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Semé d'embûches

#16 - Morgane Pfefferlé - Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.

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41min |29/04/2024
Play
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Description

Aujourd'hui nous partons explorer le parcours entrepreneurial de Morgane Pfefferlé.


Dans cet épisode, j'ai le plaisir de recevoir Morgane Pfefferlé, co-fondatrice et CEO de Travelise. Une entreprise innovante spécialisée dans l'organisation de voyages surprises.


Après avoir obtenu un bachelor dans le domaine du tourisme à la HES-SO Valais Wallis, Morgane a transformé une idée, lors d'une semaine de l'innovation, en une entreprise florissante.


Rejoignez nous pour une conversation fascinante où Morgane nous partage ses défis et ses réussites dans le domaine impitoyable de l'entrepreneuriat. Nous aborderons des questions cruciales telles que l'impact du tourisme sur l'environnement et sa vision personnelle du futur des affaires dans ce secteur.


Ne manquez pas cette exploration intime du parcours qui a mené Morgane à la tête de l'une des entreprises les plus originales du tourisme suisse. Cet entretien promet d'être aussi enrichissant qu'inspirant.


Prêt à voyager avec nous ?


Vous pouvez la retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://travelise.ch/

Linkedin Morgane Pfefferlé : https://www.linkedin.com/in/morgane-pfefferl%C3%A9-8855b1a7/

Linkedin Travelise  : https://www.linkedin.com/company/travelise/

Instagram Travelise : https://www.instagram.com/travelise.ch/


Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à vous abonner, à le partager à vos amis et à me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.


Vous pouvez également me rejoindre aux adresses ci-dessous :


Linkedin : https://www.linkedin.com/company/semedembuches/

Instagram : https://www.instagram.com/semedembuches/

TikTok : https://www.tiktok.com/@semedembuches?lang=fr



Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Je crois que l'entrepreneur, c'est presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout. Que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens.

  • Speaker #0

    C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière, on se dit Ah ben j'ai réussi à régler tout ça, et puis maintenant il y a le reste qui arrive. Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose.

  • Speaker #1

    Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire. Et je me suis dit, en fait, c'est le plus beau compliment et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver.

  • Speaker #0

    Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, OK, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait, mais voilà où on voudrait l'amener.

  • Speaker #1

    Vraiment, dépassez votre peur et allez-y parce que c'est une très, très chouette expérience.

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semé d'Ambuche, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans Semé d'Ambuche, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échecs, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode. Bonne écoute. Hello Morgane.

  • Speaker #1

    Salut Romain.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir dans tes locaux à Sion.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir.

  • Speaker #0

    On est là aujourd'hui pour parler de ton parcours. Ta société c'est Travelize. Je vais commencer par te laisser déjà te présenter de manière générale.

  • Speaker #1

    Alors, Morgane Fefferley, je suis cofondatrice de Travelize. On est basé donc à Sion, sur la place du Midi, au cœur du Valais. Et puis, on est une agence en ligne en fait, qui organise des voyages surprises, donc où tu choisis tes critères, ton budget, et tu découvres la destination le jour de ton départ.

  • Speaker #0

    Ok, super. Ça va être très intéressant comme épisode. On va commencer par ton parcours scolaire. Où est-ce que ton parcours a commencé ? Où est-ce que tu as fait tes écoles ? Quelles études tu as faites ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai... Je suis née et j'ai grandi à Montaix, dans la plus belle ville du Valais. C'est rare qu'on entend ça directement après.

  • Speaker #0

    J'ai passé une dizaine d'années aussi à Montaix. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Excellent. Tu as fait le carnaval alors ? Oui. Donc voilà, j'ai grandi à Montaix, j'ai fait toutes mes écoles primaires, le cycle. Et puis ensuite, je suis partie à Saint-Maurice, au collège de l'abbaye.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et puis après ça... J'ai fait un stage de pré-études au Borivage Palace à Lausanne. Et puis ensuite, j'ai intégré la HES en tourisme et management à Acier.

  • Speaker #0

    D'accord. Et là, après ça, ton parcours est ?

  • Speaker #1

    Mon parcours s'arrête là.

  • Speaker #0

    Parcours scolaire.

  • Speaker #1

    Exactement, mon parcours scolaire.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu te retrouves avec quoi comme diplôme à la fin ?

  • Speaker #1

    Un bachelor.

  • Speaker #0

    Un bachelor. C'est ça,

  • Speaker #1

    bachelor en tourisme et management.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #1

    J'étais... J'étais... Comment dire ?

  • Speaker #0

    Plutôt assidue, plutôt distraite ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai eu de la chance d'avoir honnêtement beaucoup de facilité à l'école, donc ça n'a jamais été un souci. Je pense que quand j'étais plus jeune au collège, je pouvais être peut-être un peu... En fait, on se disait beaucoup avec une amie, on est les pires parce qu'on a des bonnes notes. On n'arrête pas de parler, on est hyper chiante.

  • Speaker #0

    C'est chiant pour les autres, ça, surtout.

  • Speaker #1

    C'est chiant pour les autres, et pour le prof, il ne peut pas réellement t'engueuler, parce que t'as des bonnes notes. C'est hyper agaçant, je pense. On se disait qu'on devait être insupportables, au final. Donc voilà, après, vraiment, je n'étais pas assidue, je ne dirais pas ça. J'avais de la facilité, et des fois, du coup, j'ai eu des périodes où je... Je bossais quand même pas mal sur des matières qui m'intéressaient, etc. Surtout quand t'arrives, peut-être quand t'arrives dans les dernières années, au collège, en 4e, 5e, tu te rends compte qu'il faut peut-être travailler un peu, ça peut être pas mal.

  • Speaker #0

    Pour le bachelor, après, j'imagine aussi que là, il faut travailler.

  • Speaker #1

    Oui, alors, ouais, tout à fait. Ouais, non mais j'ai toujours été, on va dire, assez stable et j'aime bien l'école, vraiment. Bon, j'ai eu la chance d'avoir des super classes aussi, enfin j'étais dans des groupes qui étaient toujours hyper cool, donc ça aide beaucoup et puis ça a toujours été des bonnes expériences, honnêtement, et j'adore apprendre, donc ça n'a jamais été vraiment un problème, vraiment. Ok. Mais je ne peux pas dire que j'étais une intello, on va dire ça comme ça, mais voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Qu'est-ce que tu as pensé du système scolaire en Suisse ? Est-ce qu'il y a des choses que tu aurais ajoutées, des choses qui ne t'ont pas plu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais très critique après coup sur combien même, j'adore apprendre, etc. Je me suis dit que j'avais perdu beaucoup de temps sur certains domaines, notamment l'allemand par exemple. Là, j'ai fait le calcul il n'y a pas longtemps, sans une discussion, en disant si tu mets toutes tes heures bout à bout de ce que tu as fait en allemand, tu peux clairement partir à l'étranger pendant quelques mois, voire plus. Pour faire un échange, et c'est clair que pour ce domaine-là, les écoles, ce n'est pas forcément pertinent, en tout cas de l'apprentissage que j'ai eu. Il y a d'autres choses qui sont très intéressantes. Le parcours que j'ai eu, c'est assez culture générale. Et même quand on prend les études en tourisme, on voit des choses très larges. C'est ça qui me plaisait beaucoup. On peut parler même d'architecture, d'histoire, de comptabilité. Donc, c'est vraiment très large. Donc ça, c'est intéressant d'avoir ce cursus-là. Par contre, on réfléchit tardivement et on est assez vite bridés, à mon sens. Typiquement au collège, par exemple. Les premières années, tu fais beaucoup de gober et recracher. Donc tu peux t'en sortir en faisant du par cœur. Et puis c'est vraiment dans les deux dernières années où tu as plus une partie d'analyse qui se développe. Et là, c'est là que j'ai vraiment commencé à réfléchir. Et j'aurais eu envie d'avoir ce challenge plus tôt, en fait. Parce que tu te rends compte que...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses qui ont été apprises par cœur. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement. Ou que tu fais très facilement, en fait. Tu réfléchis pas, tu vis ta petite vie d'étudiant, tu te poses pas beaucoup de questions, honnêtement. Et puis, tout d'un coup, tu commences vraiment à réfléchir et là, tac, t'as beaucoup de choses qui se débloquent. Et j'ai l'impression d'avoir énormément évolué entre... Après, bien sûr, tu grandis, c'est normal, mais je pense qu'il y a beaucoup de temps qui est, on va dire, un peu perdu à être coincé sur les bandes d'école et puis à ressortir des éléments sans forcément les intégrer. Et je pense qu'il y a d'autres domaines qui sont totalement oubliés aussi dans... de la scolarité. On a eu un cours très intéressant d'ailleurs à l'AHS qui était basé vraiment sur les soft skills, sur le développement du leadership par exemple, développement personnel, ce genre de choses qui sont extrêmement intéressants. Et ça, c'est typiquement des domaines qu'on devrait faire beaucoup plus tôt. Nous, on est aussi en confrontation avec des personnes qui viennent ici, qui sortent des études, elles ne se connaissent pas encore. Ce n'est même pas qu'elles ne savent pas ce qu'elles veulent faire, elles ne se connaissent même pas elles-mêmes en fait. Et ça, ça te ralentit dans ton processus après dans ta carrière ou dans ton job.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a toute cette phase de découverte.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est la question suivante. Est-ce qu'il y a une branche que tu aurais rajoutée ou plusieurs même au parcours scolaire standard ?

  • Speaker #1

    Je pense, oui, clairement, tout cet aspect de connaissance de soi, de travail d'équipe. Il y a des projets que tu fais à l'école, mais tu le fais finalement juste pour la note et il n'y a pas de réel. En tout cas, de ce que j'ai vécu avant l'HES, c'est très léger comme projet de groupe. Par contre, après, durant toute ta vie, tu travailles en équipe et c'est extrêmement important. Tout l'aspect communication interpersonnelle, ça, c'était un cours qu'on a eu à l'HES aussi, qui était très intéressant à mon sens. et qu'on devrait voir aussi beaucoup plus tôt, ça permettrait d'éviter pas mal de problèmes, je pense aussi d'avoir cette notion de une communication peut être comprise d'une certaine façon par une personne et d'une toute autre façon par une autre. C'est des concepts qui sont peut-être hyper obvious après quand tu évolues, mais quand tu démarres, tu te concentres plus à apprendre ton wordchat par cœur plutôt que ce genre de choses qui sont essentielles pour ta vie au final.

  • Speaker #0

    Mais donc à la HES, tu as quand même compensé un peu certaines branches qu'on n'étudiait pas à l'école.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On a eu des cours, honnêtement, que j'ai trouvé très intéressants parce que c'était sur ces domaines-là. Et ça, c'est aussi la chance peut-être d'avoir une formation en tourisme qui est plus large, en fait, qui est un domaine qui est tellement immense et qui peut toucher à tout, finalement, que tu peux aussi apprendre ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ? Comment est-ce que tu t'es orientée vers le tourisme ?

  • Speaker #1

    Alors, ça c'était un point aussi qui était... Honnêtement, comment dire, qui était un petit peu, pas délicat, mais dans le sens que j'espère que ça va évoluer dans les prochaines années. Parce que nous, quand on était sur les bandes du collège, en fait, on te posait la question, quelle matière tu vas choisir à l'Uni ? C'était même pas, est-ce que tu vas faire l'Uni ? Est-ce que tu vas continuer à étudier après ? C'était, quelle matière tu vas choisir à l'Uni ? Donc, c'était hyper ciblé, en fait. Et si tu disais déjà que tu voulais pas faire l'université, déjà, c'était un petit peu bizarre. Donc, en fait, avant que j'ai l'idée... et même ça paraît fou, mais de me dire que l'industrie du tourisme existait et que ça pouvait être une voie, c'est arrivé en discutant avec une guide touristique, qui est une amie de mes parents, qui était venue à la maison et qui racontait ce qu'elle faisait en tant que guide touristique. Et je me suis dit, j'ai eu un décu, je me suis dit, le tourisme, ça touche à l'histoire, ça touche bien sûr au domaine social, économique, aux cultures différentes. C'était exactement ce que j'aimais, ce mélange de compétences qui crée. quelque chose, une expérience, c'est lié à l'humain. Mais en même temps, il faut être pragmatique derrière parce que tu ne peux pas faire tourner une industrie si tu ne respectes pas certains codes. Et là, j'ai eu des clics, je me suis dit, mais en fait, le tourisme, il y a quoi en tourisme ? Et puis j'ai cherché, puis je me suis dit, ah ben là, je suis à son tourisme excellent.

  • Speaker #0

    Donc c'est comme ça que tu as choisi ton domaine, c'était un peu presque un hasard. Si cet ami de tes parents n'était pas venu chez toi.

  • Speaker #1

    Exact, peut-être que je n'aurais pas eu le déclic à ce moment-là, je l'aurais peut-être trouvé plus tard, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ok, et une fois que tu as choisi ton domaine d'études, tu as eu des moments d'incertitude où tu t'es dit, mince, est-ce que j'ai choisi la bonne voie ou non ? Ça a toujours été clair pour toi après ce déclic que tu voulais aller dans le tourisme ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je n'ai eu aucun moment d'incertitude après. Avant de lancer Travelize, clairement, j'avais deux choix qui étaient très différents. J'avais vraiment deux possibilités, mais jusque-là, non. Vraiment, c'était assez larmpide.

  • Speaker #0

    Ok. Et la dernière question à propos des études. Est-ce que tes études ont influencé ta vie d'entrepreneur maintenant ?

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup, parce qu'on a eu un programme Business Experience qui te permet de créer ton entreprise durant tes études. Et clairement que ça nous a mis sur les rails de ça. Travelize est né durant une semaine de l'innovation. aussi pendant les cours où on devait apporter une idée innovante donc ça a poussé à vraiment avoir ça et de nouveau c'est ça en fait si on peut améliorer le système scolaire qu'on a aujourd'hui, des fois t'as besoin de ces push ou de ces challenge mais qui sont orientés dans un bon sens qui sont pas fait ça apprends ça et recrèche-le, c'est genre, tiens, une feuille blanche, voilà l'objectif, vas-y. Et tu regardes ce qui se passe. Et ça, c'est quelque chose qu'on devrait apporter beaucoup plus tôt, je pense.

  • Speaker #0

    Parfait. En tout cas, c'est un très beau parcours scolaire, on peut dire. Comment est-ce que t'as compris que tu étais faite pour l'entrepreneuriat ? Parce que tu disais il y a un instant que justement, c'était l'idée de Travelize est née.

  • Speaker #1

    Je pense que je l'ai intégré vraiment très tardivement, honnêtement, parce qu'en fait... je ne me suis jamais dit Ah, j'aimerais trop être entrepreneur, en fait. Ou même, honnêtement, avant de le considérer, de me dire Ah, en fait, je suis entrepreneur, c'est ça que je suis. Et je ne sais même pas si même aujourd'hui, je peux le dire comme ça. En fait, j'ai remarqué que j'avais une idée forte qui me tenait vraiment à cœur et que j'avais envie, que j'ai toujours envie de concrétiser au maximum. Et c'est tout. Et que oui, bien sûr, j'ai cet esprit de dire que du moment que tu as quelque chose, j'ai envie de le concrétiser. Donc ça, c'est très fort. Mais je ne me suis jamais dit en fait, je veux être entrepreneur.

  • Speaker #0

    Ok. Comment se passe une journée type dans ton entreprise ? Parce que là, on peut considérer que tu es encore en phase de start-up ou bien ?

  • Speaker #1

    Alors, on est clairement en développement. Plus on creuse dans le voyage surprise, plus ça nous ouvre des portes et des opportunités. Donc, on est vraiment en perpétuel développement. Et je pense qu'on a tellement encore un chemin très intéressant et un fort potentiel que si tu veux, dans la croissance de l'entreprise, moi, je considère qu'on est encore une startup dans notre phase de développement. Par contre, clairement qu'on a une certaine assise et une expérience qui peut être comparable à une petite PME. même en termes de volume de clients en termes d'entreprise on peut même dire tu vois PME sans trop rougir on va dire ça comme ça mais voilà ça c'est un petit peu le C'est une définition, en fait. Avoir... Je pense que... Qu'est-ce qu'une start-up, finalement ? Où s'arrête la start-up et où commence la PME ? C'est aussi quelque chose de...

  • Speaker #0

    Et du coup, comment se passe une journée type ?

  • Speaker #1

    Alors, journée type, il n'y en a pas, honnêtement. Tu vois, là, par exemple...

  • Speaker #0

    5% de la réponse qui...

  • Speaker #1

    Je te dis, aujourd'hui, franchement, on a fait des portes ouvertes, on a accueilli des gens ici, on a eu un méga-échange avec des clients qu'on n'avait jamais rencontrés en vrai, qui sont venus ici. C'était hyper touchant, en fait. qui nous ont beaucoup remercié. C'était super de les voir. Tout d'un coup, après, on discutait avec l'équipe. On a brainstormé sur une nouvelle idée par rapport justement à cette clientèle. Qu'est-ce qu'on pouvait faire ? Et puis, tout d'un coup, toi, tu débarques. Ils ont fait ce podcast. Enfin, tu vois. Et ça, cette journée-là, c'est unique, en fait. Il n'y en aura pas deux comme ça. Donc, chaque jour, c'est vraiment beaucoup de rencontres aussi avec des gens de plus en plus. Au début, tu es très focus dans l'opérationnel. tu délivres, tu crées ton produit vraiment. Donc là, tu peux avoir des journées type où tu es vraiment la tête dans le guidon. Mais après, là, aujourd'hui, ma partie chez Travelize, c'est vraiment de faire des contacts et d'améliorer et de remettre en question tout le temps, en fait.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, chez Travelize, tu t'occupes encore de... Parce qu'au début, souvent, quand on se lance, on s'occupe un peu de tout. Et toi, maintenant, c'est quoi ? Tu es dans quelle situation, plus ou moins ? Tu t'occupes encore de tout ou tu as...

  • Speaker #1

    Alors, développement de produits. Après, on a pas mal de choses qu'on est en train de mettre en place qui nécessitent certains... process quand même. Donc, disons que j'ouvre les portes, on va dire, de pas mal de choses. Et puis, j'essaye d'amener vraiment l'équipe qui est juste extraordinaire, mais les accompagner au mieux pour qu'on soit le plus efficace possible, on va dire ça comme ça. Donc, j'ai la casquette d'avancée, puis on va dire plutôt R&D, innovation, bien sûr. Et puis après, j'ai un oeil sur les autres domaines pour qu'on aille le plus loin possible.

  • Speaker #0

    Ok. Quelle est ta vision ? pour ta société ?

  • Speaker #1

    J'ai pas mal d'ambition, honnêtement. Je pense qu'on peut aller très loin avec le concept du voyage surprise. Il y a beaucoup de choses qu'on ne voit pas de prime abord. Au-delà du fait de découvrir sa destination au jour de son départ, ça renferme beaucoup de richesses. Pour une typologie de personne qui est très large, ça va d'une sortie d'entreprise où tu crées des liens hyper forts à deux personnes, un couple qui part et qui vit quelque chose d'assez unique. à toute l'automatisation, il y a une nouvelle façon de créer un voyage, de réserver un voyage, tout le système qu'on a développé en interne, avec une app qui te révèle des étapes au fur et à mesure, donc on a vraiment recréé, on est parti de rien, on a vraiment refait, la façon de concevoir un voyage a été un petit peu remise en question, et même au-delà de ça, maintenant on utilise notre processus de création de voyage et on le met à disposition d'autres entreprises qui veulent créer des choses qui leur ressemblent. Donc c'est très large en fait et ça va assez loin.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi tu as déjà voyagé à titre personnel avec Travelize ?

  • Speaker #1

    Oui, alors on teste. Après moi je le fais toujours, je voyage toujours en surprise, on va dire ça comme ça. Je réserve toujours en dernière minute. J'évite de solliciter trop l'équipe pour qu'ils me réservent mes voyages, même si j'adorerais honnêtement. Mais voilà, je préfère qu'ils le fassent vivre à des clients qu'ils passent du temps à organiser mon petit week-end. Donc voilà, j'en profite pour vraiment partir un petit peu, on va dire à l'arrache, et puis découvrir des nouvelles choses. Et c'est vraiment une façon de voyager, en fait, que tu intègres après. À la différence que moi, du coup, comme je ne prends pas le temps de réserver pour moi, je peux... avoir des mauvaises surprises, typiquement, si c'est déjà booké ou ce genre de choses. C'est clair qu'avec Travelize, l'avantage, c'est que tu as quelqu'un qui est derrière et qui te planifie tout, donc tu es sûr que...

  • Speaker #0

    Tout se passe bien.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu décrirais ton parcours entrepreneurial ? Est-ce que ça a été... Est-ce que c'est plutôt calme ? C'est en dents de scie ? C'est intense ?

  • Speaker #1

    Je pense que... Bon, tu vois, quand on a commencé, moi j'avais 23 ans. Donc il y a clairement une phase de maturité aussi. où tu grandis en même temps, en fait, et t'apprends, et t'as, pour être honnête, tu vois, mon expérience de travail se résumait à un stage d'une année, plus ou moins, et quelques petits jobs d'étudiant à gauche à droite. Donc, en fait, tu apprends sur le terrain énormément de choses, mais de base. Et ensuite, tu apprends à transmettre le mieux possible, en fait, à recruter des gens, etc., à former une équipe. Donc ça, c'est un énorme morceau, et t'apprends toujours, tous les jours. Et puis ensuite, typiquement dans le process où on est aujourd'hui, on a beaucoup de valeurs ajoutées. On a créé quelque chose, mais maintenant on doit aussi le rendre plus visible. Il y a beaucoup de choses qu'on a fait à l'interne et maintenant on doit aussi le communiquer de façon beaucoup plus simple et beaucoup plus structurée. On est dans une phase aussi où tu apprends mieux à te vendre. Avant, tu es vraiment dans la phase où il faut que le service soit top, tu dois faire mes preuves, tu dois avoir des références. qui sont hyper value, tu vois. On est plutôt dans cette phase-là, je dois monter une team, ce genre de choses. Et après, tu as un socle qui est solide, tu as ça qui est posé. Et après, il faut justement... comment tu étends ça et quels sont les chemins que tu prends sachant que tu as plusieurs portes qui sont ouvertes parce qu'on a plusieurs facettes du service comment tu consolides ça qu'est-ce que tu privilégies en premier comment tu priorises les choses comment tu gères la communication à l'interne c'est d'autres questions finalement et certainement qu'il y en aura là je suis à ce chapitre là et

  • Speaker #0

    dans deux ans je te dirais j'ai appris ça et maintenant le focus c'est plutôt ça donc c'est plutôt un parcours intense où on tous vit à 100 à l'heure où on pivote tout le temps

  • Speaker #1

    tout le temps du mouvement tu te développes aussi notre objectif c'est pas de faire que pivoter c'est plutôt de suivre d'être là où on peut résoudre le plus grand nombre de problèmes en fait d'une certaine façon et puis d'essayer de vraiment comprendre ce que les gens ont besoin et puis d'apporter la meilleure solution possible c'est un peu ça et bien sûr que ça t'évolue en fait avec ça mais à titre personnel en fait toi tu grandis nous on a grandi avec l'entreprise clairement en parlant de problèmes quelle a été ta plus grande difficulté Je pense que quand tu es seul ou là on était à deux, c'est simple tu es là, tu fonces tu ne réfléchis pas trop honnêtement tu fais les choses et puis voilà quand tu commences à t'entourer d'autres personnes c'est hyper enrichissant honnêtement, mais c'est aussi un autre challenge donc tu as toujours le souci de dire est-ce que tu communiques bien les choses est-ce que tu en fais assez pour l'équipe tout en leur laissant leurs responsabilités, leurs libertés aussi, sans vouloir être, tu vois, sur leur dos, en les laissant vraiment libres, mais tu dois quand même m'assurer la qualité de ton service, donc, tu vois, t'as vraiment ce curseur de dire à quel endroit t'apportes le plus de valeur ajoutée à l'entreprise. Et il y a des moments, où c'est mieux si t'es moins là, on va dire ça comme ça, et ça faut aussi l'accepter, où tu dis, ben ok, trop bien, ils se débrouillent. bien tout seul, j'ai pas besoin d'être là et ça c'est hyper cool c'est vraiment hyper cool mais ça veut pas dire que tu dois non plus te détacher donc c'est vraiment un équilibre à trouver ok donc on peut résumer ça à la gestion un peu de l'humain ouais alors clairement, c'est ça parfait,

  • Speaker #0

    quel a été ton plus grand accomplissement à l'opposé de la question précédente ? à un moment où tu t'es dit là j'ai réalisé quelque chose là je peux être fier de moi

  • Speaker #1

    Les souvenirs que j'ai, c'est plutôt vraiment... Honnêtement, c'est des réussites de l'équipe. Moi, ça m'apporte énormément quand une personne de l'équipe réussit quelque chose. Et je n'ai pas forcément ces phases où je suis là... trop stylé ce que j'ai fait. Alors que peut-être que, je ne sais pas, je devrais plus ou pas. Mais en fait, la meilleure concrétisation, je pense que tu as, c'est quand justement l'équipe achieve quelque chose ensemble. Et là, c'est trop cool.

  • Speaker #0

    Et là, tu aurais un exemple concret à nous donner ?

  • Speaker #1

    On a quand même eu une petite crise. Notre ami Covid qui est passé par là. Et c'est vrai que ça aurait pu être une toute autre histoire, je pense, si on n'avait pas eu une équipe soudée. Et tout d'un coup, tu te retrouves pris un petit peu là-dedans et tu dois garder vraiment la tête froide et avancer, step by step, en disant, voilà, OK, il peut se passer plein de choses. Les conditions changent toutes les trois semaines. Anyway, on continue, on est focus. Et ça, ça a été... Ouais, je pense que c'est... Bien sûr, c'était un challenge fort. On a tous beaucoup grandi avec ça.

  • Speaker #0

    Donc, surmonter le Covid, ça a été...

  • Speaker #1

    En fait, pour nous, c'était un... tu vois si tu dis je suis agile ok c'est cool mais là vas-y prouve le maintenant et on t'enlève 80% de ton business du jour au lendemain ou t'envoies les gens en Europe et puis au final on te dit tu peux plus les envoyer en Europe il te reste la Suisse et puis t'as très peu développé en tout cas on avait fait une bonne partie c'est ça qui nous a sauvé, enfin on avait fait déjà une partie c'est ça qui nous a bien aidé là t'as intérêt à être agile et t'apprends ce que c'est être agile je pense

  • Speaker #0

    Est-ce que la concurrence est rude et qu'est-ce que tu penses de celle-ci ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, pour nous, je ne pense pas que la concurrence est rude. Je pense plutôt qu'on doit mieux mettre en avant ce qu'on fait, tout simplement. Parce que si on l'explique bien, c'est assez clair en fait. Du moment qu'on a le temps d'expliquer la valeur ajoutée, on n'a pas trop besoin de se justifier par rapport à d'autres concurrences. Ça fait sens. Et on a la chance, ou pas, d'être... d'être assez seul dans notre domaine, on va dire, du voyage surprise. Donc, c'est quand même spécifique. Donc, bien sûr, ça nécessite du coup plus d'énergie pour expliquer le concept et tout ça. Parce que tu vois, si on vendait, je ne sais pas, des tondeuses à gazon, tu n'as pas besoin d'expliquer ce que c'est une tondeuse à gazon. Tu as d'autres préoccupations. Mais là, tu dois vraiment passer par ces phases où tu expliques le concept. Et le concept a été créé vraiment... sur la base a été créé selon le profil du voyageur suisse honnêtement et de tout ce qu'on a vu sur le terrain mais ça aurait pu être un tout autre concept en fait c'est vraiment notre création donc quand on a commencé tu tapais Voyage Surprise sur Google tu n'avais rien du tout tu vois donc on a dû vraiment créer ça de A à Z et du coup bien sûr pour les personnes qui ne le connaissent pas tu dois toujours passer par cette phase d'expliquer c'est quoi le Voyage Surprise en fait et pourquoi tu le fais et ça ça ne fait pas peur justement

  • Speaker #0

    D'avoir personne sur un marché, parce qu'on entend souvent dans le domaine de l'entrepreneuriat que quand il n'y a personne sur un marché, c'est quand même mauvais signe.

  • Speaker #1

    Alors, il y avait des signaux, il y a beaucoup de signaux en fait qui existent. Donc de nouveau, notre service, on va dire, la façon dont on l'a créé, il est unique. Par contre, le concept en soi... de partir sans savoir où tu vas, il y a eu des concepts qui sont nés en même temps que nous, au final. Il y a eu vraiment une espèce d'émulsion comme ça quand on a commencé. Certains aux States, il y en avait en Angleterre, il y en a eu aussi en Suisse, il y en a toujours, bien sûr, en Europe, etc. Donc ça a été des bons signaux. Puis après, il y a une étude qui est sortie récemment sur l'effet de surprise, en fait, et sur ce que les gens... pourquoi est-ce que la surprise devient de plus en plus attractive dans le monde du marketing, de la communication et de la façon de discuter avec les gens ça c'est sorti il y a 2-3 mois mais c'était des signaux qu'on identifiait déjà avant, en disant t'as tellement de choix d'offres, il y a tellement de choses sur le marché que finalement les gens ont de moins en moins de temps il y a une énorme information et t'as envie d'aller, c'est bon let's go, tu vois, et ce sentiment là en fait, d'un petit peu de ras-le-bol de tout ce nuage d'informations Tu veux juste vivre ton truc, quoi. Et tu veux, bien sûr, que ça te corresponde, donc tu veux mettre des guidelines, etc. Mais tu veux te prendre la tête le moins possible. Juste partir, découvrir, tu vois. Et ça, c'était un feeling qu'on a eu il y a huit ans maintenant, en disant il y a vraiment quelque chose. Si on peut continuer à apporter ça aux gens, parce que ce sentiment, en fait, dans le monde actuel, il se réduit de plus en plus. L'effet de spontanéité, de surprise et tout ça, tu le perds, en fait, dans beaucoup de domaines. Clairement. Contrairement à avant, alors avant c'était ok, c'était la jungle, peut-être, tu vois. T'avais ce sentiment que t'étais un peu partout, par contre t'avais aucun contrôle sur certains éléments. Mais on est tellement dans le contrôle maintenant que tu... Cette flamme-là, tu la perds au final. Et nous, ce qui nous a motivés, c'est quand tu parlais de ça aux gens, vraiment à des personnes totalement différentes, grands voyageurs, petits voyageurs, enfin... âge totalement différent et tu dis tu pars, tu sais pas où tu vas et tu découvres la destination, tu n'entendais pas et là dans les yeux des gens ça allume un truc il y a un truc qui se passe peut-être des fois c'est de l'excitation des fois c'est un peu de la peur,

  • Speaker #0

    c'est genre mais vous êtes taré mais t'as un truc qui se passe vraiment et t'éveilles quelque chose et là on s'est dit ok ça c'est fort il faut qu'on creuse on parle beaucoup d'environnement de manière de voyager qu'est-ce qui selon toi va modifier radicalement notre manière de voyager dans les 5, 10 prochaines années

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plusieurs éléments. Clairement, l'aspect technologique, ça a déjà beaucoup modifié notre façon de voyager. Le fait que tu peux réserver ton hôtel en deux clics, tu vois, ça c'est énorme comme façon de voyager. Avant, c'était des réservations, tu étais obligé de passer par des agences pour certaines choses. Là, ça a été d'une rapidité qui est assez fulgurante. Et ça va continuer aussi à changer. On a bien sûr l'IA qui arrive. Tu peux imaginer concevoir ton voyage en quelques clics, etc. De la même façon, sauf de façon encore plus précise et plus rapide. Après, on a quand même une notion d'insécurité qui grandit. En Europe, en tout cas, on parle quand même de guerre. Il faut être aussi cohérent. Il y a plus une instabilité qui se crée. Et du coup, peut-être, tu peux avoir un peu plus peur ou plus de réticence à partir dans certains endroits où tu peux dire, OK, attention, etc. Donc, il y a aussi ce sentiment-là qui grandit ou qu'il faut prendre en compte aussi en disant, OK, bon, voilà, est-ce que je planifie vraiment mon voyage deux ans avant ? ou même une année avant c'est complexe c'est clair que ça peut être c'est ça tu sais pas comment la situation va évoluer donc peut-être il y a aussi ce rapport là puis bien sûr il y a tout ce qui est durabilité qui change même s'il y a des personnes qui ne sont peut-être pas convaincues ou qui veulent pas changer leurs habitudes il y a quand même un impact sur les prix, sur l'image de soi en disant j'ai fait un aller-retour en avion sur un jour Voilà, même des entreprises qui veulent organiser des incentives, etc. Les deux jours qu'elles faisaient à l'époque en avion aller-retour, là, tu peux avoir des gens au sein d'entreprises qui disent Mais vous êtes sérieux, on ne va pas faire ça. Combien même qu'eux, peut-être, prennent l'avion plusieurs fois par année sans scrupule. Mais il y a une question d'image qui devient aussi...

  • Speaker #0

    Importante.

  • Speaker #1

    Importante. Donc ça, ça a tendance à changer aussi les comportements. En parallèle, tu as quand même le réseau ferroviaire qui se développe. Il y a eu un relan du réseau ferroviaire en Europe. Il y a beaucoup de choses qui doivent être améliorées encore. Et il y a un retard dans le système de réservation par rapport à ce qui a été fait à l'aérien, clairement. Mais ça bouge. Et il y a des nouveaux trains, il y a des nouvelles choses qui se passent et tout ça. Donc, on peut imaginer, si on met tout ça ensemble, que tu as une façon de voyager qui va être... potentiellement tu peux peut-être prendre plus le temps aussi tu vas peut-être moins loin parce que tu as ce climat d'insécurité potentiel tu sautes dans le train et tu peux peut-être plus facilement aller à l'autre bout de l'Europe, en tout cas tu le conçois chose qu'avant il y a 10 ans tu le conçois pas du tout juste tu sautais dans l'avion et c'est tout Tout l'un dans l'autre, le fait que tu aies le télétravail aussi, si tu mets ça aussi dedans, tu te dis, ok, je peux imaginer, à la place de faire trois jours, je fais une semaine et je travaille en même temps. Donc tout ça, ça peut avoir tendance à peut-être rallonger certains séjours ou alors t'en fais moins, mais des plus longs dans l'année où tu focuses justement sur ça. Donc, ouais, ça change après. De nouveau, les gens, ils ont quand même, plus tu leur offres la possibilité d'aller loin le plus rapidement possible, c'est un truc qui est... T'as envie de faire ça. Enfin, tu sais, c'est attractif. On va dire, si là, je te dis qu'en deux heures, tu peux être à l'autre bout du monde, tu vois, t'es là, wow ! Ça reste quelque chose d'attractif. Donc, il ne faut pas minimiser ça. Mais dans la consommation d'un voyage, nous, on est dans des voyages qui sont à court terme, donc sur trois, quatre, une semaine, tu vois, dix jours. Donc, dans ce type de voyage-là, où tu cherches... à déconnecter, à découvrir quelque chose, peut-être juste à t'évader, à changer d'air, etc. Tu peux vraiment imaginer rester en Europe et le faire de façon slow tourisme, on va dire ça comme ça.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Est-ce que la chance a quelque chose à voir avec là où tu en es maintenant ? Oui, je pense quand même, clairement. Je pense qu'il y a toujours une part de chance. En tout cas, il y a... Il y a clairement des fois où tu sens que les éléments sont alignés et que tu remercies et tu dis c'est trop cool.

  • Speaker #1

    Tu as un exemple à nous donner ou pas particulièrement ?

  • Speaker #0

    Des personnes que tu rencontres comme ça, où tu te dis, purée, il nous faudrait absolument une personne comme ça.

  • Speaker #1

    Puis la chance aussi au tout début, quand tu as choisi ton domaine avec cette amie de tes parents qui est venue, si ça se trouve tu n'en serais pas là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Des fois tu te poses des questions et tu rencontres la personne qui te donne la réponse. Oui, c'est ça. tu as envie d'une certaine opportunité, etc. Et tac, tu as quelque chose qui arrive, donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Je comprends. Selon toi, quelles sont les trois qualités qu'un entrepreneur doit avoir ? Les trois qualités primordiales pour, si on peut dire, réussir, ou avoir plus de chances en tout cas de réussir ?

  • Speaker #0

    Euh... Je pense qu'il faut être un naïf, mais un naïf éclairé. Il faut être ouvert, honnêtement. Il y a plein de choses. Les choses que je te dis, ce n'est pas forcément les choses où... à laquelle je m'identifie, mais je me dis l'entrepreneur parfait, tu vois, il faut quand même avoir, je pense, une part de naïveté, parce que si tu réfléchis à tout, tu vas absolument tout anticiper, tu fais rien, en fait, tu peux être paralysé là-dedans. Et surtout dans l'entrepreneuriat, c'est un voyage surprise au final de fou. Éclairer parce que tu dois avoir cette lumière ou cette chose qui t'attire, en fait, de ta vision, tout en étant flexible et en étant ouvert. parce que sinon, tu es borné, tu rentres dans un truc et tu ne peux pas changer de ta vie. Ouvert à tout ce que tu peux apprendre aussi. Tu peux peut-être avoir imaginé que tu as un certain talent ou autre, ou certaines compétences, mais tu apprends tellement aussi de choses des autres, en fait. Et je pense que tu dois clairement avoir la capacité de te remettre en question très souvent, sans abandonner tes idéaux, en fait. en écoutant ce qui se passe autour de toi mais en gardant ta ligne au final mais en étant ouvert à vraiment apprendre parce que des fois tu peux avoir tellement une idée en tête fixe et tu te dis t'as ce feeling, t'es là, je sais que c'est bien je sais que c'est ça qu'il faut qu'on fasse et tout mais alors ça c'est peut-être aussi un auto-conseil on va dire ça comme ça, quand on a commencé on était très jeunes aussi donc il y a plein de choses que tu ignores d'une certaine façon du monde et du coup ta vision peut être avec certaines visières donc si tu t'es pas ouvert à ça, combien même tu sens, tu sais vraiment, tu sais que c'est là que tu vas donc tu dois garder ce sentiment là mais tu dois vraiment rester ouvert et apprendre tout le temps je pense

  • Speaker #1

    Ok donc être naïf être résilient si on peut dire ça comme ça

  • Speaker #0

    Ouais, ouvert Exact, ouvert cette remise en question et cette flamme que tu dois garder et faire grandir.

  • Speaker #1

    Parfait. Comment est-ce que tu gères l'équilibre entre vie privée et ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un peu facile comme question maintenant parce que je n'ai pas encore d'enfant. Donc, je te dirais, quand je vois des amis à moi qui en ont, je me dis, OK, on pourra parler d'équilibre vie professionnelle, vie privée après ça. Avant, ça paraît très simple finalement. Parce que c'est toujours un défi, clairement, parce que tu ne veux pas te noyer non plus dans le travail. Et souvent... tu vois moi quand je voyage c'est difficile de faire abstraction de travelize aussi parce que tu vas avoir un oeil tu vas te dire ah purée au caisse d'hôtel d'accord c'est ta activité, tu vois t'arrêtes jamais et puis surtout t'as pas de bouton off moi des fois j'aimerais bien vraiment honnêtement pouvoir juste dire juste tu off et tu voilà mais tu réfléchis tout le temps après c'est ça qui est cool t'es toujours en train de réfléchir d'avoir des idées, des choses etc et ça c'est cool donc il y a tout qui se mélange en fait Oui, donc ça se... Bien sûr, je comprends. Il faut avoir du temps. Après, je suis dans un domaine qui est très lié au loisir aussi. Donc, ça s'entremêle aussi beaucoup. Tu vois, si je vais au resto, je peux bosser. Enfin, tu vois, d'une certaine façon, c'est un peu... Mais tu peux toujours être en repérage, etc. Bien sûr. Donc, on va dire, voilà. Après, clairement, il faut avoir des moments où tu déconnectes. C'est hyper important.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ça doit être un domaine où c'est compliqué de déconnecter. Parce que quoi que tu fasses, tu peux toujours faire presque de la prospection pour ton...

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Puis tu vois, c'est con, mais même si tu vas chez le dentiste et qu'il te demande tu fais quoi dans la vie, ben... Tu pitches. Ben ouais, tu pitches. Au final, ça peut être clairement un client potentiel, quoi. Donc, t'expliques ton concept. Après, ben voilà, tu pars sur une discussion. Donc, c'est tout le temps... T'es tout le temps dedans, quoi.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'as une routine pour ton bien-être ? Une routine sportive ou...

  • Speaker #0

    Ouais, j'aime... Bon, alors... Je fais du karaté et ça c'est hyper cool aussi parce que tu travailles autant le mental que le physique, donc c'est un domaine qui est extrêmement intéressant. Donc il y a certaines pratiques, certains exercices qu'on fait. dans ce cadre là en fait que tu peux refaire ça s'apparente un petit peu à du yoga on va dire ça comme ça pas le karaté en soi mais certains exercices donc ça c'est quelque chose que j'aime bien après franchement juste se balader dans la nature c'est tellement une source assez énergisante on va dire ça comme ça c'est très simple mais inépuisable en plus totalement juste tu vas marcher en montagne c'est bon quoi et puis là plus t'es servi on va aller Ouais, c'est clair. Franchement, trop bien. Prendre le soleil, des trucs très simples. Franchement, tu me mets en montagne, soleil, petite brise, c'est légère, une petite pomme, comme ça. C'est bon, je suis refaite.

  • Speaker #1

    Parfait. On arrive gentiment au terme de l'épisode. Je te remercie déjà pour tout ce que tu as partagé.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est un épisode qui va plaire et qui est vraiment très intéressant. Est-ce que tu as un livre à conseiller ? À nos auditeurs.

  • Speaker #0

    J'en ai plein. Enfin, j'en ai plein. En fait, j'écoute beaucoup de livres audio et je réfléchis un petit peu en même temps. Il faut savoir que je ne me rappelle très rarement des titres des livres, pour être honnête, et des auteurs. Mais je lis beaucoup, en fait. Un conseil, réellement, c'est de juste prendre un livre qui t'interpelle sans réfléchir trop aux domaines. J'aime beaucoup lire des livres qui sont dans des domaines totalement différents. Là, je lis un livre sur les mathématiques, par exemple, et à côté, j'ai un livre sur la philosophie. Enfin, en fait, ça, c'est ma façon de faire, mais je lis plusieurs livres en parallèle, au final, et des fois, c'est assez drôle. Tu as des échos qui se font entre certains domaines. Donc, le truc... Plutôt que de conseiller un titre d'un livre, je trouve que c'est trop cool. Tu vas dans une librairie, tu t'arrêtes à la gare. J'adore faire ça quand tu prends le train, tu arrives dans un kiosque et au feeling, tu prends un livre qui t'attire. C'est mon conseil.

  • Speaker #1

    C'est un joli conseil. En plus, c'est la première fois qu'on me le donne celui-là. Quelles sont les trois applications indispensables sur ton téléphone ? Si on va dans le temps d'écran, c'est les trois.

  • Speaker #0

    Alors...

  • Speaker #1

    Que tu utilises le plus ?

  • Speaker #0

    Mon agenda. J'aimerais ne pas dire ça, mais... Je me suis toujours dit, je ne veux pas être ce genre de personne qui a son agenda rempli à des mois à l'avance, etc. Et je suis en train de le devenir et ça m'embête vraiment, honnêtement. Mon agenda, Google. Clairement, je cherche beaucoup de trucs sur Google. Souvent, je me pose des questions ou des choses et c'est clairement ma deuxième mémoire, au final. Et... Et même Google et Google Maps aussi, beaucoup Google Maps, honnêtement. Sur des trajets, des itinéraires, des endroits et tout, j'utilise énormément. Et puis, on va dire quand même, je vais dire quand même Spotify, j'allais dire CFF. Non, mais j'en ai pas mal. Mais vraiment, c'est clair que c'est des apps qui sont liées au voyage. Spotify, c'est clair, j'écoute pas mal de musique, donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que tu as une citation qui t'a inspirée ou qui te représente ?

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup celle de Gandhi, Be the Change You Want to See in the World. Donc juste un carne. En fait, il y a beaucoup de gens qui se plaignent et qui disent Ce serait tellement bien si c'était comme ça, ce serait tellement bien si c'était ça, etc. Ben, vas-y. Après, c'est un peu... Il faut bien sûr le faire à sa mesure, mais il y a énormément, je pense, de choses, des fois, qui peuvent te frustrer et où tu penses que tu pourrais rien faire pour le changer, etc. Et tu es un petit peu dans cette vision où tu subis ce genre de choses. Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont un peu enfermés là-dedans.

  • Speaker #1

    Mais ça, je pense aussi que c'était un peu générationnel et que ça a changé.

  • Speaker #0

    Totalement.

  • Speaker #1

    Je vois... Les nouvelles générations, je pense que ça, c'est une chose qui va être plus simple pour la génération de nos parents, par exemple.

  • Speaker #0

    Clairement. Et ça, je pense qu'on est sur la bonne voie.

  • Speaker #1

    Parfait. Ma dernière question, si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui, justement, n'ose pas se lancer ?

  • Speaker #0

    On me pose souvent cette question et je réponds assez souvent la même chose. parle de ton idée je pense que c'est hyper important quand t'as une idée il faut en parler et souvent tu peux avoir ce réflexe de dire mais mon idée elle est tellement incroyable il faut pas trop que j'en parle des fois c'est ça quand tu commences c'est assez drôle mais t'en as vraiment qui ont ce réflexe là, parle de ton idée et en fait plus t'en parles, plus tu la fais évoluer plus tu vois comment les gens ils réagissent à ça et n'aie pas peur de te confronter à ça, n'aie pas peur qu'il y ait quelqu'un qui te dise mais n'importe quoi etc, ok pourquoi n'importe quoi c'est quoi le point, c'est quoi qui te dérange tu creuses vraiment, creuses et et parle-en autour de toi et en fait tu l'as fait évoluer au fur et à mesure parce que c'est clair qu'une idée bien sûr tu as des choses que les gens imaginent ne pas avoir besoin et quand tu la présentes peut-être ça n'évoque rien mais ça veut dire peut-être que tu la présentes mal tu vois ce que je veux dire dans le sens que tu dois pouvoir entendre aussi que ce soit des remarques, des choses positives, des idées les gens peuvent te donner énormément d'idées aussi

  • Speaker #1

    Ouais et puis comme tu disais dans l'optique de la faire évoluer

  • Speaker #0

    Clairement et puis après tu peux recruter même ta team comme ça mais trop cool ton idée vas-y j'embarque quoi

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup de m'avoir accueilli aujourd'hui Merci à toi pour tes questions A bientôt

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici Si vous êtes encore là C'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semais d'embûches. La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode. En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de Semais d'embûches. A très bientôt. Bye bye !

Chapters

  • Parcours scolaire

    02:00

  • Parcours entrepreneurial

    11:37

  • Conclusion

    35:57

Description

Aujourd'hui nous partons explorer le parcours entrepreneurial de Morgane Pfefferlé.


Dans cet épisode, j'ai le plaisir de recevoir Morgane Pfefferlé, co-fondatrice et CEO de Travelise. Une entreprise innovante spécialisée dans l'organisation de voyages surprises.


Après avoir obtenu un bachelor dans le domaine du tourisme à la HES-SO Valais Wallis, Morgane a transformé une idée, lors d'une semaine de l'innovation, en une entreprise florissante.


Rejoignez nous pour une conversation fascinante où Morgane nous partage ses défis et ses réussites dans le domaine impitoyable de l'entrepreneuriat. Nous aborderons des questions cruciales telles que l'impact du tourisme sur l'environnement et sa vision personnelle du futur des affaires dans ce secteur.


Ne manquez pas cette exploration intime du parcours qui a mené Morgane à la tête de l'une des entreprises les plus originales du tourisme suisse. Cet entretien promet d'être aussi enrichissant qu'inspirant.


Prêt à voyager avec nous ?


Vous pouvez la retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://travelise.ch/

Linkedin Morgane Pfefferlé : https://www.linkedin.com/in/morgane-pfefferl%C3%A9-8855b1a7/

Linkedin Travelise  : https://www.linkedin.com/company/travelise/

Instagram Travelise : https://www.instagram.com/travelise.ch/


Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à vous abonner, à le partager à vos amis et à me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.


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Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Je crois que l'entrepreneur, c'est presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout. Que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens.

  • Speaker #0

    C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière, on se dit Ah ben j'ai réussi à régler tout ça, et puis maintenant il y a le reste qui arrive. Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose.

  • Speaker #1

    Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire. Et je me suis dit, en fait, c'est le plus beau compliment et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver.

  • Speaker #0

    Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, OK, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait, mais voilà où on voudrait l'amener.

  • Speaker #1

    Vraiment, dépassez votre peur et allez-y parce que c'est une très, très chouette expérience.

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semé d'Ambuche, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans Semé d'Ambuche, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échecs, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode. Bonne écoute. Hello Morgane.

  • Speaker #1

    Salut Romain.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir dans tes locaux à Sion.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir.

  • Speaker #0

    On est là aujourd'hui pour parler de ton parcours. Ta société c'est Travelize. Je vais commencer par te laisser déjà te présenter de manière générale.

  • Speaker #1

    Alors, Morgane Fefferley, je suis cofondatrice de Travelize. On est basé donc à Sion, sur la place du Midi, au cœur du Valais. Et puis, on est une agence en ligne en fait, qui organise des voyages surprises, donc où tu choisis tes critères, ton budget, et tu découvres la destination le jour de ton départ.

  • Speaker #0

    Ok, super. Ça va être très intéressant comme épisode. On va commencer par ton parcours scolaire. Où est-ce que ton parcours a commencé ? Où est-ce que tu as fait tes écoles ? Quelles études tu as faites ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai... Je suis née et j'ai grandi à Montaix, dans la plus belle ville du Valais. C'est rare qu'on entend ça directement après.

  • Speaker #0

    J'ai passé une dizaine d'années aussi à Montaix. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Excellent. Tu as fait le carnaval alors ? Oui. Donc voilà, j'ai grandi à Montaix, j'ai fait toutes mes écoles primaires, le cycle. Et puis ensuite, je suis partie à Saint-Maurice, au collège de l'abbaye.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et puis après ça... J'ai fait un stage de pré-études au Borivage Palace à Lausanne. Et puis ensuite, j'ai intégré la HES en tourisme et management à Acier.

  • Speaker #0

    D'accord. Et là, après ça, ton parcours est ?

  • Speaker #1

    Mon parcours s'arrête là.

  • Speaker #0

    Parcours scolaire.

  • Speaker #1

    Exactement, mon parcours scolaire.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu te retrouves avec quoi comme diplôme à la fin ?

  • Speaker #1

    Un bachelor.

  • Speaker #0

    Un bachelor. C'est ça,

  • Speaker #1

    bachelor en tourisme et management.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #1

    J'étais... J'étais... Comment dire ?

  • Speaker #0

    Plutôt assidue, plutôt distraite ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai eu de la chance d'avoir honnêtement beaucoup de facilité à l'école, donc ça n'a jamais été un souci. Je pense que quand j'étais plus jeune au collège, je pouvais être peut-être un peu... En fait, on se disait beaucoup avec une amie, on est les pires parce qu'on a des bonnes notes. On n'arrête pas de parler, on est hyper chiante.

  • Speaker #0

    C'est chiant pour les autres, ça, surtout.

  • Speaker #1

    C'est chiant pour les autres, et pour le prof, il ne peut pas réellement t'engueuler, parce que t'as des bonnes notes. C'est hyper agaçant, je pense. On se disait qu'on devait être insupportables, au final. Donc voilà, après, vraiment, je n'étais pas assidue, je ne dirais pas ça. J'avais de la facilité, et des fois, du coup, j'ai eu des périodes où je... Je bossais quand même pas mal sur des matières qui m'intéressaient, etc. Surtout quand t'arrives, peut-être quand t'arrives dans les dernières années, au collège, en 4e, 5e, tu te rends compte qu'il faut peut-être travailler un peu, ça peut être pas mal.

  • Speaker #0

    Pour le bachelor, après, j'imagine aussi que là, il faut travailler.

  • Speaker #1

    Oui, alors, ouais, tout à fait. Ouais, non mais j'ai toujours été, on va dire, assez stable et j'aime bien l'école, vraiment. Bon, j'ai eu la chance d'avoir des super classes aussi, enfin j'étais dans des groupes qui étaient toujours hyper cool, donc ça aide beaucoup et puis ça a toujours été des bonnes expériences, honnêtement, et j'adore apprendre, donc ça n'a jamais été vraiment un problème, vraiment. Ok. Mais je ne peux pas dire que j'étais une intello, on va dire ça comme ça, mais voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Qu'est-ce que tu as pensé du système scolaire en Suisse ? Est-ce qu'il y a des choses que tu aurais ajoutées, des choses qui ne t'ont pas plu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais très critique après coup sur combien même, j'adore apprendre, etc. Je me suis dit que j'avais perdu beaucoup de temps sur certains domaines, notamment l'allemand par exemple. Là, j'ai fait le calcul il n'y a pas longtemps, sans une discussion, en disant si tu mets toutes tes heures bout à bout de ce que tu as fait en allemand, tu peux clairement partir à l'étranger pendant quelques mois, voire plus. Pour faire un échange, et c'est clair que pour ce domaine-là, les écoles, ce n'est pas forcément pertinent, en tout cas de l'apprentissage que j'ai eu. Il y a d'autres choses qui sont très intéressantes. Le parcours que j'ai eu, c'est assez culture générale. Et même quand on prend les études en tourisme, on voit des choses très larges. C'est ça qui me plaisait beaucoup. On peut parler même d'architecture, d'histoire, de comptabilité. Donc, c'est vraiment très large. Donc ça, c'est intéressant d'avoir ce cursus-là. Par contre, on réfléchit tardivement et on est assez vite bridés, à mon sens. Typiquement au collège, par exemple. Les premières années, tu fais beaucoup de gober et recracher. Donc tu peux t'en sortir en faisant du par cœur. Et puis c'est vraiment dans les deux dernières années où tu as plus une partie d'analyse qui se développe. Et là, c'est là que j'ai vraiment commencé à réfléchir. Et j'aurais eu envie d'avoir ce challenge plus tôt, en fait. Parce que tu te rends compte que...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses qui ont été apprises par cœur. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement. Ou que tu fais très facilement, en fait. Tu réfléchis pas, tu vis ta petite vie d'étudiant, tu te poses pas beaucoup de questions, honnêtement. Et puis, tout d'un coup, tu commences vraiment à réfléchir et là, tac, t'as beaucoup de choses qui se débloquent. Et j'ai l'impression d'avoir énormément évolué entre... Après, bien sûr, tu grandis, c'est normal, mais je pense qu'il y a beaucoup de temps qui est, on va dire, un peu perdu à être coincé sur les bandes d'école et puis à ressortir des éléments sans forcément les intégrer. Et je pense qu'il y a d'autres domaines qui sont totalement oubliés aussi dans... de la scolarité. On a eu un cours très intéressant d'ailleurs à l'AHS qui était basé vraiment sur les soft skills, sur le développement du leadership par exemple, développement personnel, ce genre de choses qui sont extrêmement intéressants. Et ça, c'est typiquement des domaines qu'on devrait faire beaucoup plus tôt. Nous, on est aussi en confrontation avec des personnes qui viennent ici, qui sortent des études, elles ne se connaissent pas encore. Ce n'est même pas qu'elles ne savent pas ce qu'elles veulent faire, elles ne se connaissent même pas elles-mêmes en fait. Et ça, ça te ralentit dans ton processus après dans ta carrière ou dans ton job.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a toute cette phase de découverte.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est la question suivante. Est-ce qu'il y a une branche que tu aurais rajoutée ou plusieurs même au parcours scolaire standard ?

  • Speaker #1

    Je pense, oui, clairement, tout cet aspect de connaissance de soi, de travail d'équipe. Il y a des projets que tu fais à l'école, mais tu le fais finalement juste pour la note et il n'y a pas de réel. En tout cas, de ce que j'ai vécu avant l'HES, c'est très léger comme projet de groupe. Par contre, après, durant toute ta vie, tu travailles en équipe et c'est extrêmement important. Tout l'aspect communication interpersonnelle, ça, c'était un cours qu'on a eu à l'HES aussi, qui était très intéressant à mon sens. et qu'on devrait voir aussi beaucoup plus tôt, ça permettrait d'éviter pas mal de problèmes, je pense aussi d'avoir cette notion de une communication peut être comprise d'une certaine façon par une personne et d'une toute autre façon par une autre. C'est des concepts qui sont peut-être hyper obvious après quand tu évolues, mais quand tu démarres, tu te concentres plus à apprendre ton wordchat par cœur plutôt que ce genre de choses qui sont essentielles pour ta vie au final.

  • Speaker #0

    Mais donc à la HES, tu as quand même compensé un peu certaines branches qu'on n'étudiait pas à l'école.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On a eu des cours, honnêtement, que j'ai trouvé très intéressants parce que c'était sur ces domaines-là. Et ça, c'est aussi la chance peut-être d'avoir une formation en tourisme qui est plus large, en fait, qui est un domaine qui est tellement immense et qui peut toucher à tout, finalement, que tu peux aussi apprendre ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ? Comment est-ce que tu t'es orientée vers le tourisme ?

  • Speaker #1

    Alors, ça c'était un point aussi qui était... Honnêtement, comment dire, qui était un petit peu, pas délicat, mais dans le sens que j'espère que ça va évoluer dans les prochaines années. Parce que nous, quand on était sur les bandes du collège, en fait, on te posait la question, quelle matière tu vas choisir à l'Uni ? C'était même pas, est-ce que tu vas faire l'Uni ? Est-ce que tu vas continuer à étudier après ? C'était, quelle matière tu vas choisir à l'Uni ? Donc, c'était hyper ciblé, en fait. Et si tu disais déjà que tu voulais pas faire l'université, déjà, c'était un petit peu bizarre. Donc, en fait, avant que j'ai l'idée... et même ça paraît fou, mais de me dire que l'industrie du tourisme existait et que ça pouvait être une voie, c'est arrivé en discutant avec une guide touristique, qui est une amie de mes parents, qui était venue à la maison et qui racontait ce qu'elle faisait en tant que guide touristique. Et je me suis dit, j'ai eu un décu, je me suis dit, le tourisme, ça touche à l'histoire, ça touche bien sûr au domaine social, économique, aux cultures différentes. C'était exactement ce que j'aimais, ce mélange de compétences qui crée. quelque chose, une expérience, c'est lié à l'humain. Mais en même temps, il faut être pragmatique derrière parce que tu ne peux pas faire tourner une industrie si tu ne respectes pas certains codes. Et là, j'ai eu des clics, je me suis dit, mais en fait, le tourisme, il y a quoi en tourisme ? Et puis j'ai cherché, puis je me suis dit, ah ben là, je suis à son tourisme excellent.

  • Speaker #0

    Donc c'est comme ça que tu as choisi ton domaine, c'était un peu presque un hasard. Si cet ami de tes parents n'était pas venu chez toi.

  • Speaker #1

    Exact, peut-être que je n'aurais pas eu le déclic à ce moment-là, je l'aurais peut-être trouvé plus tard, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ok, et une fois que tu as choisi ton domaine d'études, tu as eu des moments d'incertitude où tu t'es dit, mince, est-ce que j'ai choisi la bonne voie ou non ? Ça a toujours été clair pour toi après ce déclic que tu voulais aller dans le tourisme ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je n'ai eu aucun moment d'incertitude après. Avant de lancer Travelize, clairement, j'avais deux choix qui étaient très différents. J'avais vraiment deux possibilités, mais jusque-là, non. Vraiment, c'était assez larmpide.

  • Speaker #0

    Ok. Et la dernière question à propos des études. Est-ce que tes études ont influencé ta vie d'entrepreneur maintenant ?

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup, parce qu'on a eu un programme Business Experience qui te permet de créer ton entreprise durant tes études. Et clairement que ça nous a mis sur les rails de ça. Travelize est né durant une semaine de l'innovation. aussi pendant les cours où on devait apporter une idée innovante donc ça a poussé à vraiment avoir ça et de nouveau c'est ça en fait si on peut améliorer le système scolaire qu'on a aujourd'hui, des fois t'as besoin de ces push ou de ces challenge mais qui sont orientés dans un bon sens qui sont pas fait ça apprends ça et recrèche-le, c'est genre, tiens, une feuille blanche, voilà l'objectif, vas-y. Et tu regardes ce qui se passe. Et ça, c'est quelque chose qu'on devrait apporter beaucoup plus tôt, je pense.

  • Speaker #0

    Parfait. En tout cas, c'est un très beau parcours scolaire, on peut dire. Comment est-ce que t'as compris que tu étais faite pour l'entrepreneuriat ? Parce que tu disais il y a un instant que justement, c'était l'idée de Travelize est née.

  • Speaker #1

    Je pense que je l'ai intégré vraiment très tardivement, honnêtement, parce qu'en fait... je ne me suis jamais dit Ah, j'aimerais trop être entrepreneur, en fait. Ou même, honnêtement, avant de le considérer, de me dire Ah, en fait, je suis entrepreneur, c'est ça que je suis. Et je ne sais même pas si même aujourd'hui, je peux le dire comme ça. En fait, j'ai remarqué que j'avais une idée forte qui me tenait vraiment à cœur et que j'avais envie, que j'ai toujours envie de concrétiser au maximum. Et c'est tout. Et que oui, bien sûr, j'ai cet esprit de dire que du moment que tu as quelque chose, j'ai envie de le concrétiser. Donc ça, c'est très fort. Mais je ne me suis jamais dit en fait, je veux être entrepreneur.

  • Speaker #0

    Ok. Comment se passe une journée type dans ton entreprise ? Parce que là, on peut considérer que tu es encore en phase de start-up ou bien ?

  • Speaker #1

    Alors, on est clairement en développement. Plus on creuse dans le voyage surprise, plus ça nous ouvre des portes et des opportunités. Donc, on est vraiment en perpétuel développement. Et je pense qu'on a tellement encore un chemin très intéressant et un fort potentiel que si tu veux, dans la croissance de l'entreprise, moi, je considère qu'on est encore une startup dans notre phase de développement. Par contre, clairement qu'on a une certaine assise et une expérience qui peut être comparable à une petite PME. même en termes de volume de clients en termes d'entreprise on peut même dire tu vois PME sans trop rougir on va dire ça comme ça mais voilà ça c'est un petit peu le C'est une définition, en fait. Avoir... Je pense que... Qu'est-ce qu'une start-up, finalement ? Où s'arrête la start-up et où commence la PME ? C'est aussi quelque chose de...

  • Speaker #0

    Et du coup, comment se passe une journée type ?

  • Speaker #1

    Alors, journée type, il n'y en a pas, honnêtement. Tu vois, là, par exemple...

  • Speaker #0

    5% de la réponse qui...

  • Speaker #1

    Je te dis, aujourd'hui, franchement, on a fait des portes ouvertes, on a accueilli des gens ici, on a eu un méga-échange avec des clients qu'on n'avait jamais rencontrés en vrai, qui sont venus ici. C'était hyper touchant, en fait. qui nous ont beaucoup remercié. C'était super de les voir. Tout d'un coup, après, on discutait avec l'équipe. On a brainstormé sur une nouvelle idée par rapport justement à cette clientèle. Qu'est-ce qu'on pouvait faire ? Et puis, tout d'un coup, toi, tu débarques. Ils ont fait ce podcast. Enfin, tu vois. Et ça, cette journée-là, c'est unique, en fait. Il n'y en aura pas deux comme ça. Donc, chaque jour, c'est vraiment beaucoup de rencontres aussi avec des gens de plus en plus. Au début, tu es très focus dans l'opérationnel. tu délivres, tu crées ton produit vraiment. Donc là, tu peux avoir des journées type où tu es vraiment la tête dans le guidon. Mais après, là, aujourd'hui, ma partie chez Travelize, c'est vraiment de faire des contacts et d'améliorer et de remettre en question tout le temps, en fait.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, chez Travelize, tu t'occupes encore de... Parce qu'au début, souvent, quand on se lance, on s'occupe un peu de tout. Et toi, maintenant, c'est quoi ? Tu es dans quelle situation, plus ou moins ? Tu t'occupes encore de tout ou tu as...

  • Speaker #1

    Alors, développement de produits. Après, on a pas mal de choses qu'on est en train de mettre en place qui nécessitent certains... process quand même. Donc, disons que j'ouvre les portes, on va dire, de pas mal de choses. Et puis, j'essaye d'amener vraiment l'équipe qui est juste extraordinaire, mais les accompagner au mieux pour qu'on soit le plus efficace possible, on va dire ça comme ça. Donc, j'ai la casquette d'avancée, puis on va dire plutôt R&D, innovation, bien sûr. Et puis après, j'ai un oeil sur les autres domaines pour qu'on aille le plus loin possible.

  • Speaker #0

    Ok. Quelle est ta vision ? pour ta société ?

  • Speaker #1

    J'ai pas mal d'ambition, honnêtement. Je pense qu'on peut aller très loin avec le concept du voyage surprise. Il y a beaucoup de choses qu'on ne voit pas de prime abord. Au-delà du fait de découvrir sa destination au jour de son départ, ça renferme beaucoup de richesses. Pour une typologie de personne qui est très large, ça va d'une sortie d'entreprise où tu crées des liens hyper forts à deux personnes, un couple qui part et qui vit quelque chose d'assez unique. à toute l'automatisation, il y a une nouvelle façon de créer un voyage, de réserver un voyage, tout le système qu'on a développé en interne, avec une app qui te révèle des étapes au fur et à mesure, donc on a vraiment recréé, on est parti de rien, on a vraiment refait, la façon de concevoir un voyage a été un petit peu remise en question, et même au-delà de ça, maintenant on utilise notre processus de création de voyage et on le met à disposition d'autres entreprises qui veulent créer des choses qui leur ressemblent. Donc c'est très large en fait et ça va assez loin.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi tu as déjà voyagé à titre personnel avec Travelize ?

  • Speaker #1

    Oui, alors on teste. Après moi je le fais toujours, je voyage toujours en surprise, on va dire ça comme ça. Je réserve toujours en dernière minute. J'évite de solliciter trop l'équipe pour qu'ils me réservent mes voyages, même si j'adorerais honnêtement. Mais voilà, je préfère qu'ils le fassent vivre à des clients qu'ils passent du temps à organiser mon petit week-end. Donc voilà, j'en profite pour vraiment partir un petit peu, on va dire à l'arrache, et puis découvrir des nouvelles choses. Et c'est vraiment une façon de voyager, en fait, que tu intègres après. À la différence que moi, du coup, comme je ne prends pas le temps de réserver pour moi, je peux... avoir des mauvaises surprises, typiquement, si c'est déjà booké ou ce genre de choses. C'est clair qu'avec Travelize, l'avantage, c'est que tu as quelqu'un qui est derrière et qui te planifie tout, donc tu es sûr que...

  • Speaker #0

    Tout se passe bien.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu décrirais ton parcours entrepreneurial ? Est-ce que ça a été... Est-ce que c'est plutôt calme ? C'est en dents de scie ? C'est intense ?

  • Speaker #1

    Je pense que... Bon, tu vois, quand on a commencé, moi j'avais 23 ans. Donc il y a clairement une phase de maturité aussi. où tu grandis en même temps, en fait, et t'apprends, et t'as, pour être honnête, tu vois, mon expérience de travail se résumait à un stage d'une année, plus ou moins, et quelques petits jobs d'étudiant à gauche à droite. Donc, en fait, tu apprends sur le terrain énormément de choses, mais de base. Et ensuite, tu apprends à transmettre le mieux possible, en fait, à recruter des gens, etc., à former une équipe. Donc ça, c'est un énorme morceau, et t'apprends toujours, tous les jours. Et puis ensuite, typiquement dans le process où on est aujourd'hui, on a beaucoup de valeurs ajoutées. On a créé quelque chose, mais maintenant on doit aussi le rendre plus visible. Il y a beaucoup de choses qu'on a fait à l'interne et maintenant on doit aussi le communiquer de façon beaucoup plus simple et beaucoup plus structurée. On est dans une phase aussi où tu apprends mieux à te vendre. Avant, tu es vraiment dans la phase où il faut que le service soit top, tu dois faire mes preuves, tu dois avoir des références. qui sont hyper value, tu vois. On est plutôt dans cette phase-là, je dois monter une team, ce genre de choses. Et après, tu as un socle qui est solide, tu as ça qui est posé. Et après, il faut justement... comment tu étends ça et quels sont les chemins que tu prends sachant que tu as plusieurs portes qui sont ouvertes parce qu'on a plusieurs facettes du service comment tu consolides ça qu'est-ce que tu privilégies en premier comment tu priorises les choses comment tu gères la communication à l'interne c'est d'autres questions finalement et certainement qu'il y en aura là je suis à ce chapitre là et

  • Speaker #0

    dans deux ans je te dirais j'ai appris ça et maintenant le focus c'est plutôt ça donc c'est plutôt un parcours intense où on tous vit à 100 à l'heure où on pivote tout le temps

  • Speaker #1

    tout le temps du mouvement tu te développes aussi notre objectif c'est pas de faire que pivoter c'est plutôt de suivre d'être là où on peut résoudre le plus grand nombre de problèmes en fait d'une certaine façon et puis d'essayer de vraiment comprendre ce que les gens ont besoin et puis d'apporter la meilleure solution possible c'est un peu ça et bien sûr que ça t'évolue en fait avec ça mais à titre personnel en fait toi tu grandis nous on a grandi avec l'entreprise clairement en parlant de problèmes quelle a été ta plus grande difficulté Je pense que quand tu es seul ou là on était à deux, c'est simple tu es là, tu fonces tu ne réfléchis pas trop honnêtement tu fais les choses et puis voilà quand tu commences à t'entourer d'autres personnes c'est hyper enrichissant honnêtement, mais c'est aussi un autre challenge donc tu as toujours le souci de dire est-ce que tu communiques bien les choses est-ce que tu en fais assez pour l'équipe tout en leur laissant leurs responsabilités, leurs libertés aussi, sans vouloir être, tu vois, sur leur dos, en les laissant vraiment libres, mais tu dois quand même m'assurer la qualité de ton service, donc, tu vois, t'as vraiment ce curseur de dire à quel endroit t'apportes le plus de valeur ajoutée à l'entreprise. Et il y a des moments, où c'est mieux si t'es moins là, on va dire ça comme ça, et ça faut aussi l'accepter, où tu dis, ben ok, trop bien, ils se débrouillent. bien tout seul, j'ai pas besoin d'être là et ça c'est hyper cool c'est vraiment hyper cool mais ça veut pas dire que tu dois non plus te détacher donc c'est vraiment un équilibre à trouver ok donc on peut résumer ça à la gestion un peu de l'humain ouais alors clairement, c'est ça parfait,

  • Speaker #0

    quel a été ton plus grand accomplissement à l'opposé de la question précédente ? à un moment où tu t'es dit là j'ai réalisé quelque chose là je peux être fier de moi

  • Speaker #1

    Les souvenirs que j'ai, c'est plutôt vraiment... Honnêtement, c'est des réussites de l'équipe. Moi, ça m'apporte énormément quand une personne de l'équipe réussit quelque chose. Et je n'ai pas forcément ces phases où je suis là... trop stylé ce que j'ai fait. Alors que peut-être que, je ne sais pas, je devrais plus ou pas. Mais en fait, la meilleure concrétisation, je pense que tu as, c'est quand justement l'équipe achieve quelque chose ensemble. Et là, c'est trop cool.

  • Speaker #0

    Et là, tu aurais un exemple concret à nous donner ?

  • Speaker #1

    On a quand même eu une petite crise. Notre ami Covid qui est passé par là. Et c'est vrai que ça aurait pu être une toute autre histoire, je pense, si on n'avait pas eu une équipe soudée. Et tout d'un coup, tu te retrouves pris un petit peu là-dedans et tu dois garder vraiment la tête froide et avancer, step by step, en disant, voilà, OK, il peut se passer plein de choses. Les conditions changent toutes les trois semaines. Anyway, on continue, on est focus. Et ça, ça a été... Ouais, je pense que c'est... Bien sûr, c'était un challenge fort. On a tous beaucoup grandi avec ça.

  • Speaker #0

    Donc, surmonter le Covid, ça a été...

  • Speaker #1

    En fait, pour nous, c'était un... tu vois si tu dis je suis agile ok c'est cool mais là vas-y prouve le maintenant et on t'enlève 80% de ton business du jour au lendemain ou t'envoies les gens en Europe et puis au final on te dit tu peux plus les envoyer en Europe il te reste la Suisse et puis t'as très peu développé en tout cas on avait fait une bonne partie c'est ça qui nous a sauvé, enfin on avait fait déjà une partie c'est ça qui nous a bien aidé là t'as intérêt à être agile et t'apprends ce que c'est être agile je pense

  • Speaker #0

    Est-ce que la concurrence est rude et qu'est-ce que tu penses de celle-ci ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, pour nous, je ne pense pas que la concurrence est rude. Je pense plutôt qu'on doit mieux mettre en avant ce qu'on fait, tout simplement. Parce que si on l'explique bien, c'est assez clair en fait. Du moment qu'on a le temps d'expliquer la valeur ajoutée, on n'a pas trop besoin de se justifier par rapport à d'autres concurrences. Ça fait sens. Et on a la chance, ou pas, d'être... d'être assez seul dans notre domaine, on va dire, du voyage surprise. Donc, c'est quand même spécifique. Donc, bien sûr, ça nécessite du coup plus d'énergie pour expliquer le concept et tout ça. Parce que tu vois, si on vendait, je ne sais pas, des tondeuses à gazon, tu n'as pas besoin d'expliquer ce que c'est une tondeuse à gazon. Tu as d'autres préoccupations. Mais là, tu dois vraiment passer par ces phases où tu expliques le concept. Et le concept a été créé vraiment... sur la base a été créé selon le profil du voyageur suisse honnêtement et de tout ce qu'on a vu sur le terrain mais ça aurait pu être un tout autre concept en fait c'est vraiment notre création donc quand on a commencé tu tapais Voyage Surprise sur Google tu n'avais rien du tout tu vois donc on a dû vraiment créer ça de A à Z et du coup bien sûr pour les personnes qui ne le connaissent pas tu dois toujours passer par cette phase d'expliquer c'est quoi le Voyage Surprise en fait et pourquoi tu le fais et ça ça ne fait pas peur justement

  • Speaker #0

    D'avoir personne sur un marché, parce qu'on entend souvent dans le domaine de l'entrepreneuriat que quand il n'y a personne sur un marché, c'est quand même mauvais signe.

  • Speaker #1

    Alors, il y avait des signaux, il y a beaucoup de signaux en fait qui existent. Donc de nouveau, notre service, on va dire, la façon dont on l'a créé, il est unique. Par contre, le concept en soi... de partir sans savoir où tu vas, il y a eu des concepts qui sont nés en même temps que nous, au final. Il y a eu vraiment une espèce d'émulsion comme ça quand on a commencé. Certains aux States, il y en avait en Angleterre, il y en a eu aussi en Suisse, il y en a toujours, bien sûr, en Europe, etc. Donc ça a été des bons signaux. Puis après, il y a une étude qui est sortie récemment sur l'effet de surprise, en fait, et sur ce que les gens... pourquoi est-ce que la surprise devient de plus en plus attractive dans le monde du marketing, de la communication et de la façon de discuter avec les gens ça c'est sorti il y a 2-3 mois mais c'était des signaux qu'on identifiait déjà avant, en disant t'as tellement de choix d'offres, il y a tellement de choses sur le marché que finalement les gens ont de moins en moins de temps il y a une énorme information et t'as envie d'aller, c'est bon let's go, tu vois, et ce sentiment là en fait, d'un petit peu de ras-le-bol de tout ce nuage d'informations Tu veux juste vivre ton truc, quoi. Et tu veux, bien sûr, que ça te corresponde, donc tu veux mettre des guidelines, etc. Mais tu veux te prendre la tête le moins possible. Juste partir, découvrir, tu vois. Et ça, c'était un feeling qu'on a eu il y a huit ans maintenant, en disant il y a vraiment quelque chose. Si on peut continuer à apporter ça aux gens, parce que ce sentiment, en fait, dans le monde actuel, il se réduit de plus en plus. L'effet de spontanéité, de surprise et tout ça, tu le perds, en fait, dans beaucoup de domaines. Clairement. Contrairement à avant, alors avant c'était ok, c'était la jungle, peut-être, tu vois. T'avais ce sentiment que t'étais un peu partout, par contre t'avais aucun contrôle sur certains éléments. Mais on est tellement dans le contrôle maintenant que tu... Cette flamme-là, tu la perds au final. Et nous, ce qui nous a motivés, c'est quand tu parlais de ça aux gens, vraiment à des personnes totalement différentes, grands voyageurs, petits voyageurs, enfin... âge totalement différent et tu dis tu pars, tu sais pas où tu vas et tu découvres la destination, tu n'entendais pas et là dans les yeux des gens ça allume un truc il y a un truc qui se passe peut-être des fois c'est de l'excitation des fois c'est un peu de la peur,

  • Speaker #0

    c'est genre mais vous êtes taré mais t'as un truc qui se passe vraiment et t'éveilles quelque chose et là on s'est dit ok ça c'est fort il faut qu'on creuse on parle beaucoup d'environnement de manière de voyager qu'est-ce qui selon toi va modifier radicalement notre manière de voyager dans les 5, 10 prochaines années

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plusieurs éléments. Clairement, l'aspect technologique, ça a déjà beaucoup modifié notre façon de voyager. Le fait que tu peux réserver ton hôtel en deux clics, tu vois, ça c'est énorme comme façon de voyager. Avant, c'était des réservations, tu étais obligé de passer par des agences pour certaines choses. Là, ça a été d'une rapidité qui est assez fulgurante. Et ça va continuer aussi à changer. On a bien sûr l'IA qui arrive. Tu peux imaginer concevoir ton voyage en quelques clics, etc. De la même façon, sauf de façon encore plus précise et plus rapide. Après, on a quand même une notion d'insécurité qui grandit. En Europe, en tout cas, on parle quand même de guerre. Il faut être aussi cohérent. Il y a plus une instabilité qui se crée. Et du coup, peut-être, tu peux avoir un peu plus peur ou plus de réticence à partir dans certains endroits où tu peux dire, OK, attention, etc. Donc, il y a aussi ce sentiment-là qui grandit ou qu'il faut prendre en compte aussi en disant, OK, bon, voilà, est-ce que je planifie vraiment mon voyage deux ans avant ? ou même une année avant c'est complexe c'est clair que ça peut être c'est ça tu sais pas comment la situation va évoluer donc peut-être il y a aussi ce rapport là puis bien sûr il y a tout ce qui est durabilité qui change même s'il y a des personnes qui ne sont peut-être pas convaincues ou qui veulent pas changer leurs habitudes il y a quand même un impact sur les prix, sur l'image de soi en disant j'ai fait un aller-retour en avion sur un jour Voilà, même des entreprises qui veulent organiser des incentives, etc. Les deux jours qu'elles faisaient à l'époque en avion aller-retour, là, tu peux avoir des gens au sein d'entreprises qui disent Mais vous êtes sérieux, on ne va pas faire ça. Combien même qu'eux, peut-être, prennent l'avion plusieurs fois par année sans scrupule. Mais il y a une question d'image qui devient aussi...

  • Speaker #0

    Importante.

  • Speaker #1

    Importante. Donc ça, ça a tendance à changer aussi les comportements. En parallèle, tu as quand même le réseau ferroviaire qui se développe. Il y a eu un relan du réseau ferroviaire en Europe. Il y a beaucoup de choses qui doivent être améliorées encore. Et il y a un retard dans le système de réservation par rapport à ce qui a été fait à l'aérien, clairement. Mais ça bouge. Et il y a des nouveaux trains, il y a des nouvelles choses qui se passent et tout ça. Donc, on peut imaginer, si on met tout ça ensemble, que tu as une façon de voyager qui va être... potentiellement tu peux peut-être prendre plus le temps aussi tu vas peut-être moins loin parce que tu as ce climat d'insécurité potentiel tu sautes dans le train et tu peux peut-être plus facilement aller à l'autre bout de l'Europe, en tout cas tu le conçois chose qu'avant il y a 10 ans tu le conçois pas du tout juste tu sautais dans l'avion et c'est tout Tout l'un dans l'autre, le fait que tu aies le télétravail aussi, si tu mets ça aussi dedans, tu te dis, ok, je peux imaginer, à la place de faire trois jours, je fais une semaine et je travaille en même temps. Donc tout ça, ça peut avoir tendance à peut-être rallonger certains séjours ou alors t'en fais moins, mais des plus longs dans l'année où tu focuses justement sur ça. Donc, ouais, ça change après. De nouveau, les gens, ils ont quand même, plus tu leur offres la possibilité d'aller loin le plus rapidement possible, c'est un truc qui est... T'as envie de faire ça. Enfin, tu sais, c'est attractif. On va dire, si là, je te dis qu'en deux heures, tu peux être à l'autre bout du monde, tu vois, t'es là, wow ! Ça reste quelque chose d'attractif. Donc, il ne faut pas minimiser ça. Mais dans la consommation d'un voyage, nous, on est dans des voyages qui sont à court terme, donc sur trois, quatre, une semaine, tu vois, dix jours. Donc, dans ce type de voyage-là, où tu cherches... à déconnecter, à découvrir quelque chose, peut-être juste à t'évader, à changer d'air, etc. Tu peux vraiment imaginer rester en Europe et le faire de façon slow tourisme, on va dire ça comme ça.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Est-ce que la chance a quelque chose à voir avec là où tu en es maintenant ? Oui, je pense quand même, clairement. Je pense qu'il y a toujours une part de chance. En tout cas, il y a... Il y a clairement des fois où tu sens que les éléments sont alignés et que tu remercies et tu dis c'est trop cool.

  • Speaker #1

    Tu as un exemple à nous donner ou pas particulièrement ?

  • Speaker #0

    Des personnes que tu rencontres comme ça, où tu te dis, purée, il nous faudrait absolument une personne comme ça.

  • Speaker #1

    Puis la chance aussi au tout début, quand tu as choisi ton domaine avec cette amie de tes parents qui est venue, si ça se trouve tu n'en serais pas là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Des fois tu te poses des questions et tu rencontres la personne qui te donne la réponse. Oui, c'est ça. tu as envie d'une certaine opportunité, etc. Et tac, tu as quelque chose qui arrive, donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Je comprends. Selon toi, quelles sont les trois qualités qu'un entrepreneur doit avoir ? Les trois qualités primordiales pour, si on peut dire, réussir, ou avoir plus de chances en tout cas de réussir ?

  • Speaker #0

    Euh... Je pense qu'il faut être un naïf, mais un naïf éclairé. Il faut être ouvert, honnêtement. Il y a plein de choses. Les choses que je te dis, ce n'est pas forcément les choses où... à laquelle je m'identifie, mais je me dis l'entrepreneur parfait, tu vois, il faut quand même avoir, je pense, une part de naïveté, parce que si tu réfléchis à tout, tu vas absolument tout anticiper, tu fais rien, en fait, tu peux être paralysé là-dedans. Et surtout dans l'entrepreneuriat, c'est un voyage surprise au final de fou. Éclairer parce que tu dois avoir cette lumière ou cette chose qui t'attire, en fait, de ta vision, tout en étant flexible et en étant ouvert. parce que sinon, tu es borné, tu rentres dans un truc et tu ne peux pas changer de ta vie. Ouvert à tout ce que tu peux apprendre aussi. Tu peux peut-être avoir imaginé que tu as un certain talent ou autre, ou certaines compétences, mais tu apprends tellement aussi de choses des autres, en fait. Et je pense que tu dois clairement avoir la capacité de te remettre en question très souvent, sans abandonner tes idéaux, en fait. en écoutant ce qui se passe autour de toi mais en gardant ta ligne au final mais en étant ouvert à vraiment apprendre parce que des fois tu peux avoir tellement une idée en tête fixe et tu te dis t'as ce feeling, t'es là, je sais que c'est bien je sais que c'est ça qu'il faut qu'on fasse et tout mais alors ça c'est peut-être aussi un auto-conseil on va dire ça comme ça, quand on a commencé on était très jeunes aussi donc il y a plein de choses que tu ignores d'une certaine façon du monde et du coup ta vision peut être avec certaines visières donc si tu t'es pas ouvert à ça, combien même tu sens, tu sais vraiment, tu sais que c'est là que tu vas donc tu dois garder ce sentiment là mais tu dois vraiment rester ouvert et apprendre tout le temps je pense

  • Speaker #1

    Ok donc être naïf être résilient si on peut dire ça comme ça

  • Speaker #0

    Ouais, ouvert Exact, ouvert cette remise en question et cette flamme que tu dois garder et faire grandir.

  • Speaker #1

    Parfait. Comment est-ce que tu gères l'équilibre entre vie privée et ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un peu facile comme question maintenant parce que je n'ai pas encore d'enfant. Donc, je te dirais, quand je vois des amis à moi qui en ont, je me dis, OK, on pourra parler d'équilibre vie professionnelle, vie privée après ça. Avant, ça paraît très simple finalement. Parce que c'est toujours un défi, clairement, parce que tu ne veux pas te noyer non plus dans le travail. Et souvent... tu vois moi quand je voyage c'est difficile de faire abstraction de travelize aussi parce que tu vas avoir un oeil tu vas te dire ah purée au caisse d'hôtel d'accord c'est ta activité, tu vois t'arrêtes jamais et puis surtout t'as pas de bouton off moi des fois j'aimerais bien vraiment honnêtement pouvoir juste dire juste tu off et tu voilà mais tu réfléchis tout le temps après c'est ça qui est cool t'es toujours en train de réfléchir d'avoir des idées, des choses etc et ça c'est cool donc il y a tout qui se mélange en fait Oui, donc ça se... Bien sûr, je comprends. Il faut avoir du temps. Après, je suis dans un domaine qui est très lié au loisir aussi. Donc, ça s'entremêle aussi beaucoup. Tu vois, si je vais au resto, je peux bosser. Enfin, tu vois, d'une certaine façon, c'est un peu... Mais tu peux toujours être en repérage, etc. Bien sûr. Donc, on va dire, voilà. Après, clairement, il faut avoir des moments où tu déconnectes. C'est hyper important.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ça doit être un domaine où c'est compliqué de déconnecter. Parce que quoi que tu fasses, tu peux toujours faire presque de la prospection pour ton...

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Puis tu vois, c'est con, mais même si tu vas chez le dentiste et qu'il te demande tu fais quoi dans la vie, ben... Tu pitches. Ben ouais, tu pitches. Au final, ça peut être clairement un client potentiel, quoi. Donc, t'expliques ton concept. Après, ben voilà, tu pars sur une discussion. Donc, c'est tout le temps... T'es tout le temps dedans, quoi.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'as une routine pour ton bien-être ? Une routine sportive ou...

  • Speaker #0

    Ouais, j'aime... Bon, alors... Je fais du karaté et ça c'est hyper cool aussi parce que tu travailles autant le mental que le physique, donc c'est un domaine qui est extrêmement intéressant. Donc il y a certaines pratiques, certains exercices qu'on fait. dans ce cadre là en fait que tu peux refaire ça s'apparente un petit peu à du yoga on va dire ça comme ça pas le karaté en soi mais certains exercices donc ça c'est quelque chose que j'aime bien après franchement juste se balader dans la nature c'est tellement une source assez énergisante on va dire ça comme ça c'est très simple mais inépuisable en plus totalement juste tu vas marcher en montagne c'est bon quoi et puis là plus t'es servi on va aller Ouais, c'est clair. Franchement, trop bien. Prendre le soleil, des trucs très simples. Franchement, tu me mets en montagne, soleil, petite brise, c'est légère, une petite pomme, comme ça. C'est bon, je suis refaite.

  • Speaker #1

    Parfait. On arrive gentiment au terme de l'épisode. Je te remercie déjà pour tout ce que tu as partagé.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est un épisode qui va plaire et qui est vraiment très intéressant. Est-ce que tu as un livre à conseiller ? À nos auditeurs.

  • Speaker #0

    J'en ai plein. Enfin, j'en ai plein. En fait, j'écoute beaucoup de livres audio et je réfléchis un petit peu en même temps. Il faut savoir que je ne me rappelle très rarement des titres des livres, pour être honnête, et des auteurs. Mais je lis beaucoup, en fait. Un conseil, réellement, c'est de juste prendre un livre qui t'interpelle sans réfléchir trop aux domaines. J'aime beaucoup lire des livres qui sont dans des domaines totalement différents. Là, je lis un livre sur les mathématiques, par exemple, et à côté, j'ai un livre sur la philosophie. Enfin, en fait, ça, c'est ma façon de faire, mais je lis plusieurs livres en parallèle, au final, et des fois, c'est assez drôle. Tu as des échos qui se font entre certains domaines. Donc, le truc... Plutôt que de conseiller un titre d'un livre, je trouve que c'est trop cool. Tu vas dans une librairie, tu t'arrêtes à la gare. J'adore faire ça quand tu prends le train, tu arrives dans un kiosque et au feeling, tu prends un livre qui t'attire. C'est mon conseil.

  • Speaker #1

    C'est un joli conseil. En plus, c'est la première fois qu'on me le donne celui-là. Quelles sont les trois applications indispensables sur ton téléphone ? Si on va dans le temps d'écran, c'est les trois.

  • Speaker #0

    Alors...

  • Speaker #1

    Que tu utilises le plus ?

  • Speaker #0

    Mon agenda. J'aimerais ne pas dire ça, mais... Je me suis toujours dit, je ne veux pas être ce genre de personne qui a son agenda rempli à des mois à l'avance, etc. Et je suis en train de le devenir et ça m'embête vraiment, honnêtement. Mon agenda, Google. Clairement, je cherche beaucoup de trucs sur Google. Souvent, je me pose des questions ou des choses et c'est clairement ma deuxième mémoire, au final. Et... Et même Google et Google Maps aussi, beaucoup Google Maps, honnêtement. Sur des trajets, des itinéraires, des endroits et tout, j'utilise énormément. Et puis, on va dire quand même, je vais dire quand même Spotify, j'allais dire CFF. Non, mais j'en ai pas mal. Mais vraiment, c'est clair que c'est des apps qui sont liées au voyage. Spotify, c'est clair, j'écoute pas mal de musique, donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que tu as une citation qui t'a inspirée ou qui te représente ?

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup celle de Gandhi, Be the Change You Want to See in the World. Donc juste un carne. En fait, il y a beaucoup de gens qui se plaignent et qui disent Ce serait tellement bien si c'était comme ça, ce serait tellement bien si c'était ça, etc. Ben, vas-y. Après, c'est un peu... Il faut bien sûr le faire à sa mesure, mais il y a énormément, je pense, de choses, des fois, qui peuvent te frustrer et où tu penses que tu pourrais rien faire pour le changer, etc. Et tu es un petit peu dans cette vision où tu subis ce genre de choses. Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont un peu enfermés là-dedans.

  • Speaker #1

    Mais ça, je pense aussi que c'était un peu générationnel et que ça a changé.

  • Speaker #0

    Totalement.

  • Speaker #1

    Je vois... Les nouvelles générations, je pense que ça, c'est une chose qui va être plus simple pour la génération de nos parents, par exemple.

  • Speaker #0

    Clairement. Et ça, je pense qu'on est sur la bonne voie.

  • Speaker #1

    Parfait. Ma dernière question, si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui, justement, n'ose pas se lancer ?

  • Speaker #0

    On me pose souvent cette question et je réponds assez souvent la même chose. parle de ton idée je pense que c'est hyper important quand t'as une idée il faut en parler et souvent tu peux avoir ce réflexe de dire mais mon idée elle est tellement incroyable il faut pas trop que j'en parle des fois c'est ça quand tu commences c'est assez drôle mais t'en as vraiment qui ont ce réflexe là, parle de ton idée et en fait plus t'en parles, plus tu la fais évoluer plus tu vois comment les gens ils réagissent à ça et n'aie pas peur de te confronter à ça, n'aie pas peur qu'il y ait quelqu'un qui te dise mais n'importe quoi etc, ok pourquoi n'importe quoi c'est quoi le point, c'est quoi qui te dérange tu creuses vraiment, creuses et et parle-en autour de toi et en fait tu l'as fait évoluer au fur et à mesure parce que c'est clair qu'une idée bien sûr tu as des choses que les gens imaginent ne pas avoir besoin et quand tu la présentes peut-être ça n'évoque rien mais ça veut dire peut-être que tu la présentes mal tu vois ce que je veux dire dans le sens que tu dois pouvoir entendre aussi que ce soit des remarques, des choses positives, des idées les gens peuvent te donner énormément d'idées aussi

  • Speaker #1

    Ouais et puis comme tu disais dans l'optique de la faire évoluer

  • Speaker #0

    Clairement et puis après tu peux recruter même ta team comme ça mais trop cool ton idée vas-y j'embarque quoi

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup de m'avoir accueilli aujourd'hui Merci à toi pour tes questions A bientôt

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici Si vous êtes encore là C'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semais d'embûches. La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode. En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de Semais d'embûches. A très bientôt. Bye bye !

Chapters

  • Parcours scolaire

    02:00

  • Parcours entrepreneurial

    11:37

  • Conclusion

    35:57

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Description

Aujourd'hui nous partons explorer le parcours entrepreneurial de Morgane Pfefferlé.


Dans cet épisode, j'ai le plaisir de recevoir Morgane Pfefferlé, co-fondatrice et CEO de Travelise. Une entreprise innovante spécialisée dans l'organisation de voyages surprises.


Après avoir obtenu un bachelor dans le domaine du tourisme à la HES-SO Valais Wallis, Morgane a transformé une idée, lors d'une semaine de l'innovation, en une entreprise florissante.


Rejoignez nous pour une conversation fascinante où Morgane nous partage ses défis et ses réussites dans le domaine impitoyable de l'entrepreneuriat. Nous aborderons des questions cruciales telles que l'impact du tourisme sur l'environnement et sa vision personnelle du futur des affaires dans ce secteur.


Ne manquez pas cette exploration intime du parcours qui a mené Morgane à la tête de l'une des entreprises les plus originales du tourisme suisse. Cet entretien promet d'être aussi enrichissant qu'inspirant.


Prêt à voyager avec nous ?


Vous pouvez la retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://travelise.ch/

Linkedin Morgane Pfefferlé : https://www.linkedin.com/in/morgane-pfefferl%C3%A9-8855b1a7/

Linkedin Travelise  : https://www.linkedin.com/company/travelise/

Instagram Travelise : https://www.instagram.com/travelise.ch/


Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à vous abonner, à le partager à vos amis et à me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.


Vous pouvez également me rejoindre aux adresses ci-dessous :


Linkedin : https://www.linkedin.com/company/semedembuches/

Instagram : https://www.instagram.com/semedembuches/

TikTok : https://www.tiktok.com/@semedembuches?lang=fr



Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Je crois que l'entrepreneur, c'est presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout. Que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens.

  • Speaker #0

    C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière, on se dit Ah ben j'ai réussi à régler tout ça, et puis maintenant il y a le reste qui arrive. Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose.

  • Speaker #1

    Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire. Et je me suis dit, en fait, c'est le plus beau compliment et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver.

  • Speaker #0

    Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, OK, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait, mais voilà où on voudrait l'amener.

  • Speaker #1

    Vraiment, dépassez votre peur et allez-y parce que c'est une très, très chouette expérience.

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semé d'Ambuche, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans Semé d'Ambuche, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échecs, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode. Bonne écoute. Hello Morgane.

  • Speaker #1

    Salut Romain.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir dans tes locaux à Sion.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir.

  • Speaker #0

    On est là aujourd'hui pour parler de ton parcours. Ta société c'est Travelize. Je vais commencer par te laisser déjà te présenter de manière générale.

  • Speaker #1

    Alors, Morgane Fefferley, je suis cofondatrice de Travelize. On est basé donc à Sion, sur la place du Midi, au cœur du Valais. Et puis, on est une agence en ligne en fait, qui organise des voyages surprises, donc où tu choisis tes critères, ton budget, et tu découvres la destination le jour de ton départ.

  • Speaker #0

    Ok, super. Ça va être très intéressant comme épisode. On va commencer par ton parcours scolaire. Où est-ce que ton parcours a commencé ? Où est-ce que tu as fait tes écoles ? Quelles études tu as faites ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai... Je suis née et j'ai grandi à Montaix, dans la plus belle ville du Valais. C'est rare qu'on entend ça directement après.

  • Speaker #0

    J'ai passé une dizaine d'années aussi à Montaix. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Excellent. Tu as fait le carnaval alors ? Oui. Donc voilà, j'ai grandi à Montaix, j'ai fait toutes mes écoles primaires, le cycle. Et puis ensuite, je suis partie à Saint-Maurice, au collège de l'abbaye.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et puis après ça... J'ai fait un stage de pré-études au Borivage Palace à Lausanne. Et puis ensuite, j'ai intégré la HES en tourisme et management à Acier.

  • Speaker #0

    D'accord. Et là, après ça, ton parcours est ?

  • Speaker #1

    Mon parcours s'arrête là.

  • Speaker #0

    Parcours scolaire.

  • Speaker #1

    Exactement, mon parcours scolaire.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu te retrouves avec quoi comme diplôme à la fin ?

  • Speaker #1

    Un bachelor.

  • Speaker #0

    Un bachelor. C'est ça,

  • Speaker #1

    bachelor en tourisme et management.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #1

    J'étais... J'étais... Comment dire ?

  • Speaker #0

    Plutôt assidue, plutôt distraite ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai eu de la chance d'avoir honnêtement beaucoup de facilité à l'école, donc ça n'a jamais été un souci. Je pense que quand j'étais plus jeune au collège, je pouvais être peut-être un peu... En fait, on se disait beaucoup avec une amie, on est les pires parce qu'on a des bonnes notes. On n'arrête pas de parler, on est hyper chiante.

  • Speaker #0

    C'est chiant pour les autres, ça, surtout.

  • Speaker #1

    C'est chiant pour les autres, et pour le prof, il ne peut pas réellement t'engueuler, parce que t'as des bonnes notes. C'est hyper agaçant, je pense. On se disait qu'on devait être insupportables, au final. Donc voilà, après, vraiment, je n'étais pas assidue, je ne dirais pas ça. J'avais de la facilité, et des fois, du coup, j'ai eu des périodes où je... Je bossais quand même pas mal sur des matières qui m'intéressaient, etc. Surtout quand t'arrives, peut-être quand t'arrives dans les dernières années, au collège, en 4e, 5e, tu te rends compte qu'il faut peut-être travailler un peu, ça peut être pas mal.

  • Speaker #0

    Pour le bachelor, après, j'imagine aussi que là, il faut travailler.

  • Speaker #1

    Oui, alors, ouais, tout à fait. Ouais, non mais j'ai toujours été, on va dire, assez stable et j'aime bien l'école, vraiment. Bon, j'ai eu la chance d'avoir des super classes aussi, enfin j'étais dans des groupes qui étaient toujours hyper cool, donc ça aide beaucoup et puis ça a toujours été des bonnes expériences, honnêtement, et j'adore apprendre, donc ça n'a jamais été vraiment un problème, vraiment. Ok. Mais je ne peux pas dire que j'étais une intello, on va dire ça comme ça, mais voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Qu'est-ce que tu as pensé du système scolaire en Suisse ? Est-ce qu'il y a des choses que tu aurais ajoutées, des choses qui ne t'ont pas plu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais très critique après coup sur combien même, j'adore apprendre, etc. Je me suis dit que j'avais perdu beaucoup de temps sur certains domaines, notamment l'allemand par exemple. Là, j'ai fait le calcul il n'y a pas longtemps, sans une discussion, en disant si tu mets toutes tes heures bout à bout de ce que tu as fait en allemand, tu peux clairement partir à l'étranger pendant quelques mois, voire plus. Pour faire un échange, et c'est clair que pour ce domaine-là, les écoles, ce n'est pas forcément pertinent, en tout cas de l'apprentissage que j'ai eu. Il y a d'autres choses qui sont très intéressantes. Le parcours que j'ai eu, c'est assez culture générale. Et même quand on prend les études en tourisme, on voit des choses très larges. C'est ça qui me plaisait beaucoup. On peut parler même d'architecture, d'histoire, de comptabilité. Donc, c'est vraiment très large. Donc ça, c'est intéressant d'avoir ce cursus-là. Par contre, on réfléchit tardivement et on est assez vite bridés, à mon sens. Typiquement au collège, par exemple. Les premières années, tu fais beaucoup de gober et recracher. Donc tu peux t'en sortir en faisant du par cœur. Et puis c'est vraiment dans les deux dernières années où tu as plus une partie d'analyse qui se développe. Et là, c'est là que j'ai vraiment commencé à réfléchir. Et j'aurais eu envie d'avoir ce challenge plus tôt, en fait. Parce que tu te rends compte que...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses qui ont été apprises par cœur. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement. Ou que tu fais très facilement, en fait. Tu réfléchis pas, tu vis ta petite vie d'étudiant, tu te poses pas beaucoup de questions, honnêtement. Et puis, tout d'un coup, tu commences vraiment à réfléchir et là, tac, t'as beaucoup de choses qui se débloquent. Et j'ai l'impression d'avoir énormément évolué entre... Après, bien sûr, tu grandis, c'est normal, mais je pense qu'il y a beaucoup de temps qui est, on va dire, un peu perdu à être coincé sur les bandes d'école et puis à ressortir des éléments sans forcément les intégrer. Et je pense qu'il y a d'autres domaines qui sont totalement oubliés aussi dans... de la scolarité. On a eu un cours très intéressant d'ailleurs à l'AHS qui était basé vraiment sur les soft skills, sur le développement du leadership par exemple, développement personnel, ce genre de choses qui sont extrêmement intéressants. Et ça, c'est typiquement des domaines qu'on devrait faire beaucoup plus tôt. Nous, on est aussi en confrontation avec des personnes qui viennent ici, qui sortent des études, elles ne se connaissent pas encore. Ce n'est même pas qu'elles ne savent pas ce qu'elles veulent faire, elles ne se connaissent même pas elles-mêmes en fait. Et ça, ça te ralentit dans ton processus après dans ta carrière ou dans ton job.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a toute cette phase de découverte.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est la question suivante. Est-ce qu'il y a une branche que tu aurais rajoutée ou plusieurs même au parcours scolaire standard ?

  • Speaker #1

    Je pense, oui, clairement, tout cet aspect de connaissance de soi, de travail d'équipe. Il y a des projets que tu fais à l'école, mais tu le fais finalement juste pour la note et il n'y a pas de réel. En tout cas, de ce que j'ai vécu avant l'HES, c'est très léger comme projet de groupe. Par contre, après, durant toute ta vie, tu travailles en équipe et c'est extrêmement important. Tout l'aspect communication interpersonnelle, ça, c'était un cours qu'on a eu à l'HES aussi, qui était très intéressant à mon sens. et qu'on devrait voir aussi beaucoup plus tôt, ça permettrait d'éviter pas mal de problèmes, je pense aussi d'avoir cette notion de une communication peut être comprise d'une certaine façon par une personne et d'une toute autre façon par une autre. C'est des concepts qui sont peut-être hyper obvious après quand tu évolues, mais quand tu démarres, tu te concentres plus à apprendre ton wordchat par cœur plutôt que ce genre de choses qui sont essentielles pour ta vie au final.

  • Speaker #0

    Mais donc à la HES, tu as quand même compensé un peu certaines branches qu'on n'étudiait pas à l'école.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On a eu des cours, honnêtement, que j'ai trouvé très intéressants parce que c'était sur ces domaines-là. Et ça, c'est aussi la chance peut-être d'avoir une formation en tourisme qui est plus large, en fait, qui est un domaine qui est tellement immense et qui peut toucher à tout, finalement, que tu peux aussi apprendre ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ? Comment est-ce que tu t'es orientée vers le tourisme ?

  • Speaker #1

    Alors, ça c'était un point aussi qui était... Honnêtement, comment dire, qui était un petit peu, pas délicat, mais dans le sens que j'espère que ça va évoluer dans les prochaines années. Parce que nous, quand on était sur les bandes du collège, en fait, on te posait la question, quelle matière tu vas choisir à l'Uni ? C'était même pas, est-ce que tu vas faire l'Uni ? Est-ce que tu vas continuer à étudier après ? C'était, quelle matière tu vas choisir à l'Uni ? Donc, c'était hyper ciblé, en fait. Et si tu disais déjà que tu voulais pas faire l'université, déjà, c'était un petit peu bizarre. Donc, en fait, avant que j'ai l'idée... et même ça paraît fou, mais de me dire que l'industrie du tourisme existait et que ça pouvait être une voie, c'est arrivé en discutant avec une guide touristique, qui est une amie de mes parents, qui était venue à la maison et qui racontait ce qu'elle faisait en tant que guide touristique. Et je me suis dit, j'ai eu un décu, je me suis dit, le tourisme, ça touche à l'histoire, ça touche bien sûr au domaine social, économique, aux cultures différentes. C'était exactement ce que j'aimais, ce mélange de compétences qui crée. quelque chose, une expérience, c'est lié à l'humain. Mais en même temps, il faut être pragmatique derrière parce que tu ne peux pas faire tourner une industrie si tu ne respectes pas certains codes. Et là, j'ai eu des clics, je me suis dit, mais en fait, le tourisme, il y a quoi en tourisme ? Et puis j'ai cherché, puis je me suis dit, ah ben là, je suis à son tourisme excellent.

  • Speaker #0

    Donc c'est comme ça que tu as choisi ton domaine, c'était un peu presque un hasard. Si cet ami de tes parents n'était pas venu chez toi.

  • Speaker #1

    Exact, peut-être que je n'aurais pas eu le déclic à ce moment-là, je l'aurais peut-être trouvé plus tard, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ok, et une fois que tu as choisi ton domaine d'études, tu as eu des moments d'incertitude où tu t'es dit, mince, est-ce que j'ai choisi la bonne voie ou non ? Ça a toujours été clair pour toi après ce déclic que tu voulais aller dans le tourisme ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je n'ai eu aucun moment d'incertitude après. Avant de lancer Travelize, clairement, j'avais deux choix qui étaient très différents. J'avais vraiment deux possibilités, mais jusque-là, non. Vraiment, c'était assez larmpide.

  • Speaker #0

    Ok. Et la dernière question à propos des études. Est-ce que tes études ont influencé ta vie d'entrepreneur maintenant ?

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup, parce qu'on a eu un programme Business Experience qui te permet de créer ton entreprise durant tes études. Et clairement que ça nous a mis sur les rails de ça. Travelize est né durant une semaine de l'innovation. aussi pendant les cours où on devait apporter une idée innovante donc ça a poussé à vraiment avoir ça et de nouveau c'est ça en fait si on peut améliorer le système scolaire qu'on a aujourd'hui, des fois t'as besoin de ces push ou de ces challenge mais qui sont orientés dans un bon sens qui sont pas fait ça apprends ça et recrèche-le, c'est genre, tiens, une feuille blanche, voilà l'objectif, vas-y. Et tu regardes ce qui se passe. Et ça, c'est quelque chose qu'on devrait apporter beaucoup plus tôt, je pense.

  • Speaker #0

    Parfait. En tout cas, c'est un très beau parcours scolaire, on peut dire. Comment est-ce que t'as compris que tu étais faite pour l'entrepreneuriat ? Parce que tu disais il y a un instant que justement, c'était l'idée de Travelize est née.

  • Speaker #1

    Je pense que je l'ai intégré vraiment très tardivement, honnêtement, parce qu'en fait... je ne me suis jamais dit Ah, j'aimerais trop être entrepreneur, en fait. Ou même, honnêtement, avant de le considérer, de me dire Ah, en fait, je suis entrepreneur, c'est ça que je suis. Et je ne sais même pas si même aujourd'hui, je peux le dire comme ça. En fait, j'ai remarqué que j'avais une idée forte qui me tenait vraiment à cœur et que j'avais envie, que j'ai toujours envie de concrétiser au maximum. Et c'est tout. Et que oui, bien sûr, j'ai cet esprit de dire que du moment que tu as quelque chose, j'ai envie de le concrétiser. Donc ça, c'est très fort. Mais je ne me suis jamais dit en fait, je veux être entrepreneur.

  • Speaker #0

    Ok. Comment se passe une journée type dans ton entreprise ? Parce que là, on peut considérer que tu es encore en phase de start-up ou bien ?

  • Speaker #1

    Alors, on est clairement en développement. Plus on creuse dans le voyage surprise, plus ça nous ouvre des portes et des opportunités. Donc, on est vraiment en perpétuel développement. Et je pense qu'on a tellement encore un chemin très intéressant et un fort potentiel que si tu veux, dans la croissance de l'entreprise, moi, je considère qu'on est encore une startup dans notre phase de développement. Par contre, clairement qu'on a une certaine assise et une expérience qui peut être comparable à une petite PME. même en termes de volume de clients en termes d'entreprise on peut même dire tu vois PME sans trop rougir on va dire ça comme ça mais voilà ça c'est un petit peu le C'est une définition, en fait. Avoir... Je pense que... Qu'est-ce qu'une start-up, finalement ? Où s'arrête la start-up et où commence la PME ? C'est aussi quelque chose de...

  • Speaker #0

    Et du coup, comment se passe une journée type ?

  • Speaker #1

    Alors, journée type, il n'y en a pas, honnêtement. Tu vois, là, par exemple...

  • Speaker #0

    5% de la réponse qui...

  • Speaker #1

    Je te dis, aujourd'hui, franchement, on a fait des portes ouvertes, on a accueilli des gens ici, on a eu un méga-échange avec des clients qu'on n'avait jamais rencontrés en vrai, qui sont venus ici. C'était hyper touchant, en fait. qui nous ont beaucoup remercié. C'était super de les voir. Tout d'un coup, après, on discutait avec l'équipe. On a brainstormé sur une nouvelle idée par rapport justement à cette clientèle. Qu'est-ce qu'on pouvait faire ? Et puis, tout d'un coup, toi, tu débarques. Ils ont fait ce podcast. Enfin, tu vois. Et ça, cette journée-là, c'est unique, en fait. Il n'y en aura pas deux comme ça. Donc, chaque jour, c'est vraiment beaucoup de rencontres aussi avec des gens de plus en plus. Au début, tu es très focus dans l'opérationnel. tu délivres, tu crées ton produit vraiment. Donc là, tu peux avoir des journées type où tu es vraiment la tête dans le guidon. Mais après, là, aujourd'hui, ma partie chez Travelize, c'est vraiment de faire des contacts et d'améliorer et de remettre en question tout le temps, en fait.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, chez Travelize, tu t'occupes encore de... Parce qu'au début, souvent, quand on se lance, on s'occupe un peu de tout. Et toi, maintenant, c'est quoi ? Tu es dans quelle situation, plus ou moins ? Tu t'occupes encore de tout ou tu as...

  • Speaker #1

    Alors, développement de produits. Après, on a pas mal de choses qu'on est en train de mettre en place qui nécessitent certains... process quand même. Donc, disons que j'ouvre les portes, on va dire, de pas mal de choses. Et puis, j'essaye d'amener vraiment l'équipe qui est juste extraordinaire, mais les accompagner au mieux pour qu'on soit le plus efficace possible, on va dire ça comme ça. Donc, j'ai la casquette d'avancée, puis on va dire plutôt R&D, innovation, bien sûr. Et puis après, j'ai un oeil sur les autres domaines pour qu'on aille le plus loin possible.

  • Speaker #0

    Ok. Quelle est ta vision ? pour ta société ?

  • Speaker #1

    J'ai pas mal d'ambition, honnêtement. Je pense qu'on peut aller très loin avec le concept du voyage surprise. Il y a beaucoup de choses qu'on ne voit pas de prime abord. Au-delà du fait de découvrir sa destination au jour de son départ, ça renferme beaucoup de richesses. Pour une typologie de personne qui est très large, ça va d'une sortie d'entreprise où tu crées des liens hyper forts à deux personnes, un couple qui part et qui vit quelque chose d'assez unique. à toute l'automatisation, il y a une nouvelle façon de créer un voyage, de réserver un voyage, tout le système qu'on a développé en interne, avec une app qui te révèle des étapes au fur et à mesure, donc on a vraiment recréé, on est parti de rien, on a vraiment refait, la façon de concevoir un voyage a été un petit peu remise en question, et même au-delà de ça, maintenant on utilise notre processus de création de voyage et on le met à disposition d'autres entreprises qui veulent créer des choses qui leur ressemblent. Donc c'est très large en fait et ça va assez loin.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi tu as déjà voyagé à titre personnel avec Travelize ?

  • Speaker #1

    Oui, alors on teste. Après moi je le fais toujours, je voyage toujours en surprise, on va dire ça comme ça. Je réserve toujours en dernière minute. J'évite de solliciter trop l'équipe pour qu'ils me réservent mes voyages, même si j'adorerais honnêtement. Mais voilà, je préfère qu'ils le fassent vivre à des clients qu'ils passent du temps à organiser mon petit week-end. Donc voilà, j'en profite pour vraiment partir un petit peu, on va dire à l'arrache, et puis découvrir des nouvelles choses. Et c'est vraiment une façon de voyager, en fait, que tu intègres après. À la différence que moi, du coup, comme je ne prends pas le temps de réserver pour moi, je peux... avoir des mauvaises surprises, typiquement, si c'est déjà booké ou ce genre de choses. C'est clair qu'avec Travelize, l'avantage, c'est que tu as quelqu'un qui est derrière et qui te planifie tout, donc tu es sûr que...

  • Speaker #0

    Tout se passe bien.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu décrirais ton parcours entrepreneurial ? Est-ce que ça a été... Est-ce que c'est plutôt calme ? C'est en dents de scie ? C'est intense ?

  • Speaker #1

    Je pense que... Bon, tu vois, quand on a commencé, moi j'avais 23 ans. Donc il y a clairement une phase de maturité aussi. où tu grandis en même temps, en fait, et t'apprends, et t'as, pour être honnête, tu vois, mon expérience de travail se résumait à un stage d'une année, plus ou moins, et quelques petits jobs d'étudiant à gauche à droite. Donc, en fait, tu apprends sur le terrain énormément de choses, mais de base. Et ensuite, tu apprends à transmettre le mieux possible, en fait, à recruter des gens, etc., à former une équipe. Donc ça, c'est un énorme morceau, et t'apprends toujours, tous les jours. Et puis ensuite, typiquement dans le process où on est aujourd'hui, on a beaucoup de valeurs ajoutées. On a créé quelque chose, mais maintenant on doit aussi le rendre plus visible. Il y a beaucoup de choses qu'on a fait à l'interne et maintenant on doit aussi le communiquer de façon beaucoup plus simple et beaucoup plus structurée. On est dans une phase aussi où tu apprends mieux à te vendre. Avant, tu es vraiment dans la phase où il faut que le service soit top, tu dois faire mes preuves, tu dois avoir des références. qui sont hyper value, tu vois. On est plutôt dans cette phase-là, je dois monter une team, ce genre de choses. Et après, tu as un socle qui est solide, tu as ça qui est posé. Et après, il faut justement... comment tu étends ça et quels sont les chemins que tu prends sachant que tu as plusieurs portes qui sont ouvertes parce qu'on a plusieurs facettes du service comment tu consolides ça qu'est-ce que tu privilégies en premier comment tu priorises les choses comment tu gères la communication à l'interne c'est d'autres questions finalement et certainement qu'il y en aura là je suis à ce chapitre là et

  • Speaker #0

    dans deux ans je te dirais j'ai appris ça et maintenant le focus c'est plutôt ça donc c'est plutôt un parcours intense où on tous vit à 100 à l'heure où on pivote tout le temps

  • Speaker #1

    tout le temps du mouvement tu te développes aussi notre objectif c'est pas de faire que pivoter c'est plutôt de suivre d'être là où on peut résoudre le plus grand nombre de problèmes en fait d'une certaine façon et puis d'essayer de vraiment comprendre ce que les gens ont besoin et puis d'apporter la meilleure solution possible c'est un peu ça et bien sûr que ça t'évolue en fait avec ça mais à titre personnel en fait toi tu grandis nous on a grandi avec l'entreprise clairement en parlant de problèmes quelle a été ta plus grande difficulté Je pense que quand tu es seul ou là on était à deux, c'est simple tu es là, tu fonces tu ne réfléchis pas trop honnêtement tu fais les choses et puis voilà quand tu commences à t'entourer d'autres personnes c'est hyper enrichissant honnêtement, mais c'est aussi un autre challenge donc tu as toujours le souci de dire est-ce que tu communiques bien les choses est-ce que tu en fais assez pour l'équipe tout en leur laissant leurs responsabilités, leurs libertés aussi, sans vouloir être, tu vois, sur leur dos, en les laissant vraiment libres, mais tu dois quand même m'assurer la qualité de ton service, donc, tu vois, t'as vraiment ce curseur de dire à quel endroit t'apportes le plus de valeur ajoutée à l'entreprise. Et il y a des moments, où c'est mieux si t'es moins là, on va dire ça comme ça, et ça faut aussi l'accepter, où tu dis, ben ok, trop bien, ils se débrouillent. bien tout seul, j'ai pas besoin d'être là et ça c'est hyper cool c'est vraiment hyper cool mais ça veut pas dire que tu dois non plus te détacher donc c'est vraiment un équilibre à trouver ok donc on peut résumer ça à la gestion un peu de l'humain ouais alors clairement, c'est ça parfait,

  • Speaker #0

    quel a été ton plus grand accomplissement à l'opposé de la question précédente ? à un moment où tu t'es dit là j'ai réalisé quelque chose là je peux être fier de moi

  • Speaker #1

    Les souvenirs que j'ai, c'est plutôt vraiment... Honnêtement, c'est des réussites de l'équipe. Moi, ça m'apporte énormément quand une personne de l'équipe réussit quelque chose. Et je n'ai pas forcément ces phases où je suis là... trop stylé ce que j'ai fait. Alors que peut-être que, je ne sais pas, je devrais plus ou pas. Mais en fait, la meilleure concrétisation, je pense que tu as, c'est quand justement l'équipe achieve quelque chose ensemble. Et là, c'est trop cool.

  • Speaker #0

    Et là, tu aurais un exemple concret à nous donner ?

  • Speaker #1

    On a quand même eu une petite crise. Notre ami Covid qui est passé par là. Et c'est vrai que ça aurait pu être une toute autre histoire, je pense, si on n'avait pas eu une équipe soudée. Et tout d'un coup, tu te retrouves pris un petit peu là-dedans et tu dois garder vraiment la tête froide et avancer, step by step, en disant, voilà, OK, il peut se passer plein de choses. Les conditions changent toutes les trois semaines. Anyway, on continue, on est focus. Et ça, ça a été... Ouais, je pense que c'est... Bien sûr, c'était un challenge fort. On a tous beaucoup grandi avec ça.

  • Speaker #0

    Donc, surmonter le Covid, ça a été...

  • Speaker #1

    En fait, pour nous, c'était un... tu vois si tu dis je suis agile ok c'est cool mais là vas-y prouve le maintenant et on t'enlève 80% de ton business du jour au lendemain ou t'envoies les gens en Europe et puis au final on te dit tu peux plus les envoyer en Europe il te reste la Suisse et puis t'as très peu développé en tout cas on avait fait une bonne partie c'est ça qui nous a sauvé, enfin on avait fait déjà une partie c'est ça qui nous a bien aidé là t'as intérêt à être agile et t'apprends ce que c'est être agile je pense

  • Speaker #0

    Est-ce que la concurrence est rude et qu'est-ce que tu penses de celle-ci ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, pour nous, je ne pense pas que la concurrence est rude. Je pense plutôt qu'on doit mieux mettre en avant ce qu'on fait, tout simplement. Parce que si on l'explique bien, c'est assez clair en fait. Du moment qu'on a le temps d'expliquer la valeur ajoutée, on n'a pas trop besoin de se justifier par rapport à d'autres concurrences. Ça fait sens. Et on a la chance, ou pas, d'être... d'être assez seul dans notre domaine, on va dire, du voyage surprise. Donc, c'est quand même spécifique. Donc, bien sûr, ça nécessite du coup plus d'énergie pour expliquer le concept et tout ça. Parce que tu vois, si on vendait, je ne sais pas, des tondeuses à gazon, tu n'as pas besoin d'expliquer ce que c'est une tondeuse à gazon. Tu as d'autres préoccupations. Mais là, tu dois vraiment passer par ces phases où tu expliques le concept. Et le concept a été créé vraiment... sur la base a été créé selon le profil du voyageur suisse honnêtement et de tout ce qu'on a vu sur le terrain mais ça aurait pu être un tout autre concept en fait c'est vraiment notre création donc quand on a commencé tu tapais Voyage Surprise sur Google tu n'avais rien du tout tu vois donc on a dû vraiment créer ça de A à Z et du coup bien sûr pour les personnes qui ne le connaissent pas tu dois toujours passer par cette phase d'expliquer c'est quoi le Voyage Surprise en fait et pourquoi tu le fais et ça ça ne fait pas peur justement

  • Speaker #0

    D'avoir personne sur un marché, parce qu'on entend souvent dans le domaine de l'entrepreneuriat que quand il n'y a personne sur un marché, c'est quand même mauvais signe.

  • Speaker #1

    Alors, il y avait des signaux, il y a beaucoup de signaux en fait qui existent. Donc de nouveau, notre service, on va dire, la façon dont on l'a créé, il est unique. Par contre, le concept en soi... de partir sans savoir où tu vas, il y a eu des concepts qui sont nés en même temps que nous, au final. Il y a eu vraiment une espèce d'émulsion comme ça quand on a commencé. Certains aux States, il y en avait en Angleterre, il y en a eu aussi en Suisse, il y en a toujours, bien sûr, en Europe, etc. Donc ça a été des bons signaux. Puis après, il y a une étude qui est sortie récemment sur l'effet de surprise, en fait, et sur ce que les gens... pourquoi est-ce que la surprise devient de plus en plus attractive dans le monde du marketing, de la communication et de la façon de discuter avec les gens ça c'est sorti il y a 2-3 mois mais c'était des signaux qu'on identifiait déjà avant, en disant t'as tellement de choix d'offres, il y a tellement de choses sur le marché que finalement les gens ont de moins en moins de temps il y a une énorme information et t'as envie d'aller, c'est bon let's go, tu vois, et ce sentiment là en fait, d'un petit peu de ras-le-bol de tout ce nuage d'informations Tu veux juste vivre ton truc, quoi. Et tu veux, bien sûr, que ça te corresponde, donc tu veux mettre des guidelines, etc. Mais tu veux te prendre la tête le moins possible. Juste partir, découvrir, tu vois. Et ça, c'était un feeling qu'on a eu il y a huit ans maintenant, en disant il y a vraiment quelque chose. Si on peut continuer à apporter ça aux gens, parce que ce sentiment, en fait, dans le monde actuel, il se réduit de plus en plus. L'effet de spontanéité, de surprise et tout ça, tu le perds, en fait, dans beaucoup de domaines. Clairement. Contrairement à avant, alors avant c'était ok, c'était la jungle, peut-être, tu vois. T'avais ce sentiment que t'étais un peu partout, par contre t'avais aucun contrôle sur certains éléments. Mais on est tellement dans le contrôle maintenant que tu... Cette flamme-là, tu la perds au final. Et nous, ce qui nous a motivés, c'est quand tu parlais de ça aux gens, vraiment à des personnes totalement différentes, grands voyageurs, petits voyageurs, enfin... âge totalement différent et tu dis tu pars, tu sais pas où tu vas et tu découvres la destination, tu n'entendais pas et là dans les yeux des gens ça allume un truc il y a un truc qui se passe peut-être des fois c'est de l'excitation des fois c'est un peu de la peur,

  • Speaker #0

    c'est genre mais vous êtes taré mais t'as un truc qui se passe vraiment et t'éveilles quelque chose et là on s'est dit ok ça c'est fort il faut qu'on creuse on parle beaucoup d'environnement de manière de voyager qu'est-ce qui selon toi va modifier radicalement notre manière de voyager dans les 5, 10 prochaines années

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plusieurs éléments. Clairement, l'aspect technologique, ça a déjà beaucoup modifié notre façon de voyager. Le fait que tu peux réserver ton hôtel en deux clics, tu vois, ça c'est énorme comme façon de voyager. Avant, c'était des réservations, tu étais obligé de passer par des agences pour certaines choses. Là, ça a été d'une rapidité qui est assez fulgurante. Et ça va continuer aussi à changer. On a bien sûr l'IA qui arrive. Tu peux imaginer concevoir ton voyage en quelques clics, etc. De la même façon, sauf de façon encore plus précise et plus rapide. Après, on a quand même une notion d'insécurité qui grandit. En Europe, en tout cas, on parle quand même de guerre. Il faut être aussi cohérent. Il y a plus une instabilité qui se crée. Et du coup, peut-être, tu peux avoir un peu plus peur ou plus de réticence à partir dans certains endroits où tu peux dire, OK, attention, etc. Donc, il y a aussi ce sentiment-là qui grandit ou qu'il faut prendre en compte aussi en disant, OK, bon, voilà, est-ce que je planifie vraiment mon voyage deux ans avant ? ou même une année avant c'est complexe c'est clair que ça peut être c'est ça tu sais pas comment la situation va évoluer donc peut-être il y a aussi ce rapport là puis bien sûr il y a tout ce qui est durabilité qui change même s'il y a des personnes qui ne sont peut-être pas convaincues ou qui veulent pas changer leurs habitudes il y a quand même un impact sur les prix, sur l'image de soi en disant j'ai fait un aller-retour en avion sur un jour Voilà, même des entreprises qui veulent organiser des incentives, etc. Les deux jours qu'elles faisaient à l'époque en avion aller-retour, là, tu peux avoir des gens au sein d'entreprises qui disent Mais vous êtes sérieux, on ne va pas faire ça. Combien même qu'eux, peut-être, prennent l'avion plusieurs fois par année sans scrupule. Mais il y a une question d'image qui devient aussi...

  • Speaker #0

    Importante.

  • Speaker #1

    Importante. Donc ça, ça a tendance à changer aussi les comportements. En parallèle, tu as quand même le réseau ferroviaire qui se développe. Il y a eu un relan du réseau ferroviaire en Europe. Il y a beaucoup de choses qui doivent être améliorées encore. Et il y a un retard dans le système de réservation par rapport à ce qui a été fait à l'aérien, clairement. Mais ça bouge. Et il y a des nouveaux trains, il y a des nouvelles choses qui se passent et tout ça. Donc, on peut imaginer, si on met tout ça ensemble, que tu as une façon de voyager qui va être... potentiellement tu peux peut-être prendre plus le temps aussi tu vas peut-être moins loin parce que tu as ce climat d'insécurité potentiel tu sautes dans le train et tu peux peut-être plus facilement aller à l'autre bout de l'Europe, en tout cas tu le conçois chose qu'avant il y a 10 ans tu le conçois pas du tout juste tu sautais dans l'avion et c'est tout Tout l'un dans l'autre, le fait que tu aies le télétravail aussi, si tu mets ça aussi dedans, tu te dis, ok, je peux imaginer, à la place de faire trois jours, je fais une semaine et je travaille en même temps. Donc tout ça, ça peut avoir tendance à peut-être rallonger certains séjours ou alors t'en fais moins, mais des plus longs dans l'année où tu focuses justement sur ça. Donc, ouais, ça change après. De nouveau, les gens, ils ont quand même, plus tu leur offres la possibilité d'aller loin le plus rapidement possible, c'est un truc qui est... T'as envie de faire ça. Enfin, tu sais, c'est attractif. On va dire, si là, je te dis qu'en deux heures, tu peux être à l'autre bout du monde, tu vois, t'es là, wow ! Ça reste quelque chose d'attractif. Donc, il ne faut pas minimiser ça. Mais dans la consommation d'un voyage, nous, on est dans des voyages qui sont à court terme, donc sur trois, quatre, une semaine, tu vois, dix jours. Donc, dans ce type de voyage-là, où tu cherches... à déconnecter, à découvrir quelque chose, peut-être juste à t'évader, à changer d'air, etc. Tu peux vraiment imaginer rester en Europe et le faire de façon slow tourisme, on va dire ça comme ça.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Est-ce que la chance a quelque chose à voir avec là où tu en es maintenant ? Oui, je pense quand même, clairement. Je pense qu'il y a toujours une part de chance. En tout cas, il y a... Il y a clairement des fois où tu sens que les éléments sont alignés et que tu remercies et tu dis c'est trop cool.

  • Speaker #1

    Tu as un exemple à nous donner ou pas particulièrement ?

  • Speaker #0

    Des personnes que tu rencontres comme ça, où tu te dis, purée, il nous faudrait absolument une personne comme ça.

  • Speaker #1

    Puis la chance aussi au tout début, quand tu as choisi ton domaine avec cette amie de tes parents qui est venue, si ça se trouve tu n'en serais pas là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Des fois tu te poses des questions et tu rencontres la personne qui te donne la réponse. Oui, c'est ça. tu as envie d'une certaine opportunité, etc. Et tac, tu as quelque chose qui arrive, donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Je comprends. Selon toi, quelles sont les trois qualités qu'un entrepreneur doit avoir ? Les trois qualités primordiales pour, si on peut dire, réussir, ou avoir plus de chances en tout cas de réussir ?

  • Speaker #0

    Euh... Je pense qu'il faut être un naïf, mais un naïf éclairé. Il faut être ouvert, honnêtement. Il y a plein de choses. Les choses que je te dis, ce n'est pas forcément les choses où... à laquelle je m'identifie, mais je me dis l'entrepreneur parfait, tu vois, il faut quand même avoir, je pense, une part de naïveté, parce que si tu réfléchis à tout, tu vas absolument tout anticiper, tu fais rien, en fait, tu peux être paralysé là-dedans. Et surtout dans l'entrepreneuriat, c'est un voyage surprise au final de fou. Éclairer parce que tu dois avoir cette lumière ou cette chose qui t'attire, en fait, de ta vision, tout en étant flexible et en étant ouvert. parce que sinon, tu es borné, tu rentres dans un truc et tu ne peux pas changer de ta vie. Ouvert à tout ce que tu peux apprendre aussi. Tu peux peut-être avoir imaginé que tu as un certain talent ou autre, ou certaines compétences, mais tu apprends tellement aussi de choses des autres, en fait. Et je pense que tu dois clairement avoir la capacité de te remettre en question très souvent, sans abandonner tes idéaux, en fait. en écoutant ce qui se passe autour de toi mais en gardant ta ligne au final mais en étant ouvert à vraiment apprendre parce que des fois tu peux avoir tellement une idée en tête fixe et tu te dis t'as ce feeling, t'es là, je sais que c'est bien je sais que c'est ça qu'il faut qu'on fasse et tout mais alors ça c'est peut-être aussi un auto-conseil on va dire ça comme ça, quand on a commencé on était très jeunes aussi donc il y a plein de choses que tu ignores d'une certaine façon du monde et du coup ta vision peut être avec certaines visières donc si tu t'es pas ouvert à ça, combien même tu sens, tu sais vraiment, tu sais que c'est là que tu vas donc tu dois garder ce sentiment là mais tu dois vraiment rester ouvert et apprendre tout le temps je pense

  • Speaker #1

    Ok donc être naïf être résilient si on peut dire ça comme ça

  • Speaker #0

    Ouais, ouvert Exact, ouvert cette remise en question et cette flamme que tu dois garder et faire grandir.

  • Speaker #1

    Parfait. Comment est-ce que tu gères l'équilibre entre vie privée et ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un peu facile comme question maintenant parce que je n'ai pas encore d'enfant. Donc, je te dirais, quand je vois des amis à moi qui en ont, je me dis, OK, on pourra parler d'équilibre vie professionnelle, vie privée après ça. Avant, ça paraît très simple finalement. Parce que c'est toujours un défi, clairement, parce que tu ne veux pas te noyer non plus dans le travail. Et souvent... tu vois moi quand je voyage c'est difficile de faire abstraction de travelize aussi parce que tu vas avoir un oeil tu vas te dire ah purée au caisse d'hôtel d'accord c'est ta activité, tu vois t'arrêtes jamais et puis surtout t'as pas de bouton off moi des fois j'aimerais bien vraiment honnêtement pouvoir juste dire juste tu off et tu voilà mais tu réfléchis tout le temps après c'est ça qui est cool t'es toujours en train de réfléchir d'avoir des idées, des choses etc et ça c'est cool donc il y a tout qui se mélange en fait Oui, donc ça se... Bien sûr, je comprends. Il faut avoir du temps. Après, je suis dans un domaine qui est très lié au loisir aussi. Donc, ça s'entremêle aussi beaucoup. Tu vois, si je vais au resto, je peux bosser. Enfin, tu vois, d'une certaine façon, c'est un peu... Mais tu peux toujours être en repérage, etc. Bien sûr. Donc, on va dire, voilà. Après, clairement, il faut avoir des moments où tu déconnectes. C'est hyper important.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ça doit être un domaine où c'est compliqué de déconnecter. Parce que quoi que tu fasses, tu peux toujours faire presque de la prospection pour ton...

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Puis tu vois, c'est con, mais même si tu vas chez le dentiste et qu'il te demande tu fais quoi dans la vie, ben... Tu pitches. Ben ouais, tu pitches. Au final, ça peut être clairement un client potentiel, quoi. Donc, t'expliques ton concept. Après, ben voilà, tu pars sur une discussion. Donc, c'est tout le temps... T'es tout le temps dedans, quoi.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'as une routine pour ton bien-être ? Une routine sportive ou...

  • Speaker #0

    Ouais, j'aime... Bon, alors... Je fais du karaté et ça c'est hyper cool aussi parce que tu travailles autant le mental que le physique, donc c'est un domaine qui est extrêmement intéressant. Donc il y a certaines pratiques, certains exercices qu'on fait. dans ce cadre là en fait que tu peux refaire ça s'apparente un petit peu à du yoga on va dire ça comme ça pas le karaté en soi mais certains exercices donc ça c'est quelque chose que j'aime bien après franchement juste se balader dans la nature c'est tellement une source assez énergisante on va dire ça comme ça c'est très simple mais inépuisable en plus totalement juste tu vas marcher en montagne c'est bon quoi et puis là plus t'es servi on va aller Ouais, c'est clair. Franchement, trop bien. Prendre le soleil, des trucs très simples. Franchement, tu me mets en montagne, soleil, petite brise, c'est légère, une petite pomme, comme ça. C'est bon, je suis refaite.

  • Speaker #1

    Parfait. On arrive gentiment au terme de l'épisode. Je te remercie déjà pour tout ce que tu as partagé.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est un épisode qui va plaire et qui est vraiment très intéressant. Est-ce que tu as un livre à conseiller ? À nos auditeurs.

  • Speaker #0

    J'en ai plein. Enfin, j'en ai plein. En fait, j'écoute beaucoup de livres audio et je réfléchis un petit peu en même temps. Il faut savoir que je ne me rappelle très rarement des titres des livres, pour être honnête, et des auteurs. Mais je lis beaucoup, en fait. Un conseil, réellement, c'est de juste prendre un livre qui t'interpelle sans réfléchir trop aux domaines. J'aime beaucoup lire des livres qui sont dans des domaines totalement différents. Là, je lis un livre sur les mathématiques, par exemple, et à côté, j'ai un livre sur la philosophie. Enfin, en fait, ça, c'est ma façon de faire, mais je lis plusieurs livres en parallèle, au final, et des fois, c'est assez drôle. Tu as des échos qui se font entre certains domaines. Donc, le truc... Plutôt que de conseiller un titre d'un livre, je trouve que c'est trop cool. Tu vas dans une librairie, tu t'arrêtes à la gare. J'adore faire ça quand tu prends le train, tu arrives dans un kiosque et au feeling, tu prends un livre qui t'attire. C'est mon conseil.

  • Speaker #1

    C'est un joli conseil. En plus, c'est la première fois qu'on me le donne celui-là. Quelles sont les trois applications indispensables sur ton téléphone ? Si on va dans le temps d'écran, c'est les trois.

  • Speaker #0

    Alors...

  • Speaker #1

    Que tu utilises le plus ?

  • Speaker #0

    Mon agenda. J'aimerais ne pas dire ça, mais... Je me suis toujours dit, je ne veux pas être ce genre de personne qui a son agenda rempli à des mois à l'avance, etc. Et je suis en train de le devenir et ça m'embête vraiment, honnêtement. Mon agenda, Google. Clairement, je cherche beaucoup de trucs sur Google. Souvent, je me pose des questions ou des choses et c'est clairement ma deuxième mémoire, au final. Et... Et même Google et Google Maps aussi, beaucoup Google Maps, honnêtement. Sur des trajets, des itinéraires, des endroits et tout, j'utilise énormément. Et puis, on va dire quand même, je vais dire quand même Spotify, j'allais dire CFF. Non, mais j'en ai pas mal. Mais vraiment, c'est clair que c'est des apps qui sont liées au voyage. Spotify, c'est clair, j'écoute pas mal de musique, donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que tu as une citation qui t'a inspirée ou qui te représente ?

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup celle de Gandhi, Be the Change You Want to See in the World. Donc juste un carne. En fait, il y a beaucoup de gens qui se plaignent et qui disent Ce serait tellement bien si c'était comme ça, ce serait tellement bien si c'était ça, etc. Ben, vas-y. Après, c'est un peu... Il faut bien sûr le faire à sa mesure, mais il y a énormément, je pense, de choses, des fois, qui peuvent te frustrer et où tu penses que tu pourrais rien faire pour le changer, etc. Et tu es un petit peu dans cette vision où tu subis ce genre de choses. Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont un peu enfermés là-dedans.

  • Speaker #1

    Mais ça, je pense aussi que c'était un peu générationnel et que ça a changé.

  • Speaker #0

    Totalement.

  • Speaker #1

    Je vois... Les nouvelles générations, je pense que ça, c'est une chose qui va être plus simple pour la génération de nos parents, par exemple.

  • Speaker #0

    Clairement. Et ça, je pense qu'on est sur la bonne voie.

  • Speaker #1

    Parfait. Ma dernière question, si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui, justement, n'ose pas se lancer ?

  • Speaker #0

    On me pose souvent cette question et je réponds assez souvent la même chose. parle de ton idée je pense que c'est hyper important quand t'as une idée il faut en parler et souvent tu peux avoir ce réflexe de dire mais mon idée elle est tellement incroyable il faut pas trop que j'en parle des fois c'est ça quand tu commences c'est assez drôle mais t'en as vraiment qui ont ce réflexe là, parle de ton idée et en fait plus t'en parles, plus tu la fais évoluer plus tu vois comment les gens ils réagissent à ça et n'aie pas peur de te confronter à ça, n'aie pas peur qu'il y ait quelqu'un qui te dise mais n'importe quoi etc, ok pourquoi n'importe quoi c'est quoi le point, c'est quoi qui te dérange tu creuses vraiment, creuses et et parle-en autour de toi et en fait tu l'as fait évoluer au fur et à mesure parce que c'est clair qu'une idée bien sûr tu as des choses que les gens imaginent ne pas avoir besoin et quand tu la présentes peut-être ça n'évoque rien mais ça veut dire peut-être que tu la présentes mal tu vois ce que je veux dire dans le sens que tu dois pouvoir entendre aussi que ce soit des remarques, des choses positives, des idées les gens peuvent te donner énormément d'idées aussi

  • Speaker #1

    Ouais et puis comme tu disais dans l'optique de la faire évoluer

  • Speaker #0

    Clairement et puis après tu peux recruter même ta team comme ça mais trop cool ton idée vas-y j'embarque quoi

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup de m'avoir accueilli aujourd'hui Merci à toi pour tes questions A bientôt

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici Si vous êtes encore là C'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semais d'embûches. La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode. En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de Semais d'embûches. A très bientôt. Bye bye !

Chapters

  • Parcours scolaire

    02:00

  • Parcours entrepreneurial

    11:37

  • Conclusion

    35:57

Description

Aujourd'hui nous partons explorer le parcours entrepreneurial de Morgane Pfefferlé.


Dans cet épisode, j'ai le plaisir de recevoir Morgane Pfefferlé, co-fondatrice et CEO de Travelise. Une entreprise innovante spécialisée dans l'organisation de voyages surprises.


Après avoir obtenu un bachelor dans le domaine du tourisme à la HES-SO Valais Wallis, Morgane a transformé une idée, lors d'une semaine de l'innovation, en une entreprise florissante.


Rejoignez nous pour une conversation fascinante où Morgane nous partage ses défis et ses réussites dans le domaine impitoyable de l'entrepreneuriat. Nous aborderons des questions cruciales telles que l'impact du tourisme sur l'environnement et sa vision personnelle du futur des affaires dans ce secteur.


Ne manquez pas cette exploration intime du parcours qui a mené Morgane à la tête de l'une des entreprises les plus originales du tourisme suisse. Cet entretien promet d'être aussi enrichissant qu'inspirant.


Prêt à voyager avec nous ?


Vous pouvez la retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://travelise.ch/

Linkedin Morgane Pfefferlé : https://www.linkedin.com/in/morgane-pfefferl%C3%A9-8855b1a7/

Linkedin Travelise  : https://www.linkedin.com/company/travelise/

Instagram Travelise : https://www.instagram.com/travelise.ch/


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Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Je crois que l'entrepreneur, c'est presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout. Que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens.

  • Speaker #0

    C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière, on se dit Ah ben j'ai réussi à régler tout ça, et puis maintenant il y a le reste qui arrive. Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose.

  • Speaker #1

    Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire. Et je me suis dit, en fait, c'est le plus beau compliment et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver.

  • Speaker #0

    Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, OK, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait, mais voilà où on voudrait l'amener.

  • Speaker #1

    Vraiment, dépassez votre peur et allez-y parce que c'est une très, très chouette expérience.

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semé d'Ambuche, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans Semé d'Ambuche, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échecs, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode. Bonne écoute. Hello Morgane.

  • Speaker #1

    Salut Romain.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir dans tes locaux à Sion.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir.

  • Speaker #0

    On est là aujourd'hui pour parler de ton parcours. Ta société c'est Travelize. Je vais commencer par te laisser déjà te présenter de manière générale.

  • Speaker #1

    Alors, Morgane Fefferley, je suis cofondatrice de Travelize. On est basé donc à Sion, sur la place du Midi, au cœur du Valais. Et puis, on est une agence en ligne en fait, qui organise des voyages surprises, donc où tu choisis tes critères, ton budget, et tu découvres la destination le jour de ton départ.

  • Speaker #0

    Ok, super. Ça va être très intéressant comme épisode. On va commencer par ton parcours scolaire. Où est-ce que ton parcours a commencé ? Où est-ce que tu as fait tes écoles ? Quelles études tu as faites ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai... Je suis née et j'ai grandi à Montaix, dans la plus belle ville du Valais. C'est rare qu'on entend ça directement après.

  • Speaker #0

    J'ai passé une dizaine d'années aussi à Montaix. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Excellent. Tu as fait le carnaval alors ? Oui. Donc voilà, j'ai grandi à Montaix, j'ai fait toutes mes écoles primaires, le cycle. Et puis ensuite, je suis partie à Saint-Maurice, au collège de l'abbaye.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et puis après ça... J'ai fait un stage de pré-études au Borivage Palace à Lausanne. Et puis ensuite, j'ai intégré la HES en tourisme et management à Acier.

  • Speaker #0

    D'accord. Et là, après ça, ton parcours est ?

  • Speaker #1

    Mon parcours s'arrête là.

  • Speaker #0

    Parcours scolaire.

  • Speaker #1

    Exactement, mon parcours scolaire.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu te retrouves avec quoi comme diplôme à la fin ?

  • Speaker #1

    Un bachelor.

  • Speaker #0

    Un bachelor. C'est ça,

  • Speaker #1

    bachelor en tourisme et management.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #1

    J'étais... J'étais... Comment dire ?

  • Speaker #0

    Plutôt assidue, plutôt distraite ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai eu de la chance d'avoir honnêtement beaucoup de facilité à l'école, donc ça n'a jamais été un souci. Je pense que quand j'étais plus jeune au collège, je pouvais être peut-être un peu... En fait, on se disait beaucoup avec une amie, on est les pires parce qu'on a des bonnes notes. On n'arrête pas de parler, on est hyper chiante.

  • Speaker #0

    C'est chiant pour les autres, ça, surtout.

  • Speaker #1

    C'est chiant pour les autres, et pour le prof, il ne peut pas réellement t'engueuler, parce que t'as des bonnes notes. C'est hyper agaçant, je pense. On se disait qu'on devait être insupportables, au final. Donc voilà, après, vraiment, je n'étais pas assidue, je ne dirais pas ça. J'avais de la facilité, et des fois, du coup, j'ai eu des périodes où je... Je bossais quand même pas mal sur des matières qui m'intéressaient, etc. Surtout quand t'arrives, peut-être quand t'arrives dans les dernières années, au collège, en 4e, 5e, tu te rends compte qu'il faut peut-être travailler un peu, ça peut être pas mal.

  • Speaker #0

    Pour le bachelor, après, j'imagine aussi que là, il faut travailler.

  • Speaker #1

    Oui, alors, ouais, tout à fait. Ouais, non mais j'ai toujours été, on va dire, assez stable et j'aime bien l'école, vraiment. Bon, j'ai eu la chance d'avoir des super classes aussi, enfin j'étais dans des groupes qui étaient toujours hyper cool, donc ça aide beaucoup et puis ça a toujours été des bonnes expériences, honnêtement, et j'adore apprendre, donc ça n'a jamais été vraiment un problème, vraiment. Ok. Mais je ne peux pas dire que j'étais une intello, on va dire ça comme ça, mais voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Qu'est-ce que tu as pensé du système scolaire en Suisse ? Est-ce qu'il y a des choses que tu aurais ajoutées, des choses qui ne t'ont pas plu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais très critique après coup sur combien même, j'adore apprendre, etc. Je me suis dit que j'avais perdu beaucoup de temps sur certains domaines, notamment l'allemand par exemple. Là, j'ai fait le calcul il n'y a pas longtemps, sans une discussion, en disant si tu mets toutes tes heures bout à bout de ce que tu as fait en allemand, tu peux clairement partir à l'étranger pendant quelques mois, voire plus. Pour faire un échange, et c'est clair que pour ce domaine-là, les écoles, ce n'est pas forcément pertinent, en tout cas de l'apprentissage que j'ai eu. Il y a d'autres choses qui sont très intéressantes. Le parcours que j'ai eu, c'est assez culture générale. Et même quand on prend les études en tourisme, on voit des choses très larges. C'est ça qui me plaisait beaucoup. On peut parler même d'architecture, d'histoire, de comptabilité. Donc, c'est vraiment très large. Donc ça, c'est intéressant d'avoir ce cursus-là. Par contre, on réfléchit tardivement et on est assez vite bridés, à mon sens. Typiquement au collège, par exemple. Les premières années, tu fais beaucoup de gober et recracher. Donc tu peux t'en sortir en faisant du par cœur. Et puis c'est vraiment dans les deux dernières années où tu as plus une partie d'analyse qui se développe. Et là, c'est là que j'ai vraiment commencé à réfléchir. Et j'aurais eu envie d'avoir ce challenge plus tôt, en fait. Parce que tu te rends compte que...

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de choses qui ont été apprises par cœur. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement. Ou que tu fais très facilement, en fait. Tu réfléchis pas, tu vis ta petite vie d'étudiant, tu te poses pas beaucoup de questions, honnêtement. Et puis, tout d'un coup, tu commences vraiment à réfléchir et là, tac, t'as beaucoup de choses qui se débloquent. Et j'ai l'impression d'avoir énormément évolué entre... Après, bien sûr, tu grandis, c'est normal, mais je pense qu'il y a beaucoup de temps qui est, on va dire, un peu perdu à être coincé sur les bandes d'école et puis à ressortir des éléments sans forcément les intégrer. Et je pense qu'il y a d'autres domaines qui sont totalement oubliés aussi dans... de la scolarité. On a eu un cours très intéressant d'ailleurs à l'AHS qui était basé vraiment sur les soft skills, sur le développement du leadership par exemple, développement personnel, ce genre de choses qui sont extrêmement intéressants. Et ça, c'est typiquement des domaines qu'on devrait faire beaucoup plus tôt. Nous, on est aussi en confrontation avec des personnes qui viennent ici, qui sortent des études, elles ne se connaissent pas encore. Ce n'est même pas qu'elles ne savent pas ce qu'elles veulent faire, elles ne se connaissent même pas elles-mêmes en fait. Et ça, ça te ralentit dans ton processus après dans ta carrière ou dans ton job.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a toute cette phase de découverte.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est la question suivante. Est-ce qu'il y a une branche que tu aurais rajoutée ou plusieurs même au parcours scolaire standard ?

  • Speaker #1

    Je pense, oui, clairement, tout cet aspect de connaissance de soi, de travail d'équipe. Il y a des projets que tu fais à l'école, mais tu le fais finalement juste pour la note et il n'y a pas de réel. En tout cas, de ce que j'ai vécu avant l'HES, c'est très léger comme projet de groupe. Par contre, après, durant toute ta vie, tu travailles en équipe et c'est extrêmement important. Tout l'aspect communication interpersonnelle, ça, c'était un cours qu'on a eu à l'HES aussi, qui était très intéressant à mon sens. et qu'on devrait voir aussi beaucoup plus tôt, ça permettrait d'éviter pas mal de problèmes, je pense aussi d'avoir cette notion de une communication peut être comprise d'une certaine façon par une personne et d'une toute autre façon par une autre. C'est des concepts qui sont peut-être hyper obvious après quand tu évolues, mais quand tu démarres, tu te concentres plus à apprendre ton wordchat par cœur plutôt que ce genre de choses qui sont essentielles pour ta vie au final.

  • Speaker #0

    Mais donc à la HES, tu as quand même compensé un peu certaines branches qu'on n'étudiait pas à l'école.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. On a eu des cours, honnêtement, que j'ai trouvé très intéressants parce que c'était sur ces domaines-là. Et ça, c'est aussi la chance peut-être d'avoir une formation en tourisme qui est plus large, en fait, qui est un domaine qui est tellement immense et qui peut toucher à tout, finalement, que tu peux aussi apprendre ce genre de choses.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ? Comment est-ce que tu t'es orientée vers le tourisme ?

  • Speaker #1

    Alors, ça c'était un point aussi qui était... Honnêtement, comment dire, qui était un petit peu, pas délicat, mais dans le sens que j'espère que ça va évoluer dans les prochaines années. Parce que nous, quand on était sur les bandes du collège, en fait, on te posait la question, quelle matière tu vas choisir à l'Uni ? C'était même pas, est-ce que tu vas faire l'Uni ? Est-ce que tu vas continuer à étudier après ? C'était, quelle matière tu vas choisir à l'Uni ? Donc, c'était hyper ciblé, en fait. Et si tu disais déjà que tu voulais pas faire l'université, déjà, c'était un petit peu bizarre. Donc, en fait, avant que j'ai l'idée... et même ça paraît fou, mais de me dire que l'industrie du tourisme existait et que ça pouvait être une voie, c'est arrivé en discutant avec une guide touristique, qui est une amie de mes parents, qui était venue à la maison et qui racontait ce qu'elle faisait en tant que guide touristique. Et je me suis dit, j'ai eu un décu, je me suis dit, le tourisme, ça touche à l'histoire, ça touche bien sûr au domaine social, économique, aux cultures différentes. C'était exactement ce que j'aimais, ce mélange de compétences qui crée. quelque chose, une expérience, c'est lié à l'humain. Mais en même temps, il faut être pragmatique derrière parce que tu ne peux pas faire tourner une industrie si tu ne respectes pas certains codes. Et là, j'ai eu des clics, je me suis dit, mais en fait, le tourisme, il y a quoi en tourisme ? Et puis j'ai cherché, puis je me suis dit, ah ben là, je suis à son tourisme excellent.

  • Speaker #0

    Donc c'est comme ça que tu as choisi ton domaine, c'était un peu presque un hasard. Si cet ami de tes parents n'était pas venu chez toi.

  • Speaker #1

    Exact, peut-être que je n'aurais pas eu le déclic à ce moment-là, je l'aurais peut-être trouvé plus tard, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ok, et une fois que tu as choisi ton domaine d'études, tu as eu des moments d'incertitude où tu t'es dit, mince, est-ce que j'ai choisi la bonne voie ou non ? Ça a toujours été clair pour toi après ce déclic que tu voulais aller dans le tourisme ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je n'ai eu aucun moment d'incertitude après. Avant de lancer Travelize, clairement, j'avais deux choix qui étaient très différents. J'avais vraiment deux possibilités, mais jusque-là, non. Vraiment, c'était assez larmpide.

  • Speaker #0

    Ok. Et la dernière question à propos des études. Est-ce que tes études ont influencé ta vie d'entrepreneur maintenant ?

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup, parce qu'on a eu un programme Business Experience qui te permet de créer ton entreprise durant tes études. Et clairement que ça nous a mis sur les rails de ça. Travelize est né durant une semaine de l'innovation. aussi pendant les cours où on devait apporter une idée innovante donc ça a poussé à vraiment avoir ça et de nouveau c'est ça en fait si on peut améliorer le système scolaire qu'on a aujourd'hui, des fois t'as besoin de ces push ou de ces challenge mais qui sont orientés dans un bon sens qui sont pas fait ça apprends ça et recrèche-le, c'est genre, tiens, une feuille blanche, voilà l'objectif, vas-y. Et tu regardes ce qui se passe. Et ça, c'est quelque chose qu'on devrait apporter beaucoup plus tôt, je pense.

  • Speaker #0

    Parfait. En tout cas, c'est un très beau parcours scolaire, on peut dire. Comment est-ce que t'as compris que tu étais faite pour l'entrepreneuriat ? Parce que tu disais il y a un instant que justement, c'était l'idée de Travelize est née.

  • Speaker #1

    Je pense que je l'ai intégré vraiment très tardivement, honnêtement, parce qu'en fait... je ne me suis jamais dit Ah, j'aimerais trop être entrepreneur, en fait. Ou même, honnêtement, avant de le considérer, de me dire Ah, en fait, je suis entrepreneur, c'est ça que je suis. Et je ne sais même pas si même aujourd'hui, je peux le dire comme ça. En fait, j'ai remarqué que j'avais une idée forte qui me tenait vraiment à cœur et que j'avais envie, que j'ai toujours envie de concrétiser au maximum. Et c'est tout. Et que oui, bien sûr, j'ai cet esprit de dire que du moment que tu as quelque chose, j'ai envie de le concrétiser. Donc ça, c'est très fort. Mais je ne me suis jamais dit en fait, je veux être entrepreneur.

  • Speaker #0

    Ok. Comment se passe une journée type dans ton entreprise ? Parce que là, on peut considérer que tu es encore en phase de start-up ou bien ?

  • Speaker #1

    Alors, on est clairement en développement. Plus on creuse dans le voyage surprise, plus ça nous ouvre des portes et des opportunités. Donc, on est vraiment en perpétuel développement. Et je pense qu'on a tellement encore un chemin très intéressant et un fort potentiel que si tu veux, dans la croissance de l'entreprise, moi, je considère qu'on est encore une startup dans notre phase de développement. Par contre, clairement qu'on a une certaine assise et une expérience qui peut être comparable à une petite PME. même en termes de volume de clients en termes d'entreprise on peut même dire tu vois PME sans trop rougir on va dire ça comme ça mais voilà ça c'est un petit peu le C'est une définition, en fait. Avoir... Je pense que... Qu'est-ce qu'une start-up, finalement ? Où s'arrête la start-up et où commence la PME ? C'est aussi quelque chose de...

  • Speaker #0

    Et du coup, comment se passe une journée type ?

  • Speaker #1

    Alors, journée type, il n'y en a pas, honnêtement. Tu vois, là, par exemple...

  • Speaker #0

    5% de la réponse qui...

  • Speaker #1

    Je te dis, aujourd'hui, franchement, on a fait des portes ouvertes, on a accueilli des gens ici, on a eu un méga-échange avec des clients qu'on n'avait jamais rencontrés en vrai, qui sont venus ici. C'était hyper touchant, en fait. qui nous ont beaucoup remercié. C'était super de les voir. Tout d'un coup, après, on discutait avec l'équipe. On a brainstormé sur une nouvelle idée par rapport justement à cette clientèle. Qu'est-ce qu'on pouvait faire ? Et puis, tout d'un coup, toi, tu débarques. Ils ont fait ce podcast. Enfin, tu vois. Et ça, cette journée-là, c'est unique, en fait. Il n'y en aura pas deux comme ça. Donc, chaque jour, c'est vraiment beaucoup de rencontres aussi avec des gens de plus en plus. Au début, tu es très focus dans l'opérationnel. tu délivres, tu crées ton produit vraiment. Donc là, tu peux avoir des journées type où tu es vraiment la tête dans le guidon. Mais après, là, aujourd'hui, ma partie chez Travelize, c'est vraiment de faire des contacts et d'améliorer et de remettre en question tout le temps, en fait.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, chez Travelize, tu t'occupes encore de... Parce qu'au début, souvent, quand on se lance, on s'occupe un peu de tout. Et toi, maintenant, c'est quoi ? Tu es dans quelle situation, plus ou moins ? Tu t'occupes encore de tout ou tu as...

  • Speaker #1

    Alors, développement de produits. Après, on a pas mal de choses qu'on est en train de mettre en place qui nécessitent certains... process quand même. Donc, disons que j'ouvre les portes, on va dire, de pas mal de choses. Et puis, j'essaye d'amener vraiment l'équipe qui est juste extraordinaire, mais les accompagner au mieux pour qu'on soit le plus efficace possible, on va dire ça comme ça. Donc, j'ai la casquette d'avancée, puis on va dire plutôt R&D, innovation, bien sûr. Et puis après, j'ai un oeil sur les autres domaines pour qu'on aille le plus loin possible.

  • Speaker #0

    Ok. Quelle est ta vision ? pour ta société ?

  • Speaker #1

    J'ai pas mal d'ambition, honnêtement. Je pense qu'on peut aller très loin avec le concept du voyage surprise. Il y a beaucoup de choses qu'on ne voit pas de prime abord. Au-delà du fait de découvrir sa destination au jour de son départ, ça renferme beaucoup de richesses. Pour une typologie de personne qui est très large, ça va d'une sortie d'entreprise où tu crées des liens hyper forts à deux personnes, un couple qui part et qui vit quelque chose d'assez unique. à toute l'automatisation, il y a une nouvelle façon de créer un voyage, de réserver un voyage, tout le système qu'on a développé en interne, avec une app qui te révèle des étapes au fur et à mesure, donc on a vraiment recréé, on est parti de rien, on a vraiment refait, la façon de concevoir un voyage a été un petit peu remise en question, et même au-delà de ça, maintenant on utilise notre processus de création de voyage et on le met à disposition d'autres entreprises qui veulent créer des choses qui leur ressemblent. Donc c'est très large en fait et ça va assez loin.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi tu as déjà voyagé à titre personnel avec Travelize ?

  • Speaker #1

    Oui, alors on teste. Après moi je le fais toujours, je voyage toujours en surprise, on va dire ça comme ça. Je réserve toujours en dernière minute. J'évite de solliciter trop l'équipe pour qu'ils me réservent mes voyages, même si j'adorerais honnêtement. Mais voilà, je préfère qu'ils le fassent vivre à des clients qu'ils passent du temps à organiser mon petit week-end. Donc voilà, j'en profite pour vraiment partir un petit peu, on va dire à l'arrache, et puis découvrir des nouvelles choses. Et c'est vraiment une façon de voyager, en fait, que tu intègres après. À la différence que moi, du coup, comme je ne prends pas le temps de réserver pour moi, je peux... avoir des mauvaises surprises, typiquement, si c'est déjà booké ou ce genre de choses. C'est clair qu'avec Travelize, l'avantage, c'est que tu as quelqu'un qui est derrière et qui te planifie tout, donc tu es sûr que...

  • Speaker #0

    Tout se passe bien.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Comment est-ce que tu décrirais ton parcours entrepreneurial ? Est-ce que ça a été... Est-ce que c'est plutôt calme ? C'est en dents de scie ? C'est intense ?

  • Speaker #1

    Je pense que... Bon, tu vois, quand on a commencé, moi j'avais 23 ans. Donc il y a clairement une phase de maturité aussi. où tu grandis en même temps, en fait, et t'apprends, et t'as, pour être honnête, tu vois, mon expérience de travail se résumait à un stage d'une année, plus ou moins, et quelques petits jobs d'étudiant à gauche à droite. Donc, en fait, tu apprends sur le terrain énormément de choses, mais de base. Et ensuite, tu apprends à transmettre le mieux possible, en fait, à recruter des gens, etc., à former une équipe. Donc ça, c'est un énorme morceau, et t'apprends toujours, tous les jours. Et puis ensuite, typiquement dans le process où on est aujourd'hui, on a beaucoup de valeurs ajoutées. On a créé quelque chose, mais maintenant on doit aussi le rendre plus visible. Il y a beaucoup de choses qu'on a fait à l'interne et maintenant on doit aussi le communiquer de façon beaucoup plus simple et beaucoup plus structurée. On est dans une phase aussi où tu apprends mieux à te vendre. Avant, tu es vraiment dans la phase où il faut que le service soit top, tu dois faire mes preuves, tu dois avoir des références. qui sont hyper value, tu vois. On est plutôt dans cette phase-là, je dois monter une team, ce genre de choses. Et après, tu as un socle qui est solide, tu as ça qui est posé. Et après, il faut justement... comment tu étends ça et quels sont les chemins que tu prends sachant que tu as plusieurs portes qui sont ouvertes parce qu'on a plusieurs facettes du service comment tu consolides ça qu'est-ce que tu privilégies en premier comment tu priorises les choses comment tu gères la communication à l'interne c'est d'autres questions finalement et certainement qu'il y en aura là je suis à ce chapitre là et

  • Speaker #0

    dans deux ans je te dirais j'ai appris ça et maintenant le focus c'est plutôt ça donc c'est plutôt un parcours intense où on tous vit à 100 à l'heure où on pivote tout le temps

  • Speaker #1

    tout le temps du mouvement tu te développes aussi notre objectif c'est pas de faire que pivoter c'est plutôt de suivre d'être là où on peut résoudre le plus grand nombre de problèmes en fait d'une certaine façon et puis d'essayer de vraiment comprendre ce que les gens ont besoin et puis d'apporter la meilleure solution possible c'est un peu ça et bien sûr que ça t'évolue en fait avec ça mais à titre personnel en fait toi tu grandis nous on a grandi avec l'entreprise clairement en parlant de problèmes quelle a été ta plus grande difficulté Je pense que quand tu es seul ou là on était à deux, c'est simple tu es là, tu fonces tu ne réfléchis pas trop honnêtement tu fais les choses et puis voilà quand tu commences à t'entourer d'autres personnes c'est hyper enrichissant honnêtement, mais c'est aussi un autre challenge donc tu as toujours le souci de dire est-ce que tu communiques bien les choses est-ce que tu en fais assez pour l'équipe tout en leur laissant leurs responsabilités, leurs libertés aussi, sans vouloir être, tu vois, sur leur dos, en les laissant vraiment libres, mais tu dois quand même m'assurer la qualité de ton service, donc, tu vois, t'as vraiment ce curseur de dire à quel endroit t'apportes le plus de valeur ajoutée à l'entreprise. Et il y a des moments, où c'est mieux si t'es moins là, on va dire ça comme ça, et ça faut aussi l'accepter, où tu dis, ben ok, trop bien, ils se débrouillent. bien tout seul, j'ai pas besoin d'être là et ça c'est hyper cool c'est vraiment hyper cool mais ça veut pas dire que tu dois non plus te détacher donc c'est vraiment un équilibre à trouver ok donc on peut résumer ça à la gestion un peu de l'humain ouais alors clairement, c'est ça parfait,

  • Speaker #0

    quel a été ton plus grand accomplissement à l'opposé de la question précédente ? à un moment où tu t'es dit là j'ai réalisé quelque chose là je peux être fier de moi

  • Speaker #1

    Les souvenirs que j'ai, c'est plutôt vraiment... Honnêtement, c'est des réussites de l'équipe. Moi, ça m'apporte énormément quand une personne de l'équipe réussit quelque chose. Et je n'ai pas forcément ces phases où je suis là... trop stylé ce que j'ai fait. Alors que peut-être que, je ne sais pas, je devrais plus ou pas. Mais en fait, la meilleure concrétisation, je pense que tu as, c'est quand justement l'équipe achieve quelque chose ensemble. Et là, c'est trop cool.

  • Speaker #0

    Et là, tu aurais un exemple concret à nous donner ?

  • Speaker #1

    On a quand même eu une petite crise. Notre ami Covid qui est passé par là. Et c'est vrai que ça aurait pu être une toute autre histoire, je pense, si on n'avait pas eu une équipe soudée. Et tout d'un coup, tu te retrouves pris un petit peu là-dedans et tu dois garder vraiment la tête froide et avancer, step by step, en disant, voilà, OK, il peut se passer plein de choses. Les conditions changent toutes les trois semaines. Anyway, on continue, on est focus. Et ça, ça a été... Ouais, je pense que c'est... Bien sûr, c'était un challenge fort. On a tous beaucoup grandi avec ça.

  • Speaker #0

    Donc, surmonter le Covid, ça a été...

  • Speaker #1

    En fait, pour nous, c'était un... tu vois si tu dis je suis agile ok c'est cool mais là vas-y prouve le maintenant et on t'enlève 80% de ton business du jour au lendemain ou t'envoies les gens en Europe et puis au final on te dit tu peux plus les envoyer en Europe il te reste la Suisse et puis t'as très peu développé en tout cas on avait fait une bonne partie c'est ça qui nous a sauvé, enfin on avait fait déjà une partie c'est ça qui nous a bien aidé là t'as intérêt à être agile et t'apprends ce que c'est être agile je pense

  • Speaker #0

    Est-ce que la concurrence est rude et qu'est-ce que tu penses de celle-ci ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, pour nous, je ne pense pas que la concurrence est rude. Je pense plutôt qu'on doit mieux mettre en avant ce qu'on fait, tout simplement. Parce que si on l'explique bien, c'est assez clair en fait. Du moment qu'on a le temps d'expliquer la valeur ajoutée, on n'a pas trop besoin de se justifier par rapport à d'autres concurrences. Ça fait sens. Et on a la chance, ou pas, d'être... d'être assez seul dans notre domaine, on va dire, du voyage surprise. Donc, c'est quand même spécifique. Donc, bien sûr, ça nécessite du coup plus d'énergie pour expliquer le concept et tout ça. Parce que tu vois, si on vendait, je ne sais pas, des tondeuses à gazon, tu n'as pas besoin d'expliquer ce que c'est une tondeuse à gazon. Tu as d'autres préoccupations. Mais là, tu dois vraiment passer par ces phases où tu expliques le concept. Et le concept a été créé vraiment... sur la base a été créé selon le profil du voyageur suisse honnêtement et de tout ce qu'on a vu sur le terrain mais ça aurait pu être un tout autre concept en fait c'est vraiment notre création donc quand on a commencé tu tapais Voyage Surprise sur Google tu n'avais rien du tout tu vois donc on a dû vraiment créer ça de A à Z et du coup bien sûr pour les personnes qui ne le connaissent pas tu dois toujours passer par cette phase d'expliquer c'est quoi le Voyage Surprise en fait et pourquoi tu le fais et ça ça ne fait pas peur justement

  • Speaker #0

    D'avoir personne sur un marché, parce qu'on entend souvent dans le domaine de l'entrepreneuriat que quand il n'y a personne sur un marché, c'est quand même mauvais signe.

  • Speaker #1

    Alors, il y avait des signaux, il y a beaucoup de signaux en fait qui existent. Donc de nouveau, notre service, on va dire, la façon dont on l'a créé, il est unique. Par contre, le concept en soi... de partir sans savoir où tu vas, il y a eu des concepts qui sont nés en même temps que nous, au final. Il y a eu vraiment une espèce d'émulsion comme ça quand on a commencé. Certains aux States, il y en avait en Angleterre, il y en a eu aussi en Suisse, il y en a toujours, bien sûr, en Europe, etc. Donc ça a été des bons signaux. Puis après, il y a une étude qui est sortie récemment sur l'effet de surprise, en fait, et sur ce que les gens... pourquoi est-ce que la surprise devient de plus en plus attractive dans le monde du marketing, de la communication et de la façon de discuter avec les gens ça c'est sorti il y a 2-3 mois mais c'était des signaux qu'on identifiait déjà avant, en disant t'as tellement de choix d'offres, il y a tellement de choses sur le marché que finalement les gens ont de moins en moins de temps il y a une énorme information et t'as envie d'aller, c'est bon let's go, tu vois, et ce sentiment là en fait, d'un petit peu de ras-le-bol de tout ce nuage d'informations Tu veux juste vivre ton truc, quoi. Et tu veux, bien sûr, que ça te corresponde, donc tu veux mettre des guidelines, etc. Mais tu veux te prendre la tête le moins possible. Juste partir, découvrir, tu vois. Et ça, c'était un feeling qu'on a eu il y a huit ans maintenant, en disant il y a vraiment quelque chose. Si on peut continuer à apporter ça aux gens, parce que ce sentiment, en fait, dans le monde actuel, il se réduit de plus en plus. L'effet de spontanéité, de surprise et tout ça, tu le perds, en fait, dans beaucoup de domaines. Clairement. Contrairement à avant, alors avant c'était ok, c'était la jungle, peut-être, tu vois. T'avais ce sentiment que t'étais un peu partout, par contre t'avais aucun contrôle sur certains éléments. Mais on est tellement dans le contrôle maintenant que tu... Cette flamme-là, tu la perds au final. Et nous, ce qui nous a motivés, c'est quand tu parlais de ça aux gens, vraiment à des personnes totalement différentes, grands voyageurs, petits voyageurs, enfin... âge totalement différent et tu dis tu pars, tu sais pas où tu vas et tu découvres la destination, tu n'entendais pas et là dans les yeux des gens ça allume un truc il y a un truc qui se passe peut-être des fois c'est de l'excitation des fois c'est un peu de la peur,

  • Speaker #0

    c'est genre mais vous êtes taré mais t'as un truc qui se passe vraiment et t'éveilles quelque chose et là on s'est dit ok ça c'est fort il faut qu'on creuse on parle beaucoup d'environnement de manière de voyager qu'est-ce qui selon toi va modifier radicalement notre manière de voyager dans les 5, 10 prochaines années

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plusieurs éléments. Clairement, l'aspect technologique, ça a déjà beaucoup modifié notre façon de voyager. Le fait que tu peux réserver ton hôtel en deux clics, tu vois, ça c'est énorme comme façon de voyager. Avant, c'était des réservations, tu étais obligé de passer par des agences pour certaines choses. Là, ça a été d'une rapidité qui est assez fulgurante. Et ça va continuer aussi à changer. On a bien sûr l'IA qui arrive. Tu peux imaginer concevoir ton voyage en quelques clics, etc. De la même façon, sauf de façon encore plus précise et plus rapide. Après, on a quand même une notion d'insécurité qui grandit. En Europe, en tout cas, on parle quand même de guerre. Il faut être aussi cohérent. Il y a plus une instabilité qui se crée. Et du coup, peut-être, tu peux avoir un peu plus peur ou plus de réticence à partir dans certains endroits où tu peux dire, OK, attention, etc. Donc, il y a aussi ce sentiment-là qui grandit ou qu'il faut prendre en compte aussi en disant, OK, bon, voilà, est-ce que je planifie vraiment mon voyage deux ans avant ? ou même une année avant c'est complexe c'est clair que ça peut être c'est ça tu sais pas comment la situation va évoluer donc peut-être il y a aussi ce rapport là puis bien sûr il y a tout ce qui est durabilité qui change même s'il y a des personnes qui ne sont peut-être pas convaincues ou qui veulent pas changer leurs habitudes il y a quand même un impact sur les prix, sur l'image de soi en disant j'ai fait un aller-retour en avion sur un jour Voilà, même des entreprises qui veulent organiser des incentives, etc. Les deux jours qu'elles faisaient à l'époque en avion aller-retour, là, tu peux avoir des gens au sein d'entreprises qui disent Mais vous êtes sérieux, on ne va pas faire ça. Combien même qu'eux, peut-être, prennent l'avion plusieurs fois par année sans scrupule. Mais il y a une question d'image qui devient aussi...

  • Speaker #0

    Importante.

  • Speaker #1

    Importante. Donc ça, ça a tendance à changer aussi les comportements. En parallèle, tu as quand même le réseau ferroviaire qui se développe. Il y a eu un relan du réseau ferroviaire en Europe. Il y a beaucoup de choses qui doivent être améliorées encore. Et il y a un retard dans le système de réservation par rapport à ce qui a été fait à l'aérien, clairement. Mais ça bouge. Et il y a des nouveaux trains, il y a des nouvelles choses qui se passent et tout ça. Donc, on peut imaginer, si on met tout ça ensemble, que tu as une façon de voyager qui va être... potentiellement tu peux peut-être prendre plus le temps aussi tu vas peut-être moins loin parce que tu as ce climat d'insécurité potentiel tu sautes dans le train et tu peux peut-être plus facilement aller à l'autre bout de l'Europe, en tout cas tu le conçois chose qu'avant il y a 10 ans tu le conçois pas du tout juste tu sautais dans l'avion et c'est tout Tout l'un dans l'autre, le fait que tu aies le télétravail aussi, si tu mets ça aussi dedans, tu te dis, ok, je peux imaginer, à la place de faire trois jours, je fais une semaine et je travaille en même temps. Donc tout ça, ça peut avoir tendance à peut-être rallonger certains séjours ou alors t'en fais moins, mais des plus longs dans l'année où tu focuses justement sur ça. Donc, ouais, ça change après. De nouveau, les gens, ils ont quand même, plus tu leur offres la possibilité d'aller loin le plus rapidement possible, c'est un truc qui est... T'as envie de faire ça. Enfin, tu sais, c'est attractif. On va dire, si là, je te dis qu'en deux heures, tu peux être à l'autre bout du monde, tu vois, t'es là, wow ! Ça reste quelque chose d'attractif. Donc, il ne faut pas minimiser ça. Mais dans la consommation d'un voyage, nous, on est dans des voyages qui sont à court terme, donc sur trois, quatre, une semaine, tu vois, dix jours. Donc, dans ce type de voyage-là, où tu cherches... à déconnecter, à découvrir quelque chose, peut-être juste à t'évader, à changer d'air, etc. Tu peux vraiment imaginer rester en Europe et le faire de façon slow tourisme, on va dire ça comme ça.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Est-ce que la chance a quelque chose à voir avec là où tu en es maintenant ? Oui, je pense quand même, clairement. Je pense qu'il y a toujours une part de chance. En tout cas, il y a... Il y a clairement des fois où tu sens que les éléments sont alignés et que tu remercies et tu dis c'est trop cool.

  • Speaker #1

    Tu as un exemple à nous donner ou pas particulièrement ?

  • Speaker #0

    Des personnes que tu rencontres comme ça, où tu te dis, purée, il nous faudrait absolument une personne comme ça.

  • Speaker #1

    Puis la chance aussi au tout début, quand tu as choisi ton domaine avec cette amie de tes parents qui est venue, si ça se trouve tu n'en serais pas là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Des fois tu te poses des questions et tu rencontres la personne qui te donne la réponse. Oui, c'est ça. tu as envie d'une certaine opportunité, etc. Et tac, tu as quelque chose qui arrive, donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Je comprends. Selon toi, quelles sont les trois qualités qu'un entrepreneur doit avoir ? Les trois qualités primordiales pour, si on peut dire, réussir, ou avoir plus de chances en tout cas de réussir ?

  • Speaker #0

    Euh... Je pense qu'il faut être un naïf, mais un naïf éclairé. Il faut être ouvert, honnêtement. Il y a plein de choses. Les choses que je te dis, ce n'est pas forcément les choses où... à laquelle je m'identifie, mais je me dis l'entrepreneur parfait, tu vois, il faut quand même avoir, je pense, une part de naïveté, parce que si tu réfléchis à tout, tu vas absolument tout anticiper, tu fais rien, en fait, tu peux être paralysé là-dedans. Et surtout dans l'entrepreneuriat, c'est un voyage surprise au final de fou. Éclairer parce que tu dois avoir cette lumière ou cette chose qui t'attire, en fait, de ta vision, tout en étant flexible et en étant ouvert. parce que sinon, tu es borné, tu rentres dans un truc et tu ne peux pas changer de ta vie. Ouvert à tout ce que tu peux apprendre aussi. Tu peux peut-être avoir imaginé que tu as un certain talent ou autre, ou certaines compétences, mais tu apprends tellement aussi de choses des autres, en fait. Et je pense que tu dois clairement avoir la capacité de te remettre en question très souvent, sans abandonner tes idéaux, en fait. en écoutant ce qui se passe autour de toi mais en gardant ta ligne au final mais en étant ouvert à vraiment apprendre parce que des fois tu peux avoir tellement une idée en tête fixe et tu te dis t'as ce feeling, t'es là, je sais que c'est bien je sais que c'est ça qu'il faut qu'on fasse et tout mais alors ça c'est peut-être aussi un auto-conseil on va dire ça comme ça, quand on a commencé on était très jeunes aussi donc il y a plein de choses que tu ignores d'une certaine façon du monde et du coup ta vision peut être avec certaines visières donc si tu t'es pas ouvert à ça, combien même tu sens, tu sais vraiment, tu sais que c'est là que tu vas donc tu dois garder ce sentiment là mais tu dois vraiment rester ouvert et apprendre tout le temps je pense

  • Speaker #1

    Ok donc être naïf être résilient si on peut dire ça comme ça

  • Speaker #0

    Ouais, ouvert Exact, ouvert cette remise en question et cette flamme que tu dois garder et faire grandir.

  • Speaker #1

    Parfait. Comment est-ce que tu gères l'équilibre entre vie privée et ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un peu facile comme question maintenant parce que je n'ai pas encore d'enfant. Donc, je te dirais, quand je vois des amis à moi qui en ont, je me dis, OK, on pourra parler d'équilibre vie professionnelle, vie privée après ça. Avant, ça paraît très simple finalement. Parce que c'est toujours un défi, clairement, parce que tu ne veux pas te noyer non plus dans le travail. Et souvent... tu vois moi quand je voyage c'est difficile de faire abstraction de travelize aussi parce que tu vas avoir un oeil tu vas te dire ah purée au caisse d'hôtel d'accord c'est ta activité, tu vois t'arrêtes jamais et puis surtout t'as pas de bouton off moi des fois j'aimerais bien vraiment honnêtement pouvoir juste dire juste tu off et tu voilà mais tu réfléchis tout le temps après c'est ça qui est cool t'es toujours en train de réfléchir d'avoir des idées, des choses etc et ça c'est cool donc il y a tout qui se mélange en fait Oui, donc ça se... Bien sûr, je comprends. Il faut avoir du temps. Après, je suis dans un domaine qui est très lié au loisir aussi. Donc, ça s'entremêle aussi beaucoup. Tu vois, si je vais au resto, je peux bosser. Enfin, tu vois, d'une certaine façon, c'est un peu... Mais tu peux toujours être en repérage, etc. Bien sûr. Donc, on va dire, voilà. Après, clairement, il faut avoir des moments où tu déconnectes. C'est hyper important.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que ça doit être un domaine où c'est compliqué de déconnecter. Parce que quoi que tu fasses, tu peux toujours faire presque de la prospection pour ton...

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Puis tu vois, c'est con, mais même si tu vas chez le dentiste et qu'il te demande tu fais quoi dans la vie, ben... Tu pitches. Ben ouais, tu pitches. Au final, ça peut être clairement un client potentiel, quoi. Donc, t'expliques ton concept. Après, ben voilà, tu pars sur une discussion. Donc, c'est tout le temps... T'es tout le temps dedans, quoi.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'as une routine pour ton bien-être ? Une routine sportive ou...

  • Speaker #0

    Ouais, j'aime... Bon, alors... Je fais du karaté et ça c'est hyper cool aussi parce que tu travailles autant le mental que le physique, donc c'est un domaine qui est extrêmement intéressant. Donc il y a certaines pratiques, certains exercices qu'on fait. dans ce cadre là en fait que tu peux refaire ça s'apparente un petit peu à du yoga on va dire ça comme ça pas le karaté en soi mais certains exercices donc ça c'est quelque chose que j'aime bien après franchement juste se balader dans la nature c'est tellement une source assez énergisante on va dire ça comme ça c'est très simple mais inépuisable en plus totalement juste tu vas marcher en montagne c'est bon quoi et puis là plus t'es servi on va aller Ouais, c'est clair. Franchement, trop bien. Prendre le soleil, des trucs très simples. Franchement, tu me mets en montagne, soleil, petite brise, c'est légère, une petite pomme, comme ça. C'est bon, je suis refaite.

  • Speaker #1

    Parfait. On arrive gentiment au terme de l'épisode. Je te remercie déjà pour tout ce que tu as partagé.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est un épisode qui va plaire et qui est vraiment très intéressant. Est-ce que tu as un livre à conseiller ? À nos auditeurs.

  • Speaker #0

    J'en ai plein. Enfin, j'en ai plein. En fait, j'écoute beaucoup de livres audio et je réfléchis un petit peu en même temps. Il faut savoir que je ne me rappelle très rarement des titres des livres, pour être honnête, et des auteurs. Mais je lis beaucoup, en fait. Un conseil, réellement, c'est de juste prendre un livre qui t'interpelle sans réfléchir trop aux domaines. J'aime beaucoup lire des livres qui sont dans des domaines totalement différents. Là, je lis un livre sur les mathématiques, par exemple, et à côté, j'ai un livre sur la philosophie. Enfin, en fait, ça, c'est ma façon de faire, mais je lis plusieurs livres en parallèle, au final, et des fois, c'est assez drôle. Tu as des échos qui se font entre certains domaines. Donc, le truc... Plutôt que de conseiller un titre d'un livre, je trouve que c'est trop cool. Tu vas dans une librairie, tu t'arrêtes à la gare. J'adore faire ça quand tu prends le train, tu arrives dans un kiosque et au feeling, tu prends un livre qui t'attire. C'est mon conseil.

  • Speaker #1

    C'est un joli conseil. En plus, c'est la première fois qu'on me le donne celui-là. Quelles sont les trois applications indispensables sur ton téléphone ? Si on va dans le temps d'écran, c'est les trois.

  • Speaker #0

    Alors...

  • Speaker #1

    Que tu utilises le plus ?

  • Speaker #0

    Mon agenda. J'aimerais ne pas dire ça, mais... Je me suis toujours dit, je ne veux pas être ce genre de personne qui a son agenda rempli à des mois à l'avance, etc. Et je suis en train de le devenir et ça m'embête vraiment, honnêtement. Mon agenda, Google. Clairement, je cherche beaucoup de trucs sur Google. Souvent, je me pose des questions ou des choses et c'est clairement ma deuxième mémoire, au final. Et... Et même Google et Google Maps aussi, beaucoup Google Maps, honnêtement. Sur des trajets, des itinéraires, des endroits et tout, j'utilise énormément. Et puis, on va dire quand même, je vais dire quand même Spotify, j'allais dire CFF. Non, mais j'en ai pas mal. Mais vraiment, c'est clair que c'est des apps qui sont liées au voyage. Spotify, c'est clair, j'écoute pas mal de musique, donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que tu as une citation qui t'a inspirée ou qui te représente ?

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup celle de Gandhi, Be the Change You Want to See in the World. Donc juste un carne. En fait, il y a beaucoup de gens qui se plaignent et qui disent Ce serait tellement bien si c'était comme ça, ce serait tellement bien si c'était ça, etc. Ben, vas-y. Après, c'est un peu... Il faut bien sûr le faire à sa mesure, mais il y a énormément, je pense, de choses, des fois, qui peuvent te frustrer et où tu penses que tu pourrais rien faire pour le changer, etc. Et tu es un petit peu dans cette vision où tu subis ce genre de choses. Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont un peu enfermés là-dedans.

  • Speaker #1

    Mais ça, je pense aussi que c'était un peu générationnel et que ça a changé.

  • Speaker #0

    Totalement.

  • Speaker #1

    Je vois... Les nouvelles générations, je pense que ça, c'est une chose qui va être plus simple pour la génération de nos parents, par exemple.

  • Speaker #0

    Clairement. Et ça, je pense qu'on est sur la bonne voie.

  • Speaker #1

    Parfait. Ma dernière question, si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui, justement, n'ose pas se lancer ?

  • Speaker #0

    On me pose souvent cette question et je réponds assez souvent la même chose. parle de ton idée je pense que c'est hyper important quand t'as une idée il faut en parler et souvent tu peux avoir ce réflexe de dire mais mon idée elle est tellement incroyable il faut pas trop que j'en parle des fois c'est ça quand tu commences c'est assez drôle mais t'en as vraiment qui ont ce réflexe là, parle de ton idée et en fait plus t'en parles, plus tu la fais évoluer plus tu vois comment les gens ils réagissent à ça et n'aie pas peur de te confronter à ça, n'aie pas peur qu'il y ait quelqu'un qui te dise mais n'importe quoi etc, ok pourquoi n'importe quoi c'est quoi le point, c'est quoi qui te dérange tu creuses vraiment, creuses et et parle-en autour de toi et en fait tu l'as fait évoluer au fur et à mesure parce que c'est clair qu'une idée bien sûr tu as des choses que les gens imaginent ne pas avoir besoin et quand tu la présentes peut-être ça n'évoque rien mais ça veut dire peut-être que tu la présentes mal tu vois ce que je veux dire dans le sens que tu dois pouvoir entendre aussi que ce soit des remarques, des choses positives, des idées les gens peuvent te donner énormément d'idées aussi

  • Speaker #1

    Ouais et puis comme tu disais dans l'optique de la faire évoluer

  • Speaker #0

    Clairement et puis après tu peux recruter même ta team comme ça mais trop cool ton idée vas-y j'embarque quoi

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup de m'avoir accueilli aujourd'hui Merci à toi pour tes questions A bientôt

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici Si vous êtes encore là C'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semais d'embûches. La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode. En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de Semais d'embûches. A très bientôt. Bye bye !

Chapters

  • Parcours scolaire

    02:00

  • Parcours entrepreneurial

    11:37

  • Conclusion

    35:57

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