Speaker #0Bienvenue dans le podcast Soignants Entrepreneurs. Je suis Solène, orthophoniste entrepreneur, et tous les vendredis à 8h, je te partage, seule ou en compagnie de mes invités, les clés essentielles de la réussite entrepreneuriale et de l'épanouissement en tant que soignant libéral. Si le podcast te plaît, n'oublie pas de le noter avec 5 étoiles et de le partager à un ami soignant entrepreneur qui en a besoin. Salut et bienvenue dans un nouvel épisode de Soignants Entrepreneurs. Cette semaine, j'ai envie de parler d'un sujet qui me tient à cœur. particulièrement en ce moment j'ai l'impression que voilà ma vie tourne un petit peu autour de ça que c'est quelque chose qui est très présent dans ma propre vie d'entrepreneur que je répète aussi beaucoup aux membres d'Evolve en ce moment que voilà quelque part la vie me montre que ce sujet-là est vraiment très important c'est un sujet que j'ai retrouvé même dans mes lectures récentes et ce sujet c'est l'ingrédient qui pour moi est l'ingrédient clé ... la clé de voûte, l'ingrédient secret, l'ingrédient magique, l'élément indispensable pour réussir dans l'entrepreneuriat. Et ça, je pense que c'est vraiment un trait commun à toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont réussi, quelle que soit son échelle de réussite. On n'a pas tous la même définition de réussite. Ce n'est pas forcément finir milliardaire. Ça peut être juste atteindre les objectifs que tu t'es fixé, simplement. C'est ça, pour moi, le... Le critère de la réussite, c'est ne pas s'arrêter tant que tu n'as pas atteint la vision que tu as envie d'atteindre, tout simplement. Et je pense que le dénominateur commun aux personnes qui arrivent à atteindre des objectifs qu'on pourrait qualifier d'or du commun, c'est le fait de continuer toujours à avancer, quoi qu'il se passe, et la capacité à débrancher son cerveau. à passer à l'action massivement. Je vais expliquer un petit peu en détail ce que j'entends par là, parce que c'est quelque chose que je répète énormément, que ce soit sur mes réseaux sociaux, que ce soit dans les conférences, les webinaires que je peux donner. C'est quelque chose dont je parle beaucoup, mais en fait, je me rends compte dans ma propre vie et aussi en accompagnant les membres d'Evolve, je me rends compte qu'il y a une différence entre le savoir En avoir conscience donc, réussir à vraiment le comprendre en détail et réellement l'incarner et le faire en fait tout simplement dans nos décisions de manière quotidienne et réelle. Donc j'ai envie aujourd'hui de prendre le temps de t'expliquer point par point ce que ça veut dire pour moi débrancher, passer à l'action. C'est pas juste faire des choses, foncer dans le tas et... Enfin, voilà, pour moi, c'est beaucoup plus complexe que ça. Et du coup, justement, je vais aujourd'hui rentrer un petit peu plus dans le détail. Donc déjà, qu'est-ce que ça veut dire pour moi, passer à l'action ? Ça veut dire vraiment faire ce que tu sais que tu dois faire. Ça ne veut pas dire foncer dans le tas, essayer tout et n'importe quoi. Mais ça veut dire faire ce que tu sais que tu dois faire, sans attendre que tout soit parfait, sans attendre de maîtriser tous les paramètres, sans attendre d'avoir un plan d'action sur dix ans. C'est vraiment prendre quelque part le taureau par les cornes, sans être sûr du résultat, sans écouter forcément tes peurs et dire ok c'est bon je le fais. Évidemment le but c'est d'essayer d'anticiper ce qui pourrait mal se passer pour l'éviter dans la mesure de nos capacités, puisque le but c'est d'assurer le plus vite possible un maximum de réussite. Mais il y a une différence entre dire ok, concrètement qu'est-ce qui pourrait mal se passer factuellement, qu'est-ce que je peux faire pour balayer ça et se faire tous les scénarios catastrophes dans sa tête. et ne pas avancer tant qu'ils ne sont pas écartés. Parce que, en fait, si tu ne fais rien, parce que tu es paralysé par la peur, parce que tu es paralysé par tes doutes, tout simplement, il ne va rien se passer dans ta vie. S'il ne se passe rien dans ta vie, rien ne va changer et tu vas rester dans la même situation. Donc si aujourd'hui, tu as envie que ta situation change, que tu as envie que ta situation professionnelle change et qu'elle impacte positivement forcément ta vie personnelle, on est d'accord que si tu fais les mêmes actions, qui t'ont mené là où tu en es aujourd'hui indéfiniment, tu vas rester dans la même situation indéfiniment. Et il y a plein de fois, à titre personnel, encore récemment, où il y avait des choses que je savais que je devais faire, qu'on me répétait des fois depuis des mois, et que, en fait, je ne faisais pas. Pourquoi ? Je ne sais pas. Parce que je me racontais probablement des histoires dans ma tête, je me mettais des barrières. J'avais des croyances limitantes qui me disaient « Non, je ne peux pas faire ça parce que... » Mais en fait, ces croyances limitantes... Elles étaient là juste pour me donner une bonne excuse pour ne pas passer à l'action et pour ne pas avoir à sortir de ma zone de confort et affronter mes peurs. Et en fait, plus ça va, plus je me rends compte que ces actions qu'on repousse de faire parce qu'on a peur, parce que ça nous fait sortir notre zone de confort, alors que quelque part, on sait qu'on devrait les faire. Ah oui, c'est vrai, je devrais faire ça. Mais la plupart du temps, c'est ce qu'il faut absolument que tu fasses pour pouvoir avancer. Et récemment, quand j'ai réussi à me dire... Enfin, je me suis retrouvée récemment, en fait, dans une situation où les choses n'avançaient pas comme je voulais, que ce soit au niveau perso, mais aussi pour mon entreprise, et où je me disais... J'essayais de me persuader un petit peu que non, mais ça allait revenir, etc. Mais en fait, il y avait des choses que je savais que j'étais censée faire pour améliorer ce que je faisais déjà. et que je repoussais de faire en me disant non mais c'est bon j'ai réussi à m'en sortir jusqu'à maintenant comme ça, ça va le faire, ça va le faire, ça va le faire et au final le fait est que non au bout d'un moment il y a quand tu veux passer un certain niveau dans l'entrepreneuriat, faire passer ton entreprise à un niveau vraiment réellement professionnel, ben non il y a des choses que tu es obligé de faire quand tu veux atteindre un certain standing dans les prestations que tu proposes etc. il y a des choses que tu es obligé de faire. Et les repousser indéfiniment, c'est juste repousser ta réussite indéfiniment. Et là, récemment, j'ai vraiment eu un espèce de switch où je me suis dit, vas-y, débranche ton cerveau, fais ce que tu sais que tu dois faire, fais ce que tes coachs te disent de faire depuis des mois et que tu ne fais pas ou que tu fais à moitié ou que tu repousses, fais-le. Et en fait, à chaque fois que je me suis dit ça et que je l'ai fait, ça a apporté ses fruits. Je ne dis pas que ça n'a pas fait peur, j'avais vraiment la sensation. d'être au bord d'un précipice avec mon parachute sur le dos mais au bout d'un moment c'est 1 2 3 débranche débranche en fait juste vas-y et je sais que c'est dur à faire parce que moi je fais partie des personnes qui quand des fois vous savez on a un élan de faire quelque chose on a envie de faire quelque chose notre coeur notre corps nous dit vas-y fais le et ta tête te dit tais toi tais toi tais toi et en fait moi je me suis mais je ne sais même pas des dizaines des centaines des milliers de fois dans ma vie pro comme perso, auto-censuré comme ça, alors qu'en réalité cette Ausha au final elle est bénéfique et je pense que c'est vraiment en passant à l'action et en faisant ce que tu sais que t'es censé faire mais que tu fais pas, que tu vas voir qu'au final soit ça te donne des résultats positifs, soit au pire il se passe rien de dramatique de toute façon et que ça te donne confiance dans le fait d'à nouveau sortir de ta zone de confort encore et encore et donc c'est un cercle vertueux. Donc Le premier point que je voulais mettre en avant dans cette vidéo, c'est vraiment débranche. Vas-y, tu n'as pas le choix si tu veux qu'il se passe quelque chose en fait. Parce qu'il y a plein de personnes qui disent « Ah bah oui, je sais que je devrais faire ça. Je sais que je devrais réfléchir à lancer mon business. Je sais que je devrais me faire accompagner pour ça. Je sais que mes coachs maintenant, ils m'ont dit ça. Je sais que je devrais le faire. » Ils ont raison, mais pour l'instant, je ne suis pas sûre parce que... Et en fait, quand on dit ça, la plupart du temps, c'est nos peurs qui parlent. La peur de l'inconnu, la peur de ce qui va se passer, la peur du regard des autres, la peur de plein de choses, de l'inconnu en fait, tout simplement, et de ce qui va se passer. Et en fait, le problème, c'est qu'en faisant ça, on s'auto-sabote, on s'auto-censure et on perd du temps sur notre capacité à aller chercher quelque part notre plein potentiel. Donc, le deuxième point, c'est vraiment de... pas essayer de lutter contre la peur parce que la peur c'est un phénomène naturel qui est là pour te dire attention, danger. Et dans le cerveau humain, inconnu égale danger. Donc tant qu'il y aura inconnu, il y aura probablement nécessairement une forme de peur ou à minima d'appréhension. L'idée c'est pas de s'en débarrasser complètement parce que bah... Voilà, et puis ça serait même pas sain. Puis la peur, elle est là aussi pour t'aider à prendre des bonnes décisions. Tu veux lancer un truc, t'as peur que ça marche pas. En fait, il faut que cette peur, t'arrives à la canaliser en énergie positive, de dire, ok, comme je le disais tout à l'heure, j'ai peur que ça marche pas. Ok, qu'est-ce qui ferait que ça pourrait ne pas marcher ? Comment ça, je peux essayer de l'anticiper d'un point de vue purement pragmatique pour que ça fonctionne ? Une phrase que mes coachs m'auront beaucoup répétée, c'est que la qualité de ta vie dépend de la qualité des questions que tu te poses. Donc si tu arrives à développer cette capacité-là, à analyser, à te poser les bonnes questions pour aller chercher les bonnes réponses, tu minimises le risque dans ta vie et ta capacité à prendre les bonnes décisions, à mener les bonnes actions pour avoir les résultats que tu recherches. Donc l'idée, c'est de faire de cette peur-là un petit peu... Enfin, de la prendre comme le message qu'elle est, en fait. Le message, c'est « Ok, là, je m'apprête à faire quelque chose qui me fait peur parce que c'est quelque chose que je ne maîtrise pas. Mais en fait, ce que je maîtrise, je le fais déjà. Et ce que je fais déjà... » Ben, si t'es l'écoute de ce podcast et si t'es dans cette dynamique-là de vouloir créer quelque chose dans ta vie, c'est que ce que tu fais déjà, ça ne suffit pas. Donc il faut aller plus loin, il faut faire plus. Cette phrase-là que je vais vous dire, elle est peut-être un petit peu violente, mais c'est une phrase que moi je me répète, qui est marquée en haut de mon tableau de bord parce qu'elle me pousse à avancer, c'est que stagner, c'est mourir. Si tu es dans l'eau et que tu arrêtes de nager, tu coules. Il faut avancer tout le temps. Si tu veux pouvoir avancer dans les choix que tu as décidé de faire, les objectifs que tu as décidé d'aller chercher, il faut avancer en permanence, en permanence, en permanence. Et l'idée, ce n'est pas, comme je le disais, de se débarrasser de la peur, mais c'est de la prendre pour ce qu'elle est, un message qui te dit, ok, attention, inconnu, bon, vas-y, fais-le, parce que de toute façon, si tu restes dans ta zone de confort, il ne se passera rien. Et, ok. Si j'ai peur, c'est que je ne maîtrise pas tout, qu'est-ce qui pourrait mal se passer ? Qu'est-ce que je peux faire pour minimiser le risque au maximum ? Le but, ce n'est pas d'être kamikaze non plus. Donc, ce n'est pas de se débarrasser de la peur, mais c'est de réussir à avancer malgré elle. Et parce qu'en fait, souvent, la peur, elle a aussi un caractère un petit peu irrationnel. La plupart du temps, on se dit, enfin, un exemple qui, je sais, va parler à beaucoup de monde et qui a moi-même été mon cas, c'est si je m'expose sur les réseaux, je vais me faire lyncher par tout le monde, par les collègues, les confrères, les consœurs, etc. Moi, j'avais peur de ça, j'avais très très peur de ça. Et du coup, ça m'a paralysée pendant longtemps, je me censurais un peu dans ma communication. Au début, je faisais du contenu le plus insipide possible. Le fait est que le contenu insipide, ça ne sert à rien, ça ne fonctionne pas, ça n'attire personne. Bref, j'ai réussi à dépasser cette peur quand même au fil du temps et à faire. Et aujourd'hui, ce n'est plus quelque chose qui me fait peur parce que je me suis prouvée qu'au final, il ne se passait rien. Je n'ai jamais reçu de messages négatifs de personnes par rapport à mon travail, par rapport à ce que je faisais, en me disant que ce n'était pas bien ou par rapport à mes contenus. Jamais, jamais, jamais. Peut-être qu'il y a des gens qui en pensaient pas moins, mais qui ne me l'ont pas dit. Donc, ça ne va pas changer ma vie. C'est leur avis à eux, c'est leur opinion et grand bien à leur face. Et de toute façon, ils n'ont pas perdu de temps à me partager cette opinion-là. Et la plupart du temps, ce qui s'est même passé, c'est que j'ai reçu des retours. extrêmement positif, même de personnes dont j'avais peur du jugement, et qui en fait m'ont dit « mais c'est trop bien ce que tu fais, félicitations à toi de t'être lancée, bravo d'avoir fait ça, tu vas aider des gens » . Et en fait, quand ça t'arrive, tu te dis « ah ouais, ah bah en fait, je me faisais des films pour rien » . Alors je ne dis pas que tu pourras... Enfin, je ne peux pas te signer un papier que si tu te lances sur les réseaux, tu ne vas jamais recevoir des commentaires négatifs, que tu ne vas jamais être jugé. Mais déjà, la plupart du temps, l'humain est quand même relativement gentil, et... si tu te paralyses à cause de ça, il ne se passera rien. Et une phrase que j'ai dit il n'y a pas longtemps à une personne que j'avais en coaching individuel, je lui ai dit, ok, alors elle a vécu des semaines assez dures, assez pénibles dans son travail de kiné, et notamment en fin 2024. Et je lui ai dit, d'accord, est-ce que là, aujourd'hui, tu as envie de revivre un mois ? de novembre 2024 ou est-ce que tu préfères avoir deux commentaires négatifs sous un contenu ? Clairement, si tu mets les choses dans la balance, les bénéfices que tu vas avoir à passer à l'action sont bien, bien, bien supérieurs aux risques que tu prends. Encore une fois, en santé, on est familier avec cette notion-là de bénéfice-risque. Là, le bénéfice-risque, il est en faveur d'avancer malgré ta peur. Et ça rejoint un autre point dans ce domaine-là, c'est de ne pas attendre que tout soit parfait. On a beaucoup, notamment chez les soignants, on a beaucoup le syndrome du bon élève qui dit que j'y vais pas tant que je sais pas que c'est nickel. Et ça, c'est quelque chose contre lequel je lutte quotidiennement avec les membres des vols, avec mes élèves, de leur dire de passer à l'action, de ne pas attendre que ce soit parfait. et que mieux vaut fait que parfait. Parce que si tu attends que tout soit parfait, ça peut prendre longtemps. Et de toute façon, ça ne le sera pas parce que tu ne maîtrises pas parfaitement au début ce que tu fais. Et c'est normal. Repensez à vos premières consultes, repensez à vos premiers bilans. Vous aviez beau potentiellement avoir appris vos cours par cœur, vu votre maître de stage le faire plein de fois, la première fois que vous, vous avez dû le faire, c'était très certainement pas parfait. Personne n'est mort, ni vous, ni le patient. vous avez réussi à vous en sortir, c'était peut-être pas bien brillant, mais la fois d'après, c'était mieux, et la fois d'après, c'était mieux. Et en fait, pourquoi vous vous êtes amélioré et en l'espace de quelques mois, vous êtes passé de bébé soignant à soignant capable de s'occuper correctement d'un patient, c'est parce que vous avez fait, vous avez pratiqué encore et encore pendant vos stages, puis pendant vos premiers patients, quand vous vous êtes retrouvé tout seul, voilà, et petit à petit, et c'est peut-être même pas parfait d'ailleurs au bout de... ou 10 ans parce qu'on apprend toujours. Et c'est ça en fait, c'est que t'as beau avoir de l'expérience, T'as beau avoir de l'habitude, c'est jamais 100% parfait. Et t'apprends encore et tu te remets en question avec le temps. Donc en fait, attendre que ce soit parfait, c'est repousser l'échéance à l'infini. Alors que plus tu passes à l'action, même si c'est pas parfait, plus tu multiplies les occasions d'apprendre, de t'améliorer, d'ajuster. C'est comme si tu voulais améliorer ton lancé pour faire des panneaux au basket et que tu passais 5 heures à regarder des replays de matchs. à regarder le panier, à calculer la trajectoire du ballon, à quelle hauteur tu dois mettre tes mains, etc. Le fait est que tant que tu n'as pas pris le ballon dans les mains et que tu ne l'as pas lancé, tu ne sais pas lancer le ballon. Et que ton premier lancé, même si tu as calculé tout ça avant, il va probablement être nul. Ou que même si tu as de la chance pour le premier, le suivant, il va être nul. Jusqu'à ce que tu en aies fait toi-même des lancers de ballon, des centaines, des milliers, et que là, ce soit parfait, ou presque. Ou presque à tous les coups du monde. Donc, attendre que tout soit parfait, c'est juste repousser. l'échéance. Et moi, perso, je ne sais pas toi qui m'écoutes comment tu fonctionnes, mais moi, perdre du temps dans ma vie, ce n'est pas quelque chose que je veux. Je considère que la vie, elle est courte, qu'elle passe vite, qu'on ne sait pas de quoi demain est fait, que même si on a une espérance de vie longue, on ne sait pas dans quel état on sera potentiellement dans quelques années. Je suis désolée si mon discours est pessimiste, mais c'est la réalité. Et en tant que professionnel de santé qui m'écoutait, vous le savez tout aussi bien que moi, parce que vous y avez été confrontés autant que moi. Donc moi je veux pas perdre Et puis quand bien même on vivrait en bonne santé Jusqu'à 95 ans Bah ça reste quand même court en fait Et moi j'ai pas envie de perdre une seule miette de ce temps là Et voilà Donc pour moi repousser L'échéance c'est Bah c'est tout simplement perdre du temps Parce que tu apprendras beaucoup plus vite et beaucoup mieux Mieux vaut fait que parfait Mettez-vous des deadlines Mettez-vous des créneaux, dites-vous bah à cette date là Tant pis si c'est pas parfait, j'y vais Merci et t'apprendras mille fois plus comme ça, t'apprendras mille fois mieux surtout comme ça. Et ça rejoint ce que je disais tout à l'heure, le fait d'arrêter d'avoir peur de ce qu'on va penser de toi. Ta vie, tu la vis pour toi. Ta vie, tu la vis pour toi. Tu la vis pas pour les autres. Et c'est quelqu'un qui a extrêmement peur du regard des autres et même du rejet qui vous dit ça. Mais récemment, j'ai commencé à apprendre à apprivoiser ça. à passer au-dessus, à débrancher encore une fois mon cerveau et à oser dire ce que j'ai envie de dire, oser dire ce que je pense. Parce qu'après tout, ce qui importe, c'est vraiment ce que les gens très proches de moi vont pouvoir penser et ce que moi-même je vais pouvoir vivre. Et même bien au-delà de ce que mes proches peuvent penser, le plus important, c'est moi, comment je me sens, et le fait de me sentir bien avec ce que je dis, avec ce que je fais. Et en fait, on se rend compte que la plupart du temps, les gens... qui nous veulent du bien, qui sont bienveillants. Quand on est nous-mêmes, il n'y a pas de problème, en fait. Ça se passe bien. Quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, ça se passe bien. Et s'il y a des gens malveillants, c'est probablement que c'est des gens que vous ne voulez pas dans votre vie. Donc, ce que j'ai envie de te dire, c'est saute, en fait. Moi, vraiment, plusieurs fois récemment, et c'est pour ça que je me permets de vous dire ça sans aucun jugement, parce que moi-même, je me suis retrouvée encore très récemment dans cette situation-là. de dire, ok, ça en fait, je ne le fais pas, je le repousse depuis des mois parce que j'en ai peur. Mais en fait, le fait est qu'aujourd'hui, si j'ai envie de vivre la vie que j'ai envie de vivre, de ne pas avoir de regrets, de ne pas passer à côté et de ne pas perdre de temps, en fait, tout simplement, débranche ton cerveau et saute. Fais ce que tu es censé faire. Tu es au bord de l'avion avec ton parachute sur le dos, tu as peur, c'est normal. Un, deux, trois, ferme les yeux, saute. Bon, moi, je vous dis ça avant de me faire monter dans un avion avec un parachute sur le dos. Il faut se lever de bonheur parce que j'ai le vertige. Je risque de tomber dans les pommes avant même de sauter de toute façon. Mais c'est pour vous imager la chose. Récemment, voilà, plusieurs fois, je me suis retrouvée dans des situations où ma tête savait ce que je devais dire. Et pendant des mois, ma bouche m'a empêchée de le dire. Et là, très récemment, je me suis dit, OK, vas-y, débranche, dis-le. Je me suis dit, ça va mal se passer. On va me dire, mais elle est malade. Mais en fait... Pas du tout, pas du tout. Tu penses que la personne en face, elle va t'envoyer péter et en fait, tu dis ce que tu sais que tu es censé dire et la personne, elle va te dire ah oui, ah oui, oui, tu as raison. Et là, tu dis waouh, mais en fait, c'est merveilleux. Et derrière, les choses se déroulent et t'avances et t'arrives à concrétiser des projets que tu ne pensais pas possibles et t'arrives à atteindre des résultats que tu ne pensais pas possibles. En fait, je pense que les personnes qui ont le plus de réussite... C'est les personnes qui passent à l'action. Et en fait, ce n'est pas que moi qui le dis. Récemment, j'ai lu un livre que j'ai vraiment adoré. D'ailleurs, c'est le livre, pour ceux qui s'intéressent, d'Éric Larchevêque, qui s'appelle « Entreprendre pour être libre » . Et en fait, il le dit à de multiples reprises dans son livre que ça ne sert à rien d'avoir un business plan sur cinq ans, parce que de toute façon, ça ne se passe jamais comme c'est prévu. Que... Enfin... que la meilleure façon d'avancer, c'est de partir à l'aventure, de tester des choses, de ne pas attendre que tout soit parfait, d'y aller aussi parfois au culot. Et pour ceux qui ne le connaissent pas, Eric Larchevac a cofondé une entreprise française valorisée à plus d'un milliard d'euros, à la base en lançant un concept qui n'avait pas de but. Il a juste dit, je vais lancer un truc autour du bitcoin, il ne savait pas quoi, il ne savait pas comment. Et c'est devenu de fil en aiguille, au fur et à mesure de ce que la vie lui a amené et des opportunités qu'il a su saisir, c'est devenu une licorne. Donc c'est le nom qu'on donne, une licorne, à une entreprise valorisée à plus d'un milliard d'euros. Donc voilà, tout le monde n'a pas vocation à devenir Éric Larchevêque, mais ce livre, en tout cas, je vous le conseille parce qu'il est très intéressant. Moi, je l'ai beaucoup aimé, je l'ai lu en 24 heures sur le week-end. Donc c'est juste pour vous dire qu'en fait c'est pas que moi qui le dis, je pense que c'est vraiment le point commun de tous les entrepreneurs quel que soit leur degré de réussite parce que encore une fois la définition de réussite est propre à chacun. Moi perso mon objectif, ma vision de la réussite c'est pas d'aller créer une licorne, c'est pas mon objectif, c'est juste d'être bien dans ma vie, d'avoir une entreprise qui me permet de vivre où je veux, quand je veux, pouvoir me payer des voyages, voilà en ayant un certain confort de vie que je vise. Mais je pense que voilà, le point commun de toutes les personnes qui vivent une vie relativement hors norme, c'est d'avoir su passer à l'action, de ne pas attendre que tout soit parfait, d'agir en fait, de réfléchir, enfin on t'a toujours dit de réfléchir avant d'agir, oui, un minimum, mais surtout d'agir en fait, et presque de réfléchir après. Ça ne veut pas dire encore une fois être tête brûlée, ça ne veut pas dire être kamikaze. Mais c'est de ne pas attendre du moins que ce soit parfait, de ne pas ressasser, de ne pas planifier pendant des mois. Souvent, quand j'ai des personnes en appel, j'aime bien prendre des petites phrases comme ça qu'on nous a dit depuis toujours. La nuit porte conseil, il faut réfléchir avant d'agir, etc. C'est vrai que c'est des choses qu'on entend depuis toujours dans notre société. La question que j'ai envie de te poser aujourd'hui, c'est est-ce que les personnes qui te disent ce genre de choses, qui te disent qu'avant de prendre une décision, il faut peser le pour et le contre, qu'il faut dormir dessus, qui te disent qu'il faut réfléchir avant d'agir. Est-ce que ces personnes-là qui t'ont toujours dit ça, aujourd'hui, elles ont la vie que tu veux ? Et je dis ça, encore une fois, sans aucun jugement, parce que tout le monde n'a pas les mêmes objectifs de vie. Et si les personnes qui te disent ça sont heureuses dans leur vie et que toi, tu l'es aussi, mais c'est... Voilà, encore une fois, je dis ça sans aucun jugement. Mais je pense qu'effectivement, ce sont des phrases normales qu'on entend depuis toujours pour une vie, en fait, qui rentre dans la norme. Et si t'as envie d'avoir une vie qui sort un petit peu de la norme, il faut réussir à s'affranchir un petit peu de ces dogmes-là, réussir à passer à l'action. Et je pense vraiment que c'est ça qui différencie quelqu'un qui n'avance pas de quelqu'un qui réussit parce que tu peux pas espérer un changement dans ta vie si tu ne fais pas ce que tu n'as jamais fait. Je le répète tout le temps, mais pour avoir ce que tu n'as jamais eu, tu dois faire ce que tu n'as jamais fait. Et voilà, moi, quelque chose que je veux pas dans ma vie, c'est avoir des regrets, me dire « Ah, si j'avais su, j'aurais dû faire ça. Ah, et si je l'avais fait, peut-être que... » En fait, si je sais que je devrais essayer un truc, je le fais. Ça marche, tant mieux. Ça marche pas, c'est pas grave. On passe à autre chose et on avance et on passe à l'action. Toujours, toujours, toujours. Donc, j'espère que cet épisode de podcast t'a plu. Il est un petit peu différent, peut-être que d'habitude, dans la tonalité, mais c'est un message vraiment qui me tient à cœur et j'espère avoir réussi à trouver les mots pour vous dire que c'est un peu pareil. pour t'aider peut-être à avoir un déclic. Encore une fois, je sais qu'il y a tout un chemin pour l'avoir moi-même vécu entre j'entends, je conscientise, je comprends vraiment ce qu'on me dit et j'arrive à l'incarner. Au début, je l'entendais, ça me motivait, c'était cool. Au bout de quelques mois, j'ai fini par vraiment le comprendre. Je le comprenais, mais je ne me l'appliquais pas pour autant. Et c'est que récemment, relativement récemment, que vraiment je commence à m'appliquer ces principes-là. Et c'est ok du coup si toi tu n'y arrives pas encore, mais peut-être écoute ce podcast dans quelques semaines, dans quelques mois. Essaye de te noter quelques phrases comme ça qui vont venir planter des graines dans ta tête et t'aider à avancer. Et voilà, j'espère que cet épisode aura tout simplement semé des graines. J'espère qu'il t'aura plu dans tous les cas. N'hésite pas à commenter, n'hésite pas à mettre 5 étoiles et à le... partager si tu penses qu'il peut être utile à d'autres personnes. Et moi, je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Soignants Entrepreneurs.
