undefined cover
undefined cover
Voilà comment être plus malin que le diable - JDB#26 cover
Voilà comment être plus malin que le diable - JDB#26 cover
SATORI

Voilà comment être plus malin que le diable - JDB#26

Voilà comment être plus malin que le diable - JDB#26

1h01 |08/07/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Voilà comment être plus malin que le diable - JDB#26 cover
Voilà comment être plus malin que le diable - JDB#26 cover
SATORI

Voilà comment être plus malin que le diable - JDB#26

Voilà comment être plus malin que le diable - JDB#26

1h01 |08/07/2025
Play

Description

⭕️ Fais partie du Cercle des Solopreneurs : https://www.skool.com/cercle-solopreneurs


SUJETS :

  1. Ma semaine dans une cabane au fin fond de la forêt

  2. Le Réseau social que les entrepreneurs privilégie en 2025

  3. Je n'assumais pas ma phase de vie

  4. Ma discussion sur la dépression

  5. Le livre "Plus malin que le diable"

  6. Ma communication toxique au travail

  7. Fun fact : Le sauna avec Anita


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, j'espère que tu vas bien et que tu as passé une belle semaine. Moi, je viens de passer une semaine au fin fond de la forêt, dans une cabane en bois, en pleine forêt de Lettonie. Et justement, ça sera le premier sujet de ce journal de bord, parce que ça ne s'est pas passé exactement comme j'avais prévu. Ensuite, dans le deuxième sujet que je voudrais aborder, c'est le réseau social en ce moment que tous les entrepreneurs préfèrent et aussi qu'ils utilisent pour avoir des vrais leads qualifiés. Et c'est certainement pas celui que tu crois. J'enchaînerai ensuite sur quelque chose que j'ai tilté à ma dernière immersion en Lettonie avec mes potes entrepreneurs parce que je suis le premier participant de mes mastermind immersifs. Ça a un rapport avec ne pas assumer un moment de vie. C'est-à-dire le moment de vie dans lequel je suis. Je voulais te partager ça, c'est quelque chose de très personnel mais qui j'espère pourra résonner peut-être chez toi et pourra peut-être t'aider. Ensuite, je voudrais te parler... de dépression, pas moi, heureusement, mais j'ai échangé avec une pote qui m'est très chère et qui est en ce moment dans une phase dépressive. Je voulais te faire un feedback parce que je vois un pattern, un schéma où je vois que ça peut durer longtemps parce qu'elle n'accepte pas certaines choses. Je voulais te partager mes feedbacks à ce sujet. Ensuite, pour terminer, deux sujets. Je voudrais te faire le récap d'un bouquin que j'ai beaucoup aimé qui s'appelle « Plus malin que le diable » . du fameux Napoleon Hill, qui a écrit « Réfléchissez et devenez riches » . Et je trouvais qu'il y avait plein de leçons à retenir que je voulais partager. Et ensuite, juste pour finir, ce sera sur une phrase que j'ai entendue dans un podcast qui m'a fait cliquer sur ma façon de communiquer, qui est là avec mon associé certainement et avec d'autres personnes, pas forcément la bonne. Parce que quand je suis en mode travail, je m'aperçois que je peux refermer les gens sur eux-mêmes et se mettre en mode un peu défensif. parce que j'oublie certaines bases que cette phrase m'a rappelé. J'espère que ça pourra t'aider aussi. Et évidemment, je terminerai ce nouveau journal de bord avec un petit fun fact qui m'est arrivé dans ma petite maison au fin fond de la forêt. C'est parti pour ce nouveau journal de bord. Premier sujet, c'est ma semaine dans ma super cabane en bois au fin fond de la forêt de Lettonie. Et vraiment, imagine cette cabane, c'est un peu à l'ancienne, le petit toit pointu. Les murs, c'est vraiment des planches, c'est des petites fenêtres. Quand même, ils ont rajouté des baies vitrées. J'avais un bureau qui donnait vraiment sur la forêt. Et ça m'a permis de vraiment vivre ce que j'adore, c'est quand je suis à l'intérieur, me sentir dehors. Et littéralement, il n'y avait que de l'herbe, de la forêt, des petits étangs un peu partout. Je n'entendais que le bruit des oiseaux. Et je peux t'assurer qu'après plusieurs mois à Bali, où c'est une fourmilière permanente, WAH Ouah ça fait du bien ! Parce qu'à Bali, il y a du bruit en permanence. Genre, que ce soit des travaux, que ce soit des klaxons, que ce soit des coqs, que ce soit des gens... Et en fait, moi qui suis TDAH, tu vois, ça me défonce mon attention qui est déjà très limitée. Et puis en plus, bizarrement, vu que moi je fais beaucoup de bruit naturellement, bah j'ai besoin de beaucoup de calme, tu vois, quand je suis en mode chill tout seul. C'est pour ça que j'adore aller en forêt, puisque la nature est un élément qui a été prouvé scientifiquement, qui en plus... pour tout le monde, mais d'autant plus pour les TDAH, nous apaisent instantanément. Parce qu'il y a moins de sollicitations, parce que le vert, parce que la nature, parce que tout ça. Donc j'adore, dès que j'ai l'occasion, aller me foutre au fin fond de la nature. Et surtout que là, c'est les forêts que j'aime bien, c'est vraiment les forêts verdoyantes. Bref, jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien, mais parce que je me suis dit pourquoi je fais ça en fait ? Je fais ça parce que j'ai envie de ralentir, recharger les batteries, parce qu'après 4 jours intenses de mon mastermind immersif où je dois tenir les espaces. Je dois moi-même mettre le cœur sur la table, montrer les tripes, ce qu'il y a au fond de ma tête et de mon cœur pour montrer l'exemple, et mettre tout le monde safe, et que tout le monde puisse derrière partager de façon sereine. Et je dirais vraiment, émotionnellement c'est intense. Et du coup j'avais besoin de recharger. Donc lieu parfait. Sauf que, qu'est-ce qui se passe ? Un truc inattendu. En tout cas, mon ego, je ne l'avais pas. Il en a pris un coup quand je m'en suis rendu compte. C'est qu'en fait, j'étais dans la forêt. Vraiment, petite connexion Internet qui va bien, tout est bien. Et je me vois rattraper le retard, faire plein de boulot, être sur l'ordi, créer du contenu, gérer des mails, gérer des trucs administratifs, des trucs, des machins. Et en fait, pendant 3-4 jours comme ça, je ne me vois pas justement rester occupé. Ne pas être capable de prendre un café, rester 20 minutes dans l'herbe, regarder les oiseaux. Regardez la nature, je suis constamment en train de faire quelque chose. Et là, je m'aperçois vraiment, je clique d'un truc, c'est que le vide, le néant, essayer de s'ennuyer, c'est vraiment comme l'argent et les réseaux sociaux, c'est un révélateur, un révélateur de ce que t'es en ce moment ou de ce que t'es profondément. Et moi, je sais que profondément, je suis un mec un peu hyperactif, qui a besoin de faire des trucs. qui a 10 000 idées, qui se tient occupé. Et moi, mon challenge de ces derniers mois, c'est vraiment essayer de créer un maximum d'espace dans ma vie, un maximum de vide pour avoir du temps, pour baisser ma charge mentale. Je l'ai beaucoup fait ces 8 derniers mois, ça m'a fait beaucoup de bien. Mais je m'aperçois qu'en fait, pas autant que je l'aurais aimé. En fait, je reste quand même occupé. Je fais des trucs. Je n'arrive pas à rester assis, vraiment méditer. En plus, si j'ai du temps, méditer non pas 10-15 minutes. C'est bien, mais en fait la méditation c'est vraiment utile à partir de 30 minutes, tu sens vraiment des effets puissants sur ton bien-être, ton cerveau, tes humeurs, ta concentration. Et là j'aurais pu potentiellement méditer une heure, deux heures, sachant que j'ai déjà fait dans ma vie, j'ai déjà fait Vipassana où tu médites 8 heures par jour. Et non, je me vois en fait, je me vois avoir, je sais pas, inconsciemment peur de me retrouver face au vide, face à rien, ce qui me ramène vraiment à... des pensées limitantes que je pensais avoir combattues, qui étaient la peur de si je ne fais rien et que je n'apporte rien aux gens, potentiellement on ne va pas m'aimer. Donc d'associer ma valeur non pas à qui je suis, mais à ce que je fais. Non pas à l'être, mais au faire. Presque l'avoir en fait. Avoir des résultats, avoir de la visibilité, avoir de la réussite, etc. Et je pensais m'en être détaché, mais en fait ça m'est revenu en pleine tête. Et là, quand j'ai compris ça, quand j'ai vu ça, j'ai dit « Wow, attends, attends. » C'est comme on dit, encore une fois, l'argent, ça pourrit les gens, ces machins. Non, non. En fait, l'argent, ça accélère, ça amplifie ce que tu fais, ce que t'es. Et si tu as plus de moins, tu vas le faire plus fort, plus… Et surtout, tu vas pouvoir concrétiser des trucs que tu as profondément en toi et que tu ne pouvais peut-être pas faire. Le vide, c'est un peu pareil, en fait. Parce que déjà la nature déteste le vide, le cerveau encore plus. Et le but c'est que pourtant créer le vide permet l'ennui, créer vraiment d'avoir les vraies solutions, les vrais déclics. Parce que tu arrêtes le bruit, tu arrêtes d'engorger ton cerveau avec des calculs d'informations inutiles, qui servent profondément à rien, scroller, faire des trucs à la con, tu vois, ça sert à rien, ça lui fait juste saturer la quantité d'infos qu'il peut traiter. Et qui ne peut pas du coup se concentrer sur une à deux choses importantes et apporter des vrais résultats et des vraies avancées et des vraies idées. C'est pour ça que les gens qui se concentrent, qui ont cette capacité, contrairement à moi, à se concentrer sur une vraie passion, sur une vraie idée, ils arrachent tout en fait. Surtout s'ils n'ont pas de petits trucs toxiques qui font trop de bruit et qui les empêchent en fait, parce que le cerveau il est clair, il est fluide. Donc moi quand je m'aperçois de ça, je claque l'ordi. Et là je peux t'assurer que les 2-3 jours qui ont suivi, je suis sorti à pieds nus, je me baladais, j'allais regarder, en plus dans cette forêt-là, il n'y a pas de pesticides, des trucs comme ça, et tu revois des trucs que je pense que tu devais voir il y a 2 siècles en France, tu vois des grenouilles de partout, il y a des cigognes dans leur forêt, il y a des cigognes partout, elles se baladent, elles vont bouffer des trucs, il y a des oiseaux, il y a des étances, j'étais là et je me disais, c'est rare d'être dans un paysage où il n'y a pas de bruit de voiture, il n'y a pas de bruit d'avion. Il n'y a pas de bruit de klaxon, de tondeuse, de truc. J'étais là, j'entendais juste le bruit du vent dans les feuilles. Et j'étais là, je suis « wow » . Et mon cerveau, il était en train de « wow, qu'est-ce qui se passe ? » C'est bizarre, en fait. D'habitude, c'est comme si la centrale électrique était habituée à produire 400 000 volts. Et là, tout à coup, genre, « non, mais il y a besoin de 220, ça suffit, tranquille, relaxe » . Et le cerveau, il ne comprenait pas. Et ça m'a fait un bien fou, en fait. Ça m'a fait un bien fou de me recentrer, surtout d'accepter d'avoir du vide, d'accepter de ne pas faire, d'accepter et d'arriver à ne pas être coupable de ne rien faire. Et au-delà de ne pas être coupable, l'étape d'après c'est de prendre du plaisir à être là, prendre du plaisir à ralentir. Parce que j'étais dans cette phase-là, mais je me suis rendu compte que dans mes journées, je ne créais pas de vide et de rien. Pourtant, c'est pas dur une seule heure ou deux dans la journée à rien faire, quand tu y penses. des heures à scroller, répondre des mails, des trucs qui servent pas à grand chose tu vois on s'occupe l'esprit très facilement, 45 minutes, 2 heures à rien foutre et d'autant plus quand tu es dans un lieu nature le bénéfice, il est énorme. Et je ne le faisais pas parce qu'en vrai, quand tu n'as rien fait pendant deux heures dans ta journée, à un moment donné, tu peux aller refaire d'autres choses. Finalement, tu as gagné parce que pourquoi je fais ça, en fait ? Pourquoi j'ai fait ça ? C'est oui, pour me recharger les batteries, pour apaiser mon esprit, mais c'est surtout avoir le contrôle sur mon esprit, mes pensées, mes émotions. C'est ça, en fait, le but. C'est de me dire, est-ce que je suis capable, quand j'ai un moment intense comme les mastermind immersives, d'être là. d'être présent, d'être focus de tout donner. Est-ce que derrière, quand j'ai un rush de table, est-ce que pour filmer des formations du contenu, est-ce que je suis là, est-ce que je suis présent ? Mais est-ce que quand j'ai envie de switcher, je suis capable de me dire, non, je ne fais rien, je ne me sens pas coupable. Je me suis aperçu que je n'étais pas encore en pleine maîtrise de mes émotions. Et je me suis vu vraiment faire des trucs, tu regardes des trucs, des films, alors que je ne regarde pas de films, mais comme si inconsciemment, genre, putain, il y a du vide là. Putain, il faut que je fasse un truc en fait. Parce que si je fais rien, c'est nul, les autres ils font... Les autres, ils avancent ! Et en fait, c'est pas ça que je veux. Il y a un moment donné, je suis totalement OK pour être super productif, être dans la performance, mais quand je décide de quelque chose, justement d'être là pour le coup, dans le néant, dans le vide, dans le calme, il faut que j'y arrive. De la même façon que si je me dis que je veux tourner tant de vidéos, si je veux faire tant de CA, je veux y arriver, parce que juste pour moi, pour le plaisir d'y arriver, là, c'est la même. Et je me sentais... un petit peu la marionnette de mon subconscient qui voulait lui continuer à faire plein de trucs et de mon esprit. Si je te partage ça, c'est parce que j'ai vraiment envie que tu te poses la question, comment tu te comportes dans ton quotidien ? Est-ce que justement, quand tu as du temps pour toi, tu fais des choses que tu aimes profondément, des choses que tu sais qui seraient bonnes pour toi ? Ou est-ce que... inconsciemment tu le remplis de trucs un peu inutiles pour t'occuper l'esprit pour avoir l'impression que tu es productif pour avoir te donner bonne conscience d'un truc qui finalement en fait sert pas à grand chose parce que tu vois c'est bête mais le matin j'aime bien maintenant j'essaie de me en plus je suis très mauvais en routine mais de me faire dix minutes dix à vingt minutes de pilates le matin parce que je me dis j'ai gagné ma journée ça fait du bien ça étire sa musque sa gaine enfin tu vois c'est bon pour les articulations les muscles la forme tout 20 minutes c'est quand même que dalle dans une journée quand on sait le nombre de minutes qu'on passe à faire de la merde. Et c'est vraiment arriver à contrôler ses pulsions, ses envies et être conscient en fait. Parce que des fois on ne s'en rend même pas compte, ça fait combien de temps que je scrolle ? Ah putain mais j'ai même pas fait mon truc, ah putain mais en fait j'ai fait ce truc là, ça sert à rien. Et c'est vers ça moi que j'ai envie d'aller, c'est une vie vraiment consciente. Consciente encore une fois de la performance quand il faut y aller. mais aussi du calme et du repos. Et dans cette société où plus ça va, et plus c'est dur d'être au calme, d'être à l'arrêt, je pense que c'est un truc conscient qu'il faut vraiment être capable de faire. Parce que toujours dans le bruit, toujours en alerte, toujours dans le faire, ça empêche de voir les bonnes réponses. Et les bonnes réponses, ça amène les bons choix. Les bons choix, les bonnes actions, les bonnes actions. et nous permettre d'être plutôt alignés, heureux et successful. Je te pose la question, est-ce que ces derniers temps, tu n'oses pas non plus mettre du vide ? Et quand tu en as, qu'est-ce que tu mets dedans ? Je voudrais enchaîner sur un thème un peu plus technico-pratique, sur la création de contenu, sur l'apport de lead, justement sur mon retour à la civilisation. J'ai passé un petit coup de fil dans la voiture à mon pote Augustin Passy, Monsieur Passy, créateur de contenu et entrepreneur. qui est aussi spécialisé dans le personal branding, stratégie de création de contenu. On parlait de plein de trucs, mais lui, il a vraiment explosé il y a quelques années sur Insta, sur plutôt le men's fashion, lifestyle, etc. C'est un très beau mec. Un peu, tu sais, il fait penser à Will Smith. C'est beau gosse, un petit smé, vraiment le grand sourire, magnifique, tu vois. Et en fait, là, il a switché ces derniers mois sur sa création de contenu sur YouTube. Sur YouTube, pourquoi ? et je le vois, ça fait plusieurs fois que ça revient c'est pour ça que je voulais te le partager Insta c'est vraiment j'ai envie de creuser certains sujets notamment le storytelling sur Insta et je veux dire que c'est un bon exercice mais en vrai Insta c'est vraiment en fait tu rentres dans la roue du hamster quoi et si tu l'alimentes pas, la roue elle s'arrête si tu arrêtes de courir, la roue elle arrête de tourner alors que Youtube Ce qui se passe, c'est que tu vas déjà pouvoir aller beaucoup plus profond dans les sujets, tu vas pouvoir apporter plus de valeur, tu vas pouvoir sentir que toi tu t'exprimes, que tu as vraiment eu le temps de dire ce que tu voulais dire. Et derrière, l'avantage c'est que l'audience va avoir plus de valeur qui lui est offerte. Mais surtout les gens qui restent et qui derrière vont avancer sur le passage à l'action, que ce soit télécharger un lead magnet, que ce soit prendre un call découverte, etc. C'est des leads beaucoup plus qualifiés. Et ils me disaient en fait, moi je suis full YouTube, je prends du plaisir, je fais mes 10-15 minutes sur un sujet, j'envoie full valeur. Et derrière forcément, les leads que j'ai par rapport à ça, en fait c'est des gars que j'ai en appel, je les close. Il n'y a quasiment pas d'objection en fait parce que... En fait, ils sont là au bon moment. YouTube, c'est quand même aussi un réseau social, même s'ils poussent de plus en plus les shorts, etc. C'est quand même un réseau social où tu vas chercher des thématiques qui t'intéressent, que tu veux creuser, sur lesquelles tu as envie d'avancer. Donc en fait, les gens qui tombent sur toi, sur des sujets précis, en fait, en termes de business, c'est déjà un mec, ce qu'on appelle des clients, ils sont chauds en fait. Ils sont chauds parce qu'ils sont sur cette thématique, ils ont ce besoin et ils sont en train de chercher la solution que potentiellement ta vidéo, et donc derrière ton service payant, peut leur offrir. Et ça m'a vraiment fait clic. Je vais te le partager parce que moi, ça fait 4 ans que j'ai un blocage énorme sur YouTube, que je publie quasiment rien sur YouTube, alors qu'en vrai, j'étais un peu YouTuber, tu vois. J'étais influenceur voyage, j'utilisais YouTube, tu vois. Et ce qui s'est passé, c'est qu'évidemment, je me suis arrêté. Et c'est un peu comme quand tu vas à... Je disais, c'est comme quand tu vas à la... Bon, moi, je n'y ai jamais fait, mais... Quand tu vas à la gym tous les jours, tu vois, ou quand tu fais un truc tous les jours que... que ça devient facile, que ça déroule, c'est simple. En fait, ça devient une seconde nature. Et que quand tu t'arrêtes, tu te dis rien. Tu te dis, mais comment je faisais pour faire autant de sport ? Comment je faisais pour filmer autant de vidéos ? Comment je faisais pour faire tel truc ? Tu te dis, mais comment je faisais, quoi ? Parce que tout objet en mouvement tend à rester en mouvement. Tout objet à l'arrêt tend à rester à l'arrêt. Et le passé de zéro à un, c'est dur. Et moi, du coup, un, j'ai arrêté juste avant le Covid. Et pendant le Covid, il y a eu une explosion de la qualité, vraiment, et des compétences, des... film makers, des créateurs de contenu, ils avaient que ça à foutre donc c'est tant mieux hein ! Et puis en plus le matériel qui devenait de moins en moins cher, les outils en ligne... Bref, ça a explosé ! Moi j'ai fait un truc de merde, je me sens un peu dépassé par rapport... Waouh, y'en a ils sont trop forts en storytelling, en prise de vue tout ça je me sens... Je me sens un peu has been. Et en plus, y'a ce côté de merde... J'ai l'air d'un con moi maintenant qui suis censé être un mec, un référent dans... Tu vois, dans les vidéos, dans la vidéo de voyage, le truc... Et que si j'achète des trucs c'est tout pourri ! Alors que c'est débile. Evidemment, il y a des moments où tu es en haut, des moments où tu es en bas, c'est la courbe d'apprentissage, tu fais toujours rattraper, tu reprends. Et le problème, c'est que je suis resté bloqué là-dessus en mode « je me dois de faire un truc bien » . « Oh mon Dieu, si Alex Vizéo sort une vidéo, elle est pourrie, imagine ! » Alors que putain, j'en ai sorti des pourries. Tu vois, avant, après, pendant, tout le temps. Et là, je me suis dit « mais surtout que j'ai envie de recréer une chaîne avec un concept un peu particulier qui me trotte dans la tête depuis six mois et que je n'ai plus de six mois. » mais que j'ai frisé, je n'ai pas fait, donc sur YouTube. En fait, je voudrais créer une chaîne où je partage tout ce que j'aimerais que mes enfants sachent pour être heureux, alignés et successfoules. Et de le faire vraiment en mode, voilà les enfants, comme si je m'adressais à mes futurs enfants pour leur dire vraiment tout ce que j'imagine. Et ça parlerait de tout ce qui m'importe. Oui, ça parlera de business un peu parce que pour moi, si tu n'as pas ton propre business... Ça veut dire qu'il y a quelqu'un qui va décider de combien tu vas gagner, de à quelle heure tu vas travailler. Ça, pour moi, c'est impossible. Mais ça va parler aussi de tout ce qui est introspection, développement personnel, gestion émotionnelle, voyage fin. Toutes des leçons de vie que j'aimerais qu'ils sachent. Eh bien, ça, c'est bien beau sur le papier. Mais je me suis bloqué et je n'ai pas osé juste faire pour le plaisir, comme ça, juste pour moi et pour vraiment faire. En plus, dans le concept de base, c'est censé être pour mes futurs enfants. Donc, en vrai, je m'en fous s'il y a des gens qui regardent. Évidemment, c'est toujours intéressant si c'est... ça vient s'appuyer et être un levier d'acquisition pour le business mais pourquoi je te dis ça c'est une vidéo youtube si elle est faite elle est bien faite elle est faite avec le coeur de façon authentique sur un sujet précis qui toi en fait et ton expertise l'avantagé c'est que même si tu as 300 vues allez deux c'est quoi on va faire sans vue pour faire simple tu as 1% allez tu as un ou deux pour cent de taux de transfert sur ton lead market tu as deux leads potentiels tu fais 1000 vues ce qui est possible franchement tu vas avoir 10 leads par vidéo et après c'est un effet cumulé parce que les vidéos elles se retrouvent facilement et quand elles sont bien segmentées elles se retrouvent donc ça m'a vraiment quand il m'a dit ça, il m'a dit Insta c'est mort, c'est fini, j'ai arrêté alors que c'était son truc successful il dit mais j'avais l'impression de nourrir le casino sauf que le casino c'est toujours lui qui gagne pas toi, alors avec Youtube t'as plus l'impression que tu construis quelque chose en fait évidemment il y a toujours un algorithme etc mais tous ceux à qui je parle en ce moment c'est Formalon pour justement dans cette génération et ces consommateurs qui sont dans le plus en plus court, c'est pouvoir capter ceux qui sont vraiment intéressants et qui vont être intéressants pour vivre, pour avoir des clients. C'est des gens qui sont là, qui acceptent d'aller dans des formats plus longs, donc une connexion plus profonde avec ton audience. Et puis derrière, avoir vraiment, je dirais, une chance de mieux les accrocher parce que tu as donné plus de valeur déjà. Ils sont allés plus loin. Et ça, je pense que ce serait vraiment un game changer. Voilà, je te partage le clic que j'ai eu, que si tu te demandes sur quel réseau social tu dois aller, évidemment si t'aimes pas montrer ta tête et t'aimes pas faire de la vidéo, c'est mort, tu vois. Autant rester sur, je sais pas, LinkedIn ou Insta, sur des carousels. Mais si tu te poses la question ou que tu fais des reels sur Insta, attends mais demande-toi comment tu peux faire sur YouTube. Parce que je pense que c'est vraiment une pierre en fait que tu commences à mettre au fur et à mesure. Et je discutais, une de mes dernières immersions à Bali avec mon pote Tony Neves, et il me disait mais... Moi j'ai encore des vidéos d'il y a 4-5 ans qui me rapportent des leads et qui me rapportent de l'argent en fait. Et ça, il n'y a que YouTube qui peut te l'apporter. Donc réfléchis-y, parce que moi, je vais y retourner. Maintenant je voudrais te parler d'un sujet très personnel, un peu un déclic que j'ai eu dans le dernier Mastermind Immersif en Lettonie. C'était pendant le Cercle d'Hommes, pendant qu'on parle justement de notre charge émotionnelle du moment. au moment où c'est mon tour de parler parce que c'est moi qui parle toujours en premier sur les exercices. Je me dis qu'est-ce que je vais partager ? Et je clique qu'en ce moment ma charge émotionnelle c'est... En fait, je me rends compte, en tout cas je suppose, que j'ai l'impression que je n'assume pas la phase de vie dans laquelle je suis. C'est-à-dire que j'ai 42 ans, j'ai vécu beaucoup de vies différentes. Et j'ai surtout eu déjà mon grand momentum. C'est-à-dire cette phase où j'explose et j'atteins mes objectifs, j'atteins mes rêves. C'est mon momentum et ça a été l'influence voyage. Ça a été quand même tracer un sillon là où il n'y en avait pas, créer un job qui n'existait pas, avoir une vie de rêve vraiment pendant 10 ans et avoir mis toute mon énergie, et Dieu sait que j'en ai mis dedans, pour réaliser ce rêve-là. Et en fait, aujourd'hui, je passe beaucoup de temps. de temps avec des mecs qui ont entre 22 et 35, mais qui sont finalement dans cette période de momentum. Je vois des potes à moi, ils ont 24-25 ans, ils font un demi-million, un million, certains même plusieurs millions d'euros. Et c'est beau à voir, et en fait, c'est con mais vu que je passe du temps avec eux, vu que je les aime bien, vu que c'est des gars bien, en fait ça me redonne le goût de me dire « putain » . C'était bien ce moment de momentum, tu sais, où t'as l'impression que t'es intouchable, tu réussis tout, t'as de l'énergie, c'est dans le flow, c'est aligné, etc. Et inconsciemment, en fait, je pense que, alors que moi je suis pas du tout nostalgique, au lieu d'accepter le fait que, hey, je l'ai déjà vécu, ça s'est fait entre guillemets. Moi je suis sur un autre jeu, celui où je dois m'ancrer. celui où j'ai aussi ça on peut le faire déjà aussi plus jeune faut pas attendre à avoir 40 ans pour le faire mais celui où en fait à l'intérieur quand t'as 42 ans il y a des choses que t'as plus envie de faire, t'as plus la foi t'as plus l'envie et aussi il y a un truc qui se passe c'est que il y a un moment donné dans la vie t'as plus l'énergie de faire des choses que tu faisais avant et surtout je disais une phrase qui m'a beaucoup touché c'est la maturité c'est d'être capable d'accepter que Merci. t'es plus capable psychologiquement, cognitivement et physiquement de faire des choses que t'arrivais avant. C'est ça la maturité. Et je pense qu'inconsciemment, j'arrivais pas à accepter le fait que je le voyais, mais je voulais pas me dire « Ah non, ça c'est pas moi, ça non, pas encore ! » De me dire que ouais, si. En fait, avant, je réussissais comme j'ai fait les mecs de la génération d'avant, que je vois, qui sont en ce moment en train d'avoir leur momentum. T'as tellement d'énergie et de temps. qu'en fait, pour réussir, c'est simple, t'as juste à taffer comme un gros cochon et mettre tout le temps qu'il faut, et en fait, tu vas plier le destin. Parce qu'en fait, si t'as la foi, que t'as de l'énergie et du temps, y'a rien qui peut t'arrêter, mathématiquement, tu vas y arriver. Et que surtout, si tu sais pas que c'est impossible, en général, tu y arrives. Par contre, réussir quand t'as moins d'énergie, t'as moins de temps inconsciemment, potentiellement t'as plus d'obligations, moi ça va j'ai pas d'enfant mais t'as moins de temps aussi devant toi, on va dire. et surtout... Ton cerveau, il sait par quoi il va falloir passer. Il sait ce que ça coûte de vouloir atteindre ce nouvel objectif. Il sait émotionnellement sur quoi il va falloir dire non et sur quoi il va falloir dire oui parce qu'il faut prioriser, mais ce qu'il faut mettre de côté, etc. Et il te dit, mec, t'es sûr ? T'es sûr que tu veux retourner là ? T'es sûr que c'est cette façon-là que tu veux faire ? Et évidemment que non. C'est ça qui est intéressant, c'est que finalement, je suis dans une phase de vie où si je veux retrouver un momentum, il faut que je le retrouve avec beaucoup plus de conscience. de qu'est-ce que je fais, comment je le fais. Parce que j'ai plus la même énergie, j'ai plus les mêmes capacités de travail, que tu peux travailler 15 heures d'affilée, pendant un mois d'affilée quand t'as 20 piges, et potentiellement sortir aussi le samedi soir et c'est ok. Et en fait, pourquoi je te partage ça, c'est que je m'aperçois que j'osais pas accepter le fait que j'ai dépassé ce momentum, que j'en aurais peut-être un autre, mais d'une autre façon, et qu'en fait, inconsciemment, vu que je... Bah, tu sais... Quand t'es footballeur, mais que t'as tout le monde qui fait du snow autour de toi, t'as envie de dire, putain, vas-y, ce serait bien de prendre un petit peu de la poudreuse, des petites descentes, des trucs sympas, plutôt qu'aller essayer de marquer des buts, tu vois ? Ouais, mais en fait, non, moi, en ce moment, je dois marquer des buts, je dois faire des jongles. Et je m'aperçois aussi qu'il est temps, peut-être aussi pour moi, de passer un peu plus de temps avec des gens de mon âge. Parce que, justement, je discutais avec deux, trois gars qui avaient mon âge, entre 40 et 45. Ah oui, je me dis, ah oui, ça fait du bien. Parce qu'on se comprend, parce qu'on a vécu les mêmes choses et qu'il y a vraiment ce... Dans différentes histoires de vie. Mais tu vois, ces évolutions, en fait, intérieures, tu vois, c'est... Pareil, ces trucs de ouais, à un moment t'as burn-out, à un moment t'en peux plus, à un moment tu l'acceptes pas, à un moment tu te vois des... Tu veux pas, enfin, il y a de l'ego, il y a de l'introspection, il y a du lâcher-prise, il y a la foi qui s'estompe d'une façon ou d'une autre. Enfin, tous ces trucs-là que les gens qui ont entre 25 et 35 ne comprennent pas, parce qu'eux, ils sont dans le feu. Dans le feu atomique, c'est en train d'être le plein décollage. Là, c'est SpaceX, la fusée, elle s'arrête pas, et c'est tant mieux. Et moi, je regarde ça, je suis avec ces gens, je dis, putain, vas-y, allez, où est-ce que je peux monter ? Il y a de la place, les gars, vas-y ! Et du coup, inconsciemment, je pense que ça me renvoie à une mauvaise image, parce que c'est... C'est pas comme c'est le petit qui veut aller jouer avec les grands. Là, c'est le vieux qui dit, allez, les jeunes, Allez, vous m'emmenez avec vous en vadrouille, allez, on y va ! J'exagère, mais c'est... Et c'est en fait je pense aussi inconsciemment je me rends compte tu vois que c'est pas donner de la valeur à tout ce que j'ai accompli c'est... c'est rabaisser un peu ce que j'ai accompli et surtout en fait quand t'es dans un jeu vidéo, que t'as passé un niveau et que tu commences à être à un niveau plus compliqué où ça demande putain tu vois plus de jus de cerveau, plus de technicité tu vas pas dire ah non vas-y je vais retourner au niveau 1 ouais c'était marrant puis je reste au niveau 1 avec les gars en bas Ça ne te viendrait pas à l'esprit quand tu es lycéen de redire « Putain franchement je me referais bien un petit brevet de collège si j'étais bien galerie. » Non, tu avances en fait, tu avances. Et moi inconsciemment je pense que j'accepte pas, je me suis rendu compte que j'acceptais pas d'aller relever les challenges de ma phase de vie. Et encore une fois, ces phases de vie-là et ces challenges-là, c'est des challenges intérieurs. Tu vois, j'ai 42 ans, j'ai pas d'enfant, j'ai pas de femme, en ce moment j'ai même pas de point de chute. C'est pas là que ça se passe. C'est pas sur le côté matériel, parce qu'il y en a 25, j'en connais plein, ils vont chez eux, ils sont mariés, ils ont des enfants. C'est vraiment pas ça que je veux dire. C'est intérieurement, en fait. Comment ça se passe. Et si je te partage ça, parce que ça fait du mal, j'allais dire, ça fait bizarre, tu vois, de se rendre compte de ça. Je dis putain, c'est un peu la honte, tu vois, tu n'es même pas foutu d'accepter, entre guillemets, l'âge, la phase de vie dans laquelle tu es. Et je pense que c'est un... Je voulais te le partager parce que c'est important de prendre conscience, encore une fois, de mettre de la conscience dans ce qu'on fait, où on est, à quel moment de notre vie on est. Et là, je suis dans une phase où il y a plein de choses qui se passent à l'intérieur, il y a des choses qui ne font plus de sens dans ma vie, et c'est comme si je veux quand même les garder dans ma vie, au niveau business, au niveau de peu importe. Et non, en fait, j'ai réussi à avoir le cheminement intérieur qui me permet de me détacher. des biens matériels, de certaines réussites. C'est quelque chose qui va beaucoup plus profond en moi, cet éveil, ce bien-être. C'est comme si j'arrive à me détacher un peu du matériel, je m'élève, je me sens un peu plus éveillé spirituellement, si on peut appeler ça comme ça, mais intérieurement, je dirais. C'est comme si, viens, on va rejouer avec des voitures, allez, viens. Je pense que c'est aller à l'encontre. du chemin naturel. Et c'est aussi là, parce que j'en discutais aussi avec Augustin, il me disait, mais c'est là où tu vois à quel point on est la somme des cinq personnes avec qui on passe le plus de temps. Et parce que moi, du coup, je passe beaucoup de temps avec des mecs de 25-35, à la trentaine en général, et bah en fait, ouais, j'ai envie de refaire comme eux. Sauf que moi, je l'ai déjà fait. Et en fait, presque ça me frustre. Parce que vu que moi je l'ai pas mis sur le business pour faire des millions, je me dis merde, faut que j'ai moi aussi un bon momentum, peu de business pour faire des millions. Alors que profondément, je m'en bats les couilles. Et que deuxièmement, je l'ai mis sur un truc qui pour moi fait beaucoup plus de sens et m'a rendu tellement heureux. C'est comme si en plus, encore une fois, je rabaisse le niveau de succès et de bonheur que ça m'a procuré. Et en me rendant compte de ça, je me suis dit ok, Bon Ça va être intéressant pour moi d'aller envoyer quelques messages pour passer un peu plus de temps avec des mecs qui sont de ma génération, dans les mêmes phases de vie que moi. Et surtout, de mettre d'autant plus de conscience. J'en parlais dans la semaine, dans ma cabane, dans la forêt, mais de ce que je fais. Parce que mon temps et mon énergie, il est beaucoup plus compté, précieux qu'avant. Qu'au début de ma vie, où je ne savais pas quoi en foutre, tellement j'en avais du temps et de l'énergie. Et je trouve que c'est beau parce qu'en fait, la rareté, c'est de la rareté que vient la valeur de quelque chose. Plus c'est rare, plus ça a de valeur, plus c'est précieux. Et je me rends compte à quel point mes actions, mon temps, mes émotions, le temps que je passe à ressentir des choses, c'est précieux en fait. Parce que ça devient de plus en plus rare. Et c'est d'autant plus important de me dire qu'une action que je fais, je dois en être fier. C'est pas juste d'avoir été le pantin d'un subconscient qui veut me faire faire ou d'un système ou d'un réseau social qui me fait faire des trucs que je veux pas. Donc la question que je te la pose c'est, dans quelle phase de vie t'es toi ? Et est-ce que les gestes que tu fais, les actions que tu mets en place correspondent vraiment à la phase de vie dans laquelle tu es ? Ou est-ce que tu refuses d'avancer ? Ou est-ce qu'au contraire... Tu essaies d'aller trop vite et tu ne veux pas vivre la phase dans laquelle tu es. Des fois, c'est aussi important d'avoir de l'insouciance, d'avoir du repos, peu importe, mais d'accepter la phase de vie. Je t'en parle dans le sujet juste après, mais d'accepter la phase de vie et de la vivre pleinement et d'en être fier. Et surtout, surtout, surtout, parce qu'inconsciemment, c'est ce que je fais sans m'en rendre compte, c'est que je me compare. Je compare ma phase de vie à d'autres personnes. Et c'est comme si je compare la fin d'un film avec le début d'un autre film. Et à un moment donné, ça n'a pas de sens en fait. Et surtout que je me suis aperçu qu'on ne peut pas comparer et des phases de vie et des époques de vie. C'est comme si le mec des années 60, il dit « Putain, si j'avais eu Internet, j'aurais pu faire tellement d'oseilles. » Ce n'est pas possible, ça n'existait pas et c'est OK. Et moi, je n'ai pas eu les mêmes opportunités à 23 ans qu'elles existent aujourd'hui et c'est OK. Et je pense qu'inconsciemment, je l'oublie. donc maintenant c'est plutôt de se dire Dans quelle phase de vie je suis aujourd'hui ? Quelles sont les opportunités qui sont en face de moi ? Et d'y aller à fond et d'y aller consciemment. Donc je te pose la question. Où t'en es ? Et qu'est-ce que tu fais consciemment ou inconsciemment ? Maintenant, pour continuer un peu sur ces phases de vie, je vais te parler de la dépression. Je pense que j'ai vécu un peu moi aussi, sans jamais vouloir l'assumer, il y a quelques années. Mais justement, je parlais avec une pote que j'aime énormément et... qui est une femme brillante, qui est smart, qui a un très bon boulot, dans une grosse boîte américaine, qui gagne très bien sa vie, et est dans une phase profonde de dépression. Elle prend même des cachetons pour ça, parce que ça l'aide. Mais j'ai vu en fait, et c'est pour ça que je t'en parle, c'est parce que j'ai vu que, comme moi, quand j'allais pas bien dans ma vie, je l'ai pas accepté en fait. Genre, ah non ! Pas à moi, ça m'arrive pas. Alors moi, manquer d'énergie, être au fond du seau, de pas avoir... Ah non, non, ça c'est pour les autres, c'est pour les gens fragiles. Je peux pas avoir moi, non, moi ça va pas m'arriver. Et j'ai commencé à aller mieux le jour où je me suis dit non mais je vais pas bien et j'ai besoin de repos. Et putain en fait, vu que j'ai cramé la vie et parlé debout, et que j'ai été intensément heureux pendant 10 ans, mon cerveau je l'ai fumé en fait. Il a besoin de... Il a besoin d'une petite mort, limite. Il faut qu'il meure un peu pour renaître tellement il a pris cher de... Il s'est fait cramer, quoi. Il a été à côté du soleil tellement j'ai kiffé. Et en fait, il y a un truc qui est joli en anglais, c'est que... Depression, tu peux vraiment le décomposer en deep rest. Depression. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire repos profond. Et la dépression, c'est souvent lié au fait que tu n'as quasiment plus de sécrétion d'hormones dans le cerveau. En gros, ton cerveau a tellement été utilisé, tellement été sous le stress, sous le flux, qu'en fait, il ne sécrète plus les bonnes hormones pour que tu t'actives, notamment la dopamine, que tu te mettes bien, que tu sois heureux, l'endorphine, etc. Il n'y a plus rien. Il n'y a plus de jus. En fait, tu l'as tellement pressé comme un citron qu'il n'y a plus rien. Et que souvent, ça prend du temps. Parce que plus tu l'apprécies pendant des années, plus ça prend du temps pour qu'il se regorge de plein de jolis ondes et d'hormones qui vont te faire aller bien. Et pourquoi je te partage ça, c'est que c'est pareil. Je voyais ma pote qui ne voulait pas accepter, enfin, elle comprenait qu'elle était en dépression puisqu'elle a fait quelque chose, elle l'a accepté, mais elle n'a pas accepté de faire ce qu'il y allait pour y remédier. Comme si elle n'acceptait pas cette phase de vie, de dire « non, je ne peux pas me permettre d'être en dépression, non » . Et quand je disais, mais c'est quoi en ce moment pour toi la chose la plus importante dans ta vie ? Le premier truc qu'elle m'a dit, c'est la santé. Après, elle m'a dit d'autres trucs, mais la santé, je dis, mais tu te rends compte que le truc, tu me dis toi-même de ta bouche que c'est le plus important, c'est auquel tu fais moins attention en fait. Tu te lèves le matin, tu prends un Prozac de café, boum, tu te le mets dans la gueule et tu me dis que c'est le plus important. t'es une femme brillante, t'aimes pas la médiocrité pourquoi alors t'es médiocre au truc le plus important de ta vie en fait Et je le voyais, son pattern, c'est « Ouais, mais vu que je sais pas trop ce que je veux faire après, parce que ce job est toxique, il me carbonise, je chiale à la fin des réunions, je suis mal, etc. Je sais pas trop quoi faire, donc je me dis au moins, en attendant de trouver un autre truc qui va me faire, je vais pouvoir trouver une autre boîte, un autre projet, et être bien dans ce projet, au moins je fais rentrer de l'argent. » Autant te dire qu'il y a de l'argent de côté, autant te dire que l'argent qu'il y a de côté, on n'a toujours jamais envie d'y toucher, évidemment. C'est quand même au cas où. Et le « au cas où » , une dépression, je ne sais pas ce qu'il te faut. En général, à part un accident, un décès ou une dépression, ça fait partie des petits astérix. Oui, vous pouvez débloquer l'argent que vous avez mis de côté et durement gagner. Mais non, en fait. Et surtout, elle est dans un cercle. Elle ne se rend pas compte qu'elle est dans ce cercle de « mais c'est parce que tu continues d'être dans cette activité, ce job toxique, et ça peut être ta propre activité, là c'est un job salarié, mais ça peut être aussi ta propre activité, que... En fait, ton cerveau n'a pas l'espace mental, encore une fois, on revient au vide. T'arrives pas à laisser le vide, le calme et le repos pour qu'il te dise, voilà, c'est par là que ça se passe. Parce qu'en fait, c'est comme si... Enfin, ton cerveau, c'est un disque dur, c'est un processeur. Il est là et il peut processer avec une certaine quantité d'informations. Sauf qu'en fait, il y a tellement de tâches en même temps et sous pression, il surchauffe avec la température que déjà, il rame, déjà, le bordel, et qu'en fait, il pourra pas faire un gros calcul et t'apporter la vraie bonne réponse. Il y a tellement de petites tâches de merde qui servent à rien à sa vie, c'est-à-dire des tâches de merde de son job où, foncièrement, ça va pas changer sa life, mais elle éteint pas, elle arrête pas ces tâches-là. Elle arrête pas ce job. Parce qu'elle se dit, au moins j'ai ça. Mais en fait, le au moins j'ai ça, c'est parce que t'as ça, que tu vas pas bien. Et oui, si t'arrêtes, tu vas quand même pas aller bien, mais parce qu'il va falloir du temps ensuite, et de l'espace. et pourquoi je te parle de ça c'est que je pense que en ce moment il doit y avoir pas mal de gens qui se sentent très mal, potentiellement en dépression, et qu'en fait, il y a cette jolie phrase qui dit, tu peux pas te soigner dans le lieu qui t'a rendu malade. Tu peux pas te soigner avec l'activité qui t'a rendu malade. Et ça va avec tout. Tu peux pas trouver un remède de la part de la personne qui t'a rendu malade. Ce que je veux dire, c'est que je sais pas dans quelle situation t'es. Et s'il y a peut-être des choses toxiques où tu te sens très triste quand tu te lèves le matin, où tu as l'impression que la vie c'est de la merde et tu ne vas pas savoir comment s'en sortir, si tu as un peu d'économie de côté, le meilleur investissement ça reste quand même sur toi. Et toi, c'est juste quand même ta capacité à te lever le matin et de ne pas être au bord des larmes et du gouffre et des idées noires et surtout, toi c'est une bonne santé en fait. C'est juste une bonne santé. Parce que sans bonne santé, il n'y a pas de rêve, il n'y a pas d'oseille, il n'y a pas de « je suis libre financièrement, je vais voyager » . Non, il n'y a rien. Tu es dans ton lit, tu es une merde. L'argent, s'il y a bien un truc sur lequel tu dois investir, c'est toi et c'est pouvoir te lever le matin et d'avoir des idées claires. Donc je ne sais pas s'il y a des trucs toxiques dans ta vie, si toi tu n'es pas bien, etc. Mais crée de l'espace et le courage de créer de l'espace. et je viens de te le dire tu vois, même quand ça va bien des fois, c'est pas facile on se laisse inconsciemment embarquer dans les trucs Mets de la conscience dans tes choix et courage de prendre du repos. Et le repos, ça prend du temps. Et le temps, c'est vraiment un truc qui, dans cette phase-là, est incompressible. Et plus en fait t'attends... Et plus il te faut, par exemple, deux ans de repos, je te dis une connerie, plus tu attends, plus tu as son... Attention, la fatigue est là, moi je suis là. Moi, si tout le temps que tu prends pas les deux ans, je partirais pas. Et plus tu attends, plus tu attends, plus ça reporte, ça reporte, ça reporte. Et potentiellement, ça s'accumule, ça devient plus deux ans, ça devient trois ans. Donc ouais, si t'es au bord du burn-out, dépression, toutes ces choses-là, et que t'as un peu d'argent, que t'as un endroit pour te réfugier accepte de te reposer, accepte de rien faire. Quand je dis rien faire, c'est ouais, il peut faire un petit peu de faut bouger son corps, faut se balader, faut faire un peu de lecture, mais c'est se foutre la paix aussi. C'est se foutre la paix. Et c'est surtout faire un truc que j'ai pas su faire pendant des années, c'est accepter de vivre des émotions négatives. Celles qui font souffrir, celles qui font mal, celles qui font chier, celles qui font se sentir mal. Parce qu'une émotion, si on la vit pas, on la stocke. Et tant que t'acceptes pas de vivre le truc qui est vraiment dur, qui est vraiment sale, et de le sortir... Ça va faire que enfler et s'amplifier. Donc ouais, demande-toi si t'as les bonnes actions pour ce que tu viens en ce moment. Autre sujet maintenant, je voudrais te parler d'un livre que j'ai lu. D'ailleurs, je suis très fier. Merci Kindle, ça m'a permis de lire et non pas d'écouter les livres. Parce que moi, j'ai vraiment du mal à lire et de me rester concentré. Donc merci Audible aussi. Putain, je suis là, promo d'Amazon, bravo. C'est le livre Plus malin que le diable de Napoleon Hill qui... est mondialement connu pour son livre « Réfléchissez et devenez riches » . C'est un mec qui a passé plus de 50 ans à interviewer des milliers de personnes pour arriver à créer la méthode qui permet d'atteindre le succès. Et ce qui est fou, c'est que ce livre, plus malin que le diable, en fait, il n'a jamais été publié de son vivant. Et il est même resté caché, vraiment enfoui, pendant près de 70 ans. 70 ans après sa mort. Et parce que Napoleon Hill c'est un mec qui a écrit Réfléchissez à devenir riche en 1938 Avant la seconde guerre mondiale pour te dire Et pour te dire à quel point il y a quand même des vérités Qui sont immuables Parce que c'est toujours autant d'actualités Et que ça aide toujours autant de gens qui le lisent Et ce qu'il dit dedans c'est vraiment incroyable C'est que des pépites Mais du coup ce livre là on lui a dit non non C'est trop c'est pas bon ça tu vois Et ça a été publié en 2011 En 2011 C'est vraiment genre Tu vois, on te révèle le truc qu'il a dit qui a été caché. Donc d'un côté, c'est super fort pour le marketing du coup en 2011. Mais bref, c'est quoi le... En gros, l'idée centrale, c'est que c'est le diable. Il intervient le diable. Et le diable, c'est une métaphore en gros des forces négatives en nous. En gros, c'est l'échec et la pauvreté viennent pour lui d'une seule chose. C'est vraiment ce qu'il appelle la dérive. C'est The Drift en anglais. Mais la dérive, donc c'est... La grosse idée, c'est vraiment ça. Si tu t'échoues tout le temps, que tu es dans la pauvreté, que tu n'arrives pas à atteindre la richesse et tes objectifs, c'est parce que tu dérives. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tu es dans l'incapacité à penser par toi-même. Et en gros, le cœur du livre, c'est vraiment que le diable, qui représente les idées négatives, il dit qu'il contrôle 90% des humains grâce à la peur, à l'ignorance, à la dérive, aux habitudes négatives, à l'indécision et à la dépendance au dogme. Et il fait vraiment un focus sur ce qu'il appelle la dérive. C'est vraiment vivre pour lui sans but clair ni pensée critique. Donc, caractéristique du dériveur selon lui, c'est vraiment quelqu'un qui n'a aucune décision ferme, qui change d'avis facilement, qui se laisse influencer par l'opinion des autres, qui suit les foules, qui craint la critique, qui n'a pas vraiment d'objectif précis. Et en gros, pour... le diable, encore une fois c'est vraiment incarné comme ça le diable il adore les émotions négatives plus tu dérives, plus t'es dans ces comportements là, plus en fait tu te fais contrôler par lui et les peurs que le diable encore une fois il utilise, et c'est vraiment ça qui met en valeur c'est la peur de la pauvreté j'ai peur d'être pauvre, donc oh la la merde attention, la peur de la critique donc ça te paralyse, tu vas pas faire des choses la peur de la maladie Du coup, tu fais pas gaffe, c'est vraiment la peur de l'amour, la peur de la perte d'amour, la peur de la vieillesse et la peur de la mort. Et c'est vraiment ces peurs-là, selon lui, c'est ce qu'il dit dans le livre, qui paralysent l'action et la pensée créative. Celle qui va te permettre de tracer ton chemin, d'atteindre tes objectifs. Et il le répète beaucoup, c'est vraiment ça les armes. Pour que justement tu tombes dans le côté négatif, c'est la peur en premier. Si t'as peur, si t'as peur de vivre, si t'as peur de faire un choix, si t'as peur de faire une action, si t'as peur du jugement, la peur C'est ce qui va te paralyser, c'est ce qui va faire que tu es un dériveur, c'est ce qui fait que tu vas rester dans le côté négatif, que tu vas toujours rester dans l'échec et la pauvreté. Les habitudes négatives, pareil, en fait, ils appellent ça le rythme hypnotique. C'est-à-dire que finalement, quelque chose que tu vas répéter va hypnotiser ton subconscient et va devenir une norme. Sauf qu'une habitude négative, tu vas créer une norme qui va te tirer vers le bas, vers l'échec et la pauvreté. L'indécision aussi, ne pas être capable de dire, En fait, manquer de courage, c'est... C'est parler de conviction, la procrastination, l'addiction évidemment, que ce soit aux drogues, au sexe, au porno, peu ce que tu veux. Et aussi, il tire sur le système éducatif qui pour lui, formate sans enseigner à vraiment penser. Donc évidemment, tout ça, c'est super intéressant à quel point tu te dis, c'est vrai que je fais toutes ces merdes-là, c'est vrai que j'ai peur de ça, c'est vrai que des fois j'ai de mauvaises habitudes. Mais c'est juste une bonne rédite, je trouve, des schémas en fait. dans lesquels on tombe. Ce qui est intéressant, c'est que le diable contrôle 90% des êtres humains. Il y en a 2% qui arrivent vraiment à tirer leur épingle de jeu. Ils ne dérivent pas. Il n'y a pas de bruit. Les signaux, ils ne les écoutent pas, si ce n'est les leurs. Ce sont des émetteurs, ce ne sont pas des récepteurs de tous les mauvais signaux négatifs qui les font dériver. Et il dit, justement, ce qui arrive, comment tu vins, tu arrives à vaincre la dérive, c'est, un, pour lui, tu définis un but clair. C'est savoir exactement ce que tu veux et te concentrer dessus. Deux, c'est la maîtrise de soi. C'est diriger tes pensées, contrôler tes émotions et tes habitudes. Pareil, tu veux un truc, mais en fait, vas-y, on te propose de sortir. Vas-y, tu sors alors que tu voulais faire, je ne sais pas, tu voulais faire plutôt du sport ou tu voulais plutôt t'affaître sur un projet. Ou alors, pareil, tu as peur. Du coup, tu ne te lances pas. Du coup, tu ne fais pas tes calls clients. Du coup, tu te dis, putain, tu remets à demain. Bref, apprendre de l'échec. ce qu'on peut redéchouer en fait parce que pour lui c'est voir c'est pour chaque échec tu vois vraiment une leçon derrière qui permet d'avancer qui te permet de consolider qui permet d'être plus fort derrière c'est d'avoir vraiment des décisions fermes c'est cultiver la capacité de faire des choix sans hésiter et de s'y tenir et quitte à faire un échec mais c'est pas grave encore une fois l'échec est une leçon est une consolidation du futur succès derrière c'est un autre critère important c'est la pensée indépendante c'est se libérer des opinions toutes faites ouais non mais moi on m'a dit que ah si j'ai vu mais j'ai vu que Le gars là, faut faire gaffe, faut pas manger ça, au moins on m'a dit, fallait parce que... Non tu vois, c'est ok, j'ai lu ça, je vais lire ailleurs, t'en penses quoi ? Échanger, dire, à la fin c'est ça mon opinion. Et c'est finalement pas accepter la peur qu'on te donne sur un truc, qu'on te met à la télé, dans les trucs, ou des gens. Et les dogmes sans toi, ton propre examen en fait, ton propre filtre, ça c'est le danger. Te laisser pénétrer par des choses qui sont pas toi. Et derrière, le pilier important c'est du... temps constructif tu vois j'en parlais aussi dans les autres thématiques de ce journal de bord mais c'est vraiment occuper l'esprit avec des objectifs productifs des choses qui nourrissent ce que tu veux être ce que tu veux faire et éviter ce qu'il appelle un peu loisiveté mentale tu vois c'est genre voilà on va binge-watcher tel truc bon bah on est là j'ai scrollé sur mon truc j'ai regardé du porno j'ai du machin enfin tu vois tous ces trucs là en fait qui font que bah il appelle tu tu dérives, tu tombes. dans la paralysie, dans le manque de créativité, dans la peur. Et derrière, tu te fais bouffer par le diable, donc les énergies et les pensées négatives. Et je dirais que les punchlines les plus importantes de ce livre, ça va être vraiment de se dire, sans but clair, en gros, tu dérives. Donc en gros, tu es mort, donc en gros, tu seras toujours pauvre et dans l'échec, caricaturé. Ensuite, la peur, c'est la grande arme pour nous contrôler. Si tu as peur... d'une façon ou d'une autre, de quoi que ce soit, tu te fais bouffer, tu te fais contrôler. Parce que tu vas dire, putain, merde, t'arrives pas à penser par toi-même, t'as pas de sang-froid, et tu vas te précipiter, et surtout tu vas te dire, ok, protège-moi. Bon, toi, t'as la solution, vu que j'y arrive pas. Plutôt qu'avoir confiance en toi et garder ton calme. Et le dernier, c'est naviguer sans cap, ça mène toujours au chaos. Donc vraiment toujours avoir cet objectif clair, c'est vraiment ça, c'est avoir un objectif clair et affirmé. C'est l'antidote à la dérive, c'est penser par soi-même, c'est maîtriser ses habitudes, c'est apprendre de ses échecs. Et c'est jamais laisser la peur ou les dogmes dicter sa vie. Et c'était vraiment un bon rappel, je trouve, des choses qui encore une fois sont... Oui c'est classique, c'est bateau, mais putain, est-ce qu'on maîtrise les classiques et les trucs bateau, tu vois, à la base ? Moi non. Il y a plein de trucs où je me dis putain, mon temps, je pourrais faire gaffe. Putain, des fois j'ai peur de trucs, surtout que j'étais quelqu'un qui n'avait pas peur dans ma vie, et je me suis aperçu qu'avec l'âge, j'ai commencé à avoir... peur de choses parce que encore une fois j'ai une plus grande connaissance de la vie et du coup de plus de scénarios catastrophes possible dans ma tête que j'ai déjà vu et vécu donc j'ai ces trucs là en fait si je fais pas gaffe si je me laisse bouffer et des fois j'ai tendance à pas avoir d'objectif clair, je me laisse un peu aller. Du coup, si tu ne sais pas où tu vas, tu peux aussi te laisser aller à ce qu'on te dit. Versus toi, tu es droit. La base, on en revient toujours à la base, mais des fois, on veut trouver des stratégies, de devs perso, de trucs compliqués, des raccourcis. Alors qu'en fait, tu reviens aux choses essentielles. Est-ce que j'arrive à les faire ? Est-ce que je les applique bien ? Et en général, quand tu arrives à faire les choses essentielles, la base, en général, tu as une vie déjà qui est plutôt alignée, heureuse et successful. Je te pose la question, est-ce que tu arrives à ne pas dériver et appliquer tous les piliers qui vont te permettre d'être riche et successful ? Maintenant, dernier petit sujet rapide avant de passer au fun fact. C'est une phrase que j'ai entendue dans un podcast qui vient d'un psychologue renommé. Il disait « Quand tu souffres, tu ne peux pas trouver de solution parce que ton cerveau est en mode survie. » n'est pas en mode créatif, il est en mode survie. Et c'est con en fait, mais j'ai eu un flash d'une conversation que j'ai eue avec mon associé Camille Imbert, où là ces derniers temps on a retrouvé un peu l'envie de, tu vois, on s'est dit qu'on allait recréer des nouveaux projets, rebosser, remettre un gros coup de collier, etc. sur le boulot. Et quand je suis dans cette phase-là, j'ai tendance vraiment à me mettre en mode, tu sais... en plus mon caractère c'est droite au but, pas de filtre, bim bam boum, vas-y on y va on avance et en fait ce qui est con c'est que grâce au fait d'avoir interviewé des gens de faire des mastermind immersifs puis avec l'âge, puis avec les lectures les persos, je suis devenu quelqu'un qui sait écouter, qui sait quand même prendre des formes mais ça j'y arrive en fait quand vraiment je suis dans la conscience de ce faire là dans ce rôle là quand j'interview des gens sur mon podcast quand je suis dans le mastermind immersif, je tiens l'espace etc Mais bizarrement quand je suis en mode taf, je suis en mode bim bam boum, y'a pas de détails, on l'envoie. Et je me suis dit, mes réflexions, des fois où la façon de dire les choses, l'autre peut se sentir un peu attaqué, où il se prend un ordre, où il se prend genre il faudrait faire comme ça, etc. C'est peut-être un peu direct. Et j'ai senti que, en fait, Camille, il y a des trucs que je lui dis, j'ai la... Elle doit se sentir un peu genre « c'est rude, tu vois » . Et donc, inconsciemment, elle doit souffrir de ça, de dire « mais attends, mais c'est pas assez bien, mais attends, tu pourrais » . Et en fait, je me dis « mais si elle souffre, elle peut pas trouver de solution » . Chose que je suis en train de lui demander. Donc en fait, je suis en train de lui demander d'une façon quelque chose où elle n'a aucune capacité à pouvoir trouver de solution, parce que c'est moi, dans la façon dont je lui dis, qui la mets dans un état cérébral où le cerveau est incapable de trouver de solution. Parce que c'est moi qui la mets en mode survie, et du coup, en fait, je lui demande un truc, qu'elle sera incapable de faire. Et là, je me suis dit « Waouh ! Cette phrase, elle m'a vraiment percuté. » Je me suis dit « Putain, il faudrait peut-être qu'à un moment donné, je m'améliore aussi dans le taf et que efficacité et rapidité ne riment pas avec sans filtre, vite, sec. » Les gens, dans la vie, ils n'aiment pas qu'on leur vende un truc. Ils aiment acheter. Et c'est pareil pour une idée. C'est pareil pour un objectif. C'est pareil pour des envies. Non, ils veulent vouloir acheter ça, avoir envie de le faire, et non pas qu'on les sente obligés ou forcés de le faire. Et je me suis dit, peut-être communication non violente, peut-être reprendre les piliers d'influence et manipulation de ce fameux livre où il y a toute la psychologie humaine qui permet de proposer des idées afin qu'elles soient acceptées de façon naturelle et saine, sans écraser l'autre ou sans l'imposer à l'autre, etc. Je te recommande de Cialdini, le fameux livre « Influence et manipulation » , qui est un très beau livre scientifiquement prouvé et baqué avec plein d'études, qui est super intéressant, d'ailleurs pour aussi pouvoir se protéger de la manipulation. Mais je me suis dit « Waouh ! » J'ai vraiment tendance, quand je passe en mode « il faut abattre des trucs, il faut aller vite, etc. » , à avoir un ton qui est contre-productif, puisque au lieu de le dire d'une façon « Waouh, ça va être tout de suite adopté, on va aller, j'ai créé de l'entrain » , En fait, je crée de la résistance, je crée un blocage et je crée de la survie. Et donc, j'empêche, là ça peut être mince, mais ça peut être n'importe qui d'autre, potentiellement mon équipe, d'avancer sereinement sur ce truc-là. Parce qu'ils sont déjà en mode « Oh, c'est dur, c'est chiant, je me protège de ce truc-là, ça veut dire quoi ? Attends, je me remets en question. » Et en fait, s'ils sont là en train de se défendre ou se remettre en question au truc, ils ne sont pas en train de s'axer sur la solution. Donc ouais, et ça je pense que c'est valable pour plein de choses. donc demande-toi en fait si tu souffres sur un sujet, si tu fais souffrir quelqu'un, à travers des mots, à travers des situations, des comportements. Si c'est ce que tu veux, déjà tu es peut-être un gros bâtard ou une petite connasse. Par contre, si ce que tu veux à la base, c'est quand même que la personne avance, trouve des solutions, demande-toi si la façon dont tu lui dis, tu la fais souffrir, ou tu la mets dans des dispositions où elle va être capable d'avoir cette créativité, cette envie et cette motivation. Parce que moi, je pense que sur le boulot, il faut que je fasse des efforts. Et maintenant, pour finir ce nouveau journal de bord, le petit fun fact, écoute, je suis dans ma petite maison en bois, là où j'ai passé la semaine. Et il faut savoir que dans chaque maison, limite appartement en Lettonie, les mecs, ils foutent un sauna. Ils sont fans de sauna. Mais tu sais, ils kiffent. J'ai vu dans un studio, les mecs, ils arrivent à mettre un micro sauna. Donc autant te dire que dans la grande maison en bois, tu sais, dans la forêt, les mecs, ils ne sont pas privés de mettre un sauna, mais bien fat, tu vois. Sauf que c'est un vrai sauna traditionnel. Ce n'est pas le sauna où tu appuies, tu as la résistance électrique, tu balances du truc. Non, là, en fait, c'est un truc au feu de bois. Le truc, il est énorme. C'est un bûcher, le truc. Et le mec me dit du Airbnb, parce que je suis sur Airbnb. Mais en fait, tu me dis si tu veux faire un sauna. Je demande à Anita, qui est la dame qui appartient à la maison, qui est en fait la mère du mec qui loue. Elle peut te le préparer, en fait. Donc, la maison est juste à côté, un peu plus loin. C'est vraiment les gars, ils vivent au milieu de la forêt. Je dis bah ouais en vrai cool tu vois moi je kiffe les Ausha Puis attends ça c'est j'ai besoin de me détendre là vu que je me suis aperçu que j'étais quand même en train de travailler au lieu de me détendre Donc je vais me détendre bien sûr fais moi un sona Je donne l'heure et truc et il y a Anita qui vient Alors Anita faut savoir c'est une femme de je sais pas 70, 75 ans mais attention C'est Anita, je dirais quand tu la vois tu dis C'est pas une mamie, c'est une vieille femme, c'est une dame, c'est une très belle femme qui est âgée. Des yeux bleus de ouf, une petite coupe au carré, avec les cheveux blancs, un grand sourire, un très beau visage. Tu vois, tu te dis, Anita, tu vois, genre, belle femme, tu vois, ok, cool. Donc elle arrive avec son petit tablier, parce que quand même, c'est une meuf de la forêt, tac. Elle arrive, elle met les petites bûches, tac, tic, tac. Elle fait brûler le bordel. Elle dit, attends, vas-y, bon, bah, tu reviens, ça met deux heures. Je dis, ouais, d'accord, ok, faut... Donc je repars faire deux trois petits trucs, on revient deux heures après et elle me dit, bon elle essaie de m'expliquer parce qu'elle ne parle absolument pas un mot d'anglais Anita, c'est une lettonne, je pense qu'elle parle russe, parce que les lettons parlent plutôt russe, heureusement j'avais mon Google Translate, en mode comme quand j'étais en Irak ou en Chine, franchement ça dépanne, donc j'ai capté deux trois trucs, même si traduction letton, letton français, ça ne doit pas être utilisé souvent, je trouve que, je ne sais pas, c'est pas optimum, mais... elle me file un espèce de petit drap pour me mettre, donc je le mets. Je pensais qu'il voulait pas que je dégueulasse le sauna. Elle me regarde et me fait un petit clin d'oeil genre « Bah ouais mais elle me tire sur mon maillot de bain ! » Il me dit « Faut l'enlever ça, dis donc ! » Parce que j'étais là, moi j'étais en maillot de bain dans le truc. Je dis « Je suis ok, petite coquine Anita, c'est pas grave, on y va. » J'enlève mon maillot de bain et elle me dit « Bon bah en gros, tu vas dans le sauna et après faut prendre un bain, truc. » Je dis « Mais c'est où le bain ? » elle me pointe, elle me pointe les temps et les temps Il fait, allez, 20 mètres sur 15. Tu vois, genre, c'est vraiment le petit étang. Ils ont mis une barque, pour la déconne. Mais sans déconner, je comprends, parce que j'ai vu des poissons, ils devaient faire 1 mètre, 1,50 mètre. Je sais pas comment ils font, ils doivent les... Mais je l'ai vu les nourrir. Donc, tu sais, il y a des gros poiscailles là-dedans, ok ? Des énormes poiscailles. Petit étang et tout, mais bon, c'est là-dedans. La Lettonie en été, ça reste quand même très frais, d'accord ? Il fait genre... Il déferle à peine 20 degrés et tout ça. Donc, j'ai capté que... Après le sauna, c'est là-bas que ça se passe. En mode, l'hiver, on brise la glace, on met dedans, mais l'été, tu vas juste dans l'étang, terminé. Je fais mon petit sauna. Je me mets dedans, je me mets mon chrono, parce qu'il n'y a pas les petits sabliers, t'es quand même un truc à l'ancienne. Je mets mon chrono à l'extérieur, je fais mes 15 minutes, et je balance en plus de l'eau. Moi j'ai fait des témascales, des trucs, des huttes de sudation, mon gars. Je dis, vas-y, gérée, paf, paf. Et évidemment, il fait chaud, t'as de la truc, mais heureusement, elle m'avait dit de bien mettre Les petits chapeaux en laine bouillie, là. Ils ont une espèce de petit chapeau qui ressemble un peu à celui au Kyrgyzstan, d'ailleurs. Pour mettre sur les cheveux, pour pas que ça crame les cheveux. Donc, je suis là. Imagine-moi, petit chapeau pointu en laine. Mon petit, je sais plus, le petit drap autour de la taille, comme ça. Un petit peu nu en dessous. Je suis tout seul dans mon gros sauna. Je suis là, je me détends. C'est bien, ça fait du bien. Je vois les 15 minutes. Franchement, les 15 minutes, au bout de 10, j'étais éclaté. mais je dis, allez... Allez, on se dépasse physiquement, mentalement, t'es comme dans la hutte de sudation, on y va, ouais, vas-y, y'a personne autour de moi, je devais me motiver tout seul, t'inquiète pas, on prend du recul, on respire, boum, je les ai éclatés, je Qu'est-ce que je fais ? Moi j'écoute Anita. Elle était pas là Anita, mais je vais à 20 mètres, je me mets dans le petit... Je suis là, je suis dehors, on est en forêt, mais il y a la maison à côté. J'enlève mon petit pareo, je le mets sur le côté. Donc là j'ai mon petit cul à l'air et je me mets dans l'eau. Elle est fraîche. Donc t'es là, avec mon petit bonnet pointu en laine. Et qui c'est que je vois débarquer ? Anita ! Et là elle arrive avec ses petits yeux machin... Sauf que moi... Je la vois arriver moi, je suis nu comme un ver là dedans mon gars dans le petit étang. Sauf que... Elle a dû être déçue. Déjà parce que l'eau était fraîche. Première chose. De base, elle est fraîche. Mais deuxième chose, je t'avais dit il y avait des poiscailles qui faisaient 1m50 de long. Donc t'imagines bien que quand je me mets tout nu, moi, dans l'étang, tu vois, je vais pas... J'ai une protection. parce que tu sais pas en fait si t'es une femme qui écoute moi j'ai toujours le truc de dire c'est quand même potentiellement un gros verre de terre ça dépend, il faut voir mais bref, il y a un petit truc qui se balade, qui est ultra tentant je me dis, quand t'es un poisson carré, il y a d'un mètre même un petit poisson, tu vois donc, protection immédiate et j'avoue, elle passe, elle rigole, machin je suis sûr qu'elle a ce vieux, t'es un petit peu, moi j'ai fait genre, je me tourne et elle a rien vu du tout rien vu du tout la petite Anita parce qu'il y avait une protection. contre les piranhas qu'il y avait de 1m50 dans cet étang. Et après, je suis ressorti le cul nu, j'ai mis mon petit pareo, et j'ai refait une deuxième session, et je suis retourné dans l'étang, et ça m'a fait un bien fou. et je te dis à la semaine prochaine.

Description

⭕️ Fais partie du Cercle des Solopreneurs : https://www.skool.com/cercle-solopreneurs


SUJETS :

  1. Ma semaine dans une cabane au fin fond de la forêt

  2. Le Réseau social que les entrepreneurs privilégie en 2025

  3. Je n'assumais pas ma phase de vie

  4. Ma discussion sur la dépression

  5. Le livre "Plus malin que le diable"

  6. Ma communication toxique au travail

  7. Fun fact : Le sauna avec Anita


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, j'espère que tu vas bien et que tu as passé une belle semaine. Moi, je viens de passer une semaine au fin fond de la forêt, dans une cabane en bois, en pleine forêt de Lettonie. Et justement, ça sera le premier sujet de ce journal de bord, parce que ça ne s'est pas passé exactement comme j'avais prévu. Ensuite, dans le deuxième sujet que je voudrais aborder, c'est le réseau social en ce moment que tous les entrepreneurs préfèrent et aussi qu'ils utilisent pour avoir des vrais leads qualifiés. Et c'est certainement pas celui que tu crois. J'enchaînerai ensuite sur quelque chose que j'ai tilté à ma dernière immersion en Lettonie avec mes potes entrepreneurs parce que je suis le premier participant de mes mastermind immersifs. Ça a un rapport avec ne pas assumer un moment de vie. C'est-à-dire le moment de vie dans lequel je suis. Je voulais te partager ça, c'est quelque chose de très personnel mais qui j'espère pourra résonner peut-être chez toi et pourra peut-être t'aider. Ensuite, je voudrais te parler... de dépression, pas moi, heureusement, mais j'ai échangé avec une pote qui m'est très chère et qui est en ce moment dans une phase dépressive. Je voulais te faire un feedback parce que je vois un pattern, un schéma où je vois que ça peut durer longtemps parce qu'elle n'accepte pas certaines choses. Je voulais te partager mes feedbacks à ce sujet. Ensuite, pour terminer, deux sujets. Je voudrais te faire le récap d'un bouquin que j'ai beaucoup aimé qui s'appelle « Plus malin que le diable » . du fameux Napoleon Hill, qui a écrit « Réfléchissez et devenez riches » . Et je trouvais qu'il y avait plein de leçons à retenir que je voulais partager. Et ensuite, juste pour finir, ce sera sur une phrase que j'ai entendue dans un podcast qui m'a fait cliquer sur ma façon de communiquer, qui est là avec mon associé certainement et avec d'autres personnes, pas forcément la bonne. Parce que quand je suis en mode travail, je m'aperçois que je peux refermer les gens sur eux-mêmes et se mettre en mode un peu défensif. parce que j'oublie certaines bases que cette phrase m'a rappelé. J'espère que ça pourra t'aider aussi. Et évidemment, je terminerai ce nouveau journal de bord avec un petit fun fact qui m'est arrivé dans ma petite maison au fin fond de la forêt. C'est parti pour ce nouveau journal de bord. Premier sujet, c'est ma semaine dans ma super cabane en bois au fin fond de la forêt de Lettonie. Et vraiment, imagine cette cabane, c'est un peu à l'ancienne, le petit toit pointu. Les murs, c'est vraiment des planches, c'est des petites fenêtres. Quand même, ils ont rajouté des baies vitrées. J'avais un bureau qui donnait vraiment sur la forêt. Et ça m'a permis de vraiment vivre ce que j'adore, c'est quand je suis à l'intérieur, me sentir dehors. Et littéralement, il n'y avait que de l'herbe, de la forêt, des petits étangs un peu partout. Je n'entendais que le bruit des oiseaux. Et je peux t'assurer qu'après plusieurs mois à Bali, où c'est une fourmilière permanente, WAH Ouah ça fait du bien ! Parce qu'à Bali, il y a du bruit en permanence. Genre, que ce soit des travaux, que ce soit des klaxons, que ce soit des coqs, que ce soit des gens... Et en fait, moi qui suis TDAH, tu vois, ça me défonce mon attention qui est déjà très limitée. Et puis en plus, bizarrement, vu que moi je fais beaucoup de bruit naturellement, bah j'ai besoin de beaucoup de calme, tu vois, quand je suis en mode chill tout seul. C'est pour ça que j'adore aller en forêt, puisque la nature est un élément qui a été prouvé scientifiquement, qui en plus... pour tout le monde, mais d'autant plus pour les TDAH, nous apaisent instantanément. Parce qu'il y a moins de sollicitations, parce que le vert, parce que la nature, parce que tout ça. Donc j'adore, dès que j'ai l'occasion, aller me foutre au fin fond de la nature. Et surtout que là, c'est les forêts que j'aime bien, c'est vraiment les forêts verdoyantes. Bref, jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien, mais parce que je me suis dit pourquoi je fais ça en fait ? Je fais ça parce que j'ai envie de ralentir, recharger les batteries, parce qu'après 4 jours intenses de mon mastermind immersif où je dois tenir les espaces. Je dois moi-même mettre le cœur sur la table, montrer les tripes, ce qu'il y a au fond de ma tête et de mon cœur pour montrer l'exemple, et mettre tout le monde safe, et que tout le monde puisse derrière partager de façon sereine. Et je dirais vraiment, émotionnellement c'est intense. Et du coup j'avais besoin de recharger. Donc lieu parfait. Sauf que, qu'est-ce qui se passe ? Un truc inattendu. En tout cas, mon ego, je ne l'avais pas. Il en a pris un coup quand je m'en suis rendu compte. C'est qu'en fait, j'étais dans la forêt. Vraiment, petite connexion Internet qui va bien, tout est bien. Et je me vois rattraper le retard, faire plein de boulot, être sur l'ordi, créer du contenu, gérer des mails, gérer des trucs administratifs, des trucs, des machins. Et en fait, pendant 3-4 jours comme ça, je ne me vois pas justement rester occupé. Ne pas être capable de prendre un café, rester 20 minutes dans l'herbe, regarder les oiseaux. Regardez la nature, je suis constamment en train de faire quelque chose. Et là, je m'aperçois vraiment, je clique d'un truc, c'est que le vide, le néant, essayer de s'ennuyer, c'est vraiment comme l'argent et les réseaux sociaux, c'est un révélateur, un révélateur de ce que t'es en ce moment ou de ce que t'es profondément. Et moi, je sais que profondément, je suis un mec un peu hyperactif, qui a besoin de faire des trucs. qui a 10 000 idées, qui se tient occupé. Et moi, mon challenge de ces derniers mois, c'est vraiment essayer de créer un maximum d'espace dans ma vie, un maximum de vide pour avoir du temps, pour baisser ma charge mentale. Je l'ai beaucoup fait ces 8 derniers mois, ça m'a fait beaucoup de bien. Mais je m'aperçois qu'en fait, pas autant que je l'aurais aimé. En fait, je reste quand même occupé. Je fais des trucs. Je n'arrive pas à rester assis, vraiment méditer. En plus, si j'ai du temps, méditer non pas 10-15 minutes. C'est bien, mais en fait la méditation c'est vraiment utile à partir de 30 minutes, tu sens vraiment des effets puissants sur ton bien-être, ton cerveau, tes humeurs, ta concentration. Et là j'aurais pu potentiellement méditer une heure, deux heures, sachant que j'ai déjà fait dans ma vie, j'ai déjà fait Vipassana où tu médites 8 heures par jour. Et non, je me vois en fait, je me vois avoir, je sais pas, inconsciemment peur de me retrouver face au vide, face à rien, ce qui me ramène vraiment à... des pensées limitantes que je pensais avoir combattues, qui étaient la peur de si je ne fais rien et que je n'apporte rien aux gens, potentiellement on ne va pas m'aimer. Donc d'associer ma valeur non pas à qui je suis, mais à ce que je fais. Non pas à l'être, mais au faire. Presque l'avoir en fait. Avoir des résultats, avoir de la visibilité, avoir de la réussite, etc. Et je pensais m'en être détaché, mais en fait ça m'est revenu en pleine tête. Et là, quand j'ai compris ça, quand j'ai vu ça, j'ai dit « Wow, attends, attends. » C'est comme on dit, encore une fois, l'argent, ça pourrit les gens, ces machins. Non, non. En fait, l'argent, ça accélère, ça amplifie ce que tu fais, ce que t'es. Et si tu as plus de moins, tu vas le faire plus fort, plus… Et surtout, tu vas pouvoir concrétiser des trucs que tu as profondément en toi et que tu ne pouvais peut-être pas faire. Le vide, c'est un peu pareil, en fait. Parce que déjà la nature déteste le vide, le cerveau encore plus. Et le but c'est que pourtant créer le vide permet l'ennui, créer vraiment d'avoir les vraies solutions, les vrais déclics. Parce que tu arrêtes le bruit, tu arrêtes d'engorger ton cerveau avec des calculs d'informations inutiles, qui servent profondément à rien, scroller, faire des trucs à la con, tu vois, ça sert à rien, ça lui fait juste saturer la quantité d'infos qu'il peut traiter. Et qui ne peut pas du coup se concentrer sur une à deux choses importantes et apporter des vrais résultats et des vraies avancées et des vraies idées. C'est pour ça que les gens qui se concentrent, qui ont cette capacité, contrairement à moi, à se concentrer sur une vraie passion, sur une vraie idée, ils arrachent tout en fait. Surtout s'ils n'ont pas de petits trucs toxiques qui font trop de bruit et qui les empêchent en fait, parce que le cerveau il est clair, il est fluide. Donc moi quand je m'aperçois de ça, je claque l'ordi. Et là je peux t'assurer que les 2-3 jours qui ont suivi, je suis sorti à pieds nus, je me baladais, j'allais regarder, en plus dans cette forêt-là, il n'y a pas de pesticides, des trucs comme ça, et tu revois des trucs que je pense que tu devais voir il y a 2 siècles en France, tu vois des grenouilles de partout, il y a des cigognes dans leur forêt, il y a des cigognes partout, elles se baladent, elles vont bouffer des trucs, il y a des oiseaux, il y a des étances, j'étais là et je me disais, c'est rare d'être dans un paysage où il n'y a pas de bruit de voiture, il n'y a pas de bruit d'avion. Il n'y a pas de bruit de klaxon, de tondeuse, de truc. J'étais là, j'entendais juste le bruit du vent dans les feuilles. Et j'étais là, je suis « wow » . Et mon cerveau, il était en train de « wow, qu'est-ce qui se passe ? » C'est bizarre, en fait. D'habitude, c'est comme si la centrale électrique était habituée à produire 400 000 volts. Et là, tout à coup, genre, « non, mais il y a besoin de 220, ça suffit, tranquille, relaxe » . Et le cerveau, il ne comprenait pas. Et ça m'a fait un bien fou, en fait. Ça m'a fait un bien fou de me recentrer, surtout d'accepter d'avoir du vide, d'accepter de ne pas faire, d'accepter et d'arriver à ne pas être coupable de ne rien faire. Et au-delà de ne pas être coupable, l'étape d'après c'est de prendre du plaisir à être là, prendre du plaisir à ralentir. Parce que j'étais dans cette phase-là, mais je me suis rendu compte que dans mes journées, je ne créais pas de vide et de rien. Pourtant, c'est pas dur une seule heure ou deux dans la journée à rien faire, quand tu y penses. des heures à scroller, répondre des mails, des trucs qui servent pas à grand chose tu vois on s'occupe l'esprit très facilement, 45 minutes, 2 heures à rien foutre et d'autant plus quand tu es dans un lieu nature le bénéfice, il est énorme. Et je ne le faisais pas parce qu'en vrai, quand tu n'as rien fait pendant deux heures dans ta journée, à un moment donné, tu peux aller refaire d'autres choses. Finalement, tu as gagné parce que pourquoi je fais ça, en fait ? Pourquoi j'ai fait ça ? C'est oui, pour me recharger les batteries, pour apaiser mon esprit, mais c'est surtout avoir le contrôle sur mon esprit, mes pensées, mes émotions. C'est ça, en fait, le but. C'est de me dire, est-ce que je suis capable, quand j'ai un moment intense comme les mastermind immersives, d'être là. d'être présent, d'être focus de tout donner. Est-ce que derrière, quand j'ai un rush de table, est-ce que pour filmer des formations du contenu, est-ce que je suis là, est-ce que je suis présent ? Mais est-ce que quand j'ai envie de switcher, je suis capable de me dire, non, je ne fais rien, je ne me sens pas coupable. Je me suis aperçu que je n'étais pas encore en pleine maîtrise de mes émotions. Et je me suis vu vraiment faire des trucs, tu regardes des trucs, des films, alors que je ne regarde pas de films, mais comme si inconsciemment, genre, putain, il y a du vide là. Putain, il faut que je fasse un truc en fait. Parce que si je fais rien, c'est nul, les autres ils font... Les autres, ils avancent ! Et en fait, c'est pas ça que je veux. Il y a un moment donné, je suis totalement OK pour être super productif, être dans la performance, mais quand je décide de quelque chose, justement d'être là pour le coup, dans le néant, dans le vide, dans le calme, il faut que j'y arrive. De la même façon que si je me dis que je veux tourner tant de vidéos, si je veux faire tant de CA, je veux y arriver, parce que juste pour moi, pour le plaisir d'y arriver, là, c'est la même. Et je me sentais... un petit peu la marionnette de mon subconscient qui voulait lui continuer à faire plein de trucs et de mon esprit. Si je te partage ça, c'est parce que j'ai vraiment envie que tu te poses la question, comment tu te comportes dans ton quotidien ? Est-ce que justement, quand tu as du temps pour toi, tu fais des choses que tu aimes profondément, des choses que tu sais qui seraient bonnes pour toi ? Ou est-ce que... inconsciemment tu le remplis de trucs un peu inutiles pour t'occuper l'esprit pour avoir l'impression que tu es productif pour avoir te donner bonne conscience d'un truc qui finalement en fait sert pas à grand chose parce que tu vois c'est bête mais le matin j'aime bien maintenant j'essaie de me en plus je suis très mauvais en routine mais de me faire dix minutes dix à vingt minutes de pilates le matin parce que je me dis j'ai gagné ma journée ça fait du bien ça étire sa musque sa gaine enfin tu vois c'est bon pour les articulations les muscles la forme tout 20 minutes c'est quand même que dalle dans une journée quand on sait le nombre de minutes qu'on passe à faire de la merde. Et c'est vraiment arriver à contrôler ses pulsions, ses envies et être conscient en fait. Parce que des fois on ne s'en rend même pas compte, ça fait combien de temps que je scrolle ? Ah putain mais j'ai même pas fait mon truc, ah putain mais en fait j'ai fait ce truc là, ça sert à rien. Et c'est vers ça moi que j'ai envie d'aller, c'est une vie vraiment consciente. Consciente encore une fois de la performance quand il faut y aller. mais aussi du calme et du repos. Et dans cette société où plus ça va, et plus c'est dur d'être au calme, d'être à l'arrêt, je pense que c'est un truc conscient qu'il faut vraiment être capable de faire. Parce que toujours dans le bruit, toujours en alerte, toujours dans le faire, ça empêche de voir les bonnes réponses. Et les bonnes réponses, ça amène les bons choix. Les bons choix, les bonnes actions, les bonnes actions. et nous permettre d'être plutôt alignés, heureux et successful. Je te pose la question, est-ce que ces derniers temps, tu n'oses pas non plus mettre du vide ? Et quand tu en as, qu'est-ce que tu mets dedans ? Je voudrais enchaîner sur un thème un peu plus technico-pratique, sur la création de contenu, sur l'apport de lead, justement sur mon retour à la civilisation. J'ai passé un petit coup de fil dans la voiture à mon pote Augustin Passy, Monsieur Passy, créateur de contenu et entrepreneur. qui est aussi spécialisé dans le personal branding, stratégie de création de contenu. On parlait de plein de trucs, mais lui, il a vraiment explosé il y a quelques années sur Insta, sur plutôt le men's fashion, lifestyle, etc. C'est un très beau mec. Un peu, tu sais, il fait penser à Will Smith. C'est beau gosse, un petit smé, vraiment le grand sourire, magnifique, tu vois. Et en fait, là, il a switché ces derniers mois sur sa création de contenu sur YouTube. Sur YouTube, pourquoi ? et je le vois, ça fait plusieurs fois que ça revient c'est pour ça que je voulais te le partager Insta c'est vraiment j'ai envie de creuser certains sujets notamment le storytelling sur Insta et je veux dire que c'est un bon exercice mais en vrai Insta c'est vraiment en fait tu rentres dans la roue du hamster quoi et si tu l'alimentes pas, la roue elle s'arrête si tu arrêtes de courir, la roue elle arrête de tourner alors que Youtube Ce qui se passe, c'est que tu vas déjà pouvoir aller beaucoup plus profond dans les sujets, tu vas pouvoir apporter plus de valeur, tu vas pouvoir sentir que toi tu t'exprimes, que tu as vraiment eu le temps de dire ce que tu voulais dire. Et derrière, l'avantage c'est que l'audience va avoir plus de valeur qui lui est offerte. Mais surtout les gens qui restent et qui derrière vont avancer sur le passage à l'action, que ce soit télécharger un lead magnet, que ce soit prendre un call découverte, etc. C'est des leads beaucoup plus qualifiés. Et ils me disaient en fait, moi je suis full YouTube, je prends du plaisir, je fais mes 10-15 minutes sur un sujet, j'envoie full valeur. Et derrière forcément, les leads que j'ai par rapport à ça, en fait c'est des gars que j'ai en appel, je les close. Il n'y a quasiment pas d'objection en fait parce que... En fait, ils sont là au bon moment. YouTube, c'est quand même aussi un réseau social, même s'ils poussent de plus en plus les shorts, etc. C'est quand même un réseau social où tu vas chercher des thématiques qui t'intéressent, que tu veux creuser, sur lesquelles tu as envie d'avancer. Donc en fait, les gens qui tombent sur toi, sur des sujets précis, en fait, en termes de business, c'est déjà un mec, ce qu'on appelle des clients, ils sont chauds en fait. Ils sont chauds parce qu'ils sont sur cette thématique, ils ont ce besoin et ils sont en train de chercher la solution que potentiellement ta vidéo, et donc derrière ton service payant, peut leur offrir. Et ça m'a vraiment fait clic. Je vais te le partager parce que moi, ça fait 4 ans que j'ai un blocage énorme sur YouTube, que je publie quasiment rien sur YouTube, alors qu'en vrai, j'étais un peu YouTuber, tu vois. J'étais influenceur voyage, j'utilisais YouTube, tu vois. Et ce qui s'est passé, c'est qu'évidemment, je me suis arrêté. Et c'est un peu comme quand tu vas à... Je disais, c'est comme quand tu vas à la... Bon, moi, je n'y ai jamais fait, mais... Quand tu vas à la gym tous les jours, tu vois, ou quand tu fais un truc tous les jours que... que ça devient facile, que ça déroule, c'est simple. En fait, ça devient une seconde nature. Et que quand tu t'arrêtes, tu te dis rien. Tu te dis, mais comment je faisais pour faire autant de sport ? Comment je faisais pour filmer autant de vidéos ? Comment je faisais pour faire tel truc ? Tu te dis, mais comment je faisais, quoi ? Parce que tout objet en mouvement tend à rester en mouvement. Tout objet à l'arrêt tend à rester à l'arrêt. Et le passé de zéro à un, c'est dur. Et moi, du coup, un, j'ai arrêté juste avant le Covid. Et pendant le Covid, il y a eu une explosion de la qualité, vraiment, et des compétences, des... film makers, des créateurs de contenu, ils avaient que ça à foutre donc c'est tant mieux hein ! Et puis en plus le matériel qui devenait de moins en moins cher, les outils en ligne... Bref, ça a explosé ! Moi j'ai fait un truc de merde, je me sens un peu dépassé par rapport... Waouh, y'en a ils sont trop forts en storytelling, en prise de vue tout ça je me sens... Je me sens un peu has been. Et en plus, y'a ce côté de merde... J'ai l'air d'un con moi maintenant qui suis censé être un mec, un référent dans... Tu vois, dans les vidéos, dans la vidéo de voyage, le truc... Et que si j'achète des trucs c'est tout pourri ! Alors que c'est débile. Evidemment, il y a des moments où tu es en haut, des moments où tu es en bas, c'est la courbe d'apprentissage, tu fais toujours rattraper, tu reprends. Et le problème, c'est que je suis resté bloqué là-dessus en mode « je me dois de faire un truc bien » . « Oh mon Dieu, si Alex Vizéo sort une vidéo, elle est pourrie, imagine ! » Alors que putain, j'en ai sorti des pourries. Tu vois, avant, après, pendant, tout le temps. Et là, je me suis dit « mais surtout que j'ai envie de recréer une chaîne avec un concept un peu particulier qui me trotte dans la tête depuis six mois et que je n'ai plus de six mois. » mais que j'ai frisé, je n'ai pas fait, donc sur YouTube. En fait, je voudrais créer une chaîne où je partage tout ce que j'aimerais que mes enfants sachent pour être heureux, alignés et successfoules. Et de le faire vraiment en mode, voilà les enfants, comme si je m'adressais à mes futurs enfants pour leur dire vraiment tout ce que j'imagine. Et ça parlerait de tout ce qui m'importe. Oui, ça parlera de business un peu parce que pour moi, si tu n'as pas ton propre business... Ça veut dire qu'il y a quelqu'un qui va décider de combien tu vas gagner, de à quelle heure tu vas travailler. Ça, pour moi, c'est impossible. Mais ça va parler aussi de tout ce qui est introspection, développement personnel, gestion émotionnelle, voyage fin. Toutes des leçons de vie que j'aimerais qu'ils sachent. Eh bien, ça, c'est bien beau sur le papier. Mais je me suis bloqué et je n'ai pas osé juste faire pour le plaisir, comme ça, juste pour moi et pour vraiment faire. En plus, dans le concept de base, c'est censé être pour mes futurs enfants. Donc, en vrai, je m'en fous s'il y a des gens qui regardent. Évidemment, c'est toujours intéressant si c'est... ça vient s'appuyer et être un levier d'acquisition pour le business mais pourquoi je te dis ça c'est une vidéo youtube si elle est faite elle est bien faite elle est faite avec le coeur de façon authentique sur un sujet précis qui toi en fait et ton expertise l'avantagé c'est que même si tu as 300 vues allez deux c'est quoi on va faire sans vue pour faire simple tu as 1% allez tu as un ou deux pour cent de taux de transfert sur ton lead market tu as deux leads potentiels tu fais 1000 vues ce qui est possible franchement tu vas avoir 10 leads par vidéo et après c'est un effet cumulé parce que les vidéos elles se retrouvent facilement et quand elles sont bien segmentées elles se retrouvent donc ça m'a vraiment quand il m'a dit ça, il m'a dit Insta c'est mort, c'est fini, j'ai arrêté alors que c'était son truc successful il dit mais j'avais l'impression de nourrir le casino sauf que le casino c'est toujours lui qui gagne pas toi, alors avec Youtube t'as plus l'impression que tu construis quelque chose en fait évidemment il y a toujours un algorithme etc mais tous ceux à qui je parle en ce moment c'est Formalon pour justement dans cette génération et ces consommateurs qui sont dans le plus en plus court, c'est pouvoir capter ceux qui sont vraiment intéressants et qui vont être intéressants pour vivre, pour avoir des clients. C'est des gens qui sont là, qui acceptent d'aller dans des formats plus longs, donc une connexion plus profonde avec ton audience. Et puis derrière, avoir vraiment, je dirais, une chance de mieux les accrocher parce que tu as donné plus de valeur déjà. Ils sont allés plus loin. Et ça, je pense que ce serait vraiment un game changer. Voilà, je te partage le clic que j'ai eu, que si tu te demandes sur quel réseau social tu dois aller, évidemment si t'aimes pas montrer ta tête et t'aimes pas faire de la vidéo, c'est mort, tu vois. Autant rester sur, je sais pas, LinkedIn ou Insta, sur des carousels. Mais si tu te poses la question ou que tu fais des reels sur Insta, attends mais demande-toi comment tu peux faire sur YouTube. Parce que je pense que c'est vraiment une pierre en fait que tu commences à mettre au fur et à mesure. Et je discutais, une de mes dernières immersions à Bali avec mon pote Tony Neves, et il me disait mais... Moi j'ai encore des vidéos d'il y a 4-5 ans qui me rapportent des leads et qui me rapportent de l'argent en fait. Et ça, il n'y a que YouTube qui peut te l'apporter. Donc réfléchis-y, parce que moi, je vais y retourner. Maintenant je voudrais te parler d'un sujet très personnel, un peu un déclic que j'ai eu dans le dernier Mastermind Immersif en Lettonie. C'était pendant le Cercle d'Hommes, pendant qu'on parle justement de notre charge émotionnelle du moment. au moment où c'est mon tour de parler parce que c'est moi qui parle toujours en premier sur les exercices. Je me dis qu'est-ce que je vais partager ? Et je clique qu'en ce moment ma charge émotionnelle c'est... En fait, je me rends compte, en tout cas je suppose, que j'ai l'impression que je n'assume pas la phase de vie dans laquelle je suis. C'est-à-dire que j'ai 42 ans, j'ai vécu beaucoup de vies différentes. Et j'ai surtout eu déjà mon grand momentum. C'est-à-dire cette phase où j'explose et j'atteins mes objectifs, j'atteins mes rêves. C'est mon momentum et ça a été l'influence voyage. Ça a été quand même tracer un sillon là où il n'y en avait pas, créer un job qui n'existait pas, avoir une vie de rêve vraiment pendant 10 ans et avoir mis toute mon énergie, et Dieu sait que j'en ai mis dedans, pour réaliser ce rêve-là. Et en fait, aujourd'hui, je passe beaucoup de temps. de temps avec des mecs qui ont entre 22 et 35, mais qui sont finalement dans cette période de momentum. Je vois des potes à moi, ils ont 24-25 ans, ils font un demi-million, un million, certains même plusieurs millions d'euros. Et c'est beau à voir, et en fait, c'est con mais vu que je passe du temps avec eux, vu que je les aime bien, vu que c'est des gars bien, en fait ça me redonne le goût de me dire « putain » . C'était bien ce moment de momentum, tu sais, où t'as l'impression que t'es intouchable, tu réussis tout, t'as de l'énergie, c'est dans le flow, c'est aligné, etc. Et inconsciemment, en fait, je pense que, alors que moi je suis pas du tout nostalgique, au lieu d'accepter le fait que, hey, je l'ai déjà vécu, ça s'est fait entre guillemets. Moi je suis sur un autre jeu, celui où je dois m'ancrer. celui où j'ai aussi ça on peut le faire déjà aussi plus jeune faut pas attendre à avoir 40 ans pour le faire mais celui où en fait à l'intérieur quand t'as 42 ans il y a des choses que t'as plus envie de faire, t'as plus la foi t'as plus l'envie et aussi il y a un truc qui se passe c'est que il y a un moment donné dans la vie t'as plus l'énergie de faire des choses que tu faisais avant et surtout je disais une phrase qui m'a beaucoup touché c'est la maturité c'est d'être capable d'accepter que Merci. t'es plus capable psychologiquement, cognitivement et physiquement de faire des choses que t'arrivais avant. C'est ça la maturité. Et je pense qu'inconsciemment, j'arrivais pas à accepter le fait que je le voyais, mais je voulais pas me dire « Ah non, ça c'est pas moi, ça non, pas encore ! » De me dire que ouais, si. En fait, avant, je réussissais comme j'ai fait les mecs de la génération d'avant, que je vois, qui sont en ce moment en train d'avoir leur momentum. T'as tellement d'énergie et de temps. qu'en fait, pour réussir, c'est simple, t'as juste à taffer comme un gros cochon et mettre tout le temps qu'il faut, et en fait, tu vas plier le destin. Parce qu'en fait, si t'as la foi, que t'as de l'énergie et du temps, y'a rien qui peut t'arrêter, mathématiquement, tu vas y arriver. Et que surtout, si tu sais pas que c'est impossible, en général, tu y arrives. Par contre, réussir quand t'as moins d'énergie, t'as moins de temps inconsciemment, potentiellement t'as plus d'obligations, moi ça va j'ai pas d'enfant mais t'as moins de temps aussi devant toi, on va dire. et surtout... Ton cerveau, il sait par quoi il va falloir passer. Il sait ce que ça coûte de vouloir atteindre ce nouvel objectif. Il sait émotionnellement sur quoi il va falloir dire non et sur quoi il va falloir dire oui parce qu'il faut prioriser, mais ce qu'il faut mettre de côté, etc. Et il te dit, mec, t'es sûr ? T'es sûr que tu veux retourner là ? T'es sûr que c'est cette façon-là que tu veux faire ? Et évidemment que non. C'est ça qui est intéressant, c'est que finalement, je suis dans une phase de vie où si je veux retrouver un momentum, il faut que je le retrouve avec beaucoup plus de conscience. de qu'est-ce que je fais, comment je le fais. Parce que j'ai plus la même énergie, j'ai plus les mêmes capacités de travail, que tu peux travailler 15 heures d'affilée, pendant un mois d'affilée quand t'as 20 piges, et potentiellement sortir aussi le samedi soir et c'est ok. Et en fait, pourquoi je te partage ça, c'est que je m'aperçois que j'osais pas accepter le fait que j'ai dépassé ce momentum, que j'en aurais peut-être un autre, mais d'une autre façon, et qu'en fait, inconsciemment, vu que je... Bah, tu sais... Quand t'es footballeur, mais que t'as tout le monde qui fait du snow autour de toi, t'as envie de dire, putain, vas-y, ce serait bien de prendre un petit peu de la poudreuse, des petites descentes, des trucs sympas, plutôt qu'aller essayer de marquer des buts, tu vois ? Ouais, mais en fait, non, moi, en ce moment, je dois marquer des buts, je dois faire des jongles. Et je m'aperçois aussi qu'il est temps, peut-être aussi pour moi, de passer un peu plus de temps avec des gens de mon âge. Parce que, justement, je discutais avec deux, trois gars qui avaient mon âge, entre 40 et 45. Ah oui, je me dis, ah oui, ça fait du bien. Parce qu'on se comprend, parce qu'on a vécu les mêmes choses et qu'il y a vraiment ce... Dans différentes histoires de vie. Mais tu vois, ces évolutions, en fait, intérieures, tu vois, c'est... Pareil, ces trucs de ouais, à un moment t'as burn-out, à un moment t'en peux plus, à un moment tu l'acceptes pas, à un moment tu te vois des... Tu veux pas, enfin, il y a de l'ego, il y a de l'introspection, il y a du lâcher-prise, il y a la foi qui s'estompe d'une façon ou d'une autre. Enfin, tous ces trucs-là que les gens qui ont entre 25 et 35 ne comprennent pas, parce qu'eux, ils sont dans le feu. Dans le feu atomique, c'est en train d'être le plein décollage. Là, c'est SpaceX, la fusée, elle s'arrête pas, et c'est tant mieux. Et moi, je regarde ça, je suis avec ces gens, je dis, putain, vas-y, allez, où est-ce que je peux monter ? Il y a de la place, les gars, vas-y ! Et du coup, inconsciemment, je pense que ça me renvoie à une mauvaise image, parce que c'est... C'est pas comme c'est le petit qui veut aller jouer avec les grands. Là, c'est le vieux qui dit, allez, les jeunes, Allez, vous m'emmenez avec vous en vadrouille, allez, on y va ! J'exagère, mais c'est... Et c'est en fait je pense aussi inconsciemment je me rends compte tu vois que c'est pas donner de la valeur à tout ce que j'ai accompli c'est... c'est rabaisser un peu ce que j'ai accompli et surtout en fait quand t'es dans un jeu vidéo, que t'as passé un niveau et que tu commences à être à un niveau plus compliqué où ça demande putain tu vois plus de jus de cerveau, plus de technicité tu vas pas dire ah non vas-y je vais retourner au niveau 1 ouais c'était marrant puis je reste au niveau 1 avec les gars en bas Ça ne te viendrait pas à l'esprit quand tu es lycéen de redire « Putain franchement je me referais bien un petit brevet de collège si j'étais bien galerie. » Non, tu avances en fait, tu avances. Et moi inconsciemment je pense que j'accepte pas, je me suis rendu compte que j'acceptais pas d'aller relever les challenges de ma phase de vie. Et encore une fois, ces phases de vie-là et ces challenges-là, c'est des challenges intérieurs. Tu vois, j'ai 42 ans, j'ai pas d'enfant, j'ai pas de femme, en ce moment j'ai même pas de point de chute. C'est pas là que ça se passe. C'est pas sur le côté matériel, parce qu'il y en a 25, j'en connais plein, ils vont chez eux, ils sont mariés, ils ont des enfants. C'est vraiment pas ça que je veux dire. C'est intérieurement, en fait. Comment ça se passe. Et si je te partage ça, parce que ça fait du mal, j'allais dire, ça fait bizarre, tu vois, de se rendre compte de ça. Je dis putain, c'est un peu la honte, tu vois, tu n'es même pas foutu d'accepter, entre guillemets, l'âge, la phase de vie dans laquelle tu es. Et je pense que c'est un... Je voulais te le partager parce que c'est important de prendre conscience, encore une fois, de mettre de la conscience dans ce qu'on fait, où on est, à quel moment de notre vie on est. Et là, je suis dans une phase où il y a plein de choses qui se passent à l'intérieur, il y a des choses qui ne font plus de sens dans ma vie, et c'est comme si je veux quand même les garder dans ma vie, au niveau business, au niveau de peu importe. Et non, en fait, j'ai réussi à avoir le cheminement intérieur qui me permet de me détacher. des biens matériels, de certaines réussites. C'est quelque chose qui va beaucoup plus profond en moi, cet éveil, ce bien-être. C'est comme si j'arrive à me détacher un peu du matériel, je m'élève, je me sens un peu plus éveillé spirituellement, si on peut appeler ça comme ça, mais intérieurement, je dirais. C'est comme si, viens, on va rejouer avec des voitures, allez, viens. Je pense que c'est aller à l'encontre. du chemin naturel. Et c'est aussi là, parce que j'en discutais aussi avec Augustin, il me disait, mais c'est là où tu vois à quel point on est la somme des cinq personnes avec qui on passe le plus de temps. Et parce que moi, du coup, je passe beaucoup de temps avec des mecs de 25-35, à la trentaine en général, et bah en fait, ouais, j'ai envie de refaire comme eux. Sauf que moi, je l'ai déjà fait. Et en fait, presque ça me frustre. Parce que vu que moi je l'ai pas mis sur le business pour faire des millions, je me dis merde, faut que j'ai moi aussi un bon momentum, peu de business pour faire des millions. Alors que profondément, je m'en bats les couilles. Et que deuxièmement, je l'ai mis sur un truc qui pour moi fait beaucoup plus de sens et m'a rendu tellement heureux. C'est comme si en plus, encore une fois, je rabaisse le niveau de succès et de bonheur que ça m'a procuré. Et en me rendant compte de ça, je me suis dit ok, Bon Ça va être intéressant pour moi d'aller envoyer quelques messages pour passer un peu plus de temps avec des mecs qui sont de ma génération, dans les mêmes phases de vie que moi. Et surtout, de mettre d'autant plus de conscience. J'en parlais dans la semaine, dans ma cabane, dans la forêt, mais de ce que je fais. Parce que mon temps et mon énergie, il est beaucoup plus compté, précieux qu'avant. Qu'au début de ma vie, où je ne savais pas quoi en foutre, tellement j'en avais du temps et de l'énergie. Et je trouve que c'est beau parce qu'en fait, la rareté, c'est de la rareté que vient la valeur de quelque chose. Plus c'est rare, plus ça a de valeur, plus c'est précieux. Et je me rends compte à quel point mes actions, mon temps, mes émotions, le temps que je passe à ressentir des choses, c'est précieux en fait. Parce que ça devient de plus en plus rare. Et c'est d'autant plus important de me dire qu'une action que je fais, je dois en être fier. C'est pas juste d'avoir été le pantin d'un subconscient qui veut me faire faire ou d'un système ou d'un réseau social qui me fait faire des trucs que je veux pas. Donc la question que je te la pose c'est, dans quelle phase de vie t'es toi ? Et est-ce que les gestes que tu fais, les actions que tu mets en place correspondent vraiment à la phase de vie dans laquelle tu es ? Ou est-ce que tu refuses d'avancer ? Ou est-ce qu'au contraire... Tu essaies d'aller trop vite et tu ne veux pas vivre la phase dans laquelle tu es. Des fois, c'est aussi important d'avoir de l'insouciance, d'avoir du repos, peu importe, mais d'accepter la phase de vie. Je t'en parle dans le sujet juste après, mais d'accepter la phase de vie et de la vivre pleinement et d'en être fier. Et surtout, surtout, surtout, parce qu'inconsciemment, c'est ce que je fais sans m'en rendre compte, c'est que je me compare. Je compare ma phase de vie à d'autres personnes. Et c'est comme si je compare la fin d'un film avec le début d'un autre film. Et à un moment donné, ça n'a pas de sens en fait. Et surtout que je me suis aperçu qu'on ne peut pas comparer et des phases de vie et des époques de vie. C'est comme si le mec des années 60, il dit « Putain, si j'avais eu Internet, j'aurais pu faire tellement d'oseilles. » Ce n'est pas possible, ça n'existait pas et c'est OK. Et moi, je n'ai pas eu les mêmes opportunités à 23 ans qu'elles existent aujourd'hui et c'est OK. Et je pense qu'inconsciemment, je l'oublie. donc maintenant c'est plutôt de se dire Dans quelle phase de vie je suis aujourd'hui ? Quelles sont les opportunités qui sont en face de moi ? Et d'y aller à fond et d'y aller consciemment. Donc je te pose la question. Où t'en es ? Et qu'est-ce que tu fais consciemment ou inconsciemment ? Maintenant, pour continuer un peu sur ces phases de vie, je vais te parler de la dépression. Je pense que j'ai vécu un peu moi aussi, sans jamais vouloir l'assumer, il y a quelques années. Mais justement, je parlais avec une pote que j'aime énormément et... qui est une femme brillante, qui est smart, qui a un très bon boulot, dans une grosse boîte américaine, qui gagne très bien sa vie, et est dans une phase profonde de dépression. Elle prend même des cachetons pour ça, parce que ça l'aide. Mais j'ai vu en fait, et c'est pour ça que je t'en parle, c'est parce que j'ai vu que, comme moi, quand j'allais pas bien dans ma vie, je l'ai pas accepté en fait. Genre, ah non ! Pas à moi, ça m'arrive pas. Alors moi, manquer d'énergie, être au fond du seau, de pas avoir... Ah non, non, ça c'est pour les autres, c'est pour les gens fragiles. Je peux pas avoir moi, non, moi ça va pas m'arriver. Et j'ai commencé à aller mieux le jour où je me suis dit non mais je vais pas bien et j'ai besoin de repos. Et putain en fait, vu que j'ai cramé la vie et parlé debout, et que j'ai été intensément heureux pendant 10 ans, mon cerveau je l'ai fumé en fait. Il a besoin de... Il a besoin d'une petite mort, limite. Il faut qu'il meure un peu pour renaître tellement il a pris cher de... Il s'est fait cramer, quoi. Il a été à côté du soleil tellement j'ai kiffé. Et en fait, il y a un truc qui est joli en anglais, c'est que... Depression, tu peux vraiment le décomposer en deep rest. Depression. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire repos profond. Et la dépression, c'est souvent lié au fait que tu n'as quasiment plus de sécrétion d'hormones dans le cerveau. En gros, ton cerveau a tellement été utilisé, tellement été sous le stress, sous le flux, qu'en fait, il ne sécrète plus les bonnes hormones pour que tu t'actives, notamment la dopamine, que tu te mettes bien, que tu sois heureux, l'endorphine, etc. Il n'y a plus rien. Il n'y a plus de jus. En fait, tu l'as tellement pressé comme un citron qu'il n'y a plus rien. Et que souvent, ça prend du temps. Parce que plus tu l'apprécies pendant des années, plus ça prend du temps pour qu'il se regorge de plein de jolis ondes et d'hormones qui vont te faire aller bien. Et pourquoi je te partage ça, c'est que c'est pareil. Je voyais ma pote qui ne voulait pas accepter, enfin, elle comprenait qu'elle était en dépression puisqu'elle a fait quelque chose, elle l'a accepté, mais elle n'a pas accepté de faire ce qu'il y allait pour y remédier. Comme si elle n'acceptait pas cette phase de vie, de dire « non, je ne peux pas me permettre d'être en dépression, non » . Et quand je disais, mais c'est quoi en ce moment pour toi la chose la plus importante dans ta vie ? Le premier truc qu'elle m'a dit, c'est la santé. Après, elle m'a dit d'autres trucs, mais la santé, je dis, mais tu te rends compte que le truc, tu me dis toi-même de ta bouche que c'est le plus important, c'est auquel tu fais moins attention en fait. Tu te lèves le matin, tu prends un Prozac de café, boum, tu te le mets dans la gueule et tu me dis que c'est le plus important. t'es une femme brillante, t'aimes pas la médiocrité pourquoi alors t'es médiocre au truc le plus important de ta vie en fait Et je le voyais, son pattern, c'est « Ouais, mais vu que je sais pas trop ce que je veux faire après, parce que ce job est toxique, il me carbonise, je chiale à la fin des réunions, je suis mal, etc. Je sais pas trop quoi faire, donc je me dis au moins, en attendant de trouver un autre truc qui va me faire, je vais pouvoir trouver une autre boîte, un autre projet, et être bien dans ce projet, au moins je fais rentrer de l'argent. » Autant te dire qu'il y a de l'argent de côté, autant te dire que l'argent qu'il y a de côté, on n'a toujours jamais envie d'y toucher, évidemment. C'est quand même au cas où. Et le « au cas où » , une dépression, je ne sais pas ce qu'il te faut. En général, à part un accident, un décès ou une dépression, ça fait partie des petits astérix. Oui, vous pouvez débloquer l'argent que vous avez mis de côté et durement gagner. Mais non, en fait. Et surtout, elle est dans un cercle. Elle ne se rend pas compte qu'elle est dans ce cercle de « mais c'est parce que tu continues d'être dans cette activité, ce job toxique, et ça peut être ta propre activité, là c'est un job salarié, mais ça peut être aussi ta propre activité, que... En fait, ton cerveau n'a pas l'espace mental, encore une fois, on revient au vide. T'arrives pas à laisser le vide, le calme et le repos pour qu'il te dise, voilà, c'est par là que ça se passe. Parce qu'en fait, c'est comme si... Enfin, ton cerveau, c'est un disque dur, c'est un processeur. Il est là et il peut processer avec une certaine quantité d'informations. Sauf qu'en fait, il y a tellement de tâches en même temps et sous pression, il surchauffe avec la température que déjà, il rame, déjà, le bordel, et qu'en fait, il pourra pas faire un gros calcul et t'apporter la vraie bonne réponse. Il y a tellement de petites tâches de merde qui servent à rien à sa vie, c'est-à-dire des tâches de merde de son job où, foncièrement, ça va pas changer sa life, mais elle éteint pas, elle arrête pas ces tâches-là. Elle arrête pas ce job. Parce qu'elle se dit, au moins j'ai ça. Mais en fait, le au moins j'ai ça, c'est parce que t'as ça, que tu vas pas bien. Et oui, si t'arrêtes, tu vas quand même pas aller bien, mais parce qu'il va falloir du temps ensuite, et de l'espace. et pourquoi je te parle de ça c'est que je pense que en ce moment il doit y avoir pas mal de gens qui se sentent très mal, potentiellement en dépression, et qu'en fait, il y a cette jolie phrase qui dit, tu peux pas te soigner dans le lieu qui t'a rendu malade. Tu peux pas te soigner avec l'activité qui t'a rendu malade. Et ça va avec tout. Tu peux pas trouver un remède de la part de la personne qui t'a rendu malade. Ce que je veux dire, c'est que je sais pas dans quelle situation t'es. Et s'il y a peut-être des choses toxiques où tu te sens très triste quand tu te lèves le matin, où tu as l'impression que la vie c'est de la merde et tu ne vas pas savoir comment s'en sortir, si tu as un peu d'économie de côté, le meilleur investissement ça reste quand même sur toi. Et toi, c'est juste quand même ta capacité à te lever le matin et de ne pas être au bord des larmes et du gouffre et des idées noires et surtout, toi c'est une bonne santé en fait. C'est juste une bonne santé. Parce que sans bonne santé, il n'y a pas de rêve, il n'y a pas d'oseille, il n'y a pas de « je suis libre financièrement, je vais voyager » . Non, il n'y a rien. Tu es dans ton lit, tu es une merde. L'argent, s'il y a bien un truc sur lequel tu dois investir, c'est toi et c'est pouvoir te lever le matin et d'avoir des idées claires. Donc je ne sais pas s'il y a des trucs toxiques dans ta vie, si toi tu n'es pas bien, etc. Mais crée de l'espace et le courage de créer de l'espace. et je viens de te le dire tu vois, même quand ça va bien des fois, c'est pas facile on se laisse inconsciemment embarquer dans les trucs Mets de la conscience dans tes choix et courage de prendre du repos. Et le repos, ça prend du temps. Et le temps, c'est vraiment un truc qui, dans cette phase-là, est incompressible. Et plus en fait t'attends... Et plus il te faut, par exemple, deux ans de repos, je te dis une connerie, plus tu attends, plus tu as son... Attention, la fatigue est là, moi je suis là. Moi, si tout le temps que tu prends pas les deux ans, je partirais pas. Et plus tu attends, plus tu attends, plus ça reporte, ça reporte, ça reporte. Et potentiellement, ça s'accumule, ça devient plus deux ans, ça devient trois ans. Donc ouais, si t'es au bord du burn-out, dépression, toutes ces choses-là, et que t'as un peu d'argent, que t'as un endroit pour te réfugier accepte de te reposer, accepte de rien faire. Quand je dis rien faire, c'est ouais, il peut faire un petit peu de faut bouger son corps, faut se balader, faut faire un peu de lecture, mais c'est se foutre la paix aussi. C'est se foutre la paix. Et c'est surtout faire un truc que j'ai pas su faire pendant des années, c'est accepter de vivre des émotions négatives. Celles qui font souffrir, celles qui font mal, celles qui font chier, celles qui font se sentir mal. Parce qu'une émotion, si on la vit pas, on la stocke. Et tant que t'acceptes pas de vivre le truc qui est vraiment dur, qui est vraiment sale, et de le sortir... Ça va faire que enfler et s'amplifier. Donc ouais, demande-toi si t'as les bonnes actions pour ce que tu viens en ce moment. Autre sujet maintenant, je voudrais te parler d'un livre que j'ai lu. D'ailleurs, je suis très fier. Merci Kindle, ça m'a permis de lire et non pas d'écouter les livres. Parce que moi, j'ai vraiment du mal à lire et de me rester concentré. Donc merci Audible aussi. Putain, je suis là, promo d'Amazon, bravo. C'est le livre Plus malin que le diable de Napoleon Hill qui... est mondialement connu pour son livre « Réfléchissez et devenez riches » . C'est un mec qui a passé plus de 50 ans à interviewer des milliers de personnes pour arriver à créer la méthode qui permet d'atteindre le succès. Et ce qui est fou, c'est que ce livre, plus malin que le diable, en fait, il n'a jamais été publié de son vivant. Et il est même resté caché, vraiment enfoui, pendant près de 70 ans. 70 ans après sa mort. Et parce que Napoleon Hill c'est un mec qui a écrit Réfléchissez à devenir riche en 1938 Avant la seconde guerre mondiale pour te dire Et pour te dire à quel point il y a quand même des vérités Qui sont immuables Parce que c'est toujours autant d'actualités Et que ça aide toujours autant de gens qui le lisent Et ce qu'il dit dedans c'est vraiment incroyable C'est que des pépites Mais du coup ce livre là on lui a dit non non C'est trop c'est pas bon ça tu vois Et ça a été publié en 2011 En 2011 C'est vraiment genre Tu vois, on te révèle le truc qu'il a dit qui a été caché. Donc d'un côté, c'est super fort pour le marketing du coup en 2011. Mais bref, c'est quoi le... En gros, l'idée centrale, c'est que c'est le diable. Il intervient le diable. Et le diable, c'est une métaphore en gros des forces négatives en nous. En gros, c'est l'échec et la pauvreté viennent pour lui d'une seule chose. C'est vraiment ce qu'il appelle la dérive. C'est The Drift en anglais. Mais la dérive, donc c'est... La grosse idée, c'est vraiment ça. Si tu t'échoues tout le temps, que tu es dans la pauvreté, que tu n'arrives pas à atteindre la richesse et tes objectifs, c'est parce que tu dérives. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tu es dans l'incapacité à penser par toi-même. Et en gros, le cœur du livre, c'est vraiment que le diable, qui représente les idées négatives, il dit qu'il contrôle 90% des humains grâce à la peur, à l'ignorance, à la dérive, aux habitudes négatives, à l'indécision et à la dépendance au dogme. Et il fait vraiment un focus sur ce qu'il appelle la dérive. C'est vraiment vivre pour lui sans but clair ni pensée critique. Donc, caractéristique du dériveur selon lui, c'est vraiment quelqu'un qui n'a aucune décision ferme, qui change d'avis facilement, qui se laisse influencer par l'opinion des autres, qui suit les foules, qui craint la critique, qui n'a pas vraiment d'objectif précis. Et en gros, pour... le diable, encore une fois c'est vraiment incarné comme ça le diable il adore les émotions négatives plus tu dérives, plus t'es dans ces comportements là, plus en fait tu te fais contrôler par lui et les peurs que le diable encore une fois il utilise, et c'est vraiment ça qui met en valeur c'est la peur de la pauvreté j'ai peur d'être pauvre, donc oh la la merde attention, la peur de la critique donc ça te paralyse, tu vas pas faire des choses la peur de la maladie Du coup, tu fais pas gaffe, c'est vraiment la peur de l'amour, la peur de la perte d'amour, la peur de la vieillesse et la peur de la mort. Et c'est vraiment ces peurs-là, selon lui, c'est ce qu'il dit dans le livre, qui paralysent l'action et la pensée créative. Celle qui va te permettre de tracer ton chemin, d'atteindre tes objectifs. Et il le répète beaucoup, c'est vraiment ça les armes. Pour que justement tu tombes dans le côté négatif, c'est la peur en premier. Si t'as peur, si t'as peur de vivre, si t'as peur de faire un choix, si t'as peur de faire une action, si t'as peur du jugement, la peur C'est ce qui va te paralyser, c'est ce qui va faire que tu es un dériveur, c'est ce qui fait que tu vas rester dans le côté négatif, que tu vas toujours rester dans l'échec et la pauvreté. Les habitudes négatives, pareil, en fait, ils appellent ça le rythme hypnotique. C'est-à-dire que finalement, quelque chose que tu vas répéter va hypnotiser ton subconscient et va devenir une norme. Sauf qu'une habitude négative, tu vas créer une norme qui va te tirer vers le bas, vers l'échec et la pauvreté. L'indécision aussi, ne pas être capable de dire, En fait, manquer de courage, c'est... C'est parler de conviction, la procrastination, l'addiction évidemment, que ce soit aux drogues, au sexe, au porno, peu ce que tu veux. Et aussi, il tire sur le système éducatif qui pour lui, formate sans enseigner à vraiment penser. Donc évidemment, tout ça, c'est super intéressant à quel point tu te dis, c'est vrai que je fais toutes ces merdes-là, c'est vrai que j'ai peur de ça, c'est vrai que des fois j'ai de mauvaises habitudes. Mais c'est juste une bonne rédite, je trouve, des schémas en fait. dans lesquels on tombe. Ce qui est intéressant, c'est que le diable contrôle 90% des êtres humains. Il y en a 2% qui arrivent vraiment à tirer leur épingle de jeu. Ils ne dérivent pas. Il n'y a pas de bruit. Les signaux, ils ne les écoutent pas, si ce n'est les leurs. Ce sont des émetteurs, ce ne sont pas des récepteurs de tous les mauvais signaux négatifs qui les font dériver. Et il dit, justement, ce qui arrive, comment tu vins, tu arrives à vaincre la dérive, c'est, un, pour lui, tu définis un but clair. C'est savoir exactement ce que tu veux et te concentrer dessus. Deux, c'est la maîtrise de soi. C'est diriger tes pensées, contrôler tes émotions et tes habitudes. Pareil, tu veux un truc, mais en fait, vas-y, on te propose de sortir. Vas-y, tu sors alors que tu voulais faire, je ne sais pas, tu voulais faire plutôt du sport ou tu voulais plutôt t'affaître sur un projet. Ou alors, pareil, tu as peur. Du coup, tu ne te lances pas. Du coup, tu ne fais pas tes calls clients. Du coup, tu te dis, putain, tu remets à demain. Bref, apprendre de l'échec. ce qu'on peut redéchouer en fait parce que pour lui c'est voir c'est pour chaque échec tu vois vraiment une leçon derrière qui permet d'avancer qui te permet de consolider qui permet d'être plus fort derrière c'est d'avoir vraiment des décisions fermes c'est cultiver la capacité de faire des choix sans hésiter et de s'y tenir et quitte à faire un échec mais c'est pas grave encore une fois l'échec est une leçon est une consolidation du futur succès derrière c'est un autre critère important c'est la pensée indépendante c'est se libérer des opinions toutes faites ouais non mais moi on m'a dit que ah si j'ai vu mais j'ai vu que Le gars là, faut faire gaffe, faut pas manger ça, au moins on m'a dit, fallait parce que... Non tu vois, c'est ok, j'ai lu ça, je vais lire ailleurs, t'en penses quoi ? Échanger, dire, à la fin c'est ça mon opinion. Et c'est finalement pas accepter la peur qu'on te donne sur un truc, qu'on te met à la télé, dans les trucs, ou des gens. Et les dogmes sans toi, ton propre examen en fait, ton propre filtre, ça c'est le danger. Te laisser pénétrer par des choses qui sont pas toi. Et derrière, le pilier important c'est du... temps constructif tu vois j'en parlais aussi dans les autres thématiques de ce journal de bord mais c'est vraiment occuper l'esprit avec des objectifs productifs des choses qui nourrissent ce que tu veux être ce que tu veux faire et éviter ce qu'il appelle un peu loisiveté mentale tu vois c'est genre voilà on va binge-watcher tel truc bon bah on est là j'ai scrollé sur mon truc j'ai regardé du porno j'ai du machin enfin tu vois tous ces trucs là en fait qui font que bah il appelle tu tu dérives, tu tombes. dans la paralysie, dans le manque de créativité, dans la peur. Et derrière, tu te fais bouffer par le diable, donc les énergies et les pensées négatives. Et je dirais que les punchlines les plus importantes de ce livre, ça va être vraiment de se dire, sans but clair, en gros, tu dérives. Donc en gros, tu es mort, donc en gros, tu seras toujours pauvre et dans l'échec, caricaturé. Ensuite, la peur, c'est la grande arme pour nous contrôler. Si tu as peur... d'une façon ou d'une autre, de quoi que ce soit, tu te fais bouffer, tu te fais contrôler. Parce que tu vas dire, putain, merde, t'arrives pas à penser par toi-même, t'as pas de sang-froid, et tu vas te précipiter, et surtout tu vas te dire, ok, protège-moi. Bon, toi, t'as la solution, vu que j'y arrive pas. Plutôt qu'avoir confiance en toi et garder ton calme. Et le dernier, c'est naviguer sans cap, ça mène toujours au chaos. Donc vraiment toujours avoir cet objectif clair, c'est vraiment ça, c'est avoir un objectif clair et affirmé. C'est l'antidote à la dérive, c'est penser par soi-même, c'est maîtriser ses habitudes, c'est apprendre de ses échecs. Et c'est jamais laisser la peur ou les dogmes dicter sa vie. Et c'était vraiment un bon rappel, je trouve, des choses qui encore une fois sont... Oui c'est classique, c'est bateau, mais putain, est-ce qu'on maîtrise les classiques et les trucs bateau, tu vois, à la base ? Moi non. Il y a plein de trucs où je me dis putain, mon temps, je pourrais faire gaffe. Putain, des fois j'ai peur de trucs, surtout que j'étais quelqu'un qui n'avait pas peur dans ma vie, et je me suis aperçu qu'avec l'âge, j'ai commencé à avoir... peur de choses parce que encore une fois j'ai une plus grande connaissance de la vie et du coup de plus de scénarios catastrophes possible dans ma tête que j'ai déjà vu et vécu donc j'ai ces trucs là en fait si je fais pas gaffe si je me laisse bouffer et des fois j'ai tendance à pas avoir d'objectif clair, je me laisse un peu aller. Du coup, si tu ne sais pas où tu vas, tu peux aussi te laisser aller à ce qu'on te dit. Versus toi, tu es droit. La base, on en revient toujours à la base, mais des fois, on veut trouver des stratégies, de devs perso, de trucs compliqués, des raccourcis. Alors qu'en fait, tu reviens aux choses essentielles. Est-ce que j'arrive à les faire ? Est-ce que je les applique bien ? Et en général, quand tu arrives à faire les choses essentielles, la base, en général, tu as une vie déjà qui est plutôt alignée, heureuse et successful. Je te pose la question, est-ce que tu arrives à ne pas dériver et appliquer tous les piliers qui vont te permettre d'être riche et successful ? Maintenant, dernier petit sujet rapide avant de passer au fun fact. C'est une phrase que j'ai entendue dans un podcast qui vient d'un psychologue renommé. Il disait « Quand tu souffres, tu ne peux pas trouver de solution parce que ton cerveau est en mode survie. » n'est pas en mode créatif, il est en mode survie. Et c'est con en fait, mais j'ai eu un flash d'une conversation que j'ai eue avec mon associé Camille Imbert, où là ces derniers temps on a retrouvé un peu l'envie de, tu vois, on s'est dit qu'on allait recréer des nouveaux projets, rebosser, remettre un gros coup de collier, etc. sur le boulot. Et quand je suis dans cette phase-là, j'ai tendance vraiment à me mettre en mode, tu sais... en plus mon caractère c'est droite au but, pas de filtre, bim bam boum, vas-y on y va on avance et en fait ce qui est con c'est que grâce au fait d'avoir interviewé des gens de faire des mastermind immersifs puis avec l'âge, puis avec les lectures les persos, je suis devenu quelqu'un qui sait écouter, qui sait quand même prendre des formes mais ça j'y arrive en fait quand vraiment je suis dans la conscience de ce faire là dans ce rôle là quand j'interview des gens sur mon podcast quand je suis dans le mastermind immersif, je tiens l'espace etc Mais bizarrement quand je suis en mode taf, je suis en mode bim bam boum, y'a pas de détails, on l'envoie. Et je me suis dit, mes réflexions, des fois où la façon de dire les choses, l'autre peut se sentir un peu attaqué, où il se prend un ordre, où il se prend genre il faudrait faire comme ça, etc. C'est peut-être un peu direct. Et j'ai senti que, en fait, Camille, il y a des trucs que je lui dis, j'ai la... Elle doit se sentir un peu genre « c'est rude, tu vois » . Et donc, inconsciemment, elle doit souffrir de ça, de dire « mais attends, mais c'est pas assez bien, mais attends, tu pourrais » . Et en fait, je me dis « mais si elle souffre, elle peut pas trouver de solution » . Chose que je suis en train de lui demander. Donc en fait, je suis en train de lui demander d'une façon quelque chose où elle n'a aucune capacité à pouvoir trouver de solution, parce que c'est moi, dans la façon dont je lui dis, qui la mets dans un état cérébral où le cerveau est incapable de trouver de solution. Parce que c'est moi qui la mets en mode survie, et du coup, en fait, je lui demande un truc, qu'elle sera incapable de faire. Et là, je me suis dit « Waouh ! Cette phrase, elle m'a vraiment percuté. » Je me suis dit « Putain, il faudrait peut-être qu'à un moment donné, je m'améliore aussi dans le taf et que efficacité et rapidité ne riment pas avec sans filtre, vite, sec. » Les gens, dans la vie, ils n'aiment pas qu'on leur vende un truc. Ils aiment acheter. Et c'est pareil pour une idée. C'est pareil pour un objectif. C'est pareil pour des envies. Non, ils veulent vouloir acheter ça, avoir envie de le faire, et non pas qu'on les sente obligés ou forcés de le faire. Et je me suis dit, peut-être communication non violente, peut-être reprendre les piliers d'influence et manipulation de ce fameux livre où il y a toute la psychologie humaine qui permet de proposer des idées afin qu'elles soient acceptées de façon naturelle et saine, sans écraser l'autre ou sans l'imposer à l'autre, etc. Je te recommande de Cialdini, le fameux livre « Influence et manipulation » , qui est un très beau livre scientifiquement prouvé et baqué avec plein d'études, qui est super intéressant, d'ailleurs pour aussi pouvoir se protéger de la manipulation. Mais je me suis dit « Waouh ! » J'ai vraiment tendance, quand je passe en mode « il faut abattre des trucs, il faut aller vite, etc. » , à avoir un ton qui est contre-productif, puisque au lieu de le dire d'une façon « Waouh, ça va être tout de suite adopté, on va aller, j'ai créé de l'entrain » , En fait, je crée de la résistance, je crée un blocage et je crée de la survie. Et donc, j'empêche, là ça peut être mince, mais ça peut être n'importe qui d'autre, potentiellement mon équipe, d'avancer sereinement sur ce truc-là. Parce qu'ils sont déjà en mode « Oh, c'est dur, c'est chiant, je me protège de ce truc-là, ça veut dire quoi ? Attends, je me remets en question. » Et en fait, s'ils sont là en train de se défendre ou se remettre en question au truc, ils ne sont pas en train de s'axer sur la solution. Donc ouais, et ça je pense que c'est valable pour plein de choses. donc demande-toi en fait si tu souffres sur un sujet, si tu fais souffrir quelqu'un, à travers des mots, à travers des situations, des comportements. Si c'est ce que tu veux, déjà tu es peut-être un gros bâtard ou une petite connasse. Par contre, si ce que tu veux à la base, c'est quand même que la personne avance, trouve des solutions, demande-toi si la façon dont tu lui dis, tu la fais souffrir, ou tu la mets dans des dispositions où elle va être capable d'avoir cette créativité, cette envie et cette motivation. Parce que moi, je pense que sur le boulot, il faut que je fasse des efforts. Et maintenant, pour finir ce nouveau journal de bord, le petit fun fact, écoute, je suis dans ma petite maison en bois, là où j'ai passé la semaine. Et il faut savoir que dans chaque maison, limite appartement en Lettonie, les mecs, ils foutent un sauna. Ils sont fans de sauna. Mais tu sais, ils kiffent. J'ai vu dans un studio, les mecs, ils arrivent à mettre un micro sauna. Donc autant te dire que dans la grande maison en bois, tu sais, dans la forêt, les mecs, ils ne sont pas privés de mettre un sauna, mais bien fat, tu vois. Sauf que c'est un vrai sauna traditionnel. Ce n'est pas le sauna où tu appuies, tu as la résistance électrique, tu balances du truc. Non, là, en fait, c'est un truc au feu de bois. Le truc, il est énorme. C'est un bûcher, le truc. Et le mec me dit du Airbnb, parce que je suis sur Airbnb. Mais en fait, tu me dis si tu veux faire un sauna. Je demande à Anita, qui est la dame qui appartient à la maison, qui est en fait la mère du mec qui loue. Elle peut te le préparer, en fait. Donc, la maison est juste à côté, un peu plus loin. C'est vraiment les gars, ils vivent au milieu de la forêt. Je dis bah ouais en vrai cool tu vois moi je kiffe les Ausha Puis attends ça c'est j'ai besoin de me détendre là vu que je me suis aperçu que j'étais quand même en train de travailler au lieu de me détendre Donc je vais me détendre bien sûr fais moi un sona Je donne l'heure et truc et il y a Anita qui vient Alors Anita faut savoir c'est une femme de je sais pas 70, 75 ans mais attention C'est Anita, je dirais quand tu la vois tu dis C'est pas une mamie, c'est une vieille femme, c'est une dame, c'est une très belle femme qui est âgée. Des yeux bleus de ouf, une petite coupe au carré, avec les cheveux blancs, un grand sourire, un très beau visage. Tu vois, tu te dis, Anita, tu vois, genre, belle femme, tu vois, ok, cool. Donc elle arrive avec son petit tablier, parce que quand même, c'est une meuf de la forêt, tac. Elle arrive, elle met les petites bûches, tac, tic, tac. Elle fait brûler le bordel. Elle dit, attends, vas-y, bon, bah, tu reviens, ça met deux heures. Je dis, ouais, d'accord, ok, faut... Donc je repars faire deux trois petits trucs, on revient deux heures après et elle me dit, bon elle essaie de m'expliquer parce qu'elle ne parle absolument pas un mot d'anglais Anita, c'est une lettonne, je pense qu'elle parle russe, parce que les lettons parlent plutôt russe, heureusement j'avais mon Google Translate, en mode comme quand j'étais en Irak ou en Chine, franchement ça dépanne, donc j'ai capté deux trois trucs, même si traduction letton, letton français, ça ne doit pas être utilisé souvent, je trouve que, je ne sais pas, c'est pas optimum, mais... elle me file un espèce de petit drap pour me mettre, donc je le mets. Je pensais qu'il voulait pas que je dégueulasse le sauna. Elle me regarde et me fait un petit clin d'oeil genre « Bah ouais mais elle me tire sur mon maillot de bain ! » Il me dit « Faut l'enlever ça, dis donc ! » Parce que j'étais là, moi j'étais en maillot de bain dans le truc. Je dis « Je suis ok, petite coquine Anita, c'est pas grave, on y va. » J'enlève mon maillot de bain et elle me dit « Bon bah en gros, tu vas dans le sauna et après faut prendre un bain, truc. » Je dis « Mais c'est où le bain ? » elle me pointe, elle me pointe les temps et les temps Il fait, allez, 20 mètres sur 15. Tu vois, genre, c'est vraiment le petit étang. Ils ont mis une barque, pour la déconne. Mais sans déconner, je comprends, parce que j'ai vu des poissons, ils devaient faire 1 mètre, 1,50 mètre. Je sais pas comment ils font, ils doivent les... Mais je l'ai vu les nourrir. Donc, tu sais, il y a des gros poiscailles là-dedans, ok ? Des énormes poiscailles. Petit étang et tout, mais bon, c'est là-dedans. La Lettonie en été, ça reste quand même très frais, d'accord ? Il fait genre... Il déferle à peine 20 degrés et tout ça. Donc, j'ai capté que... Après le sauna, c'est là-bas que ça se passe. En mode, l'hiver, on brise la glace, on met dedans, mais l'été, tu vas juste dans l'étang, terminé. Je fais mon petit sauna. Je me mets dedans, je me mets mon chrono, parce qu'il n'y a pas les petits sabliers, t'es quand même un truc à l'ancienne. Je mets mon chrono à l'extérieur, je fais mes 15 minutes, et je balance en plus de l'eau. Moi j'ai fait des témascales, des trucs, des huttes de sudation, mon gars. Je dis, vas-y, gérée, paf, paf. Et évidemment, il fait chaud, t'as de la truc, mais heureusement, elle m'avait dit de bien mettre Les petits chapeaux en laine bouillie, là. Ils ont une espèce de petit chapeau qui ressemble un peu à celui au Kyrgyzstan, d'ailleurs. Pour mettre sur les cheveux, pour pas que ça crame les cheveux. Donc, je suis là. Imagine-moi, petit chapeau pointu en laine. Mon petit, je sais plus, le petit drap autour de la taille, comme ça. Un petit peu nu en dessous. Je suis tout seul dans mon gros sauna. Je suis là, je me détends. C'est bien, ça fait du bien. Je vois les 15 minutes. Franchement, les 15 minutes, au bout de 10, j'étais éclaté. mais je dis, allez... Allez, on se dépasse physiquement, mentalement, t'es comme dans la hutte de sudation, on y va, ouais, vas-y, y'a personne autour de moi, je devais me motiver tout seul, t'inquiète pas, on prend du recul, on respire, boum, je les ai éclatés, je Qu'est-ce que je fais ? Moi j'écoute Anita. Elle était pas là Anita, mais je vais à 20 mètres, je me mets dans le petit... Je suis là, je suis dehors, on est en forêt, mais il y a la maison à côté. J'enlève mon petit pareo, je le mets sur le côté. Donc là j'ai mon petit cul à l'air et je me mets dans l'eau. Elle est fraîche. Donc t'es là, avec mon petit bonnet pointu en laine. Et qui c'est que je vois débarquer ? Anita ! Et là elle arrive avec ses petits yeux machin... Sauf que moi... Je la vois arriver moi, je suis nu comme un ver là dedans mon gars dans le petit étang. Sauf que... Elle a dû être déçue. Déjà parce que l'eau était fraîche. Première chose. De base, elle est fraîche. Mais deuxième chose, je t'avais dit il y avait des poiscailles qui faisaient 1m50 de long. Donc t'imagines bien que quand je me mets tout nu, moi, dans l'étang, tu vois, je vais pas... J'ai une protection. parce que tu sais pas en fait si t'es une femme qui écoute moi j'ai toujours le truc de dire c'est quand même potentiellement un gros verre de terre ça dépend, il faut voir mais bref, il y a un petit truc qui se balade, qui est ultra tentant je me dis, quand t'es un poisson carré, il y a d'un mètre même un petit poisson, tu vois donc, protection immédiate et j'avoue, elle passe, elle rigole, machin je suis sûr qu'elle a ce vieux, t'es un petit peu, moi j'ai fait genre, je me tourne et elle a rien vu du tout rien vu du tout la petite Anita parce qu'il y avait une protection. contre les piranhas qu'il y avait de 1m50 dans cet étang. Et après, je suis ressorti le cul nu, j'ai mis mon petit pareo, et j'ai refait une deuxième session, et je suis retourné dans l'étang, et ça m'a fait un bien fou. et je te dis à la semaine prochaine.

Share

Embed

You may also like

Description

⭕️ Fais partie du Cercle des Solopreneurs : https://www.skool.com/cercle-solopreneurs


SUJETS :

  1. Ma semaine dans une cabane au fin fond de la forêt

  2. Le Réseau social que les entrepreneurs privilégie en 2025

  3. Je n'assumais pas ma phase de vie

  4. Ma discussion sur la dépression

  5. Le livre "Plus malin que le diable"

  6. Ma communication toxique au travail

  7. Fun fact : Le sauna avec Anita


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, j'espère que tu vas bien et que tu as passé une belle semaine. Moi, je viens de passer une semaine au fin fond de la forêt, dans une cabane en bois, en pleine forêt de Lettonie. Et justement, ça sera le premier sujet de ce journal de bord, parce que ça ne s'est pas passé exactement comme j'avais prévu. Ensuite, dans le deuxième sujet que je voudrais aborder, c'est le réseau social en ce moment que tous les entrepreneurs préfèrent et aussi qu'ils utilisent pour avoir des vrais leads qualifiés. Et c'est certainement pas celui que tu crois. J'enchaînerai ensuite sur quelque chose que j'ai tilté à ma dernière immersion en Lettonie avec mes potes entrepreneurs parce que je suis le premier participant de mes mastermind immersifs. Ça a un rapport avec ne pas assumer un moment de vie. C'est-à-dire le moment de vie dans lequel je suis. Je voulais te partager ça, c'est quelque chose de très personnel mais qui j'espère pourra résonner peut-être chez toi et pourra peut-être t'aider. Ensuite, je voudrais te parler... de dépression, pas moi, heureusement, mais j'ai échangé avec une pote qui m'est très chère et qui est en ce moment dans une phase dépressive. Je voulais te faire un feedback parce que je vois un pattern, un schéma où je vois que ça peut durer longtemps parce qu'elle n'accepte pas certaines choses. Je voulais te partager mes feedbacks à ce sujet. Ensuite, pour terminer, deux sujets. Je voudrais te faire le récap d'un bouquin que j'ai beaucoup aimé qui s'appelle « Plus malin que le diable » . du fameux Napoleon Hill, qui a écrit « Réfléchissez et devenez riches » . Et je trouvais qu'il y avait plein de leçons à retenir que je voulais partager. Et ensuite, juste pour finir, ce sera sur une phrase que j'ai entendue dans un podcast qui m'a fait cliquer sur ma façon de communiquer, qui est là avec mon associé certainement et avec d'autres personnes, pas forcément la bonne. Parce que quand je suis en mode travail, je m'aperçois que je peux refermer les gens sur eux-mêmes et se mettre en mode un peu défensif. parce que j'oublie certaines bases que cette phrase m'a rappelé. J'espère que ça pourra t'aider aussi. Et évidemment, je terminerai ce nouveau journal de bord avec un petit fun fact qui m'est arrivé dans ma petite maison au fin fond de la forêt. C'est parti pour ce nouveau journal de bord. Premier sujet, c'est ma semaine dans ma super cabane en bois au fin fond de la forêt de Lettonie. Et vraiment, imagine cette cabane, c'est un peu à l'ancienne, le petit toit pointu. Les murs, c'est vraiment des planches, c'est des petites fenêtres. Quand même, ils ont rajouté des baies vitrées. J'avais un bureau qui donnait vraiment sur la forêt. Et ça m'a permis de vraiment vivre ce que j'adore, c'est quand je suis à l'intérieur, me sentir dehors. Et littéralement, il n'y avait que de l'herbe, de la forêt, des petits étangs un peu partout. Je n'entendais que le bruit des oiseaux. Et je peux t'assurer qu'après plusieurs mois à Bali, où c'est une fourmilière permanente, WAH Ouah ça fait du bien ! Parce qu'à Bali, il y a du bruit en permanence. Genre, que ce soit des travaux, que ce soit des klaxons, que ce soit des coqs, que ce soit des gens... Et en fait, moi qui suis TDAH, tu vois, ça me défonce mon attention qui est déjà très limitée. Et puis en plus, bizarrement, vu que moi je fais beaucoup de bruit naturellement, bah j'ai besoin de beaucoup de calme, tu vois, quand je suis en mode chill tout seul. C'est pour ça que j'adore aller en forêt, puisque la nature est un élément qui a été prouvé scientifiquement, qui en plus... pour tout le monde, mais d'autant plus pour les TDAH, nous apaisent instantanément. Parce qu'il y a moins de sollicitations, parce que le vert, parce que la nature, parce que tout ça. Donc j'adore, dès que j'ai l'occasion, aller me foutre au fin fond de la nature. Et surtout que là, c'est les forêts que j'aime bien, c'est vraiment les forêts verdoyantes. Bref, jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien, mais parce que je me suis dit pourquoi je fais ça en fait ? Je fais ça parce que j'ai envie de ralentir, recharger les batteries, parce qu'après 4 jours intenses de mon mastermind immersif où je dois tenir les espaces. Je dois moi-même mettre le cœur sur la table, montrer les tripes, ce qu'il y a au fond de ma tête et de mon cœur pour montrer l'exemple, et mettre tout le monde safe, et que tout le monde puisse derrière partager de façon sereine. Et je dirais vraiment, émotionnellement c'est intense. Et du coup j'avais besoin de recharger. Donc lieu parfait. Sauf que, qu'est-ce qui se passe ? Un truc inattendu. En tout cas, mon ego, je ne l'avais pas. Il en a pris un coup quand je m'en suis rendu compte. C'est qu'en fait, j'étais dans la forêt. Vraiment, petite connexion Internet qui va bien, tout est bien. Et je me vois rattraper le retard, faire plein de boulot, être sur l'ordi, créer du contenu, gérer des mails, gérer des trucs administratifs, des trucs, des machins. Et en fait, pendant 3-4 jours comme ça, je ne me vois pas justement rester occupé. Ne pas être capable de prendre un café, rester 20 minutes dans l'herbe, regarder les oiseaux. Regardez la nature, je suis constamment en train de faire quelque chose. Et là, je m'aperçois vraiment, je clique d'un truc, c'est que le vide, le néant, essayer de s'ennuyer, c'est vraiment comme l'argent et les réseaux sociaux, c'est un révélateur, un révélateur de ce que t'es en ce moment ou de ce que t'es profondément. Et moi, je sais que profondément, je suis un mec un peu hyperactif, qui a besoin de faire des trucs. qui a 10 000 idées, qui se tient occupé. Et moi, mon challenge de ces derniers mois, c'est vraiment essayer de créer un maximum d'espace dans ma vie, un maximum de vide pour avoir du temps, pour baisser ma charge mentale. Je l'ai beaucoup fait ces 8 derniers mois, ça m'a fait beaucoup de bien. Mais je m'aperçois qu'en fait, pas autant que je l'aurais aimé. En fait, je reste quand même occupé. Je fais des trucs. Je n'arrive pas à rester assis, vraiment méditer. En plus, si j'ai du temps, méditer non pas 10-15 minutes. C'est bien, mais en fait la méditation c'est vraiment utile à partir de 30 minutes, tu sens vraiment des effets puissants sur ton bien-être, ton cerveau, tes humeurs, ta concentration. Et là j'aurais pu potentiellement méditer une heure, deux heures, sachant que j'ai déjà fait dans ma vie, j'ai déjà fait Vipassana où tu médites 8 heures par jour. Et non, je me vois en fait, je me vois avoir, je sais pas, inconsciemment peur de me retrouver face au vide, face à rien, ce qui me ramène vraiment à... des pensées limitantes que je pensais avoir combattues, qui étaient la peur de si je ne fais rien et que je n'apporte rien aux gens, potentiellement on ne va pas m'aimer. Donc d'associer ma valeur non pas à qui je suis, mais à ce que je fais. Non pas à l'être, mais au faire. Presque l'avoir en fait. Avoir des résultats, avoir de la visibilité, avoir de la réussite, etc. Et je pensais m'en être détaché, mais en fait ça m'est revenu en pleine tête. Et là, quand j'ai compris ça, quand j'ai vu ça, j'ai dit « Wow, attends, attends. » C'est comme on dit, encore une fois, l'argent, ça pourrit les gens, ces machins. Non, non. En fait, l'argent, ça accélère, ça amplifie ce que tu fais, ce que t'es. Et si tu as plus de moins, tu vas le faire plus fort, plus… Et surtout, tu vas pouvoir concrétiser des trucs que tu as profondément en toi et que tu ne pouvais peut-être pas faire. Le vide, c'est un peu pareil, en fait. Parce que déjà la nature déteste le vide, le cerveau encore plus. Et le but c'est que pourtant créer le vide permet l'ennui, créer vraiment d'avoir les vraies solutions, les vrais déclics. Parce que tu arrêtes le bruit, tu arrêtes d'engorger ton cerveau avec des calculs d'informations inutiles, qui servent profondément à rien, scroller, faire des trucs à la con, tu vois, ça sert à rien, ça lui fait juste saturer la quantité d'infos qu'il peut traiter. Et qui ne peut pas du coup se concentrer sur une à deux choses importantes et apporter des vrais résultats et des vraies avancées et des vraies idées. C'est pour ça que les gens qui se concentrent, qui ont cette capacité, contrairement à moi, à se concentrer sur une vraie passion, sur une vraie idée, ils arrachent tout en fait. Surtout s'ils n'ont pas de petits trucs toxiques qui font trop de bruit et qui les empêchent en fait, parce que le cerveau il est clair, il est fluide. Donc moi quand je m'aperçois de ça, je claque l'ordi. Et là je peux t'assurer que les 2-3 jours qui ont suivi, je suis sorti à pieds nus, je me baladais, j'allais regarder, en plus dans cette forêt-là, il n'y a pas de pesticides, des trucs comme ça, et tu revois des trucs que je pense que tu devais voir il y a 2 siècles en France, tu vois des grenouilles de partout, il y a des cigognes dans leur forêt, il y a des cigognes partout, elles se baladent, elles vont bouffer des trucs, il y a des oiseaux, il y a des étances, j'étais là et je me disais, c'est rare d'être dans un paysage où il n'y a pas de bruit de voiture, il n'y a pas de bruit d'avion. Il n'y a pas de bruit de klaxon, de tondeuse, de truc. J'étais là, j'entendais juste le bruit du vent dans les feuilles. Et j'étais là, je suis « wow » . Et mon cerveau, il était en train de « wow, qu'est-ce qui se passe ? » C'est bizarre, en fait. D'habitude, c'est comme si la centrale électrique était habituée à produire 400 000 volts. Et là, tout à coup, genre, « non, mais il y a besoin de 220, ça suffit, tranquille, relaxe » . Et le cerveau, il ne comprenait pas. Et ça m'a fait un bien fou, en fait. Ça m'a fait un bien fou de me recentrer, surtout d'accepter d'avoir du vide, d'accepter de ne pas faire, d'accepter et d'arriver à ne pas être coupable de ne rien faire. Et au-delà de ne pas être coupable, l'étape d'après c'est de prendre du plaisir à être là, prendre du plaisir à ralentir. Parce que j'étais dans cette phase-là, mais je me suis rendu compte que dans mes journées, je ne créais pas de vide et de rien. Pourtant, c'est pas dur une seule heure ou deux dans la journée à rien faire, quand tu y penses. des heures à scroller, répondre des mails, des trucs qui servent pas à grand chose tu vois on s'occupe l'esprit très facilement, 45 minutes, 2 heures à rien foutre et d'autant plus quand tu es dans un lieu nature le bénéfice, il est énorme. Et je ne le faisais pas parce qu'en vrai, quand tu n'as rien fait pendant deux heures dans ta journée, à un moment donné, tu peux aller refaire d'autres choses. Finalement, tu as gagné parce que pourquoi je fais ça, en fait ? Pourquoi j'ai fait ça ? C'est oui, pour me recharger les batteries, pour apaiser mon esprit, mais c'est surtout avoir le contrôle sur mon esprit, mes pensées, mes émotions. C'est ça, en fait, le but. C'est de me dire, est-ce que je suis capable, quand j'ai un moment intense comme les mastermind immersives, d'être là. d'être présent, d'être focus de tout donner. Est-ce que derrière, quand j'ai un rush de table, est-ce que pour filmer des formations du contenu, est-ce que je suis là, est-ce que je suis présent ? Mais est-ce que quand j'ai envie de switcher, je suis capable de me dire, non, je ne fais rien, je ne me sens pas coupable. Je me suis aperçu que je n'étais pas encore en pleine maîtrise de mes émotions. Et je me suis vu vraiment faire des trucs, tu regardes des trucs, des films, alors que je ne regarde pas de films, mais comme si inconsciemment, genre, putain, il y a du vide là. Putain, il faut que je fasse un truc en fait. Parce que si je fais rien, c'est nul, les autres ils font... Les autres, ils avancent ! Et en fait, c'est pas ça que je veux. Il y a un moment donné, je suis totalement OK pour être super productif, être dans la performance, mais quand je décide de quelque chose, justement d'être là pour le coup, dans le néant, dans le vide, dans le calme, il faut que j'y arrive. De la même façon que si je me dis que je veux tourner tant de vidéos, si je veux faire tant de CA, je veux y arriver, parce que juste pour moi, pour le plaisir d'y arriver, là, c'est la même. Et je me sentais... un petit peu la marionnette de mon subconscient qui voulait lui continuer à faire plein de trucs et de mon esprit. Si je te partage ça, c'est parce que j'ai vraiment envie que tu te poses la question, comment tu te comportes dans ton quotidien ? Est-ce que justement, quand tu as du temps pour toi, tu fais des choses que tu aimes profondément, des choses que tu sais qui seraient bonnes pour toi ? Ou est-ce que... inconsciemment tu le remplis de trucs un peu inutiles pour t'occuper l'esprit pour avoir l'impression que tu es productif pour avoir te donner bonne conscience d'un truc qui finalement en fait sert pas à grand chose parce que tu vois c'est bête mais le matin j'aime bien maintenant j'essaie de me en plus je suis très mauvais en routine mais de me faire dix minutes dix à vingt minutes de pilates le matin parce que je me dis j'ai gagné ma journée ça fait du bien ça étire sa musque sa gaine enfin tu vois c'est bon pour les articulations les muscles la forme tout 20 minutes c'est quand même que dalle dans une journée quand on sait le nombre de minutes qu'on passe à faire de la merde. Et c'est vraiment arriver à contrôler ses pulsions, ses envies et être conscient en fait. Parce que des fois on ne s'en rend même pas compte, ça fait combien de temps que je scrolle ? Ah putain mais j'ai même pas fait mon truc, ah putain mais en fait j'ai fait ce truc là, ça sert à rien. Et c'est vers ça moi que j'ai envie d'aller, c'est une vie vraiment consciente. Consciente encore une fois de la performance quand il faut y aller. mais aussi du calme et du repos. Et dans cette société où plus ça va, et plus c'est dur d'être au calme, d'être à l'arrêt, je pense que c'est un truc conscient qu'il faut vraiment être capable de faire. Parce que toujours dans le bruit, toujours en alerte, toujours dans le faire, ça empêche de voir les bonnes réponses. Et les bonnes réponses, ça amène les bons choix. Les bons choix, les bonnes actions, les bonnes actions. et nous permettre d'être plutôt alignés, heureux et successful. Je te pose la question, est-ce que ces derniers temps, tu n'oses pas non plus mettre du vide ? Et quand tu en as, qu'est-ce que tu mets dedans ? Je voudrais enchaîner sur un thème un peu plus technico-pratique, sur la création de contenu, sur l'apport de lead, justement sur mon retour à la civilisation. J'ai passé un petit coup de fil dans la voiture à mon pote Augustin Passy, Monsieur Passy, créateur de contenu et entrepreneur. qui est aussi spécialisé dans le personal branding, stratégie de création de contenu. On parlait de plein de trucs, mais lui, il a vraiment explosé il y a quelques années sur Insta, sur plutôt le men's fashion, lifestyle, etc. C'est un très beau mec. Un peu, tu sais, il fait penser à Will Smith. C'est beau gosse, un petit smé, vraiment le grand sourire, magnifique, tu vois. Et en fait, là, il a switché ces derniers mois sur sa création de contenu sur YouTube. Sur YouTube, pourquoi ? et je le vois, ça fait plusieurs fois que ça revient c'est pour ça que je voulais te le partager Insta c'est vraiment j'ai envie de creuser certains sujets notamment le storytelling sur Insta et je veux dire que c'est un bon exercice mais en vrai Insta c'est vraiment en fait tu rentres dans la roue du hamster quoi et si tu l'alimentes pas, la roue elle s'arrête si tu arrêtes de courir, la roue elle arrête de tourner alors que Youtube Ce qui se passe, c'est que tu vas déjà pouvoir aller beaucoup plus profond dans les sujets, tu vas pouvoir apporter plus de valeur, tu vas pouvoir sentir que toi tu t'exprimes, que tu as vraiment eu le temps de dire ce que tu voulais dire. Et derrière, l'avantage c'est que l'audience va avoir plus de valeur qui lui est offerte. Mais surtout les gens qui restent et qui derrière vont avancer sur le passage à l'action, que ce soit télécharger un lead magnet, que ce soit prendre un call découverte, etc. C'est des leads beaucoup plus qualifiés. Et ils me disaient en fait, moi je suis full YouTube, je prends du plaisir, je fais mes 10-15 minutes sur un sujet, j'envoie full valeur. Et derrière forcément, les leads que j'ai par rapport à ça, en fait c'est des gars que j'ai en appel, je les close. Il n'y a quasiment pas d'objection en fait parce que... En fait, ils sont là au bon moment. YouTube, c'est quand même aussi un réseau social, même s'ils poussent de plus en plus les shorts, etc. C'est quand même un réseau social où tu vas chercher des thématiques qui t'intéressent, que tu veux creuser, sur lesquelles tu as envie d'avancer. Donc en fait, les gens qui tombent sur toi, sur des sujets précis, en fait, en termes de business, c'est déjà un mec, ce qu'on appelle des clients, ils sont chauds en fait. Ils sont chauds parce qu'ils sont sur cette thématique, ils ont ce besoin et ils sont en train de chercher la solution que potentiellement ta vidéo, et donc derrière ton service payant, peut leur offrir. Et ça m'a vraiment fait clic. Je vais te le partager parce que moi, ça fait 4 ans que j'ai un blocage énorme sur YouTube, que je publie quasiment rien sur YouTube, alors qu'en vrai, j'étais un peu YouTuber, tu vois. J'étais influenceur voyage, j'utilisais YouTube, tu vois. Et ce qui s'est passé, c'est qu'évidemment, je me suis arrêté. Et c'est un peu comme quand tu vas à... Je disais, c'est comme quand tu vas à la... Bon, moi, je n'y ai jamais fait, mais... Quand tu vas à la gym tous les jours, tu vois, ou quand tu fais un truc tous les jours que... que ça devient facile, que ça déroule, c'est simple. En fait, ça devient une seconde nature. Et que quand tu t'arrêtes, tu te dis rien. Tu te dis, mais comment je faisais pour faire autant de sport ? Comment je faisais pour filmer autant de vidéos ? Comment je faisais pour faire tel truc ? Tu te dis, mais comment je faisais, quoi ? Parce que tout objet en mouvement tend à rester en mouvement. Tout objet à l'arrêt tend à rester à l'arrêt. Et le passé de zéro à un, c'est dur. Et moi, du coup, un, j'ai arrêté juste avant le Covid. Et pendant le Covid, il y a eu une explosion de la qualité, vraiment, et des compétences, des... film makers, des créateurs de contenu, ils avaient que ça à foutre donc c'est tant mieux hein ! Et puis en plus le matériel qui devenait de moins en moins cher, les outils en ligne... Bref, ça a explosé ! Moi j'ai fait un truc de merde, je me sens un peu dépassé par rapport... Waouh, y'en a ils sont trop forts en storytelling, en prise de vue tout ça je me sens... Je me sens un peu has been. Et en plus, y'a ce côté de merde... J'ai l'air d'un con moi maintenant qui suis censé être un mec, un référent dans... Tu vois, dans les vidéos, dans la vidéo de voyage, le truc... Et que si j'achète des trucs c'est tout pourri ! Alors que c'est débile. Evidemment, il y a des moments où tu es en haut, des moments où tu es en bas, c'est la courbe d'apprentissage, tu fais toujours rattraper, tu reprends. Et le problème, c'est que je suis resté bloqué là-dessus en mode « je me dois de faire un truc bien » . « Oh mon Dieu, si Alex Vizéo sort une vidéo, elle est pourrie, imagine ! » Alors que putain, j'en ai sorti des pourries. Tu vois, avant, après, pendant, tout le temps. Et là, je me suis dit « mais surtout que j'ai envie de recréer une chaîne avec un concept un peu particulier qui me trotte dans la tête depuis six mois et que je n'ai plus de six mois. » mais que j'ai frisé, je n'ai pas fait, donc sur YouTube. En fait, je voudrais créer une chaîne où je partage tout ce que j'aimerais que mes enfants sachent pour être heureux, alignés et successfoules. Et de le faire vraiment en mode, voilà les enfants, comme si je m'adressais à mes futurs enfants pour leur dire vraiment tout ce que j'imagine. Et ça parlerait de tout ce qui m'importe. Oui, ça parlera de business un peu parce que pour moi, si tu n'as pas ton propre business... Ça veut dire qu'il y a quelqu'un qui va décider de combien tu vas gagner, de à quelle heure tu vas travailler. Ça, pour moi, c'est impossible. Mais ça va parler aussi de tout ce qui est introspection, développement personnel, gestion émotionnelle, voyage fin. Toutes des leçons de vie que j'aimerais qu'ils sachent. Eh bien, ça, c'est bien beau sur le papier. Mais je me suis bloqué et je n'ai pas osé juste faire pour le plaisir, comme ça, juste pour moi et pour vraiment faire. En plus, dans le concept de base, c'est censé être pour mes futurs enfants. Donc, en vrai, je m'en fous s'il y a des gens qui regardent. Évidemment, c'est toujours intéressant si c'est... ça vient s'appuyer et être un levier d'acquisition pour le business mais pourquoi je te dis ça c'est une vidéo youtube si elle est faite elle est bien faite elle est faite avec le coeur de façon authentique sur un sujet précis qui toi en fait et ton expertise l'avantagé c'est que même si tu as 300 vues allez deux c'est quoi on va faire sans vue pour faire simple tu as 1% allez tu as un ou deux pour cent de taux de transfert sur ton lead market tu as deux leads potentiels tu fais 1000 vues ce qui est possible franchement tu vas avoir 10 leads par vidéo et après c'est un effet cumulé parce que les vidéos elles se retrouvent facilement et quand elles sont bien segmentées elles se retrouvent donc ça m'a vraiment quand il m'a dit ça, il m'a dit Insta c'est mort, c'est fini, j'ai arrêté alors que c'était son truc successful il dit mais j'avais l'impression de nourrir le casino sauf que le casino c'est toujours lui qui gagne pas toi, alors avec Youtube t'as plus l'impression que tu construis quelque chose en fait évidemment il y a toujours un algorithme etc mais tous ceux à qui je parle en ce moment c'est Formalon pour justement dans cette génération et ces consommateurs qui sont dans le plus en plus court, c'est pouvoir capter ceux qui sont vraiment intéressants et qui vont être intéressants pour vivre, pour avoir des clients. C'est des gens qui sont là, qui acceptent d'aller dans des formats plus longs, donc une connexion plus profonde avec ton audience. Et puis derrière, avoir vraiment, je dirais, une chance de mieux les accrocher parce que tu as donné plus de valeur déjà. Ils sont allés plus loin. Et ça, je pense que ce serait vraiment un game changer. Voilà, je te partage le clic que j'ai eu, que si tu te demandes sur quel réseau social tu dois aller, évidemment si t'aimes pas montrer ta tête et t'aimes pas faire de la vidéo, c'est mort, tu vois. Autant rester sur, je sais pas, LinkedIn ou Insta, sur des carousels. Mais si tu te poses la question ou que tu fais des reels sur Insta, attends mais demande-toi comment tu peux faire sur YouTube. Parce que je pense que c'est vraiment une pierre en fait que tu commences à mettre au fur et à mesure. Et je discutais, une de mes dernières immersions à Bali avec mon pote Tony Neves, et il me disait mais... Moi j'ai encore des vidéos d'il y a 4-5 ans qui me rapportent des leads et qui me rapportent de l'argent en fait. Et ça, il n'y a que YouTube qui peut te l'apporter. Donc réfléchis-y, parce que moi, je vais y retourner. Maintenant je voudrais te parler d'un sujet très personnel, un peu un déclic que j'ai eu dans le dernier Mastermind Immersif en Lettonie. C'était pendant le Cercle d'Hommes, pendant qu'on parle justement de notre charge émotionnelle du moment. au moment où c'est mon tour de parler parce que c'est moi qui parle toujours en premier sur les exercices. Je me dis qu'est-ce que je vais partager ? Et je clique qu'en ce moment ma charge émotionnelle c'est... En fait, je me rends compte, en tout cas je suppose, que j'ai l'impression que je n'assume pas la phase de vie dans laquelle je suis. C'est-à-dire que j'ai 42 ans, j'ai vécu beaucoup de vies différentes. Et j'ai surtout eu déjà mon grand momentum. C'est-à-dire cette phase où j'explose et j'atteins mes objectifs, j'atteins mes rêves. C'est mon momentum et ça a été l'influence voyage. Ça a été quand même tracer un sillon là où il n'y en avait pas, créer un job qui n'existait pas, avoir une vie de rêve vraiment pendant 10 ans et avoir mis toute mon énergie, et Dieu sait que j'en ai mis dedans, pour réaliser ce rêve-là. Et en fait, aujourd'hui, je passe beaucoup de temps. de temps avec des mecs qui ont entre 22 et 35, mais qui sont finalement dans cette période de momentum. Je vois des potes à moi, ils ont 24-25 ans, ils font un demi-million, un million, certains même plusieurs millions d'euros. Et c'est beau à voir, et en fait, c'est con mais vu que je passe du temps avec eux, vu que je les aime bien, vu que c'est des gars bien, en fait ça me redonne le goût de me dire « putain » . C'était bien ce moment de momentum, tu sais, où t'as l'impression que t'es intouchable, tu réussis tout, t'as de l'énergie, c'est dans le flow, c'est aligné, etc. Et inconsciemment, en fait, je pense que, alors que moi je suis pas du tout nostalgique, au lieu d'accepter le fait que, hey, je l'ai déjà vécu, ça s'est fait entre guillemets. Moi je suis sur un autre jeu, celui où je dois m'ancrer. celui où j'ai aussi ça on peut le faire déjà aussi plus jeune faut pas attendre à avoir 40 ans pour le faire mais celui où en fait à l'intérieur quand t'as 42 ans il y a des choses que t'as plus envie de faire, t'as plus la foi t'as plus l'envie et aussi il y a un truc qui se passe c'est que il y a un moment donné dans la vie t'as plus l'énergie de faire des choses que tu faisais avant et surtout je disais une phrase qui m'a beaucoup touché c'est la maturité c'est d'être capable d'accepter que Merci. t'es plus capable psychologiquement, cognitivement et physiquement de faire des choses que t'arrivais avant. C'est ça la maturité. Et je pense qu'inconsciemment, j'arrivais pas à accepter le fait que je le voyais, mais je voulais pas me dire « Ah non, ça c'est pas moi, ça non, pas encore ! » De me dire que ouais, si. En fait, avant, je réussissais comme j'ai fait les mecs de la génération d'avant, que je vois, qui sont en ce moment en train d'avoir leur momentum. T'as tellement d'énergie et de temps. qu'en fait, pour réussir, c'est simple, t'as juste à taffer comme un gros cochon et mettre tout le temps qu'il faut, et en fait, tu vas plier le destin. Parce qu'en fait, si t'as la foi, que t'as de l'énergie et du temps, y'a rien qui peut t'arrêter, mathématiquement, tu vas y arriver. Et que surtout, si tu sais pas que c'est impossible, en général, tu y arrives. Par contre, réussir quand t'as moins d'énergie, t'as moins de temps inconsciemment, potentiellement t'as plus d'obligations, moi ça va j'ai pas d'enfant mais t'as moins de temps aussi devant toi, on va dire. et surtout... Ton cerveau, il sait par quoi il va falloir passer. Il sait ce que ça coûte de vouloir atteindre ce nouvel objectif. Il sait émotionnellement sur quoi il va falloir dire non et sur quoi il va falloir dire oui parce qu'il faut prioriser, mais ce qu'il faut mettre de côté, etc. Et il te dit, mec, t'es sûr ? T'es sûr que tu veux retourner là ? T'es sûr que c'est cette façon-là que tu veux faire ? Et évidemment que non. C'est ça qui est intéressant, c'est que finalement, je suis dans une phase de vie où si je veux retrouver un momentum, il faut que je le retrouve avec beaucoup plus de conscience. de qu'est-ce que je fais, comment je le fais. Parce que j'ai plus la même énergie, j'ai plus les mêmes capacités de travail, que tu peux travailler 15 heures d'affilée, pendant un mois d'affilée quand t'as 20 piges, et potentiellement sortir aussi le samedi soir et c'est ok. Et en fait, pourquoi je te partage ça, c'est que je m'aperçois que j'osais pas accepter le fait que j'ai dépassé ce momentum, que j'en aurais peut-être un autre, mais d'une autre façon, et qu'en fait, inconsciemment, vu que je... Bah, tu sais... Quand t'es footballeur, mais que t'as tout le monde qui fait du snow autour de toi, t'as envie de dire, putain, vas-y, ce serait bien de prendre un petit peu de la poudreuse, des petites descentes, des trucs sympas, plutôt qu'aller essayer de marquer des buts, tu vois ? Ouais, mais en fait, non, moi, en ce moment, je dois marquer des buts, je dois faire des jongles. Et je m'aperçois aussi qu'il est temps, peut-être aussi pour moi, de passer un peu plus de temps avec des gens de mon âge. Parce que, justement, je discutais avec deux, trois gars qui avaient mon âge, entre 40 et 45. Ah oui, je me dis, ah oui, ça fait du bien. Parce qu'on se comprend, parce qu'on a vécu les mêmes choses et qu'il y a vraiment ce... Dans différentes histoires de vie. Mais tu vois, ces évolutions, en fait, intérieures, tu vois, c'est... Pareil, ces trucs de ouais, à un moment t'as burn-out, à un moment t'en peux plus, à un moment tu l'acceptes pas, à un moment tu te vois des... Tu veux pas, enfin, il y a de l'ego, il y a de l'introspection, il y a du lâcher-prise, il y a la foi qui s'estompe d'une façon ou d'une autre. Enfin, tous ces trucs-là que les gens qui ont entre 25 et 35 ne comprennent pas, parce qu'eux, ils sont dans le feu. Dans le feu atomique, c'est en train d'être le plein décollage. Là, c'est SpaceX, la fusée, elle s'arrête pas, et c'est tant mieux. Et moi, je regarde ça, je suis avec ces gens, je dis, putain, vas-y, allez, où est-ce que je peux monter ? Il y a de la place, les gars, vas-y ! Et du coup, inconsciemment, je pense que ça me renvoie à une mauvaise image, parce que c'est... C'est pas comme c'est le petit qui veut aller jouer avec les grands. Là, c'est le vieux qui dit, allez, les jeunes, Allez, vous m'emmenez avec vous en vadrouille, allez, on y va ! J'exagère, mais c'est... Et c'est en fait je pense aussi inconsciemment je me rends compte tu vois que c'est pas donner de la valeur à tout ce que j'ai accompli c'est... c'est rabaisser un peu ce que j'ai accompli et surtout en fait quand t'es dans un jeu vidéo, que t'as passé un niveau et que tu commences à être à un niveau plus compliqué où ça demande putain tu vois plus de jus de cerveau, plus de technicité tu vas pas dire ah non vas-y je vais retourner au niveau 1 ouais c'était marrant puis je reste au niveau 1 avec les gars en bas Ça ne te viendrait pas à l'esprit quand tu es lycéen de redire « Putain franchement je me referais bien un petit brevet de collège si j'étais bien galerie. » Non, tu avances en fait, tu avances. Et moi inconsciemment je pense que j'accepte pas, je me suis rendu compte que j'acceptais pas d'aller relever les challenges de ma phase de vie. Et encore une fois, ces phases de vie-là et ces challenges-là, c'est des challenges intérieurs. Tu vois, j'ai 42 ans, j'ai pas d'enfant, j'ai pas de femme, en ce moment j'ai même pas de point de chute. C'est pas là que ça se passe. C'est pas sur le côté matériel, parce qu'il y en a 25, j'en connais plein, ils vont chez eux, ils sont mariés, ils ont des enfants. C'est vraiment pas ça que je veux dire. C'est intérieurement, en fait. Comment ça se passe. Et si je te partage ça, parce que ça fait du mal, j'allais dire, ça fait bizarre, tu vois, de se rendre compte de ça. Je dis putain, c'est un peu la honte, tu vois, tu n'es même pas foutu d'accepter, entre guillemets, l'âge, la phase de vie dans laquelle tu es. Et je pense que c'est un... Je voulais te le partager parce que c'est important de prendre conscience, encore une fois, de mettre de la conscience dans ce qu'on fait, où on est, à quel moment de notre vie on est. Et là, je suis dans une phase où il y a plein de choses qui se passent à l'intérieur, il y a des choses qui ne font plus de sens dans ma vie, et c'est comme si je veux quand même les garder dans ma vie, au niveau business, au niveau de peu importe. Et non, en fait, j'ai réussi à avoir le cheminement intérieur qui me permet de me détacher. des biens matériels, de certaines réussites. C'est quelque chose qui va beaucoup plus profond en moi, cet éveil, ce bien-être. C'est comme si j'arrive à me détacher un peu du matériel, je m'élève, je me sens un peu plus éveillé spirituellement, si on peut appeler ça comme ça, mais intérieurement, je dirais. C'est comme si, viens, on va rejouer avec des voitures, allez, viens. Je pense que c'est aller à l'encontre. du chemin naturel. Et c'est aussi là, parce que j'en discutais aussi avec Augustin, il me disait, mais c'est là où tu vois à quel point on est la somme des cinq personnes avec qui on passe le plus de temps. Et parce que moi, du coup, je passe beaucoup de temps avec des mecs de 25-35, à la trentaine en général, et bah en fait, ouais, j'ai envie de refaire comme eux. Sauf que moi, je l'ai déjà fait. Et en fait, presque ça me frustre. Parce que vu que moi je l'ai pas mis sur le business pour faire des millions, je me dis merde, faut que j'ai moi aussi un bon momentum, peu de business pour faire des millions. Alors que profondément, je m'en bats les couilles. Et que deuxièmement, je l'ai mis sur un truc qui pour moi fait beaucoup plus de sens et m'a rendu tellement heureux. C'est comme si en plus, encore une fois, je rabaisse le niveau de succès et de bonheur que ça m'a procuré. Et en me rendant compte de ça, je me suis dit ok, Bon Ça va être intéressant pour moi d'aller envoyer quelques messages pour passer un peu plus de temps avec des mecs qui sont de ma génération, dans les mêmes phases de vie que moi. Et surtout, de mettre d'autant plus de conscience. J'en parlais dans la semaine, dans ma cabane, dans la forêt, mais de ce que je fais. Parce que mon temps et mon énergie, il est beaucoup plus compté, précieux qu'avant. Qu'au début de ma vie, où je ne savais pas quoi en foutre, tellement j'en avais du temps et de l'énergie. Et je trouve que c'est beau parce qu'en fait, la rareté, c'est de la rareté que vient la valeur de quelque chose. Plus c'est rare, plus ça a de valeur, plus c'est précieux. Et je me rends compte à quel point mes actions, mon temps, mes émotions, le temps que je passe à ressentir des choses, c'est précieux en fait. Parce que ça devient de plus en plus rare. Et c'est d'autant plus important de me dire qu'une action que je fais, je dois en être fier. C'est pas juste d'avoir été le pantin d'un subconscient qui veut me faire faire ou d'un système ou d'un réseau social qui me fait faire des trucs que je veux pas. Donc la question que je te la pose c'est, dans quelle phase de vie t'es toi ? Et est-ce que les gestes que tu fais, les actions que tu mets en place correspondent vraiment à la phase de vie dans laquelle tu es ? Ou est-ce que tu refuses d'avancer ? Ou est-ce qu'au contraire... Tu essaies d'aller trop vite et tu ne veux pas vivre la phase dans laquelle tu es. Des fois, c'est aussi important d'avoir de l'insouciance, d'avoir du repos, peu importe, mais d'accepter la phase de vie. Je t'en parle dans le sujet juste après, mais d'accepter la phase de vie et de la vivre pleinement et d'en être fier. Et surtout, surtout, surtout, parce qu'inconsciemment, c'est ce que je fais sans m'en rendre compte, c'est que je me compare. Je compare ma phase de vie à d'autres personnes. Et c'est comme si je compare la fin d'un film avec le début d'un autre film. Et à un moment donné, ça n'a pas de sens en fait. Et surtout que je me suis aperçu qu'on ne peut pas comparer et des phases de vie et des époques de vie. C'est comme si le mec des années 60, il dit « Putain, si j'avais eu Internet, j'aurais pu faire tellement d'oseilles. » Ce n'est pas possible, ça n'existait pas et c'est OK. Et moi, je n'ai pas eu les mêmes opportunités à 23 ans qu'elles existent aujourd'hui et c'est OK. Et je pense qu'inconsciemment, je l'oublie. donc maintenant c'est plutôt de se dire Dans quelle phase de vie je suis aujourd'hui ? Quelles sont les opportunités qui sont en face de moi ? Et d'y aller à fond et d'y aller consciemment. Donc je te pose la question. Où t'en es ? Et qu'est-ce que tu fais consciemment ou inconsciemment ? Maintenant, pour continuer un peu sur ces phases de vie, je vais te parler de la dépression. Je pense que j'ai vécu un peu moi aussi, sans jamais vouloir l'assumer, il y a quelques années. Mais justement, je parlais avec une pote que j'aime énormément et... qui est une femme brillante, qui est smart, qui a un très bon boulot, dans une grosse boîte américaine, qui gagne très bien sa vie, et est dans une phase profonde de dépression. Elle prend même des cachetons pour ça, parce que ça l'aide. Mais j'ai vu en fait, et c'est pour ça que je t'en parle, c'est parce que j'ai vu que, comme moi, quand j'allais pas bien dans ma vie, je l'ai pas accepté en fait. Genre, ah non ! Pas à moi, ça m'arrive pas. Alors moi, manquer d'énergie, être au fond du seau, de pas avoir... Ah non, non, ça c'est pour les autres, c'est pour les gens fragiles. Je peux pas avoir moi, non, moi ça va pas m'arriver. Et j'ai commencé à aller mieux le jour où je me suis dit non mais je vais pas bien et j'ai besoin de repos. Et putain en fait, vu que j'ai cramé la vie et parlé debout, et que j'ai été intensément heureux pendant 10 ans, mon cerveau je l'ai fumé en fait. Il a besoin de... Il a besoin d'une petite mort, limite. Il faut qu'il meure un peu pour renaître tellement il a pris cher de... Il s'est fait cramer, quoi. Il a été à côté du soleil tellement j'ai kiffé. Et en fait, il y a un truc qui est joli en anglais, c'est que... Depression, tu peux vraiment le décomposer en deep rest. Depression. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire repos profond. Et la dépression, c'est souvent lié au fait que tu n'as quasiment plus de sécrétion d'hormones dans le cerveau. En gros, ton cerveau a tellement été utilisé, tellement été sous le stress, sous le flux, qu'en fait, il ne sécrète plus les bonnes hormones pour que tu t'actives, notamment la dopamine, que tu te mettes bien, que tu sois heureux, l'endorphine, etc. Il n'y a plus rien. Il n'y a plus de jus. En fait, tu l'as tellement pressé comme un citron qu'il n'y a plus rien. Et que souvent, ça prend du temps. Parce que plus tu l'apprécies pendant des années, plus ça prend du temps pour qu'il se regorge de plein de jolis ondes et d'hormones qui vont te faire aller bien. Et pourquoi je te partage ça, c'est que c'est pareil. Je voyais ma pote qui ne voulait pas accepter, enfin, elle comprenait qu'elle était en dépression puisqu'elle a fait quelque chose, elle l'a accepté, mais elle n'a pas accepté de faire ce qu'il y allait pour y remédier. Comme si elle n'acceptait pas cette phase de vie, de dire « non, je ne peux pas me permettre d'être en dépression, non » . Et quand je disais, mais c'est quoi en ce moment pour toi la chose la plus importante dans ta vie ? Le premier truc qu'elle m'a dit, c'est la santé. Après, elle m'a dit d'autres trucs, mais la santé, je dis, mais tu te rends compte que le truc, tu me dis toi-même de ta bouche que c'est le plus important, c'est auquel tu fais moins attention en fait. Tu te lèves le matin, tu prends un Prozac de café, boum, tu te le mets dans la gueule et tu me dis que c'est le plus important. t'es une femme brillante, t'aimes pas la médiocrité pourquoi alors t'es médiocre au truc le plus important de ta vie en fait Et je le voyais, son pattern, c'est « Ouais, mais vu que je sais pas trop ce que je veux faire après, parce que ce job est toxique, il me carbonise, je chiale à la fin des réunions, je suis mal, etc. Je sais pas trop quoi faire, donc je me dis au moins, en attendant de trouver un autre truc qui va me faire, je vais pouvoir trouver une autre boîte, un autre projet, et être bien dans ce projet, au moins je fais rentrer de l'argent. » Autant te dire qu'il y a de l'argent de côté, autant te dire que l'argent qu'il y a de côté, on n'a toujours jamais envie d'y toucher, évidemment. C'est quand même au cas où. Et le « au cas où » , une dépression, je ne sais pas ce qu'il te faut. En général, à part un accident, un décès ou une dépression, ça fait partie des petits astérix. Oui, vous pouvez débloquer l'argent que vous avez mis de côté et durement gagner. Mais non, en fait. Et surtout, elle est dans un cercle. Elle ne se rend pas compte qu'elle est dans ce cercle de « mais c'est parce que tu continues d'être dans cette activité, ce job toxique, et ça peut être ta propre activité, là c'est un job salarié, mais ça peut être aussi ta propre activité, que... En fait, ton cerveau n'a pas l'espace mental, encore une fois, on revient au vide. T'arrives pas à laisser le vide, le calme et le repos pour qu'il te dise, voilà, c'est par là que ça se passe. Parce qu'en fait, c'est comme si... Enfin, ton cerveau, c'est un disque dur, c'est un processeur. Il est là et il peut processer avec une certaine quantité d'informations. Sauf qu'en fait, il y a tellement de tâches en même temps et sous pression, il surchauffe avec la température que déjà, il rame, déjà, le bordel, et qu'en fait, il pourra pas faire un gros calcul et t'apporter la vraie bonne réponse. Il y a tellement de petites tâches de merde qui servent à rien à sa vie, c'est-à-dire des tâches de merde de son job où, foncièrement, ça va pas changer sa life, mais elle éteint pas, elle arrête pas ces tâches-là. Elle arrête pas ce job. Parce qu'elle se dit, au moins j'ai ça. Mais en fait, le au moins j'ai ça, c'est parce que t'as ça, que tu vas pas bien. Et oui, si t'arrêtes, tu vas quand même pas aller bien, mais parce qu'il va falloir du temps ensuite, et de l'espace. et pourquoi je te parle de ça c'est que je pense que en ce moment il doit y avoir pas mal de gens qui se sentent très mal, potentiellement en dépression, et qu'en fait, il y a cette jolie phrase qui dit, tu peux pas te soigner dans le lieu qui t'a rendu malade. Tu peux pas te soigner avec l'activité qui t'a rendu malade. Et ça va avec tout. Tu peux pas trouver un remède de la part de la personne qui t'a rendu malade. Ce que je veux dire, c'est que je sais pas dans quelle situation t'es. Et s'il y a peut-être des choses toxiques où tu te sens très triste quand tu te lèves le matin, où tu as l'impression que la vie c'est de la merde et tu ne vas pas savoir comment s'en sortir, si tu as un peu d'économie de côté, le meilleur investissement ça reste quand même sur toi. Et toi, c'est juste quand même ta capacité à te lever le matin et de ne pas être au bord des larmes et du gouffre et des idées noires et surtout, toi c'est une bonne santé en fait. C'est juste une bonne santé. Parce que sans bonne santé, il n'y a pas de rêve, il n'y a pas d'oseille, il n'y a pas de « je suis libre financièrement, je vais voyager » . Non, il n'y a rien. Tu es dans ton lit, tu es une merde. L'argent, s'il y a bien un truc sur lequel tu dois investir, c'est toi et c'est pouvoir te lever le matin et d'avoir des idées claires. Donc je ne sais pas s'il y a des trucs toxiques dans ta vie, si toi tu n'es pas bien, etc. Mais crée de l'espace et le courage de créer de l'espace. et je viens de te le dire tu vois, même quand ça va bien des fois, c'est pas facile on se laisse inconsciemment embarquer dans les trucs Mets de la conscience dans tes choix et courage de prendre du repos. Et le repos, ça prend du temps. Et le temps, c'est vraiment un truc qui, dans cette phase-là, est incompressible. Et plus en fait t'attends... Et plus il te faut, par exemple, deux ans de repos, je te dis une connerie, plus tu attends, plus tu as son... Attention, la fatigue est là, moi je suis là. Moi, si tout le temps que tu prends pas les deux ans, je partirais pas. Et plus tu attends, plus tu attends, plus ça reporte, ça reporte, ça reporte. Et potentiellement, ça s'accumule, ça devient plus deux ans, ça devient trois ans. Donc ouais, si t'es au bord du burn-out, dépression, toutes ces choses-là, et que t'as un peu d'argent, que t'as un endroit pour te réfugier accepte de te reposer, accepte de rien faire. Quand je dis rien faire, c'est ouais, il peut faire un petit peu de faut bouger son corps, faut se balader, faut faire un peu de lecture, mais c'est se foutre la paix aussi. C'est se foutre la paix. Et c'est surtout faire un truc que j'ai pas su faire pendant des années, c'est accepter de vivre des émotions négatives. Celles qui font souffrir, celles qui font mal, celles qui font chier, celles qui font se sentir mal. Parce qu'une émotion, si on la vit pas, on la stocke. Et tant que t'acceptes pas de vivre le truc qui est vraiment dur, qui est vraiment sale, et de le sortir... Ça va faire que enfler et s'amplifier. Donc ouais, demande-toi si t'as les bonnes actions pour ce que tu viens en ce moment. Autre sujet maintenant, je voudrais te parler d'un livre que j'ai lu. D'ailleurs, je suis très fier. Merci Kindle, ça m'a permis de lire et non pas d'écouter les livres. Parce que moi, j'ai vraiment du mal à lire et de me rester concentré. Donc merci Audible aussi. Putain, je suis là, promo d'Amazon, bravo. C'est le livre Plus malin que le diable de Napoleon Hill qui... est mondialement connu pour son livre « Réfléchissez et devenez riches » . C'est un mec qui a passé plus de 50 ans à interviewer des milliers de personnes pour arriver à créer la méthode qui permet d'atteindre le succès. Et ce qui est fou, c'est que ce livre, plus malin que le diable, en fait, il n'a jamais été publié de son vivant. Et il est même resté caché, vraiment enfoui, pendant près de 70 ans. 70 ans après sa mort. Et parce que Napoleon Hill c'est un mec qui a écrit Réfléchissez à devenir riche en 1938 Avant la seconde guerre mondiale pour te dire Et pour te dire à quel point il y a quand même des vérités Qui sont immuables Parce que c'est toujours autant d'actualités Et que ça aide toujours autant de gens qui le lisent Et ce qu'il dit dedans c'est vraiment incroyable C'est que des pépites Mais du coup ce livre là on lui a dit non non C'est trop c'est pas bon ça tu vois Et ça a été publié en 2011 En 2011 C'est vraiment genre Tu vois, on te révèle le truc qu'il a dit qui a été caché. Donc d'un côté, c'est super fort pour le marketing du coup en 2011. Mais bref, c'est quoi le... En gros, l'idée centrale, c'est que c'est le diable. Il intervient le diable. Et le diable, c'est une métaphore en gros des forces négatives en nous. En gros, c'est l'échec et la pauvreté viennent pour lui d'une seule chose. C'est vraiment ce qu'il appelle la dérive. C'est The Drift en anglais. Mais la dérive, donc c'est... La grosse idée, c'est vraiment ça. Si tu t'échoues tout le temps, que tu es dans la pauvreté, que tu n'arrives pas à atteindre la richesse et tes objectifs, c'est parce que tu dérives. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tu es dans l'incapacité à penser par toi-même. Et en gros, le cœur du livre, c'est vraiment que le diable, qui représente les idées négatives, il dit qu'il contrôle 90% des humains grâce à la peur, à l'ignorance, à la dérive, aux habitudes négatives, à l'indécision et à la dépendance au dogme. Et il fait vraiment un focus sur ce qu'il appelle la dérive. C'est vraiment vivre pour lui sans but clair ni pensée critique. Donc, caractéristique du dériveur selon lui, c'est vraiment quelqu'un qui n'a aucune décision ferme, qui change d'avis facilement, qui se laisse influencer par l'opinion des autres, qui suit les foules, qui craint la critique, qui n'a pas vraiment d'objectif précis. Et en gros, pour... le diable, encore une fois c'est vraiment incarné comme ça le diable il adore les émotions négatives plus tu dérives, plus t'es dans ces comportements là, plus en fait tu te fais contrôler par lui et les peurs que le diable encore une fois il utilise, et c'est vraiment ça qui met en valeur c'est la peur de la pauvreté j'ai peur d'être pauvre, donc oh la la merde attention, la peur de la critique donc ça te paralyse, tu vas pas faire des choses la peur de la maladie Du coup, tu fais pas gaffe, c'est vraiment la peur de l'amour, la peur de la perte d'amour, la peur de la vieillesse et la peur de la mort. Et c'est vraiment ces peurs-là, selon lui, c'est ce qu'il dit dans le livre, qui paralysent l'action et la pensée créative. Celle qui va te permettre de tracer ton chemin, d'atteindre tes objectifs. Et il le répète beaucoup, c'est vraiment ça les armes. Pour que justement tu tombes dans le côté négatif, c'est la peur en premier. Si t'as peur, si t'as peur de vivre, si t'as peur de faire un choix, si t'as peur de faire une action, si t'as peur du jugement, la peur C'est ce qui va te paralyser, c'est ce qui va faire que tu es un dériveur, c'est ce qui fait que tu vas rester dans le côté négatif, que tu vas toujours rester dans l'échec et la pauvreté. Les habitudes négatives, pareil, en fait, ils appellent ça le rythme hypnotique. C'est-à-dire que finalement, quelque chose que tu vas répéter va hypnotiser ton subconscient et va devenir une norme. Sauf qu'une habitude négative, tu vas créer une norme qui va te tirer vers le bas, vers l'échec et la pauvreté. L'indécision aussi, ne pas être capable de dire, En fait, manquer de courage, c'est... C'est parler de conviction, la procrastination, l'addiction évidemment, que ce soit aux drogues, au sexe, au porno, peu ce que tu veux. Et aussi, il tire sur le système éducatif qui pour lui, formate sans enseigner à vraiment penser. Donc évidemment, tout ça, c'est super intéressant à quel point tu te dis, c'est vrai que je fais toutes ces merdes-là, c'est vrai que j'ai peur de ça, c'est vrai que des fois j'ai de mauvaises habitudes. Mais c'est juste une bonne rédite, je trouve, des schémas en fait. dans lesquels on tombe. Ce qui est intéressant, c'est que le diable contrôle 90% des êtres humains. Il y en a 2% qui arrivent vraiment à tirer leur épingle de jeu. Ils ne dérivent pas. Il n'y a pas de bruit. Les signaux, ils ne les écoutent pas, si ce n'est les leurs. Ce sont des émetteurs, ce ne sont pas des récepteurs de tous les mauvais signaux négatifs qui les font dériver. Et il dit, justement, ce qui arrive, comment tu vins, tu arrives à vaincre la dérive, c'est, un, pour lui, tu définis un but clair. C'est savoir exactement ce que tu veux et te concentrer dessus. Deux, c'est la maîtrise de soi. C'est diriger tes pensées, contrôler tes émotions et tes habitudes. Pareil, tu veux un truc, mais en fait, vas-y, on te propose de sortir. Vas-y, tu sors alors que tu voulais faire, je ne sais pas, tu voulais faire plutôt du sport ou tu voulais plutôt t'affaître sur un projet. Ou alors, pareil, tu as peur. Du coup, tu ne te lances pas. Du coup, tu ne fais pas tes calls clients. Du coup, tu te dis, putain, tu remets à demain. Bref, apprendre de l'échec. ce qu'on peut redéchouer en fait parce que pour lui c'est voir c'est pour chaque échec tu vois vraiment une leçon derrière qui permet d'avancer qui te permet de consolider qui permet d'être plus fort derrière c'est d'avoir vraiment des décisions fermes c'est cultiver la capacité de faire des choix sans hésiter et de s'y tenir et quitte à faire un échec mais c'est pas grave encore une fois l'échec est une leçon est une consolidation du futur succès derrière c'est un autre critère important c'est la pensée indépendante c'est se libérer des opinions toutes faites ouais non mais moi on m'a dit que ah si j'ai vu mais j'ai vu que Le gars là, faut faire gaffe, faut pas manger ça, au moins on m'a dit, fallait parce que... Non tu vois, c'est ok, j'ai lu ça, je vais lire ailleurs, t'en penses quoi ? Échanger, dire, à la fin c'est ça mon opinion. Et c'est finalement pas accepter la peur qu'on te donne sur un truc, qu'on te met à la télé, dans les trucs, ou des gens. Et les dogmes sans toi, ton propre examen en fait, ton propre filtre, ça c'est le danger. Te laisser pénétrer par des choses qui sont pas toi. Et derrière, le pilier important c'est du... temps constructif tu vois j'en parlais aussi dans les autres thématiques de ce journal de bord mais c'est vraiment occuper l'esprit avec des objectifs productifs des choses qui nourrissent ce que tu veux être ce que tu veux faire et éviter ce qu'il appelle un peu loisiveté mentale tu vois c'est genre voilà on va binge-watcher tel truc bon bah on est là j'ai scrollé sur mon truc j'ai regardé du porno j'ai du machin enfin tu vois tous ces trucs là en fait qui font que bah il appelle tu tu dérives, tu tombes. dans la paralysie, dans le manque de créativité, dans la peur. Et derrière, tu te fais bouffer par le diable, donc les énergies et les pensées négatives. Et je dirais que les punchlines les plus importantes de ce livre, ça va être vraiment de se dire, sans but clair, en gros, tu dérives. Donc en gros, tu es mort, donc en gros, tu seras toujours pauvre et dans l'échec, caricaturé. Ensuite, la peur, c'est la grande arme pour nous contrôler. Si tu as peur... d'une façon ou d'une autre, de quoi que ce soit, tu te fais bouffer, tu te fais contrôler. Parce que tu vas dire, putain, merde, t'arrives pas à penser par toi-même, t'as pas de sang-froid, et tu vas te précipiter, et surtout tu vas te dire, ok, protège-moi. Bon, toi, t'as la solution, vu que j'y arrive pas. Plutôt qu'avoir confiance en toi et garder ton calme. Et le dernier, c'est naviguer sans cap, ça mène toujours au chaos. Donc vraiment toujours avoir cet objectif clair, c'est vraiment ça, c'est avoir un objectif clair et affirmé. C'est l'antidote à la dérive, c'est penser par soi-même, c'est maîtriser ses habitudes, c'est apprendre de ses échecs. Et c'est jamais laisser la peur ou les dogmes dicter sa vie. Et c'était vraiment un bon rappel, je trouve, des choses qui encore une fois sont... Oui c'est classique, c'est bateau, mais putain, est-ce qu'on maîtrise les classiques et les trucs bateau, tu vois, à la base ? Moi non. Il y a plein de trucs où je me dis putain, mon temps, je pourrais faire gaffe. Putain, des fois j'ai peur de trucs, surtout que j'étais quelqu'un qui n'avait pas peur dans ma vie, et je me suis aperçu qu'avec l'âge, j'ai commencé à avoir... peur de choses parce que encore une fois j'ai une plus grande connaissance de la vie et du coup de plus de scénarios catastrophes possible dans ma tête que j'ai déjà vu et vécu donc j'ai ces trucs là en fait si je fais pas gaffe si je me laisse bouffer et des fois j'ai tendance à pas avoir d'objectif clair, je me laisse un peu aller. Du coup, si tu ne sais pas où tu vas, tu peux aussi te laisser aller à ce qu'on te dit. Versus toi, tu es droit. La base, on en revient toujours à la base, mais des fois, on veut trouver des stratégies, de devs perso, de trucs compliqués, des raccourcis. Alors qu'en fait, tu reviens aux choses essentielles. Est-ce que j'arrive à les faire ? Est-ce que je les applique bien ? Et en général, quand tu arrives à faire les choses essentielles, la base, en général, tu as une vie déjà qui est plutôt alignée, heureuse et successful. Je te pose la question, est-ce que tu arrives à ne pas dériver et appliquer tous les piliers qui vont te permettre d'être riche et successful ? Maintenant, dernier petit sujet rapide avant de passer au fun fact. C'est une phrase que j'ai entendue dans un podcast qui vient d'un psychologue renommé. Il disait « Quand tu souffres, tu ne peux pas trouver de solution parce que ton cerveau est en mode survie. » n'est pas en mode créatif, il est en mode survie. Et c'est con en fait, mais j'ai eu un flash d'une conversation que j'ai eue avec mon associé Camille Imbert, où là ces derniers temps on a retrouvé un peu l'envie de, tu vois, on s'est dit qu'on allait recréer des nouveaux projets, rebosser, remettre un gros coup de collier, etc. sur le boulot. Et quand je suis dans cette phase-là, j'ai tendance vraiment à me mettre en mode, tu sais... en plus mon caractère c'est droite au but, pas de filtre, bim bam boum, vas-y on y va on avance et en fait ce qui est con c'est que grâce au fait d'avoir interviewé des gens de faire des mastermind immersifs puis avec l'âge, puis avec les lectures les persos, je suis devenu quelqu'un qui sait écouter, qui sait quand même prendre des formes mais ça j'y arrive en fait quand vraiment je suis dans la conscience de ce faire là dans ce rôle là quand j'interview des gens sur mon podcast quand je suis dans le mastermind immersif, je tiens l'espace etc Mais bizarrement quand je suis en mode taf, je suis en mode bim bam boum, y'a pas de détails, on l'envoie. Et je me suis dit, mes réflexions, des fois où la façon de dire les choses, l'autre peut se sentir un peu attaqué, où il se prend un ordre, où il se prend genre il faudrait faire comme ça, etc. C'est peut-être un peu direct. Et j'ai senti que, en fait, Camille, il y a des trucs que je lui dis, j'ai la... Elle doit se sentir un peu genre « c'est rude, tu vois » . Et donc, inconsciemment, elle doit souffrir de ça, de dire « mais attends, mais c'est pas assez bien, mais attends, tu pourrais » . Et en fait, je me dis « mais si elle souffre, elle peut pas trouver de solution » . Chose que je suis en train de lui demander. Donc en fait, je suis en train de lui demander d'une façon quelque chose où elle n'a aucune capacité à pouvoir trouver de solution, parce que c'est moi, dans la façon dont je lui dis, qui la mets dans un état cérébral où le cerveau est incapable de trouver de solution. Parce que c'est moi qui la mets en mode survie, et du coup, en fait, je lui demande un truc, qu'elle sera incapable de faire. Et là, je me suis dit « Waouh ! Cette phrase, elle m'a vraiment percuté. » Je me suis dit « Putain, il faudrait peut-être qu'à un moment donné, je m'améliore aussi dans le taf et que efficacité et rapidité ne riment pas avec sans filtre, vite, sec. » Les gens, dans la vie, ils n'aiment pas qu'on leur vende un truc. Ils aiment acheter. Et c'est pareil pour une idée. C'est pareil pour un objectif. C'est pareil pour des envies. Non, ils veulent vouloir acheter ça, avoir envie de le faire, et non pas qu'on les sente obligés ou forcés de le faire. Et je me suis dit, peut-être communication non violente, peut-être reprendre les piliers d'influence et manipulation de ce fameux livre où il y a toute la psychologie humaine qui permet de proposer des idées afin qu'elles soient acceptées de façon naturelle et saine, sans écraser l'autre ou sans l'imposer à l'autre, etc. Je te recommande de Cialdini, le fameux livre « Influence et manipulation » , qui est un très beau livre scientifiquement prouvé et baqué avec plein d'études, qui est super intéressant, d'ailleurs pour aussi pouvoir se protéger de la manipulation. Mais je me suis dit « Waouh ! » J'ai vraiment tendance, quand je passe en mode « il faut abattre des trucs, il faut aller vite, etc. » , à avoir un ton qui est contre-productif, puisque au lieu de le dire d'une façon « Waouh, ça va être tout de suite adopté, on va aller, j'ai créé de l'entrain » , En fait, je crée de la résistance, je crée un blocage et je crée de la survie. Et donc, j'empêche, là ça peut être mince, mais ça peut être n'importe qui d'autre, potentiellement mon équipe, d'avancer sereinement sur ce truc-là. Parce qu'ils sont déjà en mode « Oh, c'est dur, c'est chiant, je me protège de ce truc-là, ça veut dire quoi ? Attends, je me remets en question. » Et en fait, s'ils sont là en train de se défendre ou se remettre en question au truc, ils ne sont pas en train de s'axer sur la solution. Donc ouais, et ça je pense que c'est valable pour plein de choses. donc demande-toi en fait si tu souffres sur un sujet, si tu fais souffrir quelqu'un, à travers des mots, à travers des situations, des comportements. Si c'est ce que tu veux, déjà tu es peut-être un gros bâtard ou une petite connasse. Par contre, si ce que tu veux à la base, c'est quand même que la personne avance, trouve des solutions, demande-toi si la façon dont tu lui dis, tu la fais souffrir, ou tu la mets dans des dispositions où elle va être capable d'avoir cette créativité, cette envie et cette motivation. Parce que moi, je pense que sur le boulot, il faut que je fasse des efforts. Et maintenant, pour finir ce nouveau journal de bord, le petit fun fact, écoute, je suis dans ma petite maison en bois, là où j'ai passé la semaine. Et il faut savoir que dans chaque maison, limite appartement en Lettonie, les mecs, ils foutent un sauna. Ils sont fans de sauna. Mais tu sais, ils kiffent. J'ai vu dans un studio, les mecs, ils arrivent à mettre un micro sauna. Donc autant te dire que dans la grande maison en bois, tu sais, dans la forêt, les mecs, ils ne sont pas privés de mettre un sauna, mais bien fat, tu vois. Sauf que c'est un vrai sauna traditionnel. Ce n'est pas le sauna où tu appuies, tu as la résistance électrique, tu balances du truc. Non, là, en fait, c'est un truc au feu de bois. Le truc, il est énorme. C'est un bûcher, le truc. Et le mec me dit du Airbnb, parce que je suis sur Airbnb. Mais en fait, tu me dis si tu veux faire un sauna. Je demande à Anita, qui est la dame qui appartient à la maison, qui est en fait la mère du mec qui loue. Elle peut te le préparer, en fait. Donc, la maison est juste à côté, un peu plus loin. C'est vraiment les gars, ils vivent au milieu de la forêt. Je dis bah ouais en vrai cool tu vois moi je kiffe les Ausha Puis attends ça c'est j'ai besoin de me détendre là vu que je me suis aperçu que j'étais quand même en train de travailler au lieu de me détendre Donc je vais me détendre bien sûr fais moi un sona Je donne l'heure et truc et il y a Anita qui vient Alors Anita faut savoir c'est une femme de je sais pas 70, 75 ans mais attention C'est Anita, je dirais quand tu la vois tu dis C'est pas une mamie, c'est une vieille femme, c'est une dame, c'est une très belle femme qui est âgée. Des yeux bleus de ouf, une petite coupe au carré, avec les cheveux blancs, un grand sourire, un très beau visage. Tu vois, tu te dis, Anita, tu vois, genre, belle femme, tu vois, ok, cool. Donc elle arrive avec son petit tablier, parce que quand même, c'est une meuf de la forêt, tac. Elle arrive, elle met les petites bûches, tac, tic, tac. Elle fait brûler le bordel. Elle dit, attends, vas-y, bon, bah, tu reviens, ça met deux heures. Je dis, ouais, d'accord, ok, faut... Donc je repars faire deux trois petits trucs, on revient deux heures après et elle me dit, bon elle essaie de m'expliquer parce qu'elle ne parle absolument pas un mot d'anglais Anita, c'est une lettonne, je pense qu'elle parle russe, parce que les lettons parlent plutôt russe, heureusement j'avais mon Google Translate, en mode comme quand j'étais en Irak ou en Chine, franchement ça dépanne, donc j'ai capté deux trois trucs, même si traduction letton, letton français, ça ne doit pas être utilisé souvent, je trouve que, je ne sais pas, c'est pas optimum, mais... elle me file un espèce de petit drap pour me mettre, donc je le mets. Je pensais qu'il voulait pas que je dégueulasse le sauna. Elle me regarde et me fait un petit clin d'oeil genre « Bah ouais mais elle me tire sur mon maillot de bain ! » Il me dit « Faut l'enlever ça, dis donc ! » Parce que j'étais là, moi j'étais en maillot de bain dans le truc. Je dis « Je suis ok, petite coquine Anita, c'est pas grave, on y va. » J'enlève mon maillot de bain et elle me dit « Bon bah en gros, tu vas dans le sauna et après faut prendre un bain, truc. » Je dis « Mais c'est où le bain ? » elle me pointe, elle me pointe les temps et les temps Il fait, allez, 20 mètres sur 15. Tu vois, genre, c'est vraiment le petit étang. Ils ont mis une barque, pour la déconne. Mais sans déconner, je comprends, parce que j'ai vu des poissons, ils devaient faire 1 mètre, 1,50 mètre. Je sais pas comment ils font, ils doivent les... Mais je l'ai vu les nourrir. Donc, tu sais, il y a des gros poiscailles là-dedans, ok ? Des énormes poiscailles. Petit étang et tout, mais bon, c'est là-dedans. La Lettonie en été, ça reste quand même très frais, d'accord ? Il fait genre... Il déferle à peine 20 degrés et tout ça. Donc, j'ai capté que... Après le sauna, c'est là-bas que ça se passe. En mode, l'hiver, on brise la glace, on met dedans, mais l'été, tu vas juste dans l'étang, terminé. Je fais mon petit sauna. Je me mets dedans, je me mets mon chrono, parce qu'il n'y a pas les petits sabliers, t'es quand même un truc à l'ancienne. Je mets mon chrono à l'extérieur, je fais mes 15 minutes, et je balance en plus de l'eau. Moi j'ai fait des témascales, des trucs, des huttes de sudation, mon gars. Je dis, vas-y, gérée, paf, paf. Et évidemment, il fait chaud, t'as de la truc, mais heureusement, elle m'avait dit de bien mettre Les petits chapeaux en laine bouillie, là. Ils ont une espèce de petit chapeau qui ressemble un peu à celui au Kyrgyzstan, d'ailleurs. Pour mettre sur les cheveux, pour pas que ça crame les cheveux. Donc, je suis là. Imagine-moi, petit chapeau pointu en laine. Mon petit, je sais plus, le petit drap autour de la taille, comme ça. Un petit peu nu en dessous. Je suis tout seul dans mon gros sauna. Je suis là, je me détends. C'est bien, ça fait du bien. Je vois les 15 minutes. Franchement, les 15 minutes, au bout de 10, j'étais éclaté. mais je dis, allez... Allez, on se dépasse physiquement, mentalement, t'es comme dans la hutte de sudation, on y va, ouais, vas-y, y'a personne autour de moi, je devais me motiver tout seul, t'inquiète pas, on prend du recul, on respire, boum, je les ai éclatés, je Qu'est-ce que je fais ? Moi j'écoute Anita. Elle était pas là Anita, mais je vais à 20 mètres, je me mets dans le petit... Je suis là, je suis dehors, on est en forêt, mais il y a la maison à côté. J'enlève mon petit pareo, je le mets sur le côté. Donc là j'ai mon petit cul à l'air et je me mets dans l'eau. Elle est fraîche. Donc t'es là, avec mon petit bonnet pointu en laine. Et qui c'est que je vois débarquer ? Anita ! Et là elle arrive avec ses petits yeux machin... Sauf que moi... Je la vois arriver moi, je suis nu comme un ver là dedans mon gars dans le petit étang. Sauf que... Elle a dû être déçue. Déjà parce que l'eau était fraîche. Première chose. De base, elle est fraîche. Mais deuxième chose, je t'avais dit il y avait des poiscailles qui faisaient 1m50 de long. Donc t'imagines bien que quand je me mets tout nu, moi, dans l'étang, tu vois, je vais pas... J'ai une protection. parce que tu sais pas en fait si t'es une femme qui écoute moi j'ai toujours le truc de dire c'est quand même potentiellement un gros verre de terre ça dépend, il faut voir mais bref, il y a un petit truc qui se balade, qui est ultra tentant je me dis, quand t'es un poisson carré, il y a d'un mètre même un petit poisson, tu vois donc, protection immédiate et j'avoue, elle passe, elle rigole, machin je suis sûr qu'elle a ce vieux, t'es un petit peu, moi j'ai fait genre, je me tourne et elle a rien vu du tout rien vu du tout la petite Anita parce qu'il y avait une protection. contre les piranhas qu'il y avait de 1m50 dans cet étang. Et après, je suis ressorti le cul nu, j'ai mis mon petit pareo, et j'ai refait une deuxième session, et je suis retourné dans l'étang, et ça m'a fait un bien fou. et je te dis à la semaine prochaine.

Description

⭕️ Fais partie du Cercle des Solopreneurs : https://www.skool.com/cercle-solopreneurs


SUJETS :

  1. Ma semaine dans une cabane au fin fond de la forêt

  2. Le Réseau social que les entrepreneurs privilégie en 2025

  3. Je n'assumais pas ma phase de vie

  4. Ma discussion sur la dépression

  5. Le livre "Plus malin que le diable"

  6. Ma communication toxique au travail

  7. Fun fact : Le sauna avec Anita


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut, j'espère que tu vas bien et que tu as passé une belle semaine. Moi, je viens de passer une semaine au fin fond de la forêt, dans une cabane en bois, en pleine forêt de Lettonie. Et justement, ça sera le premier sujet de ce journal de bord, parce que ça ne s'est pas passé exactement comme j'avais prévu. Ensuite, dans le deuxième sujet que je voudrais aborder, c'est le réseau social en ce moment que tous les entrepreneurs préfèrent et aussi qu'ils utilisent pour avoir des vrais leads qualifiés. Et c'est certainement pas celui que tu crois. J'enchaînerai ensuite sur quelque chose que j'ai tilté à ma dernière immersion en Lettonie avec mes potes entrepreneurs parce que je suis le premier participant de mes mastermind immersifs. Ça a un rapport avec ne pas assumer un moment de vie. C'est-à-dire le moment de vie dans lequel je suis. Je voulais te partager ça, c'est quelque chose de très personnel mais qui j'espère pourra résonner peut-être chez toi et pourra peut-être t'aider. Ensuite, je voudrais te parler... de dépression, pas moi, heureusement, mais j'ai échangé avec une pote qui m'est très chère et qui est en ce moment dans une phase dépressive. Je voulais te faire un feedback parce que je vois un pattern, un schéma où je vois que ça peut durer longtemps parce qu'elle n'accepte pas certaines choses. Je voulais te partager mes feedbacks à ce sujet. Ensuite, pour terminer, deux sujets. Je voudrais te faire le récap d'un bouquin que j'ai beaucoup aimé qui s'appelle « Plus malin que le diable » . du fameux Napoleon Hill, qui a écrit « Réfléchissez et devenez riches » . Et je trouvais qu'il y avait plein de leçons à retenir que je voulais partager. Et ensuite, juste pour finir, ce sera sur une phrase que j'ai entendue dans un podcast qui m'a fait cliquer sur ma façon de communiquer, qui est là avec mon associé certainement et avec d'autres personnes, pas forcément la bonne. Parce que quand je suis en mode travail, je m'aperçois que je peux refermer les gens sur eux-mêmes et se mettre en mode un peu défensif. parce que j'oublie certaines bases que cette phrase m'a rappelé. J'espère que ça pourra t'aider aussi. Et évidemment, je terminerai ce nouveau journal de bord avec un petit fun fact qui m'est arrivé dans ma petite maison au fin fond de la forêt. C'est parti pour ce nouveau journal de bord. Premier sujet, c'est ma semaine dans ma super cabane en bois au fin fond de la forêt de Lettonie. Et vraiment, imagine cette cabane, c'est un peu à l'ancienne, le petit toit pointu. Les murs, c'est vraiment des planches, c'est des petites fenêtres. Quand même, ils ont rajouté des baies vitrées. J'avais un bureau qui donnait vraiment sur la forêt. Et ça m'a permis de vraiment vivre ce que j'adore, c'est quand je suis à l'intérieur, me sentir dehors. Et littéralement, il n'y avait que de l'herbe, de la forêt, des petits étangs un peu partout. Je n'entendais que le bruit des oiseaux. Et je peux t'assurer qu'après plusieurs mois à Bali, où c'est une fourmilière permanente, WAH Ouah ça fait du bien ! Parce qu'à Bali, il y a du bruit en permanence. Genre, que ce soit des travaux, que ce soit des klaxons, que ce soit des coqs, que ce soit des gens... Et en fait, moi qui suis TDAH, tu vois, ça me défonce mon attention qui est déjà très limitée. Et puis en plus, bizarrement, vu que moi je fais beaucoup de bruit naturellement, bah j'ai besoin de beaucoup de calme, tu vois, quand je suis en mode chill tout seul. C'est pour ça que j'adore aller en forêt, puisque la nature est un élément qui a été prouvé scientifiquement, qui en plus... pour tout le monde, mais d'autant plus pour les TDAH, nous apaisent instantanément. Parce qu'il y a moins de sollicitations, parce que le vert, parce que la nature, parce que tout ça. Donc j'adore, dès que j'ai l'occasion, aller me foutre au fin fond de la nature. Et surtout que là, c'est les forêts que j'aime bien, c'est vraiment les forêts verdoyantes. Bref, jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien, mais parce que je me suis dit pourquoi je fais ça en fait ? Je fais ça parce que j'ai envie de ralentir, recharger les batteries, parce qu'après 4 jours intenses de mon mastermind immersif où je dois tenir les espaces. Je dois moi-même mettre le cœur sur la table, montrer les tripes, ce qu'il y a au fond de ma tête et de mon cœur pour montrer l'exemple, et mettre tout le monde safe, et que tout le monde puisse derrière partager de façon sereine. Et je dirais vraiment, émotionnellement c'est intense. Et du coup j'avais besoin de recharger. Donc lieu parfait. Sauf que, qu'est-ce qui se passe ? Un truc inattendu. En tout cas, mon ego, je ne l'avais pas. Il en a pris un coup quand je m'en suis rendu compte. C'est qu'en fait, j'étais dans la forêt. Vraiment, petite connexion Internet qui va bien, tout est bien. Et je me vois rattraper le retard, faire plein de boulot, être sur l'ordi, créer du contenu, gérer des mails, gérer des trucs administratifs, des trucs, des machins. Et en fait, pendant 3-4 jours comme ça, je ne me vois pas justement rester occupé. Ne pas être capable de prendre un café, rester 20 minutes dans l'herbe, regarder les oiseaux. Regardez la nature, je suis constamment en train de faire quelque chose. Et là, je m'aperçois vraiment, je clique d'un truc, c'est que le vide, le néant, essayer de s'ennuyer, c'est vraiment comme l'argent et les réseaux sociaux, c'est un révélateur, un révélateur de ce que t'es en ce moment ou de ce que t'es profondément. Et moi, je sais que profondément, je suis un mec un peu hyperactif, qui a besoin de faire des trucs. qui a 10 000 idées, qui se tient occupé. Et moi, mon challenge de ces derniers mois, c'est vraiment essayer de créer un maximum d'espace dans ma vie, un maximum de vide pour avoir du temps, pour baisser ma charge mentale. Je l'ai beaucoup fait ces 8 derniers mois, ça m'a fait beaucoup de bien. Mais je m'aperçois qu'en fait, pas autant que je l'aurais aimé. En fait, je reste quand même occupé. Je fais des trucs. Je n'arrive pas à rester assis, vraiment méditer. En plus, si j'ai du temps, méditer non pas 10-15 minutes. C'est bien, mais en fait la méditation c'est vraiment utile à partir de 30 minutes, tu sens vraiment des effets puissants sur ton bien-être, ton cerveau, tes humeurs, ta concentration. Et là j'aurais pu potentiellement méditer une heure, deux heures, sachant que j'ai déjà fait dans ma vie, j'ai déjà fait Vipassana où tu médites 8 heures par jour. Et non, je me vois en fait, je me vois avoir, je sais pas, inconsciemment peur de me retrouver face au vide, face à rien, ce qui me ramène vraiment à... des pensées limitantes que je pensais avoir combattues, qui étaient la peur de si je ne fais rien et que je n'apporte rien aux gens, potentiellement on ne va pas m'aimer. Donc d'associer ma valeur non pas à qui je suis, mais à ce que je fais. Non pas à l'être, mais au faire. Presque l'avoir en fait. Avoir des résultats, avoir de la visibilité, avoir de la réussite, etc. Et je pensais m'en être détaché, mais en fait ça m'est revenu en pleine tête. Et là, quand j'ai compris ça, quand j'ai vu ça, j'ai dit « Wow, attends, attends. » C'est comme on dit, encore une fois, l'argent, ça pourrit les gens, ces machins. Non, non. En fait, l'argent, ça accélère, ça amplifie ce que tu fais, ce que t'es. Et si tu as plus de moins, tu vas le faire plus fort, plus… Et surtout, tu vas pouvoir concrétiser des trucs que tu as profondément en toi et que tu ne pouvais peut-être pas faire. Le vide, c'est un peu pareil, en fait. Parce que déjà la nature déteste le vide, le cerveau encore plus. Et le but c'est que pourtant créer le vide permet l'ennui, créer vraiment d'avoir les vraies solutions, les vrais déclics. Parce que tu arrêtes le bruit, tu arrêtes d'engorger ton cerveau avec des calculs d'informations inutiles, qui servent profondément à rien, scroller, faire des trucs à la con, tu vois, ça sert à rien, ça lui fait juste saturer la quantité d'infos qu'il peut traiter. Et qui ne peut pas du coup se concentrer sur une à deux choses importantes et apporter des vrais résultats et des vraies avancées et des vraies idées. C'est pour ça que les gens qui se concentrent, qui ont cette capacité, contrairement à moi, à se concentrer sur une vraie passion, sur une vraie idée, ils arrachent tout en fait. Surtout s'ils n'ont pas de petits trucs toxiques qui font trop de bruit et qui les empêchent en fait, parce que le cerveau il est clair, il est fluide. Donc moi quand je m'aperçois de ça, je claque l'ordi. Et là je peux t'assurer que les 2-3 jours qui ont suivi, je suis sorti à pieds nus, je me baladais, j'allais regarder, en plus dans cette forêt-là, il n'y a pas de pesticides, des trucs comme ça, et tu revois des trucs que je pense que tu devais voir il y a 2 siècles en France, tu vois des grenouilles de partout, il y a des cigognes dans leur forêt, il y a des cigognes partout, elles se baladent, elles vont bouffer des trucs, il y a des oiseaux, il y a des étances, j'étais là et je me disais, c'est rare d'être dans un paysage où il n'y a pas de bruit de voiture, il n'y a pas de bruit d'avion. Il n'y a pas de bruit de klaxon, de tondeuse, de truc. J'étais là, j'entendais juste le bruit du vent dans les feuilles. Et j'étais là, je suis « wow » . Et mon cerveau, il était en train de « wow, qu'est-ce qui se passe ? » C'est bizarre, en fait. D'habitude, c'est comme si la centrale électrique était habituée à produire 400 000 volts. Et là, tout à coup, genre, « non, mais il y a besoin de 220, ça suffit, tranquille, relaxe » . Et le cerveau, il ne comprenait pas. Et ça m'a fait un bien fou, en fait. Ça m'a fait un bien fou de me recentrer, surtout d'accepter d'avoir du vide, d'accepter de ne pas faire, d'accepter et d'arriver à ne pas être coupable de ne rien faire. Et au-delà de ne pas être coupable, l'étape d'après c'est de prendre du plaisir à être là, prendre du plaisir à ralentir. Parce que j'étais dans cette phase-là, mais je me suis rendu compte que dans mes journées, je ne créais pas de vide et de rien. Pourtant, c'est pas dur une seule heure ou deux dans la journée à rien faire, quand tu y penses. des heures à scroller, répondre des mails, des trucs qui servent pas à grand chose tu vois on s'occupe l'esprit très facilement, 45 minutes, 2 heures à rien foutre et d'autant plus quand tu es dans un lieu nature le bénéfice, il est énorme. Et je ne le faisais pas parce qu'en vrai, quand tu n'as rien fait pendant deux heures dans ta journée, à un moment donné, tu peux aller refaire d'autres choses. Finalement, tu as gagné parce que pourquoi je fais ça, en fait ? Pourquoi j'ai fait ça ? C'est oui, pour me recharger les batteries, pour apaiser mon esprit, mais c'est surtout avoir le contrôle sur mon esprit, mes pensées, mes émotions. C'est ça, en fait, le but. C'est de me dire, est-ce que je suis capable, quand j'ai un moment intense comme les mastermind immersives, d'être là. d'être présent, d'être focus de tout donner. Est-ce que derrière, quand j'ai un rush de table, est-ce que pour filmer des formations du contenu, est-ce que je suis là, est-ce que je suis présent ? Mais est-ce que quand j'ai envie de switcher, je suis capable de me dire, non, je ne fais rien, je ne me sens pas coupable. Je me suis aperçu que je n'étais pas encore en pleine maîtrise de mes émotions. Et je me suis vu vraiment faire des trucs, tu regardes des trucs, des films, alors que je ne regarde pas de films, mais comme si inconsciemment, genre, putain, il y a du vide là. Putain, il faut que je fasse un truc en fait. Parce que si je fais rien, c'est nul, les autres ils font... Les autres, ils avancent ! Et en fait, c'est pas ça que je veux. Il y a un moment donné, je suis totalement OK pour être super productif, être dans la performance, mais quand je décide de quelque chose, justement d'être là pour le coup, dans le néant, dans le vide, dans le calme, il faut que j'y arrive. De la même façon que si je me dis que je veux tourner tant de vidéos, si je veux faire tant de CA, je veux y arriver, parce que juste pour moi, pour le plaisir d'y arriver, là, c'est la même. Et je me sentais... un petit peu la marionnette de mon subconscient qui voulait lui continuer à faire plein de trucs et de mon esprit. Si je te partage ça, c'est parce que j'ai vraiment envie que tu te poses la question, comment tu te comportes dans ton quotidien ? Est-ce que justement, quand tu as du temps pour toi, tu fais des choses que tu aimes profondément, des choses que tu sais qui seraient bonnes pour toi ? Ou est-ce que... inconsciemment tu le remplis de trucs un peu inutiles pour t'occuper l'esprit pour avoir l'impression que tu es productif pour avoir te donner bonne conscience d'un truc qui finalement en fait sert pas à grand chose parce que tu vois c'est bête mais le matin j'aime bien maintenant j'essaie de me en plus je suis très mauvais en routine mais de me faire dix minutes dix à vingt minutes de pilates le matin parce que je me dis j'ai gagné ma journée ça fait du bien ça étire sa musque sa gaine enfin tu vois c'est bon pour les articulations les muscles la forme tout 20 minutes c'est quand même que dalle dans une journée quand on sait le nombre de minutes qu'on passe à faire de la merde. Et c'est vraiment arriver à contrôler ses pulsions, ses envies et être conscient en fait. Parce que des fois on ne s'en rend même pas compte, ça fait combien de temps que je scrolle ? Ah putain mais j'ai même pas fait mon truc, ah putain mais en fait j'ai fait ce truc là, ça sert à rien. Et c'est vers ça moi que j'ai envie d'aller, c'est une vie vraiment consciente. Consciente encore une fois de la performance quand il faut y aller. mais aussi du calme et du repos. Et dans cette société où plus ça va, et plus c'est dur d'être au calme, d'être à l'arrêt, je pense que c'est un truc conscient qu'il faut vraiment être capable de faire. Parce que toujours dans le bruit, toujours en alerte, toujours dans le faire, ça empêche de voir les bonnes réponses. Et les bonnes réponses, ça amène les bons choix. Les bons choix, les bonnes actions, les bonnes actions. et nous permettre d'être plutôt alignés, heureux et successful. Je te pose la question, est-ce que ces derniers temps, tu n'oses pas non plus mettre du vide ? Et quand tu en as, qu'est-ce que tu mets dedans ? Je voudrais enchaîner sur un thème un peu plus technico-pratique, sur la création de contenu, sur l'apport de lead, justement sur mon retour à la civilisation. J'ai passé un petit coup de fil dans la voiture à mon pote Augustin Passy, Monsieur Passy, créateur de contenu et entrepreneur. qui est aussi spécialisé dans le personal branding, stratégie de création de contenu. On parlait de plein de trucs, mais lui, il a vraiment explosé il y a quelques années sur Insta, sur plutôt le men's fashion, lifestyle, etc. C'est un très beau mec. Un peu, tu sais, il fait penser à Will Smith. C'est beau gosse, un petit smé, vraiment le grand sourire, magnifique, tu vois. Et en fait, là, il a switché ces derniers mois sur sa création de contenu sur YouTube. Sur YouTube, pourquoi ? et je le vois, ça fait plusieurs fois que ça revient c'est pour ça que je voulais te le partager Insta c'est vraiment j'ai envie de creuser certains sujets notamment le storytelling sur Insta et je veux dire que c'est un bon exercice mais en vrai Insta c'est vraiment en fait tu rentres dans la roue du hamster quoi et si tu l'alimentes pas, la roue elle s'arrête si tu arrêtes de courir, la roue elle arrête de tourner alors que Youtube Ce qui se passe, c'est que tu vas déjà pouvoir aller beaucoup plus profond dans les sujets, tu vas pouvoir apporter plus de valeur, tu vas pouvoir sentir que toi tu t'exprimes, que tu as vraiment eu le temps de dire ce que tu voulais dire. Et derrière, l'avantage c'est que l'audience va avoir plus de valeur qui lui est offerte. Mais surtout les gens qui restent et qui derrière vont avancer sur le passage à l'action, que ce soit télécharger un lead magnet, que ce soit prendre un call découverte, etc. C'est des leads beaucoup plus qualifiés. Et ils me disaient en fait, moi je suis full YouTube, je prends du plaisir, je fais mes 10-15 minutes sur un sujet, j'envoie full valeur. Et derrière forcément, les leads que j'ai par rapport à ça, en fait c'est des gars que j'ai en appel, je les close. Il n'y a quasiment pas d'objection en fait parce que... En fait, ils sont là au bon moment. YouTube, c'est quand même aussi un réseau social, même s'ils poussent de plus en plus les shorts, etc. C'est quand même un réseau social où tu vas chercher des thématiques qui t'intéressent, que tu veux creuser, sur lesquelles tu as envie d'avancer. Donc en fait, les gens qui tombent sur toi, sur des sujets précis, en fait, en termes de business, c'est déjà un mec, ce qu'on appelle des clients, ils sont chauds en fait. Ils sont chauds parce qu'ils sont sur cette thématique, ils ont ce besoin et ils sont en train de chercher la solution que potentiellement ta vidéo, et donc derrière ton service payant, peut leur offrir. Et ça m'a vraiment fait clic. Je vais te le partager parce que moi, ça fait 4 ans que j'ai un blocage énorme sur YouTube, que je publie quasiment rien sur YouTube, alors qu'en vrai, j'étais un peu YouTuber, tu vois. J'étais influenceur voyage, j'utilisais YouTube, tu vois. Et ce qui s'est passé, c'est qu'évidemment, je me suis arrêté. Et c'est un peu comme quand tu vas à... Je disais, c'est comme quand tu vas à la... Bon, moi, je n'y ai jamais fait, mais... Quand tu vas à la gym tous les jours, tu vois, ou quand tu fais un truc tous les jours que... que ça devient facile, que ça déroule, c'est simple. En fait, ça devient une seconde nature. Et que quand tu t'arrêtes, tu te dis rien. Tu te dis, mais comment je faisais pour faire autant de sport ? Comment je faisais pour filmer autant de vidéos ? Comment je faisais pour faire tel truc ? Tu te dis, mais comment je faisais, quoi ? Parce que tout objet en mouvement tend à rester en mouvement. Tout objet à l'arrêt tend à rester à l'arrêt. Et le passé de zéro à un, c'est dur. Et moi, du coup, un, j'ai arrêté juste avant le Covid. Et pendant le Covid, il y a eu une explosion de la qualité, vraiment, et des compétences, des... film makers, des créateurs de contenu, ils avaient que ça à foutre donc c'est tant mieux hein ! Et puis en plus le matériel qui devenait de moins en moins cher, les outils en ligne... Bref, ça a explosé ! Moi j'ai fait un truc de merde, je me sens un peu dépassé par rapport... Waouh, y'en a ils sont trop forts en storytelling, en prise de vue tout ça je me sens... Je me sens un peu has been. Et en plus, y'a ce côté de merde... J'ai l'air d'un con moi maintenant qui suis censé être un mec, un référent dans... Tu vois, dans les vidéos, dans la vidéo de voyage, le truc... Et que si j'achète des trucs c'est tout pourri ! Alors que c'est débile. Evidemment, il y a des moments où tu es en haut, des moments où tu es en bas, c'est la courbe d'apprentissage, tu fais toujours rattraper, tu reprends. Et le problème, c'est que je suis resté bloqué là-dessus en mode « je me dois de faire un truc bien » . « Oh mon Dieu, si Alex Vizéo sort une vidéo, elle est pourrie, imagine ! » Alors que putain, j'en ai sorti des pourries. Tu vois, avant, après, pendant, tout le temps. Et là, je me suis dit « mais surtout que j'ai envie de recréer une chaîne avec un concept un peu particulier qui me trotte dans la tête depuis six mois et que je n'ai plus de six mois. » mais que j'ai frisé, je n'ai pas fait, donc sur YouTube. En fait, je voudrais créer une chaîne où je partage tout ce que j'aimerais que mes enfants sachent pour être heureux, alignés et successfoules. Et de le faire vraiment en mode, voilà les enfants, comme si je m'adressais à mes futurs enfants pour leur dire vraiment tout ce que j'imagine. Et ça parlerait de tout ce qui m'importe. Oui, ça parlera de business un peu parce que pour moi, si tu n'as pas ton propre business... Ça veut dire qu'il y a quelqu'un qui va décider de combien tu vas gagner, de à quelle heure tu vas travailler. Ça, pour moi, c'est impossible. Mais ça va parler aussi de tout ce qui est introspection, développement personnel, gestion émotionnelle, voyage fin. Toutes des leçons de vie que j'aimerais qu'ils sachent. Eh bien, ça, c'est bien beau sur le papier. Mais je me suis bloqué et je n'ai pas osé juste faire pour le plaisir, comme ça, juste pour moi et pour vraiment faire. En plus, dans le concept de base, c'est censé être pour mes futurs enfants. Donc, en vrai, je m'en fous s'il y a des gens qui regardent. Évidemment, c'est toujours intéressant si c'est... ça vient s'appuyer et être un levier d'acquisition pour le business mais pourquoi je te dis ça c'est une vidéo youtube si elle est faite elle est bien faite elle est faite avec le coeur de façon authentique sur un sujet précis qui toi en fait et ton expertise l'avantagé c'est que même si tu as 300 vues allez deux c'est quoi on va faire sans vue pour faire simple tu as 1% allez tu as un ou deux pour cent de taux de transfert sur ton lead market tu as deux leads potentiels tu fais 1000 vues ce qui est possible franchement tu vas avoir 10 leads par vidéo et après c'est un effet cumulé parce que les vidéos elles se retrouvent facilement et quand elles sont bien segmentées elles se retrouvent donc ça m'a vraiment quand il m'a dit ça, il m'a dit Insta c'est mort, c'est fini, j'ai arrêté alors que c'était son truc successful il dit mais j'avais l'impression de nourrir le casino sauf que le casino c'est toujours lui qui gagne pas toi, alors avec Youtube t'as plus l'impression que tu construis quelque chose en fait évidemment il y a toujours un algorithme etc mais tous ceux à qui je parle en ce moment c'est Formalon pour justement dans cette génération et ces consommateurs qui sont dans le plus en plus court, c'est pouvoir capter ceux qui sont vraiment intéressants et qui vont être intéressants pour vivre, pour avoir des clients. C'est des gens qui sont là, qui acceptent d'aller dans des formats plus longs, donc une connexion plus profonde avec ton audience. Et puis derrière, avoir vraiment, je dirais, une chance de mieux les accrocher parce que tu as donné plus de valeur déjà. Ils sont allés plus loin. Et ça, je pense que ce serait vraiment un game changer. Voilà, je te partage le clic que j'ai eu, que si tu te demandes sur quel réseau social tu dois aller, évidemment si t'aimes pas montrer ta tête et t'aimes pas faire de la vidéo, c'est mort, tu vois. Autant rester sur, je sais pas, LinkedIn ou Insta, sur des carousels. Mais si tu te poses la question ou que tu fais des reels sur Insta, attends mais demande-toi comment tu peux faire sur YouTube. Parce que je pense que c'est vraiment une pierre en fait que tu commences à mettre au fur et à mesure. Et je discutais, une de mes dernières immersions à Bali avec mon pote Tony Neves, et il me disait mais... Moi j'ai encore des vidéos d'il y a 4-5 ans qui me rapportent des leads et qui me rapportent de l'argent en fait. Et ça, il n'y a que YouTube qui peut te l'apporter. Donc réfléchis-y, parce que moi, je vais y retourner. Maintenant je voudrais te parler d'un sujet très personnel, un peu un déclic que j'ai eu dans le dernier Mastermind Immersif en Lettonie. C'était pendant le Cercle d'Hommes, pendant qu'on parle justement de notre charge émotionnelle du moment. au moment où c'est mon tour de parler parce que c'est moi qui parle toujours en premier sur les exercices. Je me dis qu'est-ce que je vais partager ? Et je clique qu'en ce moment ma charge émotionnelle c'est... En fait, je me rends compte, en tout cas je suppose, que j'ai l'impression que je n'assume pas la phase de vie dans laquelle je suis. C'est-à-dire que j'ai 42 ans, j'ai vécu beaucoup de vies différentes. Et j'ai surtout eu déjà mon grand momentum. C'est-à-dire cette phase où j'explose et j'atteins mes objectifs, j'atteins mes rêves. C'est mon momentum et ça a été l'influence voyage. Ça a été quand même tracer un sillon là où il n'y en avait pas, créer un job qui n'existait pas, avoir une vie de rêve vraiment pendant 10 ans et avoir mis toute mon énergie, et Dieu sait que j'en ai mis dedans, pour réaliser ce rêve-là. Et en fait, aujourd'hui, je passe beaucoup de temps. de temps avec des mecs qui ont entre 22 et 35, mais qui sont finalement dans cette période de momentum. Je vois des potes à moi, ils ont 24-25 ans, ils font un demi-million, un million, certains même plusieurs millions d'euros. Et c'est beau à voir, et en fait, c'est con mais vu que je passe du temps avec eux, vu que je les aime bien, vu que c'est des gars bien, en fait ça me redonne le goût de me dire « putain » . C'était bien ce moment de momentum, tu sais, où t'as l'impression que t'es intouchable, tu réussis tout, t'as de l'énergie, c'est dans le flow, c'est aligné, etc. Et inconsciemment, en fait, je pense que, alors que moi je suis pas du tout nostalgique, au lieu d'accepter le fait que, hey, je l'ai déjà vécu, ça s'est fait entre guillemets. Moi je suis sur un autre jeu, celui où je dois m'ancrer. celui où j'ai aussi ça on peut le faire déjà aussi plus jeune faut pas attendre à avoir 40 ans pour le faire mais celui où en fait à l'intérieur quand t'as 42 ans il y a des choses que t'as plus envie de faire, t'as plus la foi t'as plus l'envie et aussi il y a un truc qui se passe c'est que il y a un moment donné dans la vie t'as plus l'énergie de faire des choses que tu faisais avant et surtout je disais une phrase qui m'a beaucoup touché c'est la maturité c'est d'être capable d'accepter que Merci. t'es plus capable psychologiquement, cognitivement et physiquement de faire des choses que t'arrivais avant. C'est ça la maturité. Et je pense qu'inconsciemment, j'arrivais pas à accepter le fait que je le voyais, mais je voulais pas me dire « Ah non, ça c'est pas moi, ça non, pas encore ! » De me dire que ouais, si. En fait, avant, je réussissais comme j'ai fait les mecs de la génération d'avant, que je vois, qui sont en ce moment en train d'avoir leur momentum. T'as tellement d'énergie et de temps. qu'en fait, pour réussir, c'est simple, t'as juste à taffer comme un gros cochon et mettre tout le temps qu'il faut, et en fait, tu vas plier le destin. Parce qu'en fait, si t'as la foi, que t'as de l'énergie et du temps, y'a rien qui peut t'arrêter, mathématiquement, tu vas y arriver. Et que surtout, si tu sais pas que c'est impossible, en général, tu y arrives. Par contre, réussir quand t'as moins d'énergie, t'as moins de temps inconsciemment, potentiellement t'as plus d'obligations, moi ça va j'ai pas d'enfant mais t'as moins de temps aussi devant toi, on va dire. et surtout... Ton cerveau, il sait par quoi il va falloir passer. Il sait ce que ça coûte de vouloir atteindre ce nouvel objectif. Il sait émotionnellement sur quoi il va falloir dire non et sur quoi il va falloir dire oui parce qu'il faut prioriser, mais ce qu'il faut mettre de côté, etc. Et il te dit, mec, t'es sûr ? T'es sûr que tu veux retourner là ? T'es sûr que c'est cette façon-là que tu veux faire ? Et évidemment que non. C'est ça qui est intéressant, c'est que finalement, je suis dans une phase de vie où si je veux retrouver un momentum, il faut que je le retrouve avec beaucoup plus de conscience. de qu'est-ce que je fais, comment je le fais. Parce que j'ai plus la même énergie, j'ai plus les mêmes capacités de travail, que tu peux travailler 15 heures d'affilée, pendant un mois d'affilée quand t'as 20 piges, et potentiellement sortir aussi le samedi soir et c'est ok. Et en fait, pourquoi je te partage ça, c'est que je m'aperçois que j'osais pas accepter le fait que j'ai dépassé ce momentum, que j'en aurais peut-être un autre, mais d'une autre façon, et qu'en fait, inconsciemment, vu que je... Bah, tu sais... Quand t'es footballeur, mais que t'as tout le monde qui fait du snow autour de toi, t'as envie de dire, putain, vas-y, ce serait bien de prendre un petit peu de la poudreuse, des petites descentes, des trucs sympas, plutôt qu'aller essayer de marquer des buts, tu vois ? Ouais, mais en fait, non, moi, en ce moment, je dois marquer des buts, je dois faire des jongles. Et je m'aperçois aussi qu'il est temps, peut-être aussi pour moi, de passer un peu plus de temps avec des gens de mon âge. Parce que, justement, je discutais avec deux, trois gars qui avaient mon âge, entre 40 et 45. Ah oui, je me dis, ah oui, ça fait du bien. Parce qu'on se comprend, parce qu'on a vécu les mêmes choses et qu'il y a vraiment ce... Dans différentes histoires de vie. Mais tu vois, ces évolutions, en fait, intérieures, tu vois, c'est... Pareil, ces trucs de ouais, à un moment t'as burn-out, à un moment t'en peux plus, à un moment tu l'acceptes pas, à un moment tu te vois des... Tu veux pas, enfin, il y a de l'ego, il y a de l'introspection, il y a du lâcher-prise, il y a la foi qui s'estompe d'une façon ou d'une autre. Enfin, tous ces trucs-là que les gens qui ont entre 25 et 35 ne comprennent pas, parce qu'eux, ils sont dans le feu. Dans le feu atomique, c'est en train d'être le plein décollage. Là, c'est SpaceX, la fusée, elle s'arrête pas, et c'est tant mieux. Et moi, je regarde ça, je suis avec ces gens, je dis, putain, vas-y, allez, où est-ce que je peux monter ? Il y a de la place, les gars, vas-y ! Et du coup, inconsciemment, je pense que ça me renvoie à une mauvaise image, parce que c'est... C'est pas comme c'est le petit qui veut aller jouer avec les grands. Là, c'est le vieux qui dit, allez, les jeunes, Allez, vous m'emmenez avec vous en vadrouille, allez, on y va ! J'exagère, mais c'est... Et c'est en fait je pense aussi inconsciemment je me rends compte tu vois que c'est pas donner de la valeur à tout ce que j'ai accompli c'est... c'est rabaisser un peu ce que j'ai accompli et surtout en fait quand t'es dans un jeu vidéo, que t'as passé un niveau et que tu commences à être à un niveau plus compliqué où ça demande putain tu vois plus de jus de cerveau, plus de technicité tu vas pas dire ah non vas-y je vais retourner au niveau 1 ouais c'était marrant puis je reste au niveau 1 avec les gars en bas Ça ne te viendrait pas à l'esprit quand tu es lycéen de redire « Putain franchement je me referais bien un petit brevet de collège si j'étais bien galerie. » Non, tu avances en fait, tu avances. Et moi inconsciemment je pense que j'accepte pas, je me suis rendu compte que j'acceptais pas d'aller relever les challenges de ma phase de vie. Et encore une fois, ces phases de vie-là et ces challenges-là, c'est des challenges intérieurs. Tu vois, j'ai 42 ans, j'ai pas d'enfant, j'ai pas de femme, en ce moment j'ai même pas de point de chute. C'est pas là que ça se passe. C'est pas sur le côté matériel, parce qu'il y en a 25, j'en connais plein, ils vont chez eux, ils sont mariés, ils ont des enfants. C'est vraiment pas ça que je veux dire. C'est intérieurement, en fait. Comment ça se passe. Et si je te partage ça, parce que ça fait du mal, j'allais dire, ça fait bizarre, tu vois, de se rendre compte de ça. Je dis putain, c'est un peu la honte, tu vois, tu n'es même pas foutu d'accepter, entre guillemets, l'âge, la phase de vie dans laquelle tu es. Et je pense que c'est un... Je voulais te le partager parce que c'est important de prendre conscience, encore une fois, de mettre de la conscience dans ce qu'on fait, où on est, à quel moment de notre vie on est. Et là, je suis dans une phase où il y a plein de choses qui se passent à l'intérieur, il y a des choses qui ne font plus de sens dans ma vie, et c'est comme si je veux quand même les garder dans ma vie, au niveau business, au niveau de peu importe. Et non, en fait, j'ai réussi à avoir le cheminement intérieur qui me permet de me détacher. des biens matériels, de certaines réussites. C'est quelque chose qui va beaucoup plus profond en moi, cet éveil, ce bien-être. C'est comme si j'arrive à me détacher un peu du matériel, je m'élève, je me sens un peu plus éveillé spirituellement, si on peut appeler ça comme ça, mais intérieurement, je dirais. C'est comme si, viens, on va rejouer avec des voitures, allez, viens. Je pense que c'est aller à l'encontre. du chemin naturel. Et c'est aussi là, parce que j'en discutais aussi avec Augustin, il me disait, mais c'est là où tu vois à quel point on est la somme des cinq personnes avec qui on passe le plus de temps. Et parce que moi, du coup, je passe beaucoup de temps avec des mecs de 25-35, à la trentaine en général, et bah en fait, ouais, j'ai envie de refaire comme eux. Sauf que moi, je l'ai déjà fait. Et en fait, presque ça me frustre. Parce que vu que moi je l'ai pas mis sur le business pour faire des millions, je me dis merde, faut que j'ai moi aussi un bon momentum, peu de business pour faire des millions. Alors que profondément, je m'en bats les couilles. Et que deuxièmement, je l'ai mis sur un truc qui pour moi fait beaucoup plus de sens et m'a rendu tellement heureux. C'est comme si en plus, encore une fois, je rabaisse le niveau de succès et de bonheur que ça m'a procuré. Et en me rendant compte de ça, je me suis dit ok, Bon Ça va être intéressant pour moi d'aller envoyer quelques messages pour passer un peu plus de temps avec des mecs qui sont de ma génération, dans les mêmes phases de vie que moi. Et surtout, de mettre d'autant plus de conscience. J'en parlais dans la semaine, dans ma cabane, dans la forêt, mais de ce que je fais. Parce que mon temps et mon énergie, il est beaucoup plus compté, précieux qu'avant. Qu'au début de ma vie, où je ne savais pas quoi en foutre, tellement j'en avais du temps et de l'énergie. Et je trouve que c'est beau parce qu'en fait, la rareté, c'est de la rareté que vient la valeur de quelque chose. Plus c'est rare, plus ça a de valeur, plus c'est précieux. Et je me rends compte à quel point mes actions, mon temps, mes émotions, le temps que je passe à ressentir des choses, c'est précieux en fait. Parce que ça devient de plus en plus rare. Et c'est d'autant plus important de me dire qu'une action que je fais, je dois en être fier. C'est pas juste d'avoir été le pantin d'un subconscient qui veut me faire faire ou d'un système ou d'un réseau social qui me fait faire des trucs que je veux pas. Donc la question que je te la pose c'est, dans quelle phase de vie t'es toi ? Et est-ce que les gestes que tu fais, les actions que tu mets en place correspondent vraiment à la phase de vie dans laquelle tu es ? Ou est-ce que tu refuses d'avancer ? Ou est-ce qu'au contraire... Tu essaies d'aller trop vite et tu ne veux pas vivre la phase dans laquelle tu es. Des fois, c'est aussi important d'avoir de l'insouciance, d'avoir du repos, peu importe, mais d'accepter la phase de vie. Je t'en parle dans le sujet juste après, mais d'accepter la phase de vie et de la vivre pleinement et d'en être fier. Et surtout, surtout, surtout, parce qu'inconsciemment, c'est ce que je fais sans m'en rendre compte, c'est que je me compare. Je compare ma phase de vie à d'autres personnes. Et c'est comme si je compare la fin d'un film avec le début d'un autre film. Et à un moment donné, ça n'a pas de sens en fait. Et surtout que je me suis aperçu qu'on ne peut pas comparer et des phases de vie et des époques de vie. C'est comme si le mec des années 60, il dit « Putain, si j'avais eu Internet, j'aurais pu faire tellement d'oseilles. » Ce n'est pas possible, ça n'existait pas et c'est OK. Et moi, je n'ai pas eu les mêmes opportunités à 23 ans qu'elles existent aujourd'hui et c'est OK. Et je pense qu'inconsciemment, je l'oublie. donc maintenant c'est plutôt de se dire Dans quelle phase de vie je suis aujourd'hui ? Quelles sont les opportunités qui sont en face de moi ? Et d'y aller à fond et d'y aller consciemment. Donc je te pose la question. Où t'en es ? Et qu'est-ce que tu fais consciemment ou inconsciemment ? Maintenant, pour continuer un peu sur ces phases de vie, je vais te parler de la dépression. Je pense que j'ai vécu un peu moi aussi, sans jamais vouloir l'assumer, il y a quelques années. Mais justement, je parlais avec une pote que j'aime énormément et... qui est une femme brillante, qui est smart, qui a un très bon boulot, dans une grosse boîte américaine, qui gagne très bien sa vie, et est dans une phase profonde de dépression. Elle prend même des cachetons pour ça, parce que ça l'aide. Mais j'ai vu en fait, et c'est pour ça que je t'en parle, c'est parce que j'ai vu que, comme moi, quand j'allais pas bien dans ma vie, je l'ai pas accepté en fait. Genre, ah non ! Pas à moi, ça m'arrive pas. Alors moi, manquer d'énergie, être au fond du seau, de pas avoir... Ah non, non, ça c'est pour les autres, c'est pour les gens fragiles. Je peux pas avoir moi, non, moi ça va pas m'arriver. Et j'ai commencé à aller mieux le jour où je me suis dit non mais je vais pas bien et j'ai besoin de repos. Et putain en fait, vu que j'ai cramé la vie et parlé debout, et que j'ai été intensément heureux pendant 10 ans, mon cerveau je l'ai fumé en fait. Il a besoin de... Il a besoin d'une petite mort, limite. Il faut qu'il meure un peu pour renaître tellement il a pris cher de... Il s'est fait cramer, quoi. Il a été à côté du soleil tellement j'ai kiffé. Et en fait, il y a un truc qui est joli en anglais, c'est que... Depression, tu peux vraiment le décomposer en deep rest. Depression. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire repos profond. Et la dépression, c'est souvent lié au fait que tu n'as quasiment plus de sécrétion d'hormones dans le cerveau. En gros, ton cerveau a tellement été utilisé, tellement été sous le stress, sous le flux, qu'en fait, il ne sécrète plus les bonnes hormones pour que tu t'actives, notamment la dopamine, que tu te mettes bien, que tu sois heureux, l'endorphine, etc. Il n'y a plus rien. Il n'y a plus de jus. En fait, tu l'as tellement pressé comme un citron qu'il n'y a plus rien. Et que souvent, ça prend du temps. Parce que plus tu l'apprécies pendant des années, plus ça prend du temps pour qu'il se regorge de plein de jolis ondes et d'hormones qui vont te faire aller bien. Et pourquoi je te partage ça, c'est que c'est pareil. Je voyais ma pote qui ne voulait pas accepter, enfin, elle comprenait qu'elle était en dépression puisqu'elle a fait quelque chose, elle l'a accepté, mais elle n'a pas accepté de faire ce qu'il y allait pour y remédier. Comme si elle n'acceptait pas cette phase de vie, de dire « non, je ne peux pas me permettre d'être en dépression, non » . Et quand je disais, mais c'est quoi en ce moment pour toi la chose la plus importante dans ta vie ? Le premier truc qu'elle m'a dit, c'est la santé. Après, elle m'a dit d'autres trucs, mais la santé, je dis, mais tu te rends compte que le truc, tu me dis toi-même de ta bouche que c'est le plus important, c'est auquel tu fais moins attention en fait. Tu te lèves le matin, tu prends un Prozac de café, boum, tu te le mets dans la gueule et tu me dis que c'est le plus important. t'es une femme brillante, t'aimes pas la médiocrité pourquoi alors t'es médiocre au truc le plus important de ta vie en fait Et je le voyais, son pattern, c'est « Ouais, mais vu que je sais pas trop ce que je veux faire après, parce que ce job est toxique, il me carbonise, je chiale à la fin des réunions, je suis mal, etc. Je sais pas trop quoi faire, donc je me dis au moins, en attendant de trouver un autre truc qui va me faire, je vais pouvoir trouver une autre boîte, un autre projet, et être bien dans ce projet, au moins je fais rentrer de l'argent. » Autant te dire qu'il y a de l'argent de côté, autant te dire que l'argent qu'il y a de côté, on n'a toujours jamais envie d'y toucher, évidemment. C'est quand même au cas où. Et le « au cas où » , une dépression, je ne sais pas ce qu'il te faut. En général, à part un accident, un décès ou une dépression, ça fait partie des petits astérix. Oui, vous pouvez débloquer l'argent que vous avez mis de côté et durement gagner. Mais non, en fait. Et surtout, elle est dans un cercle. Elle ne se rend pas compte qu'elle est dans ce cercle de « mais c'est parce que tu continues d'être dans cette activité, ce job toxique, et ça peut être ta propre activité, là c'est un job salarié, mais ça peut être aussi ta propre activité, que... En fait, ton cerveau n'a pas l'espace mental, encore une fois, on revient au vide. T'arrives pas à laisser le vide, le calme et le repos pour qu'il te dise, voilà, c'est par là que ça se passe. Parce qu'en fait, c'est comme si... Enfin, ton cerveau, c'est un disque dur, c'est un processeur. Il est là et il peut processer avec une certaine quantité d'informations. Sauf qu'en fait, il y a tellement de tâches en même temps et sous pression, il surchauffe avec la température que déjà, il rame, déjà, le bordel, et qu'en fait, il pourra pas faire un gros calcul et t'apporter la vraie bonne réponse. Il y a tellement de petites tâches de merde qui servent à rien à sa vie, c'est-à-dire des tâches de merde de son job où, foncièrement, ça va pas changer sa life, mais elle éteint pas, elle arrête pas ces tâches-là. Elle arrête pas ce job. Parce qu'elle se dit, au moins j'ai ça. Mais en fait, le au moins j'ai ça, c'est parce que t'as ça, que tu vas pas bien. Et oui, si t'arrêtes, tu vas quand même pas aller bien, mais parce qu'il va falloir du temps ensuite, et de l'espace. et pourquoi je te parle de ça c'est que je pense que en ce moment il doit y avoir pas mal de gens qui se sentent très mal, potentiellement en dépression, et qu'en fait, il y a cette jolie phrase qui dit, tu peux pas te soigner dans le lieu qui t'a rendu malade. Tu peux pas te soigner avec l'activité qui t'a rendu malade. Et ça va avec tout. Tu peux pas trouver un remède de la part de la personne qui t'a rendu malade. Ce que je veux dire, c'est que je sais pas dans quelle situation t'es. Et s'il y a peut-être des choses toxiques où tu te sens très triste quand tu te lèves le matin, où tu as l'impression que la vie c'est de la merde et tu ne vas pas savoir comment s'en sortir, si tu as un peu d'économie de côté, le meilleur investissement ça reste quand même sur toi. Et toi, c'est juste quand même ta capacité à te lever le matin et de ne pas être au bord des larmes et du gouffre et des idées noires et surtout, toi c'est une bonne santé en fait. C'est juste une bonne santé. Parce que sans bonne santé, il n'y a pas de rêve, il n'y a pas d'oseille, il n'y a pas de « je suis libre financièrement, je vais voyager » . Non, il n'y a rien. Tu es dans ton lit, tu es une merde. L'argent, s'il y a bien un truc sur lequel tu dois investir, c'est toi et c'est pouvoir te lever le matin et d'avoir des idées claires. Donc je ne sais pas s'il y a des trucs toxiques dans ta vie, si toi tu n'es pas bien, etc. Mais crée de l'espace et le courage de créer de l'espace. et je viens de te le dire tu vois, même quand ça va bien des fois, c'est pas facile on se laisse inconsciemment embarquer dans les trucs Mets de la conscience dans tes choix et courage de prendre du repos. Et le repos, ça prend du temps. Et le temps, c'est vraiment un truc qui, dans cette phase-là, est incompressible. Et plus en fait t'attends... Et plus il te faut, par exemple, deux ans de repos, je te dis une connerie, plus tu attends, plus tu as son... Attention, la fatigue est là, moi je suis là. Moi, si tout le temps que tu prends pas les deux ans, je partirais pas. Et plus tu attends, plus tu attends, plus ça reporte, ça reporte, ça reporte. Et potentiellement, ça s'accumule, ça devient plus deux ans, ça devient trois ans. Donc ouais, si t'es au bord du burn-out, dépression, toutes ces choses-là, et que t'as un peu d'argent, que t'as un endroit pour te réfugier accepte de te reposer, accepte de rien faire. Quand je dis rien faire, c'est ouais, il peut faire un petit peu de faut bouger son corps, faut se balader, faut faire un peu de lecture, mais c'est se foutre la paix aussi. C'est se foutre la paix. Et c'est surtout faire un truc que j'ai pas su faire pendant des années, c'est accepter de vivre des émotions négatives. Celles qui font souffrir, celles qui font mal, celles qui font chier, celles qui font se sentir mal. Parce qu'une émotion, si on la vit pas, on la stocke. Et tant que t'acceptes pas de vivre le truc qui est vraiment dur, qui est vraiment sale, et de le sortir... Ça va faire que enfler et s'amplifier. Donc ouais, demande-toi si t'as les bonnes actions pour ce que tu viens en ce moment. Autre sujet maintenant, je voudrais te parler d'un livre que j'ai lu. D'ailleurs, je suis très fier. Merci Kindle, ça m'a permis de lire et non pas d'écouter les livres. Parce que moi, j'ai vraiment du mal à lire et de me rester concentré. Donc merci Audible aussi. Putain, je suis là, promo d'Amazon, bravo. C'est le livre Plus malin que le diable de Napoleon Hill qui... est mondialement connu pour son livre « Réfléchissez et devenez riches » . C'est un mec qui a passé plus de 50 ans à interviewer des milliers de personnes pour arriver à créer la méthode qui permet d'atteindre le succès. Et ce qui est fou, c'est que ce livre, plus malin que le diable, en fait, il n'a jamais été publié de son vivant. Et il est même resté caché, vraiment enfoui, pendant près de 70 ans. 70 ans après sa mort. Et parce que Napoleon Hill c'est un mec qui a écrit Réfléchissez à devenir riche en 1938 Avant la seconde guerre mondiale pour te dire Et pour te dire à quel point il y a quand même des vérités Qui sont immuables Parce que c'est toujours autant d'actualités Et que ça aide toujours autant de gens qui le lisent Et ce qu'il dit dedans c'est vraiment incroyable C'est que des pépites Mais du coup ce livre là on lui a dit non non C'est trop c'est pas bon ça tu vois Et ça a été publié en 2011 En 2011 C'est vraiment genre Tu vois, on te révèle le truc qu'il a dit qui a été caché. Donc d'un côté, c'est super fort pour le marketing du coup en 2011. Mais bref, c'est quoi le... En gros, l'idée centrale, c'est que c'est le diable. Il intervient le diable. Et le diable, c'est une métaphore en gros des forces négatives en nous. En gros, c'est l'échec et la pauvreté viennent pour lui d'une seule chose. C'est vraiment ce qu'il appelle la dérive. C'est The Drift en anglais. Mais la dérive, donc c'est... La grosse idée, c'est vraiment ça. Si tu t'échoues tout le temps, que tu es dans la pauvreté, que tu n'arrives pas à atteindre la richesse et tes objectifs, c'est parce que tu dérives. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tu es dans l'incapacité à penser par toi-même. Et en gros, le cœur du livre, c'est vraiment que le diable, qui représente les idées négatives, il dit qu'il contrôle 90% des humains grâce à la peur, à l'ignorance, à la dérive, aux habitudes négatives, à l'indécision et à la dépendance au dogme. Et il fait vraiment un focus sur ce qu'il appelle la dérive. C'est vraiment vivre pour lui sans but clair ni pensée critique. Donc, caractéristique du dériveur selon lui, c'est vraiment quelqu'un qui n'a aucune décision ferme, qui change d'avis facilement, qui se laisse influencer par l'opinion des autres, qui suit les foules, qui craint la critique, qui n'a pas vraiment d'objectif précis. Et en gros, pour... le diable, encore une fois c'est vraiment incarné comme ça le diable il adore les émotions négatives plus tu dérives, plus t'es dans ces comportements là, plus en fait tu te fais contrôler par lui et les peurs que le diable encore une fois il utilise, et c'est vraiment ça qui met en valeur c'est la peur de la pauvreté j'ai peur d'être pauvre, donc oh la la merde attention, la peur de la critique donc ça te paralyse, tu vas pas faire des choses la peur de la maladie Du coup, tu fais pas gaffe, c'est vraiment la peur de l'amour, la peur de la perte d'amour, la peur de la vieillesse et la peur de la mort. Et c'est vraiment ces peurs-là, selon lui, c'est ce qu'il dit dans le livre, qui paralysent l'action et la pensée créative. Celle qui va te permettre de tracer ton chemin, d'atteindre tes objectifs. Et il le répète beaucoup, c'est vraiment ça les armes. Pour que justement tu tombes dans le côté négatif, c'est la peur en premier. Si t'as peur, si t'as peur de vivre, si t'as peur de faire un choix, si t'as peur de faire une action, si t'as peur du jugement, la peur C'est ce qui va te paralyser, c'est ce qui va faire que tu es un dériveur, c'est ce qui fait que tu vas rester dans le côté négatif, que tu vas toujours rester dans l'échec et la pauvreté. Les habitudes négatives, pareil, en fait, ils appellent ça le rythme hypnotique. C'est-à-dire que finalement, quelque chose que tu vas répéter va hypnotiser ton subconscient et va devenir une norme. Sauf qu'une habitude négative, tu vas créer une norme qui va te tirer vers le bas, vers l'échec et la pauvreté. L'indécision aussi, ne pas être capable de dire, En fait, manquer de courage, c'est... C'est parler de conviction, la procrastination, l'addiction évidemment, que ce soit aux drogues, au sexe, au porno, peu ce que tu veux. Et aussi, il tire sur le système éducatif qui pour lui, formate sans enseigner à vraiment penser. Donc évidemment, tout ça, c'est super intéressant à quel point tu te dis, c'est vrai que je fais toutes ces merdes-là, c'est vrai que j'ai peur de ça, c'est vrai que des fois j'ai de mauvaises habitudes. Mais c'est juste une bonne rédite, je trouve, des schémas en fait. dans lesquels on tombe. Ce qui est intéressant, c'est que le diable contrôle 90% des êtres humains. Il y en a 2% qui arrivent vraiment à tirer leur épingle de jeu. Ils ne dérivent pas. Il n'y a pas de bruit. Les signaux, ils ne les écoutent pas, si ce n'est les leurs. Ce sont des émetteurs, ce ne sont pas des récepteurs de tous les mauvais signaux négatifs qui les font dériver. Et il dit, justement, ce qui arrive, comment tu vins, tu arrives à vaincre la dérive, c'est, un, pour lui, tu définis un but clair. C'est savoir exactement ce que tu veux et te concentrer dessus. Deux, c'est la maîtrise de soi. C'est diriger tes pensées, contrôler tes émotions et tes habitudes. Pareil, tu veux un truc, mais en fait, vas-y, on te propose de sortir. Vas-y, tu sors alors que tu voulais faire, je ne sais pas, tu voulais faire plutôt du sport ou tu voulais plutôt t'affaître sur un projet. Ou alors, pareil, tu as peur. Du coup, tu ne te lances pas. Du coup, tu ne fais pas tes calls clients. Du coup, tu te dis, putain, tu remets à demain. Bref, apprendre de l'échec. ce qu'on peut redéchouer en fait parce que pour lui c'est voir c'est pour chaque échec tu vois vraiment une leçon derrière qui permet d'avancer qui te permet de consolider qui permet d'être plus fort derrière c'est d'avoir vraiment des décisions fermes c'est cultiver la capacité de faire des choix sans hésiter et de s'y tenir et quitte à faire un échec mais c'est pas grave encore une fois l'échec est une leçon est une consolidation du futur succès derrière c'est un autre critère important c'est la pensée indépendante c'est se libérer des opinions toutes faites ouais non mais moi on m'a dit que ah si j'ai vu mais j'ai vu que Le gars là, faut faire gaffe, faut pas manger ça, au moins on m'a dit, fallait parce que... Non tu vois, c'est ok, j'ai lu ça, je vais lire ailleurs, t'en penses quoi ? Échanger, dire, à la fin c'est ça mon opinion. Et c'est finalement pas accepter la peur qu'on te donne sur un truc, qu'on te met à la télé, dans les trucs, ou des gens. Et les dogmes sans toi, ton propre examen en fait, ton propre filtre, ça c'est le danger. Te laisser pénétrer par des choses qui sont pas toi. Et derrière, le pilier important c'est du... temps constructif tu vois j'en parlais aussi dans les autres thématiques de ce journal de bord mais c'est vraiment occuper l'esprit avec des objectifs productifs des choses qui nourrissent ce que tu veux être ce que tu veux faire et éviter ce qu'il appelle un peu loisiveté mentale tu vois c'est genre voilà on va binge-watcher tel truc bon bah on est là j'ai scrollé sur mon truc j'ai regardé du porno j'ai du machin enfin tu vois tous ces trucs là en fait qui font que bah il appelle tu tu dérives, tu tombes. dans la paralysie, dans le manque de créativité, dans la peur. Et derrière, tu te fais bouffer par le diable, donc les énergies et les pensées négatives. Et je dirais que les punchlines les plus importantes de ce livre, ça va être vraiment de se dire, sans but clair, en gros, tu dérives. Donc en gros, tu es mort, donc en gros, tu seras toujours pauvre et dans l'échec, caricaturé. Ensuite, la peur, c'est la grande arme pour nous contrôler. Si tu as peur... d'une façon ou d'une autre, de quoi que ce soit, tu te fais bouffer, tu te fais contrôler. Parce que tu vas dire, putain, merde, t'arrives pas à penser par toi-même, t'as pas de sang-froid, et tu vas te précipiter, et surtout tu vas te dire, ok, protège-moi. Bon, toi, t'as la solution, vu que j'y arrive pas. Plutôt qu'avoir confiance en toi et garder ton calme. Et le dernier, c'est naviguer sans cap, ça mène toujours au chaos. Donc vraiment toujours avoir cet objectif clair, c'est vraiment ça, c'est avoir un objectif clair et affirmé. C'est l'antidote à la dérive, c'est penser par soi-même, c'est maîtriser ses habitudes, c'est apprendre de ses échecs. Et c'est jamais laisser la peur ou les dogmes dicter sa vie. Et c'était vraiment un bon rappel, je trouve, des choses qui encore une fois sont... Oui c'est classique, c'est bateau, mais putain, est-ce qu'on maîtrise les classiques et les trucs bateau, tu vois, à la base ? Moi non. Il y a plein de trucs où je me dis putain, mon temps, je pourrais faire gaffe. Putain, des fois j'ai peur de trucs, surtout que j'étais quelqu'un qui n'avait pas peur dans ma vie, et je me suis aperçu qu'avec l'âge, j'ai commencé à avoir... peur de choses parce que encore une fois j'ai une plus grande connaissance de la vie et du coup de plus de scénarios catastrophes possible dans ma tête que j'ai déjà vu et vécu donc j'ai ces trucs là en fait si je fais pas gaffe si je me laisse bouffer et des fois j'ai tendance à pas avoir d'objectif clair, je me laisse un peu aller. Du coup, si tu ne sais pas où tu vas, tu peux aussi te laisser aller à ce qu'on te dit. Versus toi, tu es droit. La base, on en revient toujours à la base, mais des fois, on veut trouver des stratégies, de devs perso, de trucs compliqués, des raccourcis. Alors qu'en fait, tu reviens aux choses essentielles. Est-ce que j'arrive à les faire ? Est-ce que je les applique bien ? Et en général, quand tu arrives à faire les choses essentielles, la base, en général, tu as une vie déjà qui est plutôt alignée, heureuse et successful. Je te pose la question, est-ce que tu arrives à ne pas dériver et appliquer tous les piliers qui vont te permettre d'être riche et successful ? Maintenant, dernier petit sujet rapide avant de passer au fun fact. C'est une phrase que j'ai entendue dans un podcast qui vient d'un psychologue renommé. Il disait « Quand tu souffres, tu ne peux pas trouver de solution parce que ton cerveau est en mode survie. » n'est pas en mode créatif, il est en mode survie. Et c'est con en fait, mais j'ai eu un flash d'une conversation que j'ai eue avec mon associé Camille Imbert, où là ces derniers temps on a retrouvé un peu l'envie de, tu vois, on s'est dit qu'on allait recréer des nouveaux projets, rebosser, remettre un gros coup de collier, etc. sur le boulot. Et quand je suis dans cette phase-là, j'ai tendance vraiment à me mettre en mode, tu sais... en plus mon caractère c'est droite au but, pas de filtre, bim bam boum, vas-y on y va on avance et en fait ce qui est con c'est que grâce au fait d'avoir interviewé des gens de faire des mastermind immersifs puis avec l'âge, puis avec les lectures les persos, je suis devenu quelqu'un qui sait écouter, qui sait quand même prendre des formes mais ça j'y arrive en fait quand vraiment je suis dans la conscience de ce faire là dans ce rôle là quand j'interview des gens sur mon podcast quand je suis dans le mastermind immersif, je tiens l'espace etc Mais bizarrement quand je suis en mode taf, je suis en mode bim bam boum, y'a pas de détails, on l'envoie. Et je me suis dit, mes réflexions, des fois où la façon de dire les choses, l'autre peut se sentir un peu attaqué, où il se prend un ordre, où il se prend genre il faudrait faire comme ça, etc. C'est peut-être un peu direct. Et j'ai senti que, en fait, Camille, il y a des trucs que je lui dis, j'ai la... Elle doit se sentir un peu genre « c'est rude, tu vois » . Et donc, inconsciemment, elle doit souffrir de ça, de dire « mais attends, mais c'est pas assez bien, mais attends, tu pourrais » . Et en fait, je me dis « mais si elle souffre, elle peut pas trouver de solution » . Chose que je suis en train de lui demander. Donc en fait, je suis en train de lui demander d'une façon quelque chose où elle n'a aucune capacité à pouvoir trouver de solution, parce que c'est moi, dans la façon dont je lui dis, qui la mets dans un état cérébral où le cerveau est incapable de trouver de solution. Parce que c'est moi qui la mets en mode survie, et du coup, en fait, je lui demande un truc, qu'elle sera incapable de faire. Et là, je me suis dit « Waouh ! Cette phrase, elle m'a vraiment percuté. » Je me suis dit « Putain, il faudrait peut-être qu'à un moment donné, je m'améliore aussi dans le taf et que efficacité et rapidité ne riment pas avec sans filtre, vite, sec. » Les gens, dans la vie, ils n'aiment pas qu'on leur vende un truc. Ils aiment acheter. Et c'est pareil pour une idée. C'est pareil pour un objectif. C'est pareil pour des envies. Non, ils veulent vouloir acheter ça, avoir envie de le faire, et non pas qu'on les sente obligés ou forcés de le faire. Et je me suis dit, peut-être communication non violente, peut-être reprendre les piliers d'influence et manipulation de ce fameux livre où il y a toute la psychologie humaine qui permet de proposer des idées afin qu'elles soient acceptées de façon naturelle et saine, sans écraser l'autre ou sans l'imposer à l'autre, etc. Je te recommande de Cialdini, le fameux livre « Influence et manipulation » , qui est un très beau livre scientifiquement prouvé et baqué avec plein d'études, qui est super intéressant, d'ailleurs pour aussi pouvoir se protéger de la manipulation. Mais je me suis dit « Waouh ! » J'ai vraiment tendance, quand je passe en mode « il faut abattre des trucs, il faut aller vite, etc. » , à avoir un ton qui est contre-productif, puisque au lieu de le dire d'une façon « Waouh, ça va être tout de suite adopté, on va aller, j'ai créé de l'entrain » , En fait, je crée de la résistance, je crée un blocage et je crée de la survie. Et donc, j'empêche, là ça peut être mince, mais ça peut être n'importe qui d'autre, potentiellement mon équipe, d'avancer sereinement sur ce truc-là. Parce qu'ils sont déjà en mode « Oh, c'est dur, c'est chiant, je me protège de ce truc-là, ça veut dire quoi ? Attends, je me remets en question. » Et en fait, s'ils sont là en train de se défendre ou se remettre en question au truc, ils ne sont pas en train de s'axer sur la solution. Donc ouais, et ça je pense que c'est valable pour plein de choses. donc demande-toi en fait si tu souffres sur un sujet, si tu fais souffrir quelqu'un, à travers des mots, à travers des situations, des comportements. Si c'est ce que tu veux, déjà tu es peut-être un gros bâtard ou une petite connasse. Par contre, si ce que tu veux à la base, c'est quand même que la personne avance, trouve des solutions, demande-toi si la façon dont tu lui dis, tu la fais souffrir, ou tu la mets dans des dispositions où elle va être capable d'avoir cette créativité, cette envie et cette motivation. Parce que moi, je pense que sur le boulot, il faut que je fasse des efforts. Et maintenant, pour finir ce nouveau journal de bord, le petit fun fact, écoute, je suis dans ma petite maison en bois, là où j'ai passé la semaine. Et il faut savoir que dans chaque maison, limite appartement en Lettonie, les mecs, ils foutent un sauna. Ils sont fans de sauna. Mais tu sais, ils kiffent. J'ai vu dans un studio, les mecs, ils arrivent à mettre un micro sauna. Donc autant te dire que dans la grande maison en bois, tu sais, dans la forêt, les mecs, ils ne sont pas privés de mettre un sauna, mais bien fat, tu vois. Sauf que c'est un vrai sauna traditionnel. Ce n'est pas le sauna où tu appuies, tu as la résistance électrique, tu balances du truc. Non, là, en fait, c'est un truc au feu de bois. Le truc, il est énorme. C'est un bûcher, le truc. Et le mec me dit du Airbnb, parce que je suis sur Airbnb. Mais en fait, tu me dis si tu veux faire un sauna. Je demande à Anita, qui est la dame qui appartient à la maison, qui est en fait la mère du mec qui loue. Elle peut te le préparer, en fait. Donc, la maison est juste à côté, un peu plus loin. C'est vraiment les gars, ils vivent au milieu de la forêt. Je dis bah ouais en vrai cool tu vois moi je kiffe les Ausha Puis attends ça c'est j'ai besoin de me détendre là vu que je me suis aperçu que j'étais quand même en train de travailler au lieu de me détendre Donc je vais me détendre bien sûr fais moi un sona Je donne l'heure et truc et il y a Anita qui vient Alors Anita faut savoir c'est une femme de je sais pas 70, 75 ans mais attention C'est Anita, je dirais quand tu la vois tu dis C'est pas une mamie, c'est une vieille femme, c'est une dame, c'est une très belle femme qui est âgée. Des yeux bleus de ouf, une petite coupe au carré, avec les cheveux blancs, un grand sourire, un très beau visage. Tu vois, tu te dis, Anita, tu vois, genre, belle femme, tu vois, ok, cool. Donc elle arrive avec son petit tablier, parce que quand même, c'est une meuf de la forêt, tac. Elle arrive, elle met les petites bûches, tac, tic, tac. Elle fait brûler le bordel. Elle dit, attends, vas-y, bon, bah, tu reviens, ça met deux heures. Je dis, ouais, d'accord, ok, faut... Donc je repars faire deux trois petits trucs, on revient deux heures après et elle me dit, bon elle essaie de m'expliquer parce qu'elle ne parle absolument pas un mot d'anglais Anita, c'est une lettonne, je pense qu'elle parle russe, parce que les lettons parlent plutôt russe, heureusement j'avais mon Google Translate, en mode comme quand j'étais en Irak ou en Chine, franchement ça dépanne, donc j'ai capté deux trois trucs, même si traduction letton, letton français, ça ne doit pas être utilisé souvent, je trouve que, je ne sais pas, c'est pas optimum, mais... elle me file un espèce de petit drap pour me mettre, donc je le mets. Je pensais qu'il voulait pas que je dégueulasse le sauna. Elle me regarde et me fait un petit clin d'oeil genre « Bah ouais mais elle me tire sur mon maillot de bain ! » Il me dit « Faut l'enlever ça, dis donc ! » Parce que j'étais là, moi j'étais en maillot de bain dans le truc. Je dis « Je suis ok, petite coquine Anita, c'est pas grave, on y va. » J'enlève mon maillot de bain et elle me dit « Bon bah en gros, tu vas dans le sauna et après faut prendre un bain, truc. » Je dis « Mais c'est où le bain ? » elle me pointe, elle me pointe les temps et les temps Il fait, allez, 20 mètres sur 15. Tu vois, genre, c'est vraiment le petit étang. Ils ont mis une barque, pour la déconne. Mais sans déconner, je comprends, parce que j'ai vu des poissons, ils devaient faire 1 mètre, 1,50 mètre. Je sais pas comment ils font, ils doivent les... Mais je l'ai vu les nourrir. Donc, tu sais, il y a des gros poiscailles là-dedans, ok ? Des énormes poiscailles. Petit étang et tout, mais bon, c'est là-dedans. La Lettonie en été, ça reste quand même très frais, d'accord ? Il fait genre... Il déferle à peine 20 degrés et tout ça. Donc, j'ai capté que... Après le sauna, c'est là-bas que ça se passe. En mode, l'hiver, on brise la glace, on met dedans, mais l'été, tu vas juste dans l'étang, terminé. Je fais mon petit sauna. Je me mets dedans, je me mets mon chrono, parce qu'il n'y a pas les petits sabliers, t'es quand même un truc à l'ancienne. Je mets mon chrono à l'extérieur, je fais mes 15 minutes, et je balance en plus de l'eau. Moi j'ai fait des témascales, des trucs, des huttes de sudation, mon gars. Je dis, vas-y, gérée, paf, paf. Et évidemment, il fait chaud, t'as de la truc, mais heureusement, elle m'avait dit de bien mettre Les petits chapeaux en laine bouillie, là. Ils ont une espèce de petit chapeau qui ressemble un peu à celui au Kyrgyzstan, d'ailleurs. Pour mettre sur les cheveux, pour pas que ça crame les cheveux. Donc, je suis là. Imagine-moi, petit chapeau pointu en laine. Mon petit, je sais plus, le petit drap autour de la taille, comme ça. Un petit peu nu en dessous. Je suis tout seul dans mon gros sauna. Je suis là, je me détends. C'est bien, ça fait du bien. Je vois les 15 minutes. Franchement, les 15 minutes, au bout de 10, j'étais éclaté. mais je dis, allez... Allez, on se dépasse physiquement, mentalement, t'es comme dans la hutte de sudation, on y va, ouais, vas-y, y'a personne autour de moi, je devais me motiver tout seul, t'inquiète pas, on prend du recul, on respire, boum, je les ai éclatés, je Qu'est-ce que je fais ? Moi j'écoute Anita. Elle était pas là Anita, mais je vais à 20 mètres, je me mets dans le petit... Je suis là, je suis dehors, on est en forêt, mais il y a la maison à côté. J'enlève mon petit pareo, je le mets sur le côté. Donc là j'ai mon petit cul à l'air et je me mets dans l'eau. Elle est fraîche. Donc t'es là, avec mon petit bonnet pointu en laine. Et qui c'est que je vois débarquer ? Anita ! Et là elle arrive avec ses petits yeux machin... Sauf que moi... Je la vois arriver moi, je suis nu comme un ver là dedans mon gars dans le petit étang. Sauf que... Elle a dû être déçue. Déjà parce que l'eau était fraîche. Première chose. De base, elle est fraîche. Mais deuxième chose, je t'avais dit il y avait des poiscailles qui faisaient 1m50 de long. Donc t'imagines bien que quand je me mets tout nu, moi, dans l'étang, tu vois, je vais pas... J'ai une protection. parce que tu sais pas en fait si t'es une femme qui écoute moi j'ai toujours le truc de dire c'est quand même potentiellement un gros verre de terre ça dépend, il faut voir mais bref, il y a un petit truc qui se balade, qui est ultra tentant je me dis, quand t'es un poisson carré, il y a d'un mètre même un petit poisson, tu vois donc, protection immédiate et j'avoue, elle passe, elle rigole, machin je suis sûr qu'elle a ce vieux, t'es un petit peu, moi j'ai fait genre, je me tourne et elle a rien vu du tout rien vu du tout la petite Anita parce qu'il y avait une protection. contre les piranhas qu'il y avait de 1m50 dans cet étang. Et après, je suis ressorti le cul nu, j'ai mis mon petit pareo, et j'ai refait une deuxième session, et je suis retourné dans l'étang, et ça m'a fait un bien fou. et je te dis à la semaine prochaine.

Share

Embed

You may also like