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Science en lumière

Les vaccins méningococciques Mise au point 2025

Les vaccins méningococciques Mise au point 2025

11min |01/02/2025|

69

Play
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11min |01/02/2025|

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Description

Ce podcast de la CPTS sudoise décrypte les nouvelles recommandations vaccinales contre les infections à méningocoque en vigueur depuis janvier 2025. À travers une approche claire et scientifique, il aborde les caractéristiques des infections invasives, leur transmission, les signes cliniques et les populations à risque. Les experts y détaillent les vaccins disponibles en France et précisent les professionnels habilités à prescrire et administrer ces vaccins. Une émission essentielle pour mieux comprendre l'importance de la vaccination contre ces infections graves.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast de la CBTS sudoise consacré à la vaccination contre les méningites et les septicémies à méningocoque.

  • Speaker #1

    Suite aux recommandations de la Haute Autorité de Santé en mars 2024. et au décret du 5 juillet 2024, les obligations vaccinales contre les méningocoques de type B et de sérotype A, C, W et Y évoluent au 1er janvier 2025. En introduction, nous allons voir ensemble les caractéristiques des infections à méningocoques. Nous indiquerons l'agent responsable des infections, comment il se transmet, les signes cliniques de ces pathologies et la répartition dans la population en fonction de l'âge. Nous verrons ensemble les points clés des nouvelles recommandations vaccinales, ainsi que les vaccins disponibles en France. Pour conclure, nous préciserons les professionnels de santé pouvant prescrire et administrer ces vaccins.

  • Speaker #0

    Ce podcast est écrit par Elisabeth Vienne, responsable de la mission qualité et pertinence des soins de la CPTS sudoise et réalisé par Christophe Blin.

  • Speaker #1

    Voyons les caractéristiques des pathologies dont le méningocoque est responsable.

  • Speaker #0

    L'agent responsable des infections à méningocoque est la bactérie Neisseria meningitis, principalement de séreux types A, B, C, W et Y. Les méningocoques sont des bactéries normalement présentes dans la gorge et le nez de nombreuses personnes. Le plus souvent, les méningocoques n'entraînent pas de maladies particulières, mais dans certains cas, ils peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies. La transmission des infections invasives à Méningocoque se fait de manière interhumaine par les sécrétions rhinopharyngées pendant un contact proche. Lors de la survenue d'un cas d'infection à Méningocoque, on estime qu'il y a un risque de transmission pour les personnes ayant eu un contact rapproché, soit moins d'un mètre, et en face-à-face avec le cas dans les 10 jours ayant précédé la survenue de l'infection. En effet, l'incubation dure généralement 3 à 4 jours. mais peut être prolongée jusqu'à une dizaine de jours.

  • Speaker #1

    Les formes cliniques principales des infections invasives méningococciques sont la méningite et les méningococcémies.

  • Speaker #0

    La méningite est la forme clinique la plus fréquente. Elle est associée à la présence d'un syndrome infectieux associé à un syndrome méningé. Le syndrome infectieux comprend une fièvre à début brutale, des céphalées, vomissements et une photophobie. Le syndrome méningé comprenant une raideur de la nuque, une léthargie, des troubles de la conscience, voire un coma. Chez le nouveau-né et le nourrisson, ces symptômes sont moins marqués. L'accès brutal de fièvre est parfois accompagné de convulsions ou vomissements. Les nouveaux-nés peuvent avoir des symptômes différents comme une difficulté à s'alimenter, une activité réduite, une inconsolabilité et un bombement de la fontanelle. Le purpura, la raideur méningée et l'altération de la conscience apparaissent plus tardivement. Ce purpura, caractérisé par des taches hémorragiques sous la peau, peut s'étendre progressivement. On dit dans ce cas que c'est un purpura extensif. Le purpura extensif est un critère de gravité de l'infection et une menace de chocs sceptiques, imposant un traitement antibiotique et l'hospitalisation d'urgence. Ce purpura peut être précédé, voire remplacé, par une éruption d'allure maculopapuleuse. Certains signes précoces de sepsis sont fréquemment retrouvés comme des douleurs aux jambes, un refus de marcher, des troubles de la température et de la coloration des extrémités, ou encore l'angoisse chez l'adolescent. Après l'examen clinique, une ponction lombaire sera réalisée. Elle sera complétée par une analyse des bactéries présentes dans le sang. Même en cas de prise en charge précoce, les infections invasives à méningocoque sont des pathologies transmissibles graves qui peuvent être rapidement fatales ou laisser des séquelles importantes. Les infections invasives à méningocoque entraînent, dans 10 à 20 des cas, des séquelles définitives à type de nécrose cutanée, 10 avec ou sans amputation, de déficit du neurodéveloppement, 7 des cas, de surdité, 4 des cas, d'épilepsie ou de troubles visuels.

  • Speaker #1

    Attardons-nous maintenant sur la répartition des infections invasives à méningocoque dans la population.

  • Speaker #0

    En France, les infections graves à méningocoque touchent environ 500 personnes par an, respectivement deux tiers de méningites et un tiers de septicémies. Les populations les plus touchées sont les nourrissons, les jeunes enfants de 1 à 4 ans, ainsi que les adolescents et jeunes adultes. de 15 à 24 ans.

  • Speaker #1

    À présent, abordons ensemble les nouvelles recommandations vaccinales ainsi que les vaccins disponibles en France.

  • Speaker #0

    En France, le bilan de surveillance 2023 de Santé publique France montre des changements importants dans l'épidémiologie des infections invasives à méningocoque en période post-pandémique avec le retour des méningocoques de sérogroupe B et l'expansion des sérogroupes W et Y à des niveaux jamais observés antérieurement. Les données épidémiologiques observées en 2022 et 2023 ont conduit la Haute Autorité de Santé à réviser la stratégie de vaccination contre les méningocoques. Les nouvelles recommandations s'appliquent depuis le 1er janvier 2025. Les recommandations vaccinales concernent les nourrissons, les adolescents de 11 à 14 ans, les personnes se rendant dans une zone d'endémie et les personnes à risque élevé d'infections invasives à méningocoques. Voyons les recommandations chez les nourrissons. La vaccination de tous les nourrissons contre le méningocoque B est obligatoire depuis le 1er janvier de cette année 2025. Le schéma vaccinal comprend trois doses respectivement à 3 mois, 5 mois et une dose de rappel à 12 mois. La vaccination contre les 4 méningocoques est aussi obligatoire et exigée pour l'entrée ou le maintien en collectivité. Elle remplace la vaccination contre le méningocoque C. deux doses respectivement à 6 mois et une dose de rappel à 12 mois. Une vaccination initiée avec un vaccin monovalent C chez les nourrissons doit être poursuivie avec un vaccin méningococcique tétravalent. Une vaccination par une seule dose contre les méningococcs C, avant le 1er janvier 2025, doit être complétée par une seconde dose avec un vaccin contre les méningococcs tétravalents. Par contre, une vaccination par deux doses de vaccin contre les méningococcs C avant le 1er janvier 2025 est complète. Aucune autre dose contre les méningocoques des 4 sérotypes n'est requise. Quelles sont les nouvelles recommandations chez les adolescents ? Désormais, la vaccination des 4 valences est recommandée chez les adolescents de 11 à 14 ans, indépendamment de leur statut vaccinal. Le schéma vaccinal comprend une dose. Par conséquent, un enfant ayant été vacciné antérieurement par un vaccin tétravalent Ou bien un vaccin méningococcique C avant l'âge de 11 ans pourra bénéficier d'une dose de vaccin entre 11 et 14 ans. Un rattrapage vaccinal est recommandé entre 15 et 24 ans révolus avec un schéma vaccinal à une dose.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes se rendant dans une zone d'endémie, la vaccination avec ces quatre valences est évidemment préconisée.

  • Speaker #0

    Pour terminer, la vaccination contre les quatre valences les plus dangereuses ainsi que la vaccination contre le méningocoque B sont conseillées tous les 5 ans chez les personnes à risque d'infection invasive à méningocoque, notamment les personnes immunodéprimées ainsi qu'à leur entourage familial. La vaccination étant le moyen de prévention le plus efficace pour lutter contre ces méningites, la rendre obligatoire résulte d'une volonté des autorités de santé de protéger la population.

  • Speaker #1

    Pour conclure, nous allons vous rappeler quels vaccins sont disponibles en France. et vous indiquez qui peut prescrire et administrer ces vaccins.

  • Speaker #0

    Il existe deux types de vaccins. Les vaccins méningococciques conjugués tétravalents qui concernent, comme on l'a vu, le sérotype A, le sérotype C, sérotype W et le sérotype Y. Et enfin, les vaccins protéiques contre les méningococques B. Les trois vaccins contre les quatre sérotypes sont le Nimenrix, indiqué à partir de six semaines, le Menkwadfi, indiqué à partir de douze mois, et le Menveo, indiqué à partir de 2 ans. Les spécialités contre le sérotype B sont le vaccin Bexero, qui est indiqué à partir de 2 mois, et le Trumemba, indiqué à partir de 10 ans. Lorsque la vaccination par un vaccin méningococcique tétravalent conjugué est envisagée chez un sujet ayant reçu antérieurement un vaccin conjugué monovalent C, aucun délai n'est recommandé. Pour terminer, qui peut prescrire et vacciner. Chez les nourrissons et enfants de moins de 11 ans, les médecins et sages-femmes peuvent prescrire et administrer le vaccin. Les infirmiers peuvent administrer le vaccin sur prescription médicale. Chez les adolescents de plus de 11 ans, les médecins, sages-femmes, infirmiers et pharmaciens peuvent prescrire et administrer le vaccin. Je vous remercie de votre attention et j'espère que vous avez compris l'importance de la vaccination contre les méningites. et les septicémies à méningocoque qui peuvent être à l'origine d'infections gravissimes. A bientôt pour un nouveau podcast.

Description

Ce podcast de la CPTS sudoise décrypte les nouvelles recommandations vaccinales contre les infections à méningocoque en vigueur depuis janvier 2025. À travers une approche claire et scientifique, il aborde les caractéristiques des infections invasives, leur transmission, les signes cliniques et les populations à risque. Les experts y détaillent les vaccins disponibles en France et précisent les professionnels habilités à prescrire et administrer ces vaccins. Une émission essentielle pour mieux comprendre l'importance de la vaccination contre ces infections graves.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast de la CBTS sudoise consacré à la vaccination contre les méningites et les septicémies à méningocoque.

  • Speaker #1

    Suite aux recommandations de la Haute Autorité de Santé en mars 2024. et au décret du 5 juillet 2024, les obligations vaccinales contre les méningocoques de type B et de sérotype A, C, W et Y évoluent au 1er janvier 2025. En introduction, nous allons voir ensemble les caractéristiques des infections à méningocoques. Nous indiquerons l'agent responsable des infections, comment il se transmet, les signes cliniques de ces pathologies et la répartition dans la population en fonction de l'âge. Nous verrons ensemble les points clés des nouvelles recommandations vaccinales, ainsi que les vaccins disponibles en France. Pour conclure, nous préciserons les professionnels de santé pouvant prescrire et administrer ces vaccins.

  • Speaker #0

    Ce podcast est écrit par Elisabeth Vienne, responsable de la mission qualité et pertinence des soins de la CPTS sudoise et réalisé par Christophe Blin.

  • Speaker #1

    Voyons les caractéristiques des pathologies dont le méningocoque est responsable.

  • Speaker #0

    L'agent responsable des infections à méningocoque est la bactérie Neisseria meningitis, principalement de séreux types A, B, C, W et Y. Les méningocoques sont des bactéries normalement présentes dans la gorge et le nez de nombreuses personnes. Le plus souvent, les méningocoques n'entraînent pas de maladies particulières, mais dans certains cas, ils peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies. La transmission des infections invasives à Méningocoque se fait de manière interhumaine par les sécrétions rhinopharyngées pendant un contact proche. Lors de la survenue d'un cas d'infection à Méningocoque, on estime qu'il y a un risque de transmission pour les personnes ayant eu un contact rapproché, soit moins d'un mètre, et en face-à-face avec le cas dans les 10 jours ayant précédé la survenue de l'infection. En effet, l'incubation dure généralement 3 à 4 jours. mais peut être prolongée jusqu'à une dizaine de jours.

  • Speaker #1

    Les formes cliniques principales des infections invasives méningococciques sont la méningite et les méningococcémies.

  • Speaker #0

    La méningite est la forme clinique la plus fréquente. Elle est associée à la présence d'un syndrome infectieux associé à un syndrome méningé. Le syndrome infectieux comprend une fièvre à début brutale, des céphalées, vomissements et une photophobie. Le syndrome méningé comprenant une raideur de la nuque, une léthargie, des troubles de la conscience, voire un coma. Chez le nouveau-né et le nourrisson, ces symptômes sont moins marqués. L'accès brutal de fièvre est parfois accompagné de convulsions ou vomissements. Les nouveaux-nés peuvent avoir des symptômes différents comme une difficulté à s'alimenter, une activité réduite, une inconsolabilité et un bombement de la fontanelle. Le purpura, la raideur méningée et l'altération de la conscience apparaissent plus tardivement. Ce purpura, caractérisé par des taches hémorragiques sous la peau, peut s'étendre progressivement. On dit dans ce cas que c'est un purpura extensif. Le purpura extensif est un critère de gravité de l'infection et une menace de chocs sceptiques, imposant un traitement antibiotique et l'hospitalisation d'urgence. Ce purpura peut être précédé, voire remplacé, par une éruption d'allure maculopapuleuse. Certains signes précoces de sepsis sont fréquemment retrouvés comme des douleurs aux jambes, un refus de marcher, des troubles de la température et de la coloration des extrémités, ou encore l'angoisse chez l'adolescent. Après l'examen clinique, une ponction lombaire sera réalisée. Elle sera complétée par une analyse des bactéries présentes dans le sang. Même en cas de prise en charge précoce, les infections invasives à méningocoque sont des pathologies transmissibles graves qui peuvent être rapidement fatales ou laisser des séquelles importantes. Les infections invasives à méningocoque entraînent, dans 10 à 20 des cas, des séquelles définitives à type de nécrose cutanée, 10 avec ou sans amputation, de déficit du neurodéveloppement, 7 des cas, de surdité, 4 des cas, d'épilepsie ou de troubles visuels.

  • Speaker #1

    Attardons-nous maintenant sur la répartition des infections invasives à méningocoque dans la population.

  • Speaker #0

    En France, les infections graves à méningocoque touchent environ 500 personnes par an, respectivement deux tiers de méningites et un tiers de septicémies. Les populations les plus touchées sont les nourrissons, les jeunes enfants de 1 à 4 ans, ainsi que les adolescents et jeunes adultes. de 15 à 24 ans.

  • Speaker #1

    À présent, abordons ensemble les nouvelles recommandations vaccinales ainsi que les vaccins disponibles en France.

  • Speaker #0

    En France, le bilan de surveillance 2023 de Santé publique France montre des changements importants dans l'épidémiologie des infections invasives à méningocoque en période post-pandémique avec le retour des méningocoques de sérogroupe B et l'expansion des sérogroupes W et Y à des niveaux jamais observés antérieurement. Les données épidémiologiques observées en 2022 et 2023 ont conduit la Haute Autorité de Santé à réviser la stratégie de vaccination contre les méningocoques. Les nouvelles recommandations s'appliquent depuis le 1er janvier 2025. Les recommandations vaccinales concernent les nourrissons, les adolescents de 11 à 14 ans, les personnes se rendant dans une zone d'endémie et les personnes à risque élevé d'infections invasives à méningocoques. Voyons les recommandations chez les nourrissons. La vaccination de tous les nourrissons contre le méningocoque B est obligatoire depuis le 1er janvier de cette année 2025. Le schéma vaccinal comprend trois doses respectivement à 3 mois, 5 mois et une dose de rappel à 12 mois. La vaccination contre les 4 méningocoques est aussi obligatoire et exigée pour l'entrée ou le maintien en collectivité. Elle remplace la vaccination contre le méningocoque C. deux doses respectivement à 6 mois et une dose de rappel à 12 mois. Une vaccination initiée avec un vaccin monovalent C chez les nourrissons doit être poursuivie avec un vaccin méningococcique tétravalent. Une vaccination par une seule dose contre les méningococcs C, avant le 1er janvier 2025, doit être complétée par une seconde dose avec un vaccin contre les méningococcs tétravalents. Par contre, une vaccination par deux doses de vaccin contre les méningococcs C avant le 1er janvier 2025 est complète. Aucune autre dose contre les méningocoques des 4 sérotypes n'est requise. Quelles sont les nouvelles recommandations chez les adolescents ? Désormais, la vaccination des 4 valences est recommandée chez les adolescents de 11 à 14 ans, indépendamment de leur statut vaccinal. Le schéma vaccinal comprend une dose. Par conséquent, un enfant ayant été vacciné antérieurement par un vaccin tétravalent Ou bien un vaccin méningococcique C avant l'âge de 11 ans pourra bénéficier d'une dose de vaccin entre 11 et 14 ans. Un rattrapage vaccinal est recommandé entre 15 et 24 ans révolus avec un schéma vaccinal à une dose.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes se rendant dans une zone d'endémie, la vaccination avec ces quatre valences est évidemment préconisée.

  • Speaker #0

    Pour terminer, la vaccination contre les quatre valences les plus dangereuses ainsi que la vaccination contre le méningocoque B sont conseillées tous les 5 ans chez les personnes à risque d'infection invasive à méningocoque, notamment les personnes immunodéprimées ainsi qu'à leur entourage familial. La vaccination étant le moyen de prévention le plus efficace pour lutter contre ces méningites, la rendre obligatoire résulte d'une volonté des autorités de santé de protéger la population.

  • Speaker #1

    Pour conclure, nous allons vous rappeler quels vaccins sont disponibles en France. et vous indiquez qui peut prescrire et administrer ces vaccins.

  • Speaker #0

    Il existe deux types de vaccins. Les vaccins méningococciques conjugués tétravalents qui concernent, comme on l'a vu, le sérotype A, le sérotype C, sérotype W et le sérotype Y. Et enfin, les vaccins protéiques contre les méningococques B. Les trois vaccins contre les quatre sérotypes sont le Nimenrix, indiqué à partir de six semaines, le Menkwadfi, indiqué à partir de douze mois, et le Menveo, indiqué à partir de 2 ans. Les spécialités contre le sérotype B sont le vaccin Bexero, qui est indiqué à partir de 2 mois, et le Trumemba, indiqué à partir de 10 ans. Lorsque la vaccination par un vaccin méningococcique tétravalent conjugué est envisagée chez un sujet ayant reçu antérieurement un vaccin conjugué monovalent C, aucun délai n'est recommandé. Pour terminer, qui peut prescrire et vacciner. Chez les nourrissons et enfants de moins de 11 ans, les médecins et sages-femmes peuvent prescrire et administrer le vaccin. Les infirmiers peuvent administrer le vaccin sur prescription médicale. Chez les adolescents de plus de 11 ans, les médecins, sages-femmes, infirmiers et pharmaciens peuvent prescrire et administrer le vaccin. Je vous remercie de votre attention et j'espère que vous avez compris l'importance de la vaccination contre les méningites. et les septicémies à méningocoque qui peuvent être à l'origine d'infections gravissimes. A bientôt pour un nouveau podcast.

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Ce podcast de la CPTS sudoise décrypte les nouvelles recommandations vaccinales contre les infections à méningocoque en vigueur depuis janvier 2025. À travers une approche claire et scientifique, il aborde les caractéristiques des infections invasives, leur transmission, les signes cliniques et les populations à risque. Les experts y détaillent les vaccins disponibles en France et précisent les professionnels habilités à prescrire et administrer ces vaccins. Une émission essentielle pour mieux comprendre l'importance de la vaccination contre ces infections graves.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast de la CBTS sudoise consacré à la vaccination contre les méningites et les septicémies à méningocoque.

  • Speaker #1

    Suite aux recommandations de la Haute Autorité de Santé en mars 2024. et au décret du 5 juillet 2024, les obligations vaccinales contre les méningocoques de type B et de sérotype A, C, W et Y évoluent au 1er janvier 2025. En introduction, nous allons voir ensemble les caractéristiques des infections à méningocoques. Nous indiquerons l'agent responsable des infections, comment il se transmet, les signes cliniques de ces pathologies et la répartition dans la population en fonction de l'âge. Nous verrons ensemble les points clés des nouvelles recommandations vaccinales, ainsi que les vaccins disponibles en France. Pour conclure, nous préciserons les professionnels de santé pouvant prescrire et administrer ces vaccins.

  • Speaker #0

    Ce podcast est écrit par Elisabeth Vienne, responsable de la mission qualité et pertinence des soins de la CPTS sudoise et réalisé par Christophe Blin.

  • Speaker #1

    Voyons les caractéristiques des pathologies dont le méningocoque est responsable.

  • Speaker #0

    L'agent responsable des infections à méningocoque est la bactérie Neisseria meningitis, principalement de séreux types A, B, C, W et Y. Les méningocoques sont des bactéries normalement présentes dans la gorge et le nez de nombreuses personnes. Le plus souvent, les méningocoques n'entraînent pas de maladies particulières, mais dans certains cas, ils peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies. La transmission des infections invasives à Méningocoque se fait de manière interhumaine par les sécrétions rhinopharyngées pendant un contact proche. Lors de la survenue d'un cas d'infection à Méningocoque, on estime qu'il y a un risque de transmission pour les personnes ayant eu un contact rapproché, soit moins d'un mètre, et en face-à-face avec le cas dans les 10 jours ayant précédé la survenue de l'infection. En effet, l'incubation dure généralement 3 à 4 jours. mais peut être prolongée jusqu'à une dizaine de jours.

  • Speaker #1

    Les formes cliniques principales des infections invasives méningococciques sont la méningite et les méningococcémies.

  • Speaker #0

    La méningite est la forme clinique la plus fréquente. Elle est associée à la présence d'un syndrome infectieux associé à un syndrome méningé. Le syndrome infectieux comprend une fièvre à début brutale, des céphalées, vomissements et une photophobie. Le syndrome méningé comprenant une raideur de la nuque, une léthargie, des troubles de la conscience, voire un coma. Chez le nouveau-né et le nourrisson, ces symptômes sont moins marqués. L'accès brutal de fièvre est parfois accompagné de convulsions ou vomissements. Les nouveaux-nés peuvent avoir des symptômes différents comme une difficulté à s'alimenter, une activité réduite, une inconsolabilité et un bombement de la fontanelle. Le purpura, la raideur méningée et l'altération de la conscience apparaissent plus tardivement. Ce purpura, caractérisé par des taches hémorragiques sous la peau, peut s'étendre progressivement. On dit dans ce cas que c'est un purpura extensif. Le purpura extensif est un critère de gravité de l'infection et une menace de chocs sceptiques, imposant un traitement antibiotique et l'hospitalisation d'urgence. Ce purpura peut être précédé, voire remplacé, par une éruption d'allure maculopapuleuse. Certains signes précoces de sepsis sont fréquemment retrouvés comme des douleurs aux jambes, un refus de marcher, des troubles de la température et de la coloration des extrémités, ou encore l'angoisse chez l'adolescent. Après l'examen clinique, une ponction lombaire sera réalisée. Elle sera complétée par une analyse des bactéries présentes dans le sang. Même en cas de prise en charge précoce, les infections invasives à méningocoque sont des pathologies transmissibles graves qui peuvent être rapidement fatales ou laisser des séquelles importantes. Les infections invasives à méningocoque entraînent, dans 10 à 20 des cas, des séquelles définitives à type de nécrose cutanée, 10 avec ou sans amputation, de déficit du neurodéveloppement, 7 des cas, de surdité, 4 des cas, d'épilepsie ou de troubles visuels.

  • Speaker #1

    Attardons-nous maintenant sur la répartition des infections invasives à méningocoque dans la population.

  • Speaker #0

    En France, les infections graves à méningocoque touchent environ 500 personnes par an, respectivement deux tiers de méningites et un tiers de septicémies. Les populations les plus touchées sont les nourrissons, les jeunes enfants de 1 à 4 ans, ainsi que les adolescents et jeunes adultes. de 15 à 24 ans.

  • Speaker #1

    À présent, abordons ensemble les nouvelles recommandations vaccinales ainsi que les vaccins disponibles en France.

  • Speaker #0

    En France, le bilan de surveillance 2023 de Santé publique France montre des changements importants dans l'épidémiologie des infections invasives à méningocoque en période post-pandémique avec le retour des méningocoques de sérogroupe B et l'expansion des sérogroupes W et Y à des niveaux jamais observés antérieurement. Les données épidémiologiques observées en 2022 et 2023 ont conduit la Haute Autorité de Santé à réviser la stratégie de vaccination contre les méningocoques. Les nouvelles recommandations s'appliquent depuis le 1er janvier 2025. Les recommandations vaccinales concernent les nourrissons, les adolescents de 11 à 14 ans, les personnes se rendant dans une zone d'endémie et les personnes à risque élevé d'infections invasives à méningocoques. Voyons les recommandations chez les nourrissons. La vaccination de tous les nourrissons contre le méningocoque B est obligatoire depuis le 1er janvier de cette année 2025. Le schéma vaccinal comprend trois doses respectivement à 3 mois, 5 mois et une dose de rappel à 12 mois. La vaccination contre les 4 méningocoques est aussi obligatoire et exigée pour l'entrée ou le maintien en collectivité. Elle remplace la vaccination contre le méningocoque C. deux doses respectivement à 6 mois et une dose de rappel à 12 mois. Une vaccination initiée avec un vaccin monovalent C chez les nourrissons doit être poursuivie avec un vaccin méningococcique tétravalent. Une vaccination par une seule dose contre les méningococcs C, avant le 1er janvier 2025, doit être complétée par une seconde dose avec un vaccin contre les méningococcs tétravalents. Par contre, une vaccination par deux doses de vaccin contre les méningococcs C avant le 1er janvier 2025 est complète. Aucune autre dose contre les méningocoques des 4 sérotypes n'est requise. Quelles sont les nouvelles recommandations chez les adolescents ? Désormais, la vaccination des 4 valences est recommandée chez les adolescents de 11 à 14 ans, indépendamment de leur statut vaccinal. Le schéma vaccinal comprend une dose. Par conséquent, un enfant ayant été vacciné antérieurement par un vaccin tétravalent Ou bien un vaccin méningococcique C avant l'âge de 11 ans pourra bénéficier d'une dose de vaccin entre 11 et 14 ans. Un rattrapage vaccinal est recommandé entre 15 et 24 ans révolus avec un schéma vaccinal à une dose.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes se rendant dans une zone d'endémie, la vaccination avec ces quatre valences est évidemment préconisée.

  • Speaker #0

    Pour terminer, la vaccination contre les quatre valences les plus dangereuses ainsi que la vaccination contre le méningocoque B sont conseillées tous les 5 ans chez les personnes à risque d'infection invasive à méningocoque, notamment les personnes immunodéprimées ainsi qu'à leur entourage familial. La vaccination étant le moyen de prévention le plus efficace pour lutter contre ces méningites, la rendre obligatoire résulte d'une volonté des autorités de santé de protéger la population.

  • Speaker #1

    Pour conclure, nous allons vous rappeler quels vaccins sont disponibles en France. et vous indiquez qui peut prescrire et administrer ces vaccins.

  • Speaker #0

    Il existe deux types de vaccins. Les vaccins méningococciques conjugués tétravalents qui concernent, comme on l'a vu, le sérotype A, le sérotype C, sérotype W et le sérotype Y. Et enfin, les vaccins protéiques contre les méningococques B. Les trois vaccins contre les quatre sérotypes sont le Nimenrix, indiqué à partir de six semaines, le Menkwadfi, indiqué à partir de douze mois, et le Menveo, indiqué à partir de 2 ans. Les spécialités contre le sérotype B sont le vaccin Bexero, qui est indiqué à partir de 2 mois, et le Trumemba, indiqué à partir de 10 ans. Lorsque la vaccination par un vaccin méningococcique tétravalent conjugué est envisagée chez un sujet ayant reçu antérieurement un vaccin conjugué monovalent C, aucun délai n'est recommandé. Pour terminer, qui peut prescrire et vacciner. Chez les nourrissons et enfants de moins de 11 ans, les médecins et sages-femmes peuvent prescrire et administrer le vaccin. Les infirmiers peuvent administrer le vaccin sur prescription médicale. Chez les adolescents de plus de 11 ans, les médecins, sages-femmes, infirmiers et pharmaciens peuvent prescrire et administrer le vaccin. Je vous remercie de votre attention et j'espère que vous avez compris l'importance de la vaccination contre les méningites. et les septicémies à méningocoque qui peuvent être à l'origine d'infections gravissimes. A bientôt pour un nouveau podcast.

Description

Ce podcast de la CPTS sudoise décrypte les nouvelles recommandations vaccinales contre les infections à méningocoque en vigueur depuis janvier 2025. À travers une approche claire et scientifique, il aborde les caractéristiques des infections invasives, leur transmission, les signes cliniques et les populations à risque. Les experts y détaillent les vaccins disponibles en France et précisent les professionnels habilités à prescrire et administrer ces vaccins. Une émission essentielle pour mieux comprendre l'importance de la vaccination contre ces infections graves.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast de la CBTS sudoise consacré à la vaccination contre les méningites et les septicémies à méningocoque.

  • Speaker #1

    Suite aux recommandations de la Haute Autorité de Santé en mars 2024. et au décret du 5 juillet 2024, les obligations vaccinales contre les méningocoques de type B et de sérotype A, C, W et Y évoluent au 1er janvier 2025. En introduction, nous allons voir ensemble les caractéristiques des infections à méningocoques. Nous indiquerons l'agent responsable des infections, comment il se transmet, les signes cliniques de ces pathologies et la répartition dans la population en fonction de l'âge. Nous verrons ensemble les points clés des nouvelles recommandations vaccinales, ainsi que les vaccins disponibles en France. Pour conclure, nous préciserons les professionnels de santé pouvant prescrire et administrer ces vaccins.

  • Speaker #0

    Ce podcast est écrit par Elisabeth Vienne, responsable de la mission qualité et pertinence des soins de la CPTS sudoise et réalisé par Christophe Blin.

  • Speaker #1

    Voyons les caractéristiques des pathologies dont le méningocoque est responsable.

  • Speaker #0

    L'agent responsable des infections à méningocoque est la bactérie Neisseria meningitis, principalement de séreux types A, B, C, W et Y. Les méningocoques sont des bactéries normalement présentes dans la gorge et le nez de nombreuses personnes. Le plus souvent, les méningocoques n'entraînent pas de maladies particulières, mais dans certains cas, ils peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies. La transmission des infections invasives à Méningocoque se fait de manière interhumaine par les sécrétions rhinopharyngées pendant un contact proche. Lors de la survenue d'un cas d'infection à Méningocoque, on estime qu'il y a un risque de transmission pour les personnes ayant eu un contact rapproché, soit moins d'un mètre, et en face-à-face avec le cas dans les 10 jours ayant précédé la survenue de l'infection. En effet, l'incubation dure généralement 3 à 4 jours. mais peut être prolongée jusqu'à une dizaine de jours.

  • Speaker #1

    Les formes cliniques principales des infections invasives méningococciques sont la méningite et les méningococcémies.

  • Speaker #0

    La méningite est la forme clinique la plus fréquente. Elle est associée à la présence d'un syndrome infectieux associé à un syndrome méningé. Le syndrome infectieux comprend une fièvre à début brutale, des céphalées, vomissements et une photophobie. Le syndrome méningé comprenant une raideur de la nuque, une léthargie, des troubles de la conscience, voire un coma. Chez le nouveau-né et le nourrisson, ces symptômes sont moins marqués. L'accès brutal de fièvre est parfois accompagné de convulsions ou vomissements. Les nouveaux-nés peuvent avoir des symptômes différents comme une difficulté à s'alimenter, une activité réduite, une inconsolabilité et un bombement de la fontanelle. Le purpura, la raideur méningée et l'altération de la conscience apparaissent plus tardivement. Ce purpura, caractérisé par des taches hémorragiques sous la peau, peut s'étendre progressivement. On dit dans ce cas que c'est un purpura extensif. Le purpura extensif est un critère de gravité de l'infection et une menace de chocs sceptiques, imposant un traitement antibiotique et l'hospitalisation d'urgence. Ce purpura peut être précédé, voire remplacé, par une éruption d'allure maculopapuleuse. Certains signes précoces de sepsis sont fréquemment retrouvés comme des douleurs aux jambes, un refus de marcher, des troubles de la température et de la coloration des extrémités, ou encore l'angoisse chez l'adolescent. Après l'examen clinique, une ponction lombaire sera réalisée. Elle sera complétée par une analyse des bactéries présentes dans le sang. Même en cas de prise en charge précoce, les infections invasives à méningocoque sont des pathologies transmissibles graves qui peuvent être rapidement fatales ou laisser des séquelles importantes. Les infections invasives à méningocoque entraînent, dans 10 à 20 des cas, des séquelles définitives à type de nécrose cutanée, 10 avec ou sans amputation, de déficit du neurodéveloppement, 7 des cas, de surdité, 4 des cas, d'épilepsie ou de troubles visuels.

  • Speaker #1

    Attardons-nous maintenant sur la répartition des infections invasives à méningocoque dans la population.

  • Speaker #0

    En France, les infections graves à méningocoque touchent environ 500 personnes par an, respectivement deux tiers de méningites et un tiers de septicémies. Les populations les plus touchées sont les nourrissons, les jeunes enfants de 1 à 4 ans, ainsi que les adolescents et jeunes adultes. de 15 à 24 ans.

  • Speaker #1

    À présent, abordons ensemble les nouvelles recommandations vaccinales ainsi que les vaccins disponibles en France.

  • Speaker #0

    En France, le bilan de surveillance 2023 de Santé publique France montre des changements importants dans l'épidémiologie des infections invasives à méningocoque en période post-pandémique avec le retour des méningocoques de sérogroupe B et l'expansion des sérogroupes W et Y à des niveaux jamais observés antérieurement. Les données épidémiologiques observées en 2022 et 2023 ont conduit la Haute Autorité de Santé à réviser la stratégie de vaccination contre les méningocoques. Les nouvelles recommandations s'appliquent depuis le 1er janvier 2025. Les recommandations vaccinales concernent les nourrissons, les adolescents de 11 à 14 ans, les personnes se rendant dans une zone d'endémie et les personnes à risque élevé d'infections invasives à méningocoques. Voyons les recommandations chez les nourrissons. La vaccination de tous les nourrissons contre le méningocoque B est obligatoire depuis le 1er janvier de cette année 2025. Le schéma vaccinal comprend trois doses respectivement à 3 mois, 5 mois et une dose de rappel à 12 mois. La vaccination contre les 4 méningocoques est aussi obligatoire et exigée pour l'entrée ou le maintien en collectivité. Elle remplace la vaccination contre le méningocoque C. deux doses respectivement à 6 mois et une dose de rappel à 12 mois. Une vaccination initiée avec un vaccin monovalent C chez les nourrissons doit être poursuivie avec un vaccin méningococcique tétravalent. Une vaccination par une seule dose contre les méningococcs C, avant le 1er janvier 2025, doit être complétée par une seconde dose avec un vaccin contre les méningococcs tétravalents. Par contre, une vaccination par deux doses de vaccin contre les méningococcs C avant le 1er janvier 2025 est complète. Aucune autre dose contre les méningocoques des 4 sérotypes n'est requise. Quelles sont les nouvelles recommandations chez les adolescents ? Désormais, la vaccination des 4 valences est recommandée chez les adolescents de 11 à 14 ans, indépendamment de leur statut vaccinal. Le schéma vaccinal comprend une dose. Par conséquent, un enfant ayant été vacciné antérieurement par un vaccin tétravalent Ou bien un vaccin méningococcique C avant l'âge de 11 ans pourra bénéficier d'une dose de vaccin entre 11 et 14 ans. Un rattrapage vaccinal est recommandé entre 15 et 24 ans révolus avec un schéma vaccinal à une dose.

  • Speaker #1

    Pour toutes les personnes se rendant dans une zone d'endémie, la vaccination avec ces quatre valences est évidemment préconisée.

  • Speaker #0

    Pour terminer, la vaccination contre les quatre valences les plus dangereuses ainsi que la vaccination contre le méningocoque B sont conseillées tous les 5 ans chez les personnes à risque d'infection invasive à méningocoque, notamment les personnes immunodéprimées ainsi qu'à leur entourage familial. La vaccination étant le moyen de prévention le plus efficace pour lutter contre ces méningites, la rendre obligatoire résulte d'une volonté des autorités de santé de protéger la population.

  • Speaker #1

    Pour conclure, nous allons vous rappeler quels vaccins sont disponibles en France. et vous indiquez qui peut prescrire et administrer ces vaccins.

  • Speaker #0

    Il existe deux types de vaccins. Les vaccins méningococciques conjugués tétravalents qui concernent, comme on l'a vu, le sérotype A, le sérotype C, sérotype W et le sérotype Y. Et enfin, les vaccins protéiques contre les méningococques B. Les trois vaccins contre les quatre sérotypes sont le Nimenrix, indiqué à partir de six semaines, le Menkwadfi, indiqué à partir de douze mois, et le Menveo, indiqué à partir de 2 ans. Les spécialités contre le sérotype B sont le vaccin Bexero, qui est indiqué à partir de 2 mois, et le Trumemba, indiqué à partir de 10 ans. Lorsque la vaccination par un vaccin méningococcique tétravalent conjugué est envisagée chez un sujet ayant reçu antérieurement un vaccin conjugué monovalent C, aucun délai n'est recommandé. Pour terminer, qui peut prescrire et vacciner. Chez les nourrissons et enfants de moins de 11 ans, les médecins et sages-femmes peuvent prescrire et administrer le vaccin. Les infirmiers peuvent administrer le vaccin sur prescription médicale. Chez les adolescents de plus de 11 ans, les médecins, sages-femmes, infirmiers et pharmaciens peuvent prescrire et administrer le vaccin. Je vous remercie de votre attention et j'espère que vous avez compris l'importance de la vaccination contre les méningites. et les septicémies à méningocoque qui peuvent être à l'origine d'infections gravissimes. A bientôt pour un nouveau podcast.

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