- Speaker #0
Oui, il y a peut-être effectivement une question de cycle. Des fois, quand les enfants quittent le nid aussi, on se retrouve tout d'un coup avec des préoccupations qui commencent à bifurquer, avec peut-être plus de temps entre les mains et on se pose des questions. Mais au final, je pense que c'est une question assez naturelle de se demander à quoi je vais dédier mon temps, pourquoi mettre de l'énergie, sur quelle mission. Et au final, la quête de sang, je pense que ça intéresse tout le monde.
- Speaker #1
Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Secrets de Polychinelle. Secrets de Polychinelle est une suite de conversations à géométrie variable pour vous aider à redevenir acteur ou actrice de votre vie. Je suis Laetitia, et à travers ma pratique de l'hypnose, de la musique ou encore du management, j'apprécie de partager avec vous ici différentes thématiques autour du bien-être physique, mental et spirituel, des nouveaux modes de travail ou encore du couple et de la parentalité. Bonne écoute ! Bonjour Nadège.
- Speaker #0
Bonjour Laëtitia.
- Speaker #1
Merci d'avoir accepté cette invitation à Secrets de Polychinelle.
- Speaker #0
Avec plaisir.
- Speaker #1
Il y a tout plein de sujets dont j'aime discuter dans le podcast pour redevenir acteur ou actrice de sa vie. Et un des sujets qui, je pense, questionne pas mal de personnes ces derniers temps, c'est vraiment le sujet de la carrière et de la vie professionnelle. Je pense que nous sommes nombreux à nous poser des questions. quête de sens, d'équilibre, vie pro, vie perso. Et c'est vraiment une thématique que je souhaitais aborder dans cet épisode avec toi. Je vais te laisser te présenter à nos éditeurs pour pouvoir parler un peu plus de ces sujets de reconversion ou de changement de vie.
- Speaker #0
Donc, je m'appelle Nadege Gomila, j'ai fêté mes 38 ans le 3 septembre, donc il n'y a pas tellement longtemps. J'habite en Dordogne depuis 4 ans maintenant et j'ai décidé de me reconvertir justement il y a 4 ans. J'ai eu une vie professionnelle avant où j'ai évolué dans les parfums et cosmétiques et aujourd'hui je suis devenue entrepreneur et j'accompagne les personnes dans leur reconversion professionnelle pour les aider à trouver plus de sens dans leur carrière.
- Speaker #1
Et alors est-ce que justement tu observes que cette quête de sens elle est de plus en plus commune, profonde ? Est-ce que c'est parce que tu travailles aussi dedans ? Je me posais la question parce que c'est vrai qu'on en a entendu beaucoup parler à un moment donné dans les médias. J'en constate autour de moi aussi quand même plus qu'avant. Comment est-ce que tu vois ça toi de ton côté ?
- Speaker #0
Oui, alors je pense qu'il y a un petit biais de confirmation là-dedans, c'est-à-dire que quand on commence à s'intéresser au sujet, tout d'un coup, on a l'impression que tout le monde en parle, que tous les médias ont ce mot-là à la bouche. Et en fait, moi, je me souviens quand j'ai commencé à me poser beaucoup de questions sur moi, à la base, avec aucune idée de ce qu'allait devenir ma carrière par la suite, mais quand j'ai commencé vraiment à m'intéresser au sujet, j'ai commencé à beaucoup lire, à beaucoup m'informer, regarder des blogs, du média, etc. Et en fait, je me suis aperçue qu'il y avait des sujets qui dataient depuis 2015, 2014, 2013, donc 3, 4, 5 ans avant que moi-même je me pose la question. Je pense qu'il y a toujours eu des questionnements sur, ou en tout cas sur les 10 dernières années au moins, des questionnements sur son orientation et cette fameuse quête de sens qu'on entend un petit peu partout. Mais qu'évidemment, quand on est soi-même confronté au sujet, moi aujourd'hui dans ma vie professionnelle, puisque c'est ce que je fais, mais il y a déjà 5-6 ans, quand j'ai moi-même traversé un bilan de compétences, forcément, on finit par rencontrer des personnes qui se posent les mêmes questions, on aborde ce sujet-là dans les discussions parce que nous-mêmes, ça nous tracasse, et tout d'un coup, on a d'autres personnes qui nous disent aussi « Ah, mais moi aussi, je me pose des questions » ou « Je connais quelqu'un qui a fait un bilan de compétences » et donc forcément, on finit par en faire un sujet central.
- Speaker #1
Et est-ce que tu dirais qu'il y a une histoire de cycle ou d'âge où ça se pose peut-être plus que d'autres ? des moments de vie ?
- Speaker #0
Écoute, pas forcément. Pareil, dans l'imaginaire, on dit qu'il y a la crise de la trentaine, de la quarantaine, de la cinquantaine. Mais en fait, finalement, je vois les personnes que j'accompagne aujourd'hui, alors oui, c'est vrai que de façon un peu schématisée, on est plutôt autour de la quarantaine, mais j'ai quand même eu... La plus jeune, elle avait 24 ou 25 ans, elle venait de finir Pharma et elle s'est posée des questions à ce moment-là en disant est-ce que c'est vraiment... La pharmacie qui m'appelle, est-ce que j'ai envie de continuer à faire ça ? Alors qu'elle venait à peine de mettre un pied dans le milieu professionnel. Et la plus âgée, elle avait 55 ou 56 ans. Donc oui, il y a peut-être effectivement une question de cycle. Des fois, quand les enfants quittent le nid aussi, on se retrouve tout d'un coup avec des préoccupations qui commencent à bifurquer, avec peut-être plus de temps entre les mains et on se pose des questions. Mais au final, je pense que c'est une question assez naturelle de se demander. À quoi je vais dédier mon temps ? Pourquoi mettre de l'énergie ? Sur quelle mission ? Et au final, la quête de sang, je pense que ça intéresse tout le monde.
- Speaker #1
C'est sûr. Et donc, tu disais que toi-même, tu as eu ce parcours-là, en fait, il y a quelques années, c'est ça ? Qui t'ont amenée finalement à changer de carrière et de lieu de vie, si je comprends bien.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. En fait, pour revenir un petit peu plus en arrière sur mon parcours, j'ai grandi à l'étranger et j'avais depuis toute petite une seule idée en tête qui était de travailler dans les parfums. Je ne sais pas trop l'expliquer, mais voilà, c'était une espèce de passion que j'avais où je collectionnais des miniatures, des publicités, etc. Je n'ai pas traversé jeune un questionnement de qu'est-ce que je vais faire par la suite. Et moi, quand on me posait la question « et tu veux faire quoi quand tu seras plus grande ? » , je disais « je veux travailler dans les parfums » . Donc, c'était assez naturel pour moi. Donc, je me suis embarquée dans des études qui m'ont permis de travailler dans les parfums, côté plutôt commercial et marketing, pas côté création. Et en fait, j'ai fait mon petit bonhomme de chemin pendant presque 15 ans sans me poser aucune question. C'est-à-dire que je me sentais à ma place, j'étais contente d'être arrivée où j'étais, j'avais traversé différents postes, dans des très belles maisons. Et j'étais ravie, en fait. Et c'est sûr que quand, je n'ai pas envie de dire du jour au lendemain, mais presque, j'ai commencé à perdre la motivation, à perdre l'envie, à avoir moins cette niaque qui m'habitait, ça m'a beaucoup, beaucoup perturbée, parce qu'évidemment, je ne m'étais jamais posée de questions avant. Donc, quand tout d'un coup, je me dis, zut, mais en fait, ça fait 15 ans que je fais ça, est-ce que je suis capable de faire autre chose ? est-ce que j'ai envie de faire autre chose et quoi ? Là, forcément, ça questionne énormément.
- Speaker #1
Et justement, par rapport à ça, est-ce que maintenant tu vois des profils un peu différents ? Parce que c'est vrai que pendant longtemps, en tout cas en France, ça va être une généralité, mais qui est quand même aussi une réalité, il y avait vraiment un parcours assez linéaire qui faisait qu'on s'engageait un peu à vie dans quelque chose. Et puis là, c'est vrai que maintenant, avec le contexte économique, avec le monde qui change, c'est complètement différent. J'imagine que ça déstabilise d'autant plus des personnes qui ont pu être sur des parcours assez linéaires au départ. Est-ce que là-dessus, tu vois aussi des types de profils différents émerger ou une appréhension différente selon les âges ? Ou est-ce que… Voilà, enfin, je ne sais pas comme toi.
- Speaker #0
Oui, alors des parcours linéaires, c'est vrai que, bon, ben voilà, on va dire que le gros des personnes que j'accompagne, c'est ça fait une dizaine d'années qu'ils sont en train de travailler. Souvent, ils ont évolué dans la même entreprise ou en tout cas dans un secteur en changeant d'entreprise. mais en restant peu ou prou dans le même secteur. Et on a, parce que je considère que moi j'ai 38 ans, donc je me considère un peu dans la vague des 40 mères déjà. On a été élevés, j'ai l'impression en discutant autour de moi, avec cette idée que la réussite c'était un CDI dans une grosse boîte qui va nous permettre de nous coucouner ou de nous apporter ce qui est nécessaire, on va dire, pour se développer. Et en fait, ça change de plus en plus parce que moi, je vois, parce qu'à côté de ma boîte qui occupe 90% de mon temps, j'enseigne aussi. Donc, je suis en contact avec du coup une population beaucoup plus jeune qui a 18, 20, 22 ans. Eux, ils n'aspirent pas du tout à ça. Eux, ils envisagent déjà l'entrepreneuriat beaucoup, beaucoup plus jeune. Moi, l'entrepreneuriat, on n'en avait même jamais parlé, même pendant mes études. Donc oui, il y a quand même cette espèce de vague où… En fait, j'ai l'impression que pour beaucoup, on s'est engouffré dans une voie qui nous... Pas qui nous correspondait, parce que moi, je ne peux pas dire que ça ne me correspondait pas, d'être dans les parfums et dans une grosse boîte, mais je ne me suis jamais posé la question d'une autre alternative. Et je crois que c'est un petit peu ce que je remarque dans les personnes que j'accompagne, c'est-à-dire qu'un jour, on ouvre les yeux en se disant « Mais j'ai l'impression d'avoir un petit peu... de me mettre un peu laissée porter, et de ne pas me poser les questions qui me... » qui auraient pu peut-être me dire est-ce que tu as vraiment envie d'un CDI ? Est-ce que tu as vraiment envie de ce style de vie sécuritaire, on va dire ? Et ce n'est pas du tout pour reprocher ça parce que je conçois totalement et il y a des personnes qui sont extrêmement épanouies dans le salariat et ce n'est pas la question. Mais la question centrale, c'est est-ce que j'ai choisi d'être où je suis aujourd'hui, je pense.
- Speaker #1
Et puis, tu allies aussi un... Un système administratif aussi, parce que c'est vrai qu'il y a tout un sujet en France avec le logement, en fait. Alors, je ne sais pas si ça, comment ça se passe maintenant pour les personnes que tu accompagnes et toi-même qui as vécu cela. Est-ce que ça évolue de ce côté-là ? Est-ce qu'on a toujours les mêmes freins ? Parce que c'est vrai que ça, c'est un gros sujet de quand on veut louer un appartement, quand on veut acheter. Enfin, on nous demande aussi certaines garanties qui parfois semblent un peu obsolètes en 2023, en tout cas.
- Speaker #0
Alors, c'est sûr que de toute façon, le CDI reste encore un peu le côté montré pas de blanche, surtout quand surtout pour l'appart, on va dire, enfin le logement. Maintenant, moi, je vois aujourd'hui, je loue une maison et j'ai été hyper transparente avec les propriétaires en leur expliquant que j'étais entrepreneur, que je n'avais pas ces fameuses feuilles de salaire, etc. Et en fait, le fait de passer aussi par des particuliers plus que par une agence. qui doit remplir des cases, etc., ça peut aider. Mais on ne va pas se mentir, c'est vrai qu'on est encore en France très, très attachés au CDI pour garantir la sécurité, ça c'est sûr.
- Speaker #1
Si on se dit, à un moment donné, si de plus en plus de gens sont indépendants, ça peut aussi faire bouger les choses, mais c'est vrai que c'est très lié, oui. Et alors, ces gens qui viennent te voir, on est finalement tous, à un moment donné, très souvent... On finit par se poser ces questions-là. Et si je changeais de vie, je changeais de lieu, je changeais de métier ? Beaucoup ne le font pas. Ceux qui vraiment sautent le pas, est-ce qu'il y a un événement déclencheur ? Qu'est-ce qui fait à un moment donné que finalement, on passe de l'idée à l'action, du rêve à l'action ?
- Speaker #0
Je pense que c'est qu'à un moment donné, c'est plus fort que tout. Et puis sauter le pas, déjà, moi, je voudrais un petit peu dédramatiser ce sujet-là parce que dans la presse, dans les médias... Ce qu'on voit beaucoup et ce qui est beaucoup mis en avant, ce sont les reconversions radicales. Il était trader à la Défense et aujourd'hui, il traite ses chèvres en Ardèche. Alors oui, il y en a, évidemment. Il y en a qui sont passés de médecins à mosaïstes. Il y en a qui sont passés de banquiers à décorateurs d'intérieur. Et c'est super. Mais ce n'est pas la seule façon de se reconvertir. Déjà, la seule façon de se reconvertir, ce n'est pas… que du salariat à l'entrepreneuriat. On peut décider de se reconvertir du salariat au salariat en changeant d'entreprise parce qu'on va se dire qu'en fait, la prochaine entreprise doit davantage correspondre à mes valeurs ou à mon temps de trajet. Donc en fait, il y a plein de façons de se reconvertir. Et effectivement, qu'est-ce qui crée le déclencheur ? Je pense qu'il y a plusieurs choses. Il y a potentiellement déjà un ras-le-bol de la situation dans laquelle on est à l'instant T. qui est plus soutenable, soit parce que la relation avec son manager n'est plus acceptable, soit parce que la vie qu'on mène dans une ville donnée, Paris, Lyon, Bordeaux, en fait on aspire à d'autres choses, on aspire à plus de tranquillité, plus de nature, ou moins de transport, etc. Et que le fait de se lancer est supérieur au risque engendré par le fait de rester sur place et à l'inaction. Je pense que c'est ça vraiment qui peut déclencher. Après, je pense qu'évidemment, le fait de se faire accompagner aide. C'est-à-dire qu'on se sent moins seule, du coup on a l'impression aussi, enfin c'est pas qu'une impression, mais on se sent soutenue, on a ce moyen aussi un petit peu de légitimer, on va dire. Moi je me souviens quand je me suis faite accompagner, je me sentais un peu capricieux, je me demandais si j'étais vraiment légitime ou en droit de vouloir changer. Et le fait de me faire accompagner, ça m'a fait redescendre aussi beaucoup ces idées-là, en me disant non mais t'as le droit. tu te lèves le matin et que tu es plus heureuse et que tu n'as plus envie, tu as le droit de changer. Il n'y a pas une grille qui te dit toi oui, toi non, toi oui, toi non. Je pense que le déclencheur, ça peut être aussi le fait de se faire accompagner qui peut aider à avancer souvent plus rapidement. Le fait d'être entouré, personne aussi qui va te dire, vas-y, oui, tu as le droit aussi de je t'accompagne, je t'encourage, je te soutiens. Ça peut être les parents, les amis, le conjoint. Il peut y avoir, c'est assez multifactoriel.
- Speaker #1
Et puis, c'est vrai qu'en étant accompagnée, ça peut aider à déconstruire parfois des choses, dépasser des peurs, des blocages dont on ne se rend pas toujours compte au premier abord, en fait. On ne se rend pas compte qu'on se met soi-même des barrières qui peuvent être dépassées, qui peuvent être…
- Speaker #0
C'est sûr. Alors moi, je ne prône pas l'accompagnement à tout va, parce que déjà, un, l'accompagnement, ça ne va pas à tout le monde. Il y a plein de styles d'accompagnement différents. Il peut y avoir du coaching individuel, des bilans de compétences plus classiques, des bilans de compétences un peu plus atypiques. mais C'est sûr que le fait de se faire accompagner, à un moment donné, on se laisse guider. Parce que l'accompagnement est fait aussi pour cadrer la réflexion, pour aborder les choses avec méthodologie. Et donc pendant tout le moment où on va se faire accompagner, on n'a pas à réfléchir à « ok, je commence par quoi ? » et ensuite « je vais vers où ? » et ensuite « je fais quoi ? » On se laisse porter un peu par le chemin qui a été construit par la personne qui va vous accompagner. Et donc vous, vous avez une seule chose à faire, c'est… Réfléchir sur vous plutôt donc au fond et pas à la forme. Oui. Et ça, ça peut aussi beaucoup soulager.
- Speaker #1
Tout à fait, parce que parfois on voit le sommet de la montagne agravir, on a un peu plus de mal avec les petits pas entre deux.
- Speaker #0
Exactement. Exactement.
- Speaker #1
Et justement, pour des personnes comme ça, qui sont entre le « j'ai pas le choix » et le « j'aimerais bien faire quelque chose, mais je ne sais pas trop comment m'y prendre » , si tu devais donner quelques conseils, peut-être, par où commencer en fait ? C'est souvent ça qui est compliqué au début.
- Speaker #0
Bah écoute, je vais reprendre ton expression parce que je l'aime beaucoup, c'est la technique des petits pas. c'est à dire de décomposer en en la plus petite étape possible. Il y a une expression en anglais qui dit « too small to fail » . Donc, c'est trop petit pour se planter, en fait. Et donc, si j'ai envie de me diriger dans tel secteur d'activité, admettons la déco d'intérieur, avant de claquer madame et de m'inscrire sur une formation qui va me coûter 15 000 euros pour me former, je vais peut-être commencer par aller interroger des décorateurs d'intérieur, de préférence qui se sont eux-mêmes déjà reconvertis. pour qu'ils puissent nous expliquer leur choix d'école, les étapes par lesquelles ils sont passés, est-ce que c'est facile, pas facile, est-ce qu'ils recommandent ? Et de préférence plusieurs avis, ne pas s'arrêter à un seul. Il y a une multitude d'informations qui existent sur internet pour pouvoir commencer à emmagasiner beaucoup d'informations parce que l'information permet aussi de déblayer le terrain. Il peut exister des formations courtes avec, on va dire, moyennant finance, sans venir se saigner pour se former parce que ça serait dommage de se dire ok je me lance sur une formation qui va durer un an ou deux pour me rendre compte que ça me plaît pas donc déjà la première chose c'est de venir déconstruire l'idée qu'on a aussi ou venir essayer de voir la réalité des choses en enlevant juste ses lunettes roses qu'on a en disant à la déco d'intérieur ça doit être super parce qu'en fait on passe son temps à regarder des tissus et des couleurs et a décidé sur pinterest de ce qu'on va faire Mais il y a plein d'étapes et plein d'éléments qui rentrent aussi en ligne de compte. Et donc je pense que la première étape avant de décider de se reconvertir et de faire vraiment le grand saut, c'est de se frotter au terrain, d'aller à la rencontre de personnes qui font déjà ce qu'on a envie de faire, de peut-être prendre des petites formations qui ne vont pas coûter très cher au début, mais au moins pour voir si ça nous plaît, et au fur et à mesure venir. rajouter des petites briques à chaque fois, peut-être me tester, proposer à une copine de redécorer une pièce de sa maison, peut-être d'ouvrir un blog et de documenter les décos que j'ai pu faire chez moi. Et au fur et à mesure, voir si l'énergie que je mets dans ce projet-là perdure. Parce que des fois, ça peut être aussi une lubie. Et si j'ai suffisamment d'énergie pour continuer. Si tout ce que j'entends comme information ne vient pas me décourager, à ce moment-là, on peut continuer à avancer.
- Speaker #1
C'est vrai que cette phase exploratoire, on n'y pense pas forcément, alors qu'elle est très importante. Et ce moment où on va aller aussi questionner des gens, les interviewer, on n'ose pas forcément non plus le faire. Et c'est vrai que ça permet de mieux comprendre un petit peu de quoi est fait le quotidien aussi, qu'on peut, comme tu le disais, idéaliser.
- Speaker #0
Alors, on n'ose pas le faire. Et je comprends, parce que ça peut être intimidant d'aller sur LinkedIn et d'envoyer un message à quelqu'un qu'on ne connaît pas en disant « Toc toc, j'aimerais bien que tu me parles de ton métier et de ce que tu fais. » Mais il existe des plateformes qui sont faites pour ça. Typiquement, moi, j'utilise un outil qui s'appelle ExploreJob, qui est gratuit. Et c'est une espèce de LinkedIn, mais uniquement avec des personnes qui sont disposées à discuter avec vous. Et donc, il y a... plein de métiers différents. S'il n'y a pas le métier que vous visez, la plateforme s'engage à vous trouver quelqu'un qui corresponde à votre demande. Et donc là, il ne faut pas hésiter parce que vous savez que cette personne qui est inscrite et qui est dans l'annuaire est ouverte à la discussion.
- Speaker #1
Intéressant. Et puis, ce qui est chouette aussi en France, c'est qu'il y a quand même aussi des dispositifs qui existent. Je pense aussi aux gens qui pensent parfois se dire « Mais oui, mais passer du salariat à se mettre à son compte, c'est un grand saut. » Il y a différentes manières de le faire. Là aussi, il y a de l'info à aller chercher. Après, tout dépend de la situation des uns et des autres. Mais que ce soit pour des congés de formation, que ce soit pour des transitions qui soient un peu plus fluides que quand on lâche le chant tout simplement en claquant sa dème du jour au lendemain.
- Speaker #0
Oui, déjà, ça dépend. souligne en rouge au stabilo etc mais parce qu'il faut absolument lire son contrat de travail avant et vérifier qu'on n'a pas de clause d'exclusivité etc mais quand on est salarié on a le droit d'avoir une auto entreprise dans beaucoup beaucoup de cas encore une fois ça dépend les métiers qui sont réglementés style agent immobilier notaire avocat etc on n'a pas le droit mais mais quand on est en cdi dans une entreprise et qu'on n'a pas de clause d'exclusivité et que nous par exemple on est je sais pas commercial chez une grosse boîte de l'industrie et qu'on veut à côté monter sa boîte de bijoux et ben on a le droit tant qu'on ne travaille pas sur son temps de travail et qu'on n'utilise pas le matériel mis à disposition par le boulot pour pouvoir être sur instagram ou envoyer des mails sur sa deuxième activité professionnelle du site pour travailler le soir et le week-end vous avez tout à fait le droit encore une fois en vérifiant son contrat de travail. Donc déjà, ça c'est la première chose. Vous n'êtes pas obligé de quitter votre boulot pour aller tester une nouvelle direction, surtout si vous voulez vous lancer dans l'entrepreneuriat. Ensuite, il y a effectivement le congé sabbatique, qui certes ne t'apporte pas de salaire, mais te garantit quand même de pouvoir retrouver ton poste à ton retour. Donc ça, tu peux aller jusqu'à 11 mois de congé sabbatique. Tu as le congé pour création ou reprise d'entreprise. Là, ça peut être deux ans, un an renouvelable. où pendant cette durée-là, tu peux... te tester à monter ta boîte ou reprendre une entreprise. En sachant que, si je reviens en arrière, mais sur le congé sabbatique, pendant cette période-là, on peut avoir un CDD dans une autre boîte, par exemple. On peut bosser pour une autre boîte. Ou on peut même décider de... On fait ce qu'on veut. On n'a pas de compte à rendre. On peut ensuite demander évidemment un congé pour transition professionnelle. Et donc là, c'est un congé qui va durer le temps de la formation, avec un certain nombre d'avantages qui peuvent être liés à ça aussi, c'est-à-dire... Avoir la formation qui peut nous être payée tout en continuant à toucher son salaire. Alors c'est sous des conditions extrêmement précises, il faut monter un dossier, etc. Je ne vais pas rentrer dans les détails maintenant parce que c'est long, mais il existe cette possibilité-là. Il existe aujourd'hui la possibilité de la démission pour reconversion. Donc là, si on a monté un dossier qui est solide et qu'on a présenté à Pôle emploi, être validé pour pouvoir toucher son chômage parce qu'on a démissionné avec l'objectif de monter sa boîte. Donc effectivement, il existe, en tout cas en France, beaucoup de possibilités.
- Speaker #1
Et c'est vrai qu'il y a des organismes qui sont très bien aussi pour ça, que ce soit, je pense, à tout ce qui est Transition Pro, APEC, etc., où on peut aller de l'année de l'info aussi.
- Speaker #0
Transition Pro, APEC, il existe un site qui s'appelle MonCEP, je ne vais pas dire de bêtises, mais je crois que c'est .fr, qui est un CEP, c'est un Conseil en évolution professionnelle. Et c'est gratuit, à destination de tous les salariés. Ils ont le droit, si vous allez sur mon CEP, vous tapez votre code postal et vous pouvez prendre un rendez-vous. Alors, ça peut être téléphonique, ça peut être par visio, avec un conseiller en évolution professionnelle qui pourra au moins vous apporter des premières informations avec qui vous allez pouvoir discuter de votre situation. Et ça, c'est quand même super aussi.
- Speaker #1
Alors là, on a parlé un petit peu de tout ce qui est changement de métier potentiellement, de secteur plutôt d'un point de vue professionnel. On a aussi un petit peu évoqué le changement de lieu de vie, puisque ça, c'est aussi un vrai sujet qui a fait le buzz, certainement aussi suite aux périodes de confinement. Pour certains, ça a été temporaire, pour d'autres, un peu plus définitif. Là aussi, on en... longtemps sur certains, en tout cas, certains types de métiers. Je pense aux tertiaires, aux métiers de communication, de marketing que je connais bien. Paris faisait beaucoup l'unanimité et il y a ce côté très centralisé aussi français qui faisait que, voilà, c'était un peu la grande ville et le reste était un peu mis de côté. Avec l'essor du télétravail et d'autres formes de travail, ça évolue. Là aussi, parfois, il y a des... J'imagine un peu des a priori ou des craintes. Et j'imagine que là encore, tu me parleras de phases exploratoires, certainement, avant de faire le grand saut entre la grande ville et le petit village, ou le changement de région radical. Là aussi, est-ce que toi, tu as des conseils là-dessus ou des choses à partager de ta propre expérience ? À toi, je ne sais plus si tu avais vécu avant, si tu étais en grande ville ou pas avant d'aller... En Dordogne, je ne me souviens plus.
- Speaker #0
Alors, j'ai toujours vécu dans des grandes villes avant Périgueux. J'ai fait Paris, j'ai fait Sydney, Buenos Aires. Je n'étais pas dans la capitale au Mexique, mais dans la deuxième plus grosse ville. J'ai fait Madrid, Casablanca. Bon, j'ai été quasiment que dans des capitales ou dans des très grosses villes. Donc, c'est sûr que quand j'ai décidé de venir m'installer en Dordogne, à Périgueux, qui n'est pas un village, c'est quand même la préfecture, il y a 30 000 habitants. Mais le changement était quand même un petit peu radical. Et ça a été pour moi cette étape-là qui était indispensable. Je ne me voyais pas tout de suite poser mes valises dans un hameau de 200 habitants. Je pense que le changement aurait été beaucoup trop rude. Maintenant, les conseils que je vais donner, c'est-à-dire déjà faire la checklist de tout ce qui est indispensable pour nous. C'est-à-dire que si vous avez besoin d'être à X minutes d'une gare TGV pour potentiellement faire des allers-retours avec Paris, avec Bordeaux, avec Lyon, la ville d'où vous venez. Forcément, ça va faire partie des critères de sélection. Si la santé c'est important pour vous, bah oui, évidemment aussi, on sait qu'en France il y a des déserts médicaux, que c'est plus difficile d'avoir des rendez-vous avec des ophtalmo, des kinés ou que sais-je dans certaines régions. Donc forcément, ça doit faire partie aussi de la réflexion. Et puis quand on fait un changement aussi potentiellement en couple avec une famille, c'est peut-être plus simple de rencontrer du monde parce que l'école, parce que les collègues, etc. que faire un move en solo. Je ne dis pas que ce n'est pas faisable, pas du tout, mais... Voilà, pareil, les relations sociales, les rencontres, etc. Quel niveau d'importance qu'on y accorde. Donc oui, il y a une petite checklist à faire avant. Moi, quand je suis venue m'installer à Périgueux, je n'ai pas décidé du jour au lendemain. J'y avais passé des vacances, j'avais trouvé le lieu sympa. J'en gardais un très bon souvenir. On m'a dit, attention Nadege, la Dordogne l'été, la Dordogne l'hiver, ce n'est pas la même chose. Donc j'ai dit, pas faux. Donc je vais revenir en hiver. Je suis revenue passer trois semaines en hiver. et j'ai vécu Comme une locale, c'est-à-dire que j'ai pris un Airbnb, je n'ai pas pris d'hôtel, j'ai pris un Airbnb, dans un quartier dans lequel je me serais éventuellement projetée pour y habiter, et j'ai vécu comme si j'habitais déjà sur place. Donc je suis allée faire mes courses au supermarché, j'ai cuisiné, je suis allée au resto tous les jours, j'ai vécu ma vie un peu comme si j'y étais. Et ça m'a rassurée et ça m'a confortée dans l'idée que oui, c'était une région a priori dans laquelle je me voyais potentiellement vivre. Et puis après, on peut aussi essayer de rencontrer des gens. Il y a énormément de régions. Je sais qu'en Dordogne, il y a quelque chose qui s'appelle Périgord Développement, qui fait aussi des réunions souvent à la Maison de la Nouvelle Aquitaine à Paris pour présenter la région. Je suis sûre qu'il y a à peu près la même chose sur toutes les régions. Donc, c'est un bon moyen aussi de se créer déjà des premiers contacts parce qu'il y a des organismes qui sont faits pour vous accompagner et pour faciliter l'installation.
- Speaker #1
Et alors, est-ce que la grande ville te manque un peu quand même de temps en temps ?
- Speaker #0
Oui, un peu, oui. De temps en temps, l'émulation. Là, la fois dernière, j'étais à Bordeaux. J'ai passé trois heures chez Mola, qui est une énorme librairie. Alors ici, il y a des choses. Il y a Cultura. Mais bon, sinon, c'est des petites librairies de quartier qui sont très mignonnes et tout. Mais c'est vrai que des fois, ça me manque les... Comment dire ? Je ne veux pas dire les grands magasins, mais les... grands espaces de retail où j'ai l'impression qu'il y a un petit peu plus de dynamisme, un petit peu plus d'émulation. Mais j'arrive aussi à apprécier beaucoup plus la grande ville maintenant parce que je sais que je reviens ici. Je reviens chez moi, pareil, quand je vais à Paris, j'aime bien y aller parce que je vois mes amis, parce que j'ai encore un gros, gros socle d'amitié à Paris. Mais au bout d'une semaine, je suis rincée, quoi. Je suis rincée parce que aujourd'hui, maintenant, après 4 ans, c'est trop. Il y a trop de bruit, il y a trop de sollicitations, les temps de trajet sont trop longs. c'est trop donc j'apprécie y aller parce que je sais que je sais que je rentre chez moi après et je suis hyper contente quand je suis dans le train et que je commence à voir la nature par la fenêtre est ce que je suis un peu plus au rythme des saisons avec cette histoire de vie en hiver vie en été enfin voilà ce qui a vraiment une vraie différence à la complète avec complètement déjà dans ma façon de m'alimenter parce que C'est bête, mais comme j'ai toujours vécu dans des grandes villes, finalement, je n'étais pas hyper sensibilisée aux fruits de saison. Mais en tout cas, depuis que je suis ici, ça ne me passerait pas par l'esprit de manger une tomate en plein décembre, simplement parce que je sais que ce n'est pas la saison des tomates. Et donc, du coup, déjà, il y a eu ça. Il y a eu le fait que j'ai énormément changé ma façon de consommer, ma façon de m'alimenter, et que ce qu'il y a dans mon assiette, c'est ce qui pousse autour. En plus de ça, il se trouve que la Dordogne, c'est le territoire le plus locavore de France. Donc c'est vrai qu'on s'alimente avec énormément de produits locaux. Et qu'il y a tout le niveau ici, quasiment. Le seul petit péché mignon que j'ai, c'est que j'adore l'avocat. Mais je pense que c'est à peu près la seule chose que je mange qui ne vient pas d'ici. Parce que tout le reste, sinon, je me fournis en local, je vais faire mon marché. Je ne vais plus faire mes courses dans les grandes enseignes. Aujourd'hui, mes fruits et mes légumes, je les achète au marché parce que comme ça, je sais d'où ça vient. Donc déjà, ça, ça a changé. Mes activités ont changé aussi, c'est-à-dire qu'en septembre, octobre, je pars cueillir les champignons en Corée. En décembre, janvier, j'ai des amis trufficulteurs et donc de temps en temps, je vais aller caver un peu. Caver, c'est le fait de partir chercher des truffes. donc je vais aller caver avec eux et donc ça va être la période des truffes et il y a le marché aux truffes le marché aux canards alors faut pas être végétarien trop sensible mais voilà c'est ici c'est aussi le territoire du foie gras Il y a énormément de fruits donc l'été je fais des confitures et donc oui mes activités ont changé ouais j'ai un petit potager je cultive je cultive quelques plantes et quelques légumes dans mon jardin, ce que je ne faisais évidemment pas sur mon balcon à Madrid.
- Speaker #1
Ça inspire tout ça. Et tu passes peut-être plus de temps en extérieur aussi, parce que ça, je le trouve en tout cas à Paris, par rapport à Paris, on a tendance à être quand même un peu plus en intérieur pour plein de raisons. Il y a des raisons parfois météorologiques, certes, mais pas que, qui font que les sorties ont tendance à être plus des sorties d'intérieur que d'extérieur.
- Speaker #0
Oui, alors là, je vais être un peu mitigée. Je vais dire oui et non. c'est à dire que Alors, moi, j'ai de la chance d'habiter... Déjà, la Dordogne, c'est un territoire qui est quand même ultra nature. Et en plus de ça, moi, j'ai la chance d'habiter dans une petite maison qui n'est pas très, très loin de la forêt et pas très, très loin de ce qu'on appelle la voie verte, c'est-à-dire une piste piétonne slash cyclable qui bord de l'eau. Donc ça, c'est vrai que quand je veux aller me balader, je ne suis pas entre des buildings et je suis en pleine nature. Maintenant, il y a quelque chose qui a beaucoup changé par rapport à ma vie d'avant, c'est que comme je suis entrepreneur, 90% de mon temps, Je passe beaucoup de temps derrière l'ordinateur chez moi. Et je ne sors plus pour aller travailler. Or, quand j'habitais à l'époque à Madrid, j'habitais pas très loin de mon travail et j'avais 25 minutes de marche à peu près pour y aller et j'y allais à pied. 25 minutes allées, 25 minutes retour. Donc j'avais au moins presque une heure de marche par jour, plus me déplacer dans les bureaux pour aller voir mes collègues, plus sortir pour aller m'acheter à manger, ce qui aujourd'hui n'est plus le cas. parce qu'aujourd'hui, je fais 10 pas et je suis à mon frigo et que je n'ai pas de collègues chez moi. Donc, c'est vrai que oui et non. C'est-à-dire que j'ai l'avantage d'avoir un super cadre quand je veux sortir, mais je sors quand même peut-être un peu moins régulièrement ou je marche peut-être un peu moins régulièrement aussi parce que j'ai une vie aussi d'entrepreneur que je pourrais changer, évidemment. Ça ne tient qu'à moi, on va dire, de me botter les fesses et de sortir davantage. Mais c'est vrai que je suis dans une phase aujourd'hui où je suis beaucoup derrière l'ordinateur parce que je suis dans cette phase de construction.
- Speaker #1
Alors, on a une tradition chez Secrets de Polychinelle qui est de demander à notre invité qu'à l'autre Secrets de Polychinelle, il ou elle aimerait voir abordé dans un prochain épisode. Alors, je ne sais pas si c'est quelque chose auquel tu as eu le temps de réfléchir, si tu avais des... des suggestions de thématiques.
- Speaker #0
Oui, alors moi, il y a une thématique qui m'interpelle parce que déjà, je me pose moi-même la question et puis je vois aussi quand j'accompagne des personnes. C'est un peu la thématique du... Cette injonction à tout bien faire. C'est-à-dire, il faut être la bonne amie, la bonne chef d'entreprise, la bonne fille. Et donc, il y a cette espèce de standard de parfait, entre guillemets, qu'on s'impose ou qu'on nous impose ou que la société impose, je ne sais pas trop quoi. Oui. mais c'est vrai que des fois, on peut avoir l'impression de ne pas être à la hauteur et qu'on ne fait pas suffisamment. Là, pareil, quand je discute de ne pas sortir suffisamment de chez moi, c'est aussi parce que je me dis que je ne prends pas suffisamment soin de moi, je ne marche pas suffisamment mes 10 000 papas du jour. Voilà. Donc, il y a cette espèce d'injonction à être au top à tous les niveaux.
- Speaker #1
Tout à fait. Oui. C'est un sujet intéressant à aborder et je me le note. Pour les prochains épisodes, effectivement. Merci, Nadege. Est-ce que tu peux nous en dire un tout petit peu plus sur ton activité et comment te suivre sur les réseaux si tu as un site également, il me semble ?
- Speaker #0
Oui. Alors, moi, ça s'appelle Blumencia, B-L-O-O-M-E-N-C-I-A. Donc, sur Instagram, vous allez me trouver comme ça. Il y a le site Internet, blumencia.com. Donc, en fait, ce que je propose, c'est des bilans de compétences et des accompagnements. qui peuvent être sous différents formats, il peut y avoir de l'accompagnement individuel, mais ce qui fait aussi la différence de Blumencia, ce sont les formats qui sont collectifs, ce qui veut dire qu'en fait vous rejoignez un groupe de personnes, des petits groupes, avec lesquels vous allez cheminer pour réfléchir ensemble aux potentialités, aux possibilités pour chacun, avec la particularité en plus d'avoir un des parcours qui inclut une semaine complète dans un château en Dordogne, sur la phase exploratoire, donc sur la phase vraiment cœur du réacteur où on va essayer d'imaginer les projets des uns et des autres. Et donc... C'est vraiment ce qui fait la singularité du parcours, c'est cette phase immersive. Donc voilà un petit peu ce que je propose, avec à la fois des accompagnements qui vont alterner entre des rendez-vous individuels, des rendez-vous collectifs, une plateforme en ligne avec plein de ressources, le but étant à la fin que chacun ait une feuille de route concrète et des actions pour qu'il puisse transformer l'essai et se diriger vers la voie professionnelle qu'il faut. fera le plus sens pour eux.
- Speaker #1
Génial, ça donne envie. Et dans un joli cadre aussi, c'est vrai que des fois, ça fait du bien de sortir du cadre habituel.
- Speaker #0
C'est ça. Et de couper de la routine. C'est une petite bulle de temps suspendue pour favoriser la réflexion.
- Speaker #1
Avec la force du groupe en plus.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Très bien. Je remettrai tout ça en description. Merci beaucoup,
- Speaker #2
Nadège.
- Speaker #0
Eh bien, merci à toi. J'ai été ravie.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #2
Merci de nous avoir écoutés. Si vous avez envie de suivre les prochains épisodes, Secrets de Polychinelle. Je vous invite à vous abonner sur vos plateformes préférées, Apple, Spotify, Deezer. Puis si vous avez des suggestions, des commentaires, des partages, vous pouvez bien sûr me contacter directement sur mon pseudo Instagram qui est indiqué en description ou également via l'adresse e-mail secretepolychinelle.com Et puis si vous avez apprécié l'épisode, n'hésitez pas à le partager parmi vos amis. C'est aussi ça qui vous aide à nous faire connaître. À bientôt !