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SATORI

DE RETOUR après 1 an d'arrêt !

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57min |16/12/2024
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Transcription

  • Speaker #0

    Ouh ! Eh ben, ça fait un an, un an que j'ai pas sorti de podcast, presque jour pour jour. En fait, j'ai décidé de reprendre le 12-12, quand j'ai regardé par hasard, vraiment, c'était là où ça m'a mis un électrochoc. Je regarde mon hébergeur de podcast et je me dis, ça fait combien de temps que j'ai pas posté ? Et je m'aperçois que c'était le 12 décembre et on était le 12 décembre. Et je l'ai partagé en story, je me suis dit, ben, ça me titille un peu, évidemment, de vouloir reprendre, c'est aussi pour ça que je regardais la date. Et après un petit sondage en story pour savoir si ça pouvait intéresser les gens que je reprenne ce podcast avec un joli 90% qui m'a fait très chaud au coeur, je me suis dit que j'allais reprendre les journaux de bord sur ce podcast qui ne s'appelle plus Les Entrepotters mais qui s'appelle Satori. Et pourquoi Satori ? Parce que je trouve que ça correspond bien à tout ce qui m'est un peu arrivé cette année et au chemin de vie que je suis en train de prendre. Et déjà je vais te donner la signification parce que c'est... un mot qui existe, c'est un mot japonais, et c'est un moment de déclic ou de prise de conscience, comme si tout devenait clair d'un coup. Dans le bouddhisme zen, il symbolise une révélation profonde sur soi-même et le monde, un peu comme une lumière qui s'allume dans l'obscurité. Et là, tu t'imagines, genre, Alex a eu la lumière qui s'allumait dans son cerveau. Genre, waouh, enfin, c'est bon. Il y a de la lumière à tous les étages, allô ? Alors, sans être perché, parce que tu sais très bien que... Ce qui m'intéresse dans la vie, c'est explorer, que ce soit le monde, les cultures, moi-même, et un peu tous les trucs qui m'intriguent, je garde toujours un pied sur terre. Et même si ce mot qui peut faire très spirituel, parce que je trouve que c'est très important pour l'épanouissement, t'inquiète pas, on va rester quand même très terre à terre, ça reste moi. Et il m'est arrivé plein de choses cette année, et je ne vais pas faire un bilan dans ce premier épisode, mais je vais te raconter... finalement comment j'en suis ici à Lisbonne et je dirais que ce que je vais aborder aujourd'hui c'est justement comment c'est Bagdad en Irak qui m'a fait arriver à Lisbonne. Je vais te parler aussi de mon challenge cette année qui était mon grand challenge qui était la gestion émotionnelle. Je suis rentré dans un cercle d'hommes, c'est un peu comme Fight Club sauf que tu te bats pas que tu as le droit d'en parler et que en fait ça n'a rien à voir et je vais t'expliquer parce que c'est vraiment très puissant. et je peux t'assurer que j'étais plutôt sceptique avant d'intégrer un cercle d'hommes. Je te parlerai aussi de symptômes de burn-out, de décroissance business, et évidemment, je terminerai avec un petit fun fact, parce que ça, ça fait toujours plaisir, les petites traditions ne se perdent pas. C'est parti pour ce premier épisode de ce nouveau podcast Satori, toujours sur le journal de bord, avec tout ce qui m'est arrivé, ce que j'en ai conclu, les leçons, les conseils, et puis tout ce que j'espère... qui pourra t'aider toi dans ton quotidien, que ce soit dans ton business, dans ton développement personnel, ou juste pour le kiff ou te faire marrer. C'est parti. Alors comment Bagdad m'a aidé à me retrouver aujourd'hui à habiter à Lisbonne ? En fait, il y a un an, quasiment jour pour jour, je partais pour l'Irak avec mon pote Loris Monteux pour se refaire un petit voyage à l'ancienne, dans une destination très sympathique et très touristique. Évidemment, l'Irak, quand je le disais, on me disait mais euh, pardon, pourquoi ? Pourquoi ? Parce que je discutais avec mon pote Laurie, je lui dis viens on se refait une aventure comme à l'ancienne, je lui dis tu veux aller où ? Il me dit l'Irak, je lui dis bah feu ! Et deux semaines après, on se retrouve en Irak, juste pour info, les visas moi je pensais que c'était une galère, c'est juste comme à Bali, un visa à l'arrivée, 80$, tu payes et tu rentres. Je pense qu'il doit pas avoir beaucoup de demandes de toute façon, donc autant pas se faire chier. Et finalement en étant en Irak, j'étais dans une période où j'étais à 80% off. sur mon business depuis 5-6 mois. Et en étant au fin fond du fin fond d'un marais, des marais de Tchabaïch, où je me suis pété la gueule d'ailleurs dedans à 6h du mat de la pirogue sur laquelle on était pour traverser un peu tous ces marais-là. Je suis là en fait, et il y a un moment, je suis un peu dans mes pensées, sur le devant de la pirogue. Et tu sais, tu revois un peu ta vie passer devant toi, tu as toutes tes pensées qui refont surface. T'es à la fois dans l'instant présent, puis en fait ça te permet de te nettoyer. Et en fait à ce moment-là, je suis en train de me dire, mais pourquoi ? Je me pose vraiment cette question, pourquoi j'ai plus envie vraiment d'être sur mon business ? Qu'est-ce qui fait que j'ai plus envie de bosser et que... C'est chiant, j'y vais au forceps et en fait je me force. Et je pense qu'un business, c'est avant tout une activité pro, c'est avant tout un outil de développement personnel dans lequel tu te régales. Pour moi, c'est ça. ça peut être un outil aussi pour faire fortune Mais la façon dont moi je l'aborde, c'est surtout avant tout pour être bien et pour pas avoir à me poser de questions de savoir si j'ai assez d'argent et que justement parce que je suis bon et je m'amuse, ça fait rentrer de l'argent. Mais le principal objectif, c'est pas d'avoir ce truc qui me fait beaucoup d'argent. Moi, c'est pas comme ça que je le vois. Ce qui fait que je me suis dit, mais si c'est là pour m'épanouir et qu'il y a un truc qui me fait chier pour le faire, c'est que ça m'épanouit plus, du coup, c'est que ça va pas. Si ça va pas, qu'est-ce que je dois faire pour... changer cette situation. Et en étant au fin fond de l'Irak, je me suis aperçu qu'il fallait que j'ai du renouveau. Il fallait que je change, il fallait que je me réamuse. Et le fait aussi d'avoir, ça faisait 3-4 ans que j'avais ce nouveau business, après avoir été influenceur en voyage, je m'étais dit, il faut que je change tout. Il faut que je remette du fun, de la légèreté, il faut que je casse un peu tout, parce que finalement, c'est ça moi qui m'anime. Une fois que j'ai un peu fait le tour de la question, ça ne m'amuse plus, je n'ai plus l'impression de grandir, donc je le fais un peu, je me reconstruis une routine et inconsciemment je me recrée mon métro boulot dodo et moi ça ne me parle pas. Je sais qu'il y a des gens qui justement choisissent quelque chose et ils le font à fond et ils deviennent super forts ou très riches. Moi ce n'est pas ça qui m'épanouit dans la vie, c'est vraiment explorer des thèmes, explorer des activités, explorer plein de choses et du coup ça veut dire qu'un côté malheureusement ou heureusement, parce que je me sens souvent coupable pour ça et je travaille dessus, c'est de se dire C'est quand même une richesse en fait de dire que t'auras fini ta vie et t'auras fait plein de trucs. T'auras peut-être jamais été à fond, à fond, à fond dans un truc, parce qu'en fait une fois que t'as compris le concept, que t'as un peu testé, bon bah c'est bon, en fait justement t'as envie de passer à autre chose. Et du coup c'est un peu ça la déception, c'est de se dire, ah bah peut-être que je serai jamais le meilleur de quelque chose, ça sera jamais le truc qui marquera les esprits. Et d'un côté en te disant ça, je te dis qu'en fait je l'ai déjà fait une fois, c'est être influencé en voyage, j'étais le premier en France, j'ai... Tu vois, ça m'a permis d'être dans les meilleurs, j'ai été récompensé pour ça. Donc en fait, j'ai un même argument pour me dire, je l'ai même fait une fois. Et ça peut arriver, donc maintenant, je n'ai même plus l'impression de pouvoir le refaire. Parce que c'est déjà fait. Donc une fois que j'ai pris conscience de ça, qu'est-ce que j'ai fait ? Je me suis dit, bon bah, il faut que je change tout. Et ça a passé par, en fait, arrêter avec mon associé. Parce que j'avais un associé, on avait deux activités distinctes. On avait de la filiation et on avait la partie formation. C'est vraiment là où je me suis dit, cet associé qui est un pote qui a toujours été là, qui me complémente vachement dans toutes ses qualités, ses traits de caractère, et que franchement, ça a toujours été, parce que souvent le problème c'est soit l'argent, soit sa sangueule, soit les égos, etc. Ça a toujours été un mec génial. Et bien en fait, je me suis dit, malgré ça, et c'est ça qui était dur au début à me l'avouer, j'ai envie d'arrêter parce que, juste pour la simple et bonne raison que dans mon ADN, dès que je fais le tour... J'ai envie de changer, j'ai envie de renouveau. Et du coup, il faut que j'arrête. Et il faut que j'arrête sans raison particulière. C'était ça aussi, c'est dur à expliquer à ton associé qu'au début, je me dis, mec, on a enfin taffé pour avoir un truc qui tourne. Il y a juste à mettre l'effort et là, on fait rentrer du cash, on aide les gens, tu sais que tes formations, elles aident, etc. Ouais, mais en fait, l'argument de merde, je pense que quand tu te prends ça dans la gueule et que tu es un associé qui est plutôt, tu es quelqu'un qui est plutôt pragmatique dans le business, le gars en face, il dit, Ouais mais ça me fait plus rire. Ouais mais je m'amuse plus. Donc il me regarde en mode putain, super j'ai encore avec un ado un Peter Pan à 40 piges. Sauf que je m'aperçois que c'est pas du tout le syndrome de Peter Pan. C'est juste une façon d'explorer la vie d'une façon différente que 1, ce qu'on nous a toujours dit de faire. Et 2, qu'il y a finalement une belle qualité. Parce que je m'aperçois que en essayant toujours d'explorer, de tester, ça me rend antifragile. antifragile pour moi c'est vraiment cette capacité à être toujours dans tu sais la loi de l'hormèse c'est à dire tu soumets ton corps et ton esprit toujours on va dire un petit stress qui te permet à chaque fois de grandir c'est comme un truc tout con, les étirements ton principe si tu veux gagner en souplesse c'est toujours d'aller chercher un tout petit peu plus pas trop pour pas te faire mal mais assez quand même pour essayer de gagner en amplitude c'est pareil en fait dans ta capacité à gérer... du stress, gérer l'inconnu, avoir des idées, et que pour moi, si t'es toujours dans de la routine, un truc qui est ultra huilé, tu deviens très fragile. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que s'il y a un imprévu, s'il y a le process qui est cassé, tu sais plus quoi faire, t'as peur, tu stresses, t'es pas bien. Et en fait, j'étais devenu comme ça. J'étais devenu, je m'étais mis des process en place, j'avais des routines, des trucs, et en fait, je m'aperçois que moi, ça me tue à petit feu, parce que ça m'enlève, je trouve, ce super pouvoir qui est d'être antifragile. Drop moi et moi je disais souvent drop moi où tu veux Je m'en sortirai J'arriverai à faire de l'argent J'arriverai à faire des connexions J'arriverai à être bien Et le problème, c'est que j'étais tombé dans quelque chose où je voulais construire quelque chose, je voulais avoir quelque chose plutôt qu'être quelqu'un. Et quand tu veux avoir, tu t'accroches à cette chose que tu as obtenue. Et du coup, tu deviens fragile à la casse de ces choses-là. La casse d'un business, d'un process, d'un lieu de vie, d'une voiture, d'une télé que tu as voulu avoir. Et ça, ça ne m'intéresse pas. J'aime être antifragile, j'aime profiter des choses, j'aime... m'en abreuver intellectuellement, spirituellement, physiquement, peu importe, mais ne pas en dépendant. Et surtout, j'aime y mettre du jeu, parce que c'est ça qui me crée, moi en tout cas, beaucoup d'énergie, de concentration naturelle. Moi qui suis TDA, je me suis aperçu que le jeu me faisait être très concentré, donc autant pas s'en priver. Et du coup, ça a vraiment été ça. Et quand j'étais au fin fond de l'Irak, j'ai envoyé ce message à mon associé. Je lui fais un bisou parce que franchement, ça n'a pas dû être facile de recevoir ce message. Et je le remercie encore pour toutes ces années de m'avoir supporté, d'avoir complémenté tous mes défauts et vraiment d'avoir toujours été en soutien et toujours en compréhension parce qu'il a quand même fini par comprendre ce geste-là, même si c'est chiant parce que tu as l'impression que tu t'es fait chier à construire quelque chose pendant 5 ans et tu as un mec qui dit Bah non, on casse tout ! Tu sais, tu es le gamin sur la plage, tu en as un, il est studieux, il fait un super Ausha de sable. Tac, attends, vas-y, on fait une tourelle là. Attends, viens, on met des petits coquillages pour faire ce qu'il y a. Et t'en as un, dès qu'on a fini le truc, il fait, vas-y, on casse tout ! C'est super drôle ! Viens, on va se baigner ! Ok, ça, c'est moi. T'as compris que l'autre personne était mon associé et que ça a dû... Et t'imagines bien qu'un gamin à qui tu détruis ce fameux beau château de sable sur lequel il a passé l'après-midi, il y en a, ça leur fait de la peine. Ça leur fait chier. Alors lui, je pense à lui, il fait chier et je le comprends parfaitement. Et ce qui m'a amené, en fait, à la base, à me retrouver à Lisbonne, pourquoi ? Bah en fait, j'étais justement en mode, ok, faut que je fasse du changement. Ce qui s'était passé, c'est que j'étais en Colombie, je vivais ma meilleure vie à Medellín, et j'ai dû rentrer en fin d'année, l'année dernière, pour raisons administratives, parce que c'est pas trop ma zone de génie, je m'étais mal démerdé, les paplards à la con. Je rentre un petit peu en novembre, et je m'aperçois à Paris, et je me dis, tiens, tu sais, ça m'a fait comme quand tu revois un peu ton ex au bout d'un moment, tu te dis, oh, elle a changé, en vrai, on a quand même passé des bons moments. Ah, puis elle a quand même... Puis je trouve que ça, c'était bien. Elle savait faire ça. C'est vrai que dans ces moments-là, c'était bien, c'était facile. Du coup, comme le con qui revoit son ex, qui voit que les côtés positifs, qui a oublié toutes les raisons pour lesquelles il l'a quitté, je me suis fait trois mois en début d'année. Trois bons mois à Paris, où j'ai loué un appart en sous-loc. Et puis, comme toutes les ex en général, t'es là, tu dis, ah non, il y avait ça aussi. Ah, puis il y a ça. Ah, puis il y a ça aussi. Ah, puis il y a ça aussi. Et puis très vite, tu te dis, ben ok, je sais pourquoi je l'ai quitté en fait. Et à ce moment-là, je me suis dit, waouh, où est-ce que j'ai envie d'habiter ? J'ai senti que c'était sympa pour moi, que j'avais apprécié le fait d'être un peu plus proche, d'être en Europe, ça m'a fait du bien, la culture européenne avec un truc tout con, je veux dire. Tu sais ce que j'ai le plus kiffé en vrai ? D'être de retour en France, le double vitrage. Le fucking double vitrage ! Pour tous ceux qui m'écoutent qui ont été digital nomades, ok, à Bali ou à Medellin, où t'as l'impression d'habiter dehors parce qu'en fait la fenêtre c'est juste une vitre, t'as l'impression que c'est une feuille A4, le mec, transparente, y'a zéro isolation, et quand t'entends pas les coques, les marteaux piqueurs, les niki, ou les mecs qui mettent la musique à fond, et là tu sais, t'entends, mais que tu fermes la fenêtre, silence. Oh putain, ça m'a fait du bien. Et du coup, en Portugal, et surtout à Lisbonne, aussi pourris que peuvent être certains bâtiments, ils mettent du double vitrage. Et ça, c'est un vrai bonheur. Et justement, c'est ça, Lisbonne est vraiment poppée dans ma tête. Je me suis dit, c'est toujours une ville avec Montréal qui m'a toujours un peu... Ce genre de ville qui se vit encore plus que ça se visite. Et j'ai décidé de tester. Donc je suis venu. Et c'est marrant, la première semaine, j'avais joué un mois à Airbnb. pour un test comme ça parce que j'étais vraiment en mode bon on va juste tester et je me souviens je prends un verre avec Kevin Dufresne que j'avais rencontré une semaine ou deux avant à Paris et lui qui habite ici et du coup on me dit bon alors Alex qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu fais à Lisbonne, qu'est-ce que tu fais Edbo, pourquoi tu viens là je lui dis bah en vrai je cherche un lieu pour vivre tu vois je teste un peu et tout et il se regarde et il rigole avec ses potes c'est tout ce qu'on a dit ici autour de cette table et ça fait 3 ans qu'on est là et ils ont pas eu tort puisque moi du coup ça fait 6 et que je suis jamais reparti c'est vraiment une ville qui fait du bien c'est tout ce que j'aime, c'est les grandes villes avec donc toutes les commodités d'une grande ville, que ce soit des trucs de gros mec capitaliste avec son Uber Eats, son Uber pour se déplacer, avec toutes les commodités que tu peux... Amazon qui se fait livrer des trucs bien sales. Mais aussi, ce que j'aime, c'est tout ce côté ville-village, capital-village où t'as des petites ruelles pavées, t'as beaucoup de rues piétonnes. C'est calme, en fait. C'est calme dans le sens où c'est des... C'est calme pas parce qu'il y a un gavet de trafic. Mais parce qu'il y a de l'animation. Il y a de l'animation. Il y a de la vie. Il y a de la vie humaine. Et il y a tout. Et c'est très chill. Et surtout quand tu viens de Paris, tu te dis, les gens sont détendus. C'est possible. D'accord. Je peux marcher la nuit. Il y a des mecs un peu chelous qui filment le crack. Mais personne ne m'emmerde. Chacun fait sa life et accepte un peu celle de l'autre. Ce n'est pas désagréable. Et c'est pour ça que je me suis retrouvé à Lisbonne. Et... Et vraiment, ça a été vraiment, je pense, pour moi, un symbole du changement. J'avais besoin de changer. J'avais besoin, encore une fois, de changer aussi dans mon business. Et le lieu de vie, l'ancrage, le décor, c'est un peu comme, je pense, une femme quand elle a vraiment un grand changement, une relation. Hop, je change de coupe de cheveux. Là, c'était un petit peu pareil. Et ça a été ça aussi, du coup, pour le business. Et après, je vais passer juste après au sujet de la gestion émotionnelle. Mais ça a vraiment été ce côté de... Ok, quand je reprends ? Parce que vers mai, on avait dit avec mon associé qu'on splittait les activités en juin et que j'étais quasiment off depuis 6-8 mois. Donc lui, il était en mode attends, faisons les choses proprement, laissons-nous 6 mois pour en planifier ça Donc vers le mois de mai, je me réactivais et je me disais si je reprends en business juste parce que je suis solo, ça ne va rien changer, il y a autant cette friction. Qu'est-ce que je dois faire pour qu'il y ait du changement ? Et ça, c'est vraiment ce côté, quand tu dois te réinventer professionnellement, c'est vraiment de se dire, si je fais quelque chose qui me saoule ou qui me crée trop de stress, ou que je vois que je n'arrive pas aussi à scale naturellement, parce qu'il y a aussi ça, en fait. Moi, je me suis aperçu que je faisais exploser mes business ou mes chiffres d'affaires quand je m'amusais et que je ne pensais pas forcément tout de suite à scale, mais juste parce que j'adorais le faire. Et parce que je suis dans ma zone de génie et que je m'amuse, les choses grandissent d'elles-mêmes, en fait. Et que quand tu fais toutes les stratégies, tu vas au forceps, et tu vois que ça grandit pas, c'est qu'il y a un truc où il faut te réinventer. C'est que t'es pas au bon endroit, c'est que le curseur est pas là. Et moi je me suis dit c'est ça. Je vois que je stagne, tu vois on stagnait sur la partie formation vers les 150-200 000 euros par an. Et en fait il n'y avait pas de... c'était stable, il n'y avait ni de croissance, mais stable tout en étant au forceps. Tu vois en aidant de... ou au forceps où il fallait forcer, ou soit parce que je devais me forcer à faire certaines choses, soit parce que... c'était pas fluide. Et du coup, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je dois faire ? Et je me souviens, j'avais envoyé un message sur mon télégramme, qui était quasiment décédé depuis pas mal de mois. Je disais, salut, juste pour ceux qui sont encore là, j'offre un coaching gratuit pendant une heure. Ceux qui veulent, c'est gratuit. Parce que j'avais besoin de renouer, de reconnecter avec ma communauté et mon audience. Et du coup, aussi les gens qui vont pouvoir me faire vivre, c'est-à-dire les gens que je vais pouvoir aider en échange de rémunération. Et je me souviens, j'ai fait 27 calls en une semaine. Genre 27 heures. Genre tac, boum. Et ce qui m'a permis vraiment de comprendre aussi, parce que quand tu veux coacher, tu poses beaucoup de questions. Si tu balances des conseils et tu ne sais pas du coup les besoins, ni les problématiques, ni qui tu as en face de toi, je te conseille de changer de métier, ne sois pas coach. Donc je pose beaucoup de questions et je me rends compte. Et il y a un truc dont je me suis rendu compte justement à ce moment-là, grâce à eux, par rapport à moi et mon business, c'est que... J'en avais marre en fait de vendre des formations, tu sais d'être le gars qui vend, alors là c'est la nouvelle formation magnifique, géniale, avec ça, ça va changer ta vie, tu vas vivre heureux et être très riche et tu auras une coupe de cheveux à Playmobil comme Alex Vizéo. Elle a toujours la même coupe de cheveux, ça, ça va pas changer. Et ce qui fait que j'en avais marre de ça et surtout je me suis dit, moi je suis un mec d'équipe, je suis un mec qui aime bien être, voir les gens progresser et je suis pas le gars qui est toujours derrière tous les gens, je suis pas un truc... Se dire que t'es dans un collectif, tu vois les gens évoluer et mettre les forces en commun. Et tu vois, c'est ça. Et quand j'avais fait Brandéo Impact, à chaque fois, c'était ça. On créait comme une famille. Et à chaque fois, on était une centaine. Et au bout des 2-3 mois d'accompagnement, genre bon bah ciao, tu vois. Et ça, c'est dur. Et c'est finalement dur à garder le contact. Parce que comment tu fais ? C'est les mails, c'est les trucs, c'est les réseaux. C'est pas facile. Il n'y a pas de choses qui fusionnent, qui réunissent les gens. Je me suis dit en fait, c'est ça que j'ai envie de faire. Moi, ce que j'ai envie de faire, c'est créer un collectif. où justement on met en commun nos compétences aussi, on peut faire des cerveaux collectifs, où moi aussi je vais être le fédérateur, je vais pouvoir faire des liens entre les gens. Et du coup j'ai créé ça. C'est ça que j'ai fait vraiment quand je me suis relancé, j'ai créé un collectif au début justement, je me suis dit bah je vais faire un test. Et ça fait six mois que j'ai créé le collectif des créateurs libres qui est vraiment le collectif premium, bêta testeur de personnes qui m'ont fait confiance, avec qui on a vraiment pu avancer. Et ça a été vraiment génial, vraiment génial cette aventure cette année sur le plan pro, de se dire waouh c'est vraiment quelque chose où je me renouvelle, où j'accepte aussi, et ça j'en parlerai après vers la fin du podcast. de potentiellement faire moins d'argent et d'être plus épanoui. En fait, c'est exactement ce que je cherchais. Je m'amuse plus, je suis plus moi. Et finalement, je me suis vraiment aperçu, je me suis dit, mais je préfère gagner, je te dis une bêtise, un chiffre comme ça, je préfère gagner 5000 balles par mois en ayant beaucoup de temps libre et très peu de charge mentale et en étant léger dans ma tête et être bien dans ma peau plutôt qu'en gagner 40 par mois. 40 000 par mois et en fait avoir zéro temps à moi, être super stressé, avoir toujours le cerveau qui cogite. J'ai fait wow, ça, ça me plaît en fait. Et c'est comme ça que je me suis relancé, que je suis reparti dans le business cette année et je t'en parlerai après la tournure justement où j'en ai tiré des leçons aussi de ça et ça je t'en parlerai à la fin du podcast. Deuxième sujet, la gestion émotionnelle. Alors, quand je dis gestion émotionnelle, ça veut dire quoi ? Étant un mec qui a toujours été câblé en mode Salut, ça va ? Tu vas bien ? Ouais, super, j'ai plein d'énergie, je suis super heureux ! Ça a été, en fait, de me rendre compte qu'il y a un ou deux ans, je me suis retrouvé, en fait, avec ma fausse sceptique émotionnelle négative pleine. Parce que j'ai toujours été le mec qui sentait assez peu la tristesse et que c'était jamais très grave. Sauf que j'ai quand même appris récemment, cette année, que si tu ne vis pas une émotion, tu la stockes. Et moi j'avais vu que c'était pas grand chose, je la mettais de côté. Alors je pensais que c'était rien, que je la stockais pas évidemment. Et puis un jour tu te retrouves avec ta fausse éptique émotionnelle négative qui est remplie, plein de caca, plein de tristesse, plein de trucs, plein de mal. Et tu sais pas comment la nettoyer, parce que t'as jamais fait face à ce genre d'émotion. Et j'ai quand même eu la grande chance dans ma vie d'être câblé de façon très positive. Contrairement à d'autres qui peuvent avoir le gène de la dépression ou des choses comme ça. Et je le prends dans la gueule. Et ce n'est pas agréable. Donc ça fait deux ans que j'essaie d'être vraiment dans cette démarche. Je comprends qu'il y a un spleen, ça pue, ça pue le caca, ça remonte par les égouts. Il va falloir faire quelque chose. Pas besoin de boucher les canalisations, il va falloir les vider, il va falloir tout nettoyer. Et gros clin d'œil à mon pote Dimitri Lutrex. que j'avais rencontré l'année dernière et qui m'avait justement encouragé à rentrer dans un cercle d'hommes. Alors, cercle d'hommes, j'étais là en mode, ok, super, je vais rentrer dans un cercle de mecs fragiles qui vont chialer, super, grosse ambiance, c'est pas trop mon délire, tu vois. J'assume pleinement ma part de féminité, j'assume pleinement mes... Mais les petits gars fragiles comme ça qui pleurent, bah en fait, non. Et évidemment... évidemment la vie fait que prends ta petite tête pas petit coup de boule comme ça pour te dire ta gueule et en arrivant à Lisbonne je rencontre un gars très sympa avec qui on échange on a une discussion profonde, c'est un entrepreneur il gagne très bien sa vie un ancien très haut placé de chez Decathlon etc et je lui raconte un peu mes challenges au niveau de la gestion émotionnelle je sens que je suis de nouveau bien dans ma vie mais il y a ce truc voilà Cette tristesse, ce spleen, cette fragilité auquel je me demande, je sais pas quoi foutre, qui remonte, j'ai des doutes, je cogite plus alors qu'avant je cogitais jamais. Tu sais, ce trop-plein d'émotions qui fait que il me fait, viens à mon cercle d'hommes, mec. Donc là, ça faisait une, deux, trois fois, parce qu'après mon pote Dimitri, on en avait parlé aussi, je dis, bon, j'ai bien aimé ce mec-là. Ça paraît être un mec fragile, c'est un mec qui est plutôt bien dans ses pompes et qui justement est successful, et qu'il est sur un cercle d'hommes, c'est que... Il a dû y réfléchir, ça lui a apporté quelque chose. J'y vais, je rentre, et là je me dis, ok, ça fait un petit peu rendez-vous des alcooliques anonymes. Bon, la différence c'est que, personne alcoolique, on n'était pas anonyme. Mais il y avait ce côté-là un peu, tu sais, les chaises en rond, comme ça. Et du coup t'arrives, bonjour, et je me suis très vite aperçu que ça n'a rien à voir avec des mecs fragiles, bien au contraire, c'est ça en fait, c'est être... des hommes et des êtres humains. Et ce qui est fou, c'est qu'aujourd'hui, quand t'es un mec, on n'en parle pas assez. Mais on parle souvent aussi de la difficulté d'être une femme, ce qui est réel. Mais on oublie aussi la difficulté d'être un homme. Et malheureusement, vu que chez les hommes, on ne parle pas d'émotions, ça va, ça ne va pas. Mais on ne va pas dans la subtilité, on ne va pas dans le décortiquage. Et surtout, quand on parle de nos émotions, on a tendance à le parler à d'autres femmes. Parce que les femmes ont une plus grande intelligence émotionnelle que nous. Et que nous, vis-à-vis des hommes, on a toujours... ce besoin de se montrer fort, ce besoin de se mettre un peu, on est toujours un peu en compétition, donc on ne peut jamais vraiment baisser la garde, on est toujours, tu sais, costaud, on est toujours là, bam ! Sauf qu'il y a des choses que tu ne peux pas vraiment dire à une femme, il y a des choses que tu as besoin de parler aussi à des hommes, et c'est vraiment super intéressant aussi de comprendre que la gestion émotionnelle chez les hommes, c'est un vrai problème, puisque le taux de suicide dans le monde, je ne dis pas une connerie, mais 80% c'est des hommes en fait, les gens qui se suicident, Ce sont des hommes. Et pourquoi ? Parce qu'en fait, cocotte minute. Cocotte minute de je me sens stressé, je me sens comme une merde, je sais pas, j'ai fait une connerie, je sais pas comment… Ou alors j'ai des émotions, je sais pas comment… Et en fait, tu gardes, tu gardes, tu gardes, t'exploses. Ou alors, évidemment, et ça on aime bien le faire, ça part en violence. Donc dehors, tu manifestes tes émotions par de la colère, de la rage, des bagarres, tu vas frapper les mauvaises personnes. Sinon tu déclenches des guerres directement, c'est ta responsabilité, c'est encore plus sympa. Tu te vends, tu tortures, bref. Et en fait je me suis aperçu, le premier cercle d'hommes, moi j'arrive, je fais un peu le malin, et Haroun qui est le mec qui dirige le cercle d'hommes, un mec génial, un anglais, donc ça se fait en anglais, me dit du coup pourquoi t'es là, etc. Pourquoi t'as voulu venir ? Je dis bah en fait moi je sens que je suis bien, de nouveau bien dans ma vie, j'avais ce challenge vraiment de sortir des émotions négatives, mais je sens... C'est encore un peu bloqué, tu vois. J'aimerais ne plus gérer mes émotions quand c'est en mode faux sceptique qui dégueule, mais plus en mode je sais m'y connecter et ouvrir cette porte et pouvoir en fait que ce soit un truc cool et pas un truc genre chelou où j'ai l'impression que je suis malade ou que je ne suis pas bien dans ma tête. Je sens que j'ai un truc, j'ai besoin de sortir, il y a un truc qui est coincé, moi je suis là pour chialer, pas de problème. Et un des premiers exercices du cercle d'hommes, c'est un truc qui est... tellement simple et tellement déconcertant. Et je pense que ça, pour les femmes qui écoutent, si vous en faites des cercles de femmes, parce que c'est beaucoup plus commun pour le moment, je pense que ça va se développer les cercles d'hommes, mais c'est beaucoup d'écoute. Et le premier exercice, c'est 4 minutes, tu mets un chrono, c'est par binôme, et c'est de l'écoute active, où il y en a un qui parle et l'autre qui écoute. Et il est interdit de faire des sons, de répondre, de dire quoi que ce soit, c'est juste le regard, et tu Ausha de la tête. Et tu me montres que t'es là. Et l'autre, ce qu'il doit dire, c'est qu'il doit parler de ses émotions. Mais gars, c'est-à-dire, je vais bien, je vais pas bien. Voilà, un peu stressé. Je comprends pas, c'est... Waouh. Et bah quand t'as 4 minutes devant toi, où tu dois parler de tes émotions, déjà un, tu vois qu'en termes de vocabulaire, t'es un enfant de CP pour parler de tes émotions. Bien, pas bien, ouais, ok, pas ok. Waouh. Ok, alors attends, faut que je... Faut que je respire, faut que je me connecte. Et en plus, on te dit, parle de ce que tu ressens, pas parce que t'as fait ou ce que tu dois faire. Parce qu'en fait, t'es toujours en train de parler de ce que t'as fait, ce qu'il faut que tu fasses, etc. Non, non, non, justement, ta gueule, je m'en fous, en fait. T'as l'air que je m'en bats les couilles. Qu'est-ce que tu sens ? Qu'est-ce que tu ressens ? Ah, mais en fait, ouais, j'ai du stress. C'est vrai que j'ai du stress parce qu'en fait, c'est... Tiens, c'est lié à tel truc. Tiens, mais je me sens coupable. Tiens, moi, en fait, ceci. Tiens, je me suis embrouillé avec ma meuf et j'ai fait le bonhomme. Mais en fait, j'ai tout gardé, ça m'a... J'étais pas bien en fait, tu vois, et je l'ai gardé, et en fait je garde ça depuis deux jours, et c'est là, des trucs comme ça ! Et en fait, j'ai vraiment trouvé ça très fort cette année, et je te parlerai aussi, je pense que je ferai presque un épisode spécial, tu as vu que mon anglais est toujours aussi incroyable, sur le fait que j'ai aussi fait une men's retreat, ça sonne beaucoup mieux en anglais je trouve, une retraite pour hommes, retraite pour hommes, ça fait l'impression que c'est des hommes retraités qui... Ils font des activités, ils vont au bingo et tout. Non, non, non. Man's retreat, ça fait mieux en anglais. Où il y a eu... Parce que pareil, à un moment donné, j'ai fait ça au mois de novembre. Donc c'était 4-5 mois après être entré dans le cercle d'hommes. Puis je sais pas, ça m'a appelé. Et c'est un peu comme Vipassana, tu vois. C'est des trucs comme ça. Vipassana, c'est la retraite méditative de 10 jours en silence. Tu parles à personne, tu médites toute la journée, etc. T'écris pas, etc. C'est à faire une fois dans sa vie. Parce qu'il y a... C'est comme je pense les retraites pour femmes, les femmes elles investissent beaucoup plus sur elles, surtout ces dernières années, ça se développe et c'est génial. Nous les hommes c'est encore... tout nouveau et il y a encore justement ce problème de en fait je ne peux pas se montrer fragile face aux autres hommes on ne veut pas on nous apprend pas parce qu'on sent qu'on va se faire bouffer et qu'en fait on est toujours la compète et jamais dans la collaboration on a l'impression que si on montre un peu de faiblesse ça va être utilisé contre nous bref aller à cette retraite pour hommes ou en gros tu vas tu prends toutes tes émotions tu les fous par terre tu les trie, t'en fais un puzlet, tu les découpes, tu les remontes, tu les redémontes, tu les fous. C'est assez impressionnant. C'est assez impressionnant et c'est très bizarre déjà d'être avec une dizaine d'hommes et où tout le monde est en harmonie, en communion, tout en étant tous différents. Et ça, ça m'a fait un bien fou. Et j'ai par contre vu un énorme point négatif à tout ça, moi, cette année. Parce qu'il y en a. Et je me suis aperçu que, tu vois... avoir cette capacité aujourd'hui où moi je vais me connecter plus à ma vulnérabilité, accepter de pas être parfait, accepter d'être fragile, accepter de pas être triste, en fait c'est comme si en fait j'avais acquis un nouveau pouvoir mais qu'en fait j'étais resté branché là dessus parce qu'à un moment c'est ça qui se passait. Genre oh putain j'ai découvert que je pouvais allumer le salon mais sauf que mon salon en fait il reste allumé la nuit tu vois, truc qui a rien à voir. C'est comme si j'ai eu le sentiment de me dire, tiens, je suis Zelda, tu vois, je suis dans la grande quête, mais je fais une petite quête de côté, tu sais, les quêtes annexes pour avoir une potion en plus ou, tu sais, un bouclier, tu sais, choper un truc en plus. Mais une fois que j'ai mon bouclier, parce que j'ai réussi la quête, tu vois, annexe, ben en fait, je fais que jouer avec le bouclier. Sauf que des fois, il faut que tu te serres de ton épée, des fois, il faut que tu te serres de la canne à pêche pour aller manger, des fois, tu vois, tu fais ton cheval pour te déplacer, mais j'étais que avec mon bouclier. J'étais que en mode, en fait, je me sentais que... connecté à de la sensibilité, fragilité, vulnérabilité. Et c'est vraiment ça, tu vois, la leçon que je retiens de cette gestion émotionnelle, que j'ai trouvée, ça a été un truc très très beau et très challengeant, et je suis encore dedans, c'est un apprentissage permanent, mais de dire, waouh, super pouvoir d'embrasser, de se connecter à des émotions, mais c'est un pouvoir en plus que tu acquers, c'est une corde de plus à ton arc. Mais sauf que... C'est pas pour ça qu'il faut toujours l'utiliser. Et que comme n'importe quel pouvoir que t'as en plus, c'est en fonction de la situation que tu vas l'utiliser. Et à des moments, il va falloir être un guerrier ou une guerrière parce que, je sais pas, soit t'es au sport et t'as envie de te dépasser ou soit t'es dans le business et faut tout t'arracher, etc. Soit des fois, justement, faut être dans l'empathie parce que peut-être quelqu'un à manager, il va falloir montrer de l'empathie ou peut-être que quelqu'un, que ce soit ta chérie, ton chéri ou tes proches ont besoin d'empathie de ta part. Et peut-être que des fois, il faut être aussi juste léger. On s'en fout en fait. Pas besoin de toujours cogiter et on s'en bat les couilles de ce qui se passe demain. Et en fait, c'est toujours essayer de se dire, plus j'explore qui je suis, j'explore des émotions, j'explore des compétences, plus c'est un inventaire important qui va me permettre encore une fois d'être antifragile. Peu importe la situation, je vais m'en sortir, je vais avoir la solution, je vais m'épanouir dans cette situation. Non pas, c'est un peu comme l'enfant, il a un nouveau jouet, il ne fait que jouer avec ce jouet-là. Et puis après, le problème, c'est que tu ne fais que jouer avec ce jouet-là, ça te saoule et tu ne l'utilises même plus du tout. Donc en fait, c'était ça, à un moment donné, j'ai vu, je me suis dit, je suis que sensible, je sens que je suis connectus, je suis connecté à mes émotions, ça me fait du bien de sortir tout ça. Et en fait, à force, ça m'a un peu saoulé parce que je me disais, est-ce qu'il est aussi le Alex qui est guerrier ? Spartiate, à où ? Et du coup, ça a commencé à me saouler, ce côté émotionnel. Et j'ai commencé à me dire, ça me casse les couilles en fait. Et de revenir un peu, de me refermer à ça. Et c'est vraiment ça que j'ai senti, c'est ultra puissant. Va chercher, si t'es quelqu'un de fragile, va chercher ce côté gladiateur. Va chercher ce côté guerrière. Si t'es quelqu'un de dans tous les sens, va bosser ta concentration. Va bosser à travers la méditation, des exercices, si tu es dédéache comme moi. Et du coup, si tu es un gros bulldozer et que tu ne veux pas te montrer, va te connecter à ta fragilité. Mais fais-le après au bon moment et ne le fais pas tout le temps. Choisis le bien. C'est ça la vraie maîtrise d'un pouvoir. C'est d'être capable de l'utiliser au bon moment avec le bon objectif et le bon rôle. Et je peux t'assurer que ça a été... un vrai challenge et que si toi en ce moment tu te sens pas bien parce que tu te sens submergé par la tristesse parce que t'es une femme si t'es un homme et que T'en as gros sur la patate, mais tu sais pas comment te livrer, etc. N'aie pas peur d'aller te documenter sur des cercles d'hommes. Il y en a en ligne aussi, mais en physique, c'est toujours mieux. Et tu peux le participer de façon ponctuelle parce que c'est vraiment quelque chose de positif. Mais n'hésite pas vraiment à aller embrasser ce truc, tu vois, de cette gestion émotionnelle, comme tu irais vouloir acquérir de nouvelles compétences pour être meilleur dans ton job. Comme tu irais à la salle de sport pour améliorer ton cardio, c'est pareil. Sauf que comme le cardio, tu n'es pas toujours en train de courir et être à 120 BPM. Là, c'est pareil. Mais wow, quelle aventure la gestion émotionnelle. Troisième et dernier sujet pour le comeback de ce podcast, nouvellement appelé Satori. Le burn-out et surtout les signes avant-coureurs du burn-out. Justement, j'étais en train d'assister à un workshop, une masterclass, où on avait fait venir un expert dans le collectif, parce que quasiment toutes les semaines, c'est soit un coaching live qu'on fait dans le collectif, soit j'ai fait intervenir un expert sur un sujet. Et il y avait un expert, une des personnes du collectif, qui l'a fait venir. Merci, bisous Ludivine, pour cet expert incroyable. Ce mec, il est français, mais il est... coach pour les plus grands PDG chinois. Il est à Shanghai. Donc là, le gars, il a bossé chez L'Oréal, chez Capgemini, il a je ne sais plus combien de diplômes en psychologie. Le mec, c'est une machine et très gentil, adorable et très pédagogue. Et il parlait justement, c'était sur, le sujet, c'était le burn-out, la procrastination, comment l'endiguer, et aussi les routines. Et en gros, quand il parlait, des signes parce qu'en fait il y a plusieurs on va dire signes avant-coureurs de l'avancée d'un burn out et le mec quand il parlait j'ai dit putain est ce que cette masterclass n'est pas faite pour moi et n'arrive pas à point nommé parce que quand il parle des signes avant-coureurs ce qu'on sait que le burn out c'est des grosses fatigues tu te sens vite submergé dès que tu fais quelque chose alors qu'avant tu pouvais le faire facilement genre tu as trois mails tu as l'impression que comment tu vas faire tu as limite du mal à le faire ça te Tu te sens frisé, gelé avant même de pouvoir faire la tâche, alors qu'avant, tu te répondais à 90 mails par jour sans problème, etc. Donc des petites tâches qui te paraissent insurmontables, les mots ne te viennent pas, tu fais une chose qui... En fait, tu vas faire une ou deux tâches, tu as l'impression que tu as besoin de dormir parce que tu es exténué. Ça, ok, je connaissais. Sauf qu'ils me parlent d'un autre signe, et c'est là où je me suis dit, oula, c'est vrai que peut-être que là, ça sent un peu le pâté pour moi. c'est en fait les obsessions mentales. En fait, quand tu es en burn-out, tu as des obsessions sur... Tu penses toujours à la même chose, et souvent c'est le taf, et t'es que en train de penser à ça. Genre, comment je vais faire ça ? Parce qu'avant, il fallait que je fasse ça, je vais faire ça. Et puis dès que tu penses à quelque chose, c'est une espèce de boucle. T'as des boucles mentales comme ça, et tu ne fais que penser à ça. C'est un petit peu comme, vu que t'es en burn-out, t'en surchauffes. Comme quand ton ordi, tu sais, tu lui envoies une tâche. Et le truc, il tourne, il tourne, il tourne, ça calcule, ça calcule, mais ça n'avance pas. Là, c'est que ça. Tu penses, tu réfléchis, tu réfléchis au truc, tu n'as jamais de solution, vu que tu es en burn-out et que ton cerveau, il n'en peut plus, il est en surchauffe, il a trop de tâches, il a besoin de repos, etc. Et là, je me dis Waouh ! Parce que qu'est-ce qui s'est passé cette année ? C'est qu'évidemment, j'avais pris 8 mois off, ça, c'était cool, à 80%, mais je l'avais fait de façon un peu coupable, parce que j'avais un peu laissé le business entre les mains de mon... mon associé, et puis quand je suis revenu, j'étais en mode en fait, mec, j'aimerais bien arrêter, en fait. Donc j'avais un peu cette culpabilité où j'avais pas vraiment rechargé les batteries comme je le voulais, et surtout quand, évidemment, j'ai repris l'activité solo comme ça en mai-juin, qu'est-ce que j'ai fait ? De 0 à 100. On n'est pas là en mode, bon, on va reprendre une petite foulée, tranquille, on va checker le rythme carte. Non. Vas-y, en sprint, Jano, vas-y, t'es parti ! Ben voilà, t'es con. Tu t'es un peu essoufflé mon gars. Et en fait, j'ai très vite senti déjà que je pouvais plus, et très vite j'atteignais mon maximum de capacités, tu sais, cognitives, psychologiques et physiques dans ma journée. Alors qu'avant, tu sais, quand t'es vraiment en pleine bourre, que tu sais que t'adores ce que tu fais, ou même que dans tes premières années d'entreprenariat, tu fais des journées de 12 heures, tu les enchaînes, les trucs. Et là j'étais en mode, oula, attends, on va y aller doucement, c'est vrai. Mais sauf que vu que j'aimais la construction du collectif, que je partais à Lisbonne, que tout ça... J'y allais en fait. Sauf que plus je le faisais, plus en fait je continuais un effort sans me reposer. Et du coup, qu'est-ce qui se passe ? Ça ne s'améliore pas si tu ne veux pas t'arrêter. Et j'avais vraiment eu cette sensation de me dire, merde, j'ai l'impression d'être dans un marécage en fait. C'est-à-dire, je fais beaucoup de choses dans ma journée. Je m'épuise, je j'arrête, je suis partout, etc. Mais au lieu de bonifier le truc, le business, l'activité et la clarté, j'ai l'impression que je m'enfonce. C'est un peu aussi comme le rêve, tu sais, quand tu cours, mais tu sais que tu touches à peine, tu n'avances pas du tout. J'ai vraiment fait le geste pendant que j'étais en train de te parler. Pour mimer, je sais que tu ne me vois pas, mais sache que j'ai mis du cœur à ce mime. Et vraiment, c'était ce côté genre Waouh, ok, il y a un truc qui ne va pas. Je vais voir une médecin, une médecin chinoise qu'on m'avait recommandée. La meuf me mettait les mains, les petits doigts sur des poux, des centres énergétiques, des trucs énergétiques, tu vois. Et là, elle va contrôler le péage. Comment ça se passe ? Il y a du trafic ou pas ? Elle me regarde et elle me fait Oula, très haut niveau de fatigue et de stress. Évidemment quand il va je dis bah ouais, j'ai un petit coup de pompe, une petite fatigue. Et le pire c'est que je suis pas un mec stressé de base en fait. Et c'est là au moins ça m'a mis la puce à l'oreille, c'est que j'étais stressé, c'est genre une ou deux semaines avant d'y aller, et tu sais ce stress, et je sais qu'il y en a qui font, moi ça m'est jamais arrivé, des crises d'angoisse, en fait c'est le stress qui monte, qui monte, qui monte, et en fait tu stresses de stresser et tu sais pas pourquoi, et en fait je dis mais putain mais je stresse, je suis en stress, il se passe fucking rien, genre j'ai à zéro pression. J'ai déjà fait des conférences devant des centaines de personnes. J'ai déjà fait des tournages de ouf avec des pressions de malade. J'étais en mode coucou, salut les vacances. Et là, je suis en mode, il ne se passe rien. OK, voilà, boucle mentale. Je me dis, waouh, quand il me dit tout ça, j'ai fait OK. Déjà, j'ai vraiment compris que je l'étais. C'est aussi pour ça que j'ai pris le rendez-vous chez cette médecin en médecine chinoise. Et il m'a dit, par rapport à ce que vous pouvez faire dans votre travail, faites-en le moins possible parce que vous pouvez vous arrêter, parce que vous pouvez vous reposer. Parce qu'il faut débrancher le cerveau. Là, ça surchauffe. C'est comme quand ton téléphone est tellement chaud parce que tu l'as mis au soleil, il dit que l'iPhone reprendra son activité quand il reprendra une température normale. Là, c'était un peu ça. Et je me suis dit, en vrai, je crois que les signaux sont clairs et que qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi je suis en burn-out sachant que je n'ai rien fait de particulier, je n'ai pas fait de gros projet ? J'ai compris aussi que c'est là où la vie t'amène des vraies belles leçons d'humilité et surtout de prendre conscience à quel point c'est bien beau de vouloir être libre, de vouloir avoir de l'argent, mais qu'il ne faut pas en oublier les bases. Les bases, c'est la santé mentale, le bien-être physique et mental. Et en fait, j'avais fait un burn-out en fin 2022. J'avais été le faire tranquille en Afrique du Sud, sauf que... Je m'étais reposé un mois, un mois et demi, deux vraies semaines, et puis j'étais le gars qui s'est fait une entorse à la cheville, qui est là, qui se repose, c'est bon, hop, et puis qui recourt comme un gros blaireau, pareil, c'est parti comme en 40, on y va. Et trois ans après, ça lui fait toujours mal, et que ça sent pire, et que là, ça devient un peu relou, versus le gars qui s'est dit, ok, entorse grave, machin, je suis le gars, j'immobilise, et pendant trois mois ou six mois, je ne fais rien. Et puis voilà, trois ans après, c'est même plus un sujet. Donc je me reprends ça un peu à la gueule. Ce petit burn-out que j'avais pas trop voulu assumer par ego mais que j'avais un peu... C'est bon, je suis soigné, moi deux semaines ça me suffit parce que moi je suis plus fort que tout le monde. Merci le Cercle d'Homme aussi de m'avoir appris à accepter que parfois je peux pas être parfait et de pas être toujours parfait. Et que ça arrive de faire des erreurs et de l'accepter, de le dire, ça fait du bien. Ça fait du bien, ouais. Et qu'est-ce qui s'est passé grâce à cette prise de conscience que j'avais surtout un grand besoin... de repos, ça m'a amené dans une période de réalignement et de décroissance du business. Mais pour me réaligner, chose qui m'avait été clairement dit en stratégie, on me l'avait dit noir sur blanc grâce à Mélanie Couillard, qui est une experte en stratégie business, qui fait partie de mon collectif, qui m'avait gentiment offert un coaching et qui, en deux heures de temps, m'a posé une heure de questions. Et la l'heure suivante, elle m'a dit, mais Alex, il y a un... Je m'en souviens bien, j'ai un bisou à Mélanie. Elle m'a dit, mais Alex, il y a un truc là, je suis pas à l'aise, moi je suis à l'aise, je suis bonne dans les strats de business, mais là j'ai l'impression que c'est un problème d'alignement, c'est plus du mindset, et je dis, bah vas-y, si t'es là, je te fais confiance. Elle me dit, mais je sais pas, ma spécialité, je fais vas-y. Elle me dit, bah en fait, moi ce que je vois, c'est que t'arrêtes pas de me dire que tu t'en fous de l'argent. et que c'est pas ça qui te motive et que tu veux du temps libre, ce que tu aimes c'est expérimenter et créer, sauf que toutes les next steps que tu me dis, les strates que tu as en tête et ce que tu aimerais faire en termes de business, c'est que pour scale, donc que pour faire 2 x 3 x 4 x 5 x 10 sur ton CA. Et là, je me dis, merde, là, je suis un petit peu con. Et là, elle était un peu gênée parce que, tu vois, à la base, elle n'aime pas trop dire... Je dis, putain, t'as raison. T'as raison de me rendre compte qu'en fait, mon cœur, il veut quelque chose profondément. J'aime être ce mec léger, libre et flexible, être anti-fragile, me déplacer et puis expérimenter la vie. Et là, depuis deux ans, mon égo, à chaque fois que je me connecte à cette émotion du cœur, il me ramène vers, il faut scale, il faut faire plus de CA, il faut faire un grand truc. On se dit, mais en fait, si on a ce petit projet, mais ta gueule, il ne faut pas s'en contenter, il faut faire plus fort parce qu'il y a l'autre qui fait ça. Et je m'aperçois en fait, en tirant la ficelle, que mon égo m'embarque tout le temps là-dedans parce que je vois des mecs que je n'estime pas forcément, je ne trouve pas que ce soit des lumières intellectuelles ou des humains géniaux, et que je vois qu'ils font des millions. Et je me dis, mais si eux, et mon égo me fait me dire ça, mais si eux, ils arrivent à faire ces gros chiffres d'affaires et que tu les trouves pourris, entre guillemets, et que toi, t'es pas capable de le faire, c'est-à-dire que t'es encore plus pourri. Et du coup, mon ego me dit, bah, faut que tu le fasses, pour dire, tu l'as fait, et voilà, au moins, tu vaux mieux qu'eux, et comme ça, après, tu fais ce que tu veux. Wow ! Wow ! Le piège de bâtard d'ego. Ah, il peut servir l'ego, mais des fois, il te met des... Tu sais, un peu comme le serpent dans l'île de la jungle. Viens, viens, c'est par là que ça se passe. Si, je te jure. Vas-y, viens. Et je me suis dit, mais... Un, je m'en fous de l'argent, donc ça me motive pas, et à chaque fois que je me suis focus, ça tue. J'ai perdu ma légèreté, ma bonne humeur, ma créativité. Et que, en plus, du coup, moi, c'est pas mon jeu. Moi, c'est pas comme ça que je vois la vie. C'est pas ce qui me plaît. Moi, ce que j'aime, c'est justement... C'est le temps, en fait. C'est le temps pour faire ce que je veux quand je veux. Et si je roule dans une belle voiture, que ce soit une voiture qui soit à peu près propre ou que ce soit la plus chère du monde, en fait, je m'en fous, moi, en fait. C'est pas ça, la vraie expérience, pour moi. Elle est pas là. Oui, je vis pas une vie de mec pauvre. clairement, je dois dépenser je pense entre 4 et 6 000 balles par mois en fonction, ça va très vite les dépenses je suis toujours à scotcher mais tu vois, tu te déplaces, tu fais un week-end tu fais un truc, tu t'achètes une petite formation boum ! mais 6 000 balles par mois, encore une fois c'est pas faire des millions c'est faire des 80K à l'année c'est moins de 100 000 balles, ça se fait je l'ai fait, je l'ai toujours fait et justement, c'est ce qu'elle me dit Mélanie je te remercie encore Mélanie si tu écoutes ce podcast de m'avoir dit, évidemment, et là, je vais t'expliquer la trique, mais pourquoi tu ne mets pas en place une stratégie qui verrouille, vraiment solidifie 8000 balles qui rentrent par mois et où tu automatises un maximum pour avoir plein de temps libre. Et là, tu t'éclates, tu fais ce que tu aimes, etc. Et tu es dans ta meilleure vie. C'est-à-dire, tu construis le business qui est au service de ton lifestyle et de ta vie et non pas l'inverse. Parce que là, ça fait un bout de temps et je me dis, j'ai l'impression que... toi tu es au service d'un truc que tu veux construire qui finalement n'est même pas un truc qui te fait vraiment... qui n'est pas toi en fait. Donc là j'avale un peu mon caca, voilà, ça passe jamais très bien. Je dis ouais, ok, tu as totalement raison, mais le temps que tu sais que tu l'intègres, que tu l'acceptes, et que tu l'acceptes, que tu dises que l'autre a raison, mais que surtout tu arrives à l'appliquer, c'est-à-dire prendre les décisions qui font que tu changes, toi, la décision que tu avais prise jusque là, ben parfois ça peut prendre du temps. Et grâce à ces symptômes de burn-out où j'ai besoin de baisser la charge mentale, simplifier ma vie, être plus aligné, être plus dans le flow, toutes les stratégies auxquelles j'avais pensé, parce qu'évidemment, vu que j'étais dans le marécage et que je pataugeais, j'avais pris des freelances. Coucou Anne-Laure, coucou Mel, coucou Sam qui, je m'en excuse évidemment quand tu as des... freelance avec qui tu bosses ou toi t'as pas la bonne vision, tu patauges, tu fais patauger tout le monde, c'est un enfer pour tout le monde. Alors j'ai jamais été désagréable, c'est pas ça, mais en fait tu fais faire des trucs, mais tu changes, t'es pas sûr, et en fait t'as l'impression que tout le monde bosse pour rien et c'est un enfer. Et là, évidemment, quand je m'aperçois que j'ai besoin de simplifier tout ça, je reviens à un truc où je suis presque tout seul, tu vois, je fais juste bosser avec des freelances par ponctualité d'un micro-besoin, et qu'est-ce qui m'est venu ? En fait, ce qui m'est venu naturellement, c'est qu'encore une fois, j'ai dit mais arrête d'essayer de faire des trucs de ouf. Moi, en fait, t'as testé quelque chose qui t'a fait kiffer, Alex. Et ça, c'est important. Tester et voir où est le kiff. Et une fois que t'as testé, c'est moi qui ai toujours besoin de réinventer la roue. En fait, pas besoin de réinventer la roue, c'est le test, il est là. Et j'avais testé un collectif où j'avais adoré l'interaction. Les gens là-dedans, j'ai vu des changements de vie en six mois, c'est hallucinant. Non, mais je te jure. Et ce qui est fou, c'est que... Ceux qui galéraient en business mais qui étaient forts en gestion émotionnelle, ils ont été aidés par ceux qui étaient forts en business. Et tu imagines bien que ceux qui étaient forts en business, c'est pas trop leur fort la gestion émotionnelle. Ils ont été creusés avec ceux qui étaient coachs en gestion émotionnelle. Et il s'est passé plein de trucs. Et je me suis dit, c'est ça en fait que je dois faire. Je dois monter un autre collectif qui, peut-être où je suis moins impliqué, parce que ce ne sera pas le même budget, parce que là, justement, le budget pour rentrer dans le collectif des créateurs libres, la bêta test avec les premiums, c'était 2000 euros à l'année, ce qui n'était finalement rien parce que c'est un bêta test, c'est le genre de collectif, il y en a, ils font payer la plupart, c'est 6000 euros les trois, six mois, tu vois. Mais c'était en bêta test. Et là, je me dis, mais pourquoi moi, ce que j'ai toujours aimé, c'était un maximum de gens. Et avant, je le faisais, c'était moi donner un maximum de gens l'envie de voyager. Rester à réaliser leurs rêves, rester à prendre confiance en eux, essayer de se donner moins de réaliser, d'avoir une vie qu'ils méritent et qu'ils veulent en fait. Je me suis dit mais c'est ça que je veux. Et je me suis dit mais en fait, je vais balancer tout ce que j'ai là. Tous les trucs qui étaient en cours, les bordels, les trucs compliqués, les funnels, les bordels, les machins, les webinars, vas-y tu sais quoi. On va se dire qu'on ne fait pas tant d'argent que ça, mais on fait un truc simple qui va aider les gens et qui moi, va me faire kiffer et m'amuser. et là je suis en train de créer je vais le lancer début janvier ça s'appelle le cercle des solopreneurs et des solopreneuses et justement ça va être comment j'ai voulu créer un espace où déjà j'ai mis toutes mes formations il y en a pour 4000 balles de formation de tout ce que ça vaut dans le prix public et là l'abonnement tu verras il va démarrer à 47 euros par mois et il y a tout ça mais c'est surtout où il y aura des lives toutes les semaines alors soit c'est moi, soit c'est des personnes qui viennent animer, soit c'est des experts qui viendront Et surtout, il y aura aussi cette possibilité, parce que finalement, je me suis aperçu d'un truc. Dans ce moment où on arrive aussi à voir cette explosion de chacun qui crée son business, où on est entrepreneur, c'est bien, on sort du métro boulot-dodo, c'est top. Mais on se crée en fait, on sort de la rat race, de la cage dans laquelle on était, pour se créer son château en or, sa cage dorée, parce qu'on est tout seul. Parce que personne ne comprend, parce qu'autour de nous, ils ont payé, nous on va au boulot, au bureau nous on... Du coup, on ne comprend pas, tu bosses dans les cafés, tu ne fous pas grand chose, tu fais comme tu veux, nous on n'a pas le choix. Et là tu te dis, ah ouais, moi aussi je galère, moi je suis à la maison, je ne vois personne, c'est dur. Et j'ai voulu créer un espace comme ça où tu sais que tu vas pouvoir rencontrer des gens qui partagent les mêmes valeurs, qui ont les mêmes envies, qui ne sont pas là pour devenir riches mais qui veulent faire de l'argent pour ne pas avoir à s'en soucier et en le faisant, en faisant quelque chose qui les passionne et qui leur fait du bien. Et je me suis dit, putain, mais ça, ça me parle. Ça me parle et surtout, je ne veux plus être le gourou qui va tout enseigner avec des grandes formations. Je veux juste être le fédérateur, l'explorateur pour les autres, l'initiateur parce que c'est vraiment ça que j'ai compris ma zone de génie. J'arrive et je dis, tiens, venez, j'impulse. Et ce qui est trop cool, c'est que comme dans le collectif que j'ai déjà créé, le cerveau collectif grandit. et ce qui est cool c'est qu'il y a les modules de connaissances que moi j'ai mis à disposition des masterclass que les gens viennent faire mais il y a aussi des gens du collectif qui font des masterclass sur leur zone de génie et ce qui fait que plus t'as de gens plus en fait t'as à disposition pour un mini abonnement par mois mais voilà les connaissances, la banque de données et surtout te dire tu sais genre merde je galère avec fermer ads toi qui es toute seule qui te lance ou qui es tout seul parce que tu sais pas écrire sur LinkedIn comme par hasard il y a un mec qui fait ça aussi et lui il a ce skills là... Et par contre, lui, qui fait les ads, peut-être qu'il galère en graphisme, peut-être qu'il galère en gestion émotionnelle parce que c'est quelqu'un de stressé et que toi, tu es coach en gestion émotionnelle. Et ça, waouh ! Et c'est là où je me suis dit, je suis OK de ne pas vendre des formations à 800 balles et de me dire, moi, mon seul taf, ça va être d'apprendre des choses et de les mettre à disposition aux gens, de créer des événements où on se réunit, que ce soit en physique, que ce soit en... en visio, et de le rendre accessible en fait, et à un prix accessible. Et ça pour moi, tu vois, ça a été de me dire, voilà, j'abaisse ma charge mentale, j'accepte de baisser mon CA, et surtout j'accepte d'être plus aligné, pour j'espère aussi avoir plus de temps libre, et me régénérer. Et ça, c'est une décision qui n'est pas facile, parce que la preuve, je n'ai aucun mérite à te dire ça, je ne suis pas super fier de dire, ah voilà ! Mais non, il m'a fallu avoir le nez, entre guillemets, ou plutôt les... les petits doigts de Marina, la médecin en médecine chinoise qui me dit... Je vais prendre un accent chinois parce que c'est la médecine chinoise, elle est portugaise, ça n'a rien à voir. Elle va comme ça. Elle me dit, toi, tu es très, très fatigué. Tu fais attention, il faut faire doudou, il faut que tu arrêtes le travail. Tu travailles trop. Il faut que tu fasses un peu la rigolade. Je me permets de faire l'accent parce que je sais qu'on est en 2024, on peut vexer les gens, mais je m'en fous, je suis à moitié portugais. Je sais. Allez hop. Et puis, ça me fait penser à mes tantes. Bref. Voici la fin de ce dernier, de ce dernier, non, de ce premier journal de bord, de ce nouveau podcast Satori. Mais avant, évidemment, je vais te raconter un petit fun fact là pour la déconne, pour terminer. Et ça se passe chez un pote où j'ai été faire des jeux de société. Wow, petite parenthèse, faire des choses qui servent à rien. Oh ! Ah parce que quand tu rentres dans l'entrepreneuriat, il y a cette culpabilité de ne pas être en train de travailler, tu sais. Oui mais si je n'avance pas, si mon activité n'est pas en train de faire des milliers d'euros et que je ne suis pas encore lancé, ça veut dire que je n'ai pas le droit de prendre des pauses et du coup... On le sait, on le sait. Mais même quand on est lancé, tu veux faire un burn-out, donc j'ai envie de te dire, prends l'habitude de faire des choses qui ne servent à rien. Eh bien le week-end dernier... Je suis allé chez un pote, je t'ai resté son nom et tu vas comprendre pourquoi, pour aller faire des jeux de société. Waouh ! Tu sais les petits jeux de plateau avec des points, des trucs ? On a joué à, pour ceux qui connaissent, à Orléans. Je ne connaissais pas. Déjà, il y a une heure pour t'expliquer bien les règles. Mais ça vaut le coup, en vrai. Ce qui se passe, c'est qu'évidemment, moi, je suis là. Je suis un joueur, je kiffe et tout. Je me dis, putain, ça me fait du bien. Là, on ne regarde pas les écrans, on est là. Il y a un gars, il apporte des ferrères au rocher. Et puis, il y a mon pote qui a évidemment... Parce qu'on est à Lisbonne, il fait chaud. Le man, alors qu'il n'en fume même pas, il a fait pousser de la petite weed sur son balcon. Et il m'a dit, tiens, qui c'est qui veut fumer ? J'ai dit, bah écoute, moi ça fait un petit peu longtemps, ça fait bien des années, je viens, on fume un petit pétard. Donc moi, je suis là, je suis un gamin. Il y a Orléans sur la table, il y a des ferro-rochers. On fume un petit pétard. Évidemment, tu as compris que les ferro-rochers, ils prennent une sacrée claque. Parce que quand tu fumes un petit pétard, tu as un petit peu la france dalle, pour ceux qui connaissent. Tac, tu manges, tu manges, tu manges. Mais il se passe quoi ? Tu sais quand tu fumes un peu, t'es comme ça, et tu regardes le jeu. Donc moi je regarde le jeu, et au début j'avais mis des points. Je sais pas, j'avais fait un truc où je leur étais un peu passé devant sur les points. Ils disaient Waouh putain mais Alex, comment c'est que t'as laissé ces points là ? Comment t'as fait ? Et dans ma tête, c'est bon que j'avais gagné le jeu. Donc il y a 18 tours, on était au troisième, quatrième tour, dans ma tête j'ai Ah ah ah ah ! J'ai tout compris à la stratégie du jeu, et c'est la première fois que je joue ! On avance, évidemment, qu'est-ce qui se passe à la fin ? Je m'aperçois que c'était n'importe quoi la stratégie que j'avais fait. J'avais fumé 4 lattes, c'est fini dans ma tête. J'étais un génie, j'étais pourri. Je suis arrivé 3ème sur 4. Et ma pote Héloïse qui est arrivé 4ème, c'est que vraiment elle avait un tirage pourri. Et dans ma tête, j'étais vraiment en mode... C'est vrai que j'ai bien rigolé. J'ai mangé des ferro-rochers, mais je pensais que j'allais gagner. Donc voilà, peut-être jeu de société, fumer des pétards c'est rigolo de temps en temps, mais si vous voulez gagner, c'est peut-être pas une bonne idée. Allez bisous, je vous dis à la semaine prochaine !

Chapters

  • De Bagdad à Lisbonne

    03:04

  • Gestion Émotionnelle

    21:26

  • Signaux du Burnout & décroissance business

    35:46

  • Fun Fact

    55:06

Transcription

  • Speaker #0

    Ouh ! Eh ben, ça fait un an, un an que j'ai pas sorti de podcast, presque jour pour jour. En fait, j'ai décidé de reprendre le 12-12, quand j'ai regardé par hasard, vraiment, c'était là où ça m'a mis un électrochoc. Je regarde mon hébergeur de podcast et je me dis, ça fait combien de temps que j'ai pas posté ? Et je m'aperçois que c'était le 12 décembre et on était le 12 décembre. Et je l'ai partagé en story, je me suis dit, ben, ça me titille un peu, évidemment, de vouloir reprendre, c'est aussi pour ça que je regardais la date. Et après un petit sondage en story pour savoir si ça pouvait intéresser les gens que je reprenne ce podcast avec un joli 90% qui m'a fait très chaud au coeur, je me suis dit que j'allais reprendre les journaux de bord sur ce podcast qui ne s'appelle plus Les Entrepotters mais qui s'appelle Satori. Et pourquoi Satori ? Parce que je trouve que ça correspond bien à tout ce qui m'est un peu arrivé cette année et au chemin de vie que je suis en train de prendre. Et déjà je vais te donner la signification parce que c'est... un mot qui existe, c'est un mot japonais, et c'est un moment de déclic ou de prise de conscience, comme si tout devenait clair d'un coup. Dans le bouddhisme zen, il symbolise une révélation profonde sur soi-même et le monde, un peu comme une lumière qui s'allume dans l'obscurité. Et là, tu t'imagines, genre, Alex a eu la lumière qui s'allumait dans son cerveau. Genre, waouh, enfin, c'est bon. Il y a de la lumière à tous les étages, allô ? Alors, sans être perché, parce que tu sais très bien que... Ce qui m'intéresse dans la vie, c'est explorer, que ce soit le monde, les cultures, moi-même, et un peu tous les trucs qui m'intriguent, je garde toujours un pied sur terre. Et même si ce mot qui peut faire très spirituel, parce que je trouve que c'est très important pour l'épanouissement, t'inquiète pas, on va rester quand même très terre à terre, ça reste moi. Et il m'est arrivé plein de choses cette année, et je ne vais pas faire un bilan dans ce premier épisode, mais je vais te raconter... finalement comment j'en suis ici à Lisbonne et je dirais que ce que je vais aborder aujourd'hui c'est justement comment c'est Bagdad en Irak qui m'a fait arriver à Lisbonne. Je vais te parler aussi de mon challenge cette année qui était mon grand challenge qui était la gestion émotionnelle. Je suis rentré dans un cercle d'hommes, c'est un peu comme Fight Club sauf que tu te bats pas que tu as le droit d'en parler et que en fait ça n'a rien à voir et je vais t'expliquer parce que c'est vraiment très puissant. et je peux t'assurer que j'étais plutôt sceptique avant d'intégrer un cercle d'hommes. Je te parlerai aussi de symptômes de burn-out, de décroissance business, et évidemment, je terminerai avec un petit fun fact, parce que ça, ça fait toujours plaisir, les petites traditions ne se perdent pas. C'est parti pour ce premier épisode de ce nouveau podcast Satori, toujours sur le journal de bord, avec tout ce qui m'est arrivé, ce que j'en ai conclu, les leçons, les conseils, et puis tout ce que j'espère... qui pourra t'aider toi dans ton quotidien, que ce soit dans ton business, dans ton développement personnel, ou juste pour le kiff ou te faire marrer. C'est parti. Alors comment Bagdad m'a aidé à me retrouver aujourd'hui à habiter à Lisbonne ? En fait, il y a un an, quasiment jour pour jour, je partais pour l'Irak avec mon pote Loris Monteux pour se refaire un petit voyage à l'ancienne, dans une destination très sympathique et très touristique. Évidemment, l'Irak, quand je le disais, on me disait mais euh, pardon, pourquoi ? Pourquoi ? Parce que je discutais avec mon pote Laurie, je lui dis viens on se refait une aventure comme à l'ancienne, je lui dis tu veux aller où ? Il me dit l'Irak, je lui dis bah feu ! Et deux semaines après, on se retrouve en Irak, juste pour info, les visas moi je pensais que c'était une galère, c'est juste comme à Bali, un visa à l'arrivée, 80$, tu payes et tu rentres. Je pense qu'il doit pas avoir beaucoup de demandes de toute façon, donc autant pas se faire chier. Et finalement en étant en Irak, j'étais dans une période où j'étais à 80% off. sur mon business depuis 5-6 mois. Et en étant au fin fond du fin fond d'un marais, des marais de Tchabaïch, où je me suis pété la gueule d'ailleurs dedans à 6h du mat de la pirogue sur laquelle on était pour traverser un peu tous ces marais-là. Je suis là en fait, et il y a un moment, je suis un peu dans mes pensées, sur le devant de la pirogue. Et tu sais, tu revois un peu ta vie passer devant toi, tu as toutes tes pensées qui refont surface. T'es à la fois dans l'instant présent, puis en fait ça te permet de te nettoyer. Et en fait à ce moment-là, je suis en train de me dire, mais pourquoi ? Je me pose vraiment cette question, pourquoi j'ai plus envie vraiment d'être sur mon business ? Qu'est-ce qui fait que j'ai plus envie de bosser et que... C'est chiant, j'y vais au forceps et en fait je me force. Et je pense qu'un business, c'est avant tout une activité pro, c'est avant tout un outil de développement personnel dans lequel tu te régales. Pour moi, c'est ça. ça peut être un outil aussi pour faire fortune Mais la façon dont moi je l'aborde, c'est surtout avant tout pour être bien et pour pas avoir à me poser de questions de savoir si j'ai assez d'argent et que justement parce que je suis bon et je m'amuse, ça fait rentrer de l'argent. Mais le principal objectif, c'est pas d'avoir ce truc qui me fait beaucoup d'argent. Moi, c'est pas comme ça que je le vois. Ce qui fait que je me suis dit, mais si c'est là pour m'épanouir et qu'il y a un truc qui me fait chier pour le faire, c'est que ça m'épanouit plus, du coup, c'est que ça va pas. Si ça va pas, qu'est-ce que je dois faire pour... changer cette situation. Et en étant au fin fond de l'Irak, je me suis aperçu qu'il fallait que j'ai du renouveau. Il fallait que je change, il fallait que je me réamuse. Et le fait aussi d'avoir, ça faisait 3-4 ans que j'avais ce nouveau business, après avoir été influenceur en voyage, je m'étais dit, il faut que je change tout. Il faut que je remette du fun, de la légèreté, il faut que je casse un peu tout, parce que finalement, c'est ça moi qui m'anime. Une fois que j'ai un peu fait le tour de la question, ça ne m'amuse plus, je n'ai plus l'impression de grandir, donc je le fais un peu, je me reconstruis une routine et inconsciemment je me recrée mon métro boulot dodo et moi ça ne me parle pas. Je sais qu'il y a des gens qui justement choisissent quelque chose et ils le font à fond et ils deviennent super forts ou très riches. Moi ce n'est pas ça qui m'épanouit dans la vie, c'est vraiment explorer des thèmes, explorer des activités, explorer plein de choses et du coup ça veut dire qu'un côté malheureusement ou heureusement, parce que je me sens souvent coupable pour ça et je travaille dessus, c'est de se dire C'est quand même une richesse en fait de dire que t'auras fini ta vie et t'auras fait plein de trucs. T'auras peut-être jamais été à fond, à fond, à fond dans un truc, parce qu'en fait une fois que t'as compris le concept, que t'as un peu testé, bon bah c'est bon, en fait justement t'as envie de passer à autre chose. Et du coup c'est un peu ça la déception, c'est de se dire, ah bah peut-être que je serai jamais le meilleur de quelque chose, ça sera jamais le truc qui marquera les esprits. Et d'un côté en te disant ça, je te dis qu'en fait je l'ai déjà fait une fois, c'est être influencé en voyage, j'étais le premier en France, j'ai... Tu vois, ça m'a permis d'être dans les meilleurs, j'ai été récompensé pour ça. Donc en fait, j'ai un même argument pour me dire, je l'ai même fait une fois. Et ça peut arriver, donc maintenant, je n'ai même plus l'impression de pouvoir le refaire. Parce que c'est déjà fait. Donc une fois que j'ai pris conscience de ça, qu'est-ce que j'ai fait ? Je me suis dit, bon bah, il faut que je change tout. Et ça a passé par, en fait, arrêter avec mon associé. Parce que j'avais un associé, on avait deux activités distinctes. On avait de la filiation et on avait la partie formation. C'est vraiment là où je me suis dit, cet associé qui est un pote qui a toujours été là, qui me complémente vachement dans toutes ses qualités, ses traits de caractère, et que franchement, ça a toujours été, parce que souvent le problème c'est soit l'argent, soit sa sangueule, soit les égos, etc. Ça a toujours été un mec génial. Et bien en fait, je me suis dit, malgré ça, et c'est ça qui était dur au début à me l'avouer, j'ai envie d'arrêter parce que, juste pour la simple et bonne raison que dans mon ADN, dès que je fais le tour... J'ai envie de changer, j'ai envie de renouveau. Et du coup, il faut que j'arrête. Et il faut que j'arrête sans raison particulière. C'était ça aussi, c'est dur à expliquer à ton associé qu'au début, je me dis, mec, on a enfin taffé pour avoir un truc qui tourne. Il y a juste à mettre l'effort et là, on fait rentrer du cash, on aide les gens, tu sais que tes formations, elles aident, etc. Ouais, mais en fait, l'argument de merde, je pense que quand tu te prends ça dans la gueule et que tu es un associé qui est plutôt, tu es quelqu'un qui est plutôt pragmatique dans le business, le gars en face, il dit, Ouais mais ça me fait plus rire. Ouais mais je m'amuse plus. Donc il me regarde en mode putain, super j'ai encore avec un ado un Peter Pan à 40 piges. Sauf que je m'aperçois que c'est pas du tout le syndrome de Peter Pan. C'est juste une façon d'explorer la vie d'une façon différente que 1, ce qu'on nous a toujours dit de faire. Et 2, qu'il y a finalement une belle qualité. Parce que je m'aperçois que en essayant toujours d'explorer, de tester, ça me rend antifragile. antifragile pour moi c'est vraiment cette capacité à être toujours dans tu sais la loi de l'hormèse c'est à dire tu soumets ton corps et ton esprit toujours on va dire un petit stress qui te permet à chaque fois de grandir c'est comme un truc tout con, les étirements ton principe si tu veux gagner en souplesse c'est toujours d'aller chercher un tout petit peu plus pas trop pour pas te faire mal mais assez quand même pour essayer de gagner en amplitude c'est pareil en fait dans ta capacité à gérer... du stress, gérer l'inconnu, avoir des idées, et que pour moi, si t'es toujours dans de la routine, un truc qui est ultra huilé, tu deviens très fragile. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que s'il y a un imprévu, s'il y a le process qui est cassé, tu sais plus quoi faire, t'as peur, tu stresses, t'es pas bien. Et en fait, j'étais devenu comme ça. J'étais devenu, je m'étais mis des process en place, j'avais des routines, des trucs, et en fait, je m'aperçois que moi, ça me tue à petit feu, parce que ça m'enlève, je trouve, ce super pouvoir qui est d'être antifragile. Drop moi et moi je disais souvent drop moi où tu veux Je m'en sortirai J'arriverai à faire de l'argent J'arriverai à faire des connexions J'arriverai à être bien Et le problème, c'est que j'étais tombé dans quelque chose où je voulais construire quelque chose, je voulais avoir quelque chose plutôt qu'être quelqu'un. Et quand tu veux avoir, tu t'accroches à cette chose que tu as obtenue. Et du coup, tu deviens fragile à la casse de ces choses-là. La casse d'un business, d'un process, d'un lieu de vie, d'une voiture, d'une télé que tu as voulu avoir. Et ça, ça ne m'intéresse pas. J'aime être antifragile, j'aime profiter des choses, j'aime... m'en abreuver intellectuellement, spirituellement, physiquement, peu importe, mais ne pas en dépendant. Et surtout, j'aime y mettre du jeu, parce que c'est ça qui me crée, moi en tout cas, beaucoup d'énergie, de concentration naturelle. Moi qui suis TDA, je me suis aperçu que le jeu me faisait être très concentré, donc autant pas s'en priver. Et du coup, ça a vraiment été ça. Et quand j'étais au fin fond de l'Irak, j'ai envoyé ce message à mon associé. Je lui fais un bisou parce que franchement, ça n'a pas dû être facile de recevoir ce message. Et je le remercie encore pour toutes ces années de m'avoir supporté, d'avoir complémenté tous mes défauts et vraiment d'avoir toujours été en soutien et toujours en compréhension parce qu'il a quand même fini par comprendre ce geste-là, même si c'est chiant parce que tu as l'impression que tu t'es fait chier à construire quelque chose pendant 5 ans et tu as un mec qui dit Bah non, on casse tout ! Tu sais, tu es le gamin sur la plage, tu en as un, il est studieux, il fait un super Ausha de sable. Tac, attends, vas-y, on fait une tourelle là. Attends, viens, on met des petits coquillages pour faire ce qu'il y a. Et t'en as un, dès qu'on a fini le truc, il fait, vas-y, on casse tout ! C'est super drôle ! Viens, on va se baigner ! Ok, ça, c'est moi. T'as compris que l'autre personne était mon associé et que ça a dû... Et t'imagines bien qu'un gamin à qui tu détruis ce fameux beau château de sable sur lequel il a passé l'après-midi, il y en a, ça leur fait de la peine. Ça leur fait chier. Alors lui, je pense à lui, il fait chier et je le comprends parfaitement. Et ce qui m'a amené, en fait, à la base, à me retrouver à Lisbonne, pourquoi ? Bah en fait, j'étais justement en mode, ok, faut que je fasse du changement. Ce qui s'était passé, c'est que j'étais en Colombie, je vivais ma meilleure vie à Medellín, et j'ai dû rentrer en fin d'année, l'année dernière, pour raisons administratives, parce que c'est pas trop ma zone de génie, je m'étais mal démerdé, les paplards à la con. Je rentre un petit peu en novembre, et je m'aperçois à Paris, et je me dis, tiens, tu sais, ça m'a fait comme quand tu revois un peu ton ex au bout d'un moment, tu te dis, oh, elle a changé, en vrai, on a quand même passé des bons moments. Ah, puis elle a quand même... Puis je trouve que ça, c'était bien. Elle savait faire ça. C'est vrai que dans ces moments-là, c'était bien, c'était facile. Du coup, comme le con qui revoit son ex, qui voit que les côtés positifs, qui a oublié toutes les raisons pour lesquelles il l'a quitté, je me suis fait trois mois en début d'année. Trois bons mois à Paris, où j'ai loué un appart en sous-loc. Et puis, comme toutes les ex en général, t'es là, tu dis, ah non, il y avait ça aussi. Ah, puis il y a ça. Ah, puis il y a ça aussi. Ah, puis il y a ça aussi. Et puis très vite, tu te dis, ben ok, je sais pourquoi je l'ai quitté en fait. Et à ce moment-là, je me suis dit, waouh, où est-ce que j'ai envie d'habiter ? J'ai senti que c'était sympa pour moi, que j'avais apprécié le fait d'être un peu plus proche, d'être en Europe, ça m'a fait du bien, la culture européenne avec un truc tout con, je veux dire. Tu sais ce que j'ai le plus kiffé en vrai ? D'être de retour en France, le double vitrage. Le fucking double vitrage ! Pour tous ceux qui m'écoutent qui ont été digital nomades, ok, à Bali ou à Medellin, où t'as l'impression d'habiter dehors parce qu'en fait la fenêtre c'est juste une vitre, t'as l'impression que c'est une feuille A4, le mec, transparente, y'a zéro isolation, et quand t'entends pas les coques, les marteaux piqueurs, les niki, ou les mecs qui mettent la musique à fond, et là tu sais, t'entends, mais que tu fermes la fenêtre, silence. Oh putain, ça m'a fait du bien. Et du coup, en Portugal, et surtout à Lisbonne, aussi pourris que peuvent être certains bâtiments, ils mettent du double vitrage. Et ça, c'est un vrai bonheur. Et justement, c'est ça, Lisbonne est vraiment poppée dans ma tête. Je me suis dit, c'est toujours une ville avec Montréal qui m'a toujours un peu... Ce genre de ville qui se vit encore plus que ça se visite. Et j'ai décidé de tester. Donc je suis venu. Et c'est marrant, la première semaine, j'avais joué un mois à Airbnb. pour un test comme ça parce que j'étais vraiment en mode bon on va juste tester et je me souviens je prends un verre avec Kevin Dufresne que j'avais rencontré une semaine ou deux avant à Paris et lui qui habite ici et du coup on me dit bon alors Alex qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu fais à Lisbonne, qu'est-ce que tu fais Edbo, pourquoi tu viens là je lui dis bah en vrai je cherche un lieu pour vivre tu vois je teste un peu et tout et il se regarde et il rigole avec ses potes c'est tout ce qu'on a dit ici autour de cette table et ça fait 3 ans qu'on est là et ils ont pas eu tort puisque moi du coup ça fait 6 et que je suis jamais reparti c'est vraiment une ville qui fait du bien c'est tout ce que j'aime, c'est les grandes villes avec donc toutes les commodités d'une grande ville, que ce soit des trucs de gros mec capitaliste avec son Uber Eats, son Uber pour se déplacer, avec toutes les commodités que tu peux... Amazon qui se fait livrer des trucs bien sales. Mais aussi, ce que j'aime, c'est tout ce côté ville-village, capital-village où t'as des petites ruelles pavées, t'as beaucoup de rues piétonnes. C'est calme, en fait. C'est calme dans le sens où c'est des... C'est calme pas parce qu'il y a un gavet de trafic. Mais parce qu'il y a de l'animation. Il y a de l'animation. Il y a de la vie. Il y a de la vie humaine. Et il y a tout. Et c'est très chill. Et surtout quand tu viens de Paris, tu te dis, les gens sont détendus. C'est possible. D'accord. Je peux marcher la nuit. Il y a des mecs un peu chelous qui filment le crack. Mais personne ne m'emmerde. Chacun fait sa life et accepte un peu celle de l'autre. Ce n'est pas désagréable. Et c'est pour ça que je me suis retrouvé à Lisbonne. Et... Et vraiment, ça a été vraiment, je pense, pour moi, un symbole du changement. J'avais besoin de changer. J'avais besoin, encore une fois, de changer aussi dans mon business. Et le lieu de vie, l'ancrage, le décor, c'est un peu comme, je pense, une femme quand elle a vraiment un grand changement, une relation. Hop, je change de coupe de cheveux. Là, c'était un petit peu pareil. Et ça a été ça aussi, du coup, pour le business. Et après, je vais passer juste après au sujet de la gestion émotionnelle. Mais ça a vraiment été ce côté de... Ok, quand je reprends ? Parce que vers mai, on avait dit avec mon associé qu'on splittait les activités en juin et que j'étais quasiment off depuis 6-8 mois. Donc lui, il était en mode attends, faisons les choses proprement, laissons-nous 6 mois pour en planifier ça Donc vers le mois de mai, je me réactivais et je me disais si je reprends en business juste parce que je suis solo, ça ne va rien changer, il y a autant cette friction. Qu'est-ce que je dois faire pour qu'il y ait du changement ? Et ça, c'est vraiment ce côté, quand tu dois te réinventer professionnellement, c'est vraiment de se dire, si je fais quelque chose qui me saoule ou qui me crée trop de stress, ou que je vois que je n'arrive pas aussi à scale naturellement, parce qu'il y a aussi ça, en fait. Moi, je me suis aperçu que je faisais exploser mes business ou mes chiffres d'affaires quand je m'amusais et que je ne pensais pas forcément tout de suite à scale, mais juste parce que j'adorais le faire. Et parce que je suis dans ma zone de génie et que je m'amuse, les choses grandissent d'elles-mêmes, en fait. Et que quand tu fais toutes les stratégies, tu vas au forceps, et tu vois que ça grandit pas, c'est qu'il y a un truc où il faut te réinventer. C'est que t'es pas au bon endroit, c'est que le curseur est pas là. Et moi je me suis dit c'est ça. Je vois que je stagne, tu vois on stagnait sur la partie formation vers les 150-200 000 euros par an. Et en fait il n'y avait pas de... c'était stable, il n'y avait ni de croissance, mais stable tout en étant au forceps. Tu vois en aidant de... ou au forceps où il fallait forcer, ou soit parce que je devais me forcer à faire certaines choses, soit parce que... c'était pas fluide. Et du coup, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je dois faire ? Et je me souviens, j'avais envoyé un message sur mon télégramme, qui était quasiment décédé depuis pas mal de mois. Je disais, salut, juste pour ceux qui sont encore là, j'offre un coaching gratuit pendant une heure. Ceux qui veulent, c'est gratuit. Parce que j'avais besoin de renouer, de reconnecter avec ma communauté et mon audience. Et du coup, aussi les gens qui vont pouvoir me faire vivre, c'est-à-dire les gens que je vais pouvoir aider en échange de rémunération. Et je me souviens, j'ai fait 27 calls en une semaine. Genre 27 heures. Genre tac, boum. Et ce qui m'a permis vraiment de comprendre aussi, parce que quand tu veux coacher, tu poses beaucoup de questions. Si tu balances des conseils et tu ne sais pas du coup les besoins, ni les problématiques, ni qui tu as en face de toi, je te conseille de changer de métier, ne sois pas coach. Donc je pose beaucoup de questions et je me rends compte. Et il y a un truc dont je me suis rendu compte justement à ce moment-là, grâce à eux, par rapport à moi et mon business, c'est que... J'en avais marre en fait de vendre des formations, tu sais d'être le gars qui vend, alors là c'est la nouvelle formation magnifique, géniale, avec ça, ça va changer ta vie, tu vas vivre heureux et être très riche et tu auras une coupe de cheveux à Playmobil comme Alex Vizéo. Elle a toujours la même coupe de cheveux, ça, ça va pas changer. Et ce qui fait que j'en avais marre de ça et surtout je me suis dit, moi je suis un mec d'équipe, je suis un mec qui aime bien être, voir les gens progresser et je suis pas le gars qui est toujours derrière tous les gens, je suis pas un truc... Se dire que t'es dans un collectif, tu vois les gens évoluer et mettre les forces en commun. Et tu vois, c'est ça. Et quand j'avais fait Brandéo Impact, à chaque fois, c'était ça. On créait comme une famille. Et à chaque fois, on était une centaine. Et au bout des 2-3 mois d'accompagnement, genre bon bah ciao, tu vois. Et ça, c'est dur. Et c'est finalement dur à garder le contact. Parce que comment tu fais ? C'est les mails, c'est les trucs, c'est les réseaux. C'est pas facile. Il n'y a pas de choses qui fusionnent, qui réunissent les gens. Je me suis dit en fait, c'est ça que j'ai envie de faire. Moi, ce que j'ai envie de faire, c'est créer un collectif. où justement on met en commun nos compétences aussi, on peut faire des cerveaux collectifs, où moi aussi je vais être le fédérateur, je vais pouvoir faire des liens entre les gens. Et du coup j'ai créé ça. C'est ça que j'ai fait vraiment quand je me suis relancé, j'ai créé un collectif au début justement, je me suis dit bah je vais faire un test. Et ça fait six mois que j'ai créé le collectif des créateurs libres qui est vraiment le collectif premium, bêta testeur de personnes qui m'ont fait confiance, avec qui on a vraiment pu avancer. Et ça a été vraiment génial, vraiment génial cette aventure cette année sur le plan pro, de se dire waouh c'est vraiment quelque chose où je me renouvelle, où j'accepte aussi, et ça j'en parlerai après vers la fin du podcast. de potentiellement faire moins d'argent et d'être plus épanoui. En fait, c'est exactement ce que je cherchais. Je m'amuse plus, je suis plus moi. Et finalement, je me suis vraiment aperçu, je me suis dit, mais je préfère gagner, je te dis une bêtise, un chiffre comme ça, je préfère gagner 5000 balles par mois en ayant beaucoup de temps libre et très peu de charge mentale et en étant léger dans ma tête et être bien dans ma peau plutôt qu'en gagner 40 par mois. 40 000 par mois et en fait avoir zéro temps à moi, être super stressé, avoir toujours le cerveau qui cogite. J'ai fait wow, ça, ça me plaît en fait. Et c'est comme ça que je me suis relancé, que je suis reparti dans le business cette année et je t'en parlerai après la tournure justement où j'en ai tiré des leçons aussi de ça et ça je t'en parlerai à la fin du podcast. Deuxième sujet, la gestion émotionnelle. Alors, quand je dis gestion émotionnelle, ça veut dire quoi ? Étant un mec qui a toujours été câblé en mode Salut, ça va ? Tu vas bien ? Ouais, super, j'ai plein d'énergie, je suis super heureux ! Ça a été, en fait, de me rendre compte qu'il y a un ou deux ans, je me suis retrouvé, en fait, avec ma fausse sceptique émotionnelle négative pleine. Parce que j'ai toujours été le mec qui sentait assez peu la tristesse et que c'était jamais très grave. Sauf que j'ai quand même appris récemment, cette année, que si tu ne vis pas une émotion, tu la stockes. Et moi j'avais vu que c'était pas grand chose, je la mettais de côté. Alors je pensais que c'était rien, que je la stockais pas évidemment. Et puis un jour tu te retrouves avec ta fausse éptique émotionnelle négative qui est remplie, plein de caca, plein de tristesse, plein de trucs, plein de mal. Et tu sais pas comment la nettoyer, parce que t'as jamais fait face à ce genre d'émotion. Et j'ai quand même eu la grande chance dans ma vie d'être câblé de façon très positive. Contrairement à d'autres qui peuvent avoir le gène de la dépression ou des choses comme ça. Et je le prends dans la gueule. Et ce n'est pas agréable. Donc ça fait deux ans que j'essaie d'être vraiment dans cette démarche. Je comprends qu'il y a un spleen, ça pue, ça pue le caca, ça remonte par les égouts. Il va falloir faire quelque chose. Pas besoin de boucher les canalisations, il va falloir les vider, il va falloir tout nettoyer. Et gros clin d'œil à mon pote Dimitri Lutrex. que j'avais rencontré l'année dernière et qui m'avait justement encouragé à rentrer dans un cercle d'hommes. Alors, cercle d'hommes, j'étais là en mode, ok, super, je vais rentrer dans un cercle de mecs fragiles qui vont chialer, super, grosse ambiance, c'est pas trop mon délire, tu vois. J'assume pleinement ma part de féminité, j'assume pleinement mes... Mais les petits gars fragiles comme ça qui pleurent, bah en fait, non. Et évidemment... évidemment la vie fait que prends ta petite tête pas petit coup de boule comme ça pour te dire ta gueule et en arrivant à Lisbonne je rencontre un gars très sympa avec qui on échange on a une discussion profonde, c'est un entrepreneur il gagne très bien sa vie un ancien très haut placé de chez Decathlon etc et je lui raconte un peu mes challenges au niveau de la gestion émotionnelle je sens que je suis de nouveau bien dans ma vie mais il y a ce truc voilà Cette tristesse, ce spleen, cette fragilité auquel je me demande, je sais pas quoi foutre, qui remonte, j'ai des doutes, je cogite plus alors qu'avant je cogitais jamais. Tu sais, ce trop-plein d'émotions qui fait que il me fait, viens à mon cercle d'hommes, mec. Donc là, ça faisait une, deux, trois fois, parce qu'après mon pote Dimitri, on en avait parlé aussi, je dis, bon, j'ai bien aimé ce mec-là. Ça paraît être un mec fragile, c'est un mec qui est plutôt bien dans ses pompes et qui justement est successful, et qu'il est sur un cercle d'hommes, c'est que... Il a dû y réfléchir, ça lui a apporté quelque chose. J'y vais, je rentre, et là je me dis, ok, ça fait un petit peu rendez-vous des alcooliques anonymes. Bon, la différence c'est que, personne alcoolique, on n'était pas anonyme. Mais il y avait ce côté-là un peu, tu sais, les chaises en rond, comme ça. Et du coup t'arrives, bonjour, et je me suis très vite aperçu que ça n'a rien à voir avec des mecs fragiles, bien au contraire, c'est ça en fait, c'est être... des hommes et des êtres humains. Et ce qui est fou, c'est qu'aujourd'hui, quand t'es un mec, on n'en parle pas assez. Mais on parle souvent aussi de la difficulté d'être une femme, ce qui est réel. Mais on oublie aussi la difficulté d'être un homme. Et malheureusement, vu que chez les hommes, on ne parle pas d'émotions, ça va, ça ne va pas. Mais on ne va pas dans la subtilité, on ne va pas dans le décortiquage. Et surtout, quand on parle de nos émotions, on a tendance à le parler à d'autres femmes. Parce que les femmes ont une plus grande intelligence émotionnelle que nous. Et que nous, vis-à-vis des hommes, on a toujours... ce besoin de se montrer fort, ce besoin de se mettre un peu, on est toujours un peu en compétition, donc on ne peut jamais vraiment baisser la garde, on est toujours, tu sais, costaud, on est toujours là, bam ! Sauf qu'il y a des choses que tu ne peux pas vraiment dire à une femme, il y a des choses que tu as besoin de parler aussi à des hommes, et c'est vraiment super intéressant aussi de comprendre que la gestion émotionnelle chez les hommes, c'est un vrai problème, puisque le taux de suicide dans le monde, je ne dis pas une connerie, mais 80% c'est des hommes en fait, les gens qui se suicident, Ce sont des hommes. Et pourquoi ? Parce qu'en fait, cocotte minute. Cocotte minute de je me sens stressé, je me sens comme une merde, je sais pas, j'ai fait une connerie, je sais pas comment… Ou alors j'ai des émotions, je sais pas comment… Et en fait, tu gardes, tu gardes, tu gardes, t'exploses. Ou alors, évidemment, et ça on aime bien le faire, ça part en violence. Donc dehors, tu manifestes tes émotions par de la colère, de la rage, des bagarres, tu vas frapper les mauvaises personnes. Sinon tu déclenches des guerres directement, c'est ta responsabilité, c'est encore plus sympa. Tu te vends, tu tortures, bref. Et en fait je me suis aperçu, le premier cercle d'hommes, moi j'arrive, je fais un peu le malin, et Haroun qui est le mec qui dirige le cercle d'hommes, un mec génial, un anglais, donc ça se fait en anglais, me dit du coup pourquoi t'es là, etc. Pourquoi t'as voulu venir ? Je dis bah en fait moi je sens que je suis bien, de nouveau bien dans ma vie, j'avais ce challenge vraiment de sortir des émotions négatives, mais je sens... C'est encore un peu bloqué, tu vois. J'aimerais ne plus gérer mes émotions quand c'est en mode faux sceptique qui dégueule, mais plus en mode je sais m'y connecter et ouvrir cette porte et pouvoir en fait que ce soit un truc cool et pas un truc genre chelou où j'ai l'impression que je suis malade ou que je ne suis pas bien dans ma tête. Je sens que j'ai un truc, j'ai besoin de sortir, il y a un truc qui est coincé, moi je suis là pour chialer, pas de problème. Et un des premiers exercices du cercle d'hommes, c'est un truc qui est... tellement simple et tellement déconcertant. Et je pense que ça, pour les femmes qui écoutent, si vous en faites des cercles de femmes, parce que c'est beaucoup plus commun pour le moment, je pense que ça va se développer les cercles d'hommes, mais c'est beaucoup d'écoute. Et le premier exercice, c'est 4 minutes, tu mets un chrono, c'est par binôme, et c'est de l'écoute active, où il y en a un qui parle et l'autre qui écoute. Et il est interdit de faire des sons, de répondre, de dire quoi que ce soit, c'est juste le regard, et tu Ausha de la tête. Et tu me montres que t'es là. Et l'autre, ce qu'il doit dire, c'est qu'il doit parler de ses émotions. Mais gars, c'est-à-dire, je vais bien, je vais pas bien. Voilà, un peu stressé. Je comprends pas, c'est... Waouh. Et bah quand t'as 4 minutes devant toi, où tu dois parler de tes émotions, déjà un, tu vois qu'en termes de vocabulaire, t'es un enfant de CP pour parler de tes émotions. Bien, pas bien, ouais, ok, pas ok. Waouh. Ok, alors attends, faut que je... Faut que je respire, faut que je me connecte. Et en plus, on te dit, parle de ce que tu ressens, pas parce que t'as fait ou ce que tu dois faire. Parce qu'en fait, t'es toujours en train de parler de ce que t'as fait, ce qu'il faut que tu fasses, etc. Non, non, non, justement, ta gueule, je m'en fous, en fait. T'as l'air que je m'en bats les couilles. Qu'est-ce que tu sens ? Qu'est-ce que tu ressens ? Ah, mais en fait, ouais, j'ai du stress. C'est vrai que j'ai du stress parce qu'en fait, c'est... Tiens, c'est lié à tel truc. Tiens, mais je me sens coupable. Tiens, moi, en fait, ceci. Tiens, je me suis embrouillé avec ma meuf et j'ai fait le bonhomme. Mais en fait, j'ai tout gardé, ça m'a... J'étais pas bien en fait, tu vois, et je l'ai gardé, et en fait je garde ça depuis deux jours, et c'est là, des trucs comme ça ! Et en fait, j'ai vraiment trouvé ça très fort cette année, et je te parlerai aussi, je pense que je ferai presque un épisode spécial, tu as vu que mon anglais est toujours aussi incroyable, sur le fait que j'ai aussi fait une men's retreat, ça sonne beaucoup mieux en anglais je trouve, une retraite pour hommes, retraite pour hommes, ça fait l'impression que c'est des hommes retraités qui... Ils font des activités, ils vont au bingo et tout. Non, non, non. Man's retreat, ça fait mieux en anglais. Où il y a eu... Parce que pareil, à un moment donné, j'ai fait ça au mois de novembre. Donc c'était 4-5 mois après être entré dans le cercle d'hommes. Puis je sais pas, ça m'a appelé. Et c'est un peu comme Vipassana, tu vois. C'est des trucs comme ça. Vipassana, c'est la retraite méditative de 10 jours en silence. Tu parles à personne, tu médites toute la journée, etc. T'écris pas, etc. C'est à faire une fois dans sa vie. Parce qu'il y a... C'est comme je pense les retraites pour femmes, les femmes elles investissent beaucoup plus sur elles, surtout ces dernières années, ça se développe et c'est génial. Nous les hommes c'est encore... tout nouveau et il y a encore justement ce problème de en fait je ne peux pas se montrer fragile face aux autres hommes on ne veut pas on nous apprend pas parce qu'on sent qu'on va se faire bouffer et qu'en fait on est toujours la compète et jamais dans la collaboration on a l'impression que si on montre un peu de faiblesse ça va être utilisé contre nous bref aller à cette retraite pour hommes ou en gros tu vas tu prends toutes tes émotions tu les fous par terre tu les trie, t'en fais un puzlet, tu les découpes, tu les remontes, tu les redémontes, tu les fous. C'est assez impressionnant. C'est assez impressionnant et c'est très bizarre déjà d'être avec une dizaine d'hommes et où tout le monde est en harmonie, en communion, tout en étant tous différents. Et ça, ça m'a fait un bien fou. Et j'ai par contre vu un énorme point négatif à tout ça, moi, cette année. Parce qu'il y en a. Et je me suis aperçu que, tu vois... avoir cette capacité aujourd'hui où moi je vais me connecter plus à ma vulnérabilité, accepter de pas être parfait, accepter d'être fragile, accepter de pas être triste, en fait c'est comme si en fait j'avais acquis un nouveau pouvoir mais qu'en fait j'étais resté branché là dessus parce qu'à un moment c'est ça qui se passait. Genre oh putain j'ai découvert que je pouvais allumer le salon mais sauf que mon salon en fait il reste allumé la nuit tu vois, truc qui a rien à voir. C'est comme si j'ai eu le sentiment de me dire, tiens, je suis Zelda, tu vois, je suis dans la grande quête, mais je fais une petite quête de côté, tu sais, les quêtes annexes pour avoir une potion en plus ou, tu sais, un bouclier, tu sais, choper un truc en plus. Mais une fois que j'ai mon bouclier, parce que j'ai réussi la quête, tu vois, annexe, ben en fait, je fais que jouer avec le bouclier. Sauf que des fois, il faut que tu te serres de ton épée, des fois, il faut que tu te serres de la canne à pêche pour aller manger, des fois, tu vois, tu fais ton cheval pour te déplacer, mais j'étais que avec mon bouclier. J'étais que en mode, en fait, je me sentais que... connecté à de la sensibilité, fragilité, vulnérabilité. Et c'est vraiment ça, tu vois, la leçon que je retiens de cette gestion émotionnelle, que j'ai trouvée, ça a été un truc très très beau et très challengeant, et je suis encore dedans, c'est un apprentissage permanent, mais de dire, waouh, super pouvoir d'embrasser, de se connecter à des émotions, mais c'est un pouvoir en plus que tu acquers, c'est une corde de plus à ton arc. Mais sauf que... C'est pas pour ça qu'il faut toujours l'utiliser. Et que comme n'importe quel pouvoir que t'as en plus, c'est en fonction de la situation que tu vas l'utiliser. Et à des moments, il va falloir être un guerrier ou une guerrière parce que, je sais pas, soit t'es au sport et t'as envie de te dépasser ou soit t'es dans le business et faut tout t'arracher, etc. Soit des fois, justement, faut être dans l'empathie parce que peut-être quelqu'un à manager, il va falloir montrer de l'empathie ou peut-être que quelqu'un, que ce soit ta chérie, ton chéri ou tes proches ont besoin d'empathie de ta part. Et peut-être que des fois, il faut être aussi juste léger. On s'en fout en fait. Pas besoin de toujours cogiter et on s'en bat les couilles de ce qui se passe demain. Et en fait, c'est toujours essayer de se dire, plus j'explore qui je suis, j'explore des émotions, j'explore des compétences, plus c'est un inventaire important qui va me permettre encore une fois d'être antifragile. Peu importe la situation, je vais m'en sortir, je vais avoir la solution, je vais m'épanouir dans cette situation. Non pas, c'est un peu comme l'enfant, il a un nouveau jouet, il ne fait que jouer avec ce jouet-là. Et puis après, le problème, c'est que tu ne fais que jouer avec ce jouet-là, ça te saoule et tu ne l'utilises même plus du tout. Donc en fait, c'était ça, à un moment donné, j'ai vu, je me suis dit, je suis que sensible, je sens que je suis connectus, je suis connecté à mes émotions, ça me fait du bien de sortir tout ça. Et en fait, à force, ça m'a un peu saoulé parce que je me disais, est-ce qu'il est aussi le Alex qui est guerrier ? Spartiate, à où ? Et du coup, ça a commencé à me saouler, ce côté émotionnel. Et j'ai commencé à me dire, ça me casse les couilles en fait. Et de revenir un peu, de me refermer à ça. Et c'est vraiment ça que j'ai senti, c'est ultra puissant. Va chercher, si t'es quelqu'un de fragile, va chercher ce côté gladiateur. Va chercher ce côté guerrière. Si t'es quelqu'un de dans tous les sens, va bosser ta concentration. Va bosser à travers la méditation, des exercices, si tu es dédéache comme moi. Et du coup, si tu es un gros bulldozer et que tu ne veux pas te montrer, va te connecter à ta fragilité. Mais fais-le après au bon moment et ne le fais pas tout le temps. Choisis le bien. C'est ça la vraie maîtrise d'un pouvoir. C'est d'être capable de l'utiliser au bon moment avec le bon objectif et le bon rôle. Et je peux t'assurer que ça a été... un vrai challenge et que si toi en ce moment tu te sens pas bien parce que tu te sens submergé par la tristesse parce que t'es une femme si t'es un homme et que T'en as gros sur la patate, mais tu sais pas comment te livrer, etc. N'aie pas peur d'aller te documenter sur des cercles d'hommes. Il y en a en ligne aussi, mais en physique, c'est toujours mieux. Et tu peux le participer de façon ponctuelle parce que c'est vraiment quelque chose de positif. Mais n'hésite pas vraiment à aller embrasser ce truc, tu vois, de cette gestion émotionnelle, comme tu irais vouloir acquérir de nouvelles compétences pour être meilleur dans ton job. Comme tu irais à la salle de sport pour améliorer ton cardio, c'est pareil. Sauf que comme le cardio, tu n'es pas toujours en train de courir et être à 120 BPM. Là, c'est pareil. Mais wow, quelle aventure la gestion émotionnelle. Troisième et dernier sujet pour le comeback de ce podcast, nouvellement appelé Satori. Le burn-out et surtout les signes avant-coureurs du burn-out. Justement, j'étais en train d'assister à un workshop, une masterclass, où on avait fait venir un expert dans le collectif, parce que quasiment toutes les semaines, c'est soit un coaching live qu'on fait dans le collectif, soit j'ai fait intervenir un expert sur un sujet. Et il y avait un expert, une des personnes du collectif, qui l'a fait venir. Merci, bisous Ludivine, pour cet expert incroyable. Ce mec, il est français, mais il est... coach pour les plus grands PDG chinois. Il est à Shanghai. Donc là, le gars, il a bossé chez L'Oréal, chez Capgemini, il a je ne sais plus combien de diplômes en psychologie. Le mec, c'est une machine et très gentil, adorable et très pédagogue. Et il parlait justement, c'était sur, le sujet, c'était le burn-out, la procrastination, comment l'endiguer, et aussi les routines. Et en gros, quand il parlait, des signes parce qu'en fait il y a plusieurs on va dire signes avant-coureurs de l'avancée d'un burn out et le mec quand il parlait j'ai dit putain est ce que cette masterclass n'est pas faite pour moi et n'arrive pas à point nommé parce que quand il parle des signes avant-coureurs ce qu'on sait que le burn out c'est des grosses fatigues tu te sens vite submergé dès que tu fais quelque chose alors qu'avant tu pouvais le faire facilement genre tu as trois mails tu as l'impression que comment tu vas faire tu as limite du mal à le faire ça te Tu te sens frisé, gelé avant même de pouvoir faire la tâche, alors qu'avant, tu te répondais à 90 mails par jour sans problème, etc. Donc des petites tâches qui te paraissent insurmontables, les mots ne te viennent pas, tu fais une chose qui... En fait, tu vas faire une ou deux tâches, tu as l'impression que tu as besoin de dormir parce que tu es exténué. Ça, ok, je connaissais. Sauf qu'ils me parlent d'un autre signe, et c'est là où je me suis dit, oula, c'est vrai que peut-être que là, ça sent un peu le pâté pour moi. c'est en fait les obsessions mentales. En fait, quand tu es en burn-out, tu as des obsessions sur... Tu penses toujours à la même chose, et souvent c'est le taf, et t'es que en train de penser à ça. Genre, comment je vais faire ça ? Parce qu'avant, il fallait que je fasse ça, je vais faire ça. Et puis dès que tu penses à quelque chose, c'est une espèce de boucle. T'as des boucles mentales comme ça, et tu ne fais que penser à ça. C'est un petit peu comme, vu que t'es en burn-out, t'en surchauffes. Comme quand ton ordi, tu sais, tu lui envoies une tâche. Et le truc, il tourne, il tourne, il tourne, ça calcule, ça calcule, mais ça n'avance pas. Là, c'est que ça. Tu penses, tu réfléchis, tu réfléchis au truc, tu n'as jamais de solution, vu que tu es en burn-out et que ton cerveau, il n'en peut plus, il est en surchauffe, il a trop de tâches, il a besoin de repos, etc. Et là, je me dis Waouh ! Parce que qu'est-ce qui s'est passé cette année ? C'est qu'évidemment, j'avais pris 8 mois off, ça, c'était cool, à 80%, mais je l'avais fait de façon un peu coupable, parce que j'avais un peu laissé le business entre les mains de mon... mon associé, et puis quand je suis revenu, j'étais en mode en fait, mec, j'aimerais bien arrêter, en fait. Donc j'avais un peu cette culpabilité où j'avais pas vraiment rechargé les batteries comme je le voulais, et surtout quand, évidemment, j'ai repris l'activité solo comme ça en mai-juin, qu'est-ce que j'ai fait ? De 0 à 100. On n'est pas là en mode, bon, on va reprendre une petite foulée, tranquille, on va checker le rythme carte. Non. Vas-y, en sprint, Jano, vas-y, t'es parti ! Ben voilà, t'es con. Tu t'es un peu essoufflé mon gars. Et en fait, j'ai très vite senti déjà que je pouvais plus, et très vite j'atteignais mon maximum de capacités, tu sais, cognitives, psychologiques et physiques dans ma journée. Alors qu'avant, tu sais, quand t'es vraiment en pleine bourre, que tu sais que t'adores ce que tu fais, ou même que dans tes premières années d'entreprenariat, tu fais des journées de 12 heures, tu les enchaînes, les trucs. Et là j'étais en mode, oula, attends, on va y aller doucement, c'est vrai. Mais sauf que vu que j'aimais la construction du collectif, que je partais à Lisbonne, que tout ça... J'y allais en fait. Sauf que plus je le faisais, plus en fait je continuais un effort sans me reposer. Et du coup, qu'est-ce qui se passe ? Ça ne s'améliore pas si tu ne veux pas t'arrêter. Et j'avais vraiment eu cette sensation de me dire, merde, j'ai l'impression d'être dans un marécage en fait. C'est-à-dire, je fais beaucoup de choses dans ma journée. Je m'épuise, je j'arrête, je suis partout, etc. Mais au lieu de bonifier le truc, le business, l'activité et la clarté, j'ai l'impression que je m'enfonce. C'est un peu aussi comme le rêve, tu sais, quand tu cours, mais tu sais que tu touches à peine, tu n'avances pas du tout. J'ai vraiment fait le geste pendant que j'étais en train de te parler. Pour mimer, je sais que tu ne me vois pas, mais sache que j'ai mis du cœur à ce mime. Et vraiment, c'était ce côté genre Waouh, ok, il y a un truc qui ne va pas. Je vais voir une médecin, une médecin chinoise qu'on m'avait recommandée. La meuf me mettait les mains, les petits doigts sur des poux, des centres énergétiques, des trucs énergétiques, tu vois. Et là, elle va contrôler le péage. Comment ça se passe ? Il y a du trafic ou pas ? Elle me regarde et elle me fait Oula, très haut niveau de fatigue et de stress. Évidemment quand il va je dis bah ouais, j'ai un petit coup de pompe, une petite fatigue. Et le pire c'est que je suis pas un mec stressé de base en fait. Et c'est là au moins ça m'a mis la puce à l'oreille, c'est que j'étais stressé, c'est genre une ou deux semaines avant d'y aller, et tu sais ce stress, et je sais qu'il y en a qui font, moi ça m'est jamais arrivé, des crises d'angoisse, en fait c'est le stress qui monte, qui monte, qui monte, et en fait tu stresses de stresser et tu sais pas pourquoi, et en fait je dis mais putain mais je stresse, je suis en stress, il se passe fucking rien, genre j'ai à zéro pression. J'ai déjà fait des conférences devant des centaines de personnes. J'ai déjà fait des tournages de ouf avec des pressions de malade. J'étais en mode coucou, salut les vacances. Et là, je suis en mode, il ne se passe rien. OK, voilà, boucle mentale. Je me dis, waouh, quand il me dit tout ça, j'ai fait OK. Déjà, j'ai vraiment compris que je l'étais. C'est aussi pour ça que j'ai pris le rendez-vous chez cette médecin en médecine chinoise. Et il m'a dit, par rapport à ce que vous pouvez faire dans votre travail, faites-en le moins possible parce que vous pouvez vous arrêter, parce que vous pouvez vous reposer. Parce qu'il faut débrancher le cerveau. Là, ça surchauffe. C'est comme quand ton téléphone est tellement chaud parce que tu l'as mis au soleil, il dit que l'iPhone reprendra son activité quand il reprendra une température normale. Là, c'était un peu ça. Et je me suis dit, en vrai, je crois que les signaux sont clairs et que qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi je suis en burn-out sachant que je n'ai rien fait de particulier, je n'ai pas fait de gros projet ? J'ai compris aussi que c'est là où la vie t'amène des vraies belles leçons d'humilité et surtout de prendre conscience à quel point c'est bien beau de vouloir être libre, de vouloir avoir de l'argent, mais qu'il ne faut pas en oublier les bases. Les bases, c'est la santé mentale, le bien-être physique et mental. Et en fait, j'avais fait un burn-out en fin 2022. J'avais été le faire tranquille en Afrique du Sud, sauf que... Je m'étais reposé un mois, un mois et demi, deux vraies semaines, et puis j'étais le gars qui s'est fait une entorse à la cheville, qui est là, qui se repose, c'est bon, hop, et puis qui recourt comme un gros blaireau, pareil, c'est parti comme en 40, on y va. Et trois ans après, ça lui fait toujours mal, et que ça sent pire, et que là, ça devient un peu relou, versus le gars qui s'est dit, ok, entorse grave, machin, je suis le gars, j'immobilise, et pendant trois mois ou six mois, je ne fais rien. Et puis voilà, trois ans après, c'est même plus un sujet. Donc je me reprends ça un peu à la gueule. Ce petit burn-out que j'avais pas trop voulu assumer par ego mais que j'avais un peu... C'est bon, je suis soigné, moi deux semaines ça me suffit parce que moi je suis plus fort que tout le monde. Merci le Cercle d'Homme aussi de m'avoir appris à accepter que parfois je peux pas être parfait et de pas être toujours parfait. Et que ça arrive de faire des erreurs et de l'accepter, de le dire, ça fait du bien. Ça fait du bien, ouais. Et qu'est-ce qui s'est passé grâce à cette prise de conscience que j'avais surtout un grand besoin... de repos, ça m'a amené dans une période de réalignement et de décroissance du business. Mais pour me réaligner, chose qui m'avait été clairement dit en stratégie, on me l'avait dit noir sur blanc grâce à Mélanie Couillard, qui est une experte en stratégie business, qui fait partie de mon collectif, qui m'avait gentiment offert un coaching et qui, en deux heures de temps, m'a posé une heure de questions. Et la l'heure suivante, elle m'a dit, mais Alex, il y a un... Je m'en souviens bien, j'ai un bisou à Mélanie. Elle m'a dit, mais Alex, il y a un truc là, je suis pas à l'aise, moi je suis à l'aise, je suis bonne dans les strats de business, mais là j'ai l'impression que c'est un problème d'alignement, c'est plus du mindset, et je dis, bah vas-y, si t'es là, je te fais confiance. Elle me dit, mais je sais pas, ma spécialité, je fais vas-y. Elle me dit, bah en fait, moi ce que je vois, c'est que t'arrêtes pas de me dire que tu t'en fous de l'argent. et que c'est pas ça qui te motive et que tu veux du temps libre, ce que tu aimes c'est expérimenter et créer, sauf que toutes les next steps que tu me dis, les strates que tu as en tête et ce que tu aimerais faire en termes de business, c'est que pour scale, donc que pour faire 2 x 3 x 4 x 5 x 10 sur ton CA. Et là, je me dis, merde, là, je suis un petit peu con. Et là, elle était un peu gênée parce que, tu vois, à la base, elle n'aime pas trop dire... Je dis, putain, t'as raison. T'as raison de me rendre compte qu'en fait, mon cœur, il veut quelque chose profondément. J'aime être ce mec léger, libre et flexible, être anti-fragile, me déplacer et puis expérimenter la vie. Et là, depuis deux ans, mon égo, à chaque fois que je me connecte à cette émotion du cœur, il me ramène vers, il faut scale, il faut faire plus de CA, il faut faire un grand truc. On se dit, mais en fait, si on a ce petit projet, mais ta gueule, il ne faut pas s'en contenter, il faut faire plus fort parce qu'il y a l'autre qui fait ça. Et je m'aperçois en fait, en tirant la ficelle, que mon égo m'embarque tout le temps là-dedans parce que je vois des mecs que je n'estime pas forcément, je ne trouve pas que ce soit des lumières intellectuelles ou des humains géniaux, et que je vois qu'ils font des millions. Et je me dis, mais si eux, et mon égo me fait me dire ça, mais si eux, ils arrivent à faire ces gros chiffres d'affaires et que tu les trouves pourris, entre guillemets, et que toi, t'es pas capable de le faire, c'est-à-dire que t'es encore plus pourri. Et du coup, mon ego me dit, bah, faut que tu le fasses, pour dire, tu l'as fait, et voilà, au moins, tu vaux mieux qu'eux, et comme ça, après, tu fais ce que tu veux. Wow ! Wow ! Le piège de bâtard d'ego. Ah, il peut servir l'ego, mais des fois, il te met des... Tu sais, un peu comme le serpent dans l'île de la jungle. Viens, viens, c'est par là que ça se passe. Si, je te jure. Vas-y, viens. Et je me suis dit, mais... Un, je m'en fous de l'argent, donc ça me motive pas, et à chaque fois que je me suis focus, ça tue. J'ai perdu ma légèreté, ma bonne humeur, ma créativité. Et que, en plus, du coup, moi, c'est pas mon jeu. Moi, c'est pas comme ça que je vois la vie. C'est pas ce qui me plaît. Moi, ce que j'aime, c'est justement... C'est le temps, en fait. C'est le temps pour faire ce que je veux quand je veux. Et si je roule dans une belle voiture, que ce soit une voiture qui soit à peu près propre ou que ce soit la plus chère du monde, en fait, je m'en fous, moi, en fait. C'est pas ça, la vraie expérience, pour moi. Elle est pas là. Oui, je vis pas une vie de mec pauvre. clairement, je dois dépenser je pense entre 4 et 6 000 balles par mois en fonction, ça va très vite les dépenses je suis toujours à scotcher mais tu vois, tu te déplaces, tu fais un week-end tu fais un truc, tu t'achètes une petite formation boum ! mais 6 000 balles par mois, encore une fois c'est pas faire des millions c'est faire des 80K à l'année c'est moins de 100 000 balles, ça se fait je l'ai fait, je l'ai toujours fait et justement, c'est ce qu'elle me dit Mélanie je te remercie encore Mélanie si tu écoutes ce podcast de m'avoir dit, évidemment, et là, je vais t'expliquer la trique, mais pourquoi tu ne mets pas en place une stratégie qui verrouille, vraiment solidifie 8000 balles qui rentrent par mois et où tu automatises un maximum pour avoir plein de temps libre. Et là, tu t'éclates, tu fais ce que tu aimes, etc. Et tu es dans ta meilleure vie. C'est-à-dire, tu construis le business qui est au service de ton lifestyle et de ta vie et non pas l'inverse. Parce que là, ça fait un bout de temps et je me dis, j'ai l'impression que... toi tu es au service d'un truc que tu veux construire qui finalement n'est même pas un truc qui te fait vraiment... qui n'est pas toi en fait. Donc là j'avale un peu mon caca, voilà, ça passe jamais très bien. Je dis ouais, ok, tu as totalement raison, mais le temps que tu sais que tu l'intègres, que tu l'acceptes, et que tu l'acceptes, que tu dises que l'autre a raison, mais que surtout tu arrives à l'appliquer, c'est-à-dire prendre les décisions qui font que tu changes, toi, la décision que tu avais prise jusque là, ben parfois ça peut prendre du temps. Et grâce à ces symptômes de burn-out où j'ai besoin de baisser la charge mentale, simplifier ma vie, être plus aligné, être plus dans le flow, toutes les stratégies auxquelles j'avais pensé, parce qu'évidemment, vu que j'étais dans le marécage et que je pataugeais, j'avais pris des freelances. Coucou Anne-Laure, coucou Mel, coucou Sam qui, je m'en excuse évidemment quand tu as des... freelance avec qui tu bosses ou toi t'as pas la bonne vision, tu patauges, tu fais patauger tout le monde, c'est un enfer pour tout le monde. Alors j'ai jamais été désagréable, c'est pas ça, mais en fait tu fais faire des trucs, mais tu changes, t'es pas sûr, et en fait t'as l'impression que tout le monde bosse pour rien et c'est un enfer. Et là, évidemment, quand je m'aperçois que j'ai besoin de simplifier tout ça, je reviens à un truc où je suis presque tout seul, tu vois, je fais juste bosser avec des freelances par ponctualité d'un micro-besoin, et qu'est-ce qui m'est venu ? En fait, ce qui m'est venu naturellement, c'est qu'encore une fois, j'ai dit mais arrête d'essayer de faire des trucs de ouf. Moi, en fait, t'as testé quelque chose qui t'a fait kiffer, Alex. Et ça, c'est important. Tester et voir où est le kiff. Et une fois que t'as testé, c'est moi qui ai toujours besoin de réinventer la roue. En fait, pas besoin de réinventer la roue, c'est le test, il est là. Et j'avais testé un collectif où j'avais adoré l'interaction. Les gens là-dedans, j'ai vu des changements de vie en six mois, c'est hallucinant. Non, mais je te jure. Et ce qui est fou, c'est que... Ceux qui galéraient en business mais qui étaient forts en gestion émotionnelle, ils ont été aidés par ceux qui étaient forts en business. Et tu imagines bien que ceux qui étaient forts en business, c'est pas trop leur fort la gestion émotionnelle. Ils ont été creusés avec ceux qui étaient coachs en gestion émotionnelle. Et il s'est passé plein de trucs. Et je me suis dit, c'est ça en fait que je dois faire. Je dois monter un autre collectif qui, peut-être où je suis moins impliqué, parce que ce ne sera pas le même budget, parce que là, justement, le budget pour rentrer dans le collectif des créateurs libres, la bêta test avec les premiums, c'était 2000 euros à l'année, ce qui n'était finalement rien parce que c'est un bêta test, c'est le genre de collectif, il y en a, ils font payer la plupart, c'est 6000 euros les trois, six mois, tu vois. Mais c'était en bêta test. Et là, je me dis, mais pourquoi moi, ce que j'ai toujours aimé, c'était un maximum de gens. Et avant, je le faisais, c'était moi donner un maximum de gens l'envie de voyager. Rester à réaliser leurs rêves, rester à prendre confiance en eux, essayer de se donner moins de réaliser, d'avoir une vie qu'ils méritent et qu'ils veulent en fait. Je me suis dit mais c'est ça que je veux. Et je me suis dit mais en fait, je vais balancer tout ce que j'ai là. Tous les trucs qui étaient en cours, les bordels, les trucs compliqués, les funnels, les bordels, les machins, les webinars, vas-y tu sais quoi. On va se dire qu'on ne fait pas tant d'argent que ça, mais on fait un truc simple qui va aider les gens et qui moi, va me faire kiffer et m'amuser. et là je suis en train de créer je vais le lancer début janvier ça s'appelle le cercle des solopreneurs et des solopreneuses et justement ça va être comment j'ai voulu créer un espace où déjà j'ai mis toutes mes formations il y en a pour 4000 balles de formation de tout ce que ça vaut dans le prix public et là l'abonnement tu verras il va démarrer à 47 euros par mois et il y a tout ça mais c'est surtout où il y aura des lives toutes les semaines alors soit c'est moi, soit c'est des personnes qui viennent animer, soit c'est des experts qui viendront Et surtout, il y aura aussi cette possibilité, parce que finalement, je me suis aperçu d'un truc. Dans ce moment où on arrive aussi à voir cette explosion de chacun qui crée son business, où on est entrepreneur, c'est bien, on sort du métro boulot-dodo, c'est top. Mais on se crée en fait, on sort de la rat race, de la cage dans laquelle on était, pour se créer son château en or, sa cage dorée, parce qu'on est tout seul. Parce que personne ne comprend, parce qu'autour de nous, ils ont payé, nous on va au boulot, au bureau nous on... Du coup, on ne comprend pas, tu bosses dans les cafés, tu ne fous pas grand chose, tu fais comme tu veux, nous on n'a pas le choix. Et là tu te dis, ah ouais, moi aussi je galère, moi je suis à la maison, je ne vois personne, c'est dur. Et j'ai voulu créer un espace comme ça où tu sais que tu vas pouvoir rencontrer des gens qui partagent les mêmes valeurs, qui ont les mêmes envies, qui ne sont pas là pour devenir riches mais qui veulent faire de l'argent pour ne pas avoir à s'en soucier et en le faisant, en faisant quelque chose qui les passionne et qui leur fait du bien. Et je me suis dit, putain, mais ça, ça me parle. Ça me parle et surtout, je ne veux plus être le gourou qui va tout enseigner avec des grandes formations. Je veux juste être le fédérateur, l'explorateur pour les autres, l'initiateur parce que c'est vraiment ça que j'ai compris ma zone de génie. J'arrive et je dis, tiens, venez, j'impulse. Et ce qui est trop cool, c'est que comme dans le collectif que j'ai déjà créé, le cerveau collectif grandit. et ce qui est cool c'est qu'il y a les modules de connaissances que moi j'ai mis à disposition des masterclass que les gens viennent faire mais il y a aussi des gens du collectif qui font des masterclass sur leur zone de génie et ce qui fait que plus t'as de gens plus en fait t'as à disposition pour un mini abonnement par mois mais voilà les connaissances, la banque de données et surtout te dire tu sais genre merde je galère avec fermer ads toi qui es toute seule qui te lance ou qui es tout seul parce que tu sais pas écrire sur LinkedIn comme par hasard il y a un mec qui fait ça aussi et lui il a ce skills là... Et par contre, lui, qui fait les ads, peut-être qu'il galère en graphisme, peut-être qu'il galère en gestion émotionnelle parce que c'est quelqu'un de stressé et que toi, tu es coach en gestion émotionnelle. Et ça, waouh ! Et c'est là où je me suis dit, je suis OK de ne pas vendre des formations à 800 balles et de me dire, moi, mon seul taf, ça va être d'apprendre des choses et de les mettre à disposition aux gens, de créer des événements où on se réunit, que ce soit en physique, que ce soit en... en visio, et de le rendre accessible en fait, et à un prix accessible. Et ça pour moi, tu vois, ça a été de me dire, voilà, j'abaisse ma charge mentale, j'accepte de baisser mon CA, et surtout j'accepte d'être plus aligné, pour j'espère aussi avoir plus de temps libre, et me régénérer. Et ça, c'est une décision qui n'est pas facile, parce que la preuve, je n'ai aucun mérite à te dire ça, je ne suis pas super fier de dire, ah voilà ! Mais non, il m'a fallu avoir le nez, entre guillemets, ou plutôt les... les petits doigts de Marina, la médecin en médecine chinoise qui me dit... Je vais prendre un accent chinois parce que c'est la médecine chinoise, elle est portugaise, ça n'a rien à voir. Elle va comme ça. Elle me dit, toi, tu es très, très fatigué. Tu fais attention, il faut faire doudou, il faut que tu arrêtes le travail. Tu travailles trop. Il faut que tu fasses un peu la rigolade. Je me permets de faire l'accent parce que je sais qu'on est en 2024, on peut vexer les gens, mais je m'en fous, je suis à moitié portugais. Je sais. Allez hop. Et puis, ça me fait penser à mes tantes. Bref. Voici la fin de ce dernier, de ce dernier, non, de ce premier journal de bord, de ce nouveau podcast Satori. Mais avant, évidemment, je vais te raconter un petit fun fact là pour la déconne, pour terminer. Et ça se passe chez un pote où j'ai été faire des jeux de société. Wow, petite parenthèse, faire des choses qui servent à rien. Oh ! Ah parce que quand tu rentres dans l'entrepreneuriat, il y a cette culpabilité de ne pas être en train de travailler, tu sais. Oui mais si je n'avance pas, si mon activité n'est pas en train de faire des milliers d'euros et que je ne suis pas encore lancé, ça veut dire que je n'ai pas le droit de prendre des pauses et du coup... On le sait, on le sait. Mais même quand on est lancé, tu veux faire un burn-out, donc j'ai envie de te dire, prends l'habitude de faire des choses qui ne servent à rien. Eh bien le week-end dernier... Je suis allé chez un pote, je t'ai resté son nom et tu vas comprendre pourquoi, pour aller faire des jeux de société. Waouh ! Tu sais les petits jeux de plateau avec des points, des trucs ? On a joué à, pour ceux qui connaissent, à Orléans. Je ne connaissais pas. Déjà, il y a une heure pour t'expliquer bien les règles. Mais ça vaut le coup, en vrai. Ce qui se passe, c'est qu'évidemment, moi, je suis là. Je suis un joueur, je kiffe et tout. Je me dis, putain, ça me fait du bien. Là, on ne regarde pas les écrans, on est là. Il y a un gars, il apporte des ferrères au rocher. Et puis, il y a mon pote qui a évidemment... Parce qu'on est à Lisbonne, il fait chaud. Le man, alors qu'il n'en fume même pas, il a fait pousser de la petite weed sur son balcon. Et il m'a dit, tiens, qui c'est qui veut fumer ? J'ai dit, bah écoute, moi ça fait un petit peu longtemps, ça fait bien des années, je viens, on fume un petit pétard. Donc moi, je suis là, je suis un gamin. Il y a Orléans sur la table, il y a des ferro-rochers. On fume un petit pétard. Évidemment, tu as compris que les ferro-rochers, ils prennent une sacrée claque. Parce que quand tu fumes un petit pétard, tu as un petit peu la france dalle, pour ceux qui connaissent. Tac, tu manges, tu manges, tu manges. Mais il se passe quoi ? Tu sais quand tu fumes un peu, t'es comme ça, et tu regardes le jeu. Donc moi je regarde le jeu, et au début j'avais mis des points. Je sais pas, j'avais fait un truc où je leur étais un peu passé devant sur les points. Ils disaient Waouh putain mais Alex, comment c'est que t'as laissé ces points là ? Comment t'as fait ? Et dans ma tête, c'est bon que j'avais gagné le jeu. Donc il y a 18 tours, on était au troisième, quatrième tour, dans ma tête j'ai Ah ah ah ah ! J'ai tout compris à la stratégie du jeu, et c'est la première fois que je joue ! On avance, évidemment, qu'est-ce qui se passe à la fin ? Je m'aperçois que c'était n'importe quoi la stratégie que j'avais fait. J'avais fumé 4 lattes, c'est fini dans ma tête. J'étais un génie, j'étais pourri. Je suis arrivé 3ème sur 4. Et ma pote Héloïse qui est arrivé 4ème, c'est que vraiment elle avait un tirage pourri. Et dans ma tête, j'étais vraiment en mode... C'est vrai que j'ai bien rigolé. J'ai mangé des ferro-rochers, mais je pensais que j'allais gagner. Donc voilà, peut-être jeu de société, fumer des pétards c'est rigolo de temps en temps, mais si vous voulez gagner, c'est peut-être pas une bonne idée. Allez bisous, je vous dis à la semaine prochaine !

Chapters

  • De Bagdad à Lisbonne

    03:04

  • Gestion Émotionnelle

    21:26

  • Signaux du Burnout & décroissance business

    35:46

  • Fun Fact

    55:06

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Transcription

  • Speaker #0

    Ouh ! Eh ben, ça fait un an, un an que j'ai pas sorti de podcast, presque jour pour jour. En fait, j'ai décidé de reprendre le 12-12, quand j'ai regardé par hasard, vraiment, c'était là où ça m'a mis un électrochoc. Je regarde mon hébergeur de podcast et je me dis, ça fait combien de temps que j'ai pas posté ? Et je m'aperçois que c'était le 12 décembre et on était le 12 décembre. Et je l'ai partagé en story, je me suis dit, ben, ça me titille un peu, évidemment, de vouloir reprendre, c'est aussi pour ça que je regardais la date. Et après un petit sondage en story pour savoir si ça pouvait intéresser les gens que je reprenne ce podcast avec un joli 90% qui m'a fait très chaud au coeur, je me suis dit que j'allais reprendre les journaux de bord sur ce podcast qui ne s'appelle plus Les Entrepotters mais qui s'appelle Satori. Et pourquoi Satori ? Parce que je trouve que ça correspond bien à tout ce qui m'est un peu arrivé cette année et au chemin de vie que je suis en train de prendre. Et déjà je vais te donner la signification parce que c'est... un mot qui existe, c'est un mot japonais, et c'est un moment de déclic ou de prise de conscience, comme si tout devenait clair d'un coup. Dans le bouddhisme zen, il symbolise une révélation profonde sur soi-même et le monde, un peu comme une lumière qui s'allume dans l'obscurité. Et là, tu t'imagines, genre, Alex a eu la lumière qui s'allumait dans son cerveau. Genre, waouh, enfin, c'est bon. Il y a de la lumière à tous les étages, allô ? Alors, sans être perché, parce que tu sais très bien que... Ce qui m'intéresse dans la vie, c'est explorer, que ce soit le monde, les cultures, moi-même, et un peu tous les trucs qui m'intriguent, je garde toujours un pied sur terre. Et même si ce mot qui peut faire très spirituel, parce que je trouve que c'est très important pour l'épanouissement, t'inquiète pas, on va rester quand même très terre à terre, ça reste moi. Et il m'est arrivé plein de choses cette année, et je ne vais pas faire un bilan dans ce premier épisode, mais je vais te raconter... finalement comment j'en suis ici à Lisbonne et je dirais que ce que je vais aborder aujourd'hui c'est justement comment c'est Bagdad en Irak qui m'a fait arriver à Lisbonne. Je vais te parler aussi de mon challenge cette année qui était mon grand challenge qui était la gestion émotionnelle. Je suis rentré dans un cercle d'hommes, c'est un peu comme Fight Club sauf que tu te bats pas que tu as le droit d'en parler et que en fait ça n'a rien à voir et je vais t'expliquer parce que c'est vraiment très puissant. et je peux t'assurer que j'étais plutôt sceptique avant d'intégrer un cercle d'hommes. Je te parlerai aussi de symptômes de burn-out, de décroissance business, et évidemment, je terminerai avec un petit fun fact, parce que ça, ça fait toujours plaisir, les petites traditions ne se perdent pas. C'est parti pour ce premier épisode de ce nouveau podcast Satori, toujours sur le journal de bord, avec tout ce qui m'est arrivé, ce que j'en ai conclu, les leçons, les conseils, et puis tout ce que j'espère... qui pourra t'aider toi dans ton quotidien, que ce soit dans ton business, dans ton développement personnel, ou juste pour le kiff ou te faire marrer. C'est parti. Alors comment Bagdad m'a aidé à me retrouver aujourd'hui à habiter à Lisbonne ? En fait, il y a un an, quasiment jour pour jour, je partais pour l'Irak avec mon pote Loris Monteux pour se refaire un petit voyage à l'ancienne, dans une destination très sympathique et très touristique. Évidemment, l'Irak, quand je le disais, on me disait mais euh, pardon, pourquoi ? Pourquoi ? Parce que je discutais avec mon pote Laurie, je lui dis viens on se refait une aventure comme à l'ancienne, je lui dis tu veux aller où ? Il me dit l'Irak, je lui dis bah feu ! Et deux semaines après, on se retrouve en Irak, juste pour info, les visas moi je pensais que c'était une galère, c'est juste comme à Bali, un visa à l'arrivée, 80$, tu payes et tu rentres. Je pense qu'il doit pas avoir beaucoup de demandes de toute façon, donc autant pas se faire chier. Et finalement en étant en Irak, j'étais dans une période où j'étais à 80% off. sur mon business depuis 5-6 mois. Et en étant au fin fond du fin fond d'un marais, des marais de Tchabaïch, où je me suis pété la gueule d'ailleurs dedans à 6h du mat de la pirogue sur laquelle on était pour traverser un peu tous ces marais-là. Je suis là en fait, et il y a un moment, je suis un peu dans mes pensées, sur le devant de la pirogue. Et tu sais, tu revois un peu ta vie passer devant toi, tu as toutes tes pensées qui refont surface. T'es à la fois dans l'instant présent, puis en fait ça te permet de te nettoyer. Et en fait à ce moment-là, je suis en train de me dire, mais pourquoi ? Je me pose vraiment cette question, pourquoi j'ai plus envie vraiment d'être sur mon business ? Qu'est-ce qui fait que j'ai plus envie de bosser et que... C'est chiant, j'y vais au forceps et en fait je me force. Et je pense qu'un business, c'est avant tout une activité pro, c'est avant tout un outil de développement personnel dans lequel tu te régales. Pour moi, c'est ça. ça peut être un outil aussi pour faire fortune Mais la façon dont moi je l'aborde, c'est surtout avant tout pour être bien et pour pas avoir à me poser de questions de savoir si j'ai assez d'argent et que justement parce que je suis bon et je m'amuse, ça fait rentrer de l'argent. Mais le principal objectif, c'est pas d'avoir ce truc qui me fait beaucoup d'argent. Moi, c'est pas comme ça que je le vois. Ce qui fait que je me suis dit, mais si c'est là pour m'épanouir et qu'il y a un truc qui me fait chier pour le faire, c'est que ça m'épanouit plus, du coup, c'est que ça va pas. Si ça va pas, qu'est-ce que je dois faire pour... changer cette situation. Et en étant au fin fond de l'Irak, je me suis aperçu qu'il fallait que j'ai du renouveau. Il fallait que je change, il fallait que je me réamuse. Et le fait aussi d'avoir, ça faisait 3-4 ans que j'avais ce nouveau business, après avoir été influenceur en voyage, je m'étais dit, il faut que je change tout. Il faut que je remette du fun, de la légèreté, il faut que je casse un peu tout, parce que finalement, c'est ça moi qui m'anime. Une fois que j'ai un peu fait le tour de la question, ça ne m'amuse plus, je n'ai plus l'impression de grandir, donc je le fais un peu, je me reconstruis une routine et inconsciemment je me recrée mon métro boulot dodo et moi ça ne me parle pas. Je sais qu'il y a des gens qui justement choisissent quelque chose et ils le font à fond et ils deviennent super forts ou très riches. Moi ce n'est pas ça qui m'épanouit dans la vie, c'est vraiment explorer des thèmes, explorer des activités, explorer plein de choses et du coup ça veut dire qu'un côté malheureusement ou heureusement, parce que je me sens souvent coupable pour ça et je travaille dessus, c'est de se dire C'est quand même une richesse en fait de dire que t'auras fini ta vie et t'auras fait plein de trucs. T'auras peut-être jamais été à fond, à fond, à fond dans un truc, parce qu'en fait une fois que t'as compris le concept, que t'as un peu testé, bon bah c'est bon, en fait justement t'as envie de passer à autre chose. Et du coup c'est un peu ça la déception, c'est de se dire, ah bah peut-être que je serai jamais le meilleur de quelque chose, ça sera jamais le truc qui marquera les esprits. Et d'un côté en te disant ça, je te dis qu'en fait je l'ai déjà fait une fois, c'est être influencé en voyage, j'étais le premier en France, j'ai... Tu vois, ça m'a permis d'être dans les meilleurs, j'ai été récompensé pour ça. Donc en fait, j'ai un même argument pour me dire, je l'ai même fait une fois. Et ça peut arriver, donc maintenant, je n'ai même plus l'impression de pouvoir le refaire. Parce que c'est déjà fait. Donc une fois que j'ai pris conscience de ça, qu'est-ce que j'ai fait ? Je me suis dit, bon bah, il faut que je change tout. Et ça a passé par, en fait, arrêter avec mon associé. Parce que j'avais un associé, on avait deux activités distinctes. On avait de la filiation et on avait la partie formation. C'est vraiment là où je me suis dit, cet associé qui est un pote qui a toujours été là, qui me complémente vachement dans toutes ses qualités, ses traits de caractère, et que franchement, ça a toujours été, parce que souvent le problème c'est soit l'argent, soit sa sangueule, soit les égos, etc. Ça a toujours été un mec génial. Et bien en fait, je me suis dit, malgré ça, et c'est ça qui était dur au début à me l'avouer, j'ai envie d'arrêter parce que, juste pour la simple et bonne raison que dans mon ADN, dès que je fais le tour... J'ai envie de changer, j'ai envie de renouveau. Et du coup, il faut que j'arrête. Et il faut que j'arrête sans raison particulière. C'était ça aussi, c'est dur à expliquer à ton associé qu'au début, je me dis, mec, on a enfin taffé pour avoir un truc qui tourne. Il y a juste à mettre l'effort et là, on fait rentrer du cash, on aide les gens, tu sais que tes formations, elles aident, etc. Ouais, mais en fait, l'argument de merde, je pense que quand tu te prends ça dans la gueule et que tu es un associé qui est plutôt, tu es quelqu'un qui est plutôt pragmatique dans le business, le gars en face, il dit, Ouais mais ça me fait plus rire. Ouais mais je m'amuse plus. Donc il me regarde en mode putain, super j'ai encore avec un ado un Peter Pan à 40 piges. Sauf que je m'aperçois que c'est pas du tout le syndrome de Peter Pan. C'est juste une façon d'explorer la vie d'une façon différente que 1, ce qu'on nous a toujours dit de faire. Et 2, qu'il y a finalement une belle qualité. Parce que je m'aperçois que en essayant toujours d'explorer, de tester, ça me rend antifragile. antifragile pour moi c'est vraiment cette capacité à être toujours dans tu sais la loi de l'hormèse c'est à dire tu soumets ton corps et ton esprit toujours on va dire un petit stress qui te permet à chaque fois de grandir c'est comme un truc tout con, les étirements ton principe si tu veux gagner en souplesse c'est toujours d'aller chercher un tout petit peu plus pas trop pour pas te faire mal mais assez quand même pour essayer de gagner en amplitude c'est pareil en fait dans ta capacité à gérer... du stress, gérer l'inconnu, avoir des idées, et que pour moi, si t'es toujours dans de la routine, un truc qui est ultra huilé, tu deviens très fragile. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que s'il y a un imprévu, s'il y a le process qui est cassé, tu sais plus quoi faire, t'as peur, tu stresses, t'es pas bien. Et en fait, j'étais devenu comme ça. J'étais devenu, je m'étais mis des process en place, j'avais des routines, des trucs, et en fait, je m'aperçois que moi, ça me tue à petit feu, parce que ça m'enlève, je trouve, ce super pouvoir qui est d'être antifragile. Drop moi et moi je disais souvent drop moi où tu veux Je m'en sortirai J'arriverai à faire de l'argent J'arriverai à faire des connexions J'arriverai à être bien Et le problème, c'est que j'étais tombé dans quelque chose où je voulais construire quelque chose, je voulais avoir quelque chose plutôt qu'être quelqu'un. Et quand tu veux avoir, tu t'accroches à cette chose que tu as obtenue. Et du coup, tu deviens fragile à la casse de ces choses-là. La casse d'un business, d'un process, d'un lieu de vie, d'une voiture, d'une télé que tu as voulu avoir. Et ça, ça ne m'intéresse pas. J'aime être antifragile, j'aime profiter des choses, j'aime... m'en abreuver intellectuellement, spirituellement, physiquement, peu importe, mais ne pas en dépendant. Et surtout, j'aime y mettre du jeu, parce que c'est ça qui me crée, moi en tout cas, beaucoup d'énergie, de concentration naturelle. Moi qui suis TDA, je me suis aperçu que le jeu me faisait être très concentré, donc autant pas s'en priver. Et du coup, ça a vraiment été ça. Et quand j'étais au fin fond de l'Irak, j'ai envoyé ce message à mon associé. Je lui fais un bisou parce que franchement, ça n'a pas dû être facile de recevoir ce message. Et je le remercie encore pour toutes ces années de m'avoir supporté, d'avoir complémenté tous mes défauts et vraiment d'avoir toujours été en soutien et toujours en compréhension parce qu'il a quand même fini par comprendre ce geste-là, même si c'est chiant parce que tu as l'impression que tu t'es fait chier à construire quelque chose pendant 5 ans et tu as un mec qui dit Bah non, on casse tout ! Tu sais, tu es le gamin sur la plage, tu en as un, il est studieux, il fait un super Ausha de sable. Tac, attends, vas-y, on fait une tourelle là. Attends, viens, on met des petits coquillages pour faire ce qu'il y a. Et t'en as un, dès qu'on a fini le truc, il fait, vas-y, on casse tout ! C'est super drôle ! Viens, on va se baigner ! Ok, ça, c'est moi. T'as compris que l'autre personne était mon associé et que ça a dû... Et t'imagines bien qu'un gamin à qui tu détruis ce fameux beau château de sable sur lequel il a passé l'après-midi, il y en a, ça leur fait de la peine. Ça leur fait chier. Alors lui, je pense à lui, il fait chier et je le comprends parfaitement. Et ce qui m'a amené, en fait, à la base, à me retrouver à Lisbonne, pourquoi ? Bah en fait, j'étais justement en mode, ok, faut que je fasse du changement. Ce qui s'était passé, c'est que j'étais en Colombie, je vivais ma meilleure vie à Medellín, et j'ai dû rentrer en fin d'année, l'année dernière, pour raisons administratives, parce que c'est pas trop ma zone de génie, je m'étais mal démerdé, les paplards à la con. Je rentre un petit peu en novembre, et je m'aperçois à Paris, et je me dis, tiens, tu sais, ça m'a fait comme quand tu revois un peu ton ex au bout d'un moment, tu te dis, oh, elle a changé, en vrai, on a quand même passé des bons moments. Ah, puis elle a quand même... Puis je trouve que ça, c'était bien. Elle savait faire ça. C'est vrai que dans ces moments-là, c'était bien, c'était facile. Du coup, comme le con qui revoit son ex, qui voit que les côtés positifs, qui a oublié toutes les raisons pour lesquelles il l'a quitté, je me suis fait trois mois en début d'année. Trois bons mois à Paris, où j'ai loué un appart en sous-loc. Et puis, comme toutes les ex en général, t'es là, tu dis, ah non, il y avait ça aussi. Ah, puis il y a ça. Ah, puis il y a ça aussi. Ah, puis il y a ça aussi. Et puis très vite, tu te dis, ben ok, je sais pourquoi je l'ai quitté en fait. Et à ce moment-là, je me suis dit, waouh, où est-ce que j'ai envie d'habiter ? J'ai senti que c'était sympa pour moi, que j'avais apprécié le fait d'être un peu plus proche, d'être en Europe, ça m'a fait du bien, la culture européenne avec un truc tout con, je veux dire. Tu sais ce que j'ai le plus kiffé en vrai ? D'être de retour en France, le double vitrage. Le fucking double vitrage ! Pour tous ceux qui m'écoutent qui ont été digital nomades, ok, à Bali ou à Medellin, où t'as l'impression d'habiter dehors parce qu'en fait la fenêtre c'est juste une vitre, t'as l'impression que c'est une feuille A4, le mec, transparente, y'a zéro isolation, et quand t'entends pas les coques, les marteaux piqueurs, les niki, ou les mecs qui mettent la musique à fond, et là tu sais, t'entends, mais que tu fermes la fenêtre, silence. Oh putain, ça m'a fait du bien. Et du coup, en Portugal, et surtout à Lisbonne, aussi pourris que peuvent être certains bâtiments, ils mettent du double vitrage. Et ça, c'est un vrai bonheur. Et justement, c'est ça, Lisbonne est vraiment poppée dans ma tête. Je me suis dit, c'est toujours une ville avec Montréal qui m'a toujours un peu... Ce genre de ville qui se vit encore plus que ça se visite. Et j'ai décidé de tester. Donc je suis venu. Et c'est marrant, la première semaine, j'avais joué un mois à Airbnb. pour un test comme ça parce que j'étais vraiment en mode bon on va juste tester et je me souviens je prends un verre avec Kevin Dufresne que j'avais rencontré une semaine ou deux avant à Paris et lui qui habite ici et du coup on me dit bon alors Alex qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu fais à Lisbonne, qu'est-ce que tu fais Edbo, pourquoi tu viens là je lui dis bah en vrai je cherche un lieu pour vivre tu vois je teste un peu et tout et il se regarde et il rigole avec ses potes c'est tout ce qu'on a dit ici autour de cette table et ça fait 3 ans qu'on est là et ils ont pas eu tort puisque moi du coup ça fait 6 et que je suis jamais reparti c'est vraiment une ville qui fait du bien c'est tout ce que j'aime, c'est les grandes villes avec donc toutes les commodités d'une grande ville, que ce soit des trucs de gros mec capitaliste avec son Uber Eats, son Uber pour se déplacer, avec toutes les commodités que tu peux... Amazon qui se fait livrer des trucs bien sales. Mais aussi, ce que j'aime, c'est tout ce côté ville-village, capital-village où t'as des petites ruelles pavées, t'as beaucoup de rues piétonnes. C'est calme, en fait. C'est calme dans le sens où c'est des... C'est calme pas parce qu'il y a un gavet de trafic. Mais parce qu'il y a de l'animation. Il y a de l'animation. Il y a de la vie. Il y a de la vie humaine. Et il y a tout. Et c'est très chill. Et surtout quand tu viens de Paris, tu te dis, les gens sont détendus. C'est possible. D'accord. Je peux marcher la nuit. Il y a des mecs un peu chelous qui filment le crack. Mais personne ne m'emmerde. Chacun fait sa life et accepte un peu celle de l'autre. Ce n'est pas désagréable. Et c'est pour ça que je me suis retrouvé à Lisbonne. Et... Et vraiment, ça a été vraiment, je pense, pour moi, un symbole du changement. J'avais besoin de changer. J'avais besoin, encore une fois, de changer aussi dans mon business. Et le lieu de vie, l'ancrage, le décor, c'est un peu comme, je pense, une femme quand elle a vraiment un grand changement, une relation. Hop, je change de coupe de cheveux. Là, c'était un petit peu pareil. Et ça a été ça aussi, du coup, pour le business. Et après, je vais passer juste après au sujet de la gestion émotionnelle. Mais ça a vraiment été ce côté de... Ok, quand je reprends ? Parce que vers mai, on avait dit avec mon associé qu'on splittait les activités en juin et que j'étais quasiment off depuis 6-8 mois. Donc lui, il était en mode attends, faisons les choses proprement, laissons-nous 6 mois pour en planifier ça Donc vers le mois de mai, je me réactivais et je me disais si je reprends en business juste parce que je suis solo, ça ne va rien changer, il y a autant cette friction. Qu'est-ce que je dois faire pour qu'il y ait du changement ? Et ça, c'est vraiment ce côté, quand tu dois te réinventer professionnellement, c'est vraiment de se dire, si je fais quelque chose qui me saoule ou qui me crée trop de stress, ou que je vois que je n'arrive pas aussi à scale naturellement, parce qu'il y a aussi ça, en fait. Moi, je me suis aperçu que je faisais exploser mes business ou mes chiffres d'affaires quand je m'amusais et que je ne pensais pas forcément tout de suite à scale, mais juste parce que j'adorais le faire. Et parce que je suis dans ma zone de génie et que je m'amuse, les choses grandissent d'elles-mêmes, en fait. Et que quand tu fais toutes les stratégies, tu vas au forceps, et tu vois que ça grandit pas, c'est qu'il y a un truc où il faut te réinventer. C'est que t'es pas au bon endroit, c'est que le curseur est pas là. Et moi je me suis dit c'est ça. Je vois que je stagne, tu vois on stagnait sur la partie formation vers les 150-200 000 euros par an. Et en fait il n'y avait pas de... c'était stable, il n'y avait ni de croissance, mais stable tout en étant au forceps. Tu vois en aidant de... ou au forceps où il fallait forcer, ou soit parce que je devais me forcer à faire certaines choses, soit parce que... c'était pas fluide. Et du coup, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je dois faire ? Et je me souviens, j'avais envoyé un message sur mon télégramme, qui était quasiment décédé depuis pas mal de mois. Je disais, salut, juste pour ceux qui sont encore là, j'offre un coaching gratuit pendant une heure. Ceux qui veulent, c'est gratuit. Parce que j'avais besoin de renouer, de reconnecter avec ma communauté et mon audience. Et du coup, aussi les gens qui vont pouvoir me faire vivre, c'est-à-dire les gens que je vais pouvoir aider en échange de rémunération. Et je me souviens, j'ai fait 27 calls en une semaine. Genre 27 heures. Genre tac, boum. Et ce qui m'a permis vraiment de comprendre aussi, parce que quand tu veux coacher, tu poses beaucoup de questions. Si tu balances des conseils et tu ne sais pas du coup les besoins, ni les problématiques, ni qui tu as en face de toi, je te conseille de changer de métier, ne sois pas coach. Donc je pose beaucoup de questions et je me rends compte. Et il y a un truc dont je me suis rendu compte justement à ce moment-là, grâce à eux, par rapport à moi et mon business, c'est que... J'en avais marre en fait de vendre des formations, tu sais d'être le gars qui vend, alors là c'est la nouvelle formation magnifique, géniale, avec ça, ça va changer ta vie, tu vas vivre heureux et être très riche et tu auras une coupe de cheveux à Playmobil comme Alex Vizéo. Elle a toujours la même coupe de cheveux, ça, ça va pas changer. Et ce qui fait que j'en avais marre de ça et surtout je me suis dit, moi je suis un mec d'équipe, je suis un mec qui aime bien être, voir les gens progresser et je suis pas le gars qui est toujours derrière tous les gens, je suis pas un truc... Se dire que t'es dans un collectif, tu vois les gens évoluer et mettre les forces en commun. Et tu vois, c'est ça. Et quand j'avais fait Brandéo Impact, à chaque fois, c'était ça. On créait comme une famille. Et à chaque fois, on était une centaine. Et au bout des 2-3 mois d'accompagnement, genre bon bah ciao, tu vois. Et ça, c'est dur. Et c'est finalement dur à garder le contact. Parce que comment tu fais ? C'est les mails, c'est les trucs, c'est les réseaux. C'est pas facile. Il n'y a pas de choses qui fusionnent, qui réunissent les gens. Je me suis dit en fait, c'est ça que j'ai envie de faire. Moi, ce que j'ai envie de faire, c'est créer un collectif. où justement on met en commun nos compétences aussi, on peut faire des cerveaux collectifs, où moi aussi je vais être le fédérateur, je vais pouvoir faire des liens entre les gens. Et du coup j'ai créé ça. C'est ça que j'ai fait vraiment quand je me suis relancé, j'ai créé un collectif au début justement, je me suis dit bah je vais faire un test. Et ça fait six mois que j'ai créé le collectif des créateurs libres qui est vraiment le collectif premium, bêta testeur de personnes qui m'ont fait confiance, avec qui on a vraiment pu avancer. Et ça a été vraiment génial, vraiment génial cette aventure cette année sur le plan pro, de se dire waouh c'est vraiment quelque chose où je me renouvelle, où j'accepte aussi, et ça j'en parlerai après vers la fin du podcast. de potentiellement faire moins d'argent et d'être plus épanoui. En fait, c'est exactement ce que je cherchais. Je m'amuse plus, je suis plus moi. Et finalement, je me suis vraiment aperçu, je me suis dit, mais je préfère gagner, je te dis une bêtise, un chiffre comme ça, je préfère gagner 5000 balles par mois en ayant beaucoup de temps libre et très peu de charge mentale et en étant léger dans ma tête et être bien dans ma peau plutôt qu'en gagner 40 par mois. 40 000 par mois et en fait avoir zéro temps à moi, être super stressé, avoir toujours le cerveau qui cogite. J'ai fait wow, ça, ça me plaît en fait. Et c'est comme ça que je me suis relancé, que je suis reparti dans le business cette année et je t'en parlerai après la tournure justement où j'en ai tiré des leçons aussi de ça et ça je t'en parlerai à la fin du podcast. Deuxième sujet, la gestion émotionnelle. Alors, quand je dis gestion émotionnelle, ça veut dire quoi ? Étant un mec qui a toujours été câblé en mode Salut, ça va ? Tu vas bien ? Ouais, super, j'ai plein d'énergie, je suis super heureux ! Ça a été, en fait, de me rendre compte qu'il y a un ou deux ans, je me suis retrouvé, en fait, avec ma fausse sceptique émotionnelle négative pleine. Parce que j'ai toujours été le mec qui sentait assez peu la tristesse et que c'était jamais très grave. Sauf que j'ai quand même appris récemment, cette année, que si tu ne vis pas une émotion, tu la stockes. Et moi j'avais vu que c'était pas grand chose, je la mettais de côté. Alors je pensais que c'était rien, que je la stockais pas évidemment. Et puis un jour tu te retrouves avec ta fausse éptique émotionnelle négative qui est remplie, plein de caca, plein de tristesse, plein de trucs, plein de mal. Et tu sais pas comment la nettoyer, parce que t'as jamais fait face à ce genre d'émotion. Et j'ai quand même eu la grande chance dans ma vie d'être câblé de façon très positive. Contrairement à d'autres qui peuvent avoir le gène de la dépression ou des choses comme ça. Et je le prends dans la gueule. Et ce n'est pas agréable. Donc ça fait deux ans que j'essaie d'être vraiment dans cette démarche. Je comprends qu'il y a un spleen, ça pue, ça pue le caca, ça remonte par les égouts. Il va falloir faire quelque chose. Pas besoin de boucher les canalisations, il va falloir les vider, il va falloir tout nettoyer. Et gros clin d'œil à mon pote Dimitri Lutrex. que j'avais rencontré l'année dernière et qui m'avait justement encouragé à rentrer dans un cercle d'hommes. Alors, cercle d'hommes, j'étais là en mode, ok, super, je vais rentrer dans un cercle de mecs fragiles qui vont chialer, super, grosse ambiance, c'est pas trop mon délire, tu vois. J'assume pleinement ma part de féminité, j'assume pleinement mes... Mais les petits gars fragiles comme ça qui pleurent, bah en fait, non. Et évidemment... évidemment la vie fait que prends ta petite tête pas petit coup de boule comme ça pour te dire ta gueule et en arrivant à Lisbonne je rencontre un gars très sympa avec qui on échange on a une discussion profonde, c'est un entrepreneur il gagne très bien sa vie un ancien très haut placé de chez Decathlon etc et je lui raconte un peu mes challenges au niveau de la gestion émotionnelle je sens que je suis de nouveau bien dans ma vie mais il y a ce truc voilà Cette tristesse, ce spleen, cette fragilité auquel je me demande, je sais pas quoi foutre, qui remonte, j'ai des doutes, je cogite plus alors qu'avant je cogitais jamais. Tu sais, ce trop-plein d'émotions qui fait que il me fait, viens à mon cercle d'hommes, mec. Donc là, ça faisait une, deux, trois fois, parce qu'après mon pote Dimitri, on en avait parlé aussi, je dis, bon, j'ai bien aimé ce mec-là. Ça paraît être un mec fragile, c'est un mec qui est plutôt bien dans ses pompes et qui justement est successful, et qu'il est sur un cercle d'hommes, c'est que... Il a dû y réfléchir, ça lui a apporté quelque chose. J'y vais, je rentre, et là je me dis, ok, ça fait un petit peu rendez-vous des alcooliques anonymes. Bon, la différence c'est que, personne alcoolique, on n'était pas anonyme. Mais il y avait ce côté-là un peu, tu sais, les chaises en rond, comme ça. Et du coup t'arrives, bonjour, et je me suis très vite aperçu que ça n'a rien à voir avec des mecs fragiles, bien au contraire, c'est ça en fait, c'est être... des hommes et des êtres humains. Et ce qui est fou, c'est qu'aujourd'hui, quand t'es un mec, on n'en parle pas assez. Mais on parle souvent aussi de la difficulté d'être une femme, ce qui est réel. Mais on oublie aussi la difficulté d'être un homme. Et malheureusement, vu que chez les hommes, on ne parle pas d'émotions, ça va, ça ne va pas. Mais on ne va pas dans la subtilité, on ne va pas dans le décortiquage. Et surtout, quand on parle de nos émotions, on a tendance à le parler à d'autres femmes. Parce que les femmes ont une plus grande intelligence émotionnelle que nous. Et que nous, vis-à-vis des hommes, on a toujours... ce besoin de se montrer fort, ce besoin de se mettre un peu, on est toujours un peu en compétition, donc on ne peut jamais vraiment baisser la garde, on est toujours, tu sais, costaud, on est toujours là, bam ! Sauf qu'il y a des choses que tu ne peux pas vraiment dire à une femme, il y a des choses que tu as besoin de parler aussi à des hommes, et c'est vraiment super intéressant aussi de comprendre que la gestion émotionnelle chez les hommes, c'est un vrai problème, puisque le taux de suicide dans le monde, je ne dis pas une connerie, mais 80% c'est des hommes en fait, les gens qui se suicident, Ce sont des hommes. Et pourquoi ? Parce qu'en fait, cocotte minute. Cocotte minute de je me sens stressé, je me sens comme une merde, je sais pas, j'ai fait une connerie, je sais pas comment… Ou alors j'ai des émotions, je sais pas comment… Et en fait, tu gardes, tu gardes, tu gardes, t'exploses. Ou alors, évidemment, et ça on aime bien le faire, ça part en violence. Donc dehors, tu manifestes tes émotions par de la colère, de la rage, des bagarres, tu vas frapper les mauvaises personnes. Sinon tu déclenches des guerres directement, c'est ta responsabilité, c'est encore plus sympa. Tu te vends, tu tortures, bref. Et en fait je me suis aperçu, le premier cercle d'hommes, moi j'arrive, je fais un peu le malin, et Haroun qui est le mec qui dirige le cercle d'hommes, un mec génial, un anglais, donc ça se fait en anglais, me dit du coup pourquoi t'es là, etc. Pourquoi t'as voulu venir ? Je dis bah en fait moi je sens que je suis bien, de nouveau bien dans ma vie, j'avais ce challenge vraiment de sortir des émotions négatives, mais je sens... C'est encore un peu bloqué, tu vois. J'aimerais ne plus gérer mes émotions quand c'est en mode faux sceptique qui dégueule, mais plus en mode je sais m'y connecter et ouvrir cette porte et pouvoir en fait que ce soit un truc cool et pas un truc genre chelou où j'ai l'impression que je suis malade ou que je ne suis pas bien dans ma tête. Je sens que j'ai un truc, j'ai besoin de sortir, il y a un truc qui est coincé, moi je suis là pour chialer, pas de problème. Et un des premiers exercices du cercle d'hommes, c'est un truc qui est... tellement simple et tellement déconcertant. Et je pense que ça, pour les femmes qui écoutent, si vous en faites des cercles de femmes, parce que c'est beaucoup plus commun pour le moment, je pense que ça va se développer les cercles d'hommes, mais c'est beaucoup d'écoute. Et le premier exercice, c'est 4 minutes, tu mets un chrono, c'est par binôme, et c'est de l'écoute active, où il y en a un qui parle et l'autre qui écoute. Et il est interdit de faire des sons, de répondre, de dire quoi que ce soit, c'est juste le regard, et tu Ausha de la tête. Et tu me montres que t'es là. Et l'autre, ce qu'il doit dire, c'est qu'il doit parler de ses émotions. Mais gars, c'est-à-dire, je vais bien, je vais pas bien. Voilà, un peu stressé. Je comprends pas, c'est... Waouh. Et bah quand t'as 4 minutes devant toi, où tu dois parler de tes émotions, déjà un, tu vois qu'en termes de vocabulaire, t'es un enfant de CP pour parler de tes émotions. Bien, pas bien, ouais, ok, pas ok. Waouh. Ok, alors attends, faut que je... Faut que je respire, faut que je me connecte. Et en plus, on te dit, parle de ce que tu ressens, pas parce que t'as fait ou ce que tu dois faire. Parce qu'en fait, t'es toujours en train de parler de ce que t'as fait, ce qu'il faut que tu fasses, etc. Non, non, non, justement, ta gueule, je m'en fous, en fait. T'as l'air que je m'en bats les couilles. Qu'est-ce que tu sens ? Qu'est-ce que tu ressens ? Ah, mais en fait, ouais, j'ai du stress. C'est vrai que j'ai du stress parce qu'en fait, c'est... Tiens, c'est lié à tel truc. Tiens, mais je me sens coupable. Tiens, moi, en fait, ceci. Tiens, je me suis embrouillé avec ma meuf et j'ai fait le bonhomme. Mais en fait, j'ai tout gardé, ça m'a... J'étais pas bien en fait, tu vois, et je l'ai gardé, et en fait je garde ça depuis deux jours, et c'est là, des trucs comme ça ! Et en fait, j'ai vraiment trouvé ça très fort cette année, et je te parlerai aussi, je pense que je ferai presque un épisode spécial, tu as vu que mon anglais est toujours aussi incroyable, sur le fait que j'ai aussi fait une men's retreat, ça sonne beaucoup mieux en anglais je trouve, une retraite pour hommes, retraite pour hommes, ça fait l'impression que c'est des hommes retraités qui... Ils font des activités, ils vont au bingo et tout. Non, non, non. Man's retreat, ça fait mieux en anglais. Où il y a eu... Parce que pareil, à un moment donné, j'ai fait ça au mois de novembre. Donc c'était 4-5 mois après être entré dans le cercle d'hommes. Puis je sais pas, ça m'a appelé. Et c'est un peu comme Vipassana, tu vois. C'est des trucs comme ça. Vipassana, c'est la retraite méditative de 10 jours en silence. Tu parles à personne, tu médites toute la journée, etc. T'écris pas, etc. C'est à faire une fois dans sa vie. Parce qu'il y a... C'est comme je pense les retraites pour femmes, les femmes elles investissent beaucoup plus sur elles, surtout ces dernières années, ça se développe et c'est génial. Nous les hommes c'est encore... tout nouveau et il y a encore justement ce problème de en fait je ne peux pas se montrer fragile face aux autres hommes on ne veut pas on nous apprend pas parce qu'on sent qu'on va se faire bouffer et qu'en fait on est toujours la compète et jamais dans la collaboration on a l'impression que si on montre un peu de faiblesse ça va être utilisé contre nous bref aller à cette retraite pour hommes ou en gros tu vas tu prends toutes tes émotions tu les fous par terre tu les trie, t'en fais un puzlet, tu les découpes, tu les remontes, tu les redémontes, tu les fous. C'est assez impressionnant. C'est assez impressionnant et c'est très bizarre déjà d'être avec une dizaine d'hommes et où tout le monde est en harmonie, en communion, tout en étant tous différents. Et ça, ça m'a fait un bien fou. Et j'ai par contre vu un énorme point négatif à tout ça, moi, cette année. Parce qu'il y en a. Et je me suis aperçu que, tu vois... avoir cette capacité aujourd'hui où moi je vais me connecter plus à ma vulnérabilité, accepter de pas être parfait, accepter d'être fragile, accepter de pas être triste, en fait c'est comme si en fait j'avais acquis un nouveau pouvoir mais qu'en fait j'étais resté branché là dessus parce qu'à un moment c'est ça qui se passait. Genre oh putain j'ai découvert que je pouvais allumer le salon mais sauf que mon salon en fait il reste allumé la nuit tu vois, truc qui a rien à voir. C'est comme si j'ai eu le sentiment de me dire, tiens, je suis Zelda, tu vois, je suis dans la grande quête, mais je fais une petite quête de côté, tu sais, les quêtes annexes pour avoir une potion en plus ou, tu sais, un bouclier, tu sais, choper un truc en plus. Mais une fois que j'ai mon bouclier, parce que j'ai réussi la quête, tu vois, annexe, ben en fait, je fais que jouer avec le bouclier. Sauf que des fois, il faut que tu te serres de ton épée, des fois, il faut que tu te serres de la canne à pêche pour aller manger, des fois, tu vois, tu fais ton cheval pour te déplacer, mais j'étais que avec mon bouclier. J'étais que en mode, en fait, je me sentais que... connecté à de la sensibilité, fragilité, vulnérabilité. Et c'est vraiment ça, tu vois, la leçon que je retiens de cette gestion émotionnelle, que j'ai trouvée, ça a été un truc très très beau et très challengeant, et je suis encore dedans, c'est un apprentissage permanent, mais de dire, waouh, super pouvoir d'embrasser, de se connecter à des émotions, mais c'est un pouvoir en plus que tu acquers, c'est une corde de plus à ton arc. Mais sauf que... C'est pas pour ça qu'il faut toujours l'utiliser. Et que comme n'importe quel pouvoir que t'as en plus, c'est en fonction de la situation que tu vas l'utiliser. Et à des moments, il va falloir être un guerrier ou une guerrière parce que, je sais pas, soit t'es au sport et t'as envie de te dépasser ou soit t'es dans le business et faut tout t'arracher, etc. Soit des fois, justement, faut être dans l'empathie parce que peut-être quelqu'un à manager, il va falloir montrer de l'empathie ou peut-être que quelqu'un, que ce soit ta chérie, ton chéri ou tes proches ont besoin d'empathie de ta part. Et peut-être que des fois, il faut être aussi juste léger. On s'en fout en fait. Pas besoin de toujours cogiter et on s'en bat les couilles de ce qui se passe demain. Et en fait, c'est toujours essayer de se dire, plus j'explore qui je suis, j'explore des émotions, j'explore des compétences, plus c'est un inventaire important qui va me permettre encore une fois d'être antifragile. Peu importe la situation, je vais m'en sortir, je vais avoir la solution, je vais m'épanouir dans cette situation. Non pas, c'est un peu comme l'enfant, il a un nouveau jouet, il ne fait que jouer avec ce jouet-là. Et puis après, le problème, c'est que tu ne fais que jouer avec ce jouet-là, ça te saoule et tu ne l'utilises même plus du tout. Donc en fait, c'était ça, à un moment donné, j'ai vu, je me suis dit, je suis que sensible, je sens que je suis connectus, je suis connecté à mes émotions, ça me fait du bien de sortir tout ça. Et en fait, à force, ça m'a un peu saoulé parce que je me disais, est-ce qu'il est aussi le Alex qui est guerrier ? Spartiate, à où ? Et du coup, ça a commencé à me saouler, ce côté émotionnel. Et j'ai commencé à me dire, ça me casse les couilles en fait. Et de revenir un peu, de me refermer à ça. Et c'est vraiment ça que j'ai senti, c'est ultra puissant. Va chercher, si t'es quelqu'un de fragile, va chercher ce côté gladiateur. Va chercher ce côté guerrière. Si t'es quelqu'un de dans tous les sens, va bosser ta concentration. Va bosser à travers la méditation, des exercices, si tu es dédéache comme moi. Et du coup, si tu es un gros bulldozer et que tu ne veux pas te montrer, va te connecter à ta fragilité. Mais fais-le après au bon moment et ne le fais pas tout le temps. Choisis le bien. C'est ça la vraie maîtrise d'un pouvoir. C'est d'être capable de l'utiliser au bon moment avec le bon objectif et le bon rôle. Et je peux t'assurer que ça a été... un vrai challenge et que si toi en ce moment tu te sens pas bien parce que tu te sens submergé par la tristesse parce que t'es une femme si t'es un homme et que T'en as gros sur la patate, mais tu sais pas comment te livrer, etc. N'aie pas peur d'aller te documenter sur des cercles d'hommes. Il y en a en ligne aussi, mais en physique, c'est toujours mieux. Et tu peux le participer de façon ponctuelle parce que c'est vraiment quelque chose de positif. Mais n'hésite pas vraiment à aller embrasser ce truc, tu vois, de cette gestion émotionnelle, comme tu irais vouloir acquérir de nouvelles compétences pour être meilleur dans ton job. Comme tu irais à la salle de sport pour améliorer ton cardio, c'est pareil. Sauf que comme le cardio, tu n'es pas toujours en train de courir et être à 120 BPM. Là, c'est pareil. Mais wow, quelle aventure la gestion émotionnelle. Troisième et dernier sujet pour le comeback de ce podcast, nouvellement appelé Satori. Le burn-out et surtout les signes avant-coureurs du burn-out. Justement, j'étais en train d'assister à un workshop, une masterclass, où on avait fait venir un expert dans le collectif, parce que quasiment toutes les semaines, c'est soit un coaching live qu'on fait dans le collectif, soit j'ai fait intervenir un expert sur un sujet. Et il y avait un expert, une des personnes du collectif, qui l'a fait venir. Merci, bisous Ludivine, pour cet expert incroyable. Ce mec, il est français, mais il est... coach pour les plus grands PDG chinois. Il est à Shanghai. Donc là, le gars, il a bossé chez L'Oréal, chez Capgemini, il a je ne sais plus combien de diplômes en psychologie. Le mec, c'est une machine et très gentil, adorable et très pédagogue. Et il parlait justement, c'était sur, le sujet, c'était le burn-out, la procrastination, comment l'endiguer, et aussi les routines. Et en gros, quand il parlait, des signes parce qu'en fait il y a plusieurs on va dire signes avant-coureurs de l'avancée d'un burn out et le mec quand il parlait j'ai dit putain est ce que cette masterclass n'est pas faite pour moi et n'arrive pas à point nommé parce que quand il parle des signes avant-coureurs ce qu'on sait que le burn out c'est des grosses fatigues tu te sens vite submergé dès que tu fais quelque chose alors qu'avant tu pouvais le faire facilement genre tu as trois mails tu as l'impression que comment tu vas faire tu as limite du mal à le faire ça te Tu te sens frisé, gelé avant même de pouvoir faire la tâche, alors qu'avant, tu te répondais à 90 mails par jour sans problème, etc. Donc des petites tâches qui te paraissent insurmontables, les mots ne te viennent pas, tu fais une chose qui... En fait, tu vas faire une ou deux tâches, tu as l'impression que tu as besoin de dormir parce que tu es exténué. Ça, ok, je connaissais. Sauf qu'ils me parlent d'un autre signe, et c'est là où je me suis dit, oula, c'est vrai que peut-être que là, ça sent un peu le pâté pour moi. c'est en fait les obsessions mentales. En fait, quand tu es en burn-out, tu as des obsessions sur... Tu penses toujours à la même chose, et souvent c'est le taf, et t'es que en train de penser à ça. Genre, comment je vais faire ça ? Parce qu'avant, il fallait que je fasse ça, je vais faire ça. Et puis dès que tu penses à quelque chose, c'est une espèce de boucle. T'as des boucles mentales comme ça, et tu ne fais que penser à ça. C'est un petit peu comme, vu que t'es en burn-out, t'en surchauffes. Comme quand ton ordi, tu sais, tu lui envoies une tâche. Et le truc, il tourne, il tourne, il tourne, ça calcule, ça calcule, mais ça n'avance pas. Là, c'est que ça. Tu penses, tu réfléchis, tu réfléchis au truc, tu n'as jamais de solution, vu que tu es en burn-out et que ton cerveau, il n'en peut plus, il est en surchauffe, il a trop de tâches, il a besoin de repos, etc. Et là, je me dis Waouh ! Parce que qu'est-ce qui s'est passé cette année ? C'est qu'évidemment, j'avais pris 8 mois off, ça, c'était cool, à 80%, mais je l'avais fait de façon un peu coupable, parce que j'avais un peu laissé le business entre les mains de mon... mon associé, et puis quand je suis revenu, j'étais en mode en fait, mec, j'aimerais bien arrêter, en fait. Donc j'avais un peu cette culpabilité où j'avais pas vraiment rechargé les batteries comme je le voulais, et surtout quand, évidemment, j'ai repris l'activité solo comme ça en mai-juin, qu'est-ce que j'ai fait ? De 0 à 100. On n'est pas là en mode, bon, on va reprendre une petite foulée, tranquille, on va checker le rythme carte. Non. Vas-y, en sprint, Jano, vas-y, t'es parti ! Ben voilà, t'es con. Tu t'es un peu essoufflé mon gars. Et en fait, j'ai très vite senti déjà que je pouvais plus, et très vite j'atteignais mon maximum de capacités, tu sais, cognitives, psychologiques et physiques dans ma journée. Alors qu'avant, tu sais, quand t'es vraiment en pleine bourre, que tu sais que t'adores ce que tu fais, ou même que dans tes premières années d'entreprenariat, tu fais des journées de 12 heures, tu les enchaînes, les trucs. Et là j'étais en mode, oula, attends, on va y aller doucement, c'est vrai. Mais sauf que vu que j'aimais la construction du collectif, que je partais à Lisbonne, que tout ça... J'y allais en fait. Sauf que plus je le faisais, plus en fait je continuais un effort sans me reposer. Et du coup, qu'est-ce qui se passe ? Ça ne s'améliore pas si tu ne veux pas t'arrêter. Et j'avais vraiment eu cette sensation de me dire, merde, j'ai l'impression d'être dans un marécage en fait. C'est-à-dire, je fais beaucoup de choses dans ma journée. Je m'épuise, je j'arrête, je suis partout, etc. Mais au lieu de bonifier le truc, le business, l'activité et la clarté, j'ai l'impression que je m'enfonce. C'est un peu aussi comme le rêve, tu sais, quand tu cours, mais tu sais que tu touches à peine, tu n'avances pas du tout. J'ai vraiment fait le geste pendant que j'étais en train de te parler. Pour mimer, je sais que tu ne me vois pas, mais sache que j'ai mis du cœur à ce mime. Et vraiment, c'était ce côté genre Waouh, ok, il y a un truc qui ne va pas. Je vais voir une médecin, une médecin chinoise qu'on m'avait recommandée. La meuf me mettait les mains, les petits doigts sur des poux, des centres énergétiques, des trucs énergétiques, tu vois. Et là, elle va contrôler le péage. Comment ça se passe ? Il y a du trafic ou pas ? Elle me regarde et elle me fait Oula, très haut niveau de fatigue et de stress. Évidemment quand il va je dis bah ouais, j'ai un petit coup de pompe, une petite fatigue. Et le pire c'est que je suis pas un mec stressé de base en fait. Et c'est là au moins ça m'a mis la puce à l'oreille, c'est que j'étais stressé, c'est genre une ou deux semaines avant d'y aller, et tu sais ce stress, et je sais qu'il y en a qui font, moi ça m'est jamais arrivé, des crises d'angoisse, en fait c'est le stress qui monte, qui monte, qui monte, et en fait tu stresses de stresser et tu sais pas pourquoi, et en fait je dis mais putain mais je stresse, je suis en stress, il se passe fucking rien, genre j'ai à zéro pression. J'ai déjà fait des conférences devant des centaines de personnes. J'ai déjà fait des tournages de ouf avec des pressions de malade. J'étais en mode coucou, salut les vacances. Et là, je suis en mode, il ne se passe rien. OK, voilà, boucle mentale. Je me dis, waouh, quand il me dit tout ça, j'ai fait OK. Déjà, j'ai vraiment compris que je l'étais. C'est aussi pour ça que j'ai pris le rendez-vous chez cette médecin en médecine chinoise. Et il m'a dit, par rapport à ce que vous pouvez faire dans votre travail, faites-en le moins possible parce que vous pouvez vous arrêter, parce que vous pouvez vous reposer. Parce qu'il faut débrancher le cerveau. Là, ça surchauffe. C'est comme quand ton téléphone est tellement chaud parce que tu l'as mis au soleil, il dit que l'iPhone reprendra son activité quand il reprendra une température normale. Là, c'était un peu ça. Et je me suis dit, en vrai, je crois que les signaux sont clairs et que qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi je suis en burn-out sachant que je n'ai rien fait de particulier, je n'ai pas fait de gros projet ? J'ai compris aussi que c'est là où la vie t'amène des vraies belles leçons d'humilité et surtout de prendre conscience à quel point c'est bien beau de vouloir être libre, de vouloir avoir de l'argent, mais qu'il ne faut pas en oublier les bases. Les bases, c'est la santé mentale, le bien-être physique et mental. Et en fait, j'avais fait un burn-out en fin 2022. J'avais été le faire tranquille en Afrique du Sud, sauf que... Je m'étais reposé un mois, un mois et demi, deux vraies semaines, et puis j'étais le gars qui s'est fait une entorse à la cheville, qui est là, qui se repose, c'est bon, hop, et puis qui recourt comme un gros blaireau, pareil, c'est parti comme en 40, on y va. Et trois ans après, ça lui fait toujours mal, et que ça sent pire, et que là, ça devient un peu relou, versus le gars qui s'est dit, ok, entorse grave, machin, je suis le gars, j'immobilise, et pendant trois mois ou six mois, je ne fais rien. Et puis voilà, trois ans après, c'est même plus un sujet. Donc je me reprends ça un peu à la gueule. Ce petit burn-out que j'avais pas trop voulu assumer par ego mais que j'avais un peu... C'est bon, je suis soigné, moi deux semaines ça me suffit parce que moi je suis plus fort que tout le monde. Merci le Cercle d'Homme aussi de m'avoir appris à accepter que parfois je peux pas être parfait et de pas être toujours parfait. Et que ça arrive de faire des erreurs et de l'accepter, de le dire, ça fait du bien. Ça fait du bien, ouais. Et qu'est-ce qui s'est passé grâce à cette prise de conscience que j'avais surtout un grand besoin... de repos, ça m'a amené dans une période de réalignement et de décroissance du business. Mais pour me réaligner, chose qui m'avait été clairement dit en stratégie, on me l'avait dit noir sur blanc grâce à Mélanie Couillard, qui est une experte en stratégie business, qui fait partie de mon collectif, qui m'avait gentiment offert un coaching et qui, en deux heures de temps, m'a posé une heure de questions. Et la l'heure suivante, elle m'a dit, mais Alex, il y a un... Je m'en souviens bien, j'ai un bisou à Mélanie. Elle m'a dit, mais Alex, il y a un truc là, je suis pas à l'aise, moi je suis à l'aise, je suis bonne dans les strats de business, mais là j'ai l'impression que c'est un problème d'alignement, c'est plus du mindset, et je dis, bah vas-y, si t'es là, je te fais confiance. Elle me dit, mais je sais pas, ma spécialité, je fais vas-y. Elle me dit, bah en fait, moi ce que je vois, c'est que t'arrêtes pas de me dire que tu t'en fous de l'argent. et que c'est pas ça qui te motive et que tu veux du temps libre, ce que tu aimes c'est expérimenter et créer, sauf que toutes les next steps que tu me dis, les strates que tu as en tête et ce que tu aimerais faire en termes de business, c'est que pour scale, donc que pour faire 2 x 3 x 4 x 5 x 10 sur ton CA. Et là, je me dis, merde, là, je suis un petit peu con. Et là, elle était un peu gênée parce que, tu vois, à la base, elle n'aime pas trop dire... Je dis, putain, t'as raison. T'as raison de me rendre compte qu'en fait, mon cœur, il veut quelque chose profondément. J'aime être ce mec léger, libre et flexible, être anti-fragile, me déplacer et puis expérimenter la vie. Et là, depuis deux ans, mon égo, à chaque fois que je me connecte à cette émotion du cœur, il me ramène vers, il faut scale, il faut faire plus de CA, il faut faire un grand truc. On se dit, mais en fait, si on a ce petit projet, mais ta gueule, il ne faut pas s'en contenter, il faut faire plus fort parce qu'il y a l'autre qui fait ça. Et je m'aperçois en fait, en tirant la ficelle, que mon égo m'embarque tout le temps là-dedans parce que je vois des mecs que je n'estime pas forcément, je ne trouve pas que ce soit des lumières intellectuelles ou des humains géniaux, et que je vois qu'ils font des millions. Et je me dis, mais si eux, et mon égo me fait me dire ça, mais si eux, ils arrivent à faire ces gros chiffres d'affaires et que tu les trouves pourris, entre guillemets, et que toi, t'es pas capable de le faire, c'est-à-dire que t'es encore plus pourri. Et du coup, mon ego me dit, bah, faut que tu le fasses, pour dire, tu l'as fait, et voilà, au moins, tu vaux mieux qu'eux, et comme ça, après, tu fais ce que tu veux. Wow ! Wow ! Le piège de bâtard d'ego. Ah, il peut servir l'ego, mais des fois, il te met des... Tu sais, un peu comme le serpent dans l'île de la jungle. Viens, viens, c'est par là que ça se passe. Si, je te jure. Vas-y, viens. Et je me suis dit, mais... Un, je m'en fous de l'argent, donc ça me motive pas, et à chaque fois que je me suis focus, ça tue. J'ai perdu ma légèreté, ma bonne humeur, ma créativité. Et que, en plus, du coup, moi, c'est pas mon jeu. Moi, c'est pas comme ça que je vois la vie. C'est pas ce qui me plaît. Moi, ce que j'aime, c'est justement... C'est le temps, en fait. C'est le temps pour faire ce que je veux quand je veux. Et si je roule dans une belle voiture, que ce soit une voiture qui soit à peu près propre ou que ce soit la plus chère du monde, en fait, je m'en fous, moi, en fait. C'est pas ça, la vraie expérience, pour moi. Elle est pas là. Oui, je vis pas une vie de mec pauvre. clairement, je dois dépenser je pense entre 4 et 6 000 balles par mois en fonction, ça va très vite les dépenses je suis toujours à scotcher mais tu vois, tu te déplaces, tu fais un week-end tu fais un truc, tu t'achètes une petite formation boum ! mais 6 000 balles par mois, encore une fois c'est pas faire des millions c'est faire des 80K à l'année c'est moins de 100 000 balles, ça se fait je l'ai fait, je l'ai toujours fait et justement, c'est ce qu'elle me dit Mélanie je te remercie encore Mélanie si tu écoutes ce podcast de m'avoir dit, évidemment, et là, je vais t'expliquer la trique, mais pourquoi tu ne mets pas en place une stratégie qui verrouille, vraiment solidifie 8000 balles qui rentrent par mois et où tu automatises un maximum pour avoir plein de temps libre. Et là, tu t'éclates, tu fais ce que tu aimes, etc. Et tu es dans ta meilleure vie. C'est-à-dire, tu construis le business qui est au service de ton lifestyle et de ta vie et non pas l'inverse. Parce que là, ça fait un bout de temps et je me dis, j'ai l'impression que... toi tu es au service d'un truc que tu veux construire qui finalement n'est même pas un truc qui te fait vraiment... qui n'est pas toi en fait. Donc là j'avale un peu mon caca, voilà, ça passe jamais très bien. Je dis ouais, ok, tu as totalement raison, mais le temps que tu sais que tu l'intègres, que tu l'acceptes, et que tu l'acceptes, que tu dises que l'autre a raison, mais que surtout tu arrives à l'appliquer, c'est-à-dire prendre les décisions qui font que tu changes, toi, la décision que tu avais prise jusque là, ben parfois ça peut prendre du temps. Et grâce à ces symptômes de burn-out où j'ai besoin de baisser la charge mentale, simplifier ma vie, être plus aligné, être plus dans le flow, toutes les stratégies auxquelles j'avais pensé, parce qu'évidemment, vu que j'étais dans le marécage et que je pataugeais, j'avais pris des freelances. Coucou Anne-Laure, coucou Mel, coucou Sam qui, je m'en excuse évidemment quand tu as des... freelance avec qui tu bosses ou toi t'as pas la bonne vision, tu patauges, tu fais patauger tout le monde, c'est un enfer pour tout le monde. Alors j'ai jamais été désagréable, c'est pas ça, mais en fait tu fais faire des trucs, mais tu changes, t'es pas sûr, et en fait t'as l'impression que tout le monde bosse pour rien et c'est un enfer. Et là, évidemment, quand je m'aperçois que j'ai besoin de simplifier tout ça, je reviens à un truc où je suis presque tout seul, tu vois, je fais juste bosser avec des freelances par ponctualité d'un micro-besoin, et qu'est-ce qui m'est venu ? En fait, ce qui m'est venu naturellement, c'est qu'encore une fois, j'ai dit mais arrête d'essayer de faire des trucs de ouf. Moi, en fait, t'as testé quelque chose qui t'a fait kiffer, Alex. Et ça, c'est important. Tester et voir où est le kiff. Et une fois que t'as testé, c'est moi qui ai toujours besoin de réinventer la roue. En fait, pas besoin de réinventer la roue, c'est le test, il est là. Et j'avais testé un collectif où j'avais adoré l'interaction. Les gens là-dedans, j'ai vu des changements de vie en six mois, c'est hallucinant. Non, mais je te jure. Et ce qui est fou, c'est que... Ceux qui galéraient en business mais qui étaient forts en gestion émotionnelle, ils ont été aidés par ceux qui étaient forts en business. Et tu imagines bien que ceux qui étaient forts en business, c'est pas trop leur fort la gestion émotionnelle. Ils ont été creusés avec ceux qui étaient coachs en gestion émotionnelle. Et il s'est passé plein de trucs. Et je me suis dit, c'est ça en fait que je dois faire. Je dois monter un autre collectif qui, peut-être où je suis moins impliqué, parce que ce ne sera pas le même budget, parce que là, justement, le budget pour rentrer dans le collectif des créateurs libres, la bêta test avec les premiums, c'était 2000 euros à l'année, ce qui n'était finalement rien parce que c'est un bêta test, c'est le genre de collectif, il y en a, ils font payer la plupart, c'est 6000 euros les trois, six mois, tu vois. Mais c'était en bêta test. Et là, je me dis, mais pourquoi moi, ce que j'ai toujours aimé, c'était un maximum de gens. Et avant, je le faisais, c'était moi donner un maximum de gens l'envie de voyager. Rester à réaliser leurs rêves, rester à prendre confiance en eux, essayer de se donner moins de réaliser, d'avoir une vie qu'ils méritent et qu'ils veulent en fait. Je me suis dit mais c'est ça que je veux. Et je me suis dit mais en fait, je vais balancer tout ce que j'ai là. Tous les trucs qui étaient en cours, les bordels, les trucs compliqués, les funnels, les bordels, les machins, les webinars, vas-y tu sais quoi. On va se dire qu'on ne fait pas tant d'argent que ça, mais on fait un truc simple qui va aider les gens et qui moi, va me faire kiffer et m'amuser. et là je suis en train de créer je vais le lancer début janvier ça s'appelle le cercle des solopreneurs et des solopreneuses et justement ça va être comment j'ai voulu créer un espace où déjà j'ai mis toutes mes formations il y en a pour 4000 balles de formation de tout ce que ça vaut dans le prix public et là l'abonnement tu verras il va démarrer à 47 euros par mois et il y a tout ça mais c'est surtout où il y aura des lives toutes les semaines alors soit c'est moi, soit c'est des personnes qui viennent animer, soit c'est des experts qui viendront Et surtout, il y aura aussi cette possibilité, parce que finalement, je me suis aperçu d'un truc. Dans ce moment où on arrive aussi à voir cette explosion de chacun qui crée son business, où on est entrepreneur, c'est bien, on sort du métro boulot-dodo, c'est top. Mais on se crée en fait, on sort de la rat race, de la cage dans laquelle on était, pour se créer son château en or, sa cage dorée, parce qu'on est tout seul. Parce que personne ne comprend, parce qu'autour de nous, ils ont payé, nous on va au boulot, au bureau nous on... Du coup, on ne comprend pas, tu bosses dans les cafés, tu ne fous pas grand chose, tu fais comme tu veux, nous on n'a pas le choix. Et là tu te dis, ah ouais, moi aussi je galère, moi je suis à la maison, je ne vois personne, c'est dur. Et j'ai voulu créer un espace comme ça où tu sais que tu vas pouvoir rencontrer des gens qui partagent les mêmes valeurs, qui ont les mêmes envies, qui ne sont pas là pour devenir riches mais qui veulent faire de l'argent pour ne pas avoir à s'en soucier et en le faisant, en faisant quelque chose qui les passionne et qui leur fait du bien. Et je me suis dit, putain, mais ça, ça me parle. Ça me parle et surtout, je ne veux plus être le gourou qui va tout enseigner avec des grandes formations. Je veux juste être le fédérateur, l'explorateur pour les autres, l'initiateur parce que c'est vraiment ça que j'ai compris ma zone de génie. J'arrive et je dis, tiens, venez, j'impulse. Et ce qui est trop cool, c'est que comme dans le collectif que j'ai déjà créé, le cerveau collectif grandit. et ce qui est cool c'est qu'il y a les modules de connaissances que moi j'ai mis à disposition des masterclass que les gens viennent faire mais il y a aussi des gens du collectif qui font des masterclass sur leur zone de génie et ce qui fait que plus t'as de gens plus en fait t'as à disposition pour un mini abonnement par mois mais voilà les connaissances, la banque de données et surtout te dire tu sais genre merde je galère avec fermer ads toi qui es toute seule qui te lance ou qui es tout seul parce que tu sais pas écrire sur LinkedIn comme par hasard il y a un mec qui fait ça aussi et lui il a ce skills là... Et par contre, lui, qui fait les ads, peut-être qu'il galère en graphisme, peut-être qu'il galère en gestion émotionnelle parce que c'est quelqu'un de stressé et que toi, tu es coach en gestion émotionnelle. Et ça, waouh ! Et c'est là où je me suis dit, je suis OK de ne pas vendre des formations à 800 balles et de me dire, moi, mon seul taf, ça va être d'apprendre des choses et de les mettre à disposition aux gens, de créer des événements où on se réunit, que ce soit en physique, que ce soit en... en visio, et de le rendre accessible en fait, et à un prix accessible. Et ça pour moi, tu vois, ça a été de me dire, voilà, j'abaisse ma charge mentale, j'accepte de baisser mon CA, et surtout j'accepte d'être plus aligné, pour j'espère aussi avoir plus de temps libre, et me régénérer. Et ça, c'est une décision qui n'est pas facile, parce que la preuve, je n'ai aucun mérite à te dire ça, je ne suis pas super fier de dire, ah voilà ! Mais non, il m'a fallu avoir le nez, entre guillemets, ou plutôt les... les petits doigts de Marina, la médecin en médecine chinoise qui me dit... Je vais prendre un accent chinois parce que c'est la médecine chinoise, elle est portugaise, ça n'a rien à voir. Elle va comme ça. Elle me dit, toi, tu es très, très fatigué. Tu fais attention, il faut faire doudou, il faut que tu arrêtes le travail. Tu travailles trop. Il faut que tu fasses un peu la rigolade. Je me permets de faire l'accent parce que je sais qu'on est en 2024, on peut vexer les gens, mais je m'en fous, je suis à moitié portugais. Je sais. Allez hop. Et puis, ça me fait penser à mes tantes. Bref. Voici la fin de ce dernier, de ce dernier, non, de ce premier journal de bord, de ce nouveau podcast Satori. Mais avant, évidemment, je vais te raconter un petit fun fact là pour la déconne, pour terminer. Et ça se passe chez un pote où j'ai été faire des jeux de société. Wow, petite parenthèse, faire des choses qui servent à rien. Oh ! Ah parce que quand tu rentres dans l'entrepreneuriat, il y a cette culpabilité de ne pas être en train de travailler, tu sais. Oui mais si je n'avance pas, si mon activité n'est pas en train de faire des milliers d'euros et que je ne suis pas encore lancé, ça veut dire que je n'ai pas le droit de prendre des pauses et du coup... On le sait, on le sait. Mais même quand on est lancé, tu veux faire un burn-out, donc j'ai envie de te dire, prends l'habitude de faire des choses qui ne servent à rien. Eh bien le week-end dernier... Je suis allé chez un pote, je t'ai resté son nom et tu vas comprendre pourquoi, pour aller faire des jeux de société. Waouh ! Tu sais les petits jeux de plateau avec des points, des trucs ? On a joué à, pour ceux qui connaissent, à Orléans. Je ne connaissais pas. Déjà, il y a une heure pour t'expliquer bien les règles. Mais ça vaut le coup, en vrai. Ce qui se passe, c'est qu'évidemment, moi, je suis là. Je suis un joueur, je kiffe et tout. Je me dis, putain, ça me fait du bien. Là, on ne regarde pas les écrans, on est là. Il y a un gars, il apporte des ferrères au rocher. Et puis, il y a mon pote qui a évidemment... Parce qu'on est à Lisbonne, il fait chaud. Le man, alors qu'il n'en fume même pas, il a fait pousser de la petite weed sur son balcon. Et il m'a dit, tiens, qui c'est qui veut fumer ? J'ai dit, bah écoute, moi ça fait un petit peu longtemps, ça fait bien des années, je viens, on fume un petit pétard. Donc moi, je suis là, je suis un gamin. Il y a Orléans sur la table, il y a des ferro-rochers. On fume un petit pétard. Évidemment, tu as compris que les ferro-rochers, ils prennent une sacrée claque. Parce que quand tu fumes un petit pétard, tu as un petit peu la france dalle, pour ceux qui connaissent. Tac, tu manges, tu manges, tu manges. Mais il se passe quoi ? Tu sais quand tu fumes un peu, t'es comme ça, et tu regardes le jeu. Donc moi je regarde le jeu, et au début j'avais mis des points. Je sais pas, j'avais fait un truc où je leur étais un peu passé devant sur les points. Ils disaient Waouh putain mais Alex, comment c'est que t'as laissé ces points là ? Comment t'as fait ? Et dans ma tête, c'est bon que j'avais gagné le jeu. Donc il y a 18 tours, on était au troisième, quatrième tour, dans ma tête j'ai Ah ah ah ah ! J'ai tout compris à la stratégie du jeu, et c'est la première fois que je joue ! On avance, évidemment, qu'est-ce qui se passe à la fin ? Je m'aperçois que c'était n'importe quoi la stratégie que j'avais fait. J'avais fumé 4 lattes, c'est fini dans ma tête. J'étais un génie, j'étais pourri. Je suis arrivé 3ème sur 4. Et ma pote Héloïse qui est arrivé 4ème, c'est que vraiment elle avait un tirage pourri. Et dans ma tête, j'étais vraiment en mode... C'est vrai que j'ai bien rigolé. J'ai mangé des ferro-rochers, mais je pensais que j'allais gagner. Donc voilà, peut-être jeu de société, fumer des pétards c'est rigolo de temps en temps, mais si vous voulez gagner, c'est peut-être pas une bonne idée. Allez bisous, je vous dis à la semaine prochaine !

Chapters

  • De Bagdad à Lisbonne

    03:04

  • Gestion Émotionnelle

    21:26

  • Signaux du Burnout & décroissance business

    35:46

  • Fun Fact

    55:06

Transcription

  • Speaker #0

    Ouh ! Eh ben, ça fait un an, un an que j'ai pas sorti de podcast, presque jour pour jour. En fait, j'ai décidé de reprendre le 12-12, quand j'ai regardé par hasard, vraiment, c'était là où ça m'a mis un électrochoc. Je regarde mon hébergeur de podcast et je me dis, ça fait combien de temps que j'ai pas posté ? Et je m'aperçois que c'était le 12 décembre et on était le 12 décembre. Et je l'ai partagé en story, je me suis dit, ben, ça me titille un peu, évidemment, de vouloir reprendre, c'est aussi pour ça que je regardais la date. Et après un petit sondage en story pour savoir si ça pouvait intéresser les gens que je reprenne ce podcast avec un joli 90% qui m'a fait très chaud au coeur, je me suis dit que j'allais reprendre les journaux de bord sur ce podcast qui ne s'appelle plus Les Entrepotters mais qui s'appelle Satori. Et pourquoi Satori ? Parce que je trouve que ça correspond bien à tout ce qui m'est un peu arrivé cette année et au chemin de vie que je suis en train de prendre. Et déjà je vais te donner la signification parce que c'est... un mot qui existe, c'est un mot japonais, et c'est un moment de déclic ou de prise de conscience, comme si tout devenait clair d'un coup. Dans le bouddhisme zen, il symbolise une révélation profonde sur soi-même et le monde, un peu comme une lumière qui s'allume dans l'obscurité. Et là, tu t'imagines, genre, Alex a eu la lumière qui s'allumait dans son cerveau. Genre, waouh, enfin, c'est bon. Il y a de la lumière à tous les étages, allô ? Alors, sans être perché, parce que tu sais très bien que... Ce qui m'intéresse dans la vie, c'est explorer, que ce soit le monde, les cultures, moi-même, et un peu tous les trucs qui m'intriguent, je garde toujours un pied sur terre. Et même si ce mot qui peut faire très spirituel, parce que je trouve que c'est très important pour l'épanouissement, t'inquiète pas, on va rester quand même très terre à terre, ça reste moi. Et il m'est arrivé plein de choses cette année, et je ne vais pas faire un bilan dans ce premier épisode, mais je vais te raconter... finalement comment j'en suis ici à Lisbonne et je dirais que ce que je vais aborder aujourd'hui c'est justement comment c'est Bagdad en Irak qui m'a fait arriver à Lisbonne. Je vais te parler aussi de mon challenge cette année qui était mon grand challenge qui était la gestion émotionnelle. Je suis rentré dans un cercle d'hommes, c'est un peu comme Fight Club sauf que tu te bats pas que tu as le droit d'en parler et que en fait ça n'a rien à voir et je vais t'expliquer parce que c'est vraiment très puissant. et je peux t'assurer que j'étais plutôt sceptique avant d'intégrer un cercle d'hommes. Je te parlerai aussi de symptômes de burn-out, de décroissance business, et évidemment, je terminerai avec un petit fun fact, parce que ça, ça fait toujours plaisir, les petites traditions ne se perdent pas. C'est parti pour ce premier épisode de ce nouveau podcast Satori, toujours sur le journal de bord, avec tout ce qui m'est arrivé, ce que j'en ai conclu, les leçons, les conseils, et puis tout ce que j'espère... qui pourra t'aider toi dans ton quotidien, que ce soit dans ton business, dans ton développement personnel, ou juste pour le kiff ou te faire marrer. C'est parti. Alors comment Bagdad m'a aidé à me retrouver aujourd'hui à habiter à Lisbonne ? En fait, il y a un an, quasiment jour pour jour, je partais pour l'Irak avec mon pote Loris Monteux pour se refaire un petit voyage à l'ancienne, dans une destination très sympathique et très touristique. Évidemment, l'Irak, quand je le disais, on me disait mais euh, pardon, pourquoi ? Pourquoi ? Parce que je discutais avec mon pote Laurie, je lui dis viens on se refait une aventure comme à l'ancienne, je lui dis tu veux aller où ? Il me dit l'Irak, je lui dis bah feu ! Et deux semaines après, on se retrouve en Irak, juste pour info, les visas moi je pensais que c'était une galère, c'est juste comme à Bali, un visa à l'arrivée, 80$, tu payes et tu rentres. Je pense qu'il doit pas avoir beaucoup de demandes de toute façon, donc autant pas se faire chier. Et finalement en étant en Irak, j'étais dans une période où j'étais à 80% off. sur mon business depuis 5-6 mois. Et en étant au fin fond du fin fond d'un marais, des marais de Tchabaïch, où je me suis pété la gueule d'ailleurs dedans à 6h du mat de la pirogue sur laquelle on était pour traverser un peu tous ces marais-là. Je suis là en fait, et il y a un moment, je suis un peu dans mes pensées, sur le devant de la pirogue. Et tu sais, tu revois un peu ta vie passer devant toi, tu as toutes tes pensées qui refont surface. T'es à la fois dans l'instant présent, puis en fait ça te permet de te nettoyer. Et en fait à ce moment-là, je suis en train de me dire, mais pourquoi ? Je me pose vraiment cette question, pourquoi j'ai plus envie vraiment d'être sur mon business ? Qu'est-ce qui fait que j'ai plus envie de bosser et que... C'est chiant, j'y vais au forceps et en fait je me force. Et je pense qu'un business, c'est avant tout une activité pro, c'est avant tout un outil de développement personnel dans lequel tu te régales. Pour moi, c'est ça. ça peut être un outil aussi pour faire fortune Mais la façon dont moi je l'aborde, c'est surtout avant tout pour être bien et pour pas avoir à me poser de questions de savoir si j'ai assez d'argent et que justement parce que je suis bon et je m'amuse, ça fait rentrer de l'argent. Mais le principal objectif, c'est pas d'avoir ce truc qui me fait beaucoup d'argent. Moi, c'est pas comme ça que je le vois. Ce qui fait que je me suis dit, mais si c'est là pour m'épanouir et qu'il y a un truc qui me fait chier pour le faire, c'est que ça m'épanouit plus, du coup, c'est que ça va pas. Si ça va pas, qu'est-ce que je dois faire pour... changer cette situation. Et en étant au fin fond de l'Irak, je me suis aperçu qu'il fallait que j'ai du renouveau. Il fallait que je change, il fallait que je me réamuse. Et le fait aussi d'avoir, ça faisait 3-4 ans que j'avais ce nouveau business, après avoir été influenceur en voyage, je m'étais dit, il faut que je change tout. Il faut que je remette du fun, de la légèreté, il faut que je casse un peu tout, parce que finalement, c'est ça moi qui m'anime. Une fois que j'ai un peu fait le tour de la question, ça ne m'amuse plus, je n'ai plus l'impression de grandir, donc je le fais un peu, je me reconstruis une routine et inconsciemment je me recrée mon métro boulot dodo et moi ça ne me parle pas. Je sais qu'il y a des gens qui justement choisissent quelque chose et ils le font à fond et ils deviennent super forts ou très riches. Moi ce n'est pas ça qui m'épanouit dans la vie, c'est vraiment explorer des thèmes, explorer des activités, explorer plein de choses et du coup ça veut dire qu'un côté malheureusement ou heureusement, parce que je me sens souvent coupable pour ça et je travaille dessus, c'est de se dire C'est quand même une richesse en fait de dire que t'auras fini ta vie et t'auras fait plein de trucs. T'auras peut-être jamais été à fond, à fond, à fond dans un truc, parce qu'en fait une fois que t'as compris le concept, que t'as un peu testé, bon bah c'est bon, en fait justement t'as envie de passer à autre chose. Et du coup c'est un peu ça la déception, c'est de se dire, ah bah peut-être que je serai jamais le meilleur de quelque chose, ça sera jamais le truc qui marquera les esprits. Et d'un côté en te disant ça, je te dis qu'en fait je l'ai déjà fait une fois, c'est être influencé en voyage, j'étais le premier en France, j'ai... Tu vois, ça m'a permis d'être dans les meilleurs, j'ai été récompensé pour ça. Donc en fait, j'ai un même argument pour me dire, je l'ai même fait une fois. Et ça peut arriver, donc maintenant, je n'ai même plus l'impression de pouvoir le refaire. Parce que c'est déjà fait. Donc une fois que j'ai pris conscience de ça, qu'est-ce que j'ai fait ? Je me suis dit, bon bah, il faut que je change tout. Et ça a passé par, en fait, arrêter avec mon associé. Parce que j'avais un associé, on avait deux activités distinctes. On avait de la filiation et on avait la partie formation. C'est vraiment là où je me suis dit, cet associé qui est un pote qui a toujours été là, qui me complémente vachement dans toutes ses qualités, ses traits de caractère, et que franchement, ça a toujours été, parce que souvent le problème c'est soit l'argent, soit sa sangueule, soit les égos, etc. Ça a toujours été un mec génial. Et bien en fait, je me suis dit, malgré ça, et c'est ça qui était dur au début à me l'avouer, j'ai envie d'arrêter parce que, juste pour la simple et bonne raison que dans mon ADN, dès que je fais le tour... J'ai envie de changer, j'ai envie de renouveau. Et du coup, il faut que j'arrête. Et il faut que j'arrête sans raison particulière. C'était ça aussi, c'est dur à expliquer à ton associé qu'au début, je me dis, mec, on a enfin taffé pour avoir un truc qui tourne. Il y a juste à mettre l'effort et là, on fait rentrer du cash, on aide les gens, tu sais que tes formations, elles aident, etc. Ouais, mais en fait, l'argument de merde, je pense que quand tu te prends ça dans la gueule et que tu es un associé qui est plutôt, tu es quelqu'un qui est plutôt pragmatique dans le business, le gars en face, il dit, Ouais mais ça me fait plus rire. Ouais mais je m'amuse plus. Donc il me regarde en mode putain, super j'ai encore avec un ado un Peter Pan à 40 piges. Sauf que je m'aperçois que c'est pas du tout le syndrome de Peter Pan. C'est juste une façon d'explorer la vie d'une façon différente que 1, ce qu'on nous a toujours dit de faire. Et 2, qu'il y a finalement une belle qualité. Parce que je m'aperçois que en essayant toujours d'explorer, de tester, ça me rend antifragile. antifragile pour moi c'est vraiment cette capacité à être toujours dans tu sais la loi de l'hormèse c'est à dire tu soumets ton corps et ton esprit toujours on va dire un petit stress qui te permet à chaque fois de grandir c'est comme un truc tout con, les étirements ton principe si tu veux gagner en souplesse c'est toujours d'aller chercher un tout petit peu plus pas trop pour pas te faire mal mais assez quand même pour essayer de gagner en amplitude c'est pareil en fait dans ta capacité à gérer... du stress, gérer l'inconnu, avoir des idées, et que pour moi, si t'es toujours dans de la routine, un truc qui est ultra huilé, tu deviens très fragile. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que s'il y a un imprévu, s'il y a le process qui est cassé, tu sais plus quoi faire, t'as peur, tu stresses, t'es pas bien. Et en fait, j'étais devenu comme ça. J'étais devenu, je m'étais mis des process en place, j'avais des routines, des trucs, et en fait, je m'aperçois que moi, ça me tue à petit feu, parce que ça m'enlève, je trouve, ce super pouvoir qui est d'être antifragile. Drop moi et moi je disais souvent drop moi où tu veux Je m'en sortirai J'arriverai à faire de l'argent J'arriverai à faire des connexions J'arriverai à être bien Et le problème, c'est que j'étais tombé dans quelque chose où je voulais construire quelque chose, je voulais avoir quelque chose plutôt qu'être quelqu'un. Et quand tu veux avoir, tu t'accroches à cette chose que tu as obtenue. Et du coup, tu deviens fragile à la casse de ces choses-là. La casse d'un business, d'un process, d'un lieu de vie, d'une voiture, d'une télé que tu as voulu avoir. Et ça, ça ne m'intéresse pas. J'aime être antifragile, j'aime profiter des choses, j'aime... m'en abreuver intellectuellement, spirituellement, physiquement, peu importe, mais ne pas en dépendant. Et surtout, j'aime y mettre du jeu, parce que c'est ça qui me crée, moi en tout cas, beaucoup d'énergie, de concentration naturelle. Moi qui suis TDA, je me suis aperçu que le jeu me faisait être très concentré, donc autant pas s'en priver. Et du coup, ça a vraiment été ça. Et quand j'étais au fin fond de l'Irak, j'ai envoyé ce message à mon associé. Je lui fais un bisou parce que franchement, ça n'a pas dû être facile de recevoir ce message. Et je le remercie encore pour toutes ces années de m'avoir supporté, d'avoir complémenté tous mes défauts et vraiment d'avoir toujours été en soutien et toujours en compréhension parce qu'il a quand même fini par comprendre ce geste-là, même si c'est chiant parce que tu as l'impression que tu t'es fait chier à construire quelque chose pendant 5 ans et tu as un mec qui dit Bah non, on casse tout ! Tu sais, tu es le gamin sur la plage, tu en as un, il est studieux, il fait un super Ausha de sable. Tac, attends, vas-y, on fait une tourelle là. Attends, viens, on met des petits coquillages pour faire ce qu'il y a. Et t'en as un, dès qu'on a fini le truc, il fait, vas-y, on casse tout ! C'est super drôle ! Viens, on va se baigner ! Ok, ça, c'est moi. T'as compris que l'autre personne était mon associé et que ça a dû... Et t'imagines bien qu'un gamin à qui tu détruis ce fameux beau château de sable sur lequel il a passé l'après-midi, il y en a, ça leur fait de la peine. Ça leur fait chier. Alors lui, je pense à lui, il fait chier et je le comprends parfaitement. Et ce qui m'a amené, en fait, à la base, à me retrouver à Lisbonne, pourquoi ? Bah en fait, j'étais justement en mode, ok, faut que je fasse du changement. Ce qui s'était passé, c'est que j'étais en Colombie, je vivais ma meilleure vie à Medellín, et j'ai dû rentrer en fin d'année, l'année dernière, pour raisons administratives, parce que c'est pas trop ma zone de génie, je m'étais mal démerdé, les paplards à la con. Je rentre un petit peu en novembre, et je m'aperçois à Paris, et je me dis, tiens, tu sais, ça m'a fait comme quand tu revois un peu ton ex au bout d'un moment, tu te dis, oh, elle a changé, en vrai, on a quand même passé des bons moments. Ah, puis elle a quand même... Puis je trouve que ça, c'était bien. Elle savait faire ça. C'est vrai que dans ces moments-là, c'était bien, c'était facile. Du coup, comme le con qui revoit son ex, qui voit que les côtés positifs, qui a oublié toutes les raisons pour lesquelles il l'a quitté, je me suis fait trois mois en début d'année. Trois bons mois à Paris, où j'ai loué un appart en sous-loc. Et puis, comme toutes les ex en général, t'es là, tu dis, ah non, il y avait ça aussi. Ah, puis il y a ça. Ah, puis il y a ça aussi. Ah, puis il y a ça aussi. Et puis très vite, tu te dis, ben ok, je sais pourquoi je l'ai quitté en fait. Et à ce moment-là, je me suis dit, waouh, où est-ce que j'ai envie d'habiter ? J'ai senti que c'était sympa pour moi, que j'avais apprécié le fait d'être un peu plus proche, d'être en Europe, ça m'a fait du bien, la culture européenne avec un truc tout con, je veux dire. Tu sais ce que j'ai le plus kiffé en vrai ? D'être de retour en France, le double vitrage. Le fucking double vitrage ! Pour tous ceux qui m'écoutent qui ont été digital nomades, ok, à Bali ou à Medellin, où t'as l'impression d'habiter dehors parce qu'en fait la fenêtre c'est juste une vitre, t'as l'impression que c'est une feuille A4, le mec, transparente, y'a zéro isolation, et quand t'entends pas les coques, les marteaux piqueurs, les niki, ou les mecs qui mettent la musique à fond, et là tu sais, t'entends, mais que tu fermes la fenêtre, silence. Oh putain, ça m'a fait du bien. Et du coup, en Portugal, et surtout à Lisbonne, aussi pourris que peuvent être certains bâtiments, ils mettent du double vitrage. Et ça, c'est un vrai bonheur. Et justement, c'est ça, Lisbonne est vraiment poppée dans ma tête. Je me suis dit, c'est toujours une ville avec Montréal qui m'a toujours un peu... Ce genre de ville qui se vit encore plus que ça se visite. Et j'ai décidé de tester. Donc je suis venu. Et c'est marrant, la première semaine, j'avais joué un mois à Airbnb. pour un test comme ça parce que j'étais vraiment en mode bon on va juste tester et je me souviens je prends un verre avec Kevin Dufresne que j'avais rencontré une semaine ou deux avant à Paris et lui qui habite ici et du coup on me dit bon alors Alex qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu fais à Lisbonne, qu'est-ce que tu fais Edbo, pourquoi tu viens là je lui dis bah en vrai je cherche un lieu pour vivre tu vois je teste un peu et tout et il se regarde et il rigole avec ses potes c'est tout ce qu'on a dit ici autour de cette table et ça fait 3 ans qu'on est là et ils ont pas eu tort puisque moi du coup ça fait 6 et que je suis jamais reparti c'est vraiment une ville qui fait du bien c'est tout ce que j'aime, c'est les grandes villes avec donc toutes les commodités d'une grande ville, que ce soit des trucs de gros mec capitaliste avec son Uber Eats, son Uber pour se déplacer, avec toutes les commodités que tu peux... Amazon qui se fait livrer des trucs bien sales. Mais aussi, ce que j'aime, c'est tout ce côté ville-village, capital-village où t'as des petites ruelles pavées, t'as beaucoup de rues piétonnes. C'est calme, en fait. C'est calme dans le sens où c'est des... C'est calme pas parce qu'il y a un gavet de trafic. Mais parce qu'il y a de l'animation. Il y a de l'animation. Il y a de la vie. Il y a de la vie humaine. Et il y a tout. Et c'est très chill. Et surtout quand tu viens de Paris, tu te dis, les gens sont détendus. C'est possible. D'accord. Je peux marcher la nuit. Il y a des mecs un peu chelous qui filment le crack. Mais personne ne m'emmerde. Chacun fait sa life et accepte un peu celle de l'autre. Ce n'est pas désagréable. Et c'est pour ça que je me suis retrouvé à Lisbonne. Et... Et vraiment, ça a été vraiment, je pense, pour moi, un symbole du changement. J'avais besoin de changer. J'avais besoin, encore une fois, de changer aussi dans mon business. Et le lieu de vie, l'ancrage, le décor, c'est un peu comme, je pense, une femme quand elle a vraiment un grand changement, une relation. Hop, je change de coupe de cheveux. Là, c'était un petit peu pareil. Et ça a été ça aussi, du coup, pour le business. Et après, je vais passer juste après au sujet de la gestion émotionnelle. Mais ça a vraiment été ce côté de... Ok, quand je reprends ? Parce que vers mai, on avait dit avec mon associé qu'on splittait les activités en juin et que j'étais quasiment off depuis 6-8 mois. Donc lui, il était en mode attends, faisons les choses proprement, laissons-nous 6 mois pour en planifier ça Donc vers le mois de mai, je me réactivais et je me disais si je reprends en business juste parce que je suis solo, ça ne va rien changer, il y a autant cette friction. Qu'est-ce que je dois faire pour qu'il y ait du changement ? Et ça, c'est vraiment ce côté, quand tu dois te réinventer professionnellement, c'est vraiment de se dire, si je fais quelque chose qui me saoule ou qui me crée trop de stress, ou que je vois que je n'arrive pas aussi à scale naturellement, parce qu'il y a aussi ça, en fait. Moi, je me suis aperçu que je faisais exploser mes business ou mes chiffres d'affaires quand je m'amusais et que je ne pensais pas forcément tout de suite à scale, mais juste parce que j'adorais le faire. Et parce que je suis dans ma zone de génie et que je m'amuse, les choses grandissent d'elles-mêmes, en fait. Et que quand tu fais toutes les stratégies, tu vas au forceps, et tu vois que ça grandit pas, c'est qu'il y a un truc où il faut te réinventer. C'est que t'es pas au bon endroit, c'est que le curseur est pas là. Et moi je me suis dit c'est ça. Je vois que je stagne, tu vois on stagnait sur la partie formation vers les 150-200 000 euros par an. Et en fait il n'y avait pas de... c'était stable, il n'y avait ni de croissance, mais stable tout en étant au forceps. Tu vois en aidant de... ou au forceps où il fallait forcer, ou soit parce que je devais me forcer à faire certaines choses, soit parce que... c'était pas fluide. Et du coup, je me suis dit, ok, qu'est-ce que je dois faire ? Et je me souviens, j'avais envoyé un message sur mon télégramme, qui était quasiment décédé depuis pas mal de mois. Je disais, salut, juste pour ceux qui sont encore là, j'offre un coaching gratuit pendant une heure. Ceux qui veulent, c'est gratuit. Parce que j'avais besoin de renouer, de reconnecter avec ma communauté et mon audience. Et du coup, aussi les gens qui vont pouvoir me faire vivre, c'est-à-dire les gens que je vais pouvoir aider en échange de rémunération. Et je me souviens, j'ai fait 27 calls en une semaine. Genre 27 heures. Genre tac, boum. Et ce qui m'a permis vraiment de comprendre aussi, parce que quand tu veux coacher, tu poses beaucoup de questions. Si tu balances des conseils et tu ne sais pas du coup les besoins, ni les problématiques, ni qui tu as en face de toi, je te conseille de changer de métier, ne sois pas coach. Donc je pose beaucoup de questions et je me rends compte. Et il y a un truc dont je me suis rendu compte justement à ce moment-là, grâce à eux, par rapport à moi et mon business, c'est que... J'en avais marre en fait de vendre des formations, tu sais d'être le gars qui vend, alors là c'est la nouvelle formation magnifique, géniale, avec ça, ça va changer ta vie, tu vas vivre heureux et être très riche et tu auras une coupe de cheveux à Playmobil comme Alex Vizéo. Elle a toujours la même coupe de cheveux, ça, ça va pas changer. Et ce qui fait que j'en avais marre de ça et surtout je me suis dit, moi je suis un mec d'équipe, je suis un mec qui aime bien être, voir les gens progresser et je suis pas le gars qui est toujours derrière tous les gens, je suis pas un truc... Se dire que t'es dans un collectif, tu vois les gens évoluer et mettre les forces en commun. Et tu vois, c'est ça. Et quand j'avais fait Brandéo Impact, à chaque fois, c'était ça. On créait comme une famille. Et à chaque fois, on était une centaine. Et au bout des 2-3 mois d'accompagnement, genre bon bah ciao, tu vois. Et ça, c'est dur. Et c'est finalement dur à garder le contact. Parce que comment tu fais ? C'est les mails, c'est les trucs, c'est les réseaux. C'est pas facile. Il n'y a pas de choses qui fusionnent, qui réunissent les gens. Je me suis dit en fait, c'est ça que j'ai envie de faire. Moi, ce que j'ai envie de faire, c'est créer un collectif. où justement on met en commun nos compétences aussi, on peut faire des cerveaux collectifs, où moi aussi je vais être le fédérateur, je vais pouvoir faire des liens entre les gens. Et du coup j'ai créé ça. C'est ça que j'ai fait vraiment quand je me suis relancé, j'ai créé un collectif au début justement, je me suis dit bah je vais faire un test. Et ça fait six mois que j'ai créé le collectif des créateurs libres qui est vraiment le collectif premium, bêta testeur de personnes qui m'ont fait confiance, avec qui on a vraiment pu avancer. Et ça a été vraiment génial, vraiment génial cette aventure cette année sur le plan pro, de se dire waouh c'est vraiment quelque chose où je me renouvelle, où j'accepte aussi, et ça j'en parlerai après vers la fin du podcast. de potentiellement faire moins d'argent et d'être plus épanoui. En fait, c'est exactement ce que je cherchais. Je m'amuse plus, je suis plus moi. Et finalement, je me suis vraiment aperçu, je me suis dit, mais je préfère gagner, je te dis une bêtise, un chiffre comme ça, je préfère gagner 5000 balles par mois en ayant beaucoup de temps libre et très peu de charge mentale et en étant léger dans ma tête et être bien dans ma peau plutôt qu'en gagner 40 par mois. 40 000 par mois et en fait avoir zéro temps à moi, être super stressé, avoir toujours le cerveau qui cogite. J'ai fait wow, ça, ça me plaît en fait. Et c'est comme ça que je me suis relancé, que je suis reparti dans le business cette année et je t'en parlerai après la tournure justement où j'en ai tiré des leçons aussi de ça et ça je t'en parlerai à la fin du podcast. Deuxième sujet, la gestion émotionnelle. Alors, quand je dis gestion émotionnelle, ça veut dire quoi ? Étant un mec qui a toujours été câblé en mode Salut, ça va ? Tu vas bien ? Ouais, super, j'ai plein d'énergie, je suis super heureux ! Ça a été, en fait, de me rendre compte qu'il y a un ou deux ans, je me suis retrouvé, en fait, avec ma fausse sceptique émotionnelle négative pleine. Parce que j'ai toujours été le mec qui sentait assez peu la tristesse et que c'était jamais très grave. Sauf que j'ai quand même appris récemment, cette année, que si tu ne vis pas une émotion, tu la stockes. Et moi j'avais vu que c'était pas grand chose, je la mettais de côté. Alors je pensais que c'était rien, que je la stockais pas évidemment. Et puis un jour tu te retrouves avec ta fausse éptique émotionnelle négative qui est remplie, plein de caca, plein de tristesse, plein de trucs, plein de mal. Et tu sais pas comment la nettoyer, parce que t'as jamais fait face à ce genre d'émotion. Et j'ai quand même eu la grande chance dans ma vie d'être câblé de façon très positive. Contrairement à d'autres qui peuvent avoir le gène de la dépression ou des choses comme ça. Et je le prends dans la gueule. Et ce n'est pas agréable. Donc ça fait deux ans que j'essaie d'être vraiment dans cette démarche. Je comprends qu'il y a un spleen, ça pue, ça pue le caca, ça remonte par les égouts. Il va falloir faire quelque chose. Pas besoin de boucher les canalisations, il va falloir les vider, il va falloir tout nettoyer. Et gros clin d'œil à mon pote Dimitri Lutrex. que j'avais rencontré l'année dernière et qui m'avait justement encouragé à rentrer dans un cercle d'hommes. Alors, cercle d'hommes, j'étais là en mode, ok, super, je vais rentrer dans un cercle de mecs fragiles qui vont chialer, super, grosse ambiance, c'est pas trop mon délire, tu vois. J'assume pleinement ma part de féminité, j'assume pleinement mes... Mais les petits gars fragiles comme ça qui pleurent, bah en fait, non. Et évidemment... évidemment la vie fait que prends ta petite tête pas petit coup de boule comme ça pour te dire ta gueule et en arrivant à Lisbonne je rencontre un gars très sympa avec qui on échange on a une discussion profonde, c'est un entrepreneur il gagne très bien sa vie un ancien très haut placé de chez Decathlon etc et je lui raconte un peu mes challenges au niveau de la gestion émotionnelle je sens que je suis de nouveau bien dans ma vie mais il y a ce truc voilà Cette tristesse, ce spleen, cette fragilité auquel je me demande, je sais pas quoi foutre, qui remonte, j'ai des doutes, je cogite plus alors qu'avant je cogitais jamais. Tu sais, ce trop-plein d'émotions qui fait que il me fait, viens à mon cercle d'hommes, mec. Donc là, ça faisait une, deux, trois fois, parce qu'après mon pote Dimitri, on en avait parlé aussi, je dis, bon, j'ai bien aimé ce mec-là. Ça paraît être un mec fragile, c'est un mec qui est plutôt bien dans ses pompes et qui justement est successful, et qu'il est sur un cercle d'hommes, c'est que... Il a dû y réfléchir, ça lui a apporté quelque chose. J'y vais, je rentre, et là je me dis, ok, ça fait un petit peu rendez-vous des alcooliques anonymes. Bon, la différence c'est que, personne alcoolique, on n'était pas anonyme. Mais il y avait ce côté-là un peu, tu sais, les chaises en rond, comme ça. Et du coup t'arrives, bonjour, et je me suis très vite aperçu que ça n'a rien à voir avec des mecs fragiles, bien au contraire, c'est ça en fait, c'est être... des hommes et des êtres humains. Et ce qui est fou, c'est qu'aujourd'hui, quand t'es un mec, on n'en parle pas assez. Mais on parle souvent aussi de la difficulté d'être une femme, ce qui est réel. Mais on oublie aussi la difficulté d'être un homme. Et malheureusement, vu que chez les hommes, on ne parle pas d'émotions, ça va, ça ne va pas. Mais on ne va pas dans la subtilité, on ne va pas dans le décortiquage. Et surtout, quand on parle de nos émotions, on a tendance à le parler à d'autres femmes. Parce que les femmes ont une plus grande intelligence émotionnelle que nous. Et que nous, vis-à-vis des hommes, on a toujours... ce besoin de se montrer fort, ce besoin de se mettre un peu, on est toujours un peu en compétition, donc on ne peut jamais vraiment baisser la garde, on est toujours, tu sais, costaud, on est toujours là, bam ! Sauf qu'il y a des choses que tu ne peux pas vraiment dire à une femme, il y a des choses que tu as besoin de parler aussi à des hommes, et c'est vraiment super intéressant aussi de comprendre que la gestion émotionnelle chez les hommes, c'est un vrai problème, puisque le taux de suicide dans le monde, je ne dis pas une connerie, mais 80% c'est des hommes en fait, les gens qui se suicident, Ce sont des hommes. Et pourquoi ? Parce qu'en fait, cocotte minute. Cocotte minute de je me sens stressé, je me sens comme une merde, je sais pas, j'ai fait une connerie, je sais pas comment… Ou alors j'ai des émotions, je sais pas comment… Et en fait, tu gardes, tu gardes, tu gardes, t'exploses. Ou alors, évidemment, et ça on aime bien le faire, ça part en violence. Donc dehors, tu manifestes tes émotions par de la colère, de la rage, des bagarres, tu vas frapper les mauvaises personnes. Sinon tu déclenches des guerres directement, c'est ta responsabilité, c'est encore plus sympa. Tu te vends, tu tortures, bref. Et en fait je me suis aperçu, le premier cercle d'hommes, moi j'arrive, je fais un peu le malin, et Haroun qui est le mec qui dirige le cercle d'hommes, un mec génial, un anglais, donc ça se fait en anglais, me dit du coup pourquoi t'es là, etc. Pourquoi t'as voulu venir ? Je dis bah en fait moi je sens que je suis bien, de nouveau bien dans ma vie, j'avais ce challenge vraiment de sortir des émotions négatives, mais je sens... C'est encore un peu bloqué, tu vois. J'aimerais ne plus gérer mes émotions quand c'est en mode faux sceptique qui dégueule, mais plus en mode je sais m'y connecter et ouvrir cette porte et pouvoir en fait que ce soit un truc cool et pas un truc genre chelou où j'ai l'impression que je suis malade ou que je ne suis pas bien dans ma tête. Je sens que j'ai un truc, j'ai besoin de sortir, il y a un truc qui est coincé, moi je suis là pour chialer, pas de problème. Et un des premiers exercices du cercle d'hommes, c'est un truc qui est... tellement simple et tellement déconcertant. Et je pense que ça, pour les femmes qui écoutent, si vous en faites des cercles de femmes, parce que c'est beaucoup plus commun pour le moment, je pense que ça va se développer les cercles d'hommes, mais c'est beaucoup d'écoute. Et le premier exercice, c'est 4 minutes, tu mets un chrono, c'est par binôme, et c'est de l'écoute active, où il y en a un qui parle et l'autre qui écoute. Et il est interdit de faire des sons, de répondre, de dire quoi que ce soit, c'est juste le regard, et tu Ausha de la tête. Et tu me montres que t'es là. Et l'autre, ce qu'il doit dire, c'est qu'il doit parler de ses émotions. Mais gars, c'est-à-dire, je vais bien, je vais pas bien. Voilà, un peu stressé. Je comprends pas, c'est... Waouh. Et bah quand t'as 4 minutes devant toi, où tu dois parler de tes émotions, déjà un, tu vois qu'en termes de vocabulaire, t'es un enfant de CP pour parler de tes émotions. Bien, pas bien, ouais, ok, pas ok. Waouh. Ok, alors attends, faut que je... Faut que je respire, faut que je me connecte. Et en plus, on te dit, parle de ce que tu ressens, pas parce que t'as fait ou ce que tu dois faire. Parce qu'en fait, t'es toujours en train de parler de ce que t'as fait, ce qu'il faut que tu fasses, etc. Non, non, non, justement, ta gueule, je m'en fous, en fait. T'as l'air que je m'en bats les couilles. Qu'est-ce que tu sens ? Qu'est-ce que tu ressens ? Ah, mais en fait, ouais, j'ai du stress. C'est vrai que j'ai du stress parce qu'en fait, c'est... Tiens, c'est lié à tel truc. Tiens, mais je me sens coupable. Tiens, moi, en fait, ceci. Tiens, je me suis embrouillé avec ma meuf et j'ai fait le bonhomme. Mais en fait, j'ai tout gardé, ça m'a... J'étais pas bien en fait, tu vois, et je l'ai gardé, et en fait je garde ça depuis deux jours, et c'est là, des trucs comme ça ! Et en fait, j'ai vraiment trouvé ça très fort cette année, et je te parlerai aussi, je pense que je ferai presque un épisode spécial, tu as vu que mon anglais est toujours aussi incroyable, sur le fait que j'ai aussi fait une men's retreat, ça sonne beaucoup mieux en anglais je trouve, une retraite pour hommes, retraite pour hommes, ça fait l'impression que c'est des hommes retraités qui... Ils font des activités, ils vont au bingo et tout. Non, non, non. Man's retreat, ça fait mieux en anglais. Où il y a eu... Parce que pareil, à un moment donné, j'ai fait ça au mois de novembre. Donc c'était 4-5 mois après être entré dans le cercle d'hommes. Puis je sais pas, ça m'a appelé. Et c'est un peu comme Vipassana, tu vois. C'est des trucs comme ça. Vipassana, c'est la retraite méditative de 10 jours en silence. Tu parles à personne, tu médites toute la journée, etc. T'écris pas, etc. C'est à faire une fois dans sa vie. Parce qu'il y a... C'est comme je pense les retraites pour femmes, les femmes elles investissent beaucoup plus sur elles, surtout ces dernières années, ça se développe et c'est génial. Nous les hommes c'est encore... tout nouveau et il y a encore justement ce problème de en fait je ne peux pas se montrer fragile face aux autres hommes on ne veut pas on nous apprend pas parce qu'on sent qu'on va se faire bouffer et qu'en fait on est toujours la compète et jamais dans la collaboration on a l'impression que si on montre un peu de faiblesse ça va être utilisé contre nous bref aller à cette retraite pour hommes ou en gros tu vas tu prends toutes tes émotions tu les fous par terre tu les trie, t'en fais un puzlet, tu les découpes, tu les remontes, tu les redémontes, tu les fous. C'est assez impressionnant. C'est assez impressionnant et c'est très bizarre déjà d'être avec une dizaine d'hommes et où tout le monde est en harmonie, en communion, tout en étant tous différents. Et ça, ça m'a fait un bien fou. Et j'ai par contre vu un énorme point négatif à tout ça, moi, cette année. Parce qu'il y en a. Et je me suis aperçu que, tu vois... avoir cette capacité aujourd'hui où moi je vais me connecter plus à ma vulnérabilité, accepter de pas être parfait, accepter d'être fragile, accepter de pas être triste, en fait c'est comme si en fait j'avais acquis un nouveau pouvoir mais qu'en fait j'étais resté branché là dessus parce qu'à un moment c'est ça qui se passait. Genre oh putain j'ai découvert que je pouvais allumer le salon mais sauf que mon salon en fait il reste allumé la nuit tu vois, truc qui a rien à voir. C'est comme si j'ai eu le sentiment de me dire, tiens, je suis Zelda, tu vois, je suis dans la grande quête, mais je fais une petite quête de côté, tu sais, les quêtes annexes pour avoir une potion en plus ou, tu sais, un bouclier, tu sais, choper un truc en plus. Mais une fois que j'ai mon bouclier, parce que j'ai réussi la quête, tu vois, annexe, ben en fait, je fais que jouer avec le bouclier. Sauf que des fois, il faut que tu te serres de ton épée, des fois, il faut que tu te serres de la canne à pêche pour aller manger, des fois, tu vois, tu fais ton cheval pour te déplacer, mais j'étais que avec mon bouclier. J'étais que en mode, en fait, je me sentais que... connecté à de la sensibilité, fragilité, vulnérabilité. Et c'est vraiment ça, tu vois, la leçon que je retiens de cette gestion émotionnelle, que j'ai trouvée, ça a été un truc très très beau et très challengeant, et je suis encore dedans, c'est un apprentissage permanent, mais de dire, waouh, super pouvoir d'embrasser, de se connecter à des émotions, mais c'est un pouvoir en plus que tu acquers, c'est une corde de plus à ton arc. Mais sauf que... C'est pas pour ça qu'il faut toujours l'utiliser. Et que comme n'importe quel pouvoir que t'as en plus, c'est en fonction de la situation que tu vas l'utiliser. Et à des moments, il va falloir être un guerrier ou une guerrière parce que, je sais pas, soit t'es au sport et t'as envie de te dépasser ou soit t'es dans le business et faut tout t'arracher, etc. Soit des fois, justement, faut être dans l'empathie parce que peut-être quelqu'un à manager, il va falloir montrer de l'empathie ou peut-être que quelqu'un, que ce soit ta chérie, ton chéri ou tes proches ont besoin d'empathie de ta part. Et peut-être que des fois, il faut être aussi juste léger. On s'en fout en fait. Pas besoin de toujours cogiter et on s'en bat les couilles de ce qui se passe demain. Et en fait, c'est toujours essayer de se dire, plus j'explore qui je suis, j'explore des émotions, j'explore des compétences, plus c'est un inventaire important qui va me permettre encore une fois d'être antifragile. Peu importe la situation, je vais m'en sortir, je vais avoir la solution, je vais m'épanouir dans cette situation. Non pas, c'est un peu comme l'enfant, il a un nouveau jouet, il ne fait que jouer avec ce jouet-là. Et puis après, le problème, c'est que tu ne fais que jouer avec ce jouet-là, ça te saoule et tu ne l'utilises même plus du tout. Donc en fait, c'était ça, à un moment donné, j'ai vu, je me suis dit, je suis que sensible, je sens que je suis connectus, je suis connecté à mes émotions, ça me fait du bien de sortir tout ça. Et en fait, à force, ça m'a un peu saoulé parce que je me disais, est-ce qu'il est aussi le Alex qui est guerrier ? Spartiate, à où ? Et du coup, ça a commencé à me saouler, ce côté émotionnel. Et j'ai commencé à me dire, ça me casse les couilles en fait. Et de revenir un peu, de me refermer à ça. Et c'est vraiment ça que j'ai senti, c'est ultra puissant. Va chercher, si t'es quelqu'un de fragile, va chercher ce côté gladiateur. Va chercher ce côté guerrière. Si t'es quelqu'un de dans tous les sens, va bosser ta concentration. Va bosser à travers la méditation, des exercices, si tu es dédéache comme moi. Et du coup, si tu es un gros bulldozer et que tu ne veux pas te montrer, va te connecter à ta fragilité. Mais fais-le après au bon moment et ne le fais pas tout le temps. Choisis le bien. C'est ça la vraie maîtrise d'un pouvoir. C'est d'être capable de l'utiliser au bon moment avec le bon objectif et le bon rôle. Et je peux t'assurer que ça a été... un vrai challenge et que si toi en ce moment tu te sens pas bien parce que tu te sens submergé par la tristesse parce que t'es une femme si t'es un homme et que T'en as gros sur la patate, mais tu sais pas comment te livrer, etc. N'aie pas peur d'aller te documenter sur des cercles d'hommes. Il y en a en ligne aussi, mais en physique, c'est toujours mieux. Et tu peux le participer de façon ponctuelle parce que c'est vraiment quelque chose de positif. Mais n'hésite pas vraiment à aller embrasser ce truc, tu vois, de cette gestion émotionnelle, comme tu irais vouloir acquérir de nouvelles compétences pour être meilleur dans ton job. Comme tu irais à la salle de sport pour améliorer ton cardio, c'est pareil. Sauf que comme le cardio, tu n'es pas toujours en train de courir et être à 120 BPM. Là, c'est pareil. Mais wow, quelle aventure la gestion émotionnelle. Troisième et dernier sujet pour le comeback de ce podcast, nouvellement appelé Satori. Le burn-out et surtout les signes avant-coureurs du burn-out. Justement, j'étais en train d'assister à un workshop, une masterclass, où on avait fait venir un expert dans le collectif, parce que quasiment toutes les semaines, c'est soit un coaching live qu'on fait dans le collectif, soit j'ai fait intervenir un expert sur un sujet. Et il y avait un expert, une des personnes du collectif, qui l'a fait venir. Merci, bisous Ludivine, pour cet expert incroyable. Ce mec, il est français, mais il est... coach pour les plus grands PDG chinois. Il est à Shanghai. Donc là, le gars, il a bossé chez L'Oréal, chez Capgemini, il a je ne sais plus combien de diplômes en psychologie. Le mec, c'est une machine et très gentil, adorable et très pédagogue. Et il parlait justement, c'était sur, le sujet, c'était le burn-out, la procrastination, comment l'endiguer, et aussi les routines. Et en gros, quand il parlait, des signes parce qu'en fait il y a plusieurs on va dire signes avant-coureurs de l'avancée d'un burn out et le mec quand il parlait j'ai dit putain est ce que cette masterclass n'est pas faite pour moi et n'arrive pas à point nommé parce que quand il parle des signes avant-coureurs ce qu'on sait que le burn out c'est des grosses fatigues tu te sens vite submergé dès que tu fais quelque chose alors qu'avant tu pouvais le faire facilement genre tu as trois mails tu as l'impression que comment tu vas faire tu as limite du mal à le faire ça te Tu te sens frisé, gelé avant même de pouvoir faire la tâche, alors qu'avant, tu te répondais à 90 mails par jour sans problème, etc. Donc des petites tâches qui te paraissent insurmontables, les mots ne te viennent pas, tu fais une chose qui... En fait, tu vas faire une ou deux tâches, tu as l'impression que tu as besoin de dormir parce que tu es exténué. Ça, ok, je connaissais. Sauf qu'ils me parlent d'un autre signe, et c'est là où je me suis dit, oula, c'est vrai que peut-être que là, ça sent un peu le pâté pour moi. c'est en fait les obsessions mentales. En fait, quand tu es en burn-out, tu as des obsessions sur... Tu penses toujours à la même chose, et souvent c'est le taf, et t'es que en train de penser à ça. Genre, comment je vais faire ça ? Parce qu'avant, il fallait que je fasse ça, je vais faire ça. Et puis dès que tu penses à quelque chose, c'est une espèce de boucle. T'as des boucles mentales comme ça, et tu ne fais que penser à ça. C'est un petit peu comme, vu que t'es en burn-out, t'en surchauffes. Comme quand ton ordi, tu sais, tu lui envoies une tâche. Et le truc, il tourne, il tourne, il tourne, ça calcule, ça calcule, mais ça n'avance pas. Là, c'est que ça. Tu penses, tu réfléchis, tu réfléchis au truc, tu n'as jamais de solution, vu que tu es en burn-out et que ton cerveau, il n'en peut plus, il est en surchauffe, il a trop de tâches, il a besoin de repos, etc. Et là, je me dis Waouh ! Parce que qu'est-ce qui s'est passé cette année ? C'est qu'évidemment, j'avais pris 8 mois off, ça, c'était cool, à 80%, mais je l'avais fait de façon un peu coupable, parce que j'avais un peu laissé le business entre les mains de mon... mon associé, et puis quand je suis revenu, j'étais en mode en fait, mec, j'aimerais bien arrêter, en fait. Donc j'avais un peu cette culpabilité où j'avais pas vraiment rechargé les batteries comme je le voulais, et surtout quand, évidemment, j'ai repris l'activité solo comme ça en mai-juin, qu'est-ce que j'ai fait ? De 0 à 100. On n'est pas là en mode, bon, on va reprendre une petite foulée, tranquille, on va checker le rythme carte. Non. Vas-y, en sprint, Jano, vas-y, t'es parti ! Ben voilà, t'es con. Tu t'es un peu essoufflé mon gars. Et en fait, j'ai très vite senti déjà que je pouvais plus, et très vite j'atteignais mon maximum de capacités, tu sais, cognitives, psychologiques et physiques dans ma journée. Alors qu'avant, tu sais, quand t'es vraiment en pleine bourre, que tu sais que t'adores ce que tu fais, ou même que dans tes premières années d'entreprenariat, tu fais des journées de 12 heures, tu les enchaînes, les trucs. Et là j'étais en mode, oula, attends, on va y aller doucement, c'est vrai. Mais sauf que vu que j'aimais la construction du collectif, que je partais à Lisbonne, que tout ça... J'y allais en fait. Sauf que plus je le faisais, plus en fait je continuais un effort sans me reposer. Et du coup, qu'est-ce qui se passe ? Ça ne s'améliore pas si tu ne veux pas t'arrêter. Et j'avais vraiment eu cette sensation de me dire, merde, j'ai l'impression d'être dans un marécage en fait. C'est-à-dire, je fais beaucoup de choses dans ma journée. Je m'épuise, je j'arrête, je suis partout, etc. Mais au lieu de bonifier le truc, le business, l'activité et la clarté, j'ai l'impression que je m'enfonce. C'est un peu aussi comme le rêve, tu sais, quand tu cours, mais tu sais que tu touches à peine, tu n'avances pas du tout. J'ai vraiment fait le geste pendant que j'étais en train de te parler. Pour mimer, je sais que tu ne me vois pas, mais sache que j'ai mis du cœur à ce mime. Et vraiment, c'était ce côté genre Waouh, ok, il y a un truc qui ne va pas. Je vais voir une médecin, une médecin chinoise qu'on m'avait recommandée. La meuf me mettait les mains, les petits doigts sur des poux, des centres énergétiques, des trucs énergétiques, tu vois. Et là, elle va contrôler le péage. Comment ça se passe ? Il y a du trafic ou pas ? Elle me regarde et elle me fait Oula, très haut niveau de fatigue et de stress. Évidemment quand il va je dis bah ouais, j'ai un petit coup de pompe, une petite fatigue. Et le pire c'est que je suis pas un mec stressé de base en fait. Et c'est là au moins ça m'a mis la puce à l'oreille, c'est que j'étais stressé, c'est genre une ou deux semaines avant d'y aller, et tu sais ce stress, et je sais qu'il y en a qui font, moi ça m'est jamais arrivé, des crises d'angoisse, en fait c'est le stress qui monte, qui monte, qui monte, et en fait tu stresses de stresser et tu sais pas pourquoi, et en fait je dis mais putain mais je stresse, je suis en stress, il se passe fucking rien, genre j'ai à zéro pression. J'ai déjà fait des conférences devant des centaines de personnes. J'ai déjà fait des tournages de ouf avec des pressions de malade. J'étais en mode coucou, salut les vacances. Et là, je suis en mode, il ne se passe rien. OK, voilà, boucle mentale. Je me dis, waouh, quand il me dit tout ça, j'ai fait OK. Déjà, j'ai vraiment compris que je l'étais. C'est aussi pour ça que j'ai pris le rendez-vous chez cette médecin en médecine chinoise. Et il m'a dit, par rapport à ce que vous pouvez faire dans votre travail, faites-en le moins possible parce que vous pouvez vous arrêter, parce que vous pouvez vous reposer. Parce qu'il faut débrancher le cerveau. Là, ça surchauffe. C'est comme quand ton téléphone est tellement chaud parce que tu l'as mis au soleil, il dit que l'iPhone reprendra son activité quand il reprendra une température normale. Là, c'était un peu ça. Et je me suis dit, en vrai, je crois que les signaux sont clairs et que qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi je suis en burn-out sachant que je n'ai rien fait de particulier, je n'ai pas fait de gros projet ? J'ai compris aussi que c'est là où la vie t'amène des vraies belles leçons d'humilité et surtout de prendre conscience à quel point c'est bien beau de vouloir être libre, de vouloir avoir de l'argent, mais qu'il ne faut pas en oublier les bases. Les bases, c'est la santé mentale, le bien-être physique et mental. Et en fait, j'avais fait un burn-out en fin 2022. J'avais été le faire tranquille en Afrique du Sud, sauf que... Je m'étais reposé un mois, un mois et demi, deux vraies semaines, et puis j'étais le gars qui s'est fait une entorse à la cheville, qui est là, qui se repose, c'est bon, hop, et puis qui recourt comme un gros blaireau, pareil, c'est parti comme en 40, on y va. Et trois ans après, ça lui fait toujours mal, et que ça sent pire, et que là, ça devient un peu relou, versus le gars qui s'est dit, ok, entorse grave, machin, je suis le gars, j'immobilise, et pendant trois mois ou six mois, je ne fais rien. Et puis voilà, trois ans après, c'est même plus un sujet. Donc je me reprends ça un peu à la gueule. Ce petit burn-out que j'avais pas trop voulu assumer par ego mais que j'avais un peu... C'est bon, je suis soigné, moi deux semaines ça me suffit parce que moi je suis plus fort que tout le monde. Merci le Cercle d'Homme aussi de m'avoir appris à accepter que parfois je peux pas être parfait et de pas être toujours parfait. Et que ça arrive de faire des erreurs et de l'accepter, de le dire, ça fait du bien. Ça fait du bien, ouais. Et qu'est-ce qui s'est passé grâce à cette prise de conscience que j'avais surtout un grand besoin... de repos, ça m'a amené dans une période de réalignement et de décroissance du business. Mais pour me réaligner, chose qui m'avait été clairement dit en stratégie, on me l'avait dit noir sur blanc grâce à Mélanie Couillard, qui est une experte en stratégie business, qui fait partie de mon collectif, qui m'avait gentiment offert un coaching et qui, en deux heures de temps, m'a posé une heure de questions. Et la l'heure suivante, elle m'a dit, mais Alex, il y a un... Je m'en souviens bien, j'ai un bisou à Mélanie. Elle m'a dit, mais Alex, il y a un truc là, je suis pas à l'aise, moi je suis à l'aise, je suis bonne dans les strats de business, mais là j'ai l'impression que c'est un problème d'alignement, c'est plus du mindset, et je dis, bah vas-y, si t'es là, je te fais confiance. Elle me dit, mais je sais pas, ma spécialité, je fais vas-y. Elle me dit, bah en fait, moi ce que je vois, c'est que t'arrêtes pas de me dire que tu t'en fous de l'argent. et que c'est pas ça qui te motive et que tu veux du temps libre, ce que tu aimes c'est expérimenter et créer, sauf que toutes les next steps que tu me dis, les strates que tu as en tête et ce que tu aimerais faire en termes de business, c'est que pour scale, donc que pour faire 2 x 3 x 4 x 5 x 10 sur ton CA. Et là, je me dis, merde, là, je suis un petit peu con. Et là, elle était un peu gênée parce que, tu vois, à la base, elle n'aime pas trop dire... Je dis, putain, t'as raison. T'as raison de me rendre compte qu'en fait, mon cœur, il veut quelque chose profondément. J'aime être ce mec léger, libre et flexible, être anti-fragile, me déplacer et puis expérimenter la vie. Et là, depuis deux ans, mon égo, à chaque fois que je me connecte à cette émotion du cœur, il me ramène vers, il faut scale, il faut faire plus de CA, il faut faire un grand truc. On se dit, mais en fait, si on a ce petit projet, mais ta gueule, il ne faut pas s'en contenter, il faut faire plus fort parce qu'il y a l'autre qui fait ça. Et je m'aperçois en fait, en tirant la ficelle, que mon égo m'embarque tout le temps là-dedans parce que je vois des mecs que je n'estime pas forcément, je ne trouve pas que ce soit des lumières intellectuelles ou des humains géniaux, et que je vois qu'ils font des millions. Et je me dis, mais si eux, et mon égo me fait me dire ça, mais si eux, ils arrivent à faire ces gros chiffres d'affaires et que tu les trouves pourris, entre guillemets, et que toi, t'es pas capable de le faire, c'est-à-dire que t'es encore plus pourri. Et du coup, mon ego me dit, bah, faut que tu le fasses, pour dire, tu l'as fait, et voilà, au moins, tu vaux mieux qu'eux, et comme ça, après, tu fais ce que tu veux. Wow ! Wow ! Le piège de bâtard d'ego. Ah, il peut servir l'ego, mais des fois, il te met des... Tu sais, un peu comme le serpent dans l'île de la jungle. Viens, viens, c'est par là que ça se passe. Si, je te jure. Vas-y, viens. Et je me suis dit, mais... Un, je m'en fous de l'argent, donc ça me motive pas, et à chaque fois que je me suis focus, ça tue. J'ai perdu ma légèreté, ma bonne humeur, ma créativité. Et que, en plus, du coup, moi, c'est pas mon jeu. Moi, c'est pas comme ça que je vois la vie. C'est pas ce qui me plaît. Moi, ce que j'aime, c'est justement... C'est le temps, en fait. C'est le temps pour faire ce que je veux quand je veux. Et si je roule dans une belle voiture, que ce soit une voiture qui soit à peu près propre ou que ce soit la plus chère du monde, en fait, je m'en fous, moi, en fait. C'est pas ça, la vraie expérience, pour moi. Elle est pas là. Oui, je vis pas une vie de mec pauvre. clairement, je dois dépenser je pense entre 4 et 6 000 balles par mois en fonction, ça va très vite les dépenses je suis toujours à scotcher mais tu vois, tu te déplaces, tu fais un week-end tu fais un truc, tu t'achètes une petite formation boum ! mais 6 000 balles par mois, encore une fois c'est pas faire des millions c'est faire des 80K à l'année c'est moins de 100 000 balles, ça se fait je l'ai fait, je l'ai toujours fait et justement, c'est ce qu'elle me dit Mélanie je te remercie encore Mélanie si tu écoutes ce podcast de m'avoir dit, évidemment, et là, je vais t'expliquer la trique, mais pourquoi tu ne mets pas en place une stratégie qui verrouille, vraiment solidifie 8000 balles qui rentrent par mois et où tu automatises un maximum pour avoir plein de temps libre. Et là, tu t'éclates, tu fais ce que tu aimes, etc. Et tu es dans ta meilleure vie. C'est-à-dire, tu construis le business qui est au service de ton lifestyle et de ta vie et non pas l'inverse. Parce que là, ça fait un bout de temps et je me dis, j'ai l'impression que... toi tu es au service d'un truc que tu veux construire qui finalement n'est même pas un truc qui te fait vraiment... qui n'est pas toi en fait. Donc là j'avale un peu mon caca, voilà, ça passe jamais très bien. Je dis ouais, ok, tu as totalement raison, mais le temps que tu sais que tu l'intègres, que tu l'acceptes, et que tu l'acceptes, que tu dises que l'autre a raison, mais que surtout tu arrives à l'appliquer, c'est-à-dire prendre les décisions qui font que tu changes, toi, la décision que tu avais prise jusque là, ben parfois ça peut prendre du temps. Et grâce à ces symptômes de burn-out où j'ai besoin de baisser la charge mentale, simplifier ma vie, être plus aligné, être plus dans le flow, toutes les stratégies auxquelles j'avais pensé, parce qu'évidemment, vu que j'étais dans le marécage et que je pataugeais, j'avais pris des freelances. Coucou Anne-Laure, coucou Mel, coucou Sam qui, je m'en excuse évidemment quand tu as des... freelance avec qui tu bosses ou toi t'as pas la bonne vision, tu patauges, tu fais patauger tout le monde, c'est un enfer pour tout le monde. Alors j'ai jamais été désagréable, c'est pas ça, mais en fait tu fais faire des trucs, mais tu changes, t'es pas sûr, et en fait t'as l'impression que tout le monde bosse pour rien et c'est un enfer. Et là, évidemment, quand je m'aperçois que j'ai besoin de simplifier tout ça, je reviens à un truc où je suis presque tout seul, tu vois, je fais juste bosser avec des freelances par ponctualité d'un micro-besoin, et qu'est-ce qui m'est venu ? En fait, ce qui m'est venu naturellement, c'est qu'encore une fois, j'ai dit mais arrête d'essayer de faire des trucs de ouf. Moi, en fait, t'as testé quelque chose qui t'a fait kiffer, Alex. Et ça, c'est important. Tester et voir où est le kiff. Et une fois que t'as testé, c'est moi qui ai toujours besoin de réinventer la roue. En fait, pas besoin de réinventer la roue, c'est le test, il est là. Et j'avais testé un collectif où j'avais adoré l'interaction. Les gens là-dedans, j'ai vu des changements de vie en six mois, c'est hallucinant. Non, mais je te jure. Et ce qui est fou, c'est que... Ceux qui galéraient en business mais qui étaient forts en gestion émotionnelle, ils ont été aidés par ceux qui étaient forts en business. Et tu imagines bien que ceux qui étaient forts en business, c'est pas trop leur fort la gestion émotionnelle. Ils ont été creusés avec ceux qui étaient coachs en gestion émotionnelle. Et il s'est passé plein de trucs. Et je me suis dit, c'est ça en fait que je dois faire. Je dois monter un autre collectif qui, peut-être où je suis moins impliqué, parce que ce ne sera pas le même budget, parce que là, justement, le budget pour rentrer dans le collectif des créateurs libres, la bêta test avec les premiums, c'était 2000 euros à l'année, ce qui n'était finalement rien parce que c'est un bêta test, c'est le genre de collectif, il y en a, ils font payer la plupart, c'est 6000 euros les trois, six mois, tu vois. Mais c'était en bêta test. Et là, je me dis, mais pourquoi moi, ce que j'ai toujours aimé, c'était un maximum de gens. Et avant, je le faisais, c'était moi donner un maximum de gens l'envie de voyager. Rester à réaliser leurs rêves, rester à prendre confiance en eux, essayer de se donner moins de réaliser, d'avoir une vie qu'ils méritent et qu'ils veulent en fait. Je me suis dit mais c'est ça que je veux. Et je me suis dit mais en fait, je vais balancer tout ce que j'ai là. Tous les trucs qui étaient en cours, les bordels, les trucs compliqués, les funnels, les bordels, les machins, les webinars, vas-y tu sais quoi. On va se dire qu'on ne fait pas tant d'argent que ça, mais on fait un truc simple qui va aider les gens et qui moi, va me faire kiffer et m'amuser. et là je suis en train de créer je vais le lancer début janvier ça s'appelle le cercle des solopreneurs et des solopreneuses et justement ça va être comment j'ai voulu créer un espace où déjà j'ai mis toutes mes formations il y en a pour 4000 balles de formation de tout ce que ça vaut dans le prix public et là l'abonnement tu verras il va démarrer à 47 euros par mois et il y a tout ça mais c'est surtout où il y aura des lives toutes les semaines alors soit c'est moi, soit c'est des personnes qui viennent animer, soit c'est des experts qui viendront Et surtout, il y aura aussi cette possibilité, parce que finalement, je me suis aperçu d'un truc. Dans ce moment où on arrive aussi à voir cette explosion de chacun qui crée son business, où on est entrepreneur, c'est bien, on sort du métro boulot-dodo, c'est top. Mais on se crée en fait, on sort de la rat race, de la cage dans laquelle on était, pour se créer son château en or, sa cage dorée, parce qu'on est tout seul. Parce que personne ne comprend, parce qu'autour de nous, ils ont payé, nous on va au boulot, au bureau nous on... Du coup, on ne comprend pas, tu bosses dans les cafés, tu ne fous pas grand chose, tu fais comme tu veux, nous on n'a pas le choix. Et là tu te dis, ah ouais, moi aussi je galère, moi je suis à la maison, je ne vois personne, c'est dur. Et j'ai voulu créer un espace comme ça où tu sais que tu vas pouvoir rencontrer des gens qui partagent les mêmes valeurs, qui ont les mêmes envies, qui ne sont pas là pour devenir riches mais qui veulent faire de l'argent pour ne pas avoir à s'en soucier et en le faisant, en faisant quelque chose qui les passionne et qui leur fait du bien. Et je me suis dit, putain, mais ça, ça me parle. Ça me parle et surtout, je ne veux plus être le gourou qui va tout enseigner avec des grandes formations. Je veux juste être le fédérateur, l'explorateur pour les autres, l'initiateur parce que c'est vraiment ça que j'ai compris ma zone de génie. J'arrive et je dis, tiens, venez, j'impulse. Et ce qui est trop cool, c'est que comme dans le collectif que j'ai déjà créé, le cerveau collectif grandit. et ce qui est cool c'est qu'il y a les modules de connaissances que moi j'ai mis à disposition des masterclass que les gens viennent faire mais il y a aussi des gens du collectif qui font des masterclass sur leur zone de génie et ce qui fait que plus t'as de gens plus en fait t'as à disposition pour un mini abonnement par mois mais voilà les connaissances, la banque de données et surtout te dire tu sais genre merde je galère avec fermer ads toi qui es toute seule qui te lance ou qui es tout seul parce que tu sais pas écrire sur LinkedIn comme par hasard il y a un mec qui fait ça aussi et lui il a ce skills là... Et par contre, lui, qui fait les ads, peut-être qu'il galère en graphisme, peut-être qu'il galère en gestion émotionnelle parce que c'est quelqu'un de stressé et que toi, tu es coach en gestion émotionnelle. Et ça, waouh ! Et c'est là où je me suis dit, je suis OK de ne pas vendre des formations à 800 balles et de me dire, moi, mon seul taf, ça va être d'apprendre des choses et de les mettre à disposition aux gens, de créer des événements où on se réunit, que ce soit en physique, que ce soit en... en visio, et de le rendre accessible en fait, et à un prix accessible. Et ça pour moi, tu vois, ça a été de me dire, voilà, j'abaisse ma charge mentale, j'accepte de baisser mon CA, et surtout j'accepte d'être plus aligné, pour j'espère aussi avoir plus de temps libre, et me régénérer. Et ça, c'est une décision qui n'est pas facile, parce que la preuve, je n'ai aucun mérite à te dire ça, je ne suis pas super fier de dire, ah voilà ! Mais non, il m'a fallu avoir le nez, entre guillemets, ou plutôt les... les petits doigts de Marina, la médecin en médecine chinoise qui me dit... Je vais prendre un accent chinois parce que c'est la médecine chinoise, elle est portugaise, ça n'a rien à voir. Elle va comme ça. Elle me dit, toi, tu es très, très fatigué. Tu fais attention, il faut faire doudou, il faut que tu arrêtes le travail. Tu travailles trop. Il faut que tu fasses un peu la rigolade. Je me permets de faire l'accent parce que je sais qu'on est en 2024, on peut vexer les gens, mais je m'en fous, je suis à moitié portugais. Je sais. Allez hop. Et puis, ça me fait penser à mes tantes. Bref. Voici la fin de ce dernier, de ce dernier, non, de ce premier journal de bord, de ce nouveau podcast Satori. Mais avant, évidemment, je vais te raconter un petit fun fact là pour la déconne, pour terminer. Et ça se passe chez un pote où j'ai été faire des jeux de société. Wow, petite parenthèse, faire des choses qui servent à rien. Oh ! Ah parce que quand tu rentres dans l'entrepreneuriat, il y a cette culpabilité de ne pas être en train de travailler, tu sais. Oui mais si je n'avance pas, si mon activité n'est pas en train de faire des milliers d'euros et que je ne suis pas encore lancé, ça veut dire que je n'ai pas le droit de prendre des pauses et du coup... On le sait, on le sait. Mais même quand on est lancé, tu veux faire un burn-out, donc j'ai envie de te dire, prends l'habitude de faire des choses qui ne servent à rien. Eh bien le week-end dernier... Je suis allé chez un pote, je t'ai resté son nom et tu vas comprendre pourquoi, pour aller faire des jeux de société. Waouh ! Tu sais les petits jeux de plateau avec des points, des trucs ? On a joué à, pour ceux qui connaissent, à Orléans. Je ne connaissais pas. Déjà, il y a une heure pour t'expliquer bien les règles. Mais ça vaut le coup, en vrai. Ce qui se passe, c'est qu'évidemment, moi, je suis là. Je suis un joueur, je kiffe et tout. Je me dis, putain, ça me fait du bien. Là, on ne regarde pas les écrans, on est là. Il y a un gars, il apporte des ferrères au rocher. Et puis, il y a mon pote qui a évidemment... Parce qu'on est à Lisbonne, il fait chaud. Le man, alors qu'il n'en fume même pas, il a fait pousser de la petite weed sur son balcon. Et il m'a dit, tiens, qui c'est qui veut fumer ? J'ai dit, bah écoute, moi ça fait un petit peu longtemps, ça fait bien des années, je viens, on fume un petit pétard. Donc moi, je suis là, je suis un gamin. Il y a Orléans sur la table, il y a des ferro-rochers. On fume un petit pétard. Évidemment, tu as compris que les ferro-rochers, ils prennent une sacrée claque. Parce que quand tu fumes un petit pétard, tu as un petit peu la france dalle, pour ceux qui connaissent. Tac, tu manges, tu manges, tu manges. Mais il se passe quoi ? Tu sais quand tu fumes un peu, t'es comme ça, et tu regardes le jeu. Donc moi je regarde le jeu, et au début j'avais mis des points. Je sais pas, j'avais fait un truc où je leur étais un peu passé devant sur les points. Ils disaient Waouh putain mais Alex, comment c'est que t'as laissé ces points là ? Comment t'as fait ? Et dans ma tête, c'est bon que j'avais gagné le jeu. Donc il y a 18 tours, on était au troisième, quatrième tour, dans ma tête j'ai Ah ah ah ah ! J'ai tout compris à la stratégie du jeu, et c'est la première fois que je joue ! On avance, évidemment, qu'est-ce qui se passe à la fin ? Je m'aperçois que c'était n'importe quoi la stratégie que j'avais fait. J'avais fumé 4 lattes, c'est fini dans ma tête. J'étais un génie, j'étais pourri. Je suis arrivé 3ème sur 4. Et ma pote Héloïse qui est arrivé 4ème, c'est que vraiment elle avait un tirage pourri. Et dans ma tête, j'étais vraiment en mode... C'est vrai que j'ai bien rigolé. J'ai mangé des ferro-rochers, mais je pensais que j'allais gagner. Donc voilà, peut-être jeu de société, fumer des pétards c'est rigolo de temps en temps, mais si vous voulez gagner, c'est peut-être pas une bonne idée. Allez bisous, je vous dis à la semaine prochaine !

Chapters

  • De Bagdad à Lisbonne

    03:04

  • Gestion Émotionnelle

    21:26

  • Signaux du Burnout & décroissance business

    35:46

  • Fun Fact

    55:06

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