Speaker #0Bonjour, j'espère que tu as passé une bonne semaine et je te souhaite la bienvenue dans ce nouvel épisode de Réveille ton essentiel. Aujourd'hui, je voudrais te partager un message que j'ai reçu d'une de mes clientes. Elle me dit au secours, à l'aide, Claire, je n'arrive pas à arrêter mon cerveau. Je pense encore et encore, je rumine et je n'arrive plus à arrêter cette rumination et je deviens folle. Quand ça t'arrive ? parce que je sais que ça arrive à énormément de gens, moi la première, il faut reprendre le contrôle sur ton mental. Alors tu vas me dire, oui mais c'est pas possible d'arrêter de penser. Non, c'est pas possible d'arrêter de penser, effectivement. Mais il y a un moyen, c'est de revenir au corps. Autant tu ne contrôles pas tes pensées, autant ton corps, lui, tu peux le contrôler. Et vu que 20% des informations vont du cerveau, au corps et 80% du corps au cerveau, on va se servir de ces 80%-là pour aller envoyer un message au cerveau, au mental, ok, stop, on se calme, tout va bien. Tu peux te dire que si tu es dans des ruminations comme ça, continuellement, c'est un signal d'insécurité. C'est qu'il y a quelque chose qui se passe derrière, auquel tu n'as pas accès, mais il y a une vraie insécurité. Tu es en mode survie et ton mental, il te pousse, il te pousse, il te pousse. Alors, revenir au corps, ce n'est pas toujours facile. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui sont un peu en dissociation avec leur corps. Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas vraiment appris à être dans notre corps. Donc, on va utiliser des moyens simples mais puissants. Par exemple, quand tu sens que tu es pris dans tes ruminations, que tu penses, que tu penses encore et encore que ça ne s'arrête pas, la première chose que tu peux faire, c'est dire à haute voix stop et tu t'arrêtes vraiment, stop. Et à ce moment-là, tu prends une grande inspiration et dans l'expiration qui est plus longue et plus lente, tu t'assieds. C'est important de marquer en conscience Un arrêt. Le mot stop est un mot très puissant dans le sens où quand tu dis stop à quelqu'un, cette personne va s'arrêter tout de suite. Quand on te dit stop, tu vas t'arrêter tout de suite et tu vas réfléchir pour voir après s'il y avait des raisons de s'arrêter ou pas. Mais quand tu entends stop, tu t'arrêtes. Et donc ce stop, le cerveau le comprend. Et donc là, il va s'arrêter. Alors, il ne va pas s'arrêter pendant longtemps. C'est pour ça qu'il faut rentrer dans cette brèche. Une fois que tu es assis, tu te connectes à ta respiration, sans vraiment y faire attention, juste tu te connectes à ta respiration. Et tu vas regarder devant toi en fixant un point. Tu restes immobile, tes yeux doivent rester immobiles. Et tu fixes ce point le temps qu'il faut, jusqu'au moment où tu vas te rendre compte que tu ne penses plus. Et tu restes. Tu restes jusqu'au moment où tu sens quelque chose qui lâche. En fait, pour penser, le cerveau a besoin que les yeux bougent. Donc là, tu reprends une deuxième fois le pouvoir sur tes pensées. Ensuite, tu observes tes mains. On observe rarement ces mains. Prends juste le temps, pas longtemps, une minute pour observer tes mains. Et tu vas revenir au toucher, donc tu vas les frotter l'une contre l'autre. Tu peux serrer tes poignets, serrer tes avant-bras. Donc revenir dans ce sens du toucher pour prendre conscience de ton corps. Tu t'appuies sur tes cuisses, sur tes genoux. Tout doucement, en conscience, remets ton attention. sur ton corps, dans ton corps et sortir de la rumination. Si jamais ce n'est pas suffisant, il y a un autre truc qui est marrant. Tu vas rentrer en communication avec ton mental. Tu t'assieds, toujours, et tu écoutes la pensée que tu as sur le moment. Tu l'écoutes. Ensuite, tu dis, ok, j'ai entendu, je te remercie. Quelle est la pensée suivante ? Et tu écoutes. Quelle est la pensée qui vient ? Merci, j'ai entendu, je te remercie. Quelle est la pensée suivante ? Et tu vas jouer avec ton mental comme ça. Tu ne luttes plus. Tu es dans l'ouverture, dans l'acceptation. Et quelque part, tu reconnais ton mental. Donc, il n'a pas besoin de faire plus de bruit pour exister. Ou pour te montrer qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Ou pour faire du bruit simplement, parce qu'il a besoin de faire du bruit. Tu verras qu'en faisant cet exercice, à un moment donné, il n'y aura plus de pensées qui vont venir. C'est assez marrant. À un moment donné, tu dis ok, merci. Quelle est la pensée suivante ? Et là, il n'y a rien. Il n'y a plus rien. Il n'y a rien qui vient. Alors évidemment, la première fois, ça va peut-être prendre un peu de temps. Tu vas peut-être devoir poser une dizaine de fois, peut-être une quinzaine de fois la question Quelle est la pensée suivante ? Mais plus tu vas le faire, plus vite ça ira aussi. Toujours quand tu arrives dans ce moment où il n'y a rien, reconnecte-toi toujours à ton corps par ta respiration ou en faisant des étirements ou je sais pas, en faisant du shaking, peu importe, mais reviens à ton corps. Parce que si tu veux remettre du calme dans ton mental, tu n'y arriveras pas d'une manière cognitive, tu vas y arriver physiologiquement, tu vas y arriver grâce à ton corps et... En faisant ces exercices, tu vas remettre de la sécurité dans ton corps, tu vas aller activer ton air vague. C'est comme ça que tu vas utiliser ces 80% d'informations qui vont au cerveau à travers le nerf vague. C'est comme ça que tu vas remettre du calme dans toute une journée trépidante. peut-être dans une mauvaise nuit, peu importe. Mais c'est super important de comprendre que c'est grâce à ton corps que tu vas y arriver. Parce que tu peux contrôler ton corps. Tu peux décider tout d'un coup de te tenir droit. Quand on se tient droit, on envoie un message de ok, j'ai confiance en moi Tu peux te forcer à sourire pendant plus de 30 secondes, parce que là, tu envoies le message ok En fait, ça va, ton cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l'imaginaire. Donc, si tu souris pendant une minute, même si autour de toi, ça ne va pas, mais si pendant une minute, tu t'arrêtes et tu souris, eh bien là, ton cerveau va dire, oh ben, il ou elle sourit, c'est cool. Ok, j'envoie des hormones de bien-être. Alors, ça ne va peut-être pas durer toute la journée, mais au moins, tu auras gagné de la sécurité dans ton insécurité, en fait. Il n'y a pas que la posture, il y a la manière de respirer, il y a la manière de bouger, de marcher, de parler. On peut utiliser ses cinq sens, on peut utiliser plein, plein, plein, plein de choses. On a plein de ressources pour aller travailler notre sécurité intérieure, pour aller activer notre nerf vague, parce que c'est en sécurité que nos réponses à la vie... aux choses qui nous arrivent, diffèrent. Quand tu es en sécurité, tu trouves des solutions plus facilement, tu es connecté à ton intuition, tu restes beaucoup plus calme et posé, tu es beaucoup plus créatif ou créative, et c'est ça qui est important. Et c'est pour ça que moi, ça fait trois ans maintenant, que j'ai pris conscience de ça, qu'il y a en nous un garde du corps intérieur, qui a les mauvaises consignes, mais c'est pas de sa faute. C'est des consignes qui datent parfois de ton enfance. Mais lui, ben voilà, il a ses consignes, et son objectif, sa mission, c'est de nous maintenir en vie, et de nous protéger. Ce qu'il fait, en fait, il ne le fait pas contre toi. Il le fait pour te protéger. Il est simplement mal programmé, et il a les mauvaises consignes. Et il y a moyen, bien évidemment, de travailler tout ça. Et... Et une des premières choses à faire, c'est de reprendre contact avec son corps. Nous sommes quand même des êtres incarnés, des êtres ancrés. On vit sur Terre ici et maintenant. Donc si on a un corps, c'est pour une raison. Donc autant en profiter, d'autant plus qu'aujourd'hui, on sait qu'on a ce fameux nerf vague, qu'on appelle aussi le nerf de la confiance, ou le nerf du bonheur, qui est là pour nous aider. Donc... Autant en profiter ! Je te donne rendez-vous la semaine prochaine. Au revoir !