Speaker #0Bienvenue à toi dans Simplifie, le podcast qui est là pour simplifier ta vie. Alors aujourd'hui, pour cette nouvelle série des instantanés. Je vais t'en dire deux mots sur cette nouvelle série juste après. Aujourd'hui, où est-ce que je t'emmène en balade ? Je t'emmène en balade à la montagne, tout simplement. Je suis actuellement à 2200 mètres d'altitude, entourée d'un paysage complètement lunaire, de la roche, des cailloux, s'il y a de l'herbe, mais il n'y a rien d'autre. Et du coup, tu vas peut-être entendre par moments du vent ou des choses comme ça. et du coup ben on va Tout ça pour te dire quoi ? Tout ça pour te dire qu'en fait, ce que j'ai prévu là pendant quelques temps, c'est de me lancer dans une nouvelle mini-série que j'ai appelée les Instantanées. Tout simplement, pourquoi ? Parce qu'en fait, si tu es une fidèle auditrice du podcast, tu as peut-être découvert ou vu en fait que je t'enregistre ces derniers temps des épisodes extrêmement... Comment dire ? À la volée, voilà, là où je me trouve, avec la source d'inspiration du moment. il y a des moments où j'ai aussi rien pu enregistré. Et du coup, il y a eu des moments où je n'ai pas pu publier, puis vous avez été plusieurs à me dire « Alors Géraldine, on dirait que tu fais une pause dans le podcast, dis-nous quand tu as un épisode qui ressort. » Et en fait, tout ça m'a fait réfléchir à ce que je vis en ce moment avec le podcast, avec Simplifi. Et puis, je pense qu'en fait, depuis cet été, avant cet été, j'ai eu un rythme extrêmement... réguliers sur la publication des épisodes. J'arrivais à en faire même à les anticiper, à en avoir quelques-uns en amont, avec des sujets assez clairs sur là où je voulais aller avec toi. Et puis, il se trouve qu'avec l'été passant, les vacances et tout ça, j'ai eu du mal à reprendre sur un rythme régulier. L'inspiration n'était pas au rendez-vous. Je ne savais pas de quoi te parler. La créativité n'était pas là. Donc, dans ces moments-là, maintenant j'ai appris qu'en fait, ça sert à rien de se forcer, en tout cas en ce qui me concerne, et que c'est probablement parce que j'ai besoin de revenir à plus de spontanéité, plus de souplesse, voilà, c'est probablement le besoin qui se cache derrière ça. Donc du coup, j'ai accepté que de temps en temps de publier un tout petit peu moins souvent, et puis d'être sur des épisodes un peu enregistrés, là où je me trouve. Et en fait, je me suis dit au bout d'un moment, mais si en fait, j'assumais ça. Et si en fait, j'assumais le fait que ces épisodes sont enregistrés de façon totalement instantanée. Et c'est là que j'ai décliqué sur, mais c'est ça, j'ai envie de retrouver quelque chose de plus spontané, de plus instantané et de t'emmener dans les endroits où je me trouve tout simplement. Alors là, il y a du vent, donc j'espère que mon micro est suffisant pour... Que tu m'entendes bien. Mais voilà, ça c'était la petite actu podcast pour te dire que j'ouvre cette nouvelle miniserie. En fait, je l'ai ouverte depuis un moment, mais je ne le savais pas. Voilà, et j'espère que tu vas kiffer. J'espère que tu vas kiffer autant que moi ces petits moments-là, qui sont vraiment des discussions privilégiées. Il y en a une d'entre vous qui m'a écrit il y a très peu de temps, Audrey, si je me souviens bien, qui s'il écoute cet épisode, si tu écoutes cet épisode, tu te reconnaîtras. qui m'a dit, moi j'adore tes épisodes justement où tu pars te balader, limite tu sais même pas ce que tu vas raconter et on a trop l'impression qu'en fait c'est une conversation entre copines et en fait c'est ça, c'est que même si t'es pas là concrètement à côté de moi j'imagine vraiment le fait que t'es là et qu'on tchatche pendant la balade mais tu vois aujourd'hui je suis pas seule on est parti avec ma famille, avec des amis les amis avec qui... On est impliqués dans notre projet d'habitat partagé. Si tu découvres, simplifie. Oui, je vais faire une minute. Ouais c'est bon, je t'ai vu. Ouais, nickel. Ah mais faut que je passe par là, ok. Oui le truc ce serait de ne pas me perdre là par contre. Est-ce que t'entends l'eau ? Je vais me taire un moment, je vais voir si tu entends l'eau. C'est un podcast totalement immersif. J'espère que tu l'as entendu, que ça aura marché. Donc, oui, on est parti avec des amis aujourd'hui. Des amis... très cher à nous et puis tout le long de la balade qu'est ce qu'on a fait ? On a papoté, on a discuté, il y avait des moments où le dénivelé empêchait toute discussion et on est dans la souffrance ensemble et c'est ok et vraiment c'est des moments qui sont tellement précieux qui sont tellement privilégiés. Je trouve que c'est... alors là pareil tu vois je t'embarque dans mon instantané c'est à dire je ne sais pas de quoi je vais te parler voilà Mais l'inspiration arrive au fur et à mesure. Mais je trouve ça vraiment précieux. Wouhou, ça souffle ! Je trouve ça vraiment génial quand tu as l'occasion de te mettre en mouvement avec des amis, de partir et puis d'être côte à côte, d'échanger, de se questionner, de s'interpeller, de râler ensemble parce qu'on n'en peut plus, de souffler ensemble, juste de s'encourager. Là tout à l'heure on est arrivés au pique-nique, tout là-haut, pour certains enfants ça a été difficile. Et bien on est ensemble, on y va, et pour les enfants, pour qu'il soit plus difficile, on s'implique tous, on les motive, on les encourage. Arriver en haut, c'est la fiesta, c'est la célébration générale. Ça n'a pas de prix en fait, ce genre de moments qui sont tellement précieux, qui fédèrent. dans lesquelles on peut se soutenir les uns les autres et créer des souvenirs en commun. C'est tellement précieux. Et cette balade, à chaque fois que je suis en mouvement, de toute manière, à chaque fois que je pars marcher, c'est vraiment un endroit où je retrouve de la clarté, un moment où mon corps se sent bien, ma tête se sent bien. Et je pense que c'est tellement nécessaire pour notre santé mentale. Vraiment, je pense qu'il y a un enjeu de santé mentale. d'évacuer ton stress, enfin arrêter le moulin dans la tête, penser à autre chose, être plongée, immergée au contact de la nature, se laisser remplir par la beauté de ce qu'on regarde. Il n'y a pas d'endroit, et ça on a eu une discussion avec nos amis il n'y a pas longtemps là-dessus, sur la nature, sur le vivant, il n'y a pas d'endroit où on... ou en fait en pleine nature où on ne se sent pas plus vivant en fait. Il n'y a pas d'endroit où finalement tu ne te sens pas, où tu ne retrouves pas finalement... C'est vraiment le meilleur endroit pour retrouver ce qui est essentiel en fait, au final. Et justement ce chemin que je t'accompagne à faire, sur lequel on accompagne chacune de nos clientes qui sont épuisées, fatiguées, débordées, des femmes actives qui ont des sur-responsabilités à droite à gauche, quand tu prends le temps de t'arrêter... De te retrouver au milieu de la nature, il y a quelque chose qui te ramène à ce qui est essentiel, qui te ramène à toi, à l'individu que tu es, qui fait partie de cette création magnifique, et qui te rappelle que toi aussi tu es magnifique dans cette création, en fait, parce que t'en fais partie. T'en fais partie, ça te ramène à la dignité, à la dignité d'être humain. Et à ce qui est plus grand, et à ce qui est plus beau. Ouais, c'est une leçon d'humilité en fait. Voilà ce que ça provoque chez moi quand je me balade dans ces rochers, quand je contemple ce paysage de montagne. C'est qu'il y a plus grand que moi. Et en même temps, je ne suis pas insignifiante. Parce que je fais partie en fait. Je fais partie de cette création. Et ce que j'admire là, je trouve ça... Je trouve ça absolument merveilleux et je sais que j'en fais partie. Et donc, moi aussi je suis merveilleuse. Voilà à quoi ça me ramène quand je suis dans ces moments-là. Tous ces moments où je me trouve pas assez, tous ces moments où je me reproche plein de choses. Dans la nature, au contact de... J'ai même envie de dire, si tu connais un peu ma foi, au contact de celui qui l'a créé. C'est vraiment ce qui se passe, j'ai l'impression que ma foi, elle a de la place pour s'exprimer, elle a de la place et je me sens bien. Et ça, ça va pas être pris, et je sais que je suis sûre que parmi celles qui m'écoutent, vous êtes plusieurs à pouvoir prendre ces moments particuliers dans la nature, et si c'est quelque chose que t'as pas l'habitude de faire, je peux que t'encourager à le faire en fait. A oser prendre de l'espace et à oser t'immerger dans la nature, dans des endroits où l'humain n'a pas touché. Va en montagne, va contempler. J'ai fait l'océan, j'ai fait face à l'immensité en fait. Moi ces paysages qui sont immenses comme ça, où t'as de vastes étendues devant toi, ça me ramène à l'essentiel. C'est juste trop beau. J'avais aussi envie de te partager une chose, c'est que tout à l'heure on était en pleine montée. Donc c'était absolument pas possible que j'enregistre cet épisode en pleine montée. Parce que mon cardio est ce qu'il est. Donc j'étais franchement essoufflée. Et puis, il y a eu des tas de moments où en fait je n'arrivais pas à monter en prenant le chemin le plus rapide. J'avais besoin de contourner, j'avais besoin de faire des zigzags pour arriver à monter parce qu'en fait c'était trop raide. Et pourtant, c'était quelque part le plus simple. Pouvoir monter direct, là, là, quand on y est. Pour moi, il y avait quelque chose de ça, je me suis fait cette réflexion, « Ah mais ce serait si simple si je pouvais monter tout droit, un peu comme les chinois à la montagne. » Clac, clac, clac ! Ça t'embête pas qu'on tourne et à faire des virages ? Et en me faisant cette réflexion, je me suis vraiment dit qu'en vrai, le chemin le plus simple, en fait c'est pas du tout celui qu'on croit, le chemin le plus simple, en fait c'est pas le chemin le plus rapide, c'est pas le chemin le plus court. Moi en voyant ça, je me suis dit mais oui, c'est ça le plus simple, le plus rapide c'est le plus simple. Mais en fait au final, en essayant de prendre ce chemin, j'ai bien vu que je galérais, que je n'avançais pas, que je t'ai essoufflé comme pas possible. Et c'est en prenant finalement les chemins un peu plus longs, les chemins qui prennent un peu plus de temps, les contours, que finalement la simplicité s'est révélée à cet endroit-là. Et dans nos vies, je crois qu'en fait, on peut faire la même analogie pour nos vies. Combien de fois on cherche à prendre le chemin le plus rapide ? et sans chercher à prendre le chemin le plus simple en fait. Et si le chemin le plus simple, ce n'était pas celui que tu crois ? Dans ce que tu vis, dans ce que tu traverses en ce moment, dans les choix que tu fais, dans les difficultés peut-être dans lesquelles tu es en ce moment, il y a probablement un chemin que tu imagines plus rapide, il y a probablement un chemin que tu imagines plus long, mais il y a probablement un chemin qui est plus simple. Et cette question... que je te pose extrêmement souvent, de comment est-ce que ça pourrait être plus simple pour ta vie, elle est essentielle et franchement, elle fonctionne dans tous les domaines de ta vie. Elle fonctionne dans tous les domaines de nos vies. Comment est-ce que tout ça pourrait être plus simple ? Moi, il y a plein de domaines sur lesquels je suis challengée en ce moment, notamment sur l'aspect professionnel. Je veille, je veille à cette question, à ne pas la perdre, pour non pas prendre le chemin le plus rapide. qui en fait finalement va venir sacrément compliquer ma vie et me ralentir au final. Mais c'est le chemin le plus simple qui va me demander un peu plus de temps, un peu plus d'investissement, mais qui en fait va vraiment m'amener là où j'ai envie d'aller. Et ça, ça fait quand même une sacrée différence. Et tu vois, aujourd'hui, surtout dans la sphère du développement personnel, on te vend le changement en mode baguette magique. En cinq semaines, résoudre tes problèmes. En trois mois, t'auras perdu 10 kilos. Tu vois, ce genre de truc que t'entends partout, de formule magique à la con, j'ai envie de dire. On est d'accord ? Excusez-moi pour le vocabulaire. Ben non, ben non, en fait, parce que le changement, ça prend du temps. Changement, ça prend du temps. Vraiment. Et nous, le chemin qu'on te propose chez les Paulettes, en vrai, il est simple, mais il n'est pas rapide. Aujourd'hui... Les femmes qu'on accompagne, on les accompagne sur six mois. Et ces six mois-là, c'est seulement le début. C'est seulement le début de la transformation. C'est seulement le début du changement. Pourquoi ? Parce que ça permet de prendre le temps et de faire en sorte que le changement s'ancre, que le changement s'installe. Pour que tu ne ressortes pas de ces six mois en te disant « ça y est, je suis complètement revenue en arrière, ça n'a rien changé dans ma vie » . C'est pas possible. En fait, c'est pas possible parce que quand tu prends le temps pour que le changement s'ancre, le job, il est fait, quoi, en fait. Le job, il est fait. Et le chemin le plus simple, c'est celui-là. C'est celui qu'on te propose. C'est un chemin que tu vas marcher vers différentes étapes. L'étape de revenir à l'essentiel. Revenir à l'essentiel dans tes choix, revenir à l'essentiel dans tes priorités, revenir à l'essentiel même dans ta maison, dans l'endroit où tu vis, faire du tri, faire des choix. Revenir à l'essentiel c'est quoi ? C'est revenir à tes besoins, tes besoins primaires, tes besoins secondaires. C'est revenir... Le chemin le plus simple, c'est de connaître en fait. Ta vie elle est tellement plus simple quand tu te connais. Si seulement tu pouvais l'expérimenter. C'est vrai ! Et moi je l'apprends encore jour après jour. Et le chemin le plus simple, c'est tout simplement d'apprendre à aller à l'essentiel dans tout ce que tu fais, dans ta journée, dans tes tâches, dans ton agenda. De prioriser. De créer un cadre souple dans lequel tu te sens bien, dans lequel tu vis bien, dans lequel tu te sens à l'aise. Le chemin le plus simple, c'est celui où tu apprends à ralentir, où tu apprends à te reposer, où tu apprends à te reconnecter à un moment présent, là, maintenant. Là, maintenant, j'avance un pas après l'autre, dans les cailloux. Et si je pense à plus tard, si je pense... à la montagne qui est devant moi, mais je n'avance pas. Je ne m'avance pas, je suis déprimée, je suis découragée, je n'ai pas envie d'y aller. J'ai envie de rebrousser le chemin. Et là, tout à l'heure, avec nos copains, on a fait une balade en deux temps. Il y a une partie qui est allée jusqu'au lac et puis après, certains sont repartis. Et il y a une autre partie qui a continué vers une partie encore plus raide, vers un sommet. Et du coup, j'ai fait partie de cette deuxième équipe. En vrai, en voyant le sommet, j'étais là, mais non, franchement, ça va être trop dur, j'ai trop peur, j'ai pas envie d'y aller. J'avais envie de rebrousser chemin et j'étais partagée. Le deuxième chemin, elle était plus confortable, elle se permettait de rentrer plus vite. Mais il y avait une partie de moi qui l'aurait regrettée. Alors j'ai dit, ok, en fait, on va y aller morceau par morceau. Et en fait, rien ne m'oblige à monter jusqu'en haut, en vrai. Je peux commencer par un morceau. Une fois que je fais un morceau, je fais le deuxième morceau. Ah, j'ai fait le deuxième, ok. Comment ça va ? Je me sens d'attaque. Allez, on fait le troisième. Et à un moment donné, tu te retournes, tu regardes le vide en dessous de toi et tu te dis « purée, je l'ai fait ! » Je l'ai fait, en fait. Alors, en vrai, pour être tout à fait honnête avec toi, on n'a pas pu aller jusqu'au sommet parce qu'en fait, on a mis un peu trop de temps et on n'a plus assez de temps que le mauvais temps arrive pour y aller donc à 120 mètres du sommet on a dû rebrousser chemin Mais on l'a fait. On l'a fait quand même. On l'a fait malgré tout. Alors je t'encourage toi aussi. Si en ce moment ton chemin il est compliqué, il est raide, il est abrupt, il est dur. Demande-toi mais attends, dans tout ça, quel est le chemin le plus simple ? Ça ne va pas être le chemin le plus rapide. Ça ne va peut-être même pas être le chemin le plus direct, le plus évident même, j'ai envie de te dire. Mais ça va être le chemin du bon sens. Ça va être le chemin de... Wow ! Il y en a qui sont en train de me doubler ! C'est la course à pied ! C'est mon fils qui va à toute berzingue dans la descente. Voilà, je t'encourage à chercher toi aussi le chemin le plus simple dans ta vie. Et à te reconnecter à toi, ce qui est essentiel. Alors va, va vadrouiller ! Et puis, si tu veux me partager un peu ce que ça t'a évoqué d'entendre cet épisode, n'hésite pas à m'écrire, bien sûr, sur geraldine.atpauletteimparfaite.com ou alors tu peux écrire un message sur Instagram ou sur WhatsApp, n'hésite pas. Je serai ravie de te lire et de te répondre. Et puis, si jamais ce n'est pas le cas, n'hésite pas à t'abonner aussi à la newsletter. Je te mets le lien dans la description. La newsletter où, chaque dimanche, je t'envoie un petit clin d'œil. Une petite idée simple à ajouter dans ton quotidien, ou à enlever parfois. Une petite pointe de sagesse, de simplicité, pour t'encourager sur le chemin qui le tient. Allez sur ce, je vais retrouver les amis. Et je te dis à tout bientôt, probablement encore dans un endroit complètement... Impromptu, en mode instantané. Allez, prends bien soin de toi. Ciao, ciao. Robin, j'aimerais bien te poser une question. Tu serais d'accord de répondre ?