est un gros pavé, ouais. Je le savais qu'en allant sur la perma, on serait... Voilà, elle me fait des gestes là. Qu'est-ce que c'est ? Pourquoi t'es...

  • Speaker #1

    C'est moche ces gestes Non je vais sur la santé Non c'est bon,

  • Speaker #0

    attends j'ai pas fini Parce qu'on a pas fini, ça c'est très important Les cadeaux des anniversaires des gosses On arrive dans une salle Là où il y a 8-10 gamins Ça court dans tous les sens, il y a du sucre Que ce soit en boisson Ou en gâteau Ou en bonbon Et après c'est l'ouverture des cadeaux Donc tout le monde y va de son petit cadeau Avec son papier emballage Blablabla Bon, ça, il y a cinq ans, quand on est arrivé là où on est arrivé, c'était comme ça. Et moi, j'ai dit à Diane, c'est hors de question qu'on cautionne ça. Donc, on s'est mis à faire ce qu'on appelle des cadeaux immatériels. Donc, cadeau immatériel, c'est quoi ? C'est une petite enveloppe avec un petit message écrit par l'enfant qui offre le cadeau et qui dit tu viens à la maison passer une demi journée. On va se faire une balade en vélo. On va aller au cinéma. On va se faire un petit repas. On va se faire amuser, un peu d'agrobranche, blablabla. Voilà. Et bien, cinq ans après, c'est, je pense, la majorité des cadeaux lorsqu'on est sur les anniversaires. Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Avec les copains, oui.

  • Speaker #0

    Donc, au début, on est des ovnis, mais après, c'est les autres, les ovnis. Donc, je vous invite à expérimenter ce truc-là. Et donc, insuffler ça dans cette génération qui est la génération d'avenir.

  • Speaker #1

    Et surtout, c'est vraiment des souvenirs qu'ils n'oublient pas. Parce que des cadeaux matériels, moi, les miens, ils ne savent déjà même plus ce qu'ils ont eu à Noël de matériel. Par contre, ils se souviennent de ce qu'ils ont eu d'immatériel. Et on est en janvier.

  • Speaker #0

    Et on est en janvier.

  • Speaker #1

    Pour la santé, quand même, je pense que sur la partie déchets, évitez au maximum tout ce qui va être chimique, les perturbateurs endocriniens. Ça va du déodorant chimique, ça va au parfum d'ambiance, ça va au... Ça, on est vraiment sur du déchet qui... qui... des cosmétiques non écologiques, les produits ménagers, les pesticides dans les jardins. Remplacez le plus possible pour ne pas nuire. Parce que là encore, on nuit à la nature, à la planète, mais aussi à son corps. C'est énorme ce qu'on ingère dans ces cas-là. Est-ce que tu as d'autres choses à rajouter sur ce principe ?

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Alors, principe 7, la conception des motifs au détail.

  • Speaker #0

    Alors là, normalement, je devrais introduire... Ouais, je devrais introduire la notion fractale qu'on retrouve dans la permaculture. Je ne vais pas le faire. Je ne vais pas le faire, dites-vous qu'à partir de maintenant, ce qu'on va évoquer, c'est plutôt les choses qui vont s'imbriquer entre les systèmes. Tout ce qu'on a vu jusqu'à présent, c'était une approche plutôt dite individuelle, sur un objet, un chantier, voilà. Et tout ce qui va suivre derrière, ça va être, tout ce qui va suivre à partir de maintenant, ça va être plutôt la co-évolution, comment tous ces objets, ces systèmes évoluent entre eux. Du coup, j'introduis la notion de fractal. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que... Ben oui, parce que un objet, un élément, un système, on va appeler ça comme ça, un système, il est lui-même fait de plein de sous-systèmes. Voilà, quand vous regardez un flocon de neige à l'œil nu, là, vous voyez les petites branches du flocon de neige. Bon, ben quand vous regardez ce flocon de neige au microscope, hop, et ben ce même flocon de neige, il est fait de plein de petits flocons de neige qui ont le même pattern, le même motif que le flocon de neige principal. Pareil pour la toile d'araignée. Bon, pareil pour plein de choses. Pareil pour notre cerveau. Donc à partir de maintenant, on va être sur la coévolution des systèmes et des sous-systèmes entre eux. Et le premier, comme l'a dit Diane, c'est partir des structures d'ensemble pour arriver au détail. Là, typiquement, il faut se poser des bonnes questions. Et donc, on est plutôt sur la planification. On est sur beaucoup de jus de cerveau. Parce qu'en fait, retenez juste un truc. C'est que quelque chose qui... qui foirent au niveau de la planification de l'étude et autres, ça va vous coûter 1 à modifier. En revanche, si vous gardez ce problème-là et que vous le ramenez au développement, ça va vous coûter 10. Et puis si vous gardez ce problème au niveau du développement et que vous le ramenez au déploiement, ça va vous coûter 100. Et puis si vous l'avez gardé ce problème et que vous l'avez installé et que maintenant vous devez le maintenir, ça va vous coûter 1000. Donc, que ce soit pour la permaculture, la perméconomie ou la perméducation, c'est très important. Alors, des fois, on a l'impression de tourner en rond, mais ce n'est pas grave, c'est un vecteur de champ de possible. C'est vraiment très important de prendre le temps, de se poser les bonnes questions, posez-vous plein de questions, même les plus folles, et ça vous permettra de gagner en sérénité. Et donc, pour ça, en perma, il y a un outil qu'on appelle le design. avec un acronyme qui s'appelle Vobredim. Je ne vous en dis pas plus, mais allez chercher si ça vous intéresse. Un autre truc aussi, on le dégarde sur ce poste-là, sur le conception, c'est la notion de vision. Donc l'idée de ce principe, c'est vraiment d'avoir une vision globale et une action locale. C'est-à-dire qu'il faut avoir une vision vraiment la plus lointaine possible, même sur plusieurs générations, c'est pas gênant. mais vraiment avec des actions locales. Et donc, pour ça, il y a plein de petits outils qui nous permettent d'avancer sereinement.

  • Speaker #1

    En santé, on va être sur des médecines préventives, holistiques, anticipées. Donc, renforcer ses défenses. Comme disait le célèbre Hippocrate, que ton alimentation soit ta première médecine. Donc, voilà, favorisez vraiment les aliments auxquels vous voulez ressembler. Mettez de la couleur, mettez du bon, du bio, respectez les cycles naturels, la vie du sol, des animaux. Refusez tout ce qui est chimique, tout ce qui est pesticides. Enfin voilà, on va être sur du, comme on l'a déjà un peu dit, local, saison, le moins transformé possible.

  • Speaker #0

    Exactement. Principe

  • Speaker #1

    8. 8, t'as parlé d'éducation sur le 7 ?

  • Speaker #0

    Ah non c'est vrai en fait sur la perméducation sur le 7 c'est vraiment identifier et savoir exprimer son besoin apprenez à vos enfants à exprimer leurs besoins les je sais pas, j'en ai marre donc on insiste on essaye de, et si tu savais qu'est-ce que tu pourrais dire tu sais pas encore donc vas-y balance voilà faut qu'ils apprennent à exprimer leurs besoins leurs émotions ça ça va les aider et leur apprendre aussi la technique des petits pas. Ça leur permet d'avoir une vision lointaine et d'attaquer pas à pas leurs projets. Et enfin, de changer le rapport à la pénibilité qui revient au principe de produire une récolte. C'est-à-dire qu'il y a le goût de l'effort qu'aujourd'hui, avec tous nos outils assistés, que ce soit virtuels ou matériels, On a de moins en moins envie de donner de l'énergie, on devient des feignants, des grosses feignasses. Le rapport à la pénibilité, le rapport à l'effort est à reconstruire, à retravailler. C'est ce qu'on fait dans ce genre de situation.

  • Speaker #1

    Maria Montessori insistait aussi sur la nécessité d'un environnement nourricier, riche pour l'enfant. Un environnement extérieur animé, réchauffé par l'amour, riche en aliments, où tout accueille, où rien n'entrave. Et il y a aussi David Holgren qui parlait des enfants, qui disait que lorsque les enfants découvrent très jeunes le plaisir de fourrager dans un jardin pour y trouver de la nourriture, ils sont plus susceptibles d'acquérir en grandissant une compréhension profonde et intuitive de notre dépendance à l'égard de la nature et de son abondance. Je cite.

  • Speaker #0

    C'est beau ça.

  • Speaker #1

    C'est David qui l'a dit, c'est pas moi.

  • Speaker #0

    Sacré David. Du coup, on passe au principe 8.

  • Speaker #1

    Intégrer plutôt que séparer. L'union fait la force, quoi.

  • Speaker #0

    L'union fait la force, ouais. Donc là, c'est penser différemment que ce qu'on nous a inculqué. Donc là, c'est le truc anti-compétition, c'est le truc anti-évaluation. Voilà, on est plutôt dans l'inclusion, on est plutôt dans les symbioses qu'on va retrouver.

  • Speaker #1

    Les associations.

  • Speaker #0

    Voilà. T'as quand même coupé aussi, présent que t'y es. Ouais. Ouais, super. Donc voilà, penser aux associations, penser à la mutualisation. Et il y a une règle, alors là aussi je pourrais y passer une grosse demi-heure, c'est un élément, plusieurs fonctions, une fonction, plusieurs éléments. En fait, pour que votre système soit résilient, c'est important que vous ayez beaucoup de rédondance. Dans le vivant, il y a beaucoup, il y a énormément de rédondance, d'incohérence, d'inefficacité, voilà. Mais c'est ce qui fait que ça marche, c'est ce qui fait que c'est robuste. Ce n'est pas performant, mais c'est robuste, c'est stable, c'est stable malgré les fluctuations. Donc, n'hésitez pas à mettre de la redondance et à penser et, et pas où. À penser avec et pas pour, ou encore moins vers. Voilà, penser avec, penser et. Et développer la coopération. Ça, on le retrouve aussi dans le monde de l'entreprise, à travers des outils comme l'intelligence collective, en privilégiant les liens top-down, bottom-up. En développant les qualités relationnelles, de coopération, d'entraide, il y a plein d'outils aujourd'hui qui permettent de se sentir bien au travail, et ça c'est important parce que la jeune génération, elle a un autre rapport que nous vieux cons au travail. Donc il faut être vaillant sur ça.

  • Speaker #1

    Puis dans le pratico-pratique, t'avais fini ?

  • Speaker #0

    Oui, mais vu que tu as envie de me couper la parole, vas-y, c'est ton plaisir.

  • Speaker #1

    Dans le pratico-pratique, ça va être aussi faire du sport utile en se déplaçant pour aller au travail à vélo, monter les escaliers. Ça va être faire des tâches ménagères avec les enfants. Une étude a montré que c'était de faire participer les enfants aux tâches domestiques dès 3 ans. C'est bon pour l'enfant, puis c'est bien aussi pour nous. Donc, réduire les produits raffinés. Cuisiner des produits bruts pour tout ce qui va être, moi je reviens toujours sur la cuisine, la santé. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Sur la perméducation, il y a un truc aussi qui est la gestion des émotions. Plutôt que de rejeter l'émotion qui arrive parce qu'on n'arrive pas à mettre un mot, parce que c'est un peu désagréable, parce que plein de toutes ces choses-là. L'idée c'est d'être dans l'accueil, l'acceptation. Et peut-être même la boucle relationnelle avec ce qui est en train de se passer dans son corps et dans son esprit, pour pouvoir donner à nos enfants la capacité de réguler leurs émotions quand ils seront un peu plus grands, à l'âge de l'adolescence ou même à l'âge adulte. Ça, c'est des choses qu'on ne nous apprend pas à l'école. Et que si vous, parents, vous ne leur donnez pas ces moyens-là, vous allez vous retrouver avec des gamins qui pourraient peut-être être en souffrance parce qu'il y a quelqu'un qui leur a mal parlé. ou que ça part en violence. C'est souvent l'étape d'après la compétition, c'est la violence. Déjà la compétition c'est un signal fort qu'il ne faut pas aller vers là, parce que de toute façon on va vers la violence. Donc soyez vigilants à toutes ces choses-là. Et donc introduisez dans votre éducation la notion de nuance de gris, moi j'appelle ça comme ça. Parce qu'en fait ce n'est pas tout blanc ou tout noir, c'est une nuance de gris. Et c'est pas qu'une cause, une conséquence, c'est souvent multi-causes, multi-factorielles. Donc c'est important d'intégrer toutes ces petites choses-là pour... Développer l'esprit d'entraide, la servabilité, l'esprit d'équipe et toutes ces choses-là. Moi, c'était bon pour ce principe-là.

  • Speaker #1

    Après, il y a le yoga.

  • Speaker #0

    Ah, le yoga. Principe 8 bis, a priori, parce que madame, elle veut mettre du yoga.

  • Speaker #1

    Non, parce que dans intégrer plutôt que séparer, on est typiquement, pour moi, dans ça. Audrey, si tu nous écoutes, tu me diras si je dis des bêtises. Mais dans le yoga, il y a le corps, il y a le cœur et il y a l'esprit. Donc, c'est aussi... Ça rejoint aussi la permaculture, intégrer plutôt que séparer. Donc, pratiquer le yoga, surtout avec Audrey. Ça va,

  • Speaker #0

    tu fais ton placement de copine. C'est même plus placement de produit, c'est placement de copine maintenant.

  • Speaker #1

    Donc, principe numéro 9. Utiliser des solutions lentes et à petite échelle.

  • Speaker #0

    Eh oui ! Là, c'est simple. À partir de maintenant, tout ce qu'on va vous dire, c'est qu'il y a le système actuel. Il faut faire l'inverse. Voilà, on a parlé de la compétition, il faut faire de la coopération. On vit dans un monde où on va à 200 à l'heure, c'est à base du matin, vite vite vite, après manger le midi, il faut faire vite vite vite, et après le soir, il faut vite vite rentrer, vite vite s'occuper des enfants, vite vite les doucher, vite vite manger, vite vite vite vite vite vite vite vite, voilà. Ça bug ? En fait, dans la nature, c'est lent, c'est très lent. Et donc, voilà, une fois que j'ai dit ça, en fait, j'ai tout dit. Essayez de vraiment développer pas à pas vos projets. Voyez, un exemple, c'est quand même de chercher petit. Chercher petit, pourquoi ? Parce qu'en cherchant petit, si vous devez réviser votre projet, votre action, il n'y aura pas grand-chose à réviser parce que c'était petit, justement. Donc, c'est plus créatif et c'est plus efficace et c'est donc moins énergivore. Donc, voilà, travaillez ça. Pour les entreprises, essayez de sortir de la taille critique de l'entreprise et plutôt raisonnez sur la taille d'épanouissement. La croissance pour croître, ça ne sert à rien. Et puis, qu'est-ce qu'on met derrière croissance ? Si c'est juste le prisme du chiffre, c'est vraiment que ça ne sert à rien. C'est dommage, vous n'avez qu'un pied sur la chaise du développement. Donc voilà, l'idée, c'est vraiment d'adapter votre économie aux territoires, aux humains, travailler avec des périmètres restreints, donc définir les limites de l'entreprise, développer ce qu'on appelle la scalabilité. Je ne rentrerai pas dans le détail de la scalabilité, mais regardez sur Internet, il y a des choses très intéressantes autour de ça. Et de travailler aussi l'innovation frugale et cohérente. Quand on veut faire... Bien avec moins. Less is more, exactement. Ceux qui nous connaissent, ils savent ce que ça veut dire. Et pour la perméducation, c'est prendre le temps de faire une chose à la fois. Prendre le temps, et c'est ce que moi j'ai beaucoup aimé dans l'éducation Montessori, c'est que le travail, il est préparé, il est guidé, il est présenté, il est lent, mais au moins ça rentre. on le fait que quelques fois et ça rentre dans la tête de nos chères petites têtes brunes donc voilà, lentement, des gestes lents, des repas lents la lecture à voix haute, pour développer la patience, pour développer la tolérance voilà, ça c'est des choses on prend son temps c'est bien,

  • Speaker #1

    je crois qu'on a on a saisi, et ne sous-estimez pas les petits gestes Au quotidien, il y a de quoi faire.

  • Speaker #0

    Tu veux faire du yoga encore ? Non,

  • Speaker #1

    mais on peut faire des petits gestes qui ont leur impact. Donc ça, c'est important et ça fait vraiment partie de ce principe-là.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup pour cette intervention. Je pense qu'avec ça, on peut...

  • Speaker #1

    Je peux développer.

  • Speaker #0

    Non, tu ne développes pas. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    Principe 10.

  • Speaker #0

    Allez, principe 10.

  • Speaker #1

    Utiliser et valoriser la diversité. Ne mettez pas tous vos yeux dans le même panier.

  • Speaker #0

    Oui, parce que les yeux dans le même panier, ça fait mal. Les oeufs,

  • Speaker #1

    les oeufs.

  • Speaker #0

    Les yeux, c'est compliqué. Bon, ben oui, là aussi, tout est dit. Avec le titre, tout est dit. Diversifier, diversifier, diversifier. Mélanger toutes les cultures possibles et inimaginables. Et moi, souvent, quand les gens viennent faire leur stage en Pérou, ils attaquent leur projet avec les associations. Alors oui, il y a des associations, mais c'est des approches très empiriques. Il y a l'exemple de la mille pas, où les trois sœurs avec le maïs, la courge et le petit pois, ou le haricot, c'est sympa, ça marche très bien, mais... C'est du plus plus parce que ça marchera très bien si vous avez une bonne exposition, un bon sol. Donc ça fera un plus, mais ce n'est pas tout. Donc ne rentrez pas dans la permaculture que pour faire des associations de plantes. Parce que, après, je ne sais pas qui va vous transmettre la permaculture, mais ce n'est pas l'alpha et l'oméga de la permaculture, très clairement. Donc vivre des expériences, essayer des choses, voir comment ça se comporte. imbriquer des choses qui sont plutôt grimpant rampant couvre-sol machin ça c'est marrant voilà fait fait vous faites vous plaisir par rapport à ça mais ne rentrez pas billes en tête alors je sais que je dis ça parce que moi j'ai fait cette erreur là d'avoir mon tableau et de dire bon bah il faut que je mette absolument telle culture avec telle autre culture parce que c'est marqué sur le tableau bon bah non c'est pas c'est pas ça donc par contre ce qui est important c'est de diversifier voilà diversifier polyculture c'est vraiment super important Pour l'entreprise, c'est pareil. Travailler avec un creuset local. Dans votre environnement, si vous êtes entrepreneur, il y a des écoles, des entreprises, des associations. Il faut travailler avec tous ces gens-là. Ce n'est pas juste des clients et des fournisseurs. Il faut travailler, élargir le spectre. Je sors d'une formation avec des entrepreneurs la semaine dernière et je retourne cette semaine avec d'autres. et en réfléchissant avec le prisme permaculturel, ils ont développé dans leur étude de cas, ils ont développé des petites choses super sympathiques qui élargissent le champ juste du chiffre. L'exemple, je pense à Juliette et son magasin de vêtements, dans notre discussion, elle rajoute déjà de la seconde main dans son magasin, et puis pour aller plus loin, On réfléchit à introduire des personnes âgées à la retraite qui s'ennuient devant la télé pour les mettre dans le magasin pour créer des ateliers de réparation de vêtements. Et du coup, ça élargit le spectre social, ça élargit la vitrine du magasin et ça permet de générer d'autres interactions qui sont vecteurs de développement, tout simplement.

  • Speaker #1

    C'est génial ça ?

  • Speaker #0

    C'est génial ça, merci. Voilà, ça c'était pour le monde de l'entreprise. Qu'est-ce que je peux dire d'autre sur le monde de l'entreprise ? Oui, raisonner en recherche-action. Voilà, recherche-action et pas juste formation-action. Ouais, recherche, ok, ça me fait des gros yeux. 1h07, ok, merci. Et pour l'enfant, c'est développer les talents, c'est développer aussi l'alloparentalité. Alloparentalité, dit autrement, tout le monde est parent en fait. Ça marche comme ça dans les tribus. Petite précision quand même importante Notre façon de voir le monde D'accord Elle est plutôt weird Elle est plutôt weird Enfin quand je dis notre système occidental tel qu'on le connait aujourd'hui C'est weird Je vous invite à aller regarder ce que ça veut dire l'acronyme weird Ça veut dire bizarre en anglais Mais ça veut surtout dire Western, educated, industrial Rich, undemocratic Et ça Ça c'est même pas 16% de la population mondiale.

  • Speaker #1

    C'est très récent aussi.

  • Speaker #0

    C'est très récent, mais c'est surtout que ce n'est pas 16% de la population mondiale. Et on en fait un dogme. On en fait une norme. Allô ? Il n'y a pas un problème, là ? Donc, dans les 84 autres pourcents de la population mondiale, l'exemple typique de la loparentalité, c'est que... Quand en France, enfin dans le monde occidental, votre femme, elle a mis la chose la plus importante au monde, elle a fait naître la chose la plus importante au monde, et bien après, il faut que vite qu'elle se retrouve ses forces et que vite elle aille travailler. Bon, l'alloparentalité, ce n'est pas ça. L'alloparentalité, c'est carrément l'inverse. Maman, elle a mis la chère petite tête brune au monde, elle va se reposer. Elle sera là juste pour allaiter l'enfant et le reste du temps... l'enfant, il est prêt, il est pris en charge, il est géré par tonton, tata, le papa, les cousins, les grands-pères et les machins et on est tous parents. C'est ça l'alloparentalité. D'ailleurs, quand les familles viennent chez nous, on fait preuve d'alloparentalité. C'est-à-dire que je parle à vos enfants comme je parle à mes enfants. Et c'est ok. D'ailleurs, ça permet de développer d'autres réactions. C'est très intéressant. Voilà, je ne vais pas m'éterniser parce que tu me fais des gros yeux.

  • Speaker #1

    Non mais arrête, je suis pas de gros yeux.

  • Speaker #0

    Si, tu fais des gros yeux, ils sont énormes.

  • Speaker #1

    Dans l'alimentation, diversifier, alors oui diversifier, mais attention à pas manger tout et n'importe quoi, parce qu'aujourd'hui, il y a un peu ça qui est rentré dans la société. Donc on peut diversifier sa nourriture en restant dans... Le végétaux, enfin les végétaux parce qu'effectivement il y a une diversité incroyable de fruits et de légumes qui apporte tout ce dont on a besoin donc ça c'est hyper important. Quoi d'autre on a fait le tour là ? Ok, de toute façon il faut qu'on...

  • Speaker #0

    Oui exactement, qui est en plus super important.

  • Speaker #1

    Le principe 11, utiliser les interfaces et valoriser les éléments de bordure.

  • Speaker #0

    Alors, je vous disais tout à l'heure qu'il y en avait deux qui étaient super importants pour moi. Le troisième, le top 3, c'est celui-là. Il rentre dans le top 3, celui-là, c'est les interfaces, les interactions. Il faut multiplier, multiplier, multiplier les interactions. Pour faire simple, quand vous avez une zone d'un côté et une zone de l'autre, il y a une frontière commune entre les deux. C'est au niveau de la frontière commune que vous allez avoir le maximum de vie. Parce qu'il y a la vie de la zone 1, la vie de la zone 2. Et à la frontière, il y a la vie de la zone 1 et 2. Et donc, c'est foisonnant. Et ça, on le voit bien sur les lisières de rivières, sur tout ce qui touche, quand on fait un peu de potager, les haies. Quand je dis potager, ça peut être aussi des plus grosses cultures, mais les haies, c'est le vecteur d'interface. Et ça permet de créer de la biodiversité et donc de préserver les cultures intéressantes. ça me fait penser... non c'est bon. Donc les bordures, les bordures, les bordures et qu'en fait dans le monde de l'entreprise qu'est ce que c'est ? C'est développer les interactions, développer aussi le dépassement de fonctions et faire évoluer vos fiches de poste pour élargir un peu le prisme de la fonction pour ne pas se retrouver coincé si il y a un départ ou s'il y a une maladie ou que sais-je. L'idée aussi c'est de se faire rencontrer des visions différentes dans l'entreprise. Je ne sais pas dans quoi vous travaillez, mais très souvent dans une entreprise, il y a un gros fossé, un gros clivage entre le monde commercial et le monde technique. C'est le premier truc auquel il faut vous servir de ces interfaces pour qu'ils communiquent et pour que ça se passe mieux, pour qu'il y ait plus d'adhérence et de compréhension du monde de l'autre. Oui, complètement. Les interfaces, ça va permettre vraiment de comprendre le monde. qu'on ne connaît pas et ça va être une source de richesse et j'en passe. Ah,

  • Speaker #1

    il y a David Holgren qui disait justement Les bordures sont des zones dynamiques et productives où s'échangent des matières et de l'énergie. C'est là que se nouent les relations coopératives et compétitives.

  • Speaker #0

    Exactement. Merci David. Grâce à toi, on n'y voit plus que ça.

  • Speaker #1

    Et ça marche pour tout. Ça marche sur la santé, sur nos organes, au sein des êtres vivants, les poumons, les intestins, la peau sont des surfaces d'échange. D'une extraordinaire complexité.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc voilà, et donc côté enfant, la diversification sociale, le fait d'être dans le dépassement de soi, le fait de développer l'assertivité, d'inciter le changement. Toutes ces petites zones un peu confrontantes, de quoi on parle ? On parle de votre zone de confort. Vous avez votre zone de confort. Et en dehors de cette zone de confort, qu'est-ce que vous avez ? Vous avez l'inconnu. Et à la frontière entre votre zone de confort et l'inconnu, vous avez votre espace de curiosité. Bon, tout est dit, développez votre espace de curiosité pour que l'inconnu soit de moins en moins inconnu et que vos zones de confort soient de plus en plus larges. Petite parenthèse, quand je dis que l'inconnu soit de moins en moins inconnu, plus on en apprend et moins on en sait. Voilà, ça c'est un truc aussi qui est important à intégrer. Donc, c'est pas grave, mais il faut être conscient de la chose et que c'est justement pas le fait de tout savoir qui est important, mais c'est le fait d'accumuler de la connaissance et de l'expérience qui nous enrichit.

  • Speaker #1

    Ça n'empêche pas de continuer d'apprendre.

  • Speaker #0

    C'est ce que je viens de dire. Tu parles podcast, tu comprends pas, c'est le message.

  • Speaker #1

    Mon principe 12.

  • Speaker #0

    12, t'as un problème ?

  • Speaker #1

    Face au changement... être inventif !

  • Speaker #0

    Ouais t'as un problème toi ! Si t'as un problème, c'est que t'as la solution ! Et oui, le problème est la solution ! Ben voilà en fait, ce principe en fait, il nous dit de voir les choses un peu différemment et quand on se heurte à un problème, se dire que c'est en fait l'occasion, souvent c'est toujours la même, avec notre expérience on se rend compte que c'est souvent la même chose. Quand on a un problème, c'est l'occasion d'élargir justement notre zone de confort, d'élargir notre zone de curiosité, d'apprendre quelque chose et surtout de lâcher. Lâcher !

  • Speaker #1

    Transformer les contraintes en opportunités.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Être flexible.

  • Speaker #0

    Oui, être flexible et voilà... Durer. C'est se poser et sortir de son train-train, de son rond-rond pour pouvoir exploiter ce qui est là. C'est un monde d'opportunités. Moi, quand je parle beaucoup de changement climatique, c'est assez anxiogène. Quand on fait une fresque du climat, franchement, à la fin de la fresque du climat, on a envie de se couper les veines. Soit on sait le problème et on reste dans le problème et on cherche toutes les lames de rasoir rouillées comme ça, au moins on passe à autre chose. soit on se dit que c'est une bonne opportunité pour créer quelque chose de plus puissant. Et c'est un monde d'opportunités. Et c'est aussi le message qu'on tient à faire passer quand on accueille les gens en formation et autres, c'est qu'on a tout, on a encore la chance d'avoir et des ressources, et des moyens, et de l'énergie, au sens propre comme au sens figuré, pour pouvoir être acteur du monde de demain. Donc go, go, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Voilà. Et pour reprendre, je passe un coucou, alors je ne pense pas qu'il nous écoute, mais à Philippe et son papa. Je tairai les noms parce qu'ils sont connus, mais son papa, pour rentrer dans son bureau, il y avait une petite phrase qui disait si vous pensez rentrer dans ce bureau avec un problème sans solution, c'est peut-être que vous faites partie du problème Voilà, j'adore cette phrase. Alors elle est assez percutante. En matière de management, c'est assez incisif. Mais c'est vrai. Arrêtons de nous plaindre et soyons vecteurs de propositions. On n'aura peut-être pas la bonne réponse. Mais on s'en fout d'avoir la bonne réponse. Le but du jeu, c'est d'expérimenter des choses. Donc voilà, je vais me calmer. Je vais faire 2-3 minutes de méditation pour redescendre. Mais c'est super important.

  • Speaker #1

    Pour les enfants ?

  • Speaker #0

    Les enfants, c'est bon les enfants.

  • Speaker #1

    Nos enfants ne connaîtront pas le même monde que le nôtre.

  • Speaker #0

    Oh là là, dites-moi, Les enfants oui bien sûr. Ah l'IA les amis, l'IA, si vous voulez qu'on parle de l'IA, je veux qu'on en parle parce que c'est puissant, c'est fou, c'est en train de nous déborder un truc de dingue. Mais vas-y pardon je t'ai coupé.

  • Speaker #1

    Non non c'est juste les préparer du coup au changement qui va s'opérer parce que il faut plutôt que leur apprendre des choses qu'ils ne connaîtront plus demain, leur apprendre plutôt à penser, à discerner. leur montrer la simplicité de la vie, l'éthique, enfin, revenir aux choses simples.

  • Speaker #0

    Exactement, revenir aux choses simples. Voilà, on a fait le tour. Heureusement qu'il n'y en a pas 53 des principes.

  • Speaker #1

    Eh oui, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Donc, on a fait un tour. J'ai l'impression qu'on a été très, très vite, mais ce n'est pas grave. C'est une autre façon de vous présenter les choses. C'est vrai que quand vous venez en stage, on prend le temps. C'est ça ce qu'on vient de faire en une heure. On le fait en beaucoup plus de temps, avec beaucoup plus d'incarnation, beaucoup plus de vécu, beaucoup plus de...

  • Speaker #1

    C'est une vraie immersion.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc on le vit.

  • Speaker #0

    Donc voilà. J'en profite, je le dis parce que j'y pense maintenant. Et si vous êtes arrivés à 1h18 à nous suivre jusqu'au bout, franchement, c'est super. Et merci. Et merci, merci beaucoup. Si vous voulez qu'on creuse d'autres sujets, vous écrivez sur Instagram ou à diane.autonovi.fr. Et voilà. Et dernière petite chose, c'est concernant les stages du mois d'avril. Stages du mois d'avril. On est désolé pour la zone A, il n'y a plus de place. Donc zone A, bye bye, merci, désolé. Il reste une place pour la zone B et je crois une place pour la zone C. Donc il nous reste le créneau du 7 au 11 avril et le créneau du 14 au 18 avril. Voilà.

  • Speaker #1

    Quand on dit une place, c'est ?

  • Speaker #0

    Ah oui, pardon. Oui, pardon, on rembobine. C'est pour un stage en famille, généralement. Là, c'est plutôt les vacances scolaires, donc on est plutôt en famille. Et donc, voilà. Et puis, je suis un peu foufou, un peu... Diane, elle est avec des gros yeux, je ne sais pas ce que je vais dire. Si vous venez cette semaine-là, grâce au podcast que vous avez écouté jusqu'au bout, jusqu'au bout, jusqu'au bout, on vous fait une remise de 10%. Voilà. Non, oui, je sais, Diane, je sais, je sais.

  • Speaker #1

    Tout va bien.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est le jeu, je suis joueur et puis voilà. Donc, 7-11 avril, en sachant que vous arrivez le 6 et que vous repartez le 12. Et stage du 14-18 avril, vous arrivez le 13 et vous repartez le 19. En fait, on fait vraiment cinq jours complets avec donc papa, maman, les enfants.

  • Speaker #1

    Et on va aborder tous ces sujets de la permaculture au sens l'âge, la perméducation. La santé, l'alimentation ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, après on vous enverra. On vous enverra généralement comment ça se passe. On envoie un Google Form avec une quarantaine de cases à cocher où chaque membre de la famille choisit ce qu'il a envie de vivre pendant le séjour. Et ça, c'est ce que Diane et moi on kiffe. C'est qu'avec ce que vous allez mettre comme besoin ou cahier des charges, on va dire, nous on va vous construire un parcours pédagogique fait sur mesure pour le papa, la maman et les enfants. Et comme ça, ça fait une vraie immersion totale. En sachant que tout est pris en charge. J'aime pas cette expression, vous êtes nourris, logés, blanchis. Voilà, mais en tout cas, c'est le cas.

  • Speaker #1

    Et personnalisés,

  • Speaker #0

    surtout. Oui, et surtout personnalisés. Qu'est-ce qu'on n'a pas dit qu'il faudrait qu'on dise ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'on est pas mal.

  • Speaker #0

    On est pas mal. Donc, on se dit, dans 15 jours, dans 15 jours,

  • Speaker #1

    on sera... Les réponses aux questions.

  • Speaker #0

    Ah oui, punaise, les réponses aux questions.

  • Speaker #1

    Donc, on a eu des questions, alors, sur la... Permaculture très potagère, à savoir quel est le pourcentage de ce qu'on récolte chez nous à aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, pour répondre à Charlotte, je crois, c'est Charlotte qui avait écrit cette question. Tout à fait. C'est Charlotte. Bonjour Charlotte et merci pour les questions. Aujourd'hui, on est... Alors ça aussi, cette année, on n'a pas été bon parce qu'en plus on est parti en pleine culture. Enfin bon, on oublie. Mais on arrive grosso modo à 2-3 mois. Ce qui fait que 2-3 mois d'autonomie alimentaire. Ce qui est bien, mais pas top.

  • Speaker #1

    Mais pas suffisant.

  • Speaker #0

    Donc on travaille toujours notre autonomie alimentaire. Et là, je pense que cette année, ça devrait être une bonne année parce qu'on va être là. On va pouvoir s'en occuper. On va pouvoir... Alors après, ça va dépendre de la météo et de tout plein de choses. Mais normalement, les choses sont faites de façon à ce que ce soit assez résilient pour supporter les chaos climatiques, enfin météorologiques. Voilà. Donc ça, c'est pour répondre directement à la question. En sachant quand même qu'en ce qui nous concerne, on est plutôt entre... aux alentours de 100 kg de fruits et de légumes par semaine, donc il faut quand même nourrir la bête, et que d'un point de vue global, tout ce qu'on va manger chez nous, c'est soit issu de l'agriculture bio, enfin à minima c'est bio, et on passe par, petit coup de pub, parce que tu as parlé de ta copine tout à l'heure, Audrey, moi j'ai parlé d'une, pas d'un maître à penser, mais d'une personne que j'ai vue, on a discuté une demi-journée avec lui, qui s'appelle Rufino, qui est en Espagne, qui tient des... comment ça s'appelle ? Des cintas ?

  • Speaker #1

    Des fincas,

  • Speaker #0

    c'est des fermes... Des fermes espagnoles, sans serre, sans additifs, sans engrais chimiques, sans rien du tout.

  • Speaker #1

    Là, on vous parle de Fruitstock, notre fournisseur.

  • Speaker #0

    Et on vous parle de Fruitstock, de notre fournisseur, où on a lancé un centre... Enfin, on est organisme de...

  • Speaker #1

    Responsable d'un groupe.

  • Speaker #0

    Voilà, on est responsable d'un groupe. Et tous les... 15 jours, grosso modo, on va commander entre 300 et 500 kilos de fruits et de légumes.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais au total... Non, non, pas autant. Nous, on commande à peu près 100 kilos tous les 15 jours. Oui. Parce que c'est moi la responsable du groupe, donc il n'y a pas forcément la notion...

  • Speaker #0

    Vas-y, madame la responsable, vas-y.

  • Speaker #1

    Et on va dire qu'on est à peu près à 200 kilos, parce qu'on commande le plus sur le groupe. Donc on commande à peu près 200 kilos, mais il y a 100 kilos qui est pour nous tous les 15 jours.

  • Speaker #0

    Voilà. Et donc entre les 100 kilos qu'on commande tous les 15 jours, plus un peu notre production... Et bien en fait on vit dans des... on mange permaculturel. Voilà, ça c'est super important. Il y avait quoi d'autre comme question ?

  • Speaker #1

    Il y avait sur la notion de récolte, quelqu'un qui nous parlait des récoltes à rapport à ce qu'elle apportait à la terre.

  • Speaker #0

    Ah, Étoile des Neiges ! Coucou Étoile des Neiges ! Oui, alors c'était super intéressant, alors je n'ai pas son prénom, je ne sais plus, bon c'est pas grave. Je crois que je t'ai laissé mes coordonnées, étoile des neiges. Si tu écoutes ce podcast, rappelle-le moi parce que ton sujet, en fait, elle a un sujet qui est super intéressant, c'est qu'elle fait tout ce qu'il faut, mais elle n'a pas, selon elle, elle n'a pas, comment dire, des récoltes de qualité abondantes et tout ça. Donc, ça demande un peu d'investigation. Donc, on a commencé à s'échanger des infos et je suis très heureux de pouvoir l'aider. par par mes sms ou instagram c'est un peu chiant donc vocal c'est bien donc n'hésite pas à me rappeler donc on va clôturer là parce qu'on a largement débordé et donc on va se retrouver une prochaine fois le 9 janvier sortie 9 février pardon sortie du futur podcast et ce podcast il parlera de quoi mon amour

  • Speaker #1

    Je crois qu'on avait dit qu'on aborderait les bains froids et l'hormèse. On est encore en hiver, on est encore dans le sujet. Et c'est quelque chose qui fait partie de notre quotidien aussi. Donc voilà, on va aller sur ce sujet-là, il me semble, sur le prochain podcast.

  • Speaker #0

    Eh bien très bien.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas si vous avez des questions. Oui. Que ce soit sur le podcast qu'on vient d'enregistrer là tout de suite, sur la permaculture, ou sur d'autres sujets que vous aimeriez qu'on aborde, ou sur le prochain podcast sur les bains froids, si vous avez des questions sur ces sujets-là, comme ça on pourra les aborder lors du prochain podcast.

  • Speaker #0

    Alors du bain froid, pas que, c'est Ormèze,

  • Speaker #1

    20 ans de carrelage. Oui, le travail de l'Ormèze, l'intérêt du froid, de la respiration.

  • Speaker #0

    Oui, respirer ça peut servir. Voilà, on vous a spoilé le podcast.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup !

  • Speaker #0

    Gros bisous, tchuss !

Description


Êtes-vous prêt à transformer votre quotidien et à embrasser un mode de vie plus durable ? Dans cet épisode de "Réveille-toi ! Révèle-toi !", Diane et Jérémy d'Autonovie vous plongent au cœur de la permaculture, un concept révolutionnaire qui va bien au-delà du jardinage. Diane et Jérémy introduisent la permaculture comme un véritable art de vivre, influençant chaque choix que nous faisons.

La permaculture, développée par Bill Mollison et David Holmgren dans les années 70, est née en réponse à la crise énergétique. Mais saviez-vous qu'elle représente bien plus qu'une simple méthode de culture ? Dans cet épisode captivant, vous découvrirez comment la permaculture englobe des domaines variés tels que l'éducation, la santé, l'économie, et même la gouvernance. Chaque "pétale" de la permaculture est exploré en profondeur, illustrant comment ces principes peuvent être appliqués dans divers aspects de notre vie quotidienne.

Diane et Jérémy vous guident à travers des chapitres enrichissants, où vous apprendrez à gérer vos ressources de manière efficace, à améliorer votre santé et à renforcer vos interactions sociales. Ce voyage à travers la permaculture vous montrera comment ces pratiques peuvent constituer une réponse concrète aux défis contemporains.

En conclusion, cet épisode vous encourage à intégrer la permaculture dans votre vie quotidienne. Imaginez un monde où chaque action, chaque décision, contribue à un environnement plus durable et équilibré. La permaculture n'est pas seulement une méthode de culture, c'est une philosophie de vie qui nous invite à repenser notre rapport à la nature et à notre communauté. Ne manquez pas cette occasion de découvrir comment vous pouvez faire une différence dès aujourd'hui ! Écoutez "Réveille-toi ! Révèle-toi !" et laissez-vous inspirer par les possibilités infinies que la permaculture a à offrir.


On vous souhaite une très belle écoute et pensez à nous partager ce que cet épisode vous a apporté.


Si vous voulez aller plus loin, nos prochaines dates de stages en permaculture sont:

  • du 2 au 7 mars

  • du 6 au 12 avril

  • du 20 au 27 avril

  • du 14 au 19 mai

Contactez nous et suivez nous sur Instagram pour plus d'informations et d'inspirations au quotidien https://www.instagram.com/autono.vie

ou en nous envoyons un mail diane@autonovie.fr ou jeremy@autonovie.fr


A très vite !!


Diane & Jeremy


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Réveille-toi ! Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien.

  • Speaker #1

    Salut tout le monde.

  • Speaker #0

    On est le dimanche 26 ou 27...

  • Speaker #1

    Ah non.

  • Speaker #0

    En fait, on est le lundi 20 et on enregistre pour... Pour ce week-end, en fait, pour le 26, exactement. C'est ça. Donc, gros bisous à tous. Et on voulait déjà vous remercier pour le premier enregistrement. voilà parce qu'on a fait plus de 160 écoutes et c'est super chouette et donc je voulais vraiment vous remercier pour ça Diane est-ce que tu veux les remercier pour ça ?

  • Speaker #1

    Merci oui pour vos retours c'était chouette d'avoir des petits messages sur notre premier podcast

  • Speaker #0

    Donc, comme c'était le premier, il y avait plein de petits trucs bizarres, notamment le son début d'enregistrement. On n'était pas près du micro, donc voilà, j'ai flagé les dianes et maintenant elle va parler fort et distinctement. Après, on vous a demandé aussi de nous écrire. Mais on ne vous a pas donné l'adresse, donc forcément, ça marche moyen sans adresse. Donc, vous pouvez écrire à l'adresse, soit sur Instagram, sur le compte.

  • Speaker #1

    At autono.vi, donc sur le compte.

  • Speaker #0

    sur mon compte instagram ou sur diane at autonomie point fr et voilà ou sinon sur mon mail à moi c'est pareil jérémy at autonomie point fr voilà qu'est ce qu'il y avait d'autre et bien enchaîné en fait on a fini fait super donc on va parler on avait dit qu'on allait vous parler de la permaculture pourquoi c'était important de parler la permaculture parce que c'est un point d'entrée essentiel dans notre quotidien et dans ce qu'on a à proposer aux gens. Et donc, c'est important que vous compreniez le prisme qu'on a par rapport à cette discipline.

  • Speaker #1

    Pour nous, c'est un art de vivre. Donc, c'est quelque chose qui rythme notre vie dans chaque thématique, dans chaque choix qu'on fait. Donc vous allez voir comment la permaculture peut être vraiment un guide.

  • Speaker #0

    Donc on va commencer par un... On ne veut pas que ce soit trop... Parce qu'on pourrait faire trois jours sur la permaculture. Et un podcast de trois jours, ça fait long. Je comprendrais. Donc on va faire vraiment un truc... Désolé pour les aphéssinados de la permaculture. On va faire très court, très succinct, très vulgarisé, très caricatural. Mais essentiel quand même. pour comprendre.

  • Speaker #1

    Après, on pourra rentrer dans un détail sur d'autres podcasts.

  • Speaker #0

    On pourra revenir sur d'autres podcasts, sur peut-être des éléments de la permaculture. Voilà. Donc là, c'est une première mise en bouche, je dirais. Et cette première mise en bouche, c'est important que vous compreniez d'où ça vient, la permaculture. Pour faire simple, en fait, c'était dans les années 70, 73, exactement, pendant le premier choc pétrolier. Et il y avait deux bonhommes, un professeur de biologie et un élève. Le professeur, c'était Bill Mollison. L'élève, c'était David O'Grain. Et ils se sont rendus compte que pendant le premier choc pétrolier, tout ce qui était énergie fossile s'appuait, au sens propre comme au sens figuré. Et du coup, ils ont commencé à se dire, comment est-ce qu'on peut faire pour se créer un monde plus soutenable et plus désirable en descente énergétique ? Je vais répéter cette phrase parce que c'est le point de départ de toute la permaculture, c'est comment est-ce qu'on peut vivre de façon soutenable et désirable dans un monde en descente énergétique. Parce qu'en plein choc pétrolier, il commençait à y avoir une fausse pénurie de pétrole, parce qu'en fait il y avait du pétrole mais c'était surtout les pays producteurs qui voulaient savoir si c'était bien les maîtres du monde. Et donc bon, c'est un agifossile, on sait tous qu'elle ne va pas durer. Et donc, voilà, c'était le point de départ de nos amis Mollison et Holgren. Et à partir de là, qu'est-ce qu'ils ont été faire ? Eh bien, ils ont été observer, beaucoup, beaucoup observer, s'approprier tout ce qui se fait sans énergie fossile. Et je vous le donne en mille, ce qui se fait sans énergie fossile, c'est le vivant. Le vivant, les lois du vivant. Les lois du vivant, la nature. Ça, c'était vraiment le gros, gros chantier pour leur observation. Et après, il y avait... une partie qui était plus liée à des tribus autochtones qui évoluaient au sein d'une famille, d'un clan ou de plusieurs tribus. Et donc vous regardez et observez les interdépendances qu'il y avait dans les tribus. Et puis aussi, une autre partie, ce sont, moi j'appelle ça les mentors, les maîtres à penser, qui eux sont plutôt des gens qui faisaient de la permaculture, sans avoir forcément mis le mot permaculture dans leur pratique. Et du coup, entre la nature, les tribus et les maîtres à penser, Holgren et Mollison ont développé la permaculture. Et si vous voulez revenir à la genèse de cette façon de... de penser, de voir le monde, et ainsi de suite, n'allez pas chercher d'autres sources que David Lodgren et Bill Mollison, dans les bouquins qui s'appellent Permaculture 1 et Permaculture 2. Ils étaient très forts en marketing, les biologistes. Voilà, ça c'était vraiment pour la petite histoire. Donc, qu'est-ce qu'on tient de la permaculture ? Parce que souvent, quand on parle de permaculture... On pense tous aux pieds de tomates qui poussent sur une butte de paille et avec un jardinier qui est allongé sur un hamac à côté. Bon, c'est ok pour le jardinier le hamac, mais c'est pas que ça en fait. C'est loin d'être que ça. D'ailleurs, on a fait une petite coquille la dernière fois qu'on a parlé de la permaculture en disant que c'était... Comment dire ? Il y avait une phrase qui était mal tournée. On a dit bien au contraire en ce qui concerne le potager. Non, c'est vraiment le potager, c'est un super support. Parce que c'est vivant, c'est opérationnel, ça produit, on peut observer beaucoup de choses, donc c'est vraiment un super support du quotidien et un super support pédagogique. Mais c'est que 5-7% de ce que c'est que la permaculture. Et c'est ce qu'on veut vous présenter là, c'est ce qu'on cherche à vous présenter pendant nos formations, nos stages et tout ça. Donc voilà, on va rentrer dans le vif du sujet. Donc la perma, grosso modo, si vous avez Google Images pas très loin, vous tapez fleurs permaculturelles. Fleurs permaculturelles. Et vous allez vous retrouver avec une sorte de fleurs, avec plein de pétales et une spirale. Voilà, on va rentrer un peu dans le détail de tout ça, pour que vous compreniez en fait la discipline et la sous-discipline qu'est la permaculture. Mais avant tout, j'aimerais que vous compreniez... comment dire... Non, on le fera après. On fera après parce que sinon je vais vous perdre. Donc les pétales de la permaculture, on va commencer par la première parce qu'en fait la permaculture c'est une discipline dite, alors c'est un terme un peu compliqué, syntropique, et rien à voir avec syntropé, syntropique dans le sens où ça part de quelque chose de simple, de local et d'individuel, et ça évolue, ça évolue, ça évolue, ça grandit, ça se développe, ça évolue, il y a quelque chose de complexe. de global et de collectif. Voilà, c'est vraiment important d'intégrer cette notion là. Et donc ça commence par quelque chose par et ça commence par l'enseignement et la culture. Voilà, dans l'enseignement et la culture, on va retrouver tout ce qui est lié à l'art, à l'observation de la nature, à la connaissance, à l'éducation et j'en passe. D'ailleurs, si tu veux peut-être rajouter quelque chose, toi,

  • Speaker #1

    sur l'éducation. C'est vrai que nous, on a fait des choix. On y reviendra dans d'autres podcasts éducatifs, avec nos enfants notamment. Et donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, on peut faire tout à fait un parallèle entre la permaculture et l'éducation. La façon dont on éduque, dont on enseigne aux enfants, manque d'écologie envers l'humain. Et en particulier envers les enfants, puisqu'on adapte de manière absurde des maltraitances depuis le plus jeune âge, une instruction, des apprentissages, on détruit le potentiel humain. Et le non-respect des besoins de l'enfant, ils altèrent considérablement la conscience de lui-même, des autres et de la nature. Donc c'est vrai que la permaculture réfléchit autrement. Et c'est aussi les choix qu'on a fait, c'est-à-dire de se baser plus sur le respect de tous ces besoins naturels de développement, de liberté, d'autonomie, d'enthousiasme. Donc c'est vraiment une autre façon d'enseigner. Il y a d'autres manières de faire. On y reviendra.

  • Speaker #0

    Voili, voilou ! Donc ça, c'était pour la première pétale. Et après, on attaque avec un autre pétale qui est la santé et le bien-être. Santé, bien-être, développement personnel. Voilà, c'est des petites choses que j'imagine Diane va être intéressée, sur lesquelles elle veut parler.

  • Speaker #1

    Oui, alors de manière très courte, mais c'est vrai qu'on peut tout à fait, encore une fois, faire la parallèle entre la permaculture et moi ce que je vais aborder, on va dire, en termes de naturopathie, puisqu'il s'agit de naturopathie ou de permaculture, tous les systèmes vivants participent aux mêmes lois. Donc l'idée c'est de repositionner la nature au centre, de respecter les lois naturelles et d'envisager l'être humain comme un tout. Il faut vraiment reprendre la naturopathie comme moi je la vois et comme je pense beaucoup la voir en naturopathie. L'idée, et elle est vraiment en lien avec la permaculture pour le coup, l'idée c'est vraiment de refaire confiance aux capacités extraordinaires. de préservation, d'autorégulation du corps humain, de lui laisser toute sa place et de l'accompagner en ce sens, sans nuire. Donc ça c'est vraiment, voilà, je vais vous donner quelques petits exemples parce que ça peut paraître un peu, on va dire, abstrait. C'est vrai qu'on est dans un contexte environnemental qui est un peu complexe, mais quelques petits exemples pour contribuer à ça, ça va être de choisir par exemple une alimentation locale. de saison biologique le moins transformé possible avec des modes de cuisson sans cuisson ou des modes de cuisson douce des ustensiles appropriés qui ne vont pas nuire être à l'écouté de ses besoins physiologiques donc ça veut dire manger quand on a faim et pas juste manger parce que on a un horaire particulier être à l'écouté de ce qui se passe de la communication qu'il y a avec notre corps parce que notre corps nous envoie des messages. Il va y avoir aussi se mettre en mouvement. La nature, elle n'est pas statique. Et donc la permaculture, c'est aussi ça, c'est aussi se remettre en mouvement, marcher, pratiquer une activité physique, s'oxygéner, ralentir. Il va y avoir le maintien aussi et la restauration d'une vie microbienne, riche, équilibrée, ne pas trop aseptiser, ne pas trop laver. suivre le rythme des saisons bien entendu et soutenir l'organisme avec des jeûnes, des cures, enfin voilà on pourra y revenir. Et profiter bien évidemment de la lumière du soleil comme le fait la nature de manière tout à fait naturelle. Enfin voilà on pourra y revenir et puis c'est quelque chose aussi qu'on aborde évidemment dans nos stages en famille. Donc voilà je vais m'arrêter là pour la santé. Après,

  • Speaker #0

    je peux rester trois jours aussi. Restez dans le lit, mettez vos pyjamas et ça durera un petit peu.

  • Speaker #1

    Si, ce que je peux aborder dans cette partie-là aussi, c'est la partie un peu plus cuisine.

  • Speaker #0

    Cuisine ou cruisine, tu veux dire ?

  • Speaker #1

    Il y a la cuisine, bien évidemment, que nous, on pratique. Et la cuisine, c'est plutôt comment on l'applique. C'est-à-dire qu'on va intégrer plutôt que séparer. Donc, on va cuisiner pour nourrir le corps, pour se faire... Du bien, donc qu'est-ce que c'est se faire du bien ? Ce n'est pas que du plaisir, c'est aussi répondre aux lois naturelles, physiologiques de notre corps, cultiver un rapport plus sain avec la nourriture, ne pas être dans la surconsommation, d'arrêter de prendre plus à la terre au-delà de nos besoins et de choisir une nourriture qui ne rime plus avec la souffrance animale par exemple. Ça peut être conserver l'énergie aussi, stocker l'énergie, ça fait aussi partie des... des principes de la permaculture, donc chauffer au bois ou en tout cas réduire ses consommations, avoir un placard un peu organisé qui permet de ne pas aller au magasin à chaque besoin, de courir à chaque repas. Et puis comme je le disais, d'avoir des solutions lentes et à petite échelle, donc de cultiver le local, le bio, puis la joie de faire ensemble, de fabriquer, de préparer ensemble. Et puis de redonner à la terre. Parce qu'évidemment, quand on cuisine, on peut redonner à la terre. Si on est sur une cuisine qui est principalement végétale, on va pouvoir redonner à la terre en faisant son compost et en créant un cercle vertueux.

  • Speaker #0

    C'est pas mal.

  • Speaker #1

    Tu veux me faire un petit résumé ?

  • Speaker #0

    C'est un petit résumé sympa. Je vais être beaucoup moins... Je vais être beaucoup moins... exotique que toi, parce que sinon le podcast va durer... Deux jours et demi. Et du coup, après, l'enseignement, la culture... Je vous raconterai une petite phrase qui permet de comprendre tous les pétales et comment ça s'enchevêtre bien, tout ça. Donc, après l'enseignement, la culture, la santé, le bien-être, on retrouve, alors ça peut paraître paradoxal, on retrouve un pétale qui est la finance et l'économie. Et là, tous ceux qui sont à fond dans le potager, tout ça, et dans le vivant, dans la nature et tout, ils disent que la finance et l'économie, ça n'a rien de permaculturel. Et en fait, c'est ce qu'on fait de l'argent qui n'a rien de permaculturel. Mais satisfaire le besoin d'un tiers... C'est considéré comme étant permaculturel et ça passe par de l'économie, ça passe par de la finance. Alors sans rentrer trop dans les détails, moi c'est quelque chose que j'affectionne particulièrement parce que j'accompagne justement les chefs d'entreprise à essayer de retravailler leur raison d'être, à retravailler leur approche des capitaux pour justement ne pas se focaliser que sur le capital financier et travailler sur le capital social et environnemental. Et en fait leur faire comprendre que c'est grâce au capital social et environnemental cumuler, qu'on peut entretenir et stabiliser le capital économique et le capital financier. Je la fais très simple. Et donc, dans la finance et l'économie, qu'est-ce qu'on va retrouver ? On va retrouver tout ce qui transite autour des transactions. C'est grâce à ça qu'on peut développer des monnaies locales, des actions comme les économies sociales et solidaires, avoir une entreprise qui soit un peu dans le mouvement de... Alors bon, même si c'est beaucoup de papier et beaucoup d'administratif, la RSE, mais au-delà de la RSE, c'est vraiment peut-être la notion d'entreprise à mission et peut-être même encore plus loin la notion de perma-économie ou de perma-entreprise, où là, il n'y a pas de papier, c'est juste des choses qui sont faites ensemble à travers des montages comme des scopes ou ce genre d'organisation. Je pense à François Richer notamment et NERCOP. Je pense à plein d'organisations qui sont arrivées à mettre en place des points de gouvernance qui sont super importants. Et ça nous ouvre, ça nous amène à la quatrième pétale qui est le foncier et la gouvernance. Parce qu'en fait, que vous soyez vous sur votre terrain ou une entreprise sur un lieu, sur un territoire, il y a un foncier. Il y a une emprise sur terre, il y a un territoire, il y a un paysage. Et généralement, on n'est pas tout seul, tout seul. Il y a toujours du monde, que ce soit en interne ou en délégation, ou en sous-traitance, ou en fournisseur. Enfin bon, je passe, mais voilà, il y a quand même beaucoup d'interactions avec des gens. Le woofing, enfin voilà, il y a vraiment plein, plein, plein de choses. Et du coup, ça demande vraiment de, justement, bien s'organiser sur ce territoire. et de développer l'interdépendance qui peut y avoir avec les autres parties prenantes, de près ou de loin, sur ce même territoire. Je vais court parce que sinon je pourrais rester trop longtemps et je n'ai pas envie de vous perdre. Donc vient après le pétale que tout le monde a en tête, qui est le soin à la nature et à la terre. Donc là, oui, là, on peut y aller. C'est le potager, c'est le verger, c'est l'agroforesterie, c'est les... Qu'est-ce qu'on peut rajouter d'autre ?

  • Speaker #1

    L'agriculture biologique,

  • Speaker #0

    la biodynamie. La biodynamie, voilà. Il y a vraiment à boire et à manger dans ce volet-là parce que c'est là-dessus qu'on y arrive. D'ailleurs, petite parenthèse sur la permaculture, c'est un mot anglais, c'est un anglicisme, mot valise. Donc ça veut dire que lorsque ça a été... développé dans les années 70-80, enfin 70, permaculture, traduit, ça veut dire agriculture permanente. Et comme c'est une discipline dite inclusive, c'est-à-dire qu'elle va intégrer, dès que ça satisfait les éthiques et que ça nourrit les principes, ça rentre dans le prisme permaculturel. Et aux vues et aux évolutions de comment justement on a exploité ces éthiques et ces principes, aujourd'hui on est passé de l'agriculture permanente à la culture de la permanence. Et ça c'est super important parce que ça permet de vraiment comprendre que ce n'est pas que le potager. La culture, donc on parle de la civilisation, là on parle de l'humanité, de la culture donc de la permanence, j'allais dire performance, mauvaise blague, la culture de la permanence. Et cette permanence, en fait, c'est la stabilité. C'est ce qu'on retrouve dans le vivant. Le vivant est stable, il est robuste, il est viable, il est autogéré, il est circulaire, il coopère. Enfin voilà, il y a tout ça. Et du coup, c'est ce que la permaculture essaie de transmettre à travers ses éthiques et ses principes. Donc, le soin à la terre et à la nature. Voilà d'ailleurs on a des petites questions sur le sujet je sais pas ce que tu veux qu'on en parlera après mais il y a des questions merci d'ailleurs à ceux qui nous ont envoyé les questions. Voilà après il reste deux pétales et pas des moindres. L'avant dernier donc c'est l'habitat. L'habitat, tout de suite on pense à sa maison, c'est un habitat. Mais ça peut être quatre cailloux dans un chemin, c'est aussi un habitat. Un tas de bois qui traîne, c'est un habitat. Une rivière, c'est un habitat. Un potager, une planche de culture, c'est un habitat. Tout peut être considéré comme un habitat. Et l'idée justement, c'est de pouvoir créer des habitats qui soient les plus accueillants possibles. pour chaque espèce vivante et donc voilà on passe par plein de recherches, plein d'observations autour de ça et l'idée c'est bien évidemment de faire ces habitats avec des matériaux naturels que ce soit le bout de bois ou les cailloux c'est très naturel mais notre maison si ça peut être avec des matériaux naturels voilà je crois par exemple chez nous on essaie de faire une carter, on a aussi une bouteille de bouchon, on a aussi une bouteille de On est en train de réfléchir à un abri de bois, on réfléchit avec des matériaux en bois, en bois, en bois et nature, nature, nature. Et enfin, les derniers pétales, c'est l'outil et la technologie. Donc, outils technologie, c'est tout ce qui va consister à utiliser des outils qui vont permettre de transformer notre projet, de faire évoluer notre projet, de faire grandir le projet. Et ça passe aussi par, non pas l'acquisition d'outils, mais peut-être la mutualisation d'outils ou le partage de technologies. Voilà, on essaye de sortir de la possession pour rentrer plutôt dans la fonctionnalité et dans l'usage à travers les outils et la technologie. Donc là, l'idée, c'est vraiment de réutiliser les outils, d'essayer d'avoir des outils qui se réparent, d'avoir des outils qui sont... des outils à main, voilà, toutes ces petites choses-là.

  • Speaker #1

    Et puis quand on est dans la possession, on peut aussi revoir les choses avec ce qui va être d'occasion. Le fait de recycler, c'est aussi ça, c'est aussi acheter de seconde main.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Donc ça renvoie aux 5 R pour les déchets, mais ça, on en parlera un peu plus tard. Donc si je résume vite fait la flèche permaculturelle, parce que ça fait quand même 22 minutes qu'on est sur le podcast. On va commencer par acquérir de la connaissance avec le pétale enseignement et culture. Une fois qu'on a acquis de la connaissance, c'est moi qui l'ai interprété et qui le traduit comme ça. Ce n'est pas forcément dans les textes, mais je trouve que ça sonne bien. Donc, on acquiert de la connaissance. Avec cette connaissance, qu'est-ce qu'on comprend ? On comprend qu'on est sûrement la personne la plus importante sur Terre. Du coup, on arrive sur le pétale santé et bien-être. Et lorsque l'on est en santé et qu'on se sent bien, qu'on est épanoui, qu'est-ce qu'on a envie ? On a envie de contribuer au monde. Et donc, contribuer au monde, on arrive au pétale finance et économie. Contribuer au monde, c'est développer une activité qui consiste à prendre soin des autres, prendre soin de la Terre et ainsi de suite. J'anticipe un petit peu les éthiques qui vont à pas tarder arriver. Et contribuer au monde, c'est pas tout seul qu'on contribue au monde, c'est jamais tout seul, c'est toujours avec des gens autour de nous. il y a une forme de gouvernance. Et cette gouvernance, elle se met en place sur un territoire. Et du coup, ça nous permet de prendre soin à la terre et à la nature. Et quand on prend soin à la terre et à la nature, très souvent, on va développer des habitats. Et ces habitats, ils sont construits avec des outils et des technologies. Et ça, on a fait un premier tour. Et ça ne s'arrête jamais. Parce que grâce à ce premier tour, on va avoir un retour d'expérience. Et donc, on va retourner dans la pétale enseignement et culture, qui va nous permettre de développer encore plus de santé et de bien-être. Pas forcément pour nous. mais pour ceux qui sont proches de nous et qu'on aime. Ça va permettre peut-être de développer d'autres activités, avec d'autres gouvernances, sur d'autres fonciers, pour toujours prendre plus soin de la terre et la nature, et ainsi développer des habitats avec d'autres outils et technologies, et ainsi de suite, et ainsi de suite. C'est le côté syntropique et évolutif de la fleur permaculturelle. Voilà, ça c'est très important que vous le sachiez, c'est la base. Après, viennent les éthiques. Les éthiques, c'est un terme un peu galvaudé, je trouve. Les éthiques, si on doit traduire ça sur du français classique, on va plutôt dire les valeurs de la permaculture. Il y en a trois. Elles sont super simples. Un enfant de 5 ans peut les comprendre. Vous, vous allez les comprendre. Première éthique. Avant, je disais qu'il n'y avait pas d'ordre. Maintenant, j'en mets un d'ordre. En fait, je mets le premier éthique en premier et le plus dur à satisfaire, comme ça au moins, si on ne fait pas, on ne fait pas les autres. Essai prendre soin de la terre. Tout simplement. Alors attention, la terre avec un T minuscule. Prendre soin de la terre et je vais tout de suite enchaîner avec le deuxième éthique, qui est lui facile à intégrer aussi, c'est prendre soin des êtres vivants, enfin des êtres humains et des êtres vivants en général. Et dernière éthique, c'est partager de façon équitable. Donc quand je dis ça, je dis beaucoup de choses très compréhensibles, mais on ne sait pas trop comment ça s'applique dans le quotidien. Et pour ça, je vais vous poser trois questions. Et ces trois questions, c'est des questions à se poser si vous voulez entreprendre une démarche durable dans le temps. Donc, première question par rapport à prendre soin de la terre, c'est est-ce que mon projet, est-ce que ma démarche, est-ce que ma résolution, est-ce que mon activité, peu importe ce que vous mettez dans le filtre, mais est-ce que c'est quelque chose d'agradant ? Donc quand vous entendez agradant, vous avez plutôt l'habitude d'entendre dégradant. Là, c'est agradant. Donc est-ce que ça va améliorer ? Est-ce que ça va régénérer le milieu dans lequel je suis ? Donc ça, c'est la première question. Et malheureusement, très souvent, 99,99% du temps, eh bien, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas agradant. Voilà. Donc c'est là qu'on commence à réviser son projet et que les principes qu'on va vous présenter dans quelques minutes sont à intégrer. Donc, première question, est-ce que mon projet est agradant ? Deuxième question, est-ce que mon projet prend soin des gens ? Des gens que j'aime.

  • Speaker #1

    En action, ce n'est pas forcément un projet.

  • Speaker #0

    Oui, mon action, projet, action, démarche, activité, appelez-le comme vous voulez. Et troisième chose, quelles sont les limites de mon projet, de mon action ? Et qu'est-ce que je fais du surplus ? Voilà, ça c'est super puissant de se mettre des limites avant de démarrer. parce que bien évidemment, quand on est dans le fleu de l'action, on n'a pas envie de se mettre des limites. Et puis, quand on voit que ça marche ou que ça demande du temps ou ci ou ça, on continue, on continue, on continue. Et c'est exactement un des facteurs de notre déperdition par rapport au monde d'aujourd'hui. C'est qu'on n'a pas de limites, on vit sans limites dans un monde bien évidemment limité. Et du coup, ça crée du désordre. Donc, première chose à faire, c'est vraiment, vraiment, enfin première chose à faire. Quand vous avez déjà répondu aux deux premières. C'est vraiment de réfléchir aux limites de votre projet. Ça peut être des limites temporelles, ça peut être des limites budgétaires, ça peut être des limites de personnes, ça peut être des limites... Voilà, mettez des limites. C'est pas restrictif, au contraire. C'est vraiment... Ça vous permettra, une fois que vous avez vos limites, de pouvoir être libre dans le périmètre défini par ces limites. Donc lâchez-vous sur les limites, c'est vraiment guidant. Et puis, alors après, là arrivent les principes de l'Aperma. Mais avant qu'on rentre sur les principes de l'Aperma, il y a un truc que j'aime bien dire. Je prends toujours l'exemple qui parle à tout le monde, c'est le principe du GPS. Le GPS, avant d'aller quelque part que vous ne savez pas où aller, vous êtes un petit peu, ah bah tiens, je ne sais pas où je vais. Bon, ça peut générer du stress. Ou alors vous savez que vous allez appuyer sur le GPS et que ça va vous guider sans problème. En tout cas, il y a une forme d'interrogation sur votre destination. Et donc, vous mettez votre destination sur le GPS. Et une fois que vous avez appuyé sur itinéraire ou validé, boum, là, vous avez l'itinéraire. Et dans tous les cas, vous êtes rassuré, vous êtes tranquille dans votre voiture et vous suivez ce que vous dit le GPS. En fait, qu'est-ce que fait le GPS ? Il va vous amener à destination en respectant un code. Il va vous respecter le code de la route. Il va vous permettre de... Voilà, il va vous amener des informations sur la signalisation, il va vous amener des informations sur les croisements, il va vous amener des informations sur tout plein de choses qui vont vous permettre d'accéder à votre objectif, à savoir votre destination. C'est le GPS qui utilise le code de la route. Bon, et bien, la permaculture, c'est exactement pareil. C'est pas le code de la route, c'est un autre code, c'est le code du vivant. Vous avez un projet... Vous avez un objectif, vous le mettez dans votre GPS permaculturel et à travers le code vivant et donc grosso modo les 12 principes qu'on va vite vous présenter, vous allez pouvoir atteindre la destination, vous allez pouvoir atteindre votre objectif. Et votre projet, votre action, votre objectif, il sera, si vous respectez les principes de la perma, il sera stable. donc viable à moyen et long terme, il sera autogéré. C'est-à-dire que normalement, vous allez mettre assez d'éléments pour que tout ça cohabite ensemble et que vous, vous ayez de moins en moins d'interventions à faire. Et il sera abondant. Abondant, voilà, le mot est lâché. On est dans l'abondance. Parce que la nature, le vivant est abondant. Donc c'est vraiment un super prisme. Et sans plus attendre, on va commencer les principes. Donc les principes... rapidos, parce que là, ça aussi, on pourrait rester des plombes. Rapidos, rapidos. Principe 1, qui est... Alors, il y a pour moi, après je ne sais pas Diane ce qu'elle va dire, pour moi, il y a deux principes qui sont indispensables. C'est le premier et le dernier, en sachant que ça boucle, ça boucle tout le temps. Donc, le premier et le dernier sont vraiment les principes les plus forgeurs, les plus inspirants en ce qui me concerne. On va vite les balayer. Mon amour, on t'écoute ! Principe 1.

  • Speaker #1

    Observer et interagir.

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    super. Donc ça, c'est vraiment le plus important.

  • Speaker #0

    Oui, c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Et ça marche dans tous les domaines. Du coup, dans toutes les fleurs de la permaculture, c'est hyper important d'observer et d'interagir avant de faire quoi que ce soit.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, un cas classique, et je ne vais pas m'éterniser, mais il est vraiment super important celui-là, c'est quand on investit dans un lieu, par exemple, si on a une démarche portée sur le soin à la nature, à la terre, autour d'un foncier et qu'on cherche peut-être l'autosuffisance ou ce genre de choses. Il y a quelques fondamentaux et un des fondamentaux, c'est d'observer son terrain pendant au moins les quatre saisons. Et alors, ce n'est pas juste ne rien faire, c'est beaucoup de travail d'observation, beaucoup de travail d'identification, de recensement. pour voir comment la nature, votre lieu, se comporte à travers les quatre saisons. Et une fois qu'on a fait ce travail d'investigation, on va pouvoir tout simplement composer avec. On va s'intégrer dans cet écosystème de façon la plus passive possible et trouver notre place au milieu de tout ça. Donc c'est vraiment un super principe. Et donc dans le monde de l'entreprise, On va le retrouver à travers d'autres actions comme le pestel, comme la raison d'être, l'ikigai et toutes ces choses-là. Et pour la perméducation, rapidement, on va le retrouver sur le fait de ne pas intervenir. Votre enfant va se casser la figure. Oui, qu'il se casse la figure ! Il apprendra beaucoup mieux que si vous lui dites Non, non, non, attention, tu vas tomber ! Voilà. Peut-être que ça vous parle. Deuxième principe, deuxième principe.

  • Speaker #1

    Collecter et stocker l'énergie.

  • Speaker #0

    Et oui, collecter et stocker de l'énergie. Bon là, c'est assez simple en fait. Vous avez trouvé votre espace, vous avez trouvé votre lieu, vous avez trouvé ce qui vous plaît, vous avez bien identifié toutes les composantes. Bon, il va falloir quand même produire un truc. Et donc, en vue de produire quelque chose, il vous faut stocker de l'énergie, il faut collecter et stocker de l'énergie. Et l'énergie, c'est simple, c'est les quatre éléments, l'eau, l'air, le feu, la terre. Donc déjà, quand vous cherchez un terrain, quand vous cherchez à obtenir une récolte, Il faut que vous ayez l'eau, l'air, le feu, la terre, pas très très loin. Donc il y a plein de façons de collecter, plein d'énergies différentes. Je passe les détails. Si vous avez des questions ou autre, on pourra rentrer dans ces sujets-là. Mais, mais, mais, mais, je passe vite. Pour le monde de l'entreprise, c'est assez simple. Il y a une sorte d'analogie avec les quatre éléments. Et là aussi, il faut collecter, stocker cette énergie. Donc l'eau, ça va être les liquidités, donc plutôt ramenées à l'argent. La terre, ça va être la matière, donc c'est plutôt les matières premières. Et l'air, c'est aérien, c'est la communication, c'est tout ce qui est lié aux relations humaines. Je ne dis pas ressources humaines, je dis vraiment relations humaines, c'est bien plus large. Et enfin le feu, c'est puissant, c'est l'énergie. C'est l'énergie qu'on met dans nos activités pour pouvoir avancer et produire ce qu'on a à produire. Et donc ces quatre éléments-là, c'est vraiment à bichonner, chouchouter pour les entreprises et aussi pour n'importe quel projet.

  • Speaker #1

    Après on peut aussi le rajouter dans la cuisine, dans le quotidien, utiliser le soleil. On peut aussi... Aller chercher des provisions sauvages, de la cueillette sauvage. On peut le voir aussi dans l'éducation. Alors je vais assez vite, parce qu'effectivement, sinon ça va être un peu long. En éducation, Marie Montessori le disait très bien, aide-moi à faire seul. Aider l'enfant à canaliser son énergie. En cuisine, on va pouvoir le voir avec la lactofermentation, par exemple, pour conserver. Il y a plein de manières de faire, évidemment, mais je vous en donne un petit exemple. Voilà, de manière assez courte. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, c'est bien. Troisième principe.

  • Speaker #1

    Production.

  • Speaker #0

    Créer une production, obtenir une récolte, oui c'est... Ben voilà, on a observé, vous remarquez à chaque fois ça raconte une petite histoire et je recommence du début, on a observé, on a collecté, stocké l'énergie, en vue de produire une récolte, bon ben cette récolte elle est ce qu'elle est, et c'est très bien, attention, petite chose quand même qui est importante, la récolte n'est pas que matériel, ce n'est pas que le fruit ou le légume que vous allez récupérer dans votre potager, ce n'est pas que les... le chiffre, la marge ou le dividende que vous allez faire avec votre entreprise. Ce n'est pas que votre enfant, si on parle de perméducation, va avoir une bonne note ou bien se comporter. Ce n'est pas que ça la récolte. La récolte, elle est aussi immatérielle. C'est l'énergie et l'envie que j'ai, la motivation que j'ai quand je vais dans mon potager. Parce qu'on passe plus de temps dans son potager à faire en sorte d'aider la nature que de récolter. Tous ceux qui font du potager, ils le savent très bien. Donc, si on n'y va qu'en vue de récolter, c'est une énergie qui est mal redistribuée, c'est un peu déséquilibré. Donc, c'est très important d'aller dans son potager, non pas en disant, il faut que j'y aille, j'ai ça à faire, j'ai ça à faire. Parce qu'à ce moment-là, vous n'êtes pas dans une énergie très positive et votre production immatérielle, votre récolte immatérielle, elle va être faible. Le but du jeu, c'est d'y aller. en jouet, et quitte à ne pas y aller si vous n'avez pas envie d'y aller, parce que c'est l'hiver, parce qu'il fait froid, parce que vous êtes fatigué, n'y allez pas, ce n'est pas grave, la nature va se débrouiller toute seule. Mais quand vous y allez par contre, vous y allez avec joie, gaieté, bien-être et bonne humeur. Et ça se ressent aussi dans le monde de l'entreprise. Dans le monde de l'entreprise, c'est pareil. Ce n'est pas parce que vous avez gagné une affaire que ça y est, vous avez votre récolte. Non. Si vous mettez de l'énergie au fur et à mesure pour obtenir cette affaire ou produire un livrable, peu importe, c'est tous les jours un petit peu qu'il faut célébrer, qu'il faut se motiver, qu'il faut remotiver si vous êtes dans la responsabilité d'encadrement. Et donc c'est super super important. Et ce que je vous dis là pour l'entreprise, c'est exactement pareil pour vos enfants. c'est pas juste reconnaître le travail bien fait, c'est reconnaître l'intention, reconnaître l'énergie, reconnaître la progression du travail qui est en cours. Le chemin. Et ça c'est super important parce qu'on s'arrête trop souvent au résultat. Et ce qui compte c'est le chemin, c'est pas le résultat. Voilà. Non mais oh, je suis en train de m'énerver là, j'ai l'impression que je m'énerve.

  • Speaker #1

    Et sous un autre prisme, il y a aussi le fait maison qu'on voit de plus en plus aujourd'hui. Oui. Le fait de transformer une surabondance saisonnière, c'est gratifiant, mais c'est aussi faire plus sain. Comme disait, il parlait justement du plaisir, Jérémy et Bill Mollison le disaient justement, ils affirmaient que le plaisir était aussi une récolte. Donc voilà, la joie, le plaisir sont aussi des nourritures essentielles qui sont importantes à cultiver.

  • Speaker #0

    Exactement. Quatrième principe, j'espère que vous nous suivez toujours là, nous on sait mais j'espère que... Vous nous direz si ce genre de truc, parce que j'ai l'impression qu'on parle très vite, j'ai l'impression qu'on en voit beaucoup de matière, j'espère que c'est pas trop d'un coup, sinon vous faites pause, vous prenez des notes...

  • Speaker #1

    Et surtout pensez à nous poser des questions.

  • Speaker #0

    Et surtout pensez à nous poser des questions, tout à fait, tout à fait madame.

  • Speaker #1

    Donc le quatrième principe, appliquer l'autorégulation et accepter la rétroaction.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors, c'est des mots compliqués, mais en fait, c'est juste parler de retour d'expérience. En fait, vous êtes dans un schéma qui permet d'essayer des choses, de faire des erreurs, parce que oui, on fait des erreurs, et d'apprendre quelque chose, tout simplement. Donc, votre récolte, qu'elle soit immatérielle ou matérielle, va avoir un niveau de satisfaction, un niveau de résultat, et c'est là qu'on va pouvoir apprendre des choses. C'est là qu'on va pouvoir se dire, tiens, Là, j'ai essayé ça, ça marche plutôt bien, je suis content. Ou à l'inverse, tiens, j'ai essayé ci et ça ne marche pas très bien. Qu'est-ce que je peux changer ? Comment je peux expérimenter des petites expériences, justement, un peu à Ausha droite, pour, par exemple, l'implantation de mes cultures. Plutôt que de mettre tout au même endroit, je vais en mettre un peu partout et je vais voir ce qui se développe le mieux en fonction de l'exposition, en fonction de l'humidité, en fonction des plantes voisinantes et j'en passe. Donc ça, c'est... C'est super important d'être dans vraiment le mode essai erreur apprentissage. Se planter, c'est grandir. Je répète, je répète, se planter, c'est grandir. Voilà. Ça, c'était pour la perma en général, pour le monde de l'entreprise, c'est pareil en fait. Voilà, c'est pareil. Il y a des petites règles en plus, notamment la règle des un tiers, le fait de pouvoir mesurer, évaluer, assumer et s'engager. Les tests de robustesse, les stress tests, ça permet d'avancer sereinement dans son entrepreneuriat. Et enfin, pour l'autorégulation au niveau des enfants, c'est la notion de... d'auto-évaluation justement et surtout surtout surtout ben c'est un peu ce que je disais tout à l'heure c'est toujours pareil c'est privilégier les conséquences naturelles aux conséquences logiques si vous savez pas ce que ça veut dire ben démerdez vous cherchez regardez ce que ça veut dire mais les conséquences naturelles c'est c'est votre gosse qui apprend tout seul parce qu'il est tombé qui s'est relevé qui se dit tiens faudrait que je me tienne à la porte ou ou au mur pour avancer Les conséquences logiques, c'est de dire à votre enfant Tiens, tu ferais bien de te tenir sur le mur ou sur la porte pour avancer. Bon, c'est logique, c'est bien, mais ça vient de vous. Et du coup, ça nuit à son apprentissage personnel parce que vous êtes la béquille qu'il n'a pas besoin.

  • Speaker #1

    C'est montrer les gestes pour leur permettre d'avancer par eux-mêmes. Tu te calmes. Et en confiance.

  • Speaker #0

    Tu vas te calmer. Tu vas te calmer. Voilà, tout de suite. Ça, c'était autorégulation. Très bien, quatre. Merci. Le

  • Speaker #1

    5. Utiliser et valoriser les ressources et les services renouvelables. Laisse-t-on faire la nature ?

  • Speaker #0

    Laisse-t-on faire la nature, c'est exactement ça. En fait, quand on a fait notre première boucle de rétroaction, on apprend des choses. Le premier message, c'est qu'il faut que tu remettes un peu plus de services renouvelables dans ton projet. Donc, on va réutiliser de façon passive et directe les éléments, travailler les écosystèmes, travailler le low-tech. peut-être développer... Moi, j'entends beaucoup des gens qui disent j'ai pas d'autonomie alimentaire, nanana Mais en fait, tu vas dans la forêt ou tu vas dans n'importe quel endroit, tu marches sur une assiette. Donc la cuillère sauvage, ça peut être aussi un truc super intéressant. Donc voilà, il faut toujours travailler ces notions de services renouvelables. Et c'est pareil pour le monde de l'entreprise. Travailler, ça a raison d'être. Ça, c'est quelque chose de très renouvelable, en fait. Donc il faut bien la travailler, bien l'entretenir. Les RH, la gouvernance, les paysages et les infrastructures, l'intelligence inépuisable, faire preuve d'exnovation, alors je vais balancer des mots, si on pouvait les mettre au scrabble, on se ferait des scores de dingue. Donc, exaptation, incrémentation, disruption, voilà, tous ces trucs-là qui permettent de changer un petit peu de façon de penser au niveau entrepreneurial. mais qui permettent aussi de sortir du silo et de sortir de l'effet tunnel, tout simplement. Et pour la perméducation, rapidement, toucher le cœur avant la tête, travailler l'intelligence émotionnelle, bricoler avec vos enfants, leur parler de leurs neuf sens. Oui, neuf sens. Je vous invite à aller chercher. Vos enfants apprennent normalement si votre école est à jour. Ça, c'est un test de mise à jour de l'école. Si votre école est à jour, ils n'enseignent plus que nous avons cinq sens, mais ils enseignent que nous avons neuf sens. Demandez à vos gosses qu'est-ce qu'ils ont appris. Est-ce qu'ils sont plutôt cinq sens ou plutôt neuf sens ? Et envoyez-nous votre réponse. Et pour tous les curieux de mais c'est quoi les neuf sens ? soit vous nous envoyez un message, soit vous allez chercher par vous-même, tout simplement. Sixième principe. On est bientôt à la moitié, les enfants.

  • Speaker #1

    Ne pas produire de déchets.

  • Speaker #0

    Ne pas produire de déchets.

  • Speaker #1

    Mieux vaut prévenir que guérir.

  • Speaker #0

    Mieux vaut prévenir que guérir. Ça sert à quelque chose que je répète ?

  • Speaker #1

    Non, rien.

  • Speaker #0

    Donc...

  • Speaker #1

    Les 5 R.

  • Speaker #0

    Les 5 R. Alors, les 5 R. Attention, accrochez-vous. Refuser. Ah bah, vas-y.

  • Speaker #1

    Refuser, réduire, réutiliser, réparer et recycler. Ça, on est vraiment là sur l'éthique à adopter en matière de déchets. Exactement. Donc faire son compost, on l'a dit tout à l'heure, ça devient incontournable. Recycler des affaires usagées, réduire le gaspillage alimentaire, acheter en vrac, acheter d'occasion. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Sur le volet permaculture, au jardin, c'est le compost, les toilettes sèches.

  • Speaker #1

    Les toilettes sèches, exact.

  • Speaker #0

    Arrêter de faire p... pipi et caca dans de l'eau potable. S'il vous plaît.

  • Speaker #1

    C'est un peu bête.

  • Speaker #0

    S'il vous plaît. Ah, punaise. Qu'est-ce que... Oui, je suis désolé. Je vais juste finir sur l'eau potable parce que ça me... Mais l'eau potable sur terre, c'est l'équivalent du lac Baïkal. D'accord ? L'eau potable sur terre, c'est un lac. Arrêtez de chier dedans. Voilà, merci.

  • Speaker #1

    On va te faire des amis.

  • Speaker #0

    Oui, franchement.

  • Speaker #1

    Récupérer l'eau de pluie, réparer ses outils avec soin, réparer maison, réapprendre à réparer. Il y a de plus en plus de manières de faire, de sociétés qui aident à réparer ses électroménagers. Il y a avoir une gourde plutôt que d'acheter des bouteilles. Le plastique, il faut arrêter avec ce plastique qui envahit le monde. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Oui, alors ce n'est pas pour vous mesdames, qu'elle dit ça, avoir une gourde. Oh, c'est moche. Oh, c'est moche. Pour l'entreprise, l'économie circulaire et surtout, en complément de l'économie circulaire, on va avoir l'économie de l'usage et de la possession. Donc ce qu'on appelle l'économie de la fonctionnalité. Et ça, c'est des super vecteurs de développement, d'activité, mais aussi surtout de satisfaction et donc de réduction de déchets. Parce qu'on n'est plus dans je possède un matériel et je le jette. On est dans j'utilise un matériel et je peux peut-être en faire partager avec d'autres. Et en même temps, quand je ne m'en sers pas, il est utilisé par d'autres. Et s'il est cassé, je peux peut-être le réparer ou le rendre à celui qui me l'a... prêté à l'entreprise qui m'a vendu, loué ou vendu. Enfin voilà, on est vraiment sur quelque chose de différent. Et c'est important de bien intégrer cette notion de fonctionnalité et non de possession. Pour la perma-éducation, si on rentre sur le sujet, c'est un peu tout ça, mais ramené au monde de l'enfant. Donc, par exemple, le cas classique, c'est les cadeaux. Bon, les cadeaux, stop, on arrête le cadeau matériel. Moi, je... Je parle pour Diane parce qu'en fait il y a quelques années, quand on est arrivé ici, on a été les premiers à faire pour les anniversaires des enfants, tu sais. Ouais, parenthèse, Diane me montre le temps. On est à 47 minutes. Si vous avez décroché, c'est dommage, mais vous pouvez revenir. Et sinon, on est à ça de faire plus quoi la prochaine fois ? Ou sinon...

  • Speaker #1

    C'est un gros volet là.

  • Speaker #0

    C'est un gros pavé, ouais. Je le savais qu'en allant sur la perma, on serait... Voilà, elle me fait des gestes là. Qu'est-ce que c'est ? Pourquoi t'es...

  • Speaker #1

    C'est moche ces gestes Non je vais sur la santé Non c'est bon,

  • Speaker #0

    attends j'ai pas fini Parce qu'on a pas fini, ça c'est très important Les cadeaux des anniversaires des gosses On arrive dans une salle Là où il y a 8-10 gamins Ça court dans tous les sens, il y a du sucre Que ce soit en boisson Ou en gâteau Ou en bonbon Et après c'est l'ouverture des cadeaux Donc tout le monde y va de son petit cadeau Avec son papier emballage Blablabla Bon, ça, il y a cinq ans, quand on est arrivé là où on est arrivé, c'était comme ça. Et moi, j'ai dit à Diane, c'est hors de question qu'on cautionne ça. Donc, on s'est mis à faire ce qu'on appelle des cadeaux immatériels. Donc, cadeau immatériel, c'est quoi ? C'est une petite enveloppe avec un petit message écrit par l'enfant qui offre le cadeau et qui dit tu viens à la maison passer une demi journée. On va se faire une balade en vélo. On va aller au cinéma. On va se faire un petit repas. On va se faire amuser, un peu d'agrobranche, blablabla. Voilà. Et bien, cinq ans après, c'est, je pense, la majorité des cadeaux lorsqu'on est sur les anniversaires. Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Avec les copains, oui.

  • Speaker #0

    Donc, au début, on est des ovnis, mais après, c'est les autres, les ovnis. Donc, je vous invite à expérimenter ce truc-là. Et donc, insuffler ça dans cette génération qui est la génération d'avenir.

  • Speaker #1

    Et surtout, c'est vraiment des souvenirs qu'ils n'oublient pas. Parce que des cadeaux matériels, moi, les miens, ils ne savent déjà même plus ce qu'ils ont eu à Noël de matériel. Par contre, ils se souviennent de ce qu'ils ont eu d'immatériel. Et on est en janvier.

  • Speaker #0

    Et on est en janvier.

  • Speaker #1

    Pour la santé, quand même, je pense que sur la partie déchets, évitez au maximum tout ce qui va être chimique, les perturbateurs endocriniens. Ça va du déodorant chimique, ça va au parfum d'ambiance, ça va au... Ça, on est vraiment sur du déchet qui... qui... des cosmétiques non écologiques, les produits ménagers, les pesticides dans les jardins. Remplacez le plus possible pour ne pas nuire. Parce que là encore, on nuit à la nature, à la planète, mais aussi à son corps. C'est énorme ce qu'on ingère dans ces cas-là. Est-ce que tu as d'autres choses à rajouter sur ce principe ?

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Alors, principe 7, la conception des motifs au détail.

  • Speaker #0

    Alors là, normalement, je devrais introduire... Ouais, je devrais introduire la notion fractale qu'on retrouve dans la permaculture. Je ne vais pas le faire. Je ne vais pas le faire, dites-vous qu'à partir de maintenant, ce qu'on va évoquer, c'est plutôt les choses qui vont s'imbriquer entre les systèmes. Tout ce qu'on a vu jusqu'à présent, c'était une approche plutôt dite individuelle, sur un objet, un chantier, voilà. Et tout ce qui va suivre derrière, ça va être, tout ce qui va suivre à partir de maintenant, ça va être plutôt la co-évolution, comment tous ces objets, ces systèmes évoluent entre eux. Du coup, j'introduis la notion de fractal. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que... Ben oui, parce que un objet, un élément, un système, on va appeler ça comme ça, un système, il est lui-même fait de plein de sous-systèmes. Voilà, quand vous regardez un flocon de neige à l'œil nu, là, vous voyez les petites branches du flocon de neige. Bon, ben quand vous regardez ce flocon de neige au microscope, hop, et ben ce même flocon de neige, il est fait de plein de petits flocons de neige qui ont le même pattern, le même motif que le flocon de neige principal. Pareil pour la toile d'araignée. Bon, pareil pour plein de choses. Pareil pour notre cerveau. Donc à partir de maintenant, on va être sur la coévolution des systèmes et des sous-systèmes entre eux. Et le premier, comme l'a dit Diane, c'est partir des structures d'ensemble pour arriver au détail. Là, typiquement, il faut se poser des bonnes questions. Et donc, on est plutôt sur la planification. On est sur beaucoup de jus de cerveau. Parce qu'en fait, retenez juste un truc. C'est que quelque chose qui... qui foirent au niveau de la planification de l'étude et autres, ça va vous coûter 1 à modifier. En revanche, si vous gardez ce problème-là et que vous le ramenez au développement, ça va vous coûter 10. Et puis si vous gardez ce problème au niveau du développement et que vous le ramenez au déploiement, ça va vous coûter 100. Et puis si vous l'avez gardé ce problème et que vous l'avez installé et que maintenant vous devez le maintenir, ça va vous coûter 1000. Donc, que ce soit pour la permaculture, la perméconomie ou la perméducation, c'est très important. Alors, des fois, on a l'impression de tourner en rond, mais ce n'est pas grave, c'est un vecteur de champ de possible. C'est vraiment très important de prendre le temps, de se poser les bonnes questions, posez-vous plein de questions, même les plus folles, et ça vous permettra de gagner en sérénité. Et donc, pour ça, en perma, il y a un outil qu'on appelle le design. avec un acronyme qui s'appelle Vobredim. Je ne vous en dis pas plus, mais allez chercher si ça vous intéresse. Un autre truc aussi, on le dégarde sur ce poste-là, sur le conception, c'est la notion de vision. Donc l'idée de ce principe, c'est vraiment d'avoir une vision globale et une action locale. C'est-à-dire qu'il faut avoir une vision vraiment la plus lointaine possible, même sur plusieurs générations, c'est pas gênant. mais vraiment avec des actions locales. Et donc, pour ça, il y a plein de petits outils qui nous permettent d'avancer sereinement.

  • Speaker #1

    En santé, on va être sur des médecines préventives, holistiques, anticipées. Donc, renforcer ses défenses. Comme disait le célèbre Hippocrate, que ton alimentation soit ta première médecine. Donc, voilà, favorisez vraiment les aliments auxquels vous voulez ressembler. Mettez de la couleur, mettez du bon, du bio, respectez les cycles naturels, la vie du sol, des animaux. Refusez tout ce qui est chimique, tout ce qui est pesticides. Enfin voilà, on va être sur du, comme on l'a déjà un peu dit, local, saison, le moins transformé possible.

  • Speaker #0

    Exactement. Principe

  • Speaker #1

    8. 8, t'as parlé d'éducation sur le 7 ?

  • Speaker #0

    Ah non c'est vrai en fait sur la perméducation sur le 7 c'est vraiment identifier et savoir exprimer son besoin apprenez à vos enfants à exprimer leurs besoins les je sais pas, j'en ai marre donc on insiste on essaye de, et si tu savais qu'est-ce que tu pourrais dire tu sais pas encore donc vas-y balance voilà faut qu'ils apprennent à exprimer leurs besoins leurs émotions ça ça va les aider et leur apprendre aussi la technique des petits pas. Ça leur permet d'avoir une vision lointaine et d'attaquer pas à pas leurs projets. Et enfin, de changer le rapport à la pénibilité qui revient au principe de produire une récolte. C'est-à-dire qu'il y a le goût de l'effort qu'aujourd'hui, avec tous nos outils assistés, que ce soit virtuels ou matériels, On a de moins en moins envie de donner de l'énergie, on devient des feignants, des grosses feignasses. Le rapport à la pénibilité, le rapport à l'effort est à reconstruire, à retravailler. C'est ce qu'on fait dans ce genre de situation.

  • Speaker #1

    Maria Montessori insistait aussi sur la nécessité d'un environnement nourricier, riche pour l'enfant. Un environnement extérieur animé, réchauffé par l'amour, riche en aliments, où tout accueille, où rien n'entrave. Et il y a aussi David Holgren qui parlait des enfants, qui disait que lorsque les enfants découvrent très jeunes le plaisir de fourrager dans un jardin pour y trouver de la nourriture, ils sont plus susceptibles d'acquérir en grandissant une compréhension profonde et intuitive de notre dépendance à l'égard de la nature et de son abondance. Je cite.

  • Speaker #0

    C'est beau ça.

  • Speaker #1

    C'est David qui l'a dit, c'est pas moi.

  • Speaker #0

    Sacré David. Du coup, on passe au principe 8.

  • Speaker #1

    Intégrer plutôt que séparer. L'union fait la force, quoi.

  • Speaker #0

    L'union fait la force, ouais. Donc là, c'est penser différemment que ce qu'on nous a inculqué. Donc là, c'est le truc anti-compétition, c'est le truc anti-évaluation. Voilà, on est plutôt dans l'inclusion, on est plutôt dans les symbioses qu'on va retrouver.

  • Speaker #1

    Les associations.

  • Speaker #0

    Voilà. T'as quand même coupé aussi, présent que t'y es. Ouais. Ouais, super. Donc voilà, penser aux associations, penser à la mutualisation. Et il y a une règle, alors là aussi je pourrais y passer une grosse demi-heure, c'est un élément, plusieurs fonctions, une fonction, plusieurs éléments. En fait, pour que votre système soit résilient, c'est important que vous ayez beaucoup de rédondance. Dans le vivant, il y a beaucoup, il y a énormément de rédondance, d'incohérence, d'inefficacité, voilà. Mais c'est ce qui fait que ça marche, c'est ce qui fait que c'est robuste. Ce n'est pas performant, mais c'est robuste, c'est stable, c'est stable malgré les fluctuations. Donc, n'hésitez pas à mettre de la redondance et à penser et, et pas où. À penser avec et pas pour, ou encore moins vers. Voilà, penser avec, penser et. Et développer la coopération. Ça, on le retrouve aussi dans le monde de l'entreprise, à travers des outils comme l'intelligence collective, en privilégiant les liens top-down, bottom-up. En développant les qualités relationnelles, de coopération, d'entraide, il y a plein d'outils aujourd'hui qui permettent de se sentir bien au travail, et ça c'est important parce que la jeune génération, elle a un autre rapport que nous vieux cons au travail. Donc il faut être vaillant sur ça.

  • Speaker #1

    Puis dans le pratico-pratique, t'avais fini ?

  • Speaker #0

    Oui, mais vu que tu as envie de me couper la parole, vas-y, c'est ton plaisir.

  • Speaker #1

    Dans le pratico-pratique, ça va être aussi faire du sport utile en se déplaçant pour aller au travail à vélo, monter les escaliers. Ça va être faire des tâches ménagères avec les enfants. Une étude a montré que c'était de faire participer les enfants aux tâches domestiques dès 3 ans. C'est bon pour l'enfant, puis c'est bien aussi pour nous. Donc, réduire les produits raffinés. Cuisiner des produits bruts pour tout ce qui va être, moi je reviens toujours sur la cuisine, la santé. Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?

  • Speaker #0

    Sur la perméducation, il y a un truc aussi qui est la gestion des émotions. Plutôt que de rejeter l'émotion qui arrive parce qu'on n'arrive pas à mettre un mot, parce que c'est un peu désagréable, parce que plein de toutes ces choses-là. L'idée c'est d'être dans l'accueil, l'acceptation. Et peut-être même la boucle relationnelle avec ce qui est en train de se passer dans son corps et dans son esprit, pour pouvoir donner à nos enfants la capacité de réguler leurs émotions quand ils seront un peu plus grands, à l'âge de l'adolescence ou même à l'âge adulte. Ça, c'est des choses qu'on ne nous apprend pas à l'école. Et que si vous, parents, vous ne leur donnez pas ces moyens-là, vous allez vous retrouver avec des gamins qui pourraient peut-être être en souffrance parce qu'il y a quelqu'un qui leur a mal parlé. ou que ça part en violence. C'est souvent l'étape d'après la compétition, c'est la violence. Déjà la compétition c'est un signal fort qu'il ne faut pas aller vers là, parce que de toute façon on va vers la violence. Donc soyez vigilants à toutes ces choses-là. Et donc introduisez dans votre éducation la notion de nuance de gris, moi j'appelle ça comme ça. Parce qu'en fait ce n'est pas tout blanc ou tout noir, c'est une nuance de gris. Et c'est pas qu'une cause, une conséquence, c'est souvent multi-causes, multi-factorielles. Donc c'est important d'intégrer toutes ces petites choses-là pour... Développer l'esprit d'entraide, la servabilité, l'esprit d'équipe et toutes ces choses-là. Moi, c'était bon pour ce principe-là.

  • Speaker #1

    Après, il y a le yoga.

  • Speaker #0

    Ah, le yoga. Principe 8 bis, a priori, parce que madame, elle veut mettre du yoga.

  • Speaker #1

    Non, parce que dans intégrer plutôt que séparer, on est typiquement, pour moi, dans ça. Audrey, si tu nous écoutes, tu me diras si je dis des bêtises. Mais dans le yoga, il y a le corps, il y a le cœur et il y a l'esprit. Donc, c'est aussi... Ça rejoint aussi la permaculture, intégrer plutôt que séparer. Donc, pratiquer le yoga, surtout avec Audrey. Ça va,

  • Speaker #0

    tu fais ton placement de copine. C'est même plus placement de produit, c'est placement de copine maintenant.

  • Speaker #1

    Donc, principe numéro 9. Utiliser des solutions lentes et à petite échelle.

  • Speaker #0

    Eh oui ! Là, c'est simple. À partir de maintenant, tout ce qu'on va vous dire, c'est qu'il y a le système actuel. Il faut faire l'inverse. Voilà, on a parlé de la compétition, il faut faire de la coopération. On vit dans un monde où on va à 200 à l'heure, c'est à base du matin, vite vite vite, après manger le midi, il faut faire vite vite vite, et après le soir, il faut vite vite rentrer, vite vite s'occuper des enfants, vite vite les doucher, vite vite manger, vite vite vite vite vite vite vite vite, voilà. Ça bug ? En fait, dans la nature, c'est lent, c'est très lent. Et donc, voilà, une fois que j'ai dit ça, en fait, j'ai tout dit. Essayez de vraiment développer pas à pas vos projets. Voyez, un exemple, c'est quand même de chercher petit. Chercher petit, pourquoi ? Parce qu'en cherchant petit, si vous devez réviser votre projet, votre action, il n'y aura pas grand-chose à réviser parce que c'était petit, justement. Donc, c'est plus créatif et c'est plus efficace et c'est donc moins énergivore. Donc, voilà, travaillez ça. Pour les entreprises, essayez de sortir de la taille critique de l'entreprise et plutôt raisonnez sur la taille d'épanouissement. La croissance pour croître, ça ne sert à rien. Et puis, qu'est-ce qu'on met derrière croissance ? Si c'est juste le prisme du chiffre, c'est vraiment que ça ne sert à rien. C'est dommage, vous n'avez qu'un pied sur la chaise du développement. Donc voilà, l'idée, c'est vraiment d'adapter votre économie aux territoires, aux humains, travailler avec des périmètres restreints, donc définir les limites de l'entreprise, développer ce qu'on appelle la scalabilité. Je ne rentrerai pas dans le détail de la scalabilité, mais regardez sur Internet, il y a des choses très intéressantes autour de ça. Et de travailler aussi l'innovation frugale et cohérente. Quand on veut faire... Bien avec moins. Less is more, exactement. Ceux qui nous connaissent, ils savent ce que ça veut dire. Et pour la perméducation, c'est prendre le temps de faire une chose à la fois. Prendre le temps, et c'est ce que moi j'ai beaucoup aimé dans l'éducation Montessori, c'est que le travail, il est préparé, il est guidé, il est présenté, il est lent, mais au moins ça rentre. on le fait que quelques fois et ça rentre dans la tête de nos chères petites têtes brunes donc voilà, lentement, des gestes lents, des repas lents la lecture à voix haute, pour développer la patience, pour développer la tolérance voilà, ça c'est des choses on prend son temps c'est bien,

  • Speaker #1

    je crois qu'on a on a saisi, et ne sous-estimez pas les petits gestes Au quotidien, il y a de quoi faire.

  • Speaker #0

    Tu veux faire du yoga encore ? Non,

  • Speaker #1

    mais on peut faire des petits gestes qui ont leur impact. Donc ça, c'est important et ça fait vraiment partie de ce principe-là.

  • Speaker #0

    Ok, merci beaucoup pour cette intervention. Je pense qu'avec ça, on peut...

  • Speaker #1

    Je peux développer.

  • Speaker #0

    Non, tu ne développes pas. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    Principe 10.

  • Speaker #0

    Allez, principe 10.

  • Speaker #1

    Utiliser et valoriser la diversité. Ne mettez pas tous vos yeux dans le même panier.

  • Speaker #0

    Oui, parce que les yeux dans le même panier, ça fait mal. Les oeufs,

  • Speaker #1

    les oeufs.

  • Speaker #0

    Les yeux, c'est compliqué. Bon, ben oui, là aussi, tout est dit. Avec le titre, tout est dit. Diversifier, diversifier, diversifier. Mélanger toutes les cultures possibles et inimaginables. Et moi, souvent, quand les gens viennent faire leur stage en Pérou, ils attaquent leur projet avec les associations. Alors oui, il y a des associations, mais c'est des approches très empiriques. Il y a l'exemple de la mille pas, où les trois sœurs avec le maïs, la courge et le petit pois, ou le haricot, c'est sympa, ça marche très bien, mais... C'est du plus plus parce que ça marchera très bien si vous avez une bonne exposition, un bon sol. Donc ça fera un plus, mais ce n'est pas tout. Donc ne rentrez pas dans la permaculture que pour faire des associations de plantes. Parce que, après, je ne sais pas qui va vous transmettre la permaculture, mais ce n'est pas l'alpha et l'oméga de la permaculture, très clairement. Donc vivre des expériences, essayer des choses, voir comment ça se comporte. imbriquer des choses qui sont plutôt grimpant rampant couvre-sol machin ça c'est marrant voilà fait fait vous faites vous plaisir par rapport à ça mais ne rentrez pas billes en tête alors je sais que je dis ça parce que moi j'ai fait cette erreur là d'avoir mon tableau et de dire bon bah il faut que je mette absolument telle culture avec telle autre culture parce que c'est marqué sur le tableau bon bah non c'est pas c'est pas ça donc par contre ce qui est important c'est de diversifier voilà diversifier polyculture c'est vraiment super important Pour l'entreprise, c'est pareil. Travailler avec un creuset local. Dans votre environnement, si vous êtes entrepreneur, il y a des écoles, des entreprises, des associations. Il faut travailler avec tous ces gens-là. Ce n'est pas juste des clients et des fournisseurs. Il faut travailler, élargir le spectre. Je sors d'une formation avec des entrepreneurs la semaine dernière et je retourne cette semaine avec d'autres. et en réfléchissant avec le prisme permaculturel, ils ont développé dans leur étude de cas, ils ont développé des petites choses super sympathiques qui élargissent le champ juste du chiffre. L'exemple, je pense à Juliette et son magasin de vêtements, dans notre discussion, elle rajoute déjà de la seconde main dans son magasin, et puis pour aller plus loin, On réfléchit à introduire des personnes âgées à la retraite qui s'ennuient devant la télé pour les mettre dans le magasin pour créer des ateliers de réparation de vêtements. Et du coup, ça élargit le spectre social, ça élargit la vitrine du magasin et ça permet de générer d'autres interactions qui sont vecteurs de développement, tout simplement.

  • Speaker #1

    C'est génial ça ?

  • Speaker #0

    C'est génial ça, merci. Voilà, ça c'était pour le monde de l'entreprise. Qu'est-ce que je peux dire d'autre sur le monde de l'entreprise ? Oui, raisonner en recherche-action. Voilà, recherche-action et pas juste formation-action. Ouais, recherche, ok, ça me fait des gros yeux. 1h07, ok, merci. Et pour l'enfant, c'est développer les talents, c'est développer aussi l'alloparentalité. Alloparentalité, dit autrement, tout le monde est parent en fait. Ça marche comme ça dans les tribus. Petite précision quand même importante Notre façon de voir le monde D'accord Elle est plutôt weird Elle est plutôt weird Enfin quand je dis notre système occidental tel qu'on le connait aujourd'hui C'est weird Je vous invite à aller regarder ce que ça veut dire l'acronyme weird Ça veut dire bizarre en anglais Mais ça veut surtout dire Western, educated, industrial Rich, undemocratic Et ça Ça c'est même pas 16% de la population mondiale.

  • Speaker #1

    C'est très récent aussi.

  • Speaker #0

    C'est très récent, mais c'est surtout que ce n'est pas 16% de la population mondiale. Et on en fait un dogme. On en fait une norme. Allô ? Il n'y a pas un problème, là ? Donc, dans les 84 autres pourcents de la population mondiale, l'exemple typique de la loparentalité, c'est que... Quand en France, enfin dans le monde occidental, votre femme, elle a mis la chose la plus importante au monde, elle a fait naître la chose la plus importante au monde, et bien après, il faut que vite qu'elle se retrouve ses forces et que vite elle aille travailler. Bon, l'alloparentalité, ce n'est pas ça. L'alloparentalité, c'est carrément l'inverse. Maman, elle a mis la chère petite tête brune au monde, elle va se reposer. Elle sera là juste pour allaiter l'enfant et le reste du temps... l'enfant, il est prêt, il est pris en charge, il est géré par tonton, tata, le papa, les cousins, les grands-pères et les machins et on est tous parents. C'est ça l'alloparentalité. D'ailleurs, quand les familles viennent chez nous, on fait preuve d'alloparentalité. C'est-à-dire que je parle à vos enfants comme je parle à mes enfants. Et c'est ok. D'ailleurs, ça permet de développer d'autres réactions. C'est très intéressant. Voilà, je ne vais pas m'éterniser parce que tu me fais des gros yeux.

  • Speaker #1

    Non mais arrête, je suis pas de gros yeux.

  • Speaker #0

    Si, tu fais des gros yeux, ils sont énormes.

  • Speaker #1

    Dans l'alimentation, diversifier, alors oui diversifier, mais attention à pas manger tout et n'importe quoi, parce qu'aujourd'hui, il y a un peu ça qui est rentré dans la société. Donc on peut diversifier sa nourriture en restant dans... Le végétaux, enfin les végétaux parce qu'effectivement il y a une diversité incroyable de fruits et de légumes qui apporte tout ce dont on a besoin donc ça c'est hyper important. Quoi d'autre on a fait le tour là ? Ok, de toute façon il faut qu'on...

  • Speaker #0

    Oui exactement, qui est en plus super important.

  • Speaker #1

    Le principe 11, utiliser les interfaces et valoriser les éléments de bordure.

  • Speaker #0

    Alors, je vous disais tout à l'heure qu'il y en avait deux qui étaient super importants pour moi. Le troisième, le top 3, c'est celui-là. Il rentre dans le top 3, celui-là, c'est les interfaces, les interactions. Il faut multiplier, multiplier, multiplier les interactions. Pour faire simple, quand vous avez une zone d'un côté et une zone de l'autre, il y a une frontière commune entre les deux. C'est au niveau de la frontière commune que vous allez avoir le maximum de vie. Parce qu'il y a la vie de la zone 1, la vie de la zone 2. Et à la frontière, il y a la vie de la zone 1 et 2. Et donc, c'est foisonnant. Et ça, on le voit bien sur les lisières de rivières, sur tout ce qui touche, quand on fait un peu de potager, les haies. Quand je dis potager, ça peut être aussi des plus grosses cultures, mais les haies, c'est le vecteur d'interface. Et ça permet de créer de la biodiversité et donc de préserver les cultures intéressantes. ça me fait penser... non c'est bon. Donc les bordures, les bordures, les bordures et qu'en fait dans le monde de l'entreprise qu'est ce que c'est ? C'est développer les interactions, développer aussi le dépassement de fonctions et faire évoluer vos fiches de poste pour élargir un peu le prisme de la fonction pour ne pas se retrouver coincé si il y a un départ ou s'il y a une maladie ou que sais-je. L'idée aussi c'est de se faire rencontrer des visions différentes dans l'entreprise. Je ne sais pas dans quoi vous travaillez, mais très souvent dans une entreprise, il y a un gros fossé, un gros clivage entre le monde commercial et le monde technique. C'est le premier truc auquel il faut vous servir de ces interfaces pour qu'ils communiquent et pour que ça se passe mieux, pour qu'il y ait plus d'adhérence et de compréhension du monde de l'autre. Oui, complètement. Les interfaces, ça va permettre vraiment de comprendre le monde. qu'on ne connaît pas et ça va être une source de richesse et j'en passe. Ah,

  • Speaker #1

    il y a David Holgren qui disait justement Les bordures sont des zones dynamiques et productives où s'échangent des matières et de l'énergie. C'est là que se nouent les relations coopératives et compétitives.

  • Speaker #0

    Exactement. Merci David. Grâce à toi, on n'y voit plus que ça.

  • Speaker #1

    Et ça marche pour tout. Ça marche sur la santé, sur nos organes, au sein des êtres vivants, les poumons, les intestins, la peau sont des surfaces d'échange. D'une extraordinaire complexité.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc voilà, et donc côté enfant, la diversification sociale, le fait d'être dans le dépassement de soi, le fait de développer l'assertivité, d'inciter le changement. Toutes ces petites zones un peu confrontantes, de quoi on parle ? On parle de votre zone de confort. Vous avez votre zone de confort. Et en dehors de cette zone de confort, qu'est-ce que vous avez ? Vous avez l'inconnu. Et à la frontière entre votre zone de confort et l'inconnu, vous avez votre espace de curiosité. Bon, tout est dit, développez votre espace de curiosité pour que l'inconnu soit de moins en moins inconnu et que vos zones de confort soient de plus en plus larges. Petite parenthèse, quand je dis que l'inconnu soit de moins en moins inconnu, plus on en apprend et moins on en sait. Voilà, ça c'est un truc aussi qui est important à intégrer. Donc, c'est pas grave, mais il faut être conscient de la chose et que c'est justement pas le fait de tout savoir qui est important, mais c'est le fait d'accumuler de la connaissance et de l'expérience qui nous enrichit.

  • Speaker #1

    Ça n'empêche pas de continuer d'apprendre.

  • Speaker #0

    C'est ce que je viens de dire. Tu parles podcast, tu comprends pas, c'est le message.

  • Speaker #1

    Mon principe 12.

  • Speaker #0

    12, t'as un problème ?

  • Speaker #1

    Face au changement... être inventif !

  • Speaker #0

    Ouais t'as un problème toi ! Si t'as un problème, c'est que t'as la solution ! Et oui, le problème est la solution ! Ben voilà en fait, ce principe en fait, il nous dit de voir les choses un peu différemment et quand on se heurte à un problème, se dire que c'est en fait l'occasion, souvent c'est toujours la même, avec notre expérience on se rend compte que c'est souvent la même chose. Quand on a un problème, c'est l'occasion d'élargir justement notre zone de confort, d'élargir notre zone de curiosité, d'apprendre quelque chose et surtout de lâcher. Lâcher !

  • Speaker #1

    Transformer les contraintes en opportunités.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Être flexible.

  • Speaker #0

    Oui, être flexible et voilà... Durer. C'est se poser et sortir de son train-train, de son rond-rond pour pouvoir exploiter ce qui est là. C'est un monde d'opportunités. Moi, quand je parle beaucoup de changement climatique, c'est assez anxiogène. Quand on fait une fresque du climat, franchement, à la fin de la fresque du climat, on a envie de se couper les veines. Soit on sait le problème et on reste dans le problème et on cherche toutes les lames de rasoir rouillées comme ça, au moins on passe à autre chose. soit on se dit que c'est une bonne opportunité pour créer quelque chose de plus puissant. Et c'est un monde d'opportunités. Et c'est aussi le message qu'on tient à faire passer quand on accueille les gens en formation et autres, c'est qu'on a tout, on a encore la chance d'avoir et des ressources, et des moyens, et de l'énergie, au sens propre comme au sens figuré, pour pouvoir être acteur du monde de demain. Donc go, go, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Voilà. Et pour reprendre, je passe un coucou, alors je ne pense pas qu'il nous écoute, mais à Philippe et son papa. Je tairai les noms parce qu'ils sont connus, mais son papa, pour rentrer dans son bureau, il y avait une petite phrase qui disait si vous pensez rentrer dans ce bureau avec un problème sans solution, c'est peut-être que vous faites partie du problème Voilà, j'adore cette phrase. Alors elle est assez percutante. En matière de management, c'est assez incisif. Mais c'est vrai. Arrêtons de nous plaindre et soyons vecteurs de propositions. On n'aura peut-être pas la bonne réponse. Mais on s'en fout d'avoir la bonne réponse. Le but du jeu, c'est d'expérimenter des choses. Donc voilà, je vais me calmer. Je vais faire 2-3 minutes de méditation pour redescendre. Mais c'est super important.

  • Speaker #1

    Pour les enfants ?

  • Speaker #0

    Les enfants, c'est bon les enfants.

  • Speaker #1

    Nos enfants ne connaîtront pas le même monde que le nôtre.

  • Speaker #0

    Oh là là, dites-moi, Les enfants oui bien sûr. Ah l'IA les amis, l'IA, si vous voulez qu'on parle de l'IA, je veux qu'on en parle parce que c'est puissant, c'est fou, c'est en train de nous déborder un truc de dingue. Mais vas-y pardon je t'ai coupé.

  • Speaker #1

    Non non c'est juste les préparer du coup au changement qui va s'opérer parce que il faut plutôt que leur apprendre des choses qu'ils ne connaîtront plus demain, leur apprendre plutôt à penser, à discerner. leur montrer la simplicité de la vie, l'éthique, enfin, revenir aux choses simples.

  • Speaker #0

    Exactement, revenir aux choses simples. Voilà, on a fait le tour. Heureusement qu'il n'y en a pas 53 des principes.

  • Speaker #1

    Eh oui, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Donc, on a fait un tour. J'ai l'impression qu'on a été très, très vite, mais ce n'est pas grave. C'est une autre façon de vous présenter les choses. C'est vrai que quand vous venez en stage, on prend le temps. C'est ça ce qu'on vient de faire en une heure. On le fait en beaucoup plus de temps, avec beaucoup plus d'incarnation, beaucoup plus de vécu, beaucoup plus de...

  • Speaker #1

    C'est une vraie immersion.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc on le vit.

  • Speaker #0

    Donc voilà. J'en profite, je le dis parce que j'y pense maintenant. Et si vous êtes arrivés à 1h18 à nous suivre jusqu'au bout, franchement, c'est super. Et merci. Et merci, merci beaucoup. Si vous voulez qu'on creuse d'autres sujets, vous écrivez sur Instagram ou à diane.autonovi.fr. Et voilà. Et dernière petite chose, c'est concernant les stages du mois d'avril. Stages du mois d'avril. On est désolé pour la zone A, il n'y a plus de place. Donc zone A, bye bye, merci, désolé. Il reste une place pour la zone B et je crois une place pour la zone C. Donc il nous reste le créneau du 7 au 11 avril et le créneau du 14 au 18 avril. Voilà.

  • Speaker #1

    Quand on dit une place, c'est ?

  • Speaker #0

    Ah oui, pardon. Oui, pardon, on rembobine. C'est pour un stage en famille, généralement. Là, c'est plutôt les vacances scolaires, donc on est plutôt en famille. Et donc, voilà. Et puis, je suis un peu foufou, un peu... Diane, elle est avec des gros yeux, je ne sais pas ce que je vais dire. Si vous venez cette semaine-là, grâce au podcast que vous avez écouté jusqu'au bout, jusqu'au bout, jusqu'au bout, on vous fait une remise de 10%. Voilà. Non, oui, je sais, Diane, je sais, je sais.

  • Speaker #1

    Tout va bien.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est le jeu, je suis joueur et puis voilà. Donc, 7-11 avril, en sachant que vous arrivez le 6 et que vous repartez le 12. Et stage du 14-18 avril, vous arrivez le 13 et vous repartez le 19. En fait, on fait vraiment cinq jours complets avec donc papa, maman, les enfants.

  • Speaker #1

    Et on va aborder tous ces sujets de la permaculture au sens l'âge, la perméducation. La santé, l'alimentation ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, après on vous enverra. On vous enverra généralement comment ça se passe. On envoie un Google Form avec une quarantaine de cases à cocher où chaque membre de la famille choisit ce qu'il a envie de vivre pendant le séjour. Et ça, c'est ce que Diane et moi on kiffe. C'est qu'avec ce que vous allez mettre comme besoin ou cahier des charges, on va dire, nous on va vous construire un parcours pédagogique fait sur mesure pour le papa, la maman et les enfants. Et comme ça, ça fait une vraie immersion totale. En sachant que tout est pris en charge. J'aime pas cette expression, vous êtes nourris, logés, blanchis. Voilà, mais en tout cas, c'est le cas.

  • Speaker #1

    Et personnalisés,

  • Speaker #0

    surtout. Oui, et surtout personnalisés. Qu'est-ce qu'on n'a pas dit qu'il faudrait qu'on dise ?

  • Speaker #1

    Je crois qu'on est pas mal.

  • Speaker #0

    On est pas mal. Donc, on se dit, dans 15 jours, dans 15 jours,

  • Speaker #1

    on sera... Les réponses aux questions.

  • Speaker #0

    Ah oui, punaise, les réponses aux questions.

  • Speaker #1

    Donc, on a eu des questions, alors, sur la... Permaculture très potagère, à savoir quel est le pourcentage de ce qu'on récolte chez nous à aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, pour répondre à Charlotte, je crois, c'est Charlotte qui avait écrit cette question. Tout à fait. C'est Charlotte. Bonjour Charlotte et merci pour les questions. Aujourd'hui, on est... Alors ça aussi, cette année, on n'a pas été bon parce qu'en plus on est parti en pleine culture. Enfin bon, on oublie. Mais on arrive grosso modo à 2-3 mois. Ce qui fait que 2-3 mois d'autonomie alimentaire. Ce qui est bien, mais pas top.

  • Speaker #1

    Mais pas suffisant.

  • Speaker #0

    Donc on travaille toujours notre autonomie alimentaire. Et là, je pense que cette année, ça devrait être une bonne année parce qu'on va être là. On va pouvoir s'en occuper. On va pouvoir... Alors après, ça va dépendre de la météo et de tout plein de choses. Mais normalement, les choses sont faites de façon à ce que ce soit assez résilient pour supporter les chaos climatiques, enfin météorologiques. Voilà. Donc ça, c'est pour répondre directement à la question. En sachant quand même qu'en ce qui nous concerne, on est plutôt entre... aux alentours de 100 kg de fruits et de légumes par semaine, donc il faut quand même nourrir la bête, et que d'un point de vue global, tout ce qu'on va manger chez nous, c'est soit issu de l'agriculture bio, enfin à minima c'est bio, et on passe par, petit coup de pub, parce que tu as parlé de ta copine tout à l'heure, Audrey, moi j'ai parlé d'une, pas d'un maître à penser, mais d'une personne que j'ai vue, on a discuté une demi-journée avec lui, qui s'appelle Rufino, qui est en Espagne, qui tient des... comment ça s'appelle ? Des cintas ?

  • Speaker #1

    Des fincas,

  • Speaker #0

    c'est des fermes... Des fermes espagnoles, sans serre, sans additifs, sans engrais chimiques, sans rien du tout.

  • Speaker #1

    Là, on vous parle de Fruitstock, notre fournisseur.

  • Speaker #0

    Et on vous parle de Fruitstock, de notre fournisseur, où on a lancé un centre... Enfin, on est organisme de...

  • Speaker #1

    Responsable d'un groupe.

  • Speaker #0

    Voilà, on est responsable d'un groupe. Et tous les... 15 jours, grosso modo, on va commander entre 300 et 500 kilos de fruits et de légumes.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais au total... Non, non, pas autant. Nous, on commande à peu près 100 kilos tous les 15 jours. Oui. Parce que c'est moi la responsable du groupe, donc il n'y a pas forcément la notion...

  • Speaker #0

    Vas-y, madame la responsable, vas-y.

  • Speaker #1

    Et on va dire qu'on est à peu près à 200 kilos, parce qu'on commande le plus sur le groupe. Donc on commande à peu près 200 kilos, mais il y a 100 kilos qui est pour nous tous les 15 jours.

  • Speaker #0

    Voilà. Et donc entre les 100 kilos qu'on commande tous les 15 jours, plus un peu notre production... Et bien en fait on vit dans des... on mange permaculturel. Voilà, ça c'est super important. Il y avait quoi d'autre comme question ?

  • Speaker #1

    Il y avait sur la notion de récolte, quelqu'un qui nous parlait des récoltes à rapport à ce qu'elle apportait à la terre.

  • Speaker #0

    Ah, Étoile des Neiges ! Coucou Étoile des Neiges ! Oui, alors c'était super intéressant, alors je n'ai pas son prénom, je ne sais plus, bon c'est pas grave. Je crois que je t'ai laissé mes coordonnées, étoile des neiges. Si tu écoutes ce podcast, rappelle-le moi parce que ton sujet, en fait, elle a un sujet qui est super intéressant, c'est qu'elle fait tout ce qu'il faut, mais elle n'a pas, selon elle, elle n'a pas, comment dire, des récoltes de qualité abondantes et tout ça. Donc, ça demande un peu d'investigation. Donc, on a commencé à s'échanger des infos et je suis très heureux de pouvoir l'aider. par par mes sms ou instagram c'est un peu chiant donc vocal c'est bien donc n'hésite pas à me rappeler donc on va clôturer là parce qu'on a largement débordé et donc on va se retrouver une prochaine fois le 9 janvier sortie 9 février pardon sortie du futur podcast et ce podcast il parlera de quoi mon amour

  • Speaker #1

    Je crois qu'on avait dit qu'on aborderait les bains froids et l'hormèse. On est encore en hiver, on est encore dans le sujet. Et c'est quelque chose qui fait partie de notre quotidien aussi. Donc voilà, on va aller sur ce sujet-là, il me semble, sur le prochain podcast.

  • Speaker #0

    Eh bien très bien.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas si vous avez des questions. Oui. Que ce soit sur le podcast qu'on vient d'enregistrer là tout de suite, sur la permaculture, ou sur d'autres sujets que vous aimeriez qu'on aborde, ou sur le prochain podcast sur les bains froids, si vous avez des questions sur ces sujets-là, comme ça on pourra les aborder lors du prochain podcast.

  • Speaker #0

    Alors du bain froid, pas que, c'est Ormèze,

  • Speaker #1

    20 ans de carrelage. Oui, le travail de l'Ormèze, l'intérêt du froid, de la respiration.

  • Speaker #0

    Oui, respirer ça peut servir. Voilà, on vous a spoilé le podcast.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup !

  • Speaker #0

    Gros bisous, tchuss !

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