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S'aimer mieux, communiquer mieux!

#11 - Les 7 enseignements de 2024 : Humilité, relations, hypersensibilité, responsabilité émotionnelle...

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28min |29/12/2024
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Description

Dans cet épisode sincère et introspectif, je t'emmène dans mon bilan de l'année 2024 : une année intense de défis, mais aussi de profondes leçons de vie.


Je partage mes prises de conscience notamment sur les sujets suivant :


  • L'humilité de reconnaître un sentiment de supériorité

  • Les dynamiques de mes relations

  • Comment j'ai enfin compris ce qu'était la responsabilité émotionnelle

  • L'importance de répondre à nos propres besoins


À travers des exemples concrets et personnels, je vous invite à réfléchir sur votre propre parcours et à accueillir vos émotions pour grandir en harmonie avec vous-même et vos relations.


Venez me dire quelle prise de conscience a résonné le plus pour vous dans les commentaires ou sur Instagram!

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Avec ☀️ et 💖,


Cali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou et bienvenue dans S'aimer mieux, communiquer mieux, le podcast pour celles et ceux qui veulent mettre l'amour, la joie et le sens au cœur de leur vie en apprenant à mieux se comprendre et à mieux communiquer. Je suis Kali, une cheerleader des humains en évolution et créatrice de The Leap Inside. Avec plus de 4 ans d'expérience comme formatrice dans le domaine du développement personnel et de l'entrepreneuriat, j'accompagne aujourd'hui celles et ceux qui veulent suivre leur feu intérieur, cette flamme. qui guide vers une vie authentique, vibrante et pleine de sens. Chaque lundi, je partage des outils concrets, des réflexions et des astuces pour vous aider à vous reconnecter à vous-même et à vivre en alignement avec ce feu intérieur. Si ce podcast résonne avec toi, alors abonne-toi, fais-moi un coucou sur Insta et puis surtout, partage-le. Belle écoute ! Bonjour tout le monde, bienvenue dans ce onzième épisode de S'aimer mieux, communiquer mieux. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui. J'ai très honnêtement l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas enregistré de podcast et c'est un peu le cas. Je me suis un petit peu rendu compte de certaines choses et de certains réajustements qu'il fallait faire et j'attendais d'être aussi dans une énergie très honnêtement, pour être très honnête avec vous, d'être dans une énergie un petit peu... plus... Est-ce que je pourrais utiliser le mot positif ? Je crois oui, dans une énergie un peu plus positive. En tout cas, d'être un petit peu plus apaisée au niveau de mon cœur avant de pouvoir vous partager quoi que ce soit parce que j'ai envie de... Ça me tient vraiment à cœur de vous parler d'un espace qui est confiant et pas d'un espace qui est complètement blessé, si je devais le dire simplement, ça serait ça. Et cette année, c'est ça un petit peu le thème du podcast aujourd'hui. J'ai envie de faire le bilan de 2024, une des années les plus challengeantes de ma vie. Je sais qu'elle a été compliquée pour beaucoup d'entre nous. C'est une année où on a pu se regarder vraiment en face, une année où on a pu regarder beaucoup de choses en face, pas seulement nous-mêmes, aussi nos relations, nos schémas. Et puis, du coup, j'ai envie de vous partager certaines prises de conscience, parce que je pense qu'on est vraiment tous interconnectés, que je ne suis pas toute seule à traverser ce que je traverse. Je me dis que ça peut aider, que ça peut mener à des discussions aussi, que ça peut ouvrir certains esprits. Bref, comme d'habitude, mon but est ici d'être dans le partage, puis aussi pour moi, très honnêtement, de pouvoir dire au revoir à 2024. Là, je vous enregistre, on est le 29, et j'ai envie de dire au revoir à cette année, de lui dire merci. Merci pour tous ces enseignements, merci pour toutes ces difficultés, tu peux t'en aller. Je suis prête pour le nouveau, pour accueillir tout le bon qui s'en vient. Ou pas, mais j'ai quand même l'espoir que le bon s'en vient. Et je vous le souhaite aussi. J'espère bien sûr que vous passez un excellent mois de décembre, que votre cœur est apaisé, que vous vivez un moment qui est dans l'amour en fait. C'est surtout ça, dans l'amour pour vous-même et dans l'amour pour les autres, puis le plus de sérénité possible. Voilà ce que je vous souhaite en cette fin du mois de décembre et en ce début d'année 2025. Donc, pour rentrer directement dans le vif du sujet, 2024, pour moi, je vais commencer par trois mots qui ont caractérisé cette année. Il y a le mot intensité évidemment, le mot connexion et puis le mot ouverture Tout simplement parce que j'ai vécu des émotions qui ont été très intenses, que j'ai connectées d'une manière vraiment différente, autant avec des nouvelles personnes, une nouvelle culture, un nouveau pays, mais également à travers une nouvelle manière de voir comment les gens sont le reflet de moi-même. Mais j'en viendrai, je vais y venir juste après. Et puis la troisième, c'est l'ouverture parce que j'ai vraiment, c'était une année d'ouverture d'esprit, une année d'ouverture du cœur, puis une année d'ouverture à une nouvelle qualité que je ne connaissais pas et je vais en venir aussi. Donc en fait, vous savez, moi, je pense qu'on traverse les épreuves pour nous permettre d'être à la hauteur de ce qu'on souhaite. Et ce qu'on souhaite, c'est quelque chose qui vient vraiment des tripes, mais c'est aussi vraiment des besoins, des choix qu'on fait en fait. Et si vous voulez, moi, cette année, ça a été le lancement du podcast. Donc, s'aimer mieux, communiquer mieux. Donc, vous comprendrez que mon but dans la vie, c'est vraiment ça. C'est d'apprendre à aimer plus sainement moi-même, les autres, être aimé. Du coup, plus sainement aussi, mieux me comprendre, de mieux communiquer, de mieux m'exprimer. Et puis de... Et justement que les autres communiquent d'une manière qui soit plus adéquate avec moi, tout part par soi. Mais le but, c'est que je veux donner ce que je veux recevoir aussi. C'est un peu toujours ça qu'on veut. J'ai l'impression en tout cas. Et donc, si vous voulez, il y a quelque chose aussi d'hyper important pour moi que j'ai demandé, que j'ai vraiment souhaité à travers tout ça, c'est de l'humilité. Et ça a été l'une des plus grosses leçons de cette année. C'est que j'apprends de plus en plus à être une femme humble. Comment ça s'est manifesté finalement, ces demandes d'humilité, ça s'est manifesté de trois manières dans mon quotidien, dans cette année en tout cas. La première chose que j'ai dû apprendre, c'est qu'on doit être, on est deux dans une relation. On est deux dans une relation, donc je ne suis pas toute seule à ressentir des choses, je ne suis pas toute seule à provoquer des choses. On est vraiment, il y a une dynamique dans une relation, que ce soit une relation de couple, une relation d'amitié, une relation familiale. une relation avec un inconnu au travail, whatever, il y a toujours deux personnes qui contribuent à une situation. Et donc, ce n'est jamais entièrement de la faute de l'autre et ce n'est jamais entièrement de notre faute à nous non plus. Et donc, avoir cette humilité de savoir se dire, tiens, finalement, si je prenais un pas de recul et que j'observais la dynamique au lieu de partir d'un espace qui vient seulement de mon cœur, qui boude et qui est en mode victime, etc. La deuxième chose qui m'a rapprochée un petit peu de mon humilité cette année, et ça a été vraiment l'une des plus désagréables, c'est me rendre compte qu'il y a en effet une partie de moi qui se sent plus consciente que d'autres gens, qui se sent plus aimante, qui aime mieux, qui comprend mieux, qui est plus chanceuse. Et tout ça, en fait, si vous voulez, cette espèce de sentiment qu'on peut appeler un sentiment de supériorité, il n'est pas lié au fait que je sois meilleure que toi. Il est juste lié au fait que j'ai l'impression dans mon fort intérieur que je comprends plus de choses que la plupart des gens. Le problème de ce sentiment-là, que je ne voulais absolument pas regarder avant, parce qu'il y a vraiment une partie de moi aussi qui est en mode, je ne me sens pas supérieure aux autres. Mais il a fallu que je le regarde pour que je comprenne un petit peu les dynamiques dans lesquelles je rentre au niveau de mes relations aussi. C'est cette espèce de sentiment que je sais mieux que d'autres, que je comprends mieux que, que j'ai plus de conscience que, que j'ai plus de compréhension, etc. Eh bien, ça crée une division entre moi et les autres. Et par définition, ça me met dans une position de, puisque je sais mieux, je vais te dire. Donc, ça m'enlève ma capacité d'écoute. Ça m'enlève une ouverture par rapport à l'autre. C'est comme si je coupais l'herbe sous le pied de l'autre en lui donnant même pas le choix de me montrer ce qu'il avait à me montrer. Je me place rarement dans une position d'élève quand c'est comme ça. Puis ça, ça a été très beau de le remarquer parce que c'est l'une des premières choses qui est arrivée cette année où je me suis vraiment pris en pleine gueule ce côté. En fait, je suis clairement au même niveau que tout le monde. C'est juste qu'on comprend des choses à des moments différents, mais je ne suis supérieur à personne. La troisième claque d'humilité a été aussi très intéressante. Elle a été sur le fait que pour pouvoir aimer mieux les autres, pour pouvoir mieux les comprendre, eh bien, il fallait que je traverse et que je vive moi-même ce que je jugeais de mal chez l'autre. Ou en tout cas, ce que je ne comprenais pas chez l'autre. Et moi, vous savez, je suis très joie, amour, bonheur, paillettes, licornes et tout ce qu'on veut. Et donc, j'ai toujours un peu rejeté ce que je ne comprenais pas chez les autres. Et qu'est-ce que je ne comprenais pas ? C'était justement ce côté un peu dark, ce côté un peu dépressif de j'ai le goût de rien, j'ai envie de rien, je ne suis pas d'accord avec tout. Ce côté négatif, ce côté, cette espèce de noirceur que certaines personnes portent sur leurs épaules. Le fait qu'il y ait des vampires énergétiques. qui viennent voler notre énergie. Bref, toutes ces choses-là, le manque de conscience, le manque de cohérence, c'est beaucoup de choses que j'ai jugées chez les autres énormément pour finalement devoir les traverser moi-même cette année et pour comprendre que finalement, la meilleure manière d'arrêter de juger l'autre, c'est d'accepter qu'on a cette partie-là en nous qui peut aussi se manifester à tout moment. Donc je vous dis, ça n'a pas été très beau, mais c'est ça le tableau pour le moment. Et enfin, la dernière chose au niveau de cette leçon d'humilité, c'est de comprendre que, vous savez, moi, je disais il y a quelques années, genre ça, ça ne m'appartient pas. Ça, ça ne m'appartient pas. Ça t'appartient à toi. Il y a une partie très vraie là-dedans, notamment lorsqu'on est critiqué, lorsque... Bref, pour plusieurs manières, il y a vraiment beaucoup d'ouvraies dans le fait que ça ne nous appartienne pas. Mais dès qu'on est en réaction face à ce que quelqu'un nous a dit, et je prends un exemple. Justement le fait qu'on m'ait dit que j'étais incohérente. ou bien que je ne faisais pas ce que je disais, j'étais en réaction totale. J'étais là en mode, quoi ? Mais si, évidemment, que je fais ce que je dis. Comment ça ? Ça t'appartient ? Ça ne m'appartient pas ? Occupe-toi de tes affaires, puis arrête de me dire que moi, je suis incohérente. Si en fait, celui qui est incohérent ici, c'est toi. Et donc, je prends la patate chaude, je la rebalance. Je fais là, mais bon, ça ne m'appartient pas. En fait, ce n'était pas moi, c'était lui. Et ce que je me suis rendue compte cette année, c'est que j'ai appris à prendre la patate chaude, à me laisser... me brûler les mains et puis lâcher la patate et me dire j'ai les mains brûlées. Elles ne m'appartenaient pas, mais j'ai les mains brûlées. Et maintenant, je regarde mes mains brûlées et je me dis, OK, qu'est-ce qui m'appartient ici ? Il y a quelque chose qui m'appartient. Le fait que je me sente attaquée, ça m'appartient. Le fait que je me sente touchée, ça m'appartient. Le fait que ta tristesse me rende triste, ça, ça m'appartient, le fait que je sois triste. Et donc, j'ai appris à prendre ma responsabilité émotionnelle, ce qui a aussi été quelque chose de très compliqué, puisque pendant des années, j'aimais vraiment rendre à l'autre ce qui appartenait à l'autre, en me disant, ça ne m'appartient pas. Et j'ai appris à prendre ce qui m'appartenait, pas plus que ce qui m'appartient, mais quand même prendre ce qui m'appartient. Parce que dès qu'on est en réaction, on a quelque chose à regarder. Et ça, j'en suis intimement convaincue. Mais bon. On verra aussi que finalement les convictions elles sont faites pour être pétées et c'est bien juste. La deuxième grande leçon cette année c'est rien n'est acquis. Ni ma joie, ni mon état d'esprit, ni une relation. J'entends ma maman qui me dit derrière au moins si l'amour de ta mère. C'est vrai que l'amour de ma maman serait sans doute quelque chose qui est bien acquis. Mais au-delà de ça il n'y a pas grand chose qui est acquis. On ne peut pas se reposer sur grand chose vous voyez. Et ça je m'en suis rendu compte cette année parce que... Après sept ans de travail de développement personnel, de justement travailler mon état d'esprit, observer mes pensées, développer des rituels qui sont tac, tac, tac. Eh bien, je me suis rendu compte que tout pouvait foutre le camp en un rien de temps et que c'est pour ça qu'on est en perpétuel mouvement. En fait, il y a vraiment cette espèce de côté de prétention auquel je dis au revoir. En 2024, je le laisse au passé, la prétention. La prétention de croire que, encore une fois, je reviens au sentiment de supériorité, que je suis plus consciente, que j'ai plus de chance, que j'ai un état d'esprit plus joyeux, que je suis plus ceci, plus cela, bye bye. Parce qu'en réalité, je l'ai expérimenté, tout peut foutre le camp. De ma foi à ma joie, à ma confiance et à certaines choses que je pensais acquises éternellement, non. Ça peut foutre le camp et je suis en train vraiment d'accepter cette espèce de réalignement constant qu'on est. cyclique, on est en perpétuel mouvement et c'est ok qu'il y ait des choses qui foutent le camp pour pouvoir revenir d'une meilleure manière c'est finalement apprendre se perdre, réapprendre la troisième chose c'est vraiment lié à l'autre aux autres, toujours c'est que l'autre est mon miroir et je suis le miroir de l'autre on se fait, on se déclenche tout le temps on se déclenche on vient se chercher, on est en réaction boum derrière les réactions, il y a une compréhension à aller chercher. Et tant qu'on remettra ça sur la faute de l'autre, on ne prend pas notre pouvoir d'évolution. Et ça, c'est vraiment quelque chose que j'ai intimement compris. Je vous l'ai expliqué déjà par rapport à la partie de l'humilité, mais c'est réussir à prendre sa patate et à se regarder les mains qui brûlent et à se dire, l'autre n'est pas là pour m'emmerder, l'autre est mon miroir, tout le temps. Parce que s'il n'est pas mon miroir, il n'y a aucune réaction de ma part. Je pense que c'est vraiment à travers les relations qu'on a la meilleure manière de se comprendre et de se libérer de certaines choses. Chaque chose que je rejette chez l'autre est quelque chose que je dois comprendre chez moi et que je dois pardonner. Sinon, je ne le rejette pas et tout va bien. Je trace ma route. Vous voyez, je ne suis pas affectée. C'est que c'est OK. C'est dès que j'ai l'air d'être un petit peu en réaction, là, il y a quelque chose à regarder. Et du coup, ça va être vraiment facile, vous savez, de rompre, d'arrêter une relation. Ah, c'est trop, c'est trop. trop dur pour moi, donc j'arrête. Je vais couper les ponts avec mon père. Je vais rompre avec mon copain. Je vais arrêter de voir tel ou tel ami. Voilà toutes les attitudes qu'on peut avoir lorsqu'on se sent attaqué, qu'on se sent mis en danger. Pourquoi ? Parce qu'on a l'impression finalement que c'est toujours de la faute des autres. Mais lorsqu'on comprend qu'il y a quelque chose qu'on doit venir chercher et accepter et pardonner, eh bien c'est là qu'on peut en fait rompre le cycle. Tout ce que tu rejettes et que tu n'acceptes pas, tu vas devoir finir par l'accepter parce que c'est une source de souffrance chez toi. C'est un rejet que tu as. Tu dois y faire face. Pour moi, je pense qu'on n'a pas le choix. Ou alors on s'isole dans une grotte et puis terminé, bonsoir, on est en contact avec personne. Mais pas l'impression que c'est ça la vie. La quatrième leçon, c'est finalement chacun, on est tous sur terre pour répondre à nos propres besoins. Et on a tous les mêmes besoins. Et donc, ça c'est grâce à la communication non-violente que j'ai vraiment compris, c'est qu'on part d'une pensée pour aller vers une émotion et comprendre le besoin qui est associé. Et lorsqu'on fait cette espèce de travail d'étroits, on arrive vraiment à se libérer, parce qu'on arrive à nommer le besoin. Par exemple, cette année, moi, j'ai réussi à mettre le besoin sur le fait que j'avais vraiment besoin de me sentir en paix avec le fait qu'être moi puisse provoquer de l'inconfort chez les autres. Et que du coup, alors que je suis juste simplement moi-même et que je suis dans l'amour et que j'ai envie d'être, que j'ai l'intention d'être bienveillante, d'être joyeuse, d'apporter de la joie au cœur, etc. Eh bien, en face de moi, si j'ai une personne qui est blessée, qui n'est pas capable de recevoir autant de joie, elle va être dérangée par mon énergie. Et donc, elle va me rejeter. Et donc, réussir à accepter et à être en paix que le fait que finalement, je provoque chez les autres, je peux les blesser malgré moi, en fait. Je peux les blesser en étant simplement moi-même. Eh bien, ça, ça éterne mes besoins. C'est l'acceptation et être en paix avec ça. La cinquième leçon, assez grandiose, c'est... Les vérités doivent être pétées. Donc, ma vérité, alors là je parle vraiment de la vérité, ce sont des croyances. J'ai passé les 27 premières années de ma vie à construire des croyances inconscientes. Et puis, j'ai passé 7 ans à déconstruire certaines croyances et à en réimplanter d'autres. Ok, c'est ce que j'ai fait là ces 7 dernières années, je me suis clairement reformatée à plein de niveaux. Mais du coup, je me suis détachée de certaines choses pour me rattacher à d'autres. Et là, cette année-ci, ce que j'ai compris, c'est qu'il fallait que je pète encore. plus de choses sur lesquelles j'avais choisi volontairement de me réattacher. Je vous donne un exemple. Un exemple que j'avais début d'année, et je l'ai eu ces deux, trois dernières années, je me le suis vraiment ancré, c'est la croyance dans le mauvais œil. Et donc c'est la croyance qu'il y avait des gens qui avaient le pouvoir de m'envoyer une énergie négative par la pensée, et que ça venait à affecter directement ma vie. Donc qu'est-ce qui se passe ? Et je le croyais parce que j'en ai fait l'expérience. En tout cas, du moins, j'avais l'impression. Tu ne crois pas aux choses pour rien. Et en fait, j'ai été surprise de me rendre compte que cette croyance est une pensée. Et comme n'importe quelle pensée, n'importe quelle croyance, plus tu lui donnes du jus, plus tu la rends réelle. Mais si tu arrêtes d'y croire et si tu t'impliques une autre croyance qui est qu'en fait, je suis constamment protégée malgré les énergies négatives des autres, eh bien, tu vas pouvoir observer un espèce d'effet inverse. Alors, c'est vraiment ça. J'ai décidé d'arrêter de croire aux mauvais oeils. Et ça m'a permis de m'ouvrir encore plus l'esprit parce que si... finalement je ne suis pas affectée par l'inconscience et les énergies négatives des autres et bien qu'est-ce qui reste ? et là c'est beau parce qu'il reste une protection il reste quelque chose de grandiose derrière qui me va aussi complètement bien. Il y a aussi cette espèce de, vous savez chaque fois qu'on a une croyance, une vérité qui est incarnée en nous et qu'on s'y accroche dur comme fer c'est ma vérité, je sais que j'ai raison parce que c'est c'est mon expérience de vie, c'est à ça que je m'attache, etc. Chaque fois qu'on a cette espèce de croyance, cette vérité, on va un peu se couper des autres. Parce que par définition, ma vérité, c'est dans mon monde, c'est mon film à moi. Eh bien, naturellement, elle devrait être la vraie pour toi, vu que regarde ce que moi j'ai expérimenté. Donc voilà ce que je te donne, je t'impose ma vérité. Sauf que l'autre en face, il a peut-être une totale autre vérité. Et ça ne veut pas dire que la tienne est meilleure ou que la sienne est moins bonne. Ça veut juste dire que vous avez des expériences de vie qui sont complètement différentes. Et donc là, si vous voulez péter des vérités, péter des croyances, c'est ouvrir l'esprit, c'est ouvrir le cœur. Et c'est finalement se dire, ah c'est intéressant, tu penses différemment. Pourquoi ? Pourquoi toi tu ne crois pas ça ? Moi je crois ça. Pourquoi toi tu ne crois pas ça ? Et c'est la meilleure manière de s'ouvrir à l'autre. Donc péter ses croyances est une excellente chose, parce que plus on pète nos croyances, plus on s'ouvre à ce qu'on ne sait pas encore. Alors la sixième leçon. Si vous voulez, moi, je n'aime pas les cases. Je crois que je vous l'ai dit. Je n'aime pas les cases. Pourtant, je suis une femme pleine de convictions et j'ai plein de croyances, etc. Mais je n'aime pas me mettre dans une case. Cela dit, là, j'ai bien dû admettre quelque chose cette année que j'ai vraiment compris depuis que j'ai changé ma relation avec l'alcool, depuis que j'ai changé ma relation avec plusieurs vices que j'avais et que j'ai enfin réussi à me regarder en face. C'est que je suis ultra intense, ultra intense dans mes émotions, que j'ai une hypersensibilité qui est extraordinaire. que je suis super connectée avec la nature, qu'un rien me fait pleurer de joie comme de tristesse, que je suis touchée par un film, par une émotion, par une vulnérabilité, par une authenticité, que des fois, je ne peux même pas expliquer ce que je ressens, à quel point c'est fort, toutes les émotions que j'ai à l'intérieur de moi. Et cette espèce d'intensité émotionnelle, j'ai un peu toujours voulu la foutre sous le tapis, parce que, vous savez, c'est... C'est désagréable, les gens, parfois. Alors, l'intensité dans le positif, on aime encore bien, mais l'intensité dans le négatif, putain, ça fait bader, ça tire vers le bas. Et donc, j'ai dû vraiment être... consciente de ça et de l'accepter pleinement. Et parallèlement à ça, j'ai dû apprendre, et ça c'est vraiment deux personnes que j'aime beaucoup, que j'ai rencontrées cette année, deux personnes très chères à mon cœur, qui m'ont tous les deux dit Assieds-toi dans ta tristesse Mais tu demandes à Kali, Miss Joyeuse, qui s'est collée l'étiquette de la joie tout au long de sa vie, de s'asseoir dans sa tristesse, il y a comme Non, c'est impossible, je ne peux pas m'asseoir dans ma tristesse, je ne peux pas accepter ma tristesse, je ne supporte pas la tristesse et en fait il a vraiment fallu que je transcende et que j'aille voir ce qui se passait que j'aille voir qu'en fait en étant dans ma tristesse je ne suis pas morte même si c'est désagréable, je ne suis pas morte et c'est dans cette espèce de sentiment d'observation de ce qui se passe de sentiment de pourquoi je souffre pourquoi je ne comprends plus ce que j'avais compris avant et c'est comprendre que la souffrance en général elle est hum... Elle est vraiment liée à la dépendance. Ça, c'était une autre grande leçon, mais je la mets ensemble. La souffrance est liée à la dépendance. Alors, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que finalement, chaque fois qu'on est attaché à quelque chose, que ce soit un sentiment, une émotion, un bien matériel, une personne, whatever, dès qu'on est attaché à quelque chose et qu'on n'a plus ce truc, on souffre. Dès qu'on est trop dépendant à une de ces choses-là et qu'on nous l'enlève ou qu'elle n'est plus là, On souffre cette année. Combien de fois est-ce que je n'ai pas répété je veux retrouver la qualité d'avant, je veux retrouver la qualité d'avant Et maintenant, j'ai enfin compris non, non, non, non, non, je ne veux pas du tout retrouver la qualité d'avant parce que je suis en train de défoncer plein de barrières que la qualité d'avant avait tout autour d'elle. Donc, je ne vais pas retourner à la qualité d'avant. Par contre, j'aimerais bien retourner à cet état de sérénité, de joie, de confiance. Il y a plein de choses que j'ai envie de retrouver et le fait de ne plus les avoir crée cette souffrance. En plus, cette sensibilité est vraiment extraordinaire que j'ai remarquée parce que si vous voulez, début de l'année, moi, j'étais sur un petit nuage. J'étais high, j'avais l'impression d'être complètement droguée par l'amour, par le bonheur, par la joie. J'étais aux anges, l'extase, la grâce, touchée par la grâce, enrobée de Dieu, appelez-le comme vous voulez. J'étais dans un état de pur bonheur et je croyais vraiment que ça y est, ça y est, c'est bon, j'ai tout compris. Je peux maintenant aller transmettre au monde entier ce que j'ai appris. Et puis, ça m'est pris comme un boomerang dans la gueule où je me suis dit, mais meuf, tu n'as rien compris du tout. Tu vas continuer à te placer comme élève parce que cette espèce de prétention que tu reçois, elle est dangereuse parce que tu n'as pas fini de comprendre. Et tant que tu n'auras pas accepté que ce qui te pousse à vouloir aider les gens, c'est des émotions que tu ressens et des besoins que tu as d'abord à combler à l'intérieur, tu ne seras pas aussi, comment dire ? J'ai aidé beaucoup de gens dans ma vie. J'ai beaucoup aidé, beaucoup soutenu, beaucoup impacté dans toutes les formations que j'ai données, etc. Il n'y a aucun doute parce que je vibrais haut. Et quand tu vibres haut, évidemment, tu as plein de choses à partager. Mais là, ce qui s'est passé moitié de l'année, là, en avril, mai, j'ai commencé à rentrer dans une... J'ai chuté de fréquence énergétique. Je suis tombée dans des émotions ultra négatives qui étaient notamment la peur, la tristesse, la frustration, l'amertume. La culpabilité, un peu de honte aussi. Et tout ça a fait que je me suis retrouvée dans une position d'ultra-vulnérabilité constante qui a fait que j'ai adopté des comportements. Alors que quand tu vibres haut, moi, c'est ce qui me pousse à vouloir aider, conseiller, servir, être là pour les autres, etc. Donc, c'est vraiment donner, donner, donner, parce que tu es tellement en abondance que tu veux donner, donner, donner. Et puis, à la deuxième phase, j'étais en mode pénurie, manque. Et donc, et je le suis encore un petit peu maintenant, même si je sens vraiment que je suis vers la fin du bordel là, je suis quand même encore très honnêtement dedans. Et donc, c'est toute cette espèce de remise en question, ultra sensibilité aussi, qui me pousse à aller combler mes besoins et aller les chercher chez les autres. Besoin d'attention, besoin d'écoute, besoin d'empathie, besoin de câlin, besoin d'amour, besoin de conseils, besoin de tout ça. Donc, je vais aller comme ce que j'ai jugé. Vous vous souvenez, je disais ce que finalement tu dois juger, tu vas le vivre. J'ai jugé les gens d'être des vampires énergétiques parce qu'on est venus me pomper pendant des années. Parce que justement, petit soleil qui vibre ultra haut, tout le monde vient se servir. Mais avec joie, moi je donnais, vous savez, tiens viens te brancher à moi, je te recharge un petit peu, tiens viens me brancher à moi, je me recharge un petit peu. Moi je me recharge avec les arbres, donc c'était pas vraiment un problème. Sauf que là, je suis tombée dans une fréquence énergétique tellement basse que je ne savais pas où me recharger. Donc il a fallu que j'aille me recharger chez les gens. Et ça m'a poussée du coup à avoir des comportements que je jugeais auparavant. comme négative, vous voyez. C'est tellement passionnant. Vraiment. Et puis ça me permet aussi du coup de me pardonner, puis de pardonner les autres, et de comprendre maintenant que les vampires énergétiques, en fait, je l'ai été. je peux l'accepter et le comprendre. Parce que des fois, je le suis aussi. Et c'est OK. Ce ne sont pas des gens qui sont mauvais, c'est juste des gens qui en manquent, des gens qui ont besoin plus que d'autres. Et justement, c'est à eux qu'il faut apporter le plus d'amour. Mais voilà, au lieu de répondre toujours à son besoin avec les autres, c'est réussir à se l'apporter soi-même, finalement. Et ça, c'est la dernière leçon de 2024. C'est, je peux aller chercher autant que je veux ailleurs. Si je ne l'ai pas là, là... Personne ne sera jamais à la hauteur. Personne ne sera jamais à la hauteur si je ne découvre pas par mes propres moyens comment répondre à mes propres besoins. D'amour, de sécurité, de confiance, d'autonomie, de douceur, de tout. Les autres pourront être d'un soutien extraordinaire. Mais il y a vraiment et vraiment, ils le sont. Mais ils ne combleront jamais ce que je n'arrive pas à combler à l'intérieur de moi. Et c'est là où c'est vraiment, je reviens sur cette notion de besoin, c'est de ma responsabilité de répondre à mes propres besoins. Et c'est celle de personne d'autre. Voilà, voilà, c'était tout pour toutes ces leçons de 2024. Vous avez vu, il y en a eu. Et franchement, quand je les ai notées, parce que moi je les note toute l'année, mes prises de conscience, j'ai vraiment un carnet. Prise de conscience, et chaque année, dès que je comprends un truc, je suis là, oh putain. Et je les note. Et il y en avait 22. Et je vous en ai dit que sept. Après sept, il y en a trois qui sont enrobées dans une. C'est toujours un petit peu ça. Mais c'était ça mon objectif avec vous, c'était de vous présenter un petit peu les plus importantes. Je ne sais pas si ça aura résonné avec vous, si ça a résonné, si vous avez vécu l'une ou l'autre. Venez me contacter, venons, discutons, partageons ensemble ces difficultés. Je serais super curieuse de voir comment est-ce que vous les avez abordés, comment est-ce que vous les avez surmontés, dans quel état vous vous trouvez maintenant. Voilà, toujours un petit bonheur de pouvoir échanger sur ce qui est vivant pour nous. Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2025, un très bon réveillon. Je ne sais pas comment vous allez le fêter, mais que votre cœur soit en paix et votre esprit aussi. et puis surtout toujours beaucoup d'amour et beaucoup de joie c'est tout le mal que je vous souhaite et que je me souhaite aussi merci encore pour votre écoute partagez cet épisode si vous sentez qu'il y a quelqu'un qui a pu vivre quelque chose de similaire et je vous fais un gros gros gros câlin à distance merci encore pour pas d'être là tout simplement je vous embrasse et je vous dis à bientôt

Description

Dans cet épisode sincère et introspectif, je t'emmène dans mon bilan de l'année 2024 : une année intense de défis, mais aussi de profondes leçons de vie.


Je partage mes prises de conscience notamment sur les sujets suivant :


  • L'humilité de reconnaître un sentiment de supériorité

  • Les dynamiques de mes relations

  • Comment j'ai enfin compris ce qu'était la responsabilité émotionnelle

  • L'importance de répondre à nos propres besoins


À travers des exemples concrets et personnels, je vous invite à réfléchir sur votre propre parcours et à accueillir vos émotions pour grandir en harmonie avec vous-même et vos relations.


Venez me dire quelle prise de conscience a résonné le plus pour vous dans les commentaires ou sur Instagram!

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Avec ☀️ et 💖,


Cali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou et bienvenue dans S'aimer mieux, communiquer mieux, le podcast pour celles et ceux qui veulent mettre l'amour, la joie et le sens au cœur de leur vie en apprenant à mieux se comprendre et à mieux communiquer. Je suis Kali, une cheerleader des humains en évolution et créatrice de The Leap Inside. Avec plus de 4 ans d'expérience comme formatrice dans le domaine du développement personnel et de l'entrepreneuriat, j'accompagne aujourd'hui celles et ceux qui veulent suivre leur feu intérieur, cette flamme. qui guide vers une vie authentique, vibrante et pleine de sens. Chaque lundi, je partage des outils concrets, des réflexions et des astuces pour vous aider à vous reconnecter à vous-même et à vivre en alignement avec ce feu intérieur. Si ce podcast résonne avec toi, alors abonne-toi, fais-moi un coucou sur Insta et puis surtout, partage-le. Belle écoute ! Bonjour tout le monde, bienvenue dans ce onzième épisode de S'aimer mieux, communiquer mieux. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui. J'ai très honnêtement l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas enregistré de podcast et c'est un peu le cas. Je me suis un petit peu rendu compte de certaines choses et de certains réajustements qu'il fallait faire et j'attendais d'être aussi dans une énergie très honnêtement, pour être très honnête avec vous, d'être dans une énergie un petit peu... plus... Est-ce que je pourrais utiliser le mot positif ? Je crois oui, dans une énergie un peu plus positive. En tout cas, d'être un petit peu plus apaisée au niveau de mon cœur avant de pouvoir vous partager quoi que ce soit parce que j'ai envie de... Ça me tient vraiment à cœur de vous parler d'un espace qui est confiant et pas d'un espace qui est complètement blessé, si je devais le dire simplement, ça serait ça. Et cette année, c'est ça un petit peu le thème du podcast aujourd'hui. J'ai envie de faire le bilan de 2024, une des années les plus challengeantes de ma vie. Je sais qu'elle a été compliquée pour beaucoup d'entre nous. C'est une année où on a pu se regarder vraiment en face, une année où on a pu regarder beaucoup de choses en face, pas seulement nous-mêmes, aussi nos relations, nos schémas. Et puis, du coup, j'ai envie de vous partager certaines prises de conscience, parce que je pense qu'on est vraiment tous interconnectés, que je ne suis pas toute seule à traverser ce que je traverse. Je me dis que ça peut aider, que ça peut mener à des discussions aussi, que ça peut ouvrir certains esprits. Bref, comme d'habitude, mon but est ici d'être dans le partage, puis aussi pour moi, très honnêtement, de pouvoir dire au revoir à 2024. Là, je vous enregistre, on est le 29, et j'ai envie de dire au revoir à cette année, de lui dire merci. Merci pour tous ces enseignements, merci pour toutes ces difficultés, tu peux t'en aller. Je suis prête pour le nouveau, pour accueillir tout le bon qui s'en vient. Ou pas, mais j'ai quand même l'espoir que le bon s'en vient. Et je vous le souhaite aussi. J'espère bien sûr que vous passez un excellent mois de décembre, que votre cœur est apaisé, que vous vivez un moment qui est dans l'amour en fait. C'est surtout ça, dans l'amour pour vous-même et dans l'amour pour les autres, puis le plus de sérénité possible. Voilà ce que je vous souhaite en cette fin du mois de décembre et en ce début d'année 2025. Donc, pour rentrer directement dans le vif du sujet, 2024, pour moi, je vais commencer par trois mots qui ont caractérisé cette année. Il y a le mot intensité évidemment, le mot connexion et puis le mot ouverture Tout simplement parce que j'ai vécu des émotions qui ont été très intenses, que j'ai connectées d'une manière vraiment différente, autant avec des nouvelles personnes, une nouvelle culture, un nouveau pays, mais également à travers une nouvelle manière de voir comment les gens sont le reflet de moi-même. Mais j'en viendrai, je vais y venir juste après. Et puis la troisième, c'est l'ouverture parce que j'ai vraiment, c'était une année d'ouverture d'esprit, une année d'ouverture du cœur, puis une année d'ouverture à une nouvelle qualité que je ne connaissais pas et je vais en venir aussi. Donc en fait, vous savez, moi, je pense qu'on traverse les épreuves pour nous permettre d'être à la hauteur de ce qu'on souhaite. Et ce qu'on souhaite, c'est quelque chose qui vient vraiment des tripes, mais c'est aussi vraiment des besoins, des choix qu'on fait en fait. Et si vous voulez, moi, cette année, ça a été le lancement du podcast. Donc, s'aimer mieux, communiquer mieux. Donc, vous comprendrez que mon but dans la vie, c'est vraiment ça. C'est d'apprendre à aimer plus sainement moi-même, les autres, être aimé. Du coup, plus sainement aussi, mieux me comprendre, de mieux communiquer, de mieux m'exprimer. Et puis de... Et justement que les autres communiquent d'une manière qui soit plus adéquate avec moi, tout part par soi. Mais le but, c'est que je veux donner ce que je veux recevoir aussi. C'est un peu toujours ça qu'on veut. J'ai l'impression en tout cas. Et donc, si vous voulez, il y a quelque chose aussi d'hyper important pour moi que j'ai demandé, que j'ai vraiment souhaité à travers tout ça, c'est de l'humilité. Et ça a été l'une des plus grosses leçons de cette année. C'est que j'apprends de plus en plus à être une femme humble. Comment ça s'est manifesté finalement, ces demandes d'humilité, ça s'est manifesté de trois manières dans mon quotidien, dans cette année en tout cas. La première chose que j'ai dû apprendre, c'est qu'on doit être, on est deux dans une relation. On est deux dans une relation, donc je ne suis pas toute seule à ressentir des choses, je ne suis pas toute seule à provoquer des choses. On est vraiment, il y a une dynamique dans une relation, que ce soit une relation de couple, une relation d'amitié, une relation familiale. une relation avec un inconnu au travail, whatever, il y a toujours deux personnes qui contribuent à une situation. Et donc, ce n'est jamais entièrement de la faute de l'autre et ce n'est jamais entièrement de notre faute à nous non plus. Et donc, avoir cette humilité de savoir se dire, tiens, finalement, si je prenais un pas de recul et que j'observais la dynamique au lieu de partir d'un espace qui vient seulement de mon cœur, qui boude et qui est en mode victime, etc. La deuxième chose qui m'a rapprochée un petit peu de mon humilité cette année, et ça a été vraiment l'une des plus désagréables, c'est me rendre compte qu'il y a en effet une partie de moi qui se sent plus consciente que d'autres gens, qui se sent plus aimante, qui aime mieux, qui comprend mieux, qui est plus chanceuse. Et tout ça, en fait, si vous voulez, cette espèce de sentiment qu'on peut appeler un sentiment de supériorité, il n'est pas lié au fait que je sois meilleure que toi. Il est juste lié au fait que j'ai l'impression dans mon fort intérieur que je comprends plus de choses que la plupart des gens. Le problème de ce sentiment-là, que je ne voulais absolument pas regarder avant, parce qu'il y a vraiment une partie de moi aussi qui est en mode, je ne me sens pas supérieure aux autres. Mais il a fallu que je le regarde pour que je comprenne un petit peu les dynamiques dans lesquelles je rentre au niveau de mes relations aussi. C'est cette espèce de sentiment que je sais mieux que d'autres, que je comprends mieux que, que j'ai plus de conscience que, que j'ai plus de compréhension, etc. Eh bien, ça crée une division entre moi et les autres. Et par définition, ça me met dans une position de, puisque je sais mieux, je vais te dire. Donc, ça m'enlève ma capacité d'écoute. Ça m'enlève une ouverture par rapport à l'autre. C'est comme si je coupais l'herbe sous le pied de l'autre en lui donnant même pas le choix de me montrer ce qu'il avait à me montrer. Je me place rarement dans une position d'élève quand c'est comme ça. Puis ça, ça a été très beau de le remarquer parce que c'est l'une des premières choses qui est arrivée cette année où je me suis vraiment pris en pleine gueule ce côté. En fait, je suis clairement au même niveau que tout le monde. C'est juste qu'on comprend des choses à des moments différents, mais je ne suis supérieur à personne. La troisième claque d'humilité a été aussi très intéressante. Elle a été sur le fait que pour pouvoir aimer mieux les autres, pour pouvoir mieux les comprendre, eh bien, il fallait que je traverse et que je vive moi-même ce que je jugeais de mal chez l'autre. Ou en tout cas, ce que je ne comprenais pas chez l'autre. Et moi, vous savez, je suis très joie, amour, bonheur, paillettes, licornes et tout ce qu'on veut. Et donc, j'ai toujours un peu rejeté ce que je ne comprenais pas chez les autres. Et qu'est-ce que je ne comprenais pas ? C'était justement ce côté un peu dark, ce côté un peu dépressif de j'ai le goût de rien, j'ai envie de rien, je ne suis pas d'accord avec tout. Ce côté négatif, ce côté, cette espèce de noirceur que certaines personnes portent sur leurs épaules. Le fait qu'il y ait des vampires énergétiques. qui viennent voler notre énergie. Bref, toutes ces choses-là, le manque de conscience, le manque de cohérence, c'est beaucoup de choses que j'ai jugées chez les autres énormément pour finalement devoir les traverser moi-même cette année et pour comprendre que finalement, la meilleure manière d'arrêter de juger l'autre, c'est d'accepter qu'on a cette partie-là en nous qui peut aussi se manifester à tout moment. Donc je vous dis, ça n'a pas été très beau, mais c'est ça le tableau pour le moment. Et enfin, la dernière chose au niveau de cette leçon d'humilité, c'est de comprendre que, vous savez, moi, je disais il y a quelques années, genre ça, ça ne m'appartient pas. Ça, ça ne m'appartient pas. Ça t'appartient à toi. Il y a une partie très vraie là-dedans, notamment lorsqu'on est critiqué, lorsque... Bref, pour plusieurs manières, il y a vraiment beaucoup d'ouvraies dans le fait que ça ne nous appartienne pas. Mais dès qu'on est en réaction face à ce que quelqu'un nous a dit, et je prends un exemple. Justement le fait qu'on m'ait dit que j'étais incohérente. ou bien que je ne faisais pas ce que je disais, j'étais en réaction totale. J'étais là en mode, quoi ? Mais si, évidemment, que je fais ce que je dis. Comment ça ? Ça t'appartient ? Ça ne m'appartient pas ? Occupe-toi de tes affaires, puis arrête de me dire que moi, je suis incohérente. Si en fait, celui qui est incohérent ici, c'est toi. Et donc, je prends la patate chaude, je la rebalance. Je fais là, mais bon, ça ne m'appartient pas. En fait, ce n'était pas moi, c'était lui. Et ce que je me suis rendue compte cette année, c'est que j'ai appris à prendre la patate chaude, à me laisser... me brûler les mains et puis lâcher la patate et me dire j'ai les mains brûlées. Elles ne m'appartenaient pas, mais j'ai les mains brûlées. Et maintenant, je regarde mes mains brûlées et je me dis, OK, qu'est-ce qui m'appartient ici ? Il y a quelque chose qui m'appartient. Le fait que je me sente attaquée, ça m'appartient. Le fait que je me sente touchée, ça m'appartient. Le fait que ta tristesse me rende triste, ça, ça m'appartient, le fait que je sois triste. Et donc, j'ai appris à prendre ma responsabilité émotionnelle, ce qui a aussi été quelque chose de très compliqué, puisque pendant des années, j'aimais vraiment rendre à l'autre ce qui appartenait à l'autre, en me disant, ça ne m'appartient pas. Et j'ai appris à prendre ce qui m'appartenait, pas plus que ce qui m'appartient, mais quand même prendre ce qui m'appartient. Parce que dès qu'on est en réaction, on a quelque chose à regarder. Et ça, j'en suis intimement convaincue. Mais bon. On verra aussi que finalement les convictions elles sont faites pour être pétées et c'est bien juste. La deuxième grande leçon cette année c'est rien n'est acquis. Ni ma joie, ni mon état d'esprit, ni une relation. J'entends ma maman qui me dit derrière au moins si l'amour de ta mère. C'est vrai que l'amour de ma maman serait sans doute quelque chose qui est bien acquis. Mais au-delà de ça il n'y a pas grand chose qui est acquis. On ne peut pas se reposer sur grand chose vous voyez. Et ça je m'en suis rendu compte cette année parce que... Après sept ans de travail de développement personnel, de justement travailler mon état d'esprit, observer mes pensées, développer des rituels qui sont tac, tac, tac. Eh bien, je me suis rendu compte que tout pouvait foutre le camp en un rien de temps et que c'est pour ça qu'on est en perpétuel mouvement. En fait, il y a vraiment cette espèce de côté de prétention auquel je dis au revoir. En 2024, je le laisse au passé, la prétention. La prétention de croire que, encore une fois, je reviens au sentiment de supériorité, que je suis plus consciente, que j'ai plus de chance, que j'ai un état d'esprit plus joyeux, que je suis plus ceci, plus cela, bye bye. Parce qu'en réalité, je l'ai expérimenté, tout peut foutre le camp. De ma foi à ma joie, à ma confiance et à certaines choses que je pensais acquises éternellement, non. Ça peut foutre le camp et je suis en train vraiment d'accepter cette espèce de réalignement constant qu'on est. cyclique, on est en perpétuel mouvement et c'est ok qu'il y ait des choses qui foutent le camp pour pouvoir revenir d'une meilleure manière c'est finalement apprendre se perdre, réapprendre la troisième chose c'est vraiment lié à l'autre aux autres, toujours c'est que l'autre est mon miroir et je suis le miroir de l'autre on se fait, on se déclenche tout le temps on se déclenche on vient se chercher, on est en réaction boum derrière les réactions, il y a une compréhension à aller chercher. Et tant qu'on remettra ça sur la faute de l'autre, on ne prend pas notre pouvoir d'évolution. Et ça, c'est vraiment quelque chose que j'ai intimement compris. Je vous l'ai expliqué déjà par rapport à la partie de l'humilité, mais c'est réussir à prendre sa patate et à se regarder les mains qui brûlent et à se dire, l'autre n'est pas là pour m'emmerder, l'autre est mon miroir, tout le temps. Parce que s'il n'est pas mon miroir, il n'y a aucune réaction de ma part. Je pense que c'est vraiment à travers les relations qu'on a la meilleure manière de se comprendre et de se libérer de certaines choses. Chaque chose que je rejette chez l'autre est quelque chose que je dois comprendre chez moi et que je dois pardonner. Sinon, je ne le rejette pas et tout va bien. Je trace ma route. Vous voyez, je ne suis pas affectée. C'est que c'est OK. C'est dès que j'ai l'air d'être un petit peu en réaction, là, il y a quelque chose à regarder. Et du coup, ça va être vraiment facile, vous savez, de rompre, d'arrêter une relation. Ah, c'est trop, c'est trop. trop dur pour moi, donc j'arrête. Je vais couper les ponts avec mon père. Je vais rompre avec mon copain. Je vais arrêter de voir tel ou tel ami. Voilà toutes les attitudes qu'on peut avoir lorsqu'on se sent attaqué, qu'on se sent mis en danger. Pourquoi ? Parce qu'on a l'impression finalement que c'est toujours de la faute des autres. Mais lorsqu'on comprend qu'il y a quelque chose qu'on doit venir chercher et accepter et pardonner, eh bien c'est là qu'on peut en fait rompre le cycle. Tout ce que tu rejettes et que tu n'acceptes pas, tu vas devoir finir par l'accepter parce que c'est une source de souffrance chez toi. C'est un rejet que tu as. Tu dois y faire face. Pour moi, je pense qu'on n'a pas le choix. Ou alors on s'isole dans une grotte et puis terminé, bonsoir, on est en contact avec personne. Mais pas l'impression que c'est ça la vie. La quatrième leçon, c'est finalement chacun, on est tous sur terre pour répondre à nos propres besoins. Et on a tous les mêmes besoins. Et donc, ça c'est grâce à la communication non-violente que j'ai vraiment compris, c'est qu'on part d'une pensée pour aller vers une émotion et comprendre le besoin qui est associé. Et lorsqu'on fait cette espèce de travail d'étroits, on arrive vraiment à se libérer, parce qu'on arrive à nommer le besoin. Par exemple, cette année, moi, j'ai réussi à mettre le besoin sur le fait que j'avais vraiment besoin de me sentir en paix avec le fait qu'être moi puisse provoquer de l'inconfort chez les autres. Et que du coup, alors que je suis juste simplement moi-même et que je suis dans l'amour et que j'ai envie d'être, que j'ai l'intention d'être bienveillante, d'être joyeuse, d'apporter de la joie au cœur, etc. Eh bien, en face de moi, si j'ai une personne qui est blessée, qui n'est pas capable de recevoir autant de joie, elle va être dérangée par mon énergie. Et donc, elle va me rejeter. Et donc, réussir à accepter et à être en paix que le fait que finalement, je provoque chez les autres, je peux les blesser malgré moi, en fait. Je peux les blesser en étant simplement moi-même. Eh bien, ça, ça éterne mes besoins. C'est l'acceptation et être en paix avec ça. La cinquième leçon, assez grandiose, c'est... Les vérités doivent être pétées. Donc, ma vérité, alors là je parle vraiment de la vérité, ce sont des croyances. J'ai passé les 27 premières années de ma vie à construire des croyances inconscientes. Et puis, j'ai passé 7 ans à déconstruire certaines croyances et à en réimplanter d'autres. Ok, c'est ce que j'ai fait là ces 7 dernières années, je me suis clairement reformatée à plein de niveaux. Mais du coup, je me suis détachée de certaines choses pour me rattacher à d'autres. Et là, cette année-ci, ce que j'ai compris, c'est qu'il fallait que je pète encore. plus de choses sur lesquelles j'avais choisi volontairement de me réattacher. Je vous donne un exemple. Un exemple que j'avais début d'année, et je l'ai eu ces deux, trois dernières années, je me le suis vraiment ancré, c'est la croyance dans le mauvais œil. Et donc c'est la croyance qu'il y avait des gens qui avaient le pouvoir de m'envoyer une énergie négative par la pensée, et que ça venait à affecter directement ma vie. Donc qu'est-ce qui se passe ? Et je le croyais parce que j'en ai fait l'expérience. En tout cas, du moins, j'avais l'impression. Tu ne crois pas aux choses pour rien. Et en fait, j'ai été surprise de me rendre compte que cette croyance est une pensée. Et comme n'importe quelle pensée, n'importe quelle croyance, plus tu lui donnes du jus, plus tu la rends réelle. Mais si tu arrêtes d'y croire et si tu t'impliques une autre croyance qui est qu'en fait, je suis constamment protégée malgré les énergies négatives des autres, eh bien, tu vas pouvoir observer un espèce d'effet inverse. Alors, c'est vraiment ça. J'ai décidé d'arrêter de croire aux mauvais oeils. Et ça m'a permis de m'ouvrir encore plus l'esprit parce que si... finalement je ne suis pas affectée par l'inconscience et les énergies négatives des autres et bien qu'est-ce qui reste ? et là c'est beau parce qu'il reste une protection il reste quelque chose de grandiose derrière qui me va aussi complètement bien. Il y a aussi cette espèce de, vous savez chaque fois qu'on a une croyance, une vérité qui est incarnée en nous et qu'on s'y accroche dur comme fer c'est ma vérité, je sais que j'ai raison parce que c'est c'est mon expérience de vie, c'est à ça que je m'attache, etc. Chaque fois qu'on a cette espèce de croyance, cette vérité, on va un peu se couper des autres. Parce que par définition, ma vérité, c'est dans mon monde, c'est mon film à moi. Eh bien, naturellement, elle devrait être la vraie pour toi, vu que regarde ce que moi j'ai expérimenté. Donc voilà ce que je te donne, je t'impose ma vérité. Sauf que l'autre en face, il a peut-être une totale autre vérité. Et ça ne veut pas dire que la tienne est meilleure ou que la sienne est moins bonne. Ça veut juste dire que vous avez des expériences de vie qui sont complètement différentes. Et donc là, si vous voulez péter des vérités, péter des croyances, c'est ouvrir l'esprit, c'est ouvrir le cœur. Et c'est finalement se dire, ah c'est intéressant, tu penses différemment. Pourquoi ? Pourquoi toi tu ne crois pas ça ? Moi je crois ça. Pourquoi toi tu ne crois pas ça ? Et c'est la meilleure manière de s'ouvrir à l'autre. Donc péter ses croyances est une excellente chose, parce que plus on pète nos croyances, plus on s'ouvre à ce qu'on ne sait pas encore. Alors la sixième leçon. Si vous voulez, moi, je n'aime pas les cases. Je crois que je vous l'ai dit. Je n'aime pas les cases. Pourtant, je suis une femme pleine de convictions et j'ai plein de croyances, etc. Mais je n'aime pas me mettre dans une case. Cela dit, là, j'ai bien dû admettre quelque chose cette année que j'ai vraiment compris depuis que j'ai changé ma relation avec l'alcool, depuis que j'ai changé ma relation avec plusieurs vices que j'avais et que j'ai enfin réussi à me regarder en face. C'est que je suis ultra intense, ultra intense dans mes émotions, que j'ai une hypersensibilité qui est extraordinaire. que je suis super connectée avec la nature, qu'un rien me fait pleurer de joie comme de tristesse, que je suis touchée par un film, par une émotion, par une vulnérabilité, par une authenticité, que des fois, je ne peux même pas expliquer ce que je ressens, à quel point c'est fort, toutes les émotions que j'ai à l'intérieur de moi. Et cette espèce d'intensité émotionnelle, j'ai un peu toujours voulu la foutre sous le tapis, parce que, vous savez, c'est... C'est désagréable, les gens, parfois. Alors, l'intensité dans le positif, on aime encore bien, mais l'intensité dans le négatif, putain, ça fait bader, ça tire vers le bas. Et donc, j'ai dû vraiment être... consciente de ça et de l'accepter pleinement. Et parallèlement à ça, j'ai dû apprendre, et ça c'est vraiment deux personnes que j'aime beaucoup, que j'ai rencontrées cette année, deux personnes très chères à mon cœur, qui m'ont tous les deux dit Assieds-toi dans ta tristesse Mais tu demandes à Kali, Miss Joyeuse, qui s'est collée l'étiquette de la joie tout au long de sa vie, de s'asseoir dans sa tristesse, il y a comme Non, c'est impossible, je ne peux pas m'asseoir dans ma tristesse, je ne peux pas accepter ma tristesse, je ne supporte pas la tristesse et en fait il a vraiment fallu que je transcende et que j'aille voir ce qui se passait que j'aille voir qu'en fait en étant dans ma tristesse je ne suis pas morte même si c'est désagréable, je ne suis pas morte et c'est dans cette espèce de sentiment d'observation de ce qui se passe de sentiment de pourquoi je souffre pourquoi je ne comprends plus ce que j'avais compris avant et c'est comprendre que la souffrance en général elle est hum... Elle est vraiment liée à la dépendance. Ça, c'était une autre grande leçon, mais je la mets ensemble. La souffrance est liée à la dépendance. Alors, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que finalement, chaque fois qu'on est attaché à quelque chose, que ce soit un sentiment, une émotion, un bien matériel, une personne, whatever, dès qu'on est attaché à quelque chose et qu'on n'a plus ce truc, on souffre. Dès qu'on est trop dépendant à une de ces choses-là et qu'on nous l'enlève ou qu'elle n'est plus là, On souffre cette année. Combien de fois est-ce que je n'ai pas répété je veux retrouver la qualité d'avant, je veux retrouver la qualité d'avant Et maintenant, j'ai enfin compris non, non, non, non, non, je ne veux pas du tout retrouver la qualité d'avant parce que je suis en train de défoncer plein de barrières que la qualité d'avant avait tout autour d'elle. Donc, je ne vais pas retourner à la qualité d'avant. Par contre, j'aimerais bien retourner à cet état de sérénité, de joie, de confiance. Il y a plein de choses que j'ai envie de retrouver et le fait de ne plus les avoir crée cette souffrance. En plus, cette sensibilité est vraiment extraordinaire que j'ai remarquée parce que si vous voulez, début de l'année, moi, j'étais sur un petit nuage. J'étais high, j'avais l'impression d'être complètement droguée par l'amour, par le bonheur, par la joie. J'étais aux anges, l'extase, la grâce, touchée par la grâce, enrobée de Dieu, appelez-le comme vous voulez. J'étais dans un état de pur bonheur et je croyais vraiment que ça y est, ça y est, c'est bon, j'ai tout compris. Je peux maintenant aller transmettre au monde entier ce que j'ai appris. Et puis, ça m'est pris comme un boomerang dans la gueule où je me suis dit, mais meuf, tu n'as rien compris du tout. Tu vas continuer à te placer comme élève parce que cette espèce de prétention que tu reçois, elle est dangereuse parce que tu n'as pas fini de comprendre. Et tant que tu n'auras pas accepté que ce qui te pousse à vouloir aider les gens, c'est des émotions que tu ressens et des besoins que tu as d'abord à combler à l'intérieur, tu ne seras pas aussi, comment dire ? J'ai aidé beaucoup de gens dans ma vie. J'ai beaucoup aidé, beaucoup soutenu, beaucoup impacté dans toutes les formations que j'ai données, etc. Il n'y a aucun doute parce que je vibrais haut. Et quand tu vibres haut, évidemment, tu as plein de choses à partager. Mais là, ce qui s'est passé moitié de l'année, là, en avril, mai, j'ai commencé à rentrer dans une... J'ai chuté de fréquence énergétique. Je suis tombée dans des émotions ultra négatives qui étaient notamment la peur, la tristesse, la frustration, l'amertume. La culpabilité, un peu de honte aussi. Et tout ça a fait que je me suis retrouvée dans une position d'ultra-vulnérabilité constante qui a fait que j'ai adopté des comportements. Alors que quand tu vibres haut, moi, c'est ce qui me pousse à vouloir aider, conseiller, servir, être là pour les autres, etc. Donc, c'est vraiment donner, donner, donner, parce que tu es tellement en abondance que tu veux donner, donner, donner. Et puis, à la deuxième phase, j'étais en mode pénurie, manque. Et donc, et je le suis encore un petit peu maintenant, même si je sens vraiment que je suis vers la fin du bordel là, je suis quand même encore très honnêtement dedans. Et donc, c'est toute cette espèce de remise en question, ultra sensibilité aussi, qui me pousse à aller combler mes besoins et aller les chercher chez les autres. Besoin d'attention, besoin d'écoute, besoin d'empathie, besoin de câlin, besoin d'amour, besoin de conseils, besoin de tout ça. Donc, je vais aller comme ce que j'ai jugé. Vous vous souvenez, je disais ce que finalement tu dois juger, tu vas le vivre. J'ai jugé les gens d'être des vampires énergétiques parce qu'on est venus me pomper pendant des années. Parce que justement, petit soleil qui vibre ultra haut, tout le monde vient se servir. Mais avec joie, moi je donnais, vous savez, tiens viens te brancher à moi, je te recharge un petit peu, tiens viens me brancher à moi, je me recharge un petit peu. Moi je me recharge avec les arbres, donc c'était pas vraiment un problème. Sauf que là, je suis tombée dans une fréquence énergétique tellement basse que je ne savais pas où me recharger. Donc il a fallu que j'aille me recharger chez les gens. Et ça m'a poussée du coup à avoir des comportements que je jugeais auparavant. comme négative, vous voyez. C'est tellement passionnant. Vraiment. Et puis ça me permet aussi du coup de me pardonner, puis de pardonner les autres, et de comprendre maintenant que les vampires énergétiques, en fait, je l'ai été. je peux l'accepter et le comprendre. Parce que des fois, je le suis aussi. Et c'est OK. Ce ne sont pas des gens qui sont mauvais, c'est juste des gens qui en manquent, des gens qui ont besoin plus que d'autres. Et justement, c'est à eux qu'il faut apporter le plus d'amour. Mais voilà, au lieu de répondre toujours à son besoin avec les autres, c'est réussir à se l'apporter soi-même, finalement. Et ça, c'est la dernière leçon de 2024. C'est, je peux aller chercher autant que je veux ailleurs. Si je ne l'ai pas là, là... Personne ne sera jamais à la hauteur. Personne ne sera jamais à la hauteur si je ne découvre pas par mes propres moyens comment répondre à mes propres besoins. D'amour, de sécurité, de confiance, d'autonomie, de douceur, de tout. Les autres pourront être d'un soutien extraordinaire. Mais il y a vraiment et vraiment, ils le sont. Mais ils ne combleront jamais ce que je n'arrive pas à combler à l'intérieur de moi. Et c'est là où c'est vraiment, je reviens sur cette notion de besoin, c'est de ma responsabilité de répondre à mes propres besoins. Et c'est celle de personne d'autre. Voilà, voilà, c'était tout pour toutes ces leçons de 2024. Vous avez vu, il y en a eu. Et franchement, quand je les ai notées, parce que moi je les note toute l'année, mes prises de conscience, j'ai vraiment un carnet. Prise de conscience, et chaque année, dès que je comprends un truc, je suis là, oh putain. Et je les note. Et il y en avait 22. Et je vous en ai dit que sept. Après sept, il y en a trois qui sont enrobées dans une. C'est toujours un petit peu ça. Mais c'était ça mon objectif avec vous, c'était de vous présenter un petit peu les plus importantes. Je ne sais pas si ça aura résonné avec vous, si ça a résonné, si vous avez vécu l'une ou l'autre. Venez me contacter, venons, discutons, partageons ensemble ces difficultés. Je serais super curieuse de voir comment est-ce que vous les avez abordés, comment est-ce que vous les avez surmontés, dans quel état vous vous trouvez maintenant. Voilà, toujours un petit bonheur de pouvoir échanger sur ce qui est vivant pour nous. Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2025, un très bon réveillon. Je ne sais pas comment vous allez le fêter, mais que votre cœur soit en paix et votre esprit aussi. et puis surtout toujours beaucoup d'amour et beaucoup de joie c'est tout le mal que je vous souhaite et que je me souhaite aussi merci encore pour votre écoute partagez cet épisode si vous sentez qu'il y a quelqu'un qui a pu vivre quelque chose de similaire et je vous fais un gros gros gros câlin à distance merci encore pour pas d'être là tout simplement je vous embrasse et je vous dis à bientôt

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Description

Dans cet épisode sincère et introspectif, je t'emmène dans mon bilan de l'année 2024 : une année intense de défis, mais aussi de profondes leçons de vie.


Je partage mes prises de conscience notamment sur les sujets suivant :


  • L'humilité de reconnaître un sentiment de supériorité

  • Les dynamiques de mes relations

  • Comment j'ai enfin compris ce qu'était la responsabilité émotionnelle

  • L'importance de répondre à nos propres besoins


À travers des exemples concrets et personnels, je vous invite à réfléchir sur votre propre parcours et à accueillir vos émotions pour grandir en harmonie avec vous-même et vos relations.


Venez me dire quelle prise de conscience a résonné le plus pour vous dans les commentaires ou sur Instagram!

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Avec ☀️ et 💖,


Cali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou et bienvenue dans S'aimer mieux, communiquer mieux, le podcast pour celles et ceux qui veulent mettre l'amour, la joie et le sens au cœur de leur vie en apprenant à mieux se comprendre et à mieux communiquer. Je suis Kali, une cheerleader des humains en évolution et créatrice de The Leap Inside. Avec plus de 4 ans d'expérience comme formatrice dans le domaine du développement personnel et de l'entrepreneuriat, j'accompagne aujourd'hui celles et ceux qui veulent suivre leur feu intérieur, cette flamme. qui guide vers une vie authentique, vibrante et pleine de sens. Chaque lundi, je partage des outils concrets, des réflexions et des astuces pour vous aider à vous reconnecter à vous-même et à vivre en alignement avec ce feu intérieur. Si ce podcast résonne avec toi, alors abonne-toi, fais-moi un coucou sur Insta et puis surtout, partage-le. Belle écoute ! Bonjour tout le monde, bienvenue dans ce onzième épisode de S'aimer mieux, communiquer mieux. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui. J'ai très honnêtement l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas enregistré de podcast et c'est un peu le cas. Je me suis un petit peu rendu compte de certaines choses et de certains réajustements qu'il fallait faire et j'attendais d'être aussi dans une énergie très honnêtement, pour être très honnête avec vous, d'être dans une énergie un petit peu... plus... Est-ce que je pourrais utiliser le mot positif ? Je crois oui, dans une énergie un peu plus positive. En tout cas, d'être un petit peu plus apaisée au niveau de mon cœur avant de pouvoir vous partager quoi que ce soit parce que j'ai envie de... Ça me tient vraiment à cœur de vous parler d'un espace qui est confiant et pas d'un espace qui est complètement blessé, si je devais le dire simplement, ça serait ça. Et cette année, c'est ça un petit peu le thème du podcast aujourd'hui. J'ai envie de faire le bilan de 2024, une des années les plus challengeantes de ma vie. Je sais qu'elle a été compliquée pour beaucoup d'entre nous. C'est une année où on a pu se regarder vraiment en face, une année où on a pu regarder beaucoup de choses en face, pas seulement nous-mêmes, aussi nos relations, nos schémas. Et puis, du coup, j'ai envie de vous partager certaines prises de conscience, parce que je pense qu'on est vraiment tous interconnectés, que je ne suis pas toute seule à traverser ce que je traverse. Je me dis que ça peut aider, que ça peut mener à des discussions aussi, que ça peut ouvrir certains esprits. Bref, comme d'habitude, mon but est ici d'être dans le partage, puis aussi pour moi, très honnêtement, de pouvoir dire au revoir à 2024. Là, je vous enregistre, on est le 29, et j'ai envie de dire au revoir à cette année, de lui dire merci. Merci pour tous ces enseignements, merci pour toutes ces difficultés, tu peux t'en aller. Je suis prête pour le nouveau, pour accueillir tout le bon qui s'en vient. Ou pas, mais j'ai quand même l'espoir que le bon s'en vient. Et je vous le souhaite aussi. J'espère bien sûr que vous passez un excellent mois de décembre, que votre cœur est apaisé, que vous vivez un moment qui est dans l'amour en fait. C'est surtout ça, dans l'amour pour vous-même et dans l'amour pour les autres, puis le plus de sérénité possible. Voilà ce que je vous souhaite en cette fin du mois de décembre et en ce début d'année 2025. Donc, pour rentrer directement dans le vif du sujet, 2024, pour moi, je vais commencer par trois mots qui ont caractérisé cette année. Il y a le mot intensité évidemment, le mot connexion et puis le mot ouverture Tout simplement parce que j'ai vécu des émotions qui ont été très intenses, que j'ai connectées d'une manière vraiment différente, autant avec des nouvelles personnes, une nouvelle culture, un nouveau pays, mais également à travers une nouvelle manière de voir comment les gens sont le reflet de moi-même. Mais j'en viendrai, je vais y venir juste après. Et puis la troisième, c'est l'ouverture parce que j'ai vraiment, c'était une année d'ouverture d'esprit, une année d'ouverture du cœur, puis une année d'ouverture à une nouvelle qualité que je ne connaissais pas et je vais en venir aussi. Donc en fait, vous savez, moi, je pense qu'on traverse les épreuves pour nous permettre d'être à la hauteur de ce qu'on souhaite. Et ce qu'on souhaite, c'est quelque chose qui vient vraiment des tripes, mais c'est aussi vraiment des besoins, des choix qu'on fait en fait. Et si vous voulez, moi, cette année, ça a été le lancement du podcast. Donc, s'aimer mieux, communiquer mieux. Donc, vous comprendrez que mon but dans la vie, c'est vraiment ça. C'est d'apprendre à aimer plus sainement moi-même, les autres, être aimé. Du coup, plus sainement aussi, mieux me comprendre, de mieux communiquer, de mieux m'exprimer. Et puis de... Et justement que les autres communiquent d'une manière qui soit plus adéquate avec moi, tout part par soi. Mais le but, c'est que je veux donner ce que je veux recevoir aussi. C'est un peu toujours ça qu'on veut. J'ai l'impression en tout cas. Et donc, si vous voulez, il y a quelque chose aussi d'hyper important pour moi que j'ai demandé, que j'ai vraiment souhaité à travers tout ça, c'est de l'humilité. Et ça a été l'une des plus grosses leçons de cette année. C'est que j'apprends de plus en plus à être une femme humble. Comment ça s'est manifesté finalement, ces demandes d'humilité, ça s'est manifesté de trois manières dans mon quotidien, dans cette année en tout cas. La première chose que j'ai dû apprendre, c'est qu'on doit être, on est deux dans une relation. On est deux dans une relation, donc je ne suis pas toute seule à ressentir des choses, je ne suis pas toute seule à provoquer des choses. On est vraiment, il y a une dynamique dans une relation, que ce soit une relation de couple, une relation d'amitié, une relation familiale. une relation avec un inconnu au travail, whatever, il y a toujours deux personnes qui contribuent à une situation. Et donc, ce n'est jamais entièrement de la faute de l'autre et ce n'est jamais entièrement de notre faute à nous non plus. Et donc, avoir cette humilité de savoir se dire, tiens, finalement, si je prenais un pas de recul et que j'observais la dynamique au lieu de partir d'un espace qui vient seulement de mon cœur, qui boude et qui est en mode victime, etc. La deuxième chose qui m'a rapprochée un petit peu de mon humilité cette année, et ça a été vraiment l'une des plus désagréables, c'est me rendre compte qu'il y a en effet une partie de moi qui se sent plus consciente que d'autres gens, qui se sent plus aimante, qui aime mieux, qui comprend mieux, qui est plus chanceuse. Et tout ça, en fait, si vous voulez, cette espèce de sentiment qu'on peut appeler un sentiment de supériorité, il n'est pas lié au fait que je sois meilleure que toi. Il est juste lié au fait que j'ai l'impression dans mon fort intérieur que je comprends plus de choses que la plupart des gens. Le problème de ce sentiment-là, que je ne voulais absolument pas regarder avant, parce qu'il y a vraiment une partie de moi aussi qui est en mode, je ne me sens pas supérieure aux autres. Mais il a fallu que je le regarde pour que je comprenne un petit peu les dynamiques dans lesquelles je rentre au niveau de mes relations aussi. C'est cette espèce de sentiment que je sais mieux que d'autres, que je comprends mieux que, que j'ai plus de conscience que, que j'ai plus de compréhension, etc. Eh bien, ça crée une division entre moi et les autres. Et par définition, ça me met dans une position de, puisque je sais mieux, je vais te dire. Donc, ça m'enlève ma capacité d'écoute. Ça m'enlève une ouverture par rapport à l'autre. C'est comme si je coupais l'herbe sous le pied de l'autre en lui donnant même pas le choix de me montrer ce qu'il avait à me montrer. Je me place rarement dans une position d'élève quand c'est comme ça. Puis ça, ça a été très beau de le remarquer parce que c'est l'une des premières choses qui est arrivée cette année où je me suis vraiment pris en pleine gueule ce côté. En fait, je suis clairement au même niveau que tout le monde. C'est juste qu'on comprend des choses à des moments différents, mais je ne suis supérieur à personne. La troisième claque d'humilité a été aussi très intéressante. Elle a été sur le fait que pour pouvoir aimer mieux les autres, pour pouvoir mieux les comprendre, eh bien, il fallait que je traverse et que je vive moi-même ce que je jugeais de mal chez l'autre. Ou en tout cas, ce que je ne comprenais pas chez l'autre. Et moi, vous savez, je suis très joie, amour, bonheur, paillettes, licornes et tout ce qu'on veut. Et donc, j'ai toujours un peu rejeté ce que je ne comprenais pas chez les autres. Et qu'est-ce que je ne comprenais pas ? C'était justement ce côté un peu dark, ce côté un peu dépressif de j'ai le goût de rien, j'ai envie de rien, je ne suis pas d'accord avec tout. Ce côté négatif, ce côté, cette espèce de noirceur que certaines personnes portent sur leurs épaules. Le fait qu'il y ait des vampires énergétiques. qui viennent voler notre énergie. Bref, toutes ces choses-là, le manque de conscience, le manque de cohérence, c'est beaucoup de choses que j'ai jugées chez les autres énormément pour finalement devoir les traverser moi-même cette année et pour comprendre que finalement, la meilleure manière d'arrêter de juger l'autre, c'est d'accepter qu'on a cette partie-là en nous qui peut aussi se manifester à tout moment. Donc je vous dis, ça n'a pas été très beau, mais c'est ça le tableau pour le moment. Et enfin, la dernière chose au niveau de cette leçon d'humilité, c'est de comprendre que, vous savez, moi, je disais il y a quelques années, genre ça, ça ne m'appartient pas. Ça, ça ne m'appartient pas. Ça t'appartient à toi. Il y a une partie très vraie là-dedans, notamment lorsqu'on est critiqué, lorsque... Bref, pour plusieurs manières, il y a vraiment beaucoup d'ouvraies dans le fait que ça ne nous appartienne pas. Mais dès qu'on est en réaction face à ce que quelqu'un nous a dit, et je prends un exemple. Justement le fait qu'on m'ait dit que j'étais incohérente. ou bien que je ne faisais pas ce que je disais, j'étais en réaction totale. J'étais là en mode, quoi ? Mais si, évidemment, que je fais ce que je dis. Comment ça ? Ça t'appartient ? Ça ne m'appartient pas ? Occupe-toi de tes affaires, puis arrête de me dire que moi, je suis incohérente. Si en fait, celui qui est incohérent ici, c'est toi. Et donc, je prends la patate chaude, je la rebalance. Je fais là, mais bon, ça ne m'appartient pas. En fait, ce n'était pas moi, c'était lui. Et ce que je me suis rendue compte cette année, c'est que j'ai appris à prendre la patate chaude, à me laisser... me brûler les mains et puis lâcher la patate et me dire j'ai les mains brûlées. Elles ne m'appartenaient pas, mais j'ai les mains brûlées. Et maintenant, je regarde mes mains brûlées et je me dis, OK, qu'est-ce qui m'appartient ici ? Il y a quelque chose qui m'appartient. Le fait que je me sente attaquée, ça m'appartient. Le fait que je me sente touchée, ça m'appartient. Le fait que ta tristesse me rende triste, ça, ça m'appartient, le fait que je sois triste. Et donc, j'ai appris à prendre ma responsabilité émotionnelle, ce qui a aussi été quelque chose de très compliqué, puisque pendant des années, j'aimais vraiment rendre à l'autre ce qui appartenait à l'autre, en me disant, ça ne m'appartient pas. Et j'ai appris à prendre ce qui m'appartenait, pas plus que ce qui m'appartient, mais quand même prendre ce qui m'appartient. Parce que dès qu'on est en réaction, on a quelque chose à regarder. Et ça, j'en suis intimement convaincue. Mais bon. On verra aussi que finalement les convictions elles sont faites pour être pétées et c'est bien juste. La deuxième grande leçon cette année c'est rien n'est acquis. Ni ma joie, ni mon état d'esprit, ni une relation. J'entends ma maman qui me dit derrière au moins si l'amour de ta mère. C'est vrai que l'amour de ma maman serait sans doute quelque chose qui est bien acquis. Mais au-delà de ça il n'y a pas grand chose qui est acquis. On ne peut pas se reposer sur grand chose vous voyez. Et ça je m'en suis rendu compte cette année parce que... Après sept ans de travail de développement personnel, de justement travailler mon état d'esprit, observer mes pensées, développer des rituels qui sont tac, tac, tac. Eh bien, je me suis rendu compte que tout pouvait foutre le camp en un rien de temps et que c'est pour ça qu'on est en perpétuel mouvement. En fait, il y a vraiment cette espèce de côté de prétention auquel je dis au revoir. En 2024, je le laisse au passé, la prétention. La prétention de croire que, encore une fois, je reviens au sentiment de supériorité, que je suis plus consciente, que j'ai plus de chance, que j'ai un état d'esprit plus joyeux, que je suis plus ceci, plus cela, bye bye. Parce qu'en réalité, je l'ai expérimenté, tout peut foutre le camp. De ma foi à ma joie, à ma confiance et à certaines choses que je pensais acquises éternellement, non. Ça peut foutre le camp et je suis en train vraiment d'accepter cette espèce de réalignement constant qu'on est. cyclique, on est en perpétuel mouvement et c'est ok qu'il y ait des choses qui foutent le camp pour pouvoir revenir d'une meilleure manière c'est finalement apprendre se perdre, réapprendre la troisième chose c'est vraiment lié à l'autre aux autres, toujours c'est que l'autre est mon miroir et je suis le miroir de l'autre on se fait, on se déclenche tout le temps on se déclenche on vient se chercher, on est en réaction boum derrière les réactions, il y a une compréhension à aller chercher. Et tant qu'on remettra ça sur la faute de l'autre, on ne prend pas notre pouvoir d'évolution. Et ça, c'est vraiment quelque chose que j'ai intimement compris. Je vous l'ai expliqué déjà par rapport à la partie de l'humilité, mais c'est réussir à prendre sa patate et à se regarder les mains qui brûlent et à se dire, l'autre n'est pas là pour m'emmerder, l'autre est mon miroir, tout le temps. Parce que s'il n'est pas mon miroir, il n'y a aucune réaction de ma part. Je pense que c'est vraiment à travers les relations qu'on a la meilleure manière de se comprendre et de se libérer de certaines choses. Chaque chose que je rejette chez l'autre est quelque chose que je dois comprendre chez moi et que je dois pardonner. Sinon, je ne le rejette pas et tout va bien. Je trace ma route. Vous voyez, je ne suis pas affectée. C'est que c'est OK. C'est dès que j'ai l'air d'être un petit peu en réaction, là, il y a quelque chose à regarder. Et du coup, ça va être vraiment facile, vous savez, de rompre, d'arrêter une relation. Ah, c'est trop, c'est trop. trop dur pour moi, donc j'arrête. Je vais couper les ponts avec mon père. Je vais rompre avec mon copain. Je vais arrêter de voir tel ou tel ami. Voilà toutes les attitudes qu'on peut avoir lorsqu'on se sent attaqué, qu'on se sent mis en danger. Pourquoi ? Parce qu'on a l'impression finalement que c'est toujours de la faute des autres. Mais lorsqu'on comprend qu'il y a quelque chose qu'on doit venir chercher et accepter et pardonner, eh bien c'est là qu'on peut en fait rompre le cycle. Tout ce que tu rejettes et que tu n'acceptes pas, tu vas devoir finir par l'accepter parce que c'est une source de souffrance chez toi. C'est un rejet que tu as. Tu dois y faire face. Pour moi, je pense qu'on n'a pas le choix. Ou alors on s'isole dans une grotte et puis terminé, bonsoir, on est en contact avec personne. Mais pas l'impression que c'est ça la vie. La quatrième leçon, c'est finalement chacun, on est tous sur terre pour répondre à nos propres besoins. Et on a tous les mêmes besoins. Et donc, ça c'est grâce à la communication non-violente que j'ai vraiment compris, c'est qu'on part d'une pensée pour aller vers une émotion et comprendre le besoin qui est associé. Et lorsqu'on fait cette espèce de travail d'étroits, on arrive vraiment à se libérer, parce qu'on arrive à nommer le besoin. Par exemple, cette année, moi, j'ai réussi à mettre le besoin sur le fait que j'avais vraiment besoin de me sentir en paix avec le fait qu'être moi puisse provoquer de l'inconfort chez les autres. Et que du coup, alors que je suis juste simplement moi-même et que je suis dans l'amour et que j'ai envie d'être, que j'ai l'intention d'être bienveillante, d'être joyeuse, d'apporter de la joie au cœur, etc. Eh bien, en face de moi, si j'ai une personne qui est blessée, qui n'est pas capable de recevoir autant de joie, elle va être dérangée par mon énergie. Et donc, elle va me rejeter. Et donc, réussir à accepter et à être en paix que le fait que finalement, je provoque chez les autres, je peux les blesser malgré moi, en fait. Je peux les blesser en étant simplement moi-même. Eh bien, ça, ça éterne mes besoins. C'est l'acceptation et être en paix avec ça. La cinquième leçon, assez grandiose, c'est... Les vérités doivent être pétées. Donc, ma vérité, alors là je parle vraiment de la vérité, ce sont des croyances. J'ai passé les 27 premières années de ma vie à construire des croyances inconscientes. Et puis, j'ai passé 7 ans à déconstruire certaines croyances et à en réimplanter d'autres. Ok, c'est ce que j'ai fait là ces 7 dernières années, je me suis clairement reformatée à plein de niveaux. Mais du coup, je me suis détachée de certaines choses pour me rattacher à d'autres. Et là, cette année-ci, ce que j'ai compris, c'est qu'il fallait que je pète encore. plus de choses sur lesquelles j'avais choisi volontairement de me réattacher. Je vous donne un exemple. Un exemple que j'avais début d'année, et je l'ai eu ces deux, trois dernières années, je me le suis vraiment ancré, c'est la croyance dans le mauvais œil. Et donc c'est la croyance qu'il y avait des gens qui avaient le pouvoir de m'envoyer une énergie négative par la pensée, et que ça venait à affecter directement ma vie. Donc qu'est-ce qui se passe ? Et je le croyais parce que j'en ai fait l'expérience. En tout cas, du moins, j'avais l'impression. Tu ne crois pas aux choses pour rien. Et en fait, j'ai été surprise de me rendre compte que cette croyance est une pensée. Et comme n'importe quelle pensée, n'importe quelle croyance, plus tu lui donnes du jus, plus tu la rends réelle. Mais si tu arrêtes d'y croire et si tu t'impliques une autre croyance qui est qu'en fait, je suis constamment protégée malgré les énergies négatives des autres, eh bien, tu vas pouvoir observer un espèce d'effet inverse. Alors, c'est vraiment ça. J'ai décidé d'arrêter de croire aux mauvais oeils. Et ça m'a permis de m'ouvrir encore plus l'esprit parce que si... finalement je ne suis pas affectée par l'inconscience et les énergies négatives des autres et bien qu'est-ce qui reste ? et là c'est beau parce qu'il reste une protection il reste quelque chose de grandiose derrière qui me va aussi complètement bien. Il y a aussi cette espèce de, vous savez chaque fois qu'on a une croyance, une vérité qui est incarnée en nous et qu'on s'y accroche dur comme fer c'est ma vérité, je sais que j'ai raison parce que c'est c'est mon expérience de vie, c'est à ça que je m'attache, etc. Chaque fois qu'on a cette espèce de croyance, cette vérité, on va un peu se couper des autres. Parce que par définition, ma vérité, c'est dans mon monde, c'est mon film à moi. Eh bien, naturellement, elle devrait être la vraie pour toi, vu que regarde ce que moi j'ai expérimenté. Donc voilà ce que je te donne, je t'impose ma vérité. Sauf que l'autre en face, il a peut-être une totale autre vérité. Et ça ne veut pas dire que la tienne est meilleure ou que la sienne est moins bonne. Ça veut juste dire que vous avez des expériences de vie qui sont complètement différentes. Et donc là, si vous voulez péter des vérités, péter des croyances, c'est ouvrir l'esprit, c'est ouvrir le cœur. Et c'est finalement se dire, ah c'est intéressant, tu penses différemment. Pourquoi ? Pourquoi toi tu ne crois pas ça ? Moi je crois ça. Pourquoi toi tu ne crois pas ça ? Et c'est la meilleure manière de s'ouvrir à l'autre. Donc péter ses croyances est une excellente chose, parce que plus on pète nos croyances, plus on s'ouvre à ce qu'on ne sait pas encore. Alors la sixième leçon. Si vous voulez, moi, je n'aime pas les cases. Je crois que je vous l'ai dit. Je n'aime pas les cases. Pourtant, je suis une femme pleine de convictions et j'ai plein de croyances, etc. Mais je n'aime pas me mettre dans une case. Cela dit, là, j'ai bien dû admettre quelque chose cette année que j'ai vraiment compris depuis que j'ai changé ma relation avec l'alcool, depuis que j'ai changé ma relation avec plusieurs vices que j'avais et que j'ai enfin réussi à me regarder en face. C'est que je suis ultra intense, ultra intense dans mes émotions, que j'ai une hypersensibilité qui est extraordinaire. que je suis super connectée avec la nature, qu'un rien me fait pleurer de joie comme de tristesse, que je suis touchée par un film, par une émotion, par une vulnérabilité, par une authenticité, que des fois, je ne peux même pas expliquer ce que je ressens, à quel point c'est fort, toutes les émotions que j'ai à l'intérieur de moi. Et cette espèce d'intensité émotionnelle, j'ai un peu toujours voulu la foutre sous le tapis, parce que, vous savez, c'est... C'est désagréable, les gens, parfois. Alors, l'intensité dans le positif, on aime encore bien, mais l'intensité dans le négatif, putain, ça fait bader, ça tire vers le bas. Et donc, j'ai dû vraiment être... consciente de ça et de l'accepter pleinement. Et parallèlement à ça, j'ai dû apprendre, et ça c'est vraiment deux personnes que j'aime beaucoup, que j'ai rencontrées cette année, deux personnes très chères à mon cœur, qui m'ont tous les deux dit Assieds-toi dans ta tristesse Mais tu demandes à Kali, Miss Joyeuse, qui s'est collée l'étiquette de la joie tout au long de sa vie, de s'asseoir dans sa tristesse, il y a comme Non, c'est impossible, je ne peux pas m'asseoir dans ma tristesse, je ne peux pas accepter ma tristesse, je ne supporte pas la tristesse et en fait il a vraiment fallu que je transcende et que j'aille voir ce qui se passait que j'aille voir qu'en fait en étant dans ma tristesse je ne suis pas morte même si c'est désagréable, je ne suis pas morte et c'est dans cette espèce de sentiment d'observation de ce qui se passe de sentiment de pourquoi je souffre pourquoi je ne comprends plus ce que j'avais compris avant et c'est comprendre que la souffrance en général elle est hum... Elle est vraiment liée à la dépendance. Ça, c'était une autre grande leçon, mais je la mets ensemble. La souffrance est liée à la dépendance. Alors, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que finalement, chaque fois qu'on est attaché à quelque chose, que ce soit un sentiment, une émotion, un bien matériel, une personne, whatever, dès qu'on est attaché à quelque chose et qu'on n'a plus ce truc, on souffre. Dès qu'on est trop dépendant à une de ces choses-là et qu'on nous l'enlève ou qu'elle n'est plus là, On souffre cette année. Combien de fois est-ce que je n'ai pas répété je veux retrouver la qualité d'avant, je veux retrouver la qualité d'avant Et maintenant, j'ai enfin compris non, non, non, non, non, je ne veux pas du tout retrouver la qualité d'avant parce que je suis en train de défoncer plein de barrières que la qualité d'avant avait tout autour d'elle. Donc, je ne vais pas retourner à la qualité d'avant. Par contre, j'aimerais bien retourner à cet état de sérénité, de joie, de confiance. Il y a plein de choses que j'ai envie de retrouver et le fait de ne plus les avoir crée cette souffrance. En plus, cette sensibilité est vraiment extraordinaire que j'ai remarquée parce que si vous voulez, début de l'année, moi, j'étais sur un petit nuage. J'étais high, j'avais l'impression d'être complètement droguée par l'amour, par le bonheur, par la joie. J'étais aux anges, l'extase, la grâce, touchée par la grâce, enrobée de Dieu, appelez-le comme vous voulez. J'étais dans un état de pur bonheur et je croyais vraiment que ça y est, ça y est, c'est bon, j'ai tout compris. Je peux maintenant aller transmettre au monde entier ce que j'ai appris. Et puis, ça m'est pris comme un boomerang dans la gueule où je me suis dit, mais meuf, tu n'as rien compris du tout. Tu vas continuer à te placer comme élève parce que cette espèce de prétention que tu reçois, elle est dangereuse parce que tu n'as pas fini de comprendre. Et tant que tu n'auras pas accepté que ce qui te pousse à vouloir aider les gens, c'est des émotions que tu ressens et des besoins que tu as d'abord à combler à l'intérieur, tu ne seras pas aussi, comment dire ? J'ai aidé beaucoup de gens dans ma vie. J'ai beaucoup aidé, beaucoup soutenu, beaucoup impacté dans toutes les formations que j'ai données, etc. Il n'y a aucun doute parce que je vibrais haut. Et quand tu vibres haut, évidemment, tu as plein de choses à partager. Mais là, ce qui s'est passé moitié de l'année, là, en avril, mai, j'ai commencé à rentrer dans une... J'ai chuté de fréquence énergétique. Je suis tombée dans des émotions ultra négatives qui étaient notamment la peur, la tristesse, la frustration, l'amertume. La culpabilité, un peu de honte aussi. Et tout ça a fait que je me suis retrouvée dans une position d'ultra-vulnérabilité constante qui a fait que j'ai adopté des comportements. Alors que quand tu vibres haut, moi, c'est ce qui me pousse à vouloir aider, conseiller, servir, être là pour les autres, etc. Donc, c'est vraiment donner, donner, donner, parce que tu es tellement en abondance que tu veux donner, donner, donner. Et puis, à la deuxième phase, j'étais en mode pénurie, manque. Et donc, et je le suis encore un petit peu maintenant, même si je sens vraiment que je suis vers la fin du bordel là, je suis quand même encore très honnêtement dedans. Et donc, c'est toute cette espèce de remise en question, ultra sensibilité aussi, qui me pousse à aller combler mes besoins et aller les chercher chez les autres. Besoin d'attention, besoin d'écoute, besoin d'empathie, besoin de câlin, besoin d'amour, besoin de conseils, besoin de tout ça. Donc, je vais aller comme ce que j'ai jugé. Vous vous souvenez, je disais ce que finalement tu dois juger, tu vas le vivre. J'ai jugé les gens d'être des vampires énergétiques parce qu'on est venus me pomper pendant des années. Parce que justement, petit soleil qui vibre ultra haut, tout le monde vient se servir. Mais avec joie, moi je donnais, vous savez, tiens viens te brancher à moi, je te recharge un petit peu, tiens viens me brancher à moi, je me recharge un petit peu. Moi je me recharge avec les arbres, donc c'était pas vraiment un problème. Sauf que là, je suis tombée dans une fréquence énergétique tellement basse que je ne savais pas où me recharger. Donc il a fallu que j'aille me recharger chez les gens. Et ça m'a poussée du coup à avoir des comportements que je jugeais auparavant. comme négative, vous voyez. C'est tellement passionnant. Vraiment. Et puis ça me permet aussi du coup de me pardonner, puis de pardonner les autres, et de comprendre maintenant que les vampires énergétiques, en fait, je l'ai été. je peux l'accepter et le comprendre. Parce que des fois, je le suis aussi. Et c'est OK. Ce ne sont pas des gens qui sont mauvais, c'est juste des gens qui en manquent, des gens qui ont besoin plus que d'autres. Et justement, c'est à eux qu'il faut apporter le plus d'amour. Mais voilà, au lieu de répondre toujours à son besoin avec les autres, c'est réussir à se l'apporter soi-même, finalement. Et ça, c'est la dernière leçon de 2024. C'est, je peux aller chercher autant que je veux ailleurs. Si je ne l'ai pas là, là... Personne ne sera jamais à la hauteur. Personne ne sera jamais à la hauteur si je ne découvre pas par mes propres moyens comment répondre à mes propres besoins. D'amour, de sécurité, de confiance, d'autonomie, de douceur, de tout. Les autres pourront être d'un soutien extraordinaire. Mais il y a vraiment et vraiment, ils le sont. Mais ils ne combleront jamais ce que je n'arrive pas à combler à l'intérieur de moi. Et c'est là où c'est vraiment, je reviens sur cette notion de besoin, c'est de ma responsabilité de répondre à mes propres besoins. Et c'est celle de personne d'autre. Voilà, voilà, c'était tout pour toutes ces leçons de 2024. Vous avez vu, il y en a eu. Et franchement, quand je les ai notées, parce que moi je les note toute l'année, mes prises de conscience, j'ai vraiment un carnet. Prise de conscience, et chaque année, dès que je comprends un truc, je suis là, oh putain. Et je les note. Et il y en avait 22. Et je vous en ai dit que sept. Après sept, il y en a trois qui sont enrobées dans une. C'est toujours un petit peu ça. Mais c'était ça mon objectif avec vous, c'était de vous présenter un petit peu les plus importantes. Je ne sais pas si ça aura résonné avec vous, si ça a résonné, si vous avez vécu l'une ou l'autre. Venez me contacter, venons, discutons, partageons ensemble ces difficultés. Je serais super curieuse de voir comment est-ce que vous les avez abordés, comment est-ce que vous les avez surmontés, dans quel état vous vous trouvez maintenant. Voilà, toujours un petit bonheur de pouvoir échanger sur ce qui est vivant pour nous. Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2025, un très bon réveillon. Je ne sais pas comment vous allez le fêter, mais que votre cœur soit en paix et votre esprit aussi. et puis surtout toujours beaucoup d'amour et beaucoup de joie c'est tout le mal que je vous souhaite et que je me souhaite aussi merci encore pour votre écoute partagez cet épisode si vous sentez qu'il y a quelqu'un qui a pu vivre quelque chose de similaire et je vous fais un gros gros gros câlin à distance merci encore pour pas d'être là tout simplement je vous embrasse et je vous dis à bientôt

Description

Dans cet épisode sincère et introspectif, je t'emmène dans mon bilan de l'année 2024 : une année intense de défis, mais aussi de profondes leçons de vie.


Je partage mes prises de conscience notamment sur les sujets suivant :


  • L'humilité de reconnaître un sentiment de supériorité

  • Les dynamiques de mes relations

  • Comment j'ai enfin compris ce qu'était la responsabilité émotionnelle

  • L'importance de répondre à nos propres besoins


À travers des exemples concrets et personnels, je vous invite à réfléchir sur votre propre parcours et à accueillir vos émotions pour grandir en harmonie avec vous-même et vos relations.


Venez me dire quelle prise de conscience a résonné le plus pour vous dans les commentaires ou sur Instagram!

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Avec ☀️ et 💖,


Cali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou et bienvenue dans S'aimer mieux, communiquer mieux, le podcast pour celles et ceux qui veulent mettre l'amour, la joie et le sens au cœur de leur vie en apprenant à mieux se comprendre et à mieux communiquer. Je suis Kali, une cheerleader des humains en évolution et créatrice de The Leap Inside. Avec plus de 4 ans d'expérience comme formatrice dans le domaine du développement personnel et de l'entrepreneuriat, j'accompagne aujourd'hui celles et ceux qui veulent suivre leur feu intérieur, cette flamme. qui guide vers une vie authentique, vibrante et pleine de sens. Chaque lundi, je partage des outils concrets, des réflexions et des astuces pour vous aider à vous reconnecter à vous-même et à vivre en alignement avec ce feu intérieur. Si ce podcast résonne avec toi, alors abonne-toi, fais-moi un coucou sur Insta et puis surtout, partage-le. Belle écoute ! Bonjour tout le monde, bienvenue dans ce onzième épisode de S'aimer mieux, communiquer mieux. Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui. J'ai très honnêtement l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas enregistré de podcast et c'est un peu le cas. Je me suis un petit peu rendu compte de certaines choses et de certains réajustements qu'il fallait faire et j'attendais d'être aussi dans une énergie très honnêtement, pour être très honnête avec vous, d'être dans une énergie un petit peu... plus... Est-ce que je pourrais utiliser le mot positif ? Je crois oui, dans une énergie un peu plus positive. En tout cas, d'être un petit peu plus apaisée au niveau de mon cœur avant de pouvoir vous partager quoi que ce soit parce que j'ai envie de... Ça me tient vraiment à cœur de vous parler d'un espace qui est confiant et pas d'un espace qui est complètement blessé, si je devais le dire simplement, ça serait ça. Et cette année, c'est ça un petit peu le thème du podcast aujourd'hui. J'ai envie de faire le bilan de 2024, une des années les plus challengeantes de ma vie. Je sais qu'elle a été compliquée pour beaucoup d'entre nous. C'est une année où on a pu se regarder vraiment en face, une année où on a pu regarder beaucoup de choses en face, pas seulement nous-mêmes, aussi nos relations, nos schémas. Et puis, du coup, j'ai envie de vous partager certaines prises de conscience, parce que je pense qu'on est vraiment tous interconnectés, que je ne suis pas toute seule à traverser ce que je traverse. Je me dis que ça peut aider, que ça peut mener à des discussions aussi, que ça peut ouvrir certains esprits. Bref, comme d'habitude, mon but est ici d'être dans le partage, puis aussi pour moi, très honnêtement, de pouvoir dire au revoir à 2024. Là, je vous enregistre, on est le 29, et j'ai envie de dire au revoir à cette année, de lui dire merci. Merci pour tous ces enseignements, merci pour toutes ces difficultés, tu peux t'en aller. Je suis prête pour le nouveau, pour accueillir tout le bon qui s'en vient. Ou pas, mais j'ai quand même l'espoir que le bon s'en vient. Et je vous le souhaite aussi. J'espère bien sûr que vous passez un excellent mois de décembre, que votre cœur est apaisé, que vous vivez un moment qui est dans l'amour en fait. C'est surtout ça, dans l'amour pour vous-même et dans l'amour pour les autres, puis le plus de sérénité possible. Voilà ce que je vous souhaite en cette fin du mois de décembre et en ce début d'année 2025. Donc, pour rentrer directement dans le vif du sujet, 2024, pour moi, je vais commencer par trois mots qui ont caractérisé cette année. Il y a le mot intensité évidemment, le mot connexion et puis le mot ouverture Tout simplement parce que j'ai vécu des émotions qui ont été très intenses, que j'ai connectées d'une manière vraiment différente, autant avec des nouvelles personnes, une nouvelle culture, un nouveau pays, mais également à travers une nouvelle manière de voir comment les gens sont le reflet de moi-même. Mais j'en viendrai, je vais y venir juste après. Et puis la troisième, c'est l'ouverture parce que j'ai vraiment, c'était une année d'ouverture d'esprit, une année d'ouverture du cœur, puis une année d'ouverture à une nouvelle qualité que je ne connaissais pas et je vais en venir aussi. Donc en fait, vous savez, moi, je pense qu'on traverse les épreuves pour nous permettre d'être à la hauteur de ce qu'on souhaite. Et ce qu'on souhaite, c'est quelque chose qui vient vraiment des tripes, mais c'est aussi vraiment des besoins, des choix qu'on fait en fait. Et si vous voulez, moi, cette année, ça a été le lancement du podcast. Donc, s'aimer mieux, communiquer mieux. Donc, vous comprendrez que mon but dans la vie, c'est vraiment ça. C'est d'apprendre à aimer plus sainement moi-même, les autres, être aimé. Du coup, plus sainement aussi, mieux me comprendre, de mieux communiquer, de mieux m'exprimer. Et puis de... Et justement que les autres communiquent d'une manière qui soit plus adéquate avec moi, tout part par soi. Mais le but, c'est que je veux donner ce que je veux recevoir aussi. C'est un peu toujours ça qu'on veut. J'ai l'impression en tout cas. Et donc, si vous voulez, il y a quelque chose aussi d'hyper important pour moi que j'ai demandé, que j'ai vraiment souhaité à travers tout ça, c'est de l'humilité. Et ça a été l'une des plus grosses leçons de cette année. C'est que j'apprends de plus en plus à être une femme humble. Comment ça s'est manifesté finalement, ces demandes d'humilité, ça s'est manifesté de trois manières dans mon quotidien, dans cette année en tout cas. La première chose que j'ai dû apprendre, c'est qu'on doit être, on est deux dans une relation. On est deux dans une relation, donc je ne suis pas toute seule à ressentir des choses, je ne suis pas toute seule à provoquer des choses. On est vraiment, il y a une dynamique dans une relation, que ce soit une relation de couple, une relation d'amitié, une relation familiale. une relation avec un inconnu au travail, whatever, il y a toujours deux personnes qui contribuent à une situation. Et donc, ce n'est jamais entièrement de la faute de l'autre et ce n'est jamais entièrement de notre faute à nous non plus. Et donc, avoir cette humilité de savoir se dire, tiens, finalement, si je prenais un pas de recul et que j'observais la dynamique au lieu de partir d'un espace qui vient seulement de mon cœur, qui boude et qui est en mode victime, etc. La deuxième chose qui m'a rapprochée un petit peu de mon humilité cette année, et ça a été vraiment l'une des plus désagréables, c'est me rendre compte qu'il y a en effet une partie de moi qui se sent plus consciente que d'autres gens, qui se sent plus aimante, qui aime mieux, qui comprend mieux, qui est plus chanceuse. Et tout ça, en fait, si vous voulez, cette espèce de sentiment qu'on peut appeler un sentiment de supériorité, il n'est pas lié au fait que je sois meilleure que toi. Il est juste lié au fait que j'ai l'impression dans mon fort intérieur que je comprends plus de choses que la plupart des gens. Le problème de ce sentiment-là, que je ne voulais absolument pas regarder avant, parce qu'il y a vraiment une partie de moi aussi qui est en mode, je ne me sens pas supérieure aux autres. Mais il a fallu que je le regarde pour que je comprenne un petit peu les dynamiques dans lesquelles je rentre au niveau de mes relations aussi. C'est cette espèce de sentiment que je sais mieux que d'autres, que je comprends mieux que, que j'ai plus de conscience que, que j'ai plus de compréhension, etc. Eh bien, ça crée une division entre moi et les autres. Et par définition, ça me met dans une position de, puisque je sais mieux, je vais te dire. Donc, ça m'enlève ma capacité d'écoute. Ça m'enlève une ouverture par rapport à l'autre. C'est comme si je coupais l'herbe sous le pied de l'autre en lui donnant même pas le choix de me montrer ce qu'il avait à me montrer. Je me place rarement dans une position d'élève quand c'est comme ça. Puis ça, ça a été très beau de le remarquer parce que c'est l'une des premières choses qui est arrivée cette année où je me suis vraiment pris en pleine gueule ce côté. En fait, je suis clairement au même niveau que tout le monde. C'est juste qu'on comprend des choses à des moments différents, mais je ne suis supérieur à personne. La troisième claque d'humilité a été aussi très intéressante. Elle a été sur le fait que pour pouvoir aimer mieux les autres, pour pouvoir mieux les comprendre, eh bien, il fallait que je traverse et que je vive moi-même ce que je jugeais de mal chez l'autre. Ou en tout cas, ce que je ne comprenais pas chez l'autre. Et moi, vous savez, je suis très joie, amour, bonheur, paillettes, licornes et tout ce qu'on veut. Et donc, j'ai toujours un peu rejeté ce que je ne comprenais pas chez les autres. Et qu'est-ce que je ne comprenais pas ? C'était justement ce côté un peu dark, ce côté un peu dépressif de j'ai le goût de rien, j'ai envie de rien, je ne suis pas d'accord avec tout. Ce côté négatif, ce côté, cette espèce de noirceur que certaines personnes portent sur leurs épaules. Le fait qu'il y ait des vampires énergétiques. qui viennent voler notre énergie. Bref, toutes ces choses-là, le manque de conscience, le manque de cohérence, c'est beaucoup de choses que j'ai jugées chez les autres énormément pour finalement devoir les traverser moi-même cette année et pour comprendre que finalement, la meilleure manière d'arrêter de juger l'autre, c'est d'accepter qu'on a cette partie-là en nous qui peut aussi se manifester à tout moment. Donc je vous dis, ça n'a pas été très beau, mais c'est ça le tableau pour le moment. Et enfin, la dernière chose au niveau de cette leçon d'humilité, c'est de comprendre que, vous savez, moi, je disais il y a quelques années, genre ça, ça ne m'appartient pas. Ça, ça ne m'appartient pas. Ça t'appartient à toi. Il y a une partie très vraie là-dedans, notamment lorsqu'on est critiqué, lorsque... Bref, pour plusieurs manières, il y a vraiment beaucoup d'ouvraies dans le fait que ça ne nous appartienne pas. Mais dès qu'on est en réaction face à ce que quelqu'un nous a dit, et je prends un exemple. Justement le fait qu'on m'ait dit que j'étais incohérente. ou bien que je ne faisais pas ce que je disais, j'étais en réaction totale. J'étais là en mode, quoi ? Mais si, évidemment, que je fais ce que je dis. Comment ça ? Ça t'appartient ? Ça ne m'appartient pas ? Occupe-toi de tes affaires, puis arrête de me dire que moi, je suis incohérente. Si en fait, celui qui est incohérent ici, c'est toi. Et donc, je prends la patate chaude, je la rebalance. Je fais là, mais bon, ça ne m'appartient pas. En fait, ce n'était pas moi, c'était lui. Et ce que je me suis rendue compte cette année, c'est que j'ai appris à prendre la patate chaude, à me laisser... me brûler les mains et puis lâcher la patate et me dire j'ai les mains brûlées. Elles ne m'appartenaient pas, mais j'ai les mains brûlées. Et maintenant, je regarde mes mains brûlées et je me dis, OK, qu'est-ce qui m'appartient ici ? Il y a quelque chose qui m'appartient. Le fait que je me sente attaquée, ça m'appartient. Le fait que je me sente touchée, ça m'appartient. Le fait que ta tristesse me rende triste, ça, ça m'appartient, le fait que je sois triste. Et donc, j'ai appris à prendre ma responsabilité émotionnelle, ce qui a aussi été quelque chose de très compliqué, puisque pendant des années, j'aimais vraiment rendre à l'autre ce qui appartenait à l'autre, en me disant, ça ne m'appartient pas. Et j'ai appris à prendre ce qui m'appartenait, pas plus que ce qui m'appartient, mais quand même prendre ce qui m'appartient. Parce que dès qu'on est en réaction, on a quelque chose à regarder. Et ça, j'en suis intimement convaincue. Mais bon. On verra aussi que finalement les convictions elles sont faites pour être pétées et c'est bien juste. La deuxième grande leçon cette année c'est rien n'est acquis. Ni ma joie, ni mon état d'esprit, ni une relation. J'entends ma maman qui me dit derrière au moins si l'amour de ta mère. C'est vrai que l'amour de ma maman serait sans doute quelque chose qui est bien acquis. Mais au-delà de ça il n'y a pas grand chose qui est acquis. On ne peut pas se reposer sur grand chose vous voyez. Et ça je m'en suis rendu compte cette année parce que... Après sept ans de travail de développement personnel, de justement travailler mon état d'esprit, observer mes pensées, développer des rituels qui sont tac, tac, tac. Eh bien, je me suis rendu compte que tout pouvait foutre le camp en un rien de temps et que c'est pour ça qu'on est en perpétuel mouvement. En fait, il y a vraiment cette espèce de côté de prétention auquel je dis au revoir. En 2024, je le laisse au passé, la prétention. La prétention de croire que, encore une fois, je reviens au sentiment de supériorité, que je suis plus consciente, que j'ai plus de chance, que j'ai un état d'esprit plus joyeux, que je suis plus ceci, plus cela, bye bye. Parce qu'en réalité, je l'ai expérimenté, tout peut foutre le camp. De ma foi à ma joie, à ma confiance et à certaines choses que je pensais acquises éternellement, non. Ça peut foutre le camp et je suis en train vraiment d'accepter cette espèce de réalignement constant qu'on est. cyclique, on est en perpétuel mouvement et c'est ok qu'il y ait des choses qui foutent le camp pour pouvoir revenir d'une meilleure manière c'est finalement apprendre se perdre, réapprendre la troisième chose c'est vraiment lié à l'autre aux autres, toujours c'est que l'autre est mon miroir et je suis le miroir de l'autre on se fait, on se déclenche tout le temps on se déclenche on vient se chercher, on est en réaction boum derrière les réactions, il y a une compréhension à aller chercher. Et tant qu'on remettra ça sur la faute de l'autre, on ne prend pas notre pouvoir d'évolution. Et ça, c'est vraiment quelque chose que j'ai intimement compris. Je vous l'ai expliqué déjà par rapport à la partie de l'humilité, mais c'est réussir à prendre sa patate et à se regarder les mains qui brûlent et à se dire, l'autre n'est pas là pour m'emmerder, l'autre est mon miroir, tout le temps. Parce que s'il n'est pas mon miroir, il n'y a aucune réaction de ma part. Je pense que c'est vraiment à travers les relations qu'on a la meilleure manière de se comprendre et de se libérer de certaines choses. Chaque chose que je rejette chez l'autre est quelque chose que je dois comprendre chez moi et que je dois pardonner. Sinon, je ne le rejette pas et tout va bien. Je trace ma route. Vous voyez, je ne suis pas affectée. C'est que c'est OK. C'est dès que j'ai l'air d'être un petit peu en réaction, là, il y a quelque chose à regarder. Et du coup, ça va être vraiment facile, vous savez, de rompre, d'arrêter une relation. Ah, c'est trop, c'est trop. trop dur pour moi, donc j'arrête. Je vais couper les ponts avec mon père. Je vais rompre avec mon copain. Je vais arrêter de voir tel ou tel ami. Voilà toutes les attitudes qu'on peut avoir lorsqu'on se sent attaqué, qu'on se sent mis en danger. Pourquoi ? Parce qu'on a l'impression finalement que c'est toujours de la faute des autres. Mais lorsqu'on comprend qu'il y a quelque chose qu'on doit venir chercher et accepter et pardonner, eh bien c'est là qu'on peut en fait rompre le cycle. Tout ce que tu rejettes et que tu n'acceptes pas, tu vas devoir finir par l'accepter parce que c'est une source de souffrance chez toi. C'est un rejet que tu as. Tu dois y faire face. Pour moi, je pense qu'on n'a pas le choix. Ou alors on s'isole dans une grotte et puis terminé, bonsoir, on est en contact avec personne. Mais pas l'impression que c'est ça la vie. La quatrième leçon, c'est finalement chacun, on est tous sur terre pour répondre à nos propres besoins. Et on a tous les mêmes besoins. Et donc, ça c'est grâce à la communication non-violente que j'ai vraiment compris, c'est qu'on part d'une pensée pour aller vers une émotion et comprendre le besoin qui est associé. Et lorsqu'on fait cette espèce de travail d'étroits, on arrive vraiment à se libérer, parce qu'on arrive à nommer le besoin. Par exemple, cette année, moi, j'ai réussi à mettre le besoin sur le fait que j'avais vraiment besoin de me sentir en paix avec le fait qu'être moi puisse provoquer de l'inconfort chez les autres. Et que du coup, alors que je suis juste simplement moi-même et que je suis dans l'amour et que j'ai envie d'être, que j'ai l'intention d'être bienveillante, d'être joyeuse, d'apporter de la joie au cœur, etc. Eh bien, en face de moi, si j'ai une personne qui est blessée, qui n'est pas capable de recevoir autant de joie, elle va être dérangée par mon énergie. Et donc, elle va me rejeter. Et donc, réussir à accepter et à être en paix que le fait que finalement, je provoque chez les autres, je peux les blesser malgré moi, en fait. Je peux les blesser en étant simplement moi-même. Eh bien, ça, ça éterne mes besoins. C'est l'acceptation et être en paix avec ça. La cinquième leçon, assez grandiose, c'est... Les vérités doivent être pétées. Donc, ma vérité, alors là je parle vraiment de la vérité, ce sont des croyances. J'ai passé les 27 premières années de ma vie à construire des croyances inconscientes. Et puis, j'ai passé 7 ans à déconstruire certaines croyances et à en réimplanter d'autres. Ok, c'est ce que j'ai fait là ces 7 dernières années, je me suis clairement reformatée à plein de niveaux. Mais du coup, je me suis détachée de certaines choses pour me rattacher à d'autres. Et là, cette année-ci, ce que j'ai compris, c'est qu'il fallait que je pète encore. plus de choses sur lesquelles j'avais choisi volontairement de me réattacher. Je vous donne un exemple. Un exemple que j'avais début d'année, et je l'ai eu ces deux, trois dernières années, je me le suis vraiment ancré, c'est la croyance dans le mauvais œil. Et donc c'est la croyance qu'il y avait des gens qui avaient le pouvoir de m'envoyer une énergie négative par la pensée, et que ça venait à affecter directement ma vie. Donc qu'est-ce qui se passe ? Et je le croyais parce que j'en ai fait l'expérience. En tout cas, du moins, j'avais l'impression. Tu ne crois pas aux choses pour rien. Et en fait, j'ai été surprise de me rendre compte que cette croyance est une pensée. Et comme n'importe quelle pensée, n'importe quelle croyance, plus tu lui donnes du jus, plus tu la rends réelle. Mais si tu arrêtes d'y croire et si tu t'impliques une autre croyance qui est qu'en fait, je suis constamment protégée malgré les énergies négatives des autres, eh bien, tu vas pouvoir observer un espèce d'effet inverse. Alors, c'est vraiment ça. J'ai décidé d'arrêter de croire aux mauvais oeils. Et ça m'a permis de m'ouvrir encore plus l'esprit parce que si... finalement je ne suis pas affectée par l'inconscience et les énergies négatives des autres et bien qu'est-ce qui reste ? et là c'est beau parce qu'il reste une protection il reste quelque chose de grandiose derrière qui me va aussi complètement bien. Il y a aussi cette espèce de, vous savez chaque fois qu'on a une croyance, une vérité qui est incarnée en nous et qu'on s'y accroche dur comme fer c'est ma vérité, je sais que j'ai raison parce que c'est c'est mon expérience de vie, c'est à ça que je m'attache, etc. Chaque fois qu'on a cette espèce de croyance, cette vérité, on va un peu se couper des autres. Parce que par définition, ma vérité, c'est dans mon monde, c'est mon film à moi. Eh bien, naturellement, elle devrait être la vraie pour toi, vu que regarde ce que moi j'ai expérimenté. Donc voilà ce que je te donne, je t'impose ma vérité. Sauf que l'autre en face, il a peut-être une totale autre vérité. Et ça ne veut pas dire que la tienne est meilleure ou que la sienne est moins bonne. Ça veut juste dire que vous avez des expériences de vie qui sont complètement différentes. Et donc là, si vous voulez péter des vérités, péter des croyances, c'est ouvrir l'esprit, c'est ouvrir le cœur. Et c'est finalement se dire, ah c'est intéressant, tu penses différemment. Pourquoi ? Pourquoi toi tu ne crois pas ça ? Moi je crois ça. Pourquoi toi tu ne crois pas ça ? Et c'est la meilleure manière de s'ouvrir à l'autre. Donc péter ses croyances est une excellente chose, parce que plus on pète nos croyances, plus on s'ouvre à ce qu'on ne sait pas encore. Alors la sixième leçon. Si vous voulez, moi, je n'aime pas les cases. Je crois que je vous l'ai dit. Je n'aime pas les cases. Pourtant, je suis une femme pleine de convictions et j'ai plein de croyances, etc. Mais je n'aime pas me mettre dans une case. Cela dit, là, j'ai bien dû admettre quelque chose cette année que j'ai vraiment compris depuis que j'ai changé ma relation avec l'alcool, depuis que j'ai changé ma relation avec plusieurs vices que j'avais et que j'ai enfin réussi à me regarder en face. C'est que je suis ultra intense, ultra intense dans mes émotions, que j'ai une hypersensibilité qui est extraordinaire. que je suis super connectée avec la nature, qu'un rien me fait pleurer de joie comme de tristesse, que je suis touchée par un film, par une émotion, par une vulnérabilité, par une authenticité, que des fois, je ne peux même pas expliquer ce que je ressens, à quel point c'est fort, toutes les émotions que j'ai à l'intérieur de moi. Et cette espèce d'intensité émotionnelle, j'ai un peu toujours voulu la foutre sous le tapis, parce que, vous savez, c'est... C'est désagréable, les gens, parfois. Alors, l'intensité dans le positif, on aime encore bien, mais l'intensité dans le négatif, putain, ça fait bader, ça tire vers le bas. Et donc, j'ai dû vraiment être... consciente de ça et de l'accepter pleinement. Et parallèlement à ça, j'ai dû apprendre, et ça c'est vraiment deux personnes que j'aime beaucoup, que j'ai rencontrées cette année, deux personnes très chères à mon cœur, qui m'ont tous les deux dit Assieds-toi dans ta tristesse Mais tu demandes à Kali, Miss Joyeuse, qui s'est collée l'étiquette de la joie tout au long de sa vie, de s'asseoir dans sa tristesse, il y a comme Non, c'est impossible, je ne peux pas m'asseoir dans ma tristesse, je ne peux pas accepter ma tristesse, je ne supporte pas la tristesse et en fait il a vraiment fallu que je transcende et que j'aille voir ce qui se passait que j'aille voir qu'en fait en étant dans ma tristesse je ne suis pas morte même si c'est désagréable, je ne suis pas morte et c'est dans cette espèce de sentiment d'observation de ce qui se passe de sentiment de pourquoi je souffre pourquoi je ne comprends plus ce que j'avais compris avant et c'est comprendre que la souffrance en général elle est hum... Elle est vraiment liée à la dépendance. Ça, c'était une autre grande leçon, mais je la mets ensemble. La souffrance est liée à la dépendance. Alors, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que finalement, chaque fois qu'on est attaché à quelque chose, que ce soit un sentiment, une émotion, un bien matériel, une personne, whatever, dès qu'on est attaché à quelque chose et qu'on n'a plus ce truc, on souffre. Dès qu'on est trop dépendant à une de ces choses-là et qu'on nous l'enlève ou qu'elle n'est plus là, On souffre cette année. Combien de fois est-ce que je n'ai pas répété je veux retrouver la qualité d'avant, je veux retrouver la qualité d'avant Et maintenant, j'ai enfin compris non, non, non, non, non, je ne veux pas du tout retrouver la qualité d'avant parce que je suis en train de défoncer plein de barrières que la qualité d'avant avait tout autour d'elle. Donc, je ne vais pas retourner à la qualité d'avant. Par contre, j'aimerais bien retourner à cet état de sérénité, de joie, de confiance. Il y a plein de choses que j'ai envie de retrouver et le fait de ne plus les avoir crée cette souffrance. En plus, cette sensibilité est vraiment extraordinaire que j'ai remarquée parce que si vous voulez, début de l'année, moi, j'étais sur un petit nuage. J'étais high, j'avais l'impression d'être complètement droguée par l'amour, par le bonheur, par la joie. J'étais aux anges, l'extase, la grâce, touchée par la grâce, enrobée de Dieu, appelez-le comme vous voulez. J'étais dans un état de pur bonheur et je croyais vraiment que ça y est, ça y est, c'est bon, j'ai tout compris. Je peux maintenant aller transmettre au monde entier ce que j'ai appris. Et puis, ça m'est pris comme un boomerang dans la gueule où je me suis dit, mais meuf, tu n'as rien compris du tout. Tu vas continuer à te placer comme élève parce que cette espèce de prétention que tu reçois, elle est dangereuse parce que tu n'as pas fini de comprendre. Et tant que tu n'auras pas accepté que ce qui te pousse à vouloir aider les gens, c'est des émotions que tu ressens et des besoins que tu as d'abord à combler à l'intérieur, tu ne seras pas aussi, comment dire ? J'ai aidé beaucoup de gens dans ma vie. J'ai beaucoup aidé, beaucoup soutenu, beaucoup impacté dans toutes les formations que j'ai données, etc. Il n'y a aucun doute parce que je vibrais haut. Et quand tu vibres haut, évidemment, tu as plein de choses à partager. Mais là, ce qui s'est passé moitié de l'année, là, en avril, mai, j'ai commencé à rentrer dans une... J'ai chuté de fréquence énergétique. Je suis tombée dans des émotions ultra négatives qui étaient notamment la peur, la tristesse, la frustration, l'amertume. La culpabilité, un peu de honte aussi. Et tout ça a fait que je me suis retrouvée dans une position d'ultra-vulnérabilité constante qui a fait que j'ai adopté des comportements. Alors que quand tu vibres haut, moi, c'est ce qui me pousse à vouloir aider, conseiller, servir, être là pour les autres, etc. Donc, c'est vraiment donner, donner, donner, parce que tu es tellement en abondance que tu veux donner, donner, donner. Et puis, à la deuxième phase, j'étais en mode pénurie, manque. Et donc, et je le suis encore un petit peu maintenant, même si je sens vraiment que je suis vers la fin du bordel là, je suis quand même encore très honnêtement dedans. Et donc, c'est toute cette espèce de remise en question, ultra sensibilité aussi, qui me pousse à aller combler mes besoins et aller les chercher chez les autres. Besoin d'attention, besoin d'écoute, besoin d'empathie, besoin de câlin, besoin d'amour, besoin de conseils, besoin de tout ça. Donc, je vais aller comme ce que j'ai jugé. Vous vous souvenez, je disais ce que finalement tu dois juger, tu vas le vivre. J'ai jugé les gens d'être des vampires énergétiques parce qu'on est venus me pomper pendant des années. Parce que justement, petit soleil qui vibre ultra haut, tout le monde vient se servir. Mais avec joie, moi je donnais, vous savez, tiens viens te brancher à moi, je te recharge un petit peu, tiens viens me brancher à moi, je me recharge un petit peu. Moi je me recharge avec les arbres, donc c'était pas vraiment un problème. Sauf que là, je suis tombée dans une fréquence énergétique tellement basse que je ne savais pas où me recharger. Donc il a fallu que j'aille me recharger chez les gens. Et ça m'a poussée du coup à avoir des comportements que je jugeais auparavant. comme négative, vous voyez. C'est tellement passionnant. Vraiment. Et puis ça me permet aussi du coup de me pardonner, puis de pardonner les autres, et de comprendre maintenant que les vampires énergétiques, en fait, je l'ai été. je peux l'accepter et le comprendre. Parce que des fois, je le suis aussi. Et c'est OK. Ce ne sont pas des gens qui sont mauvais, c'est juste des gens qui en manquent, des gens qui ont besoin plus que d'autres. Et justement, c'est à eux qu'il faut apporter le plus d'amour. Mais voilà, au lieu de répondre toujours à son besoin avec les autres, c'est réussir à se l'apporter soi-même, finalement. Et ça, c'est la dernière leçon de 2024. C'est, je peux aller chercher autant que je veux ailleurs. Si je ne l'ai pas là, là... Personne ne sera jamais à la hauteur. Personne ne sera jamais à la hauteur si je ne découvre pas par mes propres moyens comment répondre à mes propres besoins. D'amour, de sécurité, de confiance, d'autonomie, de douceur, de tout. Les autres pourront être d'un soutien extraordinaire. Mais il y a vraiment et vraiment, ils le sont. Mais ils ne combleront jamais ce que je n'arrive pas à combler à l'intérieur de moi. Et c'est là où c'est vraiment, je reviens sur cette notion de besoin, c'est de ma responsabilité de répondre à mes propres besoins. Et c'est celle de personne d'autre. Voilà, voilà, c'était tout pour toutes ces leçons de 2024. Vous avez vu, il y en a eu. Et franchement, quand je les ai notées, parce que moi je les note toute l'année, mes prises de conscience, j'ai vraiment un carnet. Prise de conscience, et chaque année, dès que je comprends un truc, je suis là, oh putain. Et je les note. Et il y en avait 22. Et je vous en ai dit que sept. Après sept, il y en a trois qui sont enrobées dans une. C'est toujours un petit peu ça. Mais c'était ça mon objectif avec vous, c'était de vous présenter un petit peu les plus importantes. Je ne sais pas si ça aura résonné avec vous, si ça a résonné, si vous avez vécu l'une ou l'autre. Venez me contacter, venons, discutons, partageons ensemble ces difficultés. Je serais super curieuse de voir comment est-ce que vous les avez abordés, comment est-ce que vous les avez surmontés, dans quel état vous vous trouvez maintenant. Voilà, toujours un petit bonheur de pouvoir échanger sur ce qui est vivant pour nous. Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2025, un très bon réveillon. Je ne sais pas comment vous allez le fêter, mais que votre cœur soit en paix et votre esprit aussi. et puis surtout toujours beaucoup d'amour et beaucoup de joie c'est tout le mal que je vous souhaite et que je me souhaite aussi merci encore pour votre écoute partagez cet épisode si vous sentez qu'il y a quelqu'un qui a pu vivre quelque chose de similaire et je vous fais un gros gros gros câlin à distance merci encore pour pas d'être là tout simplement je vous embrasse et je vous dis à bientôt

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