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58. J'ai couru un 10 km !

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23min |21/09/2025
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Description

đŸŽ™ïž Dans cet Ă©pisode spĂ©cial enregistrĂ© Ă  Paris, je te raconte mon expĂ©rience de course : mon tout premier 10 km !

Je te partage les coulisses de cette aventure — les doutes, la prĂ©paration, les moments de peur et d’excitation, mais aussi la fiertĂ© d’avoir franchi la ligne d’arrivĂ©e.


Au-delĂ  du sport, c’est une histoire de croyances limitantes qu’on dĂ©passe, de persĂ©vĂ©rance et de confiance qu’on construit pas Ă  pas. Parce qu’apprendre Ă  courir 10 km, c’est aussi apprendre Ă  se choisir, Ă  Ă©couter son rythme, et Ă  oser aller plus loin que ce qu’on pensait possible.


👉 Si toi aussi tu as un dĂ©fi qui te fait peur, cet Ă©pisode va te donner l’élan pour croire que c’est possible, mĂȘme quand ça paraĂźt fou.



***********



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Je t'invite Ă  me laisser une note ⭐⭐⭐⭐⭐ et un commentaire pour expliquer ce que cet Ă©pisode t'a apportĂ©. 

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Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue Ă  toi dans simplifie le podcast qui est lĂ  pour simplifier ta vie aujourd'hui c'est un podcast un Ă©pisode totalement inĂ©dit parce que Je suis en extĂ©rieur et pas n'importe oĂč, je suis actuellement en train d'enregistrer cet Ă©pisode au pied de la tour Eiffel, en plein cƓur de Paris. Alors je ne suis pas lĂ  par hasard, si tu as un peu suivi l'actualitĂ© des Paulettes ces derniers temps, tu as dĂ©couvert que je me suis lancĂ© un dĂ©fi qui a Ă©tĂ© de participer Ă  la course de la Parisienne qui est une cĂ©lĂšbre course de Paris en 10 km qui a eu lieu ce matin alors si j'ai l'air un peu essoufflĂ©e c'est juste que je suis fatiguĂ©e et que du coup j'ai dĂ©cidĂ© d'aller faire un petit tour pour marcher mais j'ai bien mangĂ© on s'est fait plaisir aprĂšs cette course lĂ  burgers, biĂšres on a rĂ©cupĂ©rĂ© bien comme il faut J'ai le ventre un peu lourd, mais du coup ça fait du bien de se remettre en mouvement vu que les jambes sont un peu lourdes. Alors bien sĂ»r, aujourd'hui je vais te parler de quoi ? Je vais te parler de cette course et je vais te parler de ce dĂ©fi. Je vais te parler de pourquoi je me suis lancĂ©e ce dĂ©fi, pourquoi il Ă©tait important pour moi. Et puis, il me semble que ce serait intĂ©ressant qu'on Ă©change ensemble sur notamment la place de l'activitĂ© physique. En tout cas, dans nos vies qui vont Ă  mille Ă  l'heure, dans nos vies dĂ©bordĂ©es, je vais t'expliquer comment j'ai trouvĂ© de l'espace dans ma vie pour faire ça, en espĂ©rant que toi ça puisse peut-ĂȘtre t'encourager, t'inspirer, t'aider Ă  oser rĂȘver, tout simplement. Alors, Ă  quoi ça remonte cette histoire de « hĂ©, si on courait un 10 km ? » En fait, ça fait il y a trois ans. Trois ans de ça, on est partis en rando dans les Alpes avec mon mari et mes enfants. Et puis, ma fille Suzy, celle qui a 8 ans aujourd'hui, Ă  l'Ă©poque moins, Ă  l'Ă©poque elle avait 5 ans, elle crapautait sur les chemins de rando, elle courait dans les montĂ©es, elle courait dans les descentes, une patate, et moi, et moi, mais tellement en souffrance derriĂšre, avec ma prise de conscience de bain. En fait le problĂšme c'est que lĂ  elle va continuer Ă  grandir, elle va avoir de plus en plus d'Ă©nergie et moi si je continue sur le mĂȘme chemin je vais avoir de moins en moins d'Ă©nergie et Ă  un moment donnĂ© il y a plein de choses que je ne pourrais plus vivre avec elle et notamment le plaisir de la randonnĂ©e, c'est quelque chose que j'aime beaucoup et est nĂ© lĂ  ce jour-lĂ  le rĂȘve de me dire mais j'adorerais pouvoir en fait faire un trail avec elle courir dans les montagnes, s'Ă©clater, s'amuser Ça c'est un truc vraiment, ça me ferait kiffer. Bon alors ok, tout le monde ne rĂȘve pas de faire ce genre de choses, je suis en bien conscience. Moi-mĂȘme je me demande, mais pourquoi tu te mets des idĂ©es dans la tĂȘte comme ça ? Pourquoi tu veux te faire souffrir ? Mais en fait, voilĂ , c'est quelque chose qui me fait rĂȘver. Et du coup, je me souviens qu'Ă  la fin de ces vacances-lĂ , j'ai Ă©crit une petite note dans mon tĂ©lĂ©phone. Je me suis dit ok, allez, imaginons. C'est vraiment un jour oĂč je voulais faire le plus facile des trails, ok ? En fait, il faudrait que je sache faire quoi avant pour y arriver. Et puis, en processant, j'ai Ă©crit comme ça, une petite liste avec des cases Ă  cocher. Bon, trĂšs bien, pour courir un petit trail, il faudrait au moins que, si c'est un trail de 10 km, il faudrait au moins que je puisse courir une heure sur un terrain vallonnĂ©. Et puis, avant de savoir faire ça, il faudrait que j'arrive Ă  courir un 10 km sur terrain plat dĂ©jĂ . Et puis, pour savoir faire ça, j'ai continuĂ© ma liste en me disant, mais en fait... Pour commencer j'ai besoin de quoi ? J'ai besoin d'apprendre Ă  courir 30 minutes d'affilĂ©e. Bon, franchement, tout ça, courir, envisager un trail, la montagne, Ă©norme, mais par contre me dire que je pourrais apprendre Ă  courir 30 minutes d'affilĂ©e parce que ce n'Ă©tait pas le cas, je n'y arrivais pas. Franchement c'est quelque chose, ça semble accessible. Ok, puis il faut que je fasse quoi pour apprendre Ă  courir 30 minutes ? Ah bah ok en fait d'abord je vais apprendre Ă  courir 10 minutes et puis aprĂšs temps et puis aprĂšs... Puis en fait j'ai vu que c'est hyper accessible cette histoire en fait ! Donc j'ai commencĂ©, je me suis mise Ă  courir et il se trouve que par contre... Je n'avais aucune activitĂ©, autre activitĂ© physique, et je ne faisais aucun renforcement en fait, pour me muscler. Et donc qu'est-ce qui s'est passĂ© ? Je me suis blessĂ©e, je me suis fait une Ă©norme entorse il y a deux ans de ça, qui m'a en fait immobilisĂ©e, enfin immobilisĂ©e, je n'ai pas pu recourir presque pendant plus de six mois, et aprĂšs ça, j'avais perdu toute motivation. J'Ă©tais vraiment dĂ©goĂ»tĂ©e parce que j'Ă©tais dans un super Ă©lan, j'ai perdu toute motivation, et en fait ce qui m'a aidĂ©e ça a Ă©tĂ©... notre dĂ©mĂ©nagement Ă  la campagne. Je me suis dit, OK, moi, en fait, lĂ , la ville, tout ça, j'en ai marre de courir ici, c'est compliquĂ©, c'est pas agrĂ©able. J'attends qu'on dĂ©mĂ©nage et je sais que le cĂŽtĂ© campagne, la facilitĂ© de pouvoir courir en sortant de chez moi, tac, direct, ça va ĂȘtre quelque chose qui va m'aider, me booster, me faire du bien. VoilĂ , ça va ĂȘtre le moment de remettre le focus dessus. Donc, j'ai lĂąchĂ©, totalement. Entre temps, je me suis lancĂ©e en crossfit. Donc rĂ©sultat, j'ai recommencĂ©, j'ai commencĂ© Ă  me muscler. Donc ça, c'Ă©tait top. Et puis du coup, il y a l'annĂ©e derniĂšre, je me suis dit, allez, c'est le moment, on y va. On a dĂ©mĂ©nagĂ©, on se relance. Et donc, j'ai recommencĂ© Ă  faire mon petit plan de, allez, j'apprends Ă  courir 30 minutes. C'est parti. Et puis lĂ , j'ai rĂ©alisĂ© que, attends, mais waouh, avec le crossfit dĂ©jĂ , je me sens vachement plus Ă  l'aise pour courir. mais c'est trop bien, c'est trop encourageant, j'ai envie de continuer. Et puis j'ai continuĂ© jusqu'Ă  arriver Ă  finalement en quelques semaines, j'avais partagĂ© mon petit dĂ©fi sur Insta, en quelques semaines j'avais rĂ©ussi Ă  finalement Ă  courir 5 km. Et en fait en voyant comment sans me mettre de pression j'allais courir une Ă  deux fois par semaine, comment en fait finalement mon corps il arrivait Ă  progresser, en arrivant aux 5 km c'est lĂ  que... En fait j'avais un peu l'infiltration, je m'Ă©tais dit mais j'aimerais bien arriver Ă  courir une course, m'inscrire Ă  une course de 5 km, mais toute seule j'ai jamais trouvĂ© le courage de le faire. Et puis c'est lĂ  que j'ai des copines qui sont arrivĂ©es, Mathilde et Marie-Ly, des copines entrepreneurs et qui m'ont dit mais genre, est-ce que tu aimerais pas faire les 10 km avec nous de Paris, la parisienne ? Tu sais courir 5 km, tu peux faire 10 km. Tu vas t'entraĂźner parce que nous on va te proposer une super communautĂ© dans laquelle tu vas pouvoir nous rejoindre qui s'appelle la communautĂ© des belles foulĂ©es petit clin d'oeil Ă  Pauline si jamais elle tombe sur cet Ă©pisode que vous pouvez dĂ©couvrir parce que c'est absolument gĂ©nial ce qu'elle propose et j'ai rejoint cette communautĂ© et je me suis remise Ă  m'entraĂźner et lĂ  c'Ă©tait plus de deux fois par semaine c'Ă©tait trois fois par semaine trois fois par semaine plus Toujours le crossfit que j'ai continuĂ© Ă  cĂŽtĂ©, au moins une Ă  deux fois par semaine. Et de fil en aiguille, je suis arrivĂ©e au stade oĂč j'ai progressĂ© en endurance. J'arrivais Ă  courir plus d'une heure. Et finalement, arrivĂ©e ce dimanche matin du 14 septembre, sur la piste de dĂ©part, la ligne de dĂ©part, prĂȘte Ă  partir. C'est juste fou le chemin que j'ai fait pour en arriver lĂ . Et en fait, dans tout ça, bien sĂ»r, il y avait des moments un peu dĂ©fiants au niveau motivation. Il y avait certains jours oĂč la motivation Ă©tait moins lĂ . Mais en fait, Ă  partir du moment oĂč j'avais mes baskets aux pieds, que j'Ă©tais en tenue, et que je commençais Ă  courir, il y a tout qui s'envolait. Il y a tout ce qui s'envolait et lĂ , il y avait Ă©normĂ©ment de plaisir. Et moi, ce que je dĂ©couvre avec l'activitĂ© physique, c'est vraiment que le principe du plaisir... Mais il est juste essentiel en fait, et ça on l'a pas appris. On l'a pas appris parce qu'on a appris Ă  courir dans les cours de sport, Ă  l'Ă©cole, au collĂšge, avec des choses obligatoires, des notes, de la pression. Mais en fait, l'activitĂ© physique quand elle est connectĂ©e au plaisir, elle peut t'emmener tellement loin que moi ça a Ă©tĂ© vraiment ma prise de conscience, vraiment de me dire mais en fait, si j'aime ça, tout va bien ! Tout va bien ! Donc oui, je kiffe ça, je kiffe courir, j'aime ça. Je ne suis vraiment pas rapide. Ah, vraiment, je ne suis pas rapide. AprĂšs, en termes de classement, sur les plus de 9000 participantes, j'Ă©tais quand mĂȘme dans les 7000. Ça veut dire qu'il y en avait quasi 2000 derriĂšre moi. Je n'Ă©tais pas peu fiĂšre. Je n'Ă©tais pas peu fiĂšre, mais j'ai quand mĂȘme mis une heure et demie pour courir en 10 kilomĂštres, malgrĂ© tout. Donc maintenant, ça me donne envie Ă  fond de progresser, ça me donne envie de... Pourquoi pas rĂ©duire un petit peu mon temps et puis ça me donne envie de me donner des nouveaux objectifs et d'avancer. Mais la fiertĂ©, la fiertĂ© d'avoir rĂ©alisĂ©. Une Ă©tape de mon rĂȘve ? Jamais j'aurais cru que je serais capable de courir en 10 km, de m'inscrire Ă  une course officielle. Tout ça c'est parce que je l'ai fait avec des amis aussi, et ça ça comptait Ă©normĂ©ment. Avec des gens que je connais, que j'Ă©tais portĂ©e, que j'Ă©tais soutenue. Ça fait toute la diffĂ©rence en fait. PlutĂŽt que de faire ça toute seule dans son coin, Ă  partir du moment que tu trouves une communautĂ© avec qui t'appuyer, avec qui avancer, c'est juste hyper puissant. T'es plus toute seule, t'es plus toute seule Ă  y galĂ©rer. Ă  culpabiliser parce que tu n'arrives pas Ă  tenir, Ă  t'entraĂźner, Ă  respecter ton plan, etc. En fait, voilĂ . C'Ă©tait juste vraiment une tellement belle expĂ©rience. Et puis, comment est-ce que j'ai fait pour caler tout ça en plus dans mon emploi du temps ? Je t'avoue qu'au dĂ©but, j'ai eu trĂšs peur. Et c'est ça qui m'avait vachement refroidie. J'ai mis beaucoup de temps Ă  me dĂ©cider pour ce 10 km. Justement Ă  cause de ce... Ah mais attends... Faut s'organiser Ă  courir deux Ă  trois fois par semaine, en plus le crossfit je veux pas le lĂącher, de toute façon faut faire du renfort donc j'ai besoin du crossfit. Mais comment je rajoute ça dans mon emploi du temps qui est serrĂ©, serrĂ©, serrĂ©, serrĂ© ! VoilĂ  et je suis en train de rĂ©flĂ©chir Ă  ce que je vais te rĂ©pondre, en vrai je l'ai pas prĂ©parĂ© Ă  l'avance. Comment est-ce que j'ai rĂ©ussi ? C'est une trĂšs bonne question. Je pense que le principe de plaisir a Ă©tĂ© number one. DĂ©gager du temps pour faire des choses qui me font plaisir, c'est quand mĂȘme vachement plus facile que dĂ©gager du temps pour de la contrainte. DĂ©jĂ , chose number one. Il y a aussi le fait que mes enfants, ils grandissent. Donc ils sont en capacitĂ© de pouvoir un peu se gĂ©rer seul ou s'occuper seul. Et du coup, il y a eu des matins oĂč moi je partais tĂŽt, les enfants dormaient. Et ça c'est un de mes grands kiffs de courir tĂŽt le matin, de voir le levier du soleil. DĂ©marrer ma journĂ©e comme ça, ça me met dans un Ă©tat de bien-ĂȘtre qui est gĂ©nial. Donc du coup ça m'a aidĂ© aussi d'avoir des temps oĂč en fait les enfants dormaient. Donc du coup c'Ă©tait plus facile. Et aprĂšs qu'est-ce qui m'a aidĂ© ? Franchement il n'y a pas 36 000 secrets, si ce n'est de le prĂ©voir. J'aurais voulu te donner un truc vachement plus sexy. Mais en fait chaque lundi matin je regardais mon emploi du temps. Ok oĂč est-ce que je mets ces 2 Ă  3 sĂ©ances ? Et pas le choix. Pas le choix. Et aprĂšs, par contre, ça arrivait que des fois, j'arrive pas Ă  respecter. Puis je me disais, bon, OK, je vais reporter demain. Puis j'avais un rythme, en fait, oĂč je courais tous les deux Ă  trois jours. Et donc, en fait, Ă  un moment donnĂ©, le plaisir du rythme, il est lĂ . T'as pas envie de laisser passer trop de temps entre les sĂ©ances. T'as envie d'y remettre. Et puis j'ai alternĂ© entre soit le matin, soit aprĂšs le boulot. Et aprĂšs le boulot, j'ai l'avantage que du coup, ça me permet de laisser un peu mes enfants Ă  la garderie, les rĂ©cupĂ©rer un peu plus tard. Le week-end, mon mari Ă©tait lĂ , je pouvais partir le dimanche matin, il Ă©tait lĂ . En fait, en vrai, il y en a des solutions. En fait, en vrai, il y en a, j'en ai trouvĂ©, mais la clĂ© pour moi, et ça, c'est vraiment aussi quelque chose que j'ai encore plus mis en action, y compris, c'est vraiment le pouvoir de la planification. Tant que tes idĂ©es restent en ta tĂȘte, elles peuvent y rester longtemps, mais Ă  partir du moment oĂč elles arrivent dans ton agenda... C'est dĂ©jĂ  un trĂšs grand pas. AprĂšs, je sais qu'il y a le dĂ©fi de... Moi, je l'avais prĂ©vu, mais je ne l'ai pas fait. C'est OK, mais en fait, demande-toi juste ce qui s'est passĂ©. Est-ce qu'en fait, tu avais un autre besoin qui Ă©tait important Ă  ce moment-lĂ  ? C'Ă©tait quoi ton besoin ? Du coup, qu'est-ce que ça t'apprend sur toi ? Comment, pour que tu puisses rĂ©ajuster, en fait, pour ton organisation pour la suite ? Mais en vrai, c'est possible mĂȘme quand tu as une vie extrĂȘmement remplie. et j'ai envie de dire c'est encore plus une nĂ©cessitĂ© et Tout ça, ça me fait cogiter. Et je me dis, mais aujourd'hui, le sport, il a vraiment pris une place essentielle dans mon quotidien. Je ne l'aurais pas dit ça il y a quelques annĂ©es. Je m'entends te dire ça, je me dis, mais oh what ? Oh la fille, comment elle a bougĂ© ! Jamais je ne t'aurais dit ça il y a quelques annĂ©es. Et puis, du coup, j'arrive au coffee shop bientĂŽt, sur lequel j'ai prĂ©vu de m'installer cet aprĂšs-midi. Mais je vais terminer avec toi. Donc j'aurais jamais cru qu'en fait c'Ă©tait vraiment possible d'en arriver lĂ . Et j'ai perdu le fil de mon idĂ©e. Oh mince, c'est pas grave. C'est qu'en fait Ă  un moment donnĂ©, il y a eu ce temps de vie et il y a eu cet objectif. Et ça c'est peut-ĂȘtre la derniĂšre clĂ© avec laquelle je pourrais te laisser. C'est qu'en fait il y avait un objectif Ă  atteindre. Et que cette course de 10 km, malgrĂ© tout, il y avait un objectif de 10 km, que j'avais envie de le finir, c'Ă©tait juste... J'avais aucune prĂ©tention de quoi que ce soit d'autre si ce n'est rĂ©ussir Ă  finir cette course, cette finisher. Et du coup, le fait d'avoir cet objectif-lĂ , c'est ça qui m'a tenue, c'est ça qui m'a aidĂ©e Ă  avancer. Ah oui, ça y est, les deux mots reviennent. Donc je finis juste sur ce dernier point. Se fixer des objectifs, ce n'est pas pour s'imprisonner, loin de lĂ . Un objectif, il n'est pas lĂ  pour t'imprisonner, il n'est pas lĂ  pour t'enfermer, il n'est pas lĂ  pour te mettre de la pression. il est lĂ  pour te servir, il est lĂ  pour te porter, pour t'encourager. Et nous c'est vraiment comme ça que chez les Paulettes on le vit. Tu vois quand tu dĂ©marres un coaching avec nous, on te encourage, on te demande ok mais dans ces 6 mois qu'est-ce que tu as envie d'atteindre ? Ok qu'est-ce que tu vas mettre en place ? Quel est le plan d'action qu'on va pouvoir mettre en place ensemble pour t'aider Ă  avancer vers lĂ  ? On va le rĂ©ajuster s'il y a besoin de cet objectif ? Mais tout ça c'est lĂ  pour te servir. Et ça c'est archi puissant, c'est archi puissant. En fait tout ça pour te dire que du coup je reviens Ă  mon idĂ©e que j'ai oubliĂ©e, c'est que je m'interroge sur comment est-ce que j'ai les paulettes. On pourrait se faire un peu de place Ă  la question du sport. Je vois les filles qui sont avec nous en coaching en ce moment en mode « What ? » « Ah non non ! » Ou alors peut-ĂȘtre qu'ils sont en train de sautiller sur place. Mais vraiment, je me dis « Oh, il y aurait quelque chose Ă  faire lĂ . » Donc je garde cette petite idĂ©e dans ma tĂȘte. Et qui sait, peut-ĂȘtre dans quelques temps, il y aura des petites nouveautĂ©s. On verra oĂč on en est. VoilĂ  en tout cas... Mon processus et tout le parcours que j'ai fait par rapport Ă  ça. Je te fais pour finir peut-ĂȘtre un dĂ©brief de cette course, de ce 10 km de ce matin. Petit dĂ©brief. La pluie est en train de tomber dessus. La bruine parisienne. Ok. Donc, comment je pourrais te dĂ©briefer avec toi ? J'ai Ă©tĂ© trĂšs surprise parce que Ă  la fin de ce 10 km, je me suis dit quoi ? C'est dĂ©jĂ  fini ? C'est pas possible. J'Ă©tais vraiment en mode mais non, mais non. Alors, j'Ă©tais quand mĂȘme pas fraĂźche, d'accord ? Mais en fait, je sentais que j'en avais encore. Le truc, c'est que vraiment, je me suis Ă©conomisĂ©e tout le long. J'ai fait trĂšs attention Ă  l'allure sur laquelle je suis partie. Je suis partie Ă  une allure tranquille, parce que je n'avais pas d'objectif de chrono. Et en vrai, moi, je m'Ă©tais mis en tĂȘte, ok, moi, je vais faire mon footing dans Paris ce matin, les gars. Faites ce que vous voulez, moi, c'est mon footing. Je vais kiffer, je vais faire la touriste, je vais contempler les... Pardon. les monuments incroyables devant lesquels on est passĂ©s. On a eu un parcours de folie. Et je vais surkiffer, quoi. Donc, je suis partie vraiment tranquille. Et j'ai rĂ©alisĂ© Ă  la fin, mais attends, en fait, peut-ĂȘtre que j'aurais pu courir un petit peu plus vite. Ah ouais, en fait, mĂȘme, j'aurais peut-ĂȘtre pu tenir un petit peu plus longtemps. Bref, ça m'a montrĂ© qu'en fait, j'en avais quand mĂȘme. Que j'avais trois mois de prĂ©paration derriĂšre moi. Ça fait douze semaines, en fait. Je l'ai prĂ©parĂ©e en douze semaines, ce 10 km. Et qu'en fait, cette prĂ©pa, elle Ă©tait lĂ . J'avais des ressources, j'avais ce qu'il fallait. Et j'ai, mais sĂ»r, kiffĂ©. Je m'attendais Ă  avoir un petit coup de mou entre le 6 et le 8Ăšme kilomĂštre. En fait, pas du tout. Enfin, pas du tout, j'Ă©tais Ă  fond. J'avais le smile, je ne pouvais pas dĂ©crocher. J'Ă©tais tellement heureuse d'ĂȘtre lĂ , de courir avec toutes ces femmes partout. Une ambiance, il y avait une ambiance sur cette course, des patoukadas de partout, des supporters qui Ă©crivent ton prĂ©nom, parce qu'il y a Ă©crit ton prĂ©nom sur ton dossard, il Ă©crit ton nom. Ils sont Ă  fond ! Et du coup, au final, en surveillant la façon dont je suis partie, alors je me suis fait doubler, je pense tout le long de la course, voilĂ , je ne vais pas arrĂȘter, je pense que c'est que vers la fin que j'ai commencĂ© Ă  croiser, Ă  doubler certaines parce qu'elles s'Ă©taient mises en mode marche, parce qu'elles n'en pouvaient plus, mais je me suis fait doubler, mais tellement rien Ă  faire, mais tellement rien Ă  faire. Et lĂ , je rĂ©alise aussi la progression, la progression quoi, par rapport au regard des autres, Ă  la comparaison par rapport Ă  l'autre. Il y a beaucoup de choses desquelles je me suis enlevĂ©e de la pression et ça fait du bien. Donc rĂ©sultat, j'ai vraiment su kiffer cette course. De cĂ©lĂ©brer chaque kilomĂštre en story sur Instagram pour moi, c'Ă©tait extrĂȘmement encourageant de pouvoir le vivre ça avec notre belle communautĂ©. Et puis cette arrivĂ©e, ma foi un peu surprenante parce que du coup l'arrivĂ©e en fait on est extrĂȘmement nombreux sur cette course. Il y a plus de 22 000 femmes qui courent. Donc quand t'arrives, tu peux faire un petit youhou ! Mais aprĂšs, t'avances, on te dit avancez, avancez ! Donc t'avances, t'avances, tu vas rĂ©cupĂ©rer un peu d'eau, il y a quelqu'un qui te met une mĂ©daille au cou et qui te dit bravo. Ça c'est trop cool quand mĂȘme d'avoir une mĂ©daille, franchement, je suis hyper fiĂšre. Je l'ai postĂ©e sur les rĂ©seaux parce que je suis trop fiĂšre de ça. Mais une arrivĂ©e un peu frustrante. Surtout qu'il n'y avait pas toutes les copines qui Ă©taient lĂ  parce qu'en fait tu peux pas stagner donc du coup il faut que t'avances, faut que t'avances. Puis on s'Ă©tait rejoints un peu plus loin sur le village sportif de la Parisienne. Petite frustration Ă  ce niveau lĂ , mais franchement le reste de la course tip top quoi et voir des gens qui m'encouragent en crĂ©er mon nom alors qu'ils ne me connaissent pas mais je dis merci, mais merci ! En plus vraiment les encouragements c'est un truc auquel je suis trĂšs sensible, ça me booste d'une force donc c'Ă©tait tout Ă  fait adaptĂ©. Donc si jamais tu es motivĂ©, tu as envie d'aller la courir cette parisienne, je peux que t'encourager Ă  t'y inscrire, vraiment c'est un Ă©norme... Un plaisir Ă©norme et puis surtout une fiertĂ©. Une fiertĂ© d'avoir participĂ© Ă  un tel Ă©vĂ©nement. C'est absolument gĂ©nial. Et je ne peux que t'encourager Ă  s'il y a des choses comme ça qui te tiennent vraiment Ă  cƓur. À te dire, allez, et si j'osais, le planifie dans l'agenda. Et on verra ce qui se passe aprĂšs. Et on verra comment je vais ajuster. Et on verra comment je vais m'en sortir. Mais allez, je me challenge. Je me challenge. Bah oui, ça fait qu'il y a des matins, je suis partie courir Ă  7h, 7h30. Qu'il y avait des dimanches matin oĂč j'aurais bien glandĂ© Ă  la maison. Et en fait, en vrai, Ă  partir du moment oĂč j'Ă©tais partie, tout va bien en fait, je suis trop contente d'ĂȘtre lĂ . Entoure-toi d'amis qui t'encouragent, qui font le mĂȘme dĂ©fi que toi. Et puis let's go ! Tu vois, ça c'est ce qu'on vit chez les Paulettes, c'est le cƓur dont on vit ensemble, le soutien de la communautĂ©. Avoir un objectif, t'aider Ă  aller de l'avant, t'aider Ă  retrouver de l'espace dans ton agenda pour toi. T'aider Ă  te remettre au centre de ta vie, t'aider Ă  kiffer, t'aider Ă  vivre tes rĂȘves en fait ! T'aider Ă  vivre tes rĂȘves, je pense qu'en fait si on devait le rĂ©sumer comme ça, c'est ça qu'on t'aide Ă  faire. Actuellement lorsque le podcast va sortir, les portes de Simplifi sont ouvertes. C'est la derniĂšre fois qu'elles sont ouvertes jusqu'Ă  la fin de l'annĂ©e. Je ne peux que t'encourager Ă  cliquer sur le lien qui est dans la description, rĂ©server un appel pour faire le point sur tes besoins. sur ta situation et nous rejoindre pour que tu puisses enfin respirer, tu vois, comme j'ai pu respirer pendant ces 10 kilomĂštres, j'en ai pris plein les poumons nous on t'invite peut-ĂȘtre que pour toi ça reprĂ©sente un peu un 10 kilomĂštres cette histoire, de te faire accompagner pendant 6 mois, mais je t'assure que le jeu il en vaut la chandelle, va voir tous les tĂ©moignages YouTube qu'on a, plĂ©thore de tĂ©moignages sur les changements que ça peut apporter dans leur vie et pour toi aussi c'est possible en fait moi je l'ai fait, tu peux le faire Tous nos coachĂ©s l'ont fait, tu peux le faire aussi. Et justement, moi si je l'ai fait, c'est parce que je ne l'ai pas fait toute seule, ce 10 km. C'est que j'ai Ă©tĂ© coachĂ©e. J'ai Ă©tĂ© coachĂ©e pour ça. Il n'y a pas photo. Toutes les choses que j'ai voulu atteindre dans ma vie, je les ai atteintes parce que je me suis fait aider, je me suis fait accompagner. Et ça, c'est la clĂ© pour que tu aies envie de changer les choses dans ta vie. Elle est pas mal la transition. Allez, on va s'arrĂȘter lĂ . On va aller se poser dans un petit cafĂ© prĂšs du Champ de Mars. Et puis ce soir, ce sera l'heure de reprendre le train. pour rentrer dans ma douce campagne et continuer avec une belle semaine chez les Paulettes et plein d'Ă©vĂ©nements qui nous attendent pour ce mois de septembre reste connectĂ© allez je te dis Ă  trĂšs trĂšs vite, ciao ciao

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đŸŽ™ïž Dans cet Ă©pisode spĂ©cial enregistrĂ© Ă  Paris, je te raconte mon expĂ©rience de course : mon tout premier 10 km !

Je te partage les coulisses de cette aventure — les doutes, la prĂ©paration, les moments de peur et d’excitation, mais aussi la fiertĂ© d’avoir franchi la ligne d’arrivĂ©e.


Au-delĂ  du sport, c’est une histoire de croyances limitantes qu’on dĂ©passe, de persĂ©vĂ©rance et de confiance qu’on construit pas Ă  pas. Parce qu’apprendre Ă  courir 10 km, c’est aussi apprendre Ă  se choisir, Ă  Ă©couter son rythme, et Ă  oser aller plus loin que ce qu’on pensait possible.


👉 Si toi aussi tu as un dĂ©fi qui te fait peur, cet Ă©pisode va te donner l’élan pour croire que c’est possible, mĂȘme quand ça paraĂźt fou.



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Pour poser tes questions afin que j'y réponde dans un prochain épisode écris moi sur geraldine@paulettesimparfaites.com ou en message privé sur Instagram.


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Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue Ă  toi dans simplifie le podcast qui est lĂ  pour simplifier ta vie aujourd'hui c'est un podcast un Ă©pisode totalement inĂ©dit parce que Je suis en extĂ©rieur et pas n'importe oĂč, je suis actuellement en train d'enregistrer cet Ă©pisode au pied de la tour Eiffel, en plein cƓur de Paris. Alors je ne suis pas lĂ  par hasard, si tu as un peu suivi l'actualitĂ© des Paulettes ces derniers temps, tu as dĂ©couvert que je me suis lancĂ© un dĂ©fi qui a Ă©tĂ© de participer Ă  la course de la Parisienne qui est une cĂ©lĂšbre course de Paris en 10 km qui a eu lieu ce matin alors si j'ai l'air un peu essoufflĂ©e c'est juste que je suis fatiguĂ©e et que du coup j'ai dĂ©cidĂ© d'aller faire un petit tour pour marcher mais j'ai bien mangĂ© on s'est fait plaisir aprĂšs cette course lĂ  burgers, biĂšres on a rĂ©cupĂ©rĂ© bien comme il faut J'ai le ventre un peu lourd, mais du coup ça fait du bien de se remettre en mouvement vu que les jambes sont un peu lourdes. Alors bien sĂ»r, aujourd'hui je vais te parler de quoi ? Je vais te parler de cette course et je vais te parler de ce dĂ©fi. Je vais te parler de pourquoi je me suis lancĂ©e ce dĂ©fi, pourquoi il Ă©tait important pour moi. Et puis, il me semble que ce serait intĂ©ressant qu'on Ă©change ensemble sur notamment la place de l'activitĂ© physique. En tout cas, dans nos vies qui vont Ă  mille Ă  l'heure, dans nos vies dĂ©bordĂ©es, je vais t'expliquer comment j'ai trouvĂ© de l'espace dans ma vie pour faire ça, en espĂ©rant que toi ça puisse peut-ĂȘtre t'encourager, t'inspirer, t'aider Ă  oser rĂȘver, tout simplement. Alors, Ă  quoi ça remonte cette histoire de « hĂ©, si on courait un 10 km ? » En fait, ça fait il y a trois ans. Trois ans de ça, on est partis en rando dans les Alpes avec mon mari et mes enfants. Et puis, ma fille Suzy, celle qui a 8 ans aujourd'hui, Ă  l'Ă©poque moins, Ă  l'Ă©poque elle avait 5 ans, elle crapautait sur les chemins de rando, elle courait dans les montĂ©es, elle courait dans les descentes, une patate, et moi, et moi, mais tellement en souffrance derriĂšre, avec ma prise de conscience de bain. En fait le problĂšme c'est que lĂ  elle va continuer Ă  grandir, elle va avoir de plus en plus d'Ă©nergie et moi si je continue sur le mĂȘme chemin je vais avoir de moins en moins d'Ă©nergie et Ă  un moment donnĂ© il y a plein de choses que je ne pourrais plus vivre avec elle et notamment le plaisir de la randonnĂ©e, c'est quelque chose que j'aime beaucoup et est nĂ© lĂ  ce jour-lĂ  le rĂȘve de me dire mais j'adorerais pouvoir en fait faire un trail avec elle courir dans les montagnes, s'Ă©clater, s'amuser Ça c'est un truc vraiment, ça me ferait kiffer. Bon alors ok, tout le monde ne rĂȘve pas de faire ce genre de choses, je suis en bien conscience. Moi-mĂȘme je me demande, mais pourquoi tu te mets des idĂ©es dans la tĂȘte comme ça ? Pourquoi tu veux te faire souffrir ? Mais en fait, voilĂ , c'est quelque chose qui me fait rĂȘver. Et du coup, je me souviens qu'Ă  la fin de ces vacances-lĂ , j'ai Ă©crit une petite note dans mon tĂ©lĂ©phone. Je me suis dit ok, allez, imaginons. C'est vraiment un jour oĂč je voulais faire le plus facile des trails, ok ? En fait, il faudrait que je sache faire quoi avant pour y arriver. Et puis, en processant, j'ai Ă©crit comme ça, une petite liste avec des cases Ă  cocher. Bon, trĂšs bien, pour courir un petit trail, il faudrait au moins que, si c'est un trail de 10 km, il faudrait au moins que je puisse courir une heure sur un terrain vallonnĂ©. Et puis, avant de savoir faire ça, il faudrait que j'arrive Ă  courir un 10 km sur terrain plat dĂ©jĂ . Et puis, pour savoir faire ça, j'ai continuĂ© ma liste en me disant, mais en fait... Pour commencer j'ai besoin de quoi ? J'ai besoin d'apprendre Ă  courir 30 minutes d'affilĂ©e. Bon, franchement, tout ça, courir, envisager un trail, la montagne, Ă©norme, mais par contre me dire que je pourrais apprendre Ă  courir 30 minutes d'affilĂ©e parce que ce n'Ă©tait pas le cas, je n'y arrivais pas. Franchement c'est quelque chose, ça semble accessible. Ok, puis il faut que je fasse quoi pour apprendre Ă  courir 30 minutes ? Ah bah ok en fait d'abord je vais apprendre Ă  courir 10 minutes et puis aprĂšs temps et puis aprĂšs... Puis en fait j'ai vu que c'est hyper accessible cette histoire en fait ! Donc j'ai commencĂ©, je me suis mise Ă  courir et il se trouve que par contre... Je n'avais aucune activitĂ©, autre activitĂ© physique, et je ne faisais aucun renforcement en fait, pour me muscler. Et donc qu'est-ce qui s'est passĂ© ? Je me suis blessĂ©e, je me suis fait une Ă©norme entorse il y a deux ans de ça, qui m'a en fait immobilisĂ©e, enfin immobilisĂ©e, je n'ai pas pu recourir presque pendant plus de six mois, et aprĂšs ça, j'avais perdu toute motivation. J'Ă©tais vraiment dĂ©goĂ»tĂ©e parce que j'Ă©tais dans un super Ă©lan, j'ai perdu toute motivation, et en fait ce qui m'a aidĂ©e ça a Ă©tĂ©... notre dĂ©mĂ©nagement Ă  la campagne. Je me suis dit, OK, moi, en fait, lĂ , la ville, tout ça, j'en ai marre de courir ici, c'est compliquĂ©, c'est pas agrĂ©able. J'attends qu'on dĂ©mĂ©nage et je sais que le cĂŽtĂ© campagne, la facilitĂ© de pouvoir courir en sortant de chez moi, tac, direct, ça va ĂȘtre quelque chose qui va m'aider, me booster, me faire du bien. VoilĂ , ça va ĂȘtre le moment de remettre le focus dessus. Donc, j'ai lĂąchĂ©, totalement. Entre temps, je me suis lancĂ©e en crossfit. Donc rĂ©sultat, j'ai recommencĂ©, j'ai commencĂ© Ă  me muscler. Donc ça, c'Ă©tait top. Et puis du coup, il y a l'annĂ©e derniĂšre, je me suis dit, allez, c'est le moment, on y va. On a dĂ©mĂ©nagĂ©, on se relance. Et donc, j'ai recommencĂ© Ă  faire mon petit plan de, allez, j'apprends Ă  courir 30 minutes. C'est parti. Et puis lĂ , j'ai rĂ©alisĂ© que, attends, mais waouh, avec le crossfit dĂ©jĂ , je me sens vachement plus Ă  l'aise pour courir. mais c'est trop bien, c'est trop encourageant, j'ai envie de continuer. Et puis j'ai continuĂ© jusqu'Ă  arriver Ă  finalement en quelques semaines, j'avais partagĂ© mon petit dĂ©fi sur Insta, en quelques semaines j'avais rĂ©ussi Ă  finalement Ă  courir 5 km. Et en fait en voyant comment sans me mettre de pression j'allais courir une Ă  deux fois par semaine, comment en fait finalement mon corps il arrivait Ă  progresser, en arrivant aux 5 km c'est lĂ  que... En fait j'avais un peu l'infiltration, je m'Ă©tais dit mais j'aimerais bien arriver Ă  courir une course, m'inscrire Ă  une course de 5 km, mais toute seule j'ai jamais trouvĂ© le courage de le faire. Et puis c'est lĂ  que j'ai des copines qui sont arrivĂ©es, Mathilde et Marie-Ly, des copines entrepreneurs et qui m'ont dit mais genre, est-ce que tu aimerais pas faire les 10 km avec nous de Paris, la parisienne ? Tu sais courir 5 km, tu peux faire 10 km. Tu vas t'entraĂźner parce que nous on va te proposer une super communautĂ© dans laquelle tu vas pouvoir nous rejoindre qui s'appelle la communautĂ© des belles foulĂ©es petit clin d'oeil Ă  Pauline si jamais elle tombe sur cet Ă©pisode que vous pouvez dĂ©couvrir parce que c'est absolument gĂ©nial ce qu'elle propose et j'ai rejoint cette communautĂ© et je me suis remise Ă  m'entraĂźner et lĂ  c'Ă©tait plus de deux fois par semaine c'Ă©tait trois fois par semaine trois fois par semaine plus Toujours le crossfit que j'ai continuĂ© Ă  cĂŽtĂ©, au moins une Ă  deux fois par semaine. Et de fil en aiguille, je suis arrivĂ©e au stade oĂč j'ai progressĂ© en endurance. J'arrivais Ă  courir plus d'une heure. Et finalement, arrivĂ©e ce dimanche matin du 14 septembre, sur la piste de dĂ©part, la ligne de dĂ©part, prĂȘte Ă  partir. C'est juste fou le chemin que j'ai fait pour en arriver lĂ . Et en fait, dans tout ça, bien sĂ»r, il y avait des moments un peu dĂ©fiants au niveau motivation. Il y avait certains jours oĂč la motivation Ă©tait moins lĂ . Mais en fait, Ă  partir du moment oĂč j'avais mes baskets aux pieds, que j'Ă©tais en tenue, et que je commençais Ă  courir, il y a tout qui s'envolait. Il y a tout ce qui s'envolait et lĂ , il y avait Ă©normĂ©ment de plaisir. Et moi, ce que je dĂ©couvre avec l'activitĂ© physique, c'est vraiment que le principe du plaisir... Mais il est juste essentiel en fait, et ça on l'a pas appris. On l'a pas appris parce qu'on a appris Ă  courir dans les cours de sport, Ă  l'Ă©cole, au collĂšge, avec des choses obligatoires, des notes, de la pression. Mais en fait, l'activitĂ© physique quand elle est connectĂ©e au plaisir, elle peut t'emmener tellement loin que moi ça a Ă©tĂ© vraiment ma prise de conscience, vraiment de me dire mais en fait, si j'aime ça, tout va bien ! Tout va bien ! Donc oui, je kiffe ça, je kiffe courir, j'aime ça. Je ne suis vraiment pas rapide. Ah, vraiment, je ne suis pas rapide. AprĂšs, en termes de classement, sur les plus de 9000 participantes, j'Ă©tais quand mĂȘme dans les 7000. Ça veut dire qu'il y en avait quasi 2000 derriĂšre moi. Je n'Ă©tais pas peu fiĂšre. Je n'Ă©tais pas peu fiĂšre, mais j'ai quand mĂȘme mis une heure et demie pour courir en 10 kilomĂštres, malgrĂ© tout. Donc maintenant, ça me donne envie Ă  fond de progresser, ça me donne envie de... Pourquoi pas rĂ©duire un petit peu mon temps et puis ça me donne envie de me donner des nouveaux objectifs et d'avancer. Mais la fiertĂ©, la fiertĂ© d'avoir rĂ©alisĂ©. Une Ă©tape de mon rĂȘve ? Jamais j'aurais cru que je serais capable de courir en 10 km, de m'inscrire Ă  une course officielle. Tout ça c'est parce que je l'ai fait avec des amis aussi, et ça ça comptait Ă©normĂ©ment. Avec des gens que je connais, que j'Ă©tais portĂ©e, que j'Ă©tais soutenue. Ça fait toute la diffĂ©rence en fait. PlutĂŽt que de faire ça toute seule dans son coin, Ă  partir du moment que tu trouves une communautĂ© avec qui t'appuyer, avec qui avancer, c'est juste hyper puissant. T'es plus toute seule, t'es plus toute seule Ă  y galĂ©rer. Ă  culpabiliser parce que tu n'arrives pas Ă  tenir, Ă  t'entraĂźner, Ă  respecter ton plan, etc. En fait, voilĂ . C'Ă©tait juste vraiment une tellement belle expĂ©rience. Et puis, comment est-ce que j'ai fait pour caler tout ça en plus dans mon emploi du temps ? Je t'avoue qu'au dĂ©but, j'ai eu trĂšs peur. Et c'est ça qui m'avait vachement refroidie. J'ai mis beaucoup de temps Ă  me dĂ©cider pour ce 10 km. Justement Ă  cause de ce... Ah mais attends... Faut s'organiser Ă  courir deux Ă  trois fois par semaine, en plus le crossfit je veux pas le lĂącher, de toute façon faut faire du renfort donc j'ai besoin du crossfit. Mais comment je rajoute ça dans mon emploi du temps qui est serrĂ©, serrĂ©, serrĂ©, serrĂ© ! VoilĂ  et je suis en train de rĂ©flĂ©chir Ă  ce que je vais te rĂ©pondre, en vrai je l'ai pas prĂ©parĂ© Ă  l'avance. Comment est-ce que j'ai rĂ©ussi ? C'est une trĂšs bonne question. Je pense que le principe de plaisir a Ă©tĂ© number one. DĂ©gager du temps pour faire des choses qui me font plaisir, c'est quand mĂȘme vachement plus facile que dĂ©gager du temps pour de la contrainte. DĂ©jĂ , chose number one. Il y a aussi le fait que mes enfants, ils grandissent. Donc ils sont en capacitĂ© de pouvoir un peu se gĂ©rer seul ou s'occuper seul. Et du coup, il y a eu des matins oĂč moi je partais tĂŽt, les enfants dormaient. Et ça c'est un de mes grands kiffs de courir tĂŽt le matin, de voir le levier du soleil. DĂ©marrer ma journĂ©e comme ça, ça me met dans un Ă©tat de bien-ĂȘtre qui est gĂ©nial. Donc du coup ça m'a aidĂ© aussi d'avoir des temps oĂč en fait les enfants dormaient. Donc du coup c'Ă©tait plus facile. Et aprĂšs qu'est-ce qui m'a aidĂ© ? Franchement il n'y a pas 36 000 secrets, si ce n'est de le prĂ©voir. J'aurais voulu te donner un truc vachement plus sexy. Mais en fait chaque lundi matin je regardais mon emploi du temps. Ok oĂč est-ce que je mets ces 2 Ă  3 sĂ©ances ? Et pas le choix. Pas le choix. Et aprĂšs, par contre, ça arrivait que des fois, j'arrive pas Ă  respecter. Puis je me disais, bon, OK, je vais reporter demain. Puis j'avais un rythme, en fait, oĂč je courais tous les deux Ă  trois jours. Et donc, en fait, Ă  un moment donnĂ©, le plaisir du rythme, il est lĂ . T'as pas envie de laisser passer trop de temps entre les sĂ©ances. T'as envie d'y remettre. Et puis j'ai alternĂ© entre soit le matin, soit aprĂšs le boulot. Et aprĂšs le boulot, j'ai l'avantage que du coup, ça me permet de laisser un peu mes enfants Ă  la garderie, les rĂ©cupĂ©rer un peu plus tard. Le week-end, mon mari Ă©tait lĂ , je pouvais partir le dimanche matin, il Ă©tait lĂ . En fait, en vrai, il y en a des solutions. En fait, en vrai, il y en a, j'en ai trouvĂ©, mais la clĂ© pour moi, et ça, c'est vraiment aussi quelque chose que j'ai encore plus mis en action, y compris, c'est vraiment le pouvoir de la planification. Tant que tes idĂ©es restent en ta tĂȘte, elles peuvent y rester longtemps, mais Ă  partir du moment oĂč elles arrivent dans ton agenda... C'est dĂ©jĂ  un trĂšs grand pas. AprĂšs, je sais qu'il y a le dĂ©fi de... Moi, je l'avais prĂ©vu, mais je ne l'ai pas fait. C'est OK, mais en fait, demande-toi juste ce qui s'est passĂ©. Est-ce qu'en fait, tu avais un autre besoin qui Ă©tait important Ă  ce moment-lĂ  ? C'Ă©tait quoi ton besoin ? Du coup, qu'est-ce que ça t'apprend sur toi ? Comment, pour que tu puisses rĂ©ajuster, en fait, pour ton organisation pour la suite ? Mais en vrai, c'est possible mĂȘme quand tu as une vie extrĂȘmement remplie. et j'ai envie de dire c'est encore plus une nĂ©cessitĂ© et Tout ça, ça me fait cogiter. Et je me dis, mais aujourd'hui, le sport, il a vraiment pris une place essentielle dans mon quotidien. Je ne l'aurais pas dit ça il y a quelques annĂ©es. Je m'entends te dire ça, je me dis, mais oh what ? Oh la fille, comment elle a bougĂ© ! Jamais je ne t'aurais dit ça il y a quelques annĂ©es. Et puis, du coup, j'arrive au coffee shop bientĂŽt, sur lequel j'ai prĂ©vu de m'installer cet aprĂšs-midi. Mais je vais terminer avec toi. Donc j'aurais jamais cru qu'en fait c'Ă©tait vraiment possible d'en arriver lĂ . Et j'ai perdu le fil de mon idĂ©e. Oh mince, c'est pas grave. C'est qu'en fait Ă  un moment donnĂ©, il y a eu ce temps de vie et il y a eu cet objectif. Et ça c'est peut-ĂȘtre la derniĂšre clĂ© avec laquelle je pourrais te laisser. C'est qu'en fait il y avait un objectif Ă  atteindre. Et que cette course de 10 km, malgrĂ© tout, il y avait un objectif de 10 km, que j'avais envie de le finir, c'Ă©tait juste... J'avais aucune prĂ©tention de quoi que ce soit d'autre si ce n'est rĂ©ussir Ă  finir cette course, cette finisher. Et du coup, le fait d'avoir cet objectif-lĂ , c'est ça qui m'a tenue, c'est ça qui m'a aidĂ©e Ă  avancer. Ah oui, ça y est, les deux mots reviennent. Donc je finis juste sur ce dernier point. Se fixer des objectifs, ce n'est pas pour s'imprisonner, loin de lĂ . Un objectif, il n'est pas lĂ  pour t'imprisonner, il n'est pas lĂ  pour t'enfermer, il n'est pas lĂ  pour te mettre de la pression. il est lĂ  pour te servir, il est lĂ  pour te porter, pour t'encourager. Et nous c'est vraiment comme ça que chez les Paulettes on le vit. Tu vois quand tu dĂ©marres un coaching avec nous, on te encourage, on te demande ok mais dans ces 6 mois qu'est-ce que tu as envie d'atteindre ? Ok qu'est-ce que tu vas mettre en place ? Quel est le plan d'action qu'on va pouvoir mettre en place ensemble pour t'aider Ă  avancer vers lĂ  ? On va le rĂ©ajuster s'il y a besoin de cet objectif ? Mais tout ça c'est lĂ  pour te servir. Et ça c'est archi puissant, c'est archi puissant. En fait tout ça pour te dire que du coup je reviens Ă  mon idĂ©e que j'ai oubliĂ©e, c'est que je m'interroge sur comment est-ce que j'ai les paulettes. On pourrait se faire un peu de place Ă  la question du sport. Je vois les filles qui sont avec nous en coaching en ce moment en mode « What ? » « Ah non non ! » Ou alors peut-ĂȘtre qu'ils sont en train de sautiller sur place. Mais vraiment, je me dis « Oh, il y aurait quelque chose Ă  faire lĂ . » Donc je garde cette petite idĂ©e dans ma tĂȘte. Et qui sait, peut-ĂȘtre dans quelques temps, il y aura des petites nouveautĂ©s. On verra oĂč on en est. VoilĂ  en tout cas... Mon processus et tout le parcours que j'ai fait par rapport Ă  ça. Je te fais pour finir peut-ĂȘtre un dĂ©brief de cette course, de ce 10 km de ce matin. Petit dĂ©brief. La pluie est en train de tomber dessus. La bruine parisienne. Ok. Donc, comment je pourrais te dĂ©briefer avec toi ? J'ai Ă©tĂ© trĂšs surprise parce que Ă  la fin de ce 10 km, je me suis dit quoi ? C'est dĂ©jĂ  fini ? C'est pas possible. J'Ă©tais vraiment en mode mais non, mais non. Alors, j'Ă©tais quand mĂȘme pas fraĂźche, d'accord ? Mais en fait, je sentais que j'en avais encore. Le truc, c'est que vraiment, je me suis Ă©conomisĂ©e tout le long. J'ai fait trĂšs attention Ă  l'allure sur laquelle je suis partie. Je suis partie Ă  une allure tranquille, parce que je n'avais pas d'objectif de chrono. Et en vrai, moi, je m'Ă©tais mis en tĂȘte, ok, moi, je vais faire mon footing dans Paris ce matin, les gars. Faites ce que vous voulez, moi, c'est mon footing. Je vais kiffer, je vais faire la touriste, je vais contempler les... Pardon. les monuments incroyables devant lesquels on est passĂ©s. On a eu un parcours de folie. Et je vais surkiffer, quoi. Donc, je suis partie vraiment tranquille. Et j'ai rĂ©alisĂ© Ă  la fin, mais attends, en fait, peut-ĂȘtre que j'aurais pu courir un petit peu plus vite. Ah ouais, en fait, mĂȘme, j'aurais peut-ĂȘtre pu tenir un petit peu plus longtemps. Bref, ça m'a montrĂ© qu'en fait, j'en avais quand mĂȘme. Que j'avais trois mois de prĂ©paration derriĂšre moi. Ça fait douze semaines, en fait. Je l'ai prĂ©parĂ©e en douze semaines, ce 10 km. Et qu'en fait, cette prĂ©pa, elle Ă©tait lĂ . J'avais des ressources, j'avais ce qu'il fallait. Et j'ai, mais sĂ»r, kiffĂ©. Je m'attendais Ă  avoir un petit coup de mou entre le 6 et le 8Ăšme kilomĂštre. En fait, pas du tout. Enfin, pas du tout, j'Ă©tais Ă  fond. J'avais le smile, je ne pouvais pas dĂ©crocher. J'Ă©tais tellement heureuse d'ĂȘtre lĂ , de courir avec toutes ces femmes partout. Une ambiance, il y avait une ambiance sur cette course, des patoukadas de partout, des supporters qui Ă©crivent ton prĂ©nom, parce qu'il y a Ă©crit ton prĂ©nom sur ton dossard, il Ă©crit ton nom. Ils sont Ă  fond ! Et du coup, au final, en surveillant la façon dont je suis partie, alors je me suis fait doubler, je pense tout le long de la course, voilĂ , je ne vais pas arrĂȘter, je pense que c'est que vers la fin que j'ai commencĂ© Ă  croiser, Ă  doubler certaines parce qu'elles s'Ă©taient mises en mode marche, parce qu'elles n'en pouvaient plus, mais je me suis fait doubler, mais tellement rien Ă  faire, mais tellement rien Ă  faire. Et lĂ , je rĂ©alise aussi la progression, la progression quoi, par rapport au regard des autres, Ă  la comparaison par rapport Ă  l'autre. Il y a beaucoup de choses desquelles je me suis enlevĂ©e de la pression et ça fait du bien. Donc rĂ©sultat, j'ai vraiment su kiffer cette course. De cĂ©lĂ©brer chaque kilomĂštre en story sur Instagram pour moi, c'Ă©tait extrĂȘmement encourageant de pouvoir le vivre ça avec notre belle communautĂ©. Et puis cette arrivĂ©e, ma foi un peu surprenante parce que du coup l'arrivĂ©e en fait on est extrĂȘmement nombreux sur cette course. Il y a plus de 22 000 femmes qui courent. Donc quand t'arrives, tu peux faire un petit youhou ! Mais aprĂšs, t'avances, on te dit avancez, avancez ! Donc t'avances, t'avances, tu vas rĂ©cupĂ©rer un peu d'eau, il y a quelqu'un qui te met une mĂ©daille au cou et qui te dit bravo. Ça c'est trop cool quand mĂȘme d'avoir une mĂ©daille, franchement, je suis hyper fiĂšre. Je l'ai postĂ©e sur les rĂ©seaux parce que je suis trop fiĂšre de ça. Mais une arrivĂ©e un peu frustrante. Surtout qu'il n'y avait pas toutes les copines qui Ă©taient lĂ  parce qu'en fait tu peux pas stagner donc du coup il faut que t'avances, faut que t'avances. Puis on s'Ă©tait rejoints un peu plus loin sur le village sportif de la Parisienne. Petite frustration Ă  ce niveau lĂ , mais franchement le reste de la course tip top quoi et voir des gens qui m'encouragent en crĂ©er mon nom alors qu'ils ne me connaissent pas mais je dis merci, mais merci ! En plus vraiment les encouragements c'est un truc auquel je suis trĂšs sensible, ça me booste d'une force donc c'Ă©tait tout Ă  fait adaptĂ©. Donc si jamais tu es motivĂ©, tu as envie d'aller la courir cette parisienne, je peux que t'encourager Ă  t'y inscrire, vraiment c'est un Ă©norme... Un plaisir Ă©norme et puis surtout une fiertĂ©. Une fiertĂ© d'avoir participĂ© Ă  un tel Ă©vĂ©nement. C'est absolument gĂ©nial. Et je ne peux que t'encourager Ă  s'il y a des choses comme ça qui te tiennent vraiment Ă  cƓur. À te dire, allez, et si j'osais, le planifie dans l'agenda. Et on verra ce qui se passe aprĂšs. Et on verra comment je vais ajuster. Et on verra comment je vais m'en sortir. Mais allez, je me challenge. Je me challenge. Bah oui, ça fait qu'il y a des matins, je suis partie courir Ă  7h, 7h30. Qu'il y avait des dimanches matin oĂč j'aurais bien glandĂ© Ă  la maison. Et en fait, en vrai, Ă  partir du moment oĂč j'Ă©tais partie, tout va bien en fait, je suis trop contente d'ĂȘtre lĂ . Entoure-toi d'amis qui t'encouragent, qui font le mĂȘme dĂ©fi que toi. Et puis let's go ! Tu vois, ça c'est ce qu'on vit chez les Paulettes, c'est le cƓur dont on vit ensemble, le soutien de la communautĂ©. Avoir un objectif, t'aider Ă  aller de l'avant, t'aider Ă  retrouver de l'espace dans ton agenda pour toi. T'aider Ă  te remettre au centre de ta vie, t'aider Ă  kiffer, t'aider Ă  vivre tes rĂȘves en fait ! T'aider Ă  vivre tes rĂȘves, je pense qu'en fait si on devait le rĂ©sumer comme ça, c'est ça qu'on t'aide Ă  faire. Actuellement lorsque le podcast va sortir, les portes de Simplifi sont ouvertes. C'est la derniĂšre fois qu'elles sont ouvertes jusqu'Ă  la fin de l'annĂ©e. Je ne peux que t'encourager Ă  cliquer sur le lien qui est dans la description, rĂ©server un appel pour faire le point sur tes besoins. sur ta situation et nous rejoindre pour que tu puisses enfin respirer, tu vois, comme j'ai pu respirer pendant ces 10 kilomĂštres, j'en ai pris plein les poumons nous on t'invite peut-ĂȘtre que pour toi ça reprĂ©sente un peu un 10 kilomĂštres cette histoire, de te faire accompagner pendant 6 mois, mais je t'assure que le jeu il en vaut la chandelle, va voir tous les tĂ©moignages YouTube qu'on a, plĂ©thore de tĂ©moignages sur les changements que ça peut apporter dans leur vie et pour toi aussi c'est possible en fait moi je l'ai fait, tu peux le faire Tous nos coachĂ©s l'ont fait, tu peux le faire aussi. Et justement, moi si je l'ai fait, c'est parce que je ne l'ai pas fait toute seule, ce 10 km. C'est que j'ai Ă©tĂ© coachĂ©e. J'ai Ă©tĂ© coachĂ©e pour ça. Il n'y a pas photo. Toutes les choses que j'ai voulu atteindre dans ma vie, je les ai atteintes parce que je me suis fait aider, je me suis fait accompagner. Et ça, c'est la clĂ© pour que tu aies envie de changer les choses dans ta vie. Elle est pas mal la transition. Allez, on va s'arrĂȘter lĂ . On va aller se poser dans un petit cafĂ© prĂšs du Champ de Mars. Et puis ce soir, ce sera l'heure de reprendre le train. pour rentrer dans ma douce campagne et continuer avec une belle semaine chez les Paulettes et plein d'Ă©vĂ©nements qui nous attendent pour ce mois de septembre reste connectĂ© allez je te dis Ă  trĂšs trĂšs vite, ciao ciao

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Au-delĂ  du sport, c’est une histoire de croyances limitantes qu’on dĂ©passe, de persĂ©vĂ©rance et de confiance qu’on construit pas Ă  pas. Parce qu’apprendre Ă  courir 10 km, c’est aussi apprendre Ă  se choisir, Ă  Ă©couter son rythme, et Ă  oser aller plus loin que ce qu’on pensait possible.


👉 Si toi aussi tu as un dĂ©fi qui te fait peur, cet Ă©pisode va te donner l’élan pour croire que c’est possible, mĂȘme quand ça paraĂźt fou.



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Transcription

  • Speaker #0

    bienvenue Ă  toi dans simplifie le podcast qui est lĂ  pour simplifier ta vie aujourd'hui c'est un podcast un Ă©pisode totalement inĂ©dit parce que Je suis en extĂ©rieur et pas n'importe oĂč, je suis actuellement en train d'enregistrer cet Ă©pisode au pied de la tour Eiffel, en plein cƓur de Paris. Alors je ne suis pas lĂ  par hasard, si tu as un peu suivi l'actualitĂ© des Paulettes ces derniers temps, tu as dĂ©couvert que je me suis lancĂ© un dĂ©fi qui a Ă©tĂ© de participer Ă  la course de la Parisienne qui est une cĂ©lĂšbre course de Paris en 10 km qui a eu lieu ce matin alors si j'ai l'air un peu essoufflĂ©e c'est juste que je suis fatiguĂ©e et que du coup j'ai dĂ©cidĂ© d'aller faire un petit tour pour marcher mais j'ai bien mangĂ© on s'est fait plaisir aprĂšs cette course lĂ  burgers, biĂšres on a rĂ©cupĂ©rĂ© bien comme il faut J'ai le ventre un peu lourd, mais du coup ça fait du bien de se remettre en mouvement vu que les jambes sont un peu lourdes. Alors bien sĂ»r, aujourd'hui je vais te parler de quoi ? Je vais te parler de cette course et je vais te parler de ce dĂ©fi. Je vais te parler de pourquoi je me suis lancĂ©e ce dĂ©fi, pourquoi il Ă©tait important pour moi. Et puis, il me semble que ce serait intĂ©ressant qu'on Ă©change ensemble sur notamment la place de l'activitĂ© physique. En tout cas, dans nos vies qui vont Ă  mille Ă  l'heure, dans nos vies dĂ©bordĂ©es, je vais t'expliquer comment j'ai trouvĂ© de l'espace dans ma vie pour faire ça, en espĂ©rant que toi ça puisse peut-ĂȘtre t'encourager, t'inspirer, t'aider Ă  oser rĂȘver, tout simplement. Alors, Ă  quoi ça remonte cette histoire de « hĂ©, si on courait un 10 km ? » En fait, ça fait il y a trois ans. Trois ans de ça, on est partis en rando dans les Alpes avec mon mari et mes enfants. Et puis, ma fille Suzy, celle qui a 8 ans aujourd'hui, Ă  l'Ă©poque moins, Ă  l'Ă©poque elle avait 5 ans, elle crapautait sur les chemins de rando, elle courait dans les montĂ©es, elle courait dans les descentes, une patate, et moi, et moi, mais tellement en souffrance derriĂšre, avec ma prise de conscience de bain. En fait le problĂšme c'est que lĂ  elle va continuer Ă  grandir, elle va avoir de plus en plus d'Ă©nergie et moi si je continue sur le mĂȘme chemin je vais avoir de moins en moins d'Ă©nergie et Ă  un moment donnĂ© il y a plein de choses que je ne pourrais plus vivre avec elle et notamment le plaisir de la randonnĂ©e, c'est quelque chose que j'aime beaucoup et est nĂ© lĂ  ce jour-lĂ  le rĂȘve de me dire mais j'adorerais pouvoir en fait faire un trail avec elle courir dans les montagnes, s'Ă©clater, s'amuser Ça c'est un truc vraiment, ça me ferait kiffer. Bon alors ok, tout le monde ne rĂȘve pas de faire ce genre de choses, je suis en bien conscience. Moi-mĂȘme je me demande, mais pourquoi tu te mets des idĂ©es dans la tĂȘte comme ça ? Pourquoi tu veux te faire souffrir ? Mais en fait, voilĂ , c'est quelque chose qui me fait rĂȘver. Et du coup, je me souviens qu'Ă  la fin de ces vacances-lĂ , j'ai Ă©crit une petite note dans mon tĂ©lĂ©phone. Je me suis dit ok, allez, imaginons. C'est vraiment un jour oĂč je voulais faire le plus facile des trails, ok ? En fait, il faudrait que je sache faire quoi avant pour y arriver. Et puis, en processant, j'ai Ă©crit comme ça, une petite liste avec des cases Ă  cocher. Bon, trĂšs bien, pour courir un petit trail, il faudrait au moins que, si c'est un trail de 10 km, il faudrait au moins que je puisse courir une heure sur un terrain vallonnĂ©. Et puis, avant de savoir faire ça, il faudrait que j'arrive Ă  courir un 10 km sur terrain plat dĂ©jĂ . Et puis, pour savoir faire ça, j'ai continuĂ© ma liste en me disant, mais en fait... Pour commencer j'ai besoin de quoi ? J'ai besoin d'apprendre Ă  courir 30 minutes d'affilĂ©e. Bon, franchement, tout ça, courir, envisager un trail, la montagne, Ă©norme, mais par contre me dire que je pourrais apprendre Ă  courir 30 minutes d'affilĂ©e parce que ce n'Ă©tait pas le cas, je n'y arrivais pas. Franchement c'est quelque chose, ça semble accessible. Ok, puis il faut que je fasse quoi pour apprendre Ă  courir 30 minutes ? Ah bah ok en fait d'abord je vais apprendre Ă  courir 10 minutes et puis aprĂšs temps et puis aprĂšs... Puis en fait j'ai vu que c'est hyper accessible cette histoire en fait ! Donc j'ai commencĂ©, je me suis mise Ă  courir et il se trouve que par contre... Je n'avais aucune activitĂ©, autre activitĂ© physique, et je ne faisais aucun renforcement en fait, pour me muscler. Et donc qu'est-ce qui s'est passĂ© ? Je me suis blessĂ©e, je me suis fait une Ă©norme entorse il y a deux ans de ça, qui m'a en fait immobilisĂ©e, enfin immobilisĂ©e, je n'ai pas pu recourir presque pendant plus de six mois, et aprĂšs ça, j'avais perdu toute motivation. J'Ă©tais vraiment dĂ©goĂ»tĂ©e parce que j'Ă©tais dans un super Ă©lan, j'ai perdu toute motivation, et en fait ce qui m'a aidĂ©e ça a Ă©tĂ©... notre dĂ©mĂ©nagement Ă  la campagne. Je me suis dit, OK, moi, en fait, lĂ , la ville, tout ça, j'en ai marre de courir ici, c'est compliquĂ©, c'est pas agrĂ©able. J'attends qu'on dĂ©mĂ©nage et je sais que le cĂŽtĂ© campagne, la facilitĂ© de pouvoir courir en sortant de chez moi, tac, direct, ça va ĂȘtre quelque chose qui va m'aider, me booster, me faire du bien. VoilĂ , ça va ĂȘtre le moment de remettre le focus dessus. Donc, j'ai lĂąchĂ©, totalement. Entre temps, je me suis lancĂ©e en crossfit. Donc rĂ©sultat, j'ai recommencĂ©, j'ai commencĂ© Ă  me muscler. Donc ça, c'Ă©tait top. Et puis du coup, il y a l'annĂ©e derniĂšre, je me suis dit, allez, c'est le moment, on y va. On a dĂ©mĂ©nagĂ©, on se relance. Et donc, j'ai recommencĂ© Ă  faire mon petit plan de, allez, j'apprends Ă  courir 30 minutes. C'est parti. Et puis lĂ , j'ai rĂ©alisĂ© que, attends, mais waouh, avec le crossfit dĂ©jĂ , je me sens vachement plus Ă  l'aise pour courir. mais c'est trop bien, c'est trop encourageant, j'ai envie de continuer. Et puis j'ai continuĂ© jusqu'Ă  arriver Ă  finalement en quelques semaines, j'avais partagĂ© mon petit dĂ©fi sur Insta, en quelques semaines j'avais rĂ©ussi Ă  finalement Ă  courir 5 km. Et en fait en voyant comment sans me mettre de pression j'allais courir une Ă  deux fois par semaine, comment en fait finalement mon corps il arrivait Ă  progresser, en arrivant aux 5 km c'est lĂ  que... En fait j'avais un peu l'infiltration, je m'Ă©tais dit mais j'aimerais bien arriver Ă  courir une course, m'inscrire Ă  une course de 5 km, mais toute seule j'ai jamais trouvĂ© le courage de le faire. Et puis c'est lĂ  que j'ai des copines qui sont arrivĂ©es, Mathilde et Marie-Ly, des copines entrepreneurs et qui m'ont dit mais genre, est-ce que tu aimerais pas faire les 10 km avec nous de Paris, la parisienne ? Tu sais courir 5 km, tu peux faire 10 km. Tu vas t'entraĂźner parce que nous on va te proposer une super communautĂ© dans laquelle tu vas pouvoir nous rejoindre qui s'appelle la communautĂ© des belles foulĂ©es petit clin d'oeil Ă  Pauline si jamais elle tombe sur cet Ă©pisode que vous pouvez dĂ©couvrir parce que c'est absolument gĂ©nial ce qu'elle propose et j'ai rejoint cette communautĂ© et je me suis remise Ă  m'entraĂźner et lĂ  c'Ă©tait plus de deux fois par semaine c'Ă©tait trois fois par semaine trois fois par semaine plus Toujours le crossfit que j'ai continuĂ© Ă  cĂŽtĂ©, au moins une Ă  deux fois par semaine. Et de fil en aiguille, je suis arrivĂ©e au stade oĂč j'ai progressĂ© en endurance. J'arrivais Ă  courir plus d'une heure. Et finalement, arrivĂ©e ce dimanche matin du 14 septembre, sur la piste de dĂ©part, la ligne de dĂ©part, prĂȘte Ă  partir. C'est juste fou le chemin que j'ai fait pour en arriver lĂ . Et en fait, dans tout ça, bien sĂ»r, il y avait des moments un peu dĂ©fiants au niveau motivation. Il y avait certains jours oĂč la motivation Ă©tait moins lĂ . Mais en fait, Ă  partir du moment oĂč j'avais mes baskets aux pieds, que j'Ă©tais en tenue, et que je commençais Ă  courir, il y a tout qui s'envolait. Il y a tout ce qui s'envolait et lĂ , il y avait Ă©normĂ©ment de plaisir. Et moi, ce que je dĂ©couvre avec l'activitĂ© physique, c'est vraiment que le principe du plaisir... Mais il est juste essentiel en fait, et ça on l'a pas appris. On l'a pas appris parce qu'on a appris Ă  courir dans les cours de sport, Ă  l'Ă©cole, au collĂšge, avec des choses obligatoires, des notes, de la pression. Mais en fait, l'activitĂ© physique quand elle est connectĂ©e au plaisir, elle peut t'emmener tellement loin que moi ça a Ă©tĂ© vraiment ma prise de conscience, vraiment de me dire mais en fait, si j'aime ça, tout va bien ! Tout va bien ! Donc oui, je kiffe ça, je kiffe courir, j'aime ça. Je ne suis vraiment pas rapide. Ah, vraiment, je ne suis pas rapide. AprĂšs, en termes de classement, sur les plus de 9000 participantes, j'Ă©tais quand mĂȘme dans les 7000. Ça veut dire qu'il y en avait quasi 2000 derriĂšre moi. Je n'Ă©tais pas peu fiĂšre. Je n'Ă©tais pas peu fiĂšre, mais j'ai quand mĂȘme mis une heure et demie pour courir en 10 kilomĂštres, malgrĂ© tout. Donc maintenant, ça me donne envie Ă  fond de progresser, ça me donne envie de... Pourquoi pas rĂ©duire un petit peu mon temps et puis ça me donne envie de me donner des nouveaux objectifs et d'avancer. Mais la fiertĂ©, la fiertĂ© d'avoir rĂ©alisĂ©. Une Ă©tape de mon rĂȘve ? Jamais j'aurais cru que je serais capable de courir en 10 km, de m'inscrire Ă  une course officielle. Tout ça c'est parce que je l'ai fait avec des amis aussi, et ça ça comptait Ă©normĂ©ment. Avec des gens que je connais, que j'Ă©tais portĂ©e, que j'Ă©tais soutenue. Ça fait toute la diffĂ©rence en fait. PlutĂŽt que de faire ça toute seule dans son coin, Ă  partir du moment que tu trouves une communautĂ© avec qui t'appuyer, avec qui avancer, c'est juste hyper puissant. T'es plus toute seule, t'es plus toute seule Ă  y galĂ©rer. Ă  culpabiliser parce que tu n'arrives pas Ă  tenir, Ă  t'entraĂźner, Ă  respecter ton plan, etc. En fait, voilĂ . C'Ă©tait juste vraiment une tellement belle expĂ©rience. Et puis, comment est-ce que j'ai fait pour caler tout ça en plus dans mon emploi du temps ? Je t'avoue qu'au dĂ©but, j'ai eu trĂšs peur. Et c'est ça qui m'avait vachement refroidie. J'ai mis beaucoup de temps Ă  me dĂ©cider pour ce 10 km. Justement Ă  cause de ce... Ah mais attends... Faut s'organiser Ă  courir deux Ă  trois fois par semaine, en plus le crossfit je veux pas le lĂącher, de toute façon faut faire du renfort donc j'ai besoin du crossfit. Mais comment je rajoute ça dans mon emploi du temps qui est serrĂ©, serrĂ©, serrĂ©, serrĂ© ! VoilĂ  et je suis en train de rĂ©flĂ©chir Ă  ce que je vais te rĂ©pondre, en vrai je l'ai pas prĂ©parĂ© Ă  l'avance. Comment est-ce que j'ai rĂ©ussi ? C'est une trĂšs bonne question. Je pense que le principe de plaisir a Ă©tĂ© number one. DĂ©gager du temps pour faire des choses qui me font plaisir, c'est quand mĂȘme vachement plus facile que dĂ©gager du temps pour de la contrainte. DĂ©jĂ , chose number one. Il y a aussi le fait que mes enfants, ils grandissent. Donc ils sont en capacitĂ© de pouvoir un peu se gĂ©rer seul ou s'occuper seul. Et du coup, il y a eu des matins oĂč moi je partais tĂŽt, les enfants dormaient. Et ça c'est un de mes grands kiffs de courir tĂŽt le matin, de voir le levier du soleil. DĂ©marrer ma journĂ©e comme ça, ça me met dans un Ă©tat de bien-ĂȘtre qui est gĂ©nial. Donc du coup ça m'a aidĂ© aussi d'avoir des temps oĂč en fait les enfants dormaient. Donc du coup c'Ă©tait plus facile. Et aprĂšs qu'est-ce qui m'a aidĂ© ? Franchement il n'y a pas 36 000 secrets, si ce n'est de le prĂ©voir. J'aurais voulu te donner un truc vachement plus sexy. Mais en fait chaque lundi matin je regardais mon emploi du temps. Ok oĂč est-ce que je mets ces 2 Ă  3 sĂ©ances ? Et pas le choix. Pas le choix. Et aprĂšs, par contre, ça arrivait que des fois, j'arrive pas Ă  respecter. Puis je me disais, bon, OK, je vais reporter demain. Puis j'avais un rythme, en fait, oĂč je courais tous les deux Ă  trois jours. Et donc, en fait, Ă  un moment donnĂ©, le plaisir du rythme, il est lĂ . T'as pas envie de laisser passer trop de temps entre les sĂ©ances. T'as envie d'y remettre. Et puis j'ai alternĂ© entre soit le matin, soit aprĂšs le boulot. Et aprĂšs le boulot, j'ai l'avantage que du coup, ça me permet de laisser un peu mes enfants Ă  la garderie, les rĂ©cupĂ©rer un peu plus tard. Le week-end, mon mari Ă©tait lĂ , je pouvais partir le dimanche matin, il Ă©tait lĂ . En fait, en vrai, il y en a des solutions. En fait, en vrai, il y en a, j'en ai trouvĂ©, mais la clĂ© pour moi, et ça, c'est vraiment aussi quelque chose que j'ai encore plus mis en action, y compris, c'est vraiment le pouvoir de la planification. Tant que tes idĂ©es restent en ta tĂȘte, elles peuvent y rester longtemps, mais Ă  partir du moment oĂč elles arrivent dans ton agenda... C'est dĂ©jĂ  un trĂšs grand pas. AprĂšs, je sais qu'il y a le dĂ©fi de... Moi, je l'avais prĂ©vu, mais je ne l'ai pas fait. C'est OK, mais en fait, demande-toi juste ce qui s'est passĂ©. Est-ce qu'en fait, tu avais un autre besoin qui Ă©tait important Ă  ce moment-lĂ  ? C'Ă©tait quoi ton besoin ? Du coup, qu'est-ce que ça t'apprend sur toi ? Comment, pour que tu puisses rĂ©ajuster, en fait, pour ton organisation pour la suite ? Mais en vrai, c'est possible mĂȘme quand tu as une vie extrĂȘmement remplie. et j'ai envie de dire c'est encore plus une nĂ©cessitĂ© et Tout ça, ça me fait cogiter. Et je me dis, mais aujourd'hui, le sport, il a vraiment pris une place essentielle dans mon quotidien. Je ne l'aurais pas dit ça il y a quelques annĂ©es. Je m'entends te dire ça, je me dis, mais oh what ? Oh la fille, comment elle a bougĂ© ! Jamais je ne t'aurais dit ça il y a quelques annĂ©es. Et puis, du coup, j'arrive au coffee shop bientĂŽt, sur lequel j'ai prĂ©vu de m'installer cet aprĂšs-midi. Mais je vais terminer avec toi. Donc j'aurais jamais cru qu'en fait c'Ă©tait vraiment possible d'en arriver lĂ . Et j'ai perdu le fil de mon idĂ©e. Oh mince, c'est pas grave. C'est qu'en fait Ă  un moment donnĂ©, il y a eu ce temps de vie et il y a eu cet objectif. Et ça c'est peut-ĂȘtre la derniĂšre clĂ© avec laquelle je pourrais te laisser. C'est qu'en fait il y avait un objectif Ă  atteindre. Et que cette course de 10 km, malgrĂ© tout, il y avait un objectif de 10 km, que j'avais envie de le finir, c'Ă©tait juste... J'avais aucune prĂ©tention de quoi que ce soit d'autre si ce n'est rĂ©ussir Ă  finir cette course, cette finisher. Et du coup, le fait d'avoir cet objectif-lĂ , c'est ça qui m'a tenue, c'est ça qui m'a aidĂ©e Ă  avancer. Ah oui, ça y est, les deux mots reviennent. Donc je finis juste sur ce dernier point. Se fixer des objectifs, ce n'est pas pour s'imprisonner, loin de lĂ . Un objectif, il n'est pas lĂ  pour t'imprisonner, il n'est pas lĂ  pour t'enfermer, il n'est pas lĂ  pour te mettre de la pression. il est lĂ  pour te servir, il est lĂ  pour te porter, pour t'encourager. Et nous c'est vraiment comme ça que chez les Paulettes on le vit. Tu vois quand tu dĂ©marres un coaching avec nous, on te encourage, on te demande ok mais dans ces 6 mois qu'est-ce que tu as envie d'atteindre ? Ok qu'est-ce que tu vas mettre en place ? Quel est le plan d'action qu'on va pouvoir mettre en place ensemble pour t'aider Ă  avancer vers lĂ  ? On va le rĂ©ajuster s'il y a besoin de cet objectif ? Mais tout ça c'est lĂ  pour te servir. Et ça c'est archi puissant, c'est archi puissant. En fait tout ça pour te dire que du coup je reviens Ă  mon idĂ©e que j'ai oubliĂ©e, c'est que je m'interroge sur comment est-ce que j'ai les paulettes. On pourrait se faire un peu de place Ă  la question du sport. Je vois les filles qui sont avec nous en coaching en ce moment en mode « What ? » « Ah non non ! » Ou alors peut-ĂȘtre qu'ils sont en train de sautiller sur place. Mais vraiment, je me dis « Oh, il y aurait quelque chose Ă  faire lĂ . » Donc je garde cette petite idĂ©e dans ma tĂȘte. Et qui sait, peut-ĂȘtre dans quelques temps, il y aura des petites nouveautĂ©s. On verra oĂč on en est. VoilĂ  en tout cas... Mon processus et tout le parcours que j'ai fait par rapport Ă  ça. Je te fais pour finir peut-ĂȘtre un dĂ©brief de cette course, de ce 10 km de ce matin. Petit dĂ©brief. La pluie est en train de tomber dessus. La bruine parisienne. Ok. Donc, comment je pourrais te dĂ©briefer avec toi ? J'ai Ă©tĂ© trĂšs surprise parce que Ă  la fin de ce 10 km, je me suis dit quoi ? C'est dĂ©jĂ  fini ? C'est pas possible. J'Ă©tais vraiment en mode mais non, mais non. Alors, j'Ă©tais quand mĂȘme pas fraĂźche, d'accord ? Mais en fait, je sentais que j'en avais encore. Le truc, c'est que vraiment, je me suis Ă©conomisĂ©e tout le long. J'ai fait trĂšs attention Ă  l'allure sur laquelle je suis partie. Je suis partie Ă  une allure tranquille, parce que je n'avais pas d'objectif de chrono. Et en vrai, moi, je m'Ă©tais mis en tĂȘte, ok, moi, je vais faire mon footing dans Paris ce matin, les gars. Faites ce que vous voulez, moi, c'est mon footing. Je vais kiffer, je vais faire la touriste, je vais contempler les... Pardon. les monuments incroyables devant lesquels on est passĂ©s. On a eu un parcours de folie. Et je vais surkiffer, quoi. Donc, je suis partie vraiment tranquille. Et j'ai rĂ©alisĂ© Ă  la fin, mais attends, en fait, peut-ĂȘtre que j'aurais pu courir un petit peu plus vite. Ah ouais, en fait, mĂȘme, j'aurais peut-ĂȘtre pu tenir un petit peu plus longtemps. Bref, ça m'a montrĂ© qu'en fait, j'en avais quand mĂȘme. Que j'avais trois mois de prĂ©paration derriĂšre moi. Ça fait douze semaines, en fait. Je l'ai prĂ©parĂ©e en douze semaines, ce 10 km. Et qu'en fait, cette prĂ©pa, elle Ă©tait lĂ . J'avais des ressources, j'avais ce qu'il fallait. Et j'ai, mais sĂ»r, kiffĂ©. Je m'attendais Ă  avoir un petit coup de mou entre le 6 et le 8Ăšme kilomĂštre. En fait, pas du tout. Enfin, pas du tout, j'Ă©tais Ă  fond. J'avais le smile, je ne pouvais pas dĂ©crocher. J'Ă©tais tellement heureuse d'ĂȘtre lĂ , de courir avec toutes ces femmes partout. Une ambiance, il y avait une ambiance sur cette course, des patoukadas de partout, des supporters qui Ă©crivent ton prĂ©nom, parce qu'il y a Ă©crit ton prĂ©nom sur ton dossard, il Ă©crit ton nom. Ils sont Ă  fond ! Et du coup, au final, en surveillant la façon dont je suis partie, alors je me suis fait doubler, je pense tout le long de la course, voilĂ , je ne vais pas arrĂȘter, je pense que c'est que vers la fin que j'ai commencĂ© Ă  croiser, Ă  doubler certaines parce qu'elles s'Ă©taient mises en mode marche, parce qu'elles n'en pouvaient plus, mais je me suis fait doubler, mais tellement rien Ă  faire, mais tellement rien Ă  faire. Et lĂ , je rĂ©alise aussi la progression, la progression quoi, par rapport au regard des autres, Ă  la comparaison par rapport Ă  l'autre. Il y a beaucoup de choses desquelles je me suis enlevĂ©e de la pression et ça fait du bien. Donc rĂ©sultat, j'ai vraiment su kiffer cette course. De cĂ©lĂ©brer chaque kilomĂštre en story sur Instagram pour moi, c'Ă©tait extrĂȘmement encourageant de pouvoir le vivre ça avec notre belle communautĂ©. Et puis cette arrivĂ©e, ma foi un peu surprenante parce que du coup l'arrivĂ©e en fait on est extrĂȘmement nombreux sur cette course. Il y a plus de 22 000 femmes qui courent. Donc quand t'arrives, tu peux faire un petit youhou ! Mais aprĂšs, t'avances, on te dit avancez, avancez ! Donc t'avances, t'avances, tu vas rĂ©cupĂ©rer un peu d'eau, il y a quelqu'un qui te met une mĂ©daille au cou et qui te dit bravo. Ça c'est trop cool quand mĂȘme d'avoir une mĂ©daille, franchement, je suis hyper fiĂšre. Je l'ai postĂ©e sur les rĂ©seaux parce que je suis trop fiĂšre de ça. Mais une arrivĂ©e un peu frustrante. Surtout qu'il n'y avait pas toutes les copines qui Ă©taient lĂ  parce qu'en fait tu peux pas stagner donc du coup il faut que t'avances, faut que t'avances. Puis on s'Ă©tait rejoints un peu plus loin sur le village sportif de la Parisienne. Petite frustration Ă  ce niveau lĂ , mais franchement le reste de la course tip top quoi et voir des gens qui m'encouragent en crĂ©er mon nom alors qu'ils ne me connaissent pas mais je dis merci, mais merci ! En plus vraiment les encouragements c'est un truc auquel je suis trĂšs sensible, ça me booste d'une force donc c'Ă©tait tout Ă  fait adaptĂ©. Donc si jamais tu es motivĂ©, tu as envie d'aller la courir cette parisienne, je peux que t'encourager Ă  t'y inscrire, vraiment c'est un Ă©norme... Un plaisir Ă©norme et puis surtout une fiertĂ©. Une fiertĂ© d'avoir participĂ© Ă  un tel Ă©vĂ©nement. C'est absolument gĂ©nial. Et je ne peux que t'encourager Ă  s'il y a des choses comme ça qui te tiennent vraiment Ă  cƓur. À te dire, allez, et si j'osais, le planifie dans l'agenda. Et on verra ce qui se passe aprĂšs. Et on verra comment je vais ajuster. Et on verra comment je vais m'en sortir. Mais allez, je me challenge. Je me challenge. Bah oui, ça fait qu'il y a des matins, je suis partie courir Ă  7h, 7h30. Qu'il y avait des dimanches matin oĂč j'aurais bien glandĂ© Ă  la maison. Et en fait, en vrai, Ă  partir du moment oĂč j'Ă©tais partie, tout va bien en fait, je suis trop contente d'ĂȘtre lĂ . Entoure-toi d'amis qui t'encouragent, qui font le mĂȘme dĂ©fi que toi. Et puis let's go ! Tu vois, ça c'est ce qu'on vit chez les Paulettes, c'est le cƓur dont on vit ensemble, le soutien de la communautĂ©. Avoir un objectif, t'aider Ă  aller de l'avant, t'aider Ă  retrouver de l'espace dans ton agenda pour toi. T'aider Ă  te remettre au centre de ta vie, t'aider Ă  kiffer, t'aider Ă  vivre tes rĂȘves en fait ! T'aider Ă  vivre tes rĂȘves, je pense qu'en fait si on devait le rĂ©sumer comme ça, c'est ça qu'on t'aide Ă  faire. Actuellement lorsque le podcast va sortir, les portes de Simplifi sont ouvertes. C'est la derniĂšre fois qu'elles sont ouvertes jusqu'Ă  la fin de l'annĂ©e. Je ne peux que t'encourager Ă  cliquer sur le lien qui est dans la description, rĂ©server un appel pour faire le point sur tes besoins. sur ta situation et nous rejoindre pour que tu puisses enfin respirer, tu vois, comme j'ai pu respirer pendant ces 10 kilomĂštres, j'en ai pris plein les poumons nous on t'invite peut-ĂȘtre que pour toi ça reprĂ©sente un peu un 10 kilomĂštres cette histoire, de te faire accompagner pendant 6 mois, mais je t'assure que le jeu il en vaut la chandelle, va voir tous les tĂ©moignages YouTube qu'on a, plĂ©thore de tĂ©moignages sur les changements que ça peut apporter dans leur vie et pour toi aussi c'est possible en fait moi je l'ai fait, tu peux le faire Tous nos coachĂ©s l'ont fait, tu peux le faire aussi. Et justement, moi si je l'ai fait, c'est parce que je ne l'ai pas fait toute seule, ce 10 km. C'est que j'ai Ă©tĂ© coachĂ©e. J'ai Ă©tĂ© coachĂ©e pour ça. Il n'y a pas photo. Toutes les choses que j'ai voulu atteindre dans ma vie, je les ai atteintes parce que je me suis fait aider, je me suis fait accompagner. Et ça, c'est la clĂ© pour que tu aies envie de changer les choses dans ta vie. Elle est pas mal la transition. Allez, on va s'arrĂȘter lĂ . On va aller se poser dans un petit cafĂ© prĂšs du Champ de Mars. Et puis ce soir, ce sera l'heure de reprendre le train. pour rentrer dans ma douce campagne et continuer avec une belle semaine chez les Paulettes et plein d'Ă©vĂ©nements qui nous attendent pour ce mois de septembre reste connectĂ© allez je te dis Ă  trĂšs trĂšs vite, ciao ciao

Description

đŸŽ™ïž Dans cet Ă©pisode spĂ©cial enregistrĂ© Ă  Paris, je te raconte mon expĂ©rience de course : mon tout premier 10 km !

Je te partage les coulisses de cette aventure — les doutes, la prĂ©paration, les moments de peur et d’excitation, mais aussi la fiertĂ© d’avoir franchi la ligne d’arrivĂ©e.


Au-delĂ  du sport, c’est une histoire de croyances limitantes qu’on dĂ©passe, de persĂ©vĂ©rance et de confiance qu’on construit pas Ă  pas. Parce qu’apprendre Ă  courir 10 km, c’est aussi apprendre Ă  se choisir, Ă  Ă©couter son rythme, et Ă  oser aller plus loin que ce qu’on pensait possible.


👉 Si toi aussi tu as un dĂ©fi qui te fait peur, cet Ă©pisode va te donner l’élan pour croire que c’est possible, mĂȘme quand ça paraĂźt fou.



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    bienvenue Ă  toi dans simplifie le podcast qui est lĂ  pour simplifier ta vie aujourd'hui c'est un podcast un Ă©pisode totalement inĂ©dit parce que Je suis en extĂ©rieur et pas n'importe oĂč, je suis actuellement en train d'enregistrer cet Ă©pisode au pied de la tour Eiffel, en plein cƓur de Paris. Alors je ne suis pas lĂ  par hasard, si tu as un peu suivi l'actualitĂ© des Paulettes ces derniers temps, tu as dĂ©couvert que je me suis lancĂ© un dĂ©fi qui a Ă©tĂ© de participer Ă  la course de la Parisienne qui est une cĂ©lĂšbre course de Paris en 10 km qui a eu lieu ce matin alors si j'ai l'air un peu essoufflĂ©e c'est juste que je suis fatiguĂ©e et que du coup j'ai dĂ©cidĂ© d'aller faire un petit tour pour marcher mais j'ai bien mangĂ© on s'est fait plaisir aprĂšs cette course lĂ  burgers, biĂšres on a rĂ©cupĂ©rĂ© bien comme il faut J'ai le ventre un peu lourd, mais du coup ça fait du bien de se remettre en mouvement vu que les jambes sont un peu lourdes. Alors bien sĂ»r, aujourd'hui je vais te parler de quoi ? Je vais te parler de cette course et je vais te parler de ce dĂ©fi. Je vais te parler de pourquoi je me suis lancĂ©e ce dĂ©fi, pourquoi il Ă©tait important pour moi. Et puis, il me semble que ce serait intĂ©ressant qu'on Ă©change ensemble sur notamment la place de l'activitĂ© physique. En tout cas, dans nos vies qui vont Ă  mille Ă  l'heure, dans nos vies dĂ©bordĂ©es, je vais t'expliquer comment j'ai trouvĂ© de l'espace dans ma vie pour faire ça, en espĂ©rant que toi ça puisse peut-ĂȘtre t'encourager, t'inspirer, t'aider Ă  oser rĂȘver, tout simplement. Alors, Ă  quoi ça remonte cette histoire de « hĂ©, si on courait un 10 km ? » En fait, ça fait il y a trois ans. Trois ans de ça, on est partis en rando dans les Alpes avec mon mari et mes enfants. Et puis, ma fille Suzy, celle qui a 8 ans aujourd'hui, Ă  l'Ă©poque moins, Ă  l'Ă©poque elle avait 5 ans, elle crapautait sur les chemins de rando, elle courait dans les montĂ©es, elle courait dans les descentes, une patate, et moi, et moi, mais tellement en souffrance derriĂšre, avec ma prise de conscience de bain. En fait le problĂšme c'est que lĂ  elle va continuer Ă  grandir, elle va avoir de plus en plus d'Ă©nergie et moi si je continue sur le mĂȘme chemin je vais avoir de moins en moins d'Ă©nergie et Ă  un moment donnĂ© il y a plein de choses que je ne pourrais plus vivre avec elle et notamment le plaisir de la randonnĂ©e, c'est quelque chose que j'aime beaucoup et est nĂ© lĂ  ce jour-lĂ  le rĂȘve de me dire mais j'adorerais pouvoir en fait faire un trail avec elle courir dans les montagnes, s'Ă©clater, s'amuser Ça c'est un truc vraiment, ça me ferait kiffer. Bon alors ok, tout le monde ne rĂȘve pas de faire ce genre de choses, je suis en bien conscience. Moi-mĂȘme je me demande, mais pourquoi tu te mets des idĂ©es dans la tĂȘte comme ça ? Pourquoi tu veux te faire souffrir ? Mais en fait, voilĂ , c'est quelque chose qui me fait rĂȘver. Et du coup, je me souviens qu'Ă  la fin de ces vacances-lĂ , j'ai Ă©crit une petite note dans mon tĂ©lĂ©phone. Je me suis dit ok, allez, imaginons. C'est vraiment un jour oĂč je voulais faire le plus facile des trails, ok ? En fait, il faudrait que je sache faire quoi avant pour y arriver. Et puis, en processant, j'ai Ă©crit comme ça, une petite liste avec des cases Ă  cocher. Bon, trĂšs bien, pour courir un petit trail, il faudrait au moins que, si c'est un trail de 10 km, il faudrait au moins que je puisse courir une heure sur un terrain vallonnĂ©. Et puis, avant de savoir faire ça, il faudrait que j'arrive Ă  courir un 10 km sur terrain plat dĂ©jĂ . Et puis, pour savoir faire ça, j'ai continuĂ© ma liste en me disant, mais en fait... Pour commencer j'ai besoin de quoi ? J'ai besoin d'apprendre Ă  courir 30 minutes d'affilĂ©e. Bon, franchement, tout ça, courir, envisager un trail, la montagne, Ă©norme, mais par contre me dire que je pourrais apprendre Ă  courir 30 minutes d'affilĂ©e parce que ce n'Ă©tait pas le cas, je n'y arrivais pas. Franchement c'est quelque chose, ça semble accessible. Ok, puis il faut que je fasse quoi pour apprendre Ă  courir 30 minutes ? Ah bah ok en fait d'abord je vais apprendre Ă  courir 10 minutes et puis aprĂšs temps et puis aprĂšs... Puis en fait j'ai vu que c'est hyper accessible cette histoire en fait ! Donc j'ai commencĂ©, je me suis mise Ă  courir et il se trouve que par contre... Je n'avais aucune activitĂ©, autre activitĂ© physique, et je ne faisais aucun renforcement en fait, pour me muscler. Et donc qu'est-ce qui s'est passĂ© ? Je me suis blessĂ©e, je me suis fait une Ă©norme entorse il y a deux ans de ça, qui m'a en fait immobilisĂ©e, enfin immobilisĂ©e, je n'ai pas pu recourir presque pendant plus de six mois, et aprĂšs ça, j'avais perdu toute motivation. J'Ă©tais vraiment dĂ©goĂ»tĂ©e parce que j'Ă©tais dans un super Ă©lan, j'ai perdu toute motivation, et en fait ce qui m'a aidĂ©e ça a Ă©tĂ©... notre dĂ©mĂ©nagement Ă  la campagne. Je me suis dit, OK, moi, en fait, lĂ , la ville, tout ça, j'en ai marre de courir ici, c'est compliquĂ©, c'est pas agrĂ©able. J'attends qu'on dĂ©mĂ©nage et je sais que le cĂŽtĂ© campagne, la facilitĂ© de pouvoir courir en sortant de chez moi, tac, direct, ça va ĂȘtre quelque chose qui va m'aider, me booster, me faire du bien. VoilĂ , ça va ĂȘtre le moment de remettre le focus dessus. Donc, j'ai lĂąchĂ©, totalement. Entre temps, je me suis lancĂ©e en crossfit. Donc rĂ©sultat, j'ai recommencĂ©, j'ai commencĂ© Ă  me muscler. Donc ça, c'Ă©tait top. Et puis du coup, il y a l'annĂ©e derniĂšre, je me suis dit, allez, c'est le moment, on y va. On a dĂ©mĂ©nagĂ©, on se relance. Et donc, j'ai recommencĂ© Ă  faire mon petit plan de, allez, j'apprends Ă  courir 30 minutes. C'est parti. Et puis lĂ , j'ai rĂ©alisĂ© que, attends, mais waouh, avec le crossfit dĂ©jĂ , je me sens vachement plus Ă  l'aise pour courir. mais c'est trop bien, c'est trop encourageant, j'ai envie de continuer. Et puis j'ai continuĂ© jusqu'Ă  arriver Ă  finalement en quelques semaines, j'avais partagĂ© mon petit dĂ©fi sur Insta, en quelques semaines j'avais rĂ©ussi Ă  finalement Ă  courir 5 km. Et en fait en voyant comment sans me mettre de pression j'allais courir une Ă  deux fois par semaine, comment en fait finalement mon corps il arrivait Ă  progresser, en arrivant aux 5 km c'est lĂ  que... En fait j'avais un peu l'infiltration, je m'Ă©tais dit mais j'aimerais bien arriver Ă  courir une course, m'inscrire Ă  une course de 5 km, mais toute seule j'ai jamais trouvĂ© le courage de le faire. Et puis c'est lĂ  que j'ai des copines qui sont arrivĂ©es, Mathilde et Marie-Ly, des copines entrepreneurs et qui m'ont dit mais genre, est-ce que tu aimerais pas faire les 10 km avec nous de Paris, la parisienne ? Tu sais courir 5 km, tu peux faire 10 km. Tu vas t'entraĂźner parce que nous on va te proposer une super communautĂ© dans laquelle tu vas pouvoir nous rejoindre qui s'appelle la communautĂ© des belles foulĂ©es petit clin d'oeil Ă  Pauline si jamais elle tombe sur cet Ă©pisode que vous pouvez dĂ©couvrir parce que c'est absolument gĂ©nial ce qu'elle propose et j'ai rejoint cette communautĂ© et je me suis remise Ă  m'entraĂźner et lĂ  c'Ă©tait plus de deux fois par semaine c'Ă©tait trois fois par semaine trois fois par semaine plus Toujours le crossfit que j'ai continuĂ© Ă  cĂŽtĂ©, au moins une Ă  deux fois par semaine. Et de fil en aiguille, je suis arrivĂ©e au stade oĂč j'ai progressĂ© en endurance. J'arrivais Ă  courir plus d'une heure. Et finalement, arrivĂ©e ce dimanche matin du 14 septembre, sur la piste de dĂ©part, la ligne de dĂ©part, prĂȘte Ă  partir. C'est juste fou le chemin que j'ai fait pour en arriver lĂ . Et en fait, dans tout ça, bien sĂ»r, il y avait des moments un peu dĂ©fiants au niveau motivation. Il y avait certains jours oĂč la motivation Ă©tait moins lĂ . Mais en fait, Ă  partir du moment oĂč j'avais mes baskets aux pieds, que j'Ă©tais en tenue, et que je commençais Ă  courir, il y a tout qui s'envolait. Il y a tout ce qui s'envolait et lĂ , il y avait Ă©normĂ©ment de plaisir. Et moi, ce que je dĂ©couvre avec l'activitĂ© physique, c'est vraiment que le principe du plaisir... Mais il est juste essentiel en fait, et ça on l'a pas appris. On l'a pas appris parce qu'on a appris Ă  courir dans les cours de sport, Ă  l'Ă©cole, au collĂšge, avec des choses obligatoires, des notes, de la pression. Mais en fait, l'activitĂ© physique quand elle est connectĂ©e au plaisir, elle peut t'emmener tellement loin que moi ça a Ă©tĂ© vraiment ma prise de conscience, vraiment de me dire mais en fait, si j'aime ça, tout va bien ! Tout va bien ! Donc oui, je kiffe ça, je kiffe courir, j'aime ça. Je ne suis vraiment pas rapide. Ah, vraiment, je ne suis pas rapide. AprĂšs, en termes de classement, sur les plus de 9000 participantes, j'Ă©tais quand mĂȘme dans les 7000. Ça veut dire qu'il y en avait quasi 2000 derriĂšre moi. Je n'Ă©tais pas peu fiĂšre. Je n'Ă©tais pas peu fiĂšre, mais j'ai quand mĂȘme mis une heure et demie pour courir en 10 kilomĂštres, malgrĂ© tout. Donc maintenant, ça me donne envie Ă  fond de progresser, ça me donne envie de... Pourquoi pas rĂ©duire un petit peu mon temps et puis ça me donne envie de me donner des nouveaux objectifs et d'avancer. Mais la fiertĂ©, la fiertĂ© d'avoir rĂ©alisĂ©. Une Ă©tape de mon rĂȘve ? Jamais j'aurais cru que je serais capable de courir en 10 km, de m'inscrire Ă  une course officielle. Tout ça c'est parce que je l'ai fait avec des amis aussi, et ça ça comptait Ă©normĂ©ment. Avec des gens que je connais, que j'Ă©tais portĂ©e, que j'Ă©tais soutenue. Ça fait toute la diffĂ©rence en fait. PlutĂŽt que de faire ça toute seule dans son coin, Ă  partir du moment que tu trouves une communautĂ© avec qui t'appuyer, avec qui avancer, c'est juste hyper puissant. T'es plus toute seule, t'es plus toute seule Ă  y galĂ©rer. Ă  culpabiliser parce que tu n'arrives pas Ă  tenir, Ă  t'entraĂźner, Ă  respecter ton plan, etc. En fait, voilĂ . C'Ă©tait juste vraiment une tellement belle expĂ©rience. Et puis, comment est-ce que j'ai fait pour caler tout ça en plus dans mon emploi du temps ? Je t'avoue qu'au dĂ©but, j'ai eu trĂšs peur. Et c'est ça qui m'avait vachement refroidie. J'ai mis beaucoup de temps Ă  me dĂ©cider pour ce 10 km. Justement Ă  cause de ce... Ah mais attends... Faut s'organiser Ă  courir deux Ă  trois fois par semaine, en plus le crossfit je veux pas le lĂącher, de toute façon faut faire du renfort donc j'ai besoin du crossfit. Mais comment je rajoute ça dans mon emploi du temps qui est serrĂ©, serrĂ©, serrĂ©, serrĂ© ! VoilĂ  et je suis en train de rĂ©flĂ©chir Ă  ce que je vais te rĂ©pondre, en vrai je l'ai pas prĂ©parĂ© Ă  l'avance. Comment est-ce que j'ai rĂ©ussi ? C'est une trĂšs bonne question. Je pense que le principe de plaisir a Ă©tĂ© number one. DĂ©gager du temps pour faire des choses qui me font plaisir, c'est quand mĂȘme vachement plus facile que dĂ©gager du temps pour de la contrainte. DĂ©jĂ , chose number one. Il y a aussi le fait que mes enfants, ils grandissent. Donc ils sont en capacitĂ© de pouvoir un peu se gĂ©rer seul ou s'occuper seul. Et du coup, il y a eu des matins oĂč moi je partais tĂŽt, les enfants dormaient. Et ça c'est un de mes grands kiffs de courir tĂŽt le matin, de voir le levier du soleil. DĂ©marrer ma journĂ©e comme ça, ça me met dans un Ă©tat de bien-ĂȘtre qui est gĂ©nial. Donc du coup ça m'a aidĂ© aussi d'avoir des temps oĂč en fait les enfants dormaient. Donc du coup c'Ă©tait plus facile. Et aprĂšs qu'est-ce qui m'a aidĂ© ? Franchement il n'y a pas 36 000 secrets, si ce n'est de le prĂ©voir. J'aurais voulu te donner un truc vachement plus sexy. Mais en fait chaque lundi matin je regardais mon emploi du temps. Ok oĂč est-ce que je mets ces 2 Ă  3 sĂ©ances ? Et pas le choix. Pas le choix. Et aprĂšs, par contre, ça arrivait que des fois, j'arrive pas Ă  respecter. Puis je me disais, bon, OK, je vais reporter demain. Puis j'avais un rythme, en fait, oĂč je courais tous les deux Ă  trois jours. Et donc, en fait, Ă  un moment donnĂ©, le plaisir du rythme, il est lĂ . T'as pas envie de laisser passer trop de temps entre les sĂ©ances. T'as envie d'y remettre. Et puis j'ai alternĂ© entre soit le matin, soit aprĂšs le boulot. Et aprĂšs le boulot, j'ai l'avantage que du coup, ça me permet de laisser un peu mes enfants Ă  la garderie, les rĂ©cupĂ©rer un peu plus tard. Le week-end, mon mari Ă©tait lĂ , je pouvais partir le dimanche matin, il Ă©tait lĂ . En fait, en vrai, il y en a des solutions. En fait, en vrai, il y en a, j'en ai trouvĂ©, mais la clĂ© pour moi, et ça, c'est vraiment aussi quelque chose que j'ai encore plus mis en action, y compris, c'est vraiment le pouvoir de la planification. Tant que tes idĂ©es restent en ta tĂȘte, elles peuvent y rester longtemps, mais Ă  partir du moment oĂč elles arrivent dans ton agenda... C'est dĂ©jĂ  un trĂšs grand pas. AprĂšs, je sais qu'il y a le dĂ©fi de... Moi, je l'avais prĂ©vu, mais je ne l'ai pas fait. C'est OK, mais en fait, demande-toi juste ce qui s'est passĂ©. Est-ce qu'en fait, tu avais un autre besoin qui Ă©tait important Ă  ce moment-lĂ  ? C'Ă©tait quoi ton besoin ? Du coup, qu'est-ce que ça t'apprend sur toi ? Comment, pour que tu puisses rĂ©ajuster, en fait, pour ton organisation pour la suite ? Mais en vrai, c'est possible mĂȘme quand tu as une vie extrĂȘmement remplie. et j'ai envie de dire c'est encore plus une nĂ©cessitĂ© et Tout ça, ça me fait cogiter. Et je me dis, mais aujourd'hui, le sport, il a vraiment pris une place essentielle dans mon quotidien. Je ne l'aurais pas dit ça il y a quelques annĂ©es. Je m'entends te dire ça, je me dis, mais oh what ? Oh la fille, comment elle a bougĂ© ! Jamais je ne t'aurais dit ça il y a quelques annĂ©es. Et puis, du coup, j'arrive au coffee shop bientĂŽt, sur lequel j'ai prĂ©vu de m'installer cet aprĂšs-midi. Mais je vais terminer avec toi. Donc j'aurais jamais cru qu'en fait c'Ă©tait vraiment possible d'en arriver lĂ . Et j'ai perdu le fil de mon idĂ©e. Oh mince, c'est pas grave. C'est qu'en fait Ă  un moment donnĂ©, il y a eu ce temps de vie et il y a eu cet objectif. Et ça c'est peut-ĂȘtre la derniĂšre clĂ© avec laquelle je pourrais te laisser. C'est qu'en fait il y avait un objectif Ă  atteindre. Et que cette course de 10 km, malgrĂ© tout, il y avait un objectif de 10 km, que j'avais envie de le finir, c'Ă©tait juste... J'avais aucune prĂ©tention de quoi que ce soit d'autre si ce n'est rĂ©ussir Ă  finir cette course, cette finisher. Et du coup, le fait d'avoir cet objectif-lĂ , c'est ça qui m'a tenue, c'est ça qui m'a aidĂ©e Ă  avancer. Ah oui, ça y est, les deux mots reviennent. Donc je finis juste sur ce dernier point. Se fixer des objectifs, ce n'est pas pour s'imprisonner, loin de lĂ . Un objectif, il n'est pas lĂ  pour t'imprisonner, il n'est pas lĂ  pour t'enfermer, il n'est pas lĂ  pour te mettre de la pression. il est lĂ  pour te servir, il est lĂ  pour te porter, pour t'encourager. Et nous c'est vraiment comme ça que chez les Paulettes on le vit. Tu vois quand tu dĂ©marres un coaching avec nous, on te encourage, on te demande ok mais dans ces 6 mois qu'est-ce que tu as envie d'atteindre ? Ok qu'est-ce que tu vas mettre en place ? Quel est le plan d'action qu'on va pouvoir mettre en place ensemble pour t'aider Ă  avancer vers lĂ  ? On va le rĂ©ajuster s'il y a besoin de cet objectif ? Mais tout ça c'est lĂ  pour te servir. Et ça c'est archi puissant, c'est archi puissant. En fait tout ça pour te dire que du coup je reviens Ă  mon idĂ©e que j'ai oubliĂ©e, c'est que je m'interroge sur comment est-ce que j'ai les paulettes. On pourrait se faire un peu de place Ă  la question du sport. Je vois les filles qui sont avec nous en coaching en ce moment en mode « What ? » « Ah non non ! » Ou alors peut-ĂȘtre qu'ils sont en train de sautiller sur place. Mais vraiment, je me dis « Oh, il y aurait quelque chose Ă  faire lĂ . » Donc je garde cette petite idĂ©e dans ma tĂȘte. Et qui sait, peut-ĂȘtre dans quelques temps, il y aura des petites nouveautĂ©s. On verra oĂč on en est. VoilĂ  en tout cas... Mon processus et tout le parcours que j'ai fait par rapport Ă  ça. Je te fais pour finir peut-ĂȘtre un dĂ©brief de cette course, de ce 10 km de ce matin. Petit dĂ©brief. La pluie est en train de tomber dessus. La bruine parisienne. Ok. Donc, comment je pourrais te dĂ©briefer avec toi ? J'ai Ă©tĂ© trĂšs surprise parce que Ă  la fin de ce 10 km, je me suis dit quoi ? C'est dĂ©jĂ  fini ? C'est pas possible. J'Ă©tais vraiment en mode mais non, mais non. Alors, j'Ă©tais quand mĂȘme pas fraĂźche, d'accord ? Mais en fait, je sentais que j'en avais encore. Le truc, c'est que vraiment, je me suis Ă©conomisĂ©e tout le long. J'ai fait trĂšs attention Ă  l'allure sur laquelle je suis partie. Je suis partie Ă  une allure tranquille, parce que je n'avais pas d'objectif de chrono. Et en vrai, moi, je m'Ă©tais mis en tĂȘte, ok, moi, je vais faire mon footing dans Paris ce matin, les gars. Faites ce que vous voulez, moi, c'est mon footing. Je vais kiffer, je vais faire la touriste, je vais contempler les... Pardon. les monuments incroyables devant lesquels on est passĂ©s. On a eu un parcours de folie. Et je vais surkiffer, quoi. Donc, je suis partie vraiment tranquille. Et j'ai rĂ©alisĂ© Ă  la fin, mais attends, en fait, peut-ĂȘtre que j'aurais pu courir un petit peu plus vite. Ah ouais, en fait, mĂȘme, j'aurais peut-ĂȘtre pu tenir un petit peu plus longtemps. Bref, ça m'a montrĂ© qu'en fait, j'en avais quand mĂȘme. Que j'avais trois mois de prĂ©paration derriĂšre moi. Ça fait douze semaines, en fait. Je l'ai prĂ©parĂ©e en douze semaines, ce 10 km. Et qu'en fait, cette prĂ©pa, elle Ă©tait lĂ . J'avais des ressources, j'avais ce qu'il fallait. Et j'ai, mais sĂ»r, kiffĂ©. Je m'attendais Ă  avoir un petit coup de mou entre le 6 et le 8Ăšme kilomĂštre. En fait, pas du tout. Enfin, pas du tout, j'Ă©tais Ă  fond. J'avais le smile, je ne pouvais pas dĂ©crocher. J'Ă©tais tellement heureuse d'ĂȘtre lĂ , de courir avec toutes ces femmes partout. Une ambiance, il y avait une ambiance sur cette course, des patoukadas de partout, des supporters qui Ă©crivent ton prĂ©nom, parce qu'il y a Ă©crit ton prĂ©nom sur ton dossard, il Ă©crit ton nom. Ils sont Ă  fond ! Et du coup, au final, en surveillant la façon dont je suis partie, alors je me suis fait doubler, je pense tout le long de la course, voilĂ , je ne vais pas arrĂȘter, je pense que c'est que vers la fin que j'ai commencĂ© Ă  croiser, Ă  doubler certaines parce qu'elles s'Ă©taient mises en mode marche, parce qu'elles n'en pouvaient plus, mais je me suis fait doubler, mais tellement rien Ă  faire, mais tellement rien Ă  faire. Et lĂ , je rĂ©alise aussi la progression, la progression quoi, par rapport au regard des autres, Ă  la comparaison par rapport Ă  l'autre. Il y a beaucoup de choses desquelles je me suis enlevĂ©e de la pression et ça fait du bien. Donc rĂ©sultat, j'ai vraiment su kiffer cette course. De cĂ©lĂ©brer chaque kilomĂštre en story sur Instagram pour moi, c'Ă©tait extrĂȘmement encourageant de pouvoir le vivre ça avec notre belle communautĂ©. Et puis cette arrivĂ©e, ma foi un peu surprenante parce que du coup l'arrivĂ©e en fait on est extrĂȘmement nombreux sur cette course. Il y a plus de 22 000 femmes qui courent. Donc quand t'arrives, tu peux faire un petit youhou ! Mais aprĂšs, t'avances, on te dit avancez, avancez ! Donc t'avances, t'avances, tu vas rĂ©cupĂ©rer un peu d'eau, il y a quelqu'un qui te met une mĂ©daille au cou et qui te dit bravo. Ça c'est trop cool quand mĂȘme d'avoir une mĂ©daille, franchement, je suis hyper fiĂšre. Je l'ai postĂ©e sur les rĂ©seaux parce que je suis trop fiĂšre de ça. Mais une arrivĂ©e un peu frustrante. Surtout qu'il n'y avait pas toutes les copines qui Ă©taient lĂ  parce qu'en fait tu peux pas stagner donc du coup il faut que t'avances, faut que t'avances. Puis on s'Ă©tait rejoints un peu plus loin sur le village sportif de la Parisienne. Petite frustration Ă  ce niveau lĂ , mais franchement le reste de la course tip top quoi et voir des gens qui m'encouragent en crĂ©er mon nom alors qu'ils ne me connaissent pas mais je dis merci, mais merci ! En plus vraiment les encouragements c'est un truc auquel je suis trĂšs sensible, ça me booste d'une force donc c'Ă©tait tout Ă  fait adaptĂ©. Donc si jamais tu es motivĂ©, tu as envie d'aller la courir cette parisienne, je peux que t'encourager Ă  t'y inscrire, vraiment c'est un Ă©norme... Un plaisir Ă©norme et puis surtout une fiertĂ©. Une fiertĂ© d'avoir participĂ© Ă  un tel Ă©vĂ©nement. C'est absolument gĂ©nial. Et je ne peux que t'encourager Ă  s'il y a des choses comme ça qui te tiennent vraiment Ă  cƓur. À te dire, allez, et si j'osais, le planifie dans l'agenda. Et on verra ce qui se passe aprĂšs. Et on verra comment je vais ajuster. Et on verra comment je vais m'en sortir. Mais allez, je me challenge. Je me challenge. Bah oui, ça fait qu'il y a des matins, je suis partie courir Ă  7h, 7h30. Qu'il y avait des dimanches matin oĂč j'aurais bien glandĂ© Ă  la maison. Et en fait, en vrai, Ă  partir du moment oĂč j'Ă©tais partie, tout va bien en fait, je suis trop contente d'ĂȘtre lĂ . Entoure-toi d'amis qui t'encouragent, qui font le mĂȘme dĂ©fi que toi. Et puis let's go ! Tu vois, ça c'est ce qu'on vit chez les Paulettes, c'est le cƓur dont on vit ensemble, le soutien de la communautĂ©. Avoir un objectif, t'aider Ă  aller de l'avant, t'aider Ă  retrouver de l'espace dans ton agenda pour toi. T'aider Ă  te remettre au centre de ta vie, t'aider Ă  kiffer, t'aider Ă  vivre tes rĂȘves en fait ! T'aider Ă  vivre tes rĂȘves, je pense qu'en fait si on devait le rĂ©sumer comme ça, c'est ça qu'on t'aide Ă  faire. Actuellement lorsque le podcast va sortir, les portes de Simplifi sont ouvertes. C'est la derniĂšre fois qu'elles sont ouvertes jusqu'Ă  la fin de l'annĂ©e. Je ne peux que t'encourager Ă  cliquer sur le lien qui est dans la description, rĂ©server un appel pour faire le point sur tes besoins. sur ta situation et nous rejoindre pour que tu puisses enfin respirer, tu vois, comme j'ai pu respirer pendant ces 10 kilomĂštres, j'en ai pris plein les poumons nous on t'invite peut-ĂȘtre que pour toi ça reprĂ©sente un peu un 10 kilomĂštres cette histoire, de te faire accompagner pendant 6 mois, mais je t'assure que le jeu il en vaut la chandelle, va voir tous les tĂ©moignages YouTube qu'on a, plĂ©thore de tĂ©moignages sur les changements que ça peut apporter dans leur vie et pour toi aussi c'est possible en fait moi je l'ai fait, tu peux le faire Tous nos coachĂ©s l'ont fait, tu peux le faire aussi. Et justement, moi si je l'ai fait, c'est parce que je ne l'ai pas fait toute seule, ce 10 km. C'est que j'ai Ă©tĂ© coachĂ©e. J'ai Ă©tĂ© coachĂ©e pour ça. Il n'y a pas photo. Toutes les choses que j'ai voulu atteindre dans ma vie, je les ai atteintes parce que je me suis fait aider, je me suis fait accompagner. Et ça, c'est la clĂ© pour que tu aies envie de changer les choses dans ta vie. Elle est pas mal la transition. Allez, on va s'arrĂȘter lĂ . On va aller se poser dans un petit cafĂ© prĂšs du Champ de Mars. Et puis ce soir, ce sera l'heure de reprendre le train. pour rentrer dans ma douce campagne et continuer avec une belle semaine chez les Paulettes et plein d'Ă©vĂ©nements qui nous attendent pour ce mois de septembre reste connectĂ© allez je te dis Ă  trĂšs trĂšs vite, ciao ciao

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