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Soignant Entrepreneur

#55- Kathleen @kathleencarepro - De 0 à 35k€ en moins d'1 an : le business pour se remettre au coeur de sa vie

#55- Kathleen @kathleencarepro - De 0 à 35k€ en moins d'1 an : le business pour se remettre au coeur de sa vie

49min |23/05/2025
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49min |23/05/2025
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Description

🎁 RÉSERVE TON COACHING OFFERT DU 26 AU 31 MAI 2025 : https://calendly.com/maxbedouain/coaching-evolve-offert

Dans cet épisode, Kathleen, orthophoniste et entrepreneure partage avec nous son parcours inspirant, depuis ses débuts en tant que soignante libérale jusqu'au succès de son programme "Equilibre" dans lequel elle aide les soignants libéraux à mieux gérer leur temps et leurs finances.


Alors quand on est libérale, entrepreneure, qu'on a plein de passions, qu'on est aussi maman et femme, comment gérer son temps et ses efforts efficacement ?

Comment réussir sur les réseaux tout en restant soi-même ?

Quelles sont les clés pour réussir à rencontrer le succès dans son business ?

Kathleen nous explique comment se remettre au coeur de sa vie pour enfin la vivre à 200% !


Retrouve Kathleen sur Instagram https://www.instagram.com/kathleencarepro/


Bonne écoute 🎧



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Soignants Entrepreneurs. Je suis Solène, orthophoniste entrepreneur, et tous les vendredis à 8h, je te partage, seule ou en compagnie de mes invités, les clés essentielles de la réussite entrepreneuriale et de l'épanouissement en tant que soignant libéral. Si le podcast te plaît, n'oublie pas de le noter avec 5 étoiles et de le partager à un ami soignant entrepreneur qui en a besoin. Salut et bienvenue dans un nouvel épisode de Soignants Entrepreneurs. Cette semaine, j'ai le plaisir d'être avec... Kathleen, qui est orthophoniste et entrepreneur. Coucou Kathleen.

  • Speaker #1

    Bonjour Solène.

  • Speaker #0

    Et Kathleen est aussi d'ailleurs membre des vols. J'ai le plaisir de te compter parmi les personnes que j'accompagne. Et si c'est le cas, c'est parce que Kathleen a participé à un événement bien précis en juin 2024 que j'organise à nouveau cette année. Alors pour avoir toutes les infos, restez bien jusqu'à la fin. Donc Kathleen, je vais te laisser te présenter qui tu es, quel est ton parcours, ce que tu fais aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, donc je suis orthophoniste depuis presque une dizaine d'années. Je suis en libéral. J'ai tout de suite commencé après mes études que j'ai faites en Belgique. Je suis aussi maman d'une petite fille de 4 ans et demi. Et moi, mon quotidien est varié de plein d'activités. J'ai plein de loisirs. Je suis également formatrice. Et je suis présente sur Instagram sous le pseudo Katine Care Pro depuis environ 4 années. Après, en fait, un congé maternité, quand je suis retournée au cabinet, J'ai eu envie de faire plus, de faire d'autres choses que mon activité d'orthophoniste. Et ça s'est présenté sous la forme d'Instagram, de partager mon quotidien. Et c'est d'ailleurs comme ça que je t'ai connue. Et que j'ai eu connaissance de la semaine d'appel en juin 2024, où je suis donc rentrée dans l'accompagnement Evolve, qui m'a donc permis de lancer mon propre accompagnement en février de cette année, qui s'appelle Equilibre.

  • Speaker #0

    Ok, bah écoute, c'est un bon résumé de ton CV, si je peux dire. Et aujourd'hui justement, avec Equilibre, qu'est-ce que tu fais exactement ?

  • Speaker #1

    Avec Equilibre, j'accompagne les pros de santé en libéral sur leur gestion administrative, leur gestion financière, les aider à retrouver l'équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.

  • Speaker #0

    Ok, c'est très clair. Et qu'est-ce qui t'a donné envie, au-delà d'accompagner les soignants là-dessus, à la base de te lancer, de créer quelque chose à côté de ton cabinet du coup ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai... toujours aimé faire, enfin j'ai toujours su que je ferais plus que d'être orthophoniste au cabinet, même si c'est déjà très bien d'être orthophoniste et d'avoir son cabinet, mais j'ai plein de domaines qui m'intéressent, et en fait à la base, quand je me suis lancée sur Instagram, c'était pour faire de la prévention auprès des parents, et ça n'a pas du tout fonctionné. Par contre, ce qui a fonctionné, c'est d'avoir des retours des autres pros de santé sur l'organisation que j'avais pour mon propre cabinet, puisqu'on me demandait toujours, mais où est-ce que tu trouves le temps de faire toutes les choses que tu fais à côté ? Et c'est comme ça que j'ai commencé mes routines, d'expliquer le déroulé de chaque journée, de à quel moment je faisais mes tâches, de comment je les faisais et tout ça. Et ça a pris au fur et à mesure un petit peu d'ampleur. Et j'avais surtout des messages de collègues qui me disaient, ce serait bien qu'on arrive à faire pareil dans nos cabinets. Et c'est là où je me suis dit, finalement, il y a peut-être quelque chose à creuser ici.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est intéressant ce que tu dis, qu'au début, tu as voulu faire de la prévention pour les parents. J'ai vu pas mal de monde, notamment d'ortho, qui avaient ce type d'idée-là, notamment quand on organisait les portes ouvertes au mois de mars, des personnes qui avaient envie de faire ça. À ton avis, pourquoi ça n'a pas fonctionné ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a déjà beaucoup de monde qui le faisait sur les réseaux sociaux. Je pense que je n'ai pas eu de visibilité non plus forcément au début. Je me suis lancée, c'était en plein post-Covid et tout ça. Je ne sais pas, je pense que les parents, quand ils vont sur Instagram, ils cherchent peut-être... autre chose que de la prévention sur le langage. En l'occurrence, c'était ça, la prévention sur le langage. Ou alors, j'avais plein de personnes qui voulaient des conseils de l'orthophoniste adaptés à leur propre enfant. Et moi, le but, ce n'était pas pour faire de la consultation personnelle sur Instagram, pas du tout. Donc, c'est ça, je pense, qui n'a pas pris. Et comme, rapidement, j'ai plutôt eu des questions sur l'organisation, moi, j'ai rapidement arrêté aussi tout ce travail-là. Peut-être que si j'avais persévéré sur ce côté-là, ça aurait pris une ampleur différente, mais j'ai réorienté mon contenu très rapidement en fait.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est intéressant ce que tu dis, les personnes qui vont sur Insta, elles ne cherchent pas forcément à faire de la prévention pour le langage de leurs enfants, et surtout, le problème de tout ce qui a trait à la prévention en général, c'est que ce n'est pas quelque chose d'urgent à régler maintenant, parce que par définition, c'est de la prévention, et c'est bien dommage d'ailleurs qu'en France, de manière générale, on ne soit pas plus ça que c'est de la prévention, mais le problème, c'est le niveau de conscience qu'il y a autour de ça, c'est vrai que souvent, c'est des sujets qui ont un petit peu du mal à... À toucher leur cible, malheureusement. Ok. Et donc, tu as eu des demandes concernant ton organisation, que tu partageais, etc. Tu as toujours su que tu ne voulais pas faire que de l'orthophonie. Mais à quel moment tu t'es dit, je vais en faire un business ? Et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Je me rappelle précisément à quel moment c'était que j'étais en voiture et j'écoutais un de tes podcasts. À la base, mon idée, c'était plutôt d'ouvrir un site en ligne de PDF de tous les documents que je créais pour l'organisation puisque j'en faisais beaucoup que je partageais gratuitement sur les réseaux. Et on le sait, la création de contenu, ça prend du temps. Donc à un moment donné, je m'étais dit, pour que ce soit viable sur le long terme et que je puisse continuer à partager des choses gratuites, il faudrait quand même que je puisse aussi vendre du matériel. Mais en en discutant après avec toi, on a vu que finalement, l'idée, c'est que les gens n'attendent pas forcément des choses toutes prêtes, des documents tout faits, puisque ça, on peut déjà en trouver. L'idée, ce qui aide vraiment les gens, c'est plutôt d'être accompagné sur un chemin de réflexion.

  • Speaker #0

    Oui, d'aller travailler les fondamentaux plutôt que donner des solutions, des... comment dire ? Des outils, s'ils ne sont pas aussi pertinents soient-ils, s'ils ne sont pas utilisés dans le bon cadre, ça ne va pas forcément donner les résultats escomptés, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, et puis la preuve, parce que sur les réseaux sociaux, on a quand même de nombreux partages sur tout ce qui est déjà organisation, gestion financière, gestion du temps et tout ça. Mais ce n'est pas pour autant qu'on va savoir appliquer les choses pour sa propre organisation. Il faut que les choses soient adaptées et surtout, on a plein de pistes de réflexion à aborder. que si on n'est pas éclairé par une personne extérieure, en général, on ne va pas les aborder soi-même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est le cas dans quasi tous les domaines, que ce soit l'organisation, la gestion du cabinet ou dans un business, d'ailleurs. C'est un peu le cas aussi, vraiment, de revenir aux bases et aux fondamentaux de la personne. OK, et donc, tu as voulu lancer un business là-dessus. Comment ça s'est passé ? Comment tu t'es lancée ? monde Tu as switché de « je partage du contenu gratos » à « je suis en train de créer une entreprise » . En fait,

  • Speaker #1

    c'est que je me suis rendue compte que le cabinet, j'adore mon métier, l'orthophonie, ça reste ma passion, j'adore faire ça, mais d'être sur Instagram, ça m'animait quand même. Partager, d'avoir des retours des collègues, c'est quelque chose qui m'animait beaucoup. Et je voulais que ça prenne plus de place dans mon quotidien, mais pour que ça puisse... prendre plus de place dans mon quotidien, forcément, ça voulait dire diminuer le cabinet, mais donc diminuer mes revenus propres à ça. Donc, il fallait trouver une solution pour que ce temps passé là, avec les collègues ou sur Instagram, puisse aussi m'être rémunérateur.

  • Speaker #0

    Oui. Et qu'est-ce que tu as mis en plat, du coup, pour faire ce switch-là ?

  • Speaker #1

    Du coup, c'est d'être rentrée dans Evolve, dans son accompagnement, pour le coup, d'avoir travaillé sur tout ce parti-là, mindset, qu'est-ce que je veux vraiment dans ma vie ? quelles sont vraiment mes valeurs importantes, pourquoi est-ce que je veux vraiment faire ça. Moi, en l'occurrence, c'était pour retrouver cette liberté que finalement on n'a pas vraiment dans le cabinet avec le libéral, de pouvoir occuper mes journées comme j'en ai envie, puisque du coup, comme je disais au tout début, j'ai une fille de 4 ans et demi, et j'ai à cœur de passer du temps avec elle. Moi, le mercredi, je ne suis plus au cabinet, je suis avec elle. Et maintenant que j'ai mon accompagnement, je peux même travailler finalement le mercredi à répondre aux messages et tout ça. Il y a plein de tâches que je peux faire de fond. tout en étant avec elle toute la journée. Je voulais passer le maximum de temps avec elle, mais en ayant un revenu qui me soit quand même confortable et qui me permette de vivre les passions que j'ai. Moi, j'adore faire du sport, je fais beaucoup de sport. Je veux du temps pour préparer mon marathon. Je veux faire des grandes pauses le midi pour aller faire mon sport. Et tout ça au cabinet, clairement, ce n'était pas possible ou alors avec un revenu qui était fortement impacté.

  • Speaker #0

    OK. Donc, c'était un moyen pour toi de diversifier tes journées, sans baisser tes revenus et Ouais, en gagnant en liberté à la fois temporelle, géographique et financière.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Maintenant, le mercredi et le vendredi, je ne suis pas au cabinet. Et j'ai à cœur de diminuer encore plus ce temps-là au cabinet. Et je vois, en fait, que je peux aller n'importe où sur ma journée. Enfin, si je veux aller plutôt au bord de la mer ou dans un café ou travailler d'où je veux. C'est une liberté que je n'avais pas du tout avant et qui, encore un an, je ne pensais pas pouvoir avoir. Et finalement, là, depuis février, je l'ai. Ouais.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Qu'est-ce qui a changé en février ?

  • Speaker #1

    En février, j'ai lancé mon premier webinaire sur les piliers pour avoir un équilibre dans sa vie pro et perso. Et suite à ça, j'ai signé mes premières clientes de l'accompagnement. Il y en avait 13 à la suite du webinaire. Et là, j'en suis à 21. 21 pros de santé que j'accompagne dans Equilibre.

  • Speaker #0

    C'est énorme en peu de temps. J'ai toujours été impressionnée de la manière à laquelle ça allait pour toi et de ta capacité comme ça à fédérer du monde. Donc encore bravo à toi pour ces résultats-là. Ça a changé du jour au lendemain ? Du jour au lendemain, ça t'a permis de réduire au cabinet ? Comment est-ce que concrètement ça s'est passé pour toi à partir de février ?

  • Speaker #1

    Alors, pas du jour au lendemain. J'avais, à partir de novembre-décembre, je m'étais dit que déjà, ce serait bien que je commence, même si je n'avais pas encore de première cliente, mais que je commence à diminuer mon temps en cabinet pour pouvoir avoir du temps pour travailler quand même sur mon business. Du coup, à partir de janvier, j'avais déjà limité un petit peu le vendredi. J'avais enlevé deux heures de consultation. Avec le recul, ce n'était pas du tout assez. J'aurais dû diminuer plutôt l'activité. Mais entre temps aussi, ce qui n'était pas prévu, mon mari est parti pour son travail sur quatre mois. Donc, il est parti début décembre jusqu'à début avril. Donc, dans toutes mes obligations, entre guillemets, j'ai dû rajouter le fait d'être maman solo pendant quatre mois. Et donc, à partir de janvier, je me suis dit, il faut que je diminue un peu plus le cabinet. Et après les vacances de février, j'avais pris... tout mon vendredi après-midi. Et là, depuis les vacances d'avril, donc ce n'est pas si vieux que ça, le vendredi, je ne suis plus du tout au cabinet.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, tu travailles sur trois jours au final maintenant ?

  • Speaker #1

    Oui, du coup, lundi, mardi, jeudi, je suis au cabinet.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu as prévu encore de réduire davantage dans les mois ? Oui,

  • Speaker #1

    j'aimerais bien enlever au moins une journée encore en plus.

  • Speaker #0

    Ok. Et au début, tu n'avais pas réduit assez. Et toi, ta spécialité, c'est vraiment la gestion ? administratives, financières, etc., ça fait peur, en fait, de réduire au cabinet, parce que tu dis, je vais réduire mon revenu, mes charges, comment je vais faire pour les payer derrière, etc. Comment tu sais que tu peux réduire au cabinet ?

  • Speaker #1

    Il y a deux aspects. L'aspect pratico-pratique, c'est le financier. Faire le point sur combien j'ai besoin pour assumer toutes mes charges pro et le minimum de mes charges perso. Et par rapport à ce que je gagne vraiment, à l'instant T, de combien est-ce que je peux réduire le cabinet. Et après, deuxième chemin de pensée, j'ai envie de dire, c'est justement qu'est-ce que je veux vraiment faire de ma vie à cet instant-là ? Et est-ce que je peux vivre un petit peu en dessous de mes moyens sur une certaine période ? Ou est-ce que si j'ai de l'épargne, je peux aller chercher dans l'épargne ? Mais pour moi, vu que mon pourquoi, enfin pourquoi est-ce que je voulais faire tout ça était vraiment important, j'étais prête à mettre en place tout ce qu'il fallait pour faire à côté. Et donc, c'est pour ça que j'ai diminué après. Au moment, c'est surtout que je ne me suis pas rendue forcément compte de la charge de travail qu'il pouvait y avoir et de l'intérêt de diminuer le cabinet peut-être un peu plus tôt, du coup.

  • Speaker #0

    Ok. Et cette charge de travail, c'est quelque chose que tu vis comment, du coup ? Est-ce que c'est quelque chose d'insurmontable ? Est-ce que c'est quelque chose qui vaut le coup, qui ne vaut pas le coup ?

  • Speaker #1

    Qui vaut le coup. S'il fallait refaire, je ferais dix fois la même chose, largement. Parce que je ne le vois pas comme du travail, en fait. parce que c'est C'est hyper valorisant parce que je m'épanouis à fond là-dedans. Et comme tu disais, moi, l'organisation, c'est ce qui me plaît beaucoup. Donc forcément, c'est ce que je mets en pratique pour moi aussi. Donc toutes mes journées, elles sont hyper cadrées, du matin au soir. Alors pas de manière rigide, je fais quand même ce qui me plaît quand j'en ai envie. Mais dans mes journées, j'ai tout. J'ai du temps au cabinet, du temps en famille, le sport, le temps sur les réseaux sociaux, le temps pour bosser du coup sur le business. Moi, bosser le soir, une fois que j'ai couché ma fille, de 21h jusqu'à minuit, c'est du temps plaisir. Ce n'est pas de l'obligation. Je sais aussi me prendre des journées off, parce que c'est important pour durer sur la longueur, de ne pas s'épuiser non plus et vouloir... Ce n'est pas un sprint, c'est un marathon, comme tu me dis souvent. Mais à refaire, je referai 100 fois la même chose, parce que la vie que je vis actuellement, c'est au-delà de ce que je m'étais imaginée pouvoir vivre il y a encore un an.

  • Speaker #0

    Ok, et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Parce que j'ai l'impression de faire que des choses qui me plaisent, en fait. Je n'ai pas l'impression d'avoir d'obligations. Je n'ai pas l'impression... Alors, je dis non. Je sais dire non. Je dis non à des projets quand je vois que ça va quand même prendre trop de temps, parce qu'à un moment donné, j'ai quand même moi aussi mes limites. Mais dès qu'un projet me plaît, je vais mettre en place les choses qu'il faut pour pouvoir le faire. Et vraiment, jour après jour, semaine après semaine, c'est des retours avec les personnes que j'accompagne qui sont plus que positifs. C'est des retours avec les réseaux sociaux. et... des retours avec les filles de Evolve parce que du coup on a quand même une communauté entre nous aussi où on soutient au quotidien on a notre petit groupe WhatsApp où on s'envoie des messages tous les jours quasiment et tout ça c'est je me suis entourée de personnes en fait hyper hyper motivantes hyper boostantes et je me dis en fait si je veux arriver à faire un truc vu comment je suis entourée je vais y arriver ok et je suis totalement d'accord je parle tout le temps du pouvoir et de l'importance de

  • Speaker #0

    de l'entourage. On dit qu'on est la moyenne des cinq personnes qu'on côtoie le plus. Alors, ça tombe bien, vous êtes plus que cinq. Mais oui, on est la moyenne des personnes qu'on côtoie le plus. Et il y a un entourage qui est porteur, c'est trop important. Quand tu es un peu seule, sinon, à vivre ce que tu vis, c'est clair que c'est compliqué. Donc, au final, alors certes, tu as un business qui fonctionne très bien sur le plan matériel et financier. Mais tu dirais que c'est quoi, au final, la chose la plus importante que ça t'a apporté sur les derniers mois ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'ai appris à me connaître. je pensais savoir me connaître mais j'ai quand même beaucoup avancé sur mon état d'esprit et sur ce que je veux faire de ma vie que moi j'ai toujours en tête que la vie elle est quand même courte avec nos métiers on croise quand même pas mal de pathologies on sait que ça peut arriver n'importe quand mais on se dit ça arrive aux autres et pas à soi mais pour moi c'est tant qu'on est en bonne santé et qu'on qu'on se sent capable de faire les choses qu'il faut faire les choses, qu'il faut sortir de sa zone de confort, se mettre en changer parfois, mais pour du mieux, et que moi je veux pas de regrets, je veux avoir au moins testé, c'est ce que je m'étais dit, au moins je teste, si ça marche pas, je cherche pourquoi ça marche pas, bien évidemment, et si vraiment vraiment ça marche pas, bah au moins j'aurais testé, et là j'ai testé, et en plus ça marche, donc forcément que du positif.

  • Speaker #0

    A ton avis, pourquoi ça marche ? C'est quoi la différence entre quelqu'un pour qui ça va fonctionner, et quelqu'un pour qui ça va pas fonctionner,

  • Speaker #1

    ou pas tout de suite ? Alors je pense qu'il y avait le fait que j'avais déjà une communauté sur Instagram, Instagram. Les gens me connaissaient déjà avant que je lance l'accompagnement et du coup, ils ont appris à me connaître quand même au fur et à mesure. Et après, l'autre paramètre, je pense, qui est important, c'est la rigueur et la constance. C'est le fait de mettre un même niveau d'énergie et d'effort au quotidien. Et même si ça ne fonctionne pas, parce qu'on a toujours tendance à vouloir avoir des résultats peut-être un peu trop rapidement, sauf que chaque petite action qu'on fait, des fois, ça sera peut-être que des mois, voire des années plus tard qu'on va en récolter les fruits. tout ça donc c'est c'est de surtout pas lâcher ses efforts alors certaines semaines peuvent être plus plus fatigante et on peut décrocher de temps en temps mais d'avoir une vision plutôt sur le long terme et de se dire si je sais vraiment pourquoi je fais ça que j'ai toujours en tête ce que ça peut m'apporter c'est d'aller mettre l'énergie que j'ai une personne en face de moi ou que j'en ai 100 ok

  • Speaker #0

    donc ouais vraiment de impliquer dans ce que tu fais en le raccrochant à ton pourquoi en fait c'est ça ne pas attendre que ça vienne

  • Speaker #1

    des autres, on va avoir des clés des autres, on va avoir de la motivation des autres mais au final ce qui va en sortir c'est quand même l'implication qu'on va avoir nous et je pense que l'authenticité aussi des messages qu'on véhicule de ce qu'on fait, moi là j'ai encore eu aujourd'hui un message qui me dit que même quand j'envoie des vocaux on entend dans ma voix que ce que je fais ça me passionne, ça me plaît et ça peut être qu'un compliment qui me touche parce que c'est vrai, ce que je fais c'est vraiment j'ai vraiment à coeur de pouvoir accompagner ces pros de santé Merci. à ce qu'elles retrouvent un équilibre, mais en sortant de la partie business, vraiment d'avoir un groupe de personnes que j'accompagne et de les voir entre elles aussi s'entraider, d'un point de vue humain, en tout cas, c'est hyper valorisant.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que tu dis, ça me fait penser à la deuxième question qui m'est venue pendant que tu parlais de tout ça, qui est la communication sur les réseaux. Alors oui, effectivement, le fait d'avoir une communauté, déjà, ça aide, une communauté de gens qui te font confiance, évidemment. Après, le nombre d'abonnés en soi ne veut rien dire, si c'est des personnes plus ou moins investies. Mais toi, tu as un nombre, par rapport à la niche des soignants libéraux, qui est quand même assez conséquent, et de gens très engagés. Ton engagement continue de m'impressionner. Et m'a encore impressionnée quand tu as fait ton lancement. Le nombre de personnes qui ont été présentes au webinaire, statistiquement, par rapport au nombre d'inscrits, c'était juste délirant. Parce que tu as des gens qui te suivent vraiment. Par rapport à Instagram, toi, tu étais sur Insta, donc avant de penser à faire un business autour de ça, il y a beaucoup de personnes, des soignants libéraux qui voudraient lancer un business ou pas d'ailleurs, mais qui ont peur de se mettre sur les réseaux parce que ça prend du temps, parce que des fois, on se dit que c'est un cadre un petit peu rigide, etc. Parce que oui, il y a des méthodes, il y a des recettes, on va dire, qui fonctionnent sur les réseaux et quand tu ne sais pas faire, tu es obligé de passer un petit peu par là. Mais toi, depuis que tu t'es formée, au début, tu n'avais pas appris à utiliser les réseaux, tu l'as fait spontanément. Est-ce que tu dirais que ce qui fait que ça a appris, alors même que tu n'avais pas de clé théorique sur Insta et sur les réseaux, c'est la même chose ? C'est ton énergie ? C'est l'authenticité que tu as mis ? Ou tu penses qu'il y a d'autres choses ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que c'est vraiment ça. Et le fait aussi de vraiment me questionner par rapport à ce que les gens vivent. Je n'étais pas là juste pour donner des conseils. Mais vraiment, j'attends. Moi, je suis toujours preneuse des retours des gens. Dès que j'ai des messages, je réponds tout le temps. Pas toujours tout de suite, tout de suite, mais tout le temps. C'est vrai que ça prend du temps. Mais moi, je ne l'ai jamais vu comme ça, comme ça me prend du temps. Vu que ça me fait plaisir de faire ça, du coup, c'est quelque chose que j'ai intégré dans mes routines. Et au final, on le sait bien au cabinet, quel praticien n'a pas des absents dans ses journées et peut du coup occuper ces moments-là à être sur les réseaux sociaux. Je consomme, c'est vrai, beaucoup moins de contenu, moi, maintenant, parce que ça me prend déjà du temps, moi, de publier du contenu et de répondre aux autres. Mais je pense que c'est ça, c'est le fait de montrer aussi la... la vraie vie entre guillemets, enfin les gens je pense que ça se perçoit que je suis très souvent souriante et tout ça mais pour autant moi aussi il y a des choses qui m'énervent, moi aussi il y a des choses qui m'agaissent, il y a des jours où je suis fatiguée et je montre aussi tous ces côtés là en fait, les jours où ça va moins bien, le fait que c'est ok en fait, c'est ok d'être soignant mais de pas avoir envie d'aller au cabinet tel jour, c'est ok d'être soignant et de vouloir gagner de l'argent et du coup de vouloir que tous ces patients viennent sur la journée, en fait toutes ces choses là où on a un peu des pensées limitantes parce que pour nous être soignant c'est être là, dédié à nos patients et il faut rien dire s'ils viennent pas, il faut rien dire si ceci et si cela et je pense que j'ai essayé de casser un petit peu les codes sur ça et que les soignants se remettent au coeur de leur vie en fait. Ils sont importants et doivent se faire respecter que ce soit par leurs patients ou leur entourage peu importe mais en tout cas prendre en compte eux, leurs propres personnes et du coup sur instagram j'ai jamais eu peur de m'exposer de cette manière là puisque même si C'est très, très rare. Ça m'arrive d'avoir quelques retours un petit peu négatifs, mais honnêtement, c'est très, très rare. Mais vu tout le nombre de retours positifs que j'ai, moi, c'est toujours ça que je garde en tête. C'est OK, s'il y en a un ou deux qui ne sont pas contents sur la journée de ce que j'ai partagé, j'en ai quand même une petite centaine au moins pour qui ça a fait du bien.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est vraiment le côté authenticité, vraiment authenticité et bonne énergie et surtout, la volonté de partager. t'as... On distingue deux choses. Le pourquoi qui est le truc vraiment intrinsèque, à soi, pourquoi on le fait. Et aussi, entre guillemets, ce qu'on appelle la mission, qui va être la mission de l'entreprise ensuite. Le message que tu as envie de véhiculer, ce que tu as envie d'apporter. Et en fait, c'est le petit cocktail de tout ça qui fait que ça a fonctionné, que ça a fonctionné pourtant en réalité.

  • Speaker #1

    Oui, oui. C'est de mettre des petits rituels sur Instagram. Dès que j'arrive au cabinet, j'ai mon programme de la journée. Tous les matins, il y a des petites citations positives. En fait, c'est tout ce côté-là. Les gens qui me suivent, le retour que j'ai, c'est que Quand on va sur mon compte, on sait que ça va être un boost de bonne énergie. Même si je dis des choses qui finalement pourraient être vues d'un point de vue négatif, je transforme toujours tout en point de vue positif. De toute façon, c'est un truc que j'ai appris à faire et qui fait que oui, les moments même un peu plus compliqués, on peut toujours trouver une leçon à en tirer.

  • Speaker #0

    Et au final, malgré toi, au début, tu as quand même appliqué des principes qui ne sont pas naturels. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    qui feront que ça peut fonctionner sur les réseaux, le fait d'avoir des routines, des rituels que les personnes, du coup, au final, s'attachent non seulement à ces petites habitudes, mais aussi à ton ADN qui est cette petite dose de positivité un peu addictive que les personnes viennent chercher. Et c'est ça, en fait, le fait de marquer les esprits par quelque chose chez les gens. Par exemple, toi, ta positivité, ta bonne humeur, le fait de tourner les choses en positif, qui fait que tu vas marquer les gens positivement et qu'ils vont avoir envie de revenir sur ton contenu. et... J'ai une question purement naïve, parce que depuis, tu t'es quand même formée sur les réseaux sociaux, sur le côté un peu plus technique. Tu as mis en pratique des choses que tu ne mettais pas en pratique avant, techniquement parlant. Est-ce que tu penses sincèrement que ça t'a apporté quelque chose de conséquent en termes de résultats ? Ou est-ce que tu penses que juste avec ton ADN de base, tu aurais pu avoir les mêmes résultats ?

  • Speaker #1

    Si je veux vraiment être honnête, il aurait fallu déjà que je mette vraiment tout en application ce que j'ai appris. que je n'ai pas fait parce que débordée par le quotidien parce que ces 4 mois que j'ai vécu en maman solo c'est tombé pile au moment où je me suis formée du coup sur les réseaux donc j'ai appris plein de trucs, je sais qu'il y a plein de trucs qu'il faudrait que je fasse, que je vais faire bientôt, mais par contre je sais que j'ai eu pas mal de retours de personnes en disant qu'ils avaient vu, sans que je le dise sur les réseaux que j'avais fait du coup un accompagnement sur ça, qu'ils avaient vu que c'était plus structuré Et que ça allait moins un petit peu dans tous les sens. Parce que c'est vrai que moi, c'était ça, en fait. Je vis un truc au quotidien. Hop, j'en fais une vidéo que je partage sur les réseaux. Que j'ai quand même maintenant un peu plus une ligne directrice de ce que je veux partager. Et ça, j'ai eu plusieurs retours que ça se voyait que c'était quand même mieux cadré et qu'il y avait du travail de fait sur ça. Ok.

  • Speaker #0

    On remercie Adrien qui t'a...

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et est-ce que tu as vu une évolution en termes de statistiques ? Est-ce que ça t'a apporté plus de visibilité ? Est-ce que les gens engagent plus qu'avant ou pas spécialement ?

  • Speaker #1

    J'ai eu un peu plus de visibilité, mais moi, ce qui fonctionne toujours le mieux en visibilité, c'est quand d'autres collègues partagent certaines vidéos, partagent le compte et tout ça. Moi, c'est ça qui fait que j'ai de nouveaux abonnés. Là, je lance une série de vidéos pour les néo-diplômés, donc j'ai pas mal d'étudiants en dernière année qui s'abonnent en ce moment. au compte, mais mes vidéos ont quand même plus de visibilité maintenant.

  • Speaker #0

    Ok, donc ouais, après bon, c'est toujours un effet boule de neige, c'est toujours difficile de savoir d'où ça vient, mais c'est intéressant du coup, parce que je pense que ça peut aussi décomplexer les personnes. savoir qu'il y a des techniques sur les réseaux pour que ça fonctionne, qu'il y a des recettes, oui, que faire complètement freestyle, c'est peut-être pas une bonne idée, sauf si t'as un génie naturel pour ça, mais que, honnêtement, je pense que c'est quand même plus important le côté authentique, le côté, ouais, spontané, enfin, spontané sans partir dans tous les sens encore une fois non plus, mais le côté authentique, le côté bonne énergie, le côté être toi, en fait, dans ta communication, et avoir un message fort à faire passer. Je reste persuadée que c'est plus important que de la technique, parce que de la technique, un réel parfaitement exécuté, avec un montage aux petits oignons, sans fond derrière, je reste persuadée que ça ne marche pas. Donc, si ça peut décomplexer les personnes qui disent « Moi, Instagram, je n'y comprends rien, je ne sais pas faire des réels, etc. » Bon, il va falloir apprendre un minimum, mais vous pouvez juste être vous, en fait, et c'est ça qui est cool et qui fonctionne malgré tout.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est possible. Oui, possible. J'ai le retour tout bête hier, j'ai partagé une vidéo. sauf que je n'ai pas vérifié, ma vidéo était plus longue donc en fait elle s'est coupée et j'ai eu plein de retours de gens hyper positifs alors qu'en fait il n'y avait même pas jusqu'à la fin de la vidéo de manière technique c'était pas du tout ok il y en a quand même une ou deux qui m'a dit ça on n'a pas la fin de ta vidéo quand même donc je l'ai republiée de bonne manière même avec une vidéo qui n'était pas finie finalement il y avait quand même des bons retours donc oui c'est important d'avoir le mix des deux je pense mais avec une dominante quand même je pense Merci. moi c'est Thérèse pour l'instant la dominante c'est ce que je faisais avant quand même le côté authenticité le côté je partage ce que je vis aussi vraiment au quotidien et ce qui parle du coup aux autres soignants et ce que j'ai pris sur le côté plutôt technique c'est quand même un petit peu de montage vidéo que je faisais pas avant mettre les sous-titres et tout ça, des trucs tout bêtes et la partie d'avoir un peu plus de visibilité au moins sur mon moi, ce que je prévois de publier, comme ça ça me libère quand même un petit peu d'espace mental aussi Merci.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que, évidemment, sinon, ça peut vite devenir un petit peu le bazar. Ça me fait une transition, parce qu'on a parlé de tous les côtés positifs de ces derniers mois, tout ce que ça t'a apporté. Quand on te voit de l'extérieur, on se dit, Kathleen, tout est facile pour elle. Ça glisse, c'est du tout chousse. Tout fonctionne, ça roule. Mais est-ce que ça a été facile tous les... Allez, on va dire la presse canée et coulée, ou est-ce qu'il y a quand même eu des moments un peu plus compliqués ?

  • Speaker #1

    Non, je ne peux pas dire que ça a été facile tout du long, parce que ce serait faux. Ce qui a été plus compliqué finalement, c'était le fait que je me voyais moi évoluer, parce que du coup dans l'accompagnement, on a toute la partie comme mindset, évoluer sur son état d'esprit, mais que moi dans mon entourage personnel, je ne suis pas forcément entourée de libéraux ou d'entrepreneurs, et du coup je ne me retrouvais pas forcément à échanger avec les choses que moi je vivais au quotidien. Ce que j'ai trouvé, notamment après le séminaire que tu nous as fait dans Evolve, où on s'est vraiment toutes encore plus regroupées, notre groupe WhatsApp où on partage et tout ça. Donc ça, maintenant, ce noyau-là, dès que je veux partager une réussite entrepreneuriale et tout ça, je sais vers qui m'orienter, même si j'ai aussi des amis qui ont fait du chemin sur ça et avec qui maintenant je peux échanger. Donc c'est vraiment chouette. Et après, c'était surtout... Moi, j'étais frustrée de ne pas réussir. Je savais ce que je voulais faire chaque semaine, mais la réalit�� du temps que je pouvais y accorder, donc le fait de ne pas avoir diminué assez le... Le cabinet, le fait que ma fille ne fait toujours pas ses nuits. Donc l'aspect sommeil chez moi est très, très impacté. Je suis réveillée toutes les heures et demie à peu près la nuit. Donc ce n'est pas l'idéal quand on veut vraiment optimiser toutes ses journées. Donc il y a eu cet aspect-là, être frustrée de ne pas pouvoir mettre autant d'énergie que j'avais envie d'y mettre dedans. Mais ça, à partir du mindset où je l'ai travaillé, le fait qu'il y a des choses qui sont dépendantes de moi et d'autres qui sont indépendantes de moi. et qu'il fallait que je baisse un petit peu mon niveau d'exigence envers moi-même sur certaines semaines. Mais hormis ça, moi j'ai trouvé que ça a été parce que j'étais accompagnée, par toi et par Anna bien évidemment, d'avoir les coups de bouse tous les lundis matins, de devoir se pencher sur quels vont être nos objectifs sur la semaine. En fait, il n'y a pas eu une semaine où je me suis dit, de toute façon je mets en pause, ou je ne sais pas ce que je ferai, ou quoi que ce soit. Je n'ai dû couper peut-être une semaine à Noël. Et encore pas complètement, je ne pense pas. À moitié. J'ai pris des gens off, mais depuis fin juin, toutes les semaines, je vois ça comme une poursuite de mon objectif. Et ce que je n'ai pas réussi à faire la semaine d'après, je le remets en objectif sur la semaine suivante.

  • Speaker #0

    Donc, en gros, si je résume, ce qui a été dur pour toi, c'était de ne pas toujours pouvoir faire ce que tu voulais quand tu le voulais, plus le soutien que tu as réussi à créer au fil du temps. et c'est d'accepter qu'il y a des semaines où t'es moins de pas dire ok cette semaine j'ai pas tenu mes objectifs je lâche en fait ça le lâcher prise moi c'était très compliqué et donc ça c'est quelque chose que ça t'a obligé à travailler sur

  • Speaker #1

    les derniers mois j'étais obligée puisque de toute façon si je voulais avancer dans mes objectifs et avancer pour créer l'accompagnement je me suis bien rendu compte que soit moi je me mets des freins toute seule en fait Merci. soit il y a des choses que je dois lâcher et finalement en plus c'est quand je lâche des choses que j'ai plus d'idées je me suis pris un week-end off last enfin le week-end dernier, week-end détente, massage et tout ça et j'ai eu plein d'idées donc j'ai noté plein de trucs sur mon carnet et ça m'a débloqué sur des choses sur lesquelles je stagnais et prendre du repos c'est salvateur encore une fois c'est un marathon c'est pas un marathon,

  • Speaker #0

    je sais même pas, je suis pas hyper calée en course à pied mais je sais pas s'il y a des courses avec des escales Merci.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est une longue course, c'est un genre d'ultra-trail avec des étapes.

  • Speaker #1

    C'est le truc. Exactement,

  • Speaker #0

    oui. Il faut tenir dans le temps, mais aussi savoir ménager ses poses et sa récup en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ce que je faisais moi dans mes semaines, c'est que le sport a quand même une part vraiment très importante dans mon quotidien. Donc, même si j'avais des journées à rallonge avec plein de tâches à faire, moi, le sport a une place importante. Donc, je prenais le temps de faire mon sport. Et ça, c'est important, je pense, quand on se lance et qu'en plus, on a son cabinet et qu'on veut se lancer. donc quelque chose de, pour autant, ne pas lâcher des moments sportifs ou de loisirs, de lecture, peu importe, mais d'avoir des temps à soi quand même. C'est important. Complètement.

  • Speaker #0

    Équilibre.

  • Speaker #1

    Encore une fois. Oui, voilà.

  • Speaker #0

    Mais je suis complètement d'accord, parce que sinon, de toute façon, tu avances, mais tu brasses de l'air parce que tu es fatigué, donc tu es productif. Donc, en fait, l'idée, ce n'est pas forcément dans la quantité de travail, c'est dans la pertinence des actions que tu vas mener. C'est ça. Alors, attention, tu as quand même... abattu un volume de travail assez impressionnant, parallèle de tout ce que tu gères, plus du fait que tu fais du sport, tu as quand même couru un marathon aussi dans l'année, bref, que tu gères ta fille toute seule, etc, le cabinet, bref, tout ce que tu fais. Mais je pense que même si tu travailles beaucoup sur ton business, tu n'es peut-être pas une de celles qui travaille le plus dessus.

  • Speaker #1

    Je pense pas non.

  • Speaker #0

    Mais par contre, vraiment ça se joue dans la pertinence en fait des actions que tu mènes et la quantité. d'énergie que tu es capable de mettre dedans dans le laps de temps que tu y accordes, parce que du coup, tu arrives à ménager. Et ça, c'est hyper important pour les personnes qui se disent « Mais moi, je n'ai pas le temps, je ne peux pas mettre 40 heures par semaine sur la création d'un business. » Oui,

  • Speaker #1

    je ne peux pas le faire. Voilà.

  • Speaker #0

    De toute façon, mathématiquement, au bout d'un moment,

  • Speaker #1

    ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Mais c'est possible quand tu n'as plus de cabinet ou quasiment plus. C'est vraiment dans l'efficacité que tu fais avoir sur cette durée-là et la pertinence des actions menées et surtout l'efficacité, parce que du coup... tu arrives à faire en sorte de ne pas être complètement cramée.

  • Speaker #1

    Ah oui, non, c'est ça. Je ne me suis pas sentie épuisée sur cette période-là. Mais c'est se connaître aussi. Par exemple, moi, le soir, c'est ma fenêtre où je suis plus créative, où je suis encore en énergie après mon soir et tout. Donc, moi, mon rythme... Enfin, je connais bien mon rythme de sommeil. Je viens de vous dire que je ne dormais pas très bien avant. Mais ce que je veux dire, c'est que je sais que moi, je ne m'endors pas avant minuit. Enfin, voilà, c'est mon rythme à moi. Je ne m'endors pas avant minuit. donc pouvoir bosser jusqu'à minuit ça me va très bien, ça n'impacte pas sur mon cycle de sommeil. Le après minuit 6h est impacté par ma fille, mais ça c'est autre chose. Mais si vous, vous êtes plutôt à vous coucher à 22h, mais que vous pouvez vous lever à 5h, bah, bossez tôt le matin. Enfin, chacun fait comme il veut et surtout par rapport à son propre fonctionnement.

  • Speaker #0

    Complètement. Complètement. Et puis, oui, tu te connais parce que, par exemple, ce mois-ci, tu m'as dit, bon, en mai, j'y vais un petit peu plus tranquille parce que j'ai besoin de me reposer. Et après, on repart en juin et c'est cool. Ouais, c'est ça. C'est important de le savoir et de savoir s'écouter. et... On parlait de marathon, on parlait de régularité. Ce n'est pas que dans la régularité, c'est aussi des fois savoir alterner des phases très intenses et des phases un peu plus courtes. Donc, ça mélange entre du marathon et du fractionné.

  • Speaker #1

    Oui, parce que par exemple, les semaines avant le webinaire, ça a été très, très intense. La semaine juste après aussi, après, il y a eu un peu plus de tranquillité. Et après, mon truc aussi, c'est que quand je me rajoute de la charge de travail et que je dure sur la longueur, ça devient après mon quotidien. et donc en fait je peux après au fur et à mesure rajouter de la charge de travail mais c'est par palier en fait au fur et à mesure donc c'est vraiment c'est un équilibre pas que quotidien mais aussi ah oui non l'équilibre il est retrouvé très régulièrement souvent

  • Speaker #0

    et du coup justement là dans les mois à venir comment tu vois les choses par rapport à équilibre par rapport à ce que tu as envie de créer c'est quoi tes ambitions tes envies Merci.

  • Speaker #1

    Moi, l'accompagnement, il dure six mois quand on rentre dans l'accompagnement. Donc, celles qui sont rentrées début février, en septembre, elles auront déjà terminé leur accompagnement. Donc là, moi, c'est de préparer ça. Du coup, même si on peut rentrer... après n'importe quand au fil de l'eau dans l'accompagnement. Mais comme j'ai eu une grosse partie à ce moment-là, il y a aussi une grosse partie qui va s'arrêter en février. Donc là, c'est repréparer des webinaires en juin, repréparer des événements pour la rentrée aussi en septembre, travailler un peu plus pour le coup sur Instagram, dédier un peu plus de temps dans mon quotidien pour ça. En fait, c'est optimiser mon quotidien tel qu'il est pour pouvoir assurer toutes mes tâches du quotidien, réfléchir à diminuer un petit peu du coup le cabinet. encore plus. Et puis, après, c'est toujours plus. Voir comment améliorer déjà l'accompagnement équilibre. Est-ce qu'il y a d'autres choses qui peuvent venir par la suite en complément de celui-là ? Ou orienter pour d'autres publics ? J'ai eu beaucoup de demandes pour les jeunes diplômés, même si équilibre, d'ailleurs, conviendrait tout à fait aux jeunes diplômés. Mais des événements spécifiques, on va dire, pour le début d'installation, j'ai plein d'idées. Après, il faut que je trouve du... Enfin, il faut que je m'accorde du temps pour y réfléchir et mettre l'énergie, justement, dans tout ça.

  • Speaker #0

    Trop cool. Ça promet de bonnes choses sur le site de l'année. Et une question que j'avais envie de te poser aussi, vu que tu accompagnes sur la gestion financière et administrative, c'est quoi, à ton avis, la relation des soignants libéraux avec l'argent et avec la posture de chef d'entreprise ? Est-ce qu'il y a des blocages ? Est-ce qu'il y a des difficultés à aller, on va dire, incarner ça ? Comment tu l'observes, toi ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plein de blocages chez les soignants sur le côté financier. Beaucoup, déjà, n'ont pas en tête, en fait... notamment sur les orthophonistes, mais sur d'autres professions aussi, vont mettre des sommes folles dans des formations pour de la rééducation, mais vont avoir beaucoup de mal à investir de l'argent dans des choses pour elles, notamment des accompagnements, mais peu importe quel type d'accompagnement, mais parce qu'elles ne vont pas voir tout de suite ce que ça va leur apporter. Pour elles, c'est « je donne de l'argent pour une formation pour être plus performante, plus compétente avec mes patients » , mais quand c'est pour être plus performante envers soi-même, Tout de suite, il y a des blocages. On n'est pas forcément prêts à aller mettre de l'argent sur ça. Pas tous, la preuve. Il y en a plein qui font plein d'accompagnements et qui comprennent très bien qu'il faut avoir ces clés-là pour pouvoir avancer. Mais moi, dans toutes celles que je rencontre, elles n'ont pas en tête qu'elles sont chefs d'entreprise. À l'école, on nous apprend le côté rééducation, mais on ne nous apprend pas du tout le côté gestion de cabinet, comme une entreprise, alors qu'on est quand même EI, un entrepreneur individuel à la base, même quand on est en libéral. Donc... Pour moi, c'est une des clés à avoir quand on s'installe, c'est de se dire que notre cabinet, c'est des charges. Tous les mois, même quand on ne travaille pas, c'est de l'argent qui sort. Si on veut que ce soit viable sur le long terme et si on veut bien vivre, si on a des passions à côté et si on ne veut pas vivre que pour nos passions, c'est OK de vouloir bien gagner sa vie et c'est OK de mettre en place un cadre, mettre en place des règles avec ses passions et envers soi-même pour pouvoir atteindre les objectifs financiers qu'on a.

  • Speaker #0

    Et au-delà du financier, il se passe quoi si on... n'investit pas sur soi, au-delà d'investir sur ses patients, sur la qualité de ses soins, ce qui est évidemment important, et un devoir même en tant que pro de santé, mais il se passe quoi si on n'investit pas sur soi, que ce soit financièrement avec des accompagnements, ou même en termes de temps, d'énergie ou de travail sur soi ? C'est quoi les conséquences ?

  • Speaker #1

    Moi, de ce que j'ai pu voir, l'épuisement, le burn-out chez les pros de santé, il est quand même bien présent. l'arrêt du cabinet, la fermeture du cabinet, de se dire que finalement ce n'est pas le métier qui nous convient, et peut-être aussi, c'est possible, mais en général ce n'est pas le métier en tant que tel qui ne nous convient pas, c'est toutes les conditions de travail en fait qu'il y a autour. Moi la plupart des filles qui ont rejoint l'accompagnement, quand elles sont rentrées au début, on était à entre 12 et 20 heures de travail par semaine en dehors des temps vraiment que de séance avec les patients, de travail annexe, donc justement tout l'administratif, les comptes rendus, la comptabilité, enfin toutes ces choses-là. où ça prend sur le temps personnel, sur les week-ends où il n'y a plus du tout de loisirs et du coup, épuisement très très rapide, il ne faut pas beaucoup de mois avant de se rendre compte qu'on ne pourra pas tenir sur la longueur, donc soit on se met en arrêt de travail, soit on continue comme ça mais en mode un petit peu radar où finalement on n'éprouve plus aucun plaisir à faire son métier alors qu'on est compétent, parce qu'il y a aussi beaucoup le syndrome de l'imposteur chez les pros de santé qui va avec, mais en fait c'est se mettre en difficulté soi-même et mettre en danger son activité, mais aussi sa santé.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, un soignant qui ne se sentirait pas bien, dans un premier temps, l'idée, ce serait déjà de voir si tout est OK en termes de cadre de travail, de gestion du temps, de gestion financière aussi.

  • Speaker #1

    La première étape.

  • Speaker #0

    Et donc, je mettrai de toute façon ton compte pour les personnes qui ne te connaîtraient pas. Si vous voulez avoir des ressources là-dessus, je vous laisserai aller voir du côté de Kathleen. Et si, malgré tout ça, comme ça a été ton cas, comme ça a été le mien, on se dit, OK, je voudrais peut-être faire autre chose. Tu dirais quoi aux personnes qui ne savent pas, en fait, si c'est pour elles de lancer une autre activité, de lancer un business en plus du cabinet, si c'est une bonne chose, pas une bonne chose, si elles ont peur, tu dirais quoi ? Qu'est-ce qui fait que c'est une bonne décision ?

  • Speaker #1

    Déjà, si elles se posent la question, c'est que leur quotidien actuel ne leur convient pas. Donc, il y a quand même quelque chose à creuser. Et qu'après, on a tous forcément quelque chose qu'on maîtrise, pas forcément sans être un expert. Il y a forcément un domaine dans lequel on peut apporter quelque chose aux autres. Mais après, ça, on ne peut pas forcément le trouver tout seul. Enfin, la preuve, c'est avec toi que j'ai creusé tout ça. Et que du coup, d'être accompagnée, c'est au moins se dire, je vais mettre toutes les chances de mon côté pour avoir un... potentiel quotidien qui me plaira quand même beaucoup mieux, et où on peut allier les deux. C'est pas forcément l'un ou l'autre. On peut avoir tout mis comme on souhaitait au cabinet, avoir son cadre et tout ça, et pour autant vouloir faire autre chose à côté, d'ailleurs c'est mon cas. Et pour moi, avoir peur de se lancer dans quelque chose de nouveau, c'est finalement, c'est remettre à plus tard, ça va revenir forcément par cycle. On va se reconvaincre que non, finalement c'est bon, ça va mieux au cabinet, je vais tenir. Et en fait, c'est là où ça va pas, le but normalement c'est pas de tenir sur le long terme. c'est d'être bien dans son quotidien. Donc, OK, je vais tester.

  • Speaker #0

    OK. Donc, toi, c'était un peu ta philosophie de te dire, au pire, je teste et je vois. Ça ne t'a pas fait peur de te dire, si ça se trouve, j'aurais perdu de l'énergie, du temps, de l'argent à me lancer pour rien ?

  • Speaker #1

    Alors, au début, oui, si. Forcément, au tout début, oui. Mais après, je me suis dit, de toute façon, j'aurais forcément appris des choses. et maintenant j'en suis d'autant plus persuadée même en dehors de la partie business où j'ai appris énormément de choses mais même sur la partie moi me connaître la partie mindset, avoir rencontré des belles personnes donc j'aurais forcément appris des choses et après pour l'investissement que ça a pu coûter de rentrer dans l'accompagnement finalement déjà j'ai mis en place les choses qu'il fallait au cabinet pour que ça n'ait pas d'impact vraiment sur mes finances propres à l'instant T et même s'il avait fallu que j'aille piocher dans de l'épargne on va dire Merci. de toute façon, je n'étais pas bien à cet instant-là. Et cet argent d'épargne, il est bien là pour faire quelque chose, pour faire des projets. Pour certains, ce sera des voyages. Pour moi, c'était un accompagnement.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette métaphore. C'est un truc que je me suis souvent dit. J'ai eu un parcours beaucoup moins fluide que le tien. Au final, au moment où j'ai lancé mon business, ça n'a pas marché du premier coup aussi bien que toi, en tout cas. Même pas du premier coup du tout. C'est un peu le parallèle que je m'étais fait. Je m'étais dit, au pire, Si demain, j'arrête, oui, j'ai investi de l'argent, du temps et de l'énergie, mais je l'aurais vécu comme un beau voyage où j'aurais rencontré des belles personnes, où j'aurais appris à me connaître. Et au final, un voyage, ça ne te fait pas de retour sur investissement financier, mais c'est quand même une forme d'investissement sur soi. Et j'aime bien ce parallèle, et c'est un parallèle que j'ai déjà fait aussi avec le voyage. Donc, je te remercie de le faire parce que je le trouve... Donc, ouais, en fait, tu t'es juste dit « YOLO » , quoi.

  • Speaker #1

    Ah ouais, en fait, enfin... À partir du moment où on met en tête qu'on est des entrepreneurs dans nos cabinets, quand on est orthophoniste, quand on a de la trésorerie, c'est fait pour ça aussi. C'est fait pour mener à bien des projets qui peuvent sortir du lot. Ça peut être faire des supervisions, ça peut être plein de projets différents. Et là, je vois ça comme une extension. Et c'est ce que mes parents m'ont dit aussi, parce que j'ai souvent eu un autre blocage, c'est de se dire... Je n'ai pas fait toutes ces études-là pour finalement arrêter mon métier. Mes parents ont fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse en arriver là. Non, en fait, je m'étais mis un blocage moi-même. Et ce que mon père m'a dit, en l'occurrence, c'est que si tu en es là aujourd'hui, c'est parce que tu as fait tout ce chemin-là et que tu étais orthophoniste avant. Donc non, c'est une continuité, en fait. Et c'est là, c'est parti.

  • Speaker #0

    En fait, quoi que vous fassiez en termes de carrière, en termes de biseau, Voilà, c'est juste des choses qui vont vous faire... passer d'un point A à un point B et que si ces choses-là n'arrivent pas, tu ne peux pas passer à l'étape d'après.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est exactement le raisonnement que j'ai eu parce que pour le coup, j'ai exercé moins longtemps que toi puisqu'en plus j'ai arrêté. Je me suis dit, le ratio, les calculs ne sont pas bons. Dans des études pour 5 plus l'année de prépa et pour exercer même pas 4 ans, les calculs ne sont pas bons. Mais si je n'avais pas été ortho, je ne serais pas en train d'accompagner des libéraux.

  • Speaker #1

    Bah ouais, c'est carrément.

  • Speaker #0

    Donc ouais, j'aime bien l'idée. Et en fait, c'est un peu le mood aussi que j'ai en ce moment, de de toute façon se laisser porter, tester des trucs. Et de toute façon, si tu ne testes pas, tu ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est sûr. Et puis c'est en faisant qu'on apprend. Et puis même si on fait des erreurs, on apprendra des erreurs et on fera différemment après.

  • Speaker #0

    Et il y a toujours quelque chose à en tirer dans tous les cas.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Si tu devais synthétiser tout ça, le message... clés que tu aurais envie que des personnes retiennent de ce podcast par rapport au libéral, à l'entrepreneuriat ou quelque chose d'un peu plus global, qu'est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    C'est pas facile comme question ça. Je pense que l'idée vraiment au cœur de tout ça c'est mettez-vous au cœur de votre vie, ne vous mettez pas des barrières de justement ce que les autres ont pu faire pour vous, pour que vous soyez là, peu importe, c'est votre vie à vous. Si vous n'êtes pas bien à un instant T, ou même si vous êtes bien, mais que vous voulez plus et que vous voulez mieux, n'hésitez pas à aller chercher de l'aide, parce que moi j'ai souvent cru aussi que j'y arriverais mieux toute seule, ou que j'aurais plus de fierté à retirer de quelque chose que je ferais toute seule, mais en fait j'en serais pas du tout là, de toute façon, si j'avais voulu faire les choses toute seule. Donc mettez-vous au cœur de votre vie et mettez tout en œuvre pour y arriver.

  • Speaker #0

    C'est bien synthétisé. Je rajouterais que tu es la personne la plus importante de ta vie. Dans tous les cas, la seule personne qui restera à la fin, c'est toi. Donc je pense que ça corrobore ton message. Et j'aime beaucoup cette notion de se remettre... Au cœur de sa vie, d'ailleurs, c'était le nom du premier module de mon premier accompagnement sur le fait d'être au moins débordée, etc. Donc, j'aime l'idée et je te remercie de la partager.

  • Speaker #1

    Mon grand plaisir, Salène.

  • Speaker #0

    Donc, en tout cas, je te remercie, Kathleen, pour toutes ces discussions. J'espère que ça vous a plu. Et du coup, c'est l'occasion pour moi de vous parler de l'événement qui arrive dès la semaine prochaine. Donc là, le podcast sort le 23 mai. Donc, il va s'agir d'une semaine de coaching offert du 26... au 31 mai. Donc, c'est un événement que j'avais déjà organisé l'année dernière et d'ailleurs, c'est à cette occasion-là, Kathleen, que tu avais ensuite intégré Evolve, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, le 21 juin.

  • Speaker #0

    Le 21 juin, aux Fêtes de la Musique. Bon, ça fait un peu moins d'un an du coup. L'idée de cette semaine de coaching, c'est que pendant une heure et demie, on clarifie ton objectif, où est-ce que tu as envie d'aller exactement et pourquoi tu veux faire ça. On a vu aujourd'hui avec Kathleen que c'était quelque chose d'assez important à déterminer. et ensuite le plan d'action précis étape par étape pour y arriver. Si tu sens que tu es capable de mettre en place tout seul ce plan d'action, on sera super content de t'avoir aidé. Et si tu penses que tu as besoin d'aide et que tu as envie de suivre les traces de Kathleen et de te faire accompagner, ce sera l'occasion de voir ensemble si Evolve est la solution qui te correspond. Donc c'est des appels que tu peux réserver en cliquant sur le lien dans la description de ce podcast. Et d'ailleurs pour les personnes qui entreraient dans Evolve suite à ces appels cette semaine, donc la semaine du 26 au 31 mai il y a une offre exclusive qui vous attend mais vous en saurez plus au cours de l'appel si vous décidez de le prendre et que c'est la bonne solution pour vous et donc ces appels auront lieu avec un membre de l'équipe donc en l'occurrence il s'agira de Maxime qui est coach dans Evolve et aussi dans Rise donc Kathleen avec qui tu as l'occasion d'interagir à plusieurs reprises que ce soit en séminaire ou en visio c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui oui tout à fait il m'a donné plein de conseils très pertinents

  • Speaker #0

    qui connaît parfaitement ce que les soignants libéraux vivent, qui connaît parfaitement la méthode, qui connaît parfaitement Evolve et qui est un excellent coach. Donc, pour réserver votre appel, ça a lieu dans la description du podcast. Donc, l'idée, c'est vraiment que vous ressortiez de là avec déjà savoir si un business en ligne s'est fait pour vous, qu'est-ce que ça peut vous permettre exactement et quelles sont les étapes concrètes à mettre en place pour y arriver dès maintenant et savoir si, oui ou non, vous avez besoin de l'aide et si c'est le moment pour vous de vous lancer. Donc, c'est à cette occasion, Kathleen, toi, que tu étais rentrée dans Evolve. Qu'est-ce que tu dirais aux personnes qui hésitent à prendre leur appel ?

  • Speaker #1

    Qu'il ne faut pas hésiter. Moi, si c'était à faire, je le referais, comme je le dis, dix fois, puisque c'est suite à ça que tout s'est accéléré et que c'est ensemble qu'on avance mieux.

  • Speaker #0

    Exactement. Et même si vous ne rentrez pas dans Evolve à la suite de cet appel, vous ressortirez en tous les cas avec un max de clarté et vous saurez exactement ce qui vous attend dans les prochaines semaines, les prochains mois pour atteindre, si vous souhaitez atteindre en tout cas, l'objectif que vous aurez défini grâce à ce... coaching. Donc, je te remercie encore une fois, Kathleen, pour ton intervention, pour ta présence. J'espère que tu as aimé enregistrer ce podcast autant que moi.

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est sûr. Merci beaucoup à toi Solène de m'avoir laissé la parole aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je vous mets les réseaux sociaux de Kathleen également dans la description si vous voulez plus d'infos sur ce que tu fais, sur équilibre aussi, pourquoi pas. Et je vous mets également le lien de... de réservation pour la semaine de coaching offert. Il y a seulement 15 places, donc dépêchez-vous, j'ai oublié de le préciser. Ça part vite. Voilà, je vous souhaite une excellente semaine et je vous dis à vendredi prochain pour un nouvel épisode de Soigneur Entrepreneur. Merci Kathleen.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Parcours de Kathleen en tant qu'orthophoniste et entrepreneure

    00:49

  • Gérer son temps en tant que Soignant Entrepreneur

    11:15

  • La vie de Kathleen aujourd'hui

    13:30

  • Pourquoi ça fonctionne ?

    16:05

  • Réussir sur Insta en étant soi-même

    18:43

  • Les défis rencontrés : gérer son effort

    27:27

  • Perspectives d'avenir

    34:21

  • Argent et posture de chef d'entreprise chez les soignants

    35:49

  • Conseils pour ceux qui envisagent de se lancer

    39:50

  • Conclusion et messages clés

    45:59

Description

🎁 RÉSERVE TON COACHING OFFERT DU 26 AU 31 MAI 2025 : https://calendly.com/maxbedouain/coaching-evolve-offert

Dans cet épisode, Kathleen, orthophoniste et entrepreneure partage avec nous son parcours inspirant, depuis ses débuts en tant que soignante libérale jusqu'au succès de son programme "Equilibre" dans lequel elle aide les soignants libéraux à mieux gérer leur temps et leurs finances.


Alors quand on est libérale, entrepreneure, qu'on a plein de passions, qu'on est aussi maman et femme, comment gérer son temps et ses efforts efficacement ?

Comment réussir sur les réseaux tout en restant soi-même ?

Quelles sont les clés pour réussir à rencontrer le succès dans son business ?

Kathleen nous explique comment se remettre au coeur de sa vie pour enfin la vivre à 200% !


Retrouve Kathleen sur Instagram https://www.instagram.com/kathleencarepro/


Bonne écoute 🎧



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Soignants Entrepreneurs. Je suis Solène, orthophoniste entrepreneur, et tous les vendredis à 8h, je te partage, seule ou en compagnie de mes invités, les clés essentielles de la réussite entrepreneuriale et de l'épanouissement en tant que soignant libéral. Si le podcast te plaît, n'oublie pas de le noter avec 5 étoiles et de le partager à un ami soignant entrepreneur qui en a besoin. Salut et bienvenue dans un nouvel épisode de Soignants Entrepreneurs. Cette semaine, j'ai le plaisir d'être avec... Kathleen, qui est orthophoniste et entrepreneur. Coucou Kathleen.

  • Speaker #1

    Bonjour Solène.

  • Speaker #0

    Et Kathleen est aussi d'ailleurs membre des vols. J'ai le plaisir de te compter parmi les personnes que j'accompagne. Et si c'est le cas, c'est parce que Kathleen a participé à un événement bien précis en juin 2024 que j'organise à nouveau cette année. Alors pour avoir toutes les infos, restez bien jusqu'à la fin. Donc Kathleen, je vais te laisser te présenter qui tu es, quel est ton parcours, ce que tu fais aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, donc je suis orthophoniste depuis presque une dizaine d'années. Je suis en libéral. J'ai tout de suite commencé après mes études que j'ai faites en Belgique. Je suis aussi maman d'une petite fille de 4 ans et demi. Et moi, mon quotidien est varié de plein d'activités. J'ai plein de loisirs. Je suis également formatrice. Et je suis présente sur Instagram sous le pseudo Katine Care Pro depuis environ 4 années. Après, en fait, un congé maternité, quand je suis retournée au cabinet, J'ai eu envie de faire plus, de faire d'autres choses que mon activité d'orthophoniste. Et ça s'est présenté sous la forme d'Instagram, de partager mon quotidien. Et c'est d'ailleurs comme ça que je t'ai connue. Et que j'ai eu connaissance de la semaine d'appel en juin 2024, où je suis donc rentrée dans l'accompagnement Evolve, qui m'a donc permis de lancer mon propre accompagnement en février de cette année, qui s'appelle Equilibre.

  • Speaker #0

    Ok, bah écoute, c'est un bon résumé de ton CV, si je peux dire. Et aujourd'hui justement, avec Equilibre, qu'est-ce que tu fais exactement ?

  • Speaker #1

    Avec Equilibre, j'accompagne les pros de santé en libéral sur leur gestion administrative, leur gestion financière, les aider à retrouver l'équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.

  • Speaker #0

    Ok, c'est très clair. Et qu'est-ce qui t'a donné envie, au-delà d'accompagner les soignants là-dessus, à la base de te lancer, de créer quelque chose à côté de ton cabinet du coup ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai... toujours aimé faire, enfin j'ai toujours su que je ferais plus que d'être orthophoniste au cabinet, même si c'est déjà très bien d'être orthophoniste et d'avoir son cabinet, mais j'ai plein de domaines qui m'intéressent, et en fait à la base, quand je me suis lancée sur Instagram, c'était pour faire de la prévention auprès des parents, et ça n'a pas du tout fonctionné. Par contre, ce qui a fonctionné, c'est d'avoir des retours des autres pros de santé sur l'organisation que j'avais pour mon propre cabinet, puisqu'on me demandait toujours, mais où est-ce que tu trouves le temps de faire toutes les choses que tu fais à côté ? Et c'est comme ça que j'ai commencé mes routines, d'expliquer le déroulé de chaque journée, de à quel moment je faisais mes tâches, de comment je les faisais et tout ça. Et ça a pris au fur et à mesure un petit peu d'ampleur. Et j'avais surtout des messages de collègues qui me disaient, ce serait bien qu'on arrive à faire pareil dans nos cabinets. Et c'est là où je me suis dit, finalement, il y a peut-être quelque chose à creuser ici.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est intéressant ce que tu dis, qu'au début, tu as voulu faire de la prévention pour les parents. J'ai vu pas mal de monde, notamment d'ortho, qui avaient ce type d'idée-là, notamment quand on organisait les portes ouvertes au mois de mars, des personnes qui avaient envie de faire ça. À ton avis, pourquoi ça n'a pas fonctionné ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a déjà beaucoup de monde qui le faisait sur les réseaux sociaux. Je pense que je n'ai pas eu de visibilité non plus forcément au début. Je me suis lancée, c'était en plein post-Covid et tout ça. Je ne sais pas, je pense que les parents, quand ils vont sur Instagram, ils cherchent peut-être... autre chose que de la prévention sur le langage. En l'occurrence, c'était ça, la prévention sur le langage. Ou alors, j'avais plein de personnes qui voulaient des conseils de l'orthophoniste adaptés à leur propre enfant. Et moi, le but, ce n'était pas pour faire de la consultation personnelle sur Instagram, pas du tout. Donc, c'est ça, je pense, qui n'a pas pris. Et comme, rapidement, j'ai plutôt eu des questions sur l'organisation, moi, j'ai rapidement arrêté aussi tout ce travail-là. Peut-être que si j'avais persévéré sur ce côté-là, ça aurait pris une ampleur différente, mais j'ai réorienté mon contenu très rapidement en fait.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est intéressant ce que tu dis, les personnes qui vont sur Insta, elles ne cherchent pas forcément à faire de la prévention pour le langage de leurs enfants, et surtout, le problème de tout ce qui a trait à la prévention en général, c'est que ce n'est pas quelque chose d'urgent à régler maintenant, parce que par définition, c'est de la prévention, et c'est bien dommage d'ailleurs qu'en France, de manière générale, on ne soit pas plus ça que c'est de la prévention, mais le problème, c'est le niveau de conscience qu'il y a autour de ça, c'est vrai que souvent, c'est des sujets qui ont un petit peu du mal à... À toucher leur cible, malheureusement. Ok. Et donc, tu as eu des demandes concernant ton organisation, que tu partageais, etc. Tu as toujours su que tu ne voulais pas faire que de l'orthophonie. Mais à quel moment tu t'es dit, je vais en faire un business ? Et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Je me rappelle précisément à quel moment c'était que j'étais en voiture et j'écoutais un de tes podcasts. À la base, mon idée, c'était plutôt d'ouvrir un site en ligne de PDF de tous les documents que je créais pour l'organisation puisque j'en faisais beaucoup que je partageais gratuitement sur les réseaux. Et on le sait, la création de contenu, ça prend du temps. Donc à un moment donné, je m'étais dit, pour que ce soit viable sur le long terme et que je puisse continuer à partager des choses gratuites, il faudrait quand même que je puisse aussi vendre du matériel. Mais en en discutant après avec toi, on a vu que finalement, l'idée, c'est que les gens n'attendent pas forcément des choses toutes prêtes, des documents tout faits, puisque ça, on peut déjà en trouver. L'idée, ce qui aide vraiment les gens, c'est plutôt d'être accompagné sur un chemin de réflexion.

  • Speaker #0

    Oui, d'aller travailler les fondamentaux plutôt que donner des solutions, des... comment dire ? Des outils, s'ils ne sont pas aussi pertinents soient-ils, s'ils ne sont pas utilisés dans le bon cadre, ça ne va pas forcément donner les résultats escomptés, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, et puis la preuve, parce que sur les réseaux sociaux, on a quand même de nombreux partages sur tout ce qui est déjà organisation, gestion financière, gestion du temps et tout ça. Mais ce n'est pas pour autant qu'on va savoir appliquer les choses pour sa propre organisation. Il faut que les choses soient adaptées et surtout, on a plein de pistes de réflexion à aborder. que si on n'est pas éclairé par une personne extérieure, en général, on ne va pas les aborder soi-même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est le cas dans quasi tous les domaines, que ce soit l'organisation, la gestion du cabinet ou dans un business, d'ailleurs. C'est un peu le cas aussi, vraiment, de revenir aux bases et aux fondamentaux de la personne. OK, et donc, tu as voulu lancer un business là-dessus. Comment ça s'est passé ? Comment tu t'es lancée ? monde Tu as switché de « je partage du contenu gratos » à « je suis en train de créer une entreprise » . En fait,

  • Speaker #1

    c'est que je me suis rendue compte que le cabinet, j'adore mon métier, l'orthophonie, ça reste ma passion, j'adore faire ça, mais d'être sur Instagram, ça m'animait quand même. Partager, d'avoir des retours des collègues, c'est quelque chose qui m'animait beaucoup. Et je voulais que ça prenne plus de place dans mon quotidien, mais pour que ça puisse... prendre plus de place dans mon quotidien, forcément, ça voulait dire diminuer le cabinet, mais donc diminuer mes revenus propres à ça. Donc, il fallait trouver une solution pour que ce temps passé là, avec les collègues ou sur Instagram, puisse aussi m'être rémunérateur.

  • Speaker #0

    Oui. Et qu'est-ce que tu as mis en plat, du coup, pour faire ce switch-là ?

  • Speaker #1

    Du coup, c'est d'être rentrée dans Evolve, dans son accompagnement, pour le coup, d'avoir travaillé sur tout ce parti-là, mindset, qu'est-ce que je veux vraiment dans ma vie ? quelles sont vraiment mes valeurs importantes, pourquoi est-ce que je veux vraiment faire ça. Moi, en l'occurrence, c'était pour retrouver cette liberté que finalement on n'a pas vraiment dans le cabinet avec le libéral, de pouvoir occuper mes journées comme j'en ai envie, puisque du coup, comme je disais au tout début, j'ai une fille de 4 ans et demi, et j'ai à cœur de passer du temps avec elle. Moi, le mercredi, je ne suis plus au cabinet, je suis avec elle. Et maintenant que j'ai mon accompagnement, je peux même travailler finalement le mercredi à répondre aux messages et tout ça. Il y a plein de tâches que je peux faire de fond. tout en étant avec elle toute la journée. Je voulais passer le maximum de temps avec elle, mais en ayant un revenu qui me soit quand même confortable et qui me permette de vivre les passions que j'ai. Moi, j'adore faire du sport, je fais beaucoup de sport. Je veux du temps pour préparer mon marathon. Je veux faire des grandes pauses le midi pour aller faire mon sport. Et tout ça au cabinet, clairement, ce n'était pas possible ou alors avec un revenu qui était fortement impacté.

  • Speaker #0

    OK. Donc, c'était un moyen pour toi de diversifier tes journées, sans baisser tes revenus et Ouais, en gagnant en liberté à la fois temporelle, géographique et financière.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Maintenant, le mercredi et le vendredi, je ne suis pas au cabinet. Et j'ai à cœur de diminuer encore plus ce temps-là au cabinet. Et je vois, en fait, que je peux aller n'importe où sur ma journée. Enfin, si je veux aller plutôt au bord de la mer ou dans un café ou travailler d'où je veux. C'est une liberté que je n'avais pas du tout avant et qui, encore un an, je ne pensais pas pouvoir avoir. Et finalement, là, depuis février, je l'ai. Ouais.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Qu'est-ce qui a changé en février ?

  • Speaker #1

    En février, j'ai lancé mon premier webinaire sur les piliers pour avoir un équilibre dans sa vie pro et perso. Et suite à ça, j'ai signé mes premières clientes de l'accompagnement. Il y en avait 13 à la suite du webinaire. Et là, j'en suis à 21. 21 pros de santé que j'accompagne dans Equilibre.

  • Speaker #0

    C'est énorme en peu de temps. J'ai toujours été impressionnée de la manière à laquelle ça allait pour toi et de ta capacité comme ça à fédérer du monde. Donc encore bravo à toi pour ces résultats-là. Ça a changé du jour au lendemain ? Du jour au lendemain, ça t'a permis de réduire au cabinet ? Comment est-ce que concrètement ça s'est passé pour toi à partir de février ?

  • Speaker #1

    Alors, pas du jour au lendemain. J'avais, à partir de novembre-décembre, je m'étais dit que déjà, ce serait bien que je commence, même si je n'avais pas encore de première cliente, mais que je commence à diminuer mon temps en cabinet pour pouvoir avoir du temps pour travailler quand même sur mon business. Du coup, à partir de janvier, j'avais déjà limité un petit peu le vendredi. J'avais enlevé deux heures de consultation. Avec le recul, ce n'était pas du tout assez. J'aurais dû diminuer plutôt l'activité. Mais entre temps aussi, ce qui n'était pas prévu, mon mari est parti pour son travail sur quatre mois. Donc, il est parti début décembre jusqu'à début avril. Donc, dans toutes mes obligations, entre guillemets, j'ai dû rajouter le fait d'être maman solo pendant quatre mois. Et donc, à partir de janvier, je me suis dit, il faut que je diminue un peu plus le cabinet. Et après les vacances de février, j'avais pris... tout mon vendredi après-midi. Et là, depuis les vacances d'avril, donc ce n'est pas si vieux que ça, le vendredi, je ne suis plus du tout au cabinet.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, tu travailles sur trois jours au final maintenant ?

  • Speaker #1

    Oui, du coup, lundi, mardi, jeudi, je suis au cabinet.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu as prévu encore de réduire davantage dans les mois ? Oui,

  • Speaker #1

    j'aimerais bien enlever au moins une journée encore en plus.

  • Speaker #0

    Ok. Et au début, tu n'avais pas réduit assez. Et toi, ta spécialité, c'est vraiment la gestion ? administratives, financières, etc., ça fait peur, en fait, de réduire au cabinet, parce que tu dis, je vais réduire mon revenu, mes charges, comment je vais faire pour les payer derrière, etc. Comment tu sais que tu peux réduire au cabinet ?

  • Speaker #1

    Il y a deux aspects. L'aspect pratico-pratique, c'est le financier. Faire le point sur combien j'ai besoin pour assumer toutes mes charges pro et le minimum de mes charges perso. Et par rapport à ce que je gagne vraiment, à l'instant T, de combien est-ce que je peux réduire le cabinet. Et après, deuxième chemin de pensée, j'ai envie de dire, c'est justement qu'est-ce que je veux vraiment faire de ma vie à cet instant-là ? Et est-ce que je peux vivre un petit peu en dessous de mes moyens sur une certaine période ? Ou est-ce que si j'ai de l'épargne, je peux aller chercher dans l'épargne ? Mais pour moi, vu que mon pourquoi, enfin pourquoi est-ce que je voulais faire tout ça était vraiment important, j'étais prête à mettre en place tout ce qu'il fallait pour faire à côté. Et donc, c'est pour ça que j'ai diminué après. Au moment, c'est surtout que je ne me suis pas rendue forcément compte de la charge de travail qu'il pouvait y avoir et de l'intérêt de diminuer le cabinet peut-être un peu plus tôt, du coup.

  • Speaker #0

    Ok. Et cette charge de travail, c'est quelque chose que tu vis comment, du coup ? Est-ce que c'est quelque chose d'insurmontable ? Est-ce que c'est quelque chose qui vaut le coup, qui ne vaut pas le coup ?

  • Speaker #1

    Qui vaut le coup. S'il fallait refaire, je ferais dix fois la même chose, largement. Parce que je ne le vois pas comme du travail, en fait. parce que c'est C'est hyper valorisant parce que je m'épanouis à fond là-dedans. Et comme tu disais, moi, l'organisation, c'est ce qui me plaît beaucoup. Donc forcément, c'est ce que je mets en pratique pour moi aussi. Donc toutes mes journées, elles sont hyper cadrées, du matin au soir. Alors pas de manière rigide, je fais quand même ce qui me plaît quand j'en ai envie. Mais dans mes journées, j'ai tout. J'ai du temps au cabinet, du temps en famille, le sport, le temps sur les réseaux sociaux, le temps pour bosser du coup sur le business. Moi, bosser le soir, une fois que j'ai couché ma fille, de 21h jusqu'à minuit, c'est du temps plaisir. Ce n'est pas de l'obligation. Je sais aussi me prendre des journées off, parce que c'est important pour durer sur la longueur, de ne pas s'épuiser non plus et vouloir... Ce n'est pas un sprint, c'est un marathon, comme tu me dis souvent. Mais à refaire, je referai 100 fois la même chose, parce que la vie que je vis actuellement, c'est au-delà de ce que je m'étais imaginée pouvoir vivre il y a encore un an.

  • Speaker #0

    Ok, et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Parce que j'ai l'impression de faire que des choses qui me plaisent, en fait. Je n'ai pas l'impression d'avoir d'obligations. Je n'ai pas l'impression... Alors, je dis non. Je sais dire non. Je dis non à des projets quand je vois que ça va quand même prendre trop de temps, parce qu'à un moment donné, j'ai quand même moi aussi mes limites. Mais dès qu'un projet me plaît, je vais mettre en place les choses qu'il faut pour pouvoir le faire. Et vraiment, jour après jour, semaine après semaine, c'est des retours avec les personnes que j'accompagne qui sont plus que positifs. C'est des retours avec les réseaux sociaux. et... des retours avec les filles de Evolve parce que du coup on a quand même une communauté entre nous aussi où on soutient au quotidien on a notre petit groupe WhatsApp où on s'envoie des messages tous les jours quasiment et tout ça c'est je me suis entourée de personnes en fait hyper hyper motivantes hyper boostantes et je me dis en fait si je veux arriver à faire un truc vu comment je suis entourée je vais y arriver ok et je suis totalement d'accord je parle tout le temps du pouvoir et de l'importance de

  • Speaker #0

    de l'entourage. On dit qu'on est la moyenne des cinq personnes qu'on côtoie le plus. Alors, ça tombe bien, vous êtes plus que cinq. Mais oui, on est la moyenne des personnes qu'on côtoie le plus. Et il y a un entourage qui est porteur, c'est trop important. Quand tu es un peu seule, sinon, à vivre ce que tu vis, c'est clair que c'est compliqué. Donc, au final, alors certes, tu as un business qui fonctionne très bien sur le plan matériel et financier. Mais tu dirais que c'est quoi, au final, la chose la plus importante que ça t'a apporté sur les derniers mois ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'ai appris à me connaître. je pensais savoir me connaître mais j'ai quand même beaucoup avancé sur mon état d'esprit et sur ce que je veux faire de ma vie que moi j'ai toujours en tête que la vie elle est quand même courte avec nos métiers on croise quand même pas mal de pathologies on sait que ça peut arriver n'importe quand mais on se dit ça arrive aux autres et pas à soi mais pour moi c'est tant qu'on est en bonne santé et qu'on qu'on se sent capable de faire les choses qu'il faut faire les choses, qu'il faut sortir de sa zone de confort, se mettre en changer parfois, mais pour du mieux, et que moi je veux pas de regrets, je veux avoir au moins testé, c'est ce que je m'étais dit, au moins je teste, si ça marche pas, je cherche pourquoi ça marche pas, bien évidemment, et si vraiment vraiment ça marche pas, bah au moins j'aurais testé, et là j'ai testé, et en plus ça marche, donc forcément que du positif.

  • Speaker #0

    A ton avis, pourquoi ça marche ? C'est quoi la différence entre quelqu'un pour qui ça va fonctionner, et quelqu'un pour qui ça va pas fonctionner,

  • Speaker #1

    ou pas tout de suite ? Alors je pense qu'il y avait le fait que j'avais déjà une communauté sur Instagram, Instagram. Les gens me connaissaient déjà avant que je lance l'accompagnement et du coup, ils ont appris à me connaître quand même au fur et à mesure. Et après, l'autre paramètre, je pense, qui est important, c'est la rigueur et la constance. C'est le fait de mettre un même niveau d'énergie et d'effort au quotidien. Et même si ça ne fonctionne pas, parce qu'on a toujours tendance à vouloir avoir des résultats peut-être un peu trop rapidement, sauf que chaque petite action qu'on fait, des fois, ça sera peut-être que des mois, voire des années plus tard qu'on va en récolter les fruits. tout ça donc c'est c'est de surtout pas lâcher ses efforts alors certaines semaines peuvent être plus plus fatigante et on peut décrocher de temps en temps mais d'avoir une vision plutôt sur le long terme et de se dire si je sais vraiment pourquoi je fais ça que j'ai toujours en tête ce que ça peut m'apporter c'est d'aller mettre l'énergie que j'ai une personne en face de moi ou que j'en ai 100 ok

  • Speaker #0

    donc ouais vraiment de impliquer dans ce que tu fais en le raccrochant à ton pourquoi en fait c'est ça ne pas attendre que ça vienne

  • Speaker #1

    des autres, on va avoir des clés des autres, on va avoir de la motivation des autres mais au final ce qui va en sortir c'est quand même l'implication qu'on va avoir nous et je pense que l'authenticité aussi des messages qu'on véhicule de ce qu'on fait, moi là j'ai encore eu aujourd'hui un message qui me dit que même quand j'envoie des vocaux on entend dans ma voix que ce que je fais ça me passionne, ça me plaît et ça peut être qu'un compliment qui me touche parce que c'est vrai, ce que je fais c'est vraiment j'ai vraiment à coeur de pouvoir accompagner ces pros de santé Merci. à ce qu'elles retrouvent un équilibre, mais en sortant de la partie business, vraiment d'avoir un groupe de personnes que j'accompagne et de les voir entre elles aussi s'entraider, d'un point de vue humain, en tout cas, c'est hyper valorisant.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que tu dis, ça me fait penser à la deuxième question qui m'est venue pendant que tu parlais de tout ça, qui est la communication sur les réseaux. Alors oui, effectivement, le fait d'avoir une communauté, déjà, ça aide, une communauté de gens qui te font confiance, évidemment. Après, le nombre d'abonnés en soi ne veut rien dire, si c'est des personnes plus ou moins investies. Mais toi, tu as un nombre, par rapport à la niche des soignants libéraux, qui est quand même assez conséquent, et de gens très engagés. Ton engagement continue de m'impressionner. Et m'a encore impressionnée quand tu as fait ton lancement. Le nombre de personnes qui ont été présentes au webinaire, statistiquement, par rapport au nombre d'inscrits, c'était juste délirant. Parce que tu as des gens qui te suivent vraiment. Par rapport à Instagram, toi, tu étais sur Insta, donc avant de penser à faire un business autour de ça, il y a beaucoup de personnes, des soignants libéraux qui voudraient lancer un business ou pas d'ailleurs, mais qui ont peur de se mettre sur les réseaux parce que ça prend du temps, parce que des fois, on se dit que c'est un cadre un petit peu rigide, etc. Parce que oui, il y a des méthodes, il y a des recettes, on va dire, qui fonctionnent sur les réseaux et quand tu ne sais pas faire, tu es obligé de passer un petit peu par là. Mais toi, depuis que tu t'es formée, au début, tu n'avais pas appris à utiliser les réseaux, tu l'as fait spontanément. Est-ce que tu dirais que ce qui fait que ça a appris, alors même que tu n'avais pas de clé théorique sur Insta et sur les réseaux, c'est la même chose ? C'est ton énergie ? C'est l'authenticité que tu as mis ? Ou tu penses qu'il y a d'autres choses ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que c'est vraiment ça. Et le fait aussi de vraiment me questionner par rapport à ce que les gens vivent. Je n'étais pas là juste pour donner des conseils. Mais vraiment, j'attends. Moi, je suis toujours preneuse des retours des gens. Dès que j'ai des messages, je réponds tout le temps. Pas toujours tout de suite, tout de suite, mais tout le temps. C'est vrai que ça prend du temps. Mais moi, je ne l'ai jamais vu comme ça, comme ça me prend du temps. Vu que ça me fait plaisir de faire ça, du coup, c'est quelque chose que j'ai intégré dans mes routines. Et au final, on le sait bien au cabinet, quel praticien n'a pas des absents dans ses journées et peut du coup occuper ces moments-là à être sur les réseaux sociaux. Je consomme, c'est vrai, beaucoup moins de contenu, moi, maintenant, parce que ça me prend déjà du temps, moi, de publier du contenu et de répondre aux autres. Mais je pense que c'est ça, c'est le fait de montrer aussi la... la vraie vie entre guillemets, enfin les gens je pense que ça se perçoit que je suis très souvent souriante et tout ça mais pour autant moi aussi il y a des choses qui m'énervent, moi aussi il y a des choses qui m'agaissent, il y a des jours où je suis fatiguée et je montre aussi tous ces côtés là en fait, les jours où ça va moins bien, le fait que c'est ok en fait, c'est ok d'être soignant mais de pas avoir envie d'aller au cabinet tel jour, c'est ok d'être soignant et de vouloir gagner de l'argent et du coup de vouloir que tous ces patients viennent sur la journée, en fait toutes ces choses là où on a un peu des pensées limitantes parce que pour nous être soignant c'est être là, dédié à nos patients et il faut rien dire s'ils viennent pas, il faut rien dire si ceci et si cela et je pense que j'ai essayé de casser un petit peu les codes sur ça et que les soignants se remettent au coeur de leur vie en fait. Ils sont importants et doivent se faire respecter que ce soit par leurs patients ou leur entourage peu importe mais en tout cas prendre en compte eux, leurs propres personnes et du coup sur instagram j'ai jamais eu peur de m'exposer de cette manière là puisque même si C'est très, très rare. Ça m'arrive d'avoir quelques retours un petit peu négatifs, mais honnêtement, c'est très, très rare. Mais vu tout le nombre de retours positifs que j'ai, moi, c'est toujours ça que je garde en tête. C'est OK, s'il y en a un ou deux qui ne sont pas contents sur la journée de ce que j'ai partagé, j'en ai quand même une petite centaine au moins pour qui ça a fait du bien.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est vraiment le côté authenticité, vraiment authenticité et bonne énergie et surtout, la volonté de partager. t'as... On distingue deux choses. Le pourquoi qui est le truc vraiment intrinsèque, à soi, pourquoi on le fait. Et aussi, entre guillemets, ce qu'on appelle la mission, qui va être la mission de l'entreprise ensuite. Le message que tu as envie de véhiculer, ce que tu as envie d'apporter. Et en fait, c'est le petit cocktail de tout ça qui fait que ça a fonctionné, que ça a fonctionné pourtant en réalité.

  • Speaker #1

    Oui, oui. C'est de mettre des petits rituels sur Instagram. Dès que j'arrive au cabinet, j'ai mon programme de la journée. Tous les matins, il y a des petites citations positives. En fait, c'est tout ce côté-là. Les gens qui me suivent, le retour que j'ai, c'est que Quand on va sur mon compte, on sait que ça va être un boost de bonne énergie. Même si je dis des choses qui finalement pourraient être vues d'un point de vue négatif, je transforme toujours tout en point de vue positif. De toute façon, c'est un truc que j'ai appris à faire et qui fait que oui, les moments même un peu plus compliqués, on peut toujours trouver une leçon à en tirer.

  • Speaker #0

    Et au final, malgré toi, au début, tu as quand même appliqué des principes qui ne sont pas naturels. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    qui feront que ça peut fonctionner sur les réseaux, le fait d'avoir des routines, des rituels que les personnes, du coup, au final, s'attachent non seulement à ces petites habitudes, mais aussi à ton ADN qui est cette petite dose de positivité un peu addictive que les personnes viennent chercher. Et c'est ça, en fait, le fait de marquer les esprits par quelque chose chez les gens. Par exemple, toi, ta positivité, ta bonne humeur, le fait de tourner les choses en positif, qui fait que tu vas marquer les gens positivement et qu'ils vont avoir envie de revenir sur ton contenu. et... J'ai une question purement naïve, parce que depuis, tu t'es quand même formée sur les réseaux sociaux, sur le côté un peu plus technique. Tu as mis en pratique des choses que tu ne mettais pas en pratique avant, techniquement parlant. Est-ce que tu penses sincèrement que ça t'a apporté quelque chose de conséquent en termes de résultats ? Ou est-ce que tu penses que juste avec ton ADN de base, tu aurais pu avoir les mêmes résultats ?

  • Speaker #1

    Si je veux vraiment être honnête, il aurait fallu déjà que je mette vraiment tout en application ce que j'ai appris. que je n'ai pas fait parce que débordée par le quotidien parce que ces 4 mois que j'ai vécu en maman solo c'est tombé pile au moment où je me suis formée du coup sur les réseaux donc j'ai appris plein de trucs, je sais qu'il y a plein de trucs qu'il faudrait que je fasse, que je vais faire bientôt, mais par contre je sais que j'ai eu pas mal de retours de personnes en disant qu'ils avaient vu, sans que je le dise sur les réseaux que j'avais fait du coup un accompagnement sur ça, qu'ils avaient vu que c'était plus structuré Et que ça allait moins un petit peu dans tous les sens. Parce que c'est vrai que moi, c'était ça, en fait. Je vis un truc au quotidien. Hop, j'en fais une vidéo que je partage sur les réseaux. Que j'ai quand même maintenant un peu plus une ligne directrice de ce que je veux partager. Et ça, j'ai eu plusieurs retours que ça se voyait que c'était quand même mieux cadré et qu'il y avait du travail de fait sur ça. Ok.

  • Speaker #0

    On remercie Adrien qui t'a...

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et est-ce que tu as vu une évolution en termes de statistiques ? Est-ce que ça t'a apporté plus de visibilité ? Est-ce que les gens engagent plus qu'avant ou pas spécialement ?

  • Speaker #1

    J'ai eu un peu plus de visibilité, mais moi, ce qui fonctionne toujours le mieux en visibilité, c'est quand d'autres collègues partagent certaines vidéos, partagent le compte et tout ça. Moi, c'est ça qui fait que j'ai de nouveaux abonnés. Là, je lance une série de vidéos pour les néo-diplômés, donc j'ai pas mal d'étudiants en dernière année qui s'abonnent en ce moment. au compte, mais mes vidéos ont quand même plus de visibilité maintenant.

  • Speaker #0

    Ok, donc ouais, après bon, c'est toujours un effet boule de neige, c'est toujours difficile de savoir d'où ça vient, mais c'est intéressant du coup, parce que je pense que ça peut aussi décomplexer les personnes. savoir qu'il y a des techniques sur les réseaux pour que ça fonctionne, qu'il y a des recettes, oui, que faire complètement freestyle, c'est peut-être pas une bonne idée, sauf si t'as un génie naturel pour ça, mais que, honnêtement, je pense que c'est quand même plus important le côté authentique, le côté, ouais, spontané, enfin, spontané sans partir dans tous les sens encore une fois non plus, mais le côté authentique, le côté bonne énergie, le côté être toi, en fait, dans ta communication, et avoir un message fort à faire passer. Je reste persuadée que c'est plus important que de la technique, parce que de la technique, un réel parfaitement exécuté, avec un montage aux petits oignons, sans fond derrière, je reste persuadée que ça ne marche pas. Donc, si ça peut décomplexer les personnes qui disent « Moi, Instagram, je n'y comprends rien, je ne sais pas faire des réels, etc. » Bon, il va falloir apprendre un minimum, mais vous pouvez juste être vous, en fait, et c'est ça qui est cool et qui fonctionne malgré tout.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est possible. Oui, possible. J'ai le retour tout bête hier, j'ai partagé une vidéo. sauf que je n'ai pas vérifié, ma vidéo était plus longue donc en fait elle s'est coupée et j'ai eu plein de retours de gens hyper positifs alors qu'en fait il n'y avait même pas jusqu'à la fin de la vidéo de manière technique c'était pas du tout ok il y en a quand même une ou deux qui m'a dit ça on n'a pas la fin de ta vidéo quand même donc je l'ai republiée de bonne manière même avec une vidéo qui n'était pas finie finalement il y avait quand même des bons retours donc oui c'est important d'avoir le mix des deux je pense mais avec une dominante quand même je pense Merci. moi c'est Thérèse pour l'instant la dominante c'est ce que je faisais avant quand même le côté authenticité le côté je partage ce que je vis aussi vraiment au quotidien et ce qui parle du coup aux autres soignants et ce que j'ai pris sur le côté plutôt technique c'est quand même un petit peu de montage vidéo que je faisais pas avant mettre les sous-titres et tout ça, des trucs tout bêtes et la partie d'avoir un peu plus de visibilité au moins sur mon moi, ce que je prévois de publier, comme ça ça me libère quand même un petit peu d'espace mental aussi Merci.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que, évidemment, sinon, ça peut vite devenir un petit peu le bazar. Ça me fait une transition, parce qu'on a parlé de tous les côtés positifs de ces derniers mois, tout ce que ça t'a apporté. Quand on te voit de l'extérieur, on se dit, Kathleen, tout est facile pour elle. Ça glisse, c'est du tout chousse. Tout fonctionne, ça roule. Mais est-ce que ça a été facile tous les... Allez, on va dire la presse canée et coulée, ou est-ce qu'il y a quand même eu des moments un peu plus compliqués ?

  • Speaker #1

    Non, je ne peux pas dire que ça a été facile tout du long, parce que ce serait faux. Ce qui a été plus compliqué finalement, c'était le fait que je me voyais moi évoluer, parce que du coup dans l'accompagnement, on a toute la partie comme mindset, évoluer sur son état d'esprit, mais que moi dans mon entourage personnel, je ne suis pas forcément entourée de libéraux ou d'entrepreneurs, et du coup je ne me retrouvais pas forcément à échanger avec les choses que moi je vivais au quotidien. Ce que j'ai trouvé, notamment après le séminaire que tu nous as fait dans Evolve, où on s'est vraiment toutes encore plus regroupées, notre groupe WhatsApp où on partage et tout ça. Donc ça, maintenant, ce noyau-là, dès que je veux partager une réussite entrepreneuriale et tout ça, je sais vers qui m'orienter, même si j'ai aussi des amis qui ont fait du chemin sur ça et avec qui maintenant je peux échanger. Donc c'est vraiment chouette. Et après, c'était surtout... Moi, j'étais frustrée de ne pas réussir. Je savais ce que je voulais faire chaque semaine, mais la réalit�� du temps que je pouvais y accorder, donc le fait de ne pas avoir diminué assez le... Le cabinet, le fait que ma fille ne fait toujours pas ses nuits. Donc l'aspect sommeil chez moi est très, très impacté. Je suis réveillée toutes les heures et demie à peu près la nuit. Donc ce n'est pas l'idéal quand on veut vraiment optimiser toutes ses journées. Donc il y a eu cet aspect-là, être frustrée de ne pas pouvoir mettre autant d'énergie que j'avais envie d'y mettre dedans. Mais ça, à partir du mindset où je l'ai travaillé, le fait qu'il y a des choses qui sont dépendantes de moi et d'autres qui sont indépendantes de moi. et qu'il fallait que je baisse un petit peu mon niveau d'exigence envers moi-même sur certaines semaines. Mais hormis ça, moi j'ai trouvé que ça a été parce que j'étais accompagnée, par toi et par Anna bien évidemment, d'avoir les coups de bouse tous les lundis matins, de devoir se pencher sur quels vont être nos objectifs sur la semaine. En fait, il n'y a pas eu une semaine où je me suis dit, de toute façon je mets en pause, ou je ne sais pas ce que je ferai, ou quoi que ce soit. Je n'ai dû couper peut-être une semaine à Noël. Et encore pas complètement, je ne pense pas. À moitié. J'ai pris des gens off, mais depuis fin juin, toutes les semaines, je vois ça comme une poursuite de mon objectif. Et ce que je n'ai pas réussi à faire la semaine d'après, je le remets en objectif sur la semaine suivante.

  • Speaker #0

    Donc, en gros, si je résume, ce qui a été dur pour toi, c'était de ne pas toujours pouvoir faire ce que tu voulais quand tu le voulais, plus le soutien que tu as réussi à créer au fil du temps. et c'est d'accepter qu'il y a des semaines où t'es moins de pas dire ok cette semaine j'ai pas tenu mes objectifs je lâche en fait ça le lâcher prise moi c'était très compliqué et donc ça c'est quelque chose que ça t'a obligé à travailler sur

  • Speaker #1

    les derniers mois j'étais obligée puisque de toute façon si je voulais avancer dans mes objectifs et avancer pour créer l'accompagnement je me suis bien rendu compte que soit moi je me mets des freins toute seule en fait Merci. soit il y a des choses que je dois lâcher et finalement en plus c'est quand je lâche des choses que j'ai plus d'idées je me suis pris un week-end off last enfin le week-end dernier, week-end détente, massage et tout ça et j'ai eu plein d'idées donc j'ai noté plein de trucs sur mon carnet et ça m'a débloqué sur des choses sur lesquelles je stagnais et prendre du repos c'est salvateur encore une fois c'est un marathon c'est pas un marathon,

  • Speaker #0

    je sais même pas, je suis pas hyper calée en course à pied mais je sais pas s'il y a des courses avec des escales Merci.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est une longue course, c'est un genre d'ultra-trail avec des étapes.

  • Speaker #1

    C'est le truc. Exactement,

  • Speaker #0

    oui. Il faut tenir dans le temps, mais aussi savoir ménager ses poses et sa récup en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ce que je faisais moi dans mes semaines, c'est que le sport a quand même une part vraiment très importante dans mon quotidien. Donc, même si j'avais des journées à rallonge avec plein de tâches à faire, moi, le sport a une place importante. Donc, je prenais le temps de faire mon sport. Et ça, c'est important, je pense, quand on se lance et qu'en plus, on a son cabinet et qu'on veut se lancer. donc quelque chose de, pour autant, ne pas lâcher des moments sportifs ou de loisirs, de lecture, peu importe, mais d'avoir des temps à soi quand même. C'est important. Complètement.

  • Speaker #0

    Équilibre.

  • Speaker #1

    Encore une fois. Oui, voilà.

  • Speaker #0

    Mais je suis complètement d'accord, parce que sinon, de toute façon, tu avances, mais tu brasses de l'air parce que tu es fatigué, donc tu es productif. Donc, en fait, l'idée, ce n'est pas forcément dans la quantité de travail, c'est dans la pertinence des actions que tu vas mener. C'est ça. Alors, attention, tu as quand même... abattu un volume de travail assez impressionnant, parallèle de tout ce que tu gères, plus du fait que tu fais du sport, tu as quand même couru un marathon aussi dans l'année, bref, que tu gères ta fille toute seule, etc, le cabinet, bref, tout ce que tu fais. Mais je pense que même si tu travailles beaucoup sur ton business, tu n'es peut-être pas une de celles qui travaille le plus dessus.

  • Speaker #1

    Je pense pas non.

  • Speaker #0

    Mais par contre, vraiment ça se joue dans la pertinence en fait des actions que tu mènes et la quantité. d'énergie que tu es capable de mettre dedans dans le laps de temps que tu y accordes, parce que du coup, tu arrives à ménager. Et ça, c'est hyper important pour les personnes qui se disent « Mais moi, je n'ai pas le temps, je ne peux pas mettre 40 heures par semaine sur la création d'un business. » Oui,

  • Speaker #1

    je ne peux pas le faire. Voilà.

  • Speaker #0

    De toute façon, mathématiquement, au bout d'un moment,

  • Speaker #1

    ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Mais c'est possible quand tu n'as plus de cabinet ou quasiment plus. C'est vraiment dans l'efficacité que tu fais avoir sur cette durée-là et la pertinence des actions menées et surtout l'efficacité, parce que du coup... tu arrives à faire en sorte de ne pas être complètement cramée.

  • Speaker #1

    Ah oui, non, c'est ça. Je ne me suis pas sentie épuisée sur cette période-là. Mais c'est se connaître aussi. Par exemple, moi, le soir, c'est ma fenêtre où je suis plus créative, où je suis encore en énergie après mon soir et tout. Donc, moi, mon rythme... Enfin, je connais bien mon rythme de sommeil. Je viens de vous dire que je ne dormais pas très bien avant. Mais ce que je veux dire, c'est que je sais que moi, je ne m'endors pas avant minuit. Enfin, voilà, c'est mon rythme à moi. Je ne m'endors pas avant minuit. donc pouvoir bosser jusqu'à minuit ça me va très bien, ça n'impacte pas sur mon cycle de sommeil. Le après minuit 6h est impacté par ma fille, mais ça c'est autre chose. Mais si vous, vous êtes plutôt à vous coucher à 22h, mais que vous pouvez vous lever à 5h, bah, bossez tôt le matin. Enfin, chacun fait comme il veut et surtout par rapport à son propre fonctionnement.

  • Speaker #0

    Complètement. Complètement. Et puis, oui, tu te connais parce que, par exemple, ce mois-ci, tu m'as dit, bon, en mai, j'y vais un petit peu plus tranquille parce que j'ai besoin de me reposer. Et après, on repart en juin et c'est cool. Ouais, c'est ça. C'est important de le savoir et de savoir s'écouter. et... On parlait de marathon, on parlait de régularité. Ce n'est pas que dans la régularité, c'est aussi des fois savoir alterner des phases très intenses et des phases un peu plus courtes. Donc, ça mélange entre du marathon et du fractionné.

  • Speaker #1

    Oui, parce que par exemple, les semaines avant le webinaire, ça a été très, très intense. La semaine juste après aussi, après, il y a eu un peu plus de tranquillité. Et après, mon truc aussi, c'est que quand je me rajoute de la charge de travail et que je dure sur la longueur, ça devient après mon quotidien. et donc en fait je peux après au fur et à mesure rajouter de la charge de travail mais c'est par palier en fait au fur et à mesure donc c'est vraiment c'est un équilibre pas que quotidien mais aussi ah oui non l'équilibre il est retrouvé très régulièrement souvent

  • Speaker #0

    et du coup justement là dans les mois à venir comment tu vois les choses par rapport à équilibre par rapport à ce que tu as envie de créer c'est quoi tes ambitions tes envies Merci.

  • Speaker #1

    Moi, l'accompagnement, il dure six mois quand on rentre dans l'accompagnement. Donc, celles qui sont rentrées début février, en septembre, elles auront déjà terminé leur accompagnement. Donc là, moi, c'est de préparer ça. Du coup, même si on peut rentrer... après n'importe quand au fil de l'eau dans l'accompagnement. Mais comme j'ai eu une grosse partie à ce moment-là, il y a aussi une grosse partie qui va s'arrêter en février. Donc là, c'est repréparer des webinaires en juin, repréparer des événements pour la rentrée aussi en septembre, travailler un peu plus pour le coup sur Instagram, dédier un peu plus de temps dans mon quotidien pour ça. En fait, c'est optimiser mon quotidien tel qu'il est pour pouvoir assurer toutes mes tâches du quotidien, réfléchir à diminuer un petit peu du coup le cabinet. encore plus. Et puis, après, c'est toujours plus. Voir comment améliorer déjà l'accompagnement équilibre. Est-ce qu'il y a d'autres choses qui peuvent venir par la suite en complément de celui-là ? Ou orienter pour d'autres publics ? J'ai eu beaucoup de demandes pour les jeunes diplômés, même si équilibre, d'ailleurs, conviendrait tout à fait aux jeunes diplômés. Mais des événements spécifiques, on va dire, pour le début d'installation, j'ai plein d'idées. Après, il faut que je trouve du... Enfin, il faut que je m'accorde du temps pour y réfléchir et mettre l'énergie, justement, dans tout ça.

  • Speaker #0

    Trop cool. Ça promet de bonnes choses sur le site de l'année. Et une question que j'avais envie de te poser aussi, vu que tu accompagnes sur la gestion financière et administrative, c'est quoi, à ton avis, la relation des soignants libéraux avec l'argent et avec la posture de chef d'entreprise ? Est-ce qu'il y a des blocages ? Est-ce qu'il y a des difficultés à aller, on va dire, incarner ça ? Comment tu l'observes, toi ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plein de blocages chez les soignants sur le côté financier. Beaucoup, déjà, n'ont pas en tête, en fait... notamment sur les orthophonistes, mais sur d'autres professions aussi, vont mettre des sommes folles dans des formations pour de la rééducation, mais vont avoir beaucoup de mal à investir de l'argent dans des choses pour elles, notamment des accompagnements, mais peu importe quel type d'accompagnement, mais parce qu'elles ne vont pas voir tout de suite ce que ça va leur apporter. Pour elles, c'est « je donne de l'argent pour une formation pour être plus performante, plus compétente avec mes patients » , mais quand c'est pour être plus performante envers soi-même, Tout de suite, il y a des blocages. On n'est pas forcément prêts à aller mettre de l'argent sur ça. Pas tous, la preuve. Il y en a plein qui font plein d'accompagnements et qui comprennent très bien qu'il faut avoir ces clés-là pour pouvoir avancer. Mais moi, dans toutes celles que je rencontre, elles n'ont pas en tête qu'elles sont chefs d'entreprise. À l'école, on nous apprend le côté rééducation, mais on ne nous apprend pas du tout le côté gestion de cabinet, comme une entreprise, alors qu'on est quand même EI, un entrepreneur individuel à la base, même quand on est en libéral. Donc... Pour moi, c'est une des clés à avoir quand on s'installe, c'est de se dire que notre cabinet, c'est des charges. Tous les mois, même quand on ne travaille pas, c'est de l'argent qui sort. Si on veut que ce soit viable sur le long terme et si on veut bien vivre, si on a des passions à côté et si on ne veut pas vivre que pour nos passions, c'est OK de vouloir bien gagner sa vie et c'est OK de mettre en place un cadre, mettre en place des règles avec ses passions et envers soi-même pour pouvoir atteindre les objectifs financiers qu'on a.

  • Speaker #0

    Et au-delà du financier, il se passe quoi si on... n'investit pas sur soi, au-delà d'investir sur ses patients, sur la qualité de ses soins, ce qui est évidemment important, et un devoir même en tant que pro de santé, mais il se passe quoi si on n'investit pas sur soi, que ce soit financièrement avec des accompagnements, ou même en termes de temps, d'énergie ou de travail sur soi ? C'est quoi les conséquences ?

  • Speaker #1

    Moi, de ce que j'ai pu voir, l'épuisement, le burn-out chez les pros de santé, il est quand même bien présent. l'arrêt du cabinet, la fermeture du cabinet, de se dire que finalement ce n'est pas le métier qui nous convient, et peut-être aussi, c'est possible, mais en général ce n'est pas le métier en tant que tel qui ne nous convient pas, c'est toutes les conditions de travail en fait qu'il y a autour. Moi la plupart des filles qui ont rejoint l'accompagnement, quand elles sont rentrées au début, on était à entre 12 et 20 heures de travail par semaine en dehors des temps vraiment que de séance avec les patients, de travail annexe, donc justement tout l'administratif, les comptes rendus, la comptabilité, enfin toutes ces choses-là. où ça prend sur le temps personnel, sur les week-ends où il n'y a plus du tout de loisirs et du coup, épuisement très très rapide, il ne faut pas beaucoup de mois avant de se rendre compte qu'on ne pourra pas tenir sur la longueur, donc soit on se met en arrêt de travail, soit on continue comme ça mais en mode un petit peu radar où finalement on n'éprouve plus aucun plaisir à faire son métier alors qu'on est compétent, parce qu'il y a aussi beaucoup le syndrome de l'imposteur chez les pros de santé qui va avec, mais en fait c'est se mettre en difficulté soi-même et mettre en danger son activité, mais aussi sa santé.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, un soignant qui ne se sentirait pas bien, dans un premier temps, l'idée, ce serait déjà de voir si tout est OK en termes de cadre de travail, de gestion du temps, de gestion financière aussi.

  • Speaker #1

    La première étape.

  • Speaker #0

    Et donc, je mettrai de toute façon ton compte pour les personnes qui ne te connaîtraient pas. Si vous voulez avoir des ressources là-dessus, je vous laisserai aller voir du côté de Kathleen. Et si, malgré tout ça, comme ça a été ton cas, comme ça a été le mien, on se dit, OK, je voudrais peut-être faire autre chose. Tu dirais quoi aux personnes qui ne savent pas, en fait, si c'est pour elles de lancer une autre activité, de lancer un business en plus du cabinet, si c'est une bonne chose, pas une bonne chose, si elles ont peur, tu dirais quoi ? Qu'est-ce qui fait que c'est une bonne décision ?

  • Speaker #1

    Déjà, si elles se posent la question, c'est que leur quotidien actuel ne leur convient pas. Donc, il y a quand même quelque chose à creuser. Et qu'après, on a tous forcément quelque chose qu'on maîtrise, pas forcément sans être un expert. Il y a forcément un domaine dans lequel on peut apporter quelque chose aux autres. Mais après, ça, on ne peut pas forcément le trouver tout seul. Enfin, la preuve, c'est avec toi que j'ai creusé tout ça. Et que du coup, d'être accompagnée, c'est au moins se dire, je vais mettre toutes les chances de mon côté pour avoir un... potentiel quotidien qui me plaira quand même beaucoup mieux, et où on peut allier les deux. C'est pas forcément l'un ou l'autre. On peut avoir tout mis comme on souhaitait au cabinet, avoir son cadre et tout ça, et pour autant vouloir faire autre chose à côté, d'ailleurs c'est mon cas. Et pour moi, avoir peur de se lancer dans quelque chose de nouveau, c'est finalement, c'est remettre à plus tard, ça va revenir forcément par cycle. On va se reconvaincre que non, finalement c'est bon, ça va mieux au cabinet, je vais tenir. Et en fait, c'est là où ça va pas, le but normalement c'est pas de tenir sur le long terme. c'est d'être bien dans son quotidien. Donc, OK, je vais tester.

  • Speaker #0

    OK. Donc, toi, c'était un peu ta philosophie de te dire, au pire, je teste et je vois. Ça ne t'a pas fait peur de te dire, si ça se trouve, j'aurais perdu de l'énergie, du temps, de l'argent à me lancer pour rien ?

  • Speaker #1

    Alors, au début, oui, si. Forcément, au tout début, oui. Mais après, je me suis dit, de toute façon, j'aurais forcément appris des choses. et maintenant j'en suis d'autant plus persuadée même en dehors de la partie business où j'ai appris énormément de choses mais même sur la partie moi me connaître la partie mindset, avoir rencontré des belles personnes donc j'aurais forcément appris des choses et après pour l'investissement que ça a pu coûter de rentrer dans l'accompagnement finalement déjà j'ai mis en place les choses qu'il fallait au cabinet pour que ça n'ait pas d'impact vraiment sur mes finances propres à l'instant T et même s'il avait fallu que j'aille piocher dans de l'épargne on va dire Merci. de toute façon, je n'étais pas bien à cet instant-là. Et cet argent d'épargne, il est bien là pour faire quelque chose, pour faire des projets. Pour certains, ce sera des voyages. Pour moi, c'était un accompagnement.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette métaphore. C'est un truc que je me suis souvent dit. J'ai eu un parcours beaucoup moins fluide que le tien. Au final, au moment où j'ai lancé mon business, ça n'a pas marché du premier coup aussi bien que toi, en tout cas. Même pas du premier coup du tout. C'est un peu le parallèle que je m'étais fait. Je m'étais dit, au pire, Si demain, j'arrête, oui, j'ai investi de l'argent, du temps et de l'énergie, mais je l'aurais vécu comme un beau voyage où j'aurais rencontré des belles personnes, où j'aurais appris à me connaître. Et au final, un voyage, ça ne te fait pas de retour sur investissement financier, mais c'est quand même une forme d'investissement sur soi. Et j'aime bien ce parallèle, et c'est un parallèle que j'ai déjà fait aussi avec le voyage. Donc, je te remercie de le faire parce que je le trouve... Donc, ouais, en fait, tu t'es juste dit « YOLO » , quoi.

  • Speaker #1

    Ah ouais, en fait, enfin... À partir du moment où on met en tête qu'on est des entrepreneurs dans nos cabinets, quand on est orthophoniste, quand on a de la trésorerie, c'est fait pour ça aussi. C'est fait pour mener à bien des projets qui peuvent sortir du lot. Ça peut être faire des supervisions, ça peut être plein de projets différents. Et là, je vois ça comme une extension. Et c'est ce que mes parents m'ont dit aussi, parce que j'ai souvent eu un autre blocage, c'est de se dire... Je n'ai pas fait toutes ces études-là pour finalement arrêter mon métier. Mes parents ont fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse en arriver là. Non, en fait, je m'étais mis un blocage moi-même. Et ce que mon père m'a dit, en l'occurrence, c'est que si tu en es là aujourd'hui, c'est parce que tu as fait tout ce chemin-là et que tu étais orthophoniste avant. Donc non, c'est une continuité, en fait. Et c'est là, c'est parti.

  • Speaker #0

    En fait, quoi que vous fassiez en termes de carrière, en termes de biseau, Voilà, c'est juste des choses qui vont vous faire... passer d'un point A à un point B et que si ces choses-là n'arrivent pas, tu ne peux pas passer à l'étape d'après.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est exactement le raisonnement que j'ai eu parce que pour le coup, j'ai exercé moins longtemps que toi puisqu'en plus j'ai arrêté. Je me suis dit, le ratio, les calculs ne sont pas bons. Dans des études pour 5 plus l'année de prépa et pour exercer même pas 4 ans, les calculs ne sont pas bons. Mais si je n'avais pas été ortho, je ne serais pas en train d'accompagner des libéraux.

  • Speaker #1

    Bah ouais, c'est carrément.

  • Speaker #0

    Donc ouais, j'aime bien l'idée. Et en fait, c'est un peu le mood aussi que j'ai en ce moment, de de toute façon se laisser porter, tester des trucs. Et de toute façon, si tu ne testes pas, tu ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est sûr. Et puis c'est en faisant qu'on apprend. Et puis même si on fait des erreurs, on apprendra des erreurs et on fera différemment après.

  • Speaker #0

    Et il y a toujours quelque chose à en tirer dans tous les cas.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Si tu devais synthétiser tout ça, le message... clés que tu aurais envie que des personnes retiennent de ce podcast par rapport au libéral, à l'entrepreneuriat ou quelque chose d'un peu plus global, qu'est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    C'est pas facile comme question ça. Je pense que l'idée vraiment au cœur de tout ça c'est mettez-vous au cœur de votre vie, ne vous mettez pas des barrières de justement ce que les autres ont pu faire pour vous, pour que vous soyez là, peu importe, c'est votre vie à vous. Si vous n'êtes pas bien à un instant T, ou même si vous êtes bien, mais que vous voulez plus et que vous voulez mieux, n'hésitez pas à aller chercher de l'aide, parce que moi j'ai souvent cru aussi que j'y arriverais mieux toute seule, ou que j'aurais plus de fierté à retirer de quelque chose que je ferais toute seule, mais en fait j'en serais pas du tout là, de toute façon, si j'avais voulu faire les choses toute seule. Donc mettez-vous au cœur de votre vie et mettez tout en œuvre pour y arriver.

  • Speaker #0

    C'est bien synthétisé. Je rajouterais que tu es la personne la plus importante de ta vie. Dans tous les cas, la seule personne qui restera à la fin, c'est toi. Donc je pense que ça corrobore ton message. Et j'aime beaucoup cette notion de se remettre... Au cœur de sa vie, d'ailleurs, c'était le nom du premier module de mon premier accompagnement sur le fait d'être au moins débordée, etc. Donc, j'aime l'idée et je te remercie de la partager.

  • Speaker #1

    Mon grand plaisir, Salène.

  • Speaker #0

    Donc, en tout cas, je te remercie, Kathleen, pour toutes ces discussions. J'espère que ça vous a plu. Et du coup, c'est l'occasion pour moi de vous parler de l'événement qui arrive dès la semaine prochaine. Donc là, le podcast sort le 23 mai. Donc, il va s'agir d'une semaine de coaching offert du 26... au 31 mai. Donc, c'est un événement que j'avais déjà organisé l'année dernière et d'ailleurs, c'est à cette occasion-là, Kathleen, que tu avais ensuite intégré Evolve, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, le 21 juin.

  • Speaker #0

    Le 21 juin, aux Fêtes de la Musique. Bon, ça fait un peu moins d'un an du coup. L'idée de cette semaine de coaching, c'est que pendant une heure et demie, on clarifie ton objectif, où est-ce que tu as envie d'aller exactement et pourquoi tu veux faire ça. On a vu aujourd'hui avec Kathleen que c'était quelque chose d'assez important à déterminer. et ensuite le plan d'action précis étape par étape pour y arriver. Si tu sens que tu es capable de mettre en place tout seul ce plan d'action, on sera super content de t'avoir aidé. Et si tu penses que tu as besoin d'aide et que tu as envie de suivre les traces de Kathleen et de te faire accompagner, ce sera l'occasion de voir ensemble si Evolve est la solution qui te correspond. Donc c'est des appels que tu peux réserver en cliquant sur le lien dans la description de ce podcast. Et d'ailleurs pour les personnes qui entreraient dans Evolve suite à ces appels cette semaine, donc la semaine du 26 au 31 mai il y a une offre exclusive qui vous attend mais vous en saurez plus au cours de l'appel si vous décidez de le prendre et que c'est la bonne solution pour vous et donc ces appels auront lieu avec un membre de l'équipe donc en l'occurrence il s'agira de Maxime qui est coach dans Evolve et aussi dans Rise donc Kathleen avec qui tu as l'occasion d'interagir à plusieurs reprises que ce soit en séminaire ou en visio c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui oui tout à fait il m'a donné plein de conseils très pertinents

  • Speaker #0

    qui connaît parfaitement ce que les soignants libéraux vivent, qui connaît parfaitement la méthode, qui connaît parfaitement Evolve et qui est un excellent coach. Donc, pour réserver votre appel, ça a lieu dans la description du podcast. Donc, l'idée, c'est vraiment que vous ressortiez de là avec déjà savoir si un business en ligne s'est fait pour vous, qu'est-ce que ça peut vous permettre exactement et quelles sont les étapes concrètes à mettre en place pour y arriver dès maintenant et savoir si, oui ou non, vous avez besoin de l'aide et si c'est le moment pour vous de vous lancer. Donc, c'est à cette occasion, Kathleen, toi, que tu étais rentrée dans Evolve. Qu'est-ce que tu dirais aux personnes qui hésitent à prendre leur appel ?

  • Speaker #1

    Qu'il ne faut pas hésiter. Moi, si c'était à faire, je le referais, comme je le dis, dix fois, puisque c'est suite à ça que tout s'est accéléré et que c'est ensemble qu'on avance mieux.

  • Speaker #0

    Exactement. Et même si vous ne rentrez pas dans Evolve à la suite de cet appel, vous ressortirez en tous les cas avec un max de clarté et vous saurez exactement ce qui vous attend dans les prochaines semaines, les prochains mois pour atteindre, si vous souhaitez atteindre en tout cas, l'objectif que vous aurez défini grâce à ce... coaching. Donc, je te remercie encore une fois, Kathleen, pour ton intervention, pour ta présence. J'espère que tu as aimé enregistrer ce podcast autant que moi.

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est sûr. Merci beaucoup à toi Solène de m'avoir laissé la parole aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je vous mets les réseaux sociaux de Kathleen également dans la description si vous voulez plus d'infos sur ce que tu fais, sur équilibre aussi, pourquoi pas. Et je vous mets également le lien de... de réservation pour la semaine de coaching offert. Il y a seulement 15 places, donc dépêchez-vous, j'ai oublié de le préciser. Ça part vite. Voilà, je vous souhaite une excellente semaine et je vous dis à vendredi prochain pour un nouvel épisode de Soigneur Entrepreneur. Merci Kathleen.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Parcours de Kathleen en tant qu'orthophoniste et entrepreneure

    00:49

  • Gérer son temps en tant que Soignant Entrepreneur

    11:15

  • La vie de Kathleen aujourd'hui

    13:30

  • Pourquoi ça fonctionne ?

    16:05

  • Réussir sur Insta en étant soi-même

    18:43

  • Les défis rencontrés : gérer son effort

    27:27

  • Perspectives d'avenir

    34:21

  • Argent et posture de chef d'entreprise chez les soignants

    35:49

  • Conseils pour ceux qui envisagent de se lancer

    39:50

  • Conclusion et messages clés

    45:59

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Description

🎁 RÉSERVE TON COACHING OFFERT DU 26 AU 31 MAI 2025 : https://calendly.com/maxbedouain/coaching-evolve-offert

Dans cet épisode, Kathleen, orthophoniste et entrepreneure partage avec nous son parcours inspirant, depuis ses débuts en tant que soignante libérale jusqu'au succès de son programme "Equilibre" dans lequel elle aide les soignants libéraux à mieux gérer leur temps et leurs finances.


Alors quand on est libérale, entrepreneure, qu'on a plein de passions, qu'on est aussi maman et femme, comment gérer son temps et ses efforts efficacement ?

Comment réussir sur les réseaux tout en restant soi-même ?

Quelles sont les clés pour réussir à rencontrer le succès dans son business ?

Kathleen nous explique comment se remettre au coeur de sa vie pour enfin la vivre à 200% !


Retrouve Kathleen sur Instagram https://www.instagram.com/kathleencarepro/


Bonne écoute 🎧



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Soignants Entrepreneurs. Je suis Solène, orthophoniste entrepreneur, et tous les vendredis à 8h, je te partage, seule ou en compagnie de mes invités, les clés essentielles de la réussite entrepreneuriale et de l'épanouissement en tant que soignant libéral. Si le podcast te plaît, n'oublie pas de le noter avec 5 étoiles et de le partager à un ami soignant entrepreneur qui en a besoin. Salut et bienvenue dans un nouvel épisode de Soignants Entrepreneurs. Cette semaine, j'ai le plaisir d'être avec... Kathleen, qui est orthophoniste et entrepreneur. Coucou Kathleen.

  • Speaker #1

    Bonjour Solène.

  • Speaker #0

    Et Kathleen est aussi d'ailleurs membre des vols. J'ai le plaisir de te compter parmi les personnes que j'accompagne. Et si c'est le cas, c'est parce que Kathleen a participé à un événement bien précis en juin 2024 que j'organise à nouveau cette année. Alors pour avoir toutes les infos, restez bien jusqu'à la fin. Donc Kathleen, je vais te laisser te présenter qui tu es, quel est ton parcours, ce que tu fais aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, donc je suis orthophoniste depuis presque une dizaine d'années. Je suis en libéral. J'ai tout de suite commencé après mes études que j'ai faites en Belgique. Je suis aussi maman d'une petite fille de 4 ans et demi. Et moi, mon quotidien est varié de plein d'activités. J'ai plein de loisirs. Je suis également formatrice. Et je suis présente sur Instagram sous le pseudo Katine Care Pro depuis environ 4 années. Après, en fait, un congé maternité, quand je suis retournée au cabinet, J'ai eu envie de faire plus, de faire d'autres choses que mon activité d'orthophoniste. Et ça s'est présenté sous la forme d'Instagram, de partager mon quotidien. Et c'est d'ailleurs comme ça que je t'ai connue. Et que j'ai eu connaissance de la semaine d'appel en juin 2024, où je suis donc rentrée dans l'accompagnement Evolve, qui m'a donc permis de lancer mon propre accompagnement en février de cette année, qui s'appelle Equilibre.

  • Speaker #0

    Ok, bah écoute, c'est un bon résumé de ton CV, si je peux dire. Et aujourd'hui justement, avec Equilibre, qu'est-ce que tu fais exactement ?

  • Speaker #1

    Avec Equilibre, j'accompagne les pros de santé en libéral sur leur gestion administrative, leur gestion financière, les aider à retrouver l'équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.

  • Speaker #0

    Ok, c'est très clair. Et qu'est-ce qui t'a donné envie, au-delà d'accompagner les soignants là-dessus, à la base de te lancer, de créer quelque chose à côté de ton cabinet du coup ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai... toujours aimé faire, enfin j'ai toujours su que je ferais plus que d'être orthophoniste au cabinet, même si c'est déjà très bien d'être orthophoniste et d'avoir son cabinet, mais j'ai plein de domaines qui m'intéressent, et en fait à la base, quand je me suis lancée sur Instagram, c'était pour faire de la prévention auprès des parents, et ça n'a pas du tout fonctionné. Par contre, ce qui a fonctionné, c'est d'avoir des retours des autres pros de santé sur l'organisation que j'avais pour mon propre cabinet, puisqu'on me demandait toujours, mais où est-ce que tu trouves le temps de faire toutes les choses que tu fais à côté ? Et c'est comme ça que j'ai commencé mes routines, d'expliquer le déroulé de chaque journée, de à quel moment je faisais mes tâches, de comment je les faisais et tout ça. Et ça a pris au fur et à mesure un petit peu d'ampleur. Et j'avais surtout des messages de collègues qui me disaient, ce serait bien qu'on arrive à faire pareil dans nos cabinets. Et c'est là où je me suis dit, finalement, il y a peut-être quelque chose à creuser ici.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est intéressant ce que tu dis, qu'au début, tu as voulu faire de la prévention pour les parents. J'ai vu pas mal de monde, notamment d'ortho, qui avaient ce type d'idée-là, notamment quand on organisait les portes ouvertes au mois de mars, des personnes qui avaient envie de faire ça. À ton avis, pourquoi ça n'a pas fonctionné ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a déjà beaucoup de monde qui le faisait sur les réseaux sociaux. Je pense que je n'ai pas eu de visibilité non plus forcément au début. Je me suis lancée, c'était en plein post-Covid et tout ça. Je ne sais pas, je pense que les parents, quand ils vont sur Instagram, ils cherchent peut-être... autre chose que de la prévention sur le langage. En l'occurrence, c'était ça, la prévention sur le langage. Ou alors, j'avais plein de personnes qui voulaient des conseils de l'orthophoniste adaptés à leur propre enfant. Et moi, le but, ce n'était pas pour faire de la consultation personnelle sur Instagram, pas du tout. Donc, c'est ça, je pense, qui n'a pas pris. Et comme, rapidement, j'ai plutôt eu des questions sur l'organisation, moi, j'ai rapidement arrêté aussi tout ce travail-là. Peut-être que si j'avais persévéré sur ce côté-là, ça aurait pris une ampleur différente, mais j'ai réorienté mon contenu très rapidement en fait.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est intéressant ce que tu dis, les personnes qui vont sur Insta, elles ne cherchent pas forcément à faire de la prévention pour le langage de leurs enfants, et surtout, le problème de tout ce qui a trait à la prévention en général, c'est que ce n'est pas quelque chose d'urgent à régler maintenant, parce que par définition, c'est de la prévention, et c'est bien dommage d'ailleurs qu'en France, de manière générale, on ne soit pas plus ça que c'est de la prévention, mais le problème, c'est le niveau de conscience qu'il y a autour de ça, c'est vrai que souvent, c'est des sujets qui ont un petit peu du mal à... À toucher leur cible, malheureusement. Ok. Et donc, tu as eu des demandes concernant ton organisation, que tu partageais, etc. Tu as toujours su que tu ne voulais pas faire que de l'orthophonie. Mais à quel moment tu t'es dit, je vais en faire un business ? Et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Je me rappelle précisément à quel moment c'était que j'étais en voiture et j'écoutais un de tes podcasts. À la base, mon idée, c'était plutôt d'ouvrir un site en ligne de PDF de tous les documents que je créais pour l'organisation puisque j'en faisais beaucoup que je partageais gratuitement sur les réseaux. Et on le sait, la création de contenu, ça prend du temps. Donc à un moment donné, je m'étais dit, pour que ce soit viable sur le long terme et que je puisse continuer à partager des choses gratuites, il faudrait quand même que je puisse aussi vendre du matériel. Mais en en discutant après avec toi, on a vu que finalement, l'idée, c'est que les gens n'attendent pas forcément des choses toutes prêtes, des documents tout faits, puisque ça, on peut déjà en trouver. L'idée, ce qui aide vraiment les gens, c'est plutôt d'être accompagné sur un chemin de réflexion.

  • Speaker #0

    Oui, d'aller travailler les fondamentaux plutôt que donner des solutions, des... comment dire ? Des outils, s'ils ne sont pas aussi pertinents soient-ils, s'ils ne sont pas utilisés dans le bon cadre, ça ne va pas forcément donner les résultats escomptés, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, et puis la preuve, parce que sur les réseaux sociaux, on a quand même de nombreux partages sur tout ce qui est déjà organisation, gestion financière, gestion du temps et tout ça. Mais ce n'est pas pour autant qu'on va savoir appliquer les choses pour sa propre organisation. Il faut que les choses soient adaptées et surtout, on a plein de pistes de réflexion à aborder. que si on n'est pas éclairé par une personne extérieure, en général, on ne va pas les aborder soi-même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est le cas dans quasi tous les domaines, que ce soit l'organisation, la gestion du cabinet ou dans un business, d'ailleurs. C'est un peu le cas aussi, vraiment, de revenir aux bases et aux fondamentaux de la personne. OK, et donc, tu as voulu lancer un business là-dessus. Comment ça s'est passé ? Comment tu t'es lancée ? monde Tu as switché de « je partage du contenu gratos » à « je suis en train de créer une entreprise » . En fait,

  • Speaker #1

    c'est que je me suis rendue compte que le cabinet, j'adore mon métier, l'orthophonie, ça reste ma passion, j'adore faire ça, mais d'être sur Instagram, ça m'animait quand même. Partager, d'avoir des retours des collègues, c'est quelque chose qui m'animait beaucoup. Et je voulais que ça prenne plus de place dans mon quotidien, mais pour que ça puisse... prendre plus de place dans mon quotidien, forcément, ça voulait dire diminuer le cabinet, mais donc diminuer mes revenus propres à ça. Donc, il fallait trouver une solution pour que ce temps passé là, avec les collègues ou sur Instagram, puisse aussi m'être rémunérateur.

  • Speaker #0

    Oui. Et qu'est-ce que tu as mis en plat, du coup, pour faire ce switch-là ?

  • Speaker #1

    Du coup, c'est d'être rentrée dans Evolve, dans son accompagnement, pour le coup, d'avoir travaillé sur tout ce parti-là, mindset, qu'est-ce que je veux vraiment dans ma vie ? quelles sont vraiment mes valeurs importantes, pourquoi est-ce que je veux vraiment faire ça. Moi, en l'occurrence, c'était pour retrouver cette liberté que finalement on n'a pas vraiment dans le cabinet avec le libéral, de pouvoir occuper mes journées comme j'en ai envie, puisque du coup, comme je disais au tout début, j'ai une fille de 4 ans et demi, et j'ai à cœur de passer du temps avec elle. Moi, le mercredi, je ne suis plus au cabinet, je suis avec elle. Et maintenant que j'ai mon accompagnement, je peux même travailler finalement le mercredi à répondre aux messages et tout ça. Il y a plein de tâches que je peux faire de fond. tout en étant avec elle toute la journée. Je voulais passer le maximum de temps avec elle, mais en ayant un revenu qui me soit quand même confortable et qui me permette de vivre les passions que j'ai. Moi, j'adore faire du sport, je fais beaucoup de sport. Je veux du temps pour préparer mon marathon. Je veux faire des grandes pauses le midi pour aller faire mon sport. Et tout ça au cabinet, clairement, ce n'était pas possible ou alors avec un revenu qui était fortement impacté.

  • Speaker #0

    OK. Donc, c'était un moyen pour toi de diversifier tes journées, sans baisser tes revenus et Ouais, en gagnant en liberté à la fois temporelle, géographique et financière.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Maintenant, le mercredi et le vendredi, je ne suis pas au cabinet. Et j'ai à cœur de diminuer encore plus ce temps-là au cabinet. Et je vois, en fait, que je peux aller n'importe où sur ma journée. Enfin, si je veux aller plutôt au bord de la mer ou dans un café ou travailler d'où je veux. C'est une liberté que je n'avais pas du tout avant et qui, encore un an, je ne pensais pas pouvoir avoir. Et finalement, là, depuis février, je l'ai. Ouais.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Qu'est-ce qui a changé en février ?

  • Speaker #1

    En février, j'ai lancé mon premier webinaire sur les piliers pour avoir un équilibre dans sa vie pro et perso. Et suite à ça, j'ai signé mes premières clientes de l'accompagnement. Il y en avait 13 à la suite du webinaire. Et là, j'en suis à 21. 21 pros de santé que j'accompagne dans Equilibre.

  • Speaker #0

    C'est énorme en peu de temps. J'ai toujours été impressionnée de la manière à laquelle ça allait pour toi et de ta capacité comme ça à fédérer du monde. Donc encore bravo à toi pour ces résultats-là. Ça a changé du jour au lendemain ? Du jour au lendemain, ça t'a permis de réduire au cabinet ? Comment est-ce que concrètement ça s'est passé pour toi à partir de février ?

  • Speaker #1

    Alors, pas du jour au lendemain. J'avais, à partir de novembre-décembre, je m'étais dit que déjà, ce serait bien que je commence, même si je n'avais pas encore de première cliente, mais que je commence à diminuer mon temps en cabinet pour pouvoir avoir du temps pour travailler quand même sur mon business. Du coup, à partir de janvier, j'avais déjà limité un petit peu le vendredi. J'avais enlevé deux heures de consultation. Avec le recul, ce n'était pas du tout assez. J'aurais dû diminuer plutôt l'activité. Mais entre temps aussi, ce qui n'était pas prévu, mon mari est parti pour son travail sur quatre mois. Donc, il est parti début décembre jusqu'à début avril. Donc, dans toutes mes obligations, entre guillemets, j'ai dû rajouter le fait d'être maman solo pendant quatre mois. Et donc, à partir de janvier, je me suis dit, il faut que je diminue un peu plus le cabinet. Et après les vacances de février, j'avais pris... tout mon vendredi après-midi. Et là, depuis les vacances d'avril, donc ce n'est pas si vieux que ça, le vendredi, je ne suis plus du tout au cabinet.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, tu travailles sur trois jours au final maintenant ?

  • Speaker #1

    Oui, du coup, lundi, mardi, jeudi, je suis au cabinet.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu as prévu encore de réduire davantage dans les mois ? Oui,

  • Speaker #1

    j'aimerais bien enlever au moins une journée encore en plus.

  • Speaker #0

    Ok. Et au début, tu n'avais pas réduit assez. Et toi, ta spécialité, c'est vraiment la gestion ? administratives, financières, etc., ça fait peur, en fait, de réduire au cabinet, parce que tu dis, je vais réduire mon revenu, mes charges, comment je vais faire pour les payer derrière, etc. Comment tu sais que tu peux réduire au cabinet ?

  • Speaker #1

    Il y a deux aspects. L'aspect pratico-pratique, c'est le financier. Faire le point sur combien j'ai besoin pour assumer toutes mes charges pro et le minimum de mes charges perso. Et par rapport à ce que je gagne vraiment, à l'instant T, de combien est-ce que je peux réduire le cabinet. Et après, deuxième chemin de pensée, j'ai envie de dire, c'est justement qu'est-ce que je veux vraiment faire de ma vie à cet instant-là ? Et est-ce que je peux vivre un petit peu en dessous de mes moyens sur une certaine période ? Ou est-ce que si j'ai de l'épargne, je peux aller chercher dans l'épargne ? Mais pour moi, vu que mon pourquoi, enfin pourquoi est-ce que je voulais faire tout ça était vraiment important, j'étais prête à mettre en place tout ce qu'il fallait pour faire à côté. Et donc, c'est pour ça que j'ai diminué après. Au moment, c'est surtout que je ne me suis pas rendue forcément compte de la charge de travail qu'il pouvait y avoir et de l'intérêt de diminuer le cabinet peut-être un peu plus tôt, du coup.

  • Speaker #0

    Ok. Et cette charge de travail, c'est quelque chose que tu vis comment, du coup ? Est-ce que c'est quelque chose d'insurmontable ? Est-ce que c'est quelque chose qui vaut le coup, qui ne vaut pas le coup ?

  • Speaker #1

    Qui vaut le coup. S'il fallait refaire, je ferais dix fois la même chose, largement. Parce que je ne le vois pas comme du travail, en fait. parce que c'est C'est hyper valorisant parce que je m'épanouis à fond là-dedans. Et comme tu disais, moi, l'organisation, c'est ce qui me plaît beaucoup. Donc forcément, c'est ce que je mets en pratique pour moi aussi. Donc toutes mes journées, elles sont hyper cadrées, du matin au soir. Alors pas de manière rigide, je fais quand même ce qui me plaît quand j'en ai envie. Mais dans mes journées, j'ai tout. J'ai du temps au cabinet, du temps en famille, le sport, le temps sur les réseaux sociaux, le temps pour bosser du coup sur le business. Moi, bosser le soir, une fois que j'ai couché ma fille, de 21h jusqu'à minuit, c'est du temps plaisir. Ce n'est pas de l'obligation. Je sais aussi me prendre des journées off, parce que c'est important pour durer sur la longueur, de ne pas s'épuiser non plus et vouloir... Ce n'est pas un sprint, c'est un marathon, comme tu me dis souvent. Mais à refaire, je referai 100 fois la même chose, parce que la vie que je vis actuellement, c'est au-delà de ce que je m'étais imaginée pouvoir vivre il y a encore un an.

  • Speaker #0

    Ok, et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Parce que j'ai l'impression de faire que des choses qui me plaisent, en fait. Je n'ai pas l'impression d'avoir d'obligations. Je n'ai pas l'impression... Alors, je dis non. Je sais dire non. Je dis non à des projets quand je vois que ça va quand même prendre trop de temps, parce qu'à un moment donné, j'ai quand même moi aussi mes limites. Mais dès qu'un projet me plaît, je vais mettre en place les choses qu'il faut pour pouvoir le faire. Et vraiment, jour après jour, semaine après semaine, c'est des retours avec les personnes que j'accompagne qui sont plus que positifs. C'est des retours avec les réseaux sociaux. et... des retours avec les filles de Evolve parce que du coup on a quand même une communauté entre nous aussi où on soutient au quotidien on a notre petit groupe WhatsApp où on s'envoie des messages tous les jours quasiment et tout ça c'est je me suis entourée de personnes en fait hyper hyper motivantes hyper boostantes et je me dis en fait si je veux arriver à faire un truc vu comment je suis entourée je vais y arriver ok et je suis totalement d'accord je parle tout le temps du pouvoir et de l'importance de

  • Speaker #0

    de l'entourage. On dit qu'on est la moyenne des cinq personnes qu'on côtoie le plus. Alors, ça tombe bien, vous êtes plus que cinq. Mais oui, on est la moyenne des personnes qu'on côtoie le plus. Et il y a un entourage qui est porteur, c'est trop important. Quand tu es un peu seule, sinon, à vivre ce que tu vis, c'est clair que c'est compliqué. Donc, au final, alors certes, tu as un business qui fonctionne très bien sur le plan matériel et financier. Mais tu dirais que c'est quoi, au final, la chose la plus importante que ça t'a apporté sur les derniers mois ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'ai appris à me connaître. je pensais savoir me connaître mais j'ai quand même beaucoup avancé sur mon état d'esprit et sur ce que je veux faire de ma vie que moi j'ai toujours en tête que la vie elle est quand même courte avec nos métiers on croise quand même pas mal de pathologies on sait que ça peut arriver n'importe quand mais on se dit ça arrive aux autres et pas à soi mais pour moi c'est tant qu'on est en bonne santé et qu'on qu'on se sent capable de faire les choses qu'il faut faire les choses, qu'il faut sortir de sa zone de confort, se mettre en changer parfois, mais pour du mieux, et que moi je veux pas de regrets, je veux avoir au moins testé, c'est ce que je m'étais dit, au moins je teste, si ça marche pas, je cherche pourquoi ça marche pas, bien évidemment, et si vraiment vraiment ça marche pas, bah au moins j'aurais testé, et là j'ai testé, et en plus ça marche, donc forcément que du positif.

  • Speaker #0

    A ton avis, pourquoi ça marche ? C'est quoi la différence entre quelqu'un pour qui ça va fonctionner, et quelqu'un pour qui ça va pas fonctionner,

  • Speaker #1

    ou pas tout de suite ? Alors je pense qu'il y avait le fait que j'avais déjà une communauté sur Instagram, Instagram. Les gens me connaissaient déjà avant que je lance l'accompagnement et du coup, ils ont appris à me connaître quand même au fur et à mesure. Et après, l'autre paramètre, je pense, qui est important, c'est la rigueur et la constance. C'est le fait de mettre un même niveau d'énergie et d'effort au quotidien. Et même si ça ne fonctionne pas, parce qu'on a toujours tendance à vouloir avoir des résultats peut-être un peu trop rapidement, sauf que chaque petite action qu'on fait, des fois, ça sera peut-être que des mois, voire des années plus tard qu'on va en récolter les fruits. tout ça donc c'est c'est de surtout pas lâcher ses efforts alors certaines semaines peuvent être plus plus fatigante et on peut décrocher de temps en temps mais d'avoir une vision plutôt sur le long terme et de se dire si je sais vraiment pourquoi je fais ça que j'ai toujours en tête ce que ça peut m'apporter c'est d'aller mettre l'énergie que j'ai une personne en face de moi ou que j'en ai 100 ok

  • Speaker #0

    donc ouais vraiment de impliquer dans ce que tu fais en le raccrochant à ton pourquoi en fait c'est ça ne pas attendre que ça vienne

  • Speaker #1

    des autres, on va avoir des clés des autres, on va avoir de la motivation des autres mais au final ce qui va en sortir c'est quand même l'implication qu'on va avoir nous et je pense que l'authenticité aussi des messages qu'on véhicule de ce qu'on fait, moi là j'ai encore eu aujourd'hui un message qui me dit que même quand j'envoie des vocaux on entend dans ma voix que ce que je fais ça me passionne, ça me plaît et ça peut être qu'un compliment qui me touche parce que c'est vrai, ce que je fais c'est vraiment j'ai vraiment à coeur de pouvoir accompagner ces pros de santé Merci. à ce qu'elles retrouvent un équilibre, mais en sortant de la partie business, vraiment d'avoir un groupe de personnes que j'accompagne et de les voir entre elles aussi s'entraider, d'un point de vue humain, en tout cas, c'est hyper valorisant.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que tu dis, ça me fait penser à la deuxième question qui m'est venue pendant que tu parlais de tout ça, qui est la communication sur les réseaux. Alors oui, effectivement, le fait d'avoir une communauté, déjà, ça aide, une communauté de gens qui te font confiance, évidemment. Après, le nombre d'abonnés en soi ne veut rien dire, si c'est des personnes plus ou moins investies. Mais toi, tu as un nombre, par rapport à la niche des soignants libéraux, qui est quand même assez conséquent, et de gens très engagés. Ton engagement continue de m'impressionner. Et m'a encore impressionnée quand tu as fait ton lancement. Le nombre de personnes qui ont été présentes au webinaire, statistiquement, par rapport au nombre d'inscrits, c'était juste délirant. Parce que tu as des gens qui te suivent vraiment. Par rapport à Instagram, toi, tu étais sur Insta, donc avant de penser à faire un business autour de ça, il y a beaucoup de personnes, des soignants libéraux qui voudraient lancer un business ou pas d'ailleurs, mais qui ont peur de se mettre sur les réseaux parce que ça prend du temps, parce que des fois, on se dit que c'est un cadre un petit peu rigide, etc. Parce que oui, il y a des méthodes, il y a des recettes, on va dire, qui fonctionnent sur les réseaux et quand tu ne sais pas faire, tu es obligé de passer un petit peu par là. Mais toi, depuis que tu t'es formée, au début, tu n'avais pas appris à utiliser les réseaux, tu l'as fait spontanément. Est-ce que tu dirais que ce qui fait que ça a appris, alors même que tu n'avais pas de clé théorique sur Insta et sur les réseaux, c'est la même chose ? C'est ton énergie ? C'est l'authenticité que tu as mis ? Ou tu penses qu'il y a d'autres choses ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que c'est vraiment ça. Et le fait aussi de vraiment me questionner par rapport à ce que les gens vivent. Je n'étais pas là juste pour donner des conseils. Mais vraiment, j'attends. Moi, je suis toujours preneuse des retours des gens. Dès que j'ai des messages, je réponds tout le temps. Pas toujours tout de suite, tout de suite, mais tout le temps. C'est vrai que ça prend du temps. Mais moi, je ne l'ai jamais vu comme ça, comme ça me prend du temps. Vu que ça me fait plaisir de faire ça, du coup, c'est quelque chose que j'ai intégré dans mes routines. Et au final, on le sait bien au cabinet, quel praticien n'a pas des absents dans ses journées et peut du coup occuper ces moments-là à être sur les réseaux sociaux. Je consomme, c'est vrai, beaucoup moins de contenu, moi, maintenant, parce que ça me prend déjà du temps, moi, de publier du contenu et de répondre aux autres. Mais je pense que c'est ça, c'est le fait de montrer aussi la... la vraie vie entre guillemets, enfin les gens je pense que ça se perçoit que je suis très souvent souriante et tout ça mais pour autant moi aussi il y a des choses qui m'énervent, moi aussi il y a des choses qui m'agaissent, il y a des jours où je suis fatiguée et je montre aussi tous ces côtés là en fait, les jours où ça va moins bien, le fait que c'est ok en fait, c'est ok d'être soignant mais de pas avoir envie d'aller au cabinet tel jour, c'est ok d'être soignant et de vouloir gagner de l'argent et du coup de vouloir que tous ces patients viennent sur la journée, en fait toutes ces choses là où on a un peu des pensées limitantes parce que pour nous être soignant c'est être là, dédié à nos patients et il faut rien dire s'ils viennent pas, il faut rien dire si ceci et si cela et je pense que j'ai essayé de casser un petit peu les codes sur ça et que les soignants se remettent au coeur de leur vie en fait. Ils sont importants et doivent se faire respecter que ce soit par leurs patients ou leur entourage peu importe mais en tout cas prendre en compte eux, leurs propres personnes et du coup sur instagram j'ai jamais eu peur de m'exposer de cette manière là puisque même si C'est très, très rare. Ça m'arrive d'avoir quelques retours un petit peu négatifs, mais honnêtement, c'est très, très rare. Mais vu tout le nombre de retours positifs que j'ai, moi, c'est toujours ça que je garde en tête. C'est OK, s'il y en a un ou deux qui ne sont pas contents sur la journée de ce que j'ai partagé, j'en ai quand même une petite centaine au moins pour qui ça a fait du bien.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est vraiment le côté authenticité, vraiment authenticité et bonne énergie et surtout, la volonté de partager. t'as... On distingue deux choses. Le pourquoi qui est le truc vraiment intrinsèque, à soi, pourquoi on le fait. Et aussi, entre guillemets, ce qu'on appelle la mission, qui va être la mission de l'entreprise ensuite. Le message que tu as envie de véhiculer, ce que tu as envie d'apporter. Et en fait, c'est le petit cocktail de tout ça qui fait que ça a fonctionné, que ça a fonctionné pourtant en réalité.

  • Speaker #1

    Oui, oui. C'est de mettre des petits rituels sur Instagram. Dès que j'arrive au cabinet, j'ai mon programme de la journée. Tous les matins, il y a des petites citations positives. En fait, c'est tout ce côté-là. Les gens qui me suivent, le retour que j'ai, c'est que Quand on va sur mon compte, on sait que ça va être un boost de bonne énergie. Même si je dis des choses qui finalement pourraient être vues d'un point de vue négatif, je transforme toujours tout en point de vue positif. De toute façon, c'est un truc que j'ai appris à faire et qui fait que oui, les moments même un peu plus compliqués, on peut toujours trouver une leçon à en tirer.

  • Speaker #0

    Et au final, malgré toi, au début, tu as quand même appliqué des principes qui ne sont pas naturels. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    qui feront que ça peut fonctionner sur les réseaux, le fait d'avoir des routines, des rituels que les personnes, du coup, au final, s'attachent non seulement à ces petites habitudes, mais aussi à ton ADN qui est cette petite dose de positivité un peu addictive que les personnes viennent chercher. Et c'est ça, en fait, le fait de marquer les esprits par quelque chose chez les gens. Par exemple, toi, ta positivité, ta bonne humeur, le fait de tourner les choses en positif, qui fait que tu vas marquer les gens positivement et qu'ils vont avoir envie de revenir sur ton contenu. et... J'ai une question purement naïve, parce que depuis, tu t'es quand même formée sur les réseaux sociaux, sur le côté un peu plus technique. Tu as mis en pratique des choses que tu ne mettais pas en pratique avant, techniquement parlant. Est-ce que tu penses sincèrement que ça t'a apporté quelque chose de conséquent en termes de résultats ? Ou est-ce que tu penses que juste avec ton ADN de base, tu aurais pu avoir les mêmes résultats ?

  • Speaker #1

    Si je veux vraiment être honnête, il aurait fallu déjà que je mette vraiment tout en application ce que j'ai appris. que je n'ai pas fait parce que débordée par le quotidien parce que ces 4 mois que j'ai vécu en maman solo c'est tombé pile au moment où je me suis formée du coup sur les réseaux donc j'ai appris plein de trucs, je sais qu'il y a plein de trucs qu'il faudrait que je fasse, que je vais faire bientôt, mais par contre je sais que j'ai eu pas mal de retours de personnes en disant qu'ils avaient vu, sans que je le dise sur les réseaux que j'avais fait du coup un accompagnement sur ça, qu'ils avaient vu que c'était plus structuré Et que ça allait moins un petit peu dans tous les sens. Parce que c'est vrai que moi, c'était ça, en fait. Je vis un truc au quotidien. Hop, j'en fais une vidéo que je partage sur les réseaux. Que j'ai quand même maintenant un peu plus une ligne directrice de ce que je veux partager. Et ça, j'ai eu plusieurs retours que ça se voyait que c'était quand même mieux cadré et qu'il y avait du travail de fait sur ça. Ok.

  • Speaker #0

    On remercie Adrien qui t'a...

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et est-ce que tu as vu une évolution en termes de statistiques ? Est-ce que ça t'a apporté plus de visibilité ? Est-ce que les gens engagent plus qu'avant ou pas spécialement ?

  • Speaker #1

    J'ai eu un peu plus de visibilité, mais moi, ce qui fonctionne toujours le mieux en visibilité, c'est quand d'autres collègues partagent certaines vidéos, partagent le compte et tout ça. Moi, c'est ça qui fait que j'ai de nouveaux abonnés. Là, je lance une série de vidéos pour les néo-diplômés, donc j'ai pas mal d'étudiants en dernière année qui s'abonnent en ce moment. au compte, mais mes vidéos ont quand même plus de visibilité maintenant.

  • Speaker #0

    Ok, donc ouais, après bon, c'est toujours un effet boule de neige, c'est toujours difficile de savoir d'où ça vient, mais c'est intéressant du coup, parce que je pense que ça peut aussi décomplexer les personnes. savoir qu'il y a des techniques sur les réseaux pour que ça fonctionne, qu'il y a des recettes, oui, que faire complètement freestyle, c'est peut-être pas une bonne idée, sauf si t'as un génie naturel pour ça, mais que, honnêtement, je pense que c'est quand même plus important le côté authentique, le côté, ouais, spontané, enfin, spontané sans partir dans tous les sens encore une fois non plus, mais le côté authentique, le côté bonne énergie, le côté être toi, en fait, dans ta communication, et avoir un message fort à faire passer. Je reste persuadée que c'est plus important que de la technique, parce que de la technique, un réel parfaitement exécuté, avec un montage aux petits oignons, sans fond derrière, je reste persuadée que ça ne marche pas. Donc, si ça peut décomplexer les personnes qui disent « Moi, Instagram, je n'y comprends rien, je ne sais pas faire des réels, etc. » Bon, il va falloir apprendre un minimum, mais vous pouvez juste être vous, en fait, et c'est ça qui est cool et qui fonctionne malgré tout.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est possible. Oui, possible. J'ai le retour tout bête hier, j'ai partagé une vidéo. sauf que je n'ai pas vérifié, ma vidéo était plus longue donc en fait elle s'est coupée et j'ai eu plein de retours de gens hyper positifs alors qu'en fait il n'y avait même pas jusqu'à la fin de la vidéo de manière technique c'était pas du tout ok il y en a quand même une ou deux qui m'a dit ça on n'a pas la fin de ta vidéo quand même donc je l'ai republiée de bonne manière même avec une vidéo qui n'était pas finie finalement il y avait quand même des bons retours donc oui c'est important d'avoir le mix des deux je pense mais avec une dominante quand même je pense Merci. moi c'est Thérèse pour l'instant la dominante c'est ce que je faisais avant quand même le côté authenticité le côté je partage ce que je vis aussi vraiment au quotidien et ce qui parle du coup aux autres soignants et ce que j'ai pris sur le côté plutôt technique c'est quand même un petit peu de montage vidéo que je faisais pas avant mettre les sous-titres et tout ça, des trucs tout bêtes et la partie d'avoir un peu plus de visibilité au moins sur mon moi, ce que je prévois de publier, comme ça ça me libère quand même un petit peu d'espace mental aussi Merci.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que, évidemment, sinon, ça peut vite devenir un petit peu le bazar. Ça me fait une transition, parce qu'on a parlé de tous les côtés positifs de ces derniers mois, tout ce que ça t'a apporté. Quand on te voit de l'extérieur, on se dit, Kathleen, tout est facile pour elle. Ça glisse, c'est du tout chousse. Tout fonctionne, ça roule. Mais est-ce que ça a été facile tous les... Allez, on va dire la presse canée et coulée, ou est-ce qu'il y a quand même eu des moments un peu plus compliqués ?

  • Speaker #1

    Non, je ne peux pas dire que ça a été facile tout du long, parce que ce serait faux. Ce qui a été plus compliqué finalement, c'était le fait que je me voyais moi évoluer, parce que du coup dans l'accompagnement, on a toute la partie comme mindset, évoluer sur son état d'esprit, mais que moi dans mon entourage personnel, je ne suis pas forcément entourée de libéraux ou d'entrepreneurs, et du coup je ne me retrouvais pas forcément à échanger avec les choses que moi je vivais au quotidien. Ce que j'ai trouvé, notamment après le séminaire que tu nous as fait dans Evolve, où on s'est vraiment toutes encore plus regroupées, notre groupe WhatsApp où on partage et tout ça. Donc ça, maintenant, ce noyau-là, dès que je veux partager une réussite entrepreneuriale et tout ça, je sais vers qui m'orienter, même si j'ai aussi des amis qui ont fait du chemin sur ça et avec qui maintenant je peux échanger. Donc c'est vraiment chouette. Et après, c'était surtout... Moi, j'étais frustrée de ne pas réussir. Je savais ce que je voulais faire chaque semaine, mais la réalit�� du temps que je pouvais y accorder, donc le fait de ne pas avoir diminué assez le... Le cabinet, le fait que ma fille ne fait toujours pas ses nuits. Donc l'aspect sommeil chez moi est très, très impacté. Je suis réveillée toutes les heures et demie à peu près la nuit. Donc ce n'est pas l'idéal quand on veut vraiment optimiser toutes ses journées. Donc il y a eu cet aspect-là, être frustrée de ne pas pouvoir mettre autant d'énergie que j'avais envie d'y mettre dedans. Mais ça, à partir du mindset où je l'ai travaillé, le fait qu'il y a des choses qui sont dépendantes de moi et d'autres qui sont indépendantes de moi. et qu'il fallait que je baisse un petit peu mon niveau d'exigence envers moi-même sur certaines semaines. Mais hormis ça, moi j'ai trouvé que ça a été parce que j'étais accompagnée, par toi et par Anna bien évidemment, d'avoir les coups de bouse tous les lundis matins, de devoir se pencher sur quels vont être nos objectifs sur la semaine. En fait, il n'y a pas eu une semaine où je me suis dit, de toute façon je mets en pause, ou je ne sais pas ce que je ferai, ou quoi que ce soit. Je n'ai dû couper peut-être une semaine à Noël. Et encore pas complètement, je ne pense pas. À moitié. J'ai pris des gens off, mais depuis fin juin, toutes les semaines, je vois ça comme une poursuite de mon objectif. Et ce que je n'ai pas réussi à faire la semaine d'après, je le remets en objectif sur la semaine suivante.

  • Speaker #0

    Donc, en gros, si je résume, ce qui a été dur pour toi, c'était de ne pas toujours pouvoir faire ce que tu voulais quand tu le voulais, plus le soutien que tu as réussi à créer au fil du temps. et c'est d'accepter qu'il y a des semaines où t'es moins de pas dire ok cette semaine j'ai pas tenu mes objectifs je lâche en fait ça le lâcher prise moi c'était très compliqué et donc ça c'est quelque chose que ça t'a obligé à travailler sur

  • Speaker #1

    les derniers mois j'étais obligée puisque de toute façon si je voulais avancer dans mes objectifs et avancer pour créer l'accompagnement je me suis bien rendu compte que soit moi je me mets des freins toute seule en fait Merci. soit il y a des choses que je dois lâcher et finalement en plus c'est quand je lâche des choses que j'ai plus d'idées je me suis pris un week-end off last enfin le week-end dernier, week-end détente, massage et tout ça et j'ai eu plein d'idées donc j'ai noté plein de trucs sur mon carnet et ça m'a débloqué sur des choses sur lesquelles je stagnais et prendre du repos c'est salvateur encore une fois c'est un marathon c'est pas un marathon,

  • Speaker #0

    je sais même pas, je suis pas hyper calée en course à pied mais je sais pas s'il y a des courses avec des escales Merci.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est une longue course, c'est un genre d'ultra-trail avec des étapes.

  • Speaker #1

    C'est le truc. Exactement,

  • Speaker #0

    oui. Il faut tenir dans le temps, mais aussi savoir ménager ses poses et sa récup en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ce que je faisais moi dans mes semaines, c'est que le sport a quand même une part vraiment très importante dans mon quotidien. Donc, même si j'avais des journées à rallonge avec plein de tâches à faire, moi, le sport a une place importante. Donc, je prenais le temps de faire mon sport. Et ça, c'est important, je pense, quand on se lance et qu'en plus, on a son cabinet et qu'on veut se lancer. donc quelque chose de, pour autant, ne pas lâcher des moments sportifs ou de loisirs, de lecture, peu importe, mais d'avoir des temps à soi quand même. C'est important. Complètement.

  • Speaker #0

    Équilibre.

  • Speaker #1

    Encore une fois. Oui, voilà.

  • Speaker #0

    Mais je suis complètement d'accord, parce que sinon, de toute façon, tu avances, mais tu brasses de l'air parce que tu es fatigué, donc tu es productif. Donc, en fait, l'idée, ce n'est pas forcément dans la quantité de travail, c'est dans la pertinence des actions que tu vas mener. C'est ça. Alors, attention, tu as quand même... abattu un volume de travail assez impressionnant, parallèle de tout ce que tu gères, plus du fait que tu fais du sport, tu as quand même couru un marathon aussi dans l'année, bref, que tu gères ta fille toute seule, etc, le cabinet, bref, tout ce que tu fais. Mais je pense que même si tu travailles beaucoup sur ton business, tu n'es peut-être pas une de celles qui travaille le plus dessus.

  • Speaker #1

    Je pense pas non.

  • Speaker #0

    Mais par contre, vraiment ça se joue dans la pertinence en fait des actions que tu mènes et la quantité. d'énergie que tu es capable de mettre dedans dans le laps de temps que tu y accordes, parce que du coup, tu arrives à ménager. Et ça, c'est hyper important pour les personnes qui se disent « Mais moi, je n'ai pas le temps, je ne peux pas mettre 40 heures par semaine sur la création d'un business. » Oui,

  • Speaker #1

    je ne peux pas le faire. Voilà.

  • Speaker #0

    De toute façon, mathématiquement, au bout d'un moment,

  • Speaker #1

    ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Mais c'est possible quand tu n'as plus de cabinet ou quasiment plus. C'est vraiment dans l'efficacité que tu fais avoir sur cette durée-là et la pertinence des actions menées et surtout l'efficacité, parce que du coup... tu arrives à faire en sorte de ne pas être complètement cramée.

  • Speaker #1

    Ah oui, non, c'est ça. Je ne me suis pas sentie épuisée sur cette période-là. Mais c'est se connaître aussi. Par exemple, moi, le soir, c'est ma fenêtre où je suis plus créative, où je suis encore en énergie après mon soir et tout. Donc, moi, mon rythme... Enfin, je connais bien mon rythme de sommeil. Je viens de vous dire que je ne dormais pas très bien avant. Mais ce que je veux dire, c'est que je sais que moi, je ne m'endors pas avant minuit. Enfin, voilà, c'est mon rythme à moi. Je ne m'endors pas avant minuit. donc pouvoir bosser jusqu'à minuit ça me va très bien, ça n'impacte pas sur mon cycle de sommeil. Le après minuit 6h est impacté par ma fille, mais ça c'est autre chose. Mais si vous, vous êtes plutôt à vous coucher à 22h, mais que vous pouvez vous lever à 5h, bah, bossez tôt le matin. Enfin, chacun fait comme il veut et surtout par rapport à son propre fonctionnement.

  • Speaker #0

    Complètement. Complètement. Et puis, oui, tu te connais parce que, par exemple, ce mois-ci, tu m'as dit, bon, en mai, j'y vais un petit peu plus tranquille parce que j'ai besoin de me reposer. Et après, on repart en juin et c'est cool. Ouais, c'est ça. C'est important de le savoir et de savoir s'écouter. et... On parlait de marathon, on parlait de régularité. Ce n'est pas que dans la régularité, c'est aussi des fois savoir alterner des phases très intenses et des phases un peu plus courtes. Donc, ça mélange entre du marathon et du fractionné.

  • Speaker #1

    Oui, parce que par exemple, les semaines avant le webinaire, ça a été très, très intense. La semaine juste après aussi, après, il y a eu un peu plus de tranquillité. Et après, mon truc aussi, c'est que quand je me rajoute de la charge de travail et que je dure sur la longueur, ça devient après mon quotidien. et donc en fait je peux après au fur et à mesure rajouter de la charge de travail mais c'est par palier en fait au fur et à mesure donc c'est vraiment c'est un équilibre pas que quotidien mais aussi ah oui non l'équilibre il est retrouvé très régulièrement souvent

  • Speaker #0

    et du coup justement là dans les mois à venir comment tu vois les choses par rapport à équilibre par rapport à ce que tu as envie de créer c'est quoi tes ambitions tes envies Merci.

  • Speaker #1

    Moi, l'accompagnement, il dure six mois quand on rentre dans l'accompagnement. Donc, celles qui sont rentrées début février, en septembre, elles auront déjà terminé leur accompagnement. Donc là, moi, c'est de préparer ça. Du coup, même si on peut rentrer... après n'importe quand au fil de l'eau dans l'accompagnement. Mais comme j'ai eu une grosse partie à ce moment-là, il y a aussi une grosse partie qui va s'arrêter en février. Donc là, c'est repréparer des webinaires en juin, repréparer des événements pour la rentrée aussi en septembre, travailler un peu plus pour le coup sur Instagram, dédier un peu plus de temps dans mon quotidien pour ça. En fait, c'est optimiser mon quotidien tel qu'il est pour pouvoir assurer toutes mes tâches du quotidien, réfléchir à diminuer un petit peu du coup le cabinet. encore plus. Et puis, après, c'est toujours plus. Voir comment améliorer déjà l'accompagnement équilibre. Est-ce qu'il y a d'autres choses qui peuvent venir par la suite en complément de celui-là ? Ou orienter pour d'autres publics ? J'ai eu beaucoup de demandes pour les jeunes diplômés, même si équilibre, d'ailleurs, conviendrait tout à fait aux jeunes diplômés. Mais des événements spécifiques, on va dire, pour le début d'installation, j'ai plein d'idées. Après, il faut que je trouve du... Enfin, il faut que je m'accorde du temps pour y réfléchir et mettre l'énergie, justement, dans tout ça.

  • Speaker #0

    Trop cool. Ça promet de bonnes choses sur le site de l'année. Et une question que j'avais envie de te poser aussi, vu que tu accompagnes sur la gestion financière et administrative, c'est quoi, à ton avis, la relation des soignants libéraux avec l'argent et avec la posture de chef d'entreprise ? Est-ce qu'il y a des blocages ? Est-ce qu'il y a des difficultés à aller, on va dire, incarner ça ? Comment tu l'observes, toi ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plein de blocages chez les soignants sur le côté financier. Beaucoup, déjà, n'ont pas en tête, en fait... notamment sur les orthophonistes, mais sur d'autres professions aussi, vont mettre des sommes folles dans des formations pour de la rééducation, mais vont avoir beaucoup de mal à investir de l'argent dans des choses pour elles, notamment des accompagnements, mais peu importe quel type d'accompagnement, mais parce qu'elles ne vont pas voir tout de suite ce que ça va leur apporter. Pour elles, c'est « je donne de l'argent pour une formation pour être plus performante, plus compétente avec mes patients » , mais quand c'est pour être plus performante envers soi-même, Tout de suite, il y a des blocages. On n'est pas forcément prêts à aller mettre de l'argent sur ça. Pas tous, la preuve. Il y en a plein qui font plein d'accompagnements et qui comprennent très bien qu'il faut avoir ces clés-là pour pouvoir avancer. Mais moi, dans toutes celles que je rencontre, elles n'ont pas en tête qu'elles sont chefs d'entreprise. À l'école, on nous apprend le côté rééducation, mais on ne nous apprend pas du tout le côté gestion de cabinet, comme une entreprise, alors qu'on est quand même EI, un entrepreneur individuel à la base, même quand on est en libéral. Donc... Pour moi, c'est une des clés à avoir quand on s'installe, c'est de se dire que notre cabinet, c'est des charges. Tous les mois, même quand on ne travaille pas, c'est de l'argent qui sort. Si on veut que ce soit viable sur le long terme et si on veut bien vivre, si on a des passions à côté et si on ne veut pas vivre que pour nos passions, c'est OK de vouloir bien gagner sa vie et c'est OK de mettre en place un cadre, mettre en place des règles avec ses passions et envers soi-même pour pouvoir atteindre les objectifs financiers qu'on a.

  • Speaker #0

    Et au-delà du financier, il se passe quoi si on... n'investit pas sur soi, au-delà d'investir sur ses patients, sur la qualité de ses soins, ce qui est évidemment important, et un devoir même en tant que pro de santé, mais il se passe quoi si on n'investit pas sur soi, que ce soit financièrement avec des accompagnements, ou même en termes de temps, d'énergie ou de travail sur soi ? C'est quoi les conséquences ?

  • Speaker #1

    Moi, de ce que j'ai pu voir, l'épuisement, le burn-out chez les pros de santé, il est quand même bien présent. l'arrêt du cabinet, la fermeture du cabinet, de se dire que finalement ce n'est pas le métier qui nous convient, et peut-être aussi, c'est possible, mais en général ce n'est pas le métier en tant que tel qui ne nous convient pas, c'est toutes les conditions de travail en fait qu'il y a autour. Moi la plupart des filles qui ont rejoint l'accompagnement, quand elles sont rentrées au début, on était à entre 12 et 20 heures de travail par semaine en dehors des temps vraiment que de séance avec les patients, de travail annexe, donc justement tout l'administratif, les comptes rendus, la comptabilité, enfin toutes ces choses-là. où ça prend sur le temps personnel, sur les week-ends où il n'y a plus du tout de loisirs et du coup, épuisement très très rapide, il ne faut pas beaucoup de mois avant de se rendre compte qu'on ne pourra pas tenir sur la longueur, donc soit on se met en arrêt de travail, soit on continue comme ça mais en mode un petit peu radar où finalement on n'éprouve plus aucun plaisir à faire son métier alors qu'on est compétent, parce qu'il y a aussi beaucoup le syndrome de l'imposteur chez les pros de santé qui va avec, mais en fait c'est se mettre en difficulté soi-même et mettre en danger son activité, mais aussi sa santé.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, un soignant qui ne se sentirait pas bien, dans un premier temps, l'idée, ce serait déjà de voir si tout est OK en termes de cadre de travail, de gestion du temps, de gestion financière aussi.

  • Speaker #1

    La première étape.

  • Speaker #0

    Et donc, je mettrai de toute façon ton compte pour les personnes qui ne te connaîtraient pas. Si vous voulez avoir des ressources là-dessus, je vous laisserai aller voir du côté de Kathleen. Et si, malgré tout ça, comme ça a été ton cas, comme ça a été le mien, on se dit, OK, je voudrais peut-être faire autre chose. Tu dirais quoi aux personnes qui ne savent pas, en fait, si c'est pour elles de lancer une autre activité, de lancer un business en plus du cabinet, si c'est une bonne chose, pas une bonne chose, si elles ont peur, tu dirais quoi ? Qu'est-ce qui fait que c'est une bonne décision ?

  • Speaker #1

    Déjà, si elles se posent la question, c'est que leur quotidien actuel ne leur convient pas. Donc, il y a quand même quelque chose à creuser. Et qu'après, on a tous forcément quelque chose qu'on maîtrise, pas forcément sans être un expert. Il y a forcément un domaine dans lequel on peut apporter quelque chose aux autres. Mais après, ça, on ne peut pas forcément le trouver tout seul. Enfin, la preuve, c'est avec toi que j'ai creusé tout ça. Et que du coup, d'être accompagnée, c'est au moins se dire, je vais mettre toutes les chances de mon côté pour avoir un... potentiel quotidien qui me plaira quand même beaucoup mieux, et où on peut allier les deux. C'est pas forcément l'un ou l'autre. On peut avoir tout mis comme on souhaitait au cabinet, avoir son cadre et tout ça, et pour autant vouloir faire autre chose à côté, d'ailleurs c'est mon cas. Et pour moi, avoir peur de se lancer dans quelque chose de nouveau, c'est finalement, c'est remettre à plus tard, ça va revenir forcément par cycle. On va se reconvaincre que non, finalement c'est bon, ça va mieux au cabinet, je vais tenir. Et en fait, c'est là où ça va pas, le but normalement c'est pas de tenir sur le long terme. c'est d'être bien dans son quotidien. Donc, OK, je vais tester.

  • Speaker #0

    OK. Donc, toi, c'était un peu ta philosophie de te dire, au pire, je teste et je vois. Ça ne t'a pas fait peur de te dire, si ça se trouve, j'aurais perdu de l'énergie, du temps, de l'argent à me lancer pour rien ?

  • Speaker #1

    Alors, au début, oui, si. Forcément, au tout début, oui. Mais après, je me suis dit, de toute façon, j'aurais forcément appris des choses. et maintenant j'en suis d'autant plus persuadée même en dehors de la partie business où j'ai appris énormément de choses mais même sur la partie moi me connaître la partie mindset, avoir rencontré des belles personnes donc j'aurais forcément appris des choses et après pour l'investissement que ça a pu coûter de rentrer dans l'accompagnement finalement déjà j'ai mis en place les choses qu'il fallait au cabinet pour que ça n'ait pas d'impact vraiment sur mes finances propres à l'instant T et même s'il avait fallu que j'aille piocher dans de l'épargne on va dire Merci. de toute façon, je n'étais pas bien à cet instant-là. Et cet argent d'épargne, il est bien là pour faire quelque chose, pour faire des projets. Pour certains, ce sera des voyages. Pour moi, c'était un accompagnement.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette métaphore. C'est un truc que je me suis souvent dit. J'ai eu un parcours beaucoup moins fluide que le tien. Au final, au moment où j'ai lancé mon business, ça n'a pas marché du premier coup aussi bien que toi, en tout cas. Même pas du premier coup du tout. C'est un peu le parallèle que je m'étais fait. Je m'étais dit, au pire, Si demain, j'arrête, oui, j'ai investi de l'argent, du temps et de l'énergie, mais je l'aurais vécu comme un beau voyage où j'aurais rencontré des belles personnes, où j'aurais appris à me connaître. Et au final, un voyage, ça ne te fait pas de retour sur investissement financier, mais c'est quand même une forme d'investissement sur soi. Et j'aime bien ce parallèle, et c'est un parallèle que j'ai déjà fait aussi avec le voyage. Donc, je te remercie de le faire parce que je le trouve... Donc, ouais, en fait, tu t'es juste dit « YOLO » , quoi.

  • Speaker #1

    Ah ouais, en fait, enfin... À partir du moment où on met en tête qu'on est des entrepreneurs dans nos cabinets, quand on est orthophoniste, quand on a de la trésorerie, c'est fait pour ça aussi. C'est fait pour mener à bien des projets qui peuvent sortir du lot. Ça peut être faire des supervisions, ça peut être plein de projets différents. Et là, je vois ça comme une extension. Et c'est ce que mes parents m'ont dit aussi, parce que j'ai souvent eu un autre blocage, c'est de se dire... Je n'ai pas fait toutes ces études-là pour finalement arrêter mon métier. Mes parents ont fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse en arriver là. Non, en fait, je m'étais mis un blocage moi-même. Et ce que mon père m'a dit, en l'occurrence, c'est que si tu en es là aujourd'hui, c'est parce que tu as fait tout ce chemin-là et que tu étais orthophoniste avant. Donc non, c'est une continuité, en fait. Et c'est là, c'est parti.

  • Speaker #0

    En fait, quoi que vous fassiez en termes de carrière, en termes de biseau, Voilà, c'est juste des choses qui vont vous faire... passer d'un point A à un point B et que si ces choses-là n'arrivent pas, tu ne peux pas passer à l'étape d'après.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est exactement le raisonnement que j'ai eu parce que pour le coup, j'ai exercé moins longtemps que toi puisqu'en plus j'ai arrêté. Je me suis dit, le ratio, les calculs ne sont pas bons. Dans des études pour 5 plus l'année de prépa et pour exercer même pas 4 ans, les calculs ne sont pas bons. Mais si je n'avais pas été ortho, je ne serais pas en train d'accompagner des libéraux.

  • Speaker #1

    Bah ouais, c'est carrément.

  • Speaker #0

    Donc ouais, j'aime bien l'idée. Et en fait, c'est un peu le mood aussi que j'ai en ce moment, de de toute façon se laisser porter, tester des trucs. Et de toute façon, si tu ne testes pas, tu ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est sûr. Et puis c'est en faisant qu'on apprend. Et puis même si on fait des erreurs, on apprendra des erreurs et on fera différemment après.

  • Speaker #0

    Et il y a toujours quelque chose à en tirer dans tous les cas.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Si tu devais synthétiser tout ça, le message... clés que tu aurais envie que des personnes retiennent de ce podcast par rapport au libéral, à l'entrepreneuriat ou quelque chose d'un peu plus global, qu'est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    C'est pas facile comme question ça. Je pense que l'idée vraiment au cœur de tout ça c'est mettez-vous au cœur de votre vie, ne vous mettez pas des barrières de justement ce que les autres ont pu faire pour vous, pour que vous soyez là, peu importe, c'est votre vie à vous. Si vous n'êtes pas bien à un instant T, ou même si vous êtes bien, mais que vous voulez plus et que vous voulez mieux, n'hésitez pas à aller chercher de l'aide, parce que moi j'ai souvent cru aussi que j'y arriverais mieux toute seule, ou que j'aurais plus de fierté à retirer de quelque chose que je ferais toute seule, mais en fait j'en serais pas du tout là, de toute façon, si j'avais voulu faire les choses toute seule. Donc mettez-vous au cœur de votre vie et mettez tout en œuvre pour y arriver.

  • Speaker #0

    C'est bien synthétisé. Je rajouterais que tu es la personne la plus importante de ta vie. Dans tous les cas, la seule personne qui restera à la fin, c'est toi. Donc je pense que ça corrobore ton message. Et j'aime beaucoup cette notion de se remettre... Au cœur de sa vie, d'ailleurs, c'était le nom du premier module de mon premier accompagnement sur le fait d'être au moins débordée, etc. Donc, j'aime l'idée et je te remercie de la partager.

  • Speaker #1

    Mon grand plaisir, Salène.

  • Speaker #0

    Donc, en tout cas, je te remercie, Kathleen, pour toutes ces discussions. J'espère que ça vous a plu. Et du coup, c'est l'occasion pour moi de vous parler de l'événement qui arrive dès la semaine prochaine. Donc là, le podcast sort le 23 mai. Donc, il va s'agir d'une semaine de coaching offert du 26... au 31 mai. Donc, c'est un événement que j'avais déjà organisé l'année dernière et d'ailleurs, c'est à cette occasion-là, Kathleen, que tu avais ensuite intégré Evolve, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, le 21 juin.

  • Speaker #0

    Le 21 juin, aux Fêtes de la Musique. Bon, ça fait un peu moins d'un an du coup. L'idée de cette semaine de coaching, c'est que pendant une heure et demie, on clarifie ton objectif, où est-ce que tu as envie d'aller exactement et pourquoi tu veux faire ça. On a vu aujourd'hui avec Kathleen que c'était quelque chose d'assez important à déterminer. et ensuite le plan d'action précis étape par étape pour y arriver. Si tu sens que tu es capable de mettre en place tout seul ce plan d'action, on sera super content de t'avoir aidé. Et si tu penses que tu as besoin d'aide et que tu as envie de suivre les traces de Kathleen et de te faire accompagner, ce sera l'occasion de voir ensemble si Evolve est la solution qui te correspond. Donc c'est des appels que tu peux réserver en cliquant sur le lien dans la description de ce podcast. Et d'ailleurs pour les personnes qui entreraient dans Evolve suite à ces appels cette semaine, donc la semaine du 26 au 31 mai il y a une offre exclusive qui vous attend mais vous en saurez plus au cours de l'appel si vous décidez de le prendre et que c'est la bonne solution pour vous et donc ces appels auront lieu avec un membre de l'équipe donc en l'occurrence il s'agira de Maxime qui est coach dans Evolve et aussi dans Rise donc Kathleen avec qui tu as l'occasion d'interagir à plusieurs reprises que ce soit en séminaire ou en visio c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui oui tout à fait il m'a donné plein de conseils très pertinents

  • Speaker #0

    qui connaît parfaitement ce que les soignants libéraux vivent, qui connaît parfaitement la méthode, qui connaît parfaitement Evolve et qui est un excellent coach. Donc, pour réserver votre appel, ça a lieu dans la description du podcast. Donc, l'idée, c'est vraiment que vous ressortiez de là avec déjà savoir si un business en ligne s'est fait pour vous, qu'est-ce que ça peut vous permettre exactement et quelles sont les étapes concrètes à mettre en place pour y arriver dès maintenant et savoir si, oui ou non, vous avez besoin de l'aide et si c'est le moment pour vous de vous lancer. Donc, c'est à cette occasion, Kathleen, toi, que tu étais rentrée dans Evolve. Qu'est-ce que tu dirais aux personnes qui hésitent à prendre leur appel ?

  • Speaker #1

    Qu'il ne faut pas hésiter. Moi, si c'était à faire, je le referais, comme je le dis, dix fois, puisque c'est suite à ça que tout s'est accéléré et que c'est ensemble qu'on avance mieux.

  • Speaker #0

    Exactement. Et même si vous ne rentrez pas dans Evolve à la suite de cet appel, vous ressortirez en tous les cas avec un max de clarté et vous saurez exactement ce qui vous attend dans les prochaines semaines, les prochains mois pour atteindre, si vous souhaitez atteindre en tout cas, l'objectif que vous aurez défini grâce à ce... coaching. Donc, je te remercie encore une fois, Kathleen, pour ton intervention, pour ta présence. J'espère que tu as aimé enregistrer ce podcast autant que moi.

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est sûr. Merci beaucoup à toi Solène de m'avoir laissé la parole aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je vous mets les réseaux sociaux de Kathleen également dans la description si vous voulez plus d'infos sur ce que tu fais, sur équilibre aussi, pourquoi pas. Et je vous mets également le lien de... de réservation pour la semaine de coaching offert. Il y a seulement 15 places, donc dépêchez-vous, j'ai oublié de le préciser. Ça part vite. Voilà, je vous souhaite une excellente semaine et je vous dis à vendredi prochain pour un nouvel épisode de Soigneur Entrepreneur. Merci Kathleen.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Parcours de Kathleen en tant qu'orthophoniste et entrepreneure

    00:49

  • Gérer son temps en tant que Soignant Entrepreneur

    11:15

  • La vie de Kathleen aujourd'hui

    13:30

  • Pourquoi ça fonctionne ?

    16:05

  • Réussir sur Insta en étant soi-même

    18:43

  • Les défis rencontrés : gérer son effort

    27:27

  • Perspectives d'avenir

    34:21

  • Argent et posture de chef d'entreprise chez les soignants

    35:49

  • Conseils pour ceux qui envisagent de se lancer

    39:50

  • Conclusion et messages clés

    45:59

Description

🎁 RÉSERVE TON COACHING OFFERT DU 26 AU 31 MAI 2025 : https://calendly.com/maxbedouain/coaching-evolve-offert

Dans cet épisode, Kathleen, orthophoniste et entrepreneure partage avec nous son parcours inspirant, depuis ses débuts en tant que soignante libérale jusqu'au succès de son programme "Equilibre" dans lequel elle aide les soignants libéraux à mieux gérer leur temps et leurs finances.


Alors quand on est libérale, entrepreneure, qu'on a plein de passions, qu'on est aussi maman et femme, comment gérer son temps et ses efforts efficacement ?

Comment réussir sur les réseaux tout en restant soi-même ?

Quelles sont les clés pour réussir à rencontrer le succès dans son business ?

Kathleen nous explique comment se remettre au coeur de sa vie pour enfin la vivre à 200% !


Retrouve Kathleen sur Instagram https://www.instagram.com/kathleencarepro/


Bonne écoute 🎧



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Soignants Entrepreneurs. Je suis Solène, orthophoniste entrepreneur, et tous les vendredis à 8h, je te partage, seule ou en compagnie de mes invités, les clés essentielles de la réussite entrepreneuriale et de l'épanouissement en tant que soignant libéral. Si le podcast te plaît, n'oublie pas de le noter avec 5 étoiles et de le partager à un ami soignant entrepreneur qui en a besoin. Salut et bienvenue dans un nouvel épisode de Soignants Entrepreneurs. Cette semaine, j'ai le plaisir d'être avec... Kathleen, qui est orthophoniste et entrepreneur. Coucou Kathleen.

  • Speaker #1

    Bonjour Solène.

  • Speaker #0

    Et Kathleen est aussi d'ailleurs membre des vols. J'ai le plaisir de te compter parmi les personnes que j'accompagne. Et si c'est le cas, c'est parce que Kathleen a participé à un événement bien précis en juin 2024 que j'organise à nouveau cette année. Alors pour avoir toutes les infos, restez bien jusqu'à la fin. Donc Kathleen, je vais te laisser te présenter qui tu es, quel est ton parcours, ce que tu fais aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, donc je suis orthophoniste depuis presque une dizaine d'années. Je suis en libéral. J'ai tout de suite commencé après mes études que j'ai faites en Belgique. Je suis aussi maman d'une petite fille de 4 ans et demi. Et moi, mon quotidien est varié de plein d'activités. J'ai plein de loisirs. Je suis également formatrice. Et je suis présente sur Instagram sous le pseudo Katine Care Pro depuis environ 4 années. Après, en fait, un congé maternité, quand je suis retournée au cabinet, J'ai eu envie de faire plus, de faire d'autres choses que mon activité d'orthophoniste. Et ça s'est présenté sous la forme d'Instagram, de partager mon quotidien. Et c'est d'ailleurs comme ça que je t'ai connue. Et que j'ai eu connaissance de la semaine d'appel en juin 2024, où je suis donc rentrée dans l'accompagnement Evolve, qui m'a donc permis de lancer mon propre accompagnement en février de cette année, qui s'appelle Equilibre.

  • Speaker #0

    Ok, bah écoute, c'est un bon résumé de ton CV, si je peux dire. Et aujourd'hui justement, avec Equilibre, qu'est-ce que tu fais exactement ?

  • Speaker #1

    Avec Equilibre, j'accompagne les pros de santé en libéral sur leur gestion administrative, leur gestion financière, les aider à retrouver l'équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.

  • Speaker #0

    Ok, c'est très clair. Et qu'est-ce qui t'a donné envie, au-delà d'accompagner les soignants là-dessus, à la base de te lancer, de créer quelque chose à côté de ton cabinet du coup ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai... toujours aimé faire, enfin j'ai toujours su que je ferais plus que d'être orthophoniste au cabinet, même si c'est déjà très bien d'être orthophoniste et d'avoir son cabinet, mais j'ai plein de domaines qui m'intéressent, et en fait à la base, quand je me suis lancée sur Instagram, c'était pour faire de la prévention auprès des parents, et ça n'a pas du tout fonctionné. Par contre, ce qui a fonctionné, c'est d'avoir des retours des autres pros de santé sur l'organisation que j'avais pour mon propre cabinet, puisqu'on me demandait toujours, mais où est-ce que tu trouves le temps de faire toutes les choses que tu fais à côté ? Et c'est comme ça que j'ai commencé mes routines, d'expliquer le déroulé de chaque journée, de à quel moment je faisais mes tâches, de comment je les faisais et tout ça. Et ça a pris au fur et à mesure un petit peu d'ampleur. Et j'avais surtout des messages de collègues qui me disaient, ce serait bien qu'on arrive à faire pareil dans nos cabinets. Et c'est là où je me suis dit, finalement, il y a peut-être quelque chose à creuser ici.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est intéressant ce que tu dis, qu'au début, tu as voulu faire de la prévention pour les parents. J'ai vu pas mal de monde, notamment d'ortho, qui avaient ce type d'idée-là, notamment quand on organisait les portes ouvertes au mois de mars, des personnes qui avaient envie de faire ça. À ton avis, pourquoi ça n'a pas fonctionné ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a déjà beaucoup de monde qui le faisait sur les réseaux sociaux. Je pense que je n'ai pas eu de visibilité non plus forcément au début. Je me suis lancée, c'était en plein post-Covid et tout ça. Je ne sais pas, je pense que les parents, quand ils vont sur Instagram, ils cherchent peut-être... autre chose que de la prévention sur le langage. En l'occurrence, c'était ça, la prévention sur le langage. Ou alors, j'avais plein de personnes qui voulaient des conseils de l'orthophoniste adaptés à leur propre enfant. Et moi, le but, ce n'était pas pour faire de la consultation personnelle sur Instagram, pas du tout. Donc, c'est ça, je pense, qui n'a pas pris. Et comme, rapidement, j'ai plutôt eu des questions sur l'organisation, moi, j'ai rapidement arrêté aussi tout ce travail-là. Peut-être que si j'avais persévéré sur ce côté-là, ça aurait pris une ampleur différente, mais j'ai réorienté mon contenu très rapidement en fait.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est intéressant ce que tu dis, les personnes qui vont sur Insta, elles ne cherchent pas forcément à faire de la prévention pour le langage de leurs enfants, et surtout, le problème de tout ce qui a trait à la prévention en général, c'est que ce n'est pas quelque chose d'urgent à régler maintenant, parce que par définition, c'est de la prévention, et c'est bien dommage d'ailleurs qu'en France, de manière générale, on ne soit pas plus ça que c'est de la prévention, mais le problème, c'est le niveau de conscience qu'il y a autour de ça, c'est vrai que souvent, c'est des sujets qui ont un petit peu du mal à... À toucher leur cible, malheureusement. Ok. Et donc, tu as eu des demandes concernant ton organisation, que tu partageais, etc. Tu as toujours su que tu ne voulais pas faire que de l'orthophonie. Mais à quel moment tu t'es dit, je vais en faire un business ? Et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Je me rappelle précisément à quel moment c'était que j'étais en voiture et j'écoutais un de tes podcasts. À la base, mon idée, c'était plutôt d'ouvrir un site en ligne de PDF de tous les documents que je créais pour l'organisation puisque j'en faisais beaucoup que je partageais gratuitement sur les réseaux. Et on le sait, la création de contenu, ça prend du temps. Donc à un moment donné, je m'étais dit, pour que ce soit viable sur le long terme et que je puisse continuer à partager des choses gratuites, il faudrait quand même que je puisse aussi vendre du matériel. Mais en en discutant après avec toi, on a vu que finalement, l'idée, c'est que les gens n'attendent pas forcément des choses toutes prêtes, des documents tout faits, puisque ça, on peut déjà en trouver. L'idée, ce qui aide vraiment les gens, c'est plutôt d'être accompagné sur un chemin de réflexion.

  • Speaker #0

    Oui, d'aller travailler les fondamentaux plutôt que donner des solutions, des... comment dire ? Des outils, s'ils ne sont pas aussi pertinents soient-ils, s'ils ne sont pas utilisés dans le bon cadre, ça ne va pas forcément donner les résultats escomptés, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, et puis la preuve, parce que sur les réseaux sociaux, on a quand même de nombreux partages sur tout ce qui est déjà organisation, gestion financière, gestion du temps et tout ça. Mais ce n'est pas pour autant qu'on va savoir appliquer les choses pour sa propre organisation. Il faut que les choses soient adaptées et surtout, on a plein de pistes de réflexion à aborder. que si on n'est pas éclairé par une personne extérieure, en général, on ne va pas les aborder soi-même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est le cas dans quasi tous les domaines, que ce soit l'organisation, la gestion du cabinet ou dans un business, d'ailleurs. C'est un peu le cas aussi, vraiment, de revenir aux bases et aux fondamentaux de la personne. OK, et donc, tu as voulu lancer un business là-dessus. Comment ça s'est passé ? Comment tu t'es lancée ? monde Tu as switché de « je partage du contenu gratos » à « je suis en train de créer une entreprise » . En fait,

  • Speaker #1

    c'est que je me suis rendue compte que le cabinet, j'adore mon métier, l'orthophonie, ça reste ma passion, j'adore faire ça, mais d'être sur Instagram, ça m'animait quand même. Partager, d'avoir des retours des collègues, c'est quelque chose qui m'animait beaucoup. Et je voulais que ça prenne plus de place dans mon quotidien, mais pour que ça puisse... prendre plus de place dans mon quotidien, forcément, ça voulait dire diminuer le cabinet, mais donc diminuer mes revenus propres à ça. Donc, il fallait trouver une solution pour que ce temps passé là, avec les collègues ou sur Instagram, puisse aussi m'être rémunérateur.

  • Speaker #0

    Oui. Et qu'est-ce que tu as mis en plat, du coup, pour faire ce switch-là ?

  • Speaker #1

    Du coup, c'est d'être rentrée dans Evolve, dans son accompagnement, pour le coup, d'avoir travaillé sur tout ce parti-là, mindset, qu'est-ce que je veux vraiment dans ma vie ? quelles sont vraiment mes valeurs importantes, pourquoi est-ce que je veux vraiment faire ça. Moi, en l'occurrence, c'était pour retrouver cette liberté que finalement on n'a pas vraiment dans le cabinet avec le libéral, de pouvoir occuper mes journées comme j'en ai envie, puisque du coup, comme je disais au tout début, j'ai une fille de 4 ans et demi, et j'ai à cœur de passer du temps avec elle. Moi, le mercredi, je ne suis plus au cabinet, je suis avec elle. Et maintenant que j'ai mon accompagnement, je peux même travailler finalement le mercredi à répondre aux messages et tout ça. Il y a plein de tâches que je peux faire de fond. tout en étant avec elle toute la journée. Je voulais passer le maximum de temps avec elle, mais en ayant un revenu qui me soit quand même confortable et qui me permette de vivre les passions que j'ai. Moi, j'adore faire du sport, je fais beaucoup de sport. Je veux du temps pour préparer mon marathon. Je veux faire des grandes pauses le midi pour aller faire mon sport. Et tout ça au cabinet, clairement, ce n'était pas possible ou alors avec un revenu qui était fortement impacté.

  • Speaker #0

    OK. Donc, c'était un moyen pour toi de diversifier tes journées, sans baisser tes revenus et Ouais, en gagnant en liberté à la fois temporelle, géographique et financière.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Maintenant, le mercredi et le vendredi, je ne suis pas au cabinet. Et j'ai à cœur de diminuer encore plus ce temps-là au cabinet. Et je vois, en fait, que je peux aller n'importe où sur ma journée. Enfin, si je veux aller plutôt au bord de la mer ou dans un café ou travailler d'où je veux. C'est une liberté que je n'avais pas du tout avant et qui, encore un an, je ne pensais pas pouvoir avoir. Et finalement, là, depuis février, je l'ai. Ouais.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Qu'est-ce qui a changé en février ?

  • Speaker #1

    En février, j'ai lancé mon premier webinaire sur les piliers pour avoir un équilibre dans sa vie pro et perso. Et suite à ça, j'ai signé mes premières clientes de l'accompagnement. Il y en avait 13 à la suite du webinaire. Et là, j'en suis à 21. 21 pros de santé que j'accompagne dans Equilibre.

  • Speaker #0

    C'est énorme en peu de temps. J'ai toujours été impressionnée de la manière à laquelle ça allait pour toi et de ta capacité comme ça à fédérer du monde. Donc encore bravo à toi pour ces résultats-là. Ça a changé du jour au lendemain ? Du jour au lendemain, ça t'a permis de réduire au cabinet ? Comment est-ce que concrètement ça s'est passé pour toi à partir de février ?

  • Speaker #1

    Alors, pas du jour au lendemain. J'avais, à partir de novembre-décembre, je m'étais dit que déjà, ce serait bien que je commence, même si je n'avais pas encore de première cliente, mais que je commence à diminuer mon temps en cabinet pour pouvoir avoir du temps pour travailler quand même sur mon business. Du coup, à partir de janvier, j'avais déjà limité un petit peu le vendredi. J'avais enlevé deux heures de consultation. Avec le recul, ce n'était pas du tout assez. J'aurais dû diminuer plutôt l'activité. Mais entre temps aussi, ce qui n'était pas prévu, mon mari est parti pour son travail sur quatre mois. Donc, il est parti début décembre jusqu'à début avril. Donc, dans toutes mes obligations, entre guillemets, j'ai dû rajouter le fait d'être maman solo pendant quatre mois. Et donc, à partir de janvier, je me suis dit, il faut que je diminue un peu plus le cabinet. Et après les vacances de février, j'avais pris... tout mon vendredi après-midi. Et là, depuis les vacances d'avril, donc ce n'est pas si vieux que ça, le vendredi, je ne suis plus du tout au cabinet.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, tu travailles sur trois jours au final maintenant ?

  • Speaker #1

    Oui, du coup, lundi, mardi, jeudi, je suis au cabinet.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu as prévu encore de réduire davantage dans les mois ? Oui,

  • Speaker #1

    j'aimerais bien enlever au moins une journée encore en plus.

  • Speaker #0

    Ok. Et au début, tu n'avais pas réduit assez. Et toi, ta spécialité, c'est vraiment la gestion ? administratives, financières, etc., ça fait peur, en fait, de réduire au cabinet, parce que tu dis, je vais réduire mon revenu, mes charges, comment je vais faire pour les payer derrière, etc. Comment tu sais que tu peux réduire au cabinet ?

  • Speaker #1

    Il y a deux aspects. L'aspect pratico-pratique, c'est le financier. Faire le point sur combien j'ai besoin pour assumer toutes mes charges pro et le minimum de mes charges perso. Et par rapport à ce que je gagne vraiment, à l'instant T, de combien est-ce que je peux réduire le cabinet. Et après, deuxième chemin de pensée, j'ai envie de dire, c'est justement qu'est-ce que je veux vraiment faire de ma vie à cet instant-là ? Et est-ce que je peux vivre un petit peu en dessous de mes moyens sur une certaine période ? Ou est-ce que si j'ai de l'épargne, je peux aller chercher dans l'épargne ? Mais pour moi, vu que mon pourquoi, enfin pourquoi est-ce que je voulais faire tout ça était vraiment important, j'étais prête à mettre en place tout ce qu'il fallait pour faire à côté. Et donc, c'est pour ça que j'ai diminué après. Au moment, c'est surtout que je ne me suis pas rendue forcément compte de la charge de travail qu'il pouvait y avoir et de l'intérêt de diminuer le cabinet peut-être un peu plus tôt, du coup.

  • Speaker #0

    Ok. Et cette charge de travail, c'est quelque chose que tu vis comment, du coup ? Est-ce que c'est quelque chose d'insurmontable ? Est-ce que c'est quelque chose qui vaut le coup, qui ne vaut pas le coup ?

  • Speaker #1

    Qui vaut le coup. S'il fallait refaire, je ferais dix fois la même chose, largement. Parce que je ne le vois pas comme du travail, en fait. parce que c'est C'est hyper valorisant parce que je m'épanouis à fond là-dedans. Et comme tu disais, moi, l'organisation, c'est ce qui me plaît beaucoup. Donc forcément, c'est ce que je mets en pratique pour moi aussi. Donc toutes mes journées, elles sont hyper cadrées, du matin au soir. Alors pas de manière rigide, je fais quand même ce qui me plaît quand j'en ai envie. Mais dans mes journées, j'ai tout. J'ai du temps au cabinet, du temps en famille, le sport, le temps sur les réseaux sociaux, le temps pour bosser du coup sur le business. Moi, bosser le soir, une fois que j'ai couché ma fille, de 21h jusqu'à minuit, c'est du temps plaisir. Ce n'est pas de l'obligation. Je sais aussi me prendre des journées off, parce que c'est important pour durer sur la longueur, de ne pas s'épuiser non plus et vouloir... Ce n'est pas un sprint, c'est un marathon, comme tu me dis souvent. Mais à refaire, je referai 100 fois la même chose, parce que la vie que je vis actuellement, c'est au-delà de ce que je m'étais imaginée pouvoir vivre il y a encore un an.

  • Speaker #0

    Ok, et pourquoi ?

  • Speaker #1

    Parce que j'ai l'impression de faire que des choses qui me plaisent, en fait. Je n'ai pas l'impression d'avoir d'obligations. Je n'ai pas l'impression... Alors, je dis non. Je sais dire non. Je dis non à des projets quand je vois que ça va quand même prendre trop de temps, parce qu'à un moment donné, j'ai quand même moi aussi mes limites. Mais dès qu'un projet me plaît, je vais mettre en place les choses qu'il faut pour pouvoir le faire. Et vraiment, jour après jour, semaine après semaine, c'est des retours avec les personnes que j'accompagne qui sont plus que positifs. C'est des retours avec les réseaux sociaux. et... des retours avec les filles de Evolve parce que du coup on a quand même une communauté entre nous aussi où on soutient au quotidien on a notre petit groupe WhatsApp où on s'envoie des messages tous les jours quasiment et tout ça c'est je me suis entourée de personnes en fait hyper hyper motivantes hyper boostantes et je me dis en fait si je veux arriver à faire un truc vu comment je suis entourée je vais y arriver ok et je suis totalement d'accord je parle tout le temps du pouvoir et de l'importance de

  • Speaker #0

    de l'entourage. On dit qu'on est la moyenne des cinq personnes qu'on côtoie le plus. Alors, ça tombe bien, vous êtes plus que cinq. Mais oui, on est la moyenne des personnes qu'on côtoie le plus. Et il y a un entourage qui est porteur, c'est trop important. Quand tu es un peu seule, sinon, à vivre ce que tu vis, c'est clair que c'est compliqué. Donc, au final, alors certes, tu as un business qui fonctionne très bien sur le plan matériel et financier. Mais tu dirais que c'est quoi, au final, la chose la plus importante que ça t'a apporté sur les derniers mois ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'ai appris à me connaître. je pensais savoir me connaître mais j'ai quand même beaucoup avancé sur mon état d'esprit et sur ce que je veux faire de ma vie que moi j'ai toujours en tête que la vie elle est quand même courte avec nos métiers on croise quand même pas mal de pathologies on sait que ça peut arriver n'importe quand mais on se dit ça arrive aux autres et pas à soi mais pour moi c'est tant qu'on est en bonne santé et qu'on qu'on se sent capable de faire les choses qu'il faut faire les choses, qu'il faut sortir de sa zone de confort, se mettre en changer parfois, mais pour du mieux, et que moi je veux pas de regrets, je veux avoir au moins testé, c'est ce que je m'étais dit, au moins je teste, si ça marche pas, je cherche pourquoi ça marche pas, bien évidemment, et si vraiment vraiment ça marche pas, bah au moins j'aurais testé, et là j'ai testé, et en plus ça marche, donc forcément que du positif.

  • Speaker #0

    A ton avis, pourquoi ça marche ? C'est quoi la différence entre quelqu'un pour qui ça va fonctionner, et quelqu'un pour qui ça va pas fonctionner,

  • Speaker #1

    ou pas tout de suite ? Alors je pense qu'il y avait le fait que j'avais déjà une communauté sur Instagram, Instagram. Les gens me connaissaient déjà avant que je lance l'accompagnement et du coup, ils ont appris à me connaître quand même au fur et à mesure. Et après, l'autre paramètre, je pense, qui est important, c'est la rigueur et la constance. C'est le fait de mettre un même niveau d'énergie et d'effort au quotidien. Et même si ça ne fonctionne pas, parce qu'on a toujours tendance à vouloir avoir des résultats peut-être un peu trop rapidement, sauf que chaque petite action qu'on fait, des fois, ça sera peut-être que des mois, voire des années plus tard qu'on va en récolter les fruits. tout ça donc c'est c'est de surtout pas lâcher ses efforts alors certaines semaines peuvent être plus plus fatigante et on peut décrocher de temps en temps mais d'avoir une vision plutôt sur le long terme et de se dire si je sais vraiment pourquoi je fais ça que j'ai toujours en tête ce que ça peut m'apporter c'est d'aller mettre l'énergie que j'ai une personne en face de moi ou que j'en ai 100 ok

  • Speaker #0

    donc ouais vraiment de impliquer dans ce que tu fais en le raccrochant à ton pourquoi en fait c'est ça ne pas attendre que ça vienne

  • Speaker #1

    des autres, on va avoir des clés des autres, on va avoir de la motivation des autres mais au final ce qui va en sortir c'est quand même l'implication qu'on va avoir nous et je pense que l'authenticité aussi des messages qu'on véhicule de ce qu'on fait, moi là j'ai encore eu aujourd'hui un message qui me dit que même quand j'envoie des vocaux on entend dans ma voix que ce que je fais ça me passionne, ça me plaît et ça peut être qu'un compliment qui me touche parce que c'est vrai, ce que je fais c'est vraiment j'ai vraiment à coeur de pouvoir accompagner ces pros de santé Merci. à ce qu'elles retrouvent un équilibre, mais en sortant de la partie business, vraiment d'avoir un groupe de personnes que j'accompagne et de les voir entre elles aussi s'entraider, d'un point de vue humain, en tout cas, c'est hyper valorisant.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que tu dis, ça me fait penser à la deuxième question qui m'est venue pendant que tu parlais de tout ça, qui est la communication sur les réseaux. Alors oui, effectivement, le fait d'avoir une communauté, déjà, ça aide, une communauté de gens qui te font confiance, évidemment. Après, le nombre d'abonnés en soi ne veut rien dire, si c'est des personnes plus ou moins investies. Mais toi, tu as un nombre, par rapport à la niche des soignants libéraux, qui est quand même assez conséquent, et de gens très engagés. Ton engagement continue de m'impressionner. Et m'a encore impressionnée quand tu as fait ton lancement. Le nombre de personnes qui ont été présentes au webinaire, statistiquement, par rapport au nombre d'inscrits, c'était juste délirant. Parce que tu as des gens qui te suivent vraiment. Par rapport à Instagram, toi, tu étais sur Insta, donc avant de penser à faire un business autour de ça, il y a beaucoup de personnes, des soignants libéraux qui voudraient lancer un business ou pas d'ailleurs, mais qui ont peur de se mettre sur les réseaux parce que ça prend du temps, parce que des fois, on se dit que c'est un cadre un petit peu rigide, etc. Parce que oui, il y a des méthodes, il y a des recettes, on va dire, qui fonctionnent sur les réseaux et quand tu ne sais pas faire, tu es obligé de passer un petit peu par là. Mais toi, depuis que tu t'es formée, au début, tu n'avais pas appris à utiliser les réseaux, tu l'as fait spontanément. Est-ce que tu dirais que ce qui fait que ça a appris, alors même que tu n'avais pas de clé théorique sur Insta et sur les réseaux, c'est la même chose ? C'est ton énergie ? C'est l'authenticité que tu as mis ? Ou tu penses qu'il y a d'autres choses ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que c'est vraiment ça. Et le fait aussi de vraiment me questionner par rapport à ce que les gens vivent. Je n'étais pas là juste pour donner des conseils. Mais vraiment, j'attends. Moi, je suis toujours preneuse des retours des gens. Dès que j'ai des messages, je réponds tout le temps. Pas toujours tout de suite, tout de suite, mais tout le temps. C'est vrai que ça prend du temps. Mais moi, je ne l'ai jamais vu comme ça, comme ça me prend du temps. Vu que ça me fait plaisir de faire ça, du coup, c'est quelque chose que j'ai intégré dans mes routines. Et au final, on le sait bien au cabinet, quel praticien n'a pas des absents dans ses journées et peut du coup occuper ces moments-là à être sur les réseaux sociaux. Je consomme, c'est vrai, beaucoup moins de contenu, moi, maintenant, parce que ça me prend déjà du temps, moi, de publier du contenu et de répondre aux autres. Mais je pense que c'est ça, c'est le fait de montrer aussi la... la vraie vie entre guillemets, enfin les gens je pense que ça se perçoit que je suis très souvent souriante et tout ça mais pour autant moi aussi il y a des choses qui m'énervent, moi aussi il y a des choses qui m'agaissent, il y a des jours où je suis fatiguée et je montre aussi tous ces côtés là en fait, les jours où ça va moins bien, le fait que c'est ok en fait, c'est ok d'être soignant mais de pas avoir envie d'aller au cabinet tel jour, c'est ok d'être soignant et de vouloir gagner de l'argent et du coup de vouloir que tous ces patients viennent sur la journée, en fait toutes ces choses là où on a un peu des pensées limitantes parce que pour nous être soignant c'est être là, dédié à nos patients et il faut rien dire s'ils viennent pas, il faut rien dire si ceci et si cela et je pense que j'ai essayé de casser un petit peu les codes sur ça et que les soignants se remettent au coeur de leur vie en fait. Ils sont importants et doivent se faire respecter que ce soit par leurs patients ou leur entourage peu importe mais en tout cas prendre en compte eux, leurs propres personnes et du coup sur instagram j'ai jamais eu peur de m'exposer de cette manière là puisque même si C'est très, très rare. Ça m'arrive d'avoir quelques retours un petit peu négatifs, mais honnêtement, c'est très, très rare. Mais vu tout le nombre de retours positifs que j'ai, moi, c'est toujours ça que je garde en tête. C'est OK, s'il y en a un ou deux qui ne sont pas contents sur la journée de ce que j'ai partagé, j'en ai quand même une petite centaine au moins pour qui ça a fait du bien.

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est vraiment le côté authenticité, vraiment authenticité et bonne énergie et surtout, la volonté de partager. t'as... On distingue deux choses. Le pourquoi qui est le truc vraiment intrinsèque, à soi, pourquoi on le fait. Et aussi, entre guillemets, ce qu'on appelle la mission, qui va être la mission de l'entreprise ensuite. Le message que tu as envie de véhiculer, ce que tu as envie d'apporter. Et en fait, c'est le petit cocktail de tout ça qui fait que ça a fonctionné, que ça a fonctionné pourtant en réalité.

  • Speaker #1

    Oui, oui. C'est de mettre des petits rituels sur Instagram. Dès que j'arrive au cabinet, j'ai mon programme de la journée. Tous les matins, il y a des petites citations positives. En fait, c'est tout ce côté-là. Les gens qui me suivent, le retour que j'ai, c'est que Quand on va sur mon compte, on sait que ça va être un boost de bonne énergie. Même si je dis des choses qui finalement pourraient être vues d'un point de vue négatif, je transforme toujours tout en point de vue positif. De toute façon, c'est un truc que j'ai appris à faire et qui fait que oui, les moments même un peu plus compliqués, on peut toujours trouver une leçon à en tirer.

  • Speaker #0

    Et au final, malgré toi, au début, tu as quand même appliqué des principes qui ne sont pas naturels. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    qui feront que ça peut fonctionner sur les réseaux, le fait d'avoir des routines, des rituels que les personnes, du coup, au final, s'attachent non seulement à ces petites habitudes, mais aussi à ton ADN qui est cette petite dose de positivité un peu addictive que les personnes viennent chercher. Et c'est ça, en fait, le fait de marquer les esprits par quelque chose chez les gens. Par exemple, toi, ta positivité, ta bonne humeur, le fait de tourner les choses en positif, qui fait que tu vas marquer les gens positivement et qu'ils vont avoir envie de revenir sur ton contenu. et... J'ai une question purement naïve, parce que depuis, tu t'es quand même formée sur les réseaux sociaux, sur le côté un peu plus technique. Tu as mis en pratique des choses que tu ne mettais pas en pratique avant, techniquement parlant. Est-ce que tu penses sincèrement que ça t'a apporté quelque chose de conséquent en termes de résultats ? Ou est-ce que tu penses que juste avec ton ADN de base, tu aurais pu avoir les mêmes résultats ?

  • Speaker #1

    Si je veux vraiment être honnête, il aurait fallu déjà que je mette vraiment tout en application ce que j'ai appris. que je n'ai pas fait parce que débordée par le quotidien parce que ces 4 mois que j'ai vécu en maman solo c'est tombé pile au moment où je me suis formée du coup sur les réseaux donc j'ai appris plein de trucs, je sais qu'il y a plein de trucs qu'il faudrait que je fasse, que je vais faire bientôt, mais par contre je sais que j'ai eu pas mal de retours de personnes en disant qu'ils avaient vu, sans que je le dise sur les réseaux que j'avais fait du coup un accompagnement sur ça, qu'ils avaient vu que c'était plus structuré Et que ça allait moins un petit peu dans tous les sens. Parce que c'est vrai que moi, c'était ça, en fait. Je vis un truc au quotidien. Hop, j'en fais une vidéo que je partage sur les réseaux. Que j'ai quand même maintenant un peu plus une ligne directrice de ce que je veux partager. Et ça, j'ai eu plusieurs retours que ça se voyait que c'était quand même mieux cadré et qu'il y avait du travail de fait sur ça. Ok.

  • Speaker #0

    On remercie Adrien qui t'a...

  • Speaker #1

    Tout à fait, exactement. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et est-ce que tu as vu une évolution en termes de statistiques ? Est-ce que ça t'a apporté plus de visibilité ? Est-ce que les gens engagent plus qu'avant ou pas spécialement ?

  • Speaker #1

    J'ai eu un peu plus de visibilité, mais moi, ce qui fonctionne toujours le mieux en visibilité, c'est quand d'autres collègues partagent certaines vidéos, partagent le compte et tout ça. Moi, c'est ça qui fait que j'ai de nouveaux abonnés. Là, je lance une série de vidéos pour les néo-diplômés, donc j'ai pas mal d'étudiants en dernière année qui s'abonnent en ce moment. au compte, mais mes vidéos ont quand même plus de visibilité maintenant.

  • Speaker #0

    Ok, donc ouais, après bon, c'est toujours un effet boule de neige, c'est toujours difficile de savoir d'où ça vient, mais c'est intéressant du coup, parce que je pense que ça peut aussi décomplexer les personnes. savoir qu'il y a des techniques sur les réseaux pour que ça fonctionne, qu'il y a des recettes, oui, que faire complètement freestyle, c'est peut-être pas une bonne idée, sauf si t'as un génie naturel pour ça, mais que, honnêtement, je pense que c'est quand même plus important le côté authentique, le côté, ouais, spontané, enfin, spontané sans partir dans tous les sens encore une fois non plus, mais le côté authentique, le côté bonne énergie, le côté être toi, en fait, dans ta communication, et avoir un message fort à faire passer. Je reste persuadée que c'est plus important que de la technique, parce que de la technique, un réel parfaitement exécuté, avec un montage aux petits oignons, sans fond derrière, je reste persuadée que ça ne marche pas. Donc, si ça peut décomplexer les personnes qui disent « Moi, Instagram, je n'y comprends rien, je ne sais pas faire des réels, etc. » Bon, il va falloir apprendre un minimum, mais vous pouvez juste être vous, en fait, et c'est ça qui est cool et qui fonctionne malgré tout.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est possible. Oui, possible. J'ai le retour tout bête hier, j'ai partagé une vidéo. sauf que je n'ai pas vérifié, ma vidéo était plus longue donc en fait elle s'est coupée et j'ai eu plein de retours de gens hyper positifs alors qu'en fait il n'y avait même pas jusqu'à la fin de la vidéo de manière technique c'était pas du tout ok il y en a quand même une ou deux qui m'a dit ça on n'a pas la fin de ta vidéo quand même donc je l'ai republiée de bonne manière même avec une vidéo qui n'était pas finie finalement il y avait quand même des bons retours donc oui c'est important d'avoir le mix des deux je pense mais avec une dominante quand même je pense Merci. moi c'est Thérèse pour l'instant la dominante c'est ce que je faisais avant quand même le côté authenticité le côté je partage ce que je vis aussi vraiment au quotidien et ce qui parle du coup aux autres soignants et ce que j'ai pris sur le côté plutôt technique c'est quand même un petit peu de montage vidéo que je faisais pas avant mettre les sous-titres et tout ça, des trucs tout bêtes et la partie d'avoir un peu plus de visibilité au moins sur mon moi, ce que je prévois de publier, comme ça ça me libère quand même un petit peu d'espace mental aussi Merci.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que, évidemment, sinon, ça peut vite devenir un petit peu le bazar. Ça me fait une transition, parce qu'on a parlé de tous les côtés positifs de ces derniers mois, tout ce que ça t'a apporté. Quand on te voit de l'extérieur, on se dit, Kathleen, tout est facile pour elle. Ça glisse, c'est du tout chousse. Tout fonctionne, ça roule. Mais est-ce que ça a été facile tous les... Allez, on va dire la presse canée et coulée, ou est-ce qu'il y a quand même eu des moments un peu plus compliqués ?

  • Speaker #1

    Non, je ne peux pas dire que ça a été facile tout du long, parce que ce serait faux. Ce qui a été plus compliqué finalement, c'était le fait que je me voyais moi évoluer, parce que du coup dans l'accompagnement, on a toute la partie comme mindset, évoluer sur son état d'esprit, mais que moi dans mon entourage personnel, je ne suis pas forcément entourée de libéraux ou d'entrepreneurs, et du coup je ne me retrouvais pas forcément à échanger avec les choses que moi je vivais au quotidien. Ce que j'ai trouvé, notamment après le séminaire que tu nous as fait dans Evolve, où on s'est vraiment toutes encore plus regroupées, notre groupe WhatsApp où on partage et tout ça. Donc ça, maintenant, ce noyau-là, dès que je veux partager une réussite entrepreneuriale et tout ça, je sais vers qui m'orienter, même si j'ai aussi des amis qui ont fait du chemin sur ça et avec qui maintenant je peux échanger. Donc c'est vraiment chouette. Et après, c'était surtout... Moi, j'étais frustrée de ne pas réussir. Je savais ce que je voulais faire chaque semaine, mais la réalit�� du temps que je pouvais y accorder, donc le fait de ne pas avoir diminué assez le... Le cabinet, le fait que ma fille ne fait toujours pas ses nuits. Donc l'aspect sommeil chez moi est très, très impacté. Je suis réveillée toutes les heures et demie à peu près la nuit. Donc ce n'est pas l'idéal quand on veut vraiment optimiser toutes ses journées. Donc il y a eu cet aspect-là, être frustrée de ne pas pouvoir mettre autant d'énergie que j'avais envie d'y mettre dedans. Mais ça, à partir du mindset où je l'ai travaillé, le fait qu'il y a des choses qui sont dépendantes de moi et d'autres qui sont indépendantes de moi. et qu'il fallait que je baisse un petit peu mon niveau d'exigence envers moi-même sur certaines semaines. Mais hormis ça, moi j'ai trouvé que ça a été parce que j'étais accompagnée, par toi et par Anna bien évidemment, d'avoir les coups de bouse tous les lundis matins, de devoir se pencher sur quels vont être nos objectifs sur la semaine. En fait, il n'y a pas eu une semaine où je me suis dit, de toute façon je mets en pause, ou je ne sais pas ce que je ferai, ou quoi que ce soit. Je n'ai dû couper peut-être une semaine à Noël. Et encore pas complètement, je ne pense pas. À moitié. J'ai pris des gens off, mais depuis fin juin, toutes les semaines, je vois ça comme une poursuite de mon objectif. Et ce que je n'ai pas réussi à faire la semaine d'après, je le remets en objectif sur la semaine suivante.

  • Speaker #0

    Donc, en gros, si je résume, ce qui a été dur pour toi, c'était de ne pas toujours pouvoir faire ce que tu voulais quand tu le voulais, plus le soutien que tu as réussi à créer au fil du temps. et c'est d'accepter qu'il y a des semaines où t'es moins de pas dire ok cette semaine j'ai pas tenu mes objectifs je lâche en fait ça le lâcher prise moi c'était très compliqué et donc ça c'est quelque chose que ça t'a obligé à travailler sur

  • Speaker #1

    les derniers mois j'étais obligée puisque de toute façon si je voulais avancer dans mes objectifs et avancer pour créer l'accompagnement je me suis bien rendu compte que soit moi je me mets des freins toute seule en fait Merci. soit il y a des choses que je dois lâcher et finalement en plus c'est quand je lâche des choses que j'ai plus d'idées je me suis pris un week-end off last enfin le week-end dernier, week-end détente, massage et tout ça et j'ai eu plein d'idées donc j'ai noté plein de trucs sur mon carnet et ça m'a débloqué sur des choses sur lesquelles je stagnais et prendre du repos c'est salvateur encore une fois c'est un marathon c'est pas un marathon,

  • Speaker #0

    je sais même pas, je suis pas hyper calée en course à pied mais je sais pas s'il y a des courses avec des escales Merci.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est une longue course, c'est un genre d'ultra-trail avec des étapes.

  • Speaker #1

    C'est le truc. Exactement,

  • Speaker #0

    oui. Il faut tenir dans le temps, mais aussi savoir ménager ses poses et sa récup en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ce que je faisais moi dans mes semaines, c'est que le sport a quand même une part vraiment très importante dans mon quotidien. Donc, même si j'avais des journées à rallonge avec plein de tâches à faire, moi, le sport a une place importante. Donc, je prenais le temps de faire mon sport. Et ça, c'est important, je pense, quand on se lance et qu'en plus, on a son cabinet et qu'on veut se lancer. donc quelque chose de, pour autant, ne pas lâcher des moments sportifs ou de loisirs, de lecture, peu importe, mais d'avoir des temps à soi quand même. C'est important. Complètement.

  • Speaker #0

    Équilibre.

  • Speaker #1

    Encore une fois. Oui, voilà.

  • Speaker #0

    Mais je suis complètement d'accord, parce que sinon, de toute façon, tu avances, mais tu brasses de l'air parce que tu es fatigué, donc tu es productif. Donc, en fait, l'idée, ce n'est pas forcément dans la quantité de travail, c'est dans la pertinence des actions que tu vas mener. C'est ça. Alors, attention, tu as quand même... abattu un volume de travail assez impressionnant, parallèle de tout ce que tu gères, plus du fait que tu fais du sport, tu as quand même couru un marathon aussi dans l'année, bref, que tu gères ta fille toute seule, etc, le cabinet, bref, tout ce que tu fais. Mais je pense que même si tu travailles beaucoup sur ton business, tu n'es peut-être pas une de celles qui travaille le plus dessus.

  • Speaker #1

    Je pense pas non.

  • Speaker #0

    Mais par contre, vraiment ça se joue dans la pertinence en fait des actions que tu mènes et la quantité. d'énergie que tu es capable de mettre dedans dans le laps de temps que tu y accordes, parce que du coup, tu arrives à ménager. Et ça, c'est hyper important pour les personnes qui se disent « Mais moi, je n'ai pas le temps, je ne peux pas mettre 40 heures par semaine sur la création d'un business. » Oui,

  • Speaker #1

    je ne peux pas le faire. Voilà.

  • Speaker #0

    De toute façon, mathématiquement, au bout d'un moment,

  • Speaker #1

    ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Mais c'est possible quand tu n'as plus de cabinet ou quasiment plus. C'est vraiment dans l'efficacité que tu fais avoir sur cette durée-là et la pertinence des actions menées et surtout l'efficacité, parce que du coup... tu arrives à faire en sorte de ne pas être complètement cramée.

  • Speaker #1

    Ah oui, non, c'est ça. Je ne me suis pas sentie épuisée sur cette période-là. Mais c'est se connaître aussi. Par exemple, moi, le soir, c'est ma fenêtre où je suis plus créative, où je suis encore en énergie après mon soir et tout. Donc, moi, mon rythme... Enfin, je connais bien mon rythme de sommeil. Je viens de vous dire que je ne dormais pas très bien avant. Mais ce que je veux dire, c'est que je sais que moi, je ne m'endors pas avant minuit. Enfin, voilà, c'est mon rythme à moi. Je ne m'endors pas avant minuit. donc pouvoir bosser jusqu'à minuit ça me va très bien, ça n'impacte pas sur mon cycle de sommeil. Le après minuit 6h est impacté par ma fille, mais ça c'est autre chose. Mais si vous, vous êtes plutôt à vous coucher à 22h, mais que vous pouvez vous lever à 5h, bah, bossez tôt le matin. Enfin, chacun fait comme il veut et surtout par rapport à son propre fonctionnement.

  • Speaker #0

    Complètement. Complètement. Et puis, oui, tu te connais parce que, par exemple, ce mois-ci, tu m'as dit, bon, en mai, j'y vais un petit peu plus tranquille parce que j'ai besoin de me reposer. Et après, on repart en juin et c'est cool. Ouais, c'est ça. C'est important de le savoir et de savoir s'écouter. et... On parlait de marathon, on parlait de régularité. Ce n'est pas que dans la régularité, c'est aussi des fois savoir alterner des phases très intenses et des phases un peu plus courtes. Donc, ça mélange entre du marathon et du fractionné.

  • Speaker #1

    Oui, parce que par exemple, les semaines avant le webinaire, ça a été très, très intense. La semaine juste après aussi, après, il y a eu un peu plus de tranquillité. Et après, mon truc aussi, c'est que quand je me rajoute de la charge de travail et que je dure sur la longueur, ça devient après mon quotidien. et donc en fait je peux après au fur et à mesure rajouter de la charge de travail mais c'est par palier en fait au fur et à mesure donc c'est vraiment c'est un équilibre pas que quotidien mais aussi ah oui non l'équilibre il est retrouvé très régulièrement souvent

  • Speaker #0

    et du coup justement là dans les mois à venir comment tu vois les choses par rapport à équilibre par rapport à ce que tu as envie de créer c'est quoi tes ambitions tes envies Merci.

  • Speaker #1

    Moi, l'accompagnement, il dure six mois quand on rentre dans l'accompagnement. Donc, celles qui sont rentrées début février, en septembre, elles auront déjà terminé leur accompagnement. Donc là, moi, c'est de préparer ça. Du coup, même si on peut rentrer... après n'importe quand au fil de l'eau dans l'accompagnement. Mais comme j'ai eu une grosse partie à ce moment-là, il y a aussi une grosse partie qui va s'arrêter en février. Donc là, c'est repréparer des webinaires en juin, repréparer des événements pour la rentrée aussi en septembre, travailler un peu plus pour le coup sur Instagram, dédier un peu plus de temps dans mon quotidien pour ça. En fait, c'est optimiser mon quotidien tel qu'il est pour pouvoir assurer toutes mes tâches du quotidien, réfléchir à diminuer un petit peu du coup le cabinet. encore plus. Et puis, après, c'est toujours plus. Voir comment améliorer déjà l'accompagnement équilibre. Est-ce qu'il y a d'autres choses qui peuvent venir par la suite en complément de celui-là ? Ou orienter pour d'autres publics ? J'ai eu beaucoup de demandes pour les jeunes diplômés, même si équilibre, d'ailleurs, conviendrait tout à fait aux jeunes diplômés. Mais des événements spécifiques, on va dire, pour le début d'installation, j'ai plein d'idées. Après, il faut que je trouve du... Enfin, il faut que je m'accorde du temps pour y réfléchir et mettre l'énergie, justement, dans tout ça.

  • Speaker #0

    Trop cool. Ça promet de bonnes choses sur le site de l'année. Et une question que j'avais envie de te poser aussi, vu que tu accompagnes sur la gestion financière et administrative, c'est quoi, à ton avis, la relation des soignants libéraux avec l'argent et avec la posture de chef d'entreprise ? Est-ce qu'il y a des blocages ? Est-ce qu'il y a des difficultés à aller, on va dire, incarner ça ? Comment tu l'observes, toi ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a plein de blocages chez les soignants sur le côté financier. Beaucoup, déjà, n'ont pas en tête, en fait... notamment sur les orthophonistes, mais sur d'autres professions aussi, vont mettre des sommes folles dans des formations pour de la rééducation, mais vont avoir beaucoup de mal à investir de l'argent dans des choses pour elles, notamment des accompagnements, mais peu importe quel type d'accompagnement, mais parce qu'elles ne vont pas voir tout de suite ce que ça va leur apporter. Pour elles, c'est « je donne de l'argent pour une formation pour être plus performante, plus compétente avec mes patients » , mais quand c'est pour être plus performante envers soi-même, Tout de suite, il y a des blocages. On n'est pas forcément prêts à aller mettre de l'argent sur ça. Pas tous, la preuve. Il y en a plein qui font plein d'accompagnements et qui comprennent très bien qu'il faut avoir ces clés-là pour pouvoir avancer. Mais moi, dans toutes celles que je rencontre, elles n'ont pas en tête qu'elles sont chefs d'entreprise. À l'école, on nous apprend le côté rééducation, mais on ne nous apprend pas du tout le côté gestion de cabinet, comme une entreprise, alors qu'on est quand même EI, un entrepreneur individuel à la base, même quand on est en libéral. Donc... Pour moi, c'est une des clés à avoir quand on s'installe, c'est de se dire que notre cabinet, c'est des charges. Tous les mois, même quand on ne travaille pas, c'est de l'argent qui sort. Si on veut que ce soit viable sur le long terme et si on veut bien vivre, si on a des passions à côté et si on ne veut pas vivre que pour nos passions, c'est OK de vouloir bien gagner sa vie et c'est OK de mettre en place un cadre, mettre en place des règles avec ses passions et envers soi-même pour pouvoir atteindre les objectifs financiers qu'on a.

  • Speaker #0

    Et au-delà du financier, il se passe quoi si on... n'investit pas sur soi, au-delà d'investir sur ses patients, sur la qualité de ses soins, ce qui est évidemment important, et un devoir même en tant que pro de santé, mais il se passe quoi si on n'investit pas sur soi, que ce soit financièrement avec des accompagnements, ou même en termes de temps, d'énergie ou de travail sur soi ? C'est quoi les conséquences ?

  • Speaker #1

    Moi, de ce que j'ai pu voir, l'épuisement, le burn-out chez les pros de santé, il est quand même bien présent. l'arrêt du cabinet, la fermeture du cabinet, de se dire que finalement ce n'est pas le métier qui nous convient, et peut-être aussi, c'est possible, mais en général ce n'est pas le métier en tant que tel qui ne nous convient pas, c'est toutes les conditions de travail en fait qu'il y a autour. Moi la plupart des filles qui ont rejoint l'accompagnement, quand elles sont rentrées au début, on était à entre 12 et 20 heures de travail par semaine en dehors des temps vraiment que de séance avec les patients, de travail annexe, donc justement tout l'administratif, les comptes rendus, la comptabilité, enfin toutes ces choses-là. où ça prend sur le temps personnel, sur les week-ends où il n'y a plus du tout de loisirs et du coup, épuisement très très rapide, il ne faut pas beaucoup de mois avant de se rendre compte qu'on ne pourra pas tenir sur la longueur, donc soit on se met en arrêt de travail, soit on continue comme ça mais en mode un petit peu radar où finalement on n'éprouve plus aucun plaisir à faire son métier alors qu'on est compétent, parce qu'il y a aussi beaucoup le syndrome de l'imposteur chez les pros de santé qui va avec, mais en fait c'est se mettre en difficulté soi-même et mettre en danger son activité, mais aussi sa santé.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, un soignant qui ne se sentirait pas bien, dans un premier temps, l'idée, ce serait déjà de voir si tout est OK en termes de cadre de travail, de gestion du temps, de gestion financière aussi.

  • Speaker #1

    La première étape.

  • Speaker #0

    Et donc, je mettrai de toute façon ton compte pour les personnes qui ne te connaîtraient pas. Si vous voulez avoir des ressources là-dessus, je vous laisserai aller voir du côté de Kathleen. Et si, malgré tout ça, comme ça a été ton cas, comme ça a été le mien, on se dit, OK, je voudrais peut-être faire autre chose. Tu dirais quoi aux personnes qui ne savent pas, en fait, si c'est pour elles de lancer une autre activité, de lancer un business en plus du cabinet, si c'est une bonne chose, pas une bonne chose, si elles ont peur, tu dirais quoi ? Qu'est-ce qui fait que c'est une bonne décision ?

  • Speaker #1

    Déjà, si elles se posent la question, c'est que leur quotidien actuel ne leur convient pas. Donc, il y a quand même quelque chose à creuser. Et qu'après, on a tous forcément quelque chose qu'on maîtrise, pas forcément sans être un expert. Il y a forcément un domaine dans lequel on peut apporter quelque chose aux autres. Mais après, ça, on ne peut pas forcément le trouver tout seul. Enfin, la preuve, c'est avec toi que j'ai creusé tout ça. Et que du coup, d'être accompagnée, c'est au moins se dire, je vais mettre toutes les chances de mon côté pour avoir un... potentiel quotidien qui me plaira quand même beaucoup mieux, et où on peut allier les deux. C'est pas forcément l'un ou l'autre. On peut avoir tout mis comme on souhaitait au cabinet, avoir son cadre et tout ça, et pour autant vouloir faire autre chose à côté, d'ailleurs c'est mon cas. Et pour moi, avoir peur de se lancer dans quelque chose de nouveau, c'est finalement, c'est remettre à plus tard, ça va revenir forcément par cycle. On va se reconvaincre que non, finalement c'est bon, ça va mieux au cabinet, je vais tenir. Et en fait, c'est là où ça va pas, le but normalement c'est pas de tenir sur le long terme. c'est d'être bien dans son quotidien. Donc, OK, je vais tester.

  • Speaker #0

    OK. Donc, toi, c'était un peu ta philosophie de te dire, au pire, je teste et je vois. Ça ne t'a pas fait peur de te dire, si ça se trouve, j'aurais perdu de l'énergie, du temps, de l'argent à me lancer pour rien ?

  • Speaker #1

    Alors, au début, oui, si. Forcément, au tout début, oui. Mais après, je me suis dit, de toute façon, j'aurais forcément appris des choses. et maintenant j'en suis d'autant plus persuadée même en dehors de la partie business où j'ai appris énormément de choses mais même sur la partie moi me connaître la partie mindset, avoir rencontré des belles personnes donc j'aurais forcément appris des choses et après pour l'investissement que ça a pu coûter de rentrer dans l'accompagnement finalement déjà j'ai mis en place les choses qu'il fallait au cabinet pour que ça n'ait pas d'impact vraiment sur mes finances propres à l'instant T et même s'il avait fallu que j'aille piocher dans de l'épargne on va dire Merci. de toute façon, je n'étais pas bien à cet instant-là. Et cet argent d'épargne, il est bien là pour faire quelque chose, pour faire des projets. Pour certains, ce sera des voyages. Pour moi, c'était un accompagnement.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette métaphore. C'est un truc que je me suis souvent dit. J'ai eu un parcours beaucoup moins fluide que le tien. Au final, au moment où j'ai lancé mon business, ça n'a pas marché du premier coup aussi bien que toi, en tout cas. Même pas du premier coup du tout. C'est un peu le parallèle que je m'étais fait. Je m'étais dit, au pire, Si demain, j'arrête, oui, j'ai investi de l'argent, du temps et de l'énergie, mais je l'aurais vécu comme un beau voyage où j'aurais rencontré des belles personnes, où j'aurais appris à me connaître. Et au final, un voyage, ça ne te fait pas de retour sur investissement financier, mais c'est quand même une forme d'investissement sur soi. Et j'aime bien ce parallèle, et c'est un parallèle que j'ai déjà fait aussi avec le voyage. Donc, je te remercie de le faire parce que je le trouve... Donc, ouais, en fait, tu t'es juste dit « YOLO » , quoi.

  • Speaker #1

    Ah ouais, en fait, enfin... À partir du moment où on met en tête qu'on est des entrepreneurs dans nos cabinets, quand on est orthophoniste, quand on a de la trésorerie, c'est fait pour ça aussi. C'est fait pour mener à bien des projets qui peuvent sortir du lot. Ça peut être faire des supervisions, ça peut être plein de projets différents. Et là, je vois ça comme une extension. Et c'est ce que mes parents m'ont dit aussi, parce que j'ai souvent eu un autre blocage, c'est de se dire... Je n'ai pas fait toutes ces études-là pour finalement arrêter mon métier. Mes parents ont fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse en arriver là. Non, en fait, je m'étais mis un blocage moi-même. Et ce que mon père m'a dit, en l'occurrence, c'est que si tu en es là aujourd'hui, c'est parce que tu as fait tout ce chemin-là et que tu étais orthophoniste avant. Donc non, c'est une continuité, en fait. Et c'est là, c'est parti.

  • Speaker #0

    En fait, quoi que vous fassiez en termes de carrière, en termes de biseau, Voilà, c'est juste des choses qui vont vous faire... passer d'un point A à un point B et que si ces choses-là n'arrivent pas, tu ne peux pas passer à l'étape d'après.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est exactement le raisonnement que j'ai eu parce que pour le coup, j'ai exercé moins longtemps que toi puisqu'en plus j'ai arrêté. Je me suis dit, le ratio, les calculs ne sont pas bons. Dans des études pour 5 plus l'année de prépa et pour exercer même pas 4 ans, les calculs ne sont pas bons. Mais si je n'avais pas été ortho, je ne serais pas en train d'accompagner des libéraux.

  • Speaker #1

    Bah ouais, c'est carrément.

  • Speaker #0

    Donc ouais, j'aime bien l'idée. Et en fait, c'est un peu le mood aussi que j'ai en ce moment, de de toute façon se laisser porter, tester des trucs. Et de toute façon, si tu ne testes pas, tu ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est sûr. Et puis c'est en faisant qu'on apprend. Et puis même si on fait des erreurs, on apprendra des erreurs et on fera différemment après.

  • Speaker #0

    Et il y a toujours quelque chose à en tirer dans tous les cas.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Si tu devais synthétiser tout ça, le message... clés que tu aurais envie que des personnes retiennent de ce podcast par rapport au libéral, à l'entrepreneuriat ou quelque chose d'un peu plus global, qu'est-ce que ce serait ?

  • Speaker #1

    C'est pas facile comme question ça. Je pense que l'idée vraiment au cœur de tout ça c'est mettez-vous au cœur de votre vie, ne vous mettez pas des barrières de justement ce que les autres ont pu faire pour vous, pour que vous soyez là, peu importe, c'est votre vie à vous. Si vous n'êtes pas bien à un instant T, ou même si vous êtes bien, mais que vous voulez plus et que vous voulez mieux, n'hésitez pas à aller chercher de l'aide, parce que moi j'ai souvent cru aussi que j'y arriverais mieux toute seule, ou que j'aurais plus de fierté à retirer de quelque chose que je ferais toute seule, mais en fait j'en serais pas du tout là, de toute façon, si j'avais voulu faire les choses toute seule. Donc mettez-vous au cœur de votre vie et mettez tout en œuvre pour y arriver.

  • Speaker #0

    C'est bien synthétisé. Je rajouterais que tu es la personne la plus importante de ta vie. Dans tous les cas, la seule personne qui restera à la fin, c'est toi. Donc je pense que ça corrobore ton message. Et j'aime beaucoup cette notion de se remettre... Au cœur de sa vie, d'ailleurs, c'était le nom du premier module de mon premier accompagnement sur le fait d'être au moins débordée, etc. Donc, j'aime l'idée et je te remercie de la partager.

  • Speaker #1

    Mon grand plaisir, Salène.

  • Speaker #0

    Donc, en tout cas, je te remercie, Kathleen, pour toutes ces discussions. J'espère que ça vous a plu. Et du coup, c'est l'occasion pour moi de vous parler de l'événement qui arrive dès la semaine prochaine. Donc là, le podcast sort le 23 mai. Donc, il va s'agir d'une semaine de coaching offert du 26... au 31 mai. Donc, c'est un événement que j'avais déjà organisé l'année dernière et d'ailleurs, c'est à cette occasion-là, Kathleen, que tu avais ensuite intégré Evolve, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, le 21 juin.

  • Speaker #0

    Le 21 juin, aux Fêtes de la Musique. Bon, ça fait un peu moins d'un an du coup. L'idée de cette semaine de coaching, c'est que pendant une heure et demie, on clarifie ton objectif, où est-ce que tu as envie d'aller exactement et pourquoi tu veux faire ça. On a vu aujourd'hui avec Kathleen que c'était quelque chose d'assez important à déterminer. et ensuite le plan d'action précis étape par étape pour y arriver. Si tu sens que tu es capable de mettre en place tout seul ce plan d'action, on sera super content de t'avoir aidé. Et si tu penses que tu as besoin d'aide et que tu as envie de suivre les traces de Kathleen et de te faire accompagner, ce sera l'occasion de voir ensemble si Evolve est la solution qui te correspond. Donc c'est des appels que tu peux réserver en cliquant sur le lien dans la description de ce podcast. Et d'ailleurs pour les personnes qui entreraient dans Evolve suite à ces appels cette semaine, donc la semaine du 26 au 31 mai il y a une offre exclusive qui vous attend mais vous en saurez plus au cours de l'appel si vous décidez de le prendre et que c'est la bonne solution pour vous et donc ces appels auront lieu avec un membre de l'équipe donc en l'occurrence il s'agira de Maxime qui est coach dans Evolve et aussi dans Rise donc Kathleen avec qui tu as l'occasion d'interagir à plusieurs reprises que ce soit en séminaire ou en visio c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui oui tout à fait il m'a donné plein de conseils très pertinents

  • Speaker #0

    qui connaît parfaitement ce que les soignants libéraux vivent, qui connaît parfaitement la méthode, qui connaît parfaitement Evolve et qui est un excellent coach. Donc, pour réserver votre appel, ça a lieu dans la description du podcast. Donc, l'idée, c'est vraiment que vous ressortiez de là avec déjà savoir si un business en ligne s'est fait pour vous, qu'est-ce que ça peut vous permettre exactement et quelles sont les étapes concrètes à mettre en place pour y arriver dès maintenant et savoir si, oui ou non, vous avez besoin de l'aide et si c'est le moment pour vous de vous lancer. Donc, c'est à cette occasion, Kathleen, toi, que tu étais rentrée dans Evolve. Qu'est-ce que tu dirais aux personnes qui hésitent à prendre leur appel ?

  • Speaker #1

    Qu'il ne faut pas hésiter. Moi, si c'était à faire, je le referais, comme je le dis, dix fois, puisque c'est suite à ça que tout s'est accéléré et que c'est ensemble qu'on avance mieux.

  • Speaker #0

    Exactement. Et même si vous ne rentrez pas dans Evolve à la suite de cet appel, vous ressortirez en tous les cas avec un max de clarté et vous saurez exactement ce qui vous attend dans les prochaines semaines, les prochains mois pour atteindre, si vous souhaitez atteindre en tout cas, l'objectif que vous aurez défini grâce à ce... coaching. Donc, je te remercie encore une fois, Kathleen, pour ton intervention, pour ta présence. J'espère que tu as aimé enregistrer ce podcast autant que moi.

  • Speaker #1

    Oui, ça c'est sûr. Merci beaucoup à toi Solène de m'avoir laissé la parole aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je vous mets les réseaux sociaux de Kathleen également dans la description si vous voulez plus d'infos sur ce que tu fais, sur équilibre aussi, pourquoi pas. Et je vous mets également le lien de... de réservation pour la semaine de coaching offert. Il y a seulement 15 places, donc dépêchez-vous, j'ai oublié de le préciser. Ça part vite. Voilà, je vous souhaite une excellente semaine et je vous dis à vendredi prochain pour un nouvel épisode de Soigneur Entrepreneur. Merci Kathleen.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Parcours de Kathleen en tant qu'orthophoniste et entrepreneure

    00:49

  • Gérer son temps en tant que Soignant Entrepreneur

    11:15

  • La vie de Kathleen aujourd'hui

    13:30

  • Pourquoi ça fonctionne ?

    16:05

  • Réussir sur Insta en étant soi-même

    18:43

  • Les défis rencontrés : gérer son effort

    27:27

  • Perspectives d'avenir

    34:21

  • Argent et posture de chef d'entreprise chez les soignants

    35:49

  • Conseils pour ceux qui envisagent de se lancer

    39:50

  • Conclusion et messages clés

    45:59

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