undefined cover
undefined cover
#18 - Edouard Clerc - Il ne faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime, il faut faire ce qui doit être fait ! cover
#18 - Edouard Clerc - Il ne faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime, il faut faire ce qui doit être fait ! cover
Semé d'embûches

#18 - Edouard Clerc - Il ne faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime, il faut faire ce qui doit être fait !

#18 - Edouard Clerc - Il ne faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime, il faut faire ce qui doit être fait !

58min |26/06/2024
Play
undefined cover
undefined cover
#18 - Edouard Clerc - Il ne faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime, il faut faire ce qui doit être fait ! cover
#18 - Edouard Clerc - Il ne faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime, il faut faire ce qui doit être fait ! cover
Semé d'embûches

#18 - Edouard Clerc - Il ne faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime, il faut faire ce qui doit être fait !

#18 - Edouard Clerc - Il ne faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime, il faut faire ce qui doit être fait !

58min |26/06/2024
Play

Description

Dans cet épisode fascinant, je m'entretiens avec Edouard Clerc, un jeune homme au parcours atypique et inspirant. Débutant dans le domaine de l'ingénierie électrique, Edouard a rapidement bifurqué vers le domaine de l'immobilier, se découvrant une passion jusqu'à ce jour encore inexplicable.


Découvrez le chemin parcouru, alors qu'il se forme sans relâche dans le domaine, obtenant des brevets fédéraux en expertise immobilière et gérance d'immeuble et poursuivant actuellement ses études pour obtenir le diplôme fédéral d'administrateur de biens immobiliers.


Mais ce n'est pas tout : Edouard est également une figure bien connue des réseaux sociaux en Suisse romande, bouleversant les codes traditionnels en partageant ouvertement et avec passion ses connaissances de l'immobilier.


Rejoigniez-nous pour une conversation dynamique et enrichissante avec Edouard Clerc. Découvrez comment il a transformé ses défis en opportunités, naviguant avec agilité dans les eaux agitées de l'entrepreneuriat tout en réinventant la manière dont l'immobilier est abordé.


Ne manquez pas cette opportunité de plonger dans l'univers intrépide d'Edouard Clerc, où l'audace et la détermination se conjuguent pour ouvrir de nouvelles perspectives dans le monde de l'immobilier.


Vous pouvez le retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://www.inved.ch/

Linkedin Edouard Clerc : https://www.linkedin.com/in/edouard-clerc/

Linkedin Inved : https://www.linkedin.com/company/inved-sa/

Instagram Edouard Clerc : https://www.instagram.com/edouardclercch/

Youtube : https://www.youtube.com/@edouardclercch


Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à vous abonner, à le partager à vos amis et à me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.


Vous pouvez également me rejoindre aux adresses ci-dessous :


Linkedin : https://www.linkedin.com/company/semedembuches/

Instagram : https://www.instagram.com/semedembuches/

TikTok : https://www.tiktok.com/@semedembuches?lang=fr



Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je crois que l'entrepreneur, c'est à tout presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites. Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout. Que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens. C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière, on se dit Ah ben j'ai réussi à régler tout ça, et puis maintenant il y a le reste qui arrive. Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose.

  • Speaker #1

    Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire.

  • Speaker #0

    Et je me suis dit Ben en fait, c'est le plus beau compliment. Et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver. Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, ok, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait,

  • Speaker #1

    mais voilà où on voudrait l'amener.

  • Speaker #0

    Vraiment dépasser votre peuple et allez-y parce que c'est une très très chouette expérience.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semez d'embûches, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans Semez d'embûches, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échec, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode, bonne écoute. Salut Edouard.

  • Speaker #0

    Hello Romain.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir aujourd'hui dans tes bureaux de Vevey.

  • Speaker #0

    Merci à toi d'être venu.

  • Speaker #1

    On est là aujourd'hui pour parler de ton parcours, enfin ton parcours scolaire, ton parcours professionnel. Donc pour commencer, je vais déjà te laisser te présenter de manière générale.

  • Speaker #0

    Ouais, volontiers. Alors, je suis... Merci d'être venu pour cet épisode. Moi, écoute, je viens, pour les personnes qui ne me connaissent pas, je fais de l'immobilier en Suisse maintenant. Donc, j'ai fondé la société qui s'appelle Inved SA, qui a été fondée au milieu de l'année 2022, plus ou moins. Enfin, l'exploitation a vraiment commencé à ce moment-là et on fait de l'expertise immobilière. donc de l'évaluation de biens immobiliers, et puis du conseil en matière immobilière en Suisse romande. En gros, c'est ce qu'on fait. Et puis voilà, d'origine, moi je suis valaisan, donc je suis né en Valais, sur les pistes de ski. Et puis à partir de là, maintenant, on s'est déplacé vraiment sur la rivière avec Inved, donc j'ai suivi le mouvement de la société. Mais en soi, j'ai grandi en Valais.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. On va parler un peu plus en détail de ton parcours scolaire maintenant. Est-ce que tu peux nous dire du coup où tu as fait tes écoles ? ou est-ce que ton parcours scolaire a commencé déjà ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors moi j'ai commencé en Valais, du coup à Ninda plus précisément, donc j'ai grandi à Apro, donc c'est le petit village en bas de Ninda, c'est l'eau d'Apro qu'il y a à la Miro, c'est le nom du village.

  • Speaker #1

    C'est aussi où il y a les combats de reines, non ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est là où il y a les combats de reines aussi, exactement. Et donc j'ai grandi là, et après du coup j'ai fait les écoles à Nanda, parce que le village est scindé en deux, sur la commune de Nanda et la commune de Sion, donc moi j'étais de la commune de Nanda, du coup j'ai grandi à Nanda, je fais les écoles là-bas. Et puis après, voilà, j'ai fait toutes mes écoles, enfin toute mon école obligatoire là-bas, et après... on s'est déplacé donc après je me suis j'ai fait un CFC à Sion en installation électrique parce que j'étais très intéressé par la construction, le domaine de la construction ça m'a toujours intéressé puis on est dans un âge où vraiment on sait pas trop quoi faire à ce stade là quand on choisit je suis d'accord avec toi et puis bon vu que l'immobilier et la construction m'intéressaient surtout la construction, soit l'immobilier je sais pas ce que c'était je me suis orienté dans cette direction j'ai fait la maturité intégrée et puis après je suis parti à l'école d'ingénieur à Iverdon donc voilà c'est comme ça que ça s'est fait donc dans le domaine de l'électricité vraiment à la base j'étais prédestiné à ça plus ou moins mais qui est quand même intrinsèquement lié à la construction et puis après ça a basculé au bout d'un moment donc

  • Speaker #1

    tu te retrouves avec un CFC d'électricien et un diplôme d'ingénieur aussi non j'ai fait la maturité technique intégrée ça s'appelle au CFC donc pour partir à l'école d'ingénieur oui

  • Speaker #0

    quand j'ai terminé c'est 4 ans je suis parti à Iverdon et puis là j'ai fait ma première année à l'école d'ingénieur Iverdon en génie électrique et puis j'aimais beaucoup l'école et les cours et puis entre la première et la deuxième juste avant de rentrer en deuxième j'étais pas convaincu par le métier qui m'attendait après donc les cours ça me plaisait beaucoup et puis j'aimais bien ce qu'on apprenait mais j'étais pas vraiment convaincu parce qu'il suivait Donc, j'ai décidé de chercher un petit peu ma voie pendant l'été, entre la première et la deuxième. Par hasard, j'ai eu l'opportunité de faire un stage pendant quelques semaines. Enfin, déjà faire un stage un jour pour voir ce que c'était l'immobilier, dans une agence immobilière de courtage en résidence secondaire. Et puis à partir de là, après, c'est parti en couille. Donc à partir de là, en 24 heures, j'étais convaincu par le domaine. Et après, j'ai fait que ça jusqu'à... j'ai fait que ça jusqu'à maintenant en fait donc j'ai fait du courtage j'ai commencé ce stage pendant l'été qui au final s'est prolongé jusqu'à la rentrée en deuxième juste avant d'entrer en deuxième moi j'ai appelé l'école et je leur ai dit désolé mais je vais repousser mon année ma deuxième parce qu'il faut que je teste un truc un moment Donc je repousse l'année et puis je continue ce stage. Je suis parti en Angleterre trois mois pour mon anglais, parce que c'était en résidence secondaire, donc c'était important. et puis quand je suis rentré du coup vraiment fin décembre j'ai fait que ça après donc je fais que l'immobilier jusqu'au brouillard fédéral après j'ai basculé sur de l'immobilier courtage à l'expertisé ok

  • Speaker #1

    voilà justement j'ai vu que tu avais fait aussi des formations dans l'immobilier à la suite de ça

  • Speaker #0

    du coup tu nous disais que tu as fait plusieurs brevets il me semble dès que j'ai commencé dans l'immobilier j'avais évidemment comme vocation de former au maximum, le plus rapidement possible j'ai commencé l'immobilier fin 2018 début 2019 j'ai fait les formations de base dans le domaine et puis à partir de là dès que j'ai eu suffisamment de connaissances et d'expérience je me suis inscrit au brevet fédéral donc d'expert en estimation immobilière qui était très intéressant, très enrichissant et du coup après j'ai suivi le brevet de novembre 2020 jusqu'au début 2022 j'ai terminé en mai il y avait les examens en juin j'ai reçu le résultat des examens j'avais réussi et dès juillet j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux et là j'ai commencé à lancer Inved donc c'est pour ça que je dis que l'exploitation d'Inved ça a vraiment commencé en 2022 mi-2022 fin 2022 parce que c'est ça en fait c'est quand j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux j'ai publié directement pour me donner de la visibilité pour faire des expertises et

  • Speaker #1

    puis après c'est l'histoire qui a fait un peu le travail ok parfait en tout cas c'est un beau parcours quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #0

    à l'école oui Ah, je pense que...

  • Speaker #1

    Plutôt assidu, plutôt au fond de la classe ?

  • Speaker #0

    Non, non, non, j'étais OK, quoi. J'ai jamais été passionné par l'école, j'ai jamais aimé l'école. Et j'ai jamais eu trop de problèmes à apprendre, donc non, ça, ça allait, disons.

  • Speaker #1

    OK, et qu'est-ce que t'as pensé du système scolaire en Suisse ?

  • Speaker #0

    toi qui as justement fait quelques mois en Angleterre peut-être que tu as un point de comparaison ça n'a rien à voir ça n'avait rien à voir mais je pense que on a la chance d'avoir un très bon système qui tient encore la route je pense que je pense quand même que l'école obligatoire elle est en train de souffrir aujourd'hui très clairement et puis on verra ce que la suite donne mais je pense que plus le temps passe pire c'est je ne sais pas comment ça peut se rattraper mais en soi, en l'état, ça va, on n'est pas à plaindre, quoi, ici.

  • Speaker #1

    Ouais, non, je suis d'accord avec toi. Mais c'est quand même un système un peu vieillissant, honnêtement. On va en parler maintenant, justement, est-ce qu'il y a des branches, toi, que t'aurais aimé qu'on t'enseigne à l'école obligatoire ? Quelque chose que t'aurais trouvé utile qu'on enseigne à tous les élèves ? Typiquement des choses dans la finance ou dans la...

  • Speaker #0

    Non, pas vraiment. Je ne pense pas à l'école obligatoire, non. Je pense peut-être, ouais, il y a peut-être des cours sur l'empathie et puis peut-être la gratitude qu'il faudrait donner à un certain stade. Mais sinon, non, je ne pense pas. Je pense que c'est très bien fait. À mon avis, il faut pousser les maths, surtout à l'école, à ce stade-là.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je pense honnêtement.

  • Speaker #1

    Les maths, c'est important. Ouais,

  • Speaker #0

    clairement. Je pense que c'est ce qui crée la logique et c'est primordial, à mon sens.

  • Speaker #1

    Ok. Et comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ? Tu as dit qu'au début, tu avais une espèce d'attirance pour la construction. Mais comment, pourquoi le domaine électrique plutôt que la maçonnerie ou la ferblanterie ou quoi que ce soit d'autre du domaine du bâtiment ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est une réflexion assez profonde. En soi, le domaine de la construction, ça m'intéressait. La technique, ça m'intéresse. Ça m'a toujours intéressé. D'ailleurs, j'ai toujours un peu aimé les maths dans les cours. Et puis, l'électricité, ce qui était intéressant, c'est qu'une personne qui est curieuse dans le domaine de la construction... c'est clairement le meilleur domaine, le meilleur secteur dans la construction pour comprendre le domaine de la construction. Parce que dans l'électricité, vous participez à chaque étape de la construction, du radier jusqu'aux élevations, jusqu'à la fin en fait, jusqu'au peintre qui fait la peinture et on pose le cache derrière lui. Donc en soi, une personne qui est vraiment intéressée à comprendre comment fonctionne la construction, quelqu'un qui est intéressé, qui est curieux, il peut apprendre énormément de choses. Et moi, typiquement, c'est ce qui m'a aidé pour le premier appartement que j'ai acheté, que j'ai rénové, que j'ai revendu. Et quand j'ai ce genre de détails que j'ai vu et revu et revu pendant toute la durée de mon activité là-dedans, dans le domaine de la construction, c'est extrêmement enrichissant. Et moi, je clairement utilisais ces connaissances pour les appliquer après dans le suivi des rénovations que j'ai réalisées moi, de manière générale. Donc, clairement... moi c'est juste pour ça en fait c'est juste parce que je voulais avoir justement les connaissances, la vision sur tous les autres métiers et activités dans le domaine de l'immobilier et je pense que il y a un stade à terre sanitaire qui permet de faire ça et puis il y a l'électricité c'est tout, c'est les deux seules expertises en immobilier qui permettent de tout voir de zéro à la fin

  • Speaker #1

    Ok et est-ce que t'as eu des moments d'incertitude ou que ce soit durant ton CFC durant tes autres formations est-ce que t'as eu des moments d'incertitude où tu t'es dit mince est-ce que je suis dans la bonne voie ou une fois que t'as

  • Speaker #0

    C'est à l'école d'ingénieur à l'école d'ingénieur j'adorais les cours mais effectivement c'est là que je me suis dit euh c'est chaud de bosser dans une usine pour Alpique pendant 30 ans, ce n'est pas ça qui m'excitait, ce n'est pas ça qui m'intéressait. Et donc, c'est à ce moment-là que j'ai cherché une solution pour switcher. C'est à ce moment-là que j'ai vraiment switché. Mais sinon, c'était à ce stade-là, je crois.

  • Speaker #1

    D'accord. Et comment tes études ont influencé ta vie d'entrepreneur maintenant ? Je pense que le fait d'avoir quand même travaillé un peu sur le chantier. Dans le domaine de l'électricité, ça t'a apporté une certaine facilité. Enfin, j'imagine que quand on visite des appartements, quand tu dois estimer des prix, ça t'apporte quand même quelque chose d'avoir fait une formation dans le bâtiment.

  • Speaker #0

    Ouais, pour la partie technique, mais sinon c'est tout. Je pense que d'un point de vue général ça fait accélérer la maturité je pense d'être dans un domaine comme celui-là ou de grandir dans un domaine comme celui-là mais c'est tout parce qu'on est souvent entouré de personnes beaucoup plus âgées mais sinon c'est tout aucun impact sur la suite aucun impact sur la suite,

  • Speaker #1

    parfait On va gentiment basculer sur ton parcours entrepreneurial. Comment est-ce que tu as compris que tu étais fait pour l'entrepreneuriat ? Il y en a qui disent que souvent ils tombent dans l'entrepreneuriat parce qu'ils ont été attirés, toi dans ton cas je pense, par l'immobilier et puis de l'entrepreneuriat en découle ou alors tu t'es dit je veux être entrepreneur, je vais...

  • Speaker #0

    Non, aucune idée. Franchement, c'est une très bonne question. Je ne sais pas. Alors, j'ai toujours aimé travailler en soi. Et donc, créer quelque chose, lancer un business, c'est tellement de travail que ça... Enfin, moi, c'est ce que j'aime faire. Mais maintenant, je ne sais pas. Disons, j'ai un grand-père qui avait une boîte de sanitaire en soi. donc peut-être c'est un peu génétique, ça vient de lui, mais sinon je sais pas c'est franchement je savais, le seul truc que je savais en immobilier au moment où j'ai commencé à lancer une vête, c'est justement que moi j'étais dans le domaine du courtage pur, en résidence secondaire et je savais que je voulais pas continuer à faire ça en fait j'en avais vraiment marre parce que l'immobilier ça m'a tellement intéressé tellement vite, j'étais tellement convaincu par ce domaine, mais qui est malheureusement extrêmement mal pratiqué le courtage, je parle du courtage dans l'immobilier j'étais archi convaincu par l'immobilier mais archi pas convaincu par le... enfin le courtage c'est un super métier en soi, c'est un magnifique métier que j'adore, que je recommande d'ailleurs à beaucoup de monde mais le problème c'est que j'en avais trop marre de me battre avec des jardiniers, des équipes de nettoyage des artisans parce que les mecs ils donnent un nom d'un gars qui connaissent qui connaît un gars qui a un cousin qui veut acheter un immobilier et du coup ils veulent ramasser la moitié de la com parce qu'ils doivent donner un quart de la com à un autre gars un tiers de la com à un autre gars et ça j'ai trouvé que c'était pathétique donc en soi c'est surtout ce côté là qui m'a vraiment freiné dans le courtage où je me suis dit putain moi ce qui m'intéresse c'est l'immobilier, de faire mon métier correctement là je me retrouve à rattraper des merdes qui ont été dites n'importe comment par des gars qui connaissent rien alors que eux ils vont venir me chercher la moitié de la rémunération du travail que je dois fournir à leur place et donc je trouve ça j'ai trouvé ça vraiment dommage donc moi c'est pour ça clairement que j'ai quitté le courtage, j'ai switché sur l'expertise et l'expertise après je sais pas, ça allait un peu de soi Inven c'est c'est je sais pas, j'avais vraiment je sais pas dire pourquoi, j'ai pas cherché à bosser dans une boîte d'expertise je voulais pas.

  • Speaker #1

    Tu t'es dit je me lance

  • Speaker #0

    Ouais certainement.

  • Speaker #1

    Ok Avant, on a parlé un peu des réseaux sociaux parce que tu es vachement présent sur les réseaux sociaux. Qu'est-ce que ça t'apporte une telle présence ? Parce que je pense que ça t'apporte énormément de visibilité.

  • Speaker #0

    ouais oui alors de base moi j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux en me disant personne va bosser avec moi s'ils me connaissent pas donc en fait on travaille jamais avec une personne qu'on connait pas parce que simplement on peut pas la contacter donc je me suis dit si je suis visible il y a des gens qui vont finir par me contacter et puis je vais vendre des expertises quoi tout simplement puis c'est parti de là et puis c'est toujours d'ailleurs la même réflexion que j'ai aujourd'hui ça n'a pas changé donc c'est toujours le même principe je publie pour chercher la visibilité qui me permettra après de vendre mes services ou rendre service de toute façon à des gens qui en ont besoin et c'est eux qui viennent vers moi donc ouais c'était juste ça le principe c'était ça le concept ok et puis j'ai commencé dès en fait dès que j'ai lancé l'activité d'expertise je me suis juste dit je vais pas faire des expertises enfin j'ai aucune expertise à vendre à ce moment là parce que personne me connait et puis c'est parti de là quoi ok et comment est-ce qu'on crée une communauté ? en public quoi ça c'est régulièrement si tu peux nous donner trois clés ouais alors ça c'est franchement de ma courte expérience au final dans le domaine parce que je suis pas je suis pas youtuber moi je vis pas des revenus générés par les réseaux sociaux je gagne je crois que je gagne 100 francs par mois sur youtube je crois à peu près donc c'est vraiment pas ça qui dit pas suffisant pour faire survivre une vête non donc donc en soi je je je pour créer la communauté et puis développer les réseaux sociaux moi j'ai juste commencé par publier 3 vidéos par jour et puis voilà je bossais dans le courtage en attendant pendant le parallèle avec l'expertise que je voulais commencer à faire et puis j'allais bosser la journée en gros le soir je tournais je montais et je publiais les vidéos et puis ça c'est pénible c'est extrêmement pénible le problème c'est que c'est vraiment du long c'est du long terme ce jeu et en fait ma réflexion derrière tout ce que j'ai fait depuis le départ c'était toujours très très long terme sur ce qu'on met en place simplement parce que moi je suis jeune aujourd'hui j'ai 25 ans quand j'ai commencé à publier j'avais 23 ans et je me suis dit je publie à 23 ans des informations sur l'immobilier en Suisse, c'est là où l'année de la première acquisition immobilière sur le territoire c'est une des plus âgées du monde c'est 48 ans la moyenne d'âge 46 ou 48 ans la moyenne d'âge pour la première acquisition donc en gros ça veut dire toutes les personnes qui potentiellement pourraient être intéressées par mes services pourraient être mes parents donc la chance pour qu'eux me fassent confiance pour que je leur fasse pour que je leur rende service que je leur vende mes services c'est extrêmement faible donc je me suis dit bon ma génération qui va arriver dans 10 ans quand j'ai commencé à publier donc ce sera les gens auront 33 35 37 ans bah là ils commenceront à s'intéresser à l'immobilier donc je capitalise sur cette génération donc je publie pendant 10 ans et on verra ce qui se passe donc en fait de 23 ans je me suis dit de 23 ans à 33 ans je publie tous les jours 3 vidéos par jour puis s'il se passe rien d'ici là j'arrêterai je pense voilà sauf qu'en 6 mois il s'est passé énormément de choses et puis après du coup j'ai accéléré le processus, enfin on a continué la même chose en fait ça a toujours été la même ma vision de départ elle a jamais tellement changé, on a changé quelques éléments évidemment, on cherche à faire des trucs qui marchent plus ou moins bien au début j'avais même pas des vidéos long format sur Youtube mais on s'est rendu compte que c'était beaucoup plus intelligent, beaucoup plus intéressant pour les gens et puis je peux vraiment donner des informations beaucoup plus complètes et abouties le podcast aussi c'était je pense une très bonne idée pour se connecter avec des professionnels de l'immobilier et puis partager aussi des connaissances d'experts dans le domaine, dans des domaines spécifiques du domaine de l'immobilier donc voilà petit à petit on a rajouté 2-3 trucs on a modifié quelques trucs c'est pas moi qui monte les vidéos et c'est pas moi qui publie aujourd'hui,

  • Speaker #1

    c'est ce que je faisais au début c'était ma question suivante justement, on passe 3 vidéos par jour, j'imagine que ça prend un temps hallucinant ouais ouais,

  • Speaker #0

    alors après je me suis jamais trop posé de questions je pense que ça c'est un des avantages que j'ai moi je dirais dans ce domaine là dans ce qu'on fait, c'est que j'en ai strictement absolument rien à foutre de ce que pensent les autres de moi à travers internet et la visibilité que je donne sur les réseaux sociaux Donc ça, c'est un gros avantage. Et j'en ai parfaitement conscience. Parce que je sais que si on doute un peu de soi ou qu'on panique un peu quand on se fait ramasser, je ne recommande pas les réseaux sociaux. Parce que purée, on se fait agresser. Les haters, ça existe vraiment. Mais pour le coup, moi, j'en ai rien à foutre. Donc en fait... voilà je j'avais en fait je publiais trois vidéos par jour tout seul en montant mois et en tournant moi et on y publieront mais en soi je m'en foutais de 2,2 comment j'ai habillé la luminosité le son est ce que c'était bien ou pas est ce que c'était donc au plus important à ce moment là c'est surtout le contenu que tu délivre pas la qualité de la vidéo moi bien sûr je pense que pour faire de la qualité il faut faire de la quantité d'abord et c'est comme ça que la quantité mène à la qualité et plus qu'autre chose mais le mieux c'est de faire de la qualité et de la quantité les deux en même temps donc voilà et puis nous après on a amélioré la forme le fond en soi je pense que c'était intéressant dès le départ mais moi j'ai appris beaucoup de choses aussi au fil du temps donc pour le contenu voilà ouais on a amélioré le fond du discours au fur et à mesure en fonction de ce que l'audience voulait aussi comment elle réagissait puis maintenant sur la forme on l'a amélioré évidemment aussi avec le temps quoi mhm

  • Speaker #1

    logique dernière question à propos des réseaux sociaux une question qui me vient comme ça, comment est-ce que tu trouves des idées de contenu à publier parce qu'il faut quand même que ça reste pertinent que ça reste intéressant, il y a 3 vidéos par jour ça aussi ça doit être un sacré casse-tête

  • Speaker #0

    Bah non en fait c'est pas vraiment un casse-tête parce que vu qu'on a vraiment une activité dans l'immobilier, on fait vraiment de l'expertise immobilière et puis on donne vraiment des conseils à tous les jours, toute l'équipe tout le monde donc chez Inved, confronte des questions qui sont tout le temps diverses et variées de chaque personne, donc en gros on récupère simplement les questions qu'on nous pose et j'y réponds par des vidéos, donc voilà c'est super simple maintenant de trouver des idées simplement parce qu'on a tellement de cas différents et on fait tellement de On a tellement de travail dans l'immobilier, de contact avec des gens à l'extérieur sur l'immobilier, les questions que les gens se posent, que c'est devenu super simple de créer du contenu.

  • Speaker #1

    Ok. Et comment se passe une journée type dans ta peau ? Tu as une journée type, j'imagine que...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Donc les matinées, je les bloque au plus possible pour avancer sur les tâches que j'ai. Parce que je me suis vite rendu compte avec le temps que... en fait la visibilité c'est bien mais après on nous demande beaucoup aussi donc il faut pouvoir enfin il y a de plus en plus de rendez-vous de plus en plus de questions à répondre de problématiques à régler et donc maintenant je bloque des tranches assez larges où je peux me vocaliser me concentrer sur mon travail j'ai des enfin Maintenant on a une équipe, donc avec l'équipe on se répartit les tâches, j'ai aussi des blocs sur simplement des réponses à l'équipe, des séances. et puis sinon après j'ai des rendez-vous donc les rendez-vous j'essaie de les minimiser au maximum simplement pour augmenter la productivité dans ce qu'on doit générer pour les clients qu'on a dans le daily business c'est tout du

  • Speaker #1

    coup tu bloques pas le mardi matin pour la comptabilité ou pour les rendez-vous où t'as pas vraiment de journée type où tu fais tous les jours un peu la même chose tous les jours sont différents en fait

  • Speaker #0

    ouais ouais tous les jours sont différents après on a quand même des routines au fur et à mesure on a quand même des routines et accessoirement j'ai les cours aussi du diplôme fédéral la main donc tous les lundis je vais chaud je dois dire on va suivre maintenant à ce stade mais

  • Speaker #1

    mais voilà et ça représente combien d'heures tu fais combien d'heures dans une semaine moyenne les cours où le travail la totale enfin je sais pas je suis là et les vidéos le podcast ah ouais alors disons j'ai les cours

  • Speaker #0

    je pense que j'ai les cours les lundis alors après je suis souvent à distance pour rester au bureau pour gagner du temps pour éviter les déplacements des fois tu dois dire quand même que je décroche pas mal dans certains moments parce qu'on a tellement de choses à faire que c'est compliqué de rester focus tout le temps et concentré mais bon bref ça c'est un autre problème et puis sinon à part ça disons les 8 heures de cours au final ça présente un peu moins parce que il y a des cours que j'ai pas aussi vu que j'ai fait les deux brevets d'expertise immobilière et de géance d'immeubles il y a des cours que j'ai pas et que je saute donc voilà c'est pas 8h tous les lundis c'est moins que ça c'est peut-être une demi-journée par semaine un lycée sur l'année durant les vacances, c'est peut-être encore moins. Bon, ça va. Mais sinon, le reste du temps, je ne fais que Donc, je ne sais pas dire combien de temps ça prend, mais je n'ai pas de famille, je n'ai pas d'enfant, je n'ai pas de... Tu te consacres à ça. Des fois, mais en gros, je ne fais que ça, oui. Accessoirement, je n'ai même pas de... Au moment où on fait cet épisode, j'ai même pas vraiment de logement parce que on a du coup j'en avais les bureaux à Sion et c'est allé assez vite en quelques mois la société se développe assez bien enfin du coup on grossit on a pas mal de choses à faire tout le temps du coup on a pris les bureaux à Vevey et j'ai toujours le bureau à Sion donc Inved à Sion Inved Vevey donc j'ai un appart enfin j'ai un bout d'appart à Sion et maintenant je loue une chambre d'hôtel à Vevey. donc c'est un peu une galère je vis je sais pas trop où j'ai même pas vraiment de logement c'est un peu paradoxal pour quelqu'un qui fait que l'immobilier mais en soi j'ai pas de logement j'ai pas vraiment de résidence principale à ce stade mais voilà donc je fais ouais c'est ça en gros je suis au bureau un peu tout le temps donc ouais donc y'a pas de y'a vraiment aucune séparation tu t'arrêtes jamais en fait non mais en fait j'ai pas vraiment de hobby ou de je sais pas je fais du sport ouais ouais du sport parce que j'en ai besoin des fois, mais sinon, je n'ai pas trop d'activités annexes.

  • Speaker #1

    Ok. Quelle est ta vision pour ta société ?

  • Speaker #0

    Sur les années à venir, la vision est super claire. Nous, on a trois piliers différents. C'est en fait, on a un programme de formation en ligne qui constitue une communauté. On fait des expertises immobilières et on donne du conseil. Donc, en gros, maintenant, et puis on fait des investissements, des investissements participatifs avec les membres de la communauté, justement. Donc, en gros, jusqu'à ma mort, c'est à peu près ce que je fais. donc ça veut dire que on a vraiment un créneau aujourd'hui un écosystème qui est parfaitement en place qui s'alimente parfaitement, c'est à dire les membres de la communauté sont intéressés à investir dans le club deal qui sont intéressés à faire une expertise parce qu'ils sont propriétaires qui sont intéressés à recevoir des conseils plus aboutis sur leur situation donc en gros l'écosystème est parfait ce qui est très très intéressant je pense dans notre positionnement c'est qu'on est parfaitement impartiaux ça veut dire qu'on ne fait pas de courtage, on ne fait pas de gérance, on ne fait pas de planification financière, on ne fait pas de troisième pilier, on ne fait pas d'assurance, on ne fait rien de tout ça. donc tout ce qu'on fait dans notre activité c'est de dire aux gens vous avez aujourd'hui un patrimoine vous avez une volonté d'investir dans l'immobilier vous avez du cash peu importe ce que vous avez on va prendre la fortune que vous avez le patrimoine que vous avez aujourd'hui et on va le faire grossir donc notre seul focus c'est le développement patrimonial par l'immobilier de nos clients donc en gros eux nous payent pour les conseils et personne d'autre nous paye en soi. Donc, on n'a pas, on n'a pas, je veux dire, c'est, on a, tout ce qu'on a à faire, en fait, c'est de, c'est de développer ce patrimoine sans aucun conflit d'intérêt jamais, quoi. Donc, je pense que c'est le gros avantage de notre positionnement maintenant, c'est que dans l'immobilier, c'est le gros problème de ce secteur et typiquement dans le courtage quelque chose qui se voit beaucoup c'est exactement ce que je disais avant à travers le jardinier c'est exactement le problème du courtage il y a toujours des mecs qui viennent gratter des coms parce que des fois ils paient hors des coms intéressantes et du coup les gens se font driver vraiment par l'avantage financier économique qu'ils ont eux par rapport aux conseils qu'ils vont donner aux clients c'est exactement ce qui se passe dans les assurances c'est exactement ce qui se passe dans la planification financière il y en a beaucoup qui savent très bien chez les planificateurs financiers que peut-être l'amortissement indirect c'est pas la meilleure des solutions et peut-être que c'est pas ça qu'il faut faire comme il y a énormément de courtiers en immobilier qui savent très bien qu'il faudrait jamais vendre cette maison mais ils leur font vendre parce qu'évidemment il y a un conflit d'intérêt c'est leur job donc nous au final tout ce qu'on fait nous c'est d'aider dans le développement patrimonial ça veut dire si toi t'as une maison aujourd'hui tout ce que je vais faire moi c'est de te dire ok bon moi j'analyse ta maison j'analyse le patrimoine que tu as hors de la maison si tu as du cash un peu un troisième pilier, un deuxième pilier, tout ce que tu as à disposition et je vais voir comment je vais faire pour que tu gardes tout ce que tu as et que tu puisses aller chercher plus donc en soi tu ne peux pas perdre c'est ça un peu le concept et puis voilà et c'est tout donc ouais je pense que de maintenant jusqu'à là où en 2023 c'était un peu différent parce qu'on mettait en place plein de choses on a testé énormément de choses avec les conférences on a testé de nouveaux produits, services, etc en 2024 on voulait consolider, c'est exactement ce qu'on a réussi à faire on voulait internaliser beaucoup de travail qu'on avait externalisé pour gagner du temps C'est exactement ce qu'on a fait, c'est exactement ce qu'on est en train de faire. Donc vraiment la vision sur le long terme, c'est de croître avec des nouvelles personnes qui nous rejoignent, continuer la croissance de la société, mais qui soit saine, qui soit lisse, et puis linéaire, et puis voilà.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Comment est-ce que tu décrirais ton parcours en tant qu'entrepreneur, depuis que tu es entrepreneur ? Si tu devais donner quelques mots, on va dire deux ou trois, qui décrivent ton parcours.

  • Speaker #0

    je pense c'est extrêmement chanceux déjà parce que je suis arrivé dans un très bon timing à mon avis avec les réseaux sociaux donc en fait on a regroupé maintenant chez Inved la partie digitale et l'immobilier donc un domaine extrêmement dynamique qui bouge tout le temps qui change tous les jours avec un domaine extrêmement stable qui est très lent à se développer et à changer donc avec des mentalités très arrêtées et conservatrices donc d'ailleurs des fois je déconfie avec ça évidemment parce que je suis très très rapproché des associations professionnelles de l'immobilier je donne des cours d'ailleurs à la suite school et je sais très bien qu'il y a des professionnels d'immobilier qui ne comprennent pas ce que je fais ou bien qui me voient un peu comme une menace ou j'en sais rien, donc j'arrive pas trop à comprendre enfin, non j'arrive à comprendre parce que justement j'essaie de, ça bouge un petit peu le domaine qui lui est extrêmement solide et qui évolue pas beaucoup donc j'arrive à comprendre mais il y a des mentalités qui sont extrêmement conservatrices dans le domaine de l'immobilier vraiment avec des œillères comme ça et puis nous on a ramené le digital là-dedans donc je pense que je suis très chanceux parce que le timing était parfait pour intégrer ces deux mondes là et puis c'est pour ça que ça fonctionne donc voilà je pense que ouais je dois disons beaucoup de ce qu'on fait à la chance ouais donc

  • Speaker #1

    tu considères pas qu'il y a eu c'est vraiment de la chance

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de chance mais il y a énormément de travail au final je ne fais que travailler je pense que oui c'est très chanceux parce qu'on est dans un monde qui nous permet de faire un peu ce qu'on veut là on peut c'est la visibilité gratuite les réseaux sociaux sauf que c'est gratuit mais ça demande énormément d'énergie plus t'en passes pire c'est donc ouais mais je je pense que dans le timing on a été super chanceux mais maintenant sur la suite en fait ce sera la régularité je pense la discipline je pense la suite du travail quoi quelle a été ta plus grosse difficulté ?

  • Speaker #1

    une difficulté où tu t'es dit mince là est-ce que je vais réussir à surmonter ça ou est-ce que je vais mettre la clé sous la porte ? Non. Dans n'importe quel domaine, ça peut être dans...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Non, ça, ça m'est jamais arrivé, de me dire, il faut qu'on arrête.

  • Speaker #1

    T'as jamais eu une difficulté telle qui t'a fait te poser des questions ?

  • Speaker #0

    Non, si, on a toujours des contraintes et on se pose toujours des questions. Mais non, alors ce que j'ai eu comme... Je dirais, ce que j'avais peur au début, moi, en me montrant sur les réseaux sociaux, c'était justement... Je m'en fous de ce que les autres pensent, surtout des gens qui connaissent rien à l'immobilier. Donc ça, c'était vraiment pas une crainte parce que la majorité quand même des haters, c'est des gens qui connaissent rien du tout, mais qui sont vraiment paumés dans leur vie. Du coup, ils essayent de chercher des échappatoires qui sont plus ou moins compréhensibles. ça passe des fois par de la méchanceté un peu naïve donc ça ça me touche pas du tout par contre j'avais peur des professionnels de l'immobilier et j'avais peur de me faire de me faire corriger ou tacler par des professionnels de l'immobilier et ça a été très peu le cas au final donc c'est pour ça que je suis très content c'est pour ça que j'ai encore plus poussé que prévu simplement parce que ça a été assez bien accepté en soi parce que les mentalités très conservatrices dont je parlais avant souvent, c'est des gens qui n'ont même pas accès aux réseaux sociaux parce qu'ils n'ouvrent pas les réseaux sociaux. Donc, en fait, ils ne m'ont pas tellement vu. Maintenant, avec le temps, évidemment, ils m'ont vu parce qu'ils ont entendu parler de moi. Après, c'est passé par LinkedIn, parce qu'ils sont tous sur LinkedIn, par contre. Et puis, au fur et à mesure, le mot est passé. Donc, je pense que maintenant, il y a quand même une bonne partie aussi de ces gens qui m'ont vu. Et puis, l'immobilier en Suisse romande, c'est quand même très petit. La Suisse romande, c'est très, très petit. Donc, voilà. Mais par contre, moi, j'avais très peur de ça. Mais les autres qui sont connectés sur les réseaux sociaux... eux, ça a été plutôt bien accepté. Même, je me suis connecté avec des pros de l'immobilier. D'ailleurs, au final, c'est vrai que pour moi, l'image de pourquoi est-ce que... Enfin, l'image de pourquoi est-ce que... La preuve que ça a été accepté par les professionnels de l'immobilier, c'est simplement le podcast, quoi. Le podcast qui marche très bien avec des professionnels de l'immobilier tout le temps. Donc, je veux dire, s'ils n'avaient pas accepté ce que je fais sur les réseaux, ça n'aurait pas pu se développer comme ça. je suis d'accord on a de plus en plus de personnes même plus âgées qui ne sont pas du tout connectées aux réseaux sociaux on a des personnes qui commencent à se connecter parce que ça existe on a des personnes qui sont beaucoup plus expérimentées dans le domaine de l'immobilier de plus en plus de plus en plus connues aussi donc voilà c'est top et ils sont très contents donc ouais c'est ça et franchement j'ai fait des rencontres exceptionnelles je pense que j'ai gagné 15 ans vraiment de de de contact d'audience, grâce à l'audience de contact dans le domaine de l'immobilier donc le réseau s'est développé exponentiellement et puis maintenant c'est vrai que même maintenant j'ai peur de louper des opportunités parce que les premiers contacts que je me suis fait, qui aujourd'hui sont des amis c'est des gens qui m'ont écrit sur Instagram en DM, c'est des gens qui m'ont écrit sur TikTok en DM, c'est des gens qui ont participé à un live qui m'ont écrit fais-moi un mail, je suis dans l'immobilier c'est comme ça qu'on s'est connecté au début et puis après on est resté connecté on est resté amis quoi et en fait ça c'est tout ce que les gens voient pas et parce qu'on pourrait croire qu'il y a énormément de haters sur le domaine des réseaux sociaux et ça c'est vrai, mais tout ce que les gens voient pas c'est les messages privés qu'on reçoit en fait et un haters il va il va ajouter de la haine il va haïr publiquement mais quelqu'un qui adore ce qu'on fait il va nous adorer mais en privé donc il nous écrit en privé donc voilà c'est bon après ça je m'en fous de nouveau mais c'est pour que les gens puissent se rendre compte que c'est dommage de s'arrêter au fait qu'en pensant qu'être visible c'est se créer des critiques et des... c'est vrai il y a ça mais il n'y a pas que ça, le gros la grosse partie de l'iceberg c'est en dessous c'est un message privé quoi.

  • Speaker #1

    Et puis la majorité des gens sont silencieux aussi, ils ne disent rien

  • Speaker #0

    Ouais il y a beaucoup de gens silencieux et tout d'un coup ils nous écrivent il y a des triggers des fois, je ne sais pas, une vidéo spécifique qui fait que le mec au final il répond mais ça fait deux ans qu'il nous suit et puis c'est comme ça qu'on se connecte mais clairement ce qui est intéressant vraiment sur les réseaux sociaux, enfin en tout cas sur ce qu'on a fait c'est capitaliser sur l'audience et le développement de l'audience et si une vidéo fait 3000 vues elle va s'éteindre au bout d'un moment, mais la vidéo s'éteint elle fait pas plus de vues par contre les 3000 qui sont là ils seront toujours là plus loin en fait et c'est comme ça que l'audience elle continue de elle a un effet composé en fait d'elle même et puis cette audience là qui parle autour d'elle et puis qui revient petit à petit donc c'est comme ça que ça grossit mais ça prend du temps et beaucoup d'énergie j'imagine,

  • Speaker #1

    à l'inverse quel a été ton plus grand accomplissement, quelque chose dont t'es fier ?

  • Speaker #0

    je pense que c'est le club deal je pense c'est simplement l'investissement qu'on fait dans la communauté parce que on a trouvé vraiment en fait l'écosystème en soi qu'on a mis en place chez Inved je trouve qu'il est exceptionnel pour les gens parce qu'en fait on change la vie des gens donc il y a vraiment des personnes qui pensaient ne posséder rien du tout ou qui pensaient devoir vendre leur maison pour pouvoir acheter un appartement ou j'en sais rien et qui se retrouvent au final à pouvoir faire des trucs qui sont exceptionnels simplement parce qu'ils n'avaient pas les bonnes informations et puis ça ça n'a pas de prix quoi Et maintenant le club deal c'est au final ça s'est toujours fait très souvent avec des professionnels de l'immobilier et moi je le fais aussi, ça veut dire entre professionnels de l'immobilier, on fait des sociétés simples on s'associe pour faire des projets immobiliers des investissements ensemble mais ça s'est jamais fait avec des personnes qui souhaitaient investir mais qui sont plus privées et puis il y a des restrictions évidemment on peut pas faire ça avec n'importe qui ou combien de personnes on veut mais je trouve exceptionnel de pouvoir conseiller des gens sur le développement de leur patrimoine et tout d'un coup leur dire tu sais quoi viens avec moi dans ce deal là et puis tu sautes dans ce deal super intéressant moi je m'en occupe je te montre comment on fait et ensuite il peut répliquer de son côté s'il veut ou alors on continue ensemble et de pouvoir faire ça avec des personnes qu'on conseille nous directement je trouve ça extraordinaire donc je pense que je pense que c'est du win win win win moi j'ai jamais vu en fait jusqu'à aujourd'hui vraiment un service ou le service qu'on fournit en fait c'est il y a tout le monde est gagnant de A à Z il n'y a pas de perdant donc en gros je trouve que c'est ça le plus gros accomplissement je pense est-ce que la concurrence est rude dans ton domaine ? Dans l'immobilier, ouais. Dans l'immobilier, bien sûr qu'il y a eu de la concurrence, c'est clair.

  • Speaker #1

    On dit qu'il y a une personne sur sept qui travaille dans l'immobilier en Suisse.

  • Speaker #0

    Ouais, j'avais une personne sur six en tête.

  • Speaker #1

    Du coup, qu'est-ce que tu penses de cette concurrence ? Est-ce que c'est sain ? Est-ce qu'il y a un moment où ça devient ingérable ?

  • Speaker #0

    Non, je pense que c'est bien qu'il y ait de la concurrence, surtout dans un domaine où il y a beaucoup de merde aussi quand même. Donc il y a beaucoup d'amateurs, malheureusement. et on dit que le marché est en train de nettoyer un petit peu justement ces amateurs mais il le fait pas vraiment tout le temps quoi parce que ils reviennent tout le temps c'est il ya un turnover dans ce domaine qui est monstrueux alors je dirais surtout dans la partie courtage évidemment c'est là où on se dit et les mecs qui viennent pendant deux mois trois mois ils essaient de choper qui font tout ce qu'ils peuvent pour choper une com is barils disparaissent du jeu C'est dommage, je trouve, mais bon, moi je ne suis pas non plus pour étatiser le domaine, je ne suis pas tellement pour donner des licences qui autorisent de faire son travail, ou bien qui certifient que le travail est bien fait, parce qu'au final ce n'est pas vraiment le cas, c'est pas parce que tu as un brevet fédéral que tu fais un super travail, c'est pas parce que tu n'en as pas que tu fais un mauvais travail, donc ouais, moi je ne suis pas du tout pour étatiser le domaine. et voilà mais par contre ouais je suis pour pousser la formation d'ailleurs je le fais sur mes vidéos, je parle tout le temps de l'USPI de la SFI, je dis aux gens formez-vous et juste en regardant mes vidéos en tant que courtier je veux dire, ils pourraient apprendre, même les vidéos qui sont gratuites sur Internet, sur YouTube, il faut dire, les courtiers pourront apprendre tellement de choses complémentaires au domaine de l'immobilier, tout ce qu'on voit au brevet fédéral que je partage. Enfin, il y a beaucoup de choses à apprendre et à voir et c'est vrai qu'avant, il n'y avait pas l'information, maintenant, il y a. En tout cas, j'essaie d'y participer et il n'y a plus tellement d'excuses. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Parfait. On a parlé brièvement de chance avant. Est-ce qu'elle a quelque chose à voir dans ton parcours ? On a compris que oui.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, disons...

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a eu un moment clé, un tournant, où tu t'es dit, là, c'est la chance ? J'ai eu de la chance d'achoper ce mandat qui m'a donné accès à plus de visibilité ou quoi que ce soit ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'à un moment donné, la chance, ça se provoque. Et puis, ça se provoque par le travail. Donc là où je dis que j'ai eu la chance, c'était une question de timing. Je pense que c'était un bon timing. Et puis ça, c'est dû à la chance parce que je suis né en 98, mais j'aurais pu naître en 88 ou en 2008. Donc ça, je dirais que c'est un peu de la chance, même si le bon moment, c'est jamais le meilleur. Enfin, il n'y a jamais vraiment de parfait moment, mais au bout d'un moment, il faut le faire. Je veux dire, parce qu'à 23 ans, en publiant sur les réseaux sociaux, ce n'est pas destiné que ça fonctionne. Surtout sur le domaine de l'immobilier en Suisse. Maintenant, je dis que j'ai été chanceux aussi parce que voilà, je veux dire, à un moment donné, n'importe qui qui est né en Suisse a gagné un peu au loto de la vie. je reste convaincu de ça donc j'en fais partie et j'ai eu une enfance parfaitement normale traditionnelle dans un suisse normal dans une famille suisse donc j'ai jamais eu je veux dire j'ai jamais eu froid j'ai jamais eu faim donc ça nous aide quand même dans le développement et au final dans le déroulement des affaires de pouvoir se focaliser sur ce qu'il faut qu'on se focalise pour pour pouvoir avancer. D'ailleurs, quand j'ai commencé à lancer tout ça, quand j'ai commencé à lancer tout ça, soit je vivais encore chez mes parents, mais je ne pense pas. Quand j'ai commencé à parler d'immobilier, je pense que j'avais déjà mon appartation. j'irais ça c'est chevaucher je pense mais il me semble vraiment à la fin de mon brevet non peut-être j'ai fini mon brevet non non non pendant mon brevet je suis parti de la maison c'est juste donc quand j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux j'ai lancé une veine j'étais plus chez mes parents mais quand même en fait j'ai toujours gardé un peu un filet de secours ça veut dire je me suis toujours dit si il y a tout qui se pète la gueule tout d'un coup un jour je peux retourner chez eux et je repars à zéro c'est pas grave donc ce que j'ai à perdre disons c'est j'ai très très peu à perdre par rapport à quelqu'un qui est un père de famille qui a trois enfants, j'en sais rien donc c'est pour ça aussi que je pense que je peux aller vite parce que je fais que ça, je fais que travailler et puis je me dis j'ai toujours un peu un plan B d'un côté rassurant même si c'est même pas une éventualité aujourd'hui les chances pour que ça arrive elles existent pas vraiment en tout cas je laisserai pas les choses se passer comme ça mais ça c'est de la chance je pense parce que ça m'a permis de me focaliser vraiment sur mon travail sans me poser des questions sur des questions qui je essentiel de la vie en général ou sans entretenir qui que ce soit d'autre donc ouais ça me permet de travailler 15h par jour 7 sur 7 sans avoir de problème,

  • Speaker #1

    sans me sentir mal selon toi quelles sont les 3 qualités qu'un entrepreneur doit avoir ?

  • Speaker #0

    3 qualités qui sont primordiales je pense qu'il faut être discipliné la discipline je pense qu'il ne faut pas être trop cupide hum et puis je pense qu'il faut aimer son domaine bien que, il faut être passionné il faut être passionné parce que, mais il faut être passionné mais il ne faut pas faire ce qu'on aime faire ça c'est une grosse grosse connerie je pense qui malheureusement est trop partagée sur les réseaux sociaux et ça, ça m'énerve pas mal d'ailleurs enfin ça m'énerve, disons ça ne me touche pas beaucoup mais en réalité, n'importe quelle personne qui fait un business, qui lance un business commence par vraiment faire de la merde non ? donc ça veut dire vraiment le dirty work que personne n'a envie de faire typiquement moi j'avais tout sauf envie de monter des vidéos et de les publier au début vraiment pas du tout quand je finissais ma journée de courtier déjà qui finissait tard parce que j'adorais ça mais voilà j'avais tout sauf envie de tourner 3 vidéos les monter et les publier pour faire 50 vues sur des réseaux sociaux et rien vendre c'est tellement d'effort et d'énergie et de temps dans le vide pour rien du tout et de l'argent parce qu'il faut payer et puis après il faut payer des monteurs etc mais au début il faut quand même payer un abonnement pour faire du montage vidéo et il faut après il faut acheter une caméra après il faut acheter un micro et tout ça pour rien donc je me dis purée Moi c'est juste que je savais à ce moment là déjà que j'allais mourir en faisant de l'immobilier donc je savais qu'à un moment donné il fallait vraiment que je m'active pour faire quelque chose de bien, créer une communauté et constituer quelque chose. Et ça faisait un moment que j'avais l'idée de la communauté en tête parce que je commençais à voir sur Youtube ce qui se passait. donc dès que j'ai eu l'opportunité de trouver le domaine mon domaine de prédilection le domaine dans lequel je savais que j'allais mourir je l'ai fait, je savais que c'était l'immobilier à ce moment là et donc je l'ai fait et je voulais juste à cause de mon âge, compenser un peu mon âge et la crédibilité qui était du coup assez faible pour le domaine de l'immobilier en faisant des vidéos pour expliquer comment ça marche par aussi la formation donc c'est pour ça que j'ai attendu de finir le brevet avant de faire des avant de faire les vidéos et voilà

  • Speaker #1

    Mais donc pour revenir à la question de base, là Pat tu nous parlais de passion comme troisième qualité, mais on pourrait presque parler aussi un peu de discipline j'imagine, parce que quand tu rentres d'une journée de boulot et que t'as pas envie, c'est souvent la discipline qui prend le dessus et qui te fait faire...

  • Speaker #0

    ouais ouais ouais c'est clairement c'est clairement la discipline et et ouais comme il disait il faut il faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime c'est et c'est pour ça que je pense que les les mêmes c'est vous 10 15 du temps puis tout le reste c'est un truc de l'éloi de faire ouais aujourd'hui je suis assez content parce que je fais vraiment que de l'immobilier pur donc le montage vidéo les vidéos c'est tout et tout et tout est délégué moi je suis pas du tout ça parce que j'aime pas ça en soit j'aime pas faire de vidéos mais ce que j'aime c'est l'immobilier mais aujourd'hui ça alimente le business de l'immobilier et donc ça me permet de faire de l'immobilier ça me permet de faire ce que j'aime là où je suis bon quoi, parce que je suis pas bon en montage vidéo, il suffit d'aller voir mes vidéos il faut aller sur Youtube Shorts filtrer mes vidéos les plus anciennes vous verrez si je suis bon ou pas en montage vidéo mais c'est assez clair quoi donc voilà, mais par contre faut pas s'attendre du tout dans le business en général je pense, quand on lance son activité de faire des trucs qu'on aime parce que le dernier truc qu'on fait quand on commence un business, vraiment, c'est de faire les trucs qu'on aime. Parce que les trucs qu'on fait, c'est des trucs qui doivent être faits. Donc, ça veut dire, c'est faire les factures, c'est faire des offres,

  • Speaker #1

    c'est aller démarcher des clients, trouver des clients,

  • Speaker #0

    appeler des gens qu'on n'a pas envie d'appeler. Non, c'est chiant. C'est chiant.

  • Speaker #1

    Quels vont être, selon toi, les plus grands défis dans les 5 ou 10 prochaines années ? Ça peut être de...

  • Speaker #0

    Dans le domaine de l'immobilier ou pour moi ? en général dans ton parcours d'entrepreneur mais forcément c'est lié à ton domaine de dans les 5 à 10 prochaines années je pense que les réseaux sociaux, la numérisation il y aura beaucoup d'adaptations à faire je pense sur le contenu qu'on propose par rapport à l'intelligence artificielle donc il y aura beaucoup d'évolution ça c'est clair maintenant sur ouais je dirais les défis qu'on a nous ça va être le recrutement je crois vraiment parce qu'on sait que le produit qu'on a il est vraiment bien quand on voit ce qui se fait sur la planification financière avec des conseils qui sont pas justes qui sont pas impartiaux on se dit putain nous dans ce qu'on fait on a jamais de conflit d'intérêt on est parfaitement impartiaux et on change vraiment la vie des gens ça peut que marcher qu'on soit euh Les compétences qu'on a au bureau sont vraiment très bonnes maintenant. On a quatre brevets fédéraux cumulés à l'instant où on parle. On est huit. Je suis en train de faire le diplôme fédéral. Donc voilà, on a les bonnes compétences, on a la bonne expérience. Et puis je pense qu'on va dans la bonne direction. je pense que ouais clairement sur les années à venir c'est ça le challenge ce sera ça c'est garantir toujours la qualité par rapport à la quantité qu'on doit délivrer qui sera de plus en plus importante avec le temps et puis voilà mais en gros dans l'équipe là parce qu'on a vraiment une équipe incroyable à ce stade on s'entend tous super bien on est tous alignés tout le monde a très très bien compris la vision et les valeurs au final la culture de l'entreprise donc voilà moi je leur dois tout à peu près à cette équipe

  • Speaker #1

    C'est une entreprise jeune ou bien ?

  • Speaker #0

    Ouais, on est relativement jeune, mais... Mais ça va, je pense que pour le domaine de l'immobilier, on est relativement jeunes. Mais en gros, la vision, elle est extrêmement claire pour tout le monde. Et tout le monde sait, je pense que dans l'équipe, moi aussi, je vais finir ma vie dans le domaine. Et puis, on est tous vraiment passionnés par l'immobilier. Donc, on se rend compte que là, on rend un vrai service, on règle un vrai problème, on offre la possibilité vraiment de pouvoir développer, de pouvoir, que les gens puissent vraiment développer leur patrimoine. donc ouais ça va être de continuer la croissance de manière linéaire par aussi les cerveaux et les bras et voilà ok on a parlé avant rapidement de ça comment est-ce que tu gères l'équilibre entre ta vie ta

  • Speaker #1

    vie privée et ta vie professionnelle on a compris que les deux étaient complètement liés et que tu travaillais tout le temps mais tu nous as quand même dit que tu faisais du sport donc j'imagine que tu as une routine sportive quand même pour ton bien-être pour déconnecter un peu

  • Speaker #0

    Ouais ouais disons je vais à la salle de sport quand je peux aller à la salle de sport mais ouais j'essaie d'y aller quand même 3 fois par semaine parce que j'en ai besoin c'est plutôt mentalement pour se sentir bien mais sinon le reste il n'y a pas de balance, vie privée, vie pro pour moi ce stade il n'y en a pas je me suis laissé encore 4-5 ans comme ça où je fais vraiment que ça 15h par jour mon seul focus c'est ça, c'est l'immobilier, c'est le business parce que c'est ce que j'aime et je pense que là je suis encore dans une phase dans ma vie où je peux vraiment capitaliser là dessus et voilà j'ai fait le deuil de pas mal de choses sur le reste donc Obi Apote, Sarah je me suis séparé avec ma copine à cause de ce que je fais maintenant parce que ça prend juste tout mon temps donc voilà à un moment donné après c'est une question de choix, une question de priorité moi priorité je sais où elle est à ce stade là et puis je me suis laissé quelques années encore pour me focaliser là dessus parce que maintenant t'es à fond là dedans mais tu penses pas qu'un jour tu vas te dire mince est-ce que je suis pas passé à côté d'autres choses Non, j'ai déjà pensé à ça, ouais. Ouais, on me répète ça, je pense, deux fois par semaine. Deux, trois fois par semaine. Mais non, non, pour moi, c'est super clair. J'ai beaucoup, beaucoup réfléchi avant de faire ça. Et puis surtout, avant de vraiment passer à 100% là-dessus. Enfin, 200% là-dessus. Mais non, non. En fait, je vais jamais regretter ce que je fais là, je pense. Je vais apprendre tellement de choses et j'aime tellement ce que je fais que je vais jamais regretter de me dire, putain, entre 20 et 30 ans, j'ai rien vu passer et j'ai fait que du business, j'ai fait que l'immobilier, j'ai fait que une ved. Je crois pas, non. Je crois pas. Au pire des cas, je saurais, enfin, si je le regrette, je saurais qu'au moment où je le parle, au moment où je le fais maintenant, les gens, je ne regrette pas. Mais c'est ce que j'aime, tu vois. C'est un peu comme un footballeur qui aime jouer au foot, un footballeur pro. Est-ce qu'il va se dire à 35 ans, putain, je regrette d'avoir fait que de jouer au foot de 20 à 30 ? Sûrement pas. Je ne pense pas. Donc voilà, moi, c'est un peu la même chose. Et ça peut paraître bizarre, mais au final, c'est une passion comme une autre. C'est vraiment une passion.

  • Speaker #1

    c'est comme quelqu'un qui adore cuisiner est-ce qu'il regrette d'avoir cuisiné je pense pas moi c'est le même délire ok on arrive gentiment au terme de cette interview est-ce que t'as un livre à conseiller est-ce que t'aimes lire ouais ouais j'aime bien lire j'aime bien lire est-ce que t'as un livre qui t'a marqué particulièrement que tu conseillerais ouais j'avais beaucoup aimé comment se faire des amis qui est un livre voilà

  • Speaker #0

    un titre vraiment éclaté le titre qui est très mal traduit en anglais mais ouais je pense que c'est un très bon livre c'est un très bon livre parce que il est connu celui-là il me semble j'en ai parlé il est extrêmement connu mais je pense que c'est un livre que j'ai lu 3-4 fois il y a pas mal de temps d'ailleurs je devrais le relire peut-être mais je pense que c'est un super livre c'est typiquement ce que je disais au début on devrait nous apprendre peut-être un peu plus l'empathie et la gratitude dans la vie au début, dans l'école obligatoire peut-être et parce que c'est clairement ce qui manque dans la génération aujourd'hui, d'ailleurs j'aime pas ma génération à cause de ça, parce que j'ai quand même une génération de victimes un peu, une génération qui veut tout tout de suite, qui veut tout sans rien faire et ça ça m'insupporte pas mal, donc c'est vrai que je suis très très déconnecté de ma génération et puis ça me dérange pas du tout, donc en fait je m'entends beaucoup mieux avec des personnes qui sont nées dans les années 80 que des personnes qui sont nées dans les années 90-2000, ça c'est vrai c'est une certitude, surtout fin 90-2000 je pense qu'à partir de 1990 ça a un peu décliné à partir de 95 c'est accéléré à partir de 2000 ça a chuté mais bon voilà moi je veux pas faire des généralités mais je crois vraiment qu'il y a un problème générationnel en Suisse parce qu'on a été trop gâtés et on est né avec une cuillère en or dans la bouche vraiment en or dans la bouche et on se rend pas compte de ça en fait et on nous a jamais appris parce qu'on a jamais été en difficulté je pense que là il faudrait qu'on soit en difficulté à un moment parce que c'est un délire donc voilà mais Donc ce livre, je penserais bien que tout le monde le lise. Ça se passerait mieux sur Terre si tout le monde le lisait. Et voilà.

  • Speaker #1

    Quelles sont les trois applications indispensables sur ton téléphone ?

  • Speaker #0

    Wow. Purée. Je t'entends tout le temps. C'est WhatsApp. C'est WhatsApp. Qu'est-ce que j'utilise le plus sur mon téléphone ? Je pense que j'utilise vraiment WhatsApp tout le temps.

  • Speaker #1

    Maps, LinkedIn, YouTube...

  • Speaker #0

    Non, non, YouTube, ouais, YouTube c'est l'école du 21ème siècle. Mais je l'utilise jamais sur mon téléphone, mais clairement c'est l'école du 21ème siècle. Donc je pense que c'est largement... Encore aujourd'hui, je pense que c'est toujours sous-estimé, parce que c'est un délire ce qu'on apprend sur YouTube. J'ai appris tellement de choses sur YouTube, c'est des vidéos gratuites en plus, hein. Mais on peut regarder... Autant on peut regarder vraiment des trucs inintéressants, et vraiment perdre du temps. Et autant on peut devenir un champion dans un domaine que par YouTube.

  • Speaker #1

    Bon, il faut croiser les infos quand même, parce que certaines vidéos...

  • Speaker #0

    Ouais, mais non, aujourd'hui il y a des sources qui sont tellement bonnes. Les vidéos, c'est des chaînes qui fonctionnent, quand c'est vrai. donc je pense que ça et là clairement ça se fait par le tri du marché parce que la merde ça dure jamais long donc des mecs qui durent pendant plusieurs années sur des sujets bien précis et de toute façon c'est des experts les mecs et c'est tellement contraignant de faire des vidéos Youtube honnêtement, ça demande tellement d'énergie et de temps et de ressources que ce soit intellectuelle ou en temps ou en argent ou peu importe que ouais c'est c'est c'est l'école du 21ème siècle et peut-être ce sera bientôt plus ça mais en tout cas à ce stade c'est encore ça à mon sens, mais c'est vrai que c'est beaucoup plus facile d'aller sur, de regarder des vidéos de MrBeast et de passer du montant mais disons j'ai jamais fait ça sur Youtube en tout cas et voilà, et la dernière je pense, je sais pas la dernière application ça doit être le téléphone ou Slack peut-être, peut-être Slack mais ou le téléphone

  • Speaker #1

    Est-ce que t'as une citation ? qui t'a inspiré ou qui te tient particulièrement à cœur, qui te motive ?

  • Speaker #0

    Je n'en ai pas qui est en tête, je crois. Je n'en ai pas à ce stade.

  • Speaker #1

    Pas grave.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais été très citation. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Pas de souci. Alors, dernière question. Si tu as un seul conseil à donner à quelqu'un qui hésite à se lancer, qui a une idée, qui pense qu'elle est bonne mais par son confort et qui n'ose pas se lancer. quel serait ton conseil ?

  • Speaker #0

    je pense que il faut le faire, en fait c'est plutôt une question de vision pour n'importe qui qui souhaite commencer, il faut s'attendre à devoir s'asseoir sur pas mal de choses dans sa vie pendant plusieurs années ça de toute façon et je pense que c'est plutôt se dire est-ce que si je commence aujourd'hui est-ce que ce que je fais aujourd'hui ou ce que je vais commencer demain si ça vaut la peine de le faire demain ça vaut la peine de le faire pendant 15 ans et au bout d'un moment ça devient très très dur d'être mauvais parce que après 15 ans en faisant toujours la même chose c'est vraiment très compliqué d'être nul, franchement si 15 ans tu fais des pattes après 15 ans tu peux que faire des super pattes c'est pas possible de faire autrement sinon c'est vraiment que t'as un problème et t'arrêtes avant donc quelqu'un qui est vraiment passionné par ce qu'il fait et qui sait qu'il veut faire ça pendant très longtemps, il faut y aller parce que de toute façon ça va marcher mais par contre il faut pas s'attendre disons, en lançant son activité de faire ce qu'on aime ça on l'a dit avant il faut vraiment pas s'attendre à faire ce qu'on aime il faut faire ce qui doit être fait et je pense que c'est le problème de beaucoup de monde je pense que c'est le problème de beaucoup de monde de nouveau des gens qui je pense que c'est un problème de mentalité un peu générationnelle, un peu de victime de je veux faire ce que j'aime faire à un moment donné tu fais pas ça tu fais du business tu fais pas ça, tu fais ce que tu dois faire et après plus tard peut-être un jour mais c'est pas c'est pas c'est pas sûr et certain, c'est pas une certitude mais peut-être qu'un jour tu feras ce que tu veux mais pendant des années tu fais pas ce que tu veux pendant des années tu fais ce que tu dois faire et puis et puis et puis par contre la vision elle doit être long termiste c'est ça qui permet d'avoir de la discipline parce que tous les jours c'est assez pénible tous les jours au quotidien c'est chaque fois des petits bouts et des petits bouts et des petits bouts qui se rajoutent et ouais je pense que le problème que j'ai peut-être moi maintenant à ce stade take it on j'ai vraiment les œillères rivées sur ce que je fais je pense des fois j'oublie un peu de reculer de step back un peu et de voir l'activité depuis plus loin donc voilà j'essaye d'ailleurs des fois je me fais conseiller par des gros entrepreneurs que j'essaie de rencontrer j'essaie de choper des infos pour voir où est-ce qu'ils en sont eux et ouais c'est vrai que des fois ça revient ça fait gaffe de pas trop baisser les yeux vraiment et d'être tellement actif dans le daily business que dans 10 ans ça n'a pas évolué donc ouais j'essaie de faire gaffe mais bon ça a bien évolué ces derniers temps et je pense qu'on voit dans la bonne direction ok super merci beaucoup pour tout ce que tu nous as partagé merci beaucoup à toi et à bientôt à très vite ciao

  • Speaker #1

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici. Si vous êtes encore là, c'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semais d'embûches. La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode. En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de Semais d'embûches. A très bientôt. Bye bye !

Description

Dans cet épisode fascinant, je m'entretiens avec Edouard Clerc, un jeune homme au parcours atypique et inspirant. Débutant dans le domaine de l'ingénierie électrique, Edouard a rapidement bifurqué vers le domaine de l'immobilier, se découvrant une passion jusqu'à ce jour encore inexplicable.


Découvrez le chemin parcouru, alors qu'il se forme sans relâche dans le domaine, obtenant des brevets fédéraux en expertise immobilière et gérance d'immeuble et poursuivant actuellement ses études pour obtenir le diplôme fédéral d'administrateur de biens immobiliers.


Mais ce n'est pas tout : Edouard est également une figure bien connue des réseaux sociaux en Suisse romande, bouleversant les codes traditionnels en partageant ouvertement et avec passion ses connaissances de l'immobilier.


Rejoigniez-nous pour une conversation dynamique et enrichissante avec Edouard Clerc. Découvrez comment il a transformé ses défis en opportunités, naviguant avec agilité dans les eaux agitées de l'entrepreneuriat tout en réinventant la manière dont l'immobilier est abordé.


Ne manquez pas cette opportunité de plonger dans l'univers intrépide d'Edouard Clerc, où l'audace et la détermination se conjuguent pour ouvrir de nouvelles perspectives dans le monde de l'immobilier.


Vous pouvez le retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://www.inved.ch/

Linkedin Edouard Clerc : https://www.linkedin.com/in/edouard-clerc/

Linkedin Inved : https://www.linkedin.com/company/inved-sa/

Instagram Edouard Clerc : https://www.instagram.com/edouardclercch/

Youtube : https://www.youtube.com/@edouardclercch


Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à vous abonner, à le partager à vos amis et à me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.


Vous pouvez également me rejoindre aux adresses ci-dessous :


Linkedin : https://www.linkedin.com/company/semedembuches/

Instagram : https://www.instagram.com/semedembuches/

TikTok : https://www.tiktok.com/@semedembuches?lang=fr



Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je crois que l'entrepreneur, c'est à tout presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites. Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout. Que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens. C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière, on se dit Ah ben j'ai réussi à régler tout ça, et puis maintenant il y a le reste qui arrive. Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose.

  • Speaker #1

    Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire.

  • Speaker #0

    Et je me suis dit Ben en fait, c'est le plus beau compliment. Et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver. Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, ok, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait,

  • Speaker #1

    mais voilà où on voudrait l'amener.

  • Speaker #0

    Vraiment dépasser votre peuple et allez-y parce que c'est une très très chouette expérience.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semez d'embûches, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans Semez d'embûches, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échec, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode, bonne écoute. Salut Edouard.

  • Speaker #0

    Hello Romain.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir aujourd'hui dans tes bureaux de Vevey.

  • Speaker #0

    Merci à toi d'être venu.

  • Speaker #1

    On est là aujourd'hui pour parler de ton parcours, enfin ton parcours scolaire, ton parcours professionnel. Donc pour commencer, je vais déjà te laisser te présenter de manière générale.

  • Speaker #0

    Ouais, volontiers. Alors, je suis... Merci d'être venu pour cet épisode. Moi, écoute, je viens, pour les personnes qui ne me connaissent pas, je fais de l'immobilier en Suisse maintenant. Donc, j'ai fondé la société qui s'appelle Inved SA, qui a été fondée au milieu de l'année 2022, plus ou moins. Enfin, l'exploitation a vraiment commencé à ce moment-là et on fait de l'expertise immobilière. donc de l'évaluation de biens immobiliers, et puis du conseil en matière immobilière en Suisse romande. En gros, c'est ce qu'on fait. Et puis voilà, d'origine, moi je suis valaisan, donc je suis né en Valais, sur les pistes de ski. Et puis à partir de là, maintenant, on s'est déplacé vraiment sur la rivière avec Inved, donc j'ai suivi le mouvement de la société. Mais en soi, j'ai grandi en Valais.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. On va parler un peu plus en détail de ton parcours scolaire maintenant. Est-ce que tu peux nous dire du coup où tu as fait tes écoles ? ou est-ce que ton parcours scolaire a commencé déjà ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors moi j'ai commencé en Valais, du coup à Ninda plus précisément, donc j'ai grandi à Apro, donc c'est le petit village en bas de Ninda, c'est l'eau d'Apro qu'il y a à la Miro, c'est le nom du village.

  • Speaker #1

    C'est aussi où il y a les combats de reines, non ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est là où il y a les combats de reines aussi, exactement. Et donc j'ai grandi là, et après du coup j'ai fait les écoles à Nanda, parce que le village est scindé en deux, sur la commune de Nanda et la commune de Sion, donc moi j'étais de la commune de Nanda, du coup j'ai grandi à Nanda, je fais les écoles là-bas. Et puis après, voilà, j'ai fait toutes mes écoles, enfin toute mon école obligatoire là-bas, et après... on s'est déplacé donc après je me suis j'ai fait un CFC à Sion en installation électrique parce que j'étais très intéressé par la construction, le domaine de la construction ça m'a toujours intéressé puis on est dans un âge où vraiment on sait pas trop quoi faire à ce stade là quand on choisit je suis d'accord avec toi et puis bon vu que l'immobilier et la construction m'intéressaient surtout la construction, soit l'immobilier je sais pas ce que c'était je me suis orienté dans cette direction j'ai fait la maturité intégrée et puis après je suis parti à l'école d'ingénieur à Iverdon donc voilà c'est comme ça que ça s'est fait donc dans le domaine de l'électricité vraiment à la base j'étais prédestiné à ça plus ou moins mais qui est quand même intrinsèquement lié à la construction et puis après ça a basculé au bout d'un moment donc

  • Speaker #1

    tu te retrouves avec un CFC d'électricien et un diplôme d'ingénieur aussi non j'ai fait la maturité technique intégrée ça s'appelle au CFC donc pour partir à l'école d'ingénieur oui

  • Speaker #0

    quand j'ai terminé c'est 4 ans je suis parti à Iverdon et puis là j'ai fait ma première année à l'école d'ingénieur Iverdon en génie électrique et puis j'aimais beaucoup l'école et les cours et puis entre la première et la deuxième juste avant de rentrer en deuxième j'étais pas convaincu par le métier qui m'attendait après donc les cours ça me plaisait beaucoup et puis j'aimais bien ce qu'on apprenait mais j'étais pas vraiment convaincu parce qu'il suivait Donc, j'ai décidé de chercher un petit peu ma voie pendant l'été, entre la première et la deuxième. Par hasard, j'ai eu l'opportunité de faire un stage pendant quelques semaines. Enfin, déjà faire un stage un jour pour voir ce que c'était l'immobilier, dans une agence immobilière de courtage en résidence secondaire. Et puis à partir de là, après, c'est parti en couille. Donc à partir de là, en 24 heures, j'étais convaincu par le domaine. Et après, j'ai fait que ça jusqu'à... j'ai fait que ça jusqu'à maintenant en fait donc j'ai fait du courtage j'ai commencé ce stage pendant l'été qui au final s'est prolongé jusqu'à la rentrée en deuxième juste avant d'entrer en deuxième moi j'ai appelé l'école et je leur ai dit désolé mais je vais repousser mon année ma deuxième parce qu'il faut que je teste un truc un moment Donc je repousse l'année et puis je continue ce stage. Je suis parti en Angleterre trois mois pour mon anglais, parce que c'était en résidence secondaire, donc c'était important. et puis quand je suis rentré du coup vraiment fin décembre j'ai fait que ça après donc je fais que l'immobilier jusqu'au brouillard fédéral après j'ai basculé sur de l'immobilier courtage à l'expertisé ok

  • Speaker #1

    voilà justement j'ai vu que tu avais fait aussi des formations dans l'immobilier à la suite de ça

  • Speaker #0

    du coup tu nous disais que tu as fait plusieurs brevets il me semble dès que j'ai commencé dans l'immobilier j'avais évidemment comme vocation de former au maximum, le plus rapidement possible j'ai commencé l'immobilier fin 2018 début 2019 j'ai fait les formations de base dans le domaine et puis à partir de là dès que j'ai eu suffisamment de connaissances et d'expérience je me suis inscrit au brevet fédéral donc d'expert en estimation immobilière qui était très intéressant, très enrichissant et du coup après j'ai suivi le brevet de novembre 2020 jusqu'au début 2022 j'ai terminé en mai il y avait les examens en juin j'ai reçu le résultat des examens j'avais réussi et dès juillet j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux et là j'ai commencé à lancer Inved donc c'est pour ça que je dis que l'exploitation d'Inved ça a vraiment commencé en 2022 mi-2022 fin 2022 parce que c'est ça en fait c'est quand j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux j'ai publié directement pour me donner de la visibilité pour faire des expertises et

  • Speaker #1

    puis après c'est l'histoire qui a fait un peu le travail ok parfait en tout cas c'est un beau parcours quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #0

    à l'école oui Ah, je pense que...

  • Speaker #1

    Plutôt assidu, plutôt au fond de la classe ?

  • Speaker #0

    Non, non, non, j'étais OK, quoi. J'ai jamais été passionné par l'école, j'ai jamais aimé l'école. Et j'ai jamais eu trop de problèmes à apprendre, donc non, ça, ça allait, disons.

  • Speaker #1

    OK, et qu'est-ce que t'as pensé du système scolaire en Suisse ?

  • Speaker #0

    toi qui as justement fait quelques mois en Angleterre peut-être que tu as un point de comparaison ça n'a rien à voir ça n'avait rien à voir mais je pense que on a la chance d'avoir un très bon système qui tient encore la route je pense que je pense quand même que l'école obligatoire elle est en train de souffrir aujourd'hui très clairement et puis on verra ce que la suite donne mais je pense que plus le temps passe pire c'est je ne sais pas comment ça peut se rattraper mais en soi, en l'état, ça va, on n'est pas à plaindre, quoi, ici.

  • Speaker #1

    Ouais, non, je suis d'accord avec toi. Mais c'est quand même un système un peu vieillissant, honnêtement. On va en parler maintenant, justement, est-ce qu'il y a des branches, toi, que t'aurais aimé qu'on t'enseigne à l'école obligatoire ? Quelque chose que t'aurais trouvé utile qu'on enseigne à tous les élèves ? Typiquement des choses dans la finance ou dans la...

  • Speaker #0

    Non, pas vraiment. Je ne pense pas à l'école obligatoire, non. Je pense peut-être, ouais, il y a peut-être des cours sur l'empathie et puis peut-être la gratitude qu'il faudrait donner à un certain stade. Mais sinon, non, je ne pense pas. Je pense que c'est très bien fait. À mon avis, il faut pousser les maths, surtout à l'école, à ce stade-là.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je pense honnêtement.

  • Speaker #1

    Les maths, c'est important. Ouais,

  • Speaker #0

    clairement. Je pense que c'est ce qui crée la logique et c'est primordial, à mon sens.

  • Speaker #1

    Ok. Et comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ? Tu as dit qu'au début, tu avais une espèce d'attirance pour la construction. Mais comment, pourquoi le domaine électrique plutôt que la maçonnerie ou la ferblanterie ou quoi que ce soit d'autre du domaine du bâtiment ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est une réflexion assez profonde. En soi, le domaine de la construction, ça m'intéressait. La technique, ça m'intéresse. Ça m'a toujours intéressé. D'ailleurs, j'ai toujours un peu aimé les maths dans les cours. Et puis, l'électricité, ce qui était intéressant, c'est qu'une personne qui est curieuse dans le domaine de la construction... c'est clairement le meilleur domaine, le meilleur secteur dans la construction pour comprendre le domaine de la construction. Parce que dans l'électricité, vous participez à chaque étape de la construction, du radier jusqu'aux élevations, jusqu'à la fin en fait, jusqu'au peintre qui fait la peinture et on pose le cache derrière lui. Donc en soi, une personne qui est vraiment intéressée à comprendre comment fonctionne la construction, quelqu'un qui est intéressé, qui est curieux, il peut apprendre énormément de choses. Et moi, typiquement, c'est ce qui m'a aidé pour le premier appartement que j'ai acheté, que j'ai rénové, que j'ai revendu. Et quand j'ai ce genre de détails que j'ai vu et revu et revu pendant toute la durée de mon activité là-dedans, dans le domaine de la construction, c'est extrêmement enrichissant. Et moi, je clairement utilisais ces connaissances pour les appliquer après dans le suivi des rénovations que j'ai réalisées moi, de manière générale. Donc, clairement... moi c'est juste pour ça en fait c'est juste parce que je voulais avoir justement les connaissances, la vision sur tous les autres métiers et activités dans le domaine de l'immobilier et je pense que il y a un stade à terre sanitaire qui permet de faire ça et puis il y a l'électricité c'est tout, c'est les deux seules expertises en immobilier qui permettent de tout voir de zéro à la fin

  • Speaker #1

    Ok et est-ce que t'as eu des moments d'incertitude ou que ce soit durant ton CFC durant tes autres formations est-ce que t'as eu des moments d'incertitude où tu t'es dit mince est-ce que je suis dans la bonne voie ou une fois que t'as

  • Speaker #0

    C'est à l'école d'ingénieur à l'école d'ingénieur j'adorais les cours mais effectivement c'est là que je me suis dit euh c'est chaud de bosser dans une usine pour Alpique pendant 30 ans, ce n'est pas ça qui m'excitait, ce n'est pas ça qui m'intéressait. Et donc, c'est à ce moment-là que j'ai cherché une solution pour switcher. C'est à ce moment-là que j'ai vraiment switché. Mais sinon, c'était à ce stade-là, je crois.

  • Speaker #1

    D'accord. Et comment tes études ont influencé ta vie d'entrepreneur maintenant ? Je pense que le fait d'avoir quand même travaillé un peu sur le chantier. Dans le domaine de l'électricité, ça t'a apporté une certaine facilité. Enfin, j'imagine que quand on visite des appartements, quand tu dois estimer des prix, ça t'apporte quand même quelque chose d'avoir fait une formation dans le bâtiment.

  • Speaker #0

    Ouais, pour la partie technique, mais sinon c'est tout. Je pense que d'un point de vue général ça fait accélérer la maturité je pense d'être dans un domaine comme celui-là ou de grandir dans un domaine comme celui-là mais c'est tout parce qu'on est souvent entouré de personnes beaucoup plus âgées mais sinon c'est tout aucun impact sur la suite aucun impact sur la suite,

  • Speaker #1

    parfait On va gentiment basculer sur ton parcours entrepreneurial. Comment est-ce que tu as compris que tu étais fait pour l'entrepreneuriat ? Il y en a qui disent que souvent ils tombent dans l'entrepreneuriat parce qu'ils ont été attirés, toi dans ton cas je pense, par l'immobilier et puis de l'entrepreneuriat en découle ou alors tu t'es dit je veux être entrepreneur, je vais...

  • Speaker #0

    Non, aucune idée. Franchement, c'est une très bonne question. Je ne sais pas. Alors, j'ai toujours aimé travailler en soi. Et donc, créer quelque chose, lancer un business, c'est tellement de travail que ça... Enfin, moi, c'est ce que j'aime faire. Mais maintenant, je ne sais pas. Disons, j'ai un grand-père qui avait une boîte de sanitaire en soi. donc peut-être c'est un peu génétique, ça vient de lui, mais sinon je sais pas c'est franchement je savais, le seul truc que je savais en immobilier au moment où j'ai commencé à lancer une vête, c'est justement que moi j'étais dans le domaine du courtage pur, en résidence secondaire et je savais que je voulais pas continuer à faire ça en fait j'en avais vraiment marre parce que l'immobilier ça m'a tellement intéressé tellement vite, j'étais tellement convaincu par ce domaine, mais qui est malheureusement extrêmement mal pratiqué le courtage, je parle du courtage dans l'immobilier j'étais archi convaincu par l'immobilier mais archi pas convaincu par le... enfin le courtage c'est un super métier en soi, c'est un magnifique métier que j'adore, que je recommande d'ailleurs à beaucoup de monde mais le problème c'est que j'en avais trop marre de me battre avec des jardiniers, des équipes de nettoyage des artisans parce que les mecs ils donnent un nom d'un gars qui connaissent qui connaît un gars qui a un cousin qui veut acheter un immobilier et du coup ils veulent ramasser la moitié de la com parce qu'ils doivent donner un quart de la com à un autre gars un tiers de la com à un autre gars et ça j'ai trouvé que c'était pathétique donc en soi c'est surtout ce côté là qui m'a vraiment freiné dans le courtage où je me suis dit putain moi ce qui m'intéresse c'est l'immobilier, de faire mon métier correctement là je me retrouve à rattraper des merdes qui ont été dites n'importe comment par des gars qui connaissent rien alors que eux ils vont venir me chercher la moitié de la rémunération du travail que je dois fournir à leur place et donc je trouve ça j'ai trouvé ça vraiment dommage donc moi c'est pour ça clairement que j'ai quitté le courtage, j'ai switché sur l'expertise et l'expertise après je sais pas, ça allait un peu de soi Inven c'est c'est je sais pas, j'avais vraiment je sais pas dire pourquoi, j'ai pas cherché à bosser dans une boîte d'expertise je voulais pas.

  • Speaker #1

    Tu t'es dit je me lance

  • Speaker #0

    Ouais certainement.

  • Speaker #1

    Ok Avant, on a parlé un peu des réseaux sociaux parce que tu es vachement présent sur les réseaux sociaux. Qu'est-ce que ça t'apporte une telle présence ? Parce que je pense que ça t'apporte énormément de visibilité.

  • Speaker #0

    ouais oui alors de base moi j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux en me disant personne va bosser avec moi s'ils me connaissent pas donc en fait on travaille jamais avec une personne qu'on connait pas parce que simplement on peut pas la contacter donc je me suis dit si je suis visible il y a des gens qui vont finir par me contacter et puis je vais vendre des expertises quoi tout simplement puis c'est parti de là et puis c'est toujours d'ailleurs la même réflexion que j'ai aujourd'hui ça n'a pas changé donc c'est toujours le même principe je publie pour chercher la visibilité qui me permettra après de vendre mes services ou rendre service de toute façon à des gens qui en ont besoin et c'est eux qui viennent vers moi donc ouais c'était juste ça le principe c'était ça le concept ok et puis j'ai commencé dès en fait dès que j'ai lancé l'activité d'expertise je me suis juste dit je vais pas faire des expertises enfin j'ai aucune expertise à vendre à ce moment là parce que personne me connait et puis c'est parti de là quoi ok et comment est-ce qu'on crée une communauté ? en public quoi ça c'est régulièrement si tu peux nous donner trois clés ouais alors ça c'est franchement de ma courte expérience au final dans le domaine parce que je suis pas je suis pas youtuber moi je vis pas des revenus générés par les réseaux sociaux je gagne je crois que je gagne 100 francs par mois sur youtube je crois à peu près donc c'est vraiment pas ça qui dit pas suffisant pour faire survivre une vête non donc donc en soi je je je pour créer la communauté et puis développer les réseaux sociaux moi j'ai juste commencé par publier 3 vidéos par jour et puis voilà je bossais dans le courtage en attendant pendant le parallèle avec l'expertise que je voulais commencer à faire et puis j'allais bosser la journée en gros le soir je tournais je montais et je publiais les vidéos et puis ça c'est pénible c'est extrêmement pénible le problème c'est que c'est vraiment du long c'est du long terme ce jeu et en fait ma réflexion derrière tout ce que j'ai fait depuis le départ c'était toujours très très long terme sur ce qu'on met en place simplement parce que moi je suis jeune aujourd'hui j'ai 25 ans quand j'ai commencé à publier j'avais 23 ans et je me suis dit je publie à 23 ans des informations sur l'immobilier en Suisse, c'est là où l'année de la première acquisition immobilière sur le territoire c'est une des plus âgées du monde c'est 48 ans la moyenne d'âge 46 ou 48 ans la moyenne d'âge pour la première acquisition donc en gros ça veut dire toutes les personnes qui potentiellement pourraient être intéressées par mes services pourraient être mes parents donc la chance pour qu'eux me fassent confiance pour que je leur fasse pour que je leur rende service que je leur vende mes services c'est extrêmement faible donc je me suis dit bon ma génération qui va arriver dans 10 ans quand j'ai commencé à publier donc ce sera les gens auront 33 35 37 ans bah là ils commenceront à s'intéresser à l'immobilier donc je capitalise sur cette génération donc je publie pendant 10 ans et on verra ce qui se passe donc en fait de 23 ans je me suis dit de 23 ans à 33 ans je publie tous les jours 3 vidéos par jour puis s'il se passe rien d'ici là j'arrêterai je pense voilà sauf qu'en 6 mois il s'est passé énormément de choses et puis après du coup j'ai accéléré le processus, enfin on a continué la même chose en fait ça a toujours été la même ma vision de départ elle a jamais tellement changé, on a changé quelques éléments évidemment, on cherche à faire des trucs qui marchent plus ou moins bien au début j'avais même pas des vidéos long format sur Youtube mais on s'est rendu compte que c'était beaucoup plus intelligent, beaucoup plus intéressant pour les gens et puis je peux vraiment donner des informations beaucoup plus complètes et abouties le podcast aussi c'était je pense une très bonne idée pour se connecter avec des professionnels de l'immobilier et puis partager aussi des connaissances d'experts dans le domaine, dans des domaines spécifiques du domaine de l'immobilier donc voilà petit à petit on a rajouté 2-3 trucs on a modifié quelques trucs c'est pas moi qui monte les vidéos et c'est pas moi qui publie aujourd'hui,

  • Speaker #1

    c'est ce que je faisais au début c'était ma question suivante justement, on passe 3 vidéos par jour, j'imagine que ça prend un temps hallucinant ouais ouais,

  • Speaker #0

    alors après je me suis jamais trop posé de questions je pense que ça c'est un des avantages que j'ai moi je dirais dans ce domaine là dans ce qu'on fait, c'est que j'en ai strictement absolument rien à foutre de ce que pensent les autres de moi à travers internet et la visibilité que je donne sur les réseaux sociaux Donc ça, c'est un gros avantage. Et j'en ai parfaitement conscience. Parce que je sais que si on doute un peu de soi ou qu'on panique un peu quand on se fait ramasser, je ne recommande pas les réseaux sociaux. Parce que purée, on se fait agresser. Les haters, ça existe vraiment. Mais pour le coup, moi, j'en ai rien à foutre. Donc en fait... voilà je j'avais en fait je publiais trois vidéos par jour tout seul en montant mois et en tournant moi et on y publieront mais en soi je m'en foutais de 2,2 comment j'ai habillé la luminosité le son est ce que c'était bien ou pas est ce que c'était donc au plus important à ce moment là c'est surtout le contenu que tu délivre pas la qualité de la vidéo moi bien sûr je pense que pour faire de la qualité il faut faire de la quantité d'abord et c'est comme ça que la quantité mène à la qualité et plus qu'autre chose mais le mieux c'est de faire de la qualité et de la quantité les deux en même temps donc voilà et puis nous après on a amélioré la forme le fond en soi je pense que c'était intéressant dès le départ mais moi j'ai appris beaucoup de choses aussi au fil du temps donc pour le contenu voilà ouais on a amélioré le fond du discours au fur et à mesure en fonction de ce que l'audience voulait aussi comment elle réagissait puis maintenant sur la forme on l'a amélioré évidemment aussi avec le temps quoi mhm

  • Speaker #1

    logique dernière question à propos des réseaux sociaux une question qui me vient comme ça, comment est-ce que tu trouves des idées de contenu à publier parce qu'il faut quand même que ça reste pertinent que ça reste intéressant, il y a 3 vidéos par jour ça aussi ça doit être un sacré casse-tête

  • Speaker #0

    Bah non en fait c'est pas vraiment un casse-tête parce que vu qu'on a vraiment une activité dans l'immobilier, on fait vraiment de l'expertise immobilière et puis on donne vraiment des conseils à tous les jours, toute l'équipe tout le monde donc chez Inved, confronte des questions qui sont tout le temps diverses et variées de chaque personne, donc en gros on récupère simplement les questions qu'on nous pose et j'y réponds par des vidéos, donc voilà c'est super simple maintenant de trouver des idées simplement parce qu'on a tellement de cas différents et on fait tellement de On a tellement de travail dans l'immobilier, de contact avec des gens à l'extérieur sur l'immobilier, les questions que les gens se posent, que c'est devenu super simple de créer du contenu.

  • Speaker #1

    Ok. Et comment se passe une journée type dans ta peau ? Tu as une journée type, j'imagine que...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Donc les matinées, je les bloque au plus possible pour avancer sur les tâches que j'ai. Parce que je me suis vite rendu compte avec le temps que... en fait la visibilité c'est bien mais après on nous demande beaucoup aussi donc il faut pouvoir enfin il y a de plus en plus de rendez-vous de plus en plus de questions à répondre de problématiques à régler et donc maintenant je bloque des tranches assez larges où je peux me vocaliser me concentrer sur mon travail j'ai des enfin Maintenant on a une équipe, donc avec l'équipe on se répartit les tâches, j'ai aussi des blocs sur simplement des réponses à l'équipe, des séances. et puis sinon après j'ai des rendez-vous donc les rendez-vous j'essaie de les minimiser au maximum simplement pour augmenter la productivité dans ce qu'on doit générer pour les clients qu'on a dans le daily business c'est tout du

  • Speaker #1

    coup tu bloques pas le mardi matin pour la comptabilité ou pour les rendez-vous où t'as pas vraiment de journée type où tu fais tous les jours un peu la même chose tous les jours sont différents en fait

  • Speaker #0

    ouais ouais tous les jours sont différents après on a quand même des routines au fur et à mesure on a quand même des routines et accessoirement j'ai les cours aussi du diplôme fédéral la main donc tous les lundis je vais chaud je dois dire on va suivre maintenant à ce stade mais

  • Speaker #1

    mais voilà et ça représente combien d'heures tu fais combien d'heures dans une semaine moyenne les cours où le travail la totale enfin je sais pas je suis là et les vidéos le podcast ah ouais alors disons j'ai les cours

  • Speaker #0

    je pense que j'ai les cours les lundis alors après je suis souvent à distance pour rester au bureau pour gagner du temps pour éviter les déplacements des fois tu dois dire quand même que je décroche pas mal dans certains moments parce qu'on a tellement de choses à faire que c'est compliqué de rester focus tout le temps et concentré mais bon bref ça c'est un autre problème et puis sinon à part ça disons les 8 heures de cours au final ça présente un peu moins parce que il y a des cours que j'ai pas aussi vu que j'ai fait les deux brevets d'expertise immobilière et de géance d'immeubles il y a des cours que j'ai pas et que je saute donc voilà c'est pas 8h tous les lundis c'est moins que ça c'est peut-être une demi-journée par semaine un lycée sur l'année durant les vacances, c'est peut-être encore moins. Bon, ça va. Mais sinon, le reste du temps, je ne fais que Donc, je ne sais pas dire combien de temps ça prend, mais je n'ai pas de famille, je n'ai pas d'enfant, je n'ai pas de... Tu te consacres à ça. Des fois, mais en gros, je ne fais que ça, oui. Accessoirement, je n'ai même pas de... Au moment où on fait cet épisode, j'ai même pas vraiment de logement parce que on a du coup j'en avais les bureaux à Sion et c'est allé assez vite en quelques mois la société se développe assez bien enfin du coup on grossit on a pas mal de choses à faire tout le temps du coup on a pris les bureaux à Vevey et j'ai toujours le bureau à Sion donc Inved à Sion Inved Vevey donc j'ai un appart enfin j'ai un bout d'appart à Sion et maintenant je loue une chambre d'hôtel à Vevey. donc c'est un peu une galère je vis je sais pas trop où j'ai même pas vraiment de logement c'est un peu paradoxal pour quelqu'un qui fait que l'immobilier mais en soi j'ai pas de logement j'ai pas vraiment de résidence principale à ce stade mais voilà donc je fais ouais c'est ça en gros je suis au bureau un peu tout le temps donc ouais donc y'a pas de y'a vraiment aucune séparation tu t'arrêtes jamais en fait non mais en fait j'ai pas vraiment de hobby ou de je sais pas je fais du sport ouais ouais du sport parce que j'en ai besoin des fois, mais sinon, je n'ai pas trop d'activités annexes.

  • Speaker #1

    Ok. Quelle est ta vision pour ta société ?

  • Speaker #0

    Sur les années à venir, la vision est super claire. Nous, on a trois piliers différents. C'est en fait, on a un programme de formation en ligne qui constitue une communauté. On fait des expertises immobilières et on donne du conseil. Donc, en gros, maintenant, et puis on fait des investissements, des investissements participatifs avec les membres de la communauté, justement. Donc, en gros, jusqu'à ma mort, c'est à peu près ce que je fais. donc ça veut dire que on a vraiment un créneau aujourd'hui un écosystème qui est parfaitement en place qui s'alimente parfaitement, c'est à dire les membres de la communauté sont intéressés à investir dans le club deal qui sont intéressés à faire une expertise parce qu'ils sont propriétaires qui sont intéressés à recevoir des conseils plus aboutis sur leur situation donc en gros l'écosystème est parfait ce qui est très très intéressant je pense dans notre positionnement c'est qu'on est parfaitement impartiaux ça veut dire qu'on ne fait pas de courtage, on ne fait pas de gérance, on ne fait pas de planification financière, on ne fait pas de troisième pilier, on ne fait pas d'assurance, on ne fait rien de tout ça. donc tout ce qu'on fait dans notre activité c'est de dire aux gens vous avez aujourd'hui un patrimoine vous avez une volonté d'investir dans l'immobilier vous avez du cash peu importe ce que vous avez on va prendre la fortune que vous avez le patrimoine que vous avez aujourd'hui et on va le faire grossir donc notre seul focus c'est le développement patrimonial par l'immobilier de nos clients donc en gros eux nous payent pour les conseils et personne d'autre nous paye en soi. Donc, on n'a pas, on n'a pas, je veux dire, c'est, on a, tout ce qu'on a à faire, en fait, c'est de, c'est de développer ce patrimoine sans aucun conflit d'intérêt jamais, quoi. Donc, je pense que c'est le gros avantage de notre positionnement maintenant, c'est que dans l'immobilier, c'est le gros problème de ce secteur et typiquement dans le courtage quelque chose qui se voit beaucoup c'est exactement ce que je disais avant à travers le jardinier c'est exactement le problème du courtage il y a toujours des mecs qui viennent gratter des coms parce que des fois ils paient hors des coms intéressantes et du coup les gens se font driver vraiment par l'avantage financier économique qu'ils ont eux par rapport aux conseils qu'ils vont donner aux clients c'est exactement ce qui se passe dans les assurances c'est exactement ce qui se passe dans la planification financière il y en a beaucoup qui savent très bien chez les planificateurs financiers que peut-être l'amortissement indirect c'est pas la meilleure des solutions et peut-être que c'est pas ça qu'il faut faire comme il y a énormément de courtiers en immobilier qui savent très bien qu'il faudrait jamais vendre cette maison mais ils leur font vendre parce qu'évidemment il y a un conflit d'intérêt c'est leur job donc nous au final tout ce qu'on fait nous c'est d'aider dans le développement patrimonial ça veut dire si toi t'as une maison aujourd'hui tout ce que je vais faire moi c'est de te dire ok bon moi j'analyse ta maison j'analyse le patrimoine que tu as hors de la maison si tu as du cash un peu un troisième pilier, un deuxième pilier, tout ce que tu as à disposition et je vais voir comment je vais faire pour que tu gardes tout ce que tu as et que tu puisses aller chercher plus donc en soi tu ne peux pas perdre c'est ça un peu le concept et puis voilà et c'est tout donc ouais je pense que de maintenant jusqu'à là où en 2023 c'était un peu différent parce qu'on mettait en place plein de choses on a testé énormément de choses avec les conférences on a testé de nouveaux produits, services, etc en 2024 on voulait consolider, c'est exactement ce qu'on a réussi à faire on voulait internaliser beaucoup de travail qu'on avait externalisé pour gagner du temps C'est exactement ce qu'on a fait, c'est exactement ce qu'on est en train de faire. Donc vraiment la vision sur le long terme, c'est de croître avec des nouvelles personnes qui nous rejoignent, continuer la croissance de la société, mais qui soit saine, qui soit lisse, et puis linéaire, et puis voilà.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Comment est-ce que tu décrirais ton parcours en tant qu'entrepreneur, depuis que tu es entrepreneur ? Si tu devais donner quelques mots, on va dire deux ou trois, qui décrivent ton parcours.

  • Speaker #0

    je pense c'est extrêmement chanceux déjà parce que je suis arrivé dans un très bon timing à mon avis avec les réseaux sociaux donc en fait on a regroupé maintenant chez Inved la partie digitale et l'immobilier donc un domaine extrêmement dynamique qui bouge tout le temps qui change tous les jours avec un domaine extrêmement stable qui est très lent à se développer et à changer donc avec des mentalités très arrêtées et conservatrices donc d'ailleurs des fois je déconfie avec ça évidemment parce que je suis très très rapproché des associations professionnelles de l'immobilier je donne des cours d'ailleurs à la suite school et je sais très bien qu'il y a des professionnels d'immobilier qui ne comprennent pas ce que je fais ou bien qui me voient un peu comme une menace ou j'en sais rien, donc j'arrive pas trop à comprendre enfin, non j'arrive à comprendre parce que justement j'essaie de, ça bouge un petit peu le domaine qui lui est extrêmement solide et qui évolue pas beaucoup donc j'arrive à comprendre mais il y a des mentalités qui sont extrêmement conservatrices dans le domaine de l'immobilier vraiment avec des œillères comme ça et puis nous on a ramené le digital là-dedans donc je pense que je suis très chanceux parce que le timing était parfait pour intégrer ces deux mondes là et puis c'est pour ça que ça fonctionne donc voilà je pense que ouais je dois disons beaucoup de ce qu'on fait à la chance ouais donc

  • Speaker #1

    tu considères pas qu'il y a eu c'est vraiment de la chance

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de chance mais il y a énormément de travail au final je ne fais que travailler je pense que oui c'est très chanceux parce qu'on est dans un monde qui nous permet de faire un peu ce qu'on veut là on peut c'est la visibilité gratuite les réseaux sociaux sauf que c'est gratuit mais ça demande énormément d'énergie plus t'en passes pire c'est donc ouais mais je je pense que dans le timing on a été super chanceux mais maintenant sur la suite en fait ce sera la régularité je pense la discipline je pense la suite du travail quoi quelle a été ta plus grosse difficulté ?

  • Speaker #1

    une difficulté où tu t'es dit mince là est-ce que je vais réussir à surmonter ça ou est-ce que je vais mettre la clé sous la porte ? Non. Dans n'importe quel domaine, ça peut être dans...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Non, ça, ça m'est jamais arrivé, de me dire, il faut qu'on arrête.

  • Speaker #1

    T'as jamais eu une difficulté telle qui t'a fait te poser des questions ?

  • Speaker #0

    Non, si, on a toujours des contraintes et on se pose toujours des questions. Mais non, alors ce que j'ai eu comme... Je dirais, ce que j'avais peur au début, moi, en me montrant sur les réseaux sociaux, c'était justement... Je m'en fous de ce que les autres pensent, surtout des gens qui connaissent rien à l'immobilier. Donc ça, c'était vraiment pas une crainte parce que la majorité quand même des haters, c'est des gens qui connaissent rien du tout, mais qui sont vraiment paumés dans leur vie. Du coup, ils essayent de chercher des échappatoires qui sont plus ou moins compréhensibles. ça passe des fois par de la méchanceté un peu naïve donc ça ça me touche pas du tout par contre j'avais peur des professionnels de l'immobilier et j'avais peur de me faire de me faire corriger ou tacler par des professionnels de l'immobilier et ça a été très peu le cas au final donc c'est pour ça que je suis très content c'est pour ça que j'ai encore plus poussé que prévu simplement parce que ça a été assez bien accepté en soi parce que les mentalités très conservatrices dont je parlais avant souvent, c'est des gens qui n'ont même pas accès aux réseaux sociaux parce qu'ils n'ouvrent pas les réseaux sociaux. Donc, en fait, ils ne m'ont pas tellement vu. Maintenant, avec le temps, évidemment, ils m'ont vu parce qu'ils ont entendu parler de moi. Après, c'est passé par LinkedIn, parce qu'ils sont tous sur LinkedIn, par contre. Et puis, au fur et à mesure, le mot est passé. Donc, je pense que maintenant, il y a quand même une bonne partie aussi de ces gens qui m'ont vu. Et puis, l'immobilier en Suisse romande, c'est quand même très petit. La Suisse romande, c'est très, très petit. Donc, voilà. Mais par contre, moi, j'avais très peur de ça. Mais les autres qui sont connectés sur les réseaux sociaux... eux, ça a été plutôt bien accepté. Même, je me suis connecté avec des pros de l'immobilier. D'ailleurs, au final, c'est vrai que pour moi, l'image de pourquoi est-ce que... Enfin, l'image de pourquoi est-ce que... La preuve que ça a été accepté par les professionnels de l'immobilier, c'est simplement le podcast, quoi. Le podcast qui marche très bien avec des professionnels de l'immobilier tout le temps. Donc, je veux dire, s'ils n'avaient pas accepté ce que je fais sur les réseaux, ça n'aurait pas pu se développer comme ça. je suis d'accord on a de plus en plus de personnes même plus âgées qui ne sont pas du tout connectées aux réseaux sociaux on a des personnes qui commencent à se connecter parce que ça existe on a des personnes qui sont beaucoup plus expérimentées dans le domaine de l'immobilier de plus en plus de plus en plus connues aussi donc voilà c'est top et ils sont très contents donc ouais c'est ça et franchement j'ai fait des rencontres exceptionnelles je pense que j'ai gagné 15 ans vraiment de de de contact d'audience, grâce à l'audience de contact dans le domaine de l'immobilier donc le réseau s'est développé exponentiellement et puis maintenant c'est vrai que même maintenant j'ai peur de louper des opportunités parce que les premiers contacts que je me suis fait, qui aujourd'hui sont des amis c'est des gens qui m'ont écrit sur Instagram en DM, c'est des gens qui m'ont écrit sur TikTok en DM, c'est des gens qui ont participé à un live qui m'ont écrit fais-moi un mail, je suis dans l'immobilier c'est comme ça qu'on s'est connecté au début et puis après on est resté connecté on est resté amis quoi et en fait ça c'est tout ce que les gens voient pas et parce qu'on pourrait croire qu'il y a énormément de haters sur le domaine des réseaux sociaux et ça c'est vrai, mais tout ce que les gens voient pas c'est les messages privés qu'on reçoit en fait et un haters il va il va ajouter de la haine il va haïr publiquement mais quelqu'un qui adore ce qu'on fait il va nous adorer mais en privé donc il nous écrit en privé donc voilà c'est bon après ça je m'en fous de nouveau mais c'est pour que les gens puissent se rendre compte que c'est dommage de s'arrêter au fait qu'en pensant qu'être visible c'est se créer des critiques et des... c'est vrai il y a ça mais il n'y a pas que ça, le gros la grosse partie de l'iceberg c'est en dessous c'est un message privé quoi.

  • Speaker #1

    Et puis la majorité des gens sont silencieux aussi, ils ne disent rien

  • Speaker #0

    Ouais il y a beaucoup de gens silencieux et tout d'un coup ils nous écrivent il y a des triggers des fois, je ne sais pas, une vidéo spécifique qui fait que le mec au final il répond mais ça fait deux ans qu'il nous suit et puis c'est comme ça qu'on se connecte mais clairement ce qui est intéressant vraiment sur les réseaux sociaux, enfin en tout cas sur ce qu'on a fait c'est capitaliser sur l'audience et le développement de l'audience et si une vidéo fait 3000 vues elle va s'éteindre au bout d'un moment, mais la vidéo s'éteint elle fait pas plus de vues par contre les 3000 qui sont là ils seront toujours là plus loin en fait et c'est comme ça que l'audience elle continue de elle a un effet composé en fait d'elle même et puis cette audience là qui parle autour d'elle et puis qui revient petit à petit donc c'est comme ça que ça grossit mais ça prend du temps et beaucoup d'énergie j'imagine,

  • Speaker #1

    à l'inverse quel a été ton plus grand accomplissement, quelque chose dont t'es fier ?

  • Speaker #0

    je pense que c'est le club deal je pense c'est simplement l'investissement qu'on fait dans la communauté parce que on a trouvé vraiment en fait l'écosystème en soi qu'on a mis en place chez Inved je trouve qu'il est exceptionnel pour les gens parce qu'en fait on change la vie des gens donc il y a vraiment des personnes qui pensaient ne posséder rien du tout ou qui pensaient devoir vendre leur maison pour pouvoir acheter un appartement ou j'en sais rien et qui se retrouvent au final à pouvoir faire des trucs qui sont exceptionnels simplement parce qu'ils n'avaient pas les bonnes informations et puis ça ça n'a pas de prix quoi Et maintenant le club deal c'est au final ça s'est toujours fait très souvent avec des professionnels de l'immobilier et moi je le fais aussi, ça veut dire entre professionnels de l'immobilier, on fait des sociétés simples on s'associe pour faire des projets immobiliers des investissements ensemble mais ça s'est jamais fait avec des personnes qui souhaitaient investir mais qui sont plus privées et puis il y a des restrictions évidemment on peut pas faire ça avec n'importe qui ou combien de personnes on veut mais je trouve exceptionnel de pouvoir conseiller des gens sur le développement de leur patrimoine et tout d'un coup leur dire tu sais quoi viens avec moi dans ce deal là et puis tu sautes dans ce deal super intéressant moi je m'en occupe je te montre comment on fait et ensuite il peut répliquer de son côté s'il veut ou alors on continue ensemble et de pouvoir faire ça avec des personnes qu'on conseille nous directement je trouve ça extraordinaire donc je pense que je pense que c'est du win win win win moi j'ai jamais vu en fait jusqu'à aujourd'hui vraiment un service ou le service qu'on fournit en fait c'est il y a tout le monde est gagnant de A à Z il n'y a pas de perdant donc en gros je trouve que c'est ça le plus gros accomplissement je pense est-ce que la concurrence est rude dans ton domaine ? Dans l'immobilier, ouais. Dans l'immobilier, bien sûr qu'il y a eu de la concurrence, c'est clair.

  • Speaker #1

    On dit qu'il y a une personne sur sept qui travaille dans l'immobilier en Suisse.

  • Speaker #0

    Ouais, j'avais une personne sur six en tête.

  • Speaker #1

    Du coup, qu'est-ce que tu penses de cette concurrence ? Est-ce que c'est sain ? Est-ce qu'il y a un moment où ça devient ingérable ?

  • Speaker #0

    Non, je pense que c'est bien qu'il y ait de la concurrence, surtout dans un domaine où il y a beaucoup de merde aussi quand même. Donc il y a beaucoup d'amateurs, malheureusement. et on dit que le marché est en train de nettoyer un petit peu justement ces amateurs mais il le fait pas vraiment tout le temps quoi parce que ils reviennent tout le temps c'est il ya un turnover dans ce domaine qui est monstrueux alors je dirais surtout dans la partie courtage évidemment c'est là où on se dit et les mecs qui viennent pendant deux mois trois mois ils essaient de choper qui font tout ce qu'ils peuvent pour choper une com is barils disparaissent du jeu C'est dommage, je trouve, mais bon, moi je ne suis pas non plus pour étatiser le domaine, je ne suis pas tellement pour donner des licences qui autorisent de faire son travail, ou bien qui certifient que le travail est bien fait, parce qu'au final ce n'est pas vraiment le cas, c'est pas parce que tu as un brevet fédéral que tu fais un super travail, c'est pas parce que tu n'en as pas que tu fais un mauvais travail, donc ouais, moi je ne suis pas du tout pour étatiser le domaine. et voilà mais par contre ouais je suis pour pousser la formation d'ailleurs je le fais sur mes vidéos, je parle tout le temps de l'USPI de la SFI, je dis aux gens formez-vous et juste en regardant mes vidéos en tant que courtier je veux dire, ils pourraient apprendre, même les vidéos qui sont gratuites sur Internet, sur YouTube, il faut dire, les courtiers pourront apprendre tellement de choses complémentaires au domaine de l'immobilier, tout ce qu'on voit au brevet fédéral que je partage. Enfin, il y a beaucoup de choses à apprendre et à voir et c'est vrai qu'avant, il n'y avait pas l'information, maintenant, il y a. En tout cas, j'essaie d'y participer et il n'y a plus tellement d'excuses. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Parfait. On a parlé brièvement de chance avant. Est-ce qu'elle a quelque chose à voir dans ton parcours ? On a compris que oui.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, disons...

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a eu un moment clé, un tournant, où tu t'es dit, là, c'est la chance ? J'ai eu de la chance d'achoper ce mandat qui m'a donné accès à plus de visibilité ou quoi que ce soit ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'à un moment donné, la chance, ça se provoque. Et puis, ça se provoque par le travail. Donc là où je dis que j'ai eu la chance, c'était une question de timing. Je pense que c'était un bon timing. Et puis ça, c'est dû à la chance parce que je suis né en 98, mais j'aurais pu naître en 88 ou en 2008. Donc ça, je dirais que c'est un peu de la chance, même si le bon moment, c'est jamais le meilleur. Enfin, il n'y a jamais vraiment de parfait moment, mais au bout d'un moment, il faut le faire. Je veux dire, parce qu'à 23 ans, en publiant sur les réseaux sociaux, ce n'est pas destiné que ça fonctionne. Surtout sur le domaine de l'immobilier en Suisse. Maintenant, je dis que j'ai été chanceux aussi parce que voilà, je veux dire, à un moment donné, n'importe qui qui est né en Suisse a gagné un peu au loto de la vie. je reste convaincu de ça donc j'en fais partie et j'ai eu une enfance parfaitement normale traditionnelle dans un suisse normal dans une famille suisse donc j'ai jamais eu je veux dire j'ai jamais eu froid j'ai jamais eu faim donc ça nous aide quand même dans le développement et au final dans le déroulement des affaires de pouvoir se focaliser sur ce qu'il faut qu'on se focalise pour pour pouvoir avancer. D'ailleurs, quand j'ai commencé à lancer tout ça, quand j'ai commencé à lancer tout ça, soit je vivais encore chez mes parents, mais je ne pense pas. Quand j'ai commencé à parler d'immobilier, je pense que j'avais déjà mon appartation. j'irais ça c'est chevaucher je pense mais il me semble vraiment à la fin de mon brevet non peut-être j'ai fini mon brevet non non non pendant mon brevet je suis parti de la maison c'est juste donc quand j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux j'ai lancé une veine j'étais plus chez mes parents mais quand même en fait j'ai toujours gardé un peu un filet de secours ça veut dire je me suis toujours dit si il y a tout qui se pète la gueule tout d'un coup un jour je peux retourner chez eux et je repars à zéro c'est pas grave donc ce que j'ai à perdre disons c'est j'ai très très peu à perdre par rapport à quelqu'un qui est un père de famille qui a trois enfants, j'en sais rien donc c'est pour ça aussi que je pense que je peux aller vite parce que je fais que ça, je fais que travailler et puis je me dis j'ai toujours un peu un plan B d'un côté rassurant même si c'est même pas une éventualité aujourd'hui les chances pour que ça arrive elles existent pas vraiment en tout cas je laisserai pas les choses se passer comme ça mais ça c'est de la chance je pense parce que ça m'a permis de me focaliser vraiment sur mon travail sans me poser des questions sur des questions qui je essentiel de la vie en général ou sans entretenir qui que ce soit d'autre donc ouais ça me permet de travailler 15h par jour 7 sur 7 sans avoir de problème,

  • Speaker #1

    sans me sentir mal selon toi quelles sont les 3 qualités qu'un entrepreneur doit avoir ?

  • Speaker #0

    3 qualités qui sont primordiales je pense qu'il faut être discipliné la discipline je pense qu'il ne faut pas être trop cupide hum et puis je pense qu'il faut aimer son domaine bien que, il faut être passionné il faut être passionné parce que, mais il faut être passionné mais il ne faut pas faire ce qu'on aime faire ça c'est une grosse grosse connerie je pense qui malheureusement est trop partagée sur les réseaux sociaux et ça, ça m'énerve pas mal d'ailleurs enfin ça m'énerve, disons ça ne me touche pas beaucoup mais en réalité, n'importe quelle personne qui fait un business, qui lance un business commence par vraiment faire de la merde non ? donc ça veut dire vraiment le dirty work que personne n'a envie de faire typiquement moi j'avais tout sauf envie de monter des vidéos et de les publier au début vraiment pas du tout quand je finissais ma journée de courtier déjà qui finissait tard parce que j'adorais ça mais voilà j'avais tout sauf envie de tourner 3 vidéos les monter et les publier pour faire 50 vues sur des réseaux sociaux et rien vendre c'est tellement d'effort et d'énergie et de temps dans le vide pour rien du tout et de l'argent parce qu'il faut payer et puis après il faut payer des monteurs etc mais au début il faut quand même payer un abonnement pour faire du montage vidéo et il faut après il faut acheter une caméra après il faut acheter un micro et tout ça pour rien donc je me dis purée Moi c'est juste que je savais à ce moment là déjà que j'allais mourir en faisant de l'immobilier donc je savais qu'à un moment donné il fallait vraiment que je m'active pour faire quelque chose de bien, créer une communauté et constituer quelque chose. Et ça faisait un moment que j'avais l'idée de la communauté en tête parce que je commençais à voir sur Youtube ce qui se passait. donc dès que j'ai eu l'opportunité de trouver le domaine mon domaine de prédilection le domaine dans lequel je savais que j'allais mourir je l'ai fait, je savais que c'était l'immobilier à ce moment là et donc je l'ai fait et je voulais juste à cause de mon âge, compenser un peu mon âge et la crédibilité qui était du coup assez faible pour le domaine de l'immobilier en faisant des vidéos pour expliquer comment ça marche par aussi la formation donc c'est pour ça que j'ai attendu de finir le brevet avant de faire des avant de faire les vidéos et voilà

  • Speaker #1

    Mais donc pour revenir à la question de base, là Pat tu nous parlais de passion comme troisième qualité, mais on pourrait presque parler aussi un peu de discipline j'imagine, parce que quand tu rentres d'une journée de boulot et que t'as pas envie, c'est souvent la discipline qui prend le dessus et qui te fait faire...

  • Speaker #0

    ouais ouais ouais c'est clairement c'est clairement la discipline et et ouais comme il disait il faut il faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime c'est et c'est pour ça que je pense que les les mêmes c'est vous 10 15 du temps puis tout le reste c'est un truc de l'éloi de faire ouais aujourd'hui je suis assez content parce que je fais vraiment que de l'immobilier pur donc le montage vidéo les vidéos c'est tout et tout et tout est délégué moi je suis pas du tout ça parce que j'aime pas ça en soit j'aime pas faire de vidéos mais ce que j'aime c'est l'immobilier mais aujourd'hui ça alimente le business de l'immobilier et donc ça me permet de faire de l'immobilier ça me permet de faire ce que j'aime là où je suis bon quoi, parce que je suis pas bon en montage vidéo, il suffit d'aller voir mes vidéos il faut aller sur Youtube Shorts filtrer mes vidéos les plus anciennes vous verrez si je suis bon ou pas en montage vidéo mais c'est assez clair quoi donc voilà, mais par contre faut pas s'attendre du tout dans le business en général je pense, quand on lance son activité de faire des trucs qu'on aime parce que le dernier truc qu'on fait quand on commence un business, vraiment, c'est de faire les trucs qu'on aime. Parce que les trucs qu'on fait, c'est des trucs qui doivent être faits. Donc, ça veut dire, c'est faire les factures, c'est faire des offres,

  • Speaker #1

    c'est aller démarcher des clients, trouver des clients,

  • Speaker #0

    appeler des gens qu'on n'a pas envie d'appeler. Non, c'est chiant. C'est chiant.

  • Speaker #1

    Quels vont être, selon toi, les plus grands défis dans les 5 ou 10 prochaines années ? Ça peut être de...

  • Speaker #0

    Dans le domaine de l'immobilier ou pour moi ? en général dans ton parcours d'entrepreneur mais forcément c'est lié à ton domaine de dans les 5 à 10 prochaines années je pense que les réseaux sociaux, la numérisation il y aura beaucoup d'adaptations à faire je pense sur le contenu qu'on propose par rapport à l'intelligence artificielle donc il y aura beaucoup d'évolution ça c'est clair maintenant sur ouais je dirais les défis qu'on a nous ça va être le recrutement je crois vraiment parce qu'on sait que le produit qu'on a il est vraiment bien quand on voit ce qui se fait sur la planification financière avec des conseils qui sont pas justes qui sont pas impartiaux on se dit putain nous dans ce qu'on fait on a jamais de conflit d'intérêt on est parfaitement impartiaux et on change vraiment la vie des gens ça peut que marcher qu'on soit euh Les compétences qu'on a au bureau sont vraiment très bonnes maintenant. On a quatre brevets fédéraux cumulés à l'instant où on parle. On est huit. Je suis en train de faire le diplôme fédéral. Donc voilà, on a les bonnes compétences, on a la bonne expérience. Et puis je pense qu'on va dans la bonne direction. je pense que ouais clairement sur les années à venir c'est ça le challenge ce sera ça c'est garantir toujours la qualité par rapport à la quantité qu'on doit délivrer qui sera de plus en plus importante avec le temps et puis voilà mais en gros dans l'équipe là parce qu'on a vraiment une équipe incroyable à ce stade on s'entend tous super bien on est tous alignés tout le monde a très très bien compris la vision et les valeurs au final la culture de l'entreprise donc voilà moi je leur dois tout à peu près à cette équipe

  • Speaker #1

    C'est une entreprise jeune ou bien ?

  • Speaker #0

    Ouais, on est relativement jeune, mais... Mais ça va, je pense que pour le domaine de l'immobilier, on est relativement jeunes. Mais en gros, la vision, elle est extrêmement claire pour tout le monde. Et tout le monde sait, je pense que dans l'équipe, moi aussi, je vais finir ma vie dans le domaine. Et puis, on est tous vraiment passionnés par l'immobilier. Donc, on se rend compte que là, on rend un vrai service, on règle un vrai problème, on offre la possibilité vraiment de pouvoir développer, de pouvoir, que les gens puissent vraiment développer leur patrimoine. donc ouais ça va être de continuer la croissance de manière linéaire par aussi les cerveaux et les bras et voilà ok on a parlé avant rapidement de ça comment est-ce que tu gères l'équilibre entre ta vie ta

  • Speaker #1

    vie privée et ta vie professionnelle on a compris que les deux étaient complètement liés et que tu travaillais tout le temps mais tu nous as quand même dit que tu faisais du sport donc j'imagine que tu as une routine sportive quand même pour ton bien-être pour déconnecter un peu

  • Speaker #0

    Ouais ouais disons je vais à la salle de sport quand je peux aller à la salle de sport mais ouais j'essaie d'y aller quand même 3 fois par semaine parce que j'en ai besoin c'est plutôt mentalement pour se sentir bien mais sinon le reste il n'y a pas de balance, vie privée, vie pro pour moi ce stade il n'y en a pas je me suis laissé encore 4-5 ans comme ça où je fais vraiment que ça 15h par jour mon seul focus c'est ça, c'est l'immobilier, c'est le business parce que c'est ce que j'aime et je pense que là je suis encore dans une phase dans ma vie où je peux vraiment capitaliser là dessus et voilà j'ai fait le deuil de pas mal de choses sur le reste donc Obi Apote, Sarah je me suis séparé avec ma copine à cause de ce que je fais maintenant parce que ça prend juste tout mon temps donc voilà à un moment donné après c'est une question de choix, une question de priorité moi priorité je sais où elle est à ce stade là et puis je me suis laissé quelques années encore pour me focaliser là dessus parce que maintenant t'es à fond là dedans mais tu penses pas qu'un jour tu vas te dire mince est-ce que je suis pas passé à côté d'autres choses Non, j'ai déjà pensé à ça, ouais. Ouais, on me répète ça, je pense, deux fois par semaine. Deux, trois fois par semaine. Mais non, non, pour moi, c'est super clair. J'ai beaucoup, beaucoup réfléchi avant de faire ça. Et puis surtout, avant de vraiment passer à 100% là-dessus. Enfin, 200% là-dessus. Mais non, non. En fait, je vais jamais regretter ce que je fais là, je pense. Je vais apprendre tellement de choses et j'aime tellement ce que je fais que je vais jamais regretter de me dire, putain, entre 20 et 30 ans, j'ai rien vu passer et j'ai fait que du business, j'ai fait que l'immobilier, j'ai fait que une ved. Je crois pas, non. Je crois pas. Au pire des cas, je saurais, enfin, si je le regrette, je saurais qu'au moment où je le parle, au moment où je le fais maintenant, les gens, je ne regrette pas. Mais c'est ce que j'aime, tu vois. C'est un peu comme un footballeur qui aime jouer au foot, un footballeur pro. Est-ce qu'il va se dire à 35 ans, putain, je regrette d'avoir fait que de jouer au foot de 20 à 30 ? Sûrement pas. Je ne pense pas. Donc voilà, moi, c'est un peu la même chose. Et ça peut paraître bizarre, mais au final, c'est une passion comme une autre. C'est vraiment une passion.

  • Speaker #1

    c'est comme quelqu'un qui adore cuisiner est-ce qu'il regrette d'avoir cuisiné je pense pas moi c'est le même délire ok on arrive gentiment au terme de cette interview est-ce que t'as un livre à conseiller est-ce que t'aimes lire ouais ouais j'aime bien lire j'aime bien lire est-ce que t'as un livre qui t'a marqué particulièrement que tu conseillerais ouais j'avais beaucoup aimé comment se faire des amis qui est un livre voilà

  • Speaker #0

    un titre vraiment éclaté le titre qui est très mal traduit en anglais mais ouais je pense que c'est un très bon livre c'est un très bon livre parce que il est connu celui-là il me semble j'en ai parlé il est extrêmement connu mais je pense que c'est un livre que j'ai lu 3-4 fois il y a pas mal de temps d'ailleurs je devrais le relire peut-être mais je pense que c'est un super livre c'est typiquement ce que je disais au début on devrait nous apprendre peut-être un peu plus l'empathie et la gratitude dans la vie au début, dans l'école obligatoire peut-être et parce que c'est clairement ce qui manque dans la génération aujourd'hui, d'ailleurs j'aime pas ma génération à cause de ça, parce que j'ai quand même une génération de victimes un peu, une génération qui veut tout tout de suite, qui veut tout sans rien faire et ça ça m'insupporte pas mal, donc c'est vrai que je suis très très déconnecté de ma génération et puis ça me dérange pas du tout, donc en fait je m'entends beaucoup mieux avec des personnes qui sont nées dans les années 80 que des personnes qui sont nées dans les années 90-2000, ça c'est vrai c'est une certitude, surtout fin 90-2000 je pense qu'à partir de 1990 ça a un peu décliné à partir de 95 c'est accéléré à partir de 2000 ça a chuté mais bon voilà moi je veux pas faire des généralités mais je crois vraiment qu'il y a un problème générationnel en Suisse parce qu'on a été trop gâtés et on est né avec une cuillère en or dans la bouche vraiment en or dans la bouche et on se rend pas compte de ça en fait et on nous a jamais appris parce qu'on a jamais été en difficulté je pense que là il faudrait qu'on soit en difficulté à un moment parce que c'est un délire donc voilà mais Donc ce livre, je penserais bien que tout le monde le lise. Ça se passerait mieux sur Terre si tout le monde le lisait. Et voilà.

  • Speaker #1

    Quelles sont les trois applications indispensables sur ton téléphone ?

  • Speaker #0

    Wow. Purée. Je t'entends tout le temps. C'est WhatsApp. C'est WhatsApp. Qu'est-ce que j'utilise le plus sur mon téléphone ? Je pense que j'utilise vraiment WhatsApp tout le temps.

  • Speaker #1

    Maps, LinkedIn, YouTube...

  • Speaker #0

    Non, non, YouTube, ouais, YouTube c'est l'école du 21ème siècle. Mais je l'utilise jamais sur mon téléphone, mais clairement c'est l'école du 21ème siècle. Donc je pense que c'est largement... Encore aujourd'hui, je pense que c'est toujours sous-estimé, parce que c'est un délire ce qu'on apprend sur YouTube. J'ai appris tellement de choses sur YouTube, c'est des vidéos gratuites en plus, hein. Mais on peut regarder... Autant on peut regarder vraiment des trucs inintéressants, et vraiment perdre du temps. Et autant on peut devenir un champion dans un domaine que par YouTube.

  • Speaker #1

    Bon, il faut croiser les infos quand même, parce que certaines vidéos...

  • Speaker #0

    Ouais, mais non, aujourd'hui il y a des sources qui sont tellement bonnes. Les vidéos, c'est des chaînes qui fonctionnent, quand c'est vrai. donc je pense que ça et là clairement ça se fait par le tri du marché parce que la merde ça dure jamais long donc des mecs qui durent pendant plusieurs années sur des sujets bien précis et de toute façon c'est des experts les mecs et c'est tellement contraignant de faire des vidéos Youtube honnêtement, ça demande tellement d'énergie et de temps et de ressources que ce soit intellectuelle ou en temps ou en argent ou peu importe que ouais c'est c'est c'est l'école du 21ème siècle et peut-être ce sera bientôt plus ça mais en tout cas à ce stade c'est encore ça à mon sens, mais c'est vrai que c'est beaucoup plus facile d'aller sur, de regarder des vidéos de MrBeast et de passer du montant mais disons j'ai jamais fait ça sur Youtube en tout cas et voilà, et la dernière je pense, je sais pas la dernière application ça doit être le téléphone ou Slack peut-être, peut-être Slack mais ou le téléphone

  • Speaker #1

    Est-ce que t'as une citation ? qui t'a inspiré ou qui te tient particulièrement à cœur, qui te motive ?

  • Speaker #0

    Je n'en ai pas qui est en tête, je crois. Je n'en ai pas à ce stade.

  • Speaker #1

    Pas grave.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais été très citation. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Pas de souci. Alors, dernière question. Si tu as un seul conseil à donner à quelqu'un qui hésite à se lancer, qui a une idée, qui pense qu'elle est bonne mais par son confort et qui n'ose pas se lancer. quel serait ton conseil ?

  • Speaker #0

    je pense que il faut le faire, en fait c'est plutôt une question de vision pour n'importe qui qui souhaite commencer, il faut s'attendre à devoir s'asseoir sur pas mal de choses dans sa vie pendant plusieurs années ça de toute façon et je pense que c'est plutôt se dire est-ce que si je commence aujourd'hui est-ce que ce que je fais aujourd'hui ou ce que je vais commencer demain si ça vaut la peine de le faire demain ça vaut la peine de le faire pendant 15 ans et au bout d'un moment ça devient très très dur d'être mauvais parce que après 15 ans en faisant toujours la même chose c'est vraiment très compliqué d'être nul, franchement si 15 ans tu fais des pattes après 15 ans tu peux que faire des super pattes c'est pas possible de faire autrement sinon c'est vraiment que t'as un problème et t'arrêtes avant donc quelqu'un qui est vraiment passionné par ce qu'il fait et qui sait qu'il veut faire ça pendant très longtemps, il faut y aller parce que de toute façon ça va marcher mais par contre il faut pas s'attendre disons, en lançant son activité de faire ce qu'on aime ça on l'a dit avant il faut vraiment pas s'attendre à faire ce qu'on aime il faut faire ce qui doit être fait et je pense que c'est le problème de beaucoup de monde je pense que c'est le problème de beaucoup de monde de nouveau des gens qui je pense que c'est un problème de mentalité un peu générationnelle, un peu de victime de je veux faire ce que j'aime faire à un moment donné tu fais pas ça tu fais du business tu fais pas ça, tu fais ce que tu dois faire et après plus tard peut-être un jour mais c'est pas c'est pas c'est pas sûr et certain, c'est pas une certitude mais peut-être qu'un jour tu feras ce que tu veux mais pendant des années tu fais pas ce que tu veux pendant des années tu fais ce que tu dois faire et puis et puis et puis par contre la vision elle doit être long termiste c'est ça qui permet d'avoir de la discipline parce que tous les jours c'est assez pénible tous les jours au quotidien c'est chaque fois des petits bouts et des petits bouts et des petits bouts qui se rajoutent et ouais je pense que le problème que j'ai peut-être moi maintenant à ce stade take it on j'ai vraiment les œillères rivées sur ce que je fais je pense des fois j'oublie un peu de reculer de step back un peu et de voir l'activité depuis plus loin donc voilà j'essaye d'ailleurs des fois je me fais conseiller par des gros entrepreneurs que j'essaie de rencontrer j'essaie de choper des infos pour voir où est-ce qu'ils en sont eux et ouais c'est vrai que des fois ça revient ça fait gaffe de pas trop baisser les yeux vraiment et d'être tellement actif dans le daily business que dans 10 ans ça n'a pas évolué donc ouais j'essaie de faire gaffe mais bon ça a bien évolué ces derniers temps et je pense qu'on voit dans la bonne direction ok super merci beaucoup pour tout ce que tu nous as partagé merci beaucoup à toi et à bientôt à très vite ciao

  • Speaker #1

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici. Si vous êtes encore là, c'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semais d'embûches. La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode. En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de Semais d'embûches. A très bientôt. Bye bye !

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode fascinant, je m'entretiens avec Edouard Clerc, un jeune homme au parcours atypique et inspirant. Débutant dans le domaine de l'ingénierie électrique, Edouard a rapidement bifurqué vers le domaine de l'immobilier, se découvrant une passion jusqu'à ce jour encore inexplicable.


Découvrez le chemin parcouru, alors qu'il se forme sans relâche dans le domaine, obtenant des brevets fédéraux en expertise immobilière et gérance d'immeuble et poursuivant actuellement ses études pour obtenir le diplôme fédéral d'administrateur de biens immobiliers.


Mais ce n'est pas tout : Edouard est également une figure bien connue des réseaux sociaux en Suisse romande, bouleversant les codes traditionnels en partageant ouvertement et avec passion ses connaissances de l'immobilier.


Rejoigniez-nous pour une conversation dynamique et enrichissante avec Edouard Clerc. Découvrez comment il a transformé ses défis en opportunités, naviguant avec agilité dans les eaux agitées de l'entrepreneuriat tout en réinventant la manière dont l'immobilier est abordé.


Ne manquez pas cette opportunité de plonger dans l'univers intrépide d'Edouard Clerc, où l'audace et la détermination se conjuguent pour ouvrir de nouvelles perspectives dans le monde de l'immobilier.


Vous pouvez le retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://www.inved.ch/

Linkedin Edouard Clerc : https://www.linkedin.com/in/edouard-clerc/

Linkedin Inved : https://www.linkedin.com/company/inved-sa/

Instagram Edouard Clerc : https://www.instagram.com/edouardclercch/

Youtube : https://www.youtube.com/@edouardclercch


Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à vous abonner, à le partager à vos amis et à me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.


Vous pouvez également me rejoindre aux adresses ci-dessous :


Linkedin : https://www.linkedin.com/company/semedembuches/

Instagram : https://www.instagram.com/semedembuches/

TikTok : https://www.tiktok.com/@semedembuches?lang=fr



Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je crois que l'entrepreneur, c'est à tout presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites. Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout. Que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens. C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière, on se dit Ah ben j'ai réussi à régler tout ça, et puis maintenant il y a le reste qui arrive. Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose.

  • Speaker #1

    Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire.

  • Speaker #0

    Et je me suis dit Ben en fait, c'est le plus beau compliment. Et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver. Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, ok, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait,

  • Speaker #1

    mais voilà où on voudrait l'amener.

  • Speaker #0

    Vraiment dépasser votre peuple et allez-y parce que c'est une très très chouette expérience.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semez d'embûches, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans Semez d'embûches, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échec, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode, bonne écoute. Salut Edouard.

  • Speaker #0

    Hello Romain.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir aujourd'hui dans tes bureaux de Vevey.

  • Speaker #0

    Merci à toi d'être venu.

  • Speaker #1

    On est là aujourd'hui pour parler de ton parcours, enfin ton parcours scolaire, ton parcours professionnel. Donc pour commencer, je vais déjà te laisser te présenter de manière générale.

  • Speaker #0

    Ouais, volontiers. Alors, je suis... Merci d'être venu pour cet épisode. Moi, écoute, je viens, pour les personnes qui ne me connaissent pas, je fais de l'immobilier en Suisse maintenant. Donc, j'ai fondé la société qui s'appelle Inved SA, qui a été fondée au milieu de l'année 2022, plus ou moins. Enfin, l'exploitation a vraiment commencé à ce moment-là et on fait de l'expertise immobilière. donc de l'évaluation de biens immobiliers, et puis du conseil en matière immobilière en Suisse romande. En gros, c'est ce qu'on fait. Et puis voilà, d'origine, moi je suis valaisan, donc je suis né en Valais, sur les pistes de ski. Et puis à partir de là, maintenant, on s'est déplacé vraiment sur la rivière avec Inved, donc j'ai suivi le mouvement de la société. Mais en soi, j'ai grandi en Valais.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. On va parler un peu plus en détail de ton parcours scolaire maintenant. Est-ce que tu peux nous dire du coup où tu as fait tes écoles ? ou est-ce que ton parcours scolaire a commencé déjà ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors moi j'ai commencé en Valais, du coup à Ninda plus précisément, donc j'ai grandi à Apro, donc c'est le petit village en bas de Ninda, c'est l'eau d'Apro qu'il y a à la Miro, c'est le nom du village.

  • Speaker #1

    C'est aussi où il y a les combats de reines, non ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est là où il y a les combats de reines aussi, exactement. Et donc j'ai grandi là, et après du coup j'ai fait les écoles à Nanda, parce que le village est scindé en deux, sur la commune de Nanda et la commune de Sion, donc moi j'étais de la commune de Nanda, du coup j'ai grandi à Nanda, je fais les écoles là-bas. Et puis après, voilà, j'ai fait toutes mes écoles, enfin toute mon école obligatoire là-bas, et après... on s'est déplacé donc après je me suis j'ai fait un CFC à Sion en installation électrique parce que j'étais très intéressé par la construction, le domaine de la construction ça m'a toujours intéressé puis on est dans un âge où vraiment on sait pas trop quoi faire à ce stade là quand on choisit je suis d'accord avec toi et puis bon vu que l'immobilier et la construction m'intéressaient surtout la construction, soit l'immobilier je sais pas ce que c'était je me suis orienté dans cette direction j'ai fait la maturité intégrée et puis après je suis parti à l'école d'ingénieur à Iverdon donc voilà c'est comme ça que ça s'est fait donc dans le domaine de l'électricité vraiment à la base j'étais prédestiné à ça plus ou moins mais qui est quand même intrinsèquement lié à la construction et puis après ça a basculé au bout d'un moment donc

  • Speaker #1

    tu te retrouves avec un CFC d'électricien et un diplôme d'ingénieur aussi non j'ai fait la maturité technique intégrée ça s'appelle au CFC donc pour partir à l'école d'ingénieur oui

  • Speaker #0

    quand j'ai terminé c'est 4 ans je suis parti à Iverdon et puis là j'ai fait ma première année à l'école d'ingénieur Iverdon en génie électrique et puis j'aimais beaucoup l'école et les cours et puis entre la première et la deuxième juste avant de rentrer en deuxième j'étais pas convaincu par le métier qui m'attendait après donc les cours ça me plaisait beaucoup et puis j'aimais bien ce qu'on apprenait mais j'étais pas vraiment convaincu parce qu'il suivait Donc, j'ai décidé de chercher un petit peu ma voie pendant l'été, entre la première et la deuxième. Par hasard, j'ai eu l'opportunité de faire un stage pendant quelques semaines. Enfin, déjà faire un stage un jour pour voir ce que c'était l'immobilier, dans une agence immobilière de courtage en résidence secondaire. Et puis à partir de là, après, c'est parti en couille. Donc à partir de là, en 24 heures, j'étais convaincu par le domaine. Et après, j'ai fait que ça jusqu'à... j'ai fait que ça jusqu'à maintenant en fait donc j'ai fait du courtage j'ai commencé ce stage pendant l'été qui au final s'est prolongé jusqu'à la rentrée en deuxième juste avant d'entrer en deuxième moi j'ai appelé l'école et je leur ai dit désolé mais je vais repousser mon année ma deuxième parce qu'il faut que je teste un truc un moment Donc je repousse l'année et puis je continue ce stage. Je suis parti en Angleterre trois mois pour mon anglais, parce que c'était en résidence secondaire, donc c'était important. et puis quand je suis rentré du coup vraiment fin décembre j'ai fait que ça après donc je fais que l'immobilier jusqu'au brouillard fédéral après j'ai basculé sur de l'immobilier courtage à l'expertisé ok

  • Speaker #1

    voilà justement j'ai vu que tu avais fait aussi des formations dans l'immobilier à la suite de ça

  • Speaker #0

    du coup tu nous disais que tu as fait plusieurs brevets il me semble dès que j'ai commencé dans l'immobilier j'avais évidemment comme vocation de former au maximum, le plus rapidement possible j'ai commencé l'immobilier fin 2018 début 2019 j'ai fait les formations de base dans le domaine et puis à partir de là dès que j'ai eu suffisamment de connaissances et d'expérience je me suis inscrit au brevet fédéral donc d'expert en estimation immobilière qui était très intéressant, très enrichissant et du coup après j'ai suivi le brevet de novembre 2020 jusqu'au début 2022 j'ai terminé en mai il y avait les examens en juin j'ai reçu le résultat des examens j'avais réussi et dès juillet j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux et là j'ai commencé à lancer Inved donc c'est pour ça que je dis que l'exploitation d'Inved ça a vraiment commencé en 2022 mi-2022 fin 2022 parce que c'est ça en fait c'est quand j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux j'ai publié directement pour me donner de la visibilité pour faire des expertises et

  • Speaker #1

    puis après c'est l'histoire qui a fait un peu le travail ok parfait en tout cas c'est un beau parcours quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #0

    à l'école oui Ah, je pense que...

  • Speaker #1

    Plutôt assidu, plutôt au fond de la classe ?

  • Speaker #0

    Non, non, non, j'étais OK, quoi. J'ai jamais été passionné par l'école, j'ai jamais aimé l'école. Et j'ai jamais eu trop de problèmes à apprendre, donc non, ça, ça allait, disons.

  • Speaker #1

    OK, et qu'est-ce que t'as pensé du système scolaire en Suisse ?

  • Speaker #0

    toi qui as justement fait quelques mois en Angleterre peut-être que tu as un point de comparaison ça n'a rien à voir ça n'avait rien à voir mais je pense que on a la chance d'avoir un très bon système qui tient encore la route je pense que je pense quand même que l'école obligatoire elle est en train de souffrir aujourd'hui très clairement et puis on verra ce que la suite donne mais je pense que plus le temps passe pire c'est je ne sais pas comment ça peut se rattraper mais en soi, en l'état, ça va, on n'est pas à plaindre, quoi, ici.

  • Speaker #1

    Ouais, non, je suis d'accord avec toi. Mais c'est quand même un système un peu vieillissant, honnêtement. On va en parler maintenant, justement, est-ce qu'il y a des branches, toi, que t'aurais aimé qu'on t'enseigne à l'école obligatoire ? Quelque chose que t'aurais trouvé utile qu'on enseigne à tous les élèves ? Typiquement des choses dans la finance ou dans la...

  • Speaker #0

    Non, pas vraiment. Je ne pense pas à l'école obligatoire, non. Je pense peut-être, ouais, il y a peut-être des cours sur l'empathie et puis peut-être la gratitude qu'il faudrait donner à un certain stade. Mais sinon, non, je ne pense pas. Je pense que c'est très bien fait. À mon avis, il faut pousser les maths, surtout à l'école, à ce stade-là.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je pense honnêtement.

  • Speaker #1

    Les maths, c'est important. Ouais,

  • Speaker #0

    clairement. Je pense que c'est ce qui crée la logique et c'est primordial, à mon sens.

  • Speaker #1

    Ok. Et comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ? Tu as dit qu'au début, tu avais une espèce d'attirance pour la construction. Mais comment, pourquoi le domaine électrique plutôt que la maçonnerie ou la ferblanterie ou quoi que ce soit d'autre du domaine du bâtiment ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est une réflexion assez profonde. En soi, le domaine de la construction, ça m'intéressait. La technique, ça m'intéresse. Ça m'a toujours intéressé. D'ailleurs, j'ai toujours un peu aimé les maths dans les cours. Et puis, l'électricité, ce qui était intéressant, c'est qu'une personne qui est curieuse dans le domaine de la construction... c'est clairement le meilleur domaine, le meilleur secteur dans la construction pour comprendre le domaine de la construction. Parce que dans l'électricité, vous participez à chaque étape de la construction, du radier jusqu'aux élevations, jusqu'à la fin en fait, jusqu'au peintre qui fait la peinture et on pose le cache derrière lui. Donc en soi, une personne qui est vraiment intéressée à comprendre comment fonctionne la construction, quelqu'un qui est intéressé, qui est curieux, il peut apprendre énormément de choses. Et moi, typiquement, c'est ce qui m'a aidé pour le premier appartement que j'ai acheté, que j'ai rénové, que j'ai revendu. Et quand j'ai ce genre de détails que j'ai vu et revu et revu pendant toute la durée de mon activité là-dedans, dans le domaine de la construction, c'est extrêmement enrichissant. Et moi, je clairement utilisais ces connaissances pour les appliquer après dans le suivi des rénovations que j'ai réalisées moi, de manière générale. Donc, clairement... moi c'est juste pour ça en fait c'est juste parce que je voulais avoir justement les connaissances, la vision sur tous les autres métiers et activités dans le domaine de l'immobilier et je pense que il y a un stade à terre sanitaire qui permet de faire ça et puis il y a l'électricité c'est tout, c'est les deux seules expertises en immobilier qui permettent de tout voir de zéro à la fin

  • Speaker #1

    Ok et est-ce que t'as eu des moments d'incertitude ou que ce soit durant ton CFC durant tes autres formations est-ce que t'as eu des moments d'incertitude où tu t'es dit mince est-ce que je suis dans la bonne voie ou une fois que t'as

  • Speaker #0

    C'est à l'école d'ingénieur à l'école d'ingénieur j'adorais les cours mais effectivement c'est là que je me suis dit euh c'est chaud de bosser dans une usine pour Alpique pendant 30 ans, ce n'est pas ça qui m'excitait, ce n'est pas ça qui m'intéressait. Et donc, c'est à ce moment-là que j'ai cherché une solution pour switcher. C'est à ce moment-là que j'ai vraiment switché. Mais sinon, c'était à ce stade-là, je crois.

  • Speaker #1

    D'accord. Et comment tes études ont influencé ta vie d'entrepreneur maintenant ? Je pense que le fait d'avoir quand même travaillé un peu sur le chantier. Dans le domaine de l'électricité, ça t'a apporté une certaine facilité. Enfin, j'imagine que quand on visite des appartements, quand tu dois estimer des prix, ça t'apporte quand même quelque chose d'avoir fait une formation dans le bâtiment.

  • Speaker #0

    Ouais, pour la partie technique, mais sinon c'est tout. Je pense que d'un point de vue général ça fait accélérer la maturité je pense d'être dans un domaine comme celui-là ou de grandir dans un domaine comme celui-là mais c'est tout parce qu'on est souvent entouré de personnes beaucoup plus âgées mais sinon c'est tout aucun impact sur la suite aucun impact sur la suite,

  • Speaker #1

    parfait On va gentiment basculer sur ton parcours entrepreneurial. Comment est-ce que tu as compris que tu étais fait pour l'entrepreneuriat ? Il y en a qui disent que souvent ils tombent dans l'entrepreneuriat parce qu'ils ont été attirés, toi dans ton cas je pense, par l'immobilier et puis de l'entrepreneuriat en découle ou alors tu t'es dit je veux être entrepreneur, je vais...

  • Speaker #0

    Non, aucune idée. Franchement, c'est une très bonne question. Je ne sais pas. Alors, j'ai toujours aimé travailler en soi. Et donc, créer quelque chose, lancer un business, c'est tellement de travail que ça... Enfin, moi, c'est ce que j'aime faire. Mais maintenant, je ne sais pas. Disons, j'ai un grand-père qui avait une boîte de sanitaire en soi. donc peut-être c'est un peu génétique, ça vient de lui, mais sinon je sais pas c'est franchement je savais, le seul truc que je savais en immobilier au moment où j'ai commencé à lancer une vête, c'est justement que moi j'étais dans le domaine du courtage pur, en résidence secondaire et je savais que je voulais pas continuer à faire ça en fait j'en avais vraiment marre parce que l'immobilier ça m'a tellement intéressé tellement vite, j'étais tellement convaincu par ce domaine, mais qui est malheureusement extrêmement mal pratiqué le courtage, je parle du courtage dans l'immobilier j'étais archi convaincu par l'immobilier mais archi pas convaincu par le... enfin le courtage c'est un super métier en soi, c'est un magnifique métier que j'adore, que je recommande d'ailleurs à beaucoup de monde mais le problème c'est que j'en avais trop marre de me battre avec des jardiniers, des équipes de nettoyage des artisans parce que les mecs ils donnent un nom d'un gars qui connaissent qui connaît un gars qui a un cousin qui veut acheter un immobilier et du coup ils veulent ramasser la moitié de la com parce qu'ils doivent donner un quart de la com à un autre gars un tiers de la com à un autre gars et ça j'ai trouvé que c'était pathétique donc en soi c'est surtout ce côté là qui m'a vraiment freiné dans le courtage où je me suis dit putain moi ce qui m'intéresse c'est l'immobilier, de faire mon métier correctement là je me retrouve à rattraper des merdes qui ont été dites n'importe comment par des gars qui connaissent rien alors que eux ils vont venir me chercher la moitié de la rémunération du travail que je dois fournir à leur place et donc je trouve ça j'ai trouvé ça vraiment dommage donc moi c'est pour ça clairement que j'ai quitté le courtage, j'ai switché sur l'expertise et l'expertise après je sais pas, ça allait un peu de soi Inven c'est c'est je sais pas, j'avais vraiment je sais pas dire pourquoi, j'ai pas cherché à bosser dans une boîte d'expertise je voulais pas.

  • Speaker #1

    Tu t'es dit je me lance

  • Speaker #0

    Ouais certainement.

  • Speaker #1

    Ok Avant, on a parlé un peu des réseaux sociaux parce que tu es vachement présent sur les réseaux sociaux. Qu'est-ce que ça t'apporte une telle présence ? Parce que je pense que ça t'apporte énormément de visibilité.

  • Speaker #0

    ouais oui alors de base moi j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux en me disant personne va bosser avec moi s'ils me connaissent pas donc en fait on travaille jamais avec une personne qu'on connait pas parce que simplement on peut pas la contacter donc je me suis dit si je suis visible il y a des gens qui vont finir par me contacter et puis je vais vendre des expertises quoi tout simplement puis c'est parti de là et puis c'est toujours d'ailleurs la même réflexion que j'ai aujourd'hui ça n'a pas changé donc c'est toujours le même principe je publie pour chercher la visibilité qui me permettra après de vendre mes services ou rendre service de toute façon à des gens qui en ont besoin et c'est eux qui viennent vers moi donc ouais c'était juste ça le principe c'était ça le concept ok et puis j'ai commencé dès en fait dès que j'ai lancé l'activité d'expertise je me suis juste dit je vais pas faire des expertises enfin j'ai aucune expertise à vendre à ce moment là parce que personne me connait et puis c'est parti de là quoi ok et comment est-ce qu'on crée une communauté ? en public quoi ça c'est régulièrement si tu peux nous donner trois clés ouais alors ça c'est franchement de ma courte expérience au final dans le domaine parce que je suis pas je suis pas youtuber moi je vis pas des revenus générés par les réseaux sociaux je gagne je crois que je gagne 100 francs par mois sur youtube je crois à peu près donc c'est vraiment pas ça qui dit pas suffisant pour faire survivre une vête non donc donc en soi je je je pour créer la communauté et puis développer les réseaux sociaux moi j'ai juste commencé par publier 3 vidéos par jour et puis voilà je bossais dans le courtage en attendant pendant le parallèle avec l'expertise que je voulais commencer à faire et puis j'allais bosser la journée en gros le soir je tournais je montais et je publiais les vidéos et puis ça c'est pénible c'est extrêmement pénible le problème c'est que c'est vraiment du long c'est du long terme ce jeu et en fait ma réflexion derrière tout ce que j'ai fait depuis le départ c'était toujours très très long terme sur ce qu'on met en place simplement parce que moi je suis jeune aujourd'hui j'ai 25 ans quand j'ai commencé à publier j'avais 23 ans et je me suis dit je publie à 23 ans des informations sur l'immobilier en Suisse, c'est là où l'année de la première acquisition immobilière sur le territoire c'est une des plus âgées du monde c'est 48 ans la moyenne d'âge 46 ou 48 ans la moyenne d'âge pour la première acquisition donc en gros ça veut dire toutes les personnes qui potentiellement pourraient être intéressées par mes services pourraient être mes parents donc la chance pour qu'eux me fassent confiance pour que je leur fasse pour que je leur rende service que je leur vende mes services c'est extrêmement faible donc je me suis dit bon ma génération qui va arriver dans 10 ans quand j'ai commencé à publier donc ce sera les gens auront 33 35 37 ans bah là ils commenceront à s'intéresser à l'immobilier donc je capitalise sur cette génération donc je publie pendant 10 ans et on verra ce qui se passe donc en fait de 23 ans je me suis dit de 23 ans à 33 ans je publie tous les jours 3 vidéos par jour puis s'il se passe rien d'ici là j'arrêterai je pense voilà sauf qu'en 6 mois il s'est passé énormément de choses et puis après du coup j'ai accéléré le processus, enfin on a continué la même chose en fait ça a toujours été la même ma vision de départ elle a jamais tellement changé, on a changé quelques éléments évidemment, on cherche à faire des trucs qui marchent plus ou moins bien au début j'avais même pas des vidéos long format sur Youtube mais on s'est rendu compte que c'était beaucoup plus intelligent, beaucoup plus intéressant pour les gens et puis je peux vraiment donner des informations beaucoup plus complètes et abouties le podcast aussi c'était je pense une très bonne idée pour se connecter avec des professionnels de l'immobilier et puis partager aussi des connaissances d'experts dans le domaine, dans des domaines spécifiques du domaine de l'immobilier donc voilà petit à petit on a rajouté 2-3 trucs on a modifié quelques trucs c'est pas moi qui monte les vidéos et c'est pas moi qui publie aujourd'hui,

  • Speaker #1

    c'est ce que je faisais au début c'était ma question suivante justement, on passe 3 vidéos par jour, j'imagine que ça prend un temps hallucinant ouais ouais,

  • Speaker #0

    alors après je me suis jamais trop posé de questions je pense que ça c'est un des avantages que j'ai moi je dirais dans ce domaine là dans ce qu'on fait, c'est que j'en ai strictement absolument rien à foutre de ce que pensent les autres de moi à travers internet et la visibilité que je donne sur les réseaux sociaux Donc ça, c'est un gros avantage. Et j'en ai parfaitement conscience. Parce que je sais que si on doute un peu de soi ou qu'on panique un peu quand on se fait ramasser, je ne recommande pas les réseaux sociaux. Parce que purée, on se fait agresser. Les haters, ça existe vraiment. Mais pour le coup, moi, j'en ai rien à foutre. Donc en fait... voilà je j'avais en fait je publiais trois vidéos par jour tout seul en montant mois et en tournant moi et on y publieront mais en soi je m'en foutais de 2,2 comment j'ai habillé la luminosité le son est ce que c'était bien ou pas est ce que c'était donc au plus important à ce moment là c'est surtout le contenu que tu délivre pas la qualité de la vidéo moi bien sûr je pense que pour faire de la qualité il faut faire de la quantité d'abord et c'est comme ça que la quantité mène à la qualité et plus qu'autre chose mais le mieux c'est de faire de la qualité et de la quantité les deux en même temps donc voilà et puis nous après on a amélioré la forme le fond en soi je pense que c'était intéressant dès le départ mais moi j'ai appris beaucoup de choses aussi au fil du temps donc pour le contenu voilà ouais on a amélioré le fond du discours au fur et à mesure en fonction de ce que l'audience voulait aussi comment elle réagissait puis maintenant sur la forme on l'a amélioré évidemment aussi avec le temps quoi mhm

  • Speaker #1

    logique dernière question à propos des réseaux sociaux une question qui me vient comme ça, comment est-ce que tu trouves des idées de contenu à publier parce qu'il faut quand même que ça reste pertinent que ça reste intéressant, il y a 3 vidéos par jour ça aussi ça doit être un sacré casse-tête

  • Speaker #0

    Bah non en fait c'est pas vraiment un casse-tête parce que vu qu'on a vraiment une activité dans l'immobilier, on fait vraiment de l'expertise immobilière et puis on donne vraiment des conseils à tous les jours, toute l'équipe tout le monde donc chez Inved, confronte des questions qui sont tout le temps diverses et variées de chaque personne, donc en gros on récupère simplement les questions qu'on nous pose et j'y réponds par des vidéos, donc voilà c'est super simple maintenant de trouver des idées simplement parce qu'on a tellement de cas différents et on fait tellement de On a tellement de travail dans l'immobilier, de contact avec des gens à l'extérieur sur l'immobilier, les questions que les gens se posent, que c'est devenu super simple de créer du contenu.

  • Speaker #1

    Ok. Et comment se passe une journée type dans ta peau ? Tu as une journée type, j'imagine que...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Donc les matinées, je les bloque au plus possible pour avancer sur les tâches que j'ai. Parce que je me suis vite rendu compte avec le temps que... en fait la visibilité c'est bien mais après on nous demande beaucoup aussi donc il faut pouvoir enfin il y a de plus en plus de rendez-vous de plus en plus de questions à répondre de problématiques à régler et donc maintenant je bloque des tranches assez larges où je peux me vocaliser me concentrer sur mon travail j'ai des enfin Maintenant on a une équipe, donc avec l'équipe on se répartit les tâches, j'ai aussi des blocs sur simplement des réponses à l'équipe, des séances. et puis sinon après j'ai des rendez-vous donc les rendez-vous j'essaie de les minimiser au maximum simplement pour augmenter la productivité dans ce qu'on doit générer pour les clients qu'on a dans le daily business c'est tout du

  • Speaker #1

    coup tu bloques pas le mardi matin pour la comptabilité ou pour les rendez-vous où t'as pas vraiment de journée type où tu fais tous les jours un peu la même chose tous les jours sont différents en fait

  • Speaker #0

    ouais ouais tous les jours sont différents après on a quand même des routines au fur et à mesure on a quand même des routines et accessoirement j'ai les cours aussi du diplôme fédéral la main donc tous les lundis je vais chaud je dois dire on va suivre maintenant à ce stade mais

  • Speaker #1

    mais voilà et ça représente combien d'heures tu fais combien d'heures dans une semaine moyenne les cours où le travail la totale enfin je sais pas je suis là et les vidéos le podcast ah ouais alors disons j'ai les cours

  • Speaker #0

    je pense que j'ai les cours les lundis alors après je suis souvent à distance pour rester au bureau pour gagner du temps pour éviter les déplacements des fois tu dois dire quand même que je décroche pas mal dans certains moments parce qu'on a tellement de choses à faire que c'est compliqué de rester focus tout le temps et concentré mais bon bref ça c'est un autre problème et puis sinon à part ça disons les 8 heures de cours au final ça présente un peu moins parce que il y a des cours que j'ai pas aussi vu que j'ai fait les deux brevets d'expertise immobilière et de géance d'immeubles il y a des cours que j'ai pas et que je saute donc voilà c'est pas 8h tous les lundis c'est moins que ça c'est peut-être une demi-journée par semaine un lycée sur l'année durant les vacances, c'est peut-être encore moins. Bon, ça va. Mais sinon, le reste du temps, je ne fais que Donc, je ne sais pas dire combien de temps ça prend, mais je n'ai pas de famille, je n'ai pas d'enfant, je n'ai pas de... Tu te consacres à ça. Des fois, mais en gros, je ne fais que ça, oui. Accessoirement, je n'ai même pas de... Au moment où on fait cet épisode, j'ai même pas vraiment de logement parce que on a du coup j'en avais les bureaux à Sion et c'est allé assez vite en quelques mois la société se développe assez bien enfin du coup on grossit on a pas mal de choses à faire tout le temps du coup on a pris les bureaux à Vevey et j'ai toujours le bureau à Sion donc Inved à Sion Inved Vevey donc j'ai un appart enfin j'ai un bout d'appart à Sion et maintenant je loue une chambre d'hôtel à Vevey. donc c'est un peu une galère je vis je sais pas trop où j'ai même pas vraiment de logement c'est un peu paradoxal pour quelqu'un qui fait que l'immobilier mais en soi j'ai pas de logement j'ai pas vraiment de résidence principale à ce stade mais voilà donc je fais ouais c'est ça en gros je suis au bureau un peu tout le temps donc ouais donc y'a pas de y'a vraiment aucune séparation tu t'arrêtes jamais en fait non mais en fait j'ai pas vraiment de hobby ou de je sais pas je fais du sport ouais ouais du sport parce que j'en ai besoin des fois, mais sinon, je n'ai pas trop d'activités annexes.

  • Speaker #1

    Ok. Quelle est ta vision pour ta société ?

  • Speaker #0

    Sur les années à venir, la vision est super claire. Nous, on a trois piliers différents. C'est en fait, on a un programme de formation en ligne qui constitue une communauté. On fait des expertises immobilières et on donne du conseil. Donc, en gros, maintenant, et puis on fait des investissements, des investissements participatifs avec les membres de la communauté, justement. Donc, en gros, jusqu'à ma mort, c'est à peu près ce que je fais. donc ça veut dire que on a vraiment un créneau aujourd'hui un écosystème qui est parfaitement en place qui s'alimente parfaitement, c'est à dire les membres de la communauté sont intéressés à investir dans le club deal qui sont intéressés à faire une expertise parce qu'ils sont propriétaires qui sont intéressés à recevoir des conseils plus aboutis sur leur situation donc en gros l'écosystème est parfait ce qui est très très intéressant je pense dans notre positionnement c'est qu'on est parfaitement impartiaux ça veut dire qu'on ne fait pas de courtage, on ne fait pas de gérance, on ne fait pas de planification financière, on ne fait pas de troisième pilier, on ne fait pas d'assurance, on ne fait rien de tout ça. donc tout ce qu'on fait dans notre activité c'est de dire aux gens vous avez aujourd'hui un patrimoine vous avez une volonté d'investir dans l'immobilier vous avez du cash peu importe ce que vous avez on va prendre la fortune que vous avez le patrimoine que vous avez aujourd'hui et on va le faire grossir donc notre seul focus c'est le développement patrimonial par l'immobilier de nos clients donc en gros eux nous payent pour les conseils et personne d'autre nous paye en soi. Donc, on n'a pas, on n'a pas, je veux dire, c'est, on a, tout ce qu'on a à faire, en fait, c'est de, c'est de développer ce patrimoine sans aucun conflit d'intérêt jamais, quoi. Donc, je pense que c'est le gros avantage de notre positionnement maintenant, c'est que dans l'immobilier, c'est le gros problème de ce secteur et typiquement dans le courtage quelque chose qui se voit beaucoup c'est exactement ce que je disais avant à travers le jardinier c'est exactement le problème du courtage il y a toujours des mecs qui viennent gratter des coms parce que des fois ils paient hors des coms intéressantes et du coup les gens se font driver vraiment par l'avantage financier économique qu'ils ont eux par rapport aux conseils qu'ils vont donner aux clients c'est exactement ce qui se passe dans les assurances c'est exactement ce qui se passe dans la planification financière il y en a beaucoup qui savent très bien chez les planificateurs financiers que peut-être l'amortissement indirect c'est pas la meilleure des solutions et peut-être que c'est pas ça qu'il faut faire comme il y a énormément de courtiers en immobilier qui savent très bien qu'il faudrait jamais vendre cette maison mais ils leur font vendre parce qu'évidemment il y a un conflit d'intérêt c'est leur job donc nous au final tout ce qu'on fait nous c'est d'aider dans le développement patrimonial ça veut dire si toi t'as une maison aujourd'hui tout ce que je vais faire moi c'est de te dire ok bon moi j'analyse ta maison j'analyse le patrimoine que tu as hors de la maison si tu as du cash un peu un troisième pilier, un deuxième pilier, tout ce que tu as à disposition et je vais voir comment je vais faire pour que tu gardes tout ce que tu as et que tu puisses aller chercher plus donc en soi tu ne peux pas perdre c'est ça un peu le concept et puis voilà et c'est tout donc ouais je pense que de maintenant jusqu'à là où en 2023 c'était un peu différent parce qu'on mettait en place plein de choses on a testé énormément de choses avec les conférences on a testé de nouveaux produits, services, etc en 2024 on voulait consolider, c'est exactement ce qu'on a réussi à faire on voulait internaliser beaucoup de travail qu'on avait externalisé pour gagner du temps C'est exactement ce qu'on a fait, c'est exactement ce qu'on est en train de faire. Donc vraiment la vision sur le long terme, c'est de croître avec des nouvelles personnes qui nous rejoignent, continuer la croissance de la société, mais qui soit saine, qui soit lisse, et puis linéaire, et puis voilà.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Comment est-ce que tu décrirais ton parcours en tant qu'entrepreneur, depuis que tu es entrepreneur ? Si tu devais donner quelques mots, on va dire deux ou trois, qui décrivent ton parcours.

  • Speaker #0

    je pense c'est extrêmement chanceux déjà parce que je suis arrivé dans un très bon timing à mon avis avec les réseaux sociaux donc en fait on a regroupé maintenant chez Inved la partie digitale et l'immobilier donc un domaine extrêmement dynamique qui bouge tout le temps qui change tous les jours avec un domaine extrêmement stable qui est très lent à se développer et à changer donc avec des mentalités très arrêtées et conservatrices donc d'ailleurs des fois je déconfie avec ça évidemment parce que je suis très très rapproché des associations professionnelles de l'immobilier je donne des cours d'ailleurs à la suite school et je sais très bien qu'il y a des professionnels d'immobilier qui ne comprennent pas ce que je fais ou bien qui me voient un peu comme une menace ou j'en sais rien, donc j'arrive pas trop à comprendre enfin, non j'arrive à comprendre parce que justement j'essaie de, ça bouge un petit peu le domaine qui lui est extrêmement solide et qui évolue pas beaucoup donc j'arrive à comprendre mais il y a des mentalités qui sont extrêmement conservatrices dans le domaine de l'immobilier vraiment avec des œillères comme ça et puis nous on a ramené le digital là-dedans donc je pense que je suis très chanceux parce que le timing était parfait pour intégrer ces deux mondes là et puis c'est pour ça que ça fonctionne donc voilà je pense que ouais je dois disons beaucoup de ce qu'on fait à la chance ouais donc

  • Speaker #1

    tu considères pas qu'il y a eu c'est vraiment de la chance

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de chance mais il y a énormément de travail au final je ne fais que travailler je pense que oui c'est très chanceux parce qu'on est dans un monde qui nous permet de faire un peu ce qu'on veut là on peut c'est la visibilité gratuite les réseaux sociaux sauf que c'est gratuit mais ça demande énormément d'énergie plus t'en passes pire c'est donc ouais mais je je pense que dans le timing on a été super chanceux mais maintenant sur la suite en fait ce sera la régularité je pense la discipline je pense la suite du travail quoi quelle a été ta plus grosse difficulté ?

  • Speaker #1

    une difficulté où tu t'es dit mince là est-ce que je vais réussir à surmonter ça ou est-ce que je vais mettre la clé sous la porte ? Non. Dans n'importe quel domaine, ça peut être dans...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Non, ça, ça m'est jamais arrivé, de me dire, il faut qu'on arrête.

  • Speaker #1

    T'as jamais eu une difficulté telle qui t'a fait te poser des questions ?

  • Speaker #0

    Non, si, on a toujours des contraintes et on se pose toujours des questions. Mais non, alors ce que j'ai eu comme... Je dirais, ce que j'avais peur au début, moi, en me montrant sur les réseaux sociaux, c'était justement... Je m'en fous de ce que les autres pensent, surtout des gens qui connaissent rien à l'immobilier. Donc ça, c'était vraiment pas une crainte parce que la majorité quand même des haters, c'est des gens qui connaissent rien du tout, mais qui sont vraiment paumés dans leur vie. Du coup, ils essayent de chercher des échappatoires qui sont plus ou moins compréhensibles. ça passe des fois par de la méchanceté un peu naïve donc ça ça me touche pas du tout par contre j'avais peur des professionnels de l'immobilier et j'avais peur de me faire de me faire corriger ou tacler par des professionnels de l'immobilier et ça a été très peu le cas au final donc c'est pour ça que je suis très content c'est pour ça que j'ai encore plus poussé que prévu simplement parce que ça a été assez bien accepté en soi parce que les mentalités très conservatrices dont je parlais avant souvent, c'est des gens qui n'ont même pas accès aux réseaux sociaux parce qu'ils n'ouvrent pas les réseaux sociaux. Donc, en fait, ils ne m'ont pas tellement vu. Maintenant, avec le temps, évidemment, ils m'ont vu parce qu'ils ont entendu parler de moi. Après, c'est passé par LinkedIn, parce qu'ils sont tous sur LinkedIn, par contre. Et puis, au fur et à mesure, le mot est passé. Donc, je pense que maintenant, il y a quand même une bonne partie aussi de ces gens qui m'ont vu. Et puis, l'immobilier en Suisse romande, c'est quand même très petit. La Suisse romande, c'est très, très petit. Donc, voilà. Mais par contre, moi, j'avais très peur de ça. Mais les autres qui sont connectés sur les réseaux sociaux... eux, ça a été plutôt bien accepté. Même, je me suis connecté avec des pros de l'immobilier. D'ailleurs, au final, c'est vrai que pour moi, l'image de pourquoi est-ce que... Enfin, l'image de pourquoi est-ce que... La preuve que ça a été accepté par les professionnels de l'immobilier, c'est simplement le podcast, quoi. Le podcast qui marche très bien avec des professionnels de l'immobilier tout le temps. Donc, je veux dire, s'ils n'avaient pas accepté ce que je fais sur les réseaux, ça n'aurait pas pu se développer comme ça. je suis d'accord on a de plus en plus de personnes même plus âgées qui ne sont pas du tout connectées aux réseaux sociaux on a des personnes qui commencent à se connecter parce que ça existe on a des personnes qui sont beaucoup plus expérimentées dans le domaine de l'immobilier de plus en plus de plus en plus connues aussi donc voilà c'est top et ils sont très contents donc ouais c'est ça et franchement j'ai fait des rencontres exceptionnelles je pense que j'ai gagné 15 ans vraiment de de de contact d'audience, grâce à l'audience de contact dans le domaine de l'immobilier donc le réseau s'est développé exponentiellement et puis maintenant c'est vrai que même maintenant j'ai peur de louper des opportunités parce que les premiers contacts que je me suis fait, qui aujourd'hui sont des amis c'est des gens qui m'ont écrit sur Instagram en DM, c'est des gens qui m'ont écrit sur TikTok en DM, c'est des gens qui ont participé à un live qui m'ont écrit fais-moi un mail, je suis dans l'immobilier c'est comme ça qu'on s'est connecté au début et puis après on est resté connecté on est resté amis quoi et en fait ça c'est tout ce que les gens voient pas et parce qu'on pourrait croire qu'il y a énormément de haters sur le domaine des réseaux sociaux et ça c'est vrai, mais tout ce que les gens voient pas c'est les messages privés qu'on reçoit en fait et un haters il va il va ajouter de la haine il va haïr publiquement mais quelqu'un qui adore ce qu'on fait il va nous adorer mais en privé donc il nous écrit en privé donc voilà c'est bon après ça je m'en fous de nouveau mais c'est pour que les gens puissent se rendre compte que c'est dommage de s'arrêter au fait qu'en pensant qu'être visible c'est se créer des critiques et des... c'est vrai il y a ça mais il n'y a pas que ça, le gros la grosse partie de l'iceberg c'est en dessous c'est un message privé quoi.

  • Speaker #1

    Et puis la majorité des gens sont silencieux aussi, ils ne disent rien

  • Speaker #0

    Ouais il y a beaucoup de gens silencieux et tout d'un coup ils nous écrivent il y a des triggers des fois, je ne sais pas, une vidéo spécifique qui fait que le mec au final il répond mais ça fait deux ans qu'il nous suit et puis c'est comme ça qu'on se connecte mais clairement ce qui est intéressant vraiment sur les réseaux sociaux, enfin en tout cas sur ce qu'on a fait c'est capitaliser sur l'audience et le développement de l'audience et si une vidéo fait 3000 vues elle va s'éteindre au bout d'un moment, mais la vidéo s'éteint elle fait pas plus de vues par contre les 3000 qui sont là ils seront toujours là plus loin en fait et c'est comme ça que l'audience elle continue de elle a un effet composé en fait d'elle même et puis cette audience là qui parle autour d'elle et puis qui revient petit à petit donc c'est comme ça que ça grossit mais ça prend du temps et beaucoup d'énergie j'imagine,

  • Speaker #1

    à l'inverse quel a été ton plus grand accomplissement, quelque chose dont t'es fier ?

  • Speaker #0

    je pense que c'est le club deal je pense c'est simplement l'investissement qu'on fait dans la communauté parce que on a trouvé vraiment en fait l'écosystème en soi qu'on a mis en place chez Inved je trouve qu'il est exceptionnel pour les gens parce qu'en fait on change la vie des gens donc il y a vraiment des personnes qui pensaient ne posséder rien du tout ou qui pensaient devoir vendre leur maison pour pouvoir acheter un appartement ou j'en sais rien et qui se retrouvent au final à pouvoir faire des trucs qui sont exceptionnels simplement parce qu'ils n'avaient pas les bonnes informations et puis ça ça n'a pas de prix quoi Et maintenant le club deal c'est au final ça s'est toujours fait très souvent avec des professionnels de l'immobilier et moi je le fais aussi, ça veut dire entre professionnels de l'immobilier, on fait des sociétés simples on s'associe pour faire des projets immobiliers des investissements ensemble mais ça s'est jamais fait avec des personnes qui souhaitaient investir mais qui sont plus privées et puis il y a des restrictions évidemment on peut pas faire ça avec n'importe qui ou combien de personnes on veut mais je trouve exceptionnel de pouvoir conseiller des gens sur le développement de leur patrimoine et tout d'un coup leur dire tu sais quoi viens avec moi dans ce deal là et puis tu sautes dans ce deal super intéressant moi je m'en occupe je te montre comment on fait et ensuite il peut répliquer de son côté s'il veut ou alors on continue ensemble et de pouvoir faire ça avec des personnes qu'on conseille nous directement je trouve ça extraordinaire donc je pense que je pense que c'est du win win win win moi j'ai jamais vu en fait jusqu'à aujourd'hui vraiment un service ou le service qu'on fournit en fait c'est il y a tout le monde est gagnant de A à Z il n'y a pas de perdant donc en gros je trouve que c'est ça le plus gros accomplissement je pense est-ce que la concurrence est rude dans ton domaine ? Dans l'immobilier, ouais. Dans l'immobilier, bien sûr qu'il y a eu de la concurrence, c'est clair.

  • Speaker #1

    On dit qu'il y a une personne sur sept qui travaille dans l'immobilier en Suisse.

  • Speaker #0

    Ouais, j'avais une personne sur six en tête.

  • Speaker #1

    Du coup, qu'est-ce que tu penses de cette concurrence ? Est-ce que c'est sain ? Est-ce qu'il y a un moment où ça devient ingérable ?

  • Speaker #0

    Non, je pense que c'est bien qu'il y ait de la concurrence, surtout dans un domaine où il y a beaucoup de merde aussi quand même. Donc il y a beaucoup d'amateurs, malheureusement. et on dit que le marché est en train de nettoyer un petit peu justement ces amateurs mais il le fait pas vraiment tout le temps quoi parce que ils reviennent tout le temps c'est il ya un turnover dans ce domaine qui est monstrueux alors je dirais surtout dans la partie courtage évidemment c'est là où on se dit et les mecs qui viennent pendant deux mois trois mois ils essaient de choper qui font tout ce qu'ils peuvent pour choper une com is barils disparaissent du jeu C'est dommage, je trouve, mais bon, moi je ne suis pas non plus pour étatiser le domaine, je ne suis pas tellement pour donner des licences qui autorisent de faire son travail, ou bien qui certifient que le travail est bien fait, parce qu'au final ce n'est pas vraiment le cas, c'est pas parce que tu as un brevet fédéral que tu fais un super travail, c'est pas parce que tu n'en as pas que tu fais un mauvais travail, donc ouais, moi je ne suis pas du tout pour étatiser le domaine. et voilà mais par contre ouais je suis pour pousser la formation d'ailleurs je le fais sur mes vidéos, je parle tout le temps de l'USPI de la SFI, je dis aux gens formez-vous et juste en regardant mes vidéos en tant que courtier je veux dire, ils pourraient apprendre, même les vidéos qui sont gratuites sur Internet, sur YouTube, il faut dire, les courtiers pourront apprendre tellement de choses complémentaires au domaine de l'immobilier, tout ce qu'on voit au brevet fédéral que je partage. Enfin, il y a beaucoup de choses à apprendre et à voir et c'est vrai qu'avant, il n'y avait pas l'information, maintenant, il y a. En tout cas, j'essaie d'y participer et il n'y a plus tellement d'excuses. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Parfait. On a parlé brièvement de chance avant. Est-ce qu'elle a quelque chose à voir dans ton parcours ? On a compris que oui.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, disons...

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a eu un moment clé, un tournant, où tu t'es dit, là, c'est la chance ? J'ai eu de la chance d'achoper ce mandat qui m'a donné accès à plus de visibilité ou quoi que ce soit ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'à un moment donné, la chance, ça se provoque. Et puis, ça se provoque par le travail. Donc là où je dis que j'ai eu la chance, c'était une question de timing. Je pense que c'était un bon timing. Et puis ça, c'est dû à la chance parce que je suis né en 98, mais j'aurais pu naître en 88 ou en 2008. Donc ça, je dirais que c'est un peu de la chance, même si le bon moment, c'est jamais le meilleur. Enfin, il n'y a jamais vraiment de parfait moment, mais au bout d'un moment, il faut le faire. Je veux dire, parce qu'à 23 ans, en publiant sur les réseaux sociaux, ce n'est pas destiné que ça fonctionne. Surtout sur le domaine de l'immobilier en Suisse. Maintenant, je dis que j'ai été chanceux aussi parce que voilà, je veux dire, à un moment donné, n'importe qui qui est né en Suisse a gagné un peu au loto de la vie. je reste convaincu de ça donc j'en fais partie et j'ai eu une enfance parfaitement normale traditionnelle dans un suisse normal dans une famille suisse donc j'ai jamais eu je veux dire j'ai jamais eu froid j'ai jamais eu faim donc ça nous aide quand même dans le développement et au final dans le déroulement des affaires de pouvoir se focaliser sur ce qu'il faut qu'on se focalise pour pour pouvoir avancer. D'ailleurs, quand j'ai commencé à lancer tout ça, quand j'ai commencé à lancer tout ça, soit je vivais encore chez mes parents, mais je ne pense pas. Quand j'ai commencé à parler d'immobilier, je pense que j'avais déjà mon appartation. j'irais ça c'est chevaucher je pense mais il me semble vraiment à la fin de mon brevet non peut-être j'ai fini mon brevet non non non pendant mon brevet je suis parti de la maison c'est juste donc quand j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux j'ai lancé une veine j'étais plus chez mes parents mais quand même en fait j'ai toujours gardé un peu un filet de secours ça veut dire je me suis toujours dit si il y a tout qui se pète la gueule tout d'un coup un jour je peux retourner chez eux et je repars à zéro c'est pas grave donc ce que j'ai à perdre disons c'est j'ai très très peu à perdre par rapport à quelqu'un qui est un père de famille qui a trois enfants, j'en sais rien donc c'est pour ça aussi que je pense que je peux aller vite parce que je fais que ça, je fais que travailler et puis je me dis j'ai toujours un peu un plan B d'un côté rassurant même si c'est même pas une éventualité aujourd'hui les chances pour que ça arrive elles existent pas vraiment en tout cas je laisserai pas les choses se passer comme ça mais ça c'est de la chance je pense parce que ça m'a permis de me focaliser vraiment sur mon travail sans me poser des questions sur des questions qui je essentiel de la vie en général ou sans entretenir qui que ce soit d'autre donc ouais ça me permet de travailler 15h par jour 7 sur 7 sans avoir de problème,

  • Speaker #1

    sans me sentir mal selon toi quelles sont les 3 qualités qu'un entrepreneur doit avoir ?

  • Speaker #0

    3 qualités qui sont primordiales je pense qu'il faut être discipliné la discipline je pense qu'il ne faut pas être trop cupide hum et puis je pense qu'il faut aimer son domaine bien que, il faut être passionné il faut être passionné parce que, mais il faut être passionné mais il ne faut pas faire ce qu'on aime faire ça c'est une grosse grosse connerie je pense qui malheureusement est trop partagée sur les réseaux sociaux et ça, ça m'énerve pas mal d'ailleurs enfin ça m'énerve, disons ça ne me touche pas beaucoup mais en réalité, n'importe quelle personne qui fait un business, qui lance un business commence par vraiment faire de la merde non ? donc ça veut dire vraiment le dirty work que personne n'a envie de faire typiquement moi j'avais tout sauf envie de monter des vidéos et de les publier au début vraiment pas du tout quand je finissais ma journée de courtier déjà qui finissait tard parce que j'adorais ça mais voilà j'avais tout sauf envie de tourner 3 vidéos les monter et les publier pour faire 50 vues sur des réseaux sociaux et rien vendre c'est tellement d'effort et d'énergie et de temps dans le vide pour rien du tout et de l'argent parce qu'il faut payer et puis après il faut payer des monteurs etc mais au début il faut quand même payer un abonnement pour faire du montage vidéo et il faut après il faut acheter une caméra après il faut acheter un micro et tout ça pour rien donc je me dis purée Moi c'est juste que je savais à ce moment là déjà que j'allais mourir en faisant de l'immobilier donc je savais qu'à un moment donné il fallait vraiment que je m'active pour faire quelque chose de bien, créer une communauté et constituer quelque chose. Et ça faisait un moment que j'avais l'idée de la communauté en tête parce que je commençais à voir sur Youtube ce qui se passait. donc dès que j'ai eu l'opportunité de trouver le domaine mon domaine de prédilection le domaine dans lequel je savais que j'allais mourir je l'ai fait, je savais que c'était l'immobilier à ce moment là et donc je l'ai fait et je voulais juste à cause de mon âge, compenser un peu mon âge et la crédibilité qui était du coup assez faible pour le domaine de l'immobilier en faisant des vidéos pour expliquer comment ça marche par aussi la formation donc c'est pour ça que j'ai attendu de finir le brevet avant de faire des avant de faire les vidéos et voilà

  • Speaker #1

    Mais donc pour revenir à la question de base, là Pat tu nous parlais de passion comme troisième qualité, mais on pourrait presque parler aussi un peu de discipline j'imagine, parce que quand tu rentres d'une journée de boulot et que t'as pas envie, c'est souvent la discipline qui prend le dessus et qui te fait faire...

  • Speaker #0

    ouais ouais ouais c'est clairement c'est clairement la discipline et et ouais comme il disait il faut il faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime c'est et c'est pour ça que je pense que les les mêmes c'est vous 10 15 du temps puis tout le reste c'est un truc de l'éloi de faire ouais aujourd'hui je suis assez content parce que je fais vraiment que de l'immobilier pur donc le montage vidéo les vidéos c'est tout et tout et tout est délégué moi je suis pas du tout ça parce que j'aime pas ça en soit j'aime pas faire de vidéos mais ce que j'aime c'est l'immobilier mais aujourd'hui ça alimente le business de l'immobilier et donc ça me permet de faire de l'immobilier ça me permet de faire ce que j'aime là où je suis bon quoi, parce que je suis pas bon en montage vidéo, il suffit d'aller voir mes vidéos il faut aller sur Youtube Shorts filtrer mes vidéos les plus anciennes vous verrez si je suis bon ou pas en montage vidéo mais c'est assez clair quoi donc voilà, mais par contre faut pas s'attendre du tout dans le business en général je pense, quand on lance son activité de faire des trucs qu'on aime parce que le dernier truc qu'on fait quand on commence un business, vraiment, c'est de faire les trucs qu'on aime. Parce que les trucs qu'on fait, c'est des trucs qui doivent être faits. Donc, ça veut dire, c'est faire les factures, c'est faire des offres,

  • Speaker #1

    c'est aller démarcher des clients, trouver des clients,

  • Speaker #0

    appeler des gens qu'on n'a pas envie d'appeler. Non, c'est chiant. C'est chiant.

  • Speaker #1

    Quels vont être, selon toi, les plus grands défis dans les 5 ou 10 prochaines années ? Ça peut être de...

  • Speaker #0

    Dans le domaine de l'immobilier ou pour moi ? en général dans ton parcours d'entrepreneur mais forcément c'est lié à ton domaine de dans les 5 à 10 prochaines années je pense que les réseaux sociaux, la numérisation il y aura beaucoup d'adaptations à faire je pense sur le contenu qu'on propose par rapport à l'intelligence artificielle donc il y aura beaucoup d'évolution ça c'est clair maintenant sur ouais je dirais les défis qu'on a nous ça va être le recrutement je crois vraiment parce qu'on sait que le produit qu'on a il est vraiment bien quand on voit ce qui se fait sur la planification financière avec des conseils qui sont pas justes qui sont pas impartiaux on se dit putain nous dans ce qu'on fait on a jamais de conflit d'intérêt on est parfaitement impartiaux et on change vraiment la vie des gens ça peut que marcher qu'on soit euh Les compétences qu'on a au bureau sont vraiment très bonnes maintenant. On a quatre brevets fédéraux cumulés à l'instant où on parle. On est huit. Je suis en train de faire le diplôme fédéral. Donc voilà, on a les bonnes compétences, on a la bonne expérience. Et puis je pense qu'on va dans la bonne direction. je pense que ouais clairement sur les années à venir c'est ça le challenge ce sera ça c'est garantir toujours la qualité par rapport à la quantité qu'on doit délivrer qui sera de plus en plus importante avec le temps et puis voilà mais en gros dans l'équipe là parce qu'on a vraiment une équipe incroyable à ce stade on s'entend tous super bien on est tous alignés tout le monde a très très bien compris la vision et les valeurs au final la culture de l'entreprise donc voilà moi je leur dois tout à peu près à cette équipe

  • Speaker #1

    C'est une entreprise jeune ou bien ?

  • Speaker #0

    Ouais, on est relativement jeune, mais... Mais ça va, je pense que pour le domaine de l'immobilier, on est relativement jeunes. Mais en gros, la vision, elle est extrêmement claire pour tout le monde. Et tout le monde sait, je pense que dans l'équipe, moi aussi, je vais finir ma vie dans le domaine. Et puis, on est tous vraiment passionnés par l'immobilier. Donc, on se rend compte que là, on rend un vrai service, on règle un vrai problème, on offre la possibilité vraiment de pouvoir développer, de pouvoir, que les gens puissent vraiment développer leur patrimoine. donc ouais ça va être de continuer la croissance de manière linéaire par aussi les cerveaux et les bras et voilà ok on a parlé avant rapidement de ça comment est-ce que tu gères l'équilibre entre ta vie ta

  • Speaker #1

    vie privée et ta vie professionnelle on a compris que les deux étaient complètement liés et que tu travaillais tout le temps mais tu nous as quand même dit que tu faisais du sport donc j'imagine que tu as une routine sportive quand même pour ton bien-être pour déconnecter un peu

  • Speaker #0

    Ouais ouais disons je vais à la salle de sport quand je peux aller à la salle de sport mais ouais j'essaie d'y aller quand même 3 fois par semaine parce que j'en ai besoin c'est plutôt mentalement pour se sentir bien mais sinon le reste il n'y a pas de balance, vie privée, vie pro pour moi ce stade il n'y en a pas je me suis laissé encore 4-5 ans comme ça où je fais vraiment que ça 15h par jour mon seul focus c'est ça, c'est l'immobilier, c'est le business parce que c'est ce que j'aime et je pense que là je suis encore dans une phase dans ma vie où je peux vraiment capitaliser là dessus et voilà j'ai fait le deuil de pas mal de choses sur le reste donc Obi Apote, Sarah je me suis séparé avec ma copine à cause de ce que je fais maintenant parce que ça prend juste tout mon temps donc voilà à un moment donné après c'est une question de choix, une question de priorité moi priorité je sais où elle est à ce stade là et puis je me suis laissé quelques années encore pour me focaliser là dessus parce que maintenant t'es à fond là dedans mais tu penses pas qu'un jour tu vas te dire mince est-ce que je suis pas passé à côté d'autres choses Non, j'ai déjà pensé à ça, ouais. Ouais, on me répète ça, je pense, deux fois par semaine. Deux, trois fois par semaine. Mais non, non, pour moi, c'est super clair. J'ai beaucoup, beaucoup réfléchi avant de faire ça. Et puis surtout, avant de vraiment passer à 100% là-dessus. Enfin, 200% là-dessus. Mais non, non. En fait, je vais jamais regretter ce que je fais là, je pense. Je vais apprendre tellement de choses et j'aime tellement ce que je fais que je vais jamais regretter de me dire, putain, entre 20 et 30 ans, j'ai rien vu passer et j'ai fait que du business, j'ai fait que l'immobilier, j'ai fait que une ved. Je crois pas, non. Je crois pas. Au pire des cas, je saurais, enfin, si je le regrette, je saurais qu'au moment où je le parle, au moment où je le fais maintenant, les gens, je ne regrette pas. Mais c'est ce que j'aime, tu vois. C'est un peu comme un footballeur qui aime jouer au foot, un footballeur pro. Est-ce qu'il va se dire à 35 ans, putain, je regrette d'avoir fait que de jouer au foot de 20 à 30 ? Sûrement pas. Je ne pense pas. Donc voilà, moi, c'est un peu la même chose. Et ça peut paraître bizarre, mais au final, c'est une passion comme une autre. C'est vraiment une passion.

  • Speaker #1

    c'est comme quelqu'un qui adore cuisiner est-ce qu'il regrette d'avoir cuisiné je pense pas moi c'est le même délire ok on arrive gentiment au terme de cette interview est-ce que t'as un livre à conseiller est-ce que t'aimes lire ouais ouais j'aime bien lire j'aime bien lire est-ce que t'as un livre qui t'a marqué particulièrement que tu conseillerais ouais j'avais beaucoup aimé comment se faire des amis qui est un livre voilà

  • Speaker #0

    un titre vraiment éclaté le titre qui est très mal traduit en anglais mais ouais je pense que c'est un très bon livre c'est un très bon livre parce que il est connu celui-là il me semble j'en ai parlé il est extrêmement connu mais je pense que c'est un livre que j'ai lu 3-4 fois il y a pas mal de temps d'ailleurs je devrais le relire peut-être mais je pense que c'est un super livre c'est typiquement ce que je disais au début on devrait nous apprendre peut-être un peu plus l'empathie et la gratitude dans la vie au début, dans l'école obligatoire peut-être et parce que c'est clairement ce qui manque dans la génération aujourd'hui, d'ailleurs j'aime pas ma génération à cause de ça, parce que j'ai quand même une génération de victimes un peu, une génération qui veut tout tout de suite, qui veut tout sans rien faire et ça ça m'insupporte pas mal, donc c'est vrai que je suis très très déconnecté de ma génération et puis ça me dérange pas du tout, donc en fait je m'entends beaucoup mieux avec des personnes qui sont nées dans les années 80 que des personnes qui sont nées dans les années 90-2000, ça c'est vrai c'est une certitude, surtout fin 90-2000 je pense qu'à partir de 1990 ça a un peu décliné à partir de 95 c'est accéléré à partir de 2000 ça a chuté mais bon voilà moi je veux pas faire des généralités mais je crois vraiment qu'il y a un problème générationnel en Suisse parce qu'on a été trop gâtés et on est né avec une cuillère en or dans la bouche vraiment en or dans la bouche et on se rend pas compte de ça en fait et on nous a jamais appris parce qu'on a jamais été en difficulté je pense que là il faudrait qu'on soit en difficulté à un moment parce que c'est un délire donc voilà mais Donc ce livre, je penserais bien que tout le monde le lise. Ça se passerait mieux sur Terre si tout le monde le lisait. Et voilà.

  • Speaker #1

    Quelles sont les trois applications indispensables sur ton téléphone ?

  • Speaker #0

    Wow. Purée. Je t'entends tout le temps. C'est WhatsApp. C'est WhatsApp. Qu'est-ce que j'utilise le plus sur mon téléphone ? Je pense que j'utilise vraiment WhatsApp tout le temps.

  • Speaker #1

    Maps, LinkedIn, YouTube...

  • Speaker #0

    Non, non, YouTube, ouais, YouTube c'est l'école du 21ème siècle. Mais je l'utilise jamais sur mon téléphone, mais clairement c'est l'école du 21ème siècle. Donc je pense que c'est largement... Encore aujourd'hui, je pense que c'est toujours sous-estimé, parce que c'est un délire ce qu'on apprend sur YouTube. J'ai appris tellement de choses sur YouTube, c'est des vidéos gratuites en plus, hein. Mais on peut regarder... Autant on peut regarder vraiment des trucs inintéressants, et vraiment perdre du temps. Et autant on peut devenir un champion dans un domaine que par YouTube.

  • Speaker #1

    Bon, il faut croiser les infos quand même, parce que certaines vidéos...

  • Speaker #0

    Ouais, mais non, aujourd'hui il y a des sources qui sont tellement bonnes. Les vidéos, c'est des chaînes qui fonctionnent, quand c'est vrai. donc je pense que ça et là clairement ça se fait par le tri du marché parce que la merde ça dure jamais long donc des mecs qui durent pendant plusieurs années sur des sujets bien précis et de toute façon c'est des experts les mecs et c'est tellement contraignant de faire des vidéos Youtube honnêtement, ça demande tellement d'énergie et de temps et de ressources que ce soit intellectuelle ou en temps ou en argent ou peu importe que ouais c'est c'est c'est l'école du 21ème siècle et peut-être ce sera bientôt plus ça mais en tout cas à ce stade c'est encore ça à mon sens, mais c'est vrai que c'est beaucoup plus facile d'aller sur, de regarder des vidéos de MrBeast et de passer du montant mais disons j'ai jamais fait ça sur Youtube en tout cas et voilà, et la dernière je pense, je sais pas la dernière application ça doit être le téléphone ou Slack peut-être, peut-être Slack mais ou le téléphone

  • Speaker #1

    Est-ce que t'as une citation ? qui t'a inspiré ou qui te tient particulièrement à cœur, qui te motive ?

  • Speaker #0

    Je n'en ai pas qui est en tête, je crois. Je n'en ai pas à ce stade.

  • Speaker #1

    Pas grave.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais été très citation. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Pas de souci. Alors, dernière question. Si tu as un seul conseil à donner à quelqu'un qui hésite à se lancer, qui a une idée, qui pense qu'elle est bonne mais par son confort et qui n'ose pas se lancer. quel serait ton conseil ?

  • Speaker #0

    je pense que il faut le faire, en fait c'est plutôt une question de vision pour n'importe qui qui souhaite commencer, il faut s'attendre à devoir s'asseoir sur pas mal de choses dans sa vie pendant plusieurs années ça de toute façon et je pense que c'est plutôt se dire est-ce que si je commence aujourd'hui est-ce que ce que je fais aujourd'hui ou ce que je vais commencer demain si ça vaut la peine de le faire demain ça vaut la peine de le faire pendant 15 ans et au bout d'un moment ça devient très très dur d'être mauvais parce que après 15 ans en faisant toujours la même chose c'est vraiment très compliqué d'être nul, franchement si 15 ans tu fais des pattes après 15 ans tu peux que faire des super pattes c'est pas possible de faire autrement sinon c'est vraiment que t'as un problème et t'arrêtes avant donc quelqu'un qui est vraiment passionné par ce qu'il fait et qui sait qu'il veut faire ça pendant très longtemps, il faut y aller parce que de toute façon ça va marcher mais par contre il faut pas s'attendre disons, en lançant son activité de faire ce qu'on aime ça on l'a dit avant il faut vraiment pas s'attendre à faire ce qu'on aime il faut faire ce qui doit être fait et je pense que c'est le problème de beaucoup de monde je pense que c'est le problème de beaucoup de monde de nouveau des gens qui je pense que c'est un problème de mentalité un peu générationnelle, un peu de victime de je veux faire ce que j'aime faire à un moment donné tu fais pas ça tu fais du business tu fais pas ça, tu fais ce que tu dois faire et après plus tard peut-être un jour mais c'est pas c'est pas c'est pas sûr et certain, c'est pas une certitude mais peut-être qu'un jour tu feras ce que tu veux mais pendant des années tu fais pas ce que tu veux pendant des années tu fais ce que tu dois faire et puis et puis et puis par contre la vision elle doit être long termiste c'est ça qui permet d'avoir de la discipline parce que tous les jours c'est assez pénible tous les jours au quotidien c'est chaque fois des petits bouts et des petits bouts et des petits bouts qui se rajoutent et ouais je pense que le problème que j'ai peut-être moi maintenant à ce stade take it on j'ai vraiment les œillères rivées sur ce que je fais je pense des fois j'oublie un peu de reculer de step back un peu et de voir l'activité depuis plus loin donc voilà j'essaye d'ailleurs des fois je me fais conseiller par des gros entrepreneurs que j'essaie de rencontrer j'essaie de choper des infos pour voir où est-ce qu'ils en sont eux et ouais c'est vrai que des fois ça revient ça fait gaffe de pas trop baisser les yeux vraiment et d'être tellement actif dans le daily business que dans 10 ans ça n'a pas évolué donc ouais j'essaie de faire gaffe mais bon ça a bien évolué ces derniers temps et je pense qu'on voit dans la bonne direction ok super merci beaucoup pour tout ce que tu nous as partagé merci beaucoup à toi et à bientôt à très vite ciao

  • Speaker #1

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici. Si vous êtes encore là, c'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semais d'embûches. La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode. En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de Semais d'embûches. A très bientôt. Bye bye !

Description

Dans cet épisode fascinant, je m'entretiens avec Edouard Clerc, un jeune homme au parcours atypique et inspirant. Débutant dans le domaine de l'ingénierie électrique, Edouard a rapidement bifurqué vers le domaine de l'immobilier, se découvrant une passion jusqu'à ce jour encore inexplicable.


Découvrez le chemin parcouru, alors qu'il se forme sans relâche dans le domaine, obtenant des brevets fédéraux en expertise immobilière et gérance d'immeuble et poursuivant actuellement ses études pour obtenir le diplôme fédéral d'administrateur de biens immobiliers.


Mais ce n'est pas tout : Edouard est également une figure bien connue des réseaux sociaux en Suisse romande, bouleversant les codes traditionnels en partageant ouvertement et avec passion ses connaissances de l'immobilier.


Rejoigniez-nous pour une conversation dynamique et enrichissante avec Edouard Clerc. Découvrez comment il a transformé ses défis en opportunités, naviguant avec agilité dans les eaux agitées de l'entrepreneuriat tout en réinventant la manière dont l'immobilier est abordé.


Ne manquez pas cette opportunité de plonger dans l'univers intrépide d'Edouard Clerc, où l'audace et la détermination se conjuguent pour ouvrir de nouvelles perspectives dans le monde de l'immobilier.


Vous pouvez le retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://www.inved.ch/

Linkedin Edouard Clerc : https://www.linkedin.com/in/edouard-clerc/

Linkedin Inved : https://www.linkedin.com/company/inved-sa/

Instagram Edouard Clerc : https://www.instagram.com/edouardclercch/

Youtube : https://www.youtube.com/@edouardclercch


Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à vous abonner, à le partager à vos amis et à me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée.


Vous pouvez également me rejoindre aux adresses ci-dessous :


Linkedin : https://www.linkedin.com/company/semedembuches/

Instagram : https://www.instagram.com/semedembuches/

TikTok : https://www.tiktok.com/@semedembuches?lang=fr



Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je crois que l'entrepreneur, c'est à tout presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites. Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout. Que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens. C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière, on se dit Ah ben j'ai réussi à régler tout ça, et puis maintenant il y a le reste qui arrive. Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose.

  • Speaker #1

    Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire.

  • Speaker #0

    Et je me suis dit Ben en fait, c'est le plus beau compliment. Et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver. Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, ok, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait,

  • Speaker #1

    mais voilà où on voudrait l'amener.

  • Speaker #0

    Vraiment dépasser votre peuple et allez-y parce que c'est une très très chouette expérience.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semez d'embûches, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans Semez d'embûches, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échec, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode, bonne écoute. Salut Edouard.

  • Speaker #0

    Hello Romain.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir aujourd'hui dans tes bureaux de Vevey.

  • Speaker #0

    Merci à toi d'être venu.

  • Speaker #1

    On est là aujourd'hui pour parler de ton parcours, enfin ton parcours scolaire, ton parcours professionnel. Donc pour commencer, je vais déjà te laisser te présenter de manière générale.

  • Speaker #0

    Ouais, volontiers. Alors, je suis... Merci d'être venu pour cet épisode. Moi, écoute, je viens, pour les personnes qui ne me connaissent pas, je fais de l'immobilier en Suisse maintenant. Donc, j'ai fondé la société qui s'appelle Inved SA, qui a été fondée au milieu de l'année 2022, plus ou moins. Enfin, l'exploitation a vraiment commencé à ce moment-là et on fait de l'expertise immobilière. donc de l'évaluation de biens immobiliers, et puis du conseil en matière immobilière en Suisse romande. En gros, c'est ce qu'on fait. Et puis voilà, d'origine, moi je suis valaisan, donc je suis né en Valais, sur les pistes de ski. Et puis à partir de là, maintenant, on s'est déplacé vraiment sur la rivière avec Inved, donc j'ai suivi le mouvement de la société. Mais en soi, j'ai grandi en Valais.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. On va parler un peu plus en détail de ton parcours scolaire maintenant. Est-ce que tu peux nous dire du coup où tu as fait tes écoles ? ou est-ce que ton parcours scolaire a commencé déjà ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors moi j'ai commencé en Valais, du coup à Ninda plus précisément, donc j'ai grandi à Apro, donc c'est le petit village en bas de Ninda, c'est l'eau d'Apro qu'il y a à la Miro, c'est le nom du village.

  • Speaker #1

    C'est aussi où il y a les combats de reines, non ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est là où il y a les combats de reines aussi, exactement. Et donc j'ai grandi là, et après du coup j'ai fait les écoles à Nanda, parce que le village est scindé en deux, sur la commune de Nanda et la commune de Sion, donc moi j'étais de la commune de Nanda, du coup j'ai grandi à Nanda, je fais les écoles là-bas. Et puis après, voilà, j'ai fait toutes mes écoles, enfin toute mon école obligatoire là-bas, et après... on s'est déplacé donc après je me suis j'ai fait un CFC à Sion en installation électrique parce que j'étais très intéressé par la construction, le domaine de la construction ça m'a toujours intéressé puis on est dans un âge où vraiment on sait pas trop quoi faire à ce stade là quand on choisit je suis d'accord avec toi et puis bon vu que l'immobilier et la construction m'intéressaient surtout la construction, soit l'immobilier je sais pas ce que c'était je me suis orienté dans cette direction j'ai fait la maturité intégrée et puis après je suis parti à l'école d'ingénieur à Iverdon donc voilà c'est comme ça que ça s'est fait donc dans le domaine de l'électricité vraiment à la base j'étais prédestiné à ça plus ou moins mais qui est quand même intrinsèquement lié à la construction et puis après ça a basculé au bout d'un moment donc

  • Speaker #1

    tu te retrouves avec un CFC d'électricien et un diplôme d'ingénieur aussi non j'ai fait la maturité technique intégrée ça s'appelle au CFC donc pour partir à l'école d'ingénieur oui

  • Speaker #0

    quand j'ai terminé c'est 4 ans je suis parti à Iverdon et puis là j'ai fait ma première année à l'école d'ingénieur Iverdon en génie électrique et puis j'aimais beaucoup l'école et les cours et puis entre la première et la deuxième juste avant de rentrer en deuxième j'étais pas convaincu par le métier qui m'attendait après donc les cours ça me plaisait beaucoup et puis j'aimais bien ce qu'on apprenait mais j'étais pas vraiment convaincu parce qu'il suivait Donc, j'ai décidé de chercher un petit peu ma voie pendant l'été, entre la première et la deuxième. Par hasard, j'ai eu l'opportunité de faire un stage pendant quelques semaines. Enfin, déjà faire un stage un jour pour voir ce que c'était l'immobilier, dans une agence immobilière de courtage en résidence secondaire. Et puis à partir de là, après, c'est parti en couille. Donc à partir de là, en 24 heures, j'étais convaincu par le domaine. Et après, j'ai fait que ça jusqu'à... j'ai fait que ça jusqu'à maintenant en fait donc j'ai fait du courtage j'ai commencé ce stage pendant l'été qui au final s'est prolongé jusqu'à la rentrée en deuxième juste avant d'entrer en deuxième moi j'ai appelé l'école et je leur ai dit désolé mais je vais repousser mon année ma deuxième parce qu'il faut que je teste un truc un moment Donc je repousse l'année et puis je continue ce stage. Je suis parti en Angleterre trois mois pour mon anglais, parce que c'était en résidence secondaire, donc c'était important. et puis quand je suis rentré du coup vraiment fin décembre j'ai fait que ça après donc je fais que l'immobilier jusqu'au brouillard fédéral après j'ai basculé sur de l'immobilier courtage à l'expertisé ok

  • Speaker #1

    voilà justement j'ai vu que tu avais fait aussi des formations dans l'immobilier à la suite de ça

  • Speaker #0

    du coup tu nous disais que tu as fait plusieurs brevets il me semble dès que j'ai commencé dans l'immobilier j'avais évidemment comme vocation de former au maximum, le plus rapidement possible j'ai commencé l'immobilier fin 2018 début 2019 j'ai fait les formations de base dans le domaine et puis à partir de là dès que j'ai eu suffisamment de connaissances et d'expérience je me suis inscrit au brevet fédéral donc d'expert en estimation immobilière qui était très intéressant, très enrichissant et du coup après j'ai suivi le brevet de novembre 2020 jusqu'au début 2022 j'ai terminé en mai il y avait les examens en juin j'ai reçu le résultat des examens j'avais réussi et dès juillet j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux et là j'ai commencé à lancer Inved donc c'est pour ça que je dis que l'exploitation d'Inved ça a vraiment commencé en 2022 mi-2022 fin 2022 parce que c'est ça en fait c'est quand j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux j'ai publié directement pour me donner de la visibilité pour faire des expertises et

  • Speaker #1

    puis après c'est l'histoire qui a fait un peu le travail ok parfait en tout cas c'est un beau parcours quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #0

    à l'école oui Ah, je pense que...

  • Speaker #1

    Plutôt assidu, plutôt au fond de la classe ?

  • Speaker #0

    Non, non, non, j'étais OK, quoi. J'ai jamais été passionné par l'école, j'ai jamais aimé l'école. Et j'ai jamais eu trop de problèmes à apprendre, donc non, ça, ça allait, disons.

  • Speaker #1

    OK, et qu'est-ce que t'as pensé du système scolaire en Suisse ?

  • Speaker #0

    toi qui as justement fait quelques mois en Angleterre peut-être que tu as un point de comparaison ça n'a rien à voir ça n'avait rien à voir mais je pense que on a la chance d'avoir un très bon système qui tient encore la route je pense que je pense quand même que l'école obligatoire elle est en train de souffrir aujourd'hui très clairement et puis on verra ce que la suite donne mais je pense que plus le temps passe pire c'est je ne sais pas comment ça peut se rattraper mais en soi, en l'état, ça va, on n'est pas à plaindre, quoi, ici.

  • Speaker #1

    Ouais, non, je suis d'accord avec toi. Mais c'est quand même un système un peu vieillissant, honnêtement. On va en parler maintenant, justement, est-ce qu'il y a des branches, toi, que t'aurais aimé qu'on t'enseigne à l'école obligatoire ? Quelque chose que t'aurais trouvé utile qu'on enseigne à tous les élèves ? Typiquement des choses dans la finance ou dans la...

  • Speaker #0

    Non, pas vraiment. Je ne pense pas à l'école obligatoire, non. Je pense peut-être, ouais, il y a peut-être des cours sur l'empathie et puis peut-être la gratitude qu'il faudrait donner à un certain stade. Mais sinon, non, je ne pense pas. Je pense que c'est très bien fait. À mon avis, il faut pousser les maths, surtout à l'école, à ce stade-là.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je pense honnêtement.

  • Speaker #1

    Les maths, c'est important. Ouais,

  • Speaker #0

    clairement. Je pense que c'est ce qui crée la logique et c'est primordial, à mon sens.

  • Speaker #1

    Ok. Et comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ? Tu as dit qu'au début, tu avais une espèce d'attirance pour la construction. Mais comment, pourquoi le domaine électrique plutôt que la maçonnerie ou la ferblanterie ou quoi que ce soit d'autre du domaine du bâtiment ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est une réflexion assez profonde. En soi, le domaine de la construction, ça m'intéressait. La technique, ça m'intéresse. Ça m'a toujours intéressé. D'ailleurs, j'ai toujours un peu aimé les maths dans les cours. Et puis, l'électricité, ce qui était intéressant, c'est qu'une personne qui est curieuse dans le domaine de la construction... c'est clairement le meilleur domaine, le meilleur secteur dans la construction pour comprendre le domaine de la construction. Parce que dans l'électricité, vous participez à chaque étape de la construction, du radier jusqu'aux élevations, jusqu'à la fin en fait, jusqu'au peintre qui fait la peinture et on pose le cache derrière lui. Donc en soi, une personne qui est vraiment intéressée à comprendre comment fonctionne la construction, quelqu'un qui est intéressé, qui est curieux, il peut apprendre énormément de choses. Et moi, typiquement, c'est ce qui m'a aidé pour le premier appartement que j'ai acheté, que j'ai rénové, que j'ai revendu. Et quand j'ai ce genre de détails que j'ai vu et revu et revu pendant toute la durée de mon activité là-dedans, dans le domaine de la construction, c'est extrêmement enrichissant. Et moi, je clairement utilisais ces connaissances pour les appliquer après dans le suivi des rénovations que j'ai réalisées moi, de manière générale. Donc, clairement... moi c'est juste pour ça en fait c'est juste parce que je voulais avoir justement les connaissances, la vision sur tous les autres métiers et activités dans le domaine de l'immobilier et je pense que il y a un stade à terre sanitaire qui permet de faire ça et puis il y a l'électricité c'est tout, c'est les deux seules expertises en immobilier qui permettent de tout voir de zéro à la fin

  • Speaker #1

    Ok et est-ce que t'as eu des moments d'incertitude ou que ce soit durant ton CFC durant tes autres formations est-ce que t'as eu des moments d'incertitude où tu t'es dit mince est-ce que je suis dans la bonne voie ou une fois que t'as

  • Speaker #0

    C'est à l'école d'ingénieur à l'école d'ingénieur j'adorais les cours mais effectivement c'est là que je me suis dit euh c'est chaud de bosser dans une usine pour Alpique pendant 30 ans, ce n'est pas ça qui m'excitait, ce n'est pas ça qui m'intéressait. Et donc, c'est à ce moment-là que j'ai cherché une solution pour switcher. C'est à ce moment-là que j'ai vraiment switché. Mais sinon, c'était à ce stade-là, je crois.

  • Speaker #1

    D'accord. Et comment tes études ont influencé ta vie d'entrepreneur maintenant ? Je pense que le fait d'avoir quand même travaillé un peu sur le chantier. Dans le domaine de l'électricité, ça t'a apporté une certaine facilité. Enfin, j'imagine que quand on visite des appartements, quand tu dois estimer des prix, ça t'apporte quand même quelque chose d'avoir fait une formation dans le bâtiment.

  • Speaker #0

    Ouais, pour la partie technique, mais sinon c'est tout. Je pense que d'un point de vue général ça fait accélérer la maturité je pense d'être dans un domaine comme celui-là ou de grandir dans un domaine comme celui-là mais c'est tout parce qu'on est souvent entouré de personnes beaucoup plus âgées mais sinon c'est tout aucun impact sur la suite aucun impact sur la suite,

  • Speaker #1

    parfait On va gentiment basculer sur ton parcours entrepreneurial. Comment est-ce que tu as compris que tu étais fait pour l'entrepreneuriat ? Il y en a qui disent que souvent ils tombent dans l'entrepreneuriat parce qu'ils ont été attirés, toi dans ton cas je pense, par l'immobilier et puis de l'entrepreneuriat en découle ou alors tu t'es dit je veux être entrepreneur, je vais...

  • Speaker #0

    Non, aucune idée. Franchement, c'est une très bonne question. Je ne sais pas. Alors, j'ai toujours aimé travailler en soi. Et donc, créer quelque chose, lancer un business, c'est tellement de travail que ça... Enfin, moi, c'est ce que j'aime faire. Mais maintenant, je ne sais pas. Disons, j'ai un grand-père qui avait une boîte de sanitaire en soi. donc peut-être c'est un peu génétique, ça vient de lui, mais sinon je sais pas c'est franchement je savais, le seul truc que je savais en immobilier au moment où j'ai commencé à lancer une vête, c'est justement que moi j'étais dans le domaine du courtage pur, en résidence secondaire et je savais que je voulais pas continuer à faire ça en fait j'en avais vraiment marre parce que l'immobilier ça m'a tellement intéressé tellement vite, j'étais tellement convaincu par ce domaine, mais qui est malheureusement extrêmement mal pratiqué le courtage, je parle du courtage dans l'immobilier j'étais archi convaincu par l'immobilier mais archi pas convaincu par le... enfin le courtage c'est un super métier en soi, c'est un magnifique métier que j'adore, que je recommande d'ailleurs à beaucoup de monde mais le problème c'est que j'en avais trop marre de me battre avec des jardiniers, des équipes de nettoyage des artisans parce que les mecs ils donnent un nom d'un gars qui connaissent qui connaît un gars qui a un cousin qui veut acheter un immobilier et du coup ils veulent ramasser la moitié de la com parce qu'ils doivent donner un quart de la com à un autre gars un tiers de la com à un autre gars et ça j'ai trouvé que c'était pathétique donc en soi c'est surtout ce côté là qui m'a vraiment freiné dans le courtage où je me suis dit putain moi ce qui m'intéresse c'est l'immobilier, de faire mon métier correctement là je me retrouve à rattraper des merdes qui ont été dites n'importe comment par des gars qui connaissent rien alors que eux ils vont venir me chercher la moitié de la rémunération du travail que je dois fournir à leur place et donc je trouve ça j'ai trouvé ça vraiment dommage donc moi c'est pour ça clairement que j'ai quitté le courtage, j'ai switché sur l'expertise et l'expertise après je sais pas, ça allait un peu de soi Inven c'est c'est je sais pas, j'avais vraiment je sais pas dire pourquoi, j'ai pas cherché à bosser dans une boîte d'expertise je voulais pas.

  • Speaker #1

    Tu t'es dit je me lance

  • Speaker #0

    Ouais certainement.

  • Speaker #1

    Ok Avant, on a parlé un peu des réseaux sociaux parce que tu es vachement présent sur les réseaux sociaux. Qu'est-ce que ça t'apporte une telle présence ? Parce que je pense que ça t'apporte énormément de visibilité.

  • Speaker #0

    ouais oui alors de base moi j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux en me disant personne va bosser avec moi s'ils me connaissent pas donc en fait on travaille jamais avec une personne qu'on connait pas parce que simplement on peut pas la contacter donc je me suis dit si je suis visible il y a des gens qui vont finir par me contacter et puis je vais vendre des expertises quoi tout simplement puis c'est parti de là et puis c'est toujours d'ailleurs la même réflexion que j'ai aujourd'hui ça n'a pas changé donc c'est toujours le même principe je publie pour chercher la visibilité qui me permettra après de vendre mes services ou rendre service de toute façon à des gens qui en ont besoin et c'est eux qui viennent vers moi donc ouais c'était juste ça le principe c'était ça le concept ok et puis j'ai commencé dès en fait dès que j'ai lancé l'activité d'expertise je me suis juste dit je vais pas faire des expertises enfin j'ai aucune expertise à vendre à ce moment là parce que personne me connait et puis c'est parti de là quoi ok et comment est-ce qu'on crée une communauté ? en public quoi ça c'est régulièrement si tu peux nous donner trois clés ouais alors ça c'est franchement de ma courte expérience au final dans le domaine parce que je suis pas je suis pas youtuber moi je vis pas des revenus générés par les réseaux sociaux je gagne je crois que je gagne 100 francs par mois sur youtube je crois à peu près donc c'est vraiment pas ça qui dit pas suffisant pour faire survivre une vête non donc donc en soi je je je pour créer la communauté et puis développer les réseaux sociaux moi j'ai juste commencé par publier 3 vidéos par jour et puis voilà je bossais dans le courtage en attendant pendant le parallèle avec l'expertise que je voulais commencer à faire et puis j'allais bosser la journée en gros le soir je tournais je montais et je publiais les vidéos et puis ça c'est pénible c'est extrêmement pénible le problème c'est que c'est vraiment du long c'est du long terme ce jeu et en fait ma réflexion derrière tout ce que j'ai fait depuis le départ c'était toujours très très long terme sur ce qu'on met en place simplement parce que moi je suis jeune aujourd'hui j'ai 25 ans quand j'ai commencé à publier j'avais 23 ans et je me suis dit je publie à 23 ans des informations sur l'immobilier en Suisse, c'est là où l'année de la première acquisition immobilière sur le territoire c'est une des plus âgées du monde c'est 48 ans la moyenne d'âge 46 ou 48 ans la moyenne d'âge pour la première acquisition donc en gros ça veut dire toutes les personnes qui potentiellement pourraient être intéressées par mes services pourraient être mes parents donc la chance pour qu'eux me fassent confiance pour que je leur fasse pour que je leur rende service que je leur vende mes services c'est extrêmement faible donc je me suis dit bon ma génération qui va arriver dans 10 ans quand j'ai commencé à publier donc ce sera les gens auront 33 35 37 ans bah là ils commenceront à s'intéresser à l'immobilier donc je capitalise sur cette génération donc je publie pendant 10 ans et on verra ce qui se passe donc en fait de 23 ans je me suis dit de 23 ans à 33 ans je publie tous les jours 3 vidéos par jour puis s'il se passe rien d'ici là j'arrêterai je pense voilà sauf qu'en 6 mois il s'est passé énormément de choses et puis après du coup j'ai accéléré le processus, enfin on a continué la même chose en fait ça a toujours été la même ma vision de départ elle a jamais tellement changé, on a changé quelques éléments évidemment, on cherche à faire des trucs qui marchent plus ou moins bien au début j'avais même pas des vidéos long format sur Youtube mais on s'est rendu compte que c'était beaucoup plus intelligent, beaucoup plus intéressant pour les gens et puis je peux vraiment donner des informations beaucoup plus complètes et abouties le podcast aussi c'était je pense une très bonne idée pour se connecter avec des professionnels de l'immobilier et puis partager aussi des connaissances d'experts dans le domaine, dans des domaines spécifiques du domaine de l'immobilier donc voilà petit à petit on a rajouté 2-3 trucs on a modifié quelques trucs c'est pas moi qui monte les vidéos et c'est pas moi qui publie aujourd'hui,

  • Speaker #1

    c'est ce que je faisais au début c'était ma question suivante justement, on passe 3 vidéos par jour, j'imagine que ça prend un temps hallucinant ouais ouais,

  • Speaker #0

    alors après je me suis jamais trop posé de questions je pense que ça c'est un des avantages que j'ai moi je dirais dans ce domaine là dans ce qu'on fait, c'est que j'en ai strictement absolument rien à foutre de ce que pensent les autres de moi à travers internet et la visibilité que je donne sur les réseaux sociaux Donc ça, c'est un gros avantage. Et j'en ai parfaitement conscience. Parce que je sais que si on doute un peu de soi ou qu'on panique un peu quand on se fait ramasser, je ne recommande pas les réseaux sociaux. Parce que purée, on se fait agresser. Les haters, ça existe vraiment. Mais pour le coup, moi, j'en ai rien à foutre. Donc en fait... voilà je j'avais en fait je publiais trois vidéos par jour tout seul en montant mois et en tournant moi et on y publieront mais en soi je m'en foutais de 2,2 comment j'ai habillé la luminosité le son est ce que c'était bien ou pas est ce que c'était donc au plus important à ce moment là c'est surtout le contenu que tu délivre pas la qualité de la vidéo moi bien sûr je pense que pour faire de la qualité il faut faire de la quantité d'abord et c'est comme ça que la quantité mène à la qualité et plus qu'autre chose mais le mieux c'est de faire de la qualité et de la quantité les deux en même temps donc voilà et puis nous après on a amélioré la forme le fond en soi je pense que c'était intéressant dès le départ mais moi j'ai appris beaucoup de choses aussi au fil du temps donc pour le contenu voilà ouais on a amélioré le fond du discours au fur et à mesure en fonction de ce que l'audience voulait aussi comment elle réagissait puis maintenant sur la forme on l'a amélioré évidemment aussi avec le temps quoi mhm

  • Speaker #1

    logique dernière question à propos des réseaux sociaux une question qui me vient comme ça, comment est-ce que tu trouves des idées de contenu à publier parce qu'il faut quand même que ça reste pertinent que ça reste intéressant, il y a 3 vidéos par jour ça aussi ça doit être un sacré casse-tête

  • Speaker #0

    Bah non en fait c'est pas vraiment un casse-tête parce que vu qu'on a vraiment une activité dans l'immobilier, on fait vraiment de l'expertise immobilière et puis on donne vraiment des conseils à tous les jours, toute l'équipe tout le monde donc chez Inved, confronte des questions qui sont tout le temps diverses et variées de chaque personne, donc en gros on récupère simplement les questions qu'on nous pose et j'y réponds par des vidéos, donc voilà c'est super simple maintenant de trouver des idées simplement parce qu'on a tellement de cas différents et on fait tellement de On a tellement de travail dans l'immobilier, de contact avec des gens à l'extérieur sur l'immobilier, les questions que les gens se posent, que c'est devenu super simple de créer du contenu.

  • Speaker #1

    Ok. Et comment se passe une journée type dans ta peau ? Tu as une journée type, j'imagine que...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, ouais. Donc les matinées, je les bloque au plus possible pour avancer sur les tâches que j'ai. Parce que je me suis vite rendu compte avec le temps que... en fait la visibilité c'est bien mais après on nous demande beaucoup aussi donc il faut pouvoir enfin il y a de plus en plus de rendez-vous de plus en plus de questions à répondre de problématiques à régler et donc maintenant je bloque des tranches assez larges où je peux me vocaliser me concentrer sur mon travail j'ai des enfin Maintenant on a une équipe, donc avec l'équipe on se répartit les tâches, j'ai aussi des blocs sur simplement des réponses à l'équipe, des séances. et puis sinon après j'ai des rendez-vous donc les rendez-vous j'essaie de les minimiser au maximum simplement pour augmenter la productivité dans ce qu'on doit générer pour les clients qu'on a dans le daily business c'est tout du

  • Speaker #1

    coup tu bloques pas le mardi matin pour la comptabilité ou pour les rendez-vous où t'as pas vraiment de journée type où tu fais tous les jours un peu la même chose tous les jours sont différents en fait

  • Speaker #0

    ouais ouais tous les jours sont différents après on a quand même des routines au fur et à mesure on a quand même des routines et accessoirement j'ai les cours aussi du diplôme fédéral la main donc tous les lundis je vais chaud je dois dire on va suivre maintenant à ce stade mais

  • Speaker #1

    mais voilà et ça représente combien d'heures tu fais combien d'heures dans une semaine moyenne les cours où le travail la totale enfin je sais pas je suis là et les vidéos le podcast ah ouais alors disons j'ai les cours

  • Speaker #0

    je pense que j'ai les cours les lundis alors après je suis souvent à distance pour rester au bureau pour gagner du temps pour éviter les déplacements des fois tu dois dire quand même que je décroche pas mal dans certains moments parce qu'on a tellement de choses à faire que c'est compliqué de rester focus tout le temps et concentré mais bon bref ça c'est un autre problème et puis sinon à part ça disons les 8 heures de cours au final ça présente un peu moins parce que il y a des cours que j'ai pas aussi vu que j'ai fait les deux brevets d'expertise immobilière et de géance d'immeubles il y a des cours que j'ai pas et que je saute donc voilà c'est pas 8h tous les lundis c'est moins que ça c'est peut-être une demi-journée par semaine un lycée sur l'année durant les vacances, c'est peut-être encore moins. Bon, ça va. Mais sinon, le reste du temps, je ne fais que Donc, je ne sais pas dire combien de temps ça prend, mais je n'ai pas de famille, je n'ai pas d'enfant, je n'ai pas de... Tu te consacres à ça. Des fois, mais en gros, je ne fais que ça, oui. Accessoirement, je n'ai même pas de... Au moment où on fait cet épisode, j'ai même pas vraiment de logement parce que on a du coup j'en avais les bureaux à Sion et c'est allé assez vite en quelques mois la société se développe assez bien enfin du coup on grossit on a pas mal de choses à faire tout le temps du coup on a pris les bureaux à Vevey et j'ai toujours le bureau à Sion donc Inved à Sion Inved Vevey donc j'ai un appart enfin j'ai un bout d'appart à Sion et maintenant je loue une chambre d'hôtel à Vevey. donc c'est un peu une galère je vis je sais pas trop où j'ai même pas vraiment de logement c'est un peu paradoxal pour quelqu'un qui fait que l'immobilier mais en soi j'ai pas de logement j'ai pas vraiment de résidence principale à ce stade mais voilà donc je fais ouais c'est ça en gros je suis au bureau un peu tout le temps donc ouais donc y'a pas de y'a vraiment aucune séparation tu t'arrêtes jamais en fait non mais en fait j'ai pas vraiment de hobby ou de je sais pas je fais du sport ouais ouais du sport parce que j'en ai besoin des fois, mais sinon, je n'ai pas trop d'activités annexes.

  • Speaker #1

    Ok. Quelle est ta vision pour ta société ?

  • Speaker #0

    Sur les années à venir, la vision est super claire. Nous, on a trois piliers différents. C'est en fait, on a un programme de formation en ligne qui constitue une communauté. On fait des expertises immobilières et on donne du conseil. Donc, en gros, maintenant, et puis on fait des investissements, des investissements participatifs avec les membres de la communauté, justement. Donc, en gros, jusqu'à ma mort, c'est à peu près ce que je fais. donc ça veut dire que on a vraiment un créneau aujourd'hui un écosystème qui est parfaitement en place qui s'alimente parfaitement, c'est à dire les membres de la communauté sont intéressés à investir dans le club deal qui sont intéressés à faire une expertise parce qu'ils sont propriétaires qui sont intéressés à recevoir des conseils plus aboutis sur leur situation donc en gros l'écosystème est parfait ce qui est très très intéressant je pense dans notre positionnement c'est qu'on est parfaitement impartiaux ça veut dire qu'on ne fait pas de courtage, on ne fait pas de gérance, on ne fait pas de planification financière, on ne fait pas de troisième pilier, on ne fait pas d'assurance, on ne fait rien de tout ça. donc tout ce qu'on fait dans notre activité c'est de dire aux gens vous avez aujourd'hui un patrimoine vous avez une volonté d'investir dans l'immobilier vous avez du cash peu importe ce que vous avez on va prendre la fortune que vous avez le patrimoine que vous avez aujourd'hui et on va le faire grossir donc notre seul focus c'est le développement patrimonial par l'immobilier de nos clients donc en gros eux nous payent pour les conseils et personne d'autre nous paye en soi. Donc, on n'a pas, on n'a pas, je veux dire, c'est, on a, tout ce qu'on a à faire, en fait, c'est de, c'est de développer ce patrimoine sans aucun conflit d'intérêt jamais, quoi. Donc, je pense que c'est le gros avantage de notre positionnement maintenant, c'est que dans l'immobilier, c'est le gros problème de ce secteur et typiquement dans le courtage quelque chose qui se voit beaucoup c'est exactement ce que je disais avant à travers le jardinier c'est exactement le problème du courtage il y a toujours des mecs qui viennent gratter des coms parce que des fois ils paient hors des coms intéressantes et du coup les gens se font driver vraiment par l'avantage financier économique qu'ils ont eux par rapport aux conseils qu'ils vont donner aux clients c'est exactement ce qui se passe dans les assurances c'est exactement ce qui se passe dans la planification financière il y en a beaucoup qui savent très bien chez les planificateurs financiers que peut-être l'amortissement indirect c'est pas la meilleure des solutions et peut-être que c'est pas ça qu'il faut faire comme il y a énormément de courtiers en immobilier qui savent très bien qu'il faudrait jamais vendre cette maison mais ils leur font vendre parce qu'évidemment il y a un conflit d'intérêt c'est leur job donc nous au final tout ce qu'on fait nous c'est d'aider dans le développement patrimonial ça veut dire si toi t'as une maison aujourd'hui tout ce que je vais faire moi c'est de te dire ok bon moi j'analyse ta maison j'analyse le patrimoine que tu as hors de la maison si tu as du cash un peu un troisième pilier, un deuxième pilier, tout ce que tu as à disposition et je vais voir comment je vais faire pour que tu gardes tout ce que tu as et que tu puisses aller chercher plus donc en soi tu ne peux pas perdre c'est ça un peu le concept et puis voilà et c'est tout donc ouais je pense que de maintenant jusqu'à là où en 2023 c'était un peu différent parce qu'on mettait en place plein de choses on a testé énormément de choses avec les conférences on a testé de nouveaux produits, services, etc en 2024 on voulait consolider, c'est exactement ce qu'on a réussi à faire on voulait internaliser beaucoup de travail qu'on avait externalisé pour gagner du temps C'est exactement ce qu'on a fait, c'est exactement ce qu'on est en train de faire. Donc vraiment la vision sur le long terme, c'est de croître avec des nouvelles personnes qui nous rejoignent, continuer la croissance de la société, mais qui soit saine, qui soit lisse, et puis linéaire, et puis voilà.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Comment est-ce que tu décrirais ton parcours en tant qu'entrepreneur, depuis que tu es entrepreneur ? Si tu devais donner quelques mots, on va dire deux ou trois, qui décrivent ton parcours.

  • Speaker #0

    je pense c'est extrêmement chanceux déjà parce que je suis arrivé dans un très bon timing à mon avis avec les réseaux sociaux donc en fait on a regroupé maintenant chez Inved la partie digitale et l'immobilier donc un domaine extrêmement dynamique qui bouge tout le temps qui change tous les jours avec un domaine extrêmement stable qui est très lent à se développer et à changer donc avec des mentalités très arrêtées et conservatrices donc d'ailleurs des fois je déconfie avec ça évidemment parce que je suis très très rapproché des associations professionnelles de l'immobilier je donne des cours d'ailleurs à la suite school et je sais très bien qu'il y a des professionnels d'immobilier qui ne comprennent pas ce que je fais ou bien qui me voient un peu comme une menace ou j'en sais rien, donc j'arrive pas trop à comprendre enfin, non j'arrive à comprendre parce que justement j'essaie de, ça bouge un petit peu le domaine qui lui est extrêmement solide et qui évolue pas beaucoup donc j'arrive à comprendre mais il y a des mentalités qui sont extrêmement conservatrices dans le domaine de l'immobilier vraiment avec des œillères comme ça et puis nous on a ramené le digital là-dedans donc je pense que je suis très chanceux parce que le timing était parfait pour intégrer ces deux mondes là et puis c'est pour ça que ça fonctionne donc voilà je pense que ouais je dois disons beaucoup de ce qu'on fait à la chance ouais donc

  • Speaker #1

    tu considères pas qu'il y a eu c'est vraiment de la chance

  • Speaker #0

    il y a beaucoup de chance mais il y a énormément de travail au final je ne fais que travailler je pense que oui c'est très chanceux parce qu'on est dans un monde qui nous permet de faire un peu ce qu'on veut là on peut c'est la visibilité gratuite les réseaux sociaux sauf que c'est gratuit mais ça demande énormément d'énergie plus t'en passes pire c'est donc ouais mais je je pense que dans le timing on a été super chanceux mais maintenant sur la suite en fait ce sera la régularité je pense la discipline je pense la suite du travail quoi quelle a été ta plus grosse difficulté ?

  • Speaker #1

    une difficulté où tu t'es dit mince là est-ce que je vais réussir à surmonter ça ou est-ce que je vais mettre la clé sous la porte ? Non. Dans n'importe quel domaine, ça peut être dans...

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Non, ça, ça m'est jamais arrivé, de me dire, il faut qu'on arrête.

  • Speaker #1

    T'as jamais eu une difficulté telle qui t'a fait te poser des questions ?

  • Speaker #0

    Non, si, on a toujours des contraintes et on se pose toujours des questions. Mais non, alors ce que j'ai eu comme... Je dirais, ce que j'avais peur au début, moi, en me montrant sur les réseaux sociaux, c'était justement... Je m'en fous de ce que les autres pensent, surtout des gens qui connaissent rien à l'immobilier. Donc ça, c'était vraiment pas une crainte parce que la majorité quand même des haters, c'est des gens qui connaissent rien du tout, mais qui sont vraiment paumés dans leur vie. Du coup, ils essayent de chercher des échappatoires qui sont plus ou moins compréhensibles. ça passe des fois par de la méchanceté un peu naïve donc ça ça me touche pas du tout par contre j'avais peur des professionnels de l'immobilier et j'avais peur de me faire de me faire corriger ou tacler par des professionnels de l'immobilier et ça a été très peu le cas au final donc c'est pour ça que je suis très content c'est pour ça que j'ai encore plus poussé que prévu simplement parce que ça a été assez bien accepté en soi parce que les mentalités très conservatrices dont je parlais avant souvent, c'est des gens qui n'ont même pas accès aux réseaux sociaux parce qu'ils n'ouvrent pas les réseaux sociaux. Donc, en fait, ils ne m'ont pas tellement vu. Maintenant, avec le temps, évidemment, ils m'ont vu parce qu'ils ont entendu parler de moi. Après, c'est passé par LinkedIn, parce qu'ils sont tous sur LinkedIn, par contre. Et puis, au fur et à mesure, le mot est passé. Donc, je pense que maintenant, il y a quand même une bonne partie aussi de ces gens qui m'ont vu. Et puis, l'immobilier en Suisse romande, c'est quand même très petit. La Suisse romande, c'est très, très petit. Donc, voilà. Mais par contre, moi, j'avais très peur de ça. Mais les autres qui sont connectés sur les réseaux sociaux... eux, ça a été plutôt bien accepté. Même, je me suis connecté avec des pros de l'immobilier. D'ailleurs, au final, c'est vrai que pour moi, l'image de pourquoi est-ce que... Enfin, l'image de pourquoi est-ce que... La preuve que ça a été accepté par les professionnels de l'immobilier, c'est simplement le podcast, quoi. Le podcast qui marche très bien avec des professionnels de l'immobilier tout le temps. Donc, je veux dire, s'ils n'avaient pas accepté ce que je fais sur les réseaux, ça n'aurait pas pu se développer comme ça. je suis d'accord on a de plus en plus de personnes même plus âgées qui ne sont pas du tout connectées aux réseaux sociaux on a des personnes qui commencent à se connecter parce que ça existe on a des personnes qui sont beaucoup plus expérimentées dans le domaine de l'immobilier de plus en plus de plus en plus connues aussi donc voilà c'est top et ils sont très contents donc ouais c'est ça et franchement j'ai fait des rencontres exceptionnelles je pense que j'ai gagné 15 ans vraiment de de de contact d'audience, grâce à l'audience de contact dans le domaine de l'immobilier donc le réseau s'est développé exponentiellement et puis maintenant c'est vrai que même maintenant j'ai peur de louper des opportunités parce que les premiers contacts que je me suis fait, qui aujourd'hui sont des amis c'est des gens qui m'ont écrit sur Instagram en DM, c'est des gens qui m'ont écrit sur TikTok en DM, c'est des gens qui ont participé à un live qui m'ont écrit fais-moi un mail, je suis dans l'immobilier c'est comme ça qu'on s'est connecté au début et puis après on est resté connecté on est resté amis quoi et en fait ça c'est tout ce que les gens voient pas et parce qu'on pourrait croire qu'il y a énormément de haters sur le domaine des réseaux sociaux et ça c'est vrai, mais tout ce que les gens voient pas c'est les messages privés qu'on reçoit en fait et un haters il va il va ajouter de la haine il va haïr publiquement mais quelqu'un qui adore ce qu'on fait il va nous adorer mais en privé donc il nous écrit en privé donc voilà c'est bon après ça je m'en fous de nouveau mais c'est pour que les gens puissent se rendre compte que c'est dommage de s'arrêter au fait qu'en pensant qu'être visible c'est se créer des critiques et des... c'est vrai il y a ça mais il n'y a pas que ça, le gros la grosse partie de l'iceberg c'est en dessous c'est un message privé quoi.

  • Speaker #1

    Et puis la majorité des gens sont silencieux aussi, ils ne disent rien

  • Speaker #0

    Ouais il y a beaucoup de gens silencieux et tout d'un coup ils nous écrivent il y a des triggers des fois, je ne sais pas, une vidéo spécifique qui fait que le mec au final il répond mais ça fait deux ans qu'il nous suit et puis c'est comme ça qu'on se connecte mais clairement ce qui est intéressant vraiment sur les réseaux sociaux, enfin en tout cas sur ce qu'on a fait c'est capitaliser sur l'audience et le développement de l'audience et si une vidéo fait 3000 vues elle va s'éteindre au bout d'un moment, mais la vidéo s'éteint elle fait pas plus de vues par contre les 3000 qui sont là ils seront toujours là plus loin en fait et c'est comme ça que l'audience elle continue de elle a un effet composé en fait d'elle même et puis cette audience là qui parle autour d'elle et puis qui revient petit à petit donc c'est comme ça que ça grossit mais ça prend du temps et beaucoup d'énergie j'imagine,

  • Speaker #1

    à l'inverse quel a été ton plus grand accomplissement, quelque chose dont t'es fier ?

  • Speaker #0

    je pense que c'est le club deal je pense c'est simplement l'investissement qu'on fait dans la communauté parce que on a trouvé vraiment en fait l'écosystème en soi qu'on a mis en place chez Inved je trouve qu'il est exceptionnel pour les gens parce qu'en fait on change la vie des gens donc il y a vraiment des personnes qui pensaient ne posséder rien du tout ou qui pensaient devoir vendre leur maison pour pouvoir acheter un appartement ou j'en sais rien et qui se retrouvent au final à pouvoir faire des trucs qui sont exceptionnels simplement parce qu'ils n'avaient pas les bonnes informations et puis ça ça n'a pas de prix quoi Et maintenant le club deal c'est au final ça s'est toujours fait très souvent avec des professionnels de l'immobilier et moi je le fais aussi, ça veut dire entre professionnels de l'immobilier, on fait des sociétés simples on s'associe pour faire des projets immobiliers des investissements ensemble mais ça s'est jamais fait avec des personnes qui souhaitaient investir mais qui sont plus privées et puis il y a des restrictions évidemment on peut pas faire ça avec n'importe qui ou combien de personnes on veut mais je trouve exceptionnel de pouvoir conseiller des gens sur le développement de leur patrimoine et tout d'un coup leur dire tu sais quoi viens avec moi dans ce deal là et puis tu sautes dans ce deal super intéressant moi je m'en occupe je te montre comment on fait et ensuite il peut répliquer de son côté s'il veut ou alors on continue ensemble et de pouvoir faire ça avec des personnes qu'on conseille nous directement je trouve ça extraordinaire donc je pense que je pense que c'est du win win win win moi j'ai jamais vu en fait jusqu'à aujourd'hui vraiment un service ou le service qu'on fournit en fait c'est il y a tout le monde est gagnant de A à Z il n'y a pas de perdant donc en gros je trouve que c'est ça le plus gros accomplissement je pense est-ce que la concurrence est rude dans ton domaine ? Dans l'immobilier, ouais. Dans l'immobilier, bien sûr qu'il y a eu de la concurrence, c'est clair.

  • Speaker #1

    On dit qu'il y a une personne sur sept qui travaille dans l'immobilier en Suisse.

  • Speaker #0

    Ouais, j'avais une personne sur six en tête.

  • Speaker #1

    Du coup, qu'est-ce que tu penses de cette concurrence ? Est-ce que c'est sain ? Est-ce qu'il y a un moment où ça devient ingérable ?

  • Speaker #0

    Non, je pense que c'est bien qu'il y ait de la concurrence, surtout dans un domaine où il y a beaucoup de merde aussi quand même. Donc il y a beaucoup d'amateurs, malheureusement. et on dit que le marché est en train de nettoyer un petit peu justement ces amateurs mais il le fait pas vraiment tout le temps quoi parce que ils reviennent tout le temps c'est il ya un turnover dans ce domaine qui est monstrueux alors je dirais surtout dans la partie courtage évidemment c'est là où on se dit et les mecs qui viennent pendant deux mois trois mois ils essaient de choper qui font tout ce qu'ils peuvent pour choper une com is barils disparaissent du jeu C'est dommage, je trouve, mais bon, moi je ne suis pas non plus pour étatiser le domaine, je ne suis pas tellement pour donner des licences qui autorisent de faire son travail, ou bien qui certifient que le travail est bien fait, parce qu'au final ce n'est pas vraiment le cas, c'est pas parce que tu as un brevet fédéral que tu fais un super travail, c'est pas parce que tu n'en as pas que tu fais un mauvais travail, donc ouais, moi je ne suis pas du tout pour étatiser le domaine. et voilà mais par contre ouais je suis pour pousser la formation d'ailleurs je le fais sur mes vidéos, je parle tout le temps de l'USPI de la SFI, je dis aux gens formez-vous et juste en regardant mes vidéos en tant que courtier je veux dire, ils pourraient apprendre, même les vidéos qui sont gratuites sur Internet, sur YouTube, il faut dire, les courtiers pourront apprendre tellement de choses complémentaires au domaine de l'immobilier, tout ce qu'on voit au brevet fédéral que je partage. Enfin, il y a beaucoup de choses à apprendre et à voir et c'est vrai qu'avant, il n'y avait pas l'information, maintenant, il y a. En tout cas, j'essaie d'y participer et il n'y a plus tellement d'excuses. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Parfait. On a parlé brièvement de chance avant. Est-ce qu'elle a quelque chose à voir dans ton parcours ? On a compris que oui.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, disons...

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a eu un moment clé, un tournant, où tu t'es dit, là, c'est la chance ? J'ai eu de la chance d'achoper ce mandat qui m'a donné accès à plus de visibilité ou quoi que ce soit ?

  • Speaker #0

    Non, je pense qu'à un moment donné, la chance, ça se provoque. Et puis, ça se provoque par le travail. Donc là où je dis que j'ai eu la chance, c'était une question de timing. Je pense que c'était un bon timing. Et puis ça, c'est dû à la chance parce que je suis né en 98, mais j'aurais pu naître en 88 ou en 2008. Donc ça, je dirais que c'est un peu de la chance, même si le bon moment, c'est jamais le meilleur. Enfin, il n'y a jamais vraiment de parfait moment, mais au bout d'un moment, il faut le faire. Je veux dire, parce qu'à 23 ans, en publiant sur les réseaux sociaux, ce n'est pas destiné que ça fonctionne. Surtout sur le domaine de l'immobilier en Suisse. Maintenant, je dis que j'ai été chanceux aussi parce que voilà, je veux dire, à un moment donné, n'importe qui qui est né en Suisse a gagné un peu au loto de la vie. je reste convaincu de ça donc j'en fais partie et j'ai eu une enfance parfaitement normale traditionnelle dans un suisse normal dans une famille suisse donc j'ai jamais eu je veux dire j'ai jamais eu froid j'ai jamais eu faim donc ça nous aide quand même dans le développement et au final dans le déroulement des affaires de pouvoir se focaliser sur ce qu'il faut qu'on se focalise pour pour pouvoir avancer. D'ailleurs, quand j'ai commencé à lancer tout ça, quand j'ai commencé à lancer tout ça, soit je vivais encore chez mes parents, mais je ne pense pas. Quand j'ai commencé à parler d'immobilier, je pense que j'avais déjà mon appartation. j'irais ça c'est chevaucher je pense mais il me semble vraiment à la fin de mon brevet non peut-être j'ai fini mon brevet non non non pendant mon brevet je suis parti de la maison c'est juste donc quand j'ai commencé à publier sur les réseaux sociaux j'ai lancé une veine j'étais plus chez mes parents mais quand même en fait j'ai toujours gardé un peu un filet de secours ça veut dire je me suis toujours dit si il y a tout qui se pète la gueule tout d'un coup un jour je peux retourner chez eux et je repars à zéro c'est pas grave donc ce que j'ai à perdre disons c'est j'ai très très peu à perdre par rapport à quelqu'un qui est un père de famille qui a trois enfants, j'en sais rien donc c'est pour ça aussi que je pense que je peux aller vite parce que je fais que ça, je fais que travailler et puis je me dis j'ai toujours un peu un plan B d'un côté rassurant même si c'est même pas une éventualité aujourd'hui les chances pour que ça arrive elles existent pas vraiment en tout cas je laisserai pas les choses se passer comme ça mais ça c'est de la chance je pense parce que ça m'a permis de me focaliser vraiment sur mon travail sans me poser des questions sur des questions qui je essentiel de la vie en général ou sans entretenir qui que ce soit d'autre donc ouais ça me permet de travailler 15h par jour 7 sur 7 sans avoir de problème,

  • Speaker #1

    sans me sentir mal selon toi quelles sont les 3 qualités qu'un entrepreneur doit avoir ?

  • Speaker #0

    3 qualités qui sont primordiales je pense qu'il faut être discipliné la discipline je pense qu'il ne faut pas être trop cupide hum et puis je pense qu'il faut aimer son domaine bien que, il faut être passionné il faut être passionné parce que, mais il faut être passionné mais il ne faut pas faire ce qu'on aime faire ça c'est une grosse grosse connerie je pense qui malheureusement est trop partagée sur les réseaux sociaux et ça, ça m'énerve pas mal d'ailleurs enfin ça m'énerve, disons ça ne me touche pas beaucoup mais en réalité, n'importe quelle personne qui fait un business, qui lance un business commence par vraiment faire de la merde non ? donc ça veut dire vraiment le dirty work que personne n'a envie de faire typiquement moi j'avais tout sauf envie de monter des vidéos et de les publier au début vraiment pas du tout quand je finissais ma journée de courtier déjà qui finissait tard parce que j'adorais ça mais voilà j'avais tout sauf envie de tourner 3 vidéos les monter et les publier pour faire 50 vues sur des réseaux sociaux et rien vendre c'est tellement d'effort et d'énergie et de temps dans le vide pour rien du tout et de l'argent parce qu'il faut payer et puis après il faut payer des monteurs etc mais au début il faut quand même payer un abonnement pour faire du montage vidéo et il faut après il faut acheter une caméra après il faut acheter un micro et tout ça pour rien donc je me dis purée Moi c'est juste que je savais à ce moment là déjà que j'allais mourir en faisant de l'immobilier donc je savais qu'à un moment donné il fallait vraiment que je m'active pour faire quelque chose de bien, créer une communauté et constituer quelque chose. Et ça faisait un moment que j'avais l'idée de la communauté en tête parce que je commençais à voir sur Youtube ce qui se passait. donc dès que j'ai eu l'opportunité de trouver le domaine mon domaine de prédilection le domaine dans lequel je savais que j'allais mourir je l'ai fait, je savais que c'était l'immobilier à ce moment là et donc je l'ai fait et je voulais juste à cause de mon âge, compenser un peu mon âge et la crédibilité qui était du coup assez faible pour le domaine de l'immobilier en faisant des vidéos pour expliquer comment ça marche par aussi la formation donc c'est pour ça que j'ai attendu de finir le brevet avant de faire des avant de faire les vidéos et voilà

  • Speaker #1

    Mais donc pour revenir à la question de base, là Pat tu nous parlais de passion comme troisième qualité, mais on pourrait presque parler aussi un peu de discipline j'imagine, parce que quand tu rentres d'une journée de boulot et que t'as pas envie, c'est souvent la discipline qui prend le dessus et qui te fait faire...

  • Speaker #0

    ouais ouais ouais c'est clairement c'est clairement la discipline et et ouais comme il disait il faut il faut pas s'attendre à faire ce qu'on aime c'est et c'est pour ça que je pense que les les mêmes c'est vous 10 15 du temps puis tout le reste c'est un truc de l'éloi de faire ouais aujourd'hui je suis assez content parce que je fais vraiment que de l'immobilier pur donc le montage vidéo les vidéos c'est tout et tout et tout est délégué moi je suis pas du tout ça parce que j'aime pas ça en soit j'aime pas faire de vidéos mais ce que j'aime c'est l'immobilier mais aujourd'hui ça alimente le business de l'immobilier et donc ça me permet de faire de l'immobilier ça me permet de faire ce que j'aime là où je suis bon quoi, parce que je suis pas bon en montage vidéo, il suffit d'aller voir mes vidéos il faut aller sur Youtube Shorts filtrer mes vidéos les plus anciennes vous verrez si je suis bon ou pas en montage vidéo mais c'est assez clair quoi donc voilà, mais par contre faut pas s'attendre du tout dans le business en général je pense, quand on lance son activité de faire des trucs qu'on aime parce que le dernier truc qu'on fait quand on commence un business, vraiment, c'est de faire les trucs qu'on aime. Parce que les trucs qu'on fait, c'est des trucs qui doivent être faits. Donc, ça veut dire, c'est faire les factures, c'est faire des offres,

  • Speaker #1

    c'est aller démarcher des clients, trouver des clients,

  • Speaker #0

    appeler des gens qu'on n'a pas envie d'appeler. Non, c'est chiant. C'est chiant.

  • Speaker #1

    Quels vont être, selon toi, les plus grands défis dans les 5 ou 10 prochaines années ? Ça peut être de...

  • Speaker #0

    Dans le domaine de l'immobilier ou pour moi ? en général dans ton parcours d'entrepreneur mais forcément c'est lié à ton domaine de dans les 5 à 10 prochaines années je pense que les réseaux sociaux, la numérisation il y aura beaucoup d'adaptations à faire je pense sur le contenu qu'on propose par rapport à l'intelligence artificielle donc il y aura beaucoup d'évolution ça c'est clair maintenant sur ouais je dirais les défis qu'on a nous ça va être le recrutement je crois vraiment parce qu'on sait que le produit qu'on a il est vraiment bien quand on voit ce qui se fait sur la planification financière avec des conseils qui sont pas justes qui sont pas impartiaux on se dit putain nous dans ce qu'on fait on a jamais de conflit d'intérêt on est parfaitement impartiaux et on change vraiment la vie des gens ça peut que marcher qu'on soit euh Les compétences qu'on a au bureau sont vraiment très bonnes maintenant. On a quatre brevets fédéraux cumulés à l'instant où on parle. On est huit. Je suis en train de faire le diplôme fédéral. Donc voilà, on a les bonnes compétences, on a la bonne expérience. Et puis je pense qu'on va dans la bonne direction. je pense que ouais clairement sur les années à venir c'est ça le challenge ce sera ça c'est garantir toujours la qualité par rapport à la quantité qu'on doit délivrer qui sera de plus en plus importante avec le temps et puis voilà mais en gros dans l'équipe là parce qu'on a vraiment une équipe incroyable à ce stade on s'entend tous super bien on est tous alignés tout le monde a très très bien compris la vision et les valeurs au final la culture de l'entreprise donc voilà moi je leur dois tout à peu près à cette équipe

  • Speaker #1

    C'est une entreprise jeune ou bien ?

  • Speaker #0

    Ouais, on est relativement jeune, mais... Mais ça va, je pense que pour le domaine de l'immobilier, on est relativement jeunes. Mais en gros, la vision, elle est extrêmement claire pour tout le monde. Et tout le monde sait, je pense que dans l'équipe, moi aussi, je vais finir ma vie dans le domaine. Et puis, on est tous vraiment passionnés par l'immobilier. Donc, on se rend compte que là, on rend un vrai service, on règle un vrai problème, on offre la possibilité vraiment de pouvoir développer, de pouvoir, que les gens puissent vraiment développer leur patrimoine. donc ouais ça va être de continuer la croissance de manière linéaire par aussi les cerveaux et les bras et voilà ok on a parlé avant rapidement de ça comment est-ce que tu gères l'équilibre entre ta vie ta

  • Speaker #1

    vie privée et ta vie professionnelle on a compris que les deux étaient complètement liés et que tu travaillais tout le temps mais tu nous as quand même dit que tu faisais du sport donc j'imagine que tu as une routine sportive quand même pour ton bien-être pour déconnecter un peu

  • Speaker #0

    Ouais ouais disons je vais à la salle de sport quand je peux aller à la salle de sport mais ouais j'essaie d'y aller quand même 3 fois par semaine parce que j'en ai besoin c'est plutôt mentalement pour se sentir bien mais sinon le reste il n'y a pas de balance, vie privée, vie pro pour moi ce stade il n'y en a pas je me suis laissé encore 4-5 ans comme ça où je fais vraiment que ça 15h par jour mon seul focus c'est ça, c'est l'immobilier, c'est le business parce que c'est ce que j'aime et je pense que là je suis encore dans une phase dans ma vie où je peux vraiment capitaliser là dessus et voilà j'ai fait le deuil de pas mal de choses sur le reste donc Obi Apote, Sarah je me suis séparé avec ma copine à cause de ce que je fais maintenant parce que ça prend juste tout mon temps donc voilà à un moment donné après c'est une question de choix, une question de priorité moi priorité je sais où elle est à ce stade là et puis je me suis laissé quelques années encore pour me focaliser là dessus parce que maintenant t'es à fond là dedans mais tu penses pas qu'un jour tu vas te dire mince est-ce que je suis pas passé à côté d'autres choses Non, j'ai déjà pensé à ça, ouais. Ouais, on me répète ça, je pense, deux fois par semaine. Deux, trois fois par semaine. Mais non, non, pour moi, c'est super clair. J'ai beaucoup, beaucoup réfléchi avant de faire ça. Et puis surtout, avant de vraiment passer à 100% là-dessus. Enfin, 200% là-dessus. Mais non, non. En fait, je vais jamais regretter ce que je fais là, je pense. Je vais apprendre tellement de choses et j'aime tellement ce que je fais que je vais jamais regretter de me dire, putain, entre 20 et 30 ans, j'ai rien vu passer et j'ai fait que du business, j'ai fait que l'immobilier, j'ai fait que une ved. Je crois pas, non. Je crois pas. Au pire des cas, je saurais, enfin, si je le regrette, je saurais qu'au moment où je le parle, au moment où je le fais maintenant, les gens, je ne regrette pas. Mais c'est ce que j'aime, tu vois. C'est un peu comme un footballeur qui aime jouer au foot, un footballeur pro. Est-ce qu'il va se dire à 35 ans, putain, je regrette d'avoir fait que de jouer au foot de 20 à 30 ? Sûrement pas. Je ne pense pas. Donc voilà, moi, c'est un peu la même chose. Et ça peut paraître bizarre, mais au final, c'est une passion comme une autre. C'est vraiment une passion.

  • Speaker #1

    c'est comme quelqu'un qui adore cuisiner est-ce qu'il regrette d'avoir cuisiné je pense pas moi c'est le même délire ok on arrive gentiment au terme de cette interview est-ce que t'as un livre à conseiller est-ce que t'aimes lire ouais ouais j'aime bien lire j'aime bien lire est-ce que t'as un livre qui t'a marqué particulièrement que tu conseillerais ouais j'avais beaucoup aimé comment se faire des amis qui est un livre voilà

  • Speaker #0

    un titre vraiment éclaté le titre qui est très mal traduit en anglais mais ouais je pense que c'est un très bon livre c'est un très bon livre parce que il est connu celui-là il me semble j'en ai parlé il est extrêmement connu mais je pense que c'est un livre que j'ai lu 3-4 fois il y a pas mal de temps d'ailleurs je devrais le relire peut-être mais je pense que c'est un super livre c'est typiquement ce que je disais au début on devrait nous apprendre peut-être un peu plus l'empathie et la gratitude dans la vie au début, dans l'école obligatoire peut-être et parce que c'est clairement ce qui manque dans la génération aujourd'hui, d'ailleurs j'aime pas ma génération à cause de ça, parce que j'ai quand même une génération de victimes un peu, une génération qui veut tout tout de suite, qui veut tout sans rien faire et ça ça m'insupporte pas mal, donc c'est vrai que je suis très très déconnecté de ma génération et puis ça me dérange pas du tout, donc en fait je m'entends beaucoup mieux avec des personnes qui sont nées dans les années 80 que des personnes qui sont nées dans les années 90-2000, ça c'est vrai c'est une certitude, surtout fin 90-2000 je pense qu'à partir de 1990 ça a un peu décliné à partir de 95 c'est accéléré à partir de 2000 ça a chuté mais bon voilà moi je veux pas faire des généralités mais je crois vraiment qu'il y a un problème générationnel en Suisse parce qu'on a été trop gâtés et on est né avec une cuillère en or dans la bouche vraiment en or dans la bouche et on se rend pas compte de ça en fait et on nous a jamais appris parce qu'on a jamais été en difficulté je pense que là il faudrait qu'on soit en difficulté à un moment parce que c'est un délire donc voilà mais Donc ce livre, je penserais bien que tout le monde le lise. Ça se passerait mieux sur Terre si tout le monde le lisait. Et voilà.

  • Speaker #1

    Quelles sont les trois applications indispensables sur ton téléphone ?

  • Speaker #0

    Wow. Purée. Je t'entends tout le temps. C'est WhatsApp. C'est WhatsApp. Qu'est-ce que j'utilise le plus sur mon téléphone ? Je pense que j'utilise vraiment WhatsApp tout le temps.

  • Speaker #1

    Maps, LinkedIn, YouTube...

  • Speaker #0

    Non, non, YouTube, ouais, YouTube c'est l'école du 21ème siècle. Mais je l'utilise jamais sur mon téléphone, mais clairement c'est l'école du 21ème siècle. Donc je pense que c'est largement... Encore aujourd'hui, je pense que c'est toujours sous-estimé, parce que c'est un délire ce qu'on apprend sur YouTube. J'ai appris tellement de choses sur YouTube, c'est des vidéos gratuites en plus, hein. Mais on peut regarder... Autant on peut regarder vraiment des trucs inintéressants, et vraiment perdre du temps. Et autant on peut devenir un champion dans un domaine que par YouTube.

  • Speaker #1

    Bon, il faut croiser les infos quand même, parce que certaines vidéos...

  • Speaker #0

    Ouais, mais non, aujourd'hui il y a des sources qui sont tellement bonnes. Les vidéos, c'est des chaînes qui fonctionnent, quand c'est vrai. donc je pense que ça et là clairement ça se fait par le tri du marché parce que la merde ça dure jamais long donc des mecs qui durent pendant plusieurs années sur des sujets bien précis et de toute façon c'est des experts les mecs et c'est tellement contraignant de faire des vidéos Youtube honnêtement, ça demande tellement d'énergie et de temps et de ressources que ce soit intellectuelle ou en temps ou en argent ou peu importe que ouais c'est c'est c'est l'école du 21ème siècle et peut-être ce sera bientôt plus ça mais en tout cas à ce stade c'est encore ça à mon sens, mais c'est vrai que c'est beaucoup plus facile d'aller sur, de regarder des vidéos de MrBeast et de passer du montant mais disons j'ai jamais fait ça sur Youtube en tout cas et voilà, et la dernière je pense, je sais pas la dernière application ça doit être le téléphone ou Slack peut-être, peut-être Slack mais ou le téléphone

  • Speaker #1

    Est-ce que t'as une citation ? qui t'a inspiré ou qui te tient particulièrement à cœur, qui te motive ?

  • Speaker #0

    Je n'en ai pas qui est en tête, je crois. Je n'en ai pas à ce stade.

  • Speaker #1

    Pas grave.

  • Speaker #0

    Je n'ai jamais été très citation. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Pas de souci. Alors, dernière question. Si tu as un seul conseil à donner à quelqu'un qui hésite à se lancer, qui a une idée, qui pense qu'elle est bonne mais par son confort et qui n'ose pas se lancer. quel serait ton conseil ?

  • Speaker #0

    je pense que il faut le faire, en fait c'est plutôt une question de vision pour n'importe qui qui souhaite commencer, il faut s'attendre à devoir s'asseoir sur pas mal de choses dans sa vie pendant plusieurs années ça de toute façon et je pense que c'est plutôt se dire est-ce que si je commence aujourd'hui est-ce que ce que je fais aujourd'hui ou ce que je vais commencer demain si ça vaut la peine de le faire demain ça vaut la peine de le faire pendant 15 ans et au bout d'un moment ça devient très très dur d'être mauvais parce que après 15 ans en faisant toujours la même chose c'est vraiment très compliqué d'être nul, franchement si 15 ans tu fais des pattes après 15 ans tu peux que faire des super pattes c'est pas possible de faire autrement sinon c'est vraiment que t'as un problème et t'arrêtes avant donc quelqu'un qui est vraiment passionné par ce qu'il fait et qui sait qu'il veut faire ça pendant très longtemps, il faut y aller parce que de toute façon ça va marcher mais par contre il faut pas s'attendre disons, en lançant son activité de faire ce qu'on aime ça on l'a dit avant il faut vraiment pas s'attendre à faire ce qu'on aime il faut faire ce qui doit être fait et je pense que c'est le problème de beaucoup de monde je pense que c'est le problème de beaucoup de monde de nouveau des gens qui je pense que c'est un problème de mentalité un peu générationnelle, un peu de victime de je veux faire ce que j'aime faire à un moment donné tu fais pas ça tu fais du business tu fais pas ça, tu fais ce que tu dois faire et après plus tard peut-être un jour mais c'est pas c'est pas c'est pas sûr et certain, c'est pas une certitude mais peut-être qu'un jour tu feras ce que tu veux mais pendant des années tu fais pas ce que tu veux pendant des années tu fais ce que tu dois faire et puis et puis et puis par contre la vision elle doit être long termiste c'est ça qui permet d'avoir de la discipline parce que tous les jours c'est assez pénible tous les jours au quotidien c'est chaque fois des petits bouts et des petits bouts et des petits bouts qui se rajoutent et ouais je pense que le problème que j'ai peut-être moi maintenant à ce stade take it on j'ai vraiment les œillères rivées sur ce que je fais je pense des fois j'oublie un peu de reculer de step back un peu et de voir l'activité depuis plus loin donc voilà j'essaye d'ailleurs des fois je me fais conseiller par des gros entrepreneurs que j'essaie de rencontrer j'essaie de choper des infos pour voir où est-ce qu'ils en sont eux et ouais c'est vrai que des fois ça revient ça fait gaffe de pas trop baisser les yeux vraiment et d'être tellement actif dans le daily business que dans 10 ans ça n'a pas évolué donc ouais j'essaie de faire gaffe mais bon ça a bien évolué ces derniers temps et je pense qu'on voit dans la bonne direction ok super merci beaucoup pour tout ce que tu nous as partagé merci beaucoup à toi et à bientôt à très vite ciao

  • Speaker #1

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici. Si vous êtes encore là, c'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semais d'embûches. La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode. En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de Semais d'embûches. A très bientôt. Bye bye !

Share

Embed

You may also like