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S'aimer mieux, communiquer mieux!

#2- Faire coexister les voix à l'intérieur de nous

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25min |06/10/2024
Play
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#2- Faire coexister les voix à l'intérieur de nous

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25min |06/10/2024
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Description

Dans cet épisode je vous parle de l'importance de se placer comme observateur de notre discours intérieur pour reprendre notre liberté.

Je vous partage l'histoire de l'un des dialogues les plus puissants que j'ai eu dans ma vie qui a tout changé.
Je vous partage ma méthode pour faire coexister toutes les voix en moi.

Je vous invite à reprendre votre pouvoir pour ne pas vous faire défoncer par votre juge intérieur.


Je fais des références à des livres, méthodes, outils, activités top de chez top :


  • Les jeux de relations authentiques (va vite voir sur Meetup si ça existe près de chez toi!)

  • Le livre extraordinaire "Le pouvoir de l'instant présent" d'Eckhart Tolle

  • Le triangle de Karpman

  • L'ikigai


En espérant que tout cela résonne avec vous!


Pour des partages écrits et visuels:

🌸Instagram

🌼Facebook

Pour écouter la musique de mon générique, faite par la talentueuse Joy slam, artiste, auteur et surtout mon amie, c'est par ici

Compositeur de la musique : Maurice Poto

Merci, merci et merci!

Avec ☀️ et 💖,


Cali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, moi c'est Kali, je suis la créatrice des accompagnements de Leap Inside et du podcast S'aimer mieux, communiquer mieux. Bienvenue dans mon deuxième épisode, oh my ! J'avais envie de vous faire une petite introduction pour ce deuxième épisode que vous vous apprêtez à écouter pour vous dire merci, merci, merci, merci, merci pour vos retours, pour ceux qui ont écouté le premier épisode. J'ai reçu pas mal de retours qui m'ont nourrie, qui ont fait chanter mon cœur, qui m'ont stimulée, qui m'ont allumée, qui m'ont donné du jus et l'énergie nécessaire d'avoir envie de continuer. Donc c'est trop cool. Merci, merci. Je suis pleine de gratitude. Je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour à toutes et à tous. J'espère que vous allez bien. Je suis ravie d'être là aujourd'hui. pour vous parler d'un sujet qui est vraiment un gros sujet. Je ne sais pas trop à quoi va ressembler cet épisode, mais j'y vais y aller avec le flow. C'est vraiment un sujet sur lequel j'essaie de sensibiliser depuis pas mal d'années, depuis que moi-même j'ai eu cette prise de conscience qui a quand même assez changé la relation que j'ai avec moi-même. Donc mon objectif ici, mon intention ici, c'est toujours la même chose, c'est pouvoir finalement... améliorer la relation qu'on a avec nous-mêmes et améliorer la relation qu'on a avec les autres. J'ai fait le constat, en fait, il y a déjà quelques temps maintenant, qu'on s'aime mal et on communique mal avec nous-mêmes. Alors, mal pourrait être perçu comme quelque chose de très jugeant et très... qui suis-je pour pouvoir vous dire que quelque chose est mal, n'est-ce pas ? Mais je vais partir de mon observation. En fait, tout ce que je vous partage, en général, ça ne va vraiment être... que de mon prisme, de la manière dont moi je vois les choses, de mon expérience. Donc mon invitation aujourd'hui c'est, est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord sur le fait qu'il faudrait peut-être apprendre à communiquer mieux avec nous-mêmes ? Et donc ça passe par le fait de prendre conscience qu'on a plusieurs voix dans nos têtes et que ces voix peuvent être parfois assez violentes. Donc en fait, il y a quelques mois j'étais à Montréal et je participais, j'ai découvert en fait à Montréal des cercles. Enfin, c'est pas des cercles, ça peut paraître bizarre, mais comme ça. On va dire une activité qui s'appelle des jeux de relations authentiques. Je ne sais pas si vous connaissez, mais en fait, c'est absolument extraordinaire. C'est des inconnus qui se retrouvent et qui apprennent à rentrer en relation d'une manière complètement authentique, spontanée, à dire les choses. C'est assez confrontant, c'est une grosse sortie de zone de confort. Personnellement, vu que je suis une grande extravertie, puis que j'adore rencontrer les gens et j'adore causer, moi j'adore. Toujours est-il que je participe à une des activités et le thème c'était l'amour de soi. Et je me retrouve face à quelqu'un que je ne connais du coup ni d'Ève ni d'Adam, que je dois regarder dans les yeux et je dois parler pendant une minute, c'est quoi pour moi l'amour de moi ? Et là je dis spontanément, la première chose qui me vient par le cœur, qui est que pour moi l'amour de moi c'est la capacité de pouvoir avoir une petite voix. qui est vraiment sympa. Et que c'est vraiment là que je reconnais à quel point j'ai un degré d'amour de moi qui est vraiment pas trop mal. Et qui s'est améliorée avec le temps parce que cette voix, elle a vraiment évolué avec le temps. Et qu'elle est de plus en plus sympa. Et qu'elle est vraiment cool. Elle est hyper encourageante. Elle me permet de me sentir bien la plupart du temps. Et je la reconnais de plus en plus. Alors du coup, la personne en face de moi était quand même assez scotchée. Elle me dit Waouh ! T'as vraiment de la chance d'avoir cette voix cool à l'intérieur de toi, parce que la mienne n'est pas si cool que ça, quoi. Et du coup, ça m'a fait réfléchir. Et je m'en étais déjà rendue compte. En fait, ce qui m'a permis de faire évoluer cette voix à l'intérieur de moi, c'est un livre. Bon, alors, c'est une de mes bibles. Je les appelle comme ça. Il y a pas mal de livres qui ont changé ma vie. Et celui-là en fait partie. C'est Le pouvoir de l'instant présent de Eckhart Tolle. Et en fait... Et carte-les. Donc moi, je vous invite bien sûr à vous procurer le livre, même si ce n'est pas un livre qui est très digeste et facile à lire pour tout le monde. Mais voilà, si ça vous intéresse, je vous le conseille fortement. Et en fait, ce monsieur, dès l'introduction de son livre, moi, c'est quelque chose qui m'a vraiment marquée. Il dit qu'il a eu une prise de conscience quand il s'est rendu compte qu'il ne pouvait plus vivre avec lui-même. Donc il dit, je ne peux plus vivre avec moi-même. Et donc il se rend compte que le je et le moi-même sont deux entités différentes. Et ça, ça a été la base de sa prise de conscience. Et en fait, de là, on est suivi une dissolution totale de son égo où il s'est retrouvé vraiment dans la pleine présence qui est pour lui le moment présent où il y a vraiment la magie qui opère, on va dire. Bref, revenons-en à nos moutons. Et Cartolet nous invite à... à observer le penseur. Et c'est ça qui m'a, qui m'a moi particulièrement aidée parce qu'en fait, donc le choix que j'ai fait il y a quelques années de devenir une personne, d'être la personne que j'avais vraiment envie d'être et de vivre bien, heureuse, positive, joyeuse, libre surtout. Eh bien, quand j'ai fait ce choix, du coup, j'ai eu pas mal de choses qui sont arrivées dans ma vie, dont ce livre. Et observer le penseur, ça a vraiment été l'une des clés, puisque j'ai commencé à observer et me détacher, parce que c'est ça qu'il dit, il dit, observez le penseur et détachez-vous de vos pensées, il dit, vous n'êtes pas vos pensées. Ce qui était déjà une énorme découverte pour moi, puisque je ne m'étais jamais posé la question avant. Pour moi, il n'y a que moi qui pense, donc je suis mes pensées. Et puis, quand j'ai eu cette invitation de commencer à observer le penseur et me mettre dans une position un petit peu plus de recul, Je me suis dit qu'en fait, il y avait plusieurs voix dans ma tête, qu'il n'y avait pas juste une. Qu'il y en avait une, puis il y en avait une autre, puis il y en avait une troisième. Puis je me suis dit, oh purée, on est quand même pas mal ici. Il serait peut-être temps de s'asseoir, puis de causer entre moi et moi-même. Et quand j'ai commencé à observer, j'ai commencé à me marrer parce que j'ai commencé à mettre des noms sur ces voix. Et un jour, il y a quelques années, je crois que c'était il y a trois ans, j'étais dans une période de grande souffrance. Parce que j'étais en conflit interne. Et pour moi, la souffrance provient bien sûr de plein de raisons. Mais pour moi, ma plus grosse raison de souffrance, c'est quand il y a deux parties à l'intérieur de moi qui ne sont pas d'accord. Et deux parties à l'intérieur de moi, on pourrait les appeler deux de toutes les voix qu'on a à l'intérieur de nous-mêmes. Et en fait, il y avait une voix qui disait une chose, puis l'autre qui disait autre chose. Et donc, du coup, gros conflit interne. Je n'étais pas du tout en... paix, je n'étais pas du tout sereine et je me suis dit ok, urgence, il faut faire quelque chose parce que je n'arrivais pas à gérer ça. Et dans un élan de je ne sais pas quoi, j'étais à Nice à ce moment-là avec une copine et je suis partie sur un château gonflable, pas du tout, un matelas gonflable et je suis partie dans la mer et j'ai dit à mon amie, écoute, je vais partir un petit moment parce que j'ai besoin de faire quelque chose d'assez important. Je vous raconte tout ça parce que j'aime bien raconter les histoires. Puis encore une fois, vous raisonnez, vous ne raisonnez pas. Mais c'est une invitation aussi, vous verrez ensuite. Parce que c'est quelque chose qui m'a énormément aidée. Et je suis partie sur mon matelas gonflable au milieu de la mer. Et j'ai dit, bon, les cocottes, ce serait peut-être temps d'avoir une petite discussion ici. Et donc, en fait, j'ai identifié trois voix principales. Parce que les deux qui étaient en conflit, c'était l'une que j'ai appelée Madame la Juge. Et l'autre que j'ai appelée la pauvre petite. Et puis après, il y avait une troisième voix qui est celle que j'appelle aujourd'hui la voix de l'évolution, la voix de l'amour. Mais revenons-en à le mouton. Encore une fois, ce que je vous dis, ce n'est pas une science exacte, d'accord ? C'est vraiment une observation que j'ai eue. Et puis, vous en faites ce que vous voulez. Donc, la première voix, c'était Madame la Juge. Donc, Madame la Juge, c'est vraiment celle qui casse, quoi. Qui casse. casse, qui dit que je ne suis pas assez bien, que je suis complètement tarée, que c'est impossible, que ça n'a aucun sens, que je ne suis pas du tout raisonnable. Imagine-toi ce que les autres vont penser. C'est vraiment la voix de la juge. Elle juge, elle fait que ça. Elle juge, elle casse, elle frustre. Et en fait, quand cette voix s'exprime à l'intérieur de moi, moi je le sens partout dans mon corps. corps. J'ai les épaules super tendues, j'ai une tension au niveau de l'estomac. Je me sens pas bien et à la fin, très clairement, si je laisse cette voix s'exprimer et que je l'écoute, je me sens comme une merde à la fin. En quelques mots, c'est ça. C'est pas du tout une voix qui va m'élever. C'est une voix vraiment... À la fin, on est tout peuneau, on est tout... Tout pas bien. Et puis, il y a la voix de la pauvre petite. La voix de la pauvre petite, franchement... C'est celle qui mérite le plus notre autocompassion, parce que c'est celle qui se fait juger, en fait. C'est celle qui se fait rabaisser constamment par Madame la Juge. C'est la pauvre petite qui est un peu comme un petit enfant qui est tout joyeux, qui a des idées toutes... Oh, et si on faisait ça ? Et si on allait là ? Et si on prenait nos clics et nos claques et on partait vivre dans ce pays-là ? Et puis, tu as Madame la Juge qui dit, mais t'es complètement zinzin. Recentre-toi, c'est n'importe quoi, t'es qu'une gamine. Et donc, c'est un petit peu cette voie de l'innocence, de la joie, de vraiment de l'insouciance, mais qui, du coup, peut se retrouver aussi comme étant la voie de la pauvre petite qui est personne ne m'aime, je ne suis pas capable. Qu'est-ce que je vais faire ? C'est la voie de la victime, d'accord ? Il y a la voie de la juge, puis il y a la voie de la victime. Et bien sûr, en fait, je ne sais pas si vous connaissez le triangle de Karpman. Donc Karpman, c'est un psychologue qui a inventé un processus qui s'appelle le triangle de Karpman, c'est le triangle infernel. Et en fait, c'est un piège dans lequel on se retrouve englué dans des relations lorsque ça ne va pas. Mais pour moi, c'est pareil avec nous-mêmes. Et donc, il identifie qu'il y a vraiment trois postulats. Il y a le bourreau. la victime et le sauveur. Et donc, des fois, on peut être le bourreau. Donc, le bourreau, c'est Madame la juge. Et puis, des fois, on est la victime. Donc, c'est la pauvre petite ou le pauvre petit. Et puis, des fois, on devient le sauveur. Et le sauveur, on va dire que c'est un peu la troisième voie. Je ne sais pas si je peux vraiment les comparer, en fait. Mais bon, moi, j'aime bien faire des liens. Et je trouve que ça a assez du sens. Et en gros, on est capable d'être les trois. Donc on a ces trois voies qui coexistent à l'intérieur de nous-mêmes et dans les relations avec les autres, on est également capable d'être les trois. On est capable d'être autant le bourreau de l'autre que de devenir le sauveur de l'autre, mais que de devenir la victime de l'autre. Je vous invite à vous intéresser aussi si ça vous parle. Mais toujours est-il qu'on va revenir à la conversation entre nous et nous-mêmes parce que c'est ça qui nous importe ici. Et c'est de comprendre que ce schéma se répète et que quand on n'est pas bien, il y a vraiment cette espèce de balle de ping. entre la victime et la juge et qu'il est intéressant de mettre un petit peu de raison et de cœur là-dedans, d'observer ce dialogue, pouvoir les faire évoluer. Et les faire évoluer, c'est via la voie de la conscience, la voie de l'évolution, la voie de l'amour. Cette voie-là, c'est une voie qui, quand elle s'exprime, elle provoque un relâchement dans notre cœur. dans notre corps. C'est le Oh, qu'est-ce que ça fait du bien de ressentir ça, de penser ça. Oh, comme c'est encourageant. Oh, ça donne des perspectives beaucoup plus positives. C'est vraiment la voie du glamour de soi. Et donc, je me suis retrouvée sur ce matelas à Nice. Non, je n'étais pas à Nice en fait, pas du tout, j'étais à Menton. Ouais, j'étais à Menton, très sympa d'ailleurs, dans le sud de la France. J'étais à Menton et puis j'ai dit bon, ça y est les nanas, on va se mettre à causer. Et j'ai vraiment eu ce dialogue où j'ai laissé toutes les parties s'exprimer et où je les ai écoutées. Et où à la fin, j'ai essayé de comprendre ce qui se tramait derrière. Parce qu'en fait, c'est ça aussi que je me suis rendu compte, c'est que derrière chaque voix qu'on a à l'intérieur de nous, on a un espèce de besoin qui n'est pas comblé. On a... En fait, ça ne sert à rien de faire plaire une voix. Au début, je pensais que c'était ce qu'il fallait faire, un peu nier la voix de la... de Madame la juge et lui dire Toi, ta gueule ! Non, ça ne marche pas. Vous pouvez essayer, vous vous rendrez compte à un moment donné que ça ne marche pas parce qu'elle revient encore plus jugeante. Donc en fait, ce qu'il faut faire, c'est dire Ok, je t'entends, je comprends, ton besoin de rire, c'est... Mais imaginons que je prenne un exemple, on va dire un exemple de ce qui est vivant en moi aujourd'hui, qui est le fait que j'ai décidé de lancer ces podcasts et de me faire connaître et d'être vue. Madame la juge pourrait être en train de me dire, mais tu te prends en fait. Pour qui tu te prends ? Pour commencer à parler de choses comme ça, aussi perchées, aussi inconcrètes que les voix qu'on a dans notre tête ? Est-ce que tu crois franchement que... que t'es légitime, tu ferais mieux de la fermer, en fait, et puis tu risques franchement de te faire lyncher par tout le monde, on va te prendre pour une zinzin, genre, arrête, quoi. Et puis, en fait, si je me mets un peu à laisser cette voix s'exprimer de Madame la Juge, je vais me dire OK, donc toi, Madame la Juge, là, pour le moment, t'as besoin de légitimité, t'as besoin de sécurité, t'as besoin de t'assurer, en fait, que... Ce que tu dis, ça a du sens, que c'est pas complètement fou et que les gens vont pouvoir s'identifier. Et puis, en fait, je peux pas apporter cette sécurité-là, mais j'en ai besoin. OK, je comprends. je comprends, mais on va faire un test. Et ça, c'est la voix de l'évolution, la voix de l'amour qui parle et qui dit, je comprends ton besoin, madame la juge. Je comprends ta peur aussi. On va faire un test, puis on verra ce que ça donnera. Et puis dans le pire des cas, si on te traite de folle, et si on te dit que tu es complètement zinzin, et que personne ne t'écoute, eh bien, tu feras autre chose. Puis c'est OK. Tu ne vas pas en mourir, en fait. Et donc là, il y a une espèce de dialogue qui se crée où là, on est capable de changer cette voix, de calmer un peu. Même la juge qui dit, OK, tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenue. Dans le pire des cas, voilà ce qu'elle dit. Et puis la voix de l'évolution, la voix de l'amour prend risque. Mais elle dit, moi, je prends le risque parce que j'ai confiance. Parce que peu importe ce qui se passera, il se passera bien ce qui doit se passer, en fait. Puis ça va aller. Et en fait... Cette évolution du dialogue, c'est là qu'on devient libre, en fait. C'est là que tout est possible. C'est là qu'on prend réellement le pouvoir et qu'on ne se laisse pas ratatiner par notre souffrance. Et en fait, ça demande beaucoup de pratique de pouvoir faire ça. Ça demande de la pratique, ça demande du temps. Ça demande d'avoir envie de s'observer. ça demande d'avoir le courage de se désidentifier, de pouvoir être seule un petit peu, parce que si on est constamment en bas, en fait, si on ne s'écoute pas penser, on ne peut pas faire évoluer nos pensées. Et donc, on ne peut pas faire évoluer nos voix, et donc, on ne peut pas trouver cette espèce de juste milieu entre toutes ces voix. Dans mes accompagnements, je dis, pour vous expliquer un petit peu, je donne des formations pour aider les jeunes adultes à trouver un petit peu leur voix, et puis surtout leur joie aussi. Et ça passe par l'entrepreneuriat et par la connaissance de soi, le développement personnel, etc. Et on utilise un outil dont j'aurai sans doute l'occasion de vous parler dans ces partages, cet outil qui est un outil absolument extraordinaire qui s'appelle l'Ikigai. Et en fait, il y a toute une série d'activités, de jeux, de questions qu'on se pose. Et je leur dis souvent, vous allez avoir à un moment donné un éclair de génie. Un éclair de génie, c'est une pensée ultra... ultra lumineuse, une pensée d'espoir, une pensée quand même assez précise, une idée en fait. Mais elle vient en un quart de seconde, c'est vraiment une idée qui... On se dit oh purée ! Et en fait, là il y a tout, comme le cœur, la cage thoracique, tout qui s'ouvre. On se dit c'est trop une méga bonne idée. On touche un petit peu l'univers du bout des doigts. Et puis rapidement... Mais très rapidement, il y a une deuxième voix qui arrive et qui pète cette idée, qui la rationalise et qui dit mais t'es complètement folle, mais c'est pas possible, mais t'y arriveras pas, mais non, les autres le font mieux que toi, et patati, et patata. Et là, on arrive dans la voix, madame la juge qui monte le bout de son nez et qui commence à péter cette idée de génie. L'idée de génie, c'est la voix de l'évolution, c'est la voix de l'amour, c'est la voix du cœur, c'est la voix du champ des possibles, c'est la voix du connexion avec... l'invisible, avec notre potentiel, avec tout ce qu'on peut créer, avec notre essence, avec notre moi profond, avec notre âme, avec peu importe notre esprit. Appelez-le comme vous voulez. Juste, moi, je l'appelle, c'est la voie de l'évolution et de l'amour, comme je vous l'ai dit. Et elle se fait défoncer par Madame la Juge. Et si on n'est pas conscient que Madame la Juge est Madame la Juge, et si on n'est pas capable de se capter au vol, et si on n'est pas présent quand on a cet éclair de génie, eh bien, on peut... passe à côté de notre évolution. Et donc, c'est là où c'est hyper important de créer des moments de silence, des moments de conscience, des moments où on s'écoute penser. Il n'y a pas de musique, où il n'y a pas de podcast qu'on écoute. Bref, on est juste entre nous et nous-mêmes. C'est des moments de présence, c'est des moments de conscience, des moments de silence, de blanc. Et je ne sais pas à quel point vous êtes à l'aise, vous, avec le silence. À quel point vous prenez le temps de vous écouter penser et de vous catcher au vol, autant quand c'est madame ou monsieur le juge qui s'exprime ou quand c'est la pauvre petite qui fait la petite victime que personne n'aime. Et c'est de la faute de tout le monde. Et moi pourtant, après tout ce que je fais pour tout le monde, et je fais tout ça de bien, et gna gna gna gna gna, et encore à ce moment-là. Et franchement, je dis ça d'une manière très jugeante, alors qu'en réalité, mais... C'est une voix dont il faut aussi prendre hyper soin. Cet enfant à l'intérieur de nous qui s'exprime et qui veut juste être aimé, c'est la voie du mal aimé en fait. C'est la petite voie du manque d'estime, du manque de confiance. Cette voie-là aussi, elle mérite d'être nourrie, elle mérite d'être rassurée par la voie de l'évolution et la voie de l'amour et de dire t'inquiète pas, ce que tu ressens là, je te comprends, mais ça va aller, t'es capable, tu peux y arriver, on va y arriver, tu vas voir si les gens... t'aime, c'est juste que pour le moment tu ressens ça mais ça va aller, moi c'est vraiment en fait c'est vraiment ce jeu-là qui se passe à l'intérieur de moi en fait rien que d'en parler ça m'émeut beaucoup parce que la voix de la pauvre petite c'est aussi la voix de la boudeuse, celle qui a décidé de faire un caca nerveux et qui a dit de toute façon elle a tout offert poudre moi je me casse et qui attend qu'une chose c'est qu'on vienne la consoler derrière Et tout ça, en fait, Madame la juge, la pauvre petite, et puis sans doute toutes les autres voix, vous pouvez identifier comme vous avez envie, mettez-leur des noms, essayez de les reconnaître, essayez de voir quels sont les jeux qui se trament derrière, quels sont les besoins qui se trament derrière. Si vraiment on les écoute, on comprend qu'on a des besoins derrière, puis des manquements au niveau de l'amour de nous-mêmes, et que c'est possible de les combler via une autre voix qui est vraiment à l'intérieur, qui est la voix du coup de l'évolution de l'amour, je l'aurais répété 25 000 fois, mais peut-être pas. C'est que voilà, comme ça, ça rentre. Et ce pouvoir, il est à l'intérieur de nous-mêmes. Quand on commence en fait à dialoguer, à entre soi et soi-même, à se comprendre, à s'observer, eh bien notre amour pour nous-mêmes est grandi. Parce qu'on développe vraiment de l'autocompassion, puis de la douceur envers nous-mêmes, puis on se dépure et en fait, on a juste besoin d'amour, de plus d'amour, de douceur, puis de se parler comme à une amie. Quand vous avez un ami qui finalement commence à vous parler en se flagellant, en se disant à quel point il n'est pas capable ou bien qu'il n'y arrivera jamais. Et vous observez en fait ce dialogue complètement de sabotage, d'auto-sabotage. Et vous êtes là et vous avez envie de rassurer l'autre et de lui dire Mais non, mais pas du tout, mais regarde ce que tu fais. Et puis ça, tu es capable de ça, puis ça, tu as fait ça. Puis waouh, prends conscience de ça. Et vous vous dites, je ne sais pas si vous avez ça, mais moi, ça m'arrive tout le temps d'observer quelqu'un qui saute au sabot et d'être l'observateur de ça et de me dire, mais purée, comment il ou elle ne se rend pas compte à quel point c'est une belle personne, à quel point elle a de la valeur là-dedans. Et qu'est-ce que j'aimerais bien juste qu'elle s'observe et qu'elle se voit à travers mes yeux. Et on fait ça pour l'autre. Et puis, on est même parfois, souvent, on n'est même pas capable de faire ça pour nous-mêmes. Donc c'est ça, devenir sa meilleure amie, devenir son meilleur ami, c'est pouvoir développer cette autocompassion envers nous-mêmes, devenir notre meilleur pote et se dire wow, t'es capable de ça en fait, tu peux y arriver, et confiance, et puis ça va aller, et puis s'auto-rassurer, et là, c'est de la validation qu'on s'octroie nous-mêmes. Alors je ne dis pas que c'est facile, d'accord, c'est le travail d'une vie de réussir à faire évoluer ses pensées. C'est le travail d'une vie, mais ça prend une décision, beaucoup d'aide. Oui, de l'aide. Moi, j'ai été aidée énormément des livres. Puis je continue à être aidée maintenant. Et puis je suis aidée aussi par tout mon entourage, par les gens que j'aide. J'ai beaucoup besoin de reconnaissance, de validation, d'amour, qu'on me dise les choses. Je me fais ce cadeau-là à moi-même, mais j'ai besoin de ça des autres aussi. Puis je me fais aider aussi, c'est clair. C'est tellement clair. Il y a des choses qu'on ne peut pas faire évoluer tout seul. Donc voilà en fait tout ce que j'avais envie de vous dire aujourd'hui. Captez-vous au vol. Comprenez comment vous fonctionnez. Comprenez quelles sont les voies qui prennent le plus de place. Et comment vous pouvez y apporter la sérénité. Parce que c'est vraiment ça. Voilà, c'est là où je voulais en venir et c'est avec ça que je vais conclure. Lorsqu'on arrive à dialoguer, à faire dialoguer toutes ces voies. Et avoir un plan où tout le monde est d'accord. On atteint l'alignement. Et l'alignement, ben, c'est le bonheur en fait. Voilà. Pour moi, c'est aussi simple que ça. Quand je suis complètement alignée, que tout le monde est d'accord à l'intérieur de moi, c'est le bonheur, parce qu'on sait où on va, on sait comment on y va. Et puis même si on n'a pas toutes les réponses, tout le monde est quand même OK parce qu'on est en confiance, parce qu'on s'est mis d'accord en fait. Et là, on peut arrêter de marcher et danser. Quand on est alignée, on ne parle plus, on chante. Puis on ne marche plus, on danse. Et c'est le bonheur, en fait. Et c'est ça que je nous souhaite à tous. L'alignement. Ce n'est pas toujours possible. Ce n'est pas possible indéfiniment. On se désaligne. parce qu'on n'a pas toujours constamment tous nos besoins qui sont comblés. Et c'est normal. Et c'est accepter ça aussi, qu'on ne va pas être constamment alignés et que c'est OK d'être désalignés. Mais qu'est-ce qu'on fait quand on est désaligné ? J'espère que ça vous a plu cet épisode sur les voies à l'intérieur de nous-mêmes. N'hésitez pas à partager votre expérience aussi, à me dire si ça a résonné. Merci beaucoup pour votre écoute. Je vous souhaite de faire évoluer toutes vos voix vers un alignement merveilleux pour atteindre tous vos objectifs, tous vos rêves, pour aller toucher votre joie le plus possible, pour que nous puissions juste aimer notre vie, danser notre vie, chanter notre vie. Oh my God, ça serait génial. À bientôt, je vous embrasse.

Description

Dans cet épisode je vous parle de l'importance de se placer comme observateur de notre discours intérieur pour reprendre notre liberté.

Je vous partage l'histoire de l'un des dialogues les plus puissants que j'ai eu dans ma vie qui a tout changé.
Je vous partage ma méthode pour faire coexister toutes les voix en moi.

Je vous invite à reprendre votre pouvoir pour ne pas vous faire défoncer par votre juge intérieur.


Je fais des références à des livres, méthodes, outils, activités top de chez top :


  • Les jeux de relations authentiques (va vite voir sur Meetup si ça existe près de chez toi!)

  • Le livre extraordinaire "Le pouvoir de l'instant présent" d'Eckhart Tolle

  • Le triangle de Karpman

  • L'ikigai


En espérant que tout cela résonne avec vous!


Pour des partages écrits et visuels:

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Pour écouter la musique de mon générique, faite par la talentueuse Joy slam, artiste, auteur et surtout mon amie, c'est par ici

Compositeur de la musique : Maurice Poto

Merci, merci et merci!

Avec ☀️ et 💖,


Cali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, moi c'est Kali, je suis la créatrice des accompagnements de Leap Inside et du podcast S'aimer mieux, communiquer mieux. Bienvenue dans mon deuxième épisode, oh my ! J'avais envie de vous faire une petite introduction pour ce deuxième épisode que vous vous apprêtez à écouter pour vous dire merci, merci, merci, merci, merci pour vos retours, pour ceux qui ont écouté le premier épisode. J'ai reçu pas mal de retours qui m'ont nourrie, qui ont fait chanter mon cœur, qui m'ont stimulée, qui m'ont allumée, qui m'ont donné du jus et l'énergie nécessaire d'avoir envie de continuer. Donc c'est trop cool. Merci, merci. Je suis pleine de gratitude. Je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour à toutes et à tous. J'espère que vous allez bien. Je suis ravie d'être là aujourd'hui. pour vous parler d'un sujet qui est vraiment un gros sujet. Je ne sais pas trop à quoi va ressembler cet épisode, mais j'y vais y aller avec le flow. C'est vraiment un sujet sur lequel j'essaie de sensibiliser depuis pas mal d'années, depuis que moi-même j'ai eu cette prise de conscience qui a quand même assez changé la relation que j'ai avec moi-même. Donc mon objectif ici, mon intention ici, c'est toujours la même chose, c'est pouvoir finalement... améliorer la relation qu'on a avec nous-mêmes et améliorer la relation qu'on a avec les autres. J'ai fait le constat, en fait, il y a déjà quelques temps maintenant, qu'on s'aime mal et on communique mal avec nous-mêmes. Alors, mal pourrait être perçu comme quelque chose de très jugeant et très... qui suis-je pour pouvoir vous dire que quelque chose est mal, n'est-ce pas ? Mais je vais partir de mon observation. En fait, tout ce que je vous partage, en général, ça ne va vraiment être... que de mon prisme, de la manière dont moi je vois les choses, de mon expérience. Donc mon invitation aujourd'hui c'est, est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord sur le fait qu'il faudrait peut-être apprendre à communiquer mieux avec nous-mêmes ? Et donc ça passe par le fait de prendre conscience qu'on a plusieurs voix dans nos têtes et que ces voix peuvent être parfois assez violentes. Donc en fait, il y a quelques mois j'étais à Montréal et je participais, j'ai découvert en fait à Montréal des cercles. Enfin, c'est pas des cercles, ça peut paraître bizarre, mais comme ça. On va dire une activité qui s'appelle des jeux de relations authentiques. Je ne sais pas si vous connaissez, mais en fait, c'est absolument extraordinaire. C'est des inconnus qui se retrouvent et qui apprennent à rentrer en relation d'une manière complètement authentique, spontanée, à dire les choses. C'est assez confrontant, c'est une grosse sortie de zone de confort. Personnellement, vu que je suis une grande extravertie, puis que j'adore rencontrer les gens et j'adore causer, moi j'adore. Toujours est-il que je participe à une des activités et le thème c'était l'amour de soi. Et je me retrouve face à quelqu'un que je ne connais du coup ni d'Ève ni d'Adam, que je dois regarder dans les yeux et je dois parler pendant une minute, c'est quoi pour moi l'amour de moi ? Et là je dis spontanément, la première chose qui me vient par le cœur, qui est que pour moi l'amour de moi c'est la capacité de pouvoir avoir une petite voix. qui est vraiment sympa. Et que c'est vraiment là que je reconnais à quel point j'ai un degré d'amour de moi qui est vraiment pas trop mal. Et qui s'est améliorée avec le temps parce que cette voix, elle a vraiment évolué avec le temps. Et qu'elle est de plus en plus sympa. Et qu'elle est vraiment cool. Elle est hyper encourageante. Elle me permet de me sentir bien la plupart du temps. Et je la reconnais de plus en plus. Alors du coup, la personne en face de moi était quand même assez scotchée. Elle me dit Waouh ! T'as vraiment de la chance d'avoir cette voix cool à l'intérieur de toi, parce que la mienne n'est pas si cool que ça, quoi. Et du coup, ça m'a fait réfléchir. Et je m'en étais déjà rendue compte. En fait, ce qui m'a permis de faire évoluer cette voix à l'intérieur de moi, c'est un livre. Bon, alors, c'est une de mes bibles. Je les appelle comme ça. Il y a pas mal de livres qui ont changé ma vie. Et celui-là en fait partie. C'est Le pouvoir de l'instant présent de Eckhart Tolle. Et en fait... Et carte-les. Donc moi, je vous invite bien sûr à vous procurer le livre, même si ce n'est pas un livre qui est très digeste et facile à lire pour tout le monde. Mais voilà, si ça vous intéresse, je vous le conseille fortement. Et en fait, ce monsieur, dès l'introduction de son livre, moi, c'est quelque chose qui m'a vraiment marquée. Il dit qu'il a eu une prise de conscience quand il s'est rendu compte qu'il ne pouvait plus vivre avec lui-même. Donc il dit, je ne peux plus vivre avec moi-même. Et donc il se rend compte que le je et le moi-même sont deux entités différentes. Et ça, ça a été la base de sa prise de conscience. Et en fait, de là, on est suivi une dissolution totale de son égo où il s'est retrouvé vraiment dans la pleine présence qui est pour lui le moment présent où il y a vraiment la magie qui opère, on va dire. Bref, revenons-en à nos moutons. Et Cartolet nous invite à... à observer le penseur. Et c'est ça qui m'a, qui m'a moi particulièrement aidée parce qu'en fait, donc le choix que j'ai fait il y a quelques années de devenir une personne, d'être la personne que j'avais vraiment envie d'être et de vivre bien, heureuse, positive, joyeuse, libre surtout. Eh bien, quand j'ai fait ce choix, du coup, j'ai eu pas mal de choses qui sont arrivées dans ma vie, dont ce livre. Et observer le penseur, ça a vraiment été l'une des clés, puisque j'ai commencé à observer et me détacher, parce que c'est ça qu'il dit, il dit, observez le penseur et détachez-vous de vos pensées, il dit, vous n'êtes pas vos pensées. Ce qui était déjà une énorme découverte pour moi, puisque je ne m'étais jamais posé la question avant. Pour moi, il n'y a que moi qui pense, donc je suis mes pensées. Et puis, quand j'ai eu cette invitation de commencer à observer le penseur et me mettre dans une position un petit peu plus de recul, Je me suis dit qu'en fait, il y avait plusieurs voix dans ma tête, qu'il n'y avait pas juste une. Qu'il y en avait une, puis il y en avait une autre, puis il y en avait une troisième. Puis je me suis dit, oh purée, on est quand même pas mal ici. Il serait peut-être temps de s'asseoir, puis de causer entre moi et moi-même. Et quand j'ai commencé à observer, j'ai commencé à me marrer parce que j'ai commencé à mettre des noms sur ces voix. Et un jour, il y a quelques années, je crois que c'était il y a trois ans, j'étais dans une période de grande souffrance. Parce que j'étais en conflit interne. Et pour moi, la souffrance provient bien sûr de plein de raisons. Mais pour moi, ma plus grosse raison de souffrance, c'est quand il y a deux parties à l'intérieur de moi qui ne sont pas d'accord. Et deux parties à l'intérieur de moi, on pourrait les appeler deux de toutes les voix qu'on a à l'intérieur de nous-mêmes. Et en fait, il y avait une voix qui disait une chose, puis l'autre qui disait autre chose. Et donc, du coup, gros conflit interne. Je n'étais pas du tout en... paix, je n'étais pas du tout sereine et je me suis dit ok, urgence, il faut faire quelque chose parce que je n'arrivais pas à gérer ça. Et dans un élan de je ne sais pas quoi, j'étais à Nice à ce moment-là avec une copine et je suis partie sur un château gonflable, pas du tout, un matelas gonflable et je suis partie dans la mer et j'ai dit à mon amie, écoute, je vais partir un petit moment parce que j'ai besoin de faire quelque chose d'assez important. Je vous raconte tout ça parce que j'aime bien raconter les histoires. Puis encore une fois, vous raisonnez, vous ne raisonnez pas. Mais c'est une invitation aussi, vous verrez ensuite. Parce que c'est quelque chose qui m'a énormément aidée. Et je suis partie sur mon matelas gonflable au milieu de la mer. Et j'ai dit, bon, les cocottes, ce serait peut-être temps d'avoir une petite discussion ici. Et donc, en fait, j'ai identifié trois voix principales. Parce que les deux qui étaient en conflit, c'était l'une que j'ai appelée Madame la Juge. Et l'autre que j'ai appelée la pauvre petite. Et puis après, il y avait une troisième voix qui est celle que j'appelle aujourd'hui la voix de l'évolution, la voix de l'amour. Mais revenons-en à le mouton. Encore une fois, ce que je vous dis, ce n'est pas une science exacte, d'accord ? C'est vraiment une observation que j'ai eue. Et puis, vous en faites ce que vous voulez. Donc, la première voix, c'était Madame la Juge. Donc, Madame la Juge, c'est vraiment celle qui casse, quoi. Qui casse. casse, qui dit que je ne suis pas assez bien, que je suis complètement tarée, que c'est impossible, que ça n'a aucun sens, que je ne suis pas du tout raisonnable. Imagine-toi ce que les autres vont penser. C'est vraiment la voix de la juge. Elle juge, elle fait que ça. Elle juge, elle casse, elle frustre. Et en fait, quand cette voix s'exprime à l'intérieur de moi, moi je le sens partout dans mon corps. corps. J'ai les épaules super tendues, j'ai une tension au niveau de l'estomac. Je me sens pas bien et à la fin, très clairement, si je laisse cette voix s'exprimer et que je l'écoute, je me sens comme une merde à la fin. En quelques mots, c'est ça. C'est pas du tout une voix qui va m'élever. C'est une voix vraiment... À la fin, on est tout peuneau, on est tout... Tout pas bien. Et puis, il y a la voix de la pauvre petite. La voix de la pauvre petite, franchement... C'est celle qui mérite le plus notre autocompassion, parce que c'est celle qui se fait juger, en fait. C'est celle qui se fait rabaisser constamment par Madame la Juge. C'est la pauvre petite qui est un peu comme un petit enfant qui est tout joyeux, qui a des idées toutes... Oh, et si on faisait ça ? Et si on allait là ? Et si on prenait nos clics et nos claques et on partait vivre dans ce pays-là ? Et puis, tu as Madame la Juge qui dit, mais t'es complètement zinzin. Recentre-toi, c'est n'importe quoi, t'es qu'une gamine. Et donc, c'est un petit peu cette voie de l'innocence, de la joie, de vraiment de l'insouciance, mais qui, du coup, peut se retrouver aussi comme étant la voie de la pauvre petite qui est personne ne m'aime, je ne suis pas capable. Qu'est-ce que je vais faire ? C'est la voie de la victime, d'accord ? Il y a la voie de la juge, puis il y a la voie de la victime. Et bien sûr, en fait, je ne sais pas si vous connaissez le triangle de Karpman. Donc Karpman, c'est un psychologue qui a inventé un processus qui s'appelle le triangle de Karpman, c'est le triangle infernel. Et en fait, c'est un piège dans lequel on se retrouve englué dans des relations lorsque ça ne va pas. Mais pour moi, c'est pareil avec nous-mêmes. Et donc, il identifie qu'il y a vraiment trois postulats. Il y a le bourreau. la victime et le sauveur. Et donc, des fois, on peut être le bourreau. Donc, le bourreau, c'est Madame la juge. Et puis, des fois, on est la victime. Donc, c'est la pauvre petite ou le pauvre petit. Et puis, des fois, on devient le sauveur. Et le sauveur, on va dire que c'est un peu la troisième voie. Je ne sais pas si je peux vraiment les comparer, en fait. Mais bon, moi, j'aime bien faire des liens. Et je trouve que ça a assez du sens. Et en gros, on est capable d'être les trois. Donc on a ces trois voies qui coexistent à l'intérieur de nous-mêmes et dans les relations avec les autres, on est également capable d'être les trois. On est capable d'être autant le bourreau de l'autre que de devenir le sauveur de l'autre, mais que de devenir la victime de l'autre. Je vous invite à vous intéresser aussi si ça vous parle. Mais toujours est-il qu'on va revenir à la conversation entre nous et nous-mêmes parce que c'est ça qui nous importe ici. Et c'est de comprendre que ce schéma se répète et que quand on n'est pas bien, il y a vraiment cette espèce de balle de ping. entre la victime et la juge et qu'il est intéressant de mettre un petit peu de raison et de cœur là-dedans, d'observer ce dialogue, pouvoir les faire évoluer. Et les faire évoluer, c'est via la voie de la conscience, la voie de l'évolution, la voie de l'amour. Cette voie-là, c'est une voie qui, quand elle s'exprime, elle provoque un relâchement dans notre cœur. dans notre corps. C'est le Oh, qu'est-ce que ça fait du bien de ressentir ça, de penser ça. Oh, comme c'est encourageant. Oh, ça donne des perspectives beaucoup plus positives. C'est vraiment la voie du glamour de soi. Et donc, je me suis retrouvée sur ce matelas à Nice. Non, je n'étais pas à Nice en fait, pas du tout, j'étais à Menton. Ouais, j'étais à Menton, très sympa d'ailleurs, dans le sud de la France. J'étais à Menton et puis j'ai dit bon, ça y est les nanas, on va se mettre à causer. Et j'ai vraiment eu ce dialogue où j'ai laissé toutes les parties s'exprimer et où je les ai écoutées. Et où à la fin, j'ai essayé de comprendre ce qui se tramait derrière. Parce qu'en fait, c'est ça aussi que je me suis rendu compte, c'est que derrière chaque voix qu'on a à l'intérieur de nous, on a un espèce de besoin qui n'est pas comblé. On a... En fait, ça ne sert à rien de faire plaire une voix. Au début, je pensais que c'était ce qu'il fallait faire, un peu nier la voix de la... de Madame la juge et lui dire Toi, ta gueule ! Non, ça ne marche pas. Vous pouvez essayer, vous vous rendrez compte à un moment donné que ça ne marche pas parce qu'elle revient encore plus jugeante. Donc en fait, ce qu'il faut faire, c'est dire Ok, je t'entends, je comprends, ton besoin de rire, c'est... Mais imaginons que je prenne un exemple, on va dire un exemple de ce qui est vivant en moi aujourd'hui, qui est le fait que j'ai décidé de lancer ces podcasts et de me faire connaître et d'être vue. Madame la juge pourrait être en train de me dire, mais tu te prends en fait. Pour qui tu te prends ? Pour commencer à parler de choses comme ça, aussi perchées, aussi inconcrètes que les voix qu'on a dans notre tête ? Est-ce que tu crois franchement que... que t'es légitime, tu ferais mieux de la fermer, en fait, et puis tu risques franchement de te faire lyncher par tout le monde, on va te prendre pour une zinzin, genre, arrête, quoi. Et puis, en fait, si je me mets un peu à laisser cette voix s'exprimer de Madame la Juge, je vais me dire OK, donc toi, Madame la Juge, là, pour le moment, t'as besoin de légitimité, t'as besoin de sécurité, t'as besoin de t'assurer, en fait, que... Ce que tu dis, ça a du sens, que c'est pas complètement fou et que les gens vont pouvoir s'identifier. Et puis, en fait, je peux pas apporter cette sécurité-là, mais j'en ai besoin. OK, je comprends. je comprends, mais on va faire un test. Et ça, c'est la voix de l'évolution, la voix de l'amour qui parle et qui dit, je comprends ton besoin, madame la juge. Je comprends ta peur aussi. On va faire un test, puis on verra ce que ça donnera. Et puis dans le pire des cas, si on te traite de folle, et si on te dit que tu es complètement zinzin, et que personne ne t'écoute, eh bien, tu feras autre chose. Puis c'est OK. Tu ne vas pas en mourir, en fait. Et donc là, il y a une espèce de dialogue qui se crée où là, on est capable de changer cette voix, de calmer un peu. Même la juge qui dit, OK, tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenue. Dans le pire des cas, voilà ce qu'elle dit. Et puis la voix de l'évolution, la voix de l'amour prend risque. Mais elle dit, moi, je prends le risque parce que j'ai confiance. Parce que peu importe ce qui se passera, il se passera bien ce qui doit se passer, en fait. Puis ça va aller. Et en fait... Cette évolution du dialogue, c'est là qu'on devient libre, en fait. C'est là que tout est possible. C'est là qu'on prend réellement le pouvoir et qu'on ne se laisse pas ratatiner par notre souffrance. Et en fait, ça demande beaucoup de pratique de pouvoir faire ça. Ça demande de la pratique, ça demande du temps. Ça demande d'avoir envie de s'observer. ça demande d'avoir le courage de se désidentifier, de pouvoir être seule un petit peu, parce que si on est constamment en bas, en fait, si on ne s'écoute pas penser, on ne peut pas faire évoluer nos pensées. Et donc, on ne peut pas faire évoluer nos voix, et donc, on ne peut pas trouver cette espèce de juste milieu entre toutes ces voix. Dans mes accompagnements, je dis, pour vous expliquer un petit peu, je donne des formations pour aider les jeunes adultes à trouver un petit peu leur voix, et puis surtout leur joie aussi. Et ça passe par l'entrepreneuriat et par la connaissance de soi, le développement personnel, etc. Et on utilise un outil dont j'aurai sans doute l'occasion de vous parler dans ces partages, cet outil qui est un outil absolument extraordinaire qui s'appelle l'Ikigai. Et en fait, il y a toute une série d'activités, de jeux, de questions qu'on se pose. Et je leur dis souvent, vous allez avoir à un moment donné un éclair de génie. Un éclair de génie, c'est une pensée ultra... ultra lumineuse, une pensée d'espoir, une pensée quand même assez précise, une idée en fait. Mais elle vient en un quart de seconde, c'est vraiment une idée qui... On se dit oh purée ! Et en fait, là il y a tout, comme le cœur, la cage thoracique, tout qui s'ouvre. On se dit c'est trop une méga bonne idée. On touche un petit peu l'univers du bout des doigts. Et puis rapidement... Mais très rapidement, il y a une deuxième voix qui arrive et qui pète cette idée, qui la rationalise et qui dit mais t'es complètement folle, mais c'est pas possible, mais t'y arriveras pas, mais non, les autres le font mieux que toi, et patati, et patata. Et là, on arrive dans la voix, madame la juge qui monte le bout de son nez et qui commence à péter cette idée de génie. L'idée de génie, c'est la voix de l'évolution, c'est la voix de l'amour, c'est la voix du cœur, c'est la voix du champ des possibles, c'est la voix du connexion avec... l'invisible, avec notre potentiel, avec tout ce qu'on peut créer, avec notre essence, avec notre moi profond, avec notre âme, avec peu importe notre esprit. Appelez-le comme vous voulez. Juste, moi, je l'appelle, c'est la voie de l'évolution et de l'amour, comme je vous l'ai dit. Et elle se fait défoncer par Madame la Juge. Et si on n'est pas conscient que Madame la Juge est Madame la Juge, et si on n'est pas capable de se capter au vol, et si on n'est pas présent quand on a cet éclair de génie, eh bien, on peut... passe à côté de notre évolution. Et donc, c'est là où c'est hyper important de créer des moments de silence, des moments de conscience, des moments où on s'écoute penser. Il n'y a pas de musique, où il n'y a pas de podcast qu'on écoute. Bref, on est juste entre nous et nous-mêmes. C'est des moments de présence, c'est des moments de conscience, des moments de silence, de blanc. Et je ne sais pas à quel point vous êtes à l'aise, vous, avec le silence. À quel point vous prenez le temps de vous écouter penser et de vous catcher au vol, autant quand c'est madame ou monsieur le juge qui s'exprime ou quand c'est la pauvre petite qui fait la petite victime que personne n'aime. Et c'est de la faute de tout le monde. Et moi pourtant, après tout ce que je fais pour tout le monde, et je fais tout ça de bien, et gna gna gna gna gna, et encore à ce moment-là. Et franchement, je dis ça d'une manière très jugeante, alors qu'en réalité, mais... C'est une voix dont il faut aussi prendre hyper soin. Cet enfant à l'intérieur de nous qui s'exprime et qui veut juste être aimé, c'est la voie du mal aimé en fait. C'est la petite voie du manque d'estime, du manque de confiance. Cette voie-là aussi, elle mérite d'être nourrie, elle mérite d'être rassurée par la voie de l'évolution et la voie de l'amour et de dire t'inquiète pas, ce que tu ressens là, je te comprends, mais ça va aller, t'es capable, tu peux y arriver, on va y arriver, tu vas voir si les gens... t'aime, c'est juste que pour le moment tu ressens ça mais ça va aller, moi c'est vraiment en fait c'est vraiment ce jeu-là qui se passe à l'intérieur de moi en fait rien que d'en parler ça m'émeut beaucoup parce que la voix de la pauvre petite c'est aussi la voix de la boudeuse, celle qui a décidé de faire un caca nerveux et qui a dit de toute façon elle a tout offert poudre moi je me casse et qui attend qu'une chose c'est qu'on vienne la consoler derrière Et tout ça, en fait, Madame la juge, la pauvre petite, et puis sans doute toutes les autres voix, vous pouvez identifier comme vous avez envie, mettez-leur des noms, essayez de les reconnaître, essayez de voir quels sont les jeux qui se trament derrière, quels sont les besoins qui se trament derrière. Si vraiment on les écoute, on comprend qu'on a des besoins derrière, puis des manquements au niveau de l'amour de nous-mêmes, et que c'est possible de les combler via une autre voix qui est vraiment à l'intérieur, qui est la voix du coup de l'évolution de l'amour, je l'aurais répété 25 000 fois, mais peut-être pas. C'est que voilà, comme ça, ça rentre. Et ce pouvoir, il est à l'intérieur de nous-mêmes. Quand on commence en fait à dialoguer, à entre soi et soi-même, à se comprendre, à s'observer, eh bien notre amour pour nous-mêmes est grandi. Parce qu'on développe vraiment de l'autocompassion, puis de la douceur envers nous-mêmes, puis on se dépure et en fait, on a juste besoin d'amour, de plus d'amour, de douceur, puis de se parler comme à une amie. Quand vous avez un ami qui finalement commence à vous parler en se flagellant, en se disant à quel point il n'est pas capable ou bien qu'il n'y arrivera jamais. Et vous observez en fait ce dialogue complètement de sabotage, d'auto-sabotage. Et vous êtes là et vous avez envie de rassurer l'autre et de lui dire Mais non, mais pas du tout, mais regarde ce que tu fais. Et puis ça, tu es capable de ça, puis ça, tu as fait ça. Puis waouh, prends conscience de ça. Et vous vous dites, je ne sais pas si vous avez ça, mais moi, ça m'arrive tout le temps d'observer quelqu'un qui saute au sabot et d'être l'observateur de ça et de me dire, mais purée, comment il ou elle ne se rend pas compte à quel point c'est une belle personne, à quel point elle a de la valeur là-dedans. Et qu'est-ce que j'aimerais bien juste qu'elle s'observe et qu'elle se voit à travers mes yeux. Et on fait ça pour l'autre. Et puis, on est même parfois, souvent, on n'est même pas capable de faire ça pour nous-mêmes. Donc c'est ça, devenir sa meilleure amie, devenir son meilleur ami, c'est pouvoir développer cette autocompassion envers nous-mêmes, devenir notre meilleur pote et se dire wow, t'es capable de ça en fait, tu peux y arriver, et confiance, et puis ça va aller, et puis s'auto-rassurer, et là, c'est de la validation qu'on s'octroie nous-mêmes. Alors je ne dis pas que c'est facile, d'accord, c'est le travail d'une vie de réussir à faire évoluer ses pensées. C'est le travail d'une vie, mais ça prend une décision, beaucoup d'aide. Oui, de l'aide. Moi, j'ai été aidée énormément des livres. Puis je continue à être aidée maintenant. Et puis je suis aidée aussi par tout mon entourage, par les gens que j'aide. J'ai beaucoup besoin de reconnaissance, de validation, d'amour, qu'on me dise les choses. Je me fais ce cadeau-là à moi-même, mais j'ai besoin de ça des autres aussi. Puis je me fais aider aussi, c'est clair. C'est tellement clair. Il y a des choses qu'on ne peut pas faire évoluer tout seul. Donc voilà en fait tout ce que j'avais envie de vous dire aujourd'hui. Captez-vous au vol. Comprenez comment vous fonctionnez. Comprenez quelles sont les voies qui prennent le plus de place. Et comment vous pouvez y apporter la sérénité. Parce que c'est vraiment ça. Voilà, c'est là où je voulais en venir et c'est avec ça que je vais conclure. Lorsqu'on arrive à dialoguer, à faire dialoguer toutes ces voies. Et avoir un plan où tout le monde est d'accord. On atteint l'alignement. Et l'alignement, ben, c'est le bonheur en fait. Voilà. Pour moi, c'est aussi simple que ça. Quand je suis complètement alignée, que tout le monde est d'accord à l'intérieur de moi, c'est le bonheur, parce qu'on sait où on va, on sait comment on y va. Et puis même si on n'a pas toutes les réponses, tout le monde est quand même OK parce qu'on est en confiance, parce qu'on s'est mis d'accord en fait. Et là, on peut arrêter de marcher et danser. Quand on est alignée, on ne parle plus, on chante. Puis on ne marche plus, on danse. Et c'est le bonheur, en fait. Et c'est ça que je nous souhaite à tous. L'alignement. Ce n'est pas toujours possible. Ce n'est pas possible indéfiniment. On se désaligne. parce qu'on n'a pas toujours constamment tous nos besoins qui sont comblés. Et c'est normal. Et c'est accepter ça aussi, qu'on ne va pas être constamment alignés et que c'est OK d'être désalignés. Mais qu'est-ce qu'on fait quand on est désaligné ? J'espère que ça vous a plu cet épisode sur les voies à l'intérieur de nous-mêmes. N'hésitez pas à partager votre expérience aussi, à me dire si ça a résonné. Merci beaucoup pour votre écoute. Je vous souhaite de faire évoluer toutes vos voix vers un alignement merveilleux pour atteindre tous vos objectifs, tous vos rêves, pour aller toucher votre joie le plus possible, pour que nous puissions juste aimer notre vie, danser notre vie, chanter notre vie. Oh my God, ça serait génial. À bientôt, je vous embrasse.

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Description

Dans cet épisode je vous parle de l'importance de se placer comme observateur de notre discours intérieur pour reprendre notre liberté.

Je vous partage l'histoire de l'un des dialogues les plus puissants que j'ai eu dans ma vie qui a tout changé.
Je vous partage ma méthode pour faire coexister toutes les voix en moi.

Je vous invite à reprendre votre pouvoir pour ne pas vous faire défoncer par votre juge intérieur.


Je fais des références à des livres, méthodes, outils, activités top de chez top :


  • Les jeux de relations authentiques (va vite voir sur Meetup si ça existe près de chez toi!)

  • Le livre extraordinaire "Le pouvoir de l'instant présent" d'Eckhart Tolle

  • Le triangle de Karpman

  • L'ikigai


En espérant que tout cela résonne avec vous!


Pour des partages écrits et visuels:

🌸Instagram

🌼Facebook

Pour écouter la musique de mon générique, faite par la talentueuse Joy slam, artiste, auteur et surtout mon amie, c'est par ici

Compositeur de la musique : Maurice Poto

Merci, merci et merci!

Avec ☀️ et 💖,


Cali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, moi c'est Kali, je suis la créatrice des accompagnements de Leap Inside et du podcast S'aimer mieux, communiquer mieux. Bienvenue dans mon deuxième épisode, oh my ! J'avais envie de vous faire une petite introduction pour ce deuxième épisode que vous vous apprêtez à écouter pour vous dire merci, merci, merci, merci, merci pour vos retours, pour ceux qui ont écouté le premier épisode. J'ai reçu pas mal de retours qui m'ont nourrie, qui ont fait chanter mon cœur, qui m'ont stimulée, qui m'ont allumée, qui m'ont donné du jus et l'énergie nécessaire d'avoir envie de continuer. Donc c'est trop cool. Merci, merci. Je suis pleine de gratitude. Je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour à toutes et à tous. J'espère que vous allez bien. Je suis ravie d'être là aujourd'hui. pour vous parler d'un sujet qui est vraiment un gros sujet. Je ne sais pas trop à quoi va ressembler cet épisode, mais j'y vais y aller avec le flow. C'est vraiment un sujet sur lequel j'essaie de sensibiliser depuis pas mal d'années, depuis que moi-même j'ai eu cette prise de conscience qui a quand même assez changé la relation que j'ai avec moi-même. Donc mon objectif ici, mon intention ici, c'est toujours la même chose, c'est pouvoir finalement... améliorer la relation qu'on a avec nous-mêmes et améliorer la relation qu'on a avec les autres. J'ai fait le constat, en fait, il y a déjà quelques temps maintenant, qu'on s'aime mal et on communique mal avec nous-mêmes. Alors, mal pourrait être perçu comme quelque chose de très jugeant et très... qui suis-je pour pouvoir vous dire que quelque chose est mal, n'est-ce pas ? Mais je vais partir de mon observation. En fait, tout ce que je vous partage, en général, ça ne va vraiment être... que de mon prisme, de la manière dont moi je vois les choses, de mon expérience. Donc mon invitation aujourd'hui c'est, est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord sur le fait qu'il faudrait peut-être apprendre à communiquer mieux avec nous-mêmes ? Et donc ça passe par le fait de prendre conscience qu'on a plusieurs voix dans nos têtes et que ces voix peuvent être parfois assez violentes. Donc en fait, il y a quelques mois j'étais à Montréal et je participais, j'ai découvert en fait à Montréal des cercles. Enfin, c'est pas des cercles, ça peut paraître bizarre, mais comme ça. On va dire une activité qui s'appelle des jeux de relations authentiques. Je ne sais pas si vous connaissez, mais en fait, c'est absolument extraordinaire. C'est des inconnus qui se retrouvent et qui apprennent à rentrer en relation d'une manière complètement authentique, spontanée, à dire les choses. C'est assez confrontant, c'est une grosse sortie de zone de confort. Personnellement, vu que je suis une grande extravertie, puis que j'adore rencontrer les gens et j'adore causer, moi j'adore. Toujours est-il que je participe à une des activités et le thème c'était l'amour de soi. Et je me retrouve face à quelqu'un que je ne connais du coup ni d'Ève ni d'Adam, que je dois regarder dans les yeux et je dois parler pendant une minute, c'est quoi pour moi l'amour de moi ? Et là je dis spontanément, la première chose qui me vient par le cœur, qui est que pour moi l'amour de moi c'est la capacité de pouvoir avoir une petite voix. qui est vraiment sympa. Et que c'est vraiment là que je reconnais à quel point j'ai un degré d'amour de moi qui est vraiment pas trop mal. Et qui s'est améliorée avec le temps parce que cette voix, elle a vraiment évolué avec le temps. Et qu'elle est de plus en plus sympa. Et qu'elle est vraiment cool. Elle est hyper encourageante. Elle me permet de me sentir bien la plupart du temps. Et je la reconnais de plus en plus. Alors du coup, la personne en face de moi était quand même assez scotchée. Elle me dit Waouh ! T'as vraiment de la chance d'avoir cette voix cool à l'intérieur de toi, parce que la mienne n'est pas si cool que ça, quoi. Et du coup, ça m'a fait réfléchir. Et je m'en étais déjà rendue compte. En fait, ce qui m'a permis de faire évoluer cette voix à l'intérieur de moi, c'est un livre. Bon, alors, c'est une de mes bibles. Je les appelle comme ça. Il y a pas mal de livres qui ont changé ma vie. Et celui-là en fait partie. C'est Le pouvoir de l'instant présent de Eckhart Tolle. Et en fait... Et carte-les. Donc moi, je vous invite bien sûr à vous procurer le livre, même si ce n'est pas un livre qui est très digeste et facile à lire pour tout le monde. Mais voilà, si ça vous intéresse, je vous le conseille fortement. Et en fait, ce monsieur, dès l'introduction de son livre, moi, c'est quelque chose qui m'a vraiment marquée. Il dit qu'il a eu une prise de conscience quand il s'est rendu compte qu'il ne pouvait plus vivre avec lui-même. Donc il dit, je ne peux plus vivre avec moi-même. Et donc il se rend compte que le je et le moi-même sont deux entités différentes. Et ça, ça a été la base de sa prise de conscience. Et en fait, de là, on est suivi une dissolution totale de son égo où il s'est retrouvé vraiment dans la pleine présence qui est pour lui le moment présent où il y a vraiment la magie qui opère, on va dire. Bref, revenons-en à nos moutons. Et Cartolet nous invite à... à observer le penseur. Et c'est ça qui m'a, qui m'a moi particulièrement aidée parce qu'en fait, donc le choix que j'ai fait il y a quelques années de devenir une personne, d'être la personne que j'avais vraiment envie d'être et de vivre bien, heureuse, positive, joyeuse, libre surtout. Eh bien, quand j'ai fait ce choix, du coup, j'ai eu pas mal de choses qui sont arrivées dans ma vie, dont ce livre. Et observer le penseur, ça a vraiment été l'une des clés, puisque j'ai commencé à observer et me détacher, parce que c'est ça qu'il dit, il dit, observez le penseur et détachez-vous de vos pensées, il dit, vous n'êtes pas vos pensées. Ce qui était déjà une énorme découverte pour moi, puisque je ne m'étais jamais posé la question avant. Pour moi, il n'y a que moi qui pense, donc je suis mes pensées. Et puis, quand j'ai eu cette invitation de commencer à observer le penseur et me mettre dans une position un petit peu plus de recul, Je me suis dit qu'en fait, il y avait plusieurs voix dans ma tête, qu'il n'y avait pas juste une. Qu'il y en avait une, puis il y en avait une autre, puis il y en avait une troisième. Puis je me suis dit, oh purée, on est quand même pas mal ici. Il serait peut-être temps de s'asseoir, puis de causer entre moi et moi-même. Et quand j'ai commencé à observer, j'ai commencé à me marrer parce que j'ai commencé à mettre des noms sur ces voix. Et un jour, il y a quelques années, je crois que c'était il y a trois ans, j'étais dans une période de grande souffrance. Parce que j'étais en conflit interne. Et pour moi, la souffrance provient bien sûr de plein de raisons. Mais pour moi, ma plus grosse raison de souffrance, c'est quand il y a deux parties à l'intérieur de moi qui ne sont pas d'accord. Et deux parties à l'intérieur de moi, on pourrait les appeler deux de toutes les voix qu'on a à l'intérieur de nous-mêmes. Et en fait, il y avait une voix qui disait une chose, puis l'autre qui disait autre chose. Et donc, du coup, gros conflit interne. Je n'étais pas du tout en... paix, je n'étais pas du tout sereine et je me suis dit ok, urgence, il faut faire quelque chose parce que je n'arrivais pas à gérer ça. Et dans un élan de je ne sais pas quoi, j'étais à Nice à ce moment-là avec une copine et je suis partie sur un château gonflable, pas du tout, un matelas gonflable et je suis partie dans la mer et j'ai dit à mon amie, écoute, je vais partir un petit moment parce que j'ai besoin de faire quelque chose d'assez important. Je vous raconte tout ça parce que j'aime bien raconter les histoires. Puis encore une fois, vous raisonnez, vous ne raisonnez pas. Mais c'est une invitation aussi, vous verrez ensuite. Parce que c'est quelque chose qui m'a énormément aidée. Et je suis partie sur mon matelas gonflable au milieu de la mer. Et j'ai dit, bon, les cocottes, ce serait peut-être temps d'avoir une petite discussion ici. Et donc, en fait, j'ai identifié trois voix principales. Parce que les deux qui étaient en conflit, c'était l'une que j'ai appelée Madame la Juge. Et l'autre que j'ai appelée la pauvre petite. Et puis après, il y avait une troisième voix qui est celle que j'appelle aujourd'hui la voix de l'évolution, la voix de l'amour. Mais revenons-en à le mouton. Encore une fois, ce que je vous dis, ce n'est pas une science exacte, d'accord ? C'est vraiment une observation que j'ai eue. Et puis, vous en faites ce que vous voulez. Donc, la première voix, c'était Madame la Juge. Donc, Madame la Juge, c'est vraiment celle qui casse, quoi. Qui casse. casse, qui dit que je ne suis pas assez bien, que je suis complètement tarée, que c'est impossible, que ça n'a aucun sens, que je ne suis pas du tout raisonnable. Imagine-toi ce que les autres vont penser. C'est vraiment la voix de la juge. Elle juge, elle fait que ça. Elle juge, elle casse, elle frustre. Et en fait, quand cette voix s'exprime à l'intérieur de moi, moi je le sens partout dans mon corps. corps. J'ai les épaules super tendues, j'ai une tension au niveau de l'estomac. Je me sens pas bien et à la fin, très clairement, si je laisse cette voix s'exprimer et que je l'écoute, je me sens comme une merde à la fin. En quelques mots, c'est ça. C'est pas du tout une voix qui va m'élever. C'est une voix vraiment... À la fin, on est tout peuneau, on est tout... Tout pas bien. Et puis, il y a la voix de la pauvre petite. La voix de la pauvre petite, franchement... C'est celle qui mérite le plus notre autocompassion, parce que c'est celle qui se fait juger, en fait. C'est celle qui se fait rabaisser constamment par Madame la Juge. C'est la pauvre petite qui est un peu comme un petit enfant qui est tout joyeux, qui a des idées toutes... Oh, et si on faisait ça ? Et si on allait là ? Et si on prenait nos clics et nos claques et on partait vivre dans ce pays-là ? Et puis, tu as Madame la Juge qui dit, mais t'es complètement zinzin. Recentre-toi, c'est n'importe quoi, t'es qu'une gamine. Et donc, c'est un petit peu cette voie de l'innocence, de la joie, de vraiment de l'insouciance, mais qui, du coup, peut se retrouver aussi comme étant la voie de la pauvre petite qui est personne ne m'aime, je ne suis pas capable. Qu'est-ce que je vais faire ? C'est la voie de la victime, d'accord ? Il y a la voie de la juge, puis il y a la voie de la victime. Et bien sûr, en fait, je ne sais pas si vous connaissez le triangle de Karpman. Donc Karpman, c'est un psychologue qui a inventé un processus qui s'appelle le triangle de Karpman, c'est le triangle infernel. Et en fait, c'est un piège dans lequel on se retrouve englué dans des relations lorsque ça ne va pas. Mais pour moi, c'est pareil avec nous-mêmes. Et donc, il identifie qu'il y a vraiment trois postulats. Il y a le bourreau. la victime et le sauveur. Et donc, des fois, on peut être le bourreau. Donc, le bourreau, c'est Madame la juge. Et puis, des fois, on est la victime. Donc, c'est la pauvre petite ou le pauvre petit. Et puis, des fois, on devient le sauveur. Et le sauveur, on va dire que c'est un peu la troisième voie. Je ne sais pas si je peux vraiment les comparer, en fait. Mais bon, moi, j'aime bien faire des liens. Et je trouve que ça a assez du sens. Et en gros, on est capable d'être les trois. Donc on a ces trois voies qui coexistent à l'intérieur de nous-mêmes et dans les relations avec les autres, on est également capable d'être les trois. On est capable d'être autant le bourreau de l'autre que de devenir le sauveur de l'autre, mais que de devenir la victime de l'autre. Je vous invite à vous intéresser aussi si ça vous parle. Mais toujours est-il qu'on va revenir à la conversation entre nous et nous-mêmes parce que c'est ça qui nous importe ici. Et c'est de comprendre que ce schéma se répète et que quand on n'est pas bien, il y a vraiment cette espèce de balle de ping. entre la victime et la juge et qu'il est intéressant de mettre un petit peu de raison et de cœur là-dedans, d'observer ce dialogue, pouvoir les faire évoluer. Et les faire évoluer, c'est via la voie de la conscience, la voie de l'évolution, la voie de l'amour. Cette voie-là, c'est une voie qui, quand elle s'exprime, elle provoque un relâchement dans notre cœur. dans notre corps. C'est le Oh, qu'est-ce que ça fait du bien de ressentir ça, de penser ça. Oh, comme c'est encourageant. Oh, ça donne des perspectives beaucoup plus positives. C'est vraiment la voie du glamour de soi. Et donc, je me suis retrouvée sur ce matelas à Nice. Non, je n'étais pas à Nice en fait, pas du tout, j'étais à Menton. Ouais, j'étais à Menton, très sympa d'ailleurs, dans le sud de la France. J'étais à Menton et puis j'ai dit bon, ça y est les nanas, on va se mettre à causer. Et j'ai vraiment eu ce dialogue où j'ai laissé toutes les parties s'exprimer et où je les ai écoutées. Et où à la fin, j'ai essayé de comprendre ce qui se tramait derrière. Parce qu'en fait, c'est ça aussi que je me suis rendu compte, c'est que derrière chaque voix qu'on a à l'intérieur de nous, on a un espèce de besoin qui n'est pas comblé. On a... En fait, ça ne sert à rien de faire plaire une voix. Au début, je pensais que c'était ce qu'il fallait faire, un peu nier la voix de la... de Madame la juge et lui dire Toi, ta gueule ! Non, ça ne marche pas. Vous pouvez essayer, vous vous rendrez compte à un moment donné que ça ne marche pas parce qu'elle revient encore plus jugeante. Donc en fait, ce qu'il faut faire, c'est dire Ok, je t'entends, je comprends, ton besoin de rire, c'est... Mais imaginons que je prenne un exemple, on va dire un exemple de ce qui est vivant en moi aujourd'hui, qui est le fait que j'ai décidé de lancer ces podcasts et de me faire connaître et d'être vue. Madame la juge pourrait être en train de me dire, mais tu te prends en fait. Pour qui tu te prends ? Pour commencer à parler de choses comme ça, aussi perchées, aussi inconcrètes que les voix qu'on a dans notre tête ? Est-ce que tu crois franchement que... que t'es légitime, tu ferais mieux de la fermer, en fait, et puis tu risques franchement de te faire lyncher par tout le monde, on va te prendre pour une zinzin, genre, arrête, quoi. Et puis, en fait, si je me mets un peu à laisser cette voix s'exprimer de Madame la Juge, je vais me dire OK, donc toi, Madame la Juge, là, pour le moment, t'as besoin de légitimité, t'as besoin de sécurité, t'as besoin de t'assurer, en fait, que... Ce que tu dis, ça a du sens, que c'est pas complètement fou et que les gens vont pouvoir s'identifier. Et puis, en fait, je peux pas apporter cette sécurité-là, mais j'en ai besoin. OK, je comprends. je comprends, mais on va faire un test. Et ça, c'est la voix de l'évolution, la voix de l'amour qui parle et qui dit, je comprends ton besoin, madame la juge. Je comprends ta peur aussi. On va faire un test, puis on verra ce que ça donnera. Et puis dans le pire des cas, si on te traite de folle, et si on te dit que tu es complètement zinzin, et que personne ne t'écoute, eh bien, tu feras autre chose. Puis c'est OK. Tu ne vas pas en mourir, en fait. Et donc là, il y a une espèce de dialogue qui se crée où là, on est capable de changer cette voix, de calmer un peu. Même la juge qui dit, OK, tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenue. Dans le pire des cas, voilà ce qu'elle dit. Et puis la voix de l'évolution, la voix de l'amour prend risque. Mais elle dit, moi, je prends le risque parce que j'ai confiance. Parce que peu importe ce qui se passera, il se passera bien ce qui doit se passer, en fait. Puis ça va aller. Et en fait... Cette évolution du dialogue, c'est là qu'on devient libre, en fait. C'est là que tout est possible. C'est là qu'on prend réellement le pouvoir et qu'on ne se laisse pas ratatiner par notre souffrance. Et en fait, ça demande beaucoup de pratique de pouvoir faire ça. Ça demande de la pratique, ça demande du temps. Ça demande d'avoir envie de s'observer. ça demande d'avoir le courage de se désidentifier, de pouvoir être seule un petit peu, parce que si on est constamment en bas, en fait, si on ne s'écoute pas penser, on ne peut pas faire évoluer nos pensées. Et donc, on ne peut pas faire évoluer nos voix, et donc, on ne peut pas trouver cette espèce de juste milieu entre toutes ces voix. Dans mes accompagnements, je dis, pour vous expliquer un petit peu, je donne des formations pour aider les jeunes adultes à trouver un petit peu leur voix, et puis surtout leur joie aussi. Et ça passe par l'entrepreneuriat et par la connaissance de soi, le développement personnel, etc. Et on utilise un outil dont j'aurai sans doute l'occasion de vous parler dans ces partages, cet outil qui est un outil absolument extraordinaire qui s'appelle l'Ikigai. Et en fait, il y a toute une série d'activités, de jeux, de questions qu'on se pose. Et je leur dis souvent, vous allez avoir à un moment donné un éclair de génie. Un éclair de génie, c'est une pensée ultra... ultra lumineuse, une pensée d'espoir, une pensée quand même assez précise, une idée en fait. Mais elle vient en un quart de seconde, c'est vraiment une idée qui... On se dit oh purée ! Et en fait, là il y a tout, comme le cœur, la cage thoracique, tout qui s'ouvre. On se dit c'est trop une méga bonne idée. On touche un petit peu l'univers du bout des doigts. Et puis rapidement... Mais très rapidement, il y a une deuxième voix qui arrive et qui pète cette idée, qui la rationalise et qui dit mais t'es complètement folle, mais c'est pas possible, mais t'y arriveras pas, mais non, les autres le font mieux que toi, et patati, et patata. Et là, on arrive dans la voix, madame la juge qui monte le bout de son nez et qui commence à péter cette idée de génie. L'idée de génie, c'est la voix de l'évolution, c'est la voix de l'amour, c'est la voix du cœur, c'est la voix du champ des possibles, c'est la voix du connexion avec... l'invisible, avec notre potentiel, avec tout ce qu'on peut créer, avec notre essence, avec notre moi profond, avec notre âme, avec peu importe notre esprit. Appelez-le comme vous voulez. Juste, moi, je l'appelle, c'est la voie de l'évolution et de l'amour, comme je vous l'ai dit. Et elle se fait défoncer par Madame la Juge. Et si on n'est pas conscient que Madame la Juge est Madame la Juge, et si on n'est pas capable de se capter au vol, et si on n'est pas présent quand on a cet éclair de génie, eh bien, on peut... passe à côté de notre évolution. Et donc, c'est là où c'est hyper important de créer des moments de silence, des moments de conscience, des moments où on s'écoute penser. Il n'y a pas de musique, où il n'y a pas de podcast qu'on écoute. Bref, on est juste entre nous et nous-mêmes. C'est des moments de présence, c'est des moments de conscience, des moments de silence, de blanc. Et je ne sais pas à quel point vous êtes à l'aise, vous, avec le silence. À quel point vous prenez le temps de vous écouter penser et de vous catcher au vol, autant quand c'est madame ou monsieur le juge qui s'exprime ou quand c'est la pauvre petite qui fait la petite victime que personne n'aime. Et c'est de la faute de tout le monde. Et moi pourtant, après tout ce que je fais pour tout le monde, et je fais tout ça de bien, et gna gna gna gna gna, et encore à ce moment-là. Et franchement, je dis ça d'une manière très jugeante, alors qu'en réalité, mais... C'est une voix dont il faut aussi prendre hyper soin. Cet enfant à l'intérieur de nous qui s'exprime et qui veut juste être aimé, c'est la voie du mal aimé en fait. C'est la petite voie du manque d'estime, du manque de confiance. Cette voie-là aussi, elle mérite d'être nourrie, elle mérite d'être rassurée par la voie de l'évolution et la voie de l'amour et de dire t'inquiète pas, ce que tu ressens là, je te comprends, mais ça va aller, t'es capable, tu peux y arriver, on va y arriver, tu vas voir si les gens... t'aime, c'est juste que pour le moment tu ressens ça mais ça va aller, moi c'est vraiment en fait c'est vraiment ce jeu-là qui se passe à l'intérieur de moi en fait rien que d'en parler ça m'émeut beaucoup parce que la voix de la pauvre petite c'est aussi la voix de la boudeuse, celle qui a décidé de faire un caca nerveux et qui a dit de toute façon elle a tout offert poudre moi je me casse et qui attend qu'une chose c'est qu'on vienne la consoler derrière Et tout ça, en fait, Madame la juge, la pauvre petite, et puis sans doute toutes les autres voix, vous pouvez identifier comme vous avez envie, mettez-leur des noms, essayez de les reconnaître, essayez de voir quels sont les jeux qui se trament derrière, quels sont les besoins qui se trament derrière. Si vraiment on les écoute, on comprend qu'on a des besoins derrière, puis des manquements au niveau de l'amour de nous-mêmes, et que c'est possible de les combler via une autre voix qui est vraiment à l'intérieur, qui est la voix du coup de l'évolution de l'amour, je l'aurais répété 25 000 fois, mais peut-être pas. C'est que voilà, comme ça, ça rentre. Et ce pouvoir, il est à l'intérieur de nous-mêmes. Quand on commence en fait à dialoguer, à entre soi et soi-même, à se comprendre, à s'observer, eh bien notre amour pour nous-mêmes est grandi. Parce qu'on développe vraiment de l'autocompassion, puis de la douceur envers nous-mêmes, puis on se dépure et en fait, on a juste besoin d'amour, de plus d'amour, de douceur, puis de se parler comme à une amie. Quand vous avez un ami qui finalement commence à vous parler en se flagellant, en se disant à quel point il n'est pas capable ou bien qu'il n'y arrivera jamais. Et vous observez en fait ce dialogue complètement de sabotage, d'auto-sabotage. Et vous êtes là et vous avez envie de rassurer l'autre et de lui dire Mais non, mais pas du tout, mais regarde ce que tu fais. Et puis ça, tu es capable de ça, puis ça, tu as fait ça. Puis waouh, prends conscience de ça. Et vous vous dites, je ne sais pas si vous avez ça, mais moi, ça m'arrive tout le temps d'observer quelqu'un qui saute au sabot et d'être l'observateur de ça et de me dire, mais purée, comment il ou elle ne se rend pas compte à quel point c'est une belle personne, à quel point elle a de la valeur là-dedans. Et qu'est-ce que j'aimerais bien juste qu'elle s'observe et qu'elle se voit à travers mes yeux. Et on fait ça pour l'autre. Et puis, on est même parfois, souvent, on n'est même pas capable de faire ça pour nous-mêmes. Donc c'est ça, devenir sa meilleure amie, devenir son meilleur ami, c'est pouvoir développer cette autocompassion envers nous-mêmes, devenir notre meilleur pote et se dire wow, t'es capable de ça en fait, tu peux y arriver, et confiance, et puis ça va aller, et puis s'auto-rassurer, et là, c'est de la validation qu'on s'octroie nous-mêmes. Alors je ne dis pas que c'est facile, d'accord, c'est le travail d'une vie de réussir à faire évoluer ses pensées. C'est le travail d'une vie, mais ça prend une décision, beaucoup d'aide. Oui, de l'aide. Moi, j'ai été aidée énormément des livres. Puis je continue à être aidée maintenant. Et puis je suis aidée aussi par tout mon entourage, par les gens que j'aide. J'ai beaucoup besoin de reconnaissance, de validation, d'amour, qu'on me dise les choses. Je me fais ce cadeau-là à moi-même, mais j'ai besoin de ça des autres aussi. Puis je me fais aider aussi, c'est clair. C'est tellement clair. Il y a des choses qu'on ne peut pas faire évoluer tout seul. Donc voilà en fait tout ce que j'avais envie de vous dire aujourd'hui. Captez-vous au vol. Comprenez comment vous fonctionnez. Comprenez quelles sont les voies qui prennent le plus de place. Et comment vous pouvez y apporter la sérénité. Parce que c'est vraiment ça. Voilà, c'est là où je voulais en venir et c'est avec ça que je vais conclure. Lorsqu'on arrive à dialoguer, à faire dialoguer toutes ces voies. Et avoir un plan où tout le monde est d'accord. On atteint l'alignement. Et l'alignement, ben, c'est le bonheur en fait. Voilà. Pour moi, c'est aussi simple que ça. Quand je suis complètement alignée, que tout le monde est d'accord à l'intérieur de moi, c'est le bonheur, parce qu'on sait où on va, on sait comment on y va. Et puis même si on n'a pas toutes les réponses, tout le monde est quand même OK parce qu'on est en confiance, parce qu'on s'est mis d'accord en fait. Et là, on peut arrêter de marcher et danser. Quand on est alignée, on ne parle plus, on chante. Puis on ne marche plus, on danse. Et c'est le bonheur, en fait. Et c'est ça que je nous souhaite à tous. L'alignement. Ce n'est pas toujours possible. Ce n'est pas possible indéfiniment. On se désaligne. parce qu'on n'a pas toujours constamment tous nos besoins qui sont comblés. Et c'est normal. Et c'est accepter ça aussi, qu'on ne va pas être constamment alignés et que c'est OK d'être désalignés. Mais qu'est-ce qu'on fait quand on est désaligné ? J'espère que ça vous a plu cet épisode sur les voies à l'intérieur de nous-mêmes. N'hésitez pas à partager votre expérience aussi, à me dire si ça a résonné. Merci beaucoup pour votre écoute. Je vous souhaite de faire évoluer toutes vos voix vers un alignement merveilleux pour atteindre tous vos objectifs, tous vos rêves, pour aller toucher votre joie le plus possible, pour que nous puissions juste aimer notre vie, danser notre vie, chanter notre vie. Oh my God, ça serait génial. À bientôt, je vous embrasse.

Description

Dans cet épisode je vous parle de l'importance de se placer comme observateur de notre discours intérieur pour reprendre notre liberté.

Je vous partage l'histoire de l'un des dialogues les plus puissants que j'ai eu dans ma vie qui a tout changé.
Je vous partage ma méthode pour faire coexister toutes les voix en moi.

Je vous invite à reprendre votre pouvoir pour ne pas vous faire défoncer par votre juge intérieur.


Je fais des références à des livres, méthodes, outils, activités top de chez top :


  • Les jeux de relations authentiques (va vite voir sur Meetup si ça existe près de chez toi!)

  • Le livre extraordinaire "Le pouvoir de l'instant présent" d'Eckhart Tolle

  • Le triangle de Karpman

  • L'ikigai


En espérant que tout cela résonne avec vous!


Pour des partages écrits et visuels:

🌸Instagram

🌼Facebook

Pour écouter la musique de mon générique, faite par la talentueuse Joy slam, artiste, auteur et surtout mon amie, c'est par ici

Compositeur de la musique : Maurice Poto

Merci, merci et merci!

Avec ☀️ et 💖,


Cali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous, moi c'est Kali, je suis la créatrice des accompagnements de Leap Inside et du podcast S'aimer mieux, communiquer mieux. Bienvenue dans mon deuxième épisode, oh my ! J'avais envie de vous faire une petite introduction pour ce deuxième épisode que vous vous apprêtez à écouter pour vous dire merci, merci, merci, merci, merci pour vos retours, pour ceux qui ont écouté le premier épisode. J'ai reçu pas mal de retours qui m'ont nourrie, qui ont fait chanter mon cœur, qui m'ont stimulée, qui m'ont allumée, qui m'ont donné du jus et l'énergie nécessaire d'avoir envie de continuer. Donc c'est trop cool. Merci, merci. Je suis pleine de gratitude. Je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour à toutes et à tous. J'espère que vous allez bien. Je suis ravie d'être là aujourd'hui. pour vous parler d'un sujet qui est vraiment un gros sujet. Je ne sais pas trop à quoi va ressembler cet épisode, mais j'y vais y aller avec le flow. C'est vraiment un sujet sur lequel j'essaie de sensibiliser depuis pas mal d'années, depuis que moi-même j'ai eu cette prise de conscience qui a quand même assez changé la relation que j'ai avec moi-même. Donc mon objectif ici, mon intention ici, c'est toujours la même chose, c'est pouvoir finalement... améliorer la relation qu'on a avec nous-mêmes et améliorer la relation qu'on a avec les autres. J'ai fait le constat, en fait, il y a déjà quelques temps maintenant, qu'on s'aime mal et on communique mal avec nous-mêmes. Alors, mal pourrait être perçu comme quelque chose de très jugeant et très... qui suis-je pour pouvoir vous dire que quelque chose est mal, n'est-ce pas ? Mais je vais partir de mon observation. En fait, tout ce que je vous partage, en général, ça ne va vraiment être... que de mon prisme, de la manière dont moi je vois les choses, de mon expérience. Donc mon invitation aujourd'hui c'est, est-ce qu'on pourrait se mettre d'accord sur le fait qu'il faudrait peut-être apprendre à communiquer mieux avec nous-mêmes ? Et donc ça passe par le fait de prendre conscience qu'on a plusieurs voix dans nos têtes et que ces voix peuvent être parfois assez violentes. Donc en fait, il y a quelques mois j'étais à Montréal et je participais, j'ai découvert en fait à Montréal des cercles. Enfin, c'est pas des cercles, ça peut paraître bizarre, mais comme ça. On va dire une activité qui s'appelle des jeux de relations authentiques. Je ne sais pas si vous connaissez, mais en fait, c'est absolument extraordinaire. C'est des inconnus qui se retrouvent et qui apprennent à rentrer en relation d'une manière complètement authentique, spontanée, à dire les choses. C'est assez confrontant, c'est une grosse sortie de zone de confort. Personnellement, vu que je suis une grande extravertie, puis que j'adore rencontrer les gens et j'adore causer, moi j'adore. Toujours est-il que je participe à une des activités et le thème c'était l'amour de soi. Et je me retrouve face à quelqu'un que je ne connais du coup ni d'Ève ni d'Adam, que je dois regarder dans les yeux et je dois parler pendant une minute, c'est quoi pour moi l'amour de moi ? Et là je dis spontanément, la première chose qui me vient par le cœur, qui est que pour moi l'amour de moi c'est la capacité de pouvoir avoir une petite voix. qui est vraiment sympa. Et que c'est vraiment là que je reconnais à quel point j'ai un degré d'amour de moi qui est vraiment pas trop mal. Et qui s'est améliorée avec le temps parce que cette voix, elle a vraiment évolué avec le temps. Et qu'elle est de plus en plus sympa. Et qu'elle est vraiment cool. Elle est hyper encourageante. Elle me permet de me sentir bien la plupart du temps. Et je la reconnais de plus en plus. Alors du coup, la personne en face de moi était quand même assez scotchée. Elle me dit Waouh ! T'as vraiment de la chance d'avoir cette voix cool à l'intérieur de toi, parce que la mienne n'est pas si cool que ça, quoi. Et du coup, ça m'a fait réfléchir. Et je m'en étais déjà rendue compte. En fait, ce qui m'a permis de faire évoluer cette voix à l'intérieur de moi, c'est un livre. Bon, alors, c'est une de mes bibles. Je les appelle comme ça. Il y a pas mal de livres qui ont changé ma vie. Et celui-là en fait partie. C'est Le pouvoir de l'instant présent de Eckhart Tolle. Et en fait... Et carte-les. Donc moi, je vous invite bien sûr à vous procurer le livre, même si ce n'est pas un livre qui est très digeste et facile à lire pour tout le monde. Mais voilà, si ça vous intéresse, je vous le conseille fortement. Et en fait, ce monsieur, dès l'introduction de son livre, moi, c'est quelque chose qui m'a vraiment marquée. Il dit qu'il a eu une prise de conscience quand il s'est rendu compte qu'il ne pouvait plus vivre avec lui-même. Donc il dit, je ne peux plus vivre avec moi-même. Et donc il se rend compte que le je et le moi-même sont deux entités différentes. Et ça, ça a été la base de sa prise de conscience. Et en fait, de là, on est suivi une dissolution totale de son égo où il s'est retrouvé vraiment dans la pleine présence qui est pour lui le moment présent où il y a vraiment la magie qui opère, on va dire. Bref, revenons-en à nos moutons. Et Cartolet nous invite à... à observer le penseur. Et c'est ça qui m'a, qui m'a moi particulièrement aidée parce qu'en fait, donc le choix que j'ai fait il y a quelques années de devenir une personne, d'être la personne que j'avais vraiment envie d'être et de vivre bien, heureuse, positive, joyeuse, libre surtout. Eh bien, quand j'ai fait ce choix, du coup, j'ai eu pas mal de choses qui sont arrivées dans ma vie, dont ce livre. Et observer le penseur, ça a vraiment été l'une des clés, puisque j'ai commencé à observer et me détacher, parce que c'est ça qu'il dit, il dit, observez le penseur et détachez-vous de vos pensées, il dit, vous n'êtes pas vos pensées. Ce qui était déjà une énorme découverte pour moi, puisque je ne m'étais jamais posé la question avant. Pour moi, il n'y a que moi qui pense, donc je suis mes pensées. Et puis, quand j'ai eu cette invitation de commencer à observer le penseur et me mettre dans une position un petit peu plus de recul, Je me suis dit qu'en fait, il y avait plusieurs voix dans ma tête, qu'il n'y avait pas juste une. Qu'il y en avait une, puis il y en avait une autre, puis il y en avait une troisième. Puis je me suis dit, oh purée, on est quand même pas mal ici. Il serait peut-être temps de s'asseoir, puis de causer entre moi et moi-même. Et quand j'ai commencé à observer, j'ai commencé à me marrer parce que j'ai commencé à mettre des noms sur ces voix. Et un jour, il y a quelques années, je crois que c'était il y a trois ans, j'étais dans une période de grande souffrance. Parce que j'étais en conflit interne. Et pour moi, la souffrance provient bien sûr de plein de raisons. Mais pour moi, ma plus grosse raison de souffrance, c'est quand il y a deux parties à l'intérieur de moi qui ne sont pas d'accord. Et deux parties à l'intérieur de moi, on pourrait les appeler deux de toutes les voix qu'on a à l'intérieur de nous-mêmes. Et en fait, il y avait une voix qui disait une chose, puis l'autre qui disait autre chose. Et donc, du coup, gros conflit interne. Je n'étais pas du tout en... paix, je n'étais pas du tout sereine et je me suis dit ok, urgence, il faut faire quelque chose parce que je n'arrivais pas à gérer ça. Et dans un élan de je ne sais pas quoi, j'étais à Nice à ce moment-là avec une copine et je suis partie sur un château gonflable, pas du tout, un matelas gonflable et je suis partie dans la mer et j'ai dit à mon amie, écoute, je vais partir un petit moment parce que j'ai besoin de faire quelque chose d'assez important. Je vous raconte tout ça parce que j'aime bien raconter les histoires. Puis encore une fois, vous raisonnez, vous ne raisonnez pas. Mais c'est une invitation aussi, vous verrez ensuite. Parce que c'est quelque chose qui m'a énormément aidée. Et je suis partie sur mon matelas gonflable au milieu de la mer. Et j'ai dit, bon, les cocottes, ce serait peut-être temps d'avoir une petite discussion ici. Et donc, en fait, j'ai identifié trois voix principales. Parce que les deux qui étaient en conflit, c'était l'une que j'ai appelée Madame la Juge. Et l'autre que j'ai appelée la pauvre petite. Et puis après, il y avait une troisième voix qui est celle que j'appelle aujourd'hui la voix de l'évolution, la voix de l'amour. Mais revenons-en à le mouton. Encore une fois, ce que je vous dis, ce n'est pas une science exacte, d'accord ? C'est vraiment une observation que j'ai eue. Et puis, vous en faites ce que vous voulez. Donc, la première voix, c'était Madame la Juge. Donc, Madame la Juge, c'est vraiment celle qui casse, quoi. Qui casse. casse, qui dit que je ne suis pas assez bien, que je suis complètement tarée, que c'est impossible, que ça n'a aucun sens, que je ne suis pas du tout raisonnable. Imagine-toi ce que les autres vont penser. C'est vraiment la voix de la juge. Elle juge, elle fait que ça. Elle juge, elle casse, elle frustre. Et en fait, quand cette voix s'exprime à l'intérieur de moi, moi je le sens partout dans mon corps. corps. J'ai les épaules super tendues, j'ai une tension au niveau de l'estomac. Je me sens pas bien et à la fin, très clairement, si je laisse cette voix s'exprimer et que je l'écoute, je me sens comme une merde à la fin. En quelques mots, c'est ça. C'est pas du tout une voix qui va m'élever. C'est une voix vraiment... À la fin, on est tout peuneau, on est tout... Tout pas bien. Et puis, il y a la voix de la pauvre petite. La voix de la pauvre petite, franchement... C'est celle qui mérite le plus notre autocompassion, parce que c'est celle qui se fait juger, en fait. C'est celle qui se fait rabaisser constamment par Madame la Juge. C'est la pauvre petite qui est un peu comme un petit enfant qui est tout joyeux, qui a des idées toutes... Oh, et si on faisait ça ? Et si on allait là ? Et si on prenait nos clics et nos claques et on partait vivre dans ce pays-là ? Et puis, tu as Madame la Juge qui dit, mais t'es complètement zinzin. Recentre-toi, c'est n'importe quoi, t'es qu'une gamine. Et donc, c'est un petit peu cette voie de l'innocence, de la joie, de vraiment de l'insouciance, mais qui, du coup, peut se retrouver aussi comme étant la voie de la pauvre petite qui est personne ne m'aime, je ne suis pas capable. Qu'est-ce que je vais faire ? C'est la voie de la victime, d'accord ? Il y a la voie de la juge, puis il y a la voie de la victime. Et bien sûr, en fait, je ne sais pas si vous connaissez le triangle de Karpman. Donc Karpman, c'est un psychologue qui a inventé un processus qui s'appelle le triangle de Karpman, c'est le triangle infernel. Et en fait, c'est un piège dans lequel on se retrouve englué dans des relations lorsque ça ne va pas. Mais pour moi, c'est pareil avec nous-mêmes. Et donc, il identifie qu'il y a vraiment trois postulats. Il y a le bourreau. la victime et le sauveur. Et donc, des fois, on peut être le bourreau. Donc, le bourreau, c'est Madame la juge. Et puis, des fois, on est la victime. Donc, c'est la pauvre petite ou le pauvre petit. Et puis, des fois, on devient le sauveur. Et le sauveur, on va dire que c'est un peu la troisième voie. Je ne sais pas si je peux vraiment les comparer, en fait. Mais bon, moi, j'aime bien faire des liens. Et je trouve que ça a assez du sens. Et en gros, on est capable d'être les trois. Donc on a ces trois voies qui coexistent à l'intérieur de nous-mêmes et dans les relations avec les autres, on est également capable d'être les trois. On est capable d'être autant le bourreau de l'autre que de devenir le sauveur de l'autre, mais que de devenir la victime de l'autre. Je vous invite à vous intéresser aussi si ça vous parle. Mais toujours est-il qu'on va revenir à la conversation entre nous et nous-mêmes parce que c'est ça qui nous importe ici. Et c'est de comprendre que ce schéma se répète et que quand on n'est pas bien, il y a vraiment cette espèce de balle de ping. entre la victime et la juge et qu'il est intéressant de mettre un petit peu de raison et de cœur là-dedans, d'observer ce dialogue, pouvoir les faire évoluer. Et les faire évoluer, c'est via la voie de la conscience, la voie de l'évolution, la voie de l'amour. Cette voie-là, c'est une voie qui, quand elle s'exprime, elle provoque un relâchement dans notre cœur. dans notre corps. C'est le Oh, qu'est-ce que ça fait du bien de ressentir ça, de penser ça. Oh, comme c'est encourageant. Oh, ça donne des perspectives beaucoup plus positives. C'est vraiment la voie du glamour de soi. Et donc, je me suis retrouvée sur ce matelas à Nice. Non, je n'étais pas à Nice en fait, pas du tout, j'étais à Menton. Ouais, j'étais à Menton, très sympa d'ailleurs, dans le sud de la France. J'étais à Menton et puis j'ai dit bon, ça y est les nanas, on va se mettre à causer. Et j'ai vraiment eu ce dialogue où j'ai laissé toutes les parties s'exprimer et où je les ai écoutées. Et où à la fin, j'ai essayé de comprendre ce qui se tramait derrière. Parce qu'en fait, c'est ça aussi que je me suis rendu compte, c'est que derrière chaque voix qu'on a à l'intérieur de nous, on a un espèce de besoin qui n'est pas comblé. On a... En fait, ça ne sert à rien de faire plaire une voix. Au début, je pensais que c'était ce qu'il fallait faire, un peu nier la voix de la... de Madame la juge et lui dire Toi, ta gueule ! Non, ça ne marche pas. Vous pouvez essayer, vous vous rendrez compte à un moment donné que ça ne marche pas parce qu'elle revient encore plus jugeante. Donc en fait, ce qu'il faut faire, c'est dire Ok, je t'entends, je comprends, ton besoin de rire, c'est... Mais imaginons que je prenne un exemple, on va dire un exemple de ce qui est vivant en moi aujourd'hui, qui est le fait que j'ai décidé de lancer ces podcasts et de me faire connaître et d'être vue. Madame la juge pourrait être en train de me dire, mais tu te prends en fait. Pour qui tu te prends ? Pour commencer à parler de choses comme ça, aussi perchées, aussi inconcrètes que les voix qu'on a dans notre tête ? Est-ce que tu crois franchement que... que t'es légitime, tu ferais mieux de la fermer, en fait, et puis tu risques franchement de te faire lyncher par tout le monde, on va te prendre pour une zinzin, genre, arrête, quoi. Et puis, en fait, si je me mets un peu à laisser cette voix s'exprimer de Madame la Juge, je vais me dire OK, donc toi, Madame la Juge, là, pour le moment, t'as besoin de légitimité, t'as besoin de sécurité, t'as besoin de t'assurer, en fait, que... Ce que tu dis, ça a du sens, que c'est pas complètement fou et que les gens vont pouvoir s'identifier. Et puis, en fait, je peux pas apporter cette sécurité-là, mais j'en ai besoin. OK, je comprends. je comprends, mais on va faire un test. Et ça, c'est la voix de l'évolution, la voix de l'amour qui parle et qui dit, je comprends ton besoin, madame la juge. Je comprends ta peur aussi. On va faire un test, puis on verra ce que ça donnera. Et puis dans le pire des cas, si on te traite de folle, et si on te dit que tu es complètement zinzin, et que personne ne t'écoute, eh bien, tu feras autre chose. Puis c'est OK. Tu ne vas pas en mourir, en fait. Et donc là, il y a une espèce de dialogue qui se crée où là, on est capable de changer cette voix, de calmer un peu. Même la juge qui dit, OK, tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenue. Dans le pire des cas, voilà ce qu'elle dit. Et puis la voix de l'évolution, la voix de l'amour prend risque. Mais elle dit, moi, je prends le risque parce que j'ai confiance. Parce que peu importe ce qui se passera, il se passera bien ce qui doit se passer, en fait. Puis ça va aller. Et en fait... Cette évolution du dialogue, c'est là qu'on devient libre, en fait. C'est là que tout est possible. C'est là qu'on prend réellement le pouvoir et qu'on ne se laisse pas ratatiner par notre souffrance. Et en fait, ça demande beaucoup de pratique de pouvoir faire ça. Ça demande de la pratique, ça demande du temps. Ça demande d'avoir envie de s'observer. ça demande d'avoir le courage de se désidentifier, de pouvoir être seule un petit peu, parce que si on est constamment en bas, en fait, si on ne s'écoute pas penser, on ne peut pas faire évoluer nos pensées. Et donc, on ne peut pas faire évoluer nos voix, et donc, on ne peut pas trouver cette espèce de juste milieu entre toutes ces voix. Dans mes accompagnements, je dis, pour vous expliquer un petit peu, je donne des formations pour aider les jeunes adultes à trouver un petit peu leur voix, et puis surtout leur joie aussi. Et ça passe par l'entrepreneuriat et par la connaissance de soi, le développement personnel, etc. Et on utilise un outil dont j'aurai sans doute l'occasion de vous parler dans ces partages, cet outil qui est un outil absolument extraordinaire qui s'appelle l'Ikigai. Et en fait, il y a toute une série d'activités, de jeux, de questions qu'on se pose. Et je leur dis souvent, vous allez avoir à un moment donné un éclair de génie. Un éclair de génie, c'est une pensée ultra... ultra lumineuse, une pensée d'espoir, une pensée quand même assez précise, une idée en fait. Mais elle vient en un quart de seconde, c'est vraiment une idée qui... On se dit oh purée ! Et en fait, là il y a tout, comme le cœur, la cage thoracique, tout qui s'ouvre. On se dit c'est trop une méga bonne idée. On touche un petit peu l'univers du bout des doigts. Et puis rapidement... Mais très rapidement, il y a une deuxième voix qui arrive et qui pète cette idée, qui la rationalise et qui dit mais t'es complètement folle, mais c'est pas possible, mais t'y arriveras pas, mais non, les autres le font mieux que toi, et patati, et patata. Et là, on arrive dans la voix, madame la juge qui monte le bout de son nez et qui commence à péter cette idée de génie. L'idée de génie, c'est la voix de l'évolution, c'est la voix de l'amour, c'est la voix du cœur, c'est la voix du champ des possibles, c'est la voix du connexion avec... l'invisible, avec notre potentiel, avec tout ce qu'on peut créer, avec notre essence, avec notre moi profond, avec notre âme, avec peu importe notre esprit. Appelez-le comme vous voulez. Juste, moi, je l'appelle, c'est la voie de l'évolution et de l'amour, comme je vous l'ai dit. Et elle se fait défoncer par Madame la Juge. Et si on n'est pas conscient que Madame la Juge est Madame la Juge, et si on n'est pas capable de se capter au vol, et si on n'est pas présent quand on a cet éclair de génie, eh bien, on peut... passe à côté de notre évolution. Et donc, c'est là où c'est hyper important de créer des moments de silence, des moments de conscience, des moments où on s'écoute penser. Il n'y a pas de musique, où il n'y a pas de podcast qu'on écoute. Bref, on est juste entre nous et nous-mêmes. C'est des moments de présence, c'est des moments de conscience, des moments de silence, de blanc. Et je ne sais pas à quel point vous êtes à l'aise, vous, avec le silence. À quel point vous prenez le temps de vous écouter penser et de vous catcher au vol, autant quand c'est madame ou monsieur le juge qui s'exprime ou quand c'est la pauvre petite qui fait la petite victime que personne n'aime. Et c'est de la faute de tout le monde. Et moi pourtant, après tout ce que je fais pour tout le monde, et je fais tout ça de bien, et gna gna gna gna gna, et encore à ce moment-là. Et franchement, je dis ça d'une manière très jugeante, alors qu'en réalité, mais... C'est une voix dont il faut aussi prendre hyper soin. Cet enfant à l'intérieur de nous qui s'exprime et qui veut juste être aimé, c'est la voie du mal aimé en fait. C'est la petite voie du manque d'estime, du manque de confiance. Cette voie-là aussi, elle mérite d'être nourrie, elle mérite d'être rassurée par la voie de l'évolution et la voie de l'amour et de dire t'inquiète pas, ce que tu ressens là, je te comprends, mais ça va aller, t'es capable, tu peux y arriver, on va y arriver, tu vas voir si les gens... t'aime, c'est juste que pour le moment tu ressens ça mais ça va aller, moi c'est vraiment en fait c'est vraiment ce jeu-là qui se passe à l'intérieur de moi en fait rien que d'en parler ça m'émeut beaucoup parce que la voix de la pauvre petite c'est aussi la voix de la boudeuse, celle qui a décidé de faire un caca nerveux et qui a dit de toute façon elle a tout offert poudre moi je me casse et qui attend qu'une chose c'est qu'on vienne la consoler derrière Et tout ça, en fait, Madame la juge, la pauvre petite, et puis sans doute toutes les autres voix, vous pouvez identifier comme vous avez envie, mettez-leur des noms, essayez de les reconnaître, essayez de voir quels sont les jeux qui se trament derrière, quels sont les besoins qui se trament derrière. Si vraiment on les écoute, on comprend qu'on a des besoins derrière, puis des manquements au niveau de l'amour de nous-mêmes, et que c'est possible de les combler via une autre voix qui est vraiment à l'intérieur, qui est la voix du coup de l'évolution de l'amour, je l'aurais répété 25 000 fois, mais peut-être pas. C'est que voilà, comme ça, ça rentre. Et ce pouvoir, il est à l'intérieur de nous-mêmes. Quand on commence en fait à dialoguer, à entre soi et soi-même, à se comprendre, à s'observer, eh bien notre amour pour nous-mêmes est grandi. Parce qu'on développe vraiment de l'autocompassion, puis de la douceur envers nous-mêmes, puis on se dépure et en fait, on a juste besoin d'amour, de plus d'amour, de douceur, puis de se parler comme à une amie. Quand vous avez un ami qui finalement commence à vous parler en se flagellant, en se disant à quel point il n'est pas capable ou bien qu'il n'y arrivera jamais. Et vous observez en fait ce dialogue complètement de sabotage, d'auto-sabotage. Et vous êtes là et vous avez envie de rassurer l'autre et de lui dire Mais non, mais pas du tout, mais regarde ce que tu fais. Et puis ça, tu es capable de ça, puis ça, tu as fait ça. Puis waouh, prends conscience de ça. Et vous vous dites, je ne sais pas si vous avez ça, mais moi, ça m'arrive tout le temps d'observer quelqu'un qui saute au sabot et d'être l'observateur de ça et de me dire, mais purée, comment il ou elle ne se rend pas compte à quel point c'est une belle personne, à quel point elle a de la valeur là-dedans. Et qu'est-ce que j'aimerais bien juste qu'elle s'observe et qu'elle se voit à travers mes yeux. Et on fait ça pour l'autre. Et puis, on est même parfois, souvent, on n'est même pas capable de faire ça pour nous-mêmes. Donc c'est ça, devenir sa meilleure amie, devenir son meilleur ami, c'est pouvoir développer cette autocompassion envers nous-mêmes, devenir notre meilleur pote et se dire wow, t'es capable de ça en fait, tu peux y arriver, et confiance, et puis ça va aller, et puis s'auto-rassurer, et là, c'est de la validation qu'on s'octroie nous-mêmes. Alors je ne dis pas que c'est facile, d'accord, c'est le travail d'une vie de réussir à faire évoluer ses pensées. C'est le travail d'une vie, mais ça prend une décision, beaucoup d'aide. Oui, de l'aide. Moi, j'ai été aidée énormément des livres. Puis je continue à être aidée maintenant. Et puis je suis aidée aussi par tout mon entourage, par les gens que j'aide. J'ai beaucoup besoin de reconnaissance, de validation, d'amour, qu'on me dise les choses. Je me fais ce cadeau-là à moi-même, mais j'ai besoin de ça des autres aussi. Puis je me fais aider aussi, c'est clair. C'est tellement clair. Il y a des choses qu'on ne peut pas faire évoluer tout seul. Donc voilà en fait tout ce que j'avais envie de vous dire aujourd'hui. Captez-vous au vol. Comprenez comment vous fonctionnez. Comprenez quelles sont les voies qui prennent le plus de place. Et comment vous pouvez y apporter la sérénité. Parce que c'est vraiment ça. Voilà, c'est là où je voulais en venir et c'est avec ça que je vais conclure. Lorsqu'on arrive à dialoguer, à faire dialoguer toutes ces voies. Et avoir un plan où tout le monde est d'accord. On atteint l'alignement. Et l'alignement, ben, c'est le bonheur en fait. Voilà. Pour moi, c'est aussi simple que ça. Quand je suis complètement alignée, que tout le monde est d'accord à l'intérieur de moi, c'est le bonheur, parce qu'on sait où on va, on sait comment on y va. Et puis même si on n'a pas toutes les réponses, tout le monde est quand même OK parce qu'on est en confiance, parce qu'on s'est mis d'accord en fait. Et là, on peut arrêter de marcher et danser. Quand on est alignée, on ne parle plus, on chante. Puis on ne marche plus, on danse. Et c'est le bonheur, en fait. Et c'est ça que je nous souhaite à tous. L'alignement. Ce n'est pas toujours possible. Ce n'est pas possible indéfiniment. On se désaligne. parce qu'on n'a pas toujours constamment tous nos besoins qui sont comblés. Et c'est normal. Et c'est accepter ça aussi, qu'on ne va pas être constamment alignés et que c'est OK d'être désalignés. Mais qu'est-ce qu'on fait quand on est désaligné ? J'espère que ça vous a plu cet épisode sur les voies à l'intérieur de nous-mêmes. N'hésitez pas à partager votre expérience aussi, à me dire si ça a résonné. Merci beaucoup pour votre écoute. Je vous souhaite de faire évoluer toutes vos voix vers un alignement merveilleux pour atteindre tous vos objectifs, tous vos rêves, pour aller toucher votre joie le plus possible, pour que nous puissions juste aimer notre vie, danser notre vie, chanter notre vie. Oh my God, ça serait génial. À bientôt, je vous embrasse.

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