- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans l'épisode numéro 138 du podcast Success. Je suis vraiment ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode, épisode interview avec Charline Caron. Je suis vraiment, vraiment trop contente de l'avoir reçue sur le podcast. Vous allez voir, c'est une interview qui est incroyable. J'ai le plaisir de recevoir Charline Caron qui est fondatrice de la méthode STAIRS. Elle est coach, conférencière et aussi récemment auteur. d'un livre. En 2013, à 25 ans, elle n'a pas d'expérience, elle n'a pas de réseau, mais elle crée sa première entreprise après avoir surmonté 10 ans de problèmes de santé. Elle a une très forte détermination, vous allez voir, et une très grande persévérance qui lui ont permis de devenir l'entrepreneuse qu'elle rêvait d'être. Elle est passionnée de l'étude du charisme et Charline, elle aide désormais chacun maintenant à se révéler pleinement leur potentiel à travers des conseils sur l'attitude, la posture. la gestuelle et bien plus encore. Elle a notamment aidé des centaines de femmes grâce à sa chaîne YouTube qui compte plus de 139 000 abonnés et qui a récemment obtenu un titre par YouTube qu'elle est allée directement récupérer à Miami aux Etats-Unis. Son mantra, n'attendez pas d'être prêt pour commencer, commencez pour devenir prêt. Elle est aussi du coup l'auteur, comme je le disais juste avant, du livre Vous êtes trop gentil qu'elle a sorti récemment, je crois en mai 2024. ou en juin 2024, vous avez le lien pour récupérer son livre directement dans la description de cet épisode de podcast. Sur quoi nous avons échangé avec Charline ? Eh bien, de multiples sujets, notamment de son parcours, de ses formations diverses aux États-Unis, des formations qui lui ont permis d'en être là aujourd'hui, de pouvoir accompagner les femmes à développer leur charisme. On a aussi parlé de comment elle fait pour craquer le game de YouTube pour avoir 139 000 abonnés sur YouTube aujourd'hui. Comment elle arrive à tourner 40 vidéos YouTube en 24 heures. Et aussi comment a-t-elle bifurqué d'un business qui était beaucoup en présentiel avec la prise de parole en public, notamment elle donnait des cours en école de commerce, à du 100% en ligne. Elle nous parle qu'à des moments, il faut faire des choix dans la vie pour pouvoir aller vers sa vision. On a aussi parlé de tous ces conseils, de qu'est-ce qu'elle pourrait dire à quelqu'un qui veut aller super vite dans son développement de business et parfois sauter des étapes. On a vu comment elle travaillait, on a décrypté ses offres et comment elle accompagne ses clients. Et surtout, on a parlé aussi de sa vision des choses, de l'entrepreneuriat et de sa vision future. Si l'épisode vous plaît, vous pouvez le noter 5 étoiles sur toutes les plateformes de podcast. Je serai vraiment reconnaissante. d'avoir votre avis positif autour de cet épisode. Vous pouvez aussi nous laisser un commentaire sur Apple Podcast ou directement nous faire un petit message sur les réseaux sociaux. J'espère que l'épisode va vous plaire. En tout cas, moi, il a été vraiment un game changer pour moi et pour mon business. J'espère que ça va vous faire exactement le même effet. Je vous souhaite une belle éclipse. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrypte le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach. formatrice conférentière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Success. Bonjour Charline.
- Speaker #1
Salut.
- Speaker #0
J'espère que tu vas bien.
- Speaker #1
Ouais, super bien. Vraiment heureuse d'être là avec toi. Ça fait extrêmement plaisir de partager ce moment ensemble.
- Speaker #0
Merci d'avoir accepté mon invitation, Charline. Je suis vraiment super contente de t'avoir, surtout qu'on en discutait depuis un petit moment pour faire ce podcast ensemble. Je suis ravie que tu m'aies choisi pour revenir sur les interviews que tu avais arrêtées depuis quelques temps. J'ai quelques petites questions à te poser en tout cas. tout début d'intro de podcast, déjà la toute première pour nos invités qui ne te connaissent pas. Est-ce que tu peux te pitcher et te présenter ? Et je demande l'exercice en 30 secondes.
- Speaker #1
Ok, alors on m'appelle Madame Charisme dans le milieu. Pourquoi ? Parce que j'apprends personne à développer le charisme. Et oui, grande nouvelle, le charisme ce n'est pas forcément inné, ça s'apprend. Alors après une dizaine d'années à me battre... Et à me débattre dans ce domaine, j'ai découvert les clés qui composent le charisme. Donc aujourd'hui, mon activité s'adresse surtout aux femmes, aux femmes entre 35 et plus, pour toutes les femmes qui veulent devenir plus confiantes, convaincantes et sereines.
- Speaker #0
Super, merci beaucoup ! Timing tenu, bravo ! Bravo à toi ! J'ai quelques petites questions cribles à te poser où il faut juste répondre à une seule réponse en fait sur ce qui te correspond le plus. Ok. Est-ce que tu es prête ?
- Speaker #1
Bien sûr !
- Speaker #0
Ok. Est-ce que tu es plus eau chaude ou eau froide ?
- Speaker #1
Eau chaude.
- Speaker #0
Hiver ou été ?
- Speaker #1
Été. Ok.
- Speaker #0
France ou l'étranger ? L'étranger.
- Speaker #1
L'étranger quand même.
- Speaker #0
Un business à 6 chiffres, à 7 chiffres ou à 8 chiffres ?
- Speaker #1
On peut dire qu'il n'y a pas de limite ?
- Speaker #0
Pas de limite, ok, super. Eh bien écoute, en fait ça me fait enchaîner sur ma question suivante.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Qui est ? Parce que souvent quand je pose cette question, on me répond plutôt un business à 7 chiffres ou un business à 8 chiffres. Et donc de là, j'enchaîne en disant, ok, vu que tu m'as dit 8 chiffres, si je te donnais... 10 millions d'euros sur ton compte en banque personnelle, Charline. Qu'est-ce que tu ferais avec ? Comment tu répartirais cet argent ?
- Speaker #1
Alors, je mettrais déjà un matelas de sécurité pour qu'il y ait un apaisement qui se mette en place. C'est bon, les gars. Quoi qu'il se passe, on est tranquille. Ensuite, je réfléchirais aux besoins. Alors, quand tu as dit 10 millions, je penserais tout de suite en mode famille, tu vois, dans les avenirs, etc. Qu'est-ce qu'il faut anticiper ? deux enfants, donc tu vois ce genre de réflexion. Je mettrais une partie dans le kiff quand même, parce que c'est important aussi de se dire qu'on peut aussi profiter de l'instant présent et pourquoi on fait tout ça aussi, quand une fois qu'on a réglé toutes les questions pratico-pratiques, de factures, de projets, etc., bah aussi une partie pour ça, se créer des souvenirs, c'est super important, avec les gens qu'on aime, et puis une partie en investissement.
- Speaker #0
Ok, quel genre d'investissement tu ferais ?
- Speaker #1
Plutôt dans la crypto, IMO, mais crypto ça me va bien.
- Speaker #0
Ok, cool, t'en fais déjà ? Oui, pas encore. Chouette, ok, super. Du coup, tu m'as répondu aux autres questions, tu m'as dit plus en mode été, étranger. En fait, est-ce que t'as des envies particulières ? T'as besoin de voyager ? T'as besoin d'être en été ? T'as besoin d'avoir un certain lifestyle ? Qu'est-ce que tu peux dire par rapport à ça ?
- Speaker #1
Alors, disons qu'en hiver, moi, je dépéris. Tu vois, l'hiver en France, c'est très difficile pour moi. Pas de soleil, la grisaille, le froid. J'ai besoin d'été, de chaleur, etc. Donc, c'est vrai que pendant les six mois d'automne, hiver en France, c'est un peu dur. Mais bon, je sais que, voilà, le printemps va arriver. Et une envie de voyager beaucoup parce que dans d'autres cultures, c'est d'autres mindsets, d'autres façons de voir l'entrepreneuriat. Et parfois, quand on reste... trop en France avec parfois un état d'esprit qui est difficile avec les personnes qui sont plus entrepreneurs, spontanées, on pense que c'est un peu parfois des fous. Ça fait du bien d'aller voir un peu ailleurs et de voir qu'il y a d'autres façons de penser, d'autres façons de vivre, d'autres façons de voir les choses. Et finalement, on n'est peut-être pas tant dans l'erreur que ça, on n'est peut-être pas si bizarre que ça.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Ok, justement, est-ce que tu peux revenir sur ton parc ? et nous dire comment tu en es arrivé là aujourd'hui charline alors je te représenter en intro ce podcast mais on rappelle que tu as une chaîne youtube qui cartonne tu as plus de 135 mille followers aujourd'hui comment tu en es arrivé là aujourd'hui à avoir cette chaîne youtube pourquoi tu as commencé qu'est ce qui fait que tu es coach entrepreneur qu'est
- Speaker #1
ce qui fait que tu fais ce que tu fais aujourd'hui alors je ne pensais pas du tout avoir cette vie là en réalité C'est suite à des années et des années de problèmes de santé qui m'ont vraiment coupé du monde. J'étais seule chez moi depuis l'adolescence jusqu'à mes années de jeune adulte. Et arrivé à l'âge adulte, je me suis dit mince, avec mes problèmes de santé, je ne vais pas pouvoir être salariée. Je ne tiens pas à des horaires classiques, je suis trop faible, trop fatiguée. Mince, je suis mal, qu'est-ce que je vais devenir ? Et donc finalement, le... L'option de devenir une entrepreneuse s'est imposée à moi et ce n'était plus une option, c'était une obligation. Donc je n'ai pas eu d'autre plan que de réussir. Mais on ne réussit pas du jour au lendemain. Donc ça veut dire beaucoup de persévérance et énormément de patience, parce qu'on oublie souvent de parler de l'ingrédient patience. Et c'est de persévérer en se disant que de toute façon, on ne veut pas d'autre chemin. Donc à un moment donné, on va trouver la bonne clé. Et donc au départ, j'étais partie sur un business de robe de mariée avec des couturières. Je me suis formée au conseil en images. J'avais un local, etc. Et ça a été une très bonne expérience, un très bon apprentissage dans mon parcours d'entrepreneuse, même si ça a été extrêmement douloureux. parce que je n'avais pas les codes. J'ai dû apprendre sur le terrain pour vendre, pour être convaincante. Enfin voilà, j'avais tout à apprendre et j'ai tout appris sur le terrain. Donc ça a été très inconfortable, très douloureux même, il faut le dire. C'était traumatisant parfois. Et puis à un moment donné, j'ai réalisé que je n'étais pas à ma place. Je ne me sentais pas à ma place. Et donc je suis retournée au salariat. Enfin non, j'ai découvert le salariat plutôt parce qu'il fallait bien payer les frais. Et pendant que j'avais ce contrat de salariée au SMIC, je me suis dit non, je vais retourner dans l'entreprise. prenne arrière parce que je peux pas je peux pas être salariée, c'est pas possible quand t'as goûté à ça et puis de toute façon j'avais encore un problème de santé, j'avais besoin de pouvoir me gérer moi-même, donc j'ai commencé à me poser la question mais qu'est-ce que je vais faire quoi ? Et là c'est super important de se dire si je ne sais pas à un moment donné je vais savoir il va y avoir la foi et c'est quand j'étais donc hôtesse d'accueil, puis chargée de clientèle dans un centre d'affaires, enfin voilà des choses ton boulot c'est de sourire, de faire des devis c'est pas grand chose J'ai réalisé que finalement, tout ce que j'avais dû apprendre pour moi-même, savoir me vendre, envoyer une image de confiance en soi, etc., ça pouvait aider d'autres personnes. Et là, je me suis dit Ok, en fait, tout ce que j'ai appris sur le terrain, je peux le transmettre. C'est peut-être ça finalement ce que j'ai envie de faire. Et ça a donné du sens à tout mon parcours. Et donc, en étant salariée à plein temps, j'ai commencé à développer ma chaîne YouTube.
- Speaker #0
Ok. D'accord. Donc, trop bien. Donc, ça, c'est vraiment les prémices de ton parcours. C'est vrai qu'il y a eu une période où tu parlais beaucoup de la maladie que tu as eue et aussi le fait que tu t'en es sortie, mais qu'il y avait toujours des moments difficiles. Est-ce que ça, ça fait partie vraiment de ton storytelling ? Enfin, c'est vraiment ce qui t'a poussé aussi beaucoup plus, là, tu parlais de te pousser dans l'entrepreneuriat, mais est-ce que c'est ce qui te pousse à te battre au quotidien pour ta boîte, pour ta mission, ta vision ?
- Speaker #1
Je dirais que mes problèmes de santé m'empêchaient d'avoir un parcours classique, parce qu'au départ, je voulais être médecin. Ensuite, j'ai commencé une école d'ostéopathie. J'ai fait trois ans en école d'ostéopathie, puis de la médecine traditionnelle chinoise. J'étais vraiment à fond, tu vois. Et j'ai dû tout abandonner parce que je ne tenais pas le choc. C'était trop dur pour moi physiquement, etc. Je ne tenais pas le rythme. Et donc, ça a été, il faut que je sois entrepreneuse pour pouvoir être indépendante financièrement. Je puisse m'en sortir, je puisse survivre. C'était vraiment une question de survie.
- Speaker #0
Wow, ok. Et ok, du coup tu lances cette chaîne YouTube qui commence comment en fait ? Tu commences comment ? Tu commences à faire tes petites vidéos, tu te dis est-ce que tu as une vraie trame, tu as un vrai truc ? Tu te dis allez ok, je vais prendre une journée, je vais tourner correctement, il y aura une vidéo par jour ou est-ce que tu es allée en mode freestyle et on verra bien ? Ou tu avais une action bien concrète ?
- Speaker #1
Quand je parle du mode survie, c'est que j'étais vraiment passée en mode bulldozer parce qu'il était donc dans un boulot en 35 heures. qui ne me plaisait pas du tout, qui payait mal. Je disais, ma pauvre, tu n'as pas grand-chose. Tu ne vas pas pouvoir faire une carrière dans le salariat parce que tu as un CV complètement atypique, trop bizarre. C'était vraiment… J'avais les crocs. Il faut y arriver. Comme j'étais à temps plein, et en plus, j'avais ma fille qui était en bas âge, je n'avais pas de moment pour tourner des vidéos. Je n'avais pas d'endroit. C'était impossible. Tu vois, n'importe qui t'aurait dit, non, mais tu ne peux pas. Ce n'est pas le bon moment, tu vois. c'est même pas une question que les planètes sont pas alignées c'est que tu comprends que tu peux pas et donc dans cet état d'esprit où tu te dis non je dois trouver une solution bah tu trouves une solution donc ce que j'ai fait c'est que je suis partie un week-end chez mes parents, toute seule et j'ai tourné en 24h, 40 vidéos pour avoir un stock pour les semaines qui allaient suivre
- Speaker #0
40 vidéos en 24 heures. Donc, tu n'as pas vu tes parents du week-end ?
- Speaker #1
Juste pour manger. Et en fait, j'ai préparé mes contenus, mon titre des vidéos, les différents points sur des fiches, en avance. Et donc, quand je suis arrivée, je n'avais jamais tourné de vidéo. Donc, c'était une torture, c'était traumatisant. C'était l'éclairage pourri, le son pourri. J'appuie sur le truc qui enregistre, ça n'enregistre pas. Je parle, je me filme pour la première fois, je regarde la vidéo. On dirait une dépressive parce que tu sais qu'en vidéo, l'énergie, elle paraît beaucoup plus basse qu'en réalité. C'était vraiment fou. Je me disais, mais dans quoi je me lance ? Mais c'est trop dur, je ne vais jamais y arriver, je suis toute seule. Mais à quoi je m'attendais ? Et puis tu te dis, mais non, attends, je ne suis pas arrivée jusqu'ici pour arrêter maintenant. Donc, on va se bagarrer. Et donc, j'ai tourné pendant tout le week-end. Et c'est comme ça que j'ai commencé à publier mes premières vidéos. Puis après, j'ai réussi à continuer les tournages. Et finalement, ça s'est vraiment lancé comme ça.
- Speaker #0
Ok. Et du coup, en fait, à l'époque, parce que ça s'était quand à peu près ?
- Speaker #1
2019, il y a cinq ans.
- Speaker #0
Ok, ah oui, il y a 5 ans, ouais, donc comme quoi tout est possible, c'est-à-dire que ta chaîne, elle n'a pas non plus, tu sais, souvent les Youtubers qui ont des chaînes énormes, ils ont, ça fait 15 ans qu'ils ont leur chaîne, ils ont commencé quand ils avaient 15 ans, machin, donc c'est quand même la preuve qu'on peut commencer il n'y a pas non plus si longtemps que ça, et grossir aussi vite, mais par contre, tu as eu de la constance tout le long, quoi, enfin tu ne t'es jamais vraiment arrêté.
- Speaker #1
Et même pour te dire, j'ai des exemples dans mon entourage des entrepreneurs qui ont lancé leur chaîne et ce que moi j'ai fait en 5 ans, ils l'ont fait en 1 an. Donc ça dépend de plein de choses, ça dépend des tendances, ça dépend de l'algorithme, ça dépend des techniques que tu mets dedans, ça dépend si t'es à l'aise. Parce qu'au départ, moi j'étais tellement pas à l'aise que les gens me suivaient pas beaucoup, parce que c'était pas vraiment crédible. Mais c'est vrai que ce qui est important, c'est en effet d'être constante. de ne pas faire des périodes où je publie beaucoup et puis j'arrête pendant trois mois parce que sinon, l'algorithme se dit Attends, on ne peut pas investir sur cette chaîne parce qu'elle n'est pas constante. Donc, ça ne vaut pas le coup. En revanche, quand on est régulière, on construit quelque chose et petit à petit, sur un effet cumulé, ça prend en fait.
- Speaker #0
Oui, c'est vraiment la preuve aussi de cette constance. qui permet d'avoir des résultats. Et après, je trouve que tu as trouvé aussi le bon filon, non ? Tu vois, la bonne durée, le bon thématique, les bonnes vignettes. Et ça fait un truc où ça finit par prendre, non ? Ou ça, tu n'avais pas les codes au début. Est-ce que tu as mis du temps à trouver le code pour que ça prenne ?
- Speaker #1
Alors, clairement, c'est les formations déjà en webmarketing, formation sur YouTube, où il y a vraiment des éléments à connaître. Voilà. La miniature, ce n'est pas au hasard. Il faut mettre une expression, une émotion pour attirer le regard. Le titre, pas trop long et avec les mots qui accrochent. Et puis, c'est aussi à force de connaître ton audience, ta cible. Tu sais à quoi ils vont être sensibles. Tu sais comment leur parler. Moi, je sais par exemple pour ma cible que si je suis un petit peu trop dure, ça va les vexer. En revanche, il faut que j'arrive à les booster. Tu vois, c'est une main de fer dans un gant de velours. Donc, tu comprends comment fonctionne ta cible. Et ta... appliques les éléments du webmarketing et petit à petit aussi tu trouves ton style parce que ce n'est pas évident. Tu vois, d'un coup tu te dis je suis visible publiquement mais quelle est la version de moi que je vais leur donner ? Qu'est-ce qui va aussi matcher avec ce que je propose, avec ce que je vends ? On a l'impression que choisir le branding et tout ça, il faut juste choisir ou se dire voilà par rapport à ta cible, il faut que tu fasses ça. Mais je trouve que c'est beaucoup plus subtil que ça. C'est ça. Il y a aussi le côté personnel, la maturité que tu as par rapport à ta visibilité. Je pense que ça demande du temps quand même tout ça.
- Speaker #0
Oui, ça demande du temps, du travail, d'y réfléchir. Et du coup, justement, au début, qu'est-ce que tu vendais ? En fait, tu as lancé cette chaîne, tu étais encore dans le salariat. Et qu'est-ce que tu vendais ? Qu'est-ce que tu proposais ? Est-ce que tu t'es formée en parallèle à des techniques ? Ah oui, tu avais fait le conseil en images. Est-ce que tu avais commencé avec ça ou comment tu faisais au début ?
- Speaker #1
Oui, c'est Montecrescendo. Au début, je proposais du conseil en images. Donc, la chaîne YouTube me ramenait des clientes de manière locale, dans ma ville. Alors, je ne sais pas trop comment d'ailleurs, mais je proposais un petit bilan, un petit questionnaire. Et puis après, je les avais au téléphone pour leur dire, ben voilà. Et je leur vendais ma prestation au téléphone. Et donc, j'allais chez mes clientes et je faisais morphologie, colorimétrie, tri du dressing. Et puis j'ai vite réalisé, déjà avec mes problèmes de santé, c'était trop fatigant, je ne tenais pas, c'était épuisant. Et puis j'étais bloquée localement, aller chez la personne pour le dressing et tout. Je me suis dit, il faut que je sorte de là, il faut que j'arrive à construire quelque chose en ligne, etc. Et puis ça allait crescendo parce qu'on me demandait du conseil en images, mais on me demandait aussi des conseils sur l'attitude, le langage corporel. Et moi, je m'étais formée sur le langage corporel pour moi-même, pour être convaincante avec ma première entreprise. Donc, j'ai commencé à intégrer du langage corporel. Et puis, pour me faire connaître, avoir plus de visibilité, quand je faisais du réseautage, je proposais de faire des interventions. Dans les clubs d'affaires, peu importe, je donnais une carte de visite. Ils disaient, si vous avez besoin d'une petite intervention en image professionnelle, comment réussir sa première impression. Alors même que je n'avais jamais pris la parole en public. J'étais tellement dans un mode survie. Il faut que je me fasse connaître. Il faut que les gens sachent que j'existe, que je propose quelque chose, que je faisais des trucs, je proposais des trucs. Mais dingue quoi ! Et donc les gens m'ont dit oui quoi, oui oui on veut bien. J'ai commencé à faire mes premières interventions prise de parole comme ça. Et évidemment j'étais terrorisée parce que je n'avais jamais fait ça, j'avais passé des années toute seule chez moi, donc je n'avais pas du tout l'habitude de parler. Et donc, je me suis formée comme une folle avec YouTube, TEDx, tout ce que je pouvais trouver sur comment devenir un super orateur, une super oratrice. Et je me suis tellement démenée pour survivre à cet exercice de prise de parole que je m'en suis très, très bien sortie. Au point que j'ai des personnes qui m'ont demandé de les coacher en prise de parole. Donc, la première fois, j'étais là, mais qui, moi ? Oui, est-ce que tu peux m'apprendre à parler comme ça ? je suis pas coach en prise de parole ouais mais comme tu sais faire et tout et donc à chaque fois c'était on me demandait de coacher sur quelque chose que je faisais pour moi mais que je faisais pas encore pour les autres donc à partir de là je vais aller me former pour avoir quand même un truc solide pour me rassurer quoi et
- Speaker #0
ça marchait quoi ouais c'est énorme c'est vraiment énorme ce que tu dis parce que en fait la clé dans tout ça c'est ce que t'es en train de dire c'est t'as juste osé t'étais missionné par ton pourquoi et en fait je Tu as juste osé, genre tu as proposé cet atelier, comment faire une bonne impression alors que tu n'avais jamais pris la parole. Limite, tu ne maîtrisais pas forcément le sujet. C'est incroyable comment on peut juste, grâce à ce truc fort en nous, soulever des montagnes. Et je sais, donc du coup, tu es devenu aussi un peu coach en prise de parole en public. Tu parlais beaucoup de ça à un moment donné et tu intervenais aussi un peu à droite à gauche et dans les écoles. Est-ce que ça a été... Quel a été ton business model un peu pendant quelques années au début ? Et quel est VS maintenant ? Qu'est-ce que tu fais ? Je sais qu'aujourd'hui, tu as ton académie en ligne, mais comment tu as bifurqué ? C'était quoi ce business model ? Tu avais le présentiel, le en ligne ? Comment tu te dépatouillais ?
- Speaker #1
Oui, en fait, je commençais à avoir des contrats à droite à gauche dans les écoles de commerce dans ma ville. Donc, c'était bien parce que j'avais du coup... Je n'étais plus du tout salariée, mais j'avais une visibilité sur l'année. Je savais que j'allais faire... tant d'heures dans telle école. Donc, je savais que j'avais un peu de réseau. Voilà, j'avais au moins de quoi survivre grâce à ces heures d'intervention en école de commerce. Ces interventions ont énormément fait évoluer parce que tu es face à 40 étudiants. Tu dois les captiver, les faire... Voilà, ça a été extrêmement formateur. Et à côté de ça, je développais le web. Donc, si le web ne prenait pas assez vite, ce n'est pas grave parce que je pouvais quand même manger grâce à mes heures en école. Et là, c'est vraiment quelque chose d'important parce que je vois souvent des personnes qui me disent Voilà, je quitte tout, je me lance. Mais sauf qu'on est vraiment sur quelque chose qui va durer. Donc, comme on dit, ce n'est pas un sprint, c'est un marathon. Donc, c'est super important de penser au ravitaillement. Parce que si tu pars à fond, ça va exploser en vol. Donc, c'est pour ça que j'appuie beaucoup sur cet élément de la patience. La patience et savoir comment, enfin consciemment se dire comment je vais survivre le temps que ça marche vraiment. au niveau que je veux. Parce que sinon, on est dans une espèce de fantasme. On se dit, c'est bon, dans six mois, je vais 10 cas par mois, je suis millionnaire, tout ce que tu veux. Et ça ne se passe pas comme ça. Donc, il y a bien un moment où il faut pouvoir manger et donc, il faut être stratège.
- Speaker #0
Ça se voit que ta force, c'est aussi la patience et ça se démontre aussi avec ta chaîne YouTube puisque tu en parlais avant. C'est vraiment cette persévérance, cette patience, être au rendez-vous tout le temps. Alors, c'est très marrant parce que ça fait un effet miroir de ouf. Tu vois, moi, je suis encore beaucoup prestataire de service, notamment dans les écoles. Il m'en reste encore quelques-unes. J'ai les séminaires d'intégration, j'ai le concours d'éloquence, j'ai les communications verbales et non verbales. Et je suis encore prestataire de service, beaucoup en présentiel. Et en même temps, tu sais ce que beaucoup de coachs peuvent me dire ou disent en général, c'est qu'il faut faire des choix pour dégager ce temps-là, pour développer ce que je veux. vraiment tu vois, il y a toute cette notion de ravitaillement comme tu dis, qu'est-ce que t'en penses par rapport à ça,
- Speaker #1
c'est trop intéressant je suis totalement d'accord et c'est ce qui s'est passé pour moi il n'y a pas si longtemps il y avait ce ravitaillement avec les heures et le web à côté qui se développe mais en effet à un moment donné t'es dans un goulot d'étranglement à un moment donné, à chaque fois qu'on prévoyait des lancements des trucs, tu veux faire du contenu bah non, là j'ai pas le temps cette semaine parce que je suis dans telle école là j'ai pas le temps, je suis durée pour des soutenances... et donc finalement tu te cours après et tu réalises à quel point tu tu as un manque à gagner sur le web parce que tu es prise ailleurs et le présentiel ça te demande tellement d'énergie même si on est dans des disciplines où tu n'as pas besoin de préparer les trucs tu peux y aller en freestyle c'est ça te prend une énergie de fou je veux dire moi j'ai tellement investi que le soir le lendemain je suis fracassée donc même en faisant le plus possible partout tu es coincé donc à un moment donné je me suis dit bon Qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je continue les écoles ? Puis j'ai de plus en plus de sollicitations, certainement toi aussi, quand plus t'en fais, plus les gens voient ce que tu fais, donc plus ils te sollicitent pour ce que tu montres. Donc si je continue de montrer que j'interviens dans des écoles, je devrais avoir des demandes pour les écoles. Mais est-ce que c'est ce que je veux faire ? À long terme, non. Qu'est-ce que je veux faire vraiment ? Je veux développer le web, je veux aller faire des conférences, je veux... Ok, donc il va falloir en effet dégager du temps parce que là ça bloque. Et donc c'est faire ce deuil, voilà, je renonce à quelque chose pour libérer de la place tout en ayant peur que ça ne fonctionne pas. C'est-à-dire, tu vois, c'est vraiment faire ce choix de j'arrête le présentiel, les écoles, pour laisser la place au web. Mais si jamais le web ça ne fonctionnait pas. Mais tu ne peux pas savoir tant que tu n'essayes pas.
- Speaker #0
Ouais, c'est ça, c'est trop intéressant. Et c'est ce goulot d'étranglement, là, je n'avais pas mis le mot comme ça dessus, mais c'est un peu ça. Enfin, voilà, moi, je mets la prestation de service. Mais est-ce que tu ne trouves pas que c'est quand même beaucoup lié à la thématique de la personne, notamment la nôtre, prise de parole en public ? Enfin, à un moment donné, tu vois, il y a aussi ce truc où on se dit, il faut qu'on teste, il faut qu'on soit en formation, il faut que nous-mêmes... Et même aussi, tu vois, il y a... premier point là lié à notre thématique mais aussi de se dire vu que c'est notre thématique il faut qu'on incarne ce que l'on enseigne et donc tu vois récupérer des vidéos récupérer des moments où on est vraiment en train de faire ça qu'est-ce que t'en penses parce que ça peut être aussi un truc bloquant de se dire bah ouais le web mais le web c'est pas en public oui
- Speaker #1
totalement je pense qu'il faut garder quand même des événements parce qu'en effet c'est notre discipline donc si tu vends de la prise de parole mais que t'en fais jamais c'est pas un truc À un moment donné, la légitimité va se poser comme problème. Mais personnellement, moi, je suis maintenant sur une sélection. Parce qu'avant, je prenais tout ce qu'il y avait. Je veux dire, même pas rémunéré, c'était vraiment de l'entraînement. Et puis, petit à petit, maintenant, c'est de la sélection sur je fais du présentiel, d'accord, mais qu'est-ce que ça m'apporte sur les images ? Donc, c'est chouette. Presque, j'ai envie de dire, on va choisir en fonction du lieu. C'est sympa. Voilà. Je viens, mais que si c'est beau, pour que je puisse le mettre sur mes réseaux sociaux. C'est ça. À un moment donné, c'est aussi, voilà, c'est une stratégie, encore une fois, de se dire, j'investis du temps, de l'énergie. Bon, est-ce que déjà, c'est rémunéré ou pas ? Et au-delà de la rémunération, est-ce que c'est un intérêt ? Ou est-ce que si j'y vais, mais que je ne peux pas du tout partager les images, c'est dommage ? Finalement, on fait ça en sous-marin et ça ne sert à rien, quoi.
- Speaker #0
Ouais, c'est un rêve.
- Speaker #1
C'est un rêve, quoi.
- Speaker #0
Tu as une vraie stratégie. Et alors, du coup, en même temps que tu faisais tout ça, donc par exemple, les écoles que tu commençais à faire du web, tu faisais des coachings aussi en one-one ? Ou est-ce que aujourd'hui, tu travailles comment ? Tu es en groupe ? Est-ce que tu continues le one-one ? Comment tu bosses aujourd'hui ? Et par rapport à ce que tu faisais avant ?
- Speaker #1
Alors, quand j'étais en train de tout développer en même temps, les écoles, le web, j'ai fait du one-one pour vraiment découvrir ma cible parce que je pense qu'on est obligé de passer sur du one-one pour vraiment comprendre et mettre la tête dedans. Je vois trop... trop d'entrepreneurs qui me disent je suis coach, je vais faire de la formation en automatique et du groupe tu peux pas savoir à qui tu t'adresses il faut y aller, il faut mettre les mains dans le cambouis il faut être les yeux dans les yeux avec des personnes que t'accompagnes il faut se mouiller en fait et c'est aussi ça que je reproche aux coachs, il y a tout un truc coach certifié, pas certifié, faux coach faux machin, à un moment donné je pense qu'on est sur quelque chose qui est de l'ordre de l'humain et ça se voit en fait coach ou une personne qui est un entrepreneur qui n'ose pas se mouiller, qui n'ose pas y aller, être entrepreneur c'est du terrain en fait. Et donc avant moi j'étais très syndrome de l'imposteur parce que j'avais pas fait une école, tu vois, mon parcours était autodidacte donc ça part dans tous les sens et donc j'avais difficulté à me sentir légitime et puis jusqu'au moment où j'ai compris que bah non en fait ça dépend de comment tu vas vraiment, si tu t'investis vraiment, si voilà. Et donc finalement quand on On jongle comme ça, on met chaque pierre l'une après l'autre. Et à un moment donné, je me suis dit Ok, je comprends en vrai à qui je m'adresse, je creuse les problématiques. Et la question de la santé et du style de vie au quotidien s'est vraiment posée en termes de stratégie. Parce que j'aurais pu pousser le one-to-one, remplir mon planning, monter les prix et être très vite à l'aise avec ce chiffre d'affaires. Mais je ne voulais pas bloquer des créneaux. par rapport à mes problèmes de santé. Je voulais avoir aucune pression. Donc, j'ai tout de suite fait le choix d'aller sur un programme en groupe avec une heure de visio. Donc là, moi, je le fais chaque semaine parce que c'est important par rapport à ma cible, etc., que ce soit régulier. Mais quasiment pas de one-to-one. J'en fais, mais c'est vraiment quelque chose de l'ordre de l'option parce que ma méthode est tellement complète. et l'accompagnement tellement complet avec le groupe WhatsApp et les vidéos chaque semaine que déjà c'est énorme mais ça a été vraiment un choix et une résistance par rapport aux pressions parfois que tu peux ressentir dans le business fais comme ceci, fais comme ça tu te dis mais non les gars
- Speaker #0
Moi, je ne veux pas être stressée. Je ne veux pas me dire qu'il faut que je gère je ne sais pas combien de rendez-vous par jour, que je dois être en forme, que je dois être présente, que j'ai des enfants. Donc, je veux dans cette aventure où tu es tout seul, je ne veux pas me remettre des contraintes.
- Speaker #1
Oui. Mais ce qui est intéressant dans ton cas, c'est que comme tu parles, tu t'es beaucoup écoutée par rapport à la maladie que tu as aussi, que tu as eue. Et tu dis que c'est important de faire des choix, mais en même temps, comment on fait ce truc en se disant ok, il faut s'écouter parce que sinon je vais me mettre ma santé en danger et en même temps tu avais ce feu intérieur qui avait l'impression quand même bouillie et veut quand même un peu aller vite comment tu fais ou quels conseils tu donnerais à quelqu'un qui veut aller super vite comme ça et qui fait des choix et parfois pas raisonner alors
- Speaker #0
je vais te dire un truc ça pique un peu mais c'est important d'en avoir conscience on a cette envie d'aller vite d'avoir des résultats... d'y aller, etc. Et d'un autre côté, il faut bien avoir conscience qu'on est tout seul. Tu vois, moi je me suis dit si je me grille en mettant plein de rendez-vous individuels pour gagner plus d'argent plus vite et que j'applique tous les conseils des fous furieux de certains business mentors vraiment dans là, ils vont te... si tu les écoutes, tu éclates, tu t'exploses en vol. Si je me laisse embarquer là-dedans, je ne vais pas tenir et on me dira quoi ? On t'avait dit. On t'avait dit que c'était impossible à faire. On t'avait dit. Et donc, c'est ce côté de dire, en fait, je suis seule dans cette aventure. Quand j'aurai réussi, les personnes vont me dire, bravo, c'est génial, on te soutient. Et ils vont peut-être s'embarquer avec moi dans l'aventure. Mais au départ, tu es seule avec ta vision. Personne ne voit ta vision. Donc, tu as intérêt à t'espirer et justement à faire les choix avec maturité en disant, attends, je me connais, si je fais ça, ça ne va pas le faire. Il vaut mieux que j'attende un peu et que j'assure ça. Parce qu'on n'a pas tellement la possibilité d'exploser.
- Speaker #1
Oui. Tu dis que tu t'es beaucoup formée, que tu avais tous ces coachs qui te disaient ça. Alors, je sais que tu t'es formée, tu partages souvent que tu vas aux États-Unis, tu te formes un peu avec les méthodes américaines. Est-ce que tu as un mentor ou quelqu'un comme ça, où tu achètes souvent son programme ? Est-ce que tu t'es formée en France ou pas du tout ? Est-ce que tu t'es formée aux États-Unis ? Enfin, si oui, par qui, par quoi ? Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?
- Speaker #0
Alors... Pour le démarrage, Alex Corbon, qui est connu pour être coach en amour, faisait une formation sur YouTube. Et moi, ça faisait un an et demi que je cherchais quelqu'un qui pourrait m'expliquer comment faire du web marketing. J'avais bien dans l'idée de faire du web, mais je ne comprenais rien. Les pubs, Google Ads, Facebook Ads, les tunnels, je ne comprenais rien. Et là, certainement parce qu'au départ, Alex n'est pas un marketeur, c'était la première fois que je comprenais quelque chose. J'ai dit, mais attends, pour une fois que je comprends, j'ai l'impression que le gars parle dans ma langue. Du coup, je n'ai pas réfléchi une seule seconde. J'ai dit, je prends la formation. Et j'ai dévoré la formation. Je me suis investie comme une malade. Tous les jours, dans le groupe, j'étais là à poster, à poser des questions. Et j'étais à fond parce que je me disais, il faut tout donner. Puis, j'avais très peu d'économie. Donc, j'avais tout investi dans la formation. Je suis à fond. Et puis ensuite, des connaissances, du réseau, etc. Là aussi, c'est important, le relationnel, de ne pas faire des contacts simplement par intérêt, mais sur le plan humain parce que... Encore une fois, c'est un marathon, c'est un empire qu'on est en train de créer. Donc, si on ne fait que des relations de feu de paille, c'est dommage. Si tu avais été réglo avec la personne, etc., tu avais été bienveillante, peut-être que dans trois ans, quand tu as besoin de cette personne, elle sera là. Et c'est ce qui se passe, moi, des années plus tard. C'est que quand on crée comme ça des relations qui sont vraiment sur de bonnes bases, il y a une solidarité qui se crée et c'est hyper puissant. Et par rapport aux États-Unis, c'était pour faire du réseau et surtout pour le mindset. Parce que je savais que j'étais déjà allée aux États-Unis. Je sais qu'à chaque fois que je mets les pieds là-bas, ils sont tellement à fond que ça me booste. Donc, je me disais, j'ai besoin, et je sais que j'ai besoin d'y aller régulièrement. J'étais il n'y a pas longtemps au Texas pour un séminaire. Alors là, je suis allée en tant que participante juste pour ça. On me disait, mais Charline, pourquoi tu viens depuis la France ? Tu veux acheter la formation ? Je dis, non, non, en fait, j'ai juste besoin d'être là pour sentir les vibrations et me dire que vous êtes vraiment des dingues et qu'en fait, je ne suis pas si folle que ça, en fait. Donc, ouais, maintenant, là, je travaille avec une entrepreneuse new-yorkaise qui est business coach. Et donc, je coach des Américaines dans sa formation.
- Speaker #1
Ah, mais c'est génial ! Mais attends, mais c'est trop bien ! Et du coup, tu avais appris où à parler anglais ? Enfin, tu parles anglais depuis toujours ?
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut dire que je parle anglais ? Je ne sais pas, parce que c'est vraiment... On va dire ce qui est génial avec les Américains, c'est que si tu... Si tu te débrouilles en anglais, du moment que tu as envie de communiquer avec eux, ils sont contents. Et même, ils te félicitent. Toi, tu es là, tu t'excuses d'avoir un anglais dégueu. Ils te disent, écoute, moi, tu me demandes de parler français, je suis incapable. Déjà, c'est génial, tu parles dans une autre langue. De toute façon, on se comprend, donc on s'en fout. Et donc, c'est ça aussi qui te permet de t'autoriser, c'est qu'ils s'en foutent. Et donc, je me suis retrouvée à faire des vidéos en anglais. Alors déjà, des vidéos en français avec tous les problèmes techniques. Des fois, tu n'entends pas bien, tu ne comprends pas bien. Alors en anglais, avec des Américaines, leurs accents, leurs expressions, j'étais là, je transpire, j'ai Google Trad en parallèle. C'était une épreuve, mais... Mais c'est génial. C'est génial parce qu'on se dit, en fait, dès que tu oses, dès que tu t'autorises, les choses marchent.
- Speaker #1
Mais c'est génial. Mais c'est trop bien. Et en plus, tu vas dans des séminaires où peut-être tu ne comprends pas tout aussi, mais c'est juste la vibe. C'est trop bien. Ça me fait trop rire. Mais c'est trop chouette. Et c'était qui le séminaire au Texas ?
- Speaker #0
C'était Shonda Sanders. C'est une Américaine qui est explosive d'énergie, qui enseigne le webmarketing. C'était trois jours de pure folie. Et c'est complètement dingue. Tu te dis, mais qu'est-ce que je fais là ? Mais c'est fou. Mais ça fait du bien. Tu vois, ça ouvre, ça te booste. C'est clair. Et puis, ça fait du bien aussi de montrer ton évolution à des personnes qui ne te connaissent pas du tout. Parce que d'avoir la tête dans le guidon, on minimise tout le temps ce qu'on fait. Oui, mais je ne suis pas encore à tel niveau type d'affaires. Oui, mais je ne suis pas encore à tel niveau d'abonnés. Oui, mais je ne suis pas encore et pas encore. Et puis, on a le prochain lancement et le prochain truc. la prochaine formation et tu réalises pas en fait et quand tu rencontres quelqu'un et que tu racontes ton histoire bah le regard extérieur tu dis ah ah ouais en fait c'est pas ah oui non c'est vrai que j'en ai fait des choses ah oui ah ouais donc ça fait du bien aussi de voilà de de voir ce que tu as fait et d'en être fière aussi trop bien trop bien
- Speaker #1
Tu t'es aussi dirigée vers Alex Cormont dès le début. Il est à Miami. Il a ce truc où il voit grand tout de suite depuis le début. Si vous ne connaissez pas Alex Cormont, allez voir aussi sa chaîne. Écoute, Charline, franchement, c'est super intéressant tout ce qu'on est en train de raconter, tout ce que tu nous partages. Comment tu travailles aujourd'hui ? Tu disais que tu faisais lancement, donc tu as une académie. Cette académie aide les femmes à avoir plus de charisme, c'est ça ? Tu as plus des entrepreneurs, tu as plus des salariés. Qui est ta cible ?
- Speaker #0
J'ai 50-50. Moi, je suis entrepreneuse et moi, je suis salariée. Et dans les salariés, c'est des cadres, managers, directrices, etc. C'est des profils qui sont en contact, qui ont du relationnel dans leur quotidien et qui ont besoin de se sentir plus confiantes, plus sereines et qui ont besoin d'être plus convaincantes. Dans la méthode que j'ai créée, c'est vraiment les dix ans d'expérience que j'ai eues sur le terrain, que j'ai remasterisé avec des outils pour que ce soit très rapide et efficace. On est autant sur le langage corporel que la prise de parole, que sur la gestion des émotions, faire péter les injonctions, les barrières, les croyances limitantes. C'est un gros travail en même temps intérieur et extérieur. C'est toute une aventure qui dure six mois, avec la possibilité d'arrêter pour celle qui le souhaite. Et donc, on a un système sur le web de lancement régulièrement avec un webinaire, avec une offre à ce moment-là. Et sinon, entre les lancements, c'est possible d'avoir un rendez-vous téléphonique avec un membre de mon équipe et d'intégrer l'académie à tout moment.
- Speaker #1
D'accord. Et aujourd'hui, tu t'es entourée. Le fait d'avoir délégué ces appels, par exemple, ça faisait partie de ta stratégie. Pourquoi ce n'est pas toi qui les prends, par exemple, les appels téléphoniques ? ou les calls juste pour savoir si on est bien fait pour prendre l'académie ?
- Speaker #0
Disons que je l'ai fait quand j'étais seule. Et à un moment donné, c'est encore cette histoire de goulot d'étranglement. C'est que le temps que tu passes au téléphone avec les prospects, c'est du temps en moins pour t'occuper de tes propres clients qui, eux, sont déjà payés, sont déjà là et t'attendent. Ils ont besoin de toi pour produire le contenu de la chaîne, de YouTube, faire des interviews, réfléchir au prochain contenu, tourner et au prochain post. programme, avoir assez de temps pour réfléchir à l'enquête. Donc, il y a ça. Et puis, je bosse vraiment avec... C'est fou parce que tu me poses la question et je réalise finalement qu'il commence à y avoir du monde. Maintenant, j'ai une alternante avec moi qui est community manager, qui est en train de prendre en main tous mes réseaux sociaux. Donc, ça fait un grand changement aussi d'avoir une salariée avec moi à mes côtés au quotidien. Donc, on sort du côté seul au quotidien. J'ai un marketer, j'ai une rédaction. une rédactrice web avec moi aussi un studio professionnel avec qui je bosse maintenant pour Youtube et là en fait d'un coup tu sais tu passes de toute seule à bricoler dans ton coin à ben en fait t'as une personne pour ça et c'est le moi je suis au moment où le chiffre d'affaires a bien augmenté mais les investissements augmentent aussi donc tu vois toujours cette question de qu'est ce qu'on fait on garde tout la joue encore petit mais ça nous limite ou est-ce qu'on ose investir on voit plus grand on est audacieux avec évidemment l'incertitude tout le temps peut pas savoir à l'avance mais aussi cette possibilité de grandir ouais c'est ça
- Speaker #1
Et du coup, cette personne qui fait les appels, c'est un peu un closer, c'est ça ? Que tu as recruté aussi. Et tu crois que ça change vraiment pour toi ? Parce que je sais que souvent, maintenant, ce qui marche bien, c'est le système de webinaire, de challenge, où directement tu parles de ton offre sans offrir une possibilité de parler au téléphone. Pourquoi, toi, tu choisis cette méthode-là d'avoir quand même quelqu'un au bout du fil et pas juste de mettre le lien de paiement et on s'inscrit ?
- Speaker #0
Je fais les deux, en fait. Pendant les lancements, il y a un... de paiement pour les plus audacieuses, boom, direct. Et pour celles qui ont besoin d'être assurées, qui se posent des questions, etc., on a la possibilité d'avoir une personne au téléphone. Et puis, entre les lancements aussi, ça donne cette possibilité d'échanger et de pouvoir intégrer l'académie. Donc, si tu veux, on a au quotidien des personnes qui intègrent l'académie et des pics au moment des pics de vente, des lancements.
- Speaker #1
D'accord. Et quand tu dis ça dure six mois, mais en fait on peut intégrer tout le temps, c'est ça ? Oui. Donc ça veut dire que ça dure six mois pour la personne, c'est-à-dire qu'après elle n'a plus accès à certaines choses ?
- Speaker #0
Oui. Pourquoi je fais ça ? Parce que quand tu as accès à une formation à vie, l'expérience, on sait que les gens se mettent un peu dans le oui, je vais démarrer Je prends maintenant, je démarre dans deux mois et puis je ne démarre jamais. Ou alors elle démarre et puis finalement elle n'arrive jamais au bout. 6 mois c'est largement faisable j'ai des personnes qui ont fait ça en 15 jours des personnes très déterminées qui en ont bouffé pendant des heures mais c'est largement faisable en 6 mois mais je mets une date parce que je sais que sinon on n'y va pas parce que c'est aussi des choses qui sont inconfortables, travailler sur soi appliquer, implémenter les outils dans son quotidien dans sa manière de communiquer, des fois on n'a pas trop envie d'y aller donc c'est pour ça que je mets une date
- Speaker #1
Ok, trop bien. Donc là, tu as des élèves et c'est vraiment ça ton focus maintenant, c'est de faire grossir l'académie, de faire rentrer des élèves et de diminuer le présentiel ou alors de donner des conférences. Toi, c'est ça ? C'est plus toi, c'est-à-dire maintenant, qui veux être arrêté la prestation de service et plus te mettre en avant toi avec tes propres séminaires et tout ça ?
- Speaker #0
Oui, exactement. D'ailleurs, j'ai organisé mes premières masterclass en présentiel. avec des clientes de l'Aster Academy et c'était génial parce que finalement, c'est un confort incroyable. Je partageais avec les collaborateurs, je disais d'habitude, je vais sur place, je ne sais pas du tout à qui je vais avoir affaire, est-ce que les gens sont contents de me voir, est-ce qu'ils ont la flemme, est-ce qu'on les a forcés à être là, tu sais, dans les entreprises, ce n'est pas toujours là. Bon, là, quand tu organises tes propres trucs, c'est des personnes qui viennent pour toi. Donc, ils sont super motivés. C'est un vrai confort. Ça y est, c'est déjà gagné. Il n'y a plus que ça qui fait. Donc, ça te met dans un état émotionnel qui est génial. Et donc, développer mes propres événements le plus possible. Sinon, intervenir pour des grosses conférences, bien sûr, parce que c'est toujours génial. Et puis, grosse actualité, là, j'ai mon premier livre qui va sortir, enfin, premier livre en maison d'édition qui sort le mois de mai.
- Speaker #1
Trop bien. Ah oui, t'as bien bossé ces derniers temps parce qu'écrire un livre, ça t'a pris combien de temps, ça, du coup ?
- Speaker #0
Alors, ils m'ont contactée l'année dernière, donc ça, c'est super important. Je vais absolument le partager. J'ai reçu un mail et au début, je croyais que c'était une blague ou une arnaque. Et en fait, c'est une maison d'édition qui a repéré ma chaîne YouTube. J'avais pas autant d'abonnés en plus. Et il disait, voilà, on cherche une personne. sur ce sujet-là, on vous a repéré sur YouTube. Est-ce que ça vous dit ? Là, tu te dis, mais moi, vraiment, moi,
- Speaker #1
c'est moi,
- Speaker #0
là. C'est un vrai truc. Oui, oui, c'est une grosse maison d'édition. Oui, oui, c'est pour sortir un livre. En librairie, oui, d'accord. Et en fait, ça s'est passé comme ça, quoi. Et là, on arrive au bout du processus.
- Speaker #1
Ok. Est-ce que je suppose que ça va être sur ta thématique ? Est-ce que tu peux nous dire peut-être le titre juste ou sur quelle thématique ?
- Speaker #0
Oui, ça va porter. Ma thématique commence à firmer et avec vraiment des clés, des exercices pratiques et on va toujours en profondeur, on va chercher là où ça bloque. J'ai pris énormément de plaisir à écrire ce livre et donc là, j'ai trop hâte qu'il sorte. Mais c'est complètement fou comme aventure. Donc parfois, tu sais, on se dit, je fais la chaîne YouTube pour ça ou... Et finalement tu dis, la chaîne YouTube fait que la maison d'édition m'a... Ma découverte. Oui. Donc, tu sais, tu dis finalement, les choses sont parfois des étapes. Alors qu'on croit que c'est le truc de notre vie. Et du coup, on se met une pression en disant, je ne peux pas échouer parce que c'est le truc que j'ai choisi pour toute ma vie. Mais non, la vie est pleine de surprises.
- Speaker #1
Ah, trop bien. Trop chouette. Il va sortir quand, tu sais, à peu près ?
- Speaker #0
Mi-mai, normalement. Là, dans deux, trois semaines, max. Ah oui, d'accord. C'est éminent.
- Speaker #1
Ouais, ouais. Donc, l'épisode sera sorti quand même. après la sortie du livre, donc c'est très bien, je pourrais mettre le lien et je pourrais en parler dans l'intro. Donc, nickel. Et, ok, trop top, super aventure. Et du coup, ils t'ont aidé à, enfin, juste, j'ai une question, ils t'ont aidé à structurer ton livre, à l'écrire, ou t'as été vraiment en autonomie sur ce truc-là, et t'as mis surtout combien de temps à t'y mettre ? Alors,
- Speaker #0
ils m'ont donné carte blanche, ils m'ont dit, voilà, le sujet qu'on veut, ton sujet, quoi, c'est tout très d'habitude, comment s'affirmer, tout ça. Voilà, propose-nous quelque chose. Donc, tu dis en même temps c'est génial, tu fais ce que je veux, mais en même temps c'est très flippant parce que t'as pas de garde-fou au départ, tu te dis ah, je vais vers quoi ? Et donc, j'ai créé la structure du livre, j'ai proposé une idée, un concept, ils ont validé, ils ont dit que c'était top. Et après, ça a été simplement livrer un premier chapitre pour voir comment je me débrouille. Alors, j'avais déjà sorti deux livres en auto-édition sur Amazon, mais donc voilà, ça démarre comme ça. Et puis... Une fois que tu as écrit le premier chapitre, c'est parti, on déroule. Et là, clairement, je me suis plongée dedans pendant deux mois à fond. Et puis après, ça a été... Tu sais, il y a eu des relectures. Après, tu fais des ajustements. Mais en tout, l'aventure a pris un an. Mais à vraiment l'écrire... Et là aussi, c'est une question aussi de gestion parce que j'attends... Si j'ai besoin de temps pour écrire, c'est du temps en moins pour d'autres choses. Donc, c'est dire aussi aux choses... Quand tu es... Quand t'es prestataire, t'as du présentiel, tu te dis, de là à là, je vais le bloquer pour écrire. Mais écrire, c'est très abstrait quand même. C'est compliqué quand tu fais plein de choses, de dire, je vais rien mettre sur mon planning. Rien, c'est le néant. Ah bon, mais t'as rien là ? Je suis censée écrire, mais c'est vide.
- Speaker #1
Ouais, c'est dur. Déjà, il faut que ce jour-là, tu sois dans un bon mood, que tu ne sois pas fatiguée, que tu sois créative, que tu aies envie. J'avoue, laisser la place au vide juste pour ça. Et puis bon, c'est sûr qu'en étant prestataire de service ou comme nous, ce n'est pas en une demi-heure par-ci, par-là qu'on va arriver à le faire. C'est sûr que ça va être compliqué. Et j'ai encore quelques petites questions, mais on va arriver vers la fin du podcast. Rien à voir, ça n'a rien à voir avec tout ce qu'on a parlé, mais c'est vrai qu'à un moment donné, se pose aussi la question, tu sais, quand on fait beaucoup de choses en présentiel et notamment de la formation, qu'on est organisme de formation, qu'il faut rendre son BPF une fois par an et qu'on est machin et tout ça. Est-ce que tu t'es posé la question de vraiment aller à fond dans ce truc-là aussi à un moment donné ? C'est vrai que je ne t'en ai pas parlé au début du podcast, mais c'est de faire Calliope, d'être sur le CPF, que ta formation soit financée. Est-ce que tu y penses ou est-ce que tu t'es dit Ok, je mets ça au placard parce que ce n'est pas du tout la vision que j'ai pour moi et ma boîte
- Speaker #0
Alors forcément, le CPF te fait de l'œil. Tu te dis Waouh, j'aurai beaucoup plus de clients Pourquoi tu ne fais pas le CPF ? Et pourquoi tu aurais beau... Alors, j'ai commencé un petit peu à me renseigner. Puis, j'ai vu que c'était assez compliqué. C'est plein de... Et moi, clairement, administrative, paperasse, ce n'est pas du tout ma zone de génie. Mais vraiment pas. Alors, je suis très bien accompagnée. Je suis vraiment très heureuse parce que j'ai des personnes géniales autour de moi pour ça. Et tu sais, ton instinct, il te dit à un moment donné. Tu sens que tu fais du forcing et tu sais que ce n'est pas pour toi. Mais... tu te poses la question, mais pourquoi je vais dans cette direction ? Parce que, de manière... Si vraiment je coupe mes émotions, que je réfléchis, sur le papier, c'est bien de le faire. Et on me dit de le faire. Mais si je m'écoute, moi, c'est pas du tout là-bas que j'ai envie d'aller. Parce que je le sens pas, ça va me fatiguer, ça va m'énerver. Donc à un moment donné, j'ai dit, oh, tu dois m'écouter. Et encore une fois, comme je disais tout à l'heure, on est seul dans cette aventure. Donc... Si je m'embarque là-dedans et que je n'arrive pas et que je n'assume pas, c'est à moi qu'on va reprocher que ça foire ce plan-là, que c'est bancal cette histoire. Et je ne veux pas aller dans un truc bancal, donc j'assume que non en fait, je ne vais pas dans cette direction. Alors après, autour de toi, les gens vont te dire Oui, mais ce serait plus simple. Mais qui te dit que je ne vais pas réussir sur l'autre voie en fait ? Parce qu'encore une fois, quand on s'embarque dans quelque chose, ça nous prive de temps et d'énergie pour le reste.
- Speaker #1
Ouais, ouais, je comprends tout à fait. Merci pour ce partage. En tout cas, moi, ça me parle beaucoup. Et de être dans ce forcing ou de s'écouter soi ou alors d'aller dans la voie de je dois le faire et je me force en fait. Et bon, il faut aussi travailler sa vision. Super intéressant. Et juste une dernière question. Et après, je te pose les questions finales du podcast. C'était aussi pour te demander, en fait, je voulais savoir, Tu parlais beaucoup des États-Unis et choses comme ça. Qu'est-ce que tu penses de ces shows à l'américaine, un peu des coachs qui passent sur scène, qui sont un peu aussi dans la vente, un peu pas agressifs, mais un peu genre ils y vont à fond ? Qu'est-ce que tu penses de ça ? Et est-ce que toi, c'est quelque chose que tu aimerais reproduire à terme ?
- Speaker #0
Alors, en événement grandiose, oui, complètement. Parce que j'adore ça, je trouve ça génial. C'est le côté un peu fou, un peu n'importe quoi, je ne sais pas. Il y a un côté où je me dis... Il y en a marre d'être toujours raisonnable. Tu vois, c'est cool. Ça fait du bien, etc. Après, bien sûr que les personnes qui ne font qu'aller à ces séminaires, il faut comprendre que c'est éphémère. C'est un moment de motivation. Mais après, derrière, il y a l'autodiscipline, il y a la vision, la maturité, etc. qui sont importantes. Mais ça fait du bien de temps en temps. Ça, oui, je le ferai. Je pense que je vais le faire bientôt, ce côté à l'américaine, parce que j'adore. Après, la vente en présentiel, j'avoue que c'est particulier. et je ne sais pas comment ça passerait en France je pense qu'il faut le faire avec subtilité parce que moi j'ai vu des américains courir remplir un formulaire pour acheter une formation à 12 000 dollars parce que la coach l'a dit sur scène vous avez 20 minutes pour vous inscrire et je dis mais ils sont fous mais qu'est-ce qu'ils font je dis mais allez c'est amuse et les gens courent tu vois mais qu'est-ce que vous faites donc Je ne dirais pas jusque-là parce que ça ne fait pas partie de ma manière de faire. Je ne suis pas à l'aise avec ça. Mais après, oui, vendre en présentiel, pourquoi pas, si ça reste cohérent, logique et que c'est amené avec subtilité.
- Speaker #1
Oui. Il y en a quelques-uns qui le font en France, des coachs qui font ce gros truc. Mais après, est-ce que les gens courent pour aller dépenser 10 000 euros ? En France, on y va. On n'est pas encore là. En mode, on s'est fait convaincre, mais on n'assume pas totalement le choix.
- Speaker #0
C'est ça qui m'est mal à l'aise, si tu veux. En plus, on est dans une discipline où on pousse les personnes à se libérer. Donc, pour moi, une personne qui vient à contre-cœur, je ne peux pas la coacher. À un moment donné, pareil, quand on a des closeurs, bien être aligné avec ces closeurs. Moi, je ne peux pas avoir une personne qui fait du forcing au niveau de la vente et du coup, avoir une cliente qui est là, qui a signé, mais qui était pas... pas vraiment sûr d'elle et qui a peur d'être arnaqué ou qui est qui vient à contrecoeur c'est pas possible parce qu'on travaille sur des choses tellement intime et il faut qu'elle ait totalement confiance et qu'elle ait envie de faire ce travail parce que on a une comment dire on donne les moyens mais le résultat c'est eux qui vont le faire donc cette obligation de moyens ok mais après c'est quand la personne s'implique que ça fonctionne donc là aussi c'est quelle est la Les clients que tu veux après dans tes accompagnements. Est-ce que tu veux des clients que tu viens et que tu forces, tu tires et qu'ils sont avec un état émotionnel pourri ? Moi, étant hypersensible, je les ressens. Donc, ça me torture. Ou alors, tu veux des clients qui sont trop contents d'avoir signé ? Oui, ils ont payé un certain prix parce que c'est l'application. Mais qui sont contents, quoi. Qui sont fiers d'eux d'avoir investi, qui sont fiers d'être avec toi et qui t'écoutent et qui appliquent les trucs et ça fonctionne. Après, on a du résultat.
- Speaker #1
Oui, trop intéressant. Merci beaucoup pour tous ces partages, Charline. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie de travailler avec toi ou te rejoindre ?
- Speaker #0
Alors, j'ai envie de dire sur YouTube, déjà.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Sur YouTube, sur LinkedIn aussi beaucoup. J'ai aussi envie de dire partout maintenant que j'ai ma super alternante avec moi. Et là aussi, c'était beaucoup de peur. Tu sais, quand d'un coup, tu as une opportunité, tous les signes te disent vas-y, vas-y Tu te dis oui, mais c'est une responsabilité, oui, c'est un investissement Là aussi, encore une fois, tu es seule à toi-même. Les gens te conseillent. Mais au final, c'est toi qui vas devoir gérer ça, payer, etc. Mais je pense qu'à un moment donné, on le voit, on le sent quand c'est le bon moment. Donc, les réseaux sociaux, du coup. Et puis, dans toutes les librairies.
- Speaker #1
Oui, bien sûr, dans toutes les librairies. Je mettrai bien le lien dans la bio. Est-ce que tu penses que tu as révélé pleinement ton potentiel aujourd'hui ou pas encore ?
- Speaker #0
Non, je pense que j'ai passé un cap. Enfin, ça y est, je m'autorise. Tu vois, je me sens... libre. Je suis plus dans la peur de mal faire, de mal dire, d'être mal considérée. Je suis arrivé à un endroit où je m'en fous parce que j'ai confiance en moi, parce que j'ai eu des résultats aussi. C'est ça aussi qui est important, c'est de comprendre que quand on est sur le terrain, peu importe les échecs, les difficultés, on emmagasine une certaine expérience qui donne après une vraie force. Donc là, si tu veux, maintenant, je suis bien. Peu importe ce que les gens peuvent me mettre en commentaire, je sais, je connais la valeur de ce que je partage, je sais qui je suis. je m'accepte entièrement je n'ai plus honte ni de mon parcours ni de moi donc je suis en paix avec moi-même maintenant je sais qu'il y a encore énormément de choses voilà j'en ai encore beaucoup sous le capot voilà je suis vraiment qu'au démarrage je pense mais
- Speaker #1
voilà j'ai fait le plus dur waouh trop bien merci beaucoup Charline est-ce que tu as une dernière citation ou punchline que tu voudrais partager aux auditeurs ?
- Speaker #0
D'accord. D'abord, merci beaucoup. Merci à toi, Fanny. C'est vraiment un bonheur de partager ce moment avec toi depuis le temps qu'on voulait le faire. J'ai hâte de suivre aussi ton actualité parce qu'on a beaucoup de points en commun. Et pour conclure sur une phrase, c'est celle que je dis tout le temps, c'est de croire en vous parce que vous méritez de la réussite.
- Speaker #1
Trop bien. Merci à toi, Charline, pour cette interview pleine de valeurs. C'est une vraie... pépites, je suis vraiment trop contente d'avoir fait cette interview et puis je te dis à très vite
- Speaker #0
Merci