- Speaker #0
Hello et bienvenue dans Simplifie, le podcast qui est lĂ pour t'aider Ă allĂ©ger ta vie, pour retrouver du temps, de l'Ă©nergie et puis vivre ce qui est vraiment essentiel pour toi. Alors cette semaine, petit Ă©pisode spĂ©cial, j'ai envie de te faire un cadeau, un cadeau spĂ©cial. On entre dans la pĂ©riode d'inscription au sommet essentiel 2025. qui est l'Ă©vĂ©nement de l'Ă©tĂ© gratuit que j'organise chaque annĂ©e pour les femmes ambitieuses qui veulent dire stop Ă l'Ă©puisement et crĂ©er une vie alignĂ©e. Et pour te donner un avant-goĂ»t de ce qui t'attend cette annĂ©e, j'ai eu envie de partager avec toi une confĂ©rence qui a profondĂ©ment marquĂ© les participantes du sommet de l'an dernier. Elle s'intitule « Transformer ses peurs en moteur » et elle est donnĂ©e par Sonia Duboucher qui est psychologue et qui est aussi... qui fait partie du projet d'habitat partagĂ© dans lequel nous sommes engagĂ©s. C'est une confĂ©rence qui est pleine de clĂ©s concrĂštes, de douceur et de puissance pour t'aider en fait Ă regarder tes peurs autrement et Ă avancer malgrĂ© elles. Donc si tu es dans une pĂ©riode de doute, de fatigue ou d'hĂ©sitation, je pense que cet Ă©pisode va vraiment rĂ©sonner. Et si ça t'inspire, je t'invite Ă t'inscrire dĂšs maintenant Ă l'Ă©dition 2025 du Sommet Essentiel. C'est 100% en ligne, c'est 100% gratuit et les inscriptions... sont ouvertes. Le lien est dans la description de l'Ă©pisode, donc n'hĂ©site pas Ă venir t'inscrire, les portes sont ouvertes jusqu'au 7 juillet puisqu'on dĂ©marre le 7 juillet. Allez, je te souhaite une belle Ă©coute. Bienvenue Ă toutes dans cette nouvelle confĂ©rence du jour. Alors aujourd'hui, pour le sommet essentiel, je reçois Sonia Duboucher. Sonia, merci d'ĂȘtre lĂ .
- Speaker #1
Avec plaisir, merci Géraldine.
- Speaker #0
Yes, alors Sonia, tu es psychologue. Et puis aujourd'hui, en fait, j'ai souhaitĂ© t'inviter au sommet pour plein de raisons. La premiĂšre, c'est que tout simplement, dĂ©jĂ , tu es une amie Ă la base, que j'apprĂ©cie Ă©normĂ©ment, et aussi une professionnelle, une professionnelle de qualitĂ© avec beaucoup de sagesse, beaucoup de profondeur, une analyse pointue et prĂ©cise. J'ai des discussions passionnantes avec toi et je me suis dit que ces discussions, il fallait qu'on les ait en direct. et qu'on les partage avec toutes celles qui nous Ă©coutent aujourd'hui. Et puis, en plus de ça, Sonia, on est aussi dans un projet commun parce que pour celles qui le savent et celles qui ne le savent pas, on s'est engagĂ© ensemble dans un projet d'habitat partagĂ© Ă Pau. Nous, on va rejoindre cet Ă©tĂ©, on va dĂ©mĂ©nager et vous rejoindre Ă Pau. VoilĂ , donc, c'est une personne chĂšre Ă mon cĆur, Sonia, et un grand merci d'avoir acceptĂ© mon invitation.
- Speaker #1
Merci Ă toi !
- Speaker #0
Yes ! Alors du coup, est-ce que Sonia, tu serais d'accord de te prĂ©senter un peu plus, de nous dire qui t'aide, d'oĂč tu viens, quel est ton mĂ©tier ?
- Speaker #1
Oui, donc je suis mariĂ©e, je suis maman de trois enfants. CĂŽtĂ© perso, je suis quelqu'un qui aime beaucoup la nature, ça me ressource Ă©normĂ©ment d'ĂȘtre dehors, notamment en montagne, en forĂȘt, Ă me balader. J'aime beaucoup tout ce qui est artistique aussi et le mouvement, la nouveautĂ© d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Donc le mĂ©tier, c'est psychologue avec une formation universitaire. Et puis ensuite, une deuxiĂšme qui continue, qui est une formation en Ă©mette-analyse, qui est une mĂ©thode de psychothĂ©rapie et de coaching qui est intĂ©grative.
- Speaker #0
C'est-Ă -dire ? Tu veux nous en dire un tout petit peu plus ?
- Speaker #1
IntĂ©grative, ça veut dire qu'elle va utiliser plusieurs outils de la psychologie. Donc ça apporte une Ă©norme variĂ©tĂ© d'outils. Je trouve ça vraiment trĂšs intĂ©ressant. Et puis les mĂ©ta-analyses, elle a une particularitĂ©, c'est qu'elle va considĂ©rer que l'ĂȘtre humain, il est fait en trois parties, soma, psychĂ©, pneuma. Et donc lĂ , je trouve ça aussi pertinent que ce rapport au vivant, il soit pris en compte aussi.
- Speaker #0
Yes, trop bien. Bon, alors je sens que du coup, ce que tu vas nous partager aujourd'hui, ça va ĂȘtre de quoi on va avoir du steak lĂ . Donc prenez des notes les filles, accrochez-vous. Et puis aujourd'hui, en fait, tu vas nous parler de la peur, Sonia. Tu vas nous parler de comment transformer ces peurs en moteur. Alors moi, je crois que le jour oĂč j'Ă©tais entendue parler de la peur assez briĂšvement dans des conversations, ça a fait chez moi des tilts par rapport à ça. Et il y a Ă©normĂ©ment de choses aujourd'hui que j'utilise dans ce que tu m'avais partagĂ© avec mes clientes pour les aider Ă traverser leurs peurs. Tu nous avais... Tu as aussi intervenu lors d'un week-end en prĂ©sentiel avec nos clientes sur ce sujet. Et je sais que c'est quelque chose sur lequel tu as un regard particulier et qui va certainement aider plusieurs... d'entre vous qui nous regardez aujourd'hui qui vont, voilĂ , ça va beaucoup nous aider. Donc du coup Sonia, qu'est-ce que tu aimerais nous dire en premier lieu sur ce sujet ?
- Speaker #1
Alors, je pense que beaucoup d'entre nous sont concernés par le sujet. Ah bon ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
C'est normal d'ailleurs, on verra pourquoi. Et par moments, trĂšs souvent, peur, ça rĂ©sonne avec blocage. Et que ça empĂȘche l'Ă©panouissement, ça empĂȘche l'expression d'un potentiel. Or, je me suis rendue compte, par exemple de proches ou de personnes qui m'ont inspirĂ©e, que rien n'est impossible et que l'ĂȘtre humain est vraiment dotĂ© d'une capacitĂ© de rĂ©silience qui lui permet de traverser des montagnes et de vivre vraiment de belles victoires c'est un peu le premier constat sur
- Speaker #0
la peur trop bien, et du coup qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui t'as eu envie justement d'aller aborder ce sujet ?
- Speaker #1
Alors pour ĂȘtre lĂ , du coup, on est un peu intimiste. C'est quelque chose que je connais en fait assez bien moi-mĂȘme, qui a pu me bloquer Ă de nombreuses reprises, de maniĂšre des fois assez massive. Et puis, accompagnement aprĂšs accompagnement, parce que ça, c'est quelque chose qu'en tant que professionnelle, mais personnellement, auquel je tiens beaucoup, c'est que je me dois Ă moi-mĂȘme et aux autres. que j'accompagne quelque part d'ĂȘtre moi-mĂȘme en mouvement et en Ă©volution constante. Donc j'ai quand mĂȘme eu le temps d'essayer pas mal d'outils. Et voilĂ d'oĂč c'est venu en fait.
- Speaker #0
Donc tu connais bien le sujet, comme beaucoup d'entre nous certainement. Alors je crois que pour démarrer, tu avais envie de nous faire un petit topo sur les émotions.
- Speaker #1
Oui, parce que du coup, quand on parle de peur, en fait on parle d'une des Ă©motions. On entend pas mal parler quand mĂȘme de ce sujet-lĂ . Pour moi, les Ă©motions, il y en a quatre principales. C'est donc la peur, la tristesse, la joie et la colĂšre. Je distingue, tu verras si c'est important qu'on en parle, je distingue l'Ă©motion, des sentiments, des ressentis et des humeurs. Pour moi, chacun de ces mots-lĂ , c'est quelque chose de bien particulier.
- Speaker #0
L'émotion, les ressentis.
- Speaker #1
Oui, les sentiments, les humeurs.
- Speaker #0
Les sentiments et les humeurs, c'est quatre choses différentes.
- Speaker #1
c'est pas du tout synonyme pour moi ok donc en tout cas les Ă©motions c'est ces quatre lĂ et en fait en tant qu'ĂȘtre humain on est animĂ© de ces Ă©motions lĂ c'est finalement comme une mĂ©tĂ©o intĂ©rieure avec laquelle on a affaire avec et ce sont en fait des rĂ©actions innĂ©es qui sont prĂ©sentes de maniĂšre universelle assez instantanĂ©e en fait Merci. qu'on maĂźtrise globalement peu, on peut apprendre Ă gĂ©rer. Et je la compare, en fait, l'Ă©motion Ă un cours d'eau qui a besoin d'un lit pour bien s'Ă©couler, au risque. Si cette Ă©motion n'a pas son lit. En fait, soit de provoquer des inondations, soit de rester barrĂ©, comme derriĂšre un barrage, au risque de craquer. Et donc... Qu'est-ce que j'entends par lĂ ? C'est qu'une Ă©motion a besoin d'ĂȘtre accueillie. Je fais souvent ça en sĂ©ance. Ceux qui sont inscrits et qui m'auront dĂ©jĂ vu reconnaĂźtront ça. C'est entendre les signaux corporels de cette Ă©motion, apprendre Ă respirer calmement. Et par moment, ça peut suffire. Ăa, c'est le premier niveau tout simple de gestion d'Ă©motion. Et puis, par moment, l'accueil peut ĂȘtre un peu plus... peut ĂȘtre un peu plus intentionnelle, c'est-Ă -dire essayer de reconnaĂźtre quel est le nom de cette Ă©motion, surtout si elle revient frĂ©quemment ou qu'elle arrive de maniĂšre trĂšs forte. Elle peut avoir besoin d'ĂȘtre reconnue, identifiĂ©e et utilisĂ©e. Donc ça, c'est le deuxiĂšme niveau potentiellement, c'est comment elle s'appelle cette Ă©motion-lĂ . Est-ce qu'on est plutĂŽt dans la catĂ©gorie de la peur, plutĂŽt catĂ©gorie de la tristesse ou de la colĂšre ? En sachant qu'il y a Ă©videmment ensuite des nuances, de comment elles peuvent s'appeler. Et au niveau le plus Ă©laborĂ©, on va dire, gestion des Ă©motions pour moi, c'est de comprendre potentiellement Ă quel besoin elle est reliĂ©e. Est-ce qu'elle peut signaler un besoin ? Donc, ce que je peux nommer pour finir lĂ -dessus, c'est que, en fait, rapidement, quel besoin potentiellement peut ĂȘtre reliĂ© Ă quelle Ă©motion ? La joie indique un bien-ĂȘtre Ă pĂ©renniser et Ă partager. Elle peut aussi indiquer un besoin d'explorer, de passer Ă l'action ou de se dĂ©fouler. La tristesse indique une perte, un manque et elle appelle souvent de la consolation. ce qui veut souvent dire se connecter Ă d'autres la colĂšre elle vient indiquer une injustice une limite qui a Ă©tĂ© non respectĂ©e qu'elle soit corporelle ou morale et elle rĂ©clame une rĂ©paration souvent avec beaucoup d'Ă©nergie c'est la plus Ă©nergique des Ă©motions c'est pas pour rien parce qu'elle est aussi cette force lĂ qui peut permettre de remettre des choses Ă leur bonne place quelque part et la peur qui est le sujet du jour, c'est en fait celle qui indique un risque, un danger et qui demande une protection, une solution.
- Speaker #0
Ok, du coup, l'idĂ©e c'est qu'en fait, Ă partir du moment oĂč tu arrives Ă mettre un mot, c'est ça, sur cette Ă©motion, aprĂšs Ă©ventuellement dans un troisiĂšme temps, comme tu disais, te demander quel est le besoin et quand cette peur, elle est prĂ©sente, le besoin qui est derriĂšre, tu peux le rĂ©pĂ©ter, c'est...
- Speaker #1
C'est du coup la protection. Ouais,
- Speaker #0
un besoin de protection. Yes, ok. Au moins, ça nous donne une grille de lecture qui est quand mĂȘme assez claire.
- Speaker #1
C'est-Ă -dire que si l'ĂȘtre humain, en fait, si l'ĂȘtre humain ne connaissait pas de peur, en fait, l'espĂšce serait Ă©teinte depuis longtemps.
- Speaker #0
Ah, donc c'est normal. C'est ok d'avoir peur, c'est ça ?
- Speaker #1
C'est utile.
- Speaker #0
Ouais, et c'est utile surtout. Ouais, ok, yes. Est-ce que tu peux nous rappeler juste le tout premier niveau dont tu as parlé ?
- Speaker #1
qui me semble intĂ©ressante. Oui, c'est lĂ . Donc, le premier niveau, c'est l'accueil, c'est-Ă -dire simplement laisser le corps s'exprimer. C'est-Ă -dire, on sent... Parce que l'Ă©motion, c'est corporel. J'y arriverai tout Ă l'heure, mais l'Ă©motion, c'est corporel. Et donc, souvent, on sent quelque chose qui se passe. Ăa peut ĂȘtre des Ă©paules, la nuque qui se crispe, on dit des fois avoir les boules. On peut avoir le ventre qui se noue. Et comme c'est dĂ©rangeant, c'est inconfortable, il peut y avoir un phĂ©nomĂšne de fuite. Vite, on va penser Ă autre chose. Vite, on va manger quelque chose, etc. Et on passe Ă cĂŽtĂ©. Alors que souvent, c'est... Je sens qu'il y a quelque chose qui se passe. Ăa se durcit, ça pince, ça picote. OK, ça, ça veut dire qu'il faut que je me pose, que je respire tranquillement. Simplement, des fois, le fait de faire ça, ça suffit, en fait.
- Speaker #0
Et est-ce que... Est-ce qu'avec la peur, ça se ressent Ă un endroit particulier dans le corps ou pas spĂ©cialement ? Est-ce que chaque Ă©motion, on parle de la peur aujourd'hui, donc on peut rester lĂ -dessus, mais est-ce que ça se ressent dans un endroit particulier ? Par exemple, si j'ai peur, j'ai l'impression, il me semble, que ça va ĂȘtre davantage lĂ , peut-ĂȘtre un difficultĂ© Ă respirer, oĂč je vais me sentir serrĂ©e Ă l'intĂ©rieur. Est-ce qu'il y a des choses comme ça ?
- Speaker #1
Oui, tout Ă fait. Les trois grands signaux corporels liĂ©s Ă la peur, ça va ĂȘtre effectivement tout ce qui est reliĂ© au thorax donc ça peut ĂȘtre le coeur qui s'accĂ©lĂšre la poitrine qui se sĂšche ça peut ĂȘtre de la transpiration qui arrive notamment au niveau des mains et puis ça peut ĂȘtre le ventre qui se nourre aussi,
- Speaker #0
qui se durcit ouais ok d'accord ok super intéressant ok donc ça c'était petit topo sur les émotions et donc du coup est-ce que maintenant tu peux nous faire un zoom là sur la peur et le fonctionnement de la peur
- Speaker #1
Donc, Ă partir du moment oĂč on identifie que c'est la peur qui est en train de s'exprimer, la question c'est, ok, j'ai de la peur, quel est le risque ? Quel est le danger ? Et je trouve que c'est important de pouvoir soit en parler Ă quelqu'un, soit de l'Ă©crire. Pourquoi ? Ăa c'est vrai pour beaucoup d'Ă©motions. Tant que ça reste Ă l'intĂ©rieur de soi, que c'est dans la tĂȘte, ça va prendre des proportions des fois qui sont gigantesques et donner une rĂ©alitĂ© qui est de trop, disproportionnĂ©e. Donc le passage Ă l'Ă©crit, il va faire que cĂ©rĂ©bralement, au lieu d'ĂȘtre que dans son systĂšme limbique, parce que qui dit Ă©motion dit systĂšme limbique, ça va permettre d'utiliser une autre partie du cerveau qui est trĂšs utile en termes de gestion d'Ă©motion, Ă savoir le cerveau cortical. Je dis souvent le cerveau qui rĂ©flĂ©chit. Passer Ă l'Ă©crit ou expliquer Ă quelqu'un, ça fait utiliser le cerveau cortical. Et c'est trĂšs utile. Sinon, l'Ă©motion, ça risque d'ĂȘtre une espĂšce de tsunami qui envahit. Et quand c'est la peur, ça peut ĂȘtre assez impressionnant. DĂšs les premiers petits signaux, c'est important de pouvoir dire, allez, ok, lĂ je branche mon cerveau qui rĂ©flĂ©chit, je passe Ă l'Ă©crit, je note. tout ce qui me fait peur, quels sont les risques que je perçois. Donc ça, c'est ça, premiĂšre question. Et ensuite, c'est est-ce que ça, c'est un risque ou un danger rĂ©el ? ou c'est un risque imaginaire. Parce que du coup, on ne traite pas ça de la mĂȘme maniĂšre. Si c'est un risque ou un danger rĂ©el, du coup, ça demande de trouver les solutions. Je risque d'ĂȘtre en retard. Bon, OK, comment je peux Ă©viter d'ĂȘtre en retard ? J'ai peur que mon enfant soit malade. Bon, qu'est-ce que je trouve comme solution ? Etc., etc. Et du coup, on a de recours la plupart du temps Ă des solutions qui sont factuelles, mais ça peut ĂȘtre aussi des solutions Ă©motionnelles, relationnelles, voire Ă©ventuellement aussi existentielles, si c'est des peurs plus profondes ou plus larves, on va dire. Si c'est une peur qui est imaginaire, et ça, ça arrive en fait trĂšs, trĂšs souvent, parce que dans nos sociĂ©tĂ©s, on n'est plus⊠On n'est plus Ă l'Ă©poque de l'homme prĂ©historique, qui n'avons finalement qu'un seul danger principal Ă gĂ©rer, Ă savoir Ă©viter de se faire croquer. VoilĂ , on n'est plus lĂ aujourd'hui. Nos peurs, elles sont quelque part un peu plus Ă©laborĂ©es, plus subtiles, mais plus imaginaires aussi. Et le risque de ça, c'est que notre cerveau, il a un tel potentiel crĂ©ateur et imaginatif qu'on se retrouve trĂšs facilement Ă basculer, j'appelle ça l'univers. parallĂšle, c'est-Ă -dire dans un univers virtuel oĂč on a tout un tas de scĂ©narios qui peuvent aller trĂšs vite, trĂšs fort, trĂšs loin et nous embarquer. Et lĂ , le corps rĂ©agit alors que le danger n'est pas rĂ©el. Parce qu'on a ce potentiel-lĂ , mais qui est aussi notre talon d'Achille, de l'imagination. Et donc, ça ne se traite pas de la mĂȘme maniĂšre. C'est-Ă -dire que quand c'est un danger ou un risque imaginaire... du coup lĂ le recours des fois Ă d'autres il est pas mal conjoint, ami on nous dit mais non, mais non on dirait bien que ça pourrait arriver mais non en fait lĂ c'est pas vrai ça peut pas arriver et donc lĂ on va devoir rationaliser,
- Speaker #0
on va devoir se rassurer et on va devoir mentalement traverser en fait une illusion de peur et ça le fait d'en parler également aux autres c'est quelque chose qui aide énormément à nouveau avec ce principe d'utiliser l'autre cÎté du cerveau que je sais plus comment il s'appelle ... Mais qui aide à rationaliser.
- Speaker #1
La partie corticale, la partie rationnelle. Oui. Et quelque part, en parler ou aller écrire, c'est comme si on vient vraiment percer le ballon de baudruche et ça se dégonfle assez facilement.
- Speaker #0
Yes, OK. Donc, du coup, le job, finalement, il est allé sur est-ce que c'est une peur réelle ou est-ce que c'est une peur imaginaire ? Et du coup, avec une peur réelle, les solutions, quelles sont les solutions ? Et la peur imaginaire, alors une fois que tu as déposé ça, qu'est-ce que tu en fais aprÚs ?
- Speaker #1
Alors ça va ĂȘtre, ça c'est des choses qui se pratiquent pas mal en coaching, c'est-Ă -dire que ça peut venir toucher Ă des fausses croyances, qui sont souvent liĂ©es par exemple Ă des expĂ©riences passĂ©es, ou il peut y avoir des peurs qui naissent aussi de trop de, comment dire, des mĂ©dias par exemple. Oui. Donc il peut y avoir un... Un terreau de rĂ©alitĂ©. Oui. Mais ensuite, l'imagination, elle va, par exemple, amener ce qu'on appelle un biais cognitif, c'est-Ă -dire une gĂ©nĂ©ralisation abusive. C'est-Ă -dire, c'est arrivĂ© une fois Ă quelqu'un, donc ça va forcĂ©ment m'arriver aussi, par exemple. Oui. Ăa m'est dĂ©jĂ arrivĂ© dans le passĂ©, donc ça va forcĂ©ment se rĂ©pĂ©ter. Et voilĂ . Des fois, c'est ça qui est un petit peu subtil Ă percevoir.
- Speaker #0
Ah, yes, OK. Oui. Ăcoute, il y a un exemple de peur qui me vient quand on parle. J'ai des clientes qui sont, qui vivent face Ă ce genre de peur, qui aujourd'hui est peut-ĂȘtre un nouveau sujet qui est de plus en plus en train d'arriver, mais c'est ce qu'on appelle la fameuse Ă©co-anxiĂ©tĂ©. Je ne sais pas si tu en as entendu parler. Avec cette peur que si je jette, je grossis le trait Ă fond, si je jette ce que je devais recycler Ă la poubelle, je vais dĂ©truire la planĂšte. Tu vois, mais vraiment, c'est... TrĂšs sĂ©rieusement, il y a un mouvement de peur qui arrive, d'anxiĂ©tĂ©. LĂ , certainement, tu feras des diffĂ©rences entre la peur et l'anxiĂ©tĂ©. Et du coup, est-ce que tu peux, peut-ĂȘtre, s'il y en a certaines qui se reconnaissent, essayer de nous donner quelques pĂ©pites par rapport à ça, quelques clĂ©s ?
- Speaker #1
Alors, peut-ĂȘtre que je vais parler de l'anxiĂ©tĂ© en premier, parce qu'effectivement, ça fait bien partie de la famille de la peur. En sachant que l'anxiĂ©tĂ©, c'est ce qu'on va appeler un trouble psychologique. Alors, ça fait un peu gros comme ça. C'est quelque chose qui est trĂšs envahissant, mais qui est aussi dans les troubles psychologiques le plus facile Ă rĂ©soudre, parce qu'effectivement l'anxiĂ©tĂ©, c'est quand cette peur-lĂ , finalement, on la vit assez souvent. Par exemple, plusieurs fois par mois, voire plusieurs fois par semaine, et qu'on se sent comme ça envahi par une peur, ou on peut avoir des symptĂŽmes physiques assez impressionnants. Globalement, je vais un peu vite, mais il se peut que ce soit de l'anxiĂ©tĂ©. Et typiquement, le mĂ©canisme mental de l'anxiĂ©tĂ©, c'est « et si ? » Vraiment d'anticipation Ă la nĂ©gative. En ce qui concerne l'Ă©co-anxiĂ©tĂ©, elle est contemporaine. C'est-Ă -dire que dans les mĂ©dias, on est bassinĂ© du rĂ©chauffement climatique, etc. Donc, ça prend appui sur, factuellement, des choses de la rĂ©alitĂ©. Mais ensuite, ça devient envahissant et c'est disproportionnĂ©. Du coup, ce que je peux conseiller, c'est lĂ aussi d'ĂȘtre dans des solutions. c'est-Ă -dire... puisque cette peur lĂ m'habite, qu'est-ce que je mets en place pour que quelque part ce souci que je peux avoir sur l'avenir de la planĂšte, je m'engage Ă mon niveau dans les choses qui me sont en fait faciles, et ça va rejoindre aussi pas mal de conseils que toi tu vas donner, c'est-Ă -dire ĂȘtre ajustĂ© avec ses propres valeurs, ĂȘtre finalement dans le respect de sa propre vie. Il peut y avoir des exemples comme ça qui arrivent. Oui, on essaie de prendre la voiture le moins possible. On essaie de faire ça le moins possible, ça le moins possible, ça le moins possible. Ă tel point que ça devient Ă©touffant et Ă tel point qu'on ne se sent plus vivre. Et il me semble que le premier type d'Ă©cologie qu'il est juste d'avoir, c'est dĂ©jĂ sa propre Ă©cologie pour soi, Ă savoir finalement comment moi-mĂȘme je peux ĂȘtre en vie. Tout en tenant en compte, bien sĂ»r, les autres qui m'entourent et bien sĂ»r la planĂšte qui m'entoure. On ne peut pas ĂȘtre Ă©colo sans ĂȘtre vivant soi-mĂȘme quelque part.
- Speaker #0
C'est clair,
- Speaker #1
oui. Ăa, ce serait une des protections Ă poser. Donc voilĂ , c'est de trouver soi-mĂȘme les propres actions qui vont bien sĂ»r respecter et puis respecter la planĂšte. Et puis, c'est aussi vraiment d'aller se focaliser, ça c'est important dans n'importe quel type d'anxiĂ©tĂ©, sur ce qui fonctionne bien, sur ce qui existe dĂ©jĂ , aller finalement se nourrir de mĂ©dias, d'articles. de ressources qui sont positives, qui vont ĂȘtre encourageantes et valorisantes.
- Speaker #0
Oui, oui. Yes, OK. Merci Sonia, je crois que c'Ă©tait vraiment important de le dire ici. Et oui, ça fait du bien aussi d'entendre parler de ces choses-lĂ . Et en mĂȘme temps, en parallĂšle, je suis dĂ©solĂ©e, mais il y a une autre question qui me vient. C'est, est-ce que tu pourrais nous expliquer, est-ce que le stress et la peur ont un lien ? Le stress, ce n'est pas forcĂ©ment une Ă©motion, il me semble, c'est plus la manifestation de quelque chose. Parce que quand tu as parlĂ© des peurs et des symptĂŽmes de la peur, je me suis dit, ah mais c'est marrant parce que moi je me reconnais quand je stresse, je suis comme ça. Mais je ne discerne pas forcĂ©ment que j'ai peur. Tu vois ? Quel est le lien que tu fais entre les deux ?
- Speaker #1
Oui, effectivement le stress, ça ne va pas ĂȘtre une Ă©motion, puisque le stress c'est en fait une rĂ©action d'adaptation. On passe plutĂŽt face Ă un dĂ©fi. Oui, voilĂ . Donc, le stress est ce qui va vraiment permettre, par exemple, on est au volant, quelqu'un freine brusquement devant nous, etc. Ce genre de choses qu'on vit quotidiennement et du coup, le stress est cet Ă©tat de vigilance dans lequel on est, puisqu'on est, par exemple, en mode conduite et qui fait que la rĂ©action motrice, elle va ĂȘtre adaptĂ©e rapide. VoilĂ . Le stress, ça peut ĂȘtre par exemple... Bon, j'ai une grande fĂȘte d'anniversaire, cette annĂ©e je fĂȘte mes 40 ans, c'est un super projet, je le veux. Et il y a du stress, donc ce n'est pas non plus synonyme de quelque chose de pĂ©joratif. Oui. Tout comme le stress, ça peut ĂȘtre liĂ© Ă quelque chose que l'on subit. Bref, c'est finalement tout ce qu'on a Ă gĂ©rer, plus ou moins grand, qui peut effectivement faire dĂ©clencher une rĂ©action d'adaptation. Donc on n'est pas que sur du danger, c'est la nuance avec la pĂąche. Oui. Effectivement, au niveau des symptĂŽmes corporels, on peut avoir des choses assez similaires parce que le stress, il va aller dĂ©clencher effectivement un flux sanguin plus Ă©levĂ©, donc un rythme cardiaque plus Ă©levĂ©, et donc du coup des muscles prĂȘts Ă agir. VoilĂ . et qui va mettre un peu en son ligne d'autres fonctions, par exemple fonctions digestives. Quand on est stressĂ©, ce n'est pas le moment oĂč on est en train de digĂ©rer un bon repas, etc. On est plus dans l'action. Et effectivement, il peut y avoir un lien parce que si c'est un danger ou un risque auquel on est confrontĂ©, et qu'il faut s'adapter, effectivement, il y a du stress qui peut s'enclencher. Ouais. Donc, la frontiĂšre, elle est un peu fine. Ouais. Et ce n'est pas toujours Ă©vident, effectivement, de le discerner.
- Speaker #0
Mais tu vois, il y a un exemple lĂ qui me vient, c'est typiquement le matin, quand il faut amener les enfants Ă l'Ă©cole. Et que du coup, il y a ce stress qui arrive, que je suis sĂ»re que vous connaissez toutes, parce qu'on a peur d'ĂȘtre en retard. Donc lĂ , quelque part, il y a quand mĂȘme une peur qui est lĂ , il me semble. La peur d'ĂȘtre en retard, de ne pas ĂȘtre Ă l'heure, d'en se retrouver avec le portail fermĂ© ou des choses comme ça. Et qui vont dĂ©clencher un stress. Et du coup, dans cette situation, typiquement, est-ce que tu pourrais nous donner quelques clĂ©s pour savoir comment faire descendre la pression ?
- Speaker #1
Oui. Alors, je trouve que l'anticipation, c'est un truc qui est vraiment important, en tout cas dans la gestion du stress. C'est l'anticipation. Donc, ça veut dire... le fameux rĂ©tro-planning, donc demain matin, on doit ĂȘtre arrivĂ© maximum Ă telle heure Ă l'Ă©cole, donc comme j'ai tant de temps de trajet, il faut que je sois maximum dans ma voiture lĂ , c'est-Ă -dire qu'il faut que j'ai dĂ©jeunĂ© Ă telle heure, etc., donc ce fameux rĂ©tro-planning. Anticiper, calculer, prendre le temps pour Ă©viter finalement d'ĂȘtre Ă la bourre, avoir des dix minutes, un quart d'heure de rab par-ci, par-lĂ . Je trouve que ça, ça peut solutionner en fait la chose. toutes ces choses-lĂ qui finalement sont prĂ©visibles. Ăa demande finalement d'anticiper, de se prĂ©parer, d'ĂȘtre suffisamment reposĂ©, d'avoir pris suffisamment le temps pour soi, d'ĂȘtre ressourcĂ©. Globalement, et de prendre du recul rĂ©guliĂšrement, c'est ce qui permet d'avoir une bonne gestion du stress.
- Speaker #0
Yes, top. Merci, c'est super clair, trop bien. Est-ce que tu as d'autres choses Ă nous dire sur le fonctionnement de la peur ?
- Speaker #1
Alors, sur la peur, la réaction assez spontanée, ce serait l'évitement. J'ai peur, donc j'évite.
- Speaker #0
Je connais trÚs, trÚs bien ça.
- Speaker #1
C'est assez naturel. Sauf qu'en faisant ça, on enclenche sans savoir un cercle vicieux. Parce que quand on évite, on n'a du coup pas l'occasion de vérifier qu'on a la ressource, qu'en fait, la plupart du temps, ça va bien se passer. et que la plupart du temps, le danger était imaginaire. Et donc, tant qu'on ne confronte pas, ce danger imaginaire, finalement, va avoir énormément de poids à cause de ce que j'ai expliqué tout à l'heure.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Voilà , ça c'est un...
- Speaker #0
Top. Alors du coup, comment l'utiliser cette peur ? Parce que ça s'utilise une peur ?
- Speaker #1
Oui, j'ai découvert... que finalement le mieux à faire c'est non pas de fuir devant sa peur, c'est pas de faire comme si elle était pùle, mise à part sur un petit dos, sur des petites choses de temps en temps, mais qu'en fait il était trÚs utile de pouvoir en fait l'utiliser.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Alors la premiĂšre chose qui m'a vraiment marquĂ©e, c'est il y a quelques annĂ©es en arriĂšre, j'avais lu un livre. Et peut-ĂȘtre, toi, tu vas donner la rĂ©fĂ©rence. Je crois que tu le connais aussi, ce livre. C'est une autrice qui disait, en fait, je me suis aperçue que la peur, elle faisait partie de ma vie. Mais par contre, je n'allais pas lui donner les commandes. Et elle donne l'image d'elle dans sa vie, qui finalement est en voyage. Et elle dit Ă sa peur, Ă©coute, peur, je sais que tu es lĂ , tu vas faire partie du voyage. Par contre, c'est moi qui tiens le volant. Et toi, tu es lĂ derriĂšre, mais tu ne vas pas toucher Ă l'autoradio. Tu ne prendras aucune dĂ©cision sur le trajet. VoilĂ , je fais avec toi, mais pas toucher. Excellent. Elisabeth, je ne sais plus quoi le nom.
- Speaker #0
Je ne l'ai plus non plus. Oui.
- Speaker #1
Donc ça, c'Ă©tait, wow, OK, on peut choisir. Et donc, je me suis aperçue que, puisqu'elle indique un danger ou un risque, en fait, je pouvais, je devais mĂȘme utiliser ça. Parce que la politique, quand je l'utilise, elle faisait simplement grossir la peur derriĂšre moi. J'avais la tĂȘte dans la tĂȘte. mais en fait voilĂ finalement la peur elle grossissait quand mĂȘme de maniĂšre sourde lĂ dans les coulisses et juste Ă me sauter Ă la tĂȘte un peu plus tard et un peu plus fort et donc je me suis dit en fait ok il vaut mieux prendre le taureau par les cornes et j'ai dĂ©couvert notamment dans la gestion de l'anxiĂ©tĂ© que c'est vraiment l'exposition progressive et rĂ©guliĂšre qui va ĂȘtre extrĂȘmement importante Ă mettre en place c'est Ă dire se confronter Ă ses peurs trĂšs rĂ©guliĂšrement et augmenter petit Ă petit le niveau.
- Speaker #0
Excellent.
- Speaker #1
Et donc...
- Speaker #0
Je me suis aperçue que dans des grandes décisions, mais dans des plus petites aussi, que si je prenais le temps d'écouter mes peurs, je me donnais plus de chances de réussir parce que je mettais des protections et des solutions en place.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Et du coup, je le relie beaucoup Ă la rĂšgle des 4 P que j'utilise beaucoup, qui dit qu'il y a un ordre pour prendre des dĂ©cisions dans sa vie, c'est d'abord de poser les protections. aprĂšs les permissions et de lĂ dĂ©coule de la paix et de la puissance. Donc protection d'abord ça veut dire quoi ? C'est poser les limites ou les conditions, autrement dit Ă quoi je dis non. Ensuite Ă quoi je donne autorisation, Ă quoi je dis oui. Et en faisant ça je me respecte, je respecte aussi certains principes de rĂ©alitĂ© et je peux ĂȘtre paisible et efficiente en fait dans ce que je vais vivre. Et c'est notamment ce que j'ai vĂ©cu, tu parlais du projet dans lequel on est engagĂ©s toutes les deux, donc il y a un projet d'habitat partagĂ©, puis on a aussi ce projet d'ouvrir un centre pour accueillir des personnes en burn-out, qui sont Ă©puisĂ©es dans leur vie. Et donc, nous, on Ă©tait dans la DrĂŽme auparavant, et donc on a Ă©tĂ© invitĂ© par un ami en commun, lĂ , JĂ©rĂ©my, à ⊠Est-ce que ça ne vous dirait pas ? On se lance lĂ pour de vrai. Ă force de refaire le monde et si on essayait de le faire pour le prĂȘt. Et donc, c'Ă©tait Ă la fois l'enthousiasme mĂȘlĂ© Ă de la peur qui s'est produit pour moi. Et en fait, j'ai fait ça, j'ai Ă©crit les peurs et je m'en suis servie pour poser des conditions, pour poser des protections. Pour dire, par exemple, oui, l'habitat partagĂ©, ça me dit vachement, mais en fait, je ne veux pas me retrouver dans une mĂȘme maison, dans une espĂšce de grosse cohabitation. Non, non, pas du tout. J'ai besoin d'avoir mon chez-moi avec ma famille. et puis qu'on garde des temps perso et des temps de famille par exemple. Donc voilĂ , cette liste-lĂ a beaucoup aidĂ© Ă poser des principes, des valeurs, et de dire ensuite, ok, on peut y aller. Donc c'est vraiment ça finalement que je veux inviter, c'est que la peur, elle doit servir à ça, Ă identifier quels sont les besoins, les limites Ă respecter, notamment des valeurs Ă respecter, des besoins, limites, etc. et d'aller les Ă©crire, d'aller les traduire vraiment de maniĂšre trĂšs, trĂšs concrĂšte. Et les protections, elles sont posĂ©es. La rĂšgle, c'est go, vas-y, fonce. Parce que c'est aussi comme ça que vous allez vous apercevoir que bien souvent, la peur, elle est imaginaire et qu'elle forme une illusion. Tant qu'on ne l'a pas traversĂ©e, elle paraĂźt vraie, cette illusion. Mais quand on la traverse, on s'aperçoit que c'est que du vent et on peut se dire, OK, ah oui. En fait, ce n'Ă©tait pas si grave que ça, ce n'Ă©tait pas si gros que ça. Et c'est comme ça qu'on fait grandir sa confiance en soi. C'est en traversant les peurs. Ăa, c'est vraiment une rĂšgle d'or. On ne fuit pas devant sa peur, on la traverse.
- Speaker #1
Ăa, c'est gĂ©nial. Franchement, j'adore quand tu parles comme ça. Et moi, ça me parle pour ma vie. Je suis sĂ»re que ça parle Ă toutes celles qui nous regardent. Je trouve que ça parle aussi pour nos enfants. Vraiment, parce qu'ils sont aussi beaucoup confrontĂ©s Ă la peur rĂ©guliĂšrement. Et cet encouragement Ă aller, vas-y, go, on y va, et puis tu peux le faire, tu peux la traverser, mais de les encourager Ă eux aussi poser leur protection, je trouve ça fort, en fait. Vraiment. Et ce qui est intĂ©ressant, c'est ce mĂ©canisme oĂč la protection, c'est ce que tu mets en premier. Tu ne regardes pas d'abord Ă ce que tu permets. Tu regardes d'abord, en fait, Ă ce Ă quoi tu dis non, Ă tes limites, en fait. Et c'est ça qui vient rassurer et amener la sĂ©curitĂ©.
- Speaker #0
Oui, tout Ă fait.
- Speaker #1
Yes, trop bien.
- Speaker #0
C'est un message aussi parce que traverser ses peurs ou avoir la foi ou avoir du courage, ce n'est pas se jeter complĂštement dans le vide en fait.
- Speaker #1
Oui, exact. Et tu vois, pour des peurs comme⊠Quels sont les exemples qui me viennent là ? Souvent, j'entends des clientes qui me partagent aussi la peur de ne pas y arriver. Typiquement, elle se lance⊠Elle se lance dans un de nos parcours de coaching avec cette peur de se dire « Non mais j'ai peur, j'ai peur de ne pas y arriver, je veux que ma vie la change. » Comment ? Pareil, avec cette peur-là , qu'est-ce qu'on en fait ?
- Speaker #0
Alors derriĂšre la peur d'y arriver, il peut y avoir des loyautĂ©s familiales, par exemple. Il peut y avoir des messages qu'on a beaucoup entendus ou qu'on n'a pas assez entendu. C'est-Ă -dire « Non, fais attention, etc. » Ce genre de messages, ou au contraire, pas assez de messages valorisants. VoilĂ , ça peut finalement cacher pas mal de choses, ces peurs-lĂ . Et du coup, c'est bon, d'accord. Donc, de quoi tu vas avoir besoin pour y arriver, en fait ? Peut-ĂȘtre que ton objectif est trop Ă©levĂ©, que tu as besoin de le baisser d'un cran. Et qu'est-ce que tu vas mettre Ă ta disposition pour que cet objectif qui va ĂȘtre ajustĂ©, tu puisses finalement l'atteindre ? Et lĂ , on rejoint un autre outil que toi, tu utilises pas mal, c'est de poser un objectif qui soit smart.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Oui, exact, qui soit à ta portée, à ta mesure. Exact. Et aprÚs, il y a toutes les peurs. J'ai peur de ne pas y arriver, mais j'ai aussi la peur de réussir. Et aprÚs, oui, la peur d'échouer. Il y a beaucoup de peurs qui sont comme ça trÚs, comme tu le dis, trÚs imaginaires, en fait, qui reposent sur des croyances, sur des pensées qu'on a et qui finalement viennent s'accrocher là . Et cette question de « Ok, mais alors de quoi j'ai besoin ? » , elle est vraiment clé dans cette histoire. Yes, trop bien. Merci Sonia, franchement, c'est hyper clair. Je crois que tu avais des petits défis à partager aujourd'hui.
- Speaker #0
Alors, je pense que le dĂ©fi, c'est de finalement, comment dire, vous lancer dans cette dynamique de dĂ©fi. C'est d'aller oser voir ce qui se passe quand vous franchissez le cap. Et puis, vraiment un petit dos, c'est-Ă -dire quand on est un athlĂšte et qu'on a par exemple la prĂ©tention de faire du saut en hauteur, voilĂ , on y va petit Ă petit. Et l'idĂ©e, c'est ni trop ni trop peu, mais c'est d'aller trouver des dĂ©fis qui vont donner du succĂšs. Et ensuite, on monte la difficultĂ© petit Ă petit. L'idĂ©e, c'est d'ĂȘtre vraiment en rĂ©ussite, que ce soit pour nous adultes ou pour les enfants aussi. L'idĂ©e, c'est vraiment ça, c'est expĂ©rimenter la rĂ©ussite. Donc, il ne s'agit pas de se lancer dans un truc trop gros. Mais voilĂ , osez relever des dĂ©fis de plus en plus grands. Et vous verrez Ă quel point ça booste vraiment la confiance en soi.
- Speaker #1
Ah, trop bien. Donc, comme tu disais, la peur, ça se traverse. Mais on peut y aller. L'idĂ©e, c'est de se confronter Ă cette peur, de la cĂŽtoyer, mais aussi Ă la mesure de ce qu'on peut pour ĂȘtre en situation de rĂ©ussite. C'est ça ? Oui. Yes, trop bien. Et du coup, Sonia, j'ai trop envie de te poser la question, mais est-ce qu'il y a une peur, toi, en ce moment, qui est lĂ et que tu cĂŽtoies rĂ©guliĂšrement et sur laquelle tu fais un chemin pour avancer ?
- Speaker #0
Ah lĂ lĂ , tu lances un truc, lĂ . Je pense qu'il y a peut-ĂȘtre une des grandes peurs, ce serait un peu que la vie, elle passe trop vite, que je n'ai pas le temps. d'en faire assez et puis du coup, avec ça, de ne pas rĂ©ussir Ă choisir toutes les choses que j'aimerais vivre. Et du coup, je suis dans l'expĂ©rimentation de step by step. Tu ne peux pas tout faire en mĂȘme temps. Donc, un pas aprĂšs l'autre, choisis-toi un dĂ©fi, une aventure. Vas-y et puis prends le temps au lieu de... C'est un peu la boulimie pour moi, de vite, vite, vite, je fais ça, le plus possible, je remplis, je remplis, je remplis, quitte Ă finalement pas apprĂ©cier et puis Ă ĂȘtre justement stressĂ©e, un mauvais stress en tout cas. Et j'apprends Ă me dire, voilĂ , le temps sera suffisant et je vais faire un truc aprĂšs l'autre. Et puis, si je n'ai pas le temps pour le reste, c'est peut-ĂȘtre que c'Ă©tait moins important.
- Speaker #1
Yes, ok. Donc en fait, ta peur à toi, elle n'est pas forcément sur les choses que tu as envie de tester, de vivre, les défis que tu as envie de te lancer, mais elle est sur la peur de ne pas arriver à tout faire.
- Speaker #0
Oui, je pense que j'ai passĂ© quand mĂȘme autour de la quarantaine un cap assez important et j'ai encore des peurs des fois de ne pas y arriver, mais globalement justement j'ai... Oui, je crois qu'il y a une belle leçon de vie lĂ au fur et Ă mesure de certaines Ă©tapes que j'ai pu passer, qui est que rien n'Ă©tait impossible quoi.
- Speaker #1
Yes, rien n'Ă©tait impossible, voilĂ . C'est une trĂšs belle conclusion, c'est une trĂšs belle conclusion. Alors du coup Sonia, on arrive au bout de ce moment ensemble. DĂ©jĂ juste un grand merci parce que vraiment c'est des clĂ©s, mais vraiment profondes je trouve que tu nous partages et qui sont vraiment trĂšs concrĂštes aussi pour le quotidien de chacune. Et du coup, est-ce que tu avais envie de nous parler aussi de peut-ĂȘtre un moyen de te joindre ? Qu'est-ce que tu proposes en ce moment ?
- Speaker #0
Alors, le moyen de me joindre, je crois que le plus simple, c'est d'aller visiter mon site Internet. Le lien sera disponible quelque part. Donc lĂ , il y a un formulaire de contact. Le mieux, c'est de le remplir. Je ne rĂ©agis pas forcĂ©ment Ă la minute. Je peux ĂȘtre en vacances des fois, mais patience. Je n'ai ni pardonnĂ©, ni rĂ©ponse. Et donc, outre l'activitĂ© d'accompagnement, psychotapie et coaching que j'ai, j'ai l'association PrĂ©sentiel oĂč je collabore avec Magali qui fait partie aussi des intervenants. Donc, on intervient dans le domaine du burn-out. Et il y a une activitĂ© qui me tient trĂšs Ă cĆur et que j'aimerais beaucoup dĂ©velopper dans les temps qui arrivent, c'est de la formation. Parce que je me rends compte que je prends beaucoup plaisir Ă partager mon savoir-faire, mon savoir. Et ça, c'est quelque chose que j'aimerais beaucoup dĂ©velopper. Donc, n'hĂ©sitez pas Ă me solliciter pour cette thĂ©matique. Pour une autre, j'en ai pas mal, la bienveillance dans les relations, tout ce qui est effectivement gestion Ă©motionnelle. Et puis voilĂ , je vous donne pas mal de pistes aussi sur mon site internet de thĂ©matiques que j'aime traiter.
- Speaker #1
Ok, trop bien. Donc si on veut te contacter, c'est dans le lien juste en dessous de la vidéo. Et si je ne me trompe pas Sonia, j'espÚre que je ne dis pas n'importe quoi, mais il me semble que tu as écrit un livre.
- Speaker #0
Alors, non, je suis en train.
- Speaker #1
Ah, tu es en train ! c'était ça, je savais qu'il y avait un projet de livre là -dessus là le contenu,
- Speaker #0
j'aimerais beaucoup, enfin je suis en train, je suis lancée dans l'écriture d'un livre qui sera, je le veux concentré, je le veux pratique je déteste des pavés qui répÚtent les trucs mille fois et donc voilà , je veux un truc court et efficace génial,
- Speaker #1
trop bien, il nous tarde de lire ça parce que c'est un bon avant-goût en tout cas Un grand merci, Sonia, pour tout ce que tu nous as partagé. C'était vraiment trÚs riche. Merci d'avoir accepté cette invitation.
- Speaker #0
Merci à toi, Géraldine.
- Speaker #1
à bientÎt. Ciao, ciao. Voilà , j'espÚre que cette conférence de Sonia t'aura apporté un peu plus de clarté, de force ou tout simplement l'élan pour continuer à avancer. Et puis maintenant, imagine, imagine 15 conférences comme celle-là , concentrées sur 4 jours pour t'aider à te recentrer. à souffler et à retrouver une vraie direction intérieure, c'est exactement ce que propose le Sommet Essentiel 2025. Alors je t'y attends avec joie. Et tu peux t'inscrire gratuitement via le lien qui est juste en dessous dans la description de l'épisode. Je te dis à trÚs trÚs vite dans Simplifi ou au Sommet. Ciao ciao !