- Speaker #0
Bonjour à tous et à toutes, mon nom est Sylvie Ramel, votre guide dans ce voyage vers toujours plus de simplicité et de vitalité. Depuis 2013, je me suis lancée dans une quête, une aventure à la fois savoureuse et éducative à travers l'entreprise Cuisine Végétale Un Peu Sauvage. Et aujourd'hui, je suis ravie de vous accueillir dans ce nouvel épisode du podcast Simplicité et Vitalité. Pourquoi c'est ta voiture culinaire ? Parce que la connaissance, l'émancipation et la créativité ont toujours été mes boussoles. Et la cuisine, mon terrain de jeu favori. Oui, la cuisine, un art ancestral où chaque ingrédient, chaque geste révèle une histoire, une tradition, une passion. Mais aussi... un lieu de liberté où chacune et chacun peut réinventer, créer, explorer. En décembre 2024, j'ai eu la chance de pouvoir partager une longue discussion d'un peu plus d'une heure à bâton rompu avec Caroline. Cette discussion est un témoignage des transformations vécues tout au long de l'Odyssée 2020. C'est à la fois l'occasion de faire un bilan, mais c'est aussi l'occasion de porter témoignage afin de faire connaître certains des ressorts, certains des élans transformateurs de cette Odyssée végétale, afin de la faire rayonner plus largement, afin qu'on puisse, soit auditeurs, auditrices, avoir une idée. un peu plus concrète de ce qui peut bien se passer dans un tel programme de 12 mois, quelles sont les transformations imaginables ou inimaginables au début, mais qui concrètement vont pouvoir se réaliser sur cette durée d'une année. Je dis un grand merci à Caroline d'avoir accepté de témoigner publiquement de ce parcours, et puis je vous invite simplement à vous laisser emporter par ce récit. Vous verrez, j'ai sélectionné certains passages. Il va y avoir des ellipses afin d'extraire vraiment les choses qui puissent vous être les plus utiles. Mais donc, n'hésitez pas à venir vers moi, à venir vers Caroline poser des questions si vous en avez encore après l'écoute de ce récit. Je vous souhaite une très très bonne écoute, un très beau voyage. Bon, ben moi ce que je te propose, c'est que... L'idée c'est qu'on fasse un petit peu comme un bilan, entre guillemets, ou un point de situation. Un petit peu moins d'une année après avoir fait connaissance. Parce que toi tu avais démarré avec la reconnexion au végétal. Absolument. Donc tu avais commencé mi-février 2024. Ouais, comme ça juste un peu pour avoir un petit point de repère. Moi peut-être pour poser un petit peu le contexte. autour. En fait, c'était quoi ton quotidien avant de rejoindre le programme, en lien avec les thèmes qu'on travaille, que ce soit des plantes, la cuisine, un petit peu tout ce qui va autour ?
- Speaker #1
Alors, avant de rejoindre tes programmes, au niveau des plantes, j'ai toujours aimé beaucoup les plantes, mais je n'avais aucune connaissance au niveau des plantes sauvages. Je reconnaissais quelques-unes, mais je ne savais pas vraiment les connaître ou les cuisiner. Et par rapport à la cuisine, j'ai toujours travaillé avec des produits locaux de saison bio. Mais dans un quotidien bien chargé, j'avais besoin de simplifier et de pouvoir aussi apporter plus de créativité dans ce que je faisais.
- Speaker #0
Et puis simplifier, c'était quoi un peu toi ? Simplifier, c'est dans le sens d'aller plus vite ? C'était quoi un petit peu que tu recherchais comme ça ?
- Speaker #1
C'était plutôt savoir comment cuisiner autrement les légumes surtout. Oui. Et puis pouvoir aussi... Se dire que finalement, cuisiner tellement, ça peut être simple en fait. Moi, je le voyais comme quelque chose de compliqué.
- Speaker #0
D'accord, ok. Et puis, quand tu as rejoint la Reconnexion Végétale à mi-février, c'est quoi finalement qui était le déclencheur ? Tu t'inscrives au programme.
- Speaker #1
Ça, c'est un post LinkedIn en fait que j'ai vu.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Où tu avais une citation, tu disais le plus simple, c'est... Le plus compliqué, c'est de faire des choses simples, et ça me correspondait bien. Donc, c'est ça, ma porte d'entrée. Puis, comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, en fait, j'étais dans une période, à ce moment-là, de profonde éco-anxiété. Très triste, même en pleurant, en voyant mes enfants dormir. Et puis, je pense en fait que c'est arrivé... Je ne pense pas que ça arrivait par hasard en fait. Ça arrivait à un moment où j'avais besoin de reprendre la lumière en fait.
- Speaker #0
Et puis, c'était comment de démarrer ce programme ? Tu te souviens un peu comment c'était les premières fois, les premières rencontres ? Parce que finalement, moi, je ne me souviens plus très, très bien moi-même. Reconnexion,
- Speaker #1
c'est loin.
- Speaker #0
J'ai eu l'odyssée,
- Speaker #1
du coup. Alors moi, c'était vraiment un coup de cœur avec la connaissance des plantes sauvages, en fait. La première fois que j'ai découvert l'aspergillodorant, ça, je me rappellerai toujours. Et puis... La première fois que j'ai fait ma limonade sauvage aussi, ça c'est vraiment des choses, j'identifie encore les lieux, les odeurs, les couleurs. Et puis la loupe botanique aussi. Donc cette première connaissance avec les plantes, je les ai toujours, je les croisais sans vraiment les connaître. Ça m'a vraiment permis de me reconnecter à ce vivant qui nous entoure, en montrant aussi bien que c'est beau mais c'est fragile. Surtout, quelque part, ça m'émerveille, mais en même temps, ça me fait aussi mal au cœur des fois. Ça m'ouvre à la beauté, mais en même temps, ça me rappelle la fragilité. Puis cet émerveillement, ça m'ouvre le cœur, mais ça me fait mal au cœur aussi des fois. C'est que ça montre à quel point la beauté de la nature me touche profondément, mais ça montre aussi que la nature est tellement fragile, puis qu'on est en train de la flinguer, ça me fait encore plus mal au cœur.
- Speaker #0
quand tu me partage ça sans dévoiler les plantes qu'on explore dans le premier mois de l'odyssée c'est le premier mois de 10 et la reconnexion c'était vraiment des plantes de base ultra banal moi ça me remémore aussi comment toi tu parles c'était merveilleux monde j'étais vu comme tout ouvrir justement à ce monde des plantes alors que je pense que si je comprends bien aussi de ce que tu es ce que tu expliques c'est que t'es pas forcément venu pour les plombs dans un premier temps tu es venu plus pour la cuisine et la simplification à la base oui et puis en fait tu t'es retrouvé un peu par hasard face à ces plantes Et puis, donc au tout début, il y a ces plantes assez banales que tu as découvertes et qui ont commencé à ouvrir ce processus d'émerveillement. Et puis quand on s'est retrouvés, en fait c'était quoi, au mois de novembre pour le stage, tu étais vraiment passé complètement dans un autre univers aussi d'exploration des plantes, avec justement la loupe, etc., toute cette contemplation à travers le monde microscopique quasiment, etc. Mais... J'ai trouvé très touchant de voir comment a évolué ton regard sur les plantes. Il y a eu comme un déclic avec la reconnexion. Puis après, tu as eu tout ce processus d'exploration au fil du début, fin du printemps, début de l'été. Mais moi, il y a deux images qui me marquent. C'est cette photo que moi, j'ai envoyée avec Maud. J'ai vraiment, quelque part, si je pouvais la publier, je trouve ça tellement un résumé de ce que... peut proposer en fait, c'est trop grave ce truc hallucinant c'est un geste très très fort,
- Speaker #1
si si,
- Speaker #0
complètement et puis il y avait ces scènes comme ça avec la loupe quand on a fait la balade, quand il y avait le stage puis quand je me remémore on s'est connus et puis tout ce qu'il y a eu au milieu puis qu'au fait finalement il s'est coulé que 7 ou 8 mois je trouve ça juste après il y a un pisse hyper touchant mais
- Speaker #1
moi je pense que c'était là en fait depuis longtemps Cette porte, elle était juste fermée. Mais ce que je n'arrive pas à exprimer, c'est que si tu veux, maintenant, quoi que je fasse, je marche, c'est l'émerveillement, si tu veux, mais dans le sens, je ne sais pas comment l'exprimer. Pas que pour les plantes, en fait, qui me font vraiment vibrer. Et ça, je ne peux pas l'expliquer. C'est tellement profond. Et puis ça, je... Je ne peux pas l'expliquer. Et c'est de plus en plus. Et d'ailleurs, des fois, je me dis que j'aimerais tellement être tout le temps dans cet état-là.
- Speaker #0
En même temps, tu es d'accord que, philosophiquement parlant, si tu étais tout le temps dans cet état-là, finalement, ça perdrait de son précieux quand même.
- Speaker #1
Non mais finalement, il y a quoi de plus beau que ces moments-là ? C'est des moments essentiels. Qu'est-ce qu'on est dans une vie où pour moi c'était tellement la base. Les gens ont tellement perdu ça.
- Speaker #0
Après, si tu t'imagines que cette année est coulée, c'est justement si tu fermes les yeux un instant et tu t'imagines comme l'héroïne d'une histoire. Je ne sais pas si tu te souviens d'ailleurs, on avait fait une méditation comme ça, où vous étiez face à un chemin et vous aviez... C'était au début ou c'était... Tout au début, ouais.
- Speaker #1
Moi je me rappelle bien parce que j'ai vu un animal. Ouais. Je te jure que c'est vrai.
- Speaker #0
Mais si tu devais imaginer cette année écoulée, c'est la continuation de cette méditation guidée, puis tu as pris tout un chemin, et puis tu ne peux peut-être pas raconter tout, tout, tout, tout ce que tu as vu sur le chemin, mais les 3 et 5... moments forts comme ça,
- Speaker #1
péripéties les plus marquantes entre le tout début et puis la fin comme ça de ce chemin tu peux réfléchir un petit instant comme ça on peut te visualiser des moments qui m'ont marqué dans par exemple ça peut être la réalisation de quelque chose ouais ouais moi j'ai pas fait une trance, je l'avais déjà faite tu sais ta liste des premières fois tu me l'avais dit de faire là ouais tu l'as encore cette liste des premières fois ? je l'ai là ouais justement ah ouais En fait, je voulais juste dire aussi que tu avais demandé de nous... Je me souviendrai toujours, dans la méditation, dans l'Odyssée, on était à Itaques, en fait, puis on devait choisir un lieu où on se sentait bien, puis comme on était à ce moment-là. Et moi, pour moi, Itaques, je ne connais pas du tout, donc je voyais ça plutôt comme un endroit un peu très chaud et tout. Donc moi, je me suis vue sous un arbre, il y avait une rivière, et en face, il y avait une cascade avec tous les oiseaux de plein de couleurs. Je suis allée lire, je ne sais pas pourquoi. Et c'est comme si tes oiseaux de couleurs étaient là maintenant en fait. Ça m'a ouverte quoi, complètement.
- Speaker #0
C'est magnifique.
- Speaker #1
C'est vraiment ça quoi. Puis dans les expériences un petit peu, entre Matéria et l'Odyssée, je dirais réaliser ma première limonade sauvage, parce que ça c'est quelque chose que j'adore, parce que ça permet de mettre ta poésie à toi, tes couleurs, ta touche. J'avais fait bourgeon d'épicé à fleur de sureau au citron, ça j'avais adoré. Croquer dans un bourgeon d'épicé, pour moi ça restera toujours là. Rencontrer pour la première fois l'espéril odorante. Je me souviens exactement de l'endroit, parce que avec cette petite fleur blanche, je trouve ça trop beau. J'ai mis entrée au cœur d'une inflorescence de plantes avec ma loupe. Zoomer sur une graine de reine des prés. Mais on est plus dans... Je sais pas, c'est ça qui me touche le plus.
- Speaker #0
Mais c'est... Ouais. T'as vraiment comme un voyage sensoriel.
- Speaker #1
Ah bah moi, c'est ça. C'est ce que j'ai dit. Ça me rappelle des lieux, des couleurs et des odeurs sur tout le voyage. Ouais. Même quand j'ouvre mon livre de dessin à Herbaringtober, je me rappelle comment j'étais et tout. Ça me...
- Speaker #0
Et après,
- Speaker #1
c'est tout ce qui a réalisé les tapenades de Crène Germée. J'adore ça. Les cossos, les lactos, mon premier kéfir. Donc c'est vraiment... Pour moi, c'était... Tu vois, moi, c'était vraiment... je pense peut-être pour certaines qui vont s'inscrire aussi moi c'était vraiment toutes les premières fois en fait d'où peut-être mon émerveillement ouais ouais c'est bon moi je trouve intéressant je partage des trucs personnels alors qu'au fait j'aimerais
- Speaker #0
parler de toi mais
- Speaker #1
Moi maintenant,
- Speaker #0
la trentaine de plantes de Materia botanica, même si certaines je les ai déjà connues depuis des années, pratiquées depuis très longtemps, enseignées depuis très longtemps, à chaque année, une fois même avant la session, je me dis bon voilà la spirule, maintenant je la redécouvre, je la redécouvre encore et encore en fait à chaque fois. Parce que aussi je la redécouvrais. qui se renouvelle mais je la redécouvre à travers votre regard et c'est ça que j'aime bien aussi qu'il me touche de pouvoir le faire en groupe parce que ça apporte aussi d'autres perspectives même sur des choses je peux pas dire que la sphérique soit devenue banale ce serait pas approprié comme terme mais j'ai une intimité déjà de longue date avec la plante mais je redécouvre comme un moche moi je trouve qu'elle est quand même particulière
- Speaker #1
Parce que déjà, elle a une forme de feuille, tu ne trouves pas ailleurs. J'adore, c'est très graphique. Et puis en plus, elle est dans des sous-bois qui sont sombres. C'est pour ça qu'on l'appelle l'herbe aux étoiles. Ça, j'ai appris, j'ai trouvé ça tellement joli. L'herbe aux étoiles, c'est tellement beau.
- Speaker #0
Et les dossiers de période ?
- Speaker #1
Comment je sais que c'est pour ces odeurs-là ? D'ailleurs, j'ai un petit coussin d'aspirule odorante maintenant.
- Speaker #0
Tu t'es fait toi ou ?
- Speaker #1
Non, c'est l'herboriste qui me l'a donné. Je lui ai dit que j'adorais l'aspirule. Puis elle m'a dit, je viens de faire un petit coussin. Puis elle me l'a offert.
- Speaker #0
C'est chou. Donc l'herboriste que tu as rencontré le week-end passé ? Excellent, magnifique.
- Speaker #1
C'est vrai que la cuisine aussi, quelque part, pour moi, c'est comme les plantes. Ça me permet aussi de me connecter beaucoup plus à mes valeurs profondes qui sont liées au respect du vivant. Ça me permet aussi d'éduquer mes enfants. Ça m'a apporté beaucoup de choses. Mon mari aussi mange beaucoup plus végétal. Et puis, c'est une reconnexion aussi avec nos valeurs profondes. Et puis, c'est ça qui me... J'avais encore besoin d'ancrer plus ça. Je suis passée à un régime végétarien grâce à ce programme aussi. Il y a une grande partie qui est végétale. Moi, si je m'écoute vraiment, je serai sur du 100% végétal. Pour l'instant, je consomme encore un petit peu de fromage. Parce que j'aime bien. Si je m'écoute vraiment, je serai sur du 100% végétal. Et puis, c'est vraiment ces moments où, quand je peux, parce que je ne peux pas forcément, il faut que je lâche prise avec ça. Quand je peux vraiment prendre le temps, je vais vraiment regarder le légume. Ce soir, j'ai été bête. J'ai fait des pak choi braisé à la poêle juste avec des lentilles corail, curcuma et puis j'ai mis un peu de curry et puis des duris avec un peu de graines de sésame. Mais juste ce pak choi braisé avec un peu d'ail et puis j'ai fait revenir avec un peu d'eau et de soja. Mais j'adore ça. Moi, j'aime bien les choses simples en fait. Mais oui,
- Speaker #0
ouais. Il y a quoi de dérangeant en fait là derrière ?
- Speaker #1
Rien. Je dis juste que j'ai... Ouais, tu vois le pak choi, je ne l'ai jamais fait à la poêle. Ouais. Je me suis dit, allez, c'est arrivé. Puis c'était hyper bon.
- Speaker #0
Oui, ça, ça veut dire qu'il y a une année, avant que tu aies commencé le programme, tu ne serais pas permise de le faire, en fait.
- Speaker #1
Niveau zéro, c'est-à-dire, j'achetais des produits au maraîcher, local, bio, mais je cuisinais assez plutôt vapeur à l'eau. C'était plutôt une cuisine saine, mais très classique. Puis ça m'ennuyait, en fait. Puis là, ça me permet de... Tu nous as appris des choses où je n'aurais jamais pensé faire des associations. parce que moi j'ai besoin on parlait de perfectionnisme l'autre fois mais c'est ce que je tenais à dire aussi moi j'ai besoin que ça soit beau en fait c'est moi ça,
- Speaker #0
j'ai besoin que ça soit beau là tu peux regarder mon post LinkedIn du jour sur la beauté l'inutilité de la beauté à quel point c'est juste complètement insuciel c'est dans le sens inverse de ce que je dis alors pardon ?
- Speaker #1
c'est dans le sens inverse de ce que je dis non non au contraire c'est juste
- Speaker #0
Quelque part, considérer que la poésie ou l'amour de la beauté, que c'est important, c'est quasiment un engagement politique radical par rapport à notre société consumériste qui court dans tous les sens et qui passe à côté de tout ça.
- Speaker #1
Complètement. C'est le poste que j'ai fait il n'y a pas longtemps. Il y a tout qui nous pousse à passer à côté de ça, et c'est l'essentiel. ça ne nous sauvera pas mais moi je pense que quelque part peut-être que ça devrait nous sauver ce changement de regard moi je pense que c'est ça qui manque le plus il faudrait que tu regardes le poste du jour qui a d'ailleurs fait un flop total mais l'accroche cuisiner
- Speaker #0
sainement ne sauvera pas la planète ni la poésie non plus une compréhension aussi de ce point de bascule qui a pu y avoir entre ce moment tu disais que tu étais dans l'éco anxiété puis tu as pu retrouver une forme de de paix intérieure par rapport à ça c'était quoi un peu le cheminement est ce que c'est un qui étaient liées au programme ou qui étaient au parallèle. Un peu quelles étaient les composantes pour que tu puisses avoir cette éco-anxiété qui diminue ?
- Speaker #1
En fait, c'est simple. Pourquoi je suis entrée dans une période de profondée d'anxiété ? Parce que j'ai eu, dans le cadre de ma formation, j'ai eu plein de gens sur spécialistes des droits de l'homme, climatologues, hydrologues et tout. Après, j'ai voulu encore creuser. Arthur Keller, la pensée écosystémique, tout ça. Et évidemment, quand tu comprends tes tétanidés, c'est logique. Mais j'ai encore voulu aller plus loin. Donc, j'ai commencé à écouter des podcasts de spécialistes de l'eau, de la biodiversité, des glaciologues, parce que ça m'intéresse surtout. Mais mon mari me disait, mais t'es que dans le noir. Parce que quelque part, c'était quand même des discours...
- Speaker #0
Il y a de quoi, ouais, il y a de quoi.
- Speaker #1
Des discours un peu de fin du monde. Mais le problème, c'est que j'avais vraiment besoin. Je ne peux pas l'expliquer.
- Speaker #0
Tu faisais conscience.
- Speaker #1
Puis après, j'étais vraiment dans une période, mais même mon mari me disait, mais t'es trop dans le noir. J'étais triste, je regardais mes enfants, je pleurais. Mais c'était à feu donc. Et je me rébelle et je n'acceptais pas qu'on en arrive là en fait, qu'on ait fait ce choix. Ce choix-là. On n'a jamais été aussi bord du précipice, puis on ne fait que d'accélérer. Et puis, ça arrive à un moment où le temps que je passais à lire, puis à faire ces trucs, je ne l'ai pas. passer pour les plantes et la cuisine. C'est comme ça, en fait.
- Speaker #0
C'est intéressant. C'est très intéressant. Ça n'a pas enlevé ta conscience. Non. Mais,
- Speaker #1
sans vouloir cacher la réalité, je me rends compte que, finalement, ces instants de contemplation, de cuisine saine et tout, quelque part, c'est la plus belle forme pour... Je ne sais pas comment l'exprimer. ça redonne de la lumière dans ce monde de fou si tu veux sans écarter l'ombre en fait.
- Speaker #0
ça rééquilibre. je trouve intéressant d'être de nouveau dans cette dynamique aussi de comment aller chercher justement la lumière et puis pour après s'assembler ça ça fait partie de mon... de mon credo quoi c'est de dire ben plutôt que de sombrer dans le désespoir c'est rassembler nos forces intérieures pour après agir à notre échelle comme on le peut selon nous Si tu dois leur expliquer comment c'est ce programme, puis pourquoi ce serait intéressant pour elles, etc., qu'est-ce que tu leur raconterais pour les inviter à nous rejoindre ?
- Speaker #1
Je dirais que l'Odyssée végétale, c'est vraiment un voyage qui permet vraiment une reconnexion au végétal, à soi, et puis montrer que manger sainement, ça peut être simple. Et puis ça permet surtout de prendre du temps pour soi, et puis je dirais de se rédiger aux plantes, à ce qu'on cuisine, et mettre cette beauté, cette simplicité, cette créativité dans son assiette. J'ai tellement de choses à dire ! Je viens préparer,
- Speaker #0
c'est un peu comme ça. C'est ce qui me vient. Ouais, non mais tu vois, quand tu vas les croiser ou leur écrire, tu ne vas pas non plus préparer, tu vois. C'est pas forcément... Tu ne dois pas faire ma compagne marketing, tu vois. C'est vraiment plus... Tu deviens comme ça...
- Speaker #1
Non, ce que je dirais, en vrai, le mot-clé, c'est s'offrir un espace temps pour soi au-delà de se reconnecter avec le vivant. C'est s'offrir un espace temps pour soi Et puis vraiment être en présence avec ce que tu fais. C'est ça pour moi le plus important. C'est ça. Quand tu le fais, t'es vraiment en présence. Quand tu peux prendre le temps. T'es vraiment en présence avec ce que tu fais. C'est un espace temps pour toi, un moment de ressourcement. Qui est très très très précieux pour moi en fait. C'est vraiment ça les mots clés. Et j'aime beaucoup cette idée de reconnexion au vivant et à soi. Ce que tu devrais ajouter sur ton site.
- Speaker #0
Merci.