Speaker #0Hello, j'espère que tu vas bien, que tu as passé une belle semaine. Écoute, je viens d'arriver en Ardèche après un trajet de la mort. Je pars de Riga en Lettonie le matin pour arriver au fin fond de l'Ardèche pour venir y passer une semaine. Mais ça, ce sera le prochain journal de bord dans lequel je te dirai pourquoi je suis venu. Je suis venu faire une immersion, mais cette fois je suis participant. J'espère que je t'en tirerai plein de leçons que je pourrai te partager la semaine prochaine. Cette semaine, je voulais te parler des remarques blessantes, celles qu'on te fait. Des remarques aussi de gens qui sont blessés ou en colère vis-à-vis de toi. Comment les gérer ? Comment aussi comprendre d'où ça vient ? Et potentiellement, que ça ne vienne pas gâcher ta journée, te remettre en question ou te casser le moral. Ensuite, je voulais te parler aussi de comment tu peux te payer ta productivité. On dit souvent la productivité, c'est la motivation, c'est des routines. Tu peux te payer ta productivité et devenir productif. Et je te donnerai ma technique pour ça parce que je viens de faire un truc qui a vraiment encore une fois... rappeler ce process qui marche à chaque fois et auquel on pense pas assez souvent. Et je te parlerai ensuite de l'après-victoire, du phénomène post-jeux olympiques. Alors je suis pas athlète olympique, je connais personne directement dans mes amis qui est athlète olympique, mais notre médaille d'or à nous, on la gagne régulièrement. Et je voulais justement parler de ce post-succès, parce qu'on le fait tout le temps dans la promotion de « il faut être champion, il faut gagner » , et c'est super. Mais du coup, on ne nous parle que d'une partie de l'histoire sans nous préparer en plus à la suite qui est souvent très compliquée. Et je voulais te faire part de ce feedback-là par rapport à mon expérience perso. Je voulais te parler ensuite de certaines expériences qui ne sont pas bonnes à vivre. J'en discutais avec mon pote Sam, dont j'ai souvent parlé dans ce journal de bord, qui m'a fait une super réflexion sur ce sujet. Et je te partagerai selon moi, qu'est-ce qui est dans la vie, et ce sont des expériences qui ne sont pas bonnes à vivre et celles qu'il faut vivre. et Je terminerai par deux petites choses. Le premier, c'est déjà partager vraiment une success story sur le cercle des solopreneurs, de Hervé Le Chardon, a.k.a. Le Chardon, sur Instagram et même sur YouTube, qui est vraiment en train de cartonner. Et je voulais te décortiquer son succès aussi pour que tu puisses t'en inspirer. Et évidemment, je terminerai avec un fun fact, mais du coup, cette semaine, ce sera plus un sad fact. Bref, je t'en dis pas plus. J'avais envie de te partager quelque chose aussi qui est lié au matérialisme. aux objets et finalement c'est bien de pas être matérialiste mais il y a quelque chose qui m'a rendu triste par rapport à ça cette semaine bref c'est parti pour ce nouveau journal de bord les remarques qui blessent les gens déçus par toi les gens qui sont en colère contre toi gens qui vont dire des trucs qui tu sais pour vraiment te faire comprendre qu'ils sont pas contents et que tu es potentiellement une grosse merde mais à leurs yeux ben en fonction de qui ça vient ça peut tout remettre en question ça peut faire perdre confiance en soi, on peut se sentir coupable, on peut se dire merde qu'est-ce que j'ai mal fait, qu'est-ce qui est ceci, qu'est-ce qui est cela. Et pourquoi je te partage ça ? Parce que ça fait deux trois fois que ça m'arrive sur les quatre, cinq, six derniers mois, où il y a des personnes qui je dirais ont été je pense blessées et déçues de choses que j'ai pu leur dire parce que je le pensais et je pense que c'était aussi surtout bénéfique pour ces personnes. Mais le problème c'est que il y a des personnes qui sont, quand tu touches pile poil là où ça fait mal, soit elles le prennent et ça leur permet de grandir, d'avoir des réalisations, soit avant, et j'espère qu'en général ça ne reste pas sur cette phase-là, mais cette phase, elles se sont blessées, elles se sont attaquées, elles se sont remises en question, etc. Et du coup, comment ces gens-là réagissent, même si tu es dans la bienveillance, même si tu essaies de bien faire les choses, elles vont te faire comprendre que tu es un gros connard, que... que c'est pas ça, que t'as rien compris, que machin, que ça se fait pas, que pourquoi tu dis ci, pourquoi tu dis ça, mais je suis trop déçu, moi je te pensais que t'étais comme ça, mais en fait je me suis trompé sur toi. Des choses où ces gens-là, ils vont te déverser tout le vacarme mental de leur blessure qui est en train de s'opérer face à ce que tu leur as dit qui, à la base, était potentiellement bénéfique pour eux. Et surtout si t'es dans un rôle, parce que moi c'est quand même mon rôle. On vient me voir quand même parce que là je te parle de gens que j'ai potentiellement accompagnés ou coachés, ou alors des gens avec qui je bossais, donc si j'avais besoin qu'eux s'améliorent sur des choses, il fallait que je leur dise, donc c'est quand même mon rôle. Et que malgré ça, ça arrive, il y a des personnes qui vont se vexer, qui vont tout déverser. Et je voulais vraiment te le partager parce que qu'est-ce qu'il faut faire dans ces cas-là ? Je pense que la première chose c'est de se dire, est-ce que moi en fait, j'ai été dans mon intégrité ? Est-ce que j'ai dit les choses que je voulais vraiment dire ? Est-ce que je les avais vraiment sur le cœur ? Est-ce que c'était quelque chose de sincère et que je pensais ? Ou est-ce que j'ai voulu être méchant ? Ou est-ce que j'en ai trop fait ? Ou est-ce que je voulais prendre l'ascendant sur la personne ? Donc c'est revenir à l'origine de la motivation de tes paroles et de tes actes. Déjà ça c'est important. Pour te dire, peut-être que moi, ces signaux, peu importe la forme sous laquelle ils me sont revenus de la personne, est-ce que moi déjà j'ai fait les choses... de la bonne façon qu'il soit. Donc pas une remise en question, mais une analyse de l'action, de la parole. Si tu te confirmes que les formes étaient là, ou peut-être pas toujours, mais en tout cas le fond était bienveillant et qu'il y avait vraiment ce message positif, etc. Là, tu te reçois tout ça dans le visage. Il y a vraiment une phrase, et c'est fou parce que je l'ai entendue en arrivant dans cette immersion dont je te parlerai la semaine prochaine, qui est « on est responsable de ce que l'on dit » . et ce que l'on fait, on est responsable de ce que l'on ressent soi, on a 100% la responsabilité de ce qu'on ressent, mais on n'a pas la responsabilité de ce que les autres ressentent. Et surtout, dans l'idée, il ne faut pas se sentir responsable. Pourquoi ? Parce que si tu comprends que toi, tu es dans ton intégrité, et que l'autre ne va pas bien et que ce sont blessés, etc., en fait, cette personne, à ce moment-là... Elle a peut-être, ça peut-être moins quelque chose d'en remuer, le couteau dans la plaie de son histoire, de son historique, de son éducation, des traumas qu'elle a vécu, des valeurs, ça vient bafouer tout ça en fait, tellement de choses qu'en fait, elle te renvoie quelque chose, la blessure que ça a touché, qui n'était pas liée directement à toi, ou à ce que t'as dit, ou à ce que t'as fait, c'est juste que ça vient refaire écho ou réamplifier quelque chose qu'elle pensait solutionner, enfouie, ou peut-être dont elle n'avait pas conscience. et quand tu comprends ça en fait c'est de te dire Moi je suis responsable de comment je me sens. Donc comment je me sens, ça c'est important, j'ai le contrôle et ça, il n'y a personne qui peut me l'enlever, c'est important que je fasse attention. C'est-à-dire que si quelqu'un au bureau, ou un freelance, ou un business partner, ou en perso te dit « t'es nul, t'es con, t'es pas assez bon, etc. » Déjà, encore une fois, est-ce que c'est avéré ou pas ? Et deux, c'est que t'as le choix de te dire, pareil, toi tu te mets en colère, tu t'énerves et tout, vous vous énervez, t'es vexé, etc. Ou alors, toi tu arrives à voir si c'est une personne qui par exemple, t'as fait les choses bien et est blessée, alors qu'elle aurait pu la prendre du bon côté, te dire ok, je suis navré, ça te désole que cette personne soit dans cet état-là, ça fait certainement partie du procès, t'espères qu'elle va pouvoir avancer, prendre conscience du vrai message, mais derrière ça, c'est ton devoir et c'est ta responsabilité de toi pas te mettre en colère, d'être plutôt dans de l'empathie, plutôt que genre, vas-y, elle est trop con, elle comprend rien. Vas-y, laisse tomber, j'ai essayé de perdre de temps, de toute façon j'ai bien fait de lui dire ça, etc. Non, de ne pas être dans la condescendance, de ne pas être dans la colère, et d'être vraiment dans ce côté genre, ok, j'ai dit ce que j'avais à dire, j'espère qu'elle fera son chemin, et voilà. Donc, quand, encore une fois, tu as une confrontation avec de la verbalité, des mots qui vont te blesser, qui vont te bousculer, qui vont te remettre en question qui t'es, comment t'es, etc. Vraiment, pose-toi toujours cette question, c'est est-ce que l'intention était bonne et la forme était bonne dans ce que j'ai voulu dire ou faire et derrière Comment moi, je suis responsable de mon émotion que je ressens par rapport à ça ? Pas de ce qu'elle ressent et que du coup, je dois ressentir. Non, c'est juste moi. Est-ce que moi, je suis bien ? Est-ce que j'ai pris le recul ? Est-ce que moi, j'ai la bonne émotion par rapport à ça ? Parce que je me suis aperçu que quand justement ces personnes étaient... Parce qu'on m'a dit carrément, je suis déçu, je ne pensais pas que tu étais comme ça, mais en fait, ça ne se fait pas, ou des trucs genre... Vraiment, et je me dis, elle n'a vraiment pas compris du tout le retour que j'ai essayé de faire. et c'est ok J'étais content de voir que je me dis « Ok, ça fait longtemps en fait que les mots blessants des gens blessés ne me blessent plus. » Je le répète, ça fait longtemps que les mots blessants des gens blessés ne me blessent plus. Et c'est un bon signe de savoir comment tu es dans tes pompes en fait. Parce qu'il n'y a pas encore si longtemps que ça, je pense que ça ne fait pas le même effet. Et évidemment, là c'était dans le pro, dans le perso c'est encore un autre niveau. Mais vraiment, garde cet outil-là d'analyse dans ces moments-là parce que... Il n'y a rien de pire que quand quelqu'un vient remettre en question qui tu es, ou tu sais qu'il te montre la déception qu'il a vis-à-vis de toi, etc. Et c'est marrant parce que j'en parlais avec un ami, surtout dans le statut que potentiellement je peux avoir dans l'esprit des gens, où les gens, je peux les inspirer, je peux être comme un mentor, etc. J'ai remarqué vraiment quelque chose, c'est que moi, si je fais ce métier, c'est pour inspirer, oui, mais c'est pour aider. C'est pour créer du changement, pour aider les gens à évoluer et avancer. Et j'aperçois qu'il y a plein de gens en fait, ils veulent que tu sois ce qu'ils ont envie que toi tu sois en fait. Dans le sens où, je répète, ils veulent que toi tu sois... ce qu'eux veulent que toi tu sois et non pas ce que toi tu as décidé d'être. C'est fou parce que je le vois vraiment comme ça, parce qu'à chaque fois qu'il y a des personnes que je peux rencontrer en vrai, et pareil, quand je rencontre des gens en vrai, j'évite de plus en plus que j'essaie de garder du temps pour moi et de l'espace, sinon je fais des cafés tous les jours et je n'ai pas de life. En fait, ce qu'ils veulent, c'est rencontrer quelqu'un cool qui les a inspirés à travers les réseaux, avec qui ils ont pu rester finalement dans quelque chose de très superficiel, parce que c'est juste un... aperçu, c'est juste des choses qui viennent piocher mais à partir du moment où je suis avec eux et que je consacre mon temps ça veut dire que je les estime ça veut dire que je les estime assez pour me dire aussi tiens, je vois des patterns qui ne vont pas j'ai envie de les aider vu que je suis quand même dans ce rôle où ils m'ont rencontré comme personne entre guillemets inspirante, qui peut les aider, qui peut les faire avancer donc bêtement des fois maintenant j'essaie de faire beaucoup plus attention où je vais garder ce rôle de je vais t'envoyer un conseil qui je vois va clairement débloquer plein de trucs, en fait les gens ça les blesse Parce que tu les bouscules trop, parce qu'ils étaient contents de t'écouter, mais maintenant que tu viens leur dire ce qui ne va pas, et que tu mets le nez dans leur caca, ils ne sont pas bien. Ils te disent que tu es blessant, que tu es méchant, que tu machins. Et je me suis vraiment perçu que les gens se font une image de toi qu'ils aiment garder. Et ils n'aiment pas trop que tu fasses autrement que ce qu'ils aimeraient que toi tu fasses. Et le but dans la vie, c'est justement, surtout, surtout, de se détacher de ça. Reste qui tu es. Reste fidèle à tes valeurs, de bien agir par rapport à ces valeurs. Et derrière, t'es responsable de ce que tu ressens dans la vie, mais t'es pas responsable de ce que les autres ressentent. Et surtout, t'es responsable de comment tu réagis face à des gens qui ne savent pas bien potentiellement réagir ou font face à des gros challenges émotionnels. Et ça, je voulais te le rappeler parce que, waouh, j'ai vu la différence entre ce que, avant, des remarques pouvaient me faire où je me remettais en question, j'ai putain un truc, mais merde. Et du coup, j'ai vraiment en plus ce syndrome de... tout le temps en train de surdélivrer, donc forcément, je veux que les gens soient contents de ce que je fais. Maintenant, je comprends. Je dis, ah tiens, j'ai envoyé un truc, la personne n'était pas prête. J'espère qu'elle le comprendra un jour. Donc si un jour, et prochainement, je ne te le souhaite pas, tu te retrouves dans une espèce d'orage émotionnel ou de remarques ou de reproches, essaie de penser à cette strat et j'espère que tu t'en sortiras indemne. La productivité. Comment se payer sa productivité ? Ça serait génial, en fait, tu te dis... J'appuie sur un bouton, je mets de l'oseille dedans et je deviens productif. Je pense que tout le monde rêverait de ça. C'est possible. Parce que la productivité, c'est quand même le truc qui est un peu parfois aléatoire et qu'on est toujours en train de se dire, je vais mettre des routines en place, je vais bien manger, j'ai du sommeil, j'ai de la motivation, j'ai des trucs. Et putain, des fois j'enchaîne et des fois j'enchaîne pas. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ? Je doute, je machin. Bref, on sait à quel point la productivité, c'est dur d'être régulier. Et surtout derrière, à quel point la procrastination peut s'installer dans notre esprit et nous créer de la paralysie dans l'action. Parce que des fois, justement, on va trop cogiter. Il y a aussi de ça. Et comment j'ai fait pour me payer ma productivité ? Je l'ai revu récemment sur deux exemples. Et je me dis, à chaque fois, c'est pareil. Donc, en fait, je peux me payer ma productivité. C'est prendre des prestats sur des trucs que tu as envie de faire, mais que tu sais... pas forcément bien faire. Et là, tu vas dire, oui, tu paies ta productivité, tu délègues. Non, non, non, t'as pas compris, en fait. Je te parle de ta propre productivité, pas la productivité des gens qu'il faut faire. Ce qui s'est passé, déjà, c'était il y a... J'ai deux exemples récents, mais j'en ai eu un vraiment où je me suis dit « Waouh, c'est abusé » . C'était il y a un an, quand justement, avant de créer le Cercle des Solopreneurs et le Collectif, et vraiment ces accompagnements en mode communauté. J'avais fait une pause, j'avais arrêté avec mon associé, je m'étais dit bon, quel business je relance qui n'est pas le même qu'avant, je refais ce que je faisais, différent. Non mais vraiment, tu vois cette approche différente de comprendre mon client idéal, ce que je dois faire, etc. Et je savais qu'à la base de créer une offre et du marketing, c'est comprendre parfaitement qui est ton client idéal et quels sont ses besoins et quels sont ses problèmes. Parce qu'à partir de là, tu peux créer une solution à leurs problèmes qui s'appelle une offre, un service, un produit, etc. Et déjà quand j'avais toute mon équipe, il fallait faire ce qu'on appelle des appels découvertes, donc des calls que tu prends où tu donnes de la valeur à des gens de ta communauté et puis du coup en échange ça te permet de récolter de la donnée, de la data pour pouvoir créer ton offre. Et clairement c'était le truc, ça me saoulait. Donc je le déléguais à mon équipe, je le déléguais à mon associé, etc. Quand là j'avais plus d'associés et que je me posais ma question, j'avais pris un prestat qui allait m'aider à créer ma nouvelle offre. Et il m'a dit quoi ? Il m'a dit « Bon bah Alex, en vrai... » il faudrait faire des appels découvertes, au moins il faudrait en faire une bonne vingtaine, une petite trentaine. Et là, je dis, ok, pas de problème. Et là, la semaine d'après, je boucle 27 calls. 27 calls d'appels découvertes, cadeaux comme ça que j'ai enchaîné en une seule semaine. Et je me suis dit, waouh, c'est fou comme... Quand, et je vais te donner deux autres exemples qui me sont arrivés là, mais quand tu payes quelqu'un, en fait, limite, déjà, il y a toujours un truc de se dire, putain, j'espère que je vais être content. Donc, tes limites, en plus, il y a de l'ego qui vient de se dire, je vais lui montrer que potentiellement, je suis exigeant, que machin. Donc, quand tu te mets en mode exigence, quand tu te mets en mode, bon j'ai payé quelqu'un du coup faut que je fasse bah en fait tu redeviens en mode tu te remets ton système en action, en mode je dois prouver. Le problème souvent de la productivité, c'est qu'on veut trop bien faire, mais on n'a pas besoin de t'en prouver. On est face à soi-même, on n'est pas très productif, etc. Le dernier exemple en date, deux choses. On va se refaire accompagner avec Camille pour améliorer, optimiser l'offre du Cercle des Solos Provence, parce qu'on veut encore aller plus loin dans l'accompagnement pour vraiment aider. les personnes, les membres du cercle et pouvoir vraiment affiner tout ça et du coup on est en train de prendre une prestat et là direct le fait de vraiment se remettre et de l'argent et de l'implication et qu'il y ait des gens qui attendent après toi vraiment et des gens qui attendent que tu as payé donc ça veut dire que s'ils attendent et que tu fais rien bah en fait tu payes pour rien etc et t'as toujours un truc de se dire quand tu prends un prestat aussi tu veux pas avoir l'air con sur ton propre business tu vois il y a un espèce de truc où l'ego là il est positif Donc, j'ai l'air et je me suis remis en fait à reprendre toutes les offres, à les classer pour pouvoir lui faire des briefs, à réfléchir, à aller voir dans les outils, à remettre du propre dans mon ocean. Des fois, c'était un peu le bordel. Ça fait des mois que je dis vraiment que je passe du propre dans mon ocean. Et là, tout à coup, je fais ça en 3-4 heures. Autre truc, je voulais vraiment prendre une assistante virtuelle, surtout que là, je suis en faible pour le coup activité. Je voulais intégrer et unborder une assistante virtuelle au moment où l'activité est faible comme ça. On crée la relation, les process et quand l'activité remonte en puissance, ok super, tout est fluide. Et je fais des entretiens, etc. Et je lui montre que vraiment là en ce moment, aux différents entretiens que j'ai eu, je dis que j'ai vraiment quasiment rien, c'est genre deux heures par semaine. Sauf qu'ils me font des forfaits, leurs forfaits habituels, il n'y a pas de test, de truc. Et je me suis dit, bon, en fait c'est trop cher pour le test. Je regarde tous les trucs que je voulais lui faire faire. C'était des trucs qui traînaient depuis 3-4 mois. Des trucs admins, des trucs de merde, des activations de comptes, des paiements de ceci, des résas, des bords, des désactifs, vraiment des nuls. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je me suis dit, vu que je me suis remis dedans et que j'étais prêt à payer pour ça, et en fait, j'ai tout torché en une journée. J'ai tout torché, 4 mois de trucs de procrastination admins en une journée. Parce que j'étais prêt à payer, parce que limite je veux payer, mais il y a un truc qui n'allait pas, je me suis dit boum. Donc en fait, la clé c'est, et je le vois autour de moi aussi avec mes potes, C'est quand tu... payes quelqu'un pour faire quelque chose, tu deviens toi-même plus productif. Et ça, je trouve ça barjot parce que t'as un double effet positif. T'as la personne à qui tu délègues une mission qui est censée normalement bien la faire et à qui ça te récupère du temps. Et en plus, toi, ça te met dans une énergie positive, productive, etc. Et en fait, t'as un double effet productif. T'as et le prestat qui va faire sa tâche et toi qui potentiellement va faire des trucs que tu procrastinais et qui va même retrouver parce que souvent quand t'as de la ... je dirais de la productivité, t'as aussi de la créativité qui vient, t'as envie de dire « Ah putain, je vais tester ça, tiens, on va faire ça » . Et si vraiment toi, tu vois que tu, encore une fois, procrastines, que tu n'arrives pas à avancer sur des projets, prends quelqu'un, paye quelqu'un, vraiment paye quelqu'un pour t'aider à faire quelque chose. Et même si ce prestat, tu ne le payes pas cher et que ce n'est peut-être pas le meilleur, etc., et qu'ils t'apportent pas des trucs si ouf que ça ou ces gros changements, en fait tu vas percevoir que toi... ça va te faire switcher, ça va te faire décapsuler et toi en fait ce sera peut-être toi qui fera 80% d'admission mais tu t'en fous parce que ce que tu voulais c'était arriver à être productif. Tu vois ce que je veux dire c'est de se dire t'as acheté ta productivité même si c'était en passant par quelqu'un, en payant quelqu'un etc et que cette personne n'est pas si productive, on essaie quand même de prendre des prestats au meilleur de la capacité du budget qu'on peut avoir mais tu vois c'est ça qui est important et je m'en suis rendu compte et à chaque fois c'est le même schéma donc j'ai envie de te poser la question quel est le truc que tu procrastines ou tu te sens pas assez productif c'est à dire sur lequel t'avances pas assez vite et du coup quel prestat tu pourrais prendre pour avoir le double effet productif. Maintenant je voudrais te parler de l'après-victoire de la fin du momentum de la remise des médailles et de qu'est-ce qui se passe après pourquoi je te dis ça ? Parce que on est vraiment dans de l'apologie de il faut cartonner, il faut cartonner, il faut se dépasser il faut rêver son plein potentiel, il faut réussir il faut atteindre ses objectifs et je trouve ça en vrai merveilleux parce que ça nous pousse à nous dépasser et à exploiter au maximum ce que, intellectuellement et physiquement, on est capable de faire, et surtout même, ce qu'on pensait même pas être capable de faire quand on essaie de se dépasser. Ça c'est canon. Le problème de vivre dans une culture driveée par le rêve américain, c'est les films hollywoodiens où tout se passe bien et tout est génial, en fait on oublie l'après. Et on pense que, ça je pense que c'est le plus gros scam, la plus grosse arnaque de notre société, c'est de penser que quand t'obtiens quelque chose de positif dans ta vie, cet effet est permanent et cet état est permanent quand tu obtiens le bonheur, la paix intérieure, la richesse, un objet qui te fait kiffer, en fait tout ça en fait ça s'estompe si tu n'en prends pas soin et potentiellement vu que tout est cyclique et qu'il n'y a que des phases ça ne dure qu'un temps et ça peut revenir mais ça ne dure qu'un temps parce que pour créer une grande vague il faut créer un grand creux en fait pour que le coeur il batte il y a un moment en fait tu fais pou pou et le Il a un pic et il redescend pour avoir l'effet de pompe. Et s'il est toujours gonflé à bloc, en fait, il ne peut pas insuffler du sang au reste du corps. Il faut qu'il se rétracte, il faut qu'il se vide pour pouvoir se regonfler, en fait, et créer ce moment de pulsion, de cycle, de cycle de rythme cardiaque. Et on a tendance à oublier qu'après chaque grand succès, il y a un grand vide. Et c'est quelque chose que je voulais parler parce que... comme tout, si on s'y prépare, on peut, on va dire, avoir un atterrissage en douceur, accueillir cette période de blanc, de creux, de renouveau, de reset, de la façon la meilleure qui soit en fait. Le problème, c'est que je vois autour de moi, et je vois même moi dans ma propre expérience, quand tu es là, tu es à la fin de ton momentum, tu as gagné, etc. Et là, tout à coup, tu es comme un athlète après une énorme compétition. Un mec qui a fait un Ironman ou Kylian Jornet qui a monté l'aller-retour du Mont-Blanc, je peux t'assurer que le lendemain, il n'est pas en train de recourir à un marathon. Comme n'importe quel joueur qui vient de faire des grosses compétitions, il se repose. Il prend soin de lui. Il a la chute d'hormones, d'adrénaline, des muscles qu'ils ont besoin, le cerveau, il a besoin de repos. Et en fait, on oublie ça. Et que quand on est justement sur la fin de ce momentum, d'après un gros lancement, d'avoir closé plein de clients, d'avoir eu un rush si on a une activité un peu plus saisonnière. On a envie de se dire, maintenant je vais profiter, bon là j'ai bien bossé, en fait le profiter, on a limite envie d'être resté inconsciemment dans cette intensité, dans cette intensité active, émotionnelle. Et qu'est-ce qui se passe ? En fait non, ton corps il dit va te faire foutre, ta tête elle dit mais t'as pas compris en fait. Genre Cristiano Ronaldo ou Messi, ils font des grands matchs, ils se reposent, ils dorment après en fait. Ils jouent pas tous les jours, c'est pour ça qu'ils sont bons. En fait, c'est pareil dans ton activité, surtout quand ton activité, c'est une activité sportive. Et là, je parle plus de l'activité professionnelle. Et je l'ai vécu, c'est que je ne m'attendais pas à ce que derrière un grand succès, il n'y ait pas un autre grand succès. Ah non, il y a aussi une phase de récupération. Cette phase, encore une fois, où j'essaie de vraiment, j'en parle régulièrement sur ce podcast, mais cette phase où j'essaie de créer du vide, créer de l'espace, et sans me sentir trop coupable, parce que je me sens coupable. Parce que j'ai tellement associé aussi la réussite personnelle à la victoire pure, au fait de faire, de créer, d'accomplir, de créer de la valeur, et que du coup, si je ne crée plus rien, que je n'ai plus de valeur, et que je suis juste dans la contemplation, le repos, le reset, le calme, ça veut dire que je ne vaux plus rien, ça veut dire que potentiellement, si je ne vaux plus rien, je suis nul, si je suis nul, c'est des hernésies négatives, il faut vite que je reparte, mais je repars, mais en fait, putain, j'ai envie de repartir, mais je vois que je n'ai plus le jus. Du coup, je me sens coupable parce que je suis là. Et au lieu d'accueillir le truc, je veux repartir. Mais du coup, je me sens coupable. Je me vois que je suis une version amoindrie de moi-même. Wow, cycle vicieux. Et là, en fait, t'as une vision de toi qui, au lieu d'être après une victoire en mode bravo, félicitations, tu vois, genre on est là, on est en train de boire des cocktails au bord de la mer, ou ça peut être dans ton canapé, ou sans alcool aussi. Mais ce que je veux dire, c'est qu'on a tendance à diaboliser, à rendre ça très moche. cette phase et moi le premier je l'ai vécu de façon genre oh non parce que ce que je te dis c'est ça m'est évidemment arrivé et je suis en train de sortir de ce truc là justement parce que je l'embrasse et je pleinement et je suis en train de me dire waouh là j'étais dans des phases une partie de ma vie où j'étais en train de de vouloir avoir, avoir le bon salaire, l'appart, le truc, le machin waouh c'est nul ça me va pas du tout donc j'ai voulu être dans le faire, vraiment faire des choses qui vont me rendre heureux, faire des choses qui vont me on va dire permettre de conquérir, de montrer que j'étais capable que que d'avoir de la fierté de mon père, des gens, de la reconnaissance. Là, je rentre dans une phase, et c'est marrant parce que j'en parlais avec ma pote Léa Vigier, qui mettait des mots sur ces phases-là, et je suis la phase de l'être. Aujourd'hui, j'ai plus envie d'être avant tout, parce que le problème de la phase de faire, c'est que tu veux faire pour pouvoir avoir, pour pouvoir ressentir, pour pouvoir être bien. Je fais pour être heureux, je fais parce que je veux de la reconnaissance, je veux ceci, je veux cela, ou même de l'avoir. Et l'avantage quand tu parles de lettres, Et être dans l'être, c'est avant tout avoir du calme, c'est avant tout être dans la plénitude, avoir ce socle, ce terreau qui va faire pousser des choses. Quand tu es dans l'être, tu es et tu pars de l'amour de faire quelque chose, de l'intention, c'est toi qui émanes. Et le faire vient de là en fait, le faire part de l'émotion. Et non pas tu fais quelque chose pour avoir l'émotion. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tu es maître pleinement et conscient de ce que tu ressens et de ce que tu es encore une fois. et ça ne dépend pas de tes actions, ni de ce que tu as et de ce que tu possèdes. Et c'est un peu ça la quête que moi je recherche. Et du coup, quand je parlais à ma pote Léa Vigier, elle a mis ces mots sur ces phases de avoir, faire et être, parce qu'elle l'avait lu dans un bouquin, elle disait que c'était un peu les phases d'évolution de la vie. Et pourquoi je te dis ça ? Parce que souvent, à force de faire, on a peur de vouloir juste être, être dans le repos, être juste dans la plénitude. Et en fait, on va voir ça comme du vide toxique. merde j'ai peur d'être avec moi-même, j'ai peur de rien faire, j'ai peur que je suis nu, j'ai peur de perdre le momentum, je perds... Et en fait c'est des cycles. Et pour pouvoir refaire de façon encore une fois saine, et encore tout en restant peut-être dans cette phase de faire, on n'est pas toujours obligé de toujours tous évoluer, c'est chacun son truc, mais ce que je veux dire c'est c'est des cycles, c'est des phases. Et que si t'es ok en fait de dire que plus tu montes, plus vraiment va falloir redescendre, et tu le vois chez les acteurs. Tu le vois chez les athlètes. Mais ça, on t'en parle pas parce qu'on le cache, parce que c'est tellement un beau conte de fées qui est gâché par ce truc-là. Mais en fait, on ne parle pas de la vraie vie, des vrais cycles de vie, des vrais cycles émotionnels. Et quand t'es préparé, du coup, tu le diabolises pas. T'accueilles l'émotion, tu la vis. Et plus tu la vis vite et plus tu l'accueilles sans la diaboliser, plus ça passe. Et plus tu peux rebondir, en fait. Et puis tu peux recréer un autre momentum, une autre vague. Et moi, c'est vraiment ça dont je suis en train de prendre conscience, c'est vraiment waouh ! J'ai envie de retrouver un grand momentum professionnel que j'ai déjà connu plusieurs fois. J'ai déjà connu finalement quand j'étais employé, je passe de service client au SMIC à 5 ans en directeur de clientèle en régie pull à gagner 5-6 000 balles par mois. Momentum, tu vois, cool. Puis après, il y a eu cette phase finalement de... Je l'ai vu ça en fait, je ne m'en rendais pas compte à ce moment-là. Mais pendant 2 ans, 2 ans et demi, avant de devenir influenceur de voyage, j'étais là en mode... Vu que j'avais accueilli... Et à ce moment-là, je l'accueillais bien, cette phase de déconstruction, reconstruction, de « on repart manger son caca » , mais en fait, je le voyais tellement comme un jeu qu'à ce moment-là, je voyais pas que c'était... Et j'étais beaucoup dans le fer, donc j'étais tout le temps en train de faire des trucs, donc je m'occupais de l'esprit, et je le voyais comme un jeu, mais boum ! J'ai pas vu cette phase de l'après-victoire comme quelque chose de mal, de retomber en bas, de tout devoir reconstruire. Ensuite, après l'influence voyage, là, j'ai pas accepté. Là, j'ai pas voulu prendre de pause. Là, ça a été ma grosse erreur, un des seuls regrets de ma vie, vraiment pas avoir pris de pause entre mes phases d'influenceur voyage et d'entrepreneur. Parce que j'avais été tellement associé à qui je suis, je suis Alex Vizéo, un des top influenceurs voyage en France, qui réussit, qui inspire, qui truque et machin, que les gens kiffent. Je me dis mais si je ne suis plus ça d'un coup et que je ne suis pas autre chose, les gens ne vont pas m'aimer. En fait, je n'ai plus de valeur, je suis nul. Et du coup, j'ai rempli les directs. Et là où je suis dans une phase d'entrepreneuriat où je suis content, j'ai réussi à... On a fait des beaux chiffres avec mon business, mais j'ai voulu prendre une pause. Ça veut dire que là, en fait, j'ai enfin accueilli, je pense, la période d'après-victoire d'Influence Voyage et d'après aussi business en ligne. Là, il y a un après. On a eu des super gros chiffres, on a eu des super belles victoires. Accepte que là, il y a un petit creux de réflexion, de vide, de contemplation. Et surtout... Plus t'avances dans l'âge, moins t'as d'énergie et moins t'as de temps. Moins t'as de temps devant toi, moins t'as de temps capable de travailler et moins t'as d'énergie où tu peux l'insuffler. C'est physiologique. C'est comme quand t'as 20 piges, tu peux sortir en soirée jusqu'à 2h du mat, le lendemain matin à 8h, tu peux aller faire du sport, un footing, du foot, de ce que tu veux. Tu vas pas te blesser, tu vas pas avoir de crampes. fais-le à partir de 30 piges et même à 40 tu vas voir c'est plus pareil c'est pareil en fait avec le boulot Si tu ne respectes pas ces cycles-là, qu'est-ce qui se passe ? Problème de santé, tu vas à l'hosto, tu déclenches des symptômes internes, vertige, crise d'angoisse et d'autres troubles, évidemment, dépression, burn-out. Et ça vient de là, en fait. C'est quand tu ne respectes pas l'histoire entière de ta victoire. Parce que l'histoire entière d'une victoire, il faut aller la chercher. C'est beau, mais il faut se dire que juste après, il y a cette phase d'atterrissage. Il y a cette phase de « ok, c'est cool » , de vide. peut-être d'avoir des émotions de tristesse et c'est ok, ça fait partie du truc tu vois, et ça on nous en parle pas et ça, surtout quand on n'est pas préparé, on se le prend encore, x10 parce que c'est comme si tu tombes d'un étage, de 18 étages mais on t'a pas dit en fait que t'allais tomber donc t'as pas pris de parachute, ça fait mal donc quand tu le sais t'es préparé, ça veut pas dire que tu te fouleras pas une petite cheville en parachute si t'es pas trop habitué, t'en as pas trop vécu tac à l'atterrissage mais Mais c'est pas pareil, déjà tu l'accueilles. Et je voulais vraiment te parler de ça parce que je suis vraiment dans cette phase, et cette fois du côté un peu plus positif, enfin, où j'accepte enfin cette phase. Et elle est belle, elle est déroutante, parce que tu évolues aussi ta perception sur toi. T'es ok en fait d'aller chercher des grands trucs, parce que derrière tu sais que même ça se passe pas bien, ou que, je sais pas, t'as un effet sur ton... C'est ok en fait, la vie c'est des cycles. Et que du coup tu t'en veux moins aussi quand... Des fois t'es triste, t'en as marre, t'es en colère, ou t'as du vide, ou merde t'as des... Mais en fait juste ok, on le vit, on le nettoie, et on repart, et on laisse du vide pour avoir les bonnes idées, et on repart sur un prochain objectif qui va faire du sens. Peut-être plus fou, peut-être moins fou, c'est pas assez ok. Donc ouais, j'ai envie de te poser la question, dans quelle phase de vie tu es, et surtout dans quel moment de ton histoire de ta victoire tu es, et est-ce que tu l'acceptes ? Maintenant je voulais te partager une phrase que m'a dite mon pote Sam qui m'a marqué comme souvent quand je discute avec mon pote Sam. Il m'a dit tu sais il y a des expériences qui sont faites pour être vécues dans la vie et d'autres expériences qui sont faites pour être vécues dans la tête et j'ai beaucoup aimé parce qu'on discutait de sujets divers et variés et en fait on se rend compte et il mettait le doigt sur le fait que oui il y a des expériences qui qui vont te nourrir, qui vont te challenger, qui vont te dépasser, qui vont te mettre dans le mal physiquement, mentalement, mais tu ressortiras grandi et c'est parce que justement, t'en as autant chier que ça va être génial. Et que t'en ressortiras grandi, plus de connaissances, plus de trophées, plus d'argent, plus que tu veux. Et il y en a d'autres en fait, qui souvent te tentent, et tu sais pas pourquoi ça te tente, t'as envie d'y aller, mais quand tu fais le pour et le contre, tu te dis, mieux vaut vivre cette expérience dans la tête. et lui ça fait plus de 10 ans qu'il est avec sa femme et il prenait justement l'exemple je vois beaucoup de potes qui sont là qui se torturent, qui flirtent avec des filles etc machin et ça c'est le piège de l'homme on va dire de la sollicitation et des trucs pour m'illustrer de la façon la plus bête et méchante parce qu'on parlait surtout ça pour le business à la base il me disait regarde si il y a une fille, ça peut m'arriver, même moi je suis humain qui peut me taper à l'oeil en fait ouais je vais vivre cette expérience avec elle mais juste dans ma tête puis après pouf ça passe C'est fini en fait, ça ne m'intéresse plus. Parce qu'à quoi ça me servirait ? Ça détruirait tout en fait. Et il y a des expériences qui vaut mieux vivre dans la tête, parce que si tu les vis dans la vie, ça détruit toutes les autres en fait. Et ça, c'est intéressant aussi dans le business. Parce que tu vas vouloir vivre des expériences et des projets dans le business qui vont encore une fois t'apporter. Qui vont vouloir, qui vont t'apporter financièrement, qui vont t'obliger à grandir, à te challenger, etc. Mais il y a d'autres projets business que t'aimerais vivre. Tu sais, tu te dis, putain, ça serait stylé si on faisait ce truc-là, si on s'associait avec lui, si machin, si on tentait. Soit c'est des shortcuts, soit c'est des gars assez stylés, ou c'est... Ah ! Tu sais, ça t'appelle. Mais au final, tu sens qu'en fait, il y a... Soit ça te dévie trop de ton vrai but, et que c'est juste des petits projets annexes qui ont l'air sympas sur le papier, mais ça va te défocus, ça va te retarder sur les vraies choses qui importent, ou alors c'est des shortcuts que tu veux prendre pour faire plus d'argent, et que tu sais au fond. que ça va taper dans des valeurs qui ne sont pas forcément saines, qui ne sont pas forcément bonnes, ou qui mettent qu'il y a une trop grosse prise de risque qui peut faire effondrer tout ce que tu as construit jusque-là. Et il dit, mais tu n'empêches pas de les vivre, vis-les dans ta tête. Et l'imagination, justement, elle peut être très nourrissante. Et ils ont fait des études comme quoi, quand l'esprit vit quelque chose, en fait, tout le corps a la sensation de le vivre. Ils avaient fait une étude où ils avaient dit à des personnes, je crois que c'était une étude, je ne sais plus quelle étude américaine, qui avait fait une étude justement où ils avaient dit à 50 personnes, pendant trois mois vous allez faire tel exercice physique, etc., musculation. Et un autre groupe de 50 personnes qui ne faisait pas l'exercice physique, qui les pensait. Ils s'imaginaient que de la visualisation. Les résultats, ils ont été ouf. C'est-à-dire que les personnes qui étaient à fond dans la visualisation et sans avoir fait aucun exercice, ont pris autant, voire plus de muscles que ceux qui faisaient à leur façon. Donc potentiellement, tu écoutes des podcasts, tu fais autre chose, tu es sur ton téléphone, leur séance de musculation, pour montrer le pouvoir de l'esprit. Et d'un côté, c'est un côté positif, parce que quand tu dis, putain, je ne ferai jamais ce truc-là, vis-le, vis-le dans ta tête. mais les trucs Bah, nourris-toi de ton imagination. Et par contre, il y a des choses qu'il faut tout arracher et se donner à fond dans la vie. Et je pense qu'on a tous comme ça des choses, des voyages, des trucs, des projets, des personnes avec qui on aurait voulu faire des trucs, mais bon c'était pas... Bah prends-toi un petit café, pars un peu dans ta tête, vis-le pour de vrai et passe à autre chose. Tu l'auras vécu, mais différemment. Et j'espère que, bah au moins tu y penseras plus et tu seras pas frustré parce que tu l'auras quand même vécu différemment, mais... Tu l'auras vécu. Maintenant, je voudrais te parler de Hervé, a.k.a. Hervé Le Chardon sur Insta et sur YouTube, qui a vraiment une jolie success story en ce moment sur ses réseaux. Il a fait des reels à 400 000, un autre à 100 000. Je suis trop content parce que Hervé, c'est vraiment le mec qui est passionné de whisky et d'Ecosse. Il a vraiment fait un truc niché à la base. une chaîne YouTube sur l'Ecosse et sur le whisky. Et en fait, sur ces contenus-là qu'on pétait, c'est des... J'ai bien aimé parce que c'est là où tu vois l'importance encore une fois de trouver, c'est pour ça que je voulais te le partager, de trouver des concepts qui disruptent vraiment, qui viennent apporter un changement à quelque chose qu'on n'avait jamais vu dans un secteur. Et donc, dans le secteur du whisky, c'est du whisky, c'est de l'alcool, c'est plutôt traditionnel à l'ancienne, etc. Les contenus qui ont... pété pour lui, encore une fois je mettrai le lien dans la description si tu veux aller le voir et voir son compte j'ai fait un gros big up d'ailleurs et bah en fait c'est le concept où il a fait en fait une dégustation il explique la dégustation d'un whisky et en fait il le fait de façon super humoristique tu sais genre ah bah là c'est fumé comme un vieux phoque de Bretagne tu vois genre je sais pas ça a une haleine on dirait de la tourbe ça a une haleine de phoque il a envoyé punchline sur punchline tu vois vraiment tourné en dérision etc mais du coup ben ça fait parler du whisky ça dit quand même le fond du truc c'est juste que au lieu de prendre des termes un petit peu genre oui il y a un retour en bouche qui ma foi est assez voluptueux dans le fumet et dans l'escarmouche qui explose entre les différentes saveurs tu vois non il t'a fait un truc humoristique et du coup ben ça permet d'intéresser même des gens qui ne sont qui ne sont pas à la base sur cette thématique. Moi, tu vois, je bois pas de whisky, c'est pas un alcool que j'apprécie. Et j'étais là en mode... J'écoute déjà, parce que je trouve ça trop stylé, j'ai pas l'habitude de voir ça. Et même, j'ai déjà... Putain, mais je... T'as l'imagine, j'ai envie de regoûter pour voir si celui-là, je l'aime bien, tu vois ? Et c'est vraiment ce truc dont je voulais te partager, c'est... J'ai un autre exemple. Alors lui, je le connais pas, j'aimerais bien, mais je le connais pas. Un mec qui s'appelle Anatoly, qui a bientôt quasiment 9 millions d'abonnés sur YouTube. Et son concept à lui... C'est que c'est un mec qui est pas très grand, qui est pas très volumineux en muscles, et en fait, lui, il est sur la niche, justement, de la musculation, et il va dans des salles, il se fait passer pour un homme de ménage, avec sa petite combinaison d'homme de ménage, et il a une mop, tu sais, la serpillère, qui fait 32 kilos, genre, tac, et à chaque fois qu'il la passe à quelqu'un, le mec, il a l'impression que c'est le mec qui... Et il dit, en fait, il fait, excusez-moi, je peux juste bouger votre truc ? Et il dit, mais tu vas te faire mal, mec, genre, les gars, ils font 4 fois sa taille, ils ont des muscles ils prennent ils prennent Je pense qu'ils doivent se piquer dans tous les sens les gars, à chaque fois c'est des buffles monumentaux. Le mec fait non non mais je le bouge. Et le mec il le lève, il fait des répétitions, il déplace les trucs. Et le mec il dit mais comment t'as fait ? Il fait plus que les mecs eux-mêmes. Et en fait de voir l'ego des mecs qui se foutent de sa gueule à la base, genre les petits hommes de ménage dégage de là mon gars tu vas te faire mal mon petit. Et de voir leur tête genre admirative, genre ils ont l'air cons. J'adore, tu sais quand tu brises l'ego d'un mec comme ça. Je me suis pris au jeu. de regarder qu'un des thématiques dont je m'en bats complètement les couilles, je n'ai aucun intérêt pour la salle et la musculation, d'ailleurs ça se voit sur mon corps, même si j'essaie d'y aller, j'essaie de me forcer de temps en temps, parce que voilà, ça fait du bien le renforcement musculaire, et bien le gars, il a réussi à 1, me faire m'intéresser à une thématique dont je ne m'intéresse pas du tout, pour voir la puissance d'un concept, vraiment de création de contenu, quand ça marche bien, et, écoute bien, j'ai... pris son programme en ligne. En plus, je me suis dit c'est un mec connu, ça a coûté 800 balles, Et je vois 80 balles. Donc ce qu'on appelle un lot ticket, un petit prix d'entrée sur des petits... Le but c'est de faire un mass market, donc toucher un maximum de monde, et de vendre un maximum de produits à un prix où tu ne te poses pas la question. Parce que quand j'ai vu ça, je me suis dit, oh bah cool, le gars est trop fort, je l'aime bien, petit prix, vas-y je lui achète. Vas-y, de toute façon, au pire c'est pas bien, c'est quand même cool, ça me fait plaisir. En fait le truc est très bien. Donc en fait il y a un cercle virtuel de fou, et tout ça c'est grâce à quoi ? Et c'est pour ça qu'à la base, je parle d'Hervé Chardon, qui est dans le cercle des solopreneurs, et C'est pour ça que je dis que je suis dépêche-toi d'en refaire plein d'aides comme ça, parce que tu as réussi à m'intéresser à un thème dont à la base ça ne m'intéresse pas, et me faire consommer ce que normalement je ne consomme pas potentiellement. Et c'est là où tu vois toute la puissance. Donc ce qu'il faut que tu en retires, pour moi, c'est pour ça que je te le partage, c'est de te dire, dans ton industrie, dans ton secteur, quelle est la façon de parler de ton contenu, ou de tes offres, ou de ta thématique, d'une façon où personne dans cette industrie n'a encore parlé. ce concept. Alors tu vas dire ouais mais c'est dur tout a été fait etc. Oui mais en fait va t'inspirer des autres niches, des autres créateurs de contenu et intègre là dans toi ton positionnement en fait qui s'est peut-être pas vu. Et ça, ça c'est ce qui fait toute la diff parce que quand tout le monde fait pareil que tout le monde bah t'as les mêmes résultats que tout le monde. Et quand tu fais un truc qui est osé, que tu prends des risques, tu te décales, tu te dénotes par rapport aux autres, bah là en fait tu prends un risque. Peut-être qu'on peut dire que c'est nul et qu'on te voit, on te dit encore plus que c'est nul parce qu'on te voit, mais tu peux aussi tout cartonner, tirer ton épingle du jeu, et là, boum, tu scales, t'exploses. Et l'avantage sur les réseaux, c'est qu'une fois que t'as trouvé la bonne formule, tu passes de inconnu à super connu, super chiffre d'affaires, plein de ventes, et t'es content en fait. Et surtout, ça fait du bien de faire un contenu où tu dis, putain, il y a un boum, ça pète, tu vois, il y a des efforts qui sont faits, et derrière, j'ai ma récompense. donc ouais, je voulais te partager cette victoire d'Hervé parce que tu te demandes comment peut-être tu peux tester un format. Teste-le, ça coûte rien, ou tu vas aborder ton activité, ton secteur d'une façon qui ne s'est pas encore vue. Et si tu trouves le truc, et surtout si tu arrives à mettre une fibre divertissement, parce que divertissement, ou quand tu es dans le rire, ou quand il y a un petit côté fun, tout le monde aime ça, tout le monde veut rigoler. Et si tu arrives à le faire, surtout sans perdre ta crédibilité, parce qu'il ne faut pas non plus faire des vieux pranks, oui, machin, on est d'accord, mais lui c'est un prank qui est fun en fait Et lui, tu pourrais dire, mais en fait, lui, il veut se positionner comme, tu vois, un programme où tu es le mec le plus fort. Pourquoi il va se positionner comme le petit mec de ménage qui a l'air de rien, qui a l'air teubé ? Vraiment, c'est son personnage. Sauf qu'en fait, derrière, il met tout le monde d'accord, en fait. Et ça fait, tu t'y attaches encore plus. Tu te dis, ah ouais, non, vraiment, le mec, ça marche son programme parce qu'il est trop fort. La preuve. Un, show don't tell. Ça, c'est le premier truc dans le business. Montre, ne dis pas. Tu n'as même pas besoin de dire que son programme, il est efficace. la preuve, le gars il tue tout le monde et en plus il t'arrive à trouver une approche auquel personne n'a pensé, tu fais du pop-corn. Donc pose-toi la question. Et pour terminer ce nouveau journal de bord, c'est un fun fact, mais là, c'est un petit sad fact, c'est une réflexion. En fait, je suis à Riga, et quand je suis arrivé à Riga, là, ça faisait partie d'un fun fact, mon transit de Bali jusqu'à Riga, à la fin, je retrouve ma valise explosée. Donc ça veut dire quoi, explosée ? Ça veut dire que toutes les fermetures éclairs, elles étaient à moitié défoncées. Ça tenait sur trois petits bouts. Je n'ai rien perdu, heureusement. Mais je ne pouvais pas reprendre cette valise. Et je pense que je me suis porté l'œil parce que je l'avais acheté à Medellín. Avant de partir, il y a un an et demi, je me suis dit, putain, j'y retourne là bientôt, à Medellín, cet été. Je vais faire faire le tour du monde. C'est parti, je vais la ramener au Bercail et j'espère qu'elle tiendra jusque-là. Et en plus, elle était en bonne condition. Elle me montrait des signes de faiblesse, mais je me dis, c'est bon. Et là, feu la valise, c'est fini pour elle. et de venir faire ce long trajet dont je te parlerai la semaine prochaine jusqu'en Ardèche. Et je me suis dit, putain, ça, ça a été mon acolyte de voyage et ma maison même de ces derniers mois, cette valise. Et je suis pas matérialiste, la preuve, j'ai vendu tout mon appart en deux jours à un mec, j'ai dit, tiens, tu rachètes tout, prends tous les trucs que j'ai mis du temps et de l'amour dans le fait de les choisir, de les choyer, d'en prendre soin, de les décorer, prends, c'est pas grave. Mais justement, avec cette valise, il était là en mode je l'ai laissé dans le Airbnb. J'ai pas pu la mettre dehors ou à la poubelle, c'était trop... Enfin, tu sais, je pouvais pas, parce que je me dis, à force d'être tellement détaché, on est tellement détaché émotionnellement du matériel, alors qu'avant, bah, des vêtements, des meubles, genre, tu sais, c'est con, la robe de mariée, avant, c'était... ça se passait de génération en génération. Ton vêtement, tu le reprisais, tu sais, tes pantalons, tu sais, y avait pas 50 fringues, y avait... Tu sais, y avait de l'estime pour ce que tu possédais en fait, vu que t'en possédais pas beaucoup des choses. Et... Et en fait, j'ai de l'estime et j'ai de l'amour pour cette valise parce qu'encore une fois, je pense qu'à force de traîner tout le temps avec quelque chose, ça absorbe ton énergie. je suis sûr qu'il y a un truc qu'on peut mesurer il y a mon énergie dans cette valise il y a une partie de mon âme et je me suis dit je l'abandonne comme ça. Imagine, tu as ton chien qui te suit partout, qui t'aide, qui est là, et tu le laisses comme ça sur le bas-côté. Parce qu'il a une patte cassée, tant pis mon gars, il ne peut plus marcher, pouf, c'est fini. Je me suis senti triste de me dire, je trouve ça beau de me détacher du matériel, mais je n'ai pas trouvé encore... Enfin si, j'ai une façon que j'ai en tête, qui est connue de laisser partir des choses, c'est de les mettre dans le feu. Mais je ne veux pas, regarde, allumer un feu en pleine ville. Tu vois, faire brûler du plastoc, je sais pas, je me dis avant de partir c'était peut-être pas une bonne idée au cas où, tu vois. Et d'ailleurs chez moi, chez mes parents, là où j'ai stocké quelques trucs, des vieilles fringues des fois, des cartons, j'ai tout un carton d'affaires que ça fait littéralement dix ans que je dois prendre le temps d'aller faire un feu et de les brûler, tu vois. Pour pas les mettre à la poubelle, parce que ça a été des chemises, des vêtements que j'ai portés dans des moments essentiels de ma vie qui ont été des points marquants, émotionnellement chargés, qui m'ont transformé. Je l'avais quoi. J'ai pas envie de le mettre dans une vieille poubelle comme ça. Et je sais que mes parents, il y a un truc qui m'avait choqué. Ce qu'ils avaient fait quand j'étais gamin, c'est que j'avais un chat. Et quand mon chat, il est mort quand j'avais 13-14 ans, mon père, je crois, il m'a dit qu'ils l'ont mis à la poubelle. Dans un sac, ils l'ont mis dans la poubelle. Et je me suis dit, waouh, la violence en fait. Genre, tu sais, t'es gamin, tu sais pas trop quoi dire face à la mort. t'es triste, ton daron il est là, vas-y ça va être comme ça, bon bah tu veux pas le dire. Viens, on va dans la forêt, on l'enterre, tu vois. On fait un vrai truc. Non, en plus, t'es une génération, mon gars, y'a pas de... Oui, non, c'est comme ça, bon, bah tant pis, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse, c'est la vie. Et là, j'étais là... Si toi, d'ailleurs, t'as quelque chose en tête, un process, une façon de faire pour... Pas abandonner, mais laisser derrière soi un objet qu'on va... pu avoir, un vêtement ou quelque chose, je suis preneur parce que je me suis Je me sentis triste et sur ma faim, j'avais l'impression d'abandonner un objet qui m'a jamais lâché et qui, la seule fois qu'il me lâche, je suis obligé de le remplacer et je l'abandonne là sur le côté sans lui rendre. Alors quand je suis parti, je suis littéralement resté 5 minutes à regarder cette valise en me remémorant des souvenirs où je l'avais emmené, des trucs comme ça, mais je sais pas. C'était un sad fact parce qu'on est soit trop dans le matérialiste à vouloir accumuler des choses, mais pourtant on les accumule, je trouve, sans leur donner la valeur. Et pour moi, la valeur, c'est le... temps et de l'estime et des actes qui méritent vraiment pour montrer l'amour qu'on a pour ces objets-là et surtout l'estime. Encore une fois, ce truc-là, elle m'a porté, c'était ma maison. Je me suis retrouvé con et ça m'a fait de la peine et j'aimerais arriver à faire autrement pour les autres affaires que je continuerais de laisser derrière moi parce que c'est mon principe, je n'aime pas avoir beaucoup d'objets sur moi ou dans ma vie. Mais du coup, il faut que je trouve un process que là, ça ne va pas. Donc, n'hésite pas à me le partager. A la semaine prochaine.