- Speaker #0
Je crois que l'entrepreneur, c'est à tout presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites. Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout. Que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens.
- Speaker #1
C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière, on se dit Ah ben j'ai réussi à régler tout ça, et puis maintenant il y a le reste qui arrive. Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose. Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire. Et je me suis dit Ben en fait, c'est le plus beau compliment. Et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver.
- Speaker #0
Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, ok, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait,
- Speaker #1
mais voilà où on voudrait l'amener.
- Speaker #0
Vraiment dépasser votre peuple et allez-y parce que c'est une très très chouette expérience.
- Speaker #1
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semez d'embûches, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans Semez d'embûches, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échec, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode, bonne écoute. Bonjour Stéphane.
- Speaker #0
Bonjour Romain.
- Speaker #1
Merci de m'accueillir aujourd'hui à Tartenien.
- Speaker #0
Oui, pays du bon vin.
- Speaker #1
Tu vas nous parler un peu de ton parcours aujourd'hui. Donc pour commencer, je vais déjà tout simplement te laisser te présenter.
- Speaker #0
Voilà, c'est peut-être un petit peu égocentrique, mais en tout cas, merci de l'invitation. Alors Stéphane Jaillet, je suis de 1965, j'ai une fille de 16 ans et puis je suis marié. J'étais dévorsé en 2004 mais je me suis remarié et j'ai eu justement une fille avec ma nouvelle compagne, respectivement épouse. D'accord. J'habite Tartagnan depuis 2000, le 1er février 2000. Donc j'ai gardé l'appartement mais j'ai changé d'épouse comme tu as pu le rendre compte Donc voilà, 1er février 2000 je suis arrivé à Tartonien, je suis un citadin J'ai fait toutes mes années d'avant sur Lausanne, je suis un Lausannois J'ai fait toutes mes écoles aussi sur Lausanne
- Speaker #1
Alors attends,
- Speaker #0
je recouvre là,
- Speaker #1
une première chose déjà, est-ce que tu es fan du LHC ?
- Speaker #0
Ah mais fan, je ne suis pas un monstre sportif d'ailleurs, ça se voit pour celles et ceux qui regarderont Voilà le visuel, mais c'est vrai que alors, évidemment, j'aime bien le Lausanne Sport, j'aime bien l'HC, après je ne suis pas un très grand sportif si ce n'est derrière la télé avec les potes et puis une bière de temps en temps.
- Speaker #1
Parfait, je te laisse reprendre.
- Speaker #0
Pas de soucis. Donc j'ai effectivement... J'ai fait toutes mes écoles sur Lausanne et je suis arrivé à l'âge de 35 ans sur Tarténien. Et depuis là, j'y suis toujours. Et puis, on en parlera peut-être tout à l'heure par rapport à mon mandat ou mes fonctions d'exécutif au sein du village.
- Speaker #1
Oui. Et du coup, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Tu t'es joliment présenté. Un peu plus maintenant sur ton CV, en quelque sorte, un peu plus professionnel. Oui.
- Speaker #0
Alors, c'est un CV relativement simple. J'ai fait le collège de Béthusie à Lausanne. J'ai raté. L'examen final du collège, mais j'ai quand même été pris en apprentissage, parce que j'avais signé un contrat d'apprentissage d'employé de commerce, agence de voyage, chez Kouni, à Renon. Et j'ai fait 24 ans chez Kouni. Alors évidemment, j'ai changé entre Renon, je suis parti sur Lausanne, je suis parti sur Genève, je suis parti sur Zurich, mais je suis resté au niveau du même employeur, Kouni. Je me suis orienté sur le voyage d'affaires, puisqu'il y a quand même deux axes bien différents, le voyage tourisme et le voyage d'affaires. Donc moi, je me suis orienté sur le voyage d'affaires. j'ai grimpé aussi un petit peu les échelons. À l'époque, il y avait beaucoup de fonctions qui s'appelaient mandataire commercial, fondé de pouvoir, directeur. Donc j'ai fini comme directeur de la Suisse romande hors Genève, où j'avais à peu près une centaine de personnes, et puis 17 bureaux succursales, ou implants, comme on appelle, c'est des bureaux de voyage dont... les bureaux du client, enfin chez le client. D'accord. Comme un Philippe Maurice, par exemple, où on avait des bureaux à l'intérieur de la société ou bien à l'ordre d'autres sociétés où on avait des bureaux que pour eux, mais à l'extérieur. C'est un petit peu technique, mais on appelle ça des implants ou des explants. D'accord. Et c'est vrai que c'était très, très intéressant. C'est très vertical puisque c'est du voyage d'affaires. Donc, il y avait beaucoup d'aviation, beaucoup d'hôtellerie, peu de créativité au niveau... plages, découvertes pays, etc. Mais c'était technique et c'est ce qui m'intéressait, c'était la technique au niveau du voyage.
- Speaker #1
D'accord. Et du coup, maintenant...
- Speaker #0
Alors maintenant, en 2004, la société Voyages d'affaires de Kwoni a été vendue à des Anglais. une société qui s'appelle Hog Robinson, qui s'appelait plutôt puisque la société a fait faillite. Mais quand les Anglais ont acheté ce canal Voyage d'Affaires, on était dans le premier wagon de licenciement. Donc en 2004, j'ai été licencié avec deux autres collègues de Genève et je me suis divorcé en même temps. Donc c'était une année assez forte, mais ça permet aussi de se créer ou de continuer à construire sa carapace et qu'elle soit professionnelle ou privée.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Et puis maintenant, alors 2004, il y a eu le licenciement, il y a eu une passerelle où j'étais au chômage pendant six mois, et une personne qui a créé la société dans laquelle je suis maintenant, qui est la société VT Vacances, VT Verbier Tour, c'était monsieur et madame Gachet qui avaient créé cette société en 1983. J'ai eu affaire avec ce monsieur Gachet puisque je présidais le groupement vaudois des agences de voyage et lui présidait le groupement valaisan des agences de voyage. On a travaillé sur certains dossiers ensemble. Il a vu que je correspondais à ses attentes par rapport à ma façon de travailler. Et il m'a proposé à un moment donné de rentrer auprès de VT Vacances avec mon réseau, avec mes compétences, avec mes connaissances. Et puis le premier job a quelque part... vu qu'il avait un bureau à Genève, un bureau à Verbier, c'était de consolider tout ça sur un bureau qui est à Écubelon, et qui est toujours à Écubelon, et puis de créer une société anonyme, parce qu'il était en société en nom simple. Donc ça, c'était mes deux premiers mandats. Donc depuis 2005, je suis chez VT Vacances maintenant.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
J'ai ajouté quelques casquettes, quelques mandats à celui-là, mais à 90%, je suis en taux d'occupation chez VT Vacances. où j'exerce outre la fonction de directeur, mais où je suis aussi co-administrateur avec deux autres collègues.
- Speaker #1
Ok, parfait. Est-ce que tu veux nous parler des autres 10% de ton temps ? Je pense que ton emploi de syndic, c'est bien qu'on en parle. Après les autres jobs, je ne sais pas si tu veux juste nous dire un mot.
- Speaker #0
Alors, comme beaucoup de gens, je travaille à 50%, c'est 12 heures par jour. Donc effectivement, il y a le 100%, on va dire le 100% technique, légal, contractuel. Donc effectivement, il y a ces 90% chez VT Vacances. J'ai pris formellement 10% pour le côté exécutif, comme tu l'as dit, donc syndic. Alors je suis syndic depuis 2021. Avant, j'étais municipal et vice-syndic. Donc là, j'ai repris la syndicature en 2021 qui va jusqu'en 2026. Après, on verra si j'ai atteint les objectifs pour les concitoyens et les villageois, les Tartevinois. Mais c'est quelque chose qui prend un peu plus que 10%, puisque 10%, c'est une demi-journée. On a la séance tous les jeudis matin à 7h30. Mais c'est clair qu'à 11h, midi, on n'arrête pas là et on continue sur certains autres rendez-vous ou certains autres mandats. Mais ce 10% est déjà bien rempli.
- Speaker #1
Ok, parfait. Super présentation. La dernière question à propos de toi. Quels sont selon toi les trois mots qui te caractérisent le plus ?
- Speaker #0
Alors, trois mots. Alors moi, j'aime les gens. Alors je ne sais pas comment on peut appeler ça en un mot, etc. Mais j'aime les gens, j'aime les émotions, j'aime les expériences. Je suis, on va dire, coriace. J'essaye d'être disponible autant pour ma famille que pour mon travail ou mes fonctions. mais je donne beaucoup. Donc, on va dire que je suis passionné, mais j'aime donner, j'aime donner. Donc, voilà.
- Speaker #1
OK, parfait. Où est-ce que tu as fait tes écoles, pour commencer ?
- Speaker #0
Alors, première école, c'est l'école primaire à Lausanne, à Chahy, parce que j'habitais Chahy. Après, je suis allé au collège secondaire à Béthusie, donc toujours sur Lausanne. Et puis après, j'ai fait l'EPCL, l'école professionnelle commerciale de Lausanne. C'est donc l'école qui cadre tout ce qui est apprentissage. J'ai fait quatre mois aux États-Unis pour apprendre l'anglais, comme beaucoup. Mais c'était sur une petite période, donc on ne peut pas dire que c'est vraiment une formation scolaire.
- Speaker #1
D'accord. Et du coup, tu te retrouves avec quoi comme diplôme ?
- Speaker #0
Alors, j'ai un CFC, donc un certificat fédéral de capacité d'emploi et de commerce, agence de voyage. Alors après évidemment il y a eu pas mal de formations continues sur plusieurs axes, sur plusieurs fonctions et puis j'ai fait aussi un petit peu d'armée, ce qui m'a amené, parce que c'est aussi une école à quelque part ou plusieurs écoles, mais l'école traditionnelle on va dire obligatoire et post-obligatoire elle s'est limitée à l'école professionnelle commerciale de Lausanne
- Speaker #1
D'accord, et tu nous as parlé il y a quelques instants de formations complémentaires continues que tu as fait par la suite est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ?
- Speaker #0
Oui, alors je me suis surtout motivé et intéressé à tout ce qui était formation professionnelle. Donc j'ai fait un diplôme cantonal pour former les apprentis que j'ai suivi, alors soit au sein de l'entreprise dans laquelle j'étais, donc Kouani et puis VT Vacances par la suite, mais aussi pour être intervenant, donc pour donner des cours aux apprentis, de les suivre pendant leurs cours inter-entreprise, mais aussi de les suivre jusqu'à leur examen, donc jusqu'aux procédures de qualification ou avec quelques formations supplémentaires. J'ai atteint la fonction de chef expert pour la Suisse remonde. J'ai une équipe de 25 experts qui sont sollicités pendant les examens finaux. Et puis, je dois coordonner, je dois planifier, je dois être présent si tout à coup il y a un recours. Donc, il y a le côté un peu formel, mais il y a surtout le côté formation et puis le côté aider ces jeunes à décrocher justement ce papier qu'est le CFC dans notre secteur d'activité pour leur donner la clé pour la suite de leurs aventures professionnelles et personnelles.
- Speaker #1
Et puis, ça rejoint un peu ce que tu nous disais avant, que tu aimes donner, partager. Ça rejoint totalement cet axe-là.
- Speaker #0
Voilà, et puis c'est vrai que j'ai toujours... J'ai jamais oublié que quelqu'un, à un moment donné, m'a donné une chance d'être apprenti. D'ailleurs, la fille de cette personne est devenue la meilleure amie de mon épouse. Et c'est vrai que souvent, les gens oublient de regarder dans le rétroviseur. Ils n'ont plus que le pare-brise devant eux. Et ils ne se rappellent plus que quelqu'un leur a donné une chance à un moment donné. Donc là je mets aussi beaucoup d'énergie là-dedans parce que je suis aussi vice-président de la Fédération Suisse du Voyage mais j'ai la casquette de responsable de formation pour la Suisse remonde donc là il y a vraiment de l'énergie à donner et puis de faire reprendre conscience ou prendre conscience pour certaines personnes que voilà, si ces personnes-là ont pu réussir, elles ont pu ouvrir peut-être leur agence ou elles ont pu grimper au niveau hiérarchique, c'est parce qu'à un moment donné, quelqu'un leur a donné la chance. Et ça, on a vite tendance à oublier parce que la société va vite, on a la tête dans le guidon, on a plein de soucis autres et variés. Et c'est vrai que ça fait du bien de temps en temps de taper un petit peu sur le triangle en disant, attendez les gars, Regardez un petit peu derrière pour pouvoir structurer un peu l'avenir. Et puis, rappelez-vous que quelqu'un vous a donné une chance quand vous étiez jeune. Donc, faites la même chose.
- Speaker #1
C'est vrai. Super. Quel type d'élève est-ce que tu étais ?
- Speaker #0
Moyen. Moyen, moyen. J'ai fait six mois de... On appelle ça, à l'époque, c'était tout ce qui était maths, géométrie, etc. Donc là, j'étais moyennement bon, voire mauvais sur la géométrie pure et dure. Donc, je me suis orienté sur le général commercial. Et c'est vrai que là, j'ai eu un bon déclic. Le commerce m'a toujours intéressé. Alors évidemment, quand on a du concret, parce que moi, il me faut du concret pour résoudre un problème. Par exemple, quand on ne sait que des chiffres avec... des additions, soustractions, etc. Ça va, mais dès qu'on commence à être un peu plus abstrait, c'est un peu plus compliqué. Donc moi, j'aime bien pouvoir l'imager. Ma fille est la même chose. Donc on essaie de trouver des images et des histoires par rapport aux problèmes qui sont posés.
- Speaker #1
Et puis c'est plus simple aussi d'étudier quand on apprécie un domaine plutôt que quelque chose dont on ne trouve pas de sens.
- Speaker #0
Alors tout à fait. Il faut pouvoir s'identifier à la thématique, mais c'est vrai que... De temps en temps, on peut mettre la faute sur un intervenant, sur un prof, etc. Mais c'est souvent à nous de voir comment est-ce qu'on pourrait éclairer ou tourner le Rubik's Cube dans un autre sens pour que ce soit intéressant. Et surtout, projeter le problème dans la réalité pour que ce soit un peu plus factuel que virtuel.
- Speaker #1
Totalement. Qu'est-ce que tu as pensé du système scolaire ?
- Speaker #0
Quand on est en plein dedans... Je ne veux pas dire qu'on se plaint, mais on n'a pas une visibilité objective du système. Moi, j'ai eu des bons professeurs, quelle que soit la thématique ou quel que soit le sujet. Ils étaient là, ils étaient présents, ils étaient disponibles, d'autant plus pendant l'apprentissage parce que là, on était sortis de la scolarité obligatoire. Donc là, il y avait une prise de conscience, une prise de responsabilité où on était plus libre. de structurer nos travaux ou nos études. Alors évidemment, ça n'a rien à voir avec l'Uni, le Poli, etc., les PFL et compagnie, mais on faisait déjà un pas supplémentaire dans l'autonomie de structure au niveau de l'apprentissage aussi scolaire. Et les intervenants ont pour moi toujours rempli leur rôle. Bien sûr, c'est toujours facile de critiquer, on peut toujours faire mieux quand on n'est pas dans la fonction.
- Speaker #1
mais en tout cas pour moi je ne me suis jamais plaint à cet âge là de mes intervenants est-ce qu'il y a quand même des branches que tu aurais trouvé utiles qu'on enseigne à l'école ou vraiment tu trouves que c'est qu'il manque pas grand chose parce qu'il y a souvent le cas où certains aimeraient rajouter des branches d'autres personnes qui sont passées sur le podcast mais au bout d'un moment la journée elle dure tant d'heures et puis on peut pas faire il faut quand même une structure c'est
- Speaker #0
C'est vrai qu'il y a la sensibilité, il y a de l'émotion de chaque personne ou de chaque parent. On n'est pas tous égaux, que ce soit au niveau physique, psychique, psychologique ou intellectuel. Mais c'est vrai que... J'irais un petit peu plus avec de l'immersion au niveau des langues. Et c'est vrai qu'avec des échanges maintenant qui sont possibles, soit en école obligatoire, soit en poste obligatoire, qu'on n'avait pas à l'époque, je pense que là, on peut faire un peu mieux. Et puis, il faut quand même dire que quand on regarde justement dans le rétroviseur de plusieurs décennies, 20 ans, 30 ans, maintenant, on a tellement de passerelles et tellement de possibilités. je ne veux pas dire de se récupérer, mais de se réorienter en fonction de tout à coup une sensibilité qu'on a sur un sujet ou un autre, alors qu'avant c'était très vertical. Et maintenant, il y a beaucoup d'horizontalité, et pour moi, ça c'est une réelle valeur ajoutée du système d'éducation en Suisse.
- Speaker #1
Je suis tout à fait d'accord. Comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ? Parce que tu nous dis que tu as un CFC d'employé de commerce, agence de voyage. Pourquoi est-ce que tu as choisi cette formation ?
- Speaker #0
Alors en fait c'est un peu par hasard parce que moi je voulais être caméraman à la TV. J'ai fait trois semaines de stage auprès d'un photographe en bas, le petit chêne à Lausanne. je voulais être caméraman et puis le propriétaire de cette boutique après trois semaines il m'a dit mais écoute Stéphane réfléchis bien alors je sais pas si il a vu que j'étais pas super bon dans les photos dans ce que je donnais comme information ou comme réflexion il m'a dit mais essaye de parce que caméraman il n'y en a pas 200 000 voilà à la télévision suisse remonde essaye de voir peut-être autre chose et puis et puis C'est vraiment par hasard. Je ne voulais pas aller dans les assurances. Ma maman était dans les assurances. Dans les banques, ça ne m'intéressait pas trop. J'aurais fait l'effort, mais je suis content d'avoir choisi autre chose au jour d'aujourd'hui. Et puis, c'est le réseau qui a fait qu'on m'a dit qu'il y avait une place d'employé de commerce apprenti dans une agence de voyage chez Kwoni à Renan. Alors, j'ai postulé et puis sur 35 candidatures, j'ai été pris. Et c'est vrai que là, on s'aperçoit que de sortir du collège, ça a donné un coup de pouce supplémentaire pour l'examen d'entrée, on va dire. Et puis j'ai toujours aimé aussi le français. Donc voilà, les dictées, le français, ça s'avait bien passé. Les calculs étaient relativement simples à l'époque, donc je m'en suis bien sorti. Et voilà, ce directeur qui n'est plus là maintenant. m'a donné cette chance-là. Donc c'est un peu par hasard que je suis arrivé dans les voyages. Je n'ai jamais été sac à dos, autour du monde, en me disant je veux être absolument agent de voyage ou dans le voyage ou dans le tourisme, etc. Mais c'est le facteur hasard, on va dire ça comme ça.
- Speaker #1
Et je pense que c'est beaucoup le cas parce qu'on prône aujourd'hui, on voit beaucoup ces gens qui font que leur métier c'est leur passion, mais il y a quand même énormément, la plupart des gens, leur métier c'est pas leur passion. Puis à la base, à 16 ans, quand on choisit une voie, souvent on sait pas si on va apprécier ça sur le long terme ou pas.
- Speaker #0
Ouais, alors c'est exactement ça. Après, il y a... Le hasard fait normalement bien les choses, mais, et on en parlait tout à l'heure avec les différentes passerelles au niveau scolaire ou post-scolarité obligatoire, là il y a tellement de possibilités maintenant de se former après le scolaire, de se réorienter aussi. Il y a tellement d'écoles, il y a tellement de domaines d'activité aussi, alors certains domaines qui ont disparu, mais d'autres qui sont maintenant des nouveaux domaines d'activité qu'on n'aurait même pas pensé. ça existerait exactement et ça c'est super intéressant parce que ça veut dire que c'est pas parce qu'on a une formation dans le carré A qu'on doit rester toute sa vie dans le carré A et qu'il y a des possibilités de monter, de se réorienter de découvrir et d'être bien parce que l'essentiel c'est, alors bien sûr tous les jours sont pas roses au pays des bisounours mais quand on se lève le matin qu'on a du plaisir à aller retrouver l'équipe même si c'est du home office ça mais c'est une fois par semaine et puis qu'on a une bonne dynamique de groupe et qu'on aime notre secteur d'activité et puis ce qu'on fait et qu'on est justement tout le temps sollicité positivement, ça donne aussi un certain équilibre positif à la personne et au moral.
- Speaker #1
Je suis tout à fait d'accord. Est-ce que tu as eu des moments d'incertitude dans tes formations ?
- Speaker #0
Oui, quand je suis parti à Zurich, j'avais un peu de peine avec l'allemand quand même. Et on m'avait mis sur une orientation un petit peu justement en voyage commercial, mais après au niveau formation. Donc, vu que j'avais ces deux sensibilités, le problème, c'est que je n'avais pas le niveau d'allemand pour rester au niveau de la formation parce que c'était du bilingue et je ne l'avais pas. Donc là, je me suis dit, voilà, est-ce que... Ce n'était pas un échec, mais c'était une prise de conscience qu'il fallait que je retourne là où je pouvais amener le meilleur de moi-même, pour l'entreprise, mais aussi pour moi. Donc là, j'ai peut-être eu une certaine incertitude, mais ça ne m'a pas pesé plus que ça.
- Speaker #1
D'accord, parfait. Est-ce que tes études ont influencé ta vie d'entrepreneur d'aujourd'hui ?
- Speaker #0
ou est-ce que maintenant ça a plus non alors ce qu'on a appris en tant qu'apprenti au niveau des cours c'est clair que sur le moment ça nous a bien aidé mais après c'est à nous enfin c'était à moi d'aller chercher soit le challenge le défi ou une certaine complexité pour prouver que je pouvais amener quelque chose outre justement à Kouigny à l'époque et avec tes vacances maintenant ou à d'autres mandats mais c'est Non, et ça, souvent, on peut se dire qu'il ne faut pas que le jeûne se dise bon, ben je viens de la filière X ou Y, où ce n'est pas la filière la plus haute ou la plus compliquée. Et on le voit d'ailleurs dans beaucoup de cursus d'entrepreneurs, que oui, bien sûr, il y en a qui sortent des grandes écoles, mais il y en a aussi qui sont partis de manière tout à fait légitime, cohérente depuis tout en bas, et qui se sont faits. après une scolarité classique, donc sans études universitaires, etc. Je crois que c'est plutôt une question de philosophie personnelle, d'opportunité aussi, de chance d'être là au bon moment, au bon endroit, avec les bonnes personnes. Après ça, je ne veux pas dire que ça se travaille, mais des fois ça se mérite et puis des fois il faut être attentif et puis il faut donner. On parlait tout à l'heure, il faut donner, pas seulement pour recevoir, mais il faut donner. Et puis tout à coup, il y a une porte qui s'ouvre.
- Speaker #1
Quand on s'y attend.
- Speaker #0
Exactement. Et puis il faut saisir l'opportunité pour autant que ce soit une opportunité qui puisse te faire grandir et te développer personnellement sans tomber dans l'égocentrisme, mais qui puisse aussi faire développer à quoi tu crois, ton domaine d'activité ou ton objectif.
- Speaker #1
Super. Parfait, on a fait un joli tour de tes études, il me semble. On va gentiment passer sur ton parcours entrepreneurial maintenant. Quand et comment est-ce que tu as compris que tu serais entrepreneur ? Est-ce qu'il y a eu un déclic ? Est-ce que ça a découlé de certaines opportunités ?
- Speaker #0
En fait, quand j'étais chez Kwoni, on m'a donné des responsabilités, donc on m'a fait confiance. Ça, c'est vraiment le maître mot, c'est faire confiance. et j'ai toujours géré ou j'ai toujours pris des décisions comme si c'était ma société, entre guillemets, j'avais une petite agence, alors j'ai commencé avec 10-12 personnes qui étaient liées au commercial, donc au voyage d'affaires, après on arrivait à 30, à 40, à 50, etc. Mais toutes les prises de décisions, qu'elles soient techniques, qu'elles soient financières, qu'elles soient stratégiques, etc. je les prenais comme si c'était mon entreprise. Alors évidemment, après, il faut aller l'expliquer à la hiérarchie. Et puis, il y a des choses qui peuvent passer parce que ça correspond à un développement local, régional ou national. Puis, il y a des choses qui ne passent pas du tout parce que ce n'est pas du tout dans la stratégie de l'entreprise. Donc, moi, j'ai toujours eu cette volonté ou cette faculté. de ne pas regarder le cadre complet, mais de dire, qu'est-ce qu'on pourrait faire à mon niveau ou à notre niveau ? Qu'est-ce qu'on pourrait amener comme idée ? Donc, c'est vrai que ça rejoint le côté entrepreneur. OK.
- Speaker #1
Avant d'être entrepreneur, tu étais salarié. Du coup, à ce que tu viens de nous dire, c'était la question suivante, mais tu as déjà un peu répondu. Ton salariat s'est plutôt bien passé. Qu'est-ce que tu penses de manière générale du salariat ?
- Speaker #0
Alors, je suis toujours salarié, puisque je suis directeur et administrateur d'une société anonyme, donc je suis sur le payroll, donc je reçois un salaire. comme mes autres collègues et comme l'équipe en général. D'accord. Donc, le salaire, moi, je n'ai jamais eu de problème à en discuter, surtout que j'ai dû engager quand même pas mal de personnes sur X dizaines d'années. On licencie aussi. Ce qu'il faut, c'est qu'on puisse expliquer le salaire, que ce soit la personne qui le reçoit déjà chez toi ou bien la personne qui postule en disant, écoute, voilà. tu aimerais ça, nous on peut te donner ça, alors ça peut aller dans un sens ou dans l'autre, mais on te l'explique, parce que, ok, tu as les langues, tu as de l'expérience, tu as un réseau, tu as peut-être des clients, tu as peut-être des idées, etc. Il faut qu'on puisse expliquer le salaire. Donc moi, ça n'a jamais été tabou par rapport à ce type-là, et je sais... qu'il y a beaucoup de personnes qui n'aiment pas parler des salaires en Suisse.
- Speaker #1
Totalement.
- Speaker #0
Alors maintenant, évidemment, il y a des moteurs de recherche, des moteurs de comparaison, etc. Donc on a des informations qu'on avait peu ou pas avant. Donc ça aide un petit peu dans la discussion. Mais c'est vrai que moi, j'ai jamais été... mal à l'aise de parler salaire.
- Speaker #1
Ok. Comment se passe une journée type dans ta peau ? Alors, il n'y en a pas. C'est souvent la réponse qui retient.
- Speaker #0
Non, alors, ça dépend des journées, mais la journée type, c'est clair que ça commence tôt, on va dire ça comme ça, puisque j'aime bien me lever assez rapidement. Je suis vite hors du lit, il ne me faut pas une heure pour émerger. Et puis, moi, il me faut du mouvement. Il me faut des sollicitations. Je fonctionne. Alors, bien sûr, on proactif sur certains mandats ou certaines fonctions, mais aussi on réactif. J'aime être sous pression. Quand j'ai trop de temps pour faire quelque chose, généralement, je le fais au dernier moment, entre guillemets. Donc, ça ne veut pas dire que c'est juste, mais c'est un peu ma façon de fonctionner. Et puis, voilà, après journée type, ça dépend du réseau, ça dépend de la casquette que je porte. Mais je dirais pour ce qui est voyage, ce qui est VT Vacances, vu qu'on a quand même des dicaster bien précis au niveau de la société, moi je m'occupe aussi des RH, donc là il y a aussi pas mal, ça prend quand même pas mal de temps, ça prend pas mal d'émotions aussi, et puis il faut quand même bien structurer ça, mais comme je m'occupe en principe... principalement de tout ce qui est réseau, tout ce qui est client, puisque nous, on est grossistes en voyage, donc on vend à des réseaux de distribution, des réseaux comme justement Kouigny, Hôtel Planté, ou des groupements d'agences de voyage, etc., sur toute la Suisse romande et la France voisine. Ces sollicitations-là, c'est résoudre des problèmes. J'aime souvent dire qu'il est urgent d'attendre, parce que des fois, on fait une réaction, et c'est... On aurait pris 5 minutes ou 10 minutes de plus pour faire une analyse à 360 degrés. On aurait peut-être répondu différemment. Donc sortir le côté émotionnel. et le côté réactif. Mais c'est vrai que c'est un environnement voyage, c'est un environnement dans lequel je me sens bien, où je connais effectivement aussi beaucoup de monde, mais aucune journée est similaire à la journée d'avant ou la journée d'après. Par contre, il y a une ligne quand même qui est toujours plus ou moins la même, c'est résoudre des cas. ou se poser la question qu'est-ce qu'on peut faire pour avoir un peu plus de business ou qu'est-ce qu'on peut faire pour améliorer une rentabilité, qu'est-ce qu'on peut faire pour que le client soit fidélisé avant, pendant, après son voyage. Donc c'est toutes ces questions qu'on tourne en permanence.
- Speaker #1
Ok. Et quelle est ta vision pour VT Vacances ?
- Speaker #0
Alors la vision, c'est une vision évidemment de suivre plus vraiment des tendances ou des modes. C'est clair qu'on est... Je vais dire été, mais on est encore un peu trop classique. Par contre, on est très orienté à la carte, sur le service au client, sur faire différemment que les autres. On est aussi sensible à tout ce qui est écologie. Justement, mardi prochain, on se met au vert avec mes deux collègues pour structurer les trois à cinq prochaines années. avec cette orientation et cette sensibilité du slow tourisme. Donc prendre le temps, tout va tellement vite. Et puis là, on peut amener une compétence, on peut amener une valeur ajoutée au client consommateur final. Et de nouveau, c'est dans l'échange. C'est dans le partage et c'est dans comment on pourrait vous amener à vivre une émotion, à vivre une expérience le mieux possible dans cet environnement tourisme. Donc je la sens bien. au niveau de VT Vacances, mais c'est vrai que l'entrepreneur se doit de se poser tous les jours des questions.
- Speaker #1
De tout le temps se remettre en question. Voilà,
- Speaker #0
il ne peut pas glisser ou gérer simplement une entreprise via les acquis. Il faut s'en inspirer, bien sûr, c'est un vrai patrimoine, que ce soit des acquis virtuels ou mobiliers ou immobiliers, mais on doit tout le temps se poser des questions. On doit sortir de la zone de confort, et ça je pense que tu l'as souvent aussi entendu. Oui. Et c'est vrai que ça peut être banal à dire, mais... Après, il y a l'âge aussi qui fait que peut-être à 20 ans, à 30 ans, à 40 ans, on a une dynamique ou des réflexions qui sont X et puis dès 50, 60 ans, Y. Mais il n'y a pas de faux et de vrai. Il faut sous-peser, identifier et puis surtout avoir quand même une vision. Je te remercie de la question parce que souvent, on a le nez dans le guidon et on regarde que le compteur et le guidon. mais on ne regarde pas trop la route, si elle serpente, si elle va tout droit, si elle monte ou elle descend. Donc c'est vrai qu'un coup d'œil de temps en temps devant, ça nous permet d'adapter la vitesse, de passer le bon disque ou le braquet, et puis d'être de nouveau au bon moment, au bon endroit en gérant ses efforts.
- Speaker #1
Parfait. Comment est-ce que tu décrirais ton parcours entrepreneurial ?
- Speaker #0
Alors, relativement simple, mais bien sûr j'ai eu une certaine chance à un moment donné. d'avoir des opportunités pour grimper les échelons. J'ai aussi beaucoup donné dans l'associatif et ça, ça m'a ouvert certaines portes. L'associatif, on le fait parce qu'on aime notre secteur d'activité, on a envie de faire avancer les choses, mais on ne le fait pas pour l'argent. On le fait parce qu'on a envie d'être dans un groupe, on a envie de travailler des dossiers, de donner un coup de main. C'est pour ça aussi que... J'ai été président du groupe Montvaudois, je l'ai déjà dit, d'agence de voyage. Après, j'ai présidé l'union romande des agences de voyage, qui n'existe plus en tant qu'union. Et puis, après, je suis rentré au comité de la Fédération Suisse du Voyage. Et puis, j'ai maintenant depuis quelques années cette fonction de vice-président de la Fédération Suisse du Voyage. Et c'est aussi pour ça que certains médias me sollicitent pour lorsqu'il y a des... des soucis, les derniers, on le connaît, c'était le COVID. Donc là, il y a eu une grosse sollicitation parce que les voyages étaient quand même un secteur d'activité extrêmement touché. Donc ça aussi, avec l'associatif, avec le côté fêtier, ça permet de se profiler en tant qu'entrepreneur. Mais c'est quand même aussi... il faut atteindre des objectifs, il faut être crédible, il faut être cohérent, il faut amener une réelle valeur ajoutée dans les entretiens et puis dans l'échange. Et puis, il y a des petites portes qui s'ouvrent. Après, on prend ou on ne prend pas. Mais il faut gesticuler, il faut se montrer sur le marché.
- Speaker #1
OK. On a parlé avant de doute pendant la période scolaire. On vient de parler du Covid. La question suivante, c'était quelle a été ta plus grosse difficulté dans ton parcours entrepreneurial ?
- Speaker #0
Ah ben ça c'est le Covid c'était les prises de décision alors outre le chômage le licenciement je m'y attendais pas du tout j'avais 39 ans, comme je l'ai dit avant il y avait encore ces problèmes privés donc là il y a eu beaucoup d'un coup mais je dirais pour le côté plus factuel entreprise ou entrepreneurial le fait d'être confronté quasiment du jour au lendemain à une situation que personne avait euh... prévus. Il n'y avait pas de schéma, il n'y avait pas de chablon, il n'y avait rien du tout. Donc là, c'était vraiment on se met autour d'une table avec les distances nécessaires et puis on essaye de résoudre les cas les uns après les autres. Le problème quand on a une petite structure sans beaucoup de fonds propres, c'est qu'on est vite serré au niveau finance, qu'on doit prendre des décisions au niveau du personnel, puisque c'est évidemment le poste le plus important, c'est les salaires. Et ça, c'est très frustrant de se séparer de certaines personnes qui ont des compétences, qui ont des connaissances, qui s'identifient à la société et puis qu'on ne peut pas garder parce que le marché fait que plus rien ne fonctionne. Donc ça, c'est très, très frustrant. et ça c'est des doutes en se disant est-ce qu'on va pouvoir survivre à cette pandémie, on voyait évidemment, on n'avait pas de visibilité sur jusqu'à quand, comment donc là c'était compliqué psychologiquement et là on est content d'être un groupe pour pouvoir échanger et puis prendre des décisions et pas être seul à bord et ça c'est quelque chose qui ressort souvent aussi dans les épisodes,
- Speaker #1
le côté humain, c'est souvent une des plus grosses difficultés mais aussi des fois un des plus gros accomplissements Mais à gérer, c'est vrai que c'est compliqué. Ça ne fait jamais plaisir de devoir licencier des personnes, surtout quand en plus elles sont compétentes.
- Speaker #0
Oui. Alors, il y a toujours une balance. C'est vrai que c'est très compliqué de licencier, surtout quand c'est des bonnes personnes et puis qu'il n'y a pas de fraude grave, il n'y a rien du tout, mais c'est le marché économique ou la situation économique qui fait que. Par contre, on arrive vite se motiver quand tout repart parce qu'on peut ouvrir une place, on peut de nouveau engager et puis on repart dans l'autre sens. mais voilà c'est un petit peu le balancier et c'est vrai que C'est très frustrant de se séparer de personnes. Comme tu l'as dit, c'est le facteur humain. Donc voilà, ce n'est pas un objet, ce n'est pas une fourre, ce n'est pas un dossier. C'est une personne qu'on a en face avec qui justement on a développé des choses, on a échangé des choses, etc.
- Speaker #1
Des liens qui se créent.
- Speaker #0
Exactement. Et puis dans notre secteur d'activité, il y en a quand même pas mal qui sont partis à cause du Covid, qui se sont réorientés, comme on parlait avant, avec des outils maintenant qui nous permettent de se réorienter assez facilement. mais qui ne reviennent pas parce qu'elles ont été touchées et meurtries, de devoir quitter leur secteur d'activité qu'elles avaient à la limite choisi aussi par passion. Donc ça, c'est aussi un effet collatéral qui est compliqué.
- Speaker #1
Et à l'inverse, quel a été ton plus gros accomplissement ? Le plus bel accomplissement ou quelque chose dont tu es fier ?
- Speaker #0
Alors moi, ce que je suis vraiment, et je le mets de plus en plus en avant, vu que j'arrive bientôt à la retraite, c'est dans six ans, mais on a encore le temps. Je ne crois pas que je vais la prendre à 65. Cette formation continue, c'est de pouvoir donner des chances aux jeunes. c'est de les recroiser 5 ans ou 10 ans après en disant écoute Jair je me rappelle ce que tu m'avais dit là tel et tel cours etc merci encore de m'avoir ouvert cette porte ou de présenter telle et telle personne alors ça c'est le réseau et ça c'est extrêmement valorisant en tout égoïste parce qu'on se dit ben voilà c'est quand même grâce à moi que avec toute l'ampleur qu'on peut donner à cette réflexion mais moi je suis très fier d'avoir pu accompagner et d'avoir pu ouvrir quelques portes aux jeunes qui sont maintenant aussi des chefs d'entreprise, que ce soit dans notre secteur d'activité ou ailleurs. Et puis voilà, on a l'impression d'avoir placé une pierre à l'édifice. Et c'est pour ça que ça me touche aussi quand ces gens-là engagent ou forment aussi et suivent des jeunes. Parce qu'on se dit, ils ont retenu le truc et ça c'est extrêmement valorisant.
- Speaker #1
Donc de nouveau, ça rejoint toujours un peu le même fil conducteur qui est le partage.
- Speaker #0
Oui, l'échange partage et d'ailleurs mes différentes casquettes, elles vont souvent dans cette dynamique-là.
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu penses de la concurrence ?
- Speaker #0
On va dire qu'elle est saine. On va dire. Oui, parce qu'on dit toujours que la concurrence est saine et en plus c'est vrai. Maintenant, c'est toujours le fond et la forme. Moi, j'ai beaucoup d'amis qui sont évidemment des confrères. Je préfère les appeler confrères que concurrents, même si on est des fois sur le même terrain de jeu, terrain de jeu au niveau de la destination ou bien de la thématique. Par contre, ce qui est très intéressant, c'est de pouvoir justement créer des choses ensemble avec ces confrères. parce que plus on est sur une destination ou une thématique, plus on peut captiver ou en tout cas montrer ce qu'on peut faire et puis ce qu'est cette thématique ou cette destination-là. et plus on peut ouvrir un peu la part de gâteau donc c'est toujours le fond à la forme après il y a justement des fois des confrères ou des grosses structures qui ont évidemment des moyens complètement différents aux nôtres, aux petits entrepreneurs ou aux PME etc où on n'est pas dans le même carré donc on achète des milliers de chambres, des milliers de nuits ou des dizaines de milliers de nuits, on affraite des avions etc parce que la possibilité financière est donnée dans ces grandes structures. Et puis là, c'est un peu plus compliqué. à régater au niveau du financier pur et dur. Par contre, on peut largement régater au niveau de la valeur ajoutée, du conseil, du suivi. Et ça, c'est intéressant pour nous parce qu'en tant qu'employé dans une agence de voyage, c'est très valorisant de pouvoir amener une valeur ajoutée et de donner un conseil sur une prestation avec une objectivité, etc. et les clients alors outre avec le Covid mais aussi quand il y a un volcan qui commence à il commence à se réveiller quand il y a un problème géopolitique ou une guerre ou le chikungunya dans certains pays c'est là où on voit justement la qualité et la valeur de la relation que le client lambda a avec son agence ou son agent de voyage et on remet et maintenant on a le même, pas le souci mais la même réflexion avec l'IA donc avec l'intelligence artificielle où justement on peut dire oui oui alors on peut se fabriquer ou se construire un voyage complet on met simplement quelques mots clés et puis voilà il y a l'IA qui nous fait un programme de voile Bien sûr que techniquement c'est possible, mais il y a toujours après l'expérience qui a été faite par un humain, il y a la lecture qui doit être faite aussi par l'humain, et puis on a des outils qui justement intéressent l'agent de voyage parce qu'il a un tableau de bord avec X outils et c'est justement ça qui est intéressant, c'est de jouer avec tous ces outils. on osmose avec le client. Et un client content, qu'il soit passé par la concurrence ou un confrère, comme je l'ai dit avant, ou par notre entreprise, c'est quelqu'un qui a vu une réelle valeur ajoutée dans notre secteur d'activité de passer par une agence.
- Speaker #1
Tu nous parlais avant du fait de ne pas oublier qu'à la base, quelqu'un nous a ouvert une porte. Tu parlais ça dans le cadre de l'apprentissage, mais est-ce que la chance, est-ce que tu considères ça comme une chance ? La question c'est, est-ce que la chance a quelque chose à voir avec là où tu en es maintenant ?
- Speaker #0
Ah oui, bien sûr qu'on peut dire que la chance elle se provoque, oui, mais il y a des choses, alors il y en a qui croient au destin, il y en a qui croient, voilà, c'est déjà mentionné dans la ligne de ta main, etc. Alors moi je suis un peu cartésien là-dessus. mais le facteur chance alors oui moi j'y crois évidemment c'est pas que de la chance il y a aussi le comportemental il y a aussi donner pas seulement pour recevoir comme on disait en début d'émission les opportunités il ne faut pas être trop demandeur mais surtout il faut être patient et à un moment donné la roue elle tourne, il y a une porte qui s'ouvre et puis il faut la saisir avec avec l'intelligence et la cohérence nécessaires pour en faire justement pour transformer cette opportunité en quelque chose de concret exactement
- Speaker #1
Parfait. Quelles sont les trois qualités principales que doit avoir selon toi un entrepreneur pour avoir plus de chances de réussir ?
- Speaker #0
Alors il doit être à l'écoute c'est pas moi je ou je suis à la lumière et puis l'autre doit faire ce que j'aimerais que tu fasses c'est vraiment de l'écoute Merci c'est de la patience aussi. Et pour moi, c'est appliquer le bon sens dans les prises de décision. Alors bien sûr, il y a des prises de décision techniques, tactiques, selon le schéma ou la théorie X, Y ou Z.
- Speaker #1
Selon des statistiques.
- Speaker #0
Exactement. Et puis on s'appuie sur des datas ou des statistiques et puis sur le théorème X ou la théorie Y. Pour moi, c'est le bon sens qui doit prédominer, que ce soit, enfin, quel que soit le secteur d'activité. Alors évidemment, il y a des secteurs plus scientifiques. Alors là, on change de sujet. Mais dans la prise de décision d'entrepreneur ou de manager, le bon sens pour moi est extrêmement important.
- Speaker #1
Ok. Qu'est-ce que tu penses alors, je rebondis là-dessus, de l'intuition ? Parce qu'il y en a beaucoup justement qui, quand ils engagent quelqu'un, par exemple, ils parlent d'intuition. Même si le CV, justement, il n'est pas... la personne n'a pas fait les plus hautes écoles ou quoi que ce soit, mais une bonne intuition, est-ce que ça compte ?
- Speaker #0
Oui, ça compte. D'ailleurs, l'intuition féminine, c'est pour ça que maintenant, on a des quotas dans les conseils d'administration pour mettre des dames. Non, ça, c'est un gag. Pas de souci, c'est juste le petit clin d'œil. Mais c'est vrai, et on le voit au niveau de homme-femme, il y a des intuitions qui sont beaucoup plus suivies parler d'âme et qui donne des résultats beaucoup plus prodents que l'homme qui se cadre uniquement avec son schéma ou son tableur Excel. Oui, l'intuition est importante, le feeling, donc en bon français, on va dire ça comme ça, et c'est vrai que en ayant fait quand même plusieurs centaines, je peux le dire maintenant, mais entretien de... de qualifications, que ce soit des apprentis, mais aussi des employés pour pouvoir engager depuis plus de 30 ans. C'est vrai que souvent, bien sûr que le premier filtre, c'est un filtre, on va dire, vertical de diplôme, de compétence, d'expérience, etc. sur un papier. Moi, ce qui me surprend, c'est toujours maintenant, c'est, alors bien sûr, la... Tout va très vite, mais c'est de faire que des entretiens en Teams ou en Visio où il faut remplir simplement des coches. Et c'est le système qui dit, vous êtes dans les trois, vous êtes dans les deux, vous êtes dans les cinq. Alors bien sûr, je comprends le côté optimisation du processus, mais c'est vrai que quand on a trois personnes, on se dit, tiens, je pense que d'après le profil ou d'après le cursus, ce serait plutôt celle-là. de personnes, et puis qu'on fait l'entretien, puis il y a un échange, et puis voilà, d'humain à humain, c'est souvent pas la personne qu'on avait pensée au niveau de l'Excel qui passe. Donc pour moi, pour reprendre ta question, l'intuition est un des paramètres à prendre en compte, pas que, mais c'en est un et qui est important.
- Speaker #1
Ok, parfait. Quels vont être dans ton domaine, selon toi, les plus gros défis dans les 5 à 10 prochaines années ?
- Speaker #0
Alors c'est la durabilité au niveau du voyage, des différents carburants.
- Speaker #1
On parle beaucoup en plus maintenant d'environnement.
- Speaker #0
Voilà exactement, et ça c'est plus une mode, c'est pas l'effet Greta etc. Alors il y a eu du déclencheur mais c'est plus une mode, c'est un fait. Et pour nous dans notre industrie du voyage, on doit être extrêmement attentif, on doit être extrêmement aussi sensible. Alors des fois ça peut être... paradoxal, puisque pour nous, notre secteur d'activité, on envoie les gens à l'étranger. Mais justement, on parlait du fond et de la forme. On les envoie, mais avec quels outils maintenant ou avec quels moyens de transport ? On voit que tout ce qui est ferroviaire reprend une place importante aussi au niveau européen. On voit toute cette industrie recherche et développement pour l'hydrogène, pour des... des carburants SAF, comme on les appelle, donc on va dire neutres au niveau carbone. Et ça, c'est un gros défi pour notre secteur d'activité. idem aussi pour tout ce qui est gaspillage dans les hôtels, gaspillage sur les navires, sur des bateaux de croisière ou ailleurs il y a de plus en plus de labels qui se mettent en place, alors après il y a des sérieux et des moins sérieux, mais là il y a une réelle prise de conscience de faire juste comme le to go etc. là il faut vraiment cette prise de conscience elle est faite et c'est pas un effet de mode c'est un réel virage que notre secteur d'activité est en train de prendre
- Speaker #1
Comment est-ce qu'on entretient un équilibre entre la vie de famille et son parcours professionnel quand on a autant de casquettes que toi ? Quand on est syndic, quand on a un travail à 90% plus d'autres casquettes ?
- Speaker #0
C'est dans la sélection naturelle. On se dit que c'est plaisant, mais mon épouse fonctionne la même chose. Souvent, on dit que c'est complémentaire. Donc là, il n'y a pas de conflictuel. Il n'y en a pas un qui veut avoir plus de casquettes que l'autre. Mais on fonctionne la même chose. il nous faut de la substance, il nous faut des défis, il nous faut des challenges, il faut qu'on se questionne la journée. Mais des fois, On manque de temps pour prendre du temps, justement. Et quand on a, alors, on en a souvent discuté en famille aussi avec notre fille. Donc, c'est une question d'organisation, de nouveau. Après, il y a des personnes qui fatiguent très vite et puis d'autres qui sont infatigables. Mais il ne faut pas tomber dans le piège de ne voir qu'un objectif professionnel ou que je veux atteindre cette fonction-là dans tel et tel délai. parce que souvent, on occulte autre chose, et puis ces autres choses sont nécessaires et vitales pour le bon fonctionnement de la personne. Donc voilà, c'est assez philosophique, mais je dirais que c'est de la... Outre le côté organisationnel, mais c'est surtout se dire, bon ben... cette date-là ou cette période-là où pendant ce moment-là, on ne prend rien du tout, on fait quelque chose ensemble, etc. Puis il y a ce côté un peu ressources-échange. Mais c'est souvent facile à dire et un peu moins facile à faire. Mais il faut le faire.
- Speaker #1
Mais de l'entendre, tu as toujours donc réussi à entretenir un certain équilibre quand même.
- Speaker #0
Ben, je me suis divorcé une fois. Donc, je pense que j'avais pris les moindres décisions lors de mon premier mariage, entre guillemets. Mais là, avec ma deuxième compagne, Ma deuxième épouse, c'est vrai qu'on essaye de faire juste, on ne fait pas toujours juste, mais vu qu'on s'est divorcés les deux pour se marier ensemble, on a justement ce rétroviseur qui nous permet de dire, attends, maintenant on tire la prise, on fait quelque chose ensemble avec notre fille, avec... notre famille, etc. Et ça, c'est salvateur.
- Speaker #1
Ok. Ça rejoint un peu la question d'avant. Est-ce que tu as une routine pour ton bien-être ? Ça peut être de la méditation, des heures de sommeil, du sport ?
- Speaker #0
Alors, je ne fais absolument pas de sport. Je le regarde, mais je n'en fais pas. Ça ne m'aide pas au niveau de mon surpoids. Non, c'est plaisant. Alors, non, je n'ai pas de routine, si ce n'est que le matin, c'est 6 heures debout. et puis le soir on essaie de tenir un moment mais des fois c'est vrai que le corps lâche et on se retrouve à 3h du matin couché sur le canapé parce que voilà le corps a lâché mais non il n'y a pas de réelle routine à
- Speaker #1
ce niveau là ok parfait ça va être un très bel épisode on arrive gentiment au terme de cet épisode est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais rajouter il me reste encore quelques questions
- Speaker #0
Alors moi j'aimerais simplement rajouter, ça ne va pas plaire à tout le monde, mais j'aime bien le dire quand même, j'ai fait un peu d'armée, je suis monté officier, j'ai fait l'école de capitaine, etc. Et c'est vrai, on parlait d'école avant, obligatoire, poste obligatoire, etc. Pour moi, pour mon individu personnel, ça m'a énormément amené. et je pense que je ne serais pas l'entrepreneur que je suis et je ne prendrais pas certaines décisions si je n'avais pas vécu ça.
- Speaker #1
Ça amène un cadre quand même.
- Speaker #0
Alors le cadre, on va dire technique, prise de décision, etc. c'est une chose, mais le cadre humain aussi, parce que tout est lié, c'est quelque chose qui m'a énormément appris et amené et je sais que c'est difficile à comprendre pour certaines personnes, surtout qui ne l'ont pas fait, ou alors qui l'ont fait puis qui ont été confrontés à des personnes qui n'étaient pas au bon endroit au bon moment. Mais je tenais à le dire parce que c'est quelque chose qui a fait, outre la carapace, ma personnalité d'aujourd'hui. C'est ce passage-là aussi. donc ça c'est important et puis bon le divorce aussi de mes parents ça c'était aussi assez compliqué à gérer quand t'as 6 ans ou 7 ans tu comprends pas tout et tous ces petits éléments sur le moment tu comprends pas vraiment qu'est-ce que ça va t'amener par la suite et c'est après, sans philosopher à outrance mais c'est après, on parlait du rétroviseur on regardait un petit peu derrière là j'ai géré ça comme ça là j'ai géré ça comme ça Et j'aime dire aux étudiants, aux jeunes avec qui je partage quelques moments, que l'expérience, ce n'est pas ce qui t'arrive, c'est ce que tu fais quand ça t'arrive. Et ça, c'est pour moi une phrase qui est suffisamment claire et qu'on peut appliquer sur pas mal de situations.
- Speaker #1
Super, merci. où est-ce qu'on peut te retrouver ? Sur quels réseaux sociaux est-ce que tu es actif ?
- Speaker #0
Alors sur le podcast Semidombi.
- Speaker #1
Déjà, premièrement.
- Speaker #0
Non, alors je suis un peu pas hyperactif, mais c'est vrai que je publie assez souvent sur LinkedIn et Facebook. Alors Facebook, c'est le côté un peu plus personnel, un peu plus léger, on va dire. Mais je ne relaie pas 45 000 trucs par semaine. c'est que mes publications avec ma famille, avec ce que j'aime bien faire etc, et puis LinkedIn ça c'est plus avec la casquette de vice-président de la Fédération Suisse du Voyage donc ça serait plutôt sur LinkedIn exactement, après il y a les Stéphane Jaillet SRV, plus que c'est en allemand pour la Fédération Suisse et puis voilà, si quelqu'un aime bien scroller et puis qu'il a beaucoup de temps à perdre et puis de regarder un peu les trucs futiles que je fais avec grand plaisir aussi je suis pas sûr que ce soit plus futile que les choses qu'on voit maintenant sur les réseaux sociaux ouais c'est vrai et puis c'est clair qu'il y a une autre casquette qui est assez intéressante et que je relaie aussi sur LinkedIn, c'est que j'ai la responsabilité politique du tourisme pour Région de Nyon, donc le distrit de Nyon avec plus de 47 communes, et je m'occupe du tourisme politiquement. Donc on a quasiment deux personnes qui travaillent à 100% à Région de Nyon pour justement mettre en avant les joyaux qu'on a au niveau du tourisme dans la région. Alors là, c'est justement un peu l'inverse, puisqu'on essaye de faire venir... les touristes dans cette zone-là. Et ça, c'est aussi important et c'est complémentaire puisque le reste de la journée, c'est plutôt de faire partir les Suisses à l'étranger. Puis là, c'est plutôt de faire venir les étrangers en Suisse ou bien les Suisses en Suisse. Et c'est vrai que c'est aussi assez intéressant d'avoir un éclairage inverse.
- Speaker #1
Est-ce que tu as un livre à nous conseiller ? Un livre qui t'a marqué ou qui t'a appris beaucoup de choses ?
- Speaker #0
Alors, pas vraiment dans le sens où j'ai beaucoup lu sur tout ce qui est voyage, etc. Très peu sur le côté entrepreneur. C'est plutôt de l'autodidacte et puis l'échange. Là, je suis sur un truc un peu militaire, mais je ne vais pas revenir sur le côté militaire, mais c'est affaire secrète. C'est un ancien policier, agent double, etc., qui explique des affaires secrètes en disant comment est-ce qu'on peut l'expliquer alors que c'est normalement secret. Donc c'est un côté un peu paradoxal.
- Speaker #1
Donc le titre, c'est Affaires secrètes. Ouais,
- Speaker #0
ouais. Ok. Alors... Voilà, c'est assez sympa, mais ça reste de nouveau dans le côté un peu militaire.
- Speaker #1
Et tu sais l'auteur ou pas ?
- Speaker #0
Je ne sais plus le nom maintenant.
- Speaker #1
Je mettrai le lien.
- Speaker #0
Oui, je l'enverrai.
- Speaker #1
Quelles sont les trois applications indispensables que tu utilises le plus sur ton téléphone ?
- Speaker #0
Alors, c'est la météo, puisque je suis un motard. Depuis peu, j'ai passé mon permis gros cube il y a deux ans seulement, donc à 57 ans. Non, blague à part, alors outre les réseaux sociaux, puisqu'on en a déjà parlé, mais c'est pas plus que ça. Il n'y a pas vraiment une application... Oui, alors... les emails via Outlook et puis...
- Speaker #1
L'agenda.
- Speaker #0
Alors, puis l'agenda, ça c'est sûr.
- Speaker #1
Agenda, email.
- Speaker #0
Agenda, email et puis... Météo. Un peu météo pour la moto. Ok.
- Speaker #1
Est-ce que tu as une citation à nous partager ?
- Speaker #0
Alors, la citation que j'ai partagée tout à l'heure avec l'expérience, parce que pour moi, c'est quelque chose qui me parle beaucoup. Par contre, je ne saurais pas te dire qui est à l'origine de la citation, mais ça doit être relativement facile à trouver sur le net. l'expérience n'est pas ce qui t'arrive, c'est ce que tu fais quand ça t'arrive.
- Speaker #1
C'est une belle citation. Je l'ai référée chez l'auteur. Ok,
- Speaker #0
avec plaisir.
- Speaker #1
Merci beaucoup.
- Speaker #0
Et tu me l'envoies.
- Speaker #1
Merci beaucoup pour tout ce que tu nous as partagé aujourd'hui.
- Speaker #0
Avec plaisir.
- Speaker #1
La dernière question, si tu as un seul conseil à donner à quelqu'un qui hésite à se lancer dans l'entrepreneuriat, quel serait-il ?
- Speaker #0
De ne pas hésiter, mais évidemment de le faire... intelligemment et de ne pas mettre en péril d'autres personnes ou une situation un peu sensible. Il faut bien quand même réfléchir à et souvent se dire, bon ben j'ai le plan A. j'aurais le plan B, le plan C, ou des variantes, et puis voir un petit peu comment ça avance. Mais il faut faire, comme disaient Bigflo et Oli, on ne veut pas vivre avec des remords.
- Speaker #1
Avec des regrets.
- Speaker #0
Donc c'est un peu ça, il faut faire le job, il faut le faire, évidemment, avec une... une certaine intelligence, on revient sur le bon sens, et puis, si c'est pas ça cette fois, ce sera peut-être quelque chose d'autre ailleurs, avec d'autres personnes, mais de nouveau, on retombera sur l'expérience, ok, ça n'a pas marché, qu'est-ce que je fais ? C'est pas parce que ça n'a pas marché que c'est une expérience, mais qu'est-ce que je dois faire maintenant pour que ça en soit une ? super donc la boucle est bouclée parfait merci beaucoup je t'en prie merci à toi en tout cas de l'intérêt merci à toi pour ce que tu nous as partagé à bientôt merci beaucoup ciao
- Speaker #1
Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici. Si vous êtes encore là, c'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semais d'embûches. La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode. En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de Semais d'embûches. A très bientôt. Bye bye !