- Speaker #0
Bienvenue dans Sans Compromis,
- Speaker #1
le podcast qui explore l'art de la relation à soi et à l'autre,
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pour apprendre à grandir ensemble,
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tout en restant chacun soi-même. Qu'est-ce qui se passe dans tous ces endroits dans nos relations où nous faisons des compromis ? On vous parle du sans compromis dans cet art de la relation. Et aujourd'hui, on avait envie d'explorer avec vous justement la place des compromis et notamment du changement dans les relations. Pour ma part, si je me réfère à quelques relations précédentes, je me souviens avoir cette peur presque de moi-même finalement, cette peur de cet espace en moi qui a toujours envie de changement, qui aime la nouveauté, qui a envie de tester de nouvelles choses. Et je me souviens dans certaines relations mettre ça de côté en me disant mais non mais c'est insécurisant. et surtout en me faisant presque violence à moi-même de toujours vouloir plus, toujours vouloir différent. Et ce n'est pas possible de juste être contente avec ce que j'ai. Et je sais que pour moi, ça a été un long chemin de mettre sous le tapis finalement ces envies, ces envies de voyage, ces envies de changement dans la relation, ces envies de m'autoriser à être quelqu'un qui évolue. qui n'a plus envie forcément des mêmes choses, que ce soit sur le terrain du couple, de la sexualité, ou même professionnellement. Mais en tout cas, dans beaucoup de constructions relationnelles, même par rapport à des liens familiaux, le fait de me mettre moi-même sous contrôle, finalement, et de jauger que ces envies de changement allaient provoquer du chaos, des conflits, et que je ferais mieux de les garder pour moi et de les mettre sous le tapis.
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Oui, ça me rappelle aussi... une précédente relation qui était déjà entre guillemets plus épanouissante pour moi sur pas mal d'aspects dans la relation que ce soit sur le besoin de voyager comme toi le besoin d'explorer le besoin de bouger beaucoup plus et peut-être aussi de stimulation diverses et variées et il ya quelque chose qui s'installe peu à peu comme Comme tu dis, un compromis. Il y a des choses qui me vont, il y en a d'autres qui me vont moins bien. Mais à l'intérieur de moi, je me dis, de toute façon, on ne peut pas avoir tout, entre guillemets, dans la relation. Et il y a quand même des compromis qui s'installent. Et une forme de, je me sens bien par certains moments et je ne me sens pas bien par d'autres. Mais tout doucement, de manière insidieuse, il y a comme un élastique qui se tend à l'intérieur. Quelque chose qui finit par se tendre tellement que ça claque à la figure. Et je me rappelle très bien de ce couple qui nous posait la question Mais comment vous faites pour vivre 24h sur 24 ensemble ? On a quand même besoin de respiration. Et finalement, comme si ces respirations étaient pour éviter quelque part de ressentir qu'il y a des choses qui ne vont pas et que je ne me sens pas complètement bien dans la relation. Jusqu'à ce qu'à un moment donné... Il y a quelque chose qui explose, comme si ça devait à un moment donné hurler plus fort que des petits malaises, ou des petits moments qui ne vont pas bien, ou des petits compromis sur lesquels on s'assoit facilement. Et à un moment donné, ça nous explose à la figure. Ça me fait penser un petit peu forcément de la même manière à... À la vie professionnelle, on se rend compte que c'est pareil, c'est un peu la fonction du burn-out. Et finalement, dans la relation, c'est pareil, il y a quelque chose qui, à un moment donné, finit par devenir très chaotique et finit en crise.
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Et notamment par rapport au couple, à la relation, je me souviens de tous les mécanismes, même inconscients, que j'avais mis en place à cet endroit-là. C'est-à-dire... que ce soit à la place de l'alcool, de la fête, des sorties. Je me souviens que quand ma relation de couple n'allait plus, eh bien bizarrement, j'arrivais à remplir, et nous arrivions finalement en couple, à remplir notre quotidien presque de diversion qui créait en fait cette illusion que tout va bien. Parce qu'on fait la fête, parce qu'on est entouré de nos amis, parce qu'on fait un joli voyage. Parce qu'on se lance dans le projet d'après, une grande maison. Et là-dessus, moi, je me souviens ressentir presque cette fuite en avant intérieurement, de me lancer à corps perdu et de ressentir en même temps, je me souviens, c'était presque comme la sensation d'être barbouillée parfois, et une densité dans la tête, de sentir qu'il y a quelque chose qui est sous-jacent. mais d'arriver à trouver la prochaine diversion qui fait qu'on arrive à tenir cette image où ça va à peu près bien. Et puis, de toute manière, arriver à la fin du week-end où on a fait plein de choses, bien fait la fête, et puis bon, il y a le travail demain, etc. Bon, en fait, on ne se voit pas se poser les questions, on va se mettre devant une série, manger des gâteaux, et puis tranquillement attendre qu'on rejoue finalement la même partition la semaine suivante, et à l'échelle des mois, des années. Et je sais que moi, c'est quand la question du mariage, d'avoir des enfants s'est posée, où là, j'ai senti, et j'en parle dans le livre, pour avoir aussi eu un mécanisme de régulation avec la boulimie qui faisait partie de ma vie, qui m'aidait à gérer ce stress, et finalement de me rendre compte, au bout d'un moment, de ce qui hurle, comme tu le disais, de dire que même avant même que la tension, que le conflit arrive dans la relation avec l'extérieur, c'est déjà de ressentir. Ce chaos à l'intérieur qui monte et qui au bout d'un moment ne peut même plus être contenu. Et aujourd'hui, je me replonge et je vois à quel point c'était là depuis plusieurs années. Et c'est de ça aujourd'hui qu'on a envie de parler avec vous. C'est notre rapport finalement à ce chaos, notre rapport à nos envies de changement. Et qu'est-ce qu'on en fait dans la relation à soi et dans la relation à l'autre.
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Ça peut parler à certaines personnes aussi de voir cette relation aussi, et c'est une forme de chaos, quelque part s'affadir, ou je ne sais pas si ça se dit, mais en tout cas, et moi je me rappelle ce moment où tout d'un coup je me rends compte, j'ai l'impression d'être en colocation avec la personne avec laquelle je suis en couple. Et finalement, il y a cet endormissement dans la relation qui peut aussi à un moment donné créer une espèce de choc. anaphylactique, de Ah, mais qu'est-ce qui se passe ? Je suis réellement en train de m'endormir dans la relation, et est-ce que c'est de ça dont j'ai envie ? Et il y a une espèce de, pareil, de choc, qui n'est pas celui effectivement que tu décris, mais c'est intéressant de voir que pour certains, ça va être effectivement une espèce de colère ou de fuite en avant. dans le fait de combler ce vide. D'autres, c'est un espèce d'endormissement, un espèce de bore-out dans la relation. Il peut y avoir des burn-out de la relation, mais aussi des bore-out de la relation. On s'ennuie dans la relation, au point qu'on se demande si elle a un sens.
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Et ça vient déjà questionner, je trouve, notre rapport au changement, à ce changement qui peut faire peur, parce que derrière, en fait, il y a beaucoup cette question d'une part d'arriver à plonger en soi et d'avoir accès à tiens, qu'est-ce que ça raconte de moi ? Et ça, c'est déjà une étape d'arriver à se dire ok, il y a ce chaos qui gronde à l'intérieur, mais qu'est-ce que ça raconte et comment j'arrive à le verbaliser ? Et pour moi, ça raconte aussi beaucoup notre rapport à ce changement et à cette... cette peur du chaos, de se dire tiens, est-ce que je l'aborde par l'angle d'éviter ou d'aller vers ? C'est-à-dire, est-ce que finalement je suis dans l'évitement de surtout pas voir ce qui pourrait potentiellement troubler la stabilité, de ce qui pourrait générer une conversation difficile, de ce qui pourrait me mettre dans une posture de vulnérabilité ? Et ça, c'est un mécanisme en tout cas que moi j'ai beaucoup vu dans mes relations précédentes. Et aujourd'hui, effectivement, je vois ce qu'on a à cœur de transmettre, de développer pour notre couple et toutes nos relations, c'est de créer de l'aller-vers. Est-ce que si je me libère de cette peur, je ne peux pas être connectée à moi-même, connectée à nous, et me dire de quoi j'ai envie, vers quel couple j'ai envie d'aller, vers quelle relation ? Moi, je le vois avec mes frères, mes sœurs, où est-ce que j'ai envie d'aller en termes de relation, pour reprendre finalement le lien avec cette boussole interne, avec qui nous sommes chacun. et commencer à co-créer.
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Et le problème, c'est le temps qu'on met à écouter ces signaux. C'est intéressant de prendre cette métaphore de la direction d'un véhicule ou d'un voilier, ou peu importe, où finalement on va attendre trop longtemps d'être dans la mauvaise direction pour finalement... corriger sa trajectoire. On le voit dans un voilier, si on met trop de temps à corriger la trajectoire, on va avoir une trajectoire qui est très chaotique et très en zigzag. Et c'est là-dessus qu'on a démarré notre relation à tous les deux. On s'est dit dès le départ que c'était important d'avoir cette capacité à être en adaptation et en correction et en ajustement en fonction de ce que chacun ressentait. Et c'est vrai que le départ en itinérance a été un vrai cadeau de ce point de vue-là, parce qu'effectivement, on est dans un mode de vie qui bouge tout le temps. Donc, on se pose beaucoup de questions, on est beaucoup à l'écoute de nous.
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En même temps, on rencontre beaucoup de couples et c'est intéressant, pas mal de couples aussi qui sont dans des relations, qui ont eu pas mal de relations avant. Et qui, là, arrivent, rentrent dans leurs nouvelles relations, que ce soit quelqu'un du couple qui a déjà eu des enfants. ou qu'ils ont déjà eu des relations longues. Et là, ces deux personnes arrivent en se disant Ok, là, cette fois-ci, on va poser l'intention d'être vrai, de se dire les choses d'entrée de jeu et d'exprimer ce qu'on a envie de vivre. Et c'est passionnant de voir que ça connecte aussi beaucoup avec cette envie de faire que cette relation soit aussi grandie finalement des apprentissages qu'on a faits dans les relations précédentes.
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Et la magie de ça, c'est que finalement, au lieu d'avancer dans le couple par grand chaos, qui parfois finalement l'abîme tellement que c'est presque impossible de rétablir la situation dans le couple, finalement on est dans le pilotage d'une trajectoire qui est beaucoup plus fine, par petits chaos qui sont, entre guillemets, moins douloureux. Et vous l'avez compris, ça ne veut pas dire que dans cette relation, il n'y a pas de difficultés, qu'il n'y a pas de problèmes, qu'il n'y a pas de moments difficiles. Si on est à l'écoute de ces signaux faibles, à l'intérieur de soi, à l'intérieur du couple, de ce qui ne va pas, de ce qui ne correspond pas, de ce qui ne nous correspond pas, on est quand même dans des chaos qui sont moins impressionnants que d'avoir mis sous le tapis pendant très longtemps des non-dits, d'avoir mis sous le tapis des choses qui ne vont pas, qui ne correspondent pas, et d'avoir sous couvert de compromis que la vie s'est aussi faite. de justement ces compromis, on arrive à une situation qui est quasiment ingérable.
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En fait, moi, je le vois comme deux manières différentes d'envisager la relation. Est-ce que finalement, je l'envisage en me disant et c'est un vrai choix, je trouve ça intéressant de redonner du choix là-dessus. Est-ce que je me dis, bon, je préfère quelque chose où je ne me pose pas des questions tous les jours, mais en fait, ça fonctionne à peu près, on a trouvé un fonctionnement où ça ne s'accroche pas trop et puis on a une vie bien remplie où on préfère avancer comme ça et quitte à ce que dans 10 ans et c'est vrai que ça fait écho aux crises de la 40, 50 à ces crises en fait où il y a beaucoup de relations qui peuvent se terminer, mais c'est un vrai choix de se dire on verra en fait à ces moments là de grosses crises, comment on s'en sort et ce serait intéressant d'avoir votre avis à vous là dessus, est-ce que c'est quelque chose de se dire je ne préfère pas me poser de questions pendant 10 ans et on s'en posera une quand il y a une énorme crise qui en plus souvent est jalonner soit de... Aussi, parfois, c'est à ces moments-là qu'arrive pas l'infidélité ou le fait d'avoir envie de tout envoyer valser dans sa vie.
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Les coming-out aussi sont assez fréquents à ce moment-là.
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Ces gros rééquilibres, en fait, finalement, c'est de ça qu'on parle concrètement dans nos vies. Ou est-ce que, tiens, on décide ensemble dans la relation de prendre une voie, de se dire, ok, on va laisser de la place à ces questionnements-là. On va intégrer ces petits moments de chaos, de s'écouter soi-même et l'autre sur, là, ça va pas. Là, j'aimerais faire différemment. À cet endroit-là, en fait, mais très concrètement, dans ce qu'on fait de nos week-ends, en fait, ça, ça ne me va pas. Dans la manière dont on envisage notre sexualité, en fait, ça, ce n'est pas nourri. Et on est bien d'accord que ce n'est pas forcément agréable d'avoir ce genre de conversation. Pour autant, tiens, est-ce que si ce n'est pas ça, et nous, je pense que c'est ça qu'on transmet, de grandir ensemble, ça incarne ça, c'est-à-dire d'être en capacité. d'amener ces sujets, d'être en capacité de dire, OK, là, je ressens, et nous, on le traverse presque tous les jours, finalement, de dire, tiens, je ressens que là, il y a un truc où, en fait, ça ne passe pas. OK, comment on explore ensemble pour faire en sorte de réajuster ?
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Et à nouveau, moi, je sais que pour moi, c'était plus difficile parce que je n'avais pas l'habitude d'apprendre à m'exprimer ou à exprimer ce que je ressens, exprimer mes émotions, mes ressentis ou, entre guillemets, un certain malaise. Et je vois aujourd'hui toute la magie de, quelque part, prendre, je ne sais pas si on peut dire mon courage à deux mains, ou en tout cas la volonté de faire avancer le couple ou la situation, quelque part en prenant ma responsabilité d'exprimer, d'oser exprimer ce qui est en train de me chagriner. Et finalement, de gagner un temps incroyable dans la progression de la situation, dans la progression du couple, dans la manière de voir, comme tu le disais, que ce soit la sexualité, la vie professionnelle, notre rythme de vie, tous les choix de vie qu'on fait au quotidien et d'être en capacité de corriger beaucoup plus rapidement la situation. Oui. C'est un peu la métaphore de finalement, est-ce que je laisse le clou enfoncé dans la main et je laisse une douleur lancinante parce que je veux éviter ? de retirer le clou et d'avoir mal un petit peu tout de suite que d'avoir mal très longtemps jusqu'à ce qu'à un moment donné ça se gangrène la main. Donc c'est intéressant d'intégrer que ce qu'on vous dit là, ça ne veut pas dire que c'est agréable, c'est juste que ça accélère effectivement la capacité à aller mieux au global dans notre relation.
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Et là-dessus, ce qui est beau, c'est aussi de l'envisager comme une co-création dans la relation. Je sais que tu disais qu'effectivement, s'exprimer, ce n'est pas forcément évident. Et en même temps, c'est beaucoup là où je trouve qu'il y a beaucoup d'amour, en fait, dans cette envie de grandir ensemble. C'est que je sais qu'on a une attention particulière, en fait, à la lecture de l'autre. C'est-à-dire que tout ça, c'est du non-verbal, mais soyons honnêtes, nous sommes tous des livres ouverts en permanence. Et en fait... même vous qui nous écoutez il y a souvent dans des relations vous voyez en fait qu'il y a quelque chose qui est pas ok ou qui passe pas et on fait tous parfois le choix de dire ah non en fait c'est plus compliqué d'aller plonger dedans parce qu'en fait je vais pas savoir m'en dépatouiller ou ça va prendre plus de temps ou oui mais moi j'ai envie que ce soit comme ça du coup je préfère finalement ne pas voir et on retombe dans ce truc de ça fonctionne mais on se pose pas de questions et on retrouve ces fameux compromis Et je pense que c'est intéressant de se dire, on se retrouve dans cet éviter ou aller vers, de dire que, voilà, d'accorder un temps, de dire non, en fait, là, on vient de se dire ça, mais là, il y a un truc qui ne va pas. En fait, finalement, de voir en quoi le temps que je prends à cet endroit-là pour aller adresser en fait ce qui se joue, eh bien, soit je le prends maintenant et je réajuste, soit effectivement, j'empile, j'empile, j'empile et peut-être que dans dix ans, en fait, finalement, on se dit non, mais en fait, ça, j'en peux plus. Et depuis le début, ça ne m'allait pas.
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Et je vois dans notre relation. Je sais que c'est quelque chose qui, au début, pouvait presque m'agacer quand je sentais que Marie commençait à ne pas se sentir bien dans une situation. Et j'ai appris à comprendre que finalement, c'était un signal plutôt assez clair et intelligible de il y a quelque chose à changer Et l'expérience a montré qu'à chaque fois que j'ai pris le temps et l'attention et quelques barres, j'ai mis de la valeur sur la réaction. le mal-être ou la réaction un peu vive, ou en tout cas un ressenti ou une parole qui donne l'impression que ça ne va pas, et où je pourrais me dire Ah, mais ça ne va pas encore, et qu'est-ce qu'il va falloir faire pour que ça aille ? En fait, non. Il y a une réelle validité, une réelle justification à ce que ça s'exprime, et que finalement c'est génial parce que ça va être... l'occasion d'adresser le sujet d'un meilleur angle encore pour Marie, pour moi, et qu'au final, on va réussir à créer quelque chose d'encore plus juste pour tous les deux.
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Là où effectivement, de mon côté, tu l'exprimais, ce qui n'était pas évident, c'est de lire qu'il y a quelque chose qui n'allait pas, mais en même temps de te questionner sur le fait de l'exprimer. Qu'est-ce qui se passe ? Et d'avoir la réponse de je... Non, ça va. Et moi, non, en fait, ça ne va pas. Et je sais qu'à ce moment-là, je peux avoir un côté sans relâche. Parce que pour moi, c'est fondamental d'inclure, c'est beau, je dis inclure, d'inclure tout ce que tu es dans ce qu'on co-créa d'eux. Et parfois, c'est aussi de prendre le temps et d'avoir aussi développé une forme de patience, en fait. C'est aussi par rapport à... autant que ça te prend de ressentir, de l'exprimer. Et derrière, ce que ça amène dans notre amour, dans notre relation, est impressionnant.
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Donc c'est sûr que les micro-chaos ne peuvent s'adresser que si on reçoit l'autre tête qu'il est, et que finalement on accepte sa manière de réagir, et que tout ce qu'il est, toutes ses réactions, quelque part, sont normales pour lui. Elles ne le sont peut-être pas pour nous, pour moi. J'ai mis du temps à comprendre les réactions de Marie, et je pense que Marie a mis du temps, comme elle vient de vous le dire, à accepter mes réactions. Mais une fois qu'on rentre dans cet espace d'amour, d'accepter les réactions de chacun, on rentre dans un espace où on va pouvoir finalement discuter, co-créer, créer quelque chose, où on comprend que chacun a envie ou a besoin de quelque chose.
- Speaker #1
Et c'est quelque chose aujourd'hui, en plus, je dirais la cerise sur le gâteau. Je trouve que c'est magnifique parce que ce qu'on est en train de se dire là pour nous deux, c'est un effet domino sur toutes nos relations. C'est très beau, c'est beaucoup d'amour finalement qui ruisselle et c'est un apprentissage tous les deux qu'on emporte dans toutes nos relations. Et je serais curieuse de savoir si pour vous qui nous écoutez, ça paraît compliqué. Oui, mais ça prend du temps. Oui, mais en fait, ça s'apprend et c'est comme une langue. et aujourd'hui, ce qui est impressionnant, c'est que je trouve ça, en fait, quand on danse là-dessus, sur ces moments-là, pour moi, c'est une symphonie. Il y a quelque chose de sa danse, de ses fluides, de ça se transforme rapidement finalement et ça devient un art. C'est pour ça qu'on parle de l'art de la relation. C'est que moi, je vois cet art de danser avec le chaos, avec autant l'agréable que le désagréable au jour le jour dans la relation. C'est de l'amour et c'est un art. J'aime ressentir ça. De ressentir ça dans notre relation, ton contact, ça me remplit d'amour.
- Speaker #0
Merci d'avoir écouté cet épisode.
- Speaker #1
On vous souhaite. L'éveillant vous, l'envie de créer des relations qui vous inspirent.
- Speaker #0
Avec vous-même et avec ceux qui vous entourent.