- Speaker #0
Après le cancer, tout est chamboulé autour de nous et nous recherchons à retrouver ce qui est fondamental, ce dont nous avons réellement besoin. Et bien aujourd'hui, j'ai invité une auteure qui a écrit justement sur ce thème et qui vous apprendra six étapes pour incarner son être profond. A bientôt après le jingle ! Bienvenue sur Salade de crabe. Le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Bonjour, aujourd'hui j'ai l'honneur et le plaisir d'accueillir Ambre Cazot de Hobbes, je suis en train de lire ton nom parce que c'est vrai que je me mélange les pinceaux et j'aurais peur de l'écorcher, qui est praticienne psychocorporelle, qui a de nombreuses cordes à son arc, puisqu'elle a étudié l'hypnose, la kinésiologie. la psychobiologie quantique, la PNL et également plein d'autres choses comme tous les praticiens que je connais. Et là, je vous la présente parce que j'ai lu son livre, que vous verrez à l'envers sur l'écran, le parcours qui mène à soi et ses étapes. pour incarner son être profond qui m'a vraiment, vraiment parlé. Et je voulais, enfin je désirais qu'elle partage avec nous le contenu de son livre et qu'elle nous en dise un petit peu plus sur sa méthode ou ses méthodes. Alors, bonjour Ambre et bienvenue sur Salade de Crabe.
- Speaker #1
Merci Françoise, merci pour cette introduction magnifique. C'est un honneur pour moi aussi d'être là aujourd'hui.
- Speaker #0
Alors, peux-tu nous parler en quelques mots de ton parcours ? Parce qu'il a été vraiment riche et très varié.
- Speaker #1
C'est vrai. Alors, c'est toujours un exercice difficile de parler de son parcours. Je vais essayer d'être le plus concis possible. On va dire que je suis un peu tombée dans la marmite, puisque j'avais la chance d'avoir un papa qui était magnétiseur, une maman qui s'est intéressée depuis toujours à l'astrologie. Et donc, vraiment… toute petite j'ai baigné dans cet environnement-là avec une tente qui était médium, etc. Je me suis intéressée très très tôt au développement personnel. D'ailleurs, le premier bouquin qui m'a le plus marquée, c'était L'homme du mystère la biographie d'Edgar Cayce que j'avais trouvée dans la bibliothèque de mes parents. Et puis très tôt, ma mère a proposé à ma sœur de travailler avec une psychothérapeute qui était à l'époque psychanalyste d'ailleurs. On ne fait pas une psychanalyse quand on est adolescente, mais néanmoins, elle avait initié une psychothérapie où elle travaillait beaucoup sur les rêves, etc. Et quand elle racontait leurs séances, d'abord ma sœur, puis ensuite ma mère, j'ai dit très vite, mais moi aussi, j'ai envie d'aller voir cette femme. Donc, j'ai commencé à 14 ans, tu vois, vraiment à travailler sur moi. Et je crois qu'évidemment, on fait tous des pauses parce que c'est nécessaire, mais depuis cet âge-là, j'ai toujours, toujours eu l'habitude. d'aller voir des praticiens jusqu'à un moment donné, me dire, moi aussi, j'ai envie d'accompagner à mon tour. Donc, au travers de mon parcours, cette première femme m'a beaucoup marquée, mais avec vraiment la compréhension du mental, de nos croyances, etc. Ça n'allait pas suffisamment en profondeur dans le corps. Et moi, c'est vrai que j'étais plutôt une enfant ultra sensible qui somatisait beaucoup parce que j'enfermais tout dans le corps. Donc, rapidement, c'est d'ailleurs elle qui m'a invité à aller voir. d'autres pratiques. Et puis, une autre rencontre qui a été très marquante pour moi, ça a été la rencontre avec une femme qui s'est soignée via le chamanisme. Et là, tu vois, j'avais déjà une vingtaine d'années et je me suis dit, mais ça, je veux explorer dans ma vie. Alors, elle m'a mis en alerte en me disant, attention, ce n'est pas fait pour tout le monde, le chamanisme. Mais tu vois, j'avais cet appel profond. Et puis, ce n'est pas un hasard, tu vois, je ne crois pas au hasard. Je cite souvent Einstein, je crois qu'il disait, le hasard est... le chemin qu'emprunt Dieu pour passer incognito. Et je me suis retrouvée, tu vois... Dans un coup de foudre à l'âge de 33 ans, un âge qui n'est pas anodin non plus, l'âge du Christ, où je me suis retrouvée à partir à l'autre bout de la planète, en Équateur. Et là, j'ai suivi l'homme avec lequel j'avais eu un coup de foudre et j'ai commencé à travailler avec les plantes maîtresses. Alors avant ça, j'avais eu toute une rencontre avec une femme qui était formée à la kinésiologie, à la psychologie. qui analysait bien d'autres choses. Et c'est d'ailleurs elle qui m'a formée à la psychobiologie quantique. Quand je suis rentrée, j'ai fait partie de la première vague des formatrices qu'elle a formées. Pour moi, c'est une femme que j'ai considérée longtemps comme un maître, et je la vois toujours comme telle, jusqu'à un moment donné me dire, alors non pas l'élève dépasse le maître, je garde ma place, mais me dire, voilà, à mon tour maintenant de... de transmettre, d'accompagner pleinement. Et c'est ce qui m'a permis aujourd'hui de passer de la praticienne à celle qui transmet aussi au travers de stages comme celui que j'anime sur l'enfant intérieur et puis bien d'autres, tu vois, qui germent dans des stages en psychogénéalogie, etc.
- Speaker #0
Oui, et c'est tout cela dont tu parles dans ton livre. Alors, je... Je tiens quand même à préciser que ce livre n'est pas pour les personnes qui débutent, mais qui ont déjà un certain niveau de travail sur eux-mêmes. Parce que c'est… Alors, il n'est pas compliqué, mais quelqu'un qui débute réellement sera totalement perdu parce que tu parleras de choses qui, pour nous, puisque moi c'est pareil, cela fait peut-être… Je dis 20 ans que je travaille réellement sur moi, mais avant, je suis tombée à 15 ans également dans l'armée de l'énergie. Quand on m'a donné le don de couper le feu et de barrer les entorses, ce qui m'a emmenée après à une recherche de compréhension, une recherche d'aller plus loin, par d'autres chemins, puisque c'était le RETI, ça a été Matrix Reimprinting, ça a été l'EFT. Mais j'ai toujours coutume à dire que nous empruntons différents chemins pour aller au même noyau central, l'énergie, puisque nous sommes tous faits d'énergie principalement, plus que de matière. Et c'est cela, la révolution quantique, qui dit qu'effectivement la matière est créée par nos sens, par notre cerveau, nous sommes plus que cela. Et on rejoint la spiritualité. on rejoint le chamanisme, on rejoint les différents espaces-temps imbriqués et coexistants au même moment, et donc qui permet aux chamanes d'aller visiter autre chose, aux personnes avec un état de conscience modifié parfois, d'aller visiter autre chose, et tout est OK. Et tout est maintenant expliqué par la science.
- Speaker #1
C'est vrai. Je ne sais pas de tout, mais oui, c'est vrai que la physique quantique, elle nous permet de mettre des mots là où pendant des années, beaucoup de gens qui ont été qualifiés de perché ou des domaines, tu vois, je pense au yoga. Moi, je suis venue très tard au yoga, me former au yoga et je me rendais compte quand j'avais mes cours avec le prof de philosophie, je disais mais c'est marrant, c'est exactement la même chose que ce qu'on est en train de prouver en physique quantique. Donc, vous savez tout depuis très longtemps.
- Speaker #0
Et surtout, ce qu'il ne faut pas oublier, et qu'on met vraiment de côté dans notre civilisation très cartésienne, basée sur la science démontrable et reproductible, c'est que nous venons bien après, puisque là, ça date du XVIIIe, du siècle des Lumières, bien après les autres traditions, on peut dire médecine traditionnelle. comme la médecine traditionnelle chinoise, comme toutes les médecines chamaniques de tous les pays du globe, et qui, quand même, ont des résultats, puisqu'ils se sont transmis jusqu'ici. Et ce ne sont pas que des vues de l'esprit ou que de la superstition, comme on voudrait nous le faire croire. Il existe des choses, il existe d'autres modes de pratiques. Donc, je ne dis que la médecine... occidentale soit mauvaise. Moi, je travaille avec elles, mais je trouve que tout en leur place et que ce sont des accompagnements.
- Speaker #1
C'est ça, en fait, l'idéal, c'est de travailler de concert avec toutes. Et je crois vraiment, tu vois, j'ai interviewé Patrick Drouot sur ma chaîne YouTube et sur son livre La révolution de la médecine énergétique Et il explique très, très bien ce que tu es en train de dire, en fait, que depuis la nuit des temps, il y a plein de types de médecine. Il est extraordinaire, la révolution de la médecine énergétique. C'est un homme qui a énormément voyagé, c'est un physicien, il a fait 40 ans de recherche en physique quantique. Et c'est vrai que je trouve qu'il explique très très bien la comparaison entre toutes les médecines et pourquoi la médecine de demain, c'est la médecine énergétique.
- Speaker #0
Voilà, et nous sommes également énergie. La médecine traditionnelle soigne le corps, il le soigne très bien. Je dirais souvent les symptômes. plus que les causes. Et je trouve qu'avec la médecine énergétique, on va chercher pourquoi on somatise, pourquoi...
- Speaker #1
Et on va dans d'autres couches que la médecine traditionnelle ne peut pas prendre en compte sur les différents corps énergétiques, bien sûr.
- Speaker #0
Mais tout est complémentaire et tout a sa place.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Alors, justement, je voulais que tu nous parles de ton livre pour le sujet qui nous... le sujet qui nous intéresse, c'est-à-dire, moi je l'ai trouvé très bien, pour les personnes qui ont traversé un cancer ou qui traversent un cancer et qui se ressentent sur l'essentiel, c'est-à-dire sur elles-mêmes. Et pour avoir fait ce chemin, il y a plein de choses qui tombent et moi personnellement, je me suis rendue compte, non pas que j'avais perdu ma vie, mais que je m'étais, comme la plupart de nos concitoyens, couler dans le moule que mon éducation au sens large m'avait créée, c'est-à-dire il faut travailler dur, et toutes les croyances, il faut travailler dur, il faut gagner de l'argent, il faut acheter une maison, il faut être à l'abri financièrement, et en fin de compte, on fait beaucoup de compromissions pour plaire, pour plaire à ses parents, pour rester dans la société, par peur. peur du manque, peur de ne pas être comme les autres. Et en fin de compte, on s'oublie. Et c'est quand on a un très grand choc, un très grand bouleversement, que ce soit la maladie, que ce soit un accident, que ce soit un accident de la vie.
- Speaker #1
Une dépression, oui.
- Speaker #0
Une dépression que là, on met tout en parallèle et on se rend compte déjà de nos valeurs, on retourne à nos valeurs profondes. Et on en revient à la chanson J'aurais voulu être un artiste
- Speaker #1
C'est qui qui te parle particulièrement ?
- Speaker #0
Pas vraiment, mais c'est vraiment dans cette chanson, c'est le choc entre quelqu'un qui a très bien réussi matériellement.
- Speaker #1
Et qui répond aux attentes de papa, maman, souvent, aux injonctions. Et qui,
- Speaker #0
en fin de compte, déplore d'avoir réussi parce qu'il aurait voulu être un artiste.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai que dans mon livre, je parle d'essence. Je pense que... Tu vois, je compare souvent l'être humain à une boule multifacette, mais ça c'est le langage très hypnotique. Et j'ai tendance à dire qu'il y a énormément de facettes de nous qu'on croit connaître, puisqu'on dit moi je suis sur lequel on a construit notre égo, et cette étape est indispensable évidemment, on a besoin de se différencier des autres. Mais on a tendance à faire de notre vérité ce qu'on a entendu. Ce qu'on a entendu par rapport à nos figures d'autorité, c'est-à-dire en général papa-maman, mais parfois c'est les grands-parents qui élèvent, ou même d'autres figures d'autorité, nos proches, il y a des profs qui nous marquent particulièrement dans notre vie. Et je crois que malheureusement en 2024, les profs n'ont pas conscience de leur pouvoir, du pouvoir qu'ils ont sur les gens, même si je serais la première à dire aux adultes, le pouvoir, en fait, personne n'a du pouvoir sur personne, sauf le pouvoir qu'on laisse les autres. prendre, mais quand on est petit, c'est vrai qu'on a tendance à, on est un peu vulnérable, on a besoin des parents, des adultes pour pouvoir être protégé, être nourri, pouvoir avoir un toit sous la tête, etc. Et quand nos figures d'autorité, nos proches et les gens qui en ont confiance nous disent toi, t'es alors ça peut être aussi bien ce qu'on considère dans notre société comme des qualités que comme des défauts, mais l'enfant, il va en faire une vérité parce que papa, il ne peut pas se tromper, maman ne peut pas se tromper et la maîtresse, elle ne peut pas se tromper. Et donc, il va en faire une vérité, il va répondre à cette injonction-là, finalement, de dire moi, de toute façon, je suis timide alors qu'il n'est pas plus timide que le voisin, mais il a entendu ça, et donc il va donner raison à l'adulte. pour pouvoir être reconnu par l'adulte parce que c'est important pour survivre. Donc, très souvent, moi je donne comme, et j'en parle dans le livre, comme astuce de dire regarde qui tu attires parce qu'en réalité, tout ce qu'on voit chez les autres et qui réagit en nous, quand je parle de réaction, c'est des réactions particulières au niveau émotionnel, que ce soit une réaction, j'admire l'autre ou au contraire, ça je ne peux pas supporter, c'est toujours des invitations à… reprendre conscience d'une partie de nous parce que ce qu'on voit chez l'autre c'est ce qu'on a en commun et ça c'est super important maintenant dans la compréhension que on est la somme de tous les défauts et toutes les qualités de l'humanité parce qu'on est on est pareil finalement c'est aussi comprendre que ben on l'a dosé on l'a dosé en fonction justement de cette éducation ce qu'on a cru qu'il fallait qu'on incarne et ce qu'on a voulu incarner et c'est prendre conscience que malgré ça, on a une essence et on est tous uniques. Et cette essence, c'est vraiment quelque chose, je crois, soit l'enfant, il l'a, il le respecte et il va très vite le mettre en place dans sa vie. Ça peut être, je ne sais pas, mon essence, c'est vraiment de soigner les gens à travers la médecine. Tu parlais de médecine tout à l'heure. Donc, je vais m'incarner facilement dans une famille de médecins, de génération en génération et c'est OK, c'est super. Et je suis en train de réaliser que je pense que... Je parle d'essence, c'est la mission de vie. Et chez d'autres, ça va être plus compliqué, parce que ce n'est pas là où il a mis la difficulté dans son incarnation. Et parfois, effectivement, pour plaire, pour être aimé, pour être reconnu de papa, maman, ou des figures d'autorité qui sont importantes pour nous, on va complètement s'oublier. Et on va répondre à ce qui était attendu de nous, ou en tout cas, ce que l'enfant croit qui est attendu de nous. Parce que parfois, je parle aussi de légende personnelle. L'enfant, il va interpréter des choses, alors que ce n'est pas la réalité dans son système. Et il va complètement se perdre. Et c'est ce qui crée effectivement des dépressions. Moi, je dis souvent que la dépression, c'est un super cadeau en réalité de la vie, mais comme la maladie. Il y a un autre homme, moi j'aime bien citer mes sources, Moussana Bati, d'ailleurs j'en parle dans mon livre qui m'a complètement bouleversée quand je l'ai lu sur son livre sur l'enfant intérieur, qui est un psychanalyste qui dit à quel point la dépression, c'est cadeau, parce qu'en fait ça nous invite à les toucher. nos profondeurs et à un moment donné, quand tu as touché le fond, tu n'as pas le choix de remonter. Et de dire, là, tu n'as pas le choix. Tu peux prendre plus facilement la décision de dire, là, je vais pour moi, je vais dans ma vie.
- Speaker #0
Si tu veux t'en sortir, tu donnes un coup de pied au fond et tu remontes. Sinon, tu sombres, ce qui arrive aussi malheureusement. Alors là, j'aimerais revenir un peu sur ce que tu as dit, parce que ce que tu as dit, c'est ce que je crois également, qui peut être dur à accepter et à comprendre pour certains. personnes, moi ma foi, c'est à dire quelque chose qui est au fond de moi, qui semble être la tienne également, c'est que on choisit la famille dans laquelle on s'incarne et dans laquelle on naît pour travailler sur des choses que l'on doit travailler et c'est pour cela que l'on a toujours le même type de problèmes qui ressurgit. Moi, j'avais des copines qui me disaient je tombe toujours sur le mauvais garçon Pourquoi ? Parce qu'il fallait qu'elle travaille sa relation à elle-même, à l'autre, sa dépendance ou je ne sais quoi. Mais vraiment, elle avait quelque chose à travailler. Et pour revenir à ce que tu disais, notre fille nous a dit ce genre de problèmes, dépressions, maladies, chocs, accidents, ce sont des cadeaux très mal emballés de la vie
- Speaker #1
C'est comme ça que je les appelle.
- Speaker #0
Pardon ?
- Speaker #1
Oui, c'est comme ça que je les appelle des cadeaux mal emballés. Ou des cadeaux dédiés. C'est exactement ça. J'aime beaucoup cette métaphore. Le cerveau, il fonctionne comme ça. En tout cas, c'est le langage qu'il connaît, c'est les images, les archétypes, c'est les métaphores. C'est comme ça qu'on travaille en hypnose. Et effectivement, personne ne peut prétendre détenir la vérité parce qu'on est limité par nos cinq sens. Mais au moins... c'est vrai que je reste persuadée aujourd'hui qu'on choisit notre incarnation en fonction de ce dont on a besoin et parfois il y a certaines personnes certaines âmes qui se mettent la barre un peu haute parce que de l'autre côté ah oui oui ça je vais me trouver tel décor alors tu vois la façon de travailler l'abandon tu l'as dit ça peut être en ayant l'impression de tomber sur le mauvais cheval ou alors qui nous quitte qui va aller voir ailleurs à un moment donné et on va le vivre comme une trahison et donc on va mettre fin à la relation la même situation prise par deux femmes différentes qui n'ont pas les mêmes blessures elle va être vue complètement et lue complètement différemment et il est vrai que Quand tu reprends la responsabilité de ta vie et que tu as conscience de ce qui se trame derrière, que tu choisis, que tu attires à toi, on a des aides d'attraction. Tu parlais tout à l'heure de physique quantique. On a beaucoup, beaucoup parlé, même vulgarisé, cette loi d'attraction dont je parle pas mal dans mon livre précédent, les secrets de la conscience quantique. C'est vraiment cette compréhension qu'on attire ce qu'on vibre et qu'on attire ce dont on a besoin. Moi, j'y suis souvent aux gens. Vos problèmes, vous les voyez comme des problèmes, mais c'est vos solutions. et c'est prendre conscience aussi que finalement les gens disent souvent j'ai pas ce que j'ai envie donc je comprends pas cette loi d'attraction bah oui parce que déjà ils regardent ce dont ils ont peur donc est-ce qu'ils attirent leur peur et puis moi je leur dis souvent vous avez peut-être pas ce que vous avez envie mais vous avez ce que vous avez besoin j'ai
- Speaker #0
vécu cela un grand choc professionnel Je me suis effondrée et j'ai dit pourquoi moi ? Alors je travaillais à une heure de route, j'avais une année un poste à côté de chez moi et six mois après on m'a dit que le poste s'était fermé, que je repartais loin. Je me suis effondrée, j'ai dit pourquoi moi ? Et là j'avais ma chef qui travaillait beaucoup et je l'ignorais à l'époque en développement personnel qui m'a dit tu as posé la bonne question parce que l'univers te donne toujours ce que tu veux au fond de toi. Moi, évidemment, je n'étais pas du tout là-dedans. J'étais ouais, ouais, je n'ai jamais demandé ça etc. Et là, ça a été ma première rencontre. Pendant six mois, elle a fait mon éducation, vraiment. Et des fois, je me demandais où je mettais les pieds. Je me disais est-ce que je suis dans une secte ou quoi ? Parce que c'est un changement total de vision. Et elle m'avait dit une chose que je dis systématiquement. Quelle que soit la personne qui vous dit des choses, avant toute chose, regardez au fond de vous si cela sonne juste ou pas. Et dans le cœur, pas dans la tête, si vraiment vous le sentez juste. Si vous ne le sentez pas juste et que quelque part vous avez envie d'y croire parce que ça répond à vos besoins, donc vous écoutez, mais cela ne vous convient pas. Et c'est valable pour moi, c'est ce que je vous dis. Ne vous semble pas juste, mais au fond de vous. Parce que la tête, elle vous dira, mais au jour où tu mets les pieds, c'est complètement faux. Eh bien, changez, allez voir quelqu'un d'autre qui vous parlera.
- Speaker #1
Tu sais, en kinésiologie, on a un petit dicton qui dit le mentalement, le corps, c'est tout Le truc, c'est que nous, les Occidentaux, on est tellement dans le mental que c'est très compliqué pour nous. Alors, on ne peut pas aller faire ce mental et on en a besoin, c'est clair, mais c'est vraiment retrouver cet équilibre, c'est le principe de la kinésiologie, et pas que, finalement, tu parlais de toutes les cultures qui se rejoignent, il y en a qui parlent de la voie du milieu, il y en a qui parlent de la voie du Tao, qui parle de la voie de l'homéostasie. Mais effectivement, quand tu rentres dans l'espace du cœur, donc du corps, le cœur y sait. Et on parle souvent du cerveau très unique, avec le reptilien, etc. L'Olympique et le cortex. Mais on parle du deuxième cerveau. C'est vrai qu'il y a eu plein, plein, il y a eu la mode à un moment donné, tu sais, des intestins et tout. Mais on parle rarement de l'intelligence du cœur.
- Speaker #0
qui a un champ électromagnétique très, très puissant et qui va à plusieurs mètres autour de nous. Et ça a été vérifié, ça a été mesuré.
- Speaker #1
C'est ça. Et en fait, quand tu es dans l'espace du cœur, tu as parlé tout à l'heure des peurs. Finalement, quand tu réduis toutes les émotions qu'on peut appeler complexes ou secondaires et qu'on réduit toutes les émotions de base, il n'en reste que deux. C'est l'amour et la peur. Tant que tu es dans la peur, tu ne peux pas vibrer l'amour. l'énergie ne peut pas circuler correctement. Et tu vois,
- Speaker #0
non, je t'ai coupé, excuse-moi.
- Speaker #1
Non, non, vas-y, je t'en prie.
- Speaker #0
Tu vois, j'ai vécu cela parce que j'ai décidé que si j'avais réellement un cancer, ce dont je me doutais, au fond de moi je savais, je témoignerais dès le premier jour sur les réseaux sociaux.
- Speaker #1
C'est magnifique.
- Speaker #0
Enlever les préjugés autour de la maladie. pour dire ce que je vivais, ce qu'un malade vit. Parce que j'avais vu avant tellement de personnes atteintes de cancer qui n'osaient pas en parler. Les gens en face qui ne savaient pas comment parler avec elles, comment de peur, de leur faire du mal, et aussi parce que leur propre peur se projetait dessus. Parce que dans notre société occidentale, le cancer c'est toujours inconsciemment la mort. Et ça nous rapproche face à notre... peur de la mort à notre finitude.
- Speaker #1
Oui, alors je vais dire un truc. Tu sais, moi, quand je suis arrivée en Équateur, avant de faire ma première fausse couche, j'ai le docteur qui m'a dit, tu sais, en espagnol, que j'avais une tumor, j'avais un fibroma intra-utérin. Quand j'ai entendu la violence du mot, tu vois, tumor, tu meurs, quoi. Ça a été un choc pour moi. J'ai perdu le bébé tout de suite. Tu vois, il m'a dit, il aurait mieux fallu que vous fassiez une fausse couche. Au moins, on aurait enlevé le fibroma et ça aurait évité d'avoir des complications avec cette grossesse. Paf, je veux dire, le bébé est parti tout de suite, le soir même. Tellement j'ai eu un choc au niveau du corps. Ma question, elle va être super indiscrète, Françoise. Ce n'est pas obligé de répondre, mais quand tu me racontes tout ça... Je me demande à quel point tu n'as pas été choisir aussi, là-haut, cette expérience de cancer pour pouvoir transmettre et accompagner les femmes à travers ce que tu es en train de faire, ce podcast. Tu sais, moi, le cancer, c'est une maladie qui me touche particulièrement parce qu'il y a eu pendant très longtemps une culpabilité de ne pas avoir réussi à sauver mon père qui a eu un cancer fulgurant et qui a choisi aussi des médecines parallèles. Alors, j'ai compris bien plus tard que c'était un choix. Je pense vraiment que quand on meurt... c'est un choix de l'âme parce que justement on s'est mis la barre un peu trop haute dans les épreuves de vie et finalement toi il est tellement fort ton message et tout l'amour que tu donnes aux femmes je crois que quand on a compris, quand on a fait le chemin on peut le transmettre, on n'a même pas besoin de parler non non c'est vrai ça me touche beaucoup et quand tu m'as raconté tout ça je me suis dit est-ce qu'elle n'a pas eu besoin de passer par cette épreuve là pour pouvoir la transmettre aussi facilement et pour pouvoir aider des âmes qui n'ont pas fait tout ton chemin à comprendre plus vite Tu sais, moi, la fameuse personne dont je t'ai parlé, que j'ai considéré longtemps comme ma maître, elle disait, quand vous avez fait tout ce chemin, il faut comprendre qu'il y en a, ils ont besoin. Je vais être un peu vulgaire, mais dans le chien, tu vois, pour arriver à la compréhension et à la libération, il y en a d'autres, ça va beaucoup plus vite. Et c'est vrai, quand tu as fait le chemin, vu qu'il y a un échange de champs et d'ADN, rien qu'en tout le temps, tu vois, une personne sur la peau, quand toi, tu as fait le boulot, tu aides forcément beaucoup plus facilement les autres à... à la compréhension que toi tu as mis des années à avoir pour pouvoir te libérer de cette maladie.
- Speaker #0
Déjà moi dès le départ, alors c'est une histoire un peu particulière parce que je sais que ma mère et ma grand-mère ont eu un cancer du sein. On m'a annoncé à 16 ans que je risquais d'en avoir un. J'ai eu ma première mammographie à 16 ans.
- Speaker #1
Bien programmée quoi.
- Speaker #0
Voilà, donc je l'ai eu à 60 ans. Je dis tiens j'ai gagné 10 ans. On m'a dit bon... Vous avez une boule, bon, moi, je me suis dit dans ma tête, bon, je sais, ce n'est pas grave. Mais vraiment, pour moi, c'était une maladie comme une autre parce que quelque chose qui est ancré en moi, c'est la vie est une maladie mortelle. De toute façon, il faudra bien qu'on meurde quelque chose. Et je refuse, sauf quand j'ai un examen qui est prévu, évidemment, de penser au récidive, de penser au métastase parce que ce qui doit arriver, arrivera. Mais tout comme disent les Arabes. Après, je fais tout pour éviter que ça revienne en travaillant, en essayant de travailler sur les causes, en disant qu'est-ce que mon corps voulait me dire par ces trois cancers qu'on a dépistés la même année et traités très facilement, enfin relativement facilement. Mais aussi, ce qui m'a aidée, c'est que j'ai fait une ENDE ou une EMI, une expérience de médecine en tant que cancer. Ce qui fait que je n'ai plus... peur, j'en suis ressortie sans peur de la mort. Je sais qu'il y a quelque chose après, je ne sais pas quoi, mais je ne suis pas qu'un corps. Et je verrai bien, et pour moi, ça fait vraiment partie d'une continuité. Alors, là, on parlait de réincarnation. Peut-être, je ne peux pas dire que j'y crois fermement, mais je crois qu'on est de passage d'un espace-temps à un autre et qu'on a des choses. et qu'on fait partie d'une source. Après, il y a plusieurs livres qui disent qu'on est sorti de la source, on y reviendra, on veut expérimenter la matière, la douleur, les émotions. Pourquoi pas ? J'y crois sans y croire, c'est-à-dire que je suis ouverte. Je ne sais pas, mais ça me parle.
- Speaker #1
C'est vrai que la plupart des gens que j'ai côtoyés, qui ont fait ces expériences de MDR ou de MI, comme tu dis, reviennent avec ce... Ok, j'ai vu des choses, je suis revenue, donc je n'ai plus peur. Et en même temps, en te programmant toute petite sur Je vais avoir cette maladie j'ai envie de dire que ce n'est pas que tu ne pouvais pas échapper à cette maladie, mais évidemment, tu as amené ça. Je suis consciente.
- Speaker #0
Et puis, il y a eu d'autres choses qui ont fait une perte de valeur, d'autres émotions derrière qui sont somatisées dans mon corps, que je ne pouvais pas exprimer. Et le gal, c'est que j'ai fait les tests oncogénétiques. pour être sûre que j'avais ou que je n'avais pas les gènes, parce que j'ai des enfants et des petites filles notamment, et je n'ai pas ces gènes, et je ne les ai pas transmis évidemment à ma descendance. Donc, ce qui veut dire que... C'était programmé dans ma tête, mais ce n'était pas programmé dans mes cellules. Et on en revient à l'épigénétique.
- Speaker #1
C'est ce que j'allais te dire, l'épigénétique, en fait. Moi, je suis très en colère quand j'entends encore les médecins dire Eh, vos grands-mères et vos machins, parce que tu n'es pas obligé de l'activer, le gène, en fait. Non,
- Speaker #0
et tu peux en créer sans avoir le gène, la preuve.
- Speaker #1
C'est ça. Et on le voit avec les enfants adoptés, d'ailleurs, qui commencent à, tu vois, tout petit, à ressembler à leurs parents adoptifs. C'est incroyable, l'épigénétique, ça ouvre… Ouais,
- Speaker #0
l'épigénétique est… le fonctionnement de l'ordinateur humain, du cerveau humain. Parce qu'on peut dire que quand un enfant naît, il a un ordinateur totalement vierge. Et il apprend par mimétisme les premières années, enfin vierge, je parle pas au niveau sujet, mais au niveau croyance, peur, conscience. Et il apprend, mais d'une manière hyper perfectionnée, en quelques années, même en quelques mois. Il s'approprie l'espace-temps actuel qui est autour de lui. C'est là où on intègre les croyances, les peurs de nos parents, qui eux les ont créées et héritées de leurs parents, comme nous, notre génération, la peur du manque. Mes parents ont connu la guerre et c'est, il faut mettre de côté, il faut prévoir au cas où on n'aurait pas. On a tous un corps familial, archétypal.
- Speaker #1
pales. En kinésiologie, tu en as deux grosses qui s'opposent et c'est très intéressant quand tu travailles sur le couple, puisque le couple, c'est quand même le premier espace qui te permet d'évoluer, puisque très vite en couple, les masques se posent. En kinésiologie, tu vois très souvent la peur de manquer qui s'oppose à la peur de perdre. Les gens qui sont dans la peur de perdre sont plus dans des exemples que tu as cités. de perdre le toit, etc., de ne pas avoir de quoi manger. La peur de manquer, c'est plus l'aventurier qui va, Oh là là, il ne faut pas que je loupe cette affaire, il faut que j'investisse là. Et en général, deux partenaires, c'est le même problème, mais polarisé à l'opposé. Donc, en général, un partenaire qui est dans la peur de perdre va rencontrer un partenaire qui est dans la peur de manquer, puisque le but, c'est d'être dans l'équilibre. Et si je reviens à la mort, je me rends compte, parce que moi aussi, ça a été un sujet qui a été entre mes fausses... couche, on m'a dit pendant des années, d'avoir travaillé sur ce jumeau perdu, d'avoir un pied avec un avortement qu'a subi ma mère, qui m'a toujours mis dans le monde des morts. Ce n'est pas pour rien qu'on se retrouve à 33 ans à jouer avec le chamanisme et des plantes, comme la Yawashka, qui veut dire littéralement la liane des morts. J'ai pris conscience à quel point, au sein de mon système, si je prends ma sœur aînée et moi, ma sœur avait peur de la mort et était plutôt dans l'ultra. je me protège, je fais très attention, etc. Là où moi, j'étais plutôt dans le déni de la mort. Et dans ces cas-là, puisque je me disais, mais moi, la mort, même pas peur. Et donc, du coup, effectivement, ça m'a attiré des choses à vivre qui ont été très douloureuses, comme mes quatre fausses couches. Mais c'est aussi ce qui m'a permis, dans le cadeau déguisé, à aller voir pourquoi j'avais cette attirance particulière et à découvrir aussi que dans le transgénérationnel, puisque j'ai fait un gros travail en psychologie, psychogénéalogie, etc. J'avais une arrière-grand-mère qui avait perdu un enfant, donc dans ces cas-là, on parle de mort inversée. Et quand il y a des morts qui ne sont pas dans l'ordre des choses, parce qu'on sait tous, tu le disais tout à l'heure, il faut bien mourir de quelque chose, on sait tous qu'on va mourir un jour, mais quand il y a une maladie très violente qui d'un seul coup te retire la vie à un âge où ce n'est pas dans la logique des choses, quand tu as un accident qui va enlever un enfant ou des choses comme ça, on parle d'inversion. Et les inversions vont créer soit un j'ai très très peur de la mort, donc dans mon chemin, je vais rencontrer des choses pour traiter, tuer, mettre de l'équilibre ou au contraire, je suis dans le déni complet, et donc il va bien falloir que je me confronte à ça pour remettre de l'équilibre Et ce qui est très beau dans les EMDR, c'est que très souvent, parce que tu as vu, c'est là où tu reviens en te disant mais j'ai envie de vivre La vie vaut la peine d'être vécue. C'est là où tu apprécies pleinement parce que tu n'as plus peur.
- Speaker #0
Et tu te reconnectes à tes valeurs profondes. Moi, il y a des choses, j'ai dit, ça, c'est plus pour moi. Après, on retombe dans cette ornière de l'habitude. Et je rajouterais dans les figures d'autorité, je ne sais pas si on ne peut pas parler de figures, mais ce sont tous les messages véhiculés par les médias et qui nous... Je paraphrase encore une chanson, qu'il nous faut croire que le bonheur, c'est d'avoir, de la voir plein nos armoires. Et donc, on nous dresse à dire, ça ne va pas, on va acheter. Je veux être la plus belle, il faut que j'achète ça. C'est tout le message de la publicité.
- Speaker #1
C'est ça, du marketing.
- Speaker #0
Basé sur des messages psychologiques, des études psychologiques très poussées.
- Speaker #1
Bien sûr, c'est ce qui m'a fait quitter le marketing. Pendant très longtemps, j'ai eu plein de plaisir à ne pas partir. J'étais directrice communication et marketing. Et effectivement, ce n'était plus dans mes valeurs. C'était plus dans mes valeurs du tout, parce qu'aujourd'hui, effectivement, j'ai compris que la sérénité, la paix, elle est en soi, à l'intérieur de soi, et aucunement à l'extérieur.
- Speaker #0
Et c'est pour ça que maintenant, je fais mes podcasts, avant je me pomponnais, et maintenant je me dis je suis moi Oui,
- Speaker #1
c'est ça.
- Speaker #0
J'essaie d'être présentable, mais je ne me mettrais pas en dimanché pour être plus présentable, parce que je vis au jour le jour comme ça, je suis bien comme ça. Et je suis Madame Tout-le-Monde, même si j'ai vécu ce petit truc, enfin ce petit, pas tellement, mais différemment. Donc, pour en revenir à ton livre, puisque c'était ça la base, comment peut-il aider des personnes qui connaissent déjà des bases, qui veulent, je ne dirais pas s'en sortir, c'est le terme qui vient, mais se sortir de cette spirale ? qui les emmènent toujours sur les mêmes choses, revenir à leur valeur et revenir à elles-mêmes.
- Speaker #1
Oui, à leur soi. Tu sais, dans mon livre, je parle beaucoup parce que moi, c'est ce qui me touche le plus. Ça a été un gros travail pour moi de travailler sur les émotions. Comme je l'ai dit tout à l'heure, petite, j'étais ultra timide et je gardais tout à l'intérieur de moi. Donc, j'avais maladie psychosomatique. Sur maladie psychosomatique, aujourd'hui, on comprend dans le triangle de la santé que tout est lié. Quand tu travailles sur... sur un aspect, soit structurel, biochimique ou émotionnel, ça profite à l'ensemble des facettes du triangle. Alors moi, c'est vrai que dans mon métier de praticienne psychocorporelle, j'ai plutôt tendance à aller libérer l'émotionnel chez les gens. Mais quand tu comprends comment fonctionne la vie, puisqu'on attire ce qu'on vibre et on attire ce dont on a besoin, en fait, en réalité, on n'aurait pas besoin d'aller voir un thérapeute si on s'autorisait à libérer naturellement les émotions qui sont bloquées à l'intérieur de nous. Excuse-moi.
- Speaker #0
Pourrais-tu expliquer ce que c'est structurel et biochimique pour les personnes qui découvrent cela ? Donc, émotionnel, ce sont toutes les émotions souvent refoulées ou les chocs émotionnels que l'on vit, que l'on a vécu. Et la maladie, l'annonce d'un cancer en est énorme.
- Speaker #1
Oui, oui. Alors, en fait, ça, c'est plutôt dans, tu vois, le triangle de la santé que tu apprends très tôt en kinésiologie. C'est les trois facettes structurelles. On va toucher à la structure. structure de l'être. Je ne sais pas, tu vois, tu te déplaces un truc, tu vas voir un ostéopathe ou un chiropracteur, il va te le remettre. Les os,
- Speaker #0
par exemple, les muscles bougés, enfin, voilà. Le corps physique.
- Speaker #1
C'est ça, exactement. Dans le biochimique, comme son nom l'indique, c'est toute la chimie. Et on n'est plus sur, je ne sais pas, une problématique hormonale, par exemple. Mais en réalité, tout est lié. l'émotion, mon bébé, c'est plus ses émotions, je parle très souvent des émotions, parce que c'était ma problématique, donc c'est ce que je connais le mieux.
- Speaker #0
On l'a dit aussi.
- Speaker #1
Toutes les émotions, en fait, quand tu ne t'autorises pas à les libérer naturellement, parce qu'une émotion, elle ne t'appartient pas, d'ailleurs on dit à tort, je suis triste, alors qu'on devrait dire, je ressens de la tristesse. On s'autoriserait beaucoup plus à la libérer en disant, c'est simplement un truc. qui me traverse et je ne m'identifie pas à ça. Et une émotion, quand tu la gardes parce qu'on a entendu depuis des générations et des générations, ce n'est pas beau de pleurer ou ce n'est pas beau de se mettre en colère ou c'est bon, tu es grande, tu ne vas pas pleurer. Alors qu'en réalité, une émotion, c'est une mémoire. Et on pleure rarement quand on dit mais c'est dingue qu'ils se réagissent pour un truc comme ça Ce n'est évidemment pas pour un truc comme ça qu'on se réagit. C'est parce que c'est un cadeau de la vie qui nous permet d'aller libérer quelque chose qui nous rappelle une situation qu'on a enfermée quand on était enfant en général. Donc en fait, tant que l'émotion est emprisonnée, je parle souvent de cristallisation dans le corps, elle se cristallise au niveau des fascias. D'ailleurs, c'est intéressant parce que les fascias, ça fait 10-15 ans que la médecine s'y intéresse. C'est aussi au présent. Oui, on est hyper en retard par rapport à ça. Là où tu vois, les Australiens sont beaucoup plus en avance que nous là-dessus. Donc, c'est vraiment comme, j'appelle ça une toile d'araignée, les faciates, tu vois, une toile d'araignée élastique, blanchette, qui est sous notre peau, qui enveloppe tout, et puis qui réunit tout le corps. Et ces faciates ont une mémoire de forme. Donc, le but, en réalité, ça va être d'aller libérer les émotions qui sont bloquées dans le corps pour ne plus avoir besoin d'attirer sans arrêt des situations qui nous font dire parfois ça, c'est l'histoire de ma vie et qui, en fait, sont des cadeaux. pouvoir libérer des émotions bloquées. Quand il y a trop d'émotions bloquées, qu'est-ce qui se passe ? Ça fait un petit peu boule de neige et puis il y a un inconfort. C'est sûr que quand on retient de la colère, quand on retient de la tristesse, beaucoup de gens parlent d'émotions négatives. Moi, je ne parle jamais d'émotions négatives parce que ce sont des émotions qui sont certes inconfortables, mais elles viennent nous raconter des choses. Et c'est souvent ces émotions-là, c'est pour ça qu'on les appelle des négatives, dans le commun des mortels. c'est souvent celles qui sont jugées alors qu'en réalité ce sont des alliés très précieuses. Et ces émotions, quand tu libères ces paquets émotionnels, tu te sens beaucoup mieux, tu t'allèges et tu rencontres d'autres choses dans ta vie. Mais quand tu les libères, c'est là où d'abord tu as un confort, en plus après tu as symptômes et dans le pire des cas tu as la maladie. Et la plupart des gens, notre société moderne, elles voient vraiment la maladie et la plupart des émotions comme des ennemis à combattre. Il faut lutter contre. Et tout ce sur quoi tu luttes, ça retrouve une loi quantique, tu le renforces en fait. Et donc, c'est vraiment la maladie autant que les émotions, c'est vraiment des messagers pour venir sonner la sonnette d'alarme à notre moi profond, que j'appelle le soi, tu vois, c'est le titre de mon livre, le parcours qui mène à soi. passe par le langage du corps pour dialoguer avec nous. Parce que nous, on a le langage, mais le langage du corps, je l'ai dit tout à l'heure, c'est les archétypes, c'est nos rêves, et puis c'est notre corps, en fait, la manière dont il nous parle. Donc, une maladie, c'est toujours un message du corps à aller voir qu'est-ce que mon corps est en train de me dire qui fait que je suis pas alignée. Tu vois, j'ai fait un gong baf avec Swan, qui est un homme qui a écrit C'est son qui guérisse qui est un homme incroyable qu'à plusieurs centres tu vois dans le sud de la France, à Paris il est tellement victime de son succès qu'il est en train de créer un autre centre tellement il y a de monde qui viennent se réaccorder juste avec les sons parce que le corps, les sons c'est des vibrations et quand tu vis un gong basse moi j'en ai fait la semaine dernière ce que c'est qu'un gong basse c'est des bains de gong ah oui un gong basse d'accord et donc en fait tu as les gongs partout dans la pièce, tu as des bols de toutes les origines, tu vois. Et puis, il joue avec des flûtes, il joue avec des instruments yogiques. C'est un homme qui fait le tour du monde et qui va toujours chercher des instruments incroyables. Et ton corps, il se réaccorde puisque notre corps, il est fait à 75% d'eau. Quant à les vibrations qui viennent te réharmoniser, d'ailleurs, il utilise le langage des oiseaux. Il dit, la langue française est bien faite quand elle dit, je ne me sens pas en accord avec ça, tu vois. Il vient réaligner.
- Speaker #0
À côté de mes pompes. Enfin, je travaille aussi en énergétique et je m'aperçois que mon centre, il est là ou là.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Parce que mon aura est à côté de mes pompes.
- Speaker #1
C'est exactement ça. Donc, en fait, naturellement, tu viens te faire réaccorder, réaligner et tu sors de là. En fait, le stress, tu vois, le moindre truc qui déclenchait du stress auparavant, un bain de gong, je t'ai dit, ça dure à peu près trois semaines dans les bénéfices, tu vois. Bon, trois semaines qu'on retrouve. Tu vois, c'est les 21 jours en PNL, c'est les 21 jours qu'on retrouve dans les reconnexions au niveau cérébral quand tu changes de croyance, etc. Tu as tout se rejoint, quoi.
- Speaker #0
Toujours. Mais c'est drôle parce que, là, j'ai un peu mis de côté, depuis ces deux ans, toute l'énergie, j'y reviens. Mais avant, par moment, alors j'ai des bols tibétains, bols de cristal, clochettes. Mais par moment, j'ai besoin d'aller chercher. telle chose et de me faire une réharmonisation. Et là, j'étais trop dans le corps, trop dans la médecine, trop... Je crois que j'avais mis de côté toute cette partie spirituelle. J'étais tirée vraiment dans la matière.
- Speaker #1
Mais ce qui est très bien, ce qui est très bien, parce que des gens comme toi, très souvent, et je me retrouve en toi, on a tendance à se barrer. Et le problème, c'est que pour vraiment monter très haut et dans les... Dans les bonnes stretches, il faut être super ancré. C'est toujours cet alignement. Je parle d'équilibre comme ça, mais en réalité, c'est l'équilibre comme ça aussi.
- Speaker #0
L'équilibre est partout. L'ancrage, l'enracinement, le centrage. Je ne sais plus trop où est le dernier. Chaque mot a une signification précise en énergétique. Et c'est vrai qu'il faut prendre soin de notre corps énergétique. Et là, tu parles de notre corps émotionnel. Et moi, il y a une chose qui me fait… mon dire intérieurement, c'est quand les femmes me disent Mais tu es forte, je n'ai pas ta force. Mais non, je ne suis pas forte. Je ne suis pas forte. Simplement, je me remets dans l'ici et maintenant. Hier est passé, pourquoi m'en faire ? Et demain est un autre jour, pour paraphraser Scarlett O'Hara. Et ça ne sera jamais ce à quoi je m'attends. Donc, restons ici et maintenant. Et vraiment, mes seuls budgets. passer des moments très difficiles dans ma vie comme nous toutes, c'était tenir jusqu'au soir, jusqu'au lendemain. Je ne voyais pas plus loin. C'était mon seul but. Je ne me projetais pas au-delà. Et je crois que j'ai gardé cette manière de penser et puis avec le développement personnel, tout ce que j'ai expérimenté moi aussi, c'est être vraiment dans l'instant présent. Et puis profiter du temps. des bonheurs que l'on a. On me dit voir le verre à moitié plein au lieu de moitié vide. Ce n'est pas exactement ça, mais à côté de nous, il y a des choses qui sont très moches. Bon, tout ce que l'on vit quand on vit un cancer. Et puis, c'est un sacré ascenseur émotionnel. Mais il y a des choses très belles. Et je me forçais au début, et c'est devenu naturel, chaque jour de voir ce qui était beau dans ma vie. Et ça commence avec le matin, se réveiller au chaud. Même si on a mal, moi, tous les matins, je mets un quart d'heure avant de pouvoir bouger mes doigts, tellement ils sont ankylosés. Ils me font mal, ils me réveillent la nuit parfois. Mais je me dis, je me réveille au chaud, le ventre plein. J'ai la chance d'être à côté de l'homme que j'aime et qui m'aime. Et ça, c'est merci, déjà dire merci Jésus.
- Speaker #1
C'est une énorme clé la gratitude. Et c'est important de le souligner. Parce qu'on parlait tout à l'heure du regard. En réalité, notre vie, c'est le reflet de notre regard, nos croyances et nos pensées vont créer finalement nos émotions et donc nos comportements. Et c'est vrai que quand... tu cultives cette gratitude avec des toutes petites choses. Ça peut être... Il ne nous arrive pas tous les jours des trucs extraordinaires, mais de dire, tiens, là, le bus, il m'a reconnu, il s'est arrêté, ça m'a permis d'arriver à l'heure, à mon boulot, et d'assurer ma réunion, etc. C'est déjà programmer tout son cerveau à voir le beau, et ça change beaucoup. Parce qu'en fait, c'est vraiment... Notre vie, c'est... Le monde extérieur n'existe pas. Tu vois, je reprends le titre d'un livre de Christian Flech. qui est un sacré spécialiste en décodage biologique. C'est un livre que j'ai trouvé extraordinaire parce qu'il explique de façon très simple comment l'énergie crée la matière et qu'on n'est que des acteurs de théâtre sur le grand jeu de la vie pour expérimenter avec notre jeu. Et la gratitude, mais évidemment, ça commence par là, de se dire merci, merci la vie. Parce que quand tu programmes le beau, qu'est-ce que t'attires à toi ? Le beau. Alors ça ne veut pas dire que tout est toujours beau, évidemment, puisqu'on vit sur un monde polarisé. Mais de voir que, justement, tout est un cadeau, ça te remet dans ta responsabilité. Le responsable n'est pas coupable, je le dis souvent.
- Speaker #0
Et c'est là où j'essaye, ça me hérisse également, mais pas négativement, c'est-à-dire que les personnes ne s'en rendent pas compte, mais les femmes qui disent oui, je n'ai jamais de chance, parce que j'aimerais être comme toi, oui, ça tombe toujours sur moi alors j'ai envie de leur dire excuse-moi l'expression putain mais quelque part vous attirez cela par la loi de l'attraction en vous disant à force de se répéter je n'ai jamais de chance le cerveau intègre je n'ai jamais de chance donc c'est même pas qu'il intègre ta vision du coup elle est toujours portée c'est l'histoire de la voiture rouge ou des femmes enceintes qui voient des femmes enceintes partout sur où est-ce que j'ai pas de chance et tu vois même plus quand t'as de la chance en fait exactement ouais Système réticulé activateur. J'ai eu du mal à l'apprendre. C'est une partie du cerveau, la partie du cerveau, qui fait le tri dans toutes les données que l'on enregistre inconsciemment pour amener à notre conscience celles qui correspondent à nos croyances. Donc, plus vous direz je n'ai pas de chance plus il amènera à votre conscience ce que tu dis toutes les fois où vous n'avez pas de chance. Et en disant merci que le monde est beau, ce même système de notre cerveau, que moi je considère comme un modulateur des modulateurs, ni plus ni moins, amène à ma conscience tout ce qui fait que le monde est beau. Et je me promène, je vois une belle fleur, je suis dehors, il y a du soleil, c'est génial, après tout c'est mois de pluie, j'entends le chant des oiseaux, c'est merveilleux et c'est retrouver notre regard d'enfant.
- Speaker #1
C'est ça, parce que l'émerveillement, il est lié à l'enfant intérieur. Et c'est vrai que tu parlais tout à l'heure de l'ici et maintenant. Ça, c'est aussi quelque chose qui a été très amené, notamment par toute la culture du yoga avec les méditations, etc. La plupart des gens ont tendance à vivre, ça c'est l'ego qui nous emmène là-dedans, mais dans le passé, j'ai peur parce qu'il m'est arrivé ça. Du coup, je crée la peur en permanence et qu'est-ce que je regarde ? et que j'attire à moi parce qu'il me fait peur, ou alors j'ai peur du futur, de ne pas avoir assez, tu parlais d'argent, etc., alors qu'ici et maintenant, tout va bien. Donc en fait, quand tu es vraiment en lien avec ce qui t'entoure, là, ça peut modifier le comportement de nos cellules, et puis libérer toutes les hormones qui sont sécrétées par le cerveau, parce que c'est lui, en fait, qui est responsable de notre bien-être, tu vois. Et vu qu'il y a deux états possibles au quotidien, j'ai parlé de la médaille avec les deux pièces, de la peur et l'amour, La peur, c'est vraiment un état d'aveuglement et c'est un automatisme, alors que l'amour, c'est un état de conscience. C'est un état d'infini, c'est un état de lien, parce qu'on est relié à plus grand que nous. On parlait du cœur tout à l'heure. C'est vraiment quand tu es relié au champ du cœur que tu te relis avec plus grand que toi. Tu appelais tout à l'heure la source, il y en a qui l'appellent l'infinite, il y en a qui l'appellent la matrice, on s'en fout, mais c'est vraiment cette conscience qu'on est relié à plus grand que soi. Et l'amour, il s'exprime dans le présent. Du coup, la peur, elle, elle est conditionnée par le passé, comme je le disais, ou la projection d'un manque futur. Donc, tant que tu es là-dedans, c'est une invention du mental. Du coup, quand tu te plonges dans l'état d'amour, dans l'ici-maintenant, tu parles de la méditation, là, tu peux aller délivrer les émotions qui sont bloquées et qui sont à l'origine des maladies dont on parlait. Et c'est ça que la médecine quantique est venue nous prouver. C'est prouver qu'en fait, l'état de... conscience, il peut nous guérir parce que nous vivons tout le temps dans cette peur constante qui est emprisonnée finalement par, tu parlais tout à l'heure des injonctions de ce qu'on a entendu quand on était petit, de nos habitudes et la conscience est conditionnée par la pensée, c'est ça ?
- Speaker #0
Ce que nous transmettent nos ancêtres en plus.
- Speaker #1
Genre le monde est dangereux tu vois
- Speaker #0
Voilà, les expériences que nos mères, grand-mères, arrière-grand-mères Les lignes féminines ont...
- Speaker #1
Et qu'on a dans nos cellules, mine de rien. Parce que tout ce qu'elles n'ont pas délivré, tout ce qu'elles n'ont pas libéré, c'est à ceux qui sont en dessous de le libérer.
- Speaker #0
Ah oui, et puis moi, j'ai vécu ça dans ma chair, parce que quand ma fille est devenue, quand notre fille est devenue plus grande, elle venait vers moi, j'avais ce mouvement de recul qui me faisait souffrir et qui la faisait souffrir. Et donc, je lui ai dit, c'est pas toi, c'est moi, j'ai un problème, je ne sais pas lequel. Et notre fille, je pouvais le prendre sans aucun problème. J'ai eu très peu de partage avec ma mère. J'ai connu jusqu'à l'adolescence, donc ça ne m'intéressait absolument pas. Mes grands-parents. C'est là où j'ai mis vraiment le pied dans le développement personnel parce que je voulais me libérer et surtout la libérer de cela. Et c'est là où des choses me sont revenues, que ma mère avait un frère, dans ce qu'elle me disait, enfin, laisser transparaître que son frère était plus important que sa mère, ma mère ne m'a jamais pris dans ses bras. Et je pense que sa mère ne pouvait pas faire la même chose. Mais voilà,
- Speaker #1
et comment faire quand on n'a pas eu ?
- Speaker #0
Et donc, je pense qu'il y a une lignée, et je l'ai coupée avec différents protocoles. C'est là où vraiment j'ai fait des… mes premières recherches sur tout ça, parce que ce n'était pas normal, mais c'était plus fort que moi.
- Speaker #1
Oui, c'est viscéral, mais je comprends très bien. C'est classique quand il y a une grand-mère malade, qui n'a pas pris l'enfant. Comment voulez-vous que l'enfant devenant maman fasse la même chose avec ses enfants s'il n'a pas pris, s'il n'a pas eu ? C'est très compliqué. Je me souviens d'une femme qui m'avait beaucoup touchée. Elle était venue en séance, on avait travaillé sur... Elle avait sa petite fille qui avait vraiment... Pourquoi elle était venue me voir la petite puce ? Ah oui, elle ne dormait pas la nuit. Oui, c'était incroyable. Elle ne dormait pas la nuit. T'en parles de... Ah oui, voilà. T'en parles de... Et elle avait quatre ans. Ça m'a touchée. Oui, parce que ça me fait penser à ça. Et finalement, en fait, la maman a cru qu'elle allait perdre l'enfant parce que quand elle a eu l'accident... De voiture, on lui a dit, bon, là, c'est sûr, ils ont fait une échographie en urgence, mais c'était l'équipe de nuit, il n'y avait pas les médecins, etc. Ils ont cru qu'il y avait une fausse couche qui arrivait. Bon, appelez-nous dès que la fausse couche arrive. Donc, elle, automatiquement, qu'est-ce qu'on fait ? On ne s'attache pas à l'enfant. Le lien d'attachement à l'enfant ne peut pas se faire naturellement. Et quand elle a eu son second fils, elle en souffrait parce qu'elle sentait qu'elle était plus proche du fils. Donc, elle m'en a parlé. Et moi, je lui ai dit, mais c'est normal, le lien d'attachement n'a pas pu se faire. On va remettre. Le même lien. Et alors déjà, ce qui était très beau, c'est que la petite fille, dès la première nuit, elle a refaissé de nuit, alors que ça faisait quatre ans qu'elle ne dormait pas en fait. Elle se réveillait la nuit. Elle se réveillait la nuit pour rassurer sa maman, de dire mais t'inquiète pas, en fait, je suis là, je ne veux pas mourir. Et ça s'était passé une nuit l'accident. Et quand on a remis le lien d'attachement, et c'est là où on voit quand même que le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l'imaginaire, en hypnose, ça a réglé tous les problèmes avec sa fille. Il n'y avait plus du tout de différence.
- Speaker #0
L'hypnose, c'est également une méthode qui est merveilleuse.
- Speaker #1
Ça permet d'aller dans le corps aussi, contrairement à ce qu'on croit souvent, bien sûr.
- Speaker #0
Après, ce qui a fait beaucoup de mal à l'hypnose médicale, c'est l'hypnose de spectacle.
- Speaker #1
Oui, les gens ont peur.
- Speaker #0
Les gens ont peur. Et puis, toutes les histoires qu'on racontait sur les romans où quelqu'un a été conditionné.
- Speaker #1
Je ne les ai pas lues, mais ça me va. Bon,
- Speaker #0
c'était les histoires qui passaient ou les films ou je ne sais plus quoi. Mais c'est vrai qu'il y a cette espèce de méfiance. Je ne veux pas qu'on me fasse faire des choses que je ne veux pas. Et je discutais avec des amis quand je faisais mes formations qui disaient j'enregistre les séances et je les donne aux personnes comme ça. Déjà, ça les rassure de savoir qu'elles sont enregistrées et qu'elles peuvent réécouter.
- Speaker #1
Merci pour les tips. Parce que tu vois, c'est une belle idée. Moi, je ne fais jamais de séance d'hypnose sur la première séance, sauf si éventuellement je vais travailler sur l'enfant intérieur, en humaniste, où la personne, elle est très peu en état de conscience modifiée parce que tu n'as pas besoin d'aller très en profondeur, tu vois, en état de conscience modifiée pour que le travail soit très efficace. Néanmoins, je prends. C'est intéressant ce que tu dis.
- Speaker #0
Et tu vois, c'est drôle, mais l'hypnose, c'est une des rares techniques. Enfin, il y en a beaucoup que je n'ai pas expérimentées, mais que je ne connais pas.
- Speaker #1
Pour moi, ça me fascinait.
- Speaker #0
Enfin, ça me fascine intellectuellement, mais je n'ai jamais eu l'occasion de, j'allais dire, de subir. Tu vois, tu dois avoir, suite à ce que je te disais, un préjugé ou une peur. J'ai fait de la sophrologie. Bon, ça me... convient pas particulièrement pour moi je le ressens plus comme d'une méditation bon c'est pas désagréable mais ça parle pas comme d'autres techniques et c'est là il faut essayer plein de techniques et essayer plusieurs thérapeutes parce que c'est l'alliance thérapeutique c'est à dire le lien on sent ou on ne sent pas la personne en face de vous et c'est ok tu sais moi je dis souvent oui oui
- Speaker #1
oui complètement je dis souvent vous pouvez faire 15 séances de thé de kinésiologie avec la même objective de départ, vous n'aurez qu'une séance différente, évidemment. Puisqu'on rencontre ce qu'on vibre et que tu vas aller chercher chez le thérapeute des choses que le thérapeute a dépassées, avec lesquelles il va être... Il ne faut pas croire, il y a quand même de la projection, il y a quand même des... Je vais faire que le monde m'échappe, mais... Et tu vois, c'est marrant parce qu'en discutant avec toi de l'hypnose, je prends conscience que la première personne qui m'a ouvert vraiment... au développement personnel après mes parents, quand j'étais ado, cette fameuse psychanalyste, elle était très ouverte à d'autres méthodes. Et à l'époque où j'allais la voir, elle l'expérimentait, elle commençait à se former à l'hypnose ericksonienne. Et elle m'avait demandé, elle m'avait dit, toi, tu as des trucs un peu particuliers, je faisais beaucoup de rêves prémonitoires et tout. Elle m'a dit, est-ce que tu accepterais d'être mon cobaye pour travailler avec toi en hypnose ? Et j'avais dit, oui, avec plaisir. J'avais tellement confiance en plus en cette femme qu'il y avait vraiment zéro peur. Et je me souviens vraiment, tu vois, pourtant ça date, je vais avoir 45 ans la semaine prochaine. Je me souviens d'avoir travaillé avec elle carrément sur des vies antérieures. Je me souviens de toute la séance. Et ce qui est très drôle, c'est que tu vois, je n'avais pas fait le lien, que finalement, c'est peut-être elle qui m'avait amenée à ce goût pour l'hypnose.
- Speaker #0
Et le problème aussi, quand on est HP, comme je disais, c'est très à la mode de dire qu'on est au potentiel, mais c'est une réalité. que personnellement je ne souhaite à personne, parce que maintenant c'est plus facile, mais pour moi ça a plus été un handicap qu'autre chose, c'est qu'on est intéressé par tout.
- Speaker #1
Oh oui !
- Speaker #0
On veut tester, on veut... Waouh, ça c'est génial ! Tu me dis ça, toi là j'ai noté deux livres, il va falloir que je les trouve.
- Speaker #1
Oui, oui, je te les recommande, parce que tu sais quand je les cite, c'est vraiment des livres qui m'ont marquée, et je pense qu'ils te parleront beaucoup.
- Speaker #0
Et tu vois, pourtant, c'est ce qu'il faut comme livre. J'en ai 5 ou plus et ils sont sur 3 épaisseurs. Deux ou trois épaisseurs.
- Speaker #1
Je connais. Je connais.
- Speaker #0
Donc, là, pour en revenir... Ah oui, ce que je voulais te demander, pour les personnes qui ne connaissent pas, qu'est-ce que l'ego ? Parce qu'on a beaucoup parlé d'ego. Donc, l'ego, c'est une construction que l'on fait, que l'on fait de sa personnalité.
- Speaker #1
Toi, comment tu le... Non, mais c'est une jolie image. Moi, je parle souvent du personnage aussi, tu sais, le personnage qu'on construit.
- Speaker #0
La construction de l'ego, on parle souvent de l'âge de raison à 7 ans. C'est vraiment là où on commence à être capable de dire je suis comme ci, je suis comme ça Pendant longtemps, Jung parlait de la déconstruction de l'ego vers 50 ans. Je crois aujourd'hui pouvoir dire que je constate que cette déconstruction se fait avant. Mais normal, tout évolue, la conscience évolue. On est plus en avance aujourd'hui. Et tu vois, des expériences comme celles que tu as vécues, qui sont très importantes, ça aussi, ça aide à déconstruire l'ego. En réalité, l'ego, c'est le personnage qu'on s'est créé parce qu'on a entendu, compris que c'est comme ça qu'on est aimé. Par exemple, tu grandis dans une famille hyper judo-chrétienne où il faut être généreux absolument, tu vas te construire avec un ego. Tu as compris que pour être aimé de tes parents, il fallait être généreux. Donc, tu vas toujours être celui qui paye pour les copains. je ne sais pas, qui prête main forte, qui déménage des choses, des machins, des trucs. Et tu vas réagir de manière très disproportionnée, vraiment réagir, quand un jour on va te traiter par exemple de peintre, ou quand tu vas voir chez les autres quelqu'un qui va avoir un comportement d'avarice. Et ça, c'est encore une invitation à aller prendre conscience que, oui, toi aussi, en fait, tu peux être avare, évidemment. Puisque sinon, tu ne réagirais pas, ça glisserait. Alors évidemment, quand tu dis à la personne qui a déployé son ego dans la générosité, tu vois, et qui en fait une valeur super importante, de lui dire, toi aussi, tu as ce côté-là, il va dire, comment tu peux me dire ça à moi qui suis toujours celui qui paye ? Et en fait, pour rétablir toutes nos facettes à l'intérieur de nous, pour être conscient de cette boule multifacette dont on a conscience finalement que de 10 c'est justement de voir... à travers ton environnement, je disais tout à l'heure qu'en réalité, on ne devrait pas avoir besoin de thérapeute parce que la vie nous permet de savoir qui l'on est. Tiens, si j'ai ça qui réagit, c'est peut-être une invitation à réintégrer cette facette-là. Et quand finalement, tu te retrouves dans une situation où tu en as marre d'être le con qui paye, parce qu'encore une fois, ce n'est pas équilibré quand tu es toujours celui qui paye, c'est de te voir dire par exemple, aujourd'hui, j'ai oublié mon portefeuille, je ne peux pas payer. Mais d'en rigoler, tu vois, ce n'est pas de le juger, d'en rigoler. Et là, tu... récupère cette facette-là que tu avais mis complètement en déni. Et du coup, la vie ne t'amène plus des situations dans lesquelles c'est toujours toi le con qui paye, parce que tu as conscience que tu es les deux. Donc, je ne sais pas si j'ai répondu, mais l'ego, c'est le personnage. C'est le personnage qu'on a mis en place parce qu'à un moment donné, nos expériences, notre vie, nos parents, on a compris que pour être aimé, il faut être le clown, par exemple, qui fait rire tout le monde.
- Speaker #1
Et derrière, il y a les émotions tristes que l'on cache parce qu'il faut être une clone.
- Speaker #0
Tu regardes les plus grands humoristes, généralement, c'est ceux qui ont les histoires les plus difficiles, et qui essayent vraiment de le tourner à la dérision, au rire, etc. Mais en fait, pour revenir à ta notion d'ego, l'ego, c'est ce qui nous permet de dire je suis alors qu'en fait, on est tout. Dans le yoga, tu as beaucoup de mantras comme ça, le Satnam, Tout ça, ça te permet de te rendre compte qu'en fait, ça veut dire je suis. Mais tu vois, je suis, un point c'est tout. Il n'y a pas besoin d'aller mettre des mots derrière parce qu'on est tout. Et tu vois, la psychobiologie quantique, ça m'a vraiment permis de comprendre qu'on est tout et on peut tout être et tout faire. Et finalement, la seule limite que l'on se met, c'est là où notre imagination, notre égo croit ne pas pouvoir aller. Et notre égo, il essaye de nous protéger. Tu vois, je disais qu'on en avait besoin. Évidemment, pour plein de choses, on en a besoin. Mais notre égo, il se dit, et c'est la logique du cerveau, puisque jusqu'ici, ça m'a permis d'être en vie, tu en parlais tout à l'heure dans tes croyances, si déjà je réussis à vivre jusqu'à ce soir, en fait, ça nous force à ne pas changer. D'où, tu sais, ce fameux mot, cette expression qui dit c'est la zone de confort qui n'a rien de confortable, qu'on n'a que le mot Quand tu sors de cette zone de confort pour aller dans ta zone de génie, il faut bien que tu atteindes la zone de peur.
- Speaker #1
Et que tu la traverses. Et c'est ça le courage. Ce n'est pas ne pas avoir peur, c'est avoir peur et avancer quand même en disant on verra bien. Peut-être que ma peur n'est que cela, une peur.
- Speaker #0
C'est ça. D'où elle vient en fait. Parce que la réalité, elle est vraiment ailleurs, tu vois. elle est vraiment ailleurs que celle qu'on se raconte en permanence par rapport à nos histoires, à nos expériences. Et quand on commence à voir que la réalité est ailleurs, ça revient aussi à admettre que l'ego, c'est une illusion.
- Speaker #1
Et là, il y avait deux choses que j'avais beaucoup appréciées. J'ai apprécié beaucoup, beaucoup de choses. J'ai eu l'impression de relire ma vie dans ton livre.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
C'est plus ou moins ce que je pratique. Je dirais que je faisais de l'appro sans le savoir. Je faisais ce que tu faisais sans le savoir.
- Speaker #0
Je suis très touchée. Merci.
- Speaker #1
C'est prendre sa place dans le monde, la liste de ses qualités et de ses défauts. Et c'est vrai que pour moi, des choses que tu dis qualité, je les prendrais comme des défauts. Et c'est là où on voit la polarité que l'on met sur les mots. Et qu'en fin de compte, pour moi, ce ne serait ni des qualités, ni des défauts. Quand tu marques ambitieux en qualité, pour moi, c'est un défaut. Moi, j'imagine un ambitieux qui écrase tout autour de lui. Tandis que pour toi, ça sera peut-être quelqu'un qui veut aller plus haut, plus loin, qui veut se réaliser, tout simplement.
- Speaker #0
C'est ça. C'est un exercice que je propose souvent dans mes stages d'enfants intérieurs. Et ça fait rire beaucoup de monde parce que tu es en groupe, donc tu bénéficies vraiment de cet égrégore. Et c'est marrant de voir comme certains enfants curieux parce qu'il y avait des secrets de famille, il ne fallait pas poser de questions. On a vraiment étouffé cette curiosité qui est magnifique. Et d'autres, au contraire, ont montré la curiosité, c'était être intelligent. Et en fonction de comment on l'a reçu, perçu dans la famille, on a été, tu vois, inhiber des choses. On les a perçus comme des défauts. ou des qualités et ça change tout en fonction du regard que tu as dessus.
- Speaker #1
Moi je vois des faux excentriques, je suis excentrique, bon ça se voit moins. Pendant longtemps j'ai eu les cheveux bleus, jusqu'au cancer, pendant peut-être 10 ans. Pour moi c'est une qualité parce qu'on rend compte que...
- Speaker #0
Mais bien sûr que tu as les deux. Mais oui, parce que tu oses et que la plupart des gens n'osent pas parce qu'ils ont peur d'être jugés.
- Speaker #1
Et c'est vrai, tu parlais de la peur et de l'amour. dès l'instant où j'ai témoigné depuis le premier jour, je reviens à ce que je te disais j'ai eu peur parce qu'il y a toujours la peur d'être jugée, je ne l'ai pas tellement parce que je m'en fiche parce que je suis excentrique mais je me suis libérée d'une peur énorme et je suis tombée dans le je, je suis parce que je racontais ça aussi thérapeutique, mes petites portions de vie alors Très succinctement, avec humour, sans pathos, parce que le but, ce n'était pas non plus de déverser mon mal-être que j'avais parfois. Et là, je me sens, mais même maintenant, je me sens libre. Oui, même. Je peux parler de libido, de sexualité, de douleur, de…
- Speaker #0
Il n'y a plus de tableau, quoi.
- Speaker #1
De haut, de bas, enfin, en me respectant, en respectant les autres.
- Speaker #0
Si tu te respectes, tu respectes.
- Speaker #1
C'est-à-dire en restant sur la limite, en étant jeu, en disant je ne veux pas choquer. Si je vous choque, déjà vous ne serez certainement pas là à m'écouter.
- Speaker #0
Ça vous appartient.
- Speaker #1
Mais ça vous appartient. Et si je vous choque, cherchez pourquoi ça vous choque.
- Speaker #0
C'est ça. Et ça change tout parce que du coup, tu n'as plus besoin de te planquer derrière les masques que Jung appelait la persona. C'est ça en fait le véritable travail. C'est de ne plus avoir besoin de… de paraître en fait. J'en ai encore. J'en ai encore. On a tous des couches d'oignon, bien sûr. Mais finalement, tu vois, les plus grands, clairvoyants, clairaudients, clairsentients, tu vois, en fonction de, dans nos particularités, dans notre essence, les dons qu'on a, on est tous médiums avec ces sensibilités. Mais tant que tu te planques derrière les masques, en fait, on utilise tellement d'énergie à essayer de cacher certaines choses aux autres qu'on ne peut pas être relié en direct à l'autre. Et tant que tu es dans ces masques, parce que tu ne peux pas être en prise directe.
- Speaker #1
Une cuirasse qui est censée te protéger, mais qui t'emprisonne.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Et donc, moi, je m'emploie à faire voler tout ça. Et là, j'aimerais justement parler des six étapes pour arriver à soin. Donc, ces six étapes, si tu permets, je vais lire ton livre.
- Speaker #0
Avec plaisir.
- Speaker #1
Donc c'est la reconnaissance de nos besoins fondamentaux pour pouvoir répondre de la façon la plus équilibrée possible aux objectifs posés dans ces six étapes. Et c'est ça, je pense, comme tu dis, c'est le but pour arriver à soi, pour arriver à savoir qui on est et à se réaliser pleinement quoi que l'on veuille faire. Et donc étape numéro un, se libérer des réalités qui nous enferment. Car nous sommes prisonniers de nos croyances limitantes. C'est ce dont nous avons parlé.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. C'est vraiment, toute cette première étape, elle aborde vraiment la notion de filtre, en fait. La file qu'on met sur la réalité pour choisir de regarder depuis un angle de vue. Et du coup, quand tu regardes comme ça, depuis un angle de vue, tu te prives de tous les autres possibles. Il y a Franck Leveu, j'ai fait un stage dont je parle dans le livre qui m'avait beaucoup plu. En fait, lui, il dit, mais... apprenez jusqu'à ce que ça devienne un réflexe, à faire un pas de côté, à dire comment je peux regarder cette situation différemment. Et c'est un outil qui est hyper précieux, parce que ça change tout. Puisque nos pensées, dans le schéma de biologie des croyances qu'il y a dans le livre, nos pensées... crée nos émotions, en fait, et nos comportements. Quand t'es pensée, tu vois, par rapport à un mec qui te fait une queue de poisson, c'est pas Ah, le mec, il m'a rasé malade, il aurait pu me tuer c'est Ben, dis-donc, il doit être vachement pressé, et j'ai eu de la chance de dire rien à lui Ça change tout, au niveau de l'émotion et du comportement derrière. Évidemment, je vais plus profond que ça dans le livre, mais c'est vraiment ça, c'est comment les formes prennent forme dans la matière, en fait.
- Speaker #1
Oui, et c'est très drôle, parce que c'est exactement au mot prêt le... la... comment ? les termes que j'utilise, je fais un pas de côté.
- Speaker #0
Je dis,
- Speaker #1
faites un pas de côté.
- Speaker #0
Oui, c'est pas de côté ou prendre un escalier et regarder depuis plus haut. C'est vraiment un pas de côté.
- Speaker #1
Que ce soit quand je travaille avec l'énergie, quand je magnétise, je fais un pas de côté. Je l'ai toujours fait. Comme tu dis, on est avec certaines choses,
- Speaker #0
mais N-I-E.
- Speaker #1
Oui. Est, E-S-T, avec des potentialités, avec des choses que l'on sait intuitivement. Étape 2, prendre soin de soi, avec toute la reconnaissance pour nos corps qui nous permettent de faire l'expérience de cette incarnation. N'oublions pas que prendre soin de soi revient à prendre soin de son soi. Je crois que pour moi, c'est un peu dur en ce moment. Et en dépression, on a toujours ce problème. Prendre soin de soi, puisque souvent, on n'a même pas envie de se lever, de se laver,
- Speaker #0
de s'abonner. Donc là, on est plus sur, effectivement, notre rapport à nous-mêmes. C'est une décision. Il n'y a pas très longtemps, je suis allée faire une matinée pour travailler sur les facials, les mouvements qui guérissent et tout. Et j'ai beaucoup aimé les deux personnes qui animaient ça, dire en fait, c'est vraiment une décision. conscience que ce corps, en fait, c'est quand même celui qui nous permet d'expérimenter dans la matière et d'attirer à nous ce qu'on veut. Et à un moment donné, c'est une décision de dire, j'en prends soin, en fait.
- Speaker #1
Mon corps est mon temple.
- Speaker #0
C'est exactement ça. Je le cite d'ailleurs dans cette expression dans mon livre.
- Speaker #1
Dans tous les livres sacrés, votre corps est votre temple. Enfin,
- Speaker #0
sous d'autres termes. Oui, mais c'est complètement ça. Et c'est là aussi, c'est dans cette deuxième partie du parcours que je parle beaucoup. beaucoup du soin à notre enfant intérieur. Et je parle des différents types de comportements face à la douleur, mais ça, c'est qu'ils sont quand même plus propres à la kinésiologie. Mais voilà, c'est vraiment aller puiser les ressources en nous-mêmes pour aller opérer la transformation.
- Speaker #1
Étape 3.
- Speaker #0
Là, on en a beaucoup parlé.
- Speaker #1
Utiliser la puissance de nos émotions en apprenant à les regarder comme des énergies neutres. ce qu'il ne faut jamais oublier, vis-à-vis desquels nous avons une responsabilité de transformation. Parce que c'est vrai, les émotions nous envoient un message. On manque de ça, ou on a été blessé, ou on n'a pas de reconnaissance. Chaque émotion, et tu l'expliques bien dans ton livre, chaque émotion a un message particulier. Et quand on en est conscient, ça change tout.
- Speaker #0
Je change tout parce que tu les vois enfin comme des messagères. Je dis souvent que ce sont des amis, mais c'est vraiment ça. Et encore une fois, se désidentifier de l'émotion. Elle nous traverse. Qu'est-ce qu'elle vient me raconter ? Ah ok, je me laisse une émotion. C'est un courant électrique qui passe par la plante du pied, qui se libère au niveau de la glande pituitaire. Et ça dure quelques secondes, plutôt plus quelques minutes. Mais plus on va l'enfermer, tu dis ça à un hypersensible, il dit non, ce n'est pas possible. Mais plus l'hypersensible va justement s'essayer de traverser par ses émotions, plus... il va devenir justement clair-audient, clair-sentient, etc. Parce que c'est des gens qui captent toutes les informations. Et quand tu les gardes, en fait, c'est des gens qui s'enferment et qui luttent contre eux-mêmes en permanence. Et leur vie, ça devient un calvaire, quoi. C'est comme ça qu'ils font des crises d'angoisse. Alors que c'est des gens, quand ils déploient, quand ils acceptent cette sensibilité, c'est les plus grands artistes, pour le coup, tu vois.
- Speaker #1
Ils déploient leurs ailes.
- Speaker #0
Oui, c'est exactement ça.
- Speaker #1
Étape 4. Harmoniser nos relations. Car nous sommes des animaux sociaux, ce qui veut dire que nous avons besoin des autres pour exister.
- Speaker #0
Là, c'est les phénomènes miroirs dont je racontais. Si tu veux te connaître, regarde qui tu attires, parce qu'on raconte son nom libre. Et quand je réagis particulièrement dans le positif, dans le négatif, par rapport à un jugement, c'est toujours une invitation à aller se réapproprier une facette qu'on a mis en délit, parce qu'elle a été jugée quand on était enfant. je dis souvent aux gens ceux qui jugent le plus c'est ceux qui ont le plus souffert parce qu'ils ont été jugés petits parce qu'ils n'avaient pas le droit et donc du coup ils ont mis plein plein de trucs en déni comme ça et ils dépensent tellement d'énergie ah non moi je ne suis pas comme ça qu'en fait ils ne peuvent pas être eux-mêmes
- Speaker #1
Et on le voit souvent avec les personnes qui s'occupent beaucoup des autres.
- Speaker #0
Ah, mais tellement !
- Speaker #1
Qui s'oublient.
- Speaker #0
Dans le sacrifice total.
- Speaker #1
Et c'est aussi notre éducation judéo-chrétienne. Toutes les femmes doivent se sacrifier pour ses parents, pour son mari, même pour ses enfants.
- Speaker #0
Ses petits-enfants.
- Speaker #1
Même si ce n'est plus vraiment le cas, mais c'est dans notre hyène.
- Speaker #0
Complètement. Et puis, c'est les grands-mères qu'on a eues, ce sont les mères qu'elles ont eues. Donc, notre modèle, c'est quand même le premier qu'inconsciemment, on va reproduire.
- Speaker #1
Et je le vois parmi les femmes qui m'envoient des messages, ou même moi, on s'occupe beaucoup des autres, sur les groupes, etc. Alors, maintenant, je suis enfin arrivée, et c'est ça le problème du post-cancer. à se retrouver soi-même et à remettre dans les cases la maladie c'est passé. Ma vie privée, ma vie personnelle, c'est ma vie personnelle, mon mari, mes enfants, mes parents, mon jardin, enfin ma sphère privée qui ne regarde que moi et mes proches. Et après il y a la sphère professionnelle, donc moi en l'occurrence là c'est l'accompagnement. Mais avant, je faisais un amalgame de tout. Je rêvais cancer, je respirais cancer, je mangeais cancer,
- Speaker #0
je parlais cancer tout le temps. Mais oui, tu t'es identifiée à un moment à ton cancer. Voilà,
- Speaker #1
et c'est ça vraiment. Pour ça, je dirais que ce genre de livre est vraiment très important parce que ça vous donne le mode d'emploi pour sortir de cette identification et pour retrouver sa vie, qui n'est pas forcément celle d'avant. Mais c'est vraiment...
- Speaker #0
Je peux bien entendre....avancer. Ça me fait du bien.
- Speaker #1
Et on peut y arriver.
- Speaker #0
pour quelqu'un qui a culpabilisé longtemps de ne pas avoir sauvé son père. Si je peux ouvrir des consciences sur des femmes, tu vois, qui apprennent de leur maladie et qui s'en libèrent, c'est super beau.
- Speaker #1
Je n'en suis pas encore tout à fait sortie, mais j'y travaille.
- Speaker #0
Non,
- Speaker #1
non, mais maintenant, je sens vraiment qu'une porte s'est fermée. Ça y est, j'ai retrouvé.
- Speaker #0
Tu es en train d'arriver à la cinquième étape, du coup. Devenir un bon parent pour soi.
- Speaker #1
Étape 5, assumer notre rôle de parent en apprenant à incarner une bonne mère et un bon père pour soi. Parce qu'on ne peut pas le faire pour les autres si on ne l'a pas fait pour soi.
- Speaker #0
C'est ça, tout part de soi. C'est ce que tu disais en fait. Et on s'en met. On va mettre ses limites plutôt qu'à leur sacrifice parce qu'à aucun moment, là je vais prendre une image, tu parlais de judéo-chrétien. Mais je vais prendre une image judéo-chrétienne. Jésus s'est sacrifié sur la croix pour ne pas qu'on ait à le faire, pour ne pas qu'on se sacrifie. Et nous, on n'a pas bien entendu le message.
- Speaker #1
Après, il y a le dôme qui dit qu'il faut sacrifier. On parle d'autres choses, mais la femme est inférieure.
- Speaker #0
Mais ce n'est pas le sacrifice.
- Speaker #1
Voilà. L'amour, c'est laisser l'autre libre. L'amour, c'est se donner, ce n'est pas prendre. Et c'est ce que les gens... oublié je pense.
- Speaker #0
C'est ça, moi j'ai mis très longtemps à comprendre l'équation, je crois que j'en parle dans le livre, de donner égal recevoir, je dis mais non, quelqu'un qui donne, quelqu'un qui est dans le sacrifice, on ne peut pas comprendre cette équation. Et puis quand vraiment tu l'intègres et tu la comprends, et là je remercie mon fils, c'est vraiment mon fils qui m'a permis de la comprendre le mieux cette équation, tu vois au moment de Noël, où tu es dans les cadeaux de Noël et tout, et puis l'enfant il est dans la magie du Père Noël, l'enfant il ne va pas te dire merci. l'enfant est ici le Père Noël, mais quand tu vois cet émerveillement qui vit et que toi, grâce à lui, qui t'envoie ces ondes d'émerveillement te touchent dans ton cœur d'enfant, alors que tu ne pourrais pas être avec le moindre cadeau dans cette société de consommation, mais plus dans cet émerveillement, tu vois, je veux dire. Et là, j'ai compris le donner et le recevoir. Je me suis dit, waouh.
- Speaker #1
C'est vrai que moi, il y a une chose que j'ai beaucoup remarqué, c'est que les gens qui font des sacrifices, le disent, et il y a systématiquement le retour après tout ce que j'ai fait pour toi.
- Speaker #0
Mais bien sûr, et l'enfant, la plupart du temps, il dit, mais moi, je n'ai rien demandé. Et ça, ça m'en colère la personne qui a été dans le sacrifice. Parce qu'elle veut être aimée pour ce sacrifice.
- Speaker #1
Elle veut être aimée pour ce don de soi. Et on en revient au triangle de Cartman, avec le bourreau, la victime et le sauveur.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Sortir de cette... posture de sauveur je ne suis le sauveur que d'une personne de moi même c'est ça et c'est aussi une comment une posture à prendre quand on travaille en tant que praticien ou thérapeute de moi je ne fais rien je t'aide à accomplir
- Speaker #0
On n'est que des guides, des lumières, mais on ne fait rien pour l'autre. On n'a pas ce pouvoir.
- Speaker #1
C'est le plus important. Si quelqu'un vous dit, j'ai guéri le cancer, j'ai fait ça, je te ferai ça. Non, moi, je ne promets rien. Je peux t'aider si toi, tu veux. Mais si toi, tu ne veux pas toi-même t'aider inconsciemment, on ne parle pas de culpabilité.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
C'est ton chemin. C'est à toi de faire ce chemin pour accepter ce don. Étape 6, prendre notre place dans le monde pour nous élever, grandir et nous épanouir au niveau personnel et collectif. J'adore ta conclusion. Rappelons communément que plus nous osons incarner toutes nos facettes, ce dont tu parlais, plus nous sommes créatifs, authentiques, puissants. et complet. Je trouve que c'était une très très belle conclusion à ce livre. Alors dedans il y a plein plein d'explications, il y a des protocoles, il y a plein de choses pour vous aider à avancer. Je le conseille. Franchement, ça m'a permis de conscientiser ce que je faisais sans le savoir.
- Speaker #0
Merci beaucoup. Vraiment, ça me touche beaucoup. Ce n'est pas la première à me dire qu'il n'est pas forcément axé pour… Je ne vais pas dire le mot débutant, ça voudrait dire qu'il y a des gens plus avancés et ce n'est pas le cas en fait. C'est une boucle.
- Speaker #1
Qui n'ont pas cette connaissance du vocabulaire de base.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. C'est le jargon. Après, c'est vrai que je donne beaucoup de protocoles et il y a beaucoup de thérapeutes qui m'ont envoyé des témoignages comme les tiens qui m'ont vraiment, vraiment touchée. Je donne beaucoup parce que je suis praticienne en thérapie brève. Donc, pour moi, mon objectif, c'est de rendre les gens autonomes. Tu le disais toi-même, je ne suis pas là pour dire je peux vous soigner ou quoi que ce soit. On a toujours les thérapeutes qu'on mérite sur notre chemin. Et quand on est prêt à voir, on a le thérapeute qui nous permet de mettre la bonne lumière au bon endroit. c'est tout la bonne personne c'est ça, et encore une fois il n'y a pas de hasard de notre rencontre vraiment tout à fait merci en tout cas de m'avoir permis de m'exprimer sur ce livre que j'aime beaucoup et puis de le mettre en avant et de l'offrir à des personnes qui sont soit dans... dans un chemin vers la libération du cancer, pour qui c'est derrière, c'est génial.
- Speaker #1
Ils sont sur le chemin. Alors, pas uniquement pour le cancer, mais c'est vrai que ce blog…
- Speaker #0
Pour n'importe quelle maladie, dépression, ou même dans la vie de tous les jours. Voilà,
- Speaker #1
c'est ce que j'avais dit.
- Speaker #0
Voilà,
- Speaker #1
sur une… Avancer, ça aide, ça. Donc, c'est le parcours qui mène à soi, six étapes pour incarner son être profond. d'Ambre, Cazaux de Or, aux éditions Quintessence, Collection, Ressources et Santé. Je vous mettrai de toute façon les liens vers l'éditeur. Alors voilà, vous voyez à peu près la couverture à l'envers. Mais merci à toi parce que vraiment c'est quelque chose qui peut aider, qui peut beaucoup aider et surtout qui peut… Comment réduire le temps parce que j'ai passé des années et des années pour en arriver au niveau où je suis alors qu'avec un livre comme ça bien on peut gagner des années on peut avancer plus vite mais c'est vrai sur le chemin des valeurs quand on veut quand on recherche des solutions parce que c'est vrai que souvent après le cancer on est paumé parce qu'on sait plus d'où on vient où on va dans quel état on Dans quelle étagère ? Je fais toujours ce jeu de mouille.
- Speaker #0
Oui, oui.
- Speaker #1
Mais tout s'écroule et tout se reconstruit.
- Speaker #0
C'est ça. Après le chaos, tu sais, les Chinois, ils disent, après le chaos, le renouveau, en fait. Mais c'est vraiment ça. C'est l'image de ce huit de l'infini. Oui. Et nos expériences les plus destructrices, en tout cas qu'on vit comme telles, sont souvent les plus fondatrices. Et c'est dommage, mais on est foutus comme ça. Voilà,
- Speaker #1
et on ne peut pas avancer si on ne détruit pas quelque chose avant, mais c'est dur de reconstruire.
- Speaker #0
Je suis pas sûre quand même, mais dans ton cas, ça a été le cas.
- Speaker #1
Oui, mais je vois qu'au bout de plus de 60 ans de vie, À chaque fois que j'ai vécu de gros...
- Speaker #0
Oui, c'est ce que je te dis dans ton cas. De croissance. Sinon, tu risques de t'attirer des trucs très violents.
- Speaker #1
Non, là, maintenant, je demande à l'univers, je demande à la vie des choses douces d'avancer, mais avec douceur.
- Speaker #0
Alors, tu mets au point zéro cette croyance-là. Alors,
- Speaker #1
comment est-ce que je fais ?
- Speaker #0
Juste de dire que tu n'as pas besoin, en fait, de tout déconstruire, de tout péter pour...
- Speaker #1
Je n'ai pas besoin de... tout péter, de tout déconner.
- Speaker #0
Je libère la partie de moi qui croit que...
- Speaker #1
Je libère la partie de moi qui croit qu'il faut vivre des cadeaux très mal emballés de la vie pour avancer.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Parce que je peux avancer toute seule, notamment grâce aux belles rencontres que je fais, que la vie ou l'univers met sur mon chemin, comme toi. Merci beaucoup.
- Speaker #0
Merci infiniment. Plein de succès à ta chaîne et beaucoup de lumière, de santé, d'énergie merveilleuse pour t'entourer.
- Speaker #1
Merci beaucoup. Et vous aurez les coordonnées de Ambre également dans le résumé de ce podcast si vous désirez la contacter.
- Speaker #0
Merci. Et belle continuation. À bientôt.
- Speaker #1
À toi aussi. Et puis merci beaucoup à vous tous d'avoir écouté cette interview. Et je vous donne rendez-vous bientôt pour le nouvel épisode de Salade de crabe, le podcast qui vous aide à traverser le cancer. Au revoir.