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Transcription

• Speaker #0

  Si tu es prêt à aller plus loin que la plupart des gens, tu verras des choses que la plupart des gens ne verront jamais. Je me suis rendu compte de ça pendant ma petite semaine de vacances sur Gili Hassan, sur une sortie snorkeling apnée. Et en gros, je suis parti faire cette petite sortie que je fais tout seul, pas le masque et tu bats, je m'éloigne du bord, je vais un peu loin, je vais vers ce qu'on appelle le tombant, là où le... les coraux commencent à tomber à pic, il y a vraiment de la profondeur, puis je m'éloigne, et puis je m'amuse un peu à descendre à 10-15 mètres. Et en fait, en traînant à cette profondeur, et en m'éloignant vraiment du bord, et en m'éloignant un peu de là où j'étais parti, et d'être un peu plus dans les courants, etc., je suis tombé sur une tortue qui était là, en train de manger les coraux, j'ai nagé avec elle. J'ai passé du temps avec elle. Et puis, pour ceux qui ont eu la chance de nager avec des tortues, c'est vraiment un moment apaisible lors du temps. Cette créature qui est là, qui vole dans l'eau, c'est assez incroyable, qui est super lente. C'est apaisant. Et puis une autre fois, le lendemain, pareil, je me baladais sur le récif. Et je fais une descente, juste comme ça, parce que j'étais vraiment plus loin. Et puis, j'avais voulu descendre un petit peu, voir, j'évite de trop descendre profond quand je suis solo. Ça, c'est vraiment le truc qu'il ne faut pas faire en apnée, on ne sait jamais. Surtout que les syncopes, ça arrive entre 0 et 3 mètres connement. Et je descends, je pense que je devais être à 16, 17 mètres. Et en fait, j'arrive et au moment où je touche un peu vers le fond, j'étais sur un petit récif qui était au fond, je relève la tête et je tombe nez à nez avec une tortue. Donc là, coup de bol parce que je t'ai descendu comme ça, sans me dire, tiens, je vois la tortue, je vais me rapprocher. Pas du tout. Et pareil, je me retrouve nez à nez, elle est surpris, je suis surpris. Je reste un peu, alors évidemment je reste pas non plus longtemps, j'étais déjà à 17 mètres et je suis pas non plus un apthéiste professionnel. Puis elle s'en va tout doucement, je la suis un peu, et puis ce moment magique tu sais où en plus, c'est pas comme si tu dis ah tiens t'as vu la tortue, c'est que tu te fais surprendre. Et puis je rentre de mes sessions snorkeling, je discute avec un des mecs, un des serveurs du resto, un des locaux qui était absolument adorable. Il me dit alors c'était comment et tout, je dis bah c'était incroyable, j'ai vu des tortues. Il me fait quoi ? Des tortues ? Si, mais on aurait pas de tortues. Tu veux dire quand t'es parti faire la sortie snorkeling en bateau sur les petits... Je fais non, non, juste là devant. Il fait ah bon ? Il me dit moi ça fait 6 ans que je suis là, j'en ai vu une fois. Je dis mais comment ça ? Je dis mais t'as été loin ? Il me fait non, non, moi j'étais juste là, juste devant. Je fais ah ok. Et je me suis vraiment rendu compte d'un truc. C'est vraiment que la plupart des gens, ils restent dans leur petit périmètre, dans leur petite zone de confort, ils se posent pas de questions, ils font les petites choses et ils espèrent voir des choses extraordinaires. Et ce qui est fou, c'est qu'avant même de faire mes sessions apnée snorkeling, j'avais demandé au staff, j'ai dit, « Où est-ce que c'est bien d'aller là par rapport aux différentes plages ? » Ils m'ont dit, « Ah non, ici, il n'y a pas grand-chose. Il faut aller à l'autre lodge là-bas, il faut marcher un petit kilomètre et devant. » Et la première session que j'ai faite d'apnée, j'ai été marcher, tac, je suis marché sur le cagnard, je vais sur l'autre lodge, je me mets à l'eau, pas ouf, quelques petits coraux, bon voilà, sympa, mais rien de particulier. Et puis le lendemain, j'avais un peu la flemme de me refaire les deux kilomètres à l'air tour sous le soleil et tout. Puis je me dis tiens, je vais aller un peu plus loin parce que j'étais allé en haut d'une petite colline sur l'île. Et puis justement, j'avais cru voir qu'il y avait un tombant, un petit récif qui allait un peu plus loin. Et je me suis dit bon, je vais aller au bout. Puis quand je suis arrivé au bout, je me suis aperçu qu'il y avait des gavets de coraux en fait. Et que le mec n'était jamais allé jusque là. Il n'avait jamais pris la peine de se baigner jusque là, d'aller voir jusque là. Et j'avais demandé à plusieurs personnes et pareil. Ils font l'aller-retour en bateau, ils ont dû mettre le nez dans l'eau une fois. Et en fait, ce n'est pas à eux qu'il faut demander. Ce n'est pas à ceux qui restent dans leur zone de confort à qui il faut demander des conseils ou ce qu'il faut faire. Il faut déjà, un, écouter ton instinct de où il a envie de t'emmener. Et moi, il me disait, mec, mets-toi à l'eau, va au plus loin que tu peux aller, qui te fait du sens, et va jeter un œil. Et j'ai vu des choses incroyables. Et en fait, tu vois, dans la vie, c'est si tu ne prends pas de risques. Si tu fais pas quelque chose que très peu de gens font, il ne faut pas vouloir avoir une vie que très peu de gens ont. Parce que la plupart des gens que j'entends, je fais « moi je voudrais être libre financièrement, je voudrais pouvoir voyager autant que je veux, pouvoir bosser un peu à travers le monde, je voudrais avoir des investissements, des trucs, puis être impliqué dans l'humanitaire, etc. » Et puis ils font rien en fait. Ils font que des choses normales, mais du coup les choses normales et les gens normaux, ils ont une vie normale. Pour avoir une vie extraordinaire, il faut faire des choses... Il faut aller plus loin que la plupart des gens. Il faut faire des choses risquées. Il faut prendre des risques. Il faut faire des choses où on ne voit pas le fond. Parce que moi, quand je plonge à 15 mètres, je ne vois pas le fond. Et je finis par le voir en descendant. En allant me dire, je vais aller voir ce qu'il y a. Il n'y a peut-être rien, c'est peut-être beaucoup plus profond que j'imagine. Je vais peut-être ne sentir pas à l'aise et je vais remonter. Et c'est ok, je retenterai. Mais c'est comme quand je suis parti faire mon tour du monde. Quand j'ai claqué ma dème et qu'à un moment, c'était à peine la mode. C'était en 2011. Je me disais, mais t'es fou, qu'est-ce que tu vas faire ? En fait, moi, j'avais envie de voir des choses que quasiment personne n'ose aller voir. C'est-à-dire le monde. Allez me rencontrer moi, allez vous découvrir des choses folles et de vivre pendant un an plus de choses que la plupart des gens ne vivront jamais en toute une vie. En un an, un an seulement. Et qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai juste été plus loin que la plupart des gens, c'est-à-dire qu'au lieu de partir trois semaines, je suis parti un an. J'ai claqué ma dème et j'ai lâché mon appart, je suis allé plus loin en fait. J'ai pris plus de risques, mais j'ai eu, en fait j'ai peut-être pu prendre deux ou trois fois plus de risques, mais j'ai vu dix à vingt fois plus de choses et vécu cent fois plus d'émotions et d'expériences que ces gens-là. vivront jamais ces gens là qui me disaient tu as de la chance, c'est incroyable. En fait c'est juste pas si dur faut juste y aller en fait et faut pas croire que la plus... les gens qui réussissent des trucs de fou c'est pas des gens qui savent c'est des gens qui découvrent et qui s'améliorent et qui trouvent un chemin et le chemin c'est celui qu'on connaît pas vu qu'on l'a jamais pris avant c'est ça qu'il faut que tu comprennes en fait Si tu veux une vie que tu n'as jamais eue, il va falloir que tu prennes un chemin que tu n'as jamais pris. Il va falloir que tu prennes des décisions que tu n'as jamais prises, des actions que tu n'as jamais faites. Et vu que c'est nouveau, tu risques de te planter, tu risques d'avoir peur. Mais si tu veux vraiment une vie extraordinaire que tu vois, il va falloir que tu ailles plus loin que la plupart des gens pour voir des choses que ces gens-là ne verront jamais, ne ressentiront jamais. Et je peux t'assurer que ces gens, ce staff de l'hôtel, ils ne verront certainement jamais de tortue dans ce coin-là. Alors que c'est littéralement à 20 mètres devant eux. Allez, 50 mètres. Mais ils n'iront pas et c'est ok, ils s'en fichent en fait. Et moi je leur ai dit en revenant, tu sais, tu pourras dire aux futures personnes, il y a plein de coraux, il y a plein de poissons, il y a même des tortues, avec un peu de chance. Parce que je suis allé là où personne ne m'avait dit d'aller et qu'on m'avait dit non, n'y va pas même. Et c'est ça qui change tout dans la vie. Et je trouve que dans une société aujourd'hui, on veut tout savoir, on veut s'assurer que quand on fait quelque chose, on sait ce qu'on va avoir. En fait, si tu sais ce que tu vas avoir, ça veut dire que c'est une vie normale. Ça veut dire qu'il y a déjà plein de gens qui y sont allés. Ça veut dire que tu vas vivre la même chose que tout le monde. Et ça veut dire que finalement, tu n'auras pas pris de risque. Tu n'auras pas été dans un chemin qui fait peur et qui va te faire grandir. Et qu'à chaque fois que tu fais quelque chose où tu vois déjà la fin, où tu sais ce qui se passe, tu sais... Parce que ça va t'en coûter, comment faut faire ? Parce que tu vois, parce qu'on te l'a dit, parce que la plupart des gens le savent. C'est pas un chemin qui va te faire grandir. Par contre, si c'est un chemin qui te fait peur, tu te demandes comment tu vas faire, mais tu sais que c'est par là et que t'as envie d'y aller et que pendant que tu y es, tu te dis « putain, mais dans quoi je me suis embarqué ? » « Je vois pas le fond, je vois ni mon départ, tu vois, j'ai lâché, je vois plus le rivage, mais je vois pas l'arrivée. » Ça, c'est le bon chemin. Parce que c'est le chemin qui va te faire découvrir des choses extraordinaires. Que tu verras peut-être jamais, que la plupart des gens verront jamais. Ça fait peur, mais si c'est ça que tu veux, c'est par là que ça se passe.