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Salade de crabe

Entretien avec le dr MOUYSSET, oncologue - E 82

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59min |30/11/2024
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59min |30/11/2024
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Description

🔥 Si vous vous posez des questions sur le cancer et les manières de le prévenir, cet épisode est fait pour vous : j'y rencontre le dr Mouysset qui a écrit un livre qui m'a (enfin !) donné des réponses concrètes à des questions auxquelles les oncologues répondaient de manière trop évasive à mon sens ("c'est dû à l'hormonothérapie", "il ne faut pas"...).


😡 Ma soif de comprendre m'a fait découvrir son livre qui, même s'il peut paraître rébarbatif car très "médical", n'en est pas moins également un très bon ouvrage de vulgarisation pour les néophytes (il suffit de passer les explications "techniques" ;-) ).


⚡Et cette découverte m'a amenée à lui proposer un échange dans ce podcast, afin que vous puissiez, vous aussi, bénéficier de son approche humaniste du cancer, qu'il partage au travers de son implication sur les réseaux sociaux.


🔥 Le docteur Jean-Loup Mouysset, oncologue de renom et fondateur de plusieurs centres Ressource dans toute la France à ce jour dans toute la France, a créé le concept d'oncologie intégrative.


🔥 Dans cet entretien, il reviendra sur beaucoup de choses que nous pensions connaître et nous donnera son avis sur

  • la manière de mieux soigner les malades,

  • l'importance d'écouter les patients,

  • l'importance du soja dans la prévention pré et post-cancer (eh oui !),

ainsi que de nombreuses autres choses telles que le fait de vous écouter, de prendre soin de votre vie, de mettre en place des gestes simples peut diminuer les risques de récidive.


Et si vous désirez en savoir plus sur lui, découvrez :





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Bonjour à tous, et bien aujourd'hui j'ai l'honneur et le plaisir de recevoir le docteur Jean-Loup Mouisset, qui est oncologue depuis plus de 25 ans, qui a sorti un livre que j'ai dévoré, qui s'appelle L'oncologie intégrative du cancer vers la santé qui d'ailleurs m'a appris des choses que personne ne m'avait dites depuis deux ans que je fais ce parcours cancer et après cancer. Le docteur Mousset est justement à l'origine de l'oncologie intégrative qui prend en compte la totalité du patient et les accompagnements non médicamenteux pour aider les personnes. à traverser cette période du cancer, je dirais dans les meilleures ou les moins pires conditions possibles.

  • Speaker #1

    C'est ça. Merci beaucoup de votre invitation. Je me présente, je suis oncologue médical, ça veut dire que je m'occupe des traitements médicaux du cancer. Il y a l'oncologue radiothérapeute qui s'occupe de la radiothérapie. Moi je m'occupe des traitements chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapie ciblée. Et je m'intéresse, c'est ma spécialité dans la spécialité, à ce que j'appelle l'accompagnement thérapeutique. Pour moi c'est la dimension qui permet de replacer l'humain au centre de la problématique, c'est-à-dire s'occuper de la personne et non uniquement de la maladie. Donc la personne qui a un cancer, mais pas... qui est un cancer. Donc, qui n'est pas un cancéreux, mais qui est une personne qui est touchée par le cancer. Et ça, ça m'intéresse effectivement depuis 30 ans, depuis que je suis entré dans... Je me suis occupé de personnes touchées par le cancer. C'était mon focus. Et ça aboutit effectivement, aujourd'hui, on peut l'appeler l'oncologie intégrative. avec un focus pour moi, parce que l'oncologie intégrative c'est extrêmement vaste, mais c'est plutôt une posture qui est celle que je viens de dire, c'est-à-dire qui place résolument l'humain au centre de la préoccupation. On va s'occuper de la personne qui est malade, qui a été malade, et on va lui proposer en sus des traitements conventionnels, toutes les interventions non médicamenteuses, peut-être d'autres médecines comme la médecine chinoise. ayurvédiques, tibétaines, etc., qui peuvent s'implémenter en intelligence avec la démarche conventionnelle pour améliorer les résultats, que ce soit en termes de tolérance, en termes d'efficacité même, parce qu'il y a un impact aussi sur la qualité des résultats médicaux, ce n'est pas seulement sur la tolérance. Et il y a un bénéfice qui est juste fondamental et primordial, c'est que ça replace l'humain complètement au centre des soins. Donc ça, c'est, je pense, le point capital.

  • Speaker #0

    Oui, et je confirme parce que je l'ai vécu, mais du mauvais côté de la chose, à tel point que j'ai dit à un oncologue, vous êtes un très bon technicien, mais vous n'êtes qu'un technicien. Vous savez très bien soigner la maladie, mais vous ne soignez pas le malade. Et c'est vrai qu'en tant que malade, pour nous, c'est une double peine. parce qu'on n'a pas demandé à être malade, je dirais même une tripe, parce que notre corps, notre temps ne nous appartient plus, puisque évidemment on le dépose entre vos mains pour que vous nous aidiez à guérir, pour que vous nous guérissiez avec vos soins. Mais si en plus on met de côté notre personnalité en disant vous faites ça et puis vous ne connaissez pas, vous n'avez rien à comprendre et même pire, moi j'ai vu dans un CHU et même dans plusieurs, puisque j'ai… pas mal de témoignages, des personnes qui me disent, mais il y a un refus catégorique d'imaginer que l'on puisse aider avec de l'aromathérapie, avec d'autres choses. Pour certains soignants, c'est inenvisageable. C'est vraiment du n'importe quoi et ça n'a aucun intérêt. Ça évolue, heureusement.

  • Speaker #1

    Oui, ça évolue, heureusement, mais il n'y a pas cette culture. Il y a vraiment une culture du soin, de la maladie. Et la médecine allopathique n'a pas la culture d'autre chose que la maladie. Elle est très mal armée pour la prévention, très mal armée pour accompagner les troubles fonctionnels. Elle est très armée pour l'aspect mécanistique. des choses et extrêmement puissantes. Moi, je suis oncologue médical, je rappelle, demain je suis à la clinique, je m'occupe. Donc, je suis tous les jours, j'utilise les médicaments, mais on peut les utiliser de manière quand même différente en s'adaptant à la personne. Ce qui fait que hier, je vois une patiente, un monsieur qui refusait des soins depuis des années, il a un cancer du rectum avec des métastases. J'ai utilisé les mêmes médicaments que les autres, je lui ai proposé les mêmes, mais c'était... présenté différemment et du coup, il comprenait, acceptait cette thérapeutique. Et moi, j'acceptais aussi qu'il implémente des choses, certaines que je ne connais pas d'ailleurs, des compléments à la thérapeutique. Une fois qu'il m'a expliqué ce que je faisais, c'est bon, ça venait pas s'opposer, ça venait en intelligence, en tout cas pas en contre-traitement. Mais du coup, ça change tout parce que pour lui, il se sent entendu. Et on va pouvoir utiliser un médicament qui est froid, comme on dit, mais qui peut rendre grand service quand il est utilisé d'une certaine manière.

  • Speaker #0

    Oui, là, c'est tout votre travail de savoir quels médicaments utiliser, dans quel, enfin, quand et comment. Et c'est pour cela que nous allons vous voir, vous les oncologues, pour que vous puissiez traiter les cancers. Et justement, moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans votre livre, C'est un pavé, je reconnais. Je l'ai dévoré, alors pas totalement, puisqu'il y avait des sujets qui m'intéressaient moins et que j'ai survolé. Mais la première partie est vraiment l'explication détaillée de tous les phénomènes du cancer. Qu'est-ce que le cancer ? Comment il arrive ? Quelles sont les différentes causes ? Puisqu'il est multifactoriel. Comment est-ce qu'on peut déterminer quelle thérapie utiliser suivant le niveau des cellules cancéreuses ? Tout ça, c'est très bien expliqué. Et également, tous les impacts des différentes thérapies qui sont utilisées, les thérapies ciblées, la radiothérapie, etc. Et moi, j'ai trouvé ça très intéressant parce qu'enfin, je comprenais. Et j'en reviens à ce que vous dites. C'est qu'on ne nous explique pas, on ne nous entend pas, on ne nous écoute pas. Et quand on ne sait pas ce que l'on fait, on a confiance, on dit OK, mais il y a des fois qu'il y a quelque chose qui se brise et chez certaines personnes qui disent non. Non, parce que je ne sais pas, j'en peux plus, c'est trop lourd, c'est trop dur, je ne peux plus supporter. Je pense que c'est l'ensemble ou également la thérapeutique, puisque elles sont quand même très, très invasives et ont des effets secondaires. Et c'est dommage parce qu'il y a cette espèce de blocus qui pourrait être évité justement avec ce principe de l'oncologie intégrative.

  • Speaker #1

    Alors, en fait, pour répondre à ce que vous dites, c'est vrai que ça va paraître peut-être étrange, mais je pense qu'il faut recadrer l'histoire en se disant que le cancer… c'est quand même un défi particulier, c'est une maladie particulière dans le sens où elle confronte à la souffrance, comme toute maladie, mais elle confronte à l'existence, à la mort, donc à l'existence. Et donc on est dans un défi existentiel et on doit s'élever, c'est-à-dire qu'on ne peut pas se cantonner, à mon sens, à regarder uniquement l'aspect technique, la maladie, et on est vraiment confronté à l'existence. Donc on doit élever le niveau, si je puis dire. On doit élever le niveau et ça veut dire qu'on doit aussi, en tant que médecin, accepter qu'on ne sait pas tout, accepter que la science a une connaissance aujourd'hui, mais on ne peut pas se contenter de ce qu'on sait aujourd'hui, dans la mesure où, par exemple, je suis là, je vais vous parler, quelqu'un qui me téléphonait, qui a un cancer du pancréas, et qui a ses marqueurs qui ont augmenté, donc qui est inquiet. Quand on sait que sur le papier, son pronostic, si on va sur Internet, on regarde les pronostics des études, c'est 15 mois d'espérance de vie en général dans les études, et des fois moins, 12-15 mois. Mais ça, je veux recadrer tout de suite en disant, attention, ça c'est juste le pronostic lié au traitement à lui tout seul. Et ça n'inclut absolument pas tout ce que la personne pourrait faire en plus à côté. C'est fait exprès, c'est la médecine, on essaie de voir si le traitement marche ou ne marche pas, on compare. Mais ça n'évalue que l'impact du traitement. Or, il est prouvé de façon absolue aujourd'hui. par ce qu'on appelle la psychodoro-endocrino-immunologie, il y a beaucoup de publications sur le fait que, par exemple, le simple fait de ne pas être trop, de vivre seul, ça réduit le pronostic. Par exemple, le simple fait de prendre la vitamine D, en général, comme presque tous les cancers, vous allez améliorer le pronostic, peut-être que de 5%, mais dans le cancer du côlon, c'est 20%, dans le cancer du sang aussi. Donc, ces données-là ne sont pas intégrées du tout. Le programme d'accompagnement thérapeutique confère ressources, améliore au minimum, en général, tout cancer confondu, de 30% à le pronostic. Donc vous voyez que déjà, on passe de 15 mois à plus de 30%. Et il ne faut jamais oublier que c'est une moyenne. Et que dans le chiffre qu'on a donné, c'est le pire. C'est-à-dire, c'est le pire d'hier. Et quand vous êtes vous en 2024, évidemment qu'il y a des progrès qui se sont faits entre 2024 et 2020. Or, c'est les chiffres des personnes qui ont été malades en 2020 qu'on suit, et on constate que, tiens, trois ans après, il n'y en a plus que la moitié qui sont vivants. Donc, vous devez avoir ça à l'esprit. Ce sont les chiffres d'hier. On est en 2024, donc on est meilleur encore aujourd'hui. On peut faire mieux, rien que sur le côté médical. Mais il y a aussi tous les autres aspects qui ne sont pas intégrés.

  • Speaker #0

    Et c'est ça justement que l'on a dans votre livre, et c'est la seconde partie, et qui est vraiment très très intéressante.

  • Speaker #1

    La seconde partie, c'est ce que je veux dire, c'est qu'il y a des choses qui ne seront pas du même niveau de preuves scientifiques, mais on ne peut pas attendre cinq ans, quand on est confronté à un cancer du pancréas par exemple, je ne peux pas attendre cinq ans pour savoir si c'est bien ou pas de faire ça. Par contre, évidemment, je ne peux pas faire de bêtises, ok, je ne peux pas non plus faire des bêtises. Mais il y a un moment où on a des faisceaux de conjonction qui font dire Ok, ça c'est au pire pas dangereux, ça fera peut-être quelque chose de bien. Il y a même des fois des études qui montrent que ça va, il y a un niveau de preuve qui devient intéressant. Il n'y a pas le consensus scientifique. Si je prends l'exemple du curcuma, en 2008, quand David Saran-Schreiber écrit son livre et qu'il parle du curcuma, il n'est qu'un professeur en neurosciences, en neuropsychiatrie. Il est patient-expert puisqu'il a été malade d'un cancer. Il a fait le travail de synthèse de la science, justement, sur le curcuma. Et donc, il y a assez de preuves pour dire que l'inflammation est importante. D'ailleurs, un an après, dans Nature, donc une des plus grandes revues scientifiques, eh bien, il y a un chercheur qui amène des preuves pour dire qu'il faut intégrer l'inflammation comme un élément qui intervient dans la cancérogénèse. Et donc, vous voyez, un an après, il est déjà un peu moins flou, David Sangerberg. Et en 2011, il y a le consensus scientifique, la communauté scientifique est d'accord. Mais vous voyez que la vérité de 2011, elle est en retard largement sur la science, sur la vérité. La vérité scientifique, elle a largement un train de retard. Donc, dans l'oncologie intégrative, dans la mesure où on se met en posture, c'est le patient qui est au centre, eh bien, on ne peut pas attendre le consensus scientifique. On s'en sert, on le connaît. Évidemment que moi, en tant qu'oncologue, c'est essentiel que je connaisse bien la technique et le consensus. Mais après, avec ça, je m'en sers pour donner le meilleur au patient aujourd'hui, en 2024. Et ça, ça change tout parce que ça aboutit à des résultats qui sont effectivement bien meilleurs. Et ça aboutit à ces exemples d'une patiente comme Jocelyne, que je cite souvent, qui a un cancer du pancréas, qui a vécu dix ans avec un cancer du pancréas métastatique, avec Nicole, qui a un cancer du sein métastatique, au poumon, aux os, aux ganglions, depuis 14 ans, et qui n'a plus aucun traitement depuis 12 ans. Ou je me suis pris en photo avec une patiente que je suis depuis 9 ans pour un cancer du poumon métastatique, et qui a, ça fait 9 ans. Elle prend son comprimé et ça marche. Elle va très bien. Si je me tiens aux statistiques, elle devait vivre deux ans. Le traitement ne devait pas marcher plus de deux ans. Eh bien, ça fait neuf ans. Comme quoi il faut... Elle fait tout le monde bien. Mais il faut dire une chose. Elle a fait le programme d'accompagnement. Elle a fait le ménage autour d'elle. Elle a déménagé. Elle a changé sa vie. Elle me le dit clairement. J'ai tous ceux qui étaient toxiques, je ne les vois plus. Ça compte, évidemment. Les compliments qu'elle a pris n'ont pas empêché, encore une fois, d'avoir ces résultats-là inespérés.

  • Speaker #0

    Comme quoi il faut toujours garder espoir et se donner les moyens d'aider. Moi, c'est vraiment le message que je veux passer. Aidez-vous vous-même, aidez votre médecin, aidez votre corps en essayant des choses avec l'accord de votre oncologue. Évidemment, il ne faut pas faire n'importe quoi pour vous mettre en mouvement et puis pour vous aider. Et là, ce qui est merveilleux, c'est que vous avez créé des accompagnements autour du cancer, puisque vous avez créé un réseau de structures d'accompagnement, que dans les grandes villes pour l'instant, mais que vous avez écrit ce livre où tout est expliqué. Donc, on en revient aux fondamentaux, c'est-à-dire bien manger, bien dormir, bouger, faire de l'exercice physique. Alors, je vous rappelle qu'il y a les gyms, la Ligue contre le cancer qui fait au moins de la gym adaptée, mais vous pouvez marcher, vous pouvez… Moi, je collabore avec un… une start-up qui veut mettre sur le marché un programme de tennis de table virtuel pour à la fois traiter les problèmes cognitifs et à la fois, bien évidemment, faire bouger le corps. Et là, j'en sors un petit peu moulu. Mais il y a plein de choses pour bouger. Sortez votre chien, allez faire du jardin, parce que bouger, ce n'est pas forcément faire du sport, qui est souvent quelque chose de très… limitatif et qui fait peur quand on en parle parce que le sport quand on n'en a jamais fait de sa vie et le sport c'est intéressant aussi par exemple quand j'étais donc en recherche j'étais à stanford j'en ai profité j'avais

  • Speaker #1

    été un congrès de médecine fonctionnelle qui existait aux états unis et pas en france et c'était un congrès pratiquement sur l'activité physique partout c'était à la fin des années 90 donc vous dire ça fait longtemps que l'activité physique, on sait que c'est important. Oui. Dans la sérologie, dans le SIDA d'ailleurs, il y a encore sérologie. Et ce qui était assez intéressant et désolant, c'est qu'on commençait à faire du sport un médicament, avec pareil une forme de posologie standard, avec un nombre d'activités. Alors, il y a le gars qui se battait pour dire, il faut faire une demi-heure dans le cancer de prostate, dans le cancer du côlon, c'est 45 minutes. L'intensité doit être à un niveau de 4 mètres heure. L'autre, c'est 8. Oui, mais on peut faire 15 minutes à 12. Ça devenait uniquement axé sur l'aspect énergétique, effort. Or, le sport, si on regarde bien, c'est à la fois effectivement un aspect énergétique, mais pas que. Le muscle, et les muscles, c'est presque la moitié de notre poids corporel. C'est le plus gros organe du corps. Et ce n'est pas du tout fait que pour bouger. Ça régule l'inflammation, ça régule l'immunité. Ça régule sur le plan hormonal, ça sécrète une substance anticancéreuse, la diponectine, et ça vient au contraire bloquer la leptine, qui est pro-cancer. On a au moins ces quatre grands facteurs anticancers par les muscles, et qui vont être activés par l'activité physique, mais qui ne passent pas que par un effort intensif forcément. Donc l'idée, je pense qu'il y a derrière, et puis il y a un dernier aspect qu'on oublie, c'est l'aspect social qui peut y avoir aussi, parce que c'est un effort et un temps qui peuvent être partagés. Amener du plaisir, c'est plus sympa de faire un effort en faisant ensemble, en rigolant, que tout seul, en suant. Donc il y a ces aspects-là. Et du coup, on se rend compte que quand on perd de la qualité et de la puissance, en fait, quand on isole la fonctionnalité de quelque chose, qu'on tombe dans le piège de la médecine, encore une fois, conventionnelle, qui a cette force de, oui, on sait agir sur un problème intensément, mais attention à ne pas l'isoler. Sinon vous lui faites perdre tout hors contexte, vous lui faites perdre beaucoup de sa capacité, de sa puissance. Et du coup vous oubliez que les gens qui font faire du tai chi, du qigong, du yoga dynamique, ça peut être du sport tout à fait adapté à eux et qui correspond très bien. Et ils ne vont pas se culpabiliser parce qu'ils ne font pas 15 minutes de course. Non, ce n'est pas le sport qui leur convient. Et le but c'est d'habiter son corps, d'être vivant, d'être présent. Et c'est ça qui est la clé. Toutes les techniques de gestion du stress, quel est le commun de toutes les techniques de gestion du stress ? C'est le fait de ramener la personne ici et maintenant. La peur n'est toujours que dans le futur, que dans la projection. Elle n'existe pas dans le présent pur. Donc dès qu'on va ramener la personne profondément à qui elle est ici et maintenant, on va avoir un impact extrêmement puissant. en termes de gestion du stress et autres. Mais au-delà de ça, on va ramener vraiment de la vie et non pas de la survie.

  • Speaker #0

    Ouvrir, comme vous disiez, la socialisation, parce que pour l'avoir vécu, quand on a passé plusieurs mois, voire une année totalement, je dirais, pas enfermée, mais où on vit cancer, où on mange cancer, où notre planning est déterminé par les consultations, par les traitements, quand on se retrouve après, on est totalement désemparé, quand on n'a pas un accompagnement qui vous suit, parce que c'est dur. de se re-socialiser surtout dans un corps qui n'est plus le même, avec des limitations, avec des traitements éventuellement. Et c'est là où ce côté socialisation est très très important pour se permettre de revoir d'autres personnes, d'autant plus qu'il y a souvent un isolement par le fait même des peurs que chacun projette dans le cancer. Et c'est ça aussi dans notre société, je discutais avec quelqu'un je crois qui était d'Afrique du Nord qui disait Mais chez nous, le cancer, c'est une maladie. Il n'y a pas toute cette peur que l'on a en France et en Europe autour vraiment du cancer. J'ai un cancer, je vais mourir. Et comme vous le disiez dans le livre, dans le langage des oiseaux, une tumeur, c'est tu meurs.

  • Speaker #1

    Oui, c'est là qu'on voit qu'il y a un vrai problème pour le monde médical quand même. Il doit réfléchir. Il n'y a pas de centrique que sur la maladie. Comment on a eu l'idée de traduire tumor qui est un mot américain, tumor par tumeur Qui a eu l'idée de faire ça ? Et comment ça se fait que le monde scientifique, médical a accepté de dire tiens, on va garder cette dénomination Il y a un mot derrière, ça a du sens. Ce n'est pas normal, il ne faut pas dire à quelqu'un je vais vous guérir de votre tumeur Ça veut dire que vous ne tenez pas compte des lois du subconscient qui comptent. Après, je ne peux pas dire que c'est, heureusement, ce n'est pas déterminant complètement, mais bon, ça contribue à jouer un rôle ou pas favorable. Donc les mots sont importants qu'on va utiliser. Quand on sait, là je l'ai mis dans le livre, j'ai montré ces études qui sont intéressantes, on voit des souris exposées au stress permanent. Alors, stress et impuissance, en fait. Le stress et l'impossibilité de sortir de ce stress. Eh bien, qu'est-ce qui se passe ? On voit un cancer qui se développe de façon démultipliée comparé à celles qui sont tranquilles. Je vais vous montrer une étude récente dans le cancer du poumon où l'immunothérapie, qui est un traitement du cancer du poumon, marche moins bien, deux fois moins bien, si la personne est en stress permanent comparé à celle qui vit sereinement. relativement sereinement bien sûr, mais sereinement c'est traitement. Donc on voit qu'il y a un enjeu qui est très intéressant, bien sûr c'est de s'occuper du traitement, mais pas que, parce que ça compte énormément sur le résultat thérapeutique. Et c'est vrai pour des choses qui peuvent paraître banales, comme par exemple je fais une immunothérapie encore une fois et je prends du paracétamol. ça réduit de 30 à 40 l'efficacité d'immunothérapie. Il y a une explication, c'est que le paracétamol va être éliminé par le foie, le foie va utiliser le glutathion pour éliminer le paracétamol, c'est un antidote pour le paracétamol, mais le glutathion c'est l'antioxydant le plus important pour l'immunité. Donc c'est comme si vous étiez en train de prendre du paracétamol, de prendre à l'armée, à la police, son gilet pare-balles pour vous défendre à vous, et elle, elle doit se défendre sans gilet pare-balles. Donc si vous savez ça, ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas prendre du paracétamol, mais vous pouvez prendre du paracétamol, mais vous prenez en même temps de la N-acéticistéine, c'est un complément, c'est le simple mycomiste frumucide, qui va permettre de régénérer le glutathione. Si vous prenez votre paracétamol, vous avez le droit, mais vous ne privez pas l'immunité de ce dont elle a besoin. Vous lui apportez en même temps ce qu'il faut. Et votre immunothérapie marchera aussi bien. Ce sont des petits détails. La vitamine D, pareil, on pourrait rajouter. La vitamine D, essentielle pour l'immunité. Vous êtes en train de donner une immunothérapie à 2 000 euros et vous avez oublié de donner de la vitamine D, qui est juste essentielle pour l'immunité, pour qu'elle fonctionne bien.

  • Speaker #0

    Alors déjà, je dirais... Moi, jamais on ne m'a parlé d'immunité dans le cancer, de la réponse immunitaire. dans la création du cancer et la lutte contre le cancer. Je l'ai découvert là, j'en avais entendu parler, je l'avais traversé, mais je n'avais pas compris que le cancer était une maladie du système immunitaire, entre autres, due à un déséquilibre du système immunitaire. Alors par exemple, tous les cancéreux devraient prendre de la vitamine D, ce que vous dites.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est avoir un déséquilibre.

  • Speaker #1

    Si vous lisez le cancer pour les nuls, là, vous savez, la revue Le cancer pour les nuls, c'est écrit dedans. Et ça date de 2000, on avait fait le congrès en 2012, oui, c'est ça. Donc, je me rappelle que j'ai fait venir celui qui a traduit le livre en français. On avait parlé de génétique. Je me rappelle, c'est écrit dedans.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais vu ce livre, en plus.

  • Speaker #1

    C'est traduit par le professeur Maurer, qui est une figure de la cancérologie française. Mais ce n'est pas connu. Ça reste méconnu, encore et encore.

  • Speaker #0

    Alors qu'il y a des choses tellement faciles, et puis il y a des choses que je n'ai pas comprises, comme moi par exemple, je n'ai que de l'hormonothérapie. On m'a dit, il ne faut pas que vous preniez de phytoestrogène, soja interdit, pamplemousse interdit. Alors je prenais des extraits de peypan, pamplemousse, parce que j'essaye de m'aider même auparavant pour le système immunitaire, etc. J'ai tout arrêté, et là je lis dans votre livre, que vous conseillez les extraits de pépins de pamplemousse, qui sont des très bons, on peut les considérer comme des antibiotiques, comme des bains naturels, et le soja, vous conseillez d'en prendre plusieurs fois par semaine. Moi, j'avais arrêté totalement ces deux produits, y compris le pamplemousse, je n'en prends plus, parce que c'était à haut, il ne faut pas en prendre avec une hormonothérapie. qui croire, comment croire, je crois qu'il se dit un peu tout et n'importe quoi. Je n'arrive pas à comprendre, nous en tant que malades,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'on peut faire ? D'abord, le pépin de pamplemousse, c'est là que c'est intéressant de voir qu'on ne peut pas généraliser. Le pamplemousse, ce n'est pas le pépin de pamplemousse. Quand on parle de pamplemousse, on parle du jus de pamplemousse ou d'orange amère, pas de la clémentine, l'orange, etc. Qu'est-ce qu'il y a ? Il y a une substance dans le pamplemousse qui rend cette amertume et qui va… influencer l'élimination par le foie des médicaments. Ça ne va pas gêner le fonctionnement des médicaments, au sens de le réduire en efficacité, ça va augmenter leur efficacité. Autrement dit, moi, en tant que médecin, ça ne me dérange pas, le pamplemousse. C'est juste que j'ai besoin de savoir si vous en prenez, parce que du coup, j'aurais besoin peut-être de réduire les doses. Mais bon, dans le doute, on va dire n'en prenez pas, et ceci étant, si vous regardez même dans le Vidal, vous verrez que si vous allez sur le Vidal et que vous allez regarder sur le pamplemousse,

  • Speaker #0

    vous ne le verrez pas.

  • Speaker #1

    plein de médicaments vous verrez que ça n'agit que sur certains médicaments que sur certains médicaments en tout cas en cancérologie ça n'intéresse que les thérapies ciblées pas les chimios, pas l'immuno donc aucun problème du pamplemousse pour l'organothérapie pour les thérapies ciblées pardon pour les chimiothérapies ou l'immunothérapie c'est certaines thérapies ciblées où on va éviter le pamplemousse parce que vous allez rendre le médicament plus efficace il va être moins bien éliminé et vous risquez un surdosage, qui peut donner plus d'efficacité, mais aussi plus de toxicité. Donc c'est une contre-indication relative, et qu'il faut juste explorer et voir. Première chose, donc déjà on parle de jus de pomme de mousse, parce que le pépin de pomme de mousse, c'est les pépins, et du coup, c'est des antibiotiques qui n'ont rien à voir avec le fameux produit qui va interférer, qui donne ce goût amer, et donc il n'y a aucune interaction avec le foie à ce moment-là. Donc déjà, vous voyez, il faut faire attention. effectivement de quoi on parle dans le pamplemousse on parle du jus et non pas des pépins ensuite pour le pour le soja je peux pas partager l'écran mais j'ai sur moi sur mon écran je vous mets toujours sur mon bureau j'ai la lettre du scénologue le résumé de la lettre du scénologue 2016 la lettre du scénologue c'est un revue médicale normalement la plus due par les gynéco-cancérologues En tout cas, c'est une des revues qui doit être la plus lue par eux. Elle fait le point. Si vous lisez, je vous dis le résumé, mars 2016, mise au point, soja, cancer du sein. Le soja est source d'isoflavones, ce sont des phytostromes, très bien, qui peuvent donc se fixer sur le récepteur et qui ont des effets physiologiques. Mais attention, se fixer sur le récepteur, c'est hyper stimulant. Au contraire, si on étudie les choses, c'est modulateur de l'activité de ces oestrogènes.

  • Speaker #0

    comme le tamoxyphène qu'on utilise au médicament ou le raloxyphène. Et donc, ils disent que ça se fixe sur le récepteur, oui, et alors, bien ou pas bien ? Alors, sous prétexte que ça se fixe sur le récepteur, tout le monde en a peur. Mais la réalité, ce n'est pas ça. C'est des études, on nous dit, on lit, qu'est-ce qu'ils disent ? Ah ben tiens, les études sont plus on prend de soja et moins il y a de cancer. Et plus on exposait tôt dans l'enfance et mieux c'est. Et si on a eu un cancer du sein, ça réduit les risques de récidive de 32% et de mortalité de 29%. Ils ne comprennent pas une hormonothérapie, parce que ça marche même dans les cancers non hormonodépendants. Et tout ça, pourquoi ? Parce qu'en fait, là aussi, encore une fois, on voudrait nous parler du soja en disant que c'est une phytostrogène. Sauf qu'il a plein de propriétés. Ce n'est pas qu'un modulateur d'activité des oestrogènes. Il est antioxydant, il est anti-angégénique. C'est-à-dire des propriétés anticancéreuses. Il va améliorer le métabolisme hépatique du foie pour les hormones. Il va améliorer l'utilisation des hormones par l'organisme. Il va mieux réguler cette utilisation au-delà des récepteurs avant. Il va favoriser la synthèse des protéines de transport de ces oestrogènes aussi. Il y a après neuf propriétés anticancéreuses du soja. Et donc au résultat, vous arrivez à ces études qui ne sont pas des il paraît que c'est des études. Là, c'est 5 000 femmes. Vous avez des études qui montrent que si on a une mutation génétique avec un risque de cancer du sein, si on prend du soja, c'est 60% en moins de risque. 60% ! Quand on sait que c'est des cancers qui peuvent augmenter le risque par 8, si vous divisez par 60%, c'est vous divisez par plus de 3 le risque. C'est énorme comme impact. Et voilà, et ça ce sont les études, c'est pas les on raconte que Donc c'est pas la solution finale absolue. C'est parce qu'on peut être allergique, on peut absolument détester. Mais là, on parle en plus d'alimentation, on ne parle même pas de complément. On parle simplement de manger cinq fois par semaine du soja, ce qui respecte les recommandations d'ailleurs de ne pas dépasser une quantité trop importante d'eux. Vous ne dépasserez jamais en mangeant une portion de soja par jour, c'est-à-dire mettons un verre de lait de soja par jour, vous ne risquez pas de dépasser les recommandations officielles de prise de ce qu'on appelle isoflavones qui sont dans le soja.

  • Speaker #1

    Oui, parce que là aussi j'avais tout arrêté en croyant bien faire.

  • Speaker #0

    Voilà, et sachant qu'en plus c'est recommandé par les sociétés savantes pour la rhumatologie, pour éviter l'osteoporose, que c'est recommandé pour éviter les problèmes cardiovasculaires, c'est pour éviter les problèmes cognitifs, donc ça joue un rôle multiple en plus aidant à par ailleurs. Vous savez qu'au Japon, en Chine, ils ne connaissent pas les problèmes de la ménopause.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    un mot. Donc c'est extrêmement moins fréquent.

  • Speaker #1

    Et c'est net.

  • Speaker #0

    La nutrition et le soja viennent avoir des effets très favorables. Ce qu'on oublie, c'est qu'il vient activer le récepteur des hormones, mais les récepteurs alpha ou bêta, il y en a deux. Et les récepteurs alpha sont stimulants, c'est ça dont on a peur. Et il se trouve que le soja vient stimuler 500 à 1000 fois moins que les hormones naturelles. Donc du coup, il a un effet freinateur. Et il va sur le récepteur bêta, qu'on trouve sur les os, préférentiellement sur les os, le cerveau, l'estème cardiovasculaire. Et ces récepteurs bêta, il y en a aussi au niveau du sein, ils ont un effet, au contraire, calmant. Ça favorise la trophicité, ça nourrit les cellules. Elles sont mieux nourries. C'est pour ça que le soja et les hormones jouent un rôle nourricier pour l'organisme. Quand il y a la menopause, il y a un vieillissement accéléré pour la femme. Il y a l'ostéoporose qui augmente. Pourquoi ? parce que les hormones jouent un rôle nourricier pour tous les tissus du corps. Et quand ça manque,

  • Speaker #1

    ça manque.

  • Speaker #0

    Alors il faut compenser par d'autres choses. Mais les hormones ne sont pas mauvaises, elles ne sont pas dangereuses du tout. Non,

  • Speaker #1

    ce sont des messagers.

  • Speaker #0

    Ce sont des messagers nourriciers pour l'organisme. Ce sont des substances qu'on peut appeler adaptogènes, c'est-à-dire qu'elles permettent de mieux s'adapter. Ce sont les amortisseurs de la voiture. Ça rend la route bien plus agréable. Si vous essayez un karting sur la route, amusez-vous bien. C'est terrible. Sortie de route assurée, dès qu'il y a une bosse, c'est l'enfer. Dès qu'il y a un trou, l'horreur. Ça, c'est quand vous êtes sans hormones. C'est la vie sans hormones. Et c'est ce que vivent beaucoup de femmes avec les traitements d'hormonothérapie. Elles ont une voiture, elle n'a plus aucun amortisseur.

  • Speaker #1

    Je le vois avec des douleurs chroniques très fortes dans les mains, dans les épaules, dans les articulations. Donc peut-être en reprenant du soja, ça pourrait peut-être... calmer un petit peu.

  • Speaker #0

    Appelez-vous des choses qui veulent aider, après vous aurez intérêt à prendre des choses qui viennent nourrir, essayez ce genre de choses en tout cas. L'acidemis, le collagène... la vitamine D, toutes ces substances qui vont venir aider à nourrir, réduire l'inflammation, nourrir les articulations autrement qu'avec les hormones. Et si ça ne marche pas, évidemment, il y aura l'activité physique au sens de activité de relaxation, mobilisation. Je ne parle pas de forcément faire des efforts, mais de se mobiliser, de s'étirer. Ça va jouer un rôle, on le sait. Le sommeil va jouer un rôle super important, mais malheureusement, des fois, l'oronothérapie perturbe le sommeil. Il va falloir peut-être d'autres moyens comme la cohérence cardiaque, prendre des compléments qui viennent aider le sommeil. Et si on n'y arrive pas, s'adapter. Parce que c'est ça que j'explique bien dans le livre aussi. Moi, je m'occupe sans cesse de patientes qui, parfois, ne supportent pas l'hormothérapie. Et alors, on peut trouver des solutions. On peut moduler. On oublie des fois que, par exemple, un anti-hormatase, chez une femme qui a plus de 70 ans, on peut le prendre un jour sur deux. Parce qu'en fait, il est moins bien éliminé. Donc en fait, en prenant un par jour tous les jours, vous en prenez plus qu'une femme qui a moins de 70 ans. Alors ce n'est pas qu'on pourrait 70 ans, mais il y a une étude qui a montré qu'après 70 ans, le médicament étant moins bien éliminé, en en prenant un jour sur deux, ça marche aussi bien.

  • Speaker #1

    Et comment le savoir ? Parce que vous parliez d'élimination. Bon là, je prêche pour ma paroi, j'ai des problèmes de gamma-GT avec le foie dû à l'hormonothérapie, puisque je ne prends que ça. Et un antidépresseur, pardon. Et vous parliez de détoxifier le foie, justement, pour aider le foie à mieux métaboliser ses produits.

  • Speaker #0

    Oui, et donc ça existe, c'est connu. On sait depuis plus de 20 ans, très bien documenté, que le foie est très important. C'est notre centre à dépuration, on le sait bien. Mais qui va éliminer bien ou mal les médicaments, mais aussi les hormones. Et on peut donner des choses qui sont aidantes. Et des choses que la sagesse populaire savait, comme les brocolis, c'est bien pour éviter les cancers du sein, de prostate. Eh bien oui, les brocolis, mais ce n'est pas que les brocolis, tous les joues, les crucifères. Et on peut élargir au radis, la roquette, le cresson, qui est le plus offiche en fait, même d'ailleurs, des végétaux comme ça, riches en substances qui vont aider le foie à détoxifier. Alors en plus, c'est neutralisant de beaucoup de polluants qu'on trouve dans l'environnement. les nitrosamines, les étouts cardiopolycycliques, ça les neutralise directement et ça aide le foie à les éliminer, par deux moyens. Et pour les hormones en particulier, ça va aider le foie à éliminer comme il faut les hormones. Pour comprendre, c'est l'image que je donne souvent, c'est comme si on considérait le foie comme une plaque chauffante et tout va aller sur cette plaque chauffante. Et si la plaque est trop forte, vous allez brûler vos graisses. brûler les hormones. Et rappelez-vous que, bien sûr, une graisse, vous prenez de l'huile de noix, c'est bon pour la santé, vous le savez. Mais si vous la brûlez, c'est plus bon. Eh bien, c'est pareil pour les hormones. En passant par le froid, les hormones peuvent devenir ultra toxiques. Et c'est là qu'on peut faire quelque chose. Et ce que la médecine allopathique ne fait pas, c'est qu'elle fait une chose intelligente, c'est qu'elle ferme le robinet en disant qu'il y a trop d'hormones. Mais elle oublie de vider l'évier. L'évier est bouché, c'est déjà important de fermer le robinet, évidemment, pour arrêter de... Mais il faut vider l'évier, il est bouché. Et l'évier, quand je dis ça, il est bouché, c'est que le foie est saturé, il ne fait plus son boulot, il n'élimine plus. Et quand je dis ça, c'est aussi le foie et l'intestin. Et si l'intestin, le foie des fois fait bien le boulot, mais l'intestin va malheureusement retransformer les polluants, les hormones qui ont été bien éliminées par le foie, elles arrivent dans l'intestin, elles sont retransformées. en substances toxiques, elles sont réactivées.

  • Speaker #1

    Et elles reviennent.

  • Speaker #0

    C'est un cycle qu'on appelle antéro-hépatique, entre le foie et l'intestin, et ça ne finit pas, on n'arrête pas d'éliminer. C'est ça, je le dis, les vieilles bougées. Et ça, on le sait sur le plan médical. Mais rien n'est fait. En tout cas, la médecine allopathique ne sait pas agir là-dessus, alors que la médecine dite fonctionnelle, qui est une science beaucoup plus récente qu'à moins de 20 ans, qui est très méconnue, enseignée dans peu de facs en France, J'ai fait d'ailleurs le premier cours d'oncologie intégrative à Montpellier avec le docteur Garnier, Nathalie Garnier. C'était il y a trois semaines. On a fait le premier cours d'oncologie intégrative dans un diplôme universitaire de médecine anti-âge. C'était une façon, parce que le cancer, maladie du mauvais vieillissement de la cellule, c'était une bonne façon d'aborder les choses. Ça rentre dans les... Je suis en train de dire ça pour dire que ça commence à rentrer à la faculté de médecine, dans les enseignements, post-universitaires en tout cas, après la thèse. Il y a du boulot, mais ça commence à rentrer.

  • Speaker #1

    Ça avance. C'est une bonne nouvelle, surtout pour les générations futures. Nous avons déjà fait ce chemin, mais toutes celles et ceux qui malheureusement l'emprunteront également. Et vous parliez, en détoxification, est-ce qu'on pourrait dire que les tisanes détox traditionnelles que l'on prenait, on peut toujours les utiliser pour aider le foie ou est-ce qu'il faut faire attention avec certains ? certaines plantes, je pense à l'artichaut, pissenlit, enfin toutes ces plantes amères collées.

  • Speaker #0

    Oui, on peut, parce que c'est bien général, disons que ça ne va pas être complet. Ça ne va souvent apporter qu'une partie du problème. C'est comme si je disais, le foie est censé épurer les plastiques, les métaux lourds, les médicaments, les hormones, et qu'en prenant cette isane, en général, vous n'allez agir que sur une partie des choses. Et donc, suivant la situation... Vous devez être plus pointu et aller voir quand même quelqu'un qui est formé, son naturopathe, un médecin, un esthéticien qui a été formé à ces techniques de médecine fonctionnelle pour que vraiment, il vous donne ce qui paraît plus pertinent. Après, il ne faut pas oublier une chose, je l'explique aussi, c'est que parfois, en détoxifiant le foie, c'est comme si vous vouliez vider le centre de la cheminée et vous y allez et vous soulevez toute la poussière.

  • Speaker #1

    On largue.

  • Speaker #0

    et relargué dans le corps à fond. Alors là, oui, ça va, d'accord, vous allez nettoyer, mais vous allez en mettre partout aussi. Donc là, c'est par exemple notamment l'intestin qui va prendre, parce que tout d'un coup, c'est comme si vous preniez l'éponge crasseuse qui est le foie, vous appuyez pour enlever tout le jus dégueulasse qu'il y a depuis 40-50 ans, vous faites votre détoxication, mais vous enlevez tout le jus dégueulasse qui part dans l'intestin et qui se retrouve agressé par un truc absolument abominable. Donc c'est là qu'il faut y associer parfois. Surtout quand on commence une détox, y aller doucement, peut-être un jour sur deux, et puis y associer ce qu'on appelle des chélateurs, des choses qui vont accrocher, absorber ces mauvaises substances. J'utilise le mot de swiffer, prendre un swiffer naturel, pour prendre ces choses-là et les amener dehors, pour ne pas qu'elles irritent l'intestin. C'est par exemple la chlorée, la spiruline, l'acide hypoïque, des substances comme ça qui vont... La zéolite, qui est une... ou l'argile, tout ça qui va prendre les choses et les amener dehors. Donc c'est à faire, à mon avis quand même c'est bien de se faire accompagner, mais on peut faire des choses ponctuellement sans danger. Mais si on veut une efficacité dans le long terme, ça se réfléchit plus.

  • Speaker #1

    Oui, de voir quelqu'un qui est spécialisé, donc des naturopathes, même si la mévilude, qui était la lutte contre les sectes, se levait contre la naturopathie et contre les... Les praticiens,

  • Speaker #0

    les naturopathes. Son rôle, sa compétence, c'est les sectes. Ce n'est pas la santé, ce n'est pas la médecine. Elle n'est pas compétente dans ce domaine-là. Elle est compétente dans le problème des sectes. Après, qu'on trouve des charlatans partout, bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y en a partout.

  • Speaker #0

    On trouve des niveaux de compétence très variables en naturopathie, évidemment. Donc là, il faut vraiment, effectivement, les naturopathes, c'est leur niveau de compétence. Ce qui compte, c'est de trouver des gens qui ne sont pas le diplôme qui fait le problème, c'est le niveau de compétence. Et ensuite... Dans quel cadre on le fait ? C'est comme tout, médicament peut faire très mal et faire du bien. Un couteau peut tuer ou couper du pain. Comment on utilise des choses ? Ce n'est pas parce qu'on est naturopathe que c'est dangereux, c'est après comment on utilise la naturopathie et que le naturopathe reste bien dans son cadre, qui est accompagner la santé et non pas traiter les maladies. Si c'est un naturopathe qui prétend traiter les maladies, je pense qu'il faut faire attention. Il faut... Faire attention à des thérapeutes, des thérapeutes comme ça, qui s'occupent d'accompagner la santé, ce n'est pas la même chose que d'accompagner le traitement de la maladie.

  • Speaker #1

    De toute façon, un conseil que je donne, c'est si vous allez voir un praticien de technique complémentaire qui vous dit je guéris fuyez à toute jambe. Ce sont les médecins qui guérissent, nous nous accompagnons, nous vous aidons à… aider votre corps à intégrer les médicaments, à aller mieux avec tout cela, et surtout, jamais on ne dit arrêtez votre traitement, et si vous avez un doute, parlez-en à votre médecin ou à votre oncologue.

  • Speaker #0

    Même nous, on ne guérit pas, nous sommes des soignants. On soigne, et après on met dans la bonne direction, mais on n'est pas des guéritous comme on dit dans le sud-ouest.

  • Speaker #1

    J'avais entendu la médecine n'est pas une science exacte parce que justement elle travaille sur l'homme et dans son niveau holistique il n'y a pas que le corps, le corps n'est pas qu'une machine que l'on peut... Enfin, guérir, que l'on peut réparer comme un mécanicien répare un moteur, mais il y a tellement d'autres choses. Et c'est là où on travaille sur l'épigénétique. Donc, vous parliez de l'importance de tout ce qu'il y a autour de l'environnement. Et en détox, vous parliez également beaucoup du jeûne, que j'utilise déjà depuis plusieurs années d'ailleurs. Donc là, c'est aussi une piste très intéressante pour avancer.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est... Je peux parler effectivement que de, là où on a des preuves, du jeûne intermittent court. Le jeûne long a de l'intérêt, mais je n'ai pas de preuves à vous apporter, donc je n'en parlerai pas. Sur le jeûne intermittent court, là on a des preuves. Par exemple, le cancer du sein, après un cancer du sein, le simple fait de faire un jeûne nocturne de 13 heures, entre le repas du soir et du matin, et attention, c'était manger tôt, vers 18 heures. on a 36% de récidive en moins. Pour le cancer de prostate, en prévention du cancer de prostate, c'est une étude espagnole, si les hommes mangeaient tôt le soir, et bien qu'ils faisaient un jeûne au moins 13 heures, il y avait 46% de risque de cancer de prostate en moins. Et si, par contre, ils faisaient un repas plutôt tard le soir en mangeant le petit dîner du matin après 8h30, ça ne donnait que 23% de réduction de risque. ça donnait quelque chose, mais moins bien. C'est logique parce que le matin, à 8h, on est programmé. Là, on s'est fait le cortisol et le cortisol va déclencher la sortie du sucre. Donc, vous n'êtes plus à jeûne. Vous mangez ou pas, à 8h, vous n'êtes plus à jeûne. Et autour de 8h, hors solaire. Donc, c'est juste de le savoir. C'est mieux le jeûne nocturne. Après, vous avez vu, j'ai dit 23% au moins, donc ça fait quand même quelque chose de faire un jeûne. Après, il y a la technique qui a été faite parce que peut-être que ça ne vous convient pas de ne pas manger le soir. Il y a une autre étude intéressante en prévention de cancer du sein. C'était des patientes qui mangeaient méditerranéen, donc une diète qui est saine, et deux jours par semaine d'affilée, elles ne faisaient qu'un seul repas le matin et le midi. Un seul, et pas un repas gargantue, est-ce qu'un ? qui correspondait finalement à un tiers de calories, comparé à 100%. Donc seulement un repas. Et en faisant comme ça deux jours d'affilée, au bout d'un mois, on voyait une petite perte de poids, je crois même pas un kilo, mais une régulation du sucre et surtout de l'insuline, qui est, on le sait, un facteur de croissance pour beaucoup, pour près 80% des cancers. Et on voyait une modification épigénétique du fonctionnement de gènes, qui était justement... enclenché pro-cancer, pour rester simple. Mais au bout d'un mois, on voyait une modification du risque de cancer du sein. Donc, vous voyez, des moyens différents. Trouvez celui qui vous convient, le jeûne nocturne, un jeûne prolongé, peut-être un jeûne une fois par semaine. Le tout, bien sûr, c'est de vérifier que vous n'êtes pas dénutri, ça c'est sûr. Mais s'il n'y a pas de dénutrition, c'est des moyens qui sont utiles en prévention de récidive. en prévention de cancer tout court, et qui peuvent certainement apporter quelque chose aussi pendant les traitements, dans la mesure où, encore une fois, il n'y a pas de dénutrition.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant ce que vous dites. De même que le fait d'avoir un indice de masse corporelle trop important crée de l'inflammation, par le fait même des cellules graisseuses. Et ça, c'est une chose à savoir, c'est intéressant, et pas pour dire qu'il faut maigrir. Il y a plein d'effets secondaires très intéressants sur le fait de ne plus être en surpoids, mais ça intervient également dans la genèse ou la continuité du cancer. Donc il y a plein de moyens de prévenir l'arrivée du cancer, de mieux vivre pendant les traitements et surtout d'éviter des récidives au maximum.

  • Speaker #0

    Oui, mieux comprendre pour mieux agir. C'est vrai qu'être en conscience de quelque chose, ça aide. Oui, parce que... Quand on réalise que quelque chose nous fait du mal, on arrête de le faire. Et quand on comprend mieux, on parle de surpoids, que ce n'est pas qu'un problème de surpoids ou d'esthétique, ce n'est pas ça. C'est que là, quand on regarde la mécanique de la synthèse des hormones, par exemple, les hormones masculines sont sécrétées au niveau… Elles sont en circul, vont au niveau des graisses. Au niveau des graisses, il y a l'aromatase, cette enzyme qu'on va bloquer par les anti-aromatases, les médicaments. Cette aromatase est augmentée dans sa fabrication s'il y a beaucoup de graisses. Donc quand il y a de l'inflammation, elle est augmentée dans sa synthèse s'il y a de l'insuline, autrement dit s'il y a beaucoup de sucre. Donc quand je viens de dire ça, vous avez l'explication de pourquoi le surpoids favorise aussi, favorise, je n'ai pas dit provoque, mais favorise le cancer du sein. Pourquoi l'inflammation favorise le cancer du sein ? Pourquoi le manque d'activité physique favorise le cancer du sein ? Pourquoi le sucre pris de façon excessive favorise le cancer du sein ? Voilà, il n'y a pas besoin de faire dix mille études, et c'est écrit dans la physiologie et dans l'élection, on comprend comment se font les choses. On comprend et on y va, on fait ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    J'entendais aussi beaucoup de femmes dire Maintenant, je ne mange absolument plus de sucre. Or, le corps a besoin de sucre, pas forcément de sucre blanc transformé, mais a besoin du miel, des choses plus naturelles et si possible bio. Donc, on en revient à manger naturellement, le plus bio possible pour éviter des pesticides et surtout tous ces polluants dont vous parlez. que l'on retrouve déjà dans l'air, puisque maintenant nous vivons dans un monde pollué, mais également dans l'eau et surtout dans tout ce que nous nous apportons dans les maisons, que ce soit produits d'entretien, produits cosmétiques, pesticides, dans la nourriture que l'on achète toute faite ou qui vient de pays où il n'y a pas de normes sur les pesticides. Déjà je pense... réfléchir à ce que l'on mange, manger plus sainement, essayer de manger plus sainement et faire notre cuisine nous-mêmes. Déjà, ça enlève beaucoup de...

  • Speaker #0

    On sait qu'on en parlait au congrès, donc j'invite les gens à regarder les vidéos qu'on a sur Ressources. On a fait le congrès en novembre. Le professeur Anne-Marie Roussel, qui est professeure de biochimie à l'Université de Grenoble, faisait le point sur les aliments transformés, ce qu'on appelle l'alimentation industrielle. Le simple fait de manger 10% d'aliments industriels, c'est 14% de cancer du sang en moins. C'est 10% de cancer tout court, tous les cancers confondus. Alors, ce n'est pas que vous enlevez 100%, que ça fera 100%, mais 10%, c'est déjà la partie la plus importante. Rien qu'en réduisant de 10%, vous réduisez 10% de cancer. Après, on parlait de sucre, mais il y a sucre et sucre. Parce que si vous prenez du miel, c'est un sucre qui ne va pas augmenter l'insuline.

  • Speaker #1

    Non, je dis du vrai miel, fait par des apéritifs, pas du miel transformé, acheté au supermarché.

  • Speaker #0

    Pas plein de sucre, justement. Et donc, c'est important de quel sucre on parle. Si on parle de sirop de maïs ou si on parle de sirop d'agave, ce n'est pas pareil. vous n'aurez pas du tout le même impact. D'ailleurs, le sirop d'agave sera plus sucrant au sens où le goût sera plus prononcé, donc vous en mettrez moins. Donc, il y a plein d'astuces et de choses à comprendre pour mieux manger. Et ce n'est pas plus de sucre, parce que vous êtes obligés d'avoir du sucre pour que ça marche. Les protéines ne sont pas utilisées. Le cerveau ne marche qu'au sucre. Il ne peut pas consommer les protéines et les graisses. Il ne marche qu'au sucre. Vous êtes obligé d'en avoir. Après, il y a les porcétogènes qui sont un moyen pour le cerveau. Du coup, il faut faire une façon d'alimenter différente. Bref, en tout cas, la façon de manger est essentielle. Quand on sait qu'en mangeant bio, vous allez effectivement manger des aliments qui sont plus riches en compléments anticancéreux, en antioxydants notamment. il y aura plus d'oméga 3, il y aura plus d'antioxydants, plus de vitamines. Et puis si vous mangez chimique, il y aura plus de pesticides. C'est l'étude française 2018 qui montre que si vous mangez beaucoup bio comparé à peu bio, c'est 25% de cancers en moins. Et dans le cancer du sein, c'est 34%. Dans la lymphome, c'est 73% de risques en moins. Et c'est tellement logique puisque c'est l'immunité qui sert des beaux-oeuvres. Donc c'est elle qui va aller chercher les pesticides et qui les transporte. et qui du coup s'intoxiquent et ça donne les cancers du système immunitaire et l'infome et l'hélozémie. Donc il y a une logique extrême, 25%, je crois que vous réalisez ce que ça veut dire. C'est dans les causes du cancer, quand on montre les causes du cancer, on montre que 68% de cancers seraient causés par le tabac. Moi je suis en train de vous dire que 25% des cancers sont causés par l'alimentation industrielle. C'est-à-dire que c'est 110 000 cas en moins si on décidait. Moi, comme je le dis, je suis président, 49-3 immédiat, on mange en maintenance et on mange bio et on aide les gens à se reconvertir, mais on mange bio. Voilà, point. Eh bien, 25 de cancer, 110 000 cas en moins par an si on décide ça.

  • Speaker #1

    Vous prêchez une convertie. On préfère donner de l'argent à des agroalimentaires pour faire de la pub.

  • Speaker #0

    Mais dans le sens de donner des solutions à chacun. Là, il y avait la... Donc, Adbiome, Penseinfo qui m'a interviewé, je leur ai donné une solution, ils ne l'ont pas donnée à tout le monde. J'aurais dit, mais si vous mangez bio, c'est déjà... 50% de pollution au cadmium en moins. Donnez cette solution à tout le monde. Pourquoi vous n'en parlez pas ? C'est une solution que chacun peut choisir de prendre. 48% des gens sont toxiques au cadmium en France, 18% des enfants. Manger bio, c'est déjà réduire de moitié ce risque.

  • Speaker #1

    C'est impressionnant quand on se rend compte de tout ce que l'on peut avaler. Je dirais comme produits qui favorisent le cancer, qui nous amènent le cancer.

  • Speaker #0

    Vous avez vu que j'ai cité l'étude qui a été faite en 2005, donc c'est vieux, sur le cordon ombilical des enfants, on l'analyse, il y a 217 substances, et on ne trouve que ce qu'on cherche d'ailleurs. Donc on pouvait sûrement en trouver encore plus. 217, dont plus de 190 cancérigènes. Et le bébé, il n'est pas né. Et donc, il dit, il aura beau avoir une vie magnifiquement saine, mais n'empêche que pendant tout le temps de la croissance intra-utérine, il aura été abreuvé peut-être de DDT, de PCC, de VANS.

  • Speaker #1

    Enfin, voilà. Donc, je ne vais pas abuser de votre temps, puisque c'était très, très intéressant. Vous voyez, moi, j'avais mis des notes partout, mais je crois que c'est tellement plus intéressant de parler de... à cœur ouvert et vraiment on sent votre passion sur ce sujet de transmission. Donc je vous conseille encore une fois ce livre Oncologie intégrative, du cancer vers la santé pour comprendre ce qui vous arrive si malheureusement vous vivez un cancer et surtout comment éviter les récits libres et comment aller mieux, je dirais dans votre tête mais dans votre corps puisque tout est lié. Et donc, vous trouverez les coordonnées des centres ressources dans la description de cet épisode, si jamais vous voulez les joindre.

  • Speaker #0

    Voilà, les joindre, aller sur le site et voir les vidéos. Il y a plein de vidéos extrêmement utiles, l'hormonothérapie, il y a trois fois une heure pour expliquer qu'est-ce qu'on peut faire en complément de traitement, mieux comprendre le traitement. Vous pouvez pousser les choses, aller plus loin. Et comme on dit, mieux comprendre pour mieux agir, devenir plus conscient et devenir acteur. Et après, je vous invite à être des ambassadeurs.

  • Speaker #1

    Je suis avec ça et je vais en parler. Vous avez des cercles de malades. Je disais qu'il y a ça et qu'il est très bien. Pour faire passer cette parole, parce qu'il est destiné à tout le monde. N'ayez pas peur des premières pages qui peuvent vous paraître très techniques, mais vous pouvez les passer et aller directement à la vulgarisation. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à les lire. Mais sinon, lisez la seconde partie. Voilà. Je vous remercie beaucoup, docteur, de votre participation à cette interview qui, je pense, aidera énormément de gens.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour votre invitation. Désolé pour le bruit là qui est autour. Merci pour l'invitation. Et puis, prenez bien soin de vous. Vraiment.

  • Speaker #1

    Vous m'avez enlevé les paroles de la bouche. Prenez bien soin de vous, vous tous. Au revoir et merci beaucoup. Et je vous donne rendez-vous pour le prochain épisode de ce podcast, dans lequel je recevrai Ambre, casseau de or, qui vous parlera du parcours qui mène à soi, ou comment se retrouver, ainsi que ses valeurs profondes, pendant et après la maladie. À bientôt !

Description

🔥 Si vous vous posez des questions sur le cancer et les manières de le prévenir, cet épisode est fait pour vous : j'y rencontre le dr Mouysset qui a écrit un livre qui m'a (enfin !) donné des réponses concrètes à des questions auxquelles les oncologues répondaient de manière trop évasive à mon sens ("c'est dû à l'hormonothérapie", "il ne faut pas"...).


😡 Ma soif de comprendre m'a fait découvrir son livre qui, même s'il peut paraître rébarbatif car très "médical", n'en est pas moins également un très bon ouvrage de vulgarisation pour les néophytes (il suffit de passer les explications "techniques" ;-) ).


⚡Et cette découverte m'a amenée à lui proposer un échange dans ce podcast, afin que vous puissiez, vous aussi, bénéficier de son approche humaniste du cancer, qu'il partage au travers de son implication sur les réseaux sociaux.


🔥 Le docteur Jean-Loup Mouysset, oncologue de renom et fondateur de plusieurs centres Ressource dans toute la France à ce jour dans toute la France, a créé le concept d'oncologie intégrative.


🔥 Dans cet entretien, il reviendra sur beaucoup de choses que nous pensions connaître et nous donnera son avis sur

  • la manière de mieux soigner les malades,

  • l'importance d'écouter les patients,

  • l'importance du soja dans la prévention pré et post-cancer (eh oui !),

ainsi que de nombreuses autres choses telles que le fait de vous écouter, de prendre soin de votre vie, de mettre en place des gestes simples peut diminuer les risques de récidive.


Et si vous désirez en savoir plus sur lui, découvrez :





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Bonjour à tous, et bien aujourd'hui j'ai l'honneur et le plaisir de recevoir le docteur Jean-Loup Mouisset, qui est oncologue depuis plus de 25 ans, qui a sorti un livre que j'ai dévoré, qui s'appelle L'oncologie intégrative du cancer vers la santé qui d'ailleurs m'a appris des choses que personne ne m'avait dites depuis deux ans que je fais ce parcours cancer et après cancer. Le docteur Mousset est justement à l'origine de l'oncologie intégrative qui prend en compte la totalité du patient et les accompagnements non médicamenteux pour aider les personnes. à traverser cette période du cancer, je dirais dans les meilleures ou les moins pires conditions possibles.

  • Speaker #1

    C'est ça. Merci beaucoup de votre invitation. Je me présente, je suis oncologue médical, ça veut dire que je m'occupe des traitements médicaux du cancer. Il y a l'oncologue radiothérapeute qui s'occupe de la radiothérapie. Moi je m'occupe des traitements chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapie ciblée. Et je m'intéresse, c'est ma spécialité dans la spécialité, à ce que j'appelle l'accompagnement thérapeutique. Pour moi c'est la dimension qui permet de replacer l'humain au centre de la problématique, c'est-à-dire s'occuper de la personne et non uniquement de la maladie. Donc la personne qui a un cancer, mais pas... qui est un cancer. Donc, qui n'est pas un cancéreux, mais qui est une personne qui est touchée par le cancer. Et ça, ça m'intéresse effectivement depuis 30 ans, depuis que je suis entré dans... Je me suis occupé de personnes touchées par le cancer. C'était mon focus. Et ça aboutit effectivement, aujourd'hui, on peut l'appeler l'oncologie intégrative. avec un focus pour moi, parce que l'oncologie intégrative c'est extrêmement vaste, mais c'est plutôt une posture qui est celle que je viens de dire, c'est-à-dire qui place résolument l'humain au centre de la préoccupation. On va s'occuper de la personne qui est malade, qui a été malade, et on va lui proposer en sus des traitements conventionnels, toutes les interventions non médicamenteuses, peut-être d'autres médecines comme la médecine chinoise. ayurvédiques, tibétaines, etc., qui peuvent s'implémenter en intelligence avec la démarche conventionnelle pour améliorer les résultats, que ce soit en termes de tolérance, en termes d'efficacité même, parce qu'il y a un impact aussi sur la qualité des résultats médicaux, ce n'est pas seulement sur la tolérance. Et il y a un bénéfice qui est juste fondamental et primordial, c'est que ça replace l'humain complètement au centre des soins. Donc ça, c'est, je pense, le point capital.

  • Speaker #0

    Oui, et je confirme parce que je l'ai vécu, mais du mauvais côté de la chose, à tel point que j'ai dit à un oncologue, vous êtes un très bon technicien, mais vous n'êtes qu'un technicien. Vous savez très bien soigner la maladie, mais vous ne soignez pas le malade. Et c'est vrai qu'en tant que malade, pour nous, c'est une double peine. parce qu'on n'a pas demandé à être malade, je dirais même une tripe, parce que notre corps, notre temps ne nous appartient plus, puisque évidemment on le dépose entre vos mains pour que vous nous aidiez à guérir, pour que vous nous guérissiez avec vos soins. Mais si en plus on met de côté notre personnalité en disant vous faites ça et puis vous ne connaissez pas, vous n'avez rien à comprendre et même pire, moi j'ai vu dans un CHU et même dans plusieurs, puisque j'ai… pas mal de témoignages, des personnes qui me disent, mais il y a un refus catégorique d'imaginer que l'on puisse aider avec de l'aromathérapie, avec d'autres choses. Pour certains soignants, c'est inenvisageable. C'est vraiment du n'importe quoi et ça n'a aucun intérêt. Ça évolue, heureusement.

  • Speaker #1

    Oui, ça évolue, heureusement, mais il n'y a pas cette culture. Il y a vraiment une culture du soin, de la maladie. Et la médecine allopathique n'a pas la culture d'autre chose que la maladie. Elle est très mal armée pour la prévention, très mal armée pour accompagner les troubles fonctionnels. Elle est très armée pour l'aspect mécanistique. des choses et extrêmement puissantes. Moi, je suis oncologue médical, je rappelle, demain je suis à la clinique, je m'occupe. Donc, je suis tous les jours, j'utilise les médicaments, mais on peut les utiliser de manière quand même différente en s'adaptant à la personne. Ce qui fait que hier, je vois une patiente, un monsieur qui refusait des soins depuis des années, il a un cancer du rectum avec des métastases. J'ai utilisé les mêmes médicaments que les autres, je lui ai proposé les mêmes, mais c'était... présenté différemment et du coup, il comprenait, acceptait cette thérapeutique. Et moi, j'acceptais aussi qu'il implémente des choses, certaines que je ne connais pas d'ailleurs, des compléments à la thérapeutique. Une fois qu'il m'a expliqué ce que je faisais, c'est bon, ça venait pas s'opposer, ça venait en intelligence, en tout cas pas en contre-traitement. Mais du coup, ça change tout parce que pour lui, il se sent entendu. Et on va pouvoir utiliser un médicament qui est froid, comme on dit, mais qui peut rendre grand service quand il est utilisé d'une certaine manière.

  • Speaker #0

    Oui, là, c'est tout votre travail de savoir quels médicaments utiliser, dans quel, enfin, quand et comment. Et c'est pour cela que nous allons vous voir, vous les oncologues, pour que vous puissiez traiter les cancers. Et justement, moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans votre livre, C'est un pavé, je reconnais. Je l'ai dévoré, alors pas totalement, puisqu'il y avait des sujets qui m'intéressaient moins et que j'ai survolé. Mais la première partie est vraiment l'explication détaillée de tous les phénomènes du cancer. Qu'est-ce que le cancer ? Comment il arrive ? Quelles sont les différentes causes ? Puisqu'il est multifactoriel. Comment est-ce qu'on peut déterminer quelle thérapie utiliser suivant le niveau des cellules cancéreuses ? Tout ça, c'est très bien expliqué. Et également, tous les impacts des différentes thérapies qui sont utilisées, les thérapies ciblées, la radiothérapie, etc. Et moi, j'ai trouvé ça très intéressant parce qu'enfin, je comprenais. Et j'en reviens à ce que vous dites. C'est qu'on ne nous explique pas, on ne nous entend pas, on ne nous écoute pas. Et quand on ne sait pas ce que l'on fait, on a confiance, on dit OK, mais il y a des fois qu'il y a quelque chose qui se brise et chez certaines personnes qui disent non. Non, parce que je ne sais pas, j'en peux plus, c'est trop lourd, c'est trop dur, je ne peux plus supporter. Je pense que c'est l'ensemble ou également la thérapeutique, puisque elles sont quand même très, très invasives et ont des effets secondaires. Et c'est dommage parce qu'il y a cette espèce de blocus qui pourrait être évité justement avec ce principe de l'oncologie intégrative.

  • Speaker #1

    Alors, en fait, pour répondre à ce que vous dites, c'est vrai que ça va paraître peut-être étrange, mais je pense qu'il faut recadrer l'histoire en se disant que le cancer… c'est quand même un défi particulier, c'est une maladie particulière dans le sens où elle confronte à la souffrance, comme toute maladie, mais elle confronte à l'existence, à la mort, donc à l'existence. Et donc on est dans un défi existentiel et on doit s'élever, c'est-à-dire qu'on ne peut pas se cantonner, à mon sens, à regarder uniquement l'aspect technique, la maladie, et on est vraiment confronté à l'existence. Donc on doit élever le niveau, si je puis dire. On doit élever le niveau et ça veut dire qu'on doit aussi, en tant que médecin, accepter qu'on ne sait pas tout, accepter que la science a une connaissance aujourd'hui, mais on ne peut pas se contenter de ce qu'on sait aujourd'hui, dans la mesure où, par exemple, je suis là, je vais vous parler, quelqu'un qui me téléphonait, qui a un cancer du pancréas, et qui a ses marqueurs qui ont augmenté, donc qui est inquiet. Quand on sait que sur le papier, son pronostic, si on va sur Internet, on regarde les pronostics des études, c'est 15 mois d'espérance de vie en général dans les études, et des fois moins, 12-15 mois. Mais ça, je veux recadrer tout de suite en disant, attention, ça c'est juste le pronostic lié au traitement à lui tout seul. Et ça n'inclut absolument pas tout ce que la personne pourrait faire en plus à côté. C'est fait exprès, c'est la médecine, on essaie de voir si le traitement marche ou ne marche pas, on compare. Mais ça n'évalue que l'impact du traitement. Or, il est prouvé de façon absolue aujourd'hui. par ce qu'on appelle la psychodoro-endocrino-immunologie, il y a beaucoup de publications sur le fait que, par exemple, le simple fait de ne pas être trop, de vivre seul, ça réduit le pronostic. Par exemple, le simple fait de prendre la vitamine D, en général, comme presque tous les cancers, vous allez améliorer le pronostic, peut-être que de 5%, mais dans le cancer du côlon, c'est 20%, dans le cancer du sang aussi. Donc, ces données-là ne sont pas intégrées du tout. Le programme d'accompagnement thérapeutique confère ressources, améliore au minimum, en général, tout cancer confondu, de 30% à le pronostic. Donc vous voyez que déjà, on passe de 15 mois à plus de 30%. Et il ne faut jamais oublier que c'est une moyenne. Et que dans le chiffre qu'on a donné, c'est le pire. C'est-à-dire, c'est le pire d'hier. Et quand vous êtes vous en 2024, évidemment qu'il y a des progrès qui se sont faits entre 2024 et 2020. Or, c'est les chiffres des personnes qui ont été malades en 2020 qu'on suit, et on constate que, tiens, trois ans après, il n'y en a plus que la moitié qui sont vivants. Donc, vous devez avoir ça à l'esprit. Ce sont les chiffres d'hier. On est en 2024, donc on est meilleur encore aujourd'hui. On peut faire mieux, rien que sur le côté médical. Mais il y a aussi tous les autres aspects qui ne sont pas intégrés.

  • Speaker #0

    Et c'est ça justement que l'on a dans votre livre, et c'est la seconde partie, et qui est vraiment très très intéressante.

  • Speaker #1

    La seconde partie, c'est ce que je veux dire, c'est qu'il y a des choses qui ne seront pas du même niveau de preuves scientifiques, mais on ne peut pas attendre cinq ans, quand on est confronté à un cancer du pancréas par exemple, je ne peux pas attendre cinq ans pour savoir si c'est bien ou pas de faire ça. Par contre, évidemment, je ne peux pas faire de bêtises, ok, je ne peux pas non plus faire des bêtises. Mais il y a un moment où on a des faisceaux de conjonction qui font dire Ok, ça c'est au pire pas dangereux, ça fera peut-être quelque chose de bien. Il y a même des fois des études qui montrent que ça va, il y a un niveau de preuve qui devient intéressant. Il n'y a pas le consensus scientifique. Si je prends l'exemple du curcuma, en 2008, quand David Saran-Schreiber écrit son livre et qu'il parle du curcuma, il n'est qu'un professeur en neurosciences, en neuropsychiatrie. Il est patient-expert puisqu'il a été malade d'un cancer. Il a fait le travail de synthèse de la science, justement, sur le curcuma. Et donc, il y a assez de preuves pour dire que l'inflammation est importante. D'ailleurs, un an après, dans Nature, donc une des plus grandes revues scientifiques, eh bien, il y a un chercheur qui amène des preuves pour dire qu'il faut intégrer l'inflammation comme un élément qui intervient dans la cancérogénèse. Et donc, vous voyez, un an après, il est déjà un peu moins flou, David Sangerberg. Et en 2011, il y a le consensus scientifique, la communauté scientifique est d'accord. Mais vous voyez que la vérité de 2011, elle est en retard largement sur la science, sur la vérité. La vérité scientifique, elle a largement un train de retard. Donc, dans l'oncologie intégrative, dans la mesure où on se met en posture, c'est le patient qui est au centre, eh bien, on ne peut pas attendre le consensus scientifique. On s'en sert, on le connaît. Évidemment que moi, en tant qu'oncologue, c'est essentiel que je connaisse bien la technique et le consensus. Mais après, avec ça, je m'en sers pour donner le meilleur au patient aujourd'hui, en 2024. Et ça, ça change tout parce que ça aboutit à des résultats qui sont effectivement bien meilleurs. Et ça aboutit à ces exemples d'une patiente comme Jocelyne, que je cite souvent, qui a un cancer du pancréas, qui a vécu dix ans avec un cancer du pancréas métastatique, avec Nicole, qui a un cancer du sein métastatique, au poumon, aux os, aux ganglions, depuis 14 ans, et qui n'a plus aucun traitement depuis 12 ans. Ou je me suis pris en photo avec une patiente que je suis depuis 9 ans pour un cancer du poumon métastatique, et qui a, ça fait 9 ans. Elle prend son comprimé et ça marche. Elle va très bien. Si je me tiens aux statistiques, elle devait vivre deux ans. Le traitement ne devait pas marcher plus de deux ans. Eh bien, ça fait neuf ans. Comme quoi il faut... Elle fait tout le monde bien. Mais il faut dire une chose. Elle a fait le programme d'accompagnement. Elle a fait le ménage autour d'elle. Elle a déménagé. Elle a changé sa vie. Elle me le dit clairement. J'ai tous ceux qui étaient toxiques, je ne les vois plus. Ça compte, évidemment. Les compliments qu'elle a pris n'ont pas empêché, encore une fois, d'avoir ces résultats-là inespérés.

  • Speaker #0

    Comme quoi il faut toujours garder espoir et se donner les moyens d'aider. Moi, c'est vraiment le message que je veux passer. Aidez-vous vous-même, aidez votre médecin, aidez votre corps en essayant des choses avec l'accord de votre oncologue. Évidemment, il ne faut pas faire n'importe quoi pour vous mettre en mouvement et puis pour vous aider. Et là, ce qui est merveilleux, c'est que vous avez créé des accompagnements autour du cancer, puisque vous avez créé un réseau de structures d'accompagnement, que dans les grandes villes pour l'instant, mais que vous avez écrit ce livre où tout est expliqué. Donc, on en revient aux fondamentaux, c'est-à-dire bien manger, bien dormir, bouger, faire de l'exercice physique. Alors, je vous rappelle qu'il y a les gyms, la Ligue contre le cancer qui fait au moins de la gym adaptée, mais vous pouvez marcher, vous pouvez… Moi, je collabore avec un… une start-up qui veut mettre sur le marché un programme de tennis de table virtuel pour à la fois traiter les problèmes cognitifs et à la fois, bien évidemment, faire bouger le corps. Et là, j'en sors un petit peu moulu. Mais il y a plein de choses pour bouger. Sortez votre chien, allez faire du jardin, parce que bouger, ce n'est pas forcément faire du sport, qui est souvent quelque chose de très… limitatif et qui fait peur quand on en parle parce que le sport quand on n'en a jamais fait de sa vie et le sport c'est intéressant aussi par exemple quand j'étais donc en recherche j'étais à stanford j'en ai profité j'avais

  • Speaker #1

    été un congrès de médecine fonctionnelle qui existait aux états unis et pas en france et c'était un congrès pratiquement sur l'activité physique partout c'était à la fin des années 90 donc vous dire ça fait longtemps que l'activité physique, on sait que c'est important. Oui. Dans la sérologie, dans le SIDA d'ailleurs, il y a encore sérologie. Et ce qui était assez intéressant et désolant, c'est qu'on commençait à faire du sport un médicament, avec pareil une forme de posologie standard, avec un nombre d'activités. Alors, il y a le gars qui se battait pour dire, il faut faire une demi-heure dans le cancer de prostate, dans le cancer du côlon, c'est 45 minutes. L'intensité doit être à un niveau de 4 mètres heure. L'autre, c'est 8. Oui, mais on peut faire 15 minutes à 12. Ça devenait uniquement axé sur l'aspect énergétique, effort. Or, le sport, si on regarde bien, c'est à la fois effectivement un aspect énergétique, mais pas que. Le muscle, et les muscles, c'est presque la moitié de notre poids corporel. C'est le plus gros organe du corps. Et ce n'est pas du tout fait que pour bouger. Ça régule l'inflammation, ça régule l'immunité. Ça régule sur le plan hormonal, ça sécrète une substance anticancéreuse, la diponectine, et ça vient au contraire bloquer la leptine, qui est pro-cancer. On a au moins ces quatre grands facteurs anticancers par les muscles, et qui vont être activés par l'activité physique, mais qui ne passent pas que par un effort intensif forcément. Donc l'idée, je pense qu'il y a derrière, et puis il y a un dernier aspect qu'on oublie, c'est l'aspect social qui peut y avoir aussi, parce que c'est un effort et un temps qui peuvent être partagés. Amener du plaisir, c'est plus sympa de faire un effort en faisant ensemble, en rigolant, que tout seul, en suant. Donc il y a ces aspects-là. Et du coup, on se rend compte que quand on perd de la qualité et de la puissance, en fait, quand on isole la fonctionnalité de quelque chose, qu'on tombe dans le piège de la médecine, encore une fois, conventionnelle, qui a cette force de, oui, on sait agir sur un problème intensément, mais attention à ne pas l'isoler. Sinon vous lui faites perdre tout hors contexte, vous lui faites perdre beaucoup de sa capacité, de sa puissance. Et du coup vous oubliez que les gens qui font faire du tai chi, du qigong, du yoga dynamique, ça peut être du sport tout à fait adapté à eux et qui correspond très bien. Et ils ne vont pas se culpabiliser parce qu'ils ne font pas 15 minutes de course. Non, ce n'est pas le sport qui leur convient. Et le but c'est d'habiter son corps, d'être vivant, d'être présent. Et c'est ça qui est la clé. Toutes les techniques de gestion du stress, quel est le commun de toutes les techniques de gestion du stress ? C'est le fait de ramener la personne ici et maintenant. La peur n'est toujours que dans le futur, que dans la projection. Elle n'existe pas dans le présent pur. Donc dès qu'on va ramener la personne profondément à qui elle est ici et maintenant, on va avoir un impact extrêmement puissant. en termes de gestion du stress et autres. Mais au-delà de ça, on va ramener vraiment de la vie et non pas de la survie.

  • Speaker #0

    Ouvrir, comme vous disiez, la socialisation, parce que pour l'avoir vécu, quand on a passé plusieurs mois, voire une année totalement, je dirais, pas enfermée, mais où on vit cancer, où on mange cancer, où notre planning est déterminé par les consultations, par les traitements, quand on se retrouve après, on est totalement désemparé, quand on n'a pas un accompagnement qui vous suit, parce que c'est dur. de se re-socialiser surtout dans un corps qui n'est plus le même, avec des limitations, avec des traitements éventuellement. Et c'est là où ce côté socialisation est très très important pour se permettre de revoir d'autres personnes, d'autant plus qu'il y a souvent un isolement par le fait même des peurs que chacun projette dans le cancer. Et c'est ça aussi dans notre société, je discutais avec quelqu'un je crois qui était d'Afrique du Nord qui disait Mais chez nous, le cancer, c'est une maladie. Il n'y a pas toute cette peur que l'on a en France et en Europe autour vraiment du cancer. J'ai un cancer, je vais mourir. Et comme vous le disiez dans le livre, dans le langage des oiseaux, une tumeur, c'est tu meurs.

  • Speaker #1

    Oui, c'est là qu'on voit qu'il y a un vrai problème pour le monde médical quand même. Il doit réfléchir. Il n'y a pas de centrique que sur la maladie. Comment on a eu l'idée de traduire tumor qui est un mot américain, tumor par tumeur Qui a eu l'idée de faire ça ? Et comment ça se fait que le monde scientifique, médical a accepté de dire tiens, on va garder cette dénomination Il y a un mot derrière, ça a du sens. Ce n'est pas normal, il ne faut pas dire à quelqu'un je vais vous guérir de votre tumeur Ça veut dire que vous ne tenez pas compte des lois du subconscient qui comptent. Après, je ne peux pas dire que c'est, heureusement, ce n'est pas déterminant complètement, mais bon, ça contribue à jouer un rôle ou pas favorable. Donc les mots sont importants qu'on va utiliser. Quand on sait, là je l'ai mis dans le livre, j'ai montré ces études qui sont intéressantes, on voit des souris exposées au stress permanent. Alors, stress et impuissance, en fait. Le stress et l'impossibilité de sortir de ce stress. Eh bien, qu'est-ce qui se passe ? On voit un cancer qui se développe de façon démultipliée comparé à celles qui sont tranquilles. Je vais vous montrer une étude récente dans le cancer du poumon où l'immunothérapie, qui est un traitement du cancer du poumon, marche moins bien, deux fois moins bien, si la personne est en stress permanent comparé à celle qui vit sereinement. relativement sereinement bien sûr, mais sereinement c'est traitement. Donc on voit qu'il y a un enjeu qui est très intéressant, bien sûr c'est de s'occuper du traitement, mais pas que, parce que ça compte énormément sur le résultat thérapeutique. Et c'est vrai pour des choses qui peuvent paraître banales, comme par exemple je fais une immunothérapie encore une fois et je prends du paracétamol. ça réduit de 30 à 40 l'efficacité d'immunothérapie. Il y a une explication, c'est que le paracétamol va être éliminé par le foie, le foie va utiliser le glutathion pour éliminer le paracétamol, c'est un antidote pour le paracétamol, mais le glutathion c'est l'antioxydant le plus important pour l'immunité. Donc c'est comme si vous étiez en train de prendre du paracétamol, de prendre à l'armée, à la police, son gilet pare-balles pour vous défendre à vous, et elle, elle doit se défendre sans gilet pare-balles. Donc si vous savez ça, ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas prendre du paracétamol, mais vous pouvez prendre du paracétamol, mais vous prenez en même temps de la N-acéticistéine, c'est un complément, c'est le simple mycomiste frumucide, qui va permettre de régénérer le glutathione. Si vous prenez votre paracétamol, vous avez le droit, mais vous ne privez pas l'immunité de ce dont elle a besoin. Vous lui apportez en même temps ce qu'il faut. Et votre immunothérapie marchera aussi bien. Ce sont des petits détails. La vitamine D, pareil, on pourrait rajouter. La vitamine D, essentielle pour l'immunité. Vous êtes en train de donner une immunothérapie à 2 000 euros et vous avez oublié de donner de la vitamine D, qui est juste essentielle pour l'immunité, pour qu'elle fonctionne bien.

  • Speaker #0

    Alors déjà, je dirais... Moi, jamais on ne m'a parlé d'immunité dans le cancer, de la réponse immunitaire. dans la création du cancer et la lutte contre le cancer. Je l'ai découvert là, j'en avais entendu parler, je l'avais traversé, mais je n'avais pas compris que le cancer était une maladie du système immunitaire, entre autres, due à un déséquilibre du système immunitaire. Alors par exemple, tous les cancéreux devraient prendre de la vitamine D, ce que vous dites.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est avoir un déséquilibre.

  • Speaker #1

    Si vous lisez le cancer pour les nuls, là, vous savez, la revue Le cancer pour les nuls, c'est écrit dedans. Et ça date de 2000, on avait fait le congrès en 2012, oui, c'est ça. Donc, je me rappelle que j'ai fait venir celui qui a traduit le livre en français. On avait parlé de génétique. Je me rappelle, c'est écrit dedans.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais vu ce livre, en plus.

  • Speaker #1

    C'est traduit par le professeur Maurer, qui est une figure de la cancérologie française. Mais ce n'est pas connu. Ça reste méconnu, encore et encore.

  • Speaker #0

    Alors qu'il y a des choses tellement faciles, et puis il y a des choses que je n'ai pas comprises, comme moi par exemple, je n'ai que de l'hormonothérapie. On m'a dit, il ne faut pas que vous preniez de phytoestrogène, soja interdit, pamplemousse interdit. Alors je prenais des extraits de peypan, pamplemousse, parce que j'essaye de m'aider même auparavant pour le système immunitaire, etc. J'ai tout arrêté, et là je lis dans votre livre, que vous conseillez les extraits de pépins de pamplemousse, qui sont des très bons, on peut les considérer comme des antibiotiques, comme des bains naturels, et le soja, vous conseillez d'en prendre plusieurs fois par semaine. Moi, j'avais arrêté totalement ces deux produits, y compris le pamplemousse, je n'en prends plus, parce que c'était à haut, il ne faut pas en prendre avec une hormonothérapie. qui croire, comment croire, je crois qu'il se dit un peu tout et n'importe quoi. Je n'arrive pas à comprendre, nous en tant que malades,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'on peut faire ? D'abord, le pépin de pamplemousse, c'est là que c'est intéressant de voir qu'on ne peut pas généraliser. Le pamplemousse, ce n'est pas le pépin de pamplemousse. Quand on parle de pamplemousse, on parle du jus de pamplemousse ou d'orange amère, pas de la clémentine, l'orange, etc. Qu'est-ce qu'il y a ? Il y a une substance dans le pamplemousse qui rend cette amertume et qui va… influencer l'élimination par le foie des médicaments. Ça ne va pas gêner le fonctionnement des médicaments, au sens de le réduire en efficacité, ça va augmenter leur efficacité. Autrement dit, moi, en tant que médecin, ça ne me dérange pas, le pamplemousse. C'est juste que j'ai besoin de savoir si vous en prenez, parce que du coup, j'aurais besoin peut-être de réduire les doses. Mais bon, dans le doute, on va dire n'en prenez pas, et ceci étant, si vous regardez même dans le Vidal, vous verrez que si vous allez sur le Vidal et que vous allez regarder sur le pamplemousse,

  • Speaker #0

    vous ne le verrez pas.

  • Speaker #1

    plein de médicaments vous verrez que ça n'agit que sur certains médicaments que sur certains médicaments en tout cas en cancérologie ça n'intéresse que les thérapies ciblées pas les chimios, pas l'immuno donc aucun problème du pamplemousse pour l'organothérapie pour les thérapies ciblées pardon pour les chimiothérapies ou l'immunothérapie c'est certaines thérapies ciblées où on va éviter le pamplemousse parce que vous allez rendre le médicament plus efficace il va être moins bien éliminé et vous risquez un surdosage, qui peut donner plus d'efficacité, mais aussi plus de toxicité. Donc c'est une contre-indication relative, et qu'il faut juste explorer et voir. Première chose, donc déjà on parle de jus de pomme de mousse, parce que le pépin de pomme de mousse, c'est les pépins, et du coup, c'est des antibiotiques qui n'ont rien à voir avec le fameux produit qui va interférer, qui donne ce goût amer, et donc il n'y a aucune interaction avec le foie à ce moment-là. Donc déjà, vous voyez, il faut faire attention. effectivement de quoi on parle dans le pamplemousse on parle du jus et non pas des pépins ensuite pour le pour le soja je peux pas partager l'écran mais j'ai sur moi sur mon écran je vous mets toujours sur mon bureau j'ai la lettre du scénologue le résumé de la lettre du scénologue 2016 la lettre du scénologue c'est un revue médicale normalement la plus due par les gynéco-cancérologues En tout cas, c'est une des revues qui doit être la plus lue par eux. Elle fait le point. Si vous lisez, je vous dis le résumé, mars 2016, mise au point, soja, cancer du sein. Le soja est source d'isoflavones, ce sont des phytostromes, très bien, qui peuvent donc se fixer sur le récepteur et qui ont des effets physiologiques. Mais attention, se fixer sur le récepteur, c'est hyper stimulant. Au contraire, si on étudie les choses, c'est modulateur de l'activité de ces oestrogènes.

  • Speaker #0

    comme le tamoxyphène qu'on utilise au médicament ou le raloxyphène. Et donc, ils disent que ça se fixe sur le récepteur, oui, et alors, bien ou pas bien ? Alors, sous prétexte que ça se fixe sur le récepteur, tout le monde en a peur. Mais la réalité, ce n'est pas ça. C'est des études, on nous dit, on lit, qu'est-ce qu'ils disent ? Ah ben tiens, les études sont plus on prend de soja et moins il y a de cancer. Et plus on exposait tôt dans l'enfance et mieux c'est. Et si on a eu un cancer du sein, ça réduit les risques de récidive de 32% et de mortalité de 29%. Ils ne comprennent pas une hormonothérapie, parce que ça marche même dans les cancers non hormonodépendants. Et tout ça, pourquoi ? Parce qu'en fait, là aussi, encore une fois, on voudrait nous parler du soja en disant que c'est une phytostrogène. Sauf qu'il a plein de propriétés. Ce n'est pas qu'un modulateur d'activité des oestrogènes. Il est antioxydant, il est anti-angégénique. C'est-à-dire des propriétés anticancéreuses. Il va améliorer le métabolisme hépatique du foie pour les hormones. Il va améliorer l'utilisation des hormones par l'organisme. Il va mieux réguler cette utilisation au-delà des récepteurs avant. Il va favoriser la synthèse des protéines de transport de ces oestrogènes aussi. Il y a après neuf propriétés anticancéreuses du soja. Et donc au résultat, vous arrivez à ces études qui ne sont pas des il paraît que c'est des études. Là, c'est 5 000 femmes. Vous avez des études qui montrent que si on a une mutation génétique avec un risque de cancer du sein, si on prend du soja, c'est 60% en moins de risque. 60% ! Quand on sait que c'est des cancers qui peuvent augmenter le risque par 8, si vous divisez par 60%, c'est vous divisez par plus de 3 le risque. C'est énorme comme impact. Et voilà, et ça ce sont les études, c'est pas les on raconte que Donc c'est pas la solution finale absolue. C'est parce qu'on peut être allergique, on peut absolument détester. Mais là, on parle en plus d'alimentation, on ne parle même pas de complément. On parle simplement de manger cinq fois par semaine du soja, ce qui respecte les recommandations d'ailleurs de ne pas dépasser une quantité trop importante d'eux. Vous ne dépasserez jamais en mangeant une portion de soja par jour, c'est-à-dire mettons un verre de lait de soja par jour, vous ne risquez pas de dépasser les recommandations officielles de prise de ce qu'on appelle isoflavones qui sont dans le soja.

  • Speaker #1

    Oui, parce que là aussi j'avais tout arrêté en croyant bien faire.

  • Speaker #0

    Voilà, et sachant qu'en plus c'est recommandé par les sociétés savantes pour la rhumatologie, pour éviter l'osteoporose, que c'est recommandé pour éviter les problèmes cardiovasculaires, c'est pour éviter les problèmes cognitifs, donc ça joue un rôle multiple en plus aidant à par ailleurs. Vous savez qu'au Japon, en Chine, ils ne connaissent pas les problèmes de la ménopause.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    un mot. Donc c'est extrêmement moins fréquent.

  • Speaker #1

    Et c'est net.

  • Speaker #0

    La nutrition et le soja viennent avoir des effets très favorables. Ce qu'on oublie, c'est qu'il vient activer le récepteur des hormones, mais les récepteurs alpha ou bêta, il y en a deux. Et les récepteurs alpha sont stimulants, c'est ça dont on a peur. Et il se trouve que le soja vient stimuler 500 à 1000 fois moins que les hormones naturelles. Donc du coup, il a un effet freinateur. Et il va sur le récepteur bêta, qu'on trouve sur les os, préférentiellement sur les os, le cerveau, l'estème cardiovasculaire. Et ces récepteurs bêta, il y en a aussi au niveau du sein, ils ont un effet, au contraire, calmant. Ça favorise la trophicité, ça nourrit les cellules. Elles sont mieux nourries. C'est pour ça que le soja et les hormones jouent un rôle nourricier pour l'organisme. Quand il y a la menopause, il y a un vieillissement accéléré pour la femme. Il y a l'ostéoporose qui augmente. Pourquoi ? parce que les hormones jouent un rôle nourricier pour tous les tissus du corps. Et quand ça manque,

  • Speaker #1

    ça manque.

  • Speaker #0

    Alors il faut compenser par d'autres choses. Mais les hormones ne sont pas mauvaises, elles ne sont pas dangereuses du tout. Non,

  • Speaker #1

    ce sont des messagers.

  • Speaker #0

    Ce sont des messagers nourriciers pour l'organisme. Ce sont des substances qu'on peut appeler adaptogènes, c'est-à-dire qu'elles permettent de mieux s'adapter. Ce sont les amortisseurs de la voiture. Ça rend la route bien plus agréable. Si vous essayez un karting sur la route, amusez-vous bien. C'est terrible. Sortie de route assurée, dès qu'il y a une bosse, c'est l'enfer. Dès qu'il y a un trou, l'horreur. Ça, c'est quand vous êtes sans hormones. C'est la vie sans hormones. Et c'est ce que vivent beaucoup de femmes avec les traitements d'hormonothérapie. Elles ont une voiture, elle n'a plus aucun amortisseur.

  • Speaker #1

    Je le vois avec des douleurs chroniques très fortes dans les mains, dans les épaules, dans les articulations. Donc peut-être en reprenant du soja, ça pourrait peut-être... calmer un petit peu.

  • Speaker #0

    Appelez-vous des choses qui veulent aider, après vous aurez intérêt à prendre des choses qui viennent nourrir, essayez ce genre de choses en tout cas. L'acidemis, le collagène... la vitamine D, toutes ces substances qui vont venir aider à nourrir, réduire l'inflammation, nourrir les articulations autrement qu'avec les hormones. Et si ça ne marche pas, évidemment, il y aura l'activité physique au sens de activité de relaxation, mobilisation. Je ne parle pas de forcément faire des efforts, mais de se mobiliser, de s'étirer. Ça va jouer un rôle, on le sait. Le sommeil va jouer un rôle super important, mais malheureusement, des fois, l'oronothérapie perturbe le sommeil. Il va falloir peut-être d'autres moyens comme la cohérence cardiaque, prendre des compléments qui viennent aider le sommeil. Et si on n'y arrive pas, s'adapter. Parce que c'est ça que j'explique bien dans le livre aussi. Moi, je m'occupe sans cesse de patientes qui, parfois, ne supportent pas l'hormothérapie. Et alors, on peut trouver des solutions. On peut moduler. On oublie des fois que, par exemple, un anti-hormatase, chez une femme qui a plus de 70 ans, on peut le prendre un jour sur deux. Parce qu'en fait, il est moins bien éliminé. Donc en fait, en prenant un par jour tous les jours, vous en prenez plus qu'une femme qui a moins de 70 ans. Alors ce n'est pas qu'on pourrait 70 ans, mais il y a une étude qui a montré qu'après 70 ans, le médicament étant moins bien éliminé, en en prenant un jour sur deux, ça marche aussi bien.

  • Speaker #1

    Et comment le savoir ? Parce que vous parliez d'élimination. Bon là, je prêche pour ma paroi, j'ai des problèmes de gamma-GT avec le foie dû à l'hormonothérapie, puisque je ne prends que ça. Et un antidépresseur, pardon. Et vous parliez de détoxifier le foie, justement, pour aider le foie à mieux métaboliser ses produits.

  • Speaker #0

    Oui, et donc ça existe, c'est connu. On sait depuis plus de 20 ans, très bien documenté, que le foie est très important. C'est notre centre à dépuration, on le sait bien. Mais qui va éliminer bien ou mal les médicaments, mais aussi les hormones. Et on peut donner des choses qui sont aidantes. Et des choses que la sagesse populaire savait, comme les brocolis, c'est bien pour éviter les cancers du sein, de prostate. Eh bien oui, les brocolis, mais ce n'est pas que les brocolis, tous les joues, les crucifères. Et on peut élargir au radis, la roquette, le cresson, qui est le plus offiche en fait, même d'ailleurs, des végétaux comme ça, riches en substances qui vont aider le foie à détoxifier. Alors en plus, c'est neutralisant de beaucoup de polluants qu'on trouve dans l'environnement. les nitrosamines, les étouts cardiopolycycliques, ça les neutralise directement et ça aide le foie à les éliminer, par deux moyens. Et pour les hormones en particulier, ça va aider le foie à éliminer comme il faut les hormones. Pour comprendre, c'est l'image que je donne souvent, c'est comme si on considérait le foie comme une plaque chauffante et tout va aller sur cette plaque chauffante. Et si la plaque est trop forte, vous allez brûler vos graisses. brûler les hormones. Et rappelez-vous que, bien sûr, une graisse, vous prenez de l'huile de noix, c'est bon pour la santé, vous le savez. Mais si vous la brûlez, c'est plus bon. Eh bien, c'est pareil pour les hormones. En passant par le froid, les hormones peuvent devenir ultra toxiques. Et c'est là qu'on peut faire quelque chose. Et ce que la médecine allopathique ne fait pas, c'est qu'elle fait une chose intelligente, c'est qu'elle ferme le robinet en disant qu'il y a trop d'hormones. Mais elle oublie de vider l'évier. L'évier est bouché, c'est déjà important de fermer le robinet, évidemment, pour arrêter de... Mais il faut vider l'évier, il est bouché. Et l'évier, quand je dis ça, il est bouché, c'est que le foie est saturé, il ne fait plus son boulot, il n'élimine plus. Et quand je dis ça, c'est aussi le foie et l'intestin. Et si l'intestin, le foie des fois fait bien le boulot, mais l'intestin va malheureusement retransformer les polluants, les hormones qui ont été bien éliminées par le foie, elles arrivent dans l'intestin, elles sont retransformées. en substances toxiques, elles sont réactivées.

  • Speaker #1

    Et elles reviennent.

  • Speaker #0

    C'est un cycle qu'on appelle antéro-hépatique, entre le foie et l'intestin, et ça ne finit pas, on n'arrête pas d'éliminer. C'est ça, je le dis, les vieilles bougées. Et ça, on le sait sur le plan médical. Mais rien n'est fait. En tout cas, la médecine allopathique ne sait pas agir là-dessus, alors que la médecine dite fonctionnelle, qui est une science beaucoup plus récente qu'à moins de 20 ans, qui est très méconnue, enseignée dans peu de facs en France, J'ai fait d'ailleurs le premier cours d'oncologie intégrative à Montpellier avec le docteur Garnier, Nathalie Garnier. C'était il y a trois semaines. On a fait le premier cours d'oncologie intégrative dans un diplôme universitaire de médecine anti-âge. C'était une façon, parce que le cancer, maladie du mauvais vieillissement de la cellule, c'était une bonne façon d'aborder les choses. Ça rentre dans les... Je suis en train de dire ça pour dire que ça commence à rentrer à la faculté de médecine, dans les enseignements, post-universitaires en tout cas, après la thèse. Il y a du boulot, mais ça commence à rentrer.

  • Speaker #1

    Ça avance. C'est une bonne nouvelle, surtout pour les générations futures. Nous avons déjà fait ce chemin, mais toutes celles et ceux qui malheureusement l'emprunteront également. Et vous parliez, en détoxification, est-ce qu'on pourrait dire que les tisanes détox traditionnelles que l'on prenait, on peut toujours les utiliser pour aider le foie ou est-ce qu'il faut faire attention avec certains ? certaines plantes, je pense à l'artichaut, pissenlit, enfin toutes ces plantes amères collées.

  • Speaker #0

    Oui, on peut, parce que c'est bien général, disons que ça ne va pas être complet. Ça ne va souvent apporter qu'une partie du problème. C'est comme si je disais, le foie est censé épurer les plastiques, les métaux lourds, les médicaments, les hormones, et qu'en prenant cette isane, en général, vous n'allez agir que sur une partie des choses. Et donc, suivant la situation... Vous devez être plus pointu et aller voir quand même quelqu'un qui est formé, son naturopathe, un médecin, un esthéticien qui a été formé à ces techniques de médecine fonctionnelle pour que vraiment, il vous donne ce qui paraît plus pertinent. Après, il ne faut pas oublier une chose, je l'explique aussi, c'est que parfois, en détoxifiant le foie, c'est comme si vous vouliez vider le centre de la cheminée et vous y allez et vous soulevez toute la poussière.

  • Speaker #1

    On largue.

  • Speaker #0

    et relargué dans le corps à fond. Alors là, oui, ça va, d'accord, vous allez nettoyer, mais vous allez en mettre partout aussi. Donc là, c'est par exemple notamment l'intestin qui va prendre, parce que tout d'un coup, c'est comme si vous preniez l'éponge crasseuse qui est le foie, vous appuyez pour enlever tout le jus dégueulasse qu'il y a depuis 40-50 ans, vous faites votre détoxication, mais vous enlevez tout le jus dégueulasse qui part dans l'intestin et qui se retrouve agressé par un truc absolument abominable. Donc c'est là qu'il faut y associer parfois. Surtout quand on commence une détox, y aller doucement, peut-être un jour sur deux, et puis y associer ce qu'on appelle des chélateurs, des choses qui vont accrocher, absorber ces mauvaises substances. J'utilise le mot de swiffer, prendre un swiffer naturel, pour prendre ces choses-là et les amener dehors, pour ne pas qu'elles irritent l'intestin. C'est par exemple la chlorée, la spiruline, l'acide hypoïque, des substances comme ça qui vont... La zéolite, qui est une... ou l'argile, tout ça qui va prendre les choses et les amener dehors. Donc c'est à faire, à mon avis quand même c'est bien de se faire accompagner, mais on peut faire des choses ponctuellement sans danger. Mais si on veut une efficacité dans le long terme, ça se réfléchit plus.

  • Speaker #1

    Oui, de voir quelqu'un qui est spécialisé, donc des naturopathes, même si la mévilude, qui était la lutte contre les sectes, se levait contre la naturopathie et contre les... Les praticiens,

  • Speaker #0

    les naturopathes. Son rôle, sa compétence, c'est les sectes. Ce n'est pas la santé, ce n'est pas la médecine. Elle n'est pas compétente dans ce domaine-là. Elle est compétente dans le problème des sectes. Après, qu'on trouve des charlatans partout, bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y en a partout.

  • Speaker #0

    On trouve des niveaux de compétence très variables en naturopathie, évidemment. Donc là, il faut vraiment, effectivement, les naturopathes, c'est leur niveau de compétence. Ce qui compte, c'est de trouver des gens qui ne sont pas le diplôme qui fait le problème, c'est le niveau de compétence. Et ensuite... Dans quel cadre on le fait ? C'est comme tout, médicament peut faire très mal et faire du bien. Un couteau peut tuer ou couper du pain. Comment on utilise des choses ? Ce n'est pas parce qu'on est naturopathe que c'est dangereux, c'est après comment on utilise la naturopathie et que le naturopathe reste bien dans son cadre, qui est accompagner la santé et non pas traiter les maladies. Si c'est un naturopathe qui prétend traiter les maladies, je pense qu'il faut faire attention. Il faut... Faire attention à des thérapeutes, des thérapeutes comme ça, qui s'occupent d'accompagner la santé, ce n'est pas la même chose que d'accompagner le traitement de la maladie.

  • Speaker #1

    De toute façon, un conseil que je donne, c'est si vous allez voir un praticien de technique complémentaire qui vous dit je guéris fuyez à toute jambe. Ce sont les médecins qui guérissent, nous nous accompagnons, nous vous aidons à… aider votre corps à intégrer les médicaments, à aller mieux avec tout cela, et surtout, jamais on ne dit arrêtez votre traitement, et si vous avez un doute, parlez-en à votre médecin ou à votre oncologue.

  • Speaker #0

    Même nous, on ne guérit pas, nous sommes des soignants. On soigne, et après on met dans la bonne direction, mais on n'est pas des guéritous comme on dit dans le sud-ouest.

  • Speaker #1

    J'avais entendu la médecine n'est pas une science exacte parce que justement elle travaille sur l'homme et dans son niveau holistique il n'y a pas que le corps, le corps n'est pas qu'une machine que l'on peut... Enfin, guérir, que l'on peut réparer comme un mécanicien répare un moteur, mais il y a tellement d'autres choses. Et c'est là où on travaille sur l'épigénétique. Donc, vous parliez de l'importance de tout ce qu'il y a autour de l'environnement. Et en détox, vous parliez également beaucoup du jeûne, que j'utilise déjà depuis plusieurs années d'ailleurs. Donc là, c'est aussi une piste très intéressante pour avancer.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est... Je peux parler effectivement que de, là où on a des preuves, du jeûne intermittent court. Le jeûne long a de l'intérêt, mais je n'ai pas de preuves à vous apporter, donc je n'en parlerai pas. Sur le jeûne intermittent court, là on a des preuves. Par exemple, le cancer du sein, après un cancer du sein, le simple fait de faire un jeûne nocturne de 13 heures, entre le repas du soir et du matin, et attention, c'était manger tôt, vers 18 heures. on a 36% de récidive en moins. Pour le cancer de prostate, en prévention du cancer de prostate, c'est une étude espagnole, si les hommes mangeaient tôt le soir, et bien qu'ils faisaient un jeûne au moins 13 heures, il y avait 46% de risque de cancer de prostate en moins. Et si, par contre, ils faisaient un repas plutôt tard le soir en mangeant le petit dîner du matin après 8h30, ça ne donnait que 23% de réduction de risque. ça donnait quelque chose, mais moins bien. C'est logique parce que le matin, à 8h, on est programmé. Là, on s'est fait le cortisol et le cortisol va déclencher la sortie du sucre. Donc, vous n'êtes plus à jeûne. Vous mangez ou pas, à 8h, vous n'êtes plus à jeûne. Et autour de 8h, hors solaire. Donc, c'est juste de le savoir. C'est mieux le jeûne nocturne. Après, vous avez vu, j'ai dit 23% au moins, donc ça fait quand même quelque chose de faire un jeûne. Après, il y a la technique qui a été faite parce que peut-être que ça ne vous convient pas de ne pas manger le soir. Il y a une autre étude intéressante en prévention de cancer du sein. C'était des patientes qui mangeaient méditerranéen, donc une diète qui est saine, et deux jours par semaine d'affilée, elles ne faisaient qu'un seul repas le matin et le midi. Un seul, et pas un repas gargantue, est-ce qu'un ? qui correspondait finalement à un tiers de calories, comparé à 100%. Donc seulement un repas. Et en faisant comme ça deux jours d'affilée, au bout d'un mois, on voyait une petite perte de poids, je crois même pas un kilo, mais une régulation du sucre et surtout de l'insuline, qui est, on le sait, un facteur de croissance pour beaucoup, pour près 80% des cancers. Et on voyait une modification épigénétique du fonctionnement de gènes, qui était justement... enclenché pro-cancer, pour rester simple. Mais au bout d'un mois, on voyait une modification du risque de cancer du sein. Donc, vous voyez, des moyens différents. Trouvez celui qui vous convient, le jeûne nocturne, un jeûne prolongé, peut-être un jeûne une fois par semaine. Le tout, bien sûr, c'est de vérifier que vous n'êtes pas dénutri, ça c'est sûr. Mais s'il n'y a pas de dénutrition, c'est des moyens qui sont utiles en prévention de récidive. en prévention de cancer tout court, et qui peuvent certainement apporter quelque chose aussi pendant les traitements, dans la mesure où, encore une fois, il n'y a pas de dénutrition.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant ce que vous dites. De même que le fait d'avoir un indice de masse corporelle trop important crée de l'inflammation, par le fait même des cellules graisseuses. Et ça, c'est une chose à savoir, c'est intéressant, et pas pour dire qu'il faut maigrir. Il y a plein d'effets secondaires très intéressants sur le fait de ne plus être en surpoids, mais ça intervient également dans la genèse ou la continuité du cancer. Donc il y a plein de moyens de prévenir l'arrivée du cancer, de mieux vivre pendant les traitements et surtout d'éviter des récidives au maximum.

  • Speaker #0

    Oui, mieux comprendre pour mieux agir. C'est vrai qu'être en conscience de quelque chose, ça aide. Oui, parce que... Quand on réalise que quelque chose nous fait du mal, on arrête de le faire. Et quand on comprend mieux, on parle de surpoids, que ce n'est pas qu'un problème de surpoids ou d'esthétique, ce n'est pas ça. C'est que là, quand on regarde la mécanique de la synthèse des hormones, par exemple, les hormones masculines sont sécrétées au niveau… Elles sont en circul, vont au niveau des graisses. Au niveau des graisses, il y a l'aromatase, cette enzyme qu'on va bloquer par les anti-aromatases, les médicaments. Cette aromatase est augmentée dans sa fabrication s'il y a beaucoup de graisses. Donc quand il y a de l'inflammation, elle est augmentée dans sa synthèse s'il y a de l'insuline, autrement dit s'il y a beaucoup de sucre. Donc quand je viens de dire ça, vous avez l'explication de pourquoi le surpoids favorise aussi, favorise, je n'ai pas dit provoque, mais favorise le cancer du sein. Pourquoi l'inflammation favorise le cancer du sein ? Pourquoi le manque d'activité physique favorise le cancer du sein ? Pourquoi le sucre pris de façon excessive favorise le cancer du sein ? Voilà, il n'y a pas besoin de faire dix mille études, et c'est écrit dans la physiologie et dans l'élection, on comprend comment se font les choses. On comprend et on y va, on fait ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    J'entendais aussi beaucoup de femmes dire Maintenant, je ne mange absolument plus de sucre. Or, le corps a besoin de sucre, pas forcément de sucre blanc transformé, mais a besoin du miel, des choses plus naturelles et si possible bio. Donc, on en revient à manger naturellement, le plus bio possible pour éviter des pesticides et surtout tous ces polluants dont vous parlez. que l'on retrouve déjà dans l'air, puisque maintenant nous vivons dans un monde pollué, mais également dans l'eau et surtout dans tout ce que nous nous apportons dans les maisons, que ce soit produits d'entretien, produits cosmétiques, pesticides, dans la nourriture que l'on achète toute faite ou qui vient de pays où il n'y a pas de normes sur les pesticides. Déjà je pense... réfléchir à ce que l'on mange, manger plus sainement, essayer de manger plus sainement et faire notre cuisine nous-mêmes. Déjà, ça enlève beaucoup de...

  • Speaker #0

    On sait qu'on en parlait au congrès, donc j'invite les gens à regarder les vidéos qu'on a sur Ressources. On a fait le congrès en novembre. Le professeur Anne-Marie Roussel, qui est professeure de biochimie à l'Université de Grenoble, faisait le point sur les aliments transformés, ce qu'on appelle l'alimentation industrielle. Le simple fait de manger 10% d'aliments industriels, c'est 14% de cancer du sang en moins. C'est 10% de cancer tout court, tous les cancers confondus. Alors, ce n'est pas que vous enlevez 100%, que ça fera 100%, mais 10%, c'est déjà la partie la plus importante. Rien qu'en réduisant de 10%, vous réduisez 10% de cancer. Après, on parlait de sucre, mais il y a sucre et sucre. Parce que si vous prenez du miel, c'est un sucre qui ne va pas augmenter l'insuline.

  • Speaker #1

    Non, je dis du vrai miel, fait par des apéritifs, pas du miel transformé, acheté au supermarché.

  • Speaker #0

    Pas plein de sucre, justement. Et donc, c'est important de quel sucre on parle. Si on parle de sirop de maïs ou si on parle de sirop d'agave, ce n'est pas pareil. vous n'aurez pas du tout le même impact. D'ailleurs, le sirop d'agave sera plus sucrant au sens où le goût sera plus prononcé, donc vous en mettrez moins. Donc, il y a plein d'astuces et de choses à comprendre pour mieux manger. Et ce n'est pas plus de sucre, parce que vous êtes obligés d'avoir du sucre pour que ça marche. Les protéines ne sont pas utilisées. Le cerveau ne marche qu'au sucre. Il ne peut pas consommer les protéines et les graisses. Il ne marche qu'au sucre. Vous êtes obligé d'en avoir. Après, il y a les porcétogènes qui sont un moyen pour le cerveau. Du coup, il faut faire une façon d'alimenter différente. Bref, en tout cas, la façon de manger est essentielle. Quand on sait qu'en mangeant bio, vous allez effectivement manger des aliments qui sont plus riches en compléments anticancéreux, en antioxydants notamment. il y aura plus d'oméga 3, il y aura plus d'antioxydants, plus de vitamines. Et puis si vous mangez chimique, il y aura plus de pesticides. C'est l'étude française 2018 qui montre que si vous mangez beaucoup bio comparé à peu bio, c'est 25% de cancers en moins. Et dans le cancer du sein, c'est 34%. Dans la lymphome, c'est 73% de risques en moins. Et c'est tellement logique puisque c'est l'immunité qui sert des beaux-oeuvres. Donc c'est elle qui va aller chercher les pesticides et qui les transporte. et qui du coup s'intoxiquent et ça donne les cancers du système immunitaire et l'infome et l'hélozémie. Donc il y a une logique extrême, 25%, je crois que vous réalisez ce que ça veut dire. C'est dans les causes du cancer, quand on montre les causes du cancer, on montre que 68% de cancers seraient causés par le tabac. Moi je suis en train de vous dire que 25% des cancers sont causés par l'alimentation industrielle. C'est-à-dire que c'est 110 000 cas en moins si on décidait. Moi, comme je le dis, je suis président, 49-3 immédiat, on mange en maintenance et on mange bio et on aide les gens à se reconvertir, mais on mange bio. Voilà, point. Eh bien, 25 de cancer, 110 000 cas en moins par an si on décide ça.

  • Speaker #1

    Vous prêchez une convertie. On préfère donner de l'argent à des agroalimentaires pour faire de la pub.

  • Speaker #0

    Mais dans le sens de donner des solutions à chacun. Là, il y avait la... Donc, Adbiome, Penseinfo qui m'a interviewé, je leur ai donné une solution, ils ne l'ont pas donnée à tout le monde. J'aurais dit, mais si vous mangez bio, c'est déjà... 50% de pollution au cadmium en moins. Donnez cette solution à tout le monde. Pourquoi vous n'en parlez pas ? C'est une solution que chacun peut choisir de prendre. 48% des gens sont toxiques au cadmium en France, 18% des enfants. Manger bio, c'est déjà réduire de moitié ce risque.

  • Speaker #1

    C'est impressionnant quand on se rend compte de tout ce que l'on peut avaler. Je dirais comme produits qui favorisent le cancer, qui nous amènent le cancer.

  • Speaker #0

    Vous avez vu que j'ai cité l'étude qui a été faite en 2005, donc c'est vieux, sur le cordon ombilical des enfants, on l'analyse, il y a 217 substances, et on ne trouve que ce qu'on cherche d'ailleurs. Donc on pouvait sûrement en trouver encore plus. 217, dont plus de 190 cancérigènes. Et le bébé, il n'est pas né. Et donc, il dit, il aura beau avoir une vie magnifiquement saine, mais n'empêche que pendant tout le temps de la croissance intra-utérine, il aura été abreuvé peut-être de DDT, de PCC, de VANS.

  • Speaker #1

    Enfin, voilà. Donc, je ne vais pas abuser de votre temps, puisque c'était très, très intéressant. Vous voyez, moi, j'avais mis des notes partout, mais je crois que c'est tellement plus intéressant de parler de... à cœur ouvert et vraiment on sent votre passion sur ce sujet de transmission. Donc je vous conseille encore une fois ce livre Oncologie intégrative, du cancer vers la santé pour comprendre ce qui vous arrive si malheureusement vous vivez un cancer et surtout comment éviter les récits libres et comment aller mieux, je dirais dans votre tête mais dans votre corps puisque tout est lié. Et donc, vous trouverez les coordonnées des centres ressources dans la description de cet épisode, si jamais vous voulez les joindre.

  • Speaker #0

    Voilà, les joindre, aller sur le site et voir les vidéos. Il y a plein de vidéos extrêmement utiles, l'hormonothérapie, il y a trois fois une heure pour expliquer qu'est-ce qu'on peut faire en complément de traitement, mieux comprendre le traitement. Vous pouvez pousser les choses, aller plus loin. Et comme on dit, mieux comprendre pour mieux agir, devenir plus conscient et devenir acteur. Et après, je vous invite à être des ambassadeurs.

  • Speaker #1

    Je suis avec ça et je vais en parler. Vous avez des cercles de malades. Je disais qu'il y a ça et qu'il est très bien. Pour faire passer cette parole, parce qu'il est destiné à tout le monde. N'ayez pas peur des premières pages qui peuvent vous paraître très techniques, mais vous pouvez les passer et aller directement à la vulgarisation. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à les lire. Mais sinon, lisez la seconde partie. Voilà. Je vous remercie beaucoup, docteur, de votre participation à cette interview qui, je pense, aidera énormément de gens.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour votre invitation. Désolé pour le bruit là qui est autour. Merci pour l'invitation. Et puis, prenez bien soin de vous. Vraiment.

  • Speaker #1

    Vous m'avez enlevé les paroles de la bouche. Prenez bien soin de vous, vous tous. Au revoir et merci beaucoup. Et je vous donne rendez-vous pour le prochain épisode de ce podcast, dans lequel je recevrai Ambre, casseau de or, qui vous parlera du parcours qui mène à soi, ou comment se retrouver, ainsi que ses valeurs profondes, pendant et après la maladie. À bientôt !

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Description

🔥 Si vous vous posez des questions sur le cancer et les manières de le prévenir, cet épisode est fait pour vous : j'y rencontre le dr Mouysset qui a écrit un livre qui m'a (enfin !) donné des réponses concrètes à des questions auxquelles les oncologues répondaient de manière trop évasive à mon sens ("c'est dû à l'hormonothérapie", "il ne faut pas"...).


😡 Ma soif de comprendre m'a fait découvrir son livre qui, même s'il peut paraître rébarbatif car très "médical", n'en est pas moins également un très bon ouvrage de vulgarisation pour les néophytes (il suffit de passer les explications "techniques" ;-) ).


⚡Et cette découverte m'a amenée à lui proposer un échange dans ce podcast, afin que vous puissiez, vous aussi, bénéficier de son approche humaniste du cancer, qu'il partage au travers de son implication sur les réseaux sociaux.


🔥 Le docteur Jean-Loup Mouysset, oncologue de renom et fondateur de plusieurs centres Ressource dans toute la France à ce jour dans toute la France, a créé le concept d'oncologie intégrative.


🔥 Dans cet entretien, il reviendra sur beaucoup de choses que nous pensions connaître et nous donnera son avis sur

  • la manière de mieux soigner les malades,

  • l'importance d'écouter les patients,

  • l'importance du soja dans la prévention pré et post-cancer (eh oui !),

ainsi que de nombreuses autres choses telles que le fait de vous écouter, de prendre soin de votre vie, de mettre en place des gestes simples peut diminuer les risques de récidive.


Et si vous désirez en savoir plus sur lui, découvrez :





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Bonjour à tous, et bien aujourd'hui j'ai l'honneur et le plaisir de recevoir le docteur Jean-Loup Mouisset, qui est oncologue depuis plus de 25 ans, qui a sorti un livre que j'ai dévoré, qui s'appelle L'oncologie intégrative du cancer vers la santé qui d'ailleurs m'a appris des choses que personne ne m'avait dites depuis deux ans que je fais ce parcours cancer et après cancer. Le docteur Mousset est justement à l'origine de l'oncologie intégrative qui prend en compte la totalité du patient et les accompagnements non médicamenteux pour aider les personnes. à traverser cette période du cancer, je dirais dans les meilleures ou les moins pires conditions possibles.

  • Speaker #1

    C'est ça. Merci beaucoup de votre invitation. Je me présente, je suis oncologue médical, ça veut dire que je m'occupe des traitements médicaux du cancer. Il y a l'oncologue radiothérapeute qui s'occupe de la radiothérapie. Moi je m'occupe des traitements chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapie ciblée. Et je m'intéresse, c'est ma spécialité dans la spécialité, à ce que j'appelle l'accompagnement thérapeutique. Pour moi c'est la dimension qui permet de replacer l'humain au centre de la problématique, c'est-à-dire s'occuper de la personne et non uniquement de la maladie. Donc la personne qui a un cancer, mais pas... qui est un cancer. Donc, qui n'est pas un cancéreux, mais qui est une personne qui est touchée par le cancer. Et ça, ça m'intéresse effectivement depuis 30 ans, depuis que je suis entré dans... Je me suis occupé de personnes touchées par le cancer. C'était mon focus. Et ça aboutit effectivement, aujourd'hui, on peut l'appeler l'oncologie intégrative. avec un focus pour moi, parce que l'oncologie intégrative c'est extrêmement vaste, mais c'est plutôt une posture qui est celle que je viens de dire, c'est-à-dire qui place résolument l'humain au centre de la préoccupation. On va s'occuper de la personne qui est malade, qui a été malade, et on va lui proposer en sus des traitements conventionnels, toutes les interventions non médicamenteuses, peut-être d'autres médecines comme la médecine chinoise. ayurvédiques, tibétaines, etc., qui peuvent s'implémenter en intelligence avec la démarche conventionnelle pour améliorer les résultats, que ce soit en termes de tolérance, en termes d'efficacité même, parce qu'il y a un impact aussi sur la qualité des résultats médicaux, ce n'est pas seulement sur la tolérance. Et il y a un bénéfice qui est juste fondamental et primordial, c'est que ça replace l'humain complètement au centre des soins. Donc ça, c'est, je pense, le point capital.

  • Speaker #0

    Oui, et je confirme parce que je l'ai vécu, mais du mauvais côté de la chose, à tel point que j'ai dit à un oncologue, vous êtes un très bon technicien, mais vous n'êtes qu'un technicien. Vous savez très bien soigner la maladie, mais vous ne soignez pas le malade. Et c'est vrai qu'en tant que malade, pour nous, c'est une double peine. parce qu'on n'a pas demandé à être malade, je dirais même une tripe, parce que notre corps, notre temps ne nous appartient plus, puisque évidemment on le dépose entre vos mains pour que vous nous aidiez à guérir, pour que vous nous guérissiez avec vos soins. Mais si en plus on met de côté notre personnalité en disant vous faites ça et puis vous ne connaissez pas, vous n'avez rien à comprendre et même pire, moi j'ai vu dans un CHU et même dans plusieurs, puisque j'ai… pas mal de témoignages, des personnes qui me disent, mais il y a un refus catégorique d'imaginer que l'on puisse aider avec de l'aromathérapie, avec d'autres choses. Pour certains soignants, c'est inenvisageable. C'est vraiment du n'importe quoi et ça n'a aucun intérêt. Ça évolue, heureusement.

  • Speaker #1

    Oui, ça évolue, heureusement, mais il n'y a pas cette culture. Il y a vraiment une culture du soin, de la maladie. Et la médecine allopathique n'a pas la culture d'autre chose que la maladie. Elle est très mal armée pour la prévention, très mal armée pour accompagner les troubles fonctionnels. Elle est très armée pour l'aspect mécanistique. des choses et extrêmement puissantes. Moi, je suis oncologue médical, je rappelle, demain je suis à la clinique, je m'occupe. Donc, je suis tous les jours, j'utilise les médicaments, mais on peut les utiliser de manière quand même différente en s'adaptant à la personne. Ce qui fait que hier, je vois une patiente, un monsieur qui refusait des soins depuis des années, il a un cancer du rectum avec des métastases. J'ai utilisé les mêmes médicaments que les autres, je lui ai proposé les mêmes, mais c'était... présenté différemment et du coup, il comprenait, acceptait cette thérapeutique. Et moi, j'acceptais aussi qu'il implémente des choses, certaines que je ne connais pas d'ailleurs, des compléments à la thérapeutique. Une fois qu'il m'a expliqué ce que je faisais, c'est bon, ça venait pas s'opposer, ça venait en intelligence, en tout cas pas en contre-traitement. Mais du coup, ça change tout parce que pour lui, il se sent entendu. Et on va pouvoir utiliser un médicament qui est froid, comme on dit, mais qui peut rendre grand service quand il est utilisé d'une certaine manière.

  • Speaker #0

    Oui, là, c'est tout votre travail de savoir quels médicaments utiliser, dans quel, enfin, quand et comment. Et c'est pour cela que nous allons vous voir, vous les oncologues, pour que vous puissiez traiter les cancers. Et justement, moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans votre livre, C'est un pavé, je reconnais. Je l'ai dévoré, alors pas totalement, puisqu'il y avait des sujets qui m'intéressaient moins et que j'ai survolé. Mais la première partie est vraiment l'explication détaillée de tous les phénomènes du cancer. Qu'est-ce que le cancer ? Comment il arrive ? Quelles sont les différentes causes ? Puisqu'il est multifactoriel. Comment est-ce qu'on peut déterminer quelle thérapie utiliser suivant le niveau des cellules cancéreuses ? Tout ça, c'est très bien expliqué. Et également, tous les impacts des différentes thérapies qui sont utilisées, les thérapies ciblées, la radiothérapie, etc. Et moi, j'ai trouvé ça très intéressant parce qu'enfin, je comprenais. Et j'en reviens à ce que vous dites. C'est qu'on ne nous explique pas, on ne nous entend pas, on ne nous écoute pas. Et quand on ne sait pas ce que l'on fait, on a confiance, on dit OK, mais il y a des fois qu'il y a quelque chose qui se brise et chez certaines personnes qui disent non. Non, parce que je ne sais pas, j'en peux plus, c'est trop lourd, c'est trop dur, je ne peux plus supporter. Je pense que c'est l'ensemble ou également la thérapeutique, puisque elles sont quand même très, très invasives et ont des effets secondaires. Et c'est dommage parce qu'il y a cette espèce de blocus qui pourrait être évité justement avec ce principe de l'oncologie intégrative.

  • Speaker #1

    Alors, en fait, pour répondre à ce que vous dites, c'est vrai que ça va paraître peut-être étrange, mais je pense qu'il faut recadrer l'histoire en se disant que le cancer… c'est quand même un défi particulier, c'est une maladie particulière dans le sens où elle confronte à la souffrance, comme toute maladie, mais elle confronte à l'existence, à la mort, donc à l'existence. Et donc on est dans un défi existentiel et on doit s'élever, c'est-à-dire qu'on ne peut pas se cantonner, à mon sens, à regarder uniquement l'aspect technique, la maladie, et on est vraiment confronté à l'existence. Donc on doit élever le niveau, si je puis dire. On doit élever le niveau et ça veut dire qu'on doit aussi, en tant que médecin, accepter qu'on ne sait pas tout, accepter que la science a une connaissance aujourd'hui, mais on ne peut pas se contenter de ce qu'on sait aujourd'hui, dans la mesure où, par exemple, je suis là, je vais vous parler, quelqu'un qui me téléphonait, qui a un cancer du pancréas, et qui a ses marqueurs qui ont augmenté, donc qui est inquiet. Quand on sait que sur le papier, son pronostic, si on va sur Internet, on regarde les pronostics des études, c'est 15 mois d'espérance de vie en général dans les études, et des fois moins, 12-15 mois. Mais ça, je veux recadrer tout de suite en disant, attention, ça c'est juste le pronostic lié au traitement à lui tout seul. Et ça n'inclut absolument pas tout ce que la personne pourrait faire en plus à côté. C'est fait exprès, c'est la médecine, on essaie de voir si le traitement marche ou ne marche pas, on compare. Mais ça n'évalue que l'impact du traitement. Or, il est prouvé de façon absolue aujourd'hui. par ce qu'on appelle la psychodoro-endocrino-immunologie, il y a beaucoup de publications sur le fait que, par exemple, le simple fait de ne pas être trop, de vivre seul, ça réduit le pronostic. Par exemple, le simple fait de prendre la vitamine D, en général, comme presque tous les cancers, vous allez améliorer le pronostic, peut-être que de 5%, mais dans le cancer du côlon, c'est 20%, dans le cancer du sang aussi. Donc, ces données-là ne sont pas intégrées du tout. Le programme d'accompagnement thérapeutique confère ressources, améliore au minimum, en général, tout cancer confondu, de 30% à le pronostic. Donc vous voyez que déjà, on passe de 15 mois à plus de 30%. Et il ne faut jamais oublier que c'est une moyenne. Et que dans le chiffre qu'on a donné, c'est le pire. C'est-à-dire, c'est le pire d'hier. Et quand vous êtes vous en 2024, évidemment qu'il y a des progrès qui se sont faits entre 2024 et 2020. Or, c'est les chiffres des personnes qui ont été malades en 2020 qu'on suit, et on constate que, tiens, trois ans après, il n'y en a plus que la moitié qui sont vivants. Donc, vous devez avoir ça à l'esprit. Ce sont les chiffres d'hier. On est en 2024, donc on est meilleur encore aujourd'hui. On peut faire mieux, rien que sur le côté médical. Mais il y a aussi tous les autres aspects qui ne sont pas intégrés.

  • Speaker #0

    Et c'est ça justement que l'on a dans votre livre, et c'est la seconde partie, et qui est vraiment très très intéressante.

  • Speaker #1

    La seconde partie, c'est ce que je veux dire, c'est qu'il y a des choses qui ne seront pas du même niveau de preuves scientifiques, mais on ne peut pas attendre cinq ans, quand on est confronté à un cancer du pancréas par exemple, je ne peux pas attendre cinq ans pour savoir si c'est bien ou pas de faire ça. Par contre, évidemment, je ne peux pas faire de bêtises, ok, je ne peux pas non plus faire des bêtises. Mais il y a un moment où on a des faisceaux de conjonction qui font dire Ok, ça c'est au pire pas dangereux, ça fera peut-être quelque chose de bien. Il y a même des fois des études qui montrent que ça va, il y a un niveau de preuve qui devient intéressant. Il n'y a pas le consensus scientifique. Si je prends l'exemple du curcuma, en 2008, quand David Saran-Schreiber écrit son livre et qu'il parle du curcuma, il n'est qu'un professeur en neurosciences, en neuropsychiatrie. Il est patient-expert puisqu'il a été malade d'un cancer. Il a fait le travail de synthèse de la science, justement, sur le curcuma. Et donc, il y a assez de preuves pour dire que l'inflammation est importante. D'ailleurs, un an après, dans Nature, donc une des plus grandes revues scientifiques, eh bien, il y a un chercheur qui amène des preuves pour dire qu'il faut intégrer l'inflammation comme un élément qui intervient dans la cancérogénèse. Et donc, vous voyez, un an après, il est déjà un peu moins flou, David Sangerberg. Et en 2011, il y a le consensus scientifique, la communauté scientifique est d'accord. Mais vous voyez que la vérité de 2011, elle est en retard largement sur la science, sur la vérité. La vérité scientifique, elle a largement un train de retard. Donc, dans l'oncologie intégrative, dans la mesure où on se met en posture, c'est le patient qui est au centre, eh bien, on ne peut pas attendre le consensus scientifique. On s'en sert, on le connaît. Évidemment que moi, en tant qu'oncologue, c'est essentiel que je connaisse bien la technique et le consensus. Mais après, avec ça, je m'en sers pour donner le meilleur au patient aujourd'hui, en 2024. Et ça, ça change tout parce que ça aboutit à des résultats qui sont effectivement bien meilleurs. Et ça aboutit à ces exemples d'une patiente comme Jocelyne, que je cite souvent, qui a un cancer du pancréas, qui a vécu dix ans avec un cancer du pancréas métastatique, avec Nicole, qui a un cancer du sein métastatique, au poumon, aux os, aux ganglions, depuis 14 ans, et qui n'a plus aucun traitement depuis 12 ans. Ou je me suis pris en photo avec une patiente que je suis depuis 9 ans pour un cancer du poumon métastatique, et qui a, ça fait 9 ans. Elle prend son comprimé et ça marche. Elle va très bien. Si je me tiens aux statistiques, elle devait vivre deux ans. Le traitement ne devait pas marcher plus de deux ans. Eh bien, ça fait neuf ans. Comme quoi il faut... Elle fait tout le monde bien. Mais il faut dire une chose. Elle a fait le programme d'accompagnement. Elle a fait le ménage autour d'elle. Elle a déménagé. Elle a changé sa vie. Elle me le dit clairement. J'ai tous ceux qui étaient toxiques, je ne les vois plus. Ça compte, évidemment. Les compliments qu'elle a pris n'ont pas empêché, encore une fois, d'avoir ces résultats-là inespérés.

  • Speaker #0

    Comme quoi il faut toujours garder espoir et se donner les moyens d'aider. Moi, c'est vraiment le message que je veux passer. Aidez-vous vous-même, aidez votre médecin, aidez votre corps en essayant des choses avec l'accord de votre oncologue. Évidemment, il ne faut pas faire n'importe quoi pour vous mettre en mouvement et puis pour vous aider. Et là, ce qui est merveilleux, c'est que vous avez créé des accompagnements autour du cancer, puisque vous avez créé un réseau de structures d'accompagnement, que dans les grandes villes pour l'instant, mais que vous avez écrit ce livre où tout est expliqué. Donc, on en revient aux fondamentaux, c'est-à-dire bien manger, bien dormir, bouger, faire de l'exercice physique. Alors, je vous rappelle qu'il y a les gyms, la Ligue contre le cancer qui fait au moins de la gym adaptée, mais vous pouvez marcher, vous pouvez… Moi, je collabore avec un… une start-up qui veut mettre sur le marché un programme de tennis de table virtuel pour à la fois traiter les problèmes cognitifs et à la fois, bien évidemment, faire bouger le corps. Et là, j'en sors un petit peu moulu. Mais il y a plein de choses pour bouger. Sortez votre chien, allez faire du jardin, parce que bouger, ce n'est pas forcément faire du sport, qui est souvent quelque chose de très… limitatif et qui fait peur quand on en parle parce que le sport quand on n'en a jamais fait de sa vie et le sport c'est intéressant aussi par exemple quand j'étais donc en recherche j'étais à stanford j'en ai profité j'avais

  • Speaker #1

    été un congrès de médecine fonctionnelle qui existait aux états unis et pas en france et c'était un congrès pratiquement sur l'activité physique partout c'était à la fin des années 90 donc vous dire ça fait longtemps que l'activité physique, on sait que c'est important. Oui. Dans la sérologie, dans le SIDA d'ailleurs, il y a encore sérologie. Et ce qui était assez intéressant et désolant, c'est qu'on commençait à faire du sport un médicament, avec pareil une forme de posologie standard, avec un nombre d'activités. Alors, il y a le gars qui se battait pour dire, il faut faire une demi-heure dans le cancer de prostate, dans le cancer du côlon, c'est 45 minutes. L'intensité doit être à un niveau de 4 mètres heure. L'autre, c'est 8. Oui, mais on peut faire 15 minutes à 12. Ça devenait uniquement axé sur l'aspect énergétique, effort. Or, le sport, si on regarde bien, c'est à la fois effectivement un aspect énergétique, mais pas que. Le muscle, et les muscles, c'est presque la moitié de notre poids corporel. C'est le plus gros organe du corps. Et ce n'est pas du tout fait que pour bouger. Ça régule l'inflammation, ça régule l'immunité. Ça régule sur le plan hormonal, ça sécrète une substance anticancéreuse, la diponectine, et ça vient au contraire bloquer la leptine, qui est pro-cancer. On a au moins ces quatre grands facteurs anticancers par les muscles, et qui vont être activés par l'activité physique, mais qui ne passent pas que par un effort intensif forcément. Donc l'idée, je pense qu'il y a derrière, et puis il y a un dernier aspect qu'on oublie, c'est l'aspect social qui peut y avoir aussi, parce que c'est un effort et un temps qui peuvent être partagés. Amener du plaisir, c'est plus sympa de faire un effort en faisant ensemble, en rigolant, que tout seul, en suant. Donc il y a ces aspects-là. Et du coup, on se rend compte que quand on perd de la qualité et de la puissance, en fait, quand on isole la fonctionnalité de quelque chose, qu'on tombe dans le piège de la médecine, encore une fois, conventionnelle, qui a cette force de, oui, on sait agir sur un problème intensément, mais attention à ne pas l'isoler. Sinon vous lui faites perdre tout hors contexte, vous lui faites perdre beaucoup de sa capacité, de sa puissance. Et du coup vous oubliez que les gens qui font faire du tai chi, du qigong, du yoga dynamique, ça peut être du sport tout à fait adapté à eux et qui correspond très bien. Et ils ne vont pas se culpabiliser parce qu'ils ne font pas 15 minutes de course. Non, ce n'est pas le sport qui leur convient. Et le but c'est d'habiter son corps, d'être vivant, d'être présent. Et c'est ça qui est la clé. Toutes les techniques de gestion du stress, quel est le commun de toutes les techniques de gestion du stress ? C'est le fait de ramener la personne ici et maintenant. La peur n'est toujours que dans le futur, que dans la projection. Elle n'existe pas dans le présent pur. Donc dès qu'on va ramener la personne profondément à qui elle est ici et maintenant, on va avoir un impact extrêmement puissant. en termes de gestion du stress et autres. Mais au-delà de ça, on va ramener vraiment de la vie et non pas de la survie.

  • Speaker #0

    Ouvrir, comme vous disiez, la socialisation, parce que pour l'avoir vécu, quand on a passé plusieurs mois, voire une année totalement, je dirais, pas enfermée, mais où on vit cancer, où on mange cancer, où notre planning est déterminé par les consultations, par les traitements, quand on se retrouve après, on est totalement désemparé, quand on n'a pas un accompagnement qui vous suit, parce que c'est dur. de se re-socialiser surtout dans un corps qui n'est plus le même, avec des limitations, avec des traitements éventuellement. Et c'est là où ce côté socialisation est très très important pour se permettre de revoir d'autres personnes, d'autant plus qu'il y a souvent un isolement par le fait même des peurs que chacun projette dans le cancer. Et c'est ça aussi dans notre société, je discutais avec quelqu'un je crois qui était d'Afrique du Nord qui disait Mais chez nous, le cancer, c'est une maladie. Il n'y a pas toute cette peur que l'on a en France et en Europe autour vraiment du cancer. J'ai un cancer, je vais mourir. Et comme vous le disiez dans le livre, dans le langage des oiseaux, une tumeur, c'est tu meurs.

  • Speaker #1

    Oui, c'est là qu'on voit qu'il y a un vrai problème pour le monde médical quand même. Il doit réfléchir. Il n'y a pas de centrique que sur la maladie. Comment on a eu l'idée de traduire tumor qui est un mot américain, tumor par tumeur Qui a eu l'idée de faire ça ? Et comment ça se fait que le monde scientifique, médical a accepté de dire tiens, on va garder cette dénomination Il y a un mot derrière, ça a du sens. Ce n'est pas normal, il ne faut pas dire à quelqu'un je vais vous guérir de votre tumeur Ça veut dire que vous ne tenez pas compte des lois du subconscient qui comptent. Après, je ne peux pas dire que c'est, heureusement, ce n'est pas déterminant complètement, mais bon, ça contribue à jouer un rôle ou pas favorable. Donc les mots sont importants qu'on va utiliser. Quand on sait, là je l'ai mis dans le livre, j'ai montré ces études qui sont intéressantes, on voit des souris exposées au stress permanent. Alors, stress et impuissance, en fait. Le stress et l'impossibilité de sortir de ce stress. Eh bien, qu'est-ce qui se passe ? On voit un cancer qui se développe de façon démultipliée comparé à celles qui sont tranquilles. Je vais vous montrer une étude récente dans le cancer du poumon où l'immunothérapie, qui est un traitement du cancer du poumon, marche moins bien, deux fois moins bien, si la personne est en stress permanent comparé à celle qui vit sereinement. relativement sereinement bien sûr, mais sereinement c'est traitement. Donc on voit qu'il y a un enjeu qui est très intéressant, bien sûr c'est de s'occuper du traitement, mais pas que, parce que ça compte énormément sur le résultat thérapeutique. Et c'est vrai pour des choses qui peuvent paraître banales, comme par exemple je fais une immunothérapie encore une fois et je prends du paracétamol. ça réduit de 30 à 40 l'efficacité d'immunothérapie. Il y a une explication, c'est que le paracétamol va être éliminé par le foie, le foie va utiliser le glutathion pour éliminer le paracétamol, c'est un antidote pour le paracétamol, mais le glutathion c'est l'antioxydant le plus important pour l'immunité. Donc c'est comme si vous étiez en train de prendre du paracétamol, de prendre à l'armée, à la police, son gilet pare-balles pour vous défendre à vous, et elle, elle doit se défendre sans gilet pare-balles. Donc si vous savez ça, ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas prendre du paracétamol, mais vous pouvez prendre du paracétamol, mais vous prenez en même temps de la N-acéticistéine, c'est un complément, c'est le simple mycomiste frumucide, qui va permettre de régénérer le glutathione. Si vous prenez votre paracétamol, vous avez le droit, mais vous ne privez pas l'immunité de ce dont elle a besoin. Vous lui apportez en même temps ce qu'il faut. Et votre immunothérapie marchera aussi bien. Ce sont des petits détails. La vitamine D, pareil, on pourrait rajouter. La vitamine D, essentielle pour l'immunité. Vous êtes en train de donner une immunothérapie à 2 000 euros et vous avez oublié de donner de la vitamine D, qui est juste essentielle pour l'immunité, pour qu'elle fonctionne bien.

  • Speaker #0

    Alors déjà, je dirais... Moi, jamais on ne m'a parlé d'immunité dans le cancer, de la réponse immunitaire. dans la création du cancer et la lutte contre le cancer. Je l'ai découvert là, j'en avais entendu parler, je l'avais traversé, mais je n'avais pas compris que le cancer était une maladie du système immunitaire, entre autres, due à un déséquilibre du système immunitaire. Alors par exemple, tous les cancéreux devraient prendre de la vitamine D, ce que vous dites.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est avoir un déséquilibre.

  • Speaker #1

    Si vous lisez le cancer pour les nuls, là, vous savez, la revue Le cancer pour les nuls, c'est écrit dedans. Et ça date de 2000, on avait fait le congrès en 2012, oui, c'est ça. Donc, je me rappelle que j'ai fait venir celui qui a traduit le livre en français. On avait parlé de génétique. Je me rappelle, c'est écrit dedans.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais vu ce livre, en plus.

  • Speaker #1

    C'est traduit par le professeur Maurer, qui est une figure de la cancérologie française. Mais ce n'est pas connu. Ça reste méconnu, encore et encore.

  • Speaker #0

    Alors qu'il y a des choses tellement faciles, et puis il y a des choses que je n'ai pas comprises, comme moi par exemple, je n'ai que de l'hormonothérapie. On m'a dit, il ne faut pas que vous preniez de phytoestrogène, soja interdit, pamplemousse interdit. Alors je prenais des extraits de peypan, pamplemousse, parce que j'essaye de m'aider même auparavant pour le système immunitaire, etc. J'ai tout arrêté, et là je lis dans votre livre, que vous conseillez les extraits de pépins de pamplemousse, qui sont des très bons, on peut les considérer comme des antibiotiques, comme des bains naturels, et le soja, vous conseillez d'en prendre plusieurs fois par semaine. Moi, j'avais arrêté totalement ces deux produits, y compris le pamplemousse, je n'en prends plus, parce que c'était à haut, il ne faut pas en prendre avec une hormonothérapie. qui croire, comment croire, je crois qu'il se dit un peu tout et n'importe quoi. Je n'arrive pas à comprendre, nous en tant que malades,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'on peut faire ? D'abord, le pépin de pamplemousse, c'est là que c'est intéressant de voir qu'on ne peut pas généraliser. Le pamplemousse, ce n'est pas le pépin de pamplemousse. Quand on parle de pamplemousse, on parle du jus de pamplemousse ou d'orange amère, pas de la clémentine, l'orange, etc. Qu'est-ce qu'il y a ? Il y a une substance dans le pamplemousse qui rend cette amertume et qui va… influencer l'élimination par le foie des médicaments. Ça ne va pas gêner le fonctionnement des médicaments, au sens de le réduire en efficacité, ça va augmenter leur efficacité. Autrement dit, moi, en tant que médecin, ça ne me dérange pas, le pamplemousse. C'est juste que j'ai besoin de savoir si vous en prenez, parce que du coup, j'aurais besoin peut-être de réduire les doses. Mais bon, dans le doute, on va dire n'en prenez pas, et ceci étant, si vous regardez même dans le Vidal, vous verrez que si vous allez sur le Vidal et que vous allez regarder sur le pamplemousse,

  • Speaker #0

    vous ne le verrez pas.

  • Speaker #1

    plein de médicaments vous verrez que ça n'agit que sur certains médicaments que sur certains médicaments en tout cas en cancérologie ça n'intéresse que les thérapies ciblées pas les chimios, pas l'immuno donc aucun problème du pamplemousse pour l'organothérapie pour les thérapies ciblées pardon pour les chimiothérapies ou l'immunothérapie c'est certaines thérapies ciblées où on va éviter le pamplemousse parce que vous allez rendre le médicament plus efficace il va être moins bien éliminé et vous risquez un surdosage, qui peut donner plus d'efficacité, mais aussi plus de toxicité. Donc c'est une contre-indication relative, et qu'il faut juste explorer et voir. Première chose, donc déjà on parle de jus de pomme de mousse, parce que le pépin de pomme de mousse, c'est les pépins, et du coup, c'est des antibiotiques qui n'ont rien à voir avec le fameux produit qui va interférer, qui donne ce goût amer, et donc il n'y a aucune interaction avec le foie à ce moment-là. Donc déjà, vous voyez, il faut faire attention. effectivement de quoi on parle dans le pamplemousse on parle du jus et non pas des pépins ensuite pour le pour le soja je peux pas partager l'écran mais j'ai sur moi sur mon écran je vous mets toujours sur mon bureau j'ai la lettre du scénologue le résumé de la lettre du scénologue 2016 la lettre du scénologue c'est un revue médicale normalement la plus due par les gynéco-cancérologues En tout cas, c'est une des revues qui doit être la plus lue par eux. Elle fait le point. Si vous lisez, je vous dis le résumé, mars 2016, mise au point, soja, cancer du sein. Le soja est source d'isoflavones, ce sont des phytostromes, très bien, qui peuvent donc se fixer sur le récepteur et qui ont des effets physiologiques. Mais attention, se fixer sur le récepteur, c'est hyper stimulant. Au contraire, si on étudie les choses, c'est modulateur de l'activité de ces oestrogènes.

  • Speaker #0

    comme le tamoxyphène qu'on utilise au médicament ou le raloxyphène. Et donc, ils disent que ça se fixe sur le récepteur, oui, et alors, bien ou pas bien ? Alors, sous prétexte que ça se fixe sur le récepteur, tout le monde en a peur. Mais la réalité, ce n'est pas ça. C'est des études, on nous dit, on lit, qu'est-ce qu'ils disent ? Ah ben tiens, les études sont plus on prend de soja et moins il y a de cancer. Et plus on exposait tôt dans l'enfance et mieux c'est. Et si on a eu un cancer du sein, ça réduit les risques de récidive de 32% et de mortalité de 29%. Ils ne comprennent pas une hormonothérapie, parce que ça marche même dans les cancers non hormonodépendants. Et tout ça, pourquoi ? Parce qu'en fait, là aussi, encore une fois, on voudrait nous parler du soja en disant que c'est une phytostrogène. Sauf qu'il a plein de propriétés. Ce n'est pas qu'un modulateur d'activité des oestrogènes. Il est antioxydant, il est anti-angégénique. C'est-à-dire des propriétés anticancéreuses. Il va améliorer le métabolisme hépatique du foie pour les hormones. Il va améliorer l'utilisation des hormones par l'organisme. Il va mieux réguler cette utilisation au-delà des récepteurs avant. Il va favoriser la synthèse des protéines de transport de ces oestrogènes aussi. Il y a après neuf propriétés anticancéreuses du soja. Et donc au résultat, vous arrivez à ces études qui ne sont pas des il paraît que c'est des études. Là, c'est 5 000 femmes. Vous avez des études qui montrent que si on a une mutation génétique avec un risque de cancer du sein, si on prend du soja, c'est 60% en moins de risque. 60% ! Quand on sait que c'est des cancers qui peuvent augmenter le risque par 8, si vous divisez par 60%, c'est vous divisez par plus de 3 le risque. C'est énorme comme impact. Et voilà, et ça ce sont les études, c'est pas les on raconte que Donc c'est pas la solution finale absolue. C'est parce qu'on peut être allergique, on peut absolument détester. Mais là, on parle en plus d'alimentation, on ne parle même pas de complément. On parle simplement de manger cinq fois par semaine du soja, ce qui respecte les recommandations d'ailleurs de ne pas dépasser une quantité trop importante d'eux. Vous ne dépasserez jamais en mangeant une portion de soja par jour, c'est-à-dire mettons un verre de lait de soja par jour, vous ne risquez pas de dépasser les recommandations officielles de prise de ce qu'on appelle isoflavones qui sont dans le soja.

  • Speaker #1

    Oui, parce que là aussi j'avais tout arrêté en croyant bien faire.

  • Speaker #0

    Voilà, et sachant qu'en plus c'est recommandé par les sociétés savantes pour la rhumatologie, pour éviter l'osteoporose, que c'est recommandé pour éviter les problèmes cardiovasculaires, c'est pour éviter les problèmes cognitifs, donc ça joue un rôle multiple en plus aidant à par ailleurs. Vous savez qu'au Japon, en Chine, ils ne connaissent pas les problèmes de la ménopause.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    un mot. Donc c'est extrêmement moins fréquent.

  • Speaker #1

    Et c'est net.

  • Speaker #0

    La nutrition et le soja viennent avoir des effets très favorables. Ce qu'on oublie, c'est qu'il vient activer le récepteur des hormones, mais les récepteurs alpha ou bêta, il y en a deux. Et les récepteurs alpha sont stimulants, c'est ça dont on a peur. Et il se trouve que le soja vient stimuler 500 à 1000 fois moins que les hormones naturelles. Donc du coup, il a un effet freinateur. Et il va sur le récepteur bêta, qu'on trouve sur les os, préférentiellement sur les os, le cerveau, l'estème cardiovasculaire. Et ces récepteurs bêta, il y en a aussi au niveau du sein, ils ont un effet, au contraire, calmant. Ça favorise la trophicité, ça nourrit les cellules. Elles sont mieux nourries. C'est pour ça que le soja et les hormones jouent un rôle nourricier pour l'organisme. Quand il y a la menopause, il y a un vieillissement accéléré pour la femme. Il y a l'ostéoporose qui augmente. Pourquoi ? parce que les hormones jouent un rôle nourricier pour tous les tissus du corps. Et quand ça manque,

  • Speaker #1

    ça manque.

  • Speaker #0

    Alors il faut compenser par d'autres choses. Mais les hormones ne sont pas mauvaises, elles ne sont pas dangereuses du tout. Non,

  • Speaker #1

    ce sont des messagers.

  • Speaker #0

    Ce sont des messagers nourriciers pour l'organisme. Ce sont des substances qu'on peut appeler adaptogènes, c'est-à-dire qu'elles permettent de mieux s'adapter. Ce sont les amortisseurs de la voiture. Ça rend la route bien plus agréable. Si vous essayez un karting sur la route, amusez-vous bien. C'est terrible. Sortie de route assurée, dès qu'il y a une bosse, c'est l'enfer. Dès qu'il y a un trou, l'horreur. Ça, c'est quand vous êtes sans hormones. C'est la vie sans hormones. Et c'est ce que vivent beaucoup de femmes avec les traitements d'hormonothérapie. Elles ont une voiture, elle n'a plus aucun amortisseur.

  • Speaker #1

    Je le vois avec des douleurs chroniques très fortes dans les mains, dans les épaules, dans les articulations. Donc peut-être en reprenant du soja, ça pourrait peut-être... calmer un petit peu.

  • Speaker #0

    Appelez-vous des choses qui veulent aider, après vous aurez intérêt à prendre des choses qui viennent nourrir, essayez ce genre de choses en tout cas. L'acidemis, le collagène... la vitamine D, toutes ces substances qui vont venir aider à nourrir, réduire l'inflammation, nourrir les articulations autrement qu'avec les hormones. Et si ça ne marche pas, évidemment, il y aura l'activité physique au sens de activité de relaxation, mobilisation. Je ne parle pas de forcément faire des efforts, mais de se mobiliser, de s'étirer. Ça va jouer un rôle, on le sait. Le sommeil va jouer un rôle super important, mais malheureusement, des fois, l'oronothérapie perturbe le sommeil. Il va falloir peut-être d'autres moyens comme la cohérence cardiaque, prendre des compléments qui viennent aider le sommeil. Et si on n'y arrive pas, s'adapter. Parce que c'est ça que j'explique bien dans le livre aussi. Moi, je m'occupe sans cesse de patientes qui, parfois, ne supportent pas l'hormothérapie. Et alors, on peut trouver des solutions. On peut moduler. On oublie des fois que, par exemple, un anti-hormatase, chez une femme qui a plus de 70 ans, on peut le prendre un jour sur deux. Parce qu'en fait, il est moins bien éliminé. Donc en fait, en prenant un par jour tous les jours, vous en prenez plus qu'une femme qui a moins de 70 ans. Alors ce n'est pas qu'on pourrait 70 ans, mais il y a une étude qui a montré qu'après 70 ans, le médicament étant moins bien éliminé, en en prenant un jour sur deux, ça marche aussi bien.

  • Speaker #1

    Et comment le savoir ? Parce que vous parliez d'élimination. Bon là, je prêche pour ma paroi, j'ai des problèmes de gamma-GT avec le foie dû à l'hormonothérapie, puisque je ne prends que ça. Et un antidépresseur, pardon. Et vous parliez de détoxifier le foie, justement, pour aider le foie à mieux métaboliser ses produits.

  • Speaker #0

    Oui, et donc ça existe, c'est connu. On sait depuis plus de 20 ans, très bien documenté, que le foie est très important. C'est notre centre à dépuration, on le sait bien. Mais qui va éliminer bien ou mal les médicaments, mais aussi les hormones. Et on peut donner des choses qui sont aidantes. Et des choses que la sagesse populaire savait, comme les brocolis, c'est bien pour éviter les cancers du sein, de prostate. Eh bien oui, les brocolis, mais ce n'est pas que les brocolis, tous les joues, les crucifères. Et on peut élargir au radis, la roquette, le cresson, qui est le plus offiche en fait, même d'ailleurs, des végétaux comme ça, riches en substances qui vont aider le foie à détoxifier. Alors en plus, c'est neutralisant de beaucoup de polluants qu'on trouve dans l'environnement. les nitrosamines, les étouts cardiopolycycliques, ça les neutralise directement et ça aide le foie à les éliminer, par deux moyens. Et pour les hormones en particulier, ça va aider le foie à éliminer comme il faut les hormones. Pour comprendre, c'est l'image que je donne souvent, c'est comme si on considérait le foie comme une plaque chauffante et tout va aller sur cette plaque chauffante. Et si la plaque est trop forte, vous allez brûler vos graisses. brûler les hormones. Et rappelez-vous que, bien sûr, une graisse, vous prenez de l'huile de noix, c'est bon pour la santé, vous le savez. Mais si vous la brûlez, c'est plus bon. Eh bien, c'est pareil pour les hormones. En passant par le froid, les hormones peuvent devenir ultra toxiques. Et c'est là qu'on peut faire quelque chose. Et ce que la médecine allopathique ne fait pas, c'est qu'elle fait une chose intelligente, c'est qu'elle ferme le robinet en disant qu'il y a trop d'hormones. Mais elle oublie de vider l'évier. L'évier est bouché, c'est déjà important de fermer le robinet, évidemment, pour arrêter de... Mais il faut vider l'évier, il est bouché. Et l'évier, quand je dis ça, il est bouché, c'est que le foie est saturé, il ne fait plus son boulot, il n'élimine plus. Et quand je dis ça, c'est aussi le foie et l'intestin. Et si l'intestin, le foie des fois fait bien le boulot, mais l'intestin va malheureusement retransformer les polluants, les hormones qui ont été bien éliminées par le foie, elles arrivent dans l'intestin, elles sont retransformées. en substances toxiques, elles sont réactivées.

  • Speaker #1

    Et elles reviennent.

  • Speaker #0

    C'est un cycle qu'on appelle antéro-hépatique, entre le foie et l'intestin, et ça ne finit pas, on n'arrête pas d'éliminer. C'est ça, je le dis, les vieilles bougées. Et ça, on le sait sur le plan médical. Mais rien n'est fait. En tout cas, la médecine allopathique ne sait pas agir là-dessus, alors que la médecine dite fonctionnelle, qui est une science beaucoup plus récente qu'à moins de 20 ans, qui est très méconnue, enseignée dans peu de facs en France, J'ai fait d'ailleurs le premier cours d'oncologie intégrative à Montpellier avec le docteur Garnier, Nathalie Garnier. C'était il y a trois semaines. On a fait le premier cours d'oncologie intégrative dans un diplôme universitaire de médecine anti-âge. C'était une façon, parce que le cancer, maladie du mauvais vieillissement de la cellule, c'était une bonne façon d'aborder les choses. Ça rentre dans les... Je suis en train de dire ça pour dire que ça commence à rentrer à la faculté de médecine, dans les enseignements, post-universitaires en tout cas, après la thèse. Il y a du boulot, mais ça commence à rentrer.

  • Speaker #1

    Ça avance. C'est une bonne nouvelle, surtout pour les générations futures. Nous avons déjà fait ce chemin, mais toutes celles et ceux qui malheureusement l'emprunteront également. Et vous parliez, en détoxification, est-ce qu'on pourrait dire que les tisanes détox traditionnelles que l'on prenait, on peut toujours les utiliser pour aider le foie ou est-ce qu'il faut faire attention avec certains ? certaines plantes, je pense à l'artichaut, pissenlit, enfin toutes ces plantes amères collées.

  • Speaker #0

    Oui, on peut, parce que c'est bien général, disons que ça ne va pas être complet. Ça ne va souvent apporter qu'une partie du problème. C'est comme si je disais, le foie est censé épurer les plastiques, les métaux lourds, les médicaments, les hormones, et qu'en prenant cette isane, en général, vous n'allez agir que sur une partie des choses. Et donc, suivant la situation... Vous devez être plus pointu et aller voir quand même quelqu'un qui est formé, son naturopathe, un médecin, un esthéticien qui a été formé à ces techniques de médecine fonctionnelle pour que vraiment, il vous donne ce qui paraît plus pertinent. Après, il ne faut pas oublier une chose, je l'explique aussi, c'est que parfois, en détoxifiant le foie, c'est comme si vous vouliez vider le centre de la cheminée et vous y allez et vous soulevez toute la poussière.

  • Speaker #1

    On largue.

  • Speaker #0

    et relargué dans le corps à fond. Alors là, oui, ça va, d'accord, vous allez nettoyer, mais vous allez en mettre partout aussi. Donc là, c'est par exemple notamment l'intestin qui va prendre, parce que tout d'un coup, c'est comme si vous preniez l'éponge crasseuse qui est le foie, vous appuyez pour enlever tout le jus dégueulasse qu'il y a depuis 40-50 ans, vous faites votre détoxication, mais vous enlevez tout le jus dégueulasse qui part dans l'intestin et qui se retrouve agressé par un truc absolument abominable. Donc c'est là qu'il faut y associer parfois. Surtout quand on commence une détox, y aller doucement, peut-être un jour sur deux, et puis y associer ce qu'on appelle des chélateurs, des choses qui vont accrocher, absorber ces mauvaises substances. J'utilise le mot de swiffer, prendre un swiffer naturel, pour prendre ces choses-là et les amener dehors, pour ne pas qu'elles irritent l'intestin. C'est par exemple la chlorée, la spiruline, l'acide hypoïque, des substances comme ça qui vont... La zéolite, qui est une... ou l'argile, tout ça qui va prendre les choses et les amener dehors. Donc c'est à faire, à mon avis quand même c'est bien de se faire accompagner, mais on peut faire des choses ponctuellement sans danger. Mais si on veut une efficacité dans le long terme, ça se réfléchit plus.

  • Speaker #1

    Oui, de voir quelqu'un qui est spécialisé, donc des naturopathes, même si la mévilude, qui était la lutte contre les sectes, se levait contre la naturopathie et contre les... Les praticiens,

  • Speaker #0

    les naturopathes. Son rôle, sa compétence, c'est les sectes. Ce n'est pas la santé, ce n'est pas la médecine. Elle n'est pas compétente dans ce domaine-là. Elle est compétente dans le problème des sectes. Après, qu'on trouve des charlatans partout, bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y en a partout.

  • Speaker #0

    On trouve des niveaux de compétence très variables en naturopathie, évidemment. Donc là, il faut vraiment, effectivement, les naturopathes, c'est leur niveau de compétence. Ce qui compte, c'est de trouver des gens qui ne sont pas le diplôme qui fait le problème, c'est le niveau de compétence. Et ensuite... Dans quel cadre on le fait ? C'est comme tout, médicament peut faire très mal et faire du bien. Un couteau peut tuer ou couper du pain. Comment on utilise des choses ? Ce n'est pas parce qu'on est naturopathe que c'est dangereux, c'est après comment on utilise la naturopathie et que le naturopathe reste bien dans son cadre, qui est accompagner la santé et non pas traiter les maladies. Si c'est un naturopathe qui prétend traiter les maladies, je pense qu'il faut faire attention. Il faut... Faire attention à des thérapeutes, des thérapeutes comme ça, qui s'occupent d'accompagner la santé, ce n'est pas la même chose que d'accompagner le traitement de la maladie.

  • Speaker #1

    De toute façon, un conseil que je donne, c'est si vous allez voir un praticien de technique complémentaire qui vous dit je guéris fuyez à toute jambe. Ce sont les médecins qui guérissent, nous nous accompagnons, nous vous aidons à… aider votre corps à intégrer les médicaments, à aller mieux avec tout cela, et surtout, jamais on ne dit arrêtez votre traitement, et si vous avez un doute, parlez-en à votre médecin ou à votre oncologue.

  • Speaker #0

    Même nous, on ne guérit pas, nous sommes des soignants. On soigne, et après on met dans la bonne direction, mais on n'est pas des guéritous comme on dit dans le sud-ouest.

  • Speaker #1

    J'avais entendu la médecine n'est pas une science exacte parce que justement elle travaille sur l'homme et dans son niveau holistique il n'y a pas que le corps, le corps n'est pas qu'une machine que l'on peut... Enfin, guérir, que l'on peut réparer comme un mécanicien répare un moteur, mais il y a tellement d'autres choses. Et c'est là où on travaille sur l'épigénétique. Donc, vous parliez de l'importance de tout ce qu'il y a autour de l'environnement. Et en détox, vous parliez également beaucoup du jeûne, que j'utilise déjà depuis plusieurs années d'ailleurs. Donc là, c'est aussi une piste très intéressante pour avancer.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est... Je peux parler effectivement que de, là où on a des preuves, du jeûne intermittent court. Le jeûne long a de l'intérêt, mais je n'ai pas de preuves à vous apporter, donc je n'en parlerai pas. Sur le jeûne intermittent court, là on a des preuves. Par exemple, le cancer du sein, après un cancer du sein, le simple fait de faire un jeûne nocturne de 13 heures, entre le repas du soir et du matin, et attention, c'était manger tôt, vers 18 heures. on a 36% de récidive en moins. Pour le cancer de prostate, en prévention du cancer de prostate, c'est une étude espagnole, si les hommes mangeaient tôt le soir, et bien qu'ils faisaient un jeûne au moins 13 heures, il y avait 46% de risque de cancer de prostate en moins. Et si, par contre, ils faisaient un repas plutôt tard le soir en mangeant le petit dîner du matin après 8h30, ça ne donnait que 23% de réduction de risque. ça donnait quelque chose, mais moins bien. C'est logique parce que le matin, à 8h, on est programmé. Là, on s'est fait le cortisol et le cortisol va déclencher la sortie du sucre. Donc, vous n'êtes plus à jeûne. Vous mangez ou pas, à 8h, vous n'êtes plus à jeûne. Et autour de 8h, hors solaire. Donc, c'est juste de le savoir. C'est mieux le jeûne nocturne. Après, vous avez vu, j'ai dit 23% au moins, donc ça fait quand même quelque chose de faire un jeûne. Après, il y a la technique qui a été faite parce que peut-être que ça ne vous convient pas de ne pas manger le soir. Il y a une autre étude intéressante en prévention de cancer du sein. C'était des patientes qui mangeaient méditerranéen, donc une diète qui est saine, et deux jours par semaine d'affilée, elles ne faisaient qu'un seul repas le matin et le midi. Un seul, et pas un repas gargantue, est-ce qu'un ? qui correspondait finalement à un tiers de calories, comparé à 100%. Donc seulement un repas. Et en faisant comme ça deux jours d'affilée, au bout d'un mois, on voyait une petite perte de poids, je crois même pas un kilo, mais une régulation du sucre et surtout de l'insuline, qui est, on le sait, un facteur de croissance pour beaucoup, pour près 80% des cancers. Et on voyait une modification épigénétique du fonctionnement de gènes, qui était justement... enclenché pro-cancer, pour rester simple. Mais au bout d'un mois, on voyait une modification du risque de cancer du sein. Donc, vous voyez, des moyens différents. Trouvez celui qui vous convient, le jeûne nocturne, un jeûne prolongé, peut-être un jeûne une fois par semaine. Le tout, bien sûr, c'est de vérifier que vous n'êtes pas dénutri, ça c'est sûr. Mais s'il n'y a pas de dénutrition, c'est des moyens qui sont utiles en prévention de récidive. en prévention de cancer tout court, et qui peuvent certainement apporter quelque chose aussi pendant les traitements, dans la mesure où, encore une fois, il n'y a pas de dénutrition.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant ce que vous dites. De même que le fait d'avoir un indice de masse corporelle trop important crée de l'inflammation, par le fait même des cellules graisseuses. Et ça, c'est une chose à savoir, c'est intéressant, et pas pour dire qu'il faut maigrir. Il y a plein d'effets secondaires très intéressants sur le fait de ne plus être en surpoids, mais ça intervient également dans la genèse ou la continuité du cancer. Donc il y a plein de moyens de prévenir l'arrivée du cancer, de mieux vivre pendant les traitements et surtout d'éviter des récidives au maximum.

  • Speaker #0

    Oui, mieux comprendre pour mieux agir. C'est vrai qu'être en conscience de quelque chose, ça aide. Oui, parce que... Quand on réalise que quelque chose nous fait du mal, on arrête de le faire. Et quand on comprend mieux, on parle de surpoids, que ce n'est pas qu'un problème de surpoids ou d'esthétique, ce n'est pas ça. C'est que là, quand on regarde la mécanique de la synthèse des hormones, par exemple, les hormones masculines sont sécrétées au niveau… Elles sont en circul, vont au niveau des graisses. Au niveau des graisses, il y a l'aromatase, cette enzyme qu'on va bloquer par les anti-aromatases, les médicaments. Cette aromatase est augmentée dans sa fabrication s'il y a beaucoup de graisses. Donc quand il y a de l'inflammation, elle est augmentée dans sa synthèse s'il y a de l'insuline, autrement dit s'il y a beaucoup de sucre. Donc quand je viens de dire ça, vous avez l'explication de pourquoi le surpoids favorise aussi, favorise, je n'ai pas dit provoque, mais favorise le cancer du sein. Pourquoi l'inflammation favorise le cancer du sein ? Pourquoi le manque d'activité physique favorise le cancer du sein ? Pourquoi le sucre pris de façon excessive favorise le cancer du sein ? Voilà, il n'y a pas besoin de faire dix mille études, et c'est écrit dans la physiologie et dans l'élection, on comprend comment se font les choses. On comprend et on y va, on fait ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    J'entendais aussi beaucoup de femmes dire Maintenant, je ne mange absolument plus de sucre. Or, le corps a besoin de sucre, pas forcément de sucre blanc transformé, mais a besoin du miel, des choses plus naturelles et si possible bio. Donc, on en revient à manger naturellement, le plus bio possible pour éviter des pesticides et surtout tous ces polluants dont vous parlez. que l'on retrouve déjà dans l'air, puisque maintenant nous vivons dans un monde pollué, mais également dans l'eau et surtout dans tout ce que nous nous apportons dans les maisons, que ce soit produits d'entretien, produits cosmétiques, pesticides, dans la nourriture que l'on achète toute faite ou qui vient de pays où il n'y a pas de normes sur les pesticides. Déjà je pense... réfléchir à ce que l'on mange, manger plus sainement, essayer de manger plus sainement et faire notre cuisine nous-mêmes. Déjà, ça enlève beaucoup de...

  • Speaker #0

    On sait qu'on en parlait au congrès, donc j'invite les gens à regarder les vidéos qu'on a sur Ressources. On a fait le congrès en novembre. Le professeur Anne-Marie Roussel, qui est professeure de biochimie à l'Université de Grenoble, faisait le point sur les aliments transformés, ce qu'on appelle l'alimentation industrielle. Le simple fait de manger 10% d'aliments industriels, c'est 14% de cancer du sang en moins. C'est 10% de cancer tout court, tous les cancers confondus. Alors, ce n'est pas que vous enlevez 100%, que ça fera 100%, mais 10%, c'est déjà la partie la plus importante. Rien qu'en réduisant de 10%, vous réduisez 10% de cancer. Après, on parlait de sucre, mais il y a sucre et sucre. Parce que si vous prenez du miel, c'est un sucre qui ne va pas augmenter l'insuline.

  • Speaker #1

    Non, je dis du vrai miel, fait par des apéritifs, pas du miel transformé, acheté au supermarché.

  • Speaker #0

    Pas plein de sucre, justement. Et donc, c'est important de quel sucre on parle. Si on parle de sirop de maïs ou si on parle de sirop d'agave, ce n'est pas pareil. vous n'aurez pas du tout le même impact. D'ailleurs, le sirop d'agave sera plus sucrant au sens où le goût sera plus prononcé, donc vous en mettrez moins. Donc, il y a plein d'astuces et de choses à comprendre pour mieux manger. Et ce n'est pas plus de sucre, parce que vous êtes obligés d'avoir du sucre pour que ça marche. Les protéines ne sont pas utilisées. Le cerveau ne marche qu'au sucre. Il ne peut pas consommer les protéines et les graisses. Il ne marche qu'au sucre. Vous êtes obligé d'en avoir. Après, il y a les porcétogènes qui sont un moyen pour le cerveau. Du coup, il faut faire une façon d'alimenter différente. Bref, en tout cas, la façon de manger est essentielle. Quand on sait qu'en mangeant bio, vous allez effectivement manger des aliments qui sont plus riches en compléments anticancéreux, en antioxydants notamment. il y aura plus d'oméga 3, il y aura plus d'antioxydants, plus de vitamines. Et puis si vous mangez chimique, il y aura plus de pesticides. C'est l'étude française 2018 qui montre que si vous mangez beaucoup bio comparé à peu bio, c'est 25% de cancers en moins. Et dans le cancer du sein, c'est 34%. Dans la lymphome, c'est 73% de risques en moins. Et c'est tellement logique puisque c'est l'immunité qui sert des beaux-oeuvres. Donc c'est elle qui va aller chercher les pesticides et qui les transporte. et qui du coup s'intoxiquent et ça donne les cancers du système immunitaire et l'infome et l'hélozémie. Donc il y a une logique extrême, 25%, je crois que vous réalisez ce que ça veut dire. C'est dans les causes du cancer, quand on montre les causes du cancer, on montre que 68% de cancers seraient causés par le tabac. Moi je suis en train de vous dire que 25% des cancers sont causés par l'alimentation industrielle. C'est-à-dire que c'est 110 000 cas en moins si on décidait. Moi, comme je le dis, je suis président, 49-3 immédiat, on mange en maintenance et on mange bio et on aide les gens à se reconvertir, mais on mange bio. Voilà, point. Eh bien, 25 de cancer, 110 000 cas en moins par an si on décide ça.

  • Speaker #1

    Vous prêchez une convertie. On préfère donner de l'argent à des agroalimentaires pour faire de la pub.

  • Speaker #0

    Mais dans le sens de donner des solutions à chacun. Là, il y avait la... Donc, Adbiome, Penseinfo qui m'a interviewé, je leur ai donné une solution, ils ne l'ont pas donnée à tout le monde. J'aurais dit, mais si vous mangez bio, c'est déjà... 50% de pollution au cadmium en moins. Donnez cette solution à tout le monde. Pourquoi vous n'en parlez pas ? C'est une solution que chacun peut choisir de prendre. 48% des gens sont toxiques au cadmium en France, 18% des enfants. Manger bio, c'est déjà réduire de moitié ce risque.

  • Speaker #1

    C'est impressionnant quand on se rend compte de tout ce que l'on peut avaler. Je dirais comme produits qui favorisent le cancer, qui nous amènent le cancer.

  • Speaker #0

    Vous avez vu que j'ai cité l'étude qui a été faite en 2005, donc c'est vieux, sur le cordon ombilical des enfants, on l'analyse, il y a 217 substances, et on ne trouve que ce qu'on cherche d'ailleurs. Donc on pouvait sûrement en trouver encore plus. 217, dont plus de 190 cancérigènes. Et le bébé, il n'est pas né. Et donc, il dit, il aura beau avoir une vie magnifiquement saine, mais n'empêche que pendant tout le temps de la croissance intra-utérine, il aura été abreuvé peut-être de DDT, de PCC, de VANS.

  • Speaker #1

    Enfin, voilà. Donc, je ne vais pas abuser de votre temps, puisque c'était très, très intéressant. Vous voyez, moi, j'avais mis des notes partout, mais je crois que c'est tellement plus intéressant de parler de... à cœur ouvert et vraiment on sent votre passion sur ce sujet de transmission. Donc je vous conseille encore une fois ce livre Oncologie intégrative, du cancer vers la santé pour comprendre ce qui vous arrive si malheureusement vous vivez un cancer et surtout comment éviter les récits libres et comment aller mieux, je dirais dans votre tête mais dans votre corps puisque tout est lié. Et donc, vous trouverez les coordonnées des centres ressources dans la description de cet épisode, si jamais vous voulez les joindre.

  • Speaker #0

    Voilà, les joindre, aller sur le site et voir les vidéos. Il y a plein de vidéos extrêmement utiles, l'hormonothérapie, il y a trois fois une heure pour expliquer qu'est-ce qu'on peut faire en complément de traitement, mieux comprendre le traitement. Vous pouvez pousser les choses, aller plus loin. Et comme on dit, mieux comprendre pour mieux agir, devenir plus conscient et devenir acteur. Et après, je vous invite à être des ambassadeurs.

  • Speaker #1

    Je suis avec ça et je vais en parler. Vous avez des cercles de malades. Je disais qu'il y a ça et qu'il est très bien. Pour faire passer cette parole, parce qu'il est destiné à tout le monde. N'ayez pas peur des premières pages qui peuvent vous paraître très techniques, mais vous pouvez les passer et aller directement à la vulgarisation. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à les lire. Mais sinon, lisez la seconde partie. Voilà. Je vous remercie beaucoup, docteur, de votre participation à cette interview qui, je pense, aidera énormément de gens.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour votre invitation. Désolé pour le bruit là qui est autour. Merci pour l'invitation. Et puis, prenez bien soin de vous. Vraiment.

  • Speaker #1

    Vous m'avez enlevé les paroles de la bouche. Prenez bien soin de vous, vous tous. Au revoir et merci beaucoup. Et je vous donne rendez-vous pour le prochain épisode de ce podcast, dans lequel je recevrai Ambre, casseau de or, qui vous parlera du parcours qui mène à soi, ou comment se retrouver, ainsi que ses valeurs profondes, pendant et après la maladie. À bientôt !

Description

🔥 Si vous vous posez des questions sur le cancer et les manières de le prévenir, cet épisode est fait pour vous : j'y rencontre le dr Mouysset qui a écrit un livre qui m'a (enfin !) donné des réponses concrètes à des questions auxquelles les oncologues répondaient de manière trop évasive à mon sens ("c'est dû à l'hormonothérapie", "il ne faut pas"...).


😡 Ma soif de comprendre m'a fait découvrir son livre qui, même s'il peut paraître rébarbatif car très "médical", n'en est pas moins également un très bon ouvrage de vulgarisation pour les néophytes (il suffit de passer les explications "techniques" ;-) ).


⚡Et cette découverte m'a amenée à lui proposer un échange dans ce podcast, afin que vous puissiez, vous aussi, bénéficier de son approche humaniste du cancer, qu'il partage au travers de son implication sur les réseaux sociaux.


🔥 Le docteur Jean-Loup Mouysset, oncologue de renom et fondateur de plusieurs centres Ressource dans toute la France à ce jour dans toute la France, a créé le concept d'oncologie intégrative.


🔥 Dans cet entretien, il reviendra sur beaucoup de choses que nous pensions connaître et nous donnera son avis sur

  • la manière de mieux soigner les malades,

  • l'importance d'écouter les patients,

  • l'importance du soja dans la prévention pré et post-cancer (eh oui !),

ainsi que de nombreuses autres choses telles que le fait de vous écouter, de prendre soin de votre vie, de mettre en place des gestes simples peut diminuer les risques de récidive.


Et si vous désirez en savoir plus sur lui, découvrez :





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Bonjour à tous, et bien aujourd'hui j'ai l'honneur et le plaisir de recevoir le docteur Jean-Loup Mouisset, qui est oncologue depuis plus de 25 ans, qui a sorti un livre que j'ai dévoré, qui s'appelle L'oncologie intégrative du cancer vers la santé qui d'ailleurs m'a appris des choses que personne ne m'avait dites depuis deux ans que je fais ce parcours cancer et après cancer. Le docteur Mousset est justement à l'origine de l'oncologie intégrative qui prend en compte la totalité du patient et les accompagnements non médicamenteux pour aider les personnes. à traverser cette période du cancer, je dirais dans les meilleures ou les moins pires conditions possibles.

  • Speaker #1

    C'est ça. Merci beaucoup de votre invitation. Je me présente, je suis oncologue médical, ça veut dire que je m'occupe des traitements médicaux du cancer. Il y a l'oncologue radiothérapeute qui s'occupe de la radiothérapie. Moi je m'occupe des traitements chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapie ciblée. Et je m'intéresse, c'est ma spécialité dans la spécialité, à ce que j'appelle l'accompagnement thérapeutique. Pour moi c'est la dimension qui permet de replacer l'humain au centre de la problématique, c'est-à-dire s'occuper de la personne et non uniquement de la maladie. Donc la personne qui a un cancer, mais pas... qui est un cancer. Donc, qui n'est pas un cancéreux, mais qui est une personne qui est touchée par le cancer. Et ça, ça m'intéresse effectivement depuis 30 ans, depuis que je suis entré dans... Je me suis occupé de personnes touchées par le cancer. C'était mon focus. Et ça aboutit effectivement, aujourd'hui, on peut l'appeler l'oncologie intégrative. avec un focus pour moi, parce que l'oncologie intégrative c'est extrêmement vaste, mais c'est plutôt une posture qui est celle que je viens de dire, c'est-à-dire qui place résolument l'humain au centre de la préoccupation. On va s'occuper de la personne qui est malade, qui a été malade, et on va lui proposer en sus des traitements conventionnels, toutes les interventions non médicamenteuses, peut-être d'autres médecines comme la médecine chinoise. ayurvédiques, tibétaines, etc., qui peuvent s'implémenter en intelligence avec la démarche conventionnelle pour améliorer les résultats, que ce soit en termes de tolérance, en termes d'efficacité même, parce qu'il y a un impact aussi sur la qualité des résultats médicaux, ce n'est pas seulement sur la tolérance. Et il y a un bénéfice qui est juste fondamental et primordial, c'est que ça replace l'humain complètement au centre des soins. Donc ça, c'est, je pense, le point capital.

  • Speaker #0

    Oui, et je confirme parce que je l'ai vécu, mais du mauvais côté de la chose, à tel point que j'ai dit à un oncologue, vous êtes un très bon technicien, mais vous n'êtes qu'un technicien. Vous savez très bien soigner la maladie, mais vous ne soignez pas le malade. Et c'est vrai qu'en tant que malade, pour nous, c'est une double peine. parce qu'on n'a pas demandé à être malade, je dirais même une tripe, parce que notre corps, notre temps ne nous appartient plus, puisque évidemment on le dépose entre vos mains pour que vous nous aidiez à guérir, pour que vous nous guérissiez avec vos soins. Mais si en plus on met de côté notre personnalité en disant vous faites ça et puis vous ne connaissez pas, vous n'avez rien à comprendre et même pire, moi j'ai vu dans un CHU et même dans plusieurs, puisque j'ai… pas mal de témoignages, des personnes qui me disent, mais il y a un refus catégorique d'imaginer que l'on puisse aider avec de l'aromathérapie, avec d'autres choses. Pour certains soignants, c'est inenvisageable. C'est vraiment du n'importe quoi et ça n'a aucun intérêt. Ça évolue, heureusement.

  • Speaker #1

    Oui, ça évolue, heureusement, mais il n'y a pas cette culture. Il y a vraiment une culture du soin, de la maladie. Et la médecine allopathique n'a pas la culture d'autre chose que la maladie. Elle est très mal armée pour la prévention, très mal armée pour accompagner les troubles fonctionnels. Elle est très armée pour l'aspect mécanistique. des choses et extrêmement puissantes. Moi, je suis oncologue médical, je rappelle, demain je suis à la clinique, je m'occupe. Donc, je suis tous les jours, j'utilise les médicaments, mais on peut les utiliser de manière quand même différente en s'adaptant à la personne. Ce qui fait que hier, je vois une patiente, un monsieur qui refusait des soins depuis des années, il a un cancer du rectum avec des métastases. J'ai utilisé les mêmes médicaments que les autres, je lui ai proposé les mêmes, mais c'était... présenté différemment et du coup, il comprenait, acceptait cette thérapeutique. Et moi, j'acceptais aussi qu'il implémente des choses, certaines que je ne connais pas d'ailleurs, des compléments à la thérapeutique. Une fois qu'il m'a expliqué ce que je faisais, c'est bon, ça venait pas s'opposer, ça venait en intelligence, en tout cas pas en contre-traitement. Mais du coup, ça change tout parce que pour lui, il se sent entendu. Et on va pouvoir utiliser un médicament qui est froid, comme on dit, mais qui peut rendre grand service quand il est utilisé d'une certaine manière.

  • Speaker #0

    Oui, là, c'est tout votre travail de savoir quels médicaments utiliser, dans quel, enfin, quand et comment. Et c'est pour cela que nous allons vous voir, vous les oncologues, pour que vous puissiez traiter les cancers. Et justement, moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans votre livre, C'est un pavé, je reconnais. Je l'ai dévoré, alors pas totalement, puisqu'il y avait des sujets qui m'intéressaient moins et que j'ai survolé. Mais la première partie est vraiment l'explication détaillée de tous les phénomènes du cancer. Qu'est-ce que le cancer ? Comment il arrive ? Quelles sont les différentes causes ? Puisqu'il est multifactoriel. Comment est-ce qu'on peut déterminer quelle thérapie utiliser suivant le niveau des cellules cancéreuses ? Tout ça, c'est très bien expliqué. Et également, tous les impacts des différentes thérapies qui sont utilisées, les thérapies ciblées, la radiothérapie, etc. Et moi, j'ai trouvé ça très intéressant parce qu'enfin, je comprenais. Et j'en reviens à ce que vous dites. C'est qu'on ne nous explique pas, on ne nous entend pas, on ne nous écoute pas. Et quand on ne sait pas ce que l'on fait, on a confiance, on dit OK, mais il y a des fois qu'il y a quelque chose qui se brise et chez certaines personnes qui disent non. Non, parce que je ne sais pas, j'en peux plus, c'est trop lourd, c'est trop dur, je ne peux plus supporter. Je pense que c'est l'ensemble ou également la thérapeutique, puisque elles sont quand même très, très invasives et ont des effets secondaires. Et c'est dommage parce qu'il y a cette espèce de blocus qui pourrait être évité justement avec ce principe de l'oncologie intégrative.

  • Speaker #1

    Alors, en fait, pour répondre à ce que vous dites, c'est vrai que ça va paraître peut-être étrange, mais je pense qu'il faut recadrer l'histoire en se disant que le cancer… c'est quand même un défi particulier, c'est une maladie particulière dans le sens où elle confronte à la souffrance, comme toute maladie, mais elle confronte à l'existence, à la mort, donc à l'existence. Et donc on est dans un défi existentiel et on doit s'élever, c'est-à-dire qu'on ne peut pas se cantonner, à mon sens, à regarder uniquement l'aspect technique, la maladie, et on est vraiment confronté à l'existence. Donc on doit élever le niveau, si je puis dire. On doit élever le niveau et ça veut dire qu'on doit aussi, en tant que médecin, accepter qu'on ne sait pas tout, accepter que la science a une connaissance aujourd'hui, mais on ne peut pas se contenter de ce qu'on sait aujourd'hui, dans la mesure où, par exemple, je suis là, je vais vous parler, quelqu'un qui me téléphonait, qui a un cancer du pancréas, et qui a ses marqueurs qui ont augmenté, donc qui est inquiet. Quand on sait que sur le papier, son pronostic, si on va sur Internet, on regarde les pronostics des études, c'est 15 mois d'espérance de vie en général dans les études, et des fois moins, 12-15 mois. Mais ça, je veux recadrer tout de suite en disant, attention, ça c'est juste le pronostic lié au traitement à lui tout seul. Et ça n'inclut absolument pas tout ce que la personne pourrait faire en plus à côté. C'est fait exprès, c'est la médecine, on essaie de voir si le traitement marche ou ne marche pas, on compare. Mais ça n'évalue que l'impact du traitement. Or, il est prouvé de façon absolue aujourd'hui. par ce qu'on appelle la psychodoro-endocrino-immunologie, il y a beaucoup de publications sur le fait que, par exemple, le simple fait de ne pas être trop, de vivre seul, ça réduit le pronostic. Par exemple, le simple fait de prendre la vitamine D, en général, comme presque tous les cancers, vous allez améliorer le pronostic, peut-être que de 5%, mais dans le cancer du côlon, c'est 20%, dans le cancer du sang aussi. Donc, ces données-là ne sont pas intégrées du tout. Le programme d'accompagnement thérapeutique confère ressources, améliore au minimum, en général, tout cancer confondu, de 30% à le pronostic. Donc vous voyez que déjà, on passe de 15 mois à plus de 30%. Et il ne faut jamais oublier que c'est une moyenne. Et que dans le chiffre qu'on a donné, c'est le pire. C'est-à-dire, c'est le pire d'hier. Et quand vous êtes vous en 2024, évidemment qu'il y a des progrès qui se sont faits entre 2024 et 2020. Or, c'est les chiffres des personnes qui ont été malades en 2020 qu'on suit, et on constate que, tiens, trois ans après, il n'y en a plus que la moitié qui sont vivants. Donc, vous devez avoir ça à l'esprit. Ce sont les chiffres d'hier. On est en 2024, donc on est meilleur encore aujourd'hui. On peut faire mieux, rien que sur le côté médical. Mais il y a aussi tous les autres aspects qui ne sont pas intégrés.

  • Speaker #0

    Et c'est ça justement que l'on a dans votre livre, et c'est la seconde partie, et qui est vraiment très très intéressante.

  • Speaker #1

    La seconde partie, c'est ce que je veux dire, c'est qu'il y a des choses qui ne seront pas du même niveau de preuves scientifiques, mais on ne peut pas attendre cinq ans, quand on est confronté à un cancer du pancréas par exemple, je ne peux pas attendre cinq ans pour savoir si c'est bien ou pas de faire ça. Par contre, évidemment, je ne peux pas faire de bêtises, ok, je ne peux pas non plus faire des bêtises. Mais il y a un moment où on a des faisceaux de conjonction qui font dire Ok, ça c'est au pire pas dangereux, ça fera peut-être quelque chose de bien. Il y a même des fois des études qui montrent que ça va, il y a un niveau de preuve qui devient intéressant. Il n'y a pas le consensus scientifique. Si je prends l'exemple du curcuma, en 2008, quand David Saran-Schreiber écrit son livre et qu'il parle du curcuma, il n'est qu'un professeur en neurosciences, en neuropsychiatrie. Il est patient-expert puisqu'il a été malade d'un cancer. Il a fait le travail de synthèse de la science, justement, sur le curcuma. Et donc, il y a assez de preuves pour dire que l'inflammation est importante. D'ailleurs, un an après, dans Nature, donc une des plus grandes revues scientifiques, eh bien, il y a un chercheur qui amène des preuves pour dire qu'il faut intégrer l'inflammation comme un élément qui intervient dans la cancérogénèse. Et donc, vous voyez, un an après, il est déjà un peu moins flou, David Sangerberg. Et en 2011, il y a le consensus scientifique, la communauté scientifique est d'accord. Mais vous voyez que la vérité de 2011, elle est en retard largement sur la science, sur la vérité. La vérité scientifique, elle a largement un train de retard. Donc, dans l'oncologie intégrative, dans la mesure où on se met en posture, c'est le patient qui est au centre, eh bien, on ne peut pas attendre le consensus scientifique. On s'en sert, on le connaît. Évidemment que moi, en tant qu'oncologue, c'est essentiel que je connaisse bien la technique et le consensus. Mais après, avec ça, je m'en sers pour donner le meilleur au patient aujourd'hui, en 2024. Et ça, ça change tout parce que ça aboutit à des résultats qui sont effectivement bien meilleurs. Et ça aboutit à ces exemples d'une patiente comme Jocelyne, que je cite souvent, qui a un cancer du pancréas, qui a vécu dix ans avec un cancer du pancréas métastatique, avec Nicole, qui a un cancer du sein métastatique, au poumon, aux os, aux ganglions, depuis 14 ans, et qui n'a plus aucun traitement depuis 12 ans. Ou je me suis pris en photo avec une patiente que je suis depuis 9 ans pour un cancer du poumon métastatique, et qui a, ça fait 9 ans. Elle prend son comprimé et ça marche. Elle va très bien. Si je me tiens aux statistiques, elle devait vivre deux ans. Le traitement ne devait pas marcher plus de deux ans. Eh bien, ça fait neuf ans. Comme quoi il faut... Elle fait tout le monde bien. Mais il faut dire une chose. Elle a fait le programme d'accompagnement. Elle a fait le ménage autour d'elle. Elle a déménagé. Elle a changé sa vie. Elle me le dit clairement. J'ai tous ceux qui étaient toxiques, je ne les vois plus. Ça compte, évidemment. Les compliments qu'elle a pris n'ont pas empêché, encore une fois, d'avoir ces résultats-là inespérés.

  • Speaker #0

    Comme quoi il faut toujours garder espoir et se donner les moyens d'aider. Moi, c'est vraiment le message que je veux passer. Aidez-vous vous-même, aidez votre médecin, aidez votre corps en essayant des choses avec l'accord de votre oncologue. Évidemment, il ne faut pas faire n'importe quoi pour vous mettre en mouvement et puis pour vous aider. Et là, ce qui est merveilleux, c'est que vous avez créé des accompagnements autour du cancer, puisque vous avez créé un réseau de structures d'accompagnement, que dans les grandes villes pour l'instant, mais que vous avez écrit ce livre où tout est expliqué. Donc, on en revient aux fondamentaux, c'est-à-dire bien manger, bien dormir, bouger, faire de l'exercice physique. Alors, je vous rappelle qu'il y a les gyms, la Ligue contre le cancer qui fait au moins de la gym adaptée, mais vous pouvez marcher, vous pouvez… Moi, je collabore avec un… une start-up qui veut mettre sur le marché un programme de tennis de table virtuel pour à la fois traiter les problèmes cognitifs et à la fois, bien évidemment, faire bouger le corps. Et là, j'en sors un petit peu moulu. Mais il y a plein de choses pour bouger. Sortez votre chien, allez faire du jardin, parce que bouger, ce n'est pas forcément faire du sport, qui est souvent quelque chose de très… limitatif et qui fait peur quand on en parle parce que le sport quand on n'en a jamais fait de sa vie et le sport c'est intéressant aussi par exemple quand j'étais donc en recherche j'étais à stanford j'en ai profité j'avais

  • Speaker #1

    été un congrès de médecine fonctionnelle qui existait aux états unis et pas en france et c'était un congrès pratiquement sur l'activité physique partout c'était à la fin des années 90 donc vous dire ça fait longtemps que l'activité physique, on sait que c'est important. Oui. Dans la sérologie, dans le SIDA d'ailleurs, il y a encore sérologie. Et ce qui était assez intéressant et désolant, c'est qu'on commençait à faire du sport un médicament, avec pareil une forme de posologie standard, avec un nombre d'activités. Alors, il y a le gars qui se battait pour dire, il faut faire une demi-heure dans le cancer de prostate, dans le cancer du côlon, c'est 45 minutes. L'intensité doit être à un niveau de 4 mètres heure. L'autre, c'est 8. Oui, mais on peut faire 15 minutes à 12. Ça devenait uniquement axé sur l'aspect énergétique, effort. Or, le sport, si on regarde bien, c'est à la fois effectivement un aspect énergétique, mais pas que. Le muscle, et les muscles, c'est presque la moitié de notre poids corporel. C'est le plus gros organe du corps. Et ce n'est pas du tout fait que pour bouger. Ça régule l'inflammation, ça régule l'immunité. Ça régule sur le plan hormonal, ça sécrète une substance anticancéreuse, la diponectine, et ça vient au contraire bloquer la leptine, qui est pro-cancer. On a au moins ces quatre grands facteurs anticancers par les muscles, et qui vont être activés par l'activité physique, mais qui ne passent pas que par un effort intensif forcément. Donc l'idée, je pense qu'il y a derrière, et puis il y a un dernier aspect qu'on oublie, c'est l'aspect social qui peut y avoir aussi, parce que c'est un effort et un temps qui peuvent être partagés. Amener du plaisir, c'est plus sympa de faire un effort en faisant ensemble, en rigolant, que tout seul, en suant. Donc il y a ces aspects-là. Et du coup, on se rend compte que quand on perd de la qualité et de la puissance, en fait, quand on isole la fonctionnalité de quelque chose, qu'on tombe dans le piège de la médecine, encore une fois, conventionnelle, qui a cette force de, oui, on sait agir sur un problème intensément, mais attention à ne pas l'isoler. Sinon vous lui faites perdre tout hors contexte, vous lui faites perdre beaucoup de sa capacité, de sa puissance. Et du coup vous oubliez que les gens qui font faire du tai chi, du qigong, du yoga dynamique, ça peut être du sport tout à fait adapté à eux et qui correspond très bien. Et ils ne vont pas se culpabiliser parce qu'ils ne font pas 15 minutes de course. Non, ce n'est pas le sport qui leur convient. Et le but c'est d'habiter son corps, d'être vivant, d'être présent. Et c'est ça qui est la clé. Toutes les techniques de gestion du stress, quel est le commun de toutes les techniques de gestion du stress ? C'est le fait de ramener la personne ici et maintenant. La peur n'est toujours que dans le futur, que dans la projection. Elle n'existe pas dans le présent pur. Donc dès qu'on va ramener la personne profondément à qui elle est ici et maintenant, on va avoir un impact extrêmement puissant. en termes de gestion du stress et autres. Mais au-delà de ça, on va ramener vraiment de la vie et non pas de la survie.

  • Speaker #0

    Ouvrir, comme vous disiez, la socialisation, parce que pour l'avoir vécu, quand on a passé plusieurs mois, voire une année totalement, je dirais, pas enfermée, mais où on vit cancer, où on mange cancer, où notre planning est déterminé par les consultations, par les traitements, quand on se retrouve après, on est totalement désemparé, quand on n'a pas un accompagnement qui vous suit, parce que c'est dur. de se re-socialiser surtout dans un corps qui n'est plus le même, avec des limitations, avec des traitements éventuellement. Et c'est là où ce côté socialisation est très très important pour se permettre de revoir d'autres personnes, d'autant plus qu'il y a souvent un isolement par le fait même des peurs que chacun projette dans le cancer. Et c'est ça aussi dans notre société, je discutais avec quelqu'un je crois qui était d'Afrique du Nord qui disait Mais chez nous, le cancer, c'est une maladie. Il n'y a pas toute cette peur que l'on a en France et en Europe autour vraiment du cancer. J'ai un cancer, je vais mourir. Et comme vous le disiez dans le livre, dans le langage des oiseaux, une tumeur, c'est tu meurs.

  • Speaker #1

    Oui, c'est là qu'on voit qu'il y a un vrai problème pour le monde médical quand même. Il doit réfléchir. Il n'y a pas de centrique que sur la maladie. Comment on a eu l'idée de traduire tumor qui est un mot américain, tumor par tumeur Qui a eu l'idée de faire ça ? Et comment ça se fait que le monde scientifique, médical a accepté de dire tiens, on va garder cette dénomination Il y a un mot derrière, ça a du sens. Ce n'est pas normal, il ne faut pas dire à quelqu'un je vais vous guérir de votre tumeur Ça veut dire que vous ne tenez pas compte des lois du subconscient qui comptent. Après, je ne peux pas dire que c'est, heureusement, ce n'est pas déterminant complètement, mais bon, ça contribue à jouer un rôle ou pas favorable. Donc les mots sont importants qu'on va utiliser. Quand on sait, là je l'ai mis dans le livre, j'ai montré ces études qui sont intéressantes, on voit des souris exposées au stress permanent. Alors, stress et impuissance, en fait. Le stress et l'impossibilité de sortir de ce stress. Eh bien, qu'est-ce qui se passe ? On voit un cancer qui se développe de façon démultipliée comparé à celles qui sont tranquilles. Je vais vous montrer une étude récente dans le cancer du poumon où l'immunothérapie, qui est un traitement du cancer du poumon, marche moins bien, deux fois moins bien, si la personne est en stress permanent comparé à celle qui vit sereinement. relativement sereinement bien sûr, mais sereinement c'est traitement. Donc on voit qu'il y a un enjeu qui est très intéressant, bien sûr c'est de s'occuper du traitement, mais pas que, parce que ça compte énormément sur le résultat thérapeutique. Et c'est vrai pour des choses qui peuvent paraître banales, comme par exemple je fais une immunothérapie encore une fois et je prends du paracétamol. ça réduit de 30 à 40 l'efficacité d'immunothérapie. Il y a une explication, c'est que le paracétamol va être éliminé par le foie, le foie va utiliser le glutathion pour éliminer le paracétamol, c'est un antidote pour le paracétamol, mais le glutathion c'est l'antioxydant le plus important pour l'immunité. Donc c'est comme si vous étiez en train de prendre du paracétamol, de prendre à l'armée, à la police, son gilet pare-balles pour vous défendre à vous, et elle, elle doit se défendre sans gilet pare-balles. Donc si vous savez ça, ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas prendre du paracétamol, mais vous pouvez prendre du paracétamol, mais vous prenez en même temps de la N-acéticistéine, c'est un complément, c'est le simple mycomiste frumucide, qui va permettre de régénérer le glutathione. Si vous prenez votre paracétamol, vous avez le droit, mais vous ne privez pas l'immunité de ce dont elle a besoin. Vous lui apportez en même temps ce qu'il faut. Et votre immunothérapie marchera aussi bien. Ce sont des petits détails. La vitamine D, pareil, on pourrait rajouter. La vitamine D, essentielle pour l'immunité. Vous êtes en train de donner une immunothérapie à 2 000 euros et vous avez oublié de donner de la vitamine D, qui est juste essentielle pour l'immunité, pour qu'elle fonctionne bien.

  • Speaker #0

    Alors déjà, je dirais... Moi, jamais on ne m'a parlé d'immunité dans le cancer, de la réponse immunitaire. dans la création du cancer et la lutte contre le cancer. Je l'ai découvert là, j'en avais entendu parler, je l'avais traversé, mais je n'avais pas compris que le cancer était une maladie du système immunitaire, entre autres, due à un déséquilibre du système immunitaire. Alors par exemple, tous les cancéreux devraient prendre de la vitamine D, ce que vous dites.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est avoir un déséquilibre.

  • Speaker #1

    Si vous lisez le cancer pour les nuls, là, vous savez, la revue Le cancer pour les nuls, c'est écrit dedans. Et ça date de 2000, on avait fait le congrès en 2012, oui, c'est ça. Donc, je me rappelle que j'ai fait venir celui qui a traduit le livre en français. On avait parlé de génétique. Je me rappelle, c'est écrit dedans.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais vu ce livre, en plus.

  • Speaker #1

    C'est traduit par le professeur Maurer, qui est une figure de la cancérologie française. Mais ce n'est pas connu. Ça reste méconnu, encore et encore.

  • Speaker #0

    Alors qu'il y a des choses tellement faciles, et puis il y a des choses que je n'ai pas comprises, comme moi par exemple, je n'ai que de l'hormonothérapie. On m'a dit, il ne faut pas que vous preniez de phytoestrogène, soja interdit, pamplemousse interdit. Alors je prenais des extraits de peypan, pamplemousse, parce que j'essaye de m'aider même auparavant pour le système immunitaire, etc. J'ai tout arrêté, et là je lis dans votre livre, que vous conseillez les extraits de pépins de pamplemousse, qui sont des très bons, on peut les considérer comme des antibiotiques, comme des bains naturels, et le soja, vous conseillez d'en prendre plusieurs fois par semaine. Moi, j'avais arrêté totalement ces deux produits, y compris le pamplemousse, je n'en prends plus, parce que c'était à haut, il ne faut pas en prendre avec une hormonothérapie. qui croire, comment croire, je crois qu'il se dit un peu tout et n'importe quoi. Je n'arrive pas à comprendre, nous en tant que malades,

  • Speaker #1

    qu'est-ce qu'on peut faire ? D'abord, le pépin de pamplemousse, c'est là que c'est intéressant de voir qu'on ne peut pas généraliser. Le pamplemousse, ce n'est pas le pépin de pamplemousse. Quand on parle de pamplemousse, on parle du jus de pamplemousse ou d'orange amère, pas de la clémentine, l'orange, etc. Qu'est-ce qu'il y a ? Il y a une substance dans le pamplemousse qui rend cette amertume et qui va… influencer l'élimination par le foie des médicaments. Ça ne va pas gêner le fonctionnement des médicaments, au sens de le réduire en efficacité, ça va augmenter leur efficacité. Autrement dit, moi, en tant que médecin, ça ne me dérange pas, le pamplemousse. C'est juste que j'ai besoin de savoir si vous en prenez, parce que du coup, j'aurais besoin peut-être de réduire les doses. Mais bon, dans le doute, on va dire n'en prenez pas, et ceci étant, si vous regardez même dans le Vidal, vous verrez que si vous allez sur le Vidal et que vous allez regarder sur le pamplemousse,

  • Speaker #0

    vous ne le verrez pas.

  • Speaker #1

    plein de médicaments vous verrez que ça n'agit que sur certains médicaments que sur certains médicaments en tout cas en cancérologie ça n'intéresse que les thérapies ciblées pas les chimios, pas l'immuno donc aucun problème du pamplemousse pour l'organothérapie pour les thérapies ciblées pardon pour les chimiothérapies ou l'immunothérapie c'est certaines thérapies ciblées où on va éviter le pamplemousse parce que vous allez rendre le médicament plus efficace il va être moins bien éliminé et vous risquez un surdosage, qui peut donner plus d'efficacité, mais aussi plus de toxicité. Donc c'est une contre-indication relative, et qu'il faut juste explorer et voir. Première chose, donc déjà on parle de jus de pomme de mousse, parce que le pépin de pomme de mousse, c'est les pépins, et du coup, c'est des antibiotiques qui n'ont rien à voir avec le fameux produit qui va interférer, qui donne ce goût amer, et donc il n'y a aucune interaction avec le foie à ce moment-là. Donc déjà, vous voyez, il faut faire attention. effectivement de quoi on parle dans le pamplemousse on parle du jus et non pas des pépins ensuite pour le pour le soja je peux pas partager l'écran mais j'ai sur moi sur mon écran je vous mets toujours sur mon bureau j'ai la lettre du scénologue le résumé de la lettre du scénologue 2016 la lettre du scénologue c'est un revue médicale normalement la plus due par les gynéco-cancérologues En tout cas, c'est une des revues qui doit être la plus lue par eux. Elle fait le point. Si vous lisez, je vous dis le résumé, mars 2016, mise au point, soja, cancer du sein. Le soja est source d'isoflavones, ce sont des phytostromes, très bien, qui peuvent donc se fixer sur le récepteur et qui ont des effets physiologiques. Mais attention, se fixer sur le récepteur, c'est hyper stimulant. Au contraire, si on étudie les choses, c'est modulateur de l'activité de ces oestrogènes.

  • Speaker #0

    comme le tamoxyphène qu'on utilise au médicament ou le raloxyphène. Et donc, ils disent que ça se fixe sur le récepteur, oui, et alors, bien ou pas bien ? Alors, sous prétexte que ça se fixe sur le récepteur, tout le monde en a peur. Mais la réalité, ce n'est pas ça. C'est des études, on nous dit, on lit, qu'est-ce qu'ils disent ? Ah ben tiens, les études sont plus on prend de soja et moins il y a de cancer. Et plus on exposait tôt dans l'enfance et mieux c'est. Et si on a eu un cancer du sein, ça réduit les risques de récidive de 32% et de mortalité de 29%. Ils ne comprennent pas une hormonothérapie, parce que ça marche même dans les cancers non hormonodépendants. Et tout ça, pourquoi ? Parce qu'en fait, là aussi, encore une fois, on voudrait nous parler du soja en disant que c'est une phytostrogène. Sauf qu'il a plein de propriétés. Ce n'est pas qu'un modulateur d'activité des oestrogènes. Il est antioxydant, il est anti-angégénique. C'est-à-dire des propriétés anticancéreuses. Il va améliorer le métabolisme hépatique du foie pour les hormones. Il va améliorer l'utilisation des hormones par l'organisme. Il va mieux réguler cette utilisation au-delà des récepteurs avant. Il va favoriser la synthèse des protéines de transport de ces oestrogènes aussi. Il y a après neuf propriétés anticancéreuses du soja. Et donc au résultat, vous arrivez à ces études qui ne sont pas des il paraît que c'est des études. Là, c'est 5 000 femmes. Vous avez des études qui montrent que si on a une mutation génétique avec un risque de cancer du sein, si on prend du soja, c'est 60% en moins de risque. 60% ! Quand on sait que c'est des cancers qui peuvent augmenter le risque par 8, si vous divisez par 60%, c'est vous divisez par plus de 3 le risque. C'est énorme comme impact. Et voilà, et ça ce sont les études, c'est pas les on raconte que Donc c'est pas la solution finale absolue. C'est parce qu'on peut être allergique, on peut absolument détester. Mais là, on parle en plus d'alimentation, on ne parle même pas de complément. On parle simplement de manger cinq fois par semaine du soja, ce qui respecte les recommandations d'ailleurs de ne pas dépasser une quantité trop importante d'eux. Vous ne dépasserez jamais en mangeant une portion de soja par jour, c'est-à-dire mettons un verre de lait de soja par jour, vous ne risquez pas de dépasser les recommandations officielles de prise de ce qu'on appelle isoflavones qui sont dans le soja.

  • Speaker #1

    Oui, parce que là aussi j'avais tout arrêté en croyant bien faire.

  • Speaker #0

    Voilà, et sachant qu'en plus c'est recommandé par les sociétés savantes pour la rhumatologie, pour éviter l'osteoporose, que c'est recommandé pour éviter les problèmes cardiovasculaires, c'est pour éviter les problèmes cognitifs, donc ça joue un rôle multiple en plus aidant à par ailleurs. Vous savez qu'au Japon, en Chine, ils ne connaissent pas les problèmes de la ménopause.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    un mot. Donc c'est extrêmement moins fréquent.

  • Speaker #1

    Et c'est net.

  • Speaker #0

    La nutrition et le soja viennent avoir des effets très favorables. Ce qu'on oublie, c'est qu'il vient activer le récepteur des hormones, mais les récepteurs alpha ou bêta, il y en a deux. Et les récepteurs alpha sont stimulants, c'est ça dont on a peur. Et il se trouve que le soja vient stimuler 500 à 1000 fois moins que les hormones naturelles. Donc du coup, il a un effet freinateur. Et il va sur le récepteur bêta, qu'on trouve sur les os, préférentiellement sur les os, le cerveau, l'estème cardiovasculaire. Et ces récepteurs bêta, il y en a aussi au niveau du sein, ils ont un effet, au contraire, calmant. Ça favorise la trophicité, ça nourrit les cellules. Elles sont mieux nourries. C'est pour ça que le soja et les hormones jouent un rôle nourricier pour l'organisme. Quand il y a la menopause, il y a un vieillissement accéléré pour la femme. Il y a l'ostéoporose qui augmente. Pourquoi ? parce que les hormones jouent un rôle nourricier pour tous les tissus du corps. Et quand ça manque,

  • Speaker #1

    ça manque.

  • Speaker #0

    Alors il faut compenser par d'autres choses. Mais les hormones ne sont pas mauvaises, elles ne sont pas dangereuses du tout. Non,

  • Speaker #1

    ce sont des messagers.

  • Speaker #0

    Ce sont des messagers nourriciers pour l'organisme. Ce sont des substances qu'on peut appeler adaptogènes, c'est-à-dire qu'elles permettent de mieux s'adapter. Ce sont les amortisseurs de la voiture. Ça rend la route bien plus agréable. Si vous essayez un karting sur la route, amusez-vous bien. C'est terrible. Sortie de route assurée, dès qu'il y a une bosse, c'est l'enfer. Dès qu'il y a un trou, l'horreur. Ça, c'est quand vous êtes sans hormones. C'est la vie sans hormones. Et c'est ce que vivent beaucoup de femmes avec les traitements d'hormonothérapie. Elles ont une voiture, elle n'a plus aucun amortisseur.

  • Speaker #1

    Je le vois avec des douleurs chroniques très fortes dans les mains, dans les épaules, dans les articulations. Donc peut-être en reprenant du soja, ça pourrait peut-être... calmer un petit peu.

  • Speaker #0

    Appelez-vous des choses qui veulent aider, après vous aurez intérêt à prendre des choses qui viennent nourrir, essayez ce genre de choses en tout cas. L'acidemis, le collagène... la vitamine D, toutes ces substances qui vont venir aider à nourrir, réduire l'inflammation, nourrir les articulations autrement qu'avec les hormones. Et si ça ne marche pas, évidemment, il y aura l'activité physique au sens de activité de relaxation, mobilisation. Je ne parle pas de forcément faire des efforts, mais de se mobiliser, de s'étirer. Ça va jouer un rôle, on le sait. Le sommeil va jouer un rôle super important, mais malheureusement, des fois, l'oronothérapie perturbe le sommeil. Il va falloir peut-être d'autres moyens comme la cohérence cardiaque, prendre des compléments qui viennent aider le sommeil. Et si on n'y arrive pas, s'adapter. Parce que c'est ça que j'explique bien dans le livre aussi. Moi, je m'occupe sans cesse de patientes qui, parfois, ne supportent pas l'hormothérapie. Et alors, on peut trouver des solutions. On peut moduler. On oublie des fois que, par exemple, un anti-hormatase, chez une femme qui a plus de 70 ans, on peut le prendre un jour sur deux. Parce qu'en fait, il est moins bien éliminé. Donc en fait, en prenant un par jour tous les jours, vous en prenez plus qu'une femme qui a moins de 70 ans. Alors ce n'est pas qu'on pourrait 70 ans, mais il y a une étude qui a montré qu'après 70 ans, le médicament étant moins bien éliminé, en en prenant un jour sur deux, ça marche aussi bien.

  • Speaker #1

    Et comment le savoir ? Parce que vous parliez d'élimination. Bon là, je prêche pour ma paroi, j'ai des problèmes de gamma-GT avec le foie dû à l'hormonothérapie, puisque je ne prends que ça. Et un antidépresseur, pardon. Et vous parliez de détoxifier le foie, justement, pour aider le foie à mieux métaboliser ses produits.

  • Speaker #0

    Oui, et donc ça existe, c'est connu. On sait depuis plus de 20 ans, très bien documenté, que le foie est très important. C'est notre centre à dépuration, on le sait bien. Mais qui va éliminer bien ou mal les médicaments, mais aussi les hormones. Et on peut donner des choses qui sont aidantes. Et des choses que la sagesse populaire savait, comme les brocolis, c'est bien pour éviter les cancers du sein, de prostate. Eh bien oui, les brocolis, mais ce n'est pas que les brocolis, tous les joues, les crucifères. Et on peut élargir au radis, la roquette, le cresson, qui est le plus offiche en fait, même d'ailleurs, des végétaux comme ça, riches en substances qui vont aider le foie à détoxifier. Alors en plus, c'est neutralisant de beaucoup de polluants qu'on trouve dans l'environnement. les nitrosamines, les étouts cardiopolycycliques, ça les neutralise directement et ça aide le foie à les éliminer, par deux moyens. Et pour les hormones en particulier, ça va aider le foie à éliminer comme il faut les hormones. Pour comprendre, c'est l'image que je donne souvent, c'est comme si on considérait le foie comme une plaque chauffante et tout va aller sur cette plaque chauffante. Et si la plaque est trop forte, vous allez brûler vos graisses. brûler les hormones. Et rappelez-vous que, bien sûr, une graisse, vous prenez de l'huile de noix, c'est bon pour la santé, vous le savez. Mais si vous la brûlez, c'est plus bon. Eh bien, c'est pareil pour les hormones. En passant par le froid, les hormones peuvent devenir ultra toxiques. Et c'est là qu'on peut faire quelque chose. Et ce que la médecine allopathique ne fait pas, c'est qu'elle fait une chose intelligente, c'est qu'elle ferme le robinet en disant qu'il y a trop d'hormones. Mais elle oublie de vider l'évier. L'évier est bouché, c'est déjà important de fermer le robinet, évidemment, pour arrêter de... Mais il faut vider l'évier, il est bouché. Et l'évier, quand je dis ça, il est bouché, c'est que le foie est saturé, il ne fait plus son boulot, il n'élimine plus. Et quand je dis ça, c'est aussi le foie et l'intestin. Et si l'intestin, le foie des fois fait bien le boulot, mais l'intestin va malheureusement retransformer les polluants, les hormones qui ont été bien éliminées par le foie, elles arrivent dans l'intestin, elles sont retransformées. en substances toxiques, elles sont réactivées.

  • Speaker #1

    Et elles reviennent.

  • Speaker #0

    C'est un cycle qu'on appelle antéro-hépatique, entre le foie et l'intestin, et ça ne finit pas, on n'arrête pas d'éliminer. C'est ça, je le dis, les vieilles bougées. Et ça, on le sait sur le plan médical. Mais rien n'est fait. En tout cas, la médecine allopathique ne sait pas agir là-dessus, alors que la médecine dite fonctionnelle, qui est une science beaucoup plus récente qu'à moins de 20 ans, qui est très méconnue, enseignée dans peu de facs en France, J'ai fait d'ailleurs le premier cours d'oncologie intégrative à Montpellier avec le docteur Garnier, Nathalie Garnier. C'était il y a trois semaines. On a fait le premier cours d'oncologie intégrative dans un diplôme universitaire de médecine anti-âge. C'était une façon, parce que le cancer, maladie du mauvais vieillissement de la cellule, c'était une bonne façon d'aborder les choses. Ça rentre dans les... Je suis en train de dire ça pour dire que ça commence à rentrer à la faculté de médecine, dans les enseignements, post-universitaires en tout cas, après la thèse. Il y a du boulot, mais ça commence à rentrer.

  • Speaker #1

    Ça avance. C'est une bonne nouvelle, surtout pour les générations futures. Nous avons déjà fait ce chemin, mais toutes celles et ceux qui malheureusement l'emprunteront également. Et vous parliez, en détoxification, est-ce qu'on pourrait dire que les tisanes détox traditionnelles que l'on prenait, on peut toujours les utiliser pour aider le foie ou est-ce qu'il faut faire attention avec certains ? certaines plantes, je pense à l'artichaut, pissenlit, enfin toutes ces plantes amères collées.

  • Speaker #0

    Oui, on peut, parce que c'est bien général, disons que ça ne va pas être complet. Ça ne va souvent apporter qu'une partie du problème. C'est comme si je disais, le foie est censé épurer les plastiques, les métaux lourds, les médicaments, les hormones, et qu'en prenant cette isane, en général, vous n'allez agir que sur une partie des choses. Et donc, suivant la situation... Vous devez être plus pointu et aller voir quand même quelqu'un qui est formé, son naturopathe, un médecin, un esthéticien qui a été formé à ces techniques de médecine fonctionnelle pour que vraiment, il vous donne ce qui paraît plus pertinent. Après, il ne faut pas oublier une chose, je l'explique aussi, c'est que parfois, en détoxifiant le foie, c'est comme si vous vouliez vider le centre de la cheminée et vous y allez et vous soulevez toute la poussière.

  • Speaker #1

    On largue.

  • Speaker #0

    et relargué dans le corps à fond. Alors là, oui, ça va, d'accord, vous allez nettoyer, mais vous allez en mettre partout aussi. Donc là, c'est par exemple notamment l'intestin qui va prendre, parce que tout d'un coup, c'est comme si vous preniez l'éponge crasseuse qui est le foie, vous appuyez pour enlever tout le jus dégueulasse qu'il y a depuis 40-50 ans, vous faites votre détoxication, mais vous enlevez tout le jus dégueulasse qui part dans l'intestin et qui se retrouve agressé par un truc absolument abominable. Donc c'est là qu'il faut y associer parfois. Surtout quand on commence une détox, y aller doucement, peut-être un jour sur deux, et puis y associer ce qu'on appelle des chélateurs, des choses qui vont accrocher, absorber ces mauvaises substances. J'utilise le mot de swiffer, prendre un swiffer naturel, pour prendre ces choses-là et les amener dehors, pour ne pas qu'elles irritent l'intestin. C'est par exemple la chlorée, la spiruline, l'acide hypoïque, des substances comme ça qui vont... La zéolite, qui est une... ou l'argile, tout ça qui va prendre les choses et les amener dehors. Donc c'est à faire, à mon avis quand même c'est bien de se faire accompagner, mais on peut faire des choses ponctuellement sans danger. Mais si on veut une efficacité dans le long terme, ça se réfléchit plus.

  • Speaker #1

    Oui, de voir quelqu'un qui est spécialisé, donc des naturopathes, même si la mévilude, qui était la lutte contre les sectes, se levait contre la naturopathie et contre les... Les praticiens,

  • Speaker #0

    les naturopathes. Son rôle, sa compétence, c'est les sectes. Ce n'est pas la santé, ce n'est pas la médecine. Elle n'est pas compétente dans ce domaine-là. Elle est compétente dans le problème des sectes. Après, qu'on trouve des charlatans partout, bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y en a partout.

  • Speaker #0

    On trouve des niveaux de compétence très variables en naturopathie, évidemment. Donc là, il faut vraiment, effectivement, les naturopathes, c'est leur niveau de compétence. Ce qui compte, c'est de trouver des gens qui ne sont pas le diplôme qui fait le problème, c'est le niveau de compétence. Et ensuite... Dans quel cadre on le fait ? C'est comme tout, médicament peut faire très mal et faire du bien. Un couteau peut tuer ou couper du pain. Comment on utilise des choses ? Ce n'est pas parce qu'on est naturopathe que c'est dangereux, c'est après comment on utilise la naturopathie et que le naturopathe reste bien dans son cadre, qui est accompagner la santé et non pas traiter les maladies. Si c'est un naturopathe qui prétend traiter les maladies, je pense qu'il faut faire attention. Il faut... Faire attention à des thérapeutes, des thérapeutes comme ça, qui s'occupent d'accompagner la santé, ce n'est pas la même chose que d'accompagner le traitement de la maladie.

  • Speaker #1

    De toute façon, un conseil que je donne, c'est si vous allez voir un praticien de technique complémentaire qui vous dit je guéris fuyez à toute jambe. Ce sont les médecins qui guérissent, nous nous accompagnons, nous vous aidons à… aider votre corps à intégrer les médicaments, à aller mieux avec tout cela, et surtout, jamais on ne dit arrêtez votre traitement, et si vous avez un doute, parlez-en à votre médecin ou à votre oncologue.

  • Speaker #0

    Même nous, on ne guérit pas, nous sommes des soignants. On soigne, et après on met dans la bonne direction, mais on n'est pas des guéritous comme on dit dans le sud-ouest.

  • Speaker #1

    J'avais entendu la médecine n'est pas une science exacte parce que justement elle travaille sur l'homme et dans son niveau holistique il n'y a pas que le corps, le corps n'est pas qu'une machine que l'on peut... Enfin, guérir, que l'on peut réparer comme un mécanicien répare un moteur, mais il y a tellement d'autres choses. Et c'est là où on travaille sur l'épigénétique. Donc, vous parliez de l'importance de tout ce qu'il y a autour de l'environnement. Et en détox, vous parliez également beaucoup du jeûne, que j'utilise déjà depuis plusieurs années d'ailleurs. Donc là, c'est aussi une piste très intéressante pour avancer.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est... Je peux parler effectivement que de, là où on a des preuves, du jeûne intermittent court. Le jeûne long a de l'intérêt, mais je n'ai pas de preuves à vous apporter, donc je n'en parlerai pas. Sur le jeûne intermittent court, là on a des preuves. Par exemple, le cancer du sein, après un cancer du sein, le simple fait de faire un jeûne nocturne de 13 heures, entre le repas du soir et du matin, et attention, c'était manger tôt, vers 18 heures. on a 36% de récidive en moins. Pour le cancer de prostate, en prévention du cancer de prostate, c'est une étude espagnole, si les hommes mangeaient tôt le soir, et bien qu'ils faisaient un jeûne au moins 13 heures, il y avait 46% de risque de cancer de prostate en moins. Et si, par contre, ils faisaient un repas plutôt tard le soir en mangeant le petit dîner du matin après 8h30, ça ne donnait que 23% de réduction de risque. ça donnait quelque chose, mais moins bien. C'est logique parce que le matin, à 8h, on est programmé. Là, on s'est fait le cortisol et le cortisol va déclencher la sortie du sucre. Donc, vous n'êtes plus à jeûne. Vous mangez ou pas, à 8h, vous n'êtes plus à jeûne. Et autour de 8h, hors solaire. Donc, c'est juste de le savoir. C'est mieux le jeûne nocturne. Après, vous avez vu, j'ai dit 23% au moins, donc ça fait quand même quelque chose de faire un jeûne. Après, il y a la technique qui a été faite parce que peut-être que ça ne vous convient pas de ne pas manger le soir. Il y a une autre étude intéressante en prévention de cancer du sein. C'était des patientes qui mangeaient méditerranéen, donc une diète qui est saine, et deux jours par semaine d'affilée, elles ne faisaient qu'un seul repas le matin et le midi. Un seul, et pas un repas gargantue, est-ce qu'un ? qui correspondait finalement à un tiers de calories, comparé à 100%. Donc seulement un repas. Et en faisant comme ça deux jours d'affilée, au bout d'un mois, on voyait une petite perte de poids, je crois même pas un kilo, mais une régulation du sucre et surtout de l'insuline, qui est, on le sait, un facteur de croissance pour beaucoup, pour près 80% des cancers. Et on voyait une modification épigénétique du fonctionnement de gènes, qui était justement... enclenché pro-cancer, pour rester simple. Mais au bout d'un mois, on voyait une modification du risque de cancer du sein. Donc, vous voyez, des moyens différents. Trouvez celui qui vous convient, le jeûne nocturne, un jeûne prolongé, peut-être un jeûne une fois par semaine. Le tout, bien sûr, c'est de vérifier que vous n'êtes pas dénutri, ça c'est sûr. Mais s'il n'y a pas de dénutrition, c'est des moyens qui sont utiles en prévention de récidive. en prévention de cancer tout court, et qui peuvent certainement apporter quelque chose aussi pendant les traitements, dans la mesure où, encore une fois, il n'y a pas de dénutrition.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant ce que vous dites. De même que le fait d'avoir un indice de masse corporelle trop important crée de l'inflammation, par le fait même des cellules graisseuses. Et ça, c'est une chose à savoir, c'est intéressant, et pas pour dire qu'il faut maigrir. Il y a plein d'effets secondaires très intéressants sur le fait de ne plus être en surpoids, mais ça intervient également dans la genèse ou la continuité du cancer. Donc il y a plein de moyens de prévenir l'arrivée du cancer, de mieux vivre pendant les traitements et surtout d'éviter des récidives au maximum.

  • Speaker #0

    Oui, mieux comprendre pour mieux agir. C'est vrai qu'être en conscience de quelque chose, ça aide. Oui, parce que... Quand on réalise que quelque chose nous fait du mal, on arrête de le faire. Et quand on comprend mieux, on parle de surpoids, que ce n'est pas qu'un problème de surpoids ou d'esthétique, ce n'est pas ça. C'est que là, quand on regarde la mécanique de la synthèse des hormones, par exemple, les hormones masculines sont sécrétées au niveau… Elles sont en circul, vont au niveau des graisses. Au niveau des graisses, il y a l'aromatase, cette enzyme qu'on va bloquer par les anti-aromatases, les médicaments. Cette aromatase est augmentée dans sa fabrication s'il y a beaucoup de graisses. Donc quand il y a de l'inflammation, elle est augmentée dans sa synthèse s'il y a de l'insuline, autrement dit s'il y a beaucoup de sucre. Donc quand je viens de dire ça, vous avez l'explication de pourquoi le surpoids favorise aussi, favorise, je n'ai pas dit provoque, mais favorise le cancer du sein. Pourquoi l'inflammation favorise le cancer du sein ? Pourquoi le manque d'activité physique favorise le cancer du sein ? Pourquoi le sucre pris de façon excessive favorise le cancer du sein ? Voilà, il n'y a pas besoin de faire dix mille études, et c'est écrit dans la physiologie et dans l'élection, on comprend comment se font les choses. On comprend et on y va, on fait ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    J'entendais aussi beaucoup de femmes dire Maintenant, je ne mange absolument plus de sucre. Or, le corps a besoin de sucre, pas forcément de sucre blanc transformé, mais a besoin du miel, des choses plus naturelles et si possible bio. Donc, on en revient à manger naturellement, le plus bio possible pour éviter des pesticides et surtout tous ces polluants dont vous parlez. que l'on retrouve déjà dans l'air, puisque maintenant nous vivons dans un monde pollué, mais également dans l'eau et surtout dans tout ce que nous nous apportons dans les maisons, que ce soit produits d'entretien, produits cosmétiques, pesticides, dans la nourriture que l'on achète toute faite ou qui vient de pays où il n'y a pas de normes sur les pesticides. Déjà je pense... réfléchir à ce que l'on mange, manger plus sainement, essayer de manger plus sainement et faire notre cuisine nous-mêmes. Déjà, ça enlève beaucoup de...

  • Speaker #0

    On sait qu'on en parlait au congrès, donc j'invite les gens à regarder les vidéos qu'on a sur Ressources. On a fait le congrès en novembre. Le professeur Anne-Marie Roussel, qui est professeure de biochimie à l'Université de Grenoble, faisait le point sur les aliments transformés, ce qu'on appelle l'alimentation industrielle. Le simple fait de manger 10% d'aliments industriels, c'est 14% de cancer du sang en moins. C'est 10% de cancer tout court, tous les cancers confondus. Alors, ce n'est pas que vous enlevez 100%, que ça fera 100%, mais 10%, c'est déjà la partie la plus importante. Rien qu'en réduisant de 10%, vous réduisez 10% de cancer. Après, on parlait de sucre, mais il y a sucre et sucre. Parce que si vous prenez du miel, c'est un sucre qui ne va pas augmenter l'insuline.

  • Speaker #1

    Non, je dis du vrai miel, fait par des apéritifs, pas du miel transformé, acheté au supermarché.

  • Speaker #0

    Pas plein de sucre, justement. Et donc, c'est important de quel sucre on parle. Si on parle de sirop de maïs ou si on parle de sirop d'agave, ce n'est pas pareil. vous n'aurez pas du tout le même impact. D'ailleurs, le sirop d'agave sera plus sucrant au sens où le goût sera plus prononcé, donc vous en mettrez moins. Donc, il y a plein d'astuces et de choses à comprendre pour mieux manger. Et ce n'est pas plus de sucre, parce que vous êtes obligés d'avoir du sucre pour que ça marche. Les protéines ne sont pas utilisées. Le cerveau ne marche qu'au sucre. Il ne peut pas consommer les protéines et les graisses. Il ne marche qu'au sucre. Vous êtes obligé d'en avoir. Après, il y a les porcétogènes qui sont un moyen pour le cerveau. Du coup, il faut faire une façon d'alimenter différente. Bref, en tout cas, la façon de manger est essentielle. Quand on sait qu'en mangeant bio, vous allez effectivement manger des aliments qui sont plus riches en compléments anticancéreux, en antioxydants notamment. il y aura plus d'oméga 3, il y aura plus d'antioxydants, plus de vitamines. Et puis si vous mangez chimique, il y aura plus de pesticides. C'est l'étude française 2018 qui montre que si vous mangez beaucoup bio comparé à peu bio, c'est 25% de cancers en moins. Et dans le cancer du sein, c'est 34%. Dans la lymphome, c'est 73% de risques en moins. Et c'est tellement logique puisque c'est l'immunité qui sert des beaux-oeuvres. Donc c'est elle qui va aller chercher les pesticides et qui les transporte. et qui du coup s'intoxiquent et ça donne les cancers du système immunitaire et l'infome et l'hélozémie. Donc il y a une logique extrême, 25%, je crois que vous réalisez ce que ça veut dire. C'est dans les causes du cancer, quand on montre les causes du cancer, on montre que 68% de cancers seraient causés par le tabac. Moi je suis en train de vous dire que 25% des cancers sont causés par l'alimentation industrielle. C'est-à-dire que c'est 110 000 cas en moins si on décidait. Moi, comme je le dis, je suis président, 49-3 immédiat, on mange en maintenance et on mange bio et on aide les gens à se reconvertir, mais on mange bio. Voilà, point. Eh bien, 25 de cancer, 110 000 cas en moins par an si on décide ça.

  • Speaker #1

    Vous prêchez une convertie. On préfère donner de l'argent à des agroalimentaires pour faire de la pub.

  • Speaker #0

    Mais dans le sens de donner des solutions à chacun. Là, il y avait la... Donc, Adbiome, Penseinfo qui m'a interviewé, je leur ai donné une solution, ils ne l'ont pas donnée à tout le monde. J'aurais dit, mais si vous mangez bio, c'est déjà... 50% de pollution au cadmium en moins. Donnez cette solution à tout le monde. Pourquoi vous n'en parlez pas ? C'est une solution que chacun peut choisir de prendre. 48% des gens sont toxiques au cadmium en France, 18% des enfants. Manger bio, c'est déjà réduire de moitié ce risque.

  • Speaker #1

    C'est impressionnant quand on se rend compte de tout ce que l'on peut avaler. Je dirais comme produits qui favorisent le cancer, qui nous amènent le cancer.

  • Speaker #0

    Vous avez vu que j'ai cité l'étude qui a été faite en 2005, donc c'est vieux, sur le cordon ombilical des enfants, on l'analyse, il y a 217 substances, et on ne trouve que ce qu'on cherche d'ailleurs. Donc on pouvait sûrement en trouver encore plus. 217, dont plus de 190 cancérigènes. Et le bébé, il n'est pas né. Et donc, il dit, il aura beau avoir une vie magnifiquement saine, mais n'empêche que pendant tout le temps de la croissance intra-utérine, il aura été abreuvé peut-être de DDT, de PCC, de VANS.

  • Speaker #1

    Enfin, voilà. Donc, je ne vais pas abuser de votre temps, puisque c'était très, très intéressant. Vous voyez, moi, j'avais mis des notes partout, mais je crois que c'est tellement plus intéressant de parler de... à cœur ouvert et vraiment on sent votre passion sur ce sujet de transmission. Donc je vous conseille encore une fois ce livre Oncologie intégrative, du cancer vers la santé pour comprendre ce qui vous arrive si malheureusement vous vivez un cancer et surtout comment éviter les récits libres et comment aller mieux, je dirais dans votre tête mais dans votre corps puisque tout est lié. Et donc, vous trouverez les coordonnées des centres ressources dans la description de cet épisode, si jamais vous voulez les joindre.

  • Speaker #0

    Voilà, les joindre, aller sur le site et voir les vidéos. Il y a plein de vidéos extrêmement utiles, l'hormonothérapie, il y a trois fois une heure pour expliquer qu'est-ce qu'on peut faire en complément de traitement, mieux comprendre le traitement. Vous pouvez pousser les choses, aller plus loin. Et comme on dit, mieux comprendre pour mieux agir, devenir plus conscient et devenir acteur. Et après, je vous invite à être des ambassadeurs.

  • Speaker #1

    Je suis avec ça et je vais en parler. Vous avez des cercles de malades. Je disais qu'il y a ça et qu'il est très bien. Pour faire passer cette parole, parce qu'il est destiné à tout le monde. N'ayez pas peur des premières pages qui peuvent vous paraître très techniques, mais vous pouvez les passer et aller directement à la vulgarisation. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à les lire. Mais sinon, lisez la seconde partie. Voilà. Je vous remercie beaucoup, docteur, de votre participation à cette interview qui, je pense, aidera énormément de gens.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour votre invitation. Désolé pour le bruit là qui est autour. Merci pour l'invitation. Et puis, prenez bien soin de vous. Vraiment.

  • Speaker #1

    Vous m'avez enlevé les paroles de la bouche. Prenez bien soin de vous, vous tous. Au revoir et merci beaucoup. Et je vous donne rendez-vous pour le prochain épisode de ce podcast, dans lequel je recevrai Ambre, casseau de or, qui vous parlera du parcours qui mène à soi, ou comment se retrouver, ainsi que ses valeurs profondes, pendant et après la maladie. À bientôt !

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