Speaker #0Coucou et bienvenue dans S'aimer mieux, communiquer mieux, le podcast pour celles et ceux qui veulent mettre l'amour, la joie et le sens au cœur de leur vie en apprenant à mieux se comprendre et à mieux communiquer. Je suis Kali, une cheerleader des humains en évolution et créatrice de The Leap Inside. Avec plus de 4 ans d'expérience comme formatrice dans le domaine du développement personnel et de l'entrepreneuriat, j'accompagne aujourd'hui celles et ceux qui veulent suivre leur feu intérieur. cette flamme qui guide vers une vie authentique, vibrante et pleine de sens. Chaque lundi, je partage des outils concrets, des réflexions et des astuces pour vous aider à vous reconnecter à vous-même et à vivre en alignement avec ce feu intérieur. Si ce podcast résonne avec toi, alors abonne-toi, fais-moi un coucou sur Insta et puis surtout, partage-le. Belle écoute ! Bonjour tout le monde, vous vous apprêtez à écouter le dixième épisode de C'est Mieux Mieux, Communiquer Mieux N'est-ce Pas Merveilleux ? Je voulais prendre ce petit instant pour me célébrer, nous célébrer et vraiment pour vous remercier du fond du cœur de votre écoute. Ça met beaucoup de sens dans ma vie de savoir que finalement ce que je raconte est écouté. Et ça me donne envie de continuer. Mais j'ai également envie de vous partager quelque chose qui se passe et qui va y avoir un petit changement. Au lieu de publier un podcast une fois par semaine, j'ai décidé de publier deux podcasts par mois, donc un toutes les deux semaines. Mais c'est pour laisser place à un autre projet que j'ai de cœur qui n'impliquera pas que moi. Je ne vous en dis pas plus. Je vous laisserai découvrir ça la semaine prochaine. En tout cas, c'est comme ça que ça sera à partir de maintenant. et je vous remercie encore du fond du cœur. N'hésitez pas à partager ces épisodes, n'hésitez pas à mettre une petite note sur la plateforme dont vous écoutez ce podcast pour pouvoir faire en sorte qu'ils soient encore plus vus, visibles, entendus, écoutés pour me donner encore plus de motivation et de jus pour continuer à faire exactement ce que je fais si bien sûr tout ça vous plaît et que vous trouvez de la valeur. Merci encore infiniment et très très belle écoute. Bonjour, bonjour, le monde ! Comme si je parlais à 500 000 personnes. Un jour, peut-être, ce sera le cas. Bonjour, vous, bonjour, toi qui m'écoutes. Bienvenue dans ce tout nouvel épisode. Aujourd'hui, je vous parle avec une énergie de passion parce que l'heure est grave. Je ne me suis pas rendue compte hier, mais je me suis rendue compte... Je n'arrête pas de me rendre compte, depuis quelques années, d'un énorme défaut qu'on a tous et qui entrave notre relation, nos relations, et qui entrave notre communication, et qui nous fait défaut, et qui nous pourrit notre vie. Et je pèse mes mots quand je dis que cette mauvaise habitude pourrit notre vie. Alors, vous entendez comme je suis enflammée. C'est parce qu'à travers cet épisode, j'ai vraiment envie... On ouvre notre esprit et qu'on se rende compte de cette grande erreur qu'on fait tous. C'est quoi cette erreur, les amis ? C'est de faire plein de suppositions. C'est d'interpréter tout un tas de trucs. C'est de se raconter des histoires. C'est de se faire des films. C'est d'être tout seul dans notre tête et de croire que tout le monde est dedans. J'entends tellement de... Il n'est pas capable de faire ça pour moi et il ne m'entend pas quand je lui dis ça. Et elle, ça fait dix fois que je lui demande et elle croit que je fais ça. Et lui, nanana, et elle, nanana. Et en fait, ça revient énormément de mes relations m'épuisent. Et la plupart d'une des raisons pour lesquelles votre relation vous épuise, c'est parce qu'il y a de l'incompréhension. Et l'incompréhension provient principalement de la perception et du jugement que vous vous faites d'une situation, des histoires que vous vous racontez. Je m'explique. Est-ce que vous avez déjà entendu cette fameuse phrase qui dit je crois que dans ce que je vois Moi, c'est quelque chose que je disais beaucoup avant. Avant, plus jeune. Et donc, c'est-à-dire que je vais croire juste les actions. Quand on a cette croyance-là, on se limite très fort, en fait. On se limite parce qu'il y a ce qu'on voit, puis il y a tout ce qu'on ne voit pas, mais qui existe aussi. On a l'art de catégoriser certaines choses par rapport à ce qu'on a vécu dans notre passé. Donc si vos parents viennent, si vos parents, par exemple, ils se sont toujours engueulés depuis que vous êtes tout petit, etc. Vous allez associer une relation amoureuse à il faut s'engueuler tout le temps. Ou bien c'est normal de s'engueuler tout le temps. Vous allez faire finalement, ou bien c'est difficile une relation amoureuse. Donc vous allez finalement baser vos jugements sur votre expérience du passé. Ensuite, et ça c'est mon cas, heureusement je suis quand même une grande chanceuse depuis toujours, c'est que moi l'expérience des autres devient mon expérience aussi. Je me base beaucoup sur ce que les autres vivent, puis j'apprends des erreurs des autres aussi. Et donc, du coup, je m'imprègne des expériences des autres et donc j'élargis un petit peu plus mon esprit. Le potentiel de ce qui est en train d'arriver là maintenant, dans une situation donnée, peut être ce que j'ai vécu dans le passé, mais peut être aussi ce que tous les autres ont vécu dans le passé. Donc déjà, j'ai une plus large vision. Mais ça peut aussi, du coup, confirmer ce que moi, je viens de vivre. Si, par exemple, j'ai vécu une relation professionnelle dans une... J'ai toujours travaillé pour des petits employeurs, super gentils, super adorables et tout. Et puis un jour, j'ai bossé pour une multinationale et là, la bosse m'a traité comme de la merde. Elle m'a surexploité, etc. Ça va devenir un peu mon expérience. Ah, les bosses dans les multinationales, il faut faire attention, c'est tous des connards. Et puis finalement, mon frère, pareil, il a vécu la même chose dans une multinationale. Et donc, je vais faire Waouh, t'as vu ? C'est vraiment vrai ! Sa vérité va se rajouter à ma vérité. Donc là, du coup, soit je vais renforcer ma croyance. Parce que bien sûr, en plus, c'est marrant, mais vous voyez vraiment ce que vous avez envie de voir et vous entendez vraiment ce que vous avez envie d'entendre, consciemment ou inconsciemment, toujours pour valider votre croyance. C'est un petit peu comme ça que ça fonctionne. C'est qu'on va venir appuyer pour valider nos croyances. C'est un mécanisme qui se fait absolument naturellement. C'est ce qu'on appelle un biais cognitif de confirmation. Et c'est tout ce dont vous faites expérience, ce que vous voyez, ce que vous entendez, ce que vous ressentez, va être la confirmation de ce que vous pensiez. Et quand vous réagissez comme ça, quand vous êtes dans cet état-là, vous n'êtes pas du tout ouvert d'esprit, en fait. Vous êtes juste restreint à ce que vous croyez. Et bien sûr, l'idée de cet épisode-là, c'est de venir péter un petit peu des barrières pour ouvrir notre champ de vision pour le bien de nous-mêmes et puis de nos relations aussi. Et pour le bien du monde entier, en fait. Parce que si on ouvrait tous un petit peu plus notre esprit, on serait ouvert au champ des possibles et le monde irait beaucoup mieux. Parce qu'on serait plus condamnés juste par nos actes. Mais c'est un autre sujet. Donc, en réalité, c'est vraiment la base du nœud. La base du nœud, c'est que notre cerveau fonctionne d'une certaine manière où on limite notre chance de voir autre chose que ce qui peut être vu. Et moi, vous savez, je suis vraiment une femme de conviction. J'ai beaucoup de croyances. Je suis vraiment très intense à plein de niveaux. Et donc, moi, quand je crois quelque chose, j'y crois à fond. Et finalement, plus tu crois à quelque chose, plus tu te cristallises dans cette Ausha. Se cristalliser, vous voyez, c'est vraiment l'image d'un objet qui devient figé. Il n'y a plus vraiment moyen de faire quelque chose. Je pense à cette expression qu'on m'avait dit qui était, lui, il est complètement cristallisé dans ses défauts. Je trouvais ça vraiment génial. C'est-à-dire qu'ils sont tellement ancrés qu'il ne pourra pas changer. Il est cristallisé, il ne peut pas changer, c'est mort. Moi ici, bien sûr, mon intention, elle est de vous inviter à voir les choses différemment. Donc, ce que j'ai envie de faire, c'est qu'on ouvre un petit peu notre champ de vision et qu'on aille se poser des questions. Parce que se poser des questions, finalement, c'est la meilleure manière de péter nos croyances. Et c'est de finalement se dire cette petite phrase qui est Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est vrai que ma boss, chaque fois qu'elle me disait fais plus d'heures supplémentaires parce que j'ai besoin que ce travail soit terminé à temps son intention c'était de m'exploiter ? Est-ce que c'est vrai qu'elle vient de passer devant moi cette personne, elle ne m'a pas dit bonjour ? Est-ce que c'est vrai que son intention c'était de me nier ? Est-ce que c'est vrai que cette personne qui m'a poussée dans la rue voulait le faire ? Est-ce que c'est vrai que la personne avec qui je vis, qui ne rebouche pas le capuchon du dentifrice, a vraiment juste envie de me faire chier ? Est-ce que c'est vrai que la personne qui a oublié de ramasser des chips renversés sous le canapé est quelqu'un de sale, qui n'en a rien à foutre de la propreté ? C'est vrai. Cette question, elle permet de remettre en question toute votre histoire. Alors c'est un petit peu challengeant, parce que c'est bien plus facile de faire des suppositions et de se dire, ah ben oui, tiens. C'est clair, c'est évident, il n'y a pas d'autre option. C'est comme ça. Ce que j'ai vu, ce que j'ai entendu, c'est la réalité et il n'y a aucune autre option à ça. Le problème, c'est que je vous dis, quand vous faites ça, vous vous enfermez dans une réalité, vous enfermez l'autre dans votre réalité et vous ne laissez pas beaucoup de chance à une autre option. Pouvoir remettre les choses en question, ça demande beaucoup d'audace. Ça vient nous chipoter. Ça prend du temps. Ça demande de la vulnérabilité, ça demande d'oser aller confirmer avec l'autre si notre interprétation est juste. Et donc du coup, mon chéri rentre à la maison, puis je le vois tout énervé, il me dit bonjour en deux secondes, puis boum boum boum, il fait tous ses trucs. Et puis là, je me dis, oh là là, qu'est-ce que j'ai fait de mal, merde, j'ai dû encore faire quelque chose de mal, oh là là, il a l'air pas bien, d'accord, je me fais plein de suppositions. Et puis un moment donné, je me dis, non mais attends, on va pas faire ces suppositions, puis je vais le voir, et puis je dis, t'es fâché ? J'ai fait quelque chose de mal ? Et puis il me dit non, non, pas du tout, je suis juste hyper stressée, j'ai un événement ce soir et je ne suis pas du tout prête. Ah, ok. Je ne suis pas contente pour lui de ressentir ça, mais l'histoire que je viens de me raconter, le film que je viens de me monter n'est pas vrai. Je suis soulagée, je peux être là pour lui. Et j'ai arrêté de faire monter la mayonnaise. Je coupe, en fait, je coupe toutes ces images mentales, ces espèces de perceptions, ces jugements, ces suppositions. qui ne servent à rien, les gars. Ça ne sert à rien. À part foot, la merde, ça ne sert à rien. Il faut confirmer. Donc, j'ai confirmé que l'histoire que je me racontais n'était pas vraie. Et là, maintenant, je lui donne l'espace, en fait. Je lui donne l'espace et je lui dis, je peux faire quelque chose pour toi, pour te soulager, pour t'aider, pour te soutenir là-dedans. Et vous voyez, si j'étais arrivée et que j'avais dit... Oh là là, c'est vraiment agréable de rentrer dans cette maison et toi qui tires la gueule, qui m'accueille même pas. Ça fait huit heures que je travaille, j'y reviens et puis tu m'accueilles comme ça. Franchement, c'est pas sympa. Vous voyez la différence ? Ce que vous croyez n'est pas la vérité, en fait. Gros spoil. Mais ce n'est pas toujours la vérité. La vérité, elle doit être demandée pour être vérifiée. Vous ne pouvez pas vous faire confiance. C'est vraiment trash, mais quand je me suis rendu compte que je ne pouvais pas me faire confiance, parce que mon esprit me jouait des tours, parce qu'il allait chaque fois confirmer. les croyances qu'il avait, eh bien, je me suis dit, ah merde, je ne peux plus me faire confiance. Mais du coup, ça laisse la place à tellement d'autres choses. C'est finalement, au lieu de dire, je sais que je sais, c'est, je sais que je ne sais rien du tout. C'est qui qui disait ça ? S'il y a bien une chose que je sais, c'est que je ne sais rien. Plus j'en sais, moins je sais. Ça, c'est un petit peu mon état d'esprit maintenant. C'est que plus je sais, moins je sais. Plus j'ai l'impression de savoir, moins je sais. Plus j'ai envie de savoir, moins je sais. Et plus je crois savoir, plus je me dis que c'est dangereux. Très dangereux. Vous savez, moi, je suis une grande susceptible. Je suis une grande susceptible. Je prends vraiment les choses hyper personnellement. J'ai toujours l'impression que c'est de ma faute. J'ai toujours peur que ce soit de ma faute. J'ai toujours peur de blesser, de déranger. Enfin bon, bref, ce sont vraiment des choses que je soigne. Je me soigne. Mais voilà, à la base, c'est vraiment très présent chez moi. et donc je me suis vachement renseignée sur comment est-ce que je fais pour arrêter de faire des suppositions pour arrêter de prendre les choses personnellement et donc il y a vraiment deux choses qui m'ont hyper fort aidée la première chose, et ils en parlent beaucoup dans les accords Toltec, je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler des accords Toltec, c'est un livre de Miguel Ruiz que j'adore, j'adore, j'adore, je le trouve extraordinaire et l'un des accords à suivre pour améliorer les relations c'est de ne pas faire de suppositions justement Et la communication non violente ou communication authentique parle de ça aussi. C'est la toute première étape, c'est faire l'observation des faits. C'est finalement de faire une observation qui soit objective, neutre et précise. Et donc, ça empêche justement, c'est pour que tout le monde se mette d'accord sur les faits à la base et nettoyer un peu toutes les interprétations, tous les jugements, toutes les perceptions, tout le superflu qui foirent, qui font foirer la communication et la relation. à du plus long terme. Et donc, j'aime vraiment me poser cette question-là. Est-ce que l'histoire que je me raconte, c'est vrai ? Je vais reconfirmer avec l'autre, je vais reformuler et je vais vraiment dire là, je suis en train de ressentir ça. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que l'histoire que je me raconte, c'est vrai ? Est-ce que c'est vrai que t'as fait ça pour ça ? Est-ce que j'ai jugé que tu avais fait ça, donc tu n'avais pas envie que... Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est vrai que les personnes que j'aime, des fois, me disent des trucs... pour me blesser volontairement ? Est-ce que c'est vrai que le jour où mon ami m'a dit toutes ces saloperies, c'était pour volontairement me faire du mal ? Si on a confiance dans l'amour, on sait que ce n'est pas vrai. Et si on sait que ce n'est pas vrai, on peut s'ouvrir à une autre possibilité. Et à qu'est-ce qui est vrai alors ? Qu'est-ce qui a justifié cet acte, cette parole qui m'a blessée ? Il y a une phrase que j'adore qui dit Quand il y a quelque chose à comprendre, il n'y a rien à pardonner Tu n'as pas à pardonner quelqu'un qui t'explique, avec toute la vulnérabilité et l'authenticité du monde, pourquoi il a réagi comme il a réagi, même si c'était blessant. Parce que si t'as le cœur un minimum ouvert, tu vas avoir de l'empathie pour cette personne. Je pense à cette histoire de ma tante qu'elle m'avait racontée. Je vous jure, ça m'avait tellement choquée. Donc ma tante m'a raconté son histoire où elle était vraiment hyper fort amie avec une femme et puis elle devait aller la conduire à l'aéroport un bon matin parce que cette femme partait en voyage. Et c'est vraiment une de ses plus vieilles amies, donc elle devait aller la conduire à l'aéroport et donc c'était prévu, etc. Et puis le matin même, ma grand-mère, donc la maman de ma tante, meurt. Donc, vous imaginez bien, ma tante, toute déboussolée, sa maman vient de mourir. Elle envoie un message à sa copine et elle dit Je suis désolée, je ne vais pas pouvoir te conduire à l'aéroport C'est tout. Elle n'a pas le goût de se justifier. Elle n'a pas le goût d'expliquer ce qui est en train de se passer, ce qui est en train de se vivre. Elle envoie juste ce message-là Je suis désolée, je ne veux pas pouvoir te conduire à l'aéroport Ça fait 15 ans qu'elle ne se parle plus avec cette femme-là. Son amie n'est jamais revenue vers elle. Et ma tante n'est jamais revenue vers elle non plus. Une relation s'est brisée sur base, finalement, de croyances, de suppositions. L'amie, elle a sans doute se dire, purée, tu devais me conduire à l'aéroport, tu me laisses comme ça le matin même, je dois me retrouver, je suis dans la merde, c'était prévu. Oui, mais si elle avait eu toute l'histoire, si elle avait su que ma grand-mère était morte, vous pensez franchement qu'elle en aurait voulu à ma tante ? Ben non. quelle personne sensée et ouverte du cœur pourrait en vouloir à quelqu'un qui a changé les plans parce que sa maman vient de mourir personne. Donc, je le redis, lorsqu'il y a quelque chose à comprendre, il n'y a rien à pardonner. Du coup, arrêter de prendre les choses personnellement et être un petit peu moins susceptible, c'est réussir à se questionner et se demander si l'amour... pouvait penser, avoir une pensée un petit peu plus élevée que celle que je suis en train de me monter dans la tête pour le moment, ça serait quoi ? Ça serait quoi l'autre option, en fait ? Et je vais vous donner un exemple, moi, avec mes amis, j'adore, c'est ce qu'on fait beaucoup, on discute beaucoup de ce qui est vivant pour nous, de ce qui est important pour nous, d'accord ? Donc on se parle en toute authenticité, on n'hésite pas à lâcher notre venin quand on doit lâcher notre venin, péter des plombs quand on doit péter des plombs, parce que, voilà, à un moment donné, il faut que ça sorte. Et donc, on va être rempli dans nos jugements, dans nos perceptions, dans nos suppositions, à chaque fois qu'on se laisse des messages et qu'on discute. Mais il y a un processus qui se fait assez naturellement, puis je trouve ça extrêmement simple et je l'adore. Moi, c'est ce que j'aime beaucoup faire. Et du coup, j'aime bien parce qu'elles le font aussi, c'est qu'elles m'offrent une autre option. Donc, imaginons, je les appelle et je dis Ouais, il a encore fait ça et il m'a encore dit ça et j'en ai marre et gnagnagna et putain ! Mon ami qui va me dire, ouais, mais attends, moi, je me mets à sa place. Peut-être qu'il a ressenti ça, ça, ça. Et du coup, c'est pour ça qu'il a fait ça, ça, ça. Et je vais être là, ah ouais, c'est vrai que c'est peut-être pour ça. Et là, du coup, tout d'un coup, je vais devenir un petit peu plus douce, un petit peu plus douce comme un agneau. Je vais devenir toute gentille. Je vais être là, oui, en effet, c'est peut-être pour ça. C'est vraiment faire l'avocat du diable. Et quand vous êtes dans vos montagnes russes, vous faites toute une sorte de film d'horreur sur le potentiel de la personne que vous aimez et qui vous aime, sur ce que vous la jugez d'être. Donc, vous pouvez demander à vos amis de faire l'avocat du diable. Vous pouvez les appeler et dire j'ai quelque chose à dire et j'aimerais bien que tu ne sois pas d'accord avec moi, mais que tu m'offres une autre option parce que là, je suis engluée dans mon option. Mon option, l'histoire que je me raconte, là, elle ne me fait pas du bien. Donc, offre-moi une nouvelle histoire. Vous verrez, si vous ne savez pas la confirmer directement avec la personne concernée, vous pouvez demander à l'autre. Et vous verrez, ça marche du tonnerre. Ensuite, ce que vous pouvez faire aussi pour vous habituer à ouvrir votre esprit, c'est d'aller, de vous mêler. dans un environnement de gens qui ne pensent pas comme vous. On est souvent attiré par des personnes qui ont la même énergie que nous, les mêmes croyances, les mêmes valeurs, etc. C'est cool, machin, ouais. Mais essayez un petit peu d'aller dans un environnement avec des gens qui sont différents de vous. Et posez-leur des questions. Intéressez-vous à eux, sincèrement. Et vous verrez que, waouh, vous allez encore, du coup, élargir encore plus votre esprit. Vous allez vous rajouter. Un champ de possibilités de voir les choses d'une autre manière. C'est encore plus d'histoire. Vous vous souvenez de ce que je disais au début de l'épisode ? Votre vérité, votre histoire se construit sur base de votre passé, de ce que vous avez vécu, puis du passé des autres et du vécu des autres. Plus vous rencontrez des gens, plus vous parlez avec des gens qui pensent d'une manière différente, que ce soit de culture différente, de passé différent, de profession différente, de whatever. Plus vous élargissez. votre champ de possibilités d'avoir d'autres histoires. Et à la fin, vous retomberez au même résultat de Ah, mais il y a tellement de possibilités qu'en fait, je ne sais pas. Ah, ben donc, je vais arrêter. Je vais arrêter de faire des suppositions. Je vais aller vérifier directement, puisque je sais que je ne sais pas. Je sais que je ne peux pas me faire confiance. Je sais que si je devais écouter l'histoire que je me raconte, ça ne me servirait pas, ça ne serait pas utile, puis ça ne serait sans doute pas vrai, en fait. Pour moi, accepter... pleinement et totalement qu'on peut pas se faire confiance au niveau de nos interprétations et de nos jugements est la meilleure manière de ne pas souffrir dans une relation. C'est la meilleure manière de ne pas être déçu. C'est la meilleure manière de ne pas être dans un drame mental. Et donc c'est la meilleure manière de résoudre les conflits rapidement, simplement, efficacement, dans l'amour. Une troisième manière finalement d'élargir votre champ de vision, et je vais vous le dire vraiment parce que c'est celle que j'ai utilisée récemment, ça va en surprendre plus d'un je pense, c'est d'utiliser Chachipiti. Je vous jure. Donc j'étais, mais j'étais vraiment en colère, j'étais très énervée et j'étais en train de me monter une histoire où j'étais particulièrement blessée, j'avais pris les choses à cœur. On m'avait critiqué, je le sentais super mal, j'étais en mode Oh purée, comment il peut penser ça ? Comment il peut oser dire ? Bref, j'étais dans tout mon drame et donc, à un moment donné, je me suis isolée. J'ai dit Je vais avoir une discussion parce qu'il n'y avait personne avec qui je pouvais parler à ce moment-là précis. Et donc, j'ai utilisé Chat du Petit, que je trouve quand même un outil assez extraordinaire à plein de niveaux, même si c'est aussi quelque chose qui me fait très peur. ça c'est un autre sujet. Et donc j'ai utilisé Chedjipiti et je lui ai dit, Chedjipiti, voilà ce qui est en train de se passer, j'ai besoin que tu m'offres un autre champ de vision. Voilà tout ce que je juge. Et là, j'ai commencé à lui expliquer toute la situation. Et j'y suis pas allée avec des pincettes. J'ai dit tous mes jugements, mes interprétations, tout ce que je croyais, ce que j'ai entendu, les faits, les tricks, les machins. Tout. Je vais dans le détail et puis je dis, offre-moi une autre option. Est-ce que c'est vrai ce que je pense ? Est-ce que c'est vrai ce que je crois ? Et du coup, il a été absolument merveilleux parce que du coup, il m'a offert une autre option. Ça m'a calmée instantanément, les gars. Mais instantanément, je me suis dit, OK, ça, c'est une autre option. Waouh, c'est génial. Ça m'a apaisée. Donc, voilà, ChatGPT, c'est une autre option. C'est vraiment cool. Autant s'en servir, finalement. Ça existe, c'est là, c'est à disposition. Autant s'en servir. Donc, les solutions, d'accord, pour vraiment réduire au max les interprétations que vous pouvez faire. Vous pouviez demander à votre copine de faire l'avocat du diable, que vous pouviez demander à ChatJPT aussi de vous offrir une nouvelle option, que vous pouviez élargir votre champ de vision en rencontrant des gens que vous n'avez pas l'habitude de rencontrer en leur posant des questions, que vous pouvez vous le faire vous-même aussi en vous posant vos propres questions de est-ce que c'est vrai l'histoire que je suis en train de me raconter qui est de ? Et puis surtout, le dernier, très simplement, très efficacement, c'est vérifier avec l'autre reformuler ce que vous venez d'entendre, partager votre jugement, votre interprétation à l'autre. Donc, tiens, quand tu me dis que tu ne veux pas aller au théâtre avec moi, est-ce que c'est parce que tu n'as plus envie de passer du temps avec moi ? D'accord ? Vous reformulez en ajoutant votre interprétation juste pour que la personne en fasse ce... prennent conscience de ce qui se passe dans votre tête. Parce qu'elle ne pourra jamais vous rassurer et vous raconter l'histoire si elle ne sait pas ce que vous êtes en train de vivre. Donc c'est moi, j'ai l'impression que si tu ne veux pas aller au théâtre avec moi, c'est parce que tu n'as pas envie de passer du temps avec moi, c'est ça ? C'est vrai ? Est-ce que c'est ça ? Vous vérifiez l'information avec l'autre. Et tout simplement, vous verrez qu'encore une fois, avoir le son de cloche de l'autre permet du coup vraiment de s'apaiser directement. Je reviens toujours avec ça, mais moi, des gens qui sont mal intentionnés, juste pour le but d'être mal intentionnés, quand on est dans une relation d'amour, j'ai pas l'impression. Je crois pas que tu peux... Deux personnes s'aiment et ont volontairement envie de se faire du mal. volontairement envie de se faire chier, volontairement envie de se taper du sucre dans le dos. Je ne sais même pas si c'est ça expressif. Je ne crois pas. Je crois que c'est qu'il y a une autre histoire à se raconter. Donc voilà, élargissons notre esprit pour élargir notre cœur. Offrons-nous un plus grand panel d'histoires qu'on peut se raconter pour améliorer nos relations. J'espère que cet épisode vous a plu. Je vous souhaite à tous un... Une excellente journée. Merci pour votre écoute et à bientôt.